4

Click here to load reader

Newsletter Impact n°10

  • Upload
    366

  • View
    57

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Newsletter Impact n°10

STRATÉGIES & PQRLE SCORE

Sylvie Decante parle avec l’accent p. 4

La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 10Octobre 2005

■ Annonceur : Mercedes

■ Dispositif PQR 66 :5 x 1/2 page quadri

■ Période : juin 2005

■ Responsable Annonceur :Laurence Courbin

■ Agence Conseil : CLM/BBDO

■ Responsable AgenceConseil : Vincent Doye

■ Agence Média :Mediaedge CIA

■ Responsables Agence Média : Laurent Gillot

Méthodologie des tests Impact 66 :

Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de

200 interviewés minimum, représentatifs

nationalement, en face à face au domicile

Définition du score d’impact :

Score Vu ou Lu

74%

Que peut-on retenir del’état des lieux et desenjeux de l’activitébrassicole françaiseaujourd’hui ? J.L. : La conjoncture du marché estdifficile depuis plusieurs années, alorsque - dans le même temps - la pro-fession démontre un volontarismeconsidérable pour soutenir et relancerle marché. A titre d’exemple, ledéveloppement des bières sansalcool ou très faiblement alcoolisées,des bières aux saveurs nouvelles etmoins amères, des packaging inno-vants et plus affirmés… Parallèle-ment, on constate le développementsignificatif de nombre de “petits”brasseurs locaux et régionaux, qui parti-cipent à l’enrichissement du patrimoine.

Teasing oblige, les lecteurs de PQR ont tourné une page pour déguster à plein la campagne des Brasseurs de France. Au menu, la bière dans toute sa simplicité.

Dossier: Les Français et la téléphonie mobile p. 3On croyait le marché français de la téléphonie mobile en voie de saturation. Il n’en est rien.Le développement tous azimuts de services multimédias laisse présager de nouvellesopportunités de croissance. Mais ces nombreuses innovations technologiques posentégalement leur lot de questions. Le point dans “In Situ Marketing”.

�suite en page 2…

PQR 66 : 18 millions de consommateurs chaque jour.

Jacqueline Lariven Association des Brasseurs de France. Directrice de lacommunication

Avant tout, pouvez-vousnous resituer lesignataire de cette bellecampagne en PQR 66 ?Jacqueline Lariven : L’Association desBrasseurs de France a été fondée en1880. Elle a pour vocation de fédérer laprofession brassicole. Elle regroupe 50brasseurs français (cela représente99 % des bières produites en France,pour près de 350 références produit),qui interviennent avec un statutd’adhérents. Le principe est que cesbrasseurs adhérents co-financentensemble des actions qui ne selimitent pas, bien entendu, au seulvolet de la communication. Voués à ladéfense des intérêts généraux de lafilière brassicole (“de l’EPI au DEMI”,plus de 160 000 emplois en Francepour un CA de 12 milliards : une filièreagroalimentaire majeure), nous inter-venons tout aussi bien dans lesquestions de veille et conseil écono-mique et juridique ; nous assurons lesrelations avec les partenaires sociaux,représentons les enjeux des brasseursauprès des ministères compétents, dessyndicats, des médias mais aussiauprès des instances européennes,notamment pour la veille législative.

“La bière, au delà des clivages deconcurrence”

S’agissant de la publicité, les chosess’organisent à partir de la CommissionInformation, qui regroupe en son seinles directeurs marketing et dircomsdes principaux brasseurs. Cette com-mission rassemble des professionnelsau delà des clivages de concurrence !

ErratumConcerne la Campagne Total Score 72 % parue dans le n°9.Il fallait lire :Responsable Annonceur :Yves Marie DalibardPierre Gautier CaloniAgence Conseil :Harrison & WolfResponsable Agence Conseil :Jean Christophe AlquierCharles de Beistegui Hélène Sue et Gilles Belleuf

C’est le meilleur scorejamais obtenu par Mercedes

en PQR 66 et le plus hautscore depuis le début de

l’année dans toute lacatégorie automobile.

