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STRATÉGIES & PQR LE SCORE Christophe Lafarge parle avec l’accent p. 4 La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 12 Mars 2006 Clé de contacts Un des meilleurs scores observés en PQR 66 depuis le début de l’année. Annonceur : Leclerc Dispositif PQR 66 : 2 pleines pages Période : janvier 2006 Responsables Annonceur : Michel Mallet, Gilles Baucher Christine Retour Maud Vaissière Agence Conseil : Australie Responsables Agence Conseil : Sandrine Burgat Amanda Bard Caroline Tourte Vanessa Audigand Agence Média : OMD Rouge Responsables Agence Média : Anne Duchalais Matthieu Couturier Méthodologie des tests Impact 66 : Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de 200 interviewés minimum, représentatifs nationalement, en face à face au domicile Définition du score d’impact : Score Vu ou Lu 73 % Bertrand Saugnac Directeur Marketing Mercedes VP Quelle place occupe le PQR 66 sur l’échiquier média de Mercedes ? Bertand Saugnac : Cela fait longtemps que nous nous appuyons sur le PQR 66, et c’est une lapalissade que de rappeler la place déterminante qu’il occupe pour la communication d’un constructeur automobile ! La Presse Quotidienne Régionale est d’ailleurs un observatoire fidèle de la concurrence tant tactique que stratégique que se livre la concurrence automobile. Que l’on soit de Brest, Vichy, Dunkerque, Marseille ou Lyon, on lit le journal. J’envisage la Presse Quotidienne Régionale comme une somme de journaux nationaux, et considère d’ailleurs qu’il n’y a pas d’échelle de valeur entre un investissement publicitaire en PQN ou en PQR. nication locale est une vraie priorité pour Mercedes. Pas d’image sans efficacité commerciale, et inverse- ment. Par son statut, le PQR 66 est un ambassadeur de la marque, et par sa proximité un guide vers l’essai et la clé de contact ! La PQR est un média puissant. Qu’en est-il alors de votre politique de ciblage pour vos différents modèles ? B.S. : Mercedes, ce sont 18 gammes qui suivent un plan de développe- ment propre, avec un cycle de vie En charge des destinées marketing de la marque Mercedes depuis mai 2005, Bertrand Saugnac évoque pour nous la place que prend le PQR66 pour défendre conjointement l’image et les ventes. Il donne le ton avec aplomb: “la gestion de la communication locale est une priorité de la marque”. Dossier: Les vacances d’été des Français p. 3 Les Français ne sont pas plus nombreux à partir aujourd’hui qu’hier. Mais ils partent plus souvent et moins longtemps. Qui part en vacances ? Qui ne part pas ? Quels types de voyages se sont développés ? Quelles destinations sont les plus prisées ? Panorama du tourisme à la française. suite en page 2… “Un média stratégique qui se situe au cœur de nos enjeux d’excellence...” C’est un média de statut qui avant tout “rassemble”, et largement. Si pour Mercedes le PQR 66 est un vecteur particu- lièrement stratégique, c’est qu’il se situe au cœur de nos enjeux d’excellence, entre la conduite nationale et locale de la marque, sachant que la commu- indépendant et des problématiques marketing et communication variées. Même si nous avons un position- nement de marque premium, nous balayons en réalité très largement la population. Les gens qui accèdent à Mercedes ont bien entendu un pouvoir d’achat supérieur et relèvent de CSP+ à hauts revenus. Mais, forte de l’amplitude de sa gamme, la marque Mercedes touche en réalité une grande diversité de cibles, et notre client-type n’est pas aussi monolithique qu’on pourrait le penser. Nous visons des chefs d’entreprises et cadres supérieurs, des artisans – commerçants, des La PQR : le mass média des CSP +

Newsletter Impact n°12

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Page 1: Newsletter Impact n°12

STRATÉGIES & PQRLE SCORE

Christophe Lafargeparle avec l’accent

p. 4

La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 12Mars 2006

Clé de contacts

Un des meilleurs scoresobservés en PQR 66depuis le début de

l’année.