Page 2: Newsletter Impact n°10

Une anecdote qui casse les idées reçues : avec 30brasseurs, la Bretagne est aujourd’hui la premièrerégion brassicole de France. Les brasseurs sontdésormais partout en France, et non plusuniquement dans leurs berceaux du Nord et de l’Est.

“Les brasseurs sont à la recherche

de nouveaux modes de consommation”

En termes d’enjeux, on peutrésumer les choses de lafaçon suivante : lesbrasseurs sont à larecherche de nouveauxmodes de consommation,notamment en rendant sapleine légitimité au produit

bière dans le paysage culinaire français. Comptetenu de la grande variété gustative des 350 réfé-rences de bière, il n’est pas une recette qui nedémontre les délices de nouvelles alliances ! Nosopérations “Paris port de pêche” (tous les deux ansen collaboration avec l’OFIMER) et “Opération bièreet fromage” menée avec le Lafayette Gourmetdémontrent – avis de sommeliers et maîtresfromagers à l’appui – que bière et cuisine vont trèsbien ensemble, et que les choses pourraientévoluer en profondeur dans les habitudes culinairesdes Français.

Je pourrais rappeler aussi le tourisme brassicole (lesbrasseurs sont très accueillants) et l’importance del’événement Bière de Mars, surtout lorsque le PrésidentChirac vient à notre rencontre au Salon…

Cette dynamique d’innovations est prometteuse, et si elleest bien reçue par les consommateurs, c’est qu’ellerencontre leurs attentes.

Votre campagne joue la dimension“Nature”, avec simplicité etélégance. Qu’est ce qui a présidé à ce choix créatif ? J.L. : Absents en publicité depuis 10ans, il s’agissait de définir notreterritoire sans empiéter sur nosadhérents, à savoir les brasseurs.Nous nous sommes aperçus que –comme Monsieur Jourdain ! – nousétions toujours sur un discoursayant trait à la nature, mais sansavoir jamais formalisé les choses sur le plan conceptuel. Letravail sur cette campagne nous a permis de mettre desmots sur notre positionnement, en réglant au passage unecarence informative étonnante : à part le houblon, 70 %des gens sont incapables de citer les ingrédientsconstitutifs de la bière !

Pour privilégier la dimension naturelle de la bière, il nenous restait plus qu’à rappeler ses ingrédients, sous formede teasing : de la fraîcheur, de l’eau, de l’orge, du houblon,et en soulignant la simplicité du produit, et sonuniversalité : un produit de grande consommation accessible

�…suite de la page 1

STRATÉGIES & PQR

VERBATEAM

en toute facilité. La deuxième page révèle une bièreuniverselle, appétissante, dans un verre nécessairementneutre et simple. Quant à la signature “Naturellement,c’est la bière”, elle a vocation à être pérenne…

“… ce qui correspond aussi à la nature de la bière”

Que nous dire enfin sur le choix dumédia PQR 66 ? J.L. : Comme la bière, la presse quotidienne - et la PQR enparticulier - est “au plus près de partout”. C’était donc unchoix… naturel.

Sur un autre point, je note que ce média très capillairerecèle pour ses lecteurs une indéniable dimensionaffective, ce qui correspond aussi à la nature de la bière età sa culture de consommation : simplicité, convivialité,ancrage, partage…

Enfin, il nous était essentiel decommuniquer au plus près de tousles acteurs clés qui font le mondebrassicole. Ils sont disséminés surle territoire national, là où estpartout présente la PQR : lesagriculteurs, la filière agroali-mentaire et les relais de distribution, qu’il s’agisse desgrandes enseignes, comme du circuit CHR / CHD.

Propos recueillis par VERBAHUIT. Emmanuel de Chevigny ([email protected])

2

ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Un nouveau quotidien régional vient d’être lancé par lmultipliant les espaces de dialogue avec les lecteurs dans les colonnes du quotidien en les invitant à s’exprimer par mail ■ Le Bien Public et Le Journal de Saône et Loire proposent à leula notion de services : articles plus courts, informations pratiques et insolites, échos … avant un changement de format programmé en 2007 ■ Le groupe Midi Libre lance l’édition Midi LibrOuest se positionne comme le 1er quotidien gratuit d’information sur Bordeaux et sa communauté urbaine devant 20 minutes et Métro (source : TNS sofres) ■ Depuis la mi-septembre, La que les titres du groupe Centre France proposent à leurs lecteurs chaque samedi un volume d’une collection “l’Histoire de France” en 9 volumes ■ Les DNA lancent une nouvelle page bi-meAntilles entrent à hauteur de 20 % dans le capital de Vox Inzebox, société leader dans la création de visites guidées sur supports mobiles ■ Le Parisien Economie, lancé en septembre, s’a

VERBATIM

Comme la PQR, “au plus près de partout”.

Franck Saelens Young et Rubicam

Directeur général adjoint

« La bière, c’est la familiarité,l’affinité. Si le champagne vouvoieles gens, la bière les tutoie ! Detout temps, la bière a été unbreuvage populaire, positivementpopulaire.»«La campagne se devait d’êtreen PQR : il n’y a pas plus“populaire” que la PQR, et dansce que ce mot a de plusnoble.»« La bière est la plusuniverselle des boissons. Quelque soit l’endroit de la planète, siil y a une céréale, alors, il y a unebière… qu’elle soit à base d’orge,de riz en chine ou de sorgo enafrique...»« …ainsi, si les marquesparlent pour elles mêmes dansdes logiques de territoirepublicitaire, c’est bien la missionde la collective que de rappelerles valeurs “génériques” etuniverselles de la bière.»« Nous avons choisi une pos-ture proclamatoire, pour réaffir-mer quelques vérités de la bière,celles que l’on a parfois tendanceà oublier…»« Parfois dire justement etsimplement ce que l’on est, c’esttout dire. Or la bière a le droitd’affirmer fortement ses vertus,sa vérité, son identité de produitet son univers qualité qui lui estpropre… naturellement, c’est labière !»« En PQR 66, la bière pouvaitparler à tous ses publics : lesconsommateurs, mais aussi lesfilières agricoles, filières descafés, distributeurs et brasseursbien sûr. Avec cette campagne auplus proche de la vérité du produitbière, l’ensemble des gensimpliqués se sont retrouvés.»« Sur le plan du traité, le choixde l’aplat noir n'est pas neutre :nous souhaitions tout à la foisoptimiser l’impact visuel dans lespages de la PQR, donner uneforce d'impact quasi solenelle àla simplicité des mots dans lapage teasing, et rendre justice -dans le visuel de révélation - àtoute la noblesse du produitbière.»

Eva HenryPrésidente de la CommissionInformation de l’Associationdes Brasseurs de France

Directrice marketing desBrasseries Kronenbourg

« Que l’on se reconnaisse comme“petit” ou “grand” brasseur, nouspartageons une réalité commune : ladureté du marché… Mais nous avonsaussi en commun la détermination àanimer ce marché !»«Nous sommes tous fiers de nosproduits. Ils témoignent chacun de larichesse des terroirs, des différentesrecettes, des différents savoir-faire, etau final des différentes saveurs. Lecharme de ce marché est réel et il estune richesse pour chacune de nosmarques.»« Nous avons des problématiquescommunes, qui sont celles de lacatégorie bière, au delà donc desmarques au sens marketing du terme…Je dirais que l’on a eu l’intelligence decomprendre ensemble cette situation.»« Il s’agit de valoriser la catégorie, etde travailler transversalement. Or,aucune marque ne peut envisager de lefaire seule. Ces questions de trans-versalité se conjuguent naturellementau sein de l’Association des Brasseursde France. »« C’est la catégorie bière qui estreine : la question est d’informer etrevaloriser le produit bière en tant quebase et dénominateur commun dechacune des marques, de chacun desproduits… »« La campagne a été présentée enAssemblée Générale de l’Association.Elle a fait l’unanimité. Nous sommesfiers de cette campagne comme de nosproduits. »« Il n’y a pas eu grand débat sur lechoix de la presse quotidiennerégionale : on est tous tombés d’accordtrès vite. Le PQR 66 - qui reste trèsaccessible financièrement - “colle” ànotre problématique de collective. »« La catégorie bière n’est pas connueni appréhendée comme elle pourraitl’être : on prévoit bien sûr de poursuivrele travail avec d’autres initiatives… »