� Annonceur : Leclerc

� Dispositif PQR 66 :2 pleines pages

� Période : janvier 2006

� Responsables Annonceur :Michel Mallet, Gilles BaucherChristine RetourMaud Vaissière

� Agence Conseil :Australie

� Responsables AgenceConseil :Sandrine BurgatAmanda BardCaroline TourteVanessa Audigand

� Agence Média :OMD Rouge

� Responsables Agence Média :Anne DuchalaisMatthieu Couturier

Méthodologie des tests Impact 66 :

Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de

200 interviewés minimum, représentatifs

nationalement, en face à face au domicile

Définition du score d’impact :

Score Vu ou Lu

73%

Bertrand SaugnacDirecteur Marketing Mercedes VP

Quelle place occupe lePQR 66 sur l’échiquiermédia de Mercedes ?Bertand Saugnac : Cela fait longtempsque nous nous appuyons sur le PQR 66,et c’est une lapalissade que de rappelerla place déterminante qu’il occupe pourla communication d’un constructeurautomobile ! La Presse QuotidienneRégionale est d’ailleurs un observatoirefidèle de la concurrence tant tactiqueque stratégique que se livre laconcurrence automobile. Que l’on soitde Brest, Vichy, Dunkerque, Marseilleou Lyon, on lit le journal. J’envisage laPresse Quotidienne Régionale commeune somme de journaux nationaux, etconsidère d’ailleurs qu’il n’y a pasd’échelle de valeur entre uninvestissement publicitaire en PQN ouen PQR.

nication locale est une vraie prioritépour Mercedes. Pas d’image sansefficacité commerciale, et inverse-ment. Par son statut, le PQR 66 est unambassadeur de la marque, et par saproximité un guide vers l’essai et laclé de contact !

La PQR est un médiapuissant. Qu’en est-ilalors de votre politiquede ciblage pour vosdifférents modèles ?

B.S. : Mercedes, ce sont 18 gammesqui suivent un plan de développe-ment propre, avec un cycle de vie

En charge des destinées marketing de la marque Mercedes depuis mai 2005, Bertrand Saugnac évoquepour nous la place que prend le PQR66 pour défendre conjointement l’image et les ventes.

Il donne le ton avec aplomb : “la gestion de la communication locale est une priorité de la marque”.

Dossier: Les vacances d’été des Français p. 3Les Français ne sont pas plus nombreux à partir aujourd’hui qu’hier. Mais ils partent plussouvent et moins longtemps. Qui part en vacances ? Qui ne part pas ? Quels types de voyagesse sont développés ? Quelles destinations sont les plus prisées ? Panorama du tourisme à lafrançaise.

�suite en page 2…

“Un média stratégique qui sesitue au cœur de

nos enjeux d’excellence...”

C’est un média de statut quiavant tout “rassemble”, etlargement. Si pour Mercedes lePQR 66 est un vecteur particu-lièrement stratégique, c’est qu’ilse situe au cœur de nos enjeux

d’excellence, entre la conduitenationale et locale de la marque,

sachant que la commu-

indépendant et des problématiquesmarketing et communication variées.Même si nous avons un position-nement de marque premium, nousbalayons en réalité très largement lapopulation. Les gens qui accèdent àMercedes ont bien entendu unpouvoir d’achat supérieur et relèventde CSP+ à hauts revenus. Mais, fortede l’amplitude de sa gamme, lamarque Mercedes touche en réalitéune grande diversité de cibles, etnotre client-type n’est pas aussimonolithique qu’on pourrait lepenser. Nous visons des chefsd’entreprises et cadres supérieurs,des artisans – commerçants, des

La PQR : le mass média des CSP +

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jeunes familles, mais aussi des retraités… Tous lisent lesinformations locales.

Ainsi, l’étendue voire l’hétérogénéité du lectorat PQR nousintéresse. Le PQR 66 nous permet de brosser largement cesmultiples publics, parmi lesquels – en régions – sontprésents les prospects sensibles à l’univers Mercedes.Lorsqu’il y a déperdition en matière commerciale sur unmodèle donné, on ne travaille pas à perte, car le travail enimage sur l’ensemble de l’audience est important pournous. L’univers de la marque Mercedes se construit aussidans le regard de “l’autre”… En réalité, c’est plus laproblématique marketing-communication qui nous fait ounon opter pour le PQR 66 qu’une seule question de ciblage.

Qu’entendez-vous par “universMercedes” ? Lorsque vouscommuniquez, il est nécessairementaffaire d’image ? B.S. : Quels que soient les modèles et les gammes surlesquels nous communiquons, c’est cet univers Mercedesqu’achètent en premier lieu nos clients. C’est “le cœur duréacteur” Mercedes, et il est indissociable de notrepositionnement-prix de marque premium. Le capital demarque et la dimension corporate sont donc des élémentscentraux de l’envie et de l’accès à Mercedes.Publicitairement, il ne peut y avoir d’un côté unecampagne d’image et de l’autre une campagne purementcommerciale. Les deux vont nécessairement de pair. EnPQR 66 plus que dans d’autres médias, l’exercice consisteprécisément à bien faire coïncider ces enjeux d’attrait de lamarque avec ceux du commerce.

“C’est l’univers Mercedes que nos clients achètent

en premier lieu”

Quels sont les outils ou modes detravail vous permettant de servirconjointement politique de marqueet communication décentralisée ?B.S. : Avec nos 180 distributeurs, qui - rappelons le - sontà 75 % d’entre eux des investisseurs indépendants, il estnécessaire de travailler sur la base d’une relation étroite.

Nous avons donc au sein de la direction marketing dusiège une personne entièrement dédiée à la commu-nication locale. En contact et au service de nosdistributeurs, ce “monsieur marketing réseau” est au faitdes attentes et projets locaux, et il assure ainsi unecourroie de transmission pour les informations ascendantescomme descendantes. Il intervient à la demande commeconseil pour la construction des plans de communication

�…suite de la page 1

STRATÉGIES & PQR

VERBATEAM

(chaque revendeur investit en communicationmédias et/ou hors médias une part donnée deson chiffre d’affaires), et au coup par coup pourla mise au point de campagnes médias. Cetteressource humaine se double, côté CLM/BBDO,des services de Lydia Barraud qui estexclusivement à disposition du réseau pour lescréations locales.

Ces appuis humains s’illustrent notamment par“Clic & Com”, un service extranet spécialementcréé à l’origine pour gérer la création locale enPQR. Offres commerciales pour un modèledonné, choix de visuels et de textes,repiquages… Avec cet outil, chaque responsablelocal est acteur de sa publicité, tout enparticipant à la maîtrise transversale de l’universde la marque.

Quels sont vos outils en matièred’études ? B.S. : Nous réalisons avec GFK un tracking 4 fois par an. Parune batterie d’items, l’objet est de suivre les mouvementsd’image et de notoriété de la gamme, mais aussi laconsommation médias. Parallèlement, et lorsque c’estnécessaire, nous déclenchons des études quanti ad hoc partéléphone sur notre base clients.

“Plus on monte en gamme et en prix d’acquisition,

plus cette dimension humaineest sensible”

Sur un autre registre, plus directement commercial cettefois, nous partageons à l’échelle internationale une trèsriche base de données clients et prospects, que l’on peutconsidérer comme un observatoire et une étude vivante àpart entière pour connaître et suivre notre clientèle.Quotidiennement nourrie, cette BDD s’incrémente sur labase de 14 sources identifiées, qui vont des contactsclients et prospects lors des salons au simple compterendu de vente partout sur le territoire. Sa qualité reposesur une exigence de chaque instant, les réflexes et le sensde l’observation de notre force de vente. Il faut rappelerque la notion de relationnel entre client et concessionnaireest primordiale, et plus on monte en gamme et en prixd’acquisition, plus cette dimension humaine est sensible.Cette base de données nous permet de parfaire cerelationnel.

Les post-tests IFOP de vos campagnesPQR 66 vous sont-ils utiles ?B.S. : Bien entendu, et nous les attendons toujours avecimpatience. Lorsque nous envisageons une campagnenationale dans la PQR, nous n’avons pas à convaincre nosrevendeurs car on parle avec les mêmes mots et lesoreilles sont toujoursgrandes ouvertes.Mais il est toujoursimportant – grâceaux résultats d’IFOP– de donner a pos-teriori la mesurerationnelle du fonc-tionnement de noscampagnes.