• Production en M hl2002 2003 2004 %/200318 18,1 16,8 - 7,2

• Consommation en M hl2002 2003 2004 %/200320,6 21,2 20,2 - 4,7

• Importations en M hl2002 2003 2004 %/20034,8 5,1 5,4 + 5,9

• Exportations en M hl2002 2003 2004 %/20032,3 2 2 -

• Consommation en litres/an/habitant2002 2003 2004 %/200336,1 35,5 33,4 - 5,9

La bière en chiffres 2004 Bières en volume : 796,9 millions de litres (- 5,9 %)

Panachés : 5 %Bières sans alcool : 3 %

Bières de spécialités : 14 %

Bières spéciales : 26 %

Bières de luxe et light : 52 %

Chiffres du 1er semestre 2005

Page 3: Newsletter Impact n°10

IN SITU MARKETING

Trois Français sur quatre Au 30 juin 2005, les services de téléphoniemobile comptent selon l’ART (Autorité deRégulation des Télécoms) 45,4 millions de clients,soit une augmentation du parc de clients de plusde 3 millions en un an. Le taux de pénétration estdonc passé de 70% à 75% pendant cette mêmepériode. Un taux moyen qui cache encorecependant de fortes disparités selon les groupessocio-démographiques. En effet, si le taux moyend’équipement s’élevait à 67% en juin 2004 selonle CREDOC, il atteignait 91% chez les 18-24 anset 89% chez les cadres supérieurs, contre 53%chez les 60-69 ans, par exemple.

C’est surtout parmiles sexagénaires etles ruraux d’une part(+10% en 1 an), lest r a v a i l l e u r sindépendants et lescadres supérieursd’autre part (+10 %également), que l’onenregistre les plusfortes hausses, selonle CREDOC. Chez les

uns, on trouve des gens qui étaient relativementmoins bien équipés que la moyenne, et qui doncrattrapent leur retard. Chez les autres figurent despersonnes qui étaient déjà bien équipées, maisqui ont été séduites par les dernières innovationsau point de modifier leur équipement.

Ruraux et petites villes : le rattrapage Comme l’indique la carte ci-contre, on retrouvel’effet de rattrapage décrit plus haut en matièred’évolution de la pénétration du téléphonemobile dans les régions où ce tauxd’équipement était initialement le plus faible :Auvergne, Basse-Normandie, Bretagne, Pays-de-Loire et Poitou-Charentes connaissent ainsides progressions plus sensibles que la moyennenationale depuis 1 an.

Avec un total de 28,5 millions de clients, lesformules forfaitaires continuent de représenterla majorité des souscriptions de téléphonemobile au détriment des cartes prépayées. 63 %des utilisateurs possèdent désormais un forfait,ce qui représente une hausse de 11,5 % en unan. Le trafic des SMS sortants progresse quant àlui de 32 %. Au total, plus de 12,1 milliards demessages courts ont été envoyés entre juin2004 et juin 2005, soit un trafic mensuel moyende 23,3 SMS par client.

Le multimédia, c’est déjà demainMais la croissance la plus spectaculaire et quiexplique largement la croissance globale dumarché concerne les services multimédias surmobiles, désormais au cœur des stratégiesmarketing des opérateurs. Les MMS (messagesenrichis de modules audios ou vidéos), le WAP(protocole d’accès à des messageries électro-niques et à des pages web) et surtout les portails

de services multimédias Orange World, VodafoneLive et i-Mode affichent leur bonne santé : 10,7millions d’abonnés mobile sont aujourd’hui desutilisateurs actifs des services multimédias, soitprès d’un quart du parc actif de clients.

Selon un phénomène de convergence d’inno-vations, une profusion de services sont accessi-bles depuis environ deux ans, la diffusion del’un facilitant l’apparition des suivants : grandécran couleur, photo numérique, téléchar-gement de jeux, boîte e-mail, fonctionsétendues de personnalisation (téléchargementde sonneries ou de fonds d’écran, toujours trèsprisés), services d’information en partenariatavec de nombreux fournisseurs de contenus. Etl’introduction récente des offres 3G desopérateurs (voir par ailleurs) ouvre encore denouvelles perspectives…

Selon le baromètre 2004 conduit par le CREDOCsur la diffusion des technologies de l’infor-mation, 58 % des possesseurs de téléphonesmobiles envoient régulièrement des SMS,proportion relativement stable mais avec unnombre moyen de messages envoyé en fortehausse. Le succès du SMS ne se dément donc pas.

Si 13 % des enquêtés déclarent avoir déjàenvoyé un SMS+, pour voter lors d’une émissionTV par exemple, soit une proportion stable parrapport à 2003, il est à craindre que cettepratique de messages surtaxés, qui croît chezles 12-17 ans, peine à se répandre dans lesautres tranches d’âge. En revanche, les MMSsemblent mieux se porter. 11 % des possesseursde téléphones mobiles avaient déjà envoyé unmessage contenant des images ou de lamusique en 2004, contre 8 % en 2003. Le déve-loppement des ventes de téléphone portableavec appareil photo numérique intégré contri-bue pour beaucoup à la croissance des MMS.

La musique et les jeuxplutôt que l’infoLes services vocaux semblent en revanchemarquer le pas en 2004. La proportion d’indi-vidus qui accèdent à des services kiosques pourécouter les actualités, les résultats sportifs oupour consulter la météo est constante entre2003 et 2004, à 18 %.

Le téléchargement de jeux, de logos, de fondsd’écran ou de sonneries sur téléphone mobileconstitue une source de revenus croissante pourles opérateurs et l’industrie musicale. En juin2004, près d’un possesseur de téléphone mobilesur trois a déjà payé pour de tels services (29 %exactement)… et déjà trois adolescents surquatre ! Et ce, en dépit de coûts encore élevés…Et la convergence entre téléphones mobiles etbaladeurs mp3 de forte capacité semble proche.

8 % surfent sur Internet grâce à leur mobile et6 % y consultent leurs e-mails. On ne peuttoutefois pas dire que les Français se précipitentsur ce moyen d’accéder à Internet. On peutsupposer que l’engouement pour ces nouveauxservices sera largement conditionné par lestarifs mis en place mais également par lafacilité d’utilisation et l’ergonomie.

Vers le regain de… la téléphonie fixe ?Pendant ce temps, si le téléphone fixe continuede perdre des abonnés, constituant des

individus qualifiés “d’exclusifs mobiles”, il s’agitessentiellement des jeunes et des personnes decondition modeste qui ne souhaitent conserverqu’un seul abonnement, pour des raisonséconomiques évidentes. Aujourd’hui, 15 % desFrançais n’ont pas d’abonnement au réseaufilaire contre 10 % en 2000. Il est toutefois peu

probable que le mouvement de substitutionfixe/mobile se poursuive encore longtemps. Eneffet, le développement fulgurant de l’accès àInternet par la technologie ADSL laisse supposerque de plus en plus d’individus disposeront, enmême temps qu’une connexion à Internet,d’une ligne téléphonique fixe. D’autant que lescommunications téléphoniques dans lespackages ADSL deviennent… gratuites. L’arrivéede logiciels comme Skype participe égalementde cette relance de la téléphonie fixe via PC. Cemouvement devrait inverser l’effet desubstitution avec d’autant plus d’efficacité queles 18-24 ans sont très fortement consom-mateurs d’Internet, avant même la TV.Pour plus d’infos : [email protected]