Propos recueillis pourIMPACT PQR parVERBAHUIT, Emmanuelde [email protected]

ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… � Création du groupe EBRA : la reprise par l’Est Républicain du pôle l’Est, le Journal de la Haute-Marne, le Progrès, le Dauphiné Libéré, le Bien Public, le Journal de Saône et Loire et Lyon Matin) � Nouvelle formuletous les intervenants pour prolonger l’information du journal : http://blog.ouest-france.fr � Les Dernières Nouvelles d’Alsace ont augmenté de 50 % le� La Nouvelle République du Centre Ouest prépare pour novembre prochain son édition dominicale format tabloïd de 48 pages essentiellement consapoint son nouveau site web rédactionnel. De son côté, La Voix du Nord prévoit des formules d’abonnement communes quotidien et web � Nice MatinÊtre de 32 pages tabloïd dont 16 pages quadri pour L’Est Républicain et La Liberté de l’Est � Le site www.pqr.org, destiné aux agences et annonceurs

Eric MourouvinDirecteur Général Délégué.Mediaedge:cia

« Il y a un

côté viscéral à

travailler sur

Mercedes. Il

existe un

attachement

réel et une

vraie fierté à

participer à la

vie d’une telle marque qui respire une

histoire, un état d’esprit…»« Nos réunions “L’Etoile Polaire”jalonnent l’année. Tous les sujets etproblématiques médias et hors médias ysont ouvertement partagés, y compris lepilotage même de la marque. On yaborde les succès comme des problèmesposés et échecs, que ce soit au national,au régional comme au local.»«L’équipe Mercedes aime les débatsd’idées, les médias, la publicité. Onfonctionne en vérité et transparence, etchacun apporte son quelque chose àl’histoire.»« On vit cette marque au quotidien,parce que le business automobile se vitcomme ça. »«On ne travaille absolument pas avecdes schémas médiaplanning pré-établis du type telle problématique =tel média. Il n’y a jamais une seulesolution mais plusieurs.»« Pour la Classe C, l’objectif étaitclairement d’épauler le business avecun prix d’appel. Du push business, endonnant de la visibilité et de lapuissance. Avec le PQR 66, on connaîtl’efficacité... »« Le PQR 66 communique nationale-ment, mais en capitalisant sur l’effetmiroir et la dynamique propres auxactions locales. »

VERBATIM

Faire coïncider les enjeux d’attrait pour la marque avec

ceux du commerce

Pascal GrégoirePrésident et Directeur deCréation. CLM BBDO

« Bien travailler avec Mercedes,c’est nécessairement avoir uneconscience aigüe des réalitéslocales et de l’état des relationsdirectes avec le client ouprospect.»« Beaucoup de valeurs Mercedessont bien sûr partagées dans tousles pays, mais nous avons enFrance une grande partd’autonomie et de liberté pouragir publicitairement.»«Mercedes est une marque quia toujours fait rêver. Il fautentretenir ce capital rêve, maistout en le rendant possible. C’estun rêve que l’on a le droit devivre, que l’on peut vivre. C’esttout le sens de la signature : iln’est jamais trop tôt.»« Cette stratégie d’ouverturede Mercedes s’exprime parl’étendue de sa gamme, et laprésence dans un tel mass médiade proximité prolonge cettedémarche de rapprochement.C’est le rêve au plus près.»« La présence d’une marque enPQR, c’est un lien très importantet presque intime qui estproposé. D’ailleurs, rappelonsqu’en province le journal est biensouvent livré à domicile à seslecteurs…»« Par rapport à cet objectifstratégique, la PQR cumule lesavantages du statut et del’ouverture au plus grandnombre.»« A fortiori pour une marquecomme Mercedes, l’achat d’unevoiture est un acte particuliè-rement impliquant. Le consom-mateur est alors friand d’infor-mations. L’avantage de la PQR -comme la presse magazine etInternet - c’est que le lecteur estactif. La pub y rejoint l’attitudepropre à la recherche d’infor-mations. C’est très important.»

� Quand ça bouge…

Sud Ouest a lancé unsupplément mensuel toutquadri et surtout tout enanglais : “Dordogne EnglishNews”, distribué avec lequotidien. Pierre Jeantet,Président du Groupe SudOuest explique ce choix :

Pourquoi la Dordogne ?C’est un département à trèsforte fréquentationbritannique pour letourisme, mais où existeégalement une populationanglophone sédentariséed’environ 9 000

ressortissants. La population anglaise étaità la recherche d’informations dans salangue maternelle et certains acteurséconomiques du département, sontintéressés par le pouvoir d’achat de cetteclientèle.

Quel en est le concept ?Le contenu éditorial est assuré par uncorrespondant britannique et axé sur dessujets pratiques facilitant l’intégration decette population : agenda local (What’son ?), les faits majeurs de l’actualité(Current news), des rubriques modes de vie(Kitchen in 24, Wine…) et beaucoupd’informations utiles. Le supplément estcouplé au journal du jour. De plus, 500exemplaires sont adressés à un fichierqualifié de résidents britanniques et 5 000exemplaires sont distribués en complémentdans les salles d’embarquement del’aéroport de Bergerac. Pour Sud OuestPublicité, c’est un CA supplémentaire réaliséauprès d’une trentaine d’annonceurs. Unvrai outil de conquête et de fidélisationd’annonceurs acquis au concept.

“Clic & Com”, un extranet dédié au réseau pour la gestion de sa communication locale

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Page 3: Newsletter Impact n°12

IN SITU MARKETING

Chaque année, un Français sur trois ne part pasen vacances. Après des décennies de croissancerégulière, la proportion de ceux qui partent envacances stagne depuis le début des années 90.Parmi ceux qui ne partent pas, seuls 10% le fontpar choix, contre 90%, en raison de contraintes :37% disent ne pas en avoir les moyens, 18%sont contraints par des raisons familiales (décès,naissance, aide d’un tiers, etc.), 10% parce queleur santé ne le leur permet pas, 8% invoquentdes raisons professionnelles. Manque d’argent etcontraintes d’emploi expliquent certainementpourquoi les 20-24 ans figurent parmi ceux quipartent le moins (59% en 2004). Par ailleurs,seuls 42% des septuagénaires et octogénairessont partis en vacances en 2004. Toutefois, lespersonnes âgées partent beaucoup plus souventen vacances aujourd’hui qu’il y a quinze ans(22 % seulement en 1989) : augmentation dupouvoir d’achat et allongement de l’espérance devie sans handicap expliquent largement ce“rattrapage”.

La persistance des inégalitésCadres et professions intellectuelles supérieuressont ceux qui partent le plus en vacances : 90%.A contrario, les contraintes engendrées par uneexploitation agricole expliquent que seulement38% des agriculteurs s’octroient des vacances,même s’ils comblent leur retard (seulement24 % partaient en 1994). Les ouvriers partentégalement moins que la moyenne (48%), et pasdavantage qu’il y a 10 ans. Près de la moitiéd’entre eux s’en abstiennent pour des raisonsfinancières. Entre 1994 et 2004, le taux de départdes agriculteurs, des artisans, commerçants etchefs d’entreprise a progressé. En revanche, celuides ouvriers et employés a stagné ou diminué.Les contraintes professionnelles des indépen-dants semblent donc se desserrer tandis que lescontraintes financières pour les salariésaugmenteraient.

Fracture sociale, fracturespatialeLes habitants des grandes villes partent plusque ceux des communes rurales ; 67 % deshabitants des villes de plus de 100 000habitants, agglomération parisienne exclue,sont partis contre 51 % des habitants descommunes rurales. Les Parisiens partent mêmedavantage : 77 %. La présence d’agriculteurs,l’habitat composé à 97 % de maisonsindividuelles (contre 23 % seulement dansl’agglomération parisienne), et la possession à90 % d’un jardin (contre 25 % en régionparisienne) expliquent largement le particu-larisme rural.

Mais la position sociale et la taille de lacommune n’expliquent pas tout. Dans lesrégions touristiques (ou ensoleillées), lesdéparts sont moindres : ainsi, dans les régionsméditerranéennes (Languedoc-Roussillon,PACA, Corse) et du Sud-Ouest (Aquitaine,Limousin, Midi-Pyrénées), seulement 55 % deshabitants sont partis en vacances. Mais ce sontles habitants de la région Nord-Pas-de-Calais (etpour d’autres raisons…) qui partent le moinssouvent (52 %).

Au final, semble donc se dessiner une nouvellefrontière du départ en vacances où inégalités derevenu et inégalités spatiales semblent se

renforcer. Ceux qui auraient le plus de raisons de“s’évader” (ouvriers, employés, locatairesd’HLM, habitants du nord de la France) partentmoins souvent et moins longtemps faute deressources, alors que ceux qui ont une situationsociale ou spatiale privilégiée (cadres,propriétaires de maison individuelle, habitantsdu sud) partent plus, ou s’ils renoncent, le fontvolontairement ou le vivent mieux.