3

groupe France Antilles à Amiens : Planète Amiens, vendu 0,40 euro, cible les jeunes urbains actifs ■ La Dépêche du Midi lance l’opération “Le lecteur entre dans La Dépêche du Midi”s lecteurs chaque semaine, dans le cadre de l’année Jules Verne, un ouvrage de l’écrivain vendu avec le journal ■ Nice Matin adopte une nouvelle maquette en octobre et met en avant Gard, cahier hebdomadaire tout quadri de 40 pages consacré à toute l’actualité des sorties et loisirs de ce département ■ Avec 75 000 lecteurs/jour, Bordeaux 7, la filiale du groupe Sud-harente Libre apparaît sur l’i-mode de Bouygues Telecom. Par ailleurs, le site du journal propose une synthèse de l’actualité de la semaine en anglais ■ À partir d’octobre, la NRCO ainsi

nsuelle “A votre table” qui présente produits, recettes, tours de mains et conseils pratiques ■ Le Télégramme, Le Républicain Lorrain, le groupe Sud-Ouest, la NRCO, et le groupe Francesocie à LCI à travers une nouvelle rubrique sur la chaîne d’information.

3G : L’ELDORADO ?Les opérateurs ont lancé, pour deux d’entre eux, en fin d’année dernière leurs services de troisièmegénération en France. Place désormais à l’internet mobile : grâce à une offre de haut débit (UMTS), lepossesseur d’un téléphone mobile peut utiliser de nombreux services multimédias tels qu’internet, lavisiophonie, la télévision, la vidéo à la demande, le téléchargement et l’utilisation de jeux vidéos, demusique... Ces nouveaux services, plus ou moins longs à mettre en place, participent à la nouvelle vitalitédes mobiles. Reste encore à convaincre le grand public, qui, selon une étude récente de TNS Sofres,s’intéresse encore assez peu à la 3G. D’où la nécessité pour les opérateurs de communiquer sur ladimension services, et en particulier sur l’exclusivité des contenus. Mais également de fabriquer desterminaux ergonomiques et adaptés à ces nouveaux services (taille de l’écran, par exemple), tout enveillant à pratiquer des tarifs acceptables pour le client… Enfin, de trouver un modèle économiquesatisfaisant pour toutes les parties : consommateurs, opérateurs, constructeurs, éditeurs de contenu,nouveaux prestataires de services de télévision mobile…

On le voit, si les innovations technologiques ouvrent des voies insoupçonnées en matière decommunication, elles soulèvent de nombreuses questions sur les modèles économiques. Certains voienten la musique le principal levier de croissance (c’est l’expérience américaine), d’autres estiment qu’ellesera portée par l’usage de la vidéo à la demande (expérience japonaise et sud-coréenne). Devant cesincertitudes, il sera déterminant de suivre les premiers usages des Français face à cette nouvelle offrepour comprendre quel peut être le “modèle Français”.

Les Français et la téléphonie mobile

À la conquête de nouveauxconsommateurs

Après une période de stagnation qui laissait supposer que le marché arrivait à maturité, le taux d’équipement des Français en téléphone mobile a nettement progressé depuis fin 2003. Depuis plusieurs mois, les innovations intégrées au téléphone

se multiplient. Le téléphone a su séduire de nouveaux consommateurs en étendant le champ de ses utilisations possibles. Le pointsur ces nouveaux comportements, avec l’ART et le baromètre annuel du CREDOC sur la diffusion des nouvelles technologies.

Bretagne +11%

Auvergne+9%

Basse Normandie

+9%

Pays de la Loire

+9%

Poitou-Charentes

+9%

Aquitaine+8%

Bourgogne+8%Centre

+8%

Champagne-Ardenne

+8%

HauteNormandie

+8%

Languedoc-Roussillon

+8%

Limousin+8%

Midi-Pyrénées+8%

Nord-Pas-deCalais +8%

Rhône-Alpes+8%

Alsace+7%

Franche-Comté+7%

Picardie+7%

Ile-de-France+6%

Lorraine+6%

PACA+6%

Corse+5%

Total : + 7%

Croissance de l’équipement entéléphonie mobile (juin 2004 - juin 2005 / INSEE)

Utilisez-vous votre téléphone mobile pour … ? Ensemble 12-17 ans

… envoyer des SMS 58 % 97 %

… télécharger une sonnerie, un logo ou un jeu 29 % 74 %

… accéder à un service vocal payant 18 % 17 %

… envoyer des SMS+ 13 % 30 %

… envoyer des MMS 11 % 26 %

… naviguer sur Internet 8 % 19 %

… consulter vos e-mails 6 % 7 %

Page 4: Newsletter Impact n°10

MÉMO SERVICES MA PQR À MOI

Services & ÉtudesPQR

Mesures d’audience et média marchés

• “SPQR/EUROPQN” 2004 (Ipsos).L’audience du PQR 66

• “SPQR 2002/2003/2004”. Tous leschiffres d’audience et lescartographies associées de 52titres et 24 groupes de PQR

Audience Décideurs

• La France des Cadres Actifs 2005(Ipsos)

• Les Décideurs de la GrandeDistribution (Ipsos)

• Les Décideurs des CollectivitésTerritoriales (Ipsos)

Mesures de l’efficacité

• Suivi Impact 66 : base dedonnées compilant plus de250 000 interviews et 2 500post-tests d’impact sur les treizedernières années (IFOP). Baseenrichie chaque année d’unecentaine de tests d’impact (IREP2003 : la Persistance Mémorielle).

• PQR-PRO : post-tests SOFRES sur lacible des décideurs, via laméthode CAWI. Plus de 40 testsréalisés depuis 2003. Réservé auxannonceurs B2B (IREP 2004).

• PQR-SCAN : post-tests et pré-testsd’efficacité sur les ventes réaliséssur les marchés tests d’Angers etLe Mans - Marketing Scan (GFK).Réservé aux annonceurs GrandeConso.

• PQR-TRACK : tests dédiés au suivides campagnes lourdes etconcentrées en PQR (IFOP).

Études Quali

• Proximités : Sociovision. Lesnouveaux vécus de la proximité(IREP 2001).

• La communication textuelle enPQR/texte et conviction-SORGEM(IREP 2000).

www.pqr.org

Toutes les infos sur les titres, lesétudes, les standards d’impact, lestarifs et les contacts commerciaux...Accès libre.

Contactez directement votrerégie :

• Com>Quotidiens 01 55 38 21 00

• Quotidiens Associés 01 41 34 97 26

Sylvie DecantePrésident du Directoire de MediacomPrésident de l’UDECAM

« Parisienne “pur jus”, ma lecture de la PQR s’estlongtemps résumée au coup d’œil curieux maisrapide sur les pages du Parisien, en évidence sur lecomptoir du café où je m’arrête chaque matin sur letrajet de l’agence.

Le vrai “virus”, je ne l’ai pas attrapé non plus au coursdes nombreuses années où je passais traditionnelle-ment mes vacances en Charente-Maritime, berceaud’une partie de ma famille. A cette époque, j’étaisplus préoccupée de retrouver ma bande de copainsque de m’attacher à lire et commenter avec mesparents le Sud-Ouest que mon père se dépêchaitd’aller chercher au kiosque, sous le prétexte aussi derapporter des croissants pour toute la famille…

Mon addiction à la presse quotidienne régionale estbeaucoup plus récente. Elle va de pair avec ma

découverte de la Corse,et de “l’affection” quej’ai depuis pour cetterégion dont Corse-Matin est le témoin pri-vilégié. Sa lecture faiten réalité partie du“processus” d’intégra-tion de la Pinsute queje suis !...