L’été dure moins longtemps !Si la part de Français partant en vacances estrestée stable sur la période, en revanche lenombre et la durée des séjours ont changé ;plus nombreux, les séjours sont aussi pluscourts. Le nombre de séjours d’au moins quatrenuits est passé de 64 millions en 1989 à 76millions en 1999, soit une augmentation deprès de 20 % en dix ans. Dans le même temps,la durée moyenne des séjours est passée de14,5 à 12 nuitées. Ce sont surtout les séjoursd’été qui ont raccourci, passant de 17,2 à 13,5nuitées. En dix ans, la proportion des séjoursd’été de plus de 4 semaines a été divisée pardeux, passant de 16 % à 8 %. Celle des séjoursde 14 nuitées ou moins est elle passée de 44 %à 71 %.

Comme les Français fractionnent leurs vacances,le budget transports rogne sur celui des loisirs.Il n’est donc pas étonnant qu’ils privilégient,aujourd’hui plus qu’hier, l’hébergement nonmarchand pour leurs vacances d’été : en 1999,un tiers des séjours estivaux se déroulaient dansla résidence principale de parents ou d’amis et19 % dans des résidences secondaires duménage, de parents ou d’amis, contre 16 %dans des locations et 13 % dans des hôtels oupensions de famille. Le repos (31 %), les visites

aux parents ou amis (30 %) et les retrouvaillesen famille (13 %) sont donc logiquement lesprincipaux motifs de séjour de vacances sur lapériode estivale…

Petits séjours, petits prixAutre effet du fractionnement des vacances etdes contraintes financières qui leurs sontassociées, le succès, chez les tour opérateurs,d’une part des séjours “tout compris”, où mêmeles boissons sont comprises (!), et, d’autre part,celui des courts séjours, de type offres week-end : les fameux “city-trips” sont très demandés,surtout en automne ou au printemps (un tiers deces week-ends sont en Italie : Rome, Venise…).

On part plus, moins longtemps, et surtout, endépensant moins, donc. Les Français sont doncde plus en plus nombreux à se décider audernier moment, en fonction d’un événementtouristique particulier, ou pour bénéficier d’uneoffre tarifaire intéressante. Internet a d’ailleurschangé la donne à ce sujet : plus besoin deréserver son voyage dans une agencetraditionnelle quand on peut avoir accès àtoutes les offres de chez soi et en temps réel.Nouvelles Frontières a même lancé des voyagesaux enchères à 1 euro. Cela marche tellementbien que certains proposent des prix plus élevésque ceux du catalogue ! Selon une étude de TNSSofres, 40 % des Français n’ont ainsi pas deprojet précis avant de partir en vacances…

La recette gagnante : le soleil, la chaleur et lespetits prix. Il faut dire que les vols à bas prix ontconsidérablement développé les voyages àl’étranger. Les petites compagnies Charter et lescompagnies low cost ont cassé les prix : on peutainsi trouver un Paris-Djerba à 300 euros ou unParis-Bangkok à 500 euros. Les voyagistes

s’adaptent au raccourcissement des séjours avecdes offres de week-end à Ibiza ou une petiteremise en forme à Marrakech. Résultat, malgréles attentats, malgré les surtaxes dues au prixdu pétrole, malgré la conjoncture morose, lesFrançais continuent à partir à l’étranger : +16 %l’an dernier, contre seulement +9 % pour lesséjours en France.

L’enfant roiEn France métropolitaine, où 89 % des séjourstouristiques des Français sont effectués, latendance est au tourisme intelligent ! LesFrançais semblent en effet redécouvrir le richepatrimoine historique et culturel de leursrégions. Celles-ci en ont d’ailleurs prisconscience, et essayent de mettre en avantleurs petites églises, les villages pittoresques oules musées à thème… 120 villes ont ainsidemandé et obtenu un label “Villes et Paysd’Art et d’Histoire”. Le must restant l’inscriptionau Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Et pourtant, il ne suffit pas d’un château oud’une cathédrale pour que le touriste fasse undétour. Les enfants sont devenus les principauxprescripteurs, et pas question pour eux depasser leur après-midi dans un châteauRenaissance avec un guide expliquant l’histoirede chaque meuble. Les régions cherchent àdévelopper le “tourisme ludique”. Par exemple,le château de Chambord a lancé en 2005 unspectacle nocturne son et lumière. Car lesprincipaux concurrents sont les parcs à thèmes :Eurodisney arrive toujours devant la Tour Eiffelau hit-parade des sites les plus fréquentés. Lesprojets pour ce type de parcs ne manquentd’ailleurs pas : après le Futuroscope de Poitierset Vulcania en Auvergne, l’Alsace prépare leBioscope, un parc ludo-éducatif sur la santé etla vie.