On se croise, le

“Corse-Matin” à la main,

et après unbref regard deconnivence…

Première activité dumatin, la lecture deCorse-Matin relève d’unrituel immuable, pourtous : de la Maison dela Presse aux différentscafés qui bordent leport et la plage, on secroise, le Corse-Matin àla main, et après unbref regard de conni-vence on s’attable,pressé de découvrir lesnouvelles du matin, enbuvant tranquillement,suivant l’heure, soncafé ou son pastis…

Pas une rubrique qui ne soit décortiquée avec atten-tion. Les péripéties locales et régionales d’abord (lesnuits sont souvent mouvementées en Corse…) quine manqueront pas d’alimenter les conversations dujour, la météo (il fait toujours beau, mais on ne saitjamais…), les festivités locales (il faut bien établir leprogramme de la journée)… Alors, et seulement alors,on passe aux pages nationales et internationales…

En effet, si la PQR réussit à intégrer aussi bien lesnouvelles de la France que du Monde, aux côtés decelles de la région et des localités, ce sont surtout80 % d’informations régionales exclusives qui expli-quent le lien particulier qu’elle tisse avec ses lec-teurs : 83 % d’entre eux déclarent d’ailleurs nepouvoir s’en passer… sachant qu’ils consacrent prèsd’une demi heure par jour à sa lecture.

C’est la force de ce média qui offre, de toute évi-dence, un contexte privilégié pour les marques quil’utilisent, avec à la clé, des scores d’impact élevés,qui ne peuvent laisser insensible la “Pinsute média”que je suis !... »

STABILODATES

➩ Journée mondiale de la vue14 octobre 2005

➩ Journée mondiale del’alimentation et del’agriculture 16 octobre 2005

➩ Journée mondiale de refusde la misère 17 octobre 2005

➩ Heure d’hiver 30 octobre 2005

➩ Halloween 31 octobre 2005

➩ Armistice 11 novembre 2005

➩ Beaujolais Nouveau17 novembre 2005

➩ Journée mondiale del’enfance 20 novembre 2005

➩ Journée mondiale de la luttecontre le sida 1er décembre 2005

➩ Journée mondiale des Droitsde l’Homme 10 décembre 2005

➩ C’est l’hiver ! 22 décembre 2005

➩ Noël 25 décembre 2005

➩ Jour de l’An1er janvier 2006

➩ Saint-Valentin 14 février 2006

➩ Salon de l’AgricultureDu 25 février au 5 mars 2006

➩ Mardi Gras 28 février 2006

➩ Le printemps des PoètesDu 4 au 12 mars 2006

➩ Fête des Grand-Mères6 mars 2006

➩ Journée mondiale de laFemme 8 mars 2006

➩ Saint-Patrick 17 mars 2006

➩ C’est le Printemps !… et c’est aussi la journéeinternationale de lafrancophonie20 mars 2006

➩ Journée mondiale de lapoésie 21 mars 2006

➩ Journée mondiale de l’eau22 mars 2006

➩ Journée mondiale de lamétéorologie 23 mars 2006

➩ Heure d’été 26 mars 2006

➩ Journée mondiale du théâtre27 mars 2006

➩ Journée mondiale de la santé7 avril 2006

➩ Pâques 16 avril 2006

➩ Journée mondiale du livre et du droit d’auteur 23 avril 2006

➩ Journée mondiale de lapropriété intellectuelle26 avril 2006 ../..

CGV et calendrier annuelcomplet sont disponibles surdemande auprès des régies duPQR 66 (voir rubrique Services &Études PQR pour les contacts).

Quand la Corse intègreune “Pinsute média”

Pour tout contact avec laRédaction d’IMPACT PQR :

01 40 73 85 [email protected]

ND

C Ed

iting

en

colla

bora

tion

avec

VER

BAH

UIT

, cré

dit

phot

o : Z

efa

imag

es.

Avec sa nouvelleoffre ACCESS

EVENEMENT, PQR 66propose à tous les

annonceurs un tarifexceptionnel de

153 k€ nets, s’ilscommuniquent enpleine page quadri sur une des dates

ci-dessous.

Choisissez la vôtre !

4

© M

arc

Chau

mei

l/Té

l. : 0

6 81

67

06 2

0