Les événements culturels sont l’autre fer delance des régions. Plus de 700 festivals ont ainsiété programmés l’été dernier : que l’on soitamateur de jazz, de musique baroque ou mêmedu lancer d’espadrilles, toutes les plus petitescommunes de France ont pensé à vous. Lescollectivités locales financent ces projets à 60 %sans toujours bien évaluer les véritablesretombées économiques pour la région. Si les grands événements comme lesFrancofolies ou le festival d’Avignon dopent eneffet les recettes touristiques, y compris endehors de la période du festival, il n’est pascertain que les bénéfices soient toujours aurendez-vous. Car ce qui compte, et c’est le plusdifficile, c’est de construire une image à longterme.

Pas étonnant que le meilleur événement pourvoir du monde l’été, c’est sans conteste… leTour de France.

3

Les vacances d’été des Français

Des séjours plus nombreux mais plus courtsLe taux de départ en vacances a peu varié depuis 15 ans, passant de 61% en 1989 à 65% en 2004. Mais cette relative inertie

cache de profondes disparités sociales et géographiques et s’accompagne de mutations importantes dans l’organisation et le format des séjours. Tour d’horizon des tendances touristiques.

hône Alpes de la Socpresse crée le premier groupe de PQR avec 1,2 millions d’exemplaires diffusés quotidiennement (Est Républicain, les Dernières Nouvelles d’Alsace, l’Alsace, la Liberté depour Le Dauphiné Libéré : réduction du format, augmentation de la pagination et triplement des pages en quadrichromie � Ouest France a lancé un blog généraliste ouvert à tous les sujets etr pagination quadri grâce à la mise en service d’une nouvelle rotative � A l’occasion de la journée de la Femme le 8 mars, le Parisien-Aujourd’hui a édité son supplément féminin “la Parisienne”rées au sport et aux loisirs � La Voix du Nord et Nord Eclair préparent leur changement de maquette et leur passage au format tabloïd pour le 4 mai prochain. Par ailleurs, Nord Eclair met aut Var Matin changent de format et passent au Tabloïd le 8 avril � La Provence lancera une nouvelle formule au format berlinois début 2007 � Création d’un nouveau supplément Santé Bien-fait peau neuve avec encore plus d’informations (audience, diffusion, nouvelles offres…) mais aussi le panorama des “unes” des titres chaque jour.

TOURISME : LES CHIFFRES CLÉS (2004)

Royaume Uni - Irlande : 19,5 % Espagne : 14,9 %Maroc : 4,9 %Allemagne : 4,9 %

Belgique, Luxembourg : 5,6 %

Grande-Bretagne : 5,9 %

Italie : 10,3 %

Allemagne : 18,3 %

Pays-Bas : 16,5 %

Belgique, Luxembourg : 11,7 %

Italie : 9,9 %

Nombre d’arrivées de touristes étrangers :75,1 millions (1er pays récepteur), dont :

La fréquentation touristique en Franceen 2004 : 1,5 milliard de nuités(Français : 66 %, étrangers : 34 %).

Nuitées touristiques rapportées aunombre d’habitants de la région. Leminimum est atteint pour le Nord-Pas-de-Calais et le maximum pour la Corse.

Source : estimation Direction du Tourisme.

Nombre de départs de touristes français àl’étranger : 19,1 millions, dont :

Page 4: Newsletter Impact n°12

MA PQR À MOI

Christophe LafargePrésident de Scher Lafarge

« Celui qui possède une maison à Uzerche possèdeun château en Limousin”. J’ai hérité d’une maison surla colline d’Uzerche, donc d’un château ! Mais il y a unautre monument qui est la fierté de cette petite villeenlacée par une méandre de la Vézère, c’est LaMontagne.

“cette presse qui voit naître lestalents avant que leur

talent ne soit sponsorisé”

J’ai donc hérité de La Montagne comme on hérite d’une maison de famille : on ne se pose pas vraiment la question de savoir si on en a envie car on en a viscéralement besoin. Parce que c’est la source.

La PQR est à la source de l’information. Celle qui parle déjà aujourd’hui de ceux dont les autres ne parleront que demain. Celle qui rend à l’anonyme la place qui lui revient au cœur de la vie quotidienne. Celle qui voit naître les talents avant que leur talent ne soit sponsorisé.

J’habite Paris, mais je suis chez moi à Uzerche. Et, dans l’intimité de chez moi, je lis le journal de chez nous. Une conviction est plus forte lorsqu’elle est intime. Il en va de même de l’information. Avec La Montagne je me forge mon intime information. Je suis le sujet de mon journal. Ce dont il me parle m’est familier.

Mes attaches sont en Corrèze. La Corrèze est la raisonde mon attachement à La Montagne. Page 2, larégion. Page 5, Brive. Page 7, Uzerche… Page 16,France et monde. Le chemin de fer est clair : la loco-motive est toujours au début. Et le début c’est larégion. C’est l’information qui me touche au plusprès. Celle qui fait le lien entre le bout de la rue et lebout du monde.

La mise en perspective a toujours besoin d’un pre-mier plan.

Uzerche est au bout du monde, mais ma rue à moin’est pas si longue. La Montagne c’est le journal dema colline.

Loin des yeux mais près du cœur. »

STABILODATES

➩ Journée mondiale de la santé7 avril 2006

➩ Journée mondiale de lamaladie de Parkinson 11 avril 2006

➩ Pâques 16 avril 2006

➩ Journée Mondiale del’Hémophilie 17 avril 2006

➩ Coupe de la Ligue/Football :finale 22 avril 2006

➩ Journée Mondiale de la Terre 22 avril 2006

➩ Semaine de l’Artisanat Mi avril 2006

➩ Quinzaine du commerceéquitable Du 29 avril 2006 au 14 mai2006

➩ Fête du Travail 1er mai 2006

➩ Journée mondiale del’Asthme 3 mai 2006

➩ Journée nationale dudépistage du Cancer de lapeau6 mai 2006

➩ Journée de l’Europe 9 mai 2006

➩ Fête du Pain 10 mai 2006

➩ Coupe de l’UEFA/Football :finale 10 mai 2006

➩ Journée Mondiale de lafibromyalgie : 12 mai 2006

➩ Journée internationale de lafamille 15 mai 2006

➩ Ligue desChampions/Football : finale17 mai 2006

➩ Festival international du Filmde Cannes : Du 17 mai au 28 mai 2006

➩ Nuit des Musées : 20 mai 2006

➩ Coupe de France/Football :finale : 20 mai 2006

➩ Journées nationales del’Autisme : 21 et 22 mai 2006

➩ Fête de la BD : Du 27 mai au 3 juin 2006

➩ Roland Garros : 28 mai au 11 juin 2006

➩ Fête des Mères : 28 mai 2006

➩ Semaine du développementdurable : Du 29 mai au 4 juin 2006

➩ Immeubles en Fête – Fêtedes voisins : 30 mai 2006

➩ Journée mondiale sanstabac : 31 mai 2006

➩ Fête du vélo : 3 et 4 juin 2006

➩ Dimanche de Pentecôte : 4 juin 2006

➩ Journée mondiale del’environnement : 5 juin 2006 ../..CGV et calendrier annuel

complet sont disponibles surdemande auprès des régies duPQR 66 (voir rubrique Services &Études PQR pour les contacts).

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Audience Décideurs• La France des Cadres Actifs 2005

(Ipsos)• Les Décideurs de la Grande

Distribution (Ipsos)• Les Décideurs des Collectivités

Territoriales (Ipsos)

Mesures de l’efficacité• Suivi Impact 66 : base de

données compilant 280 000interviews et près de 1 500 post-tests d’impact sur les treizedernières années (IFOP). Baseenrichie chaque année d’unecentaine de tests d’impact (IREP2003 : la Persistance Mémorielle).

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• PQR-SCAN : post-tests et pré-testsd’efficacité sur les ventes réaliséssur les marchés tests d’Angers etLe Mans - Marketing Scan (GFK).Réservé aux annonceurs GrandeConso.

• PQR-TRACK : tests dédiés au suivides campagnes lourdes etconcentrées en PQR (IFOP).

Études Quali • Proximités : Sociovision. Les

nouveaux vécus de la proximité(IREP 2001).

• La communication textuelle enPQR/texte et conviction-SORGEM(IREP 2000).

www.pqr.orgToutes les infos sur les titres, lesétudes, les standards d’impact, lestarifs et les contacts commerciaux...Accès libre.

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