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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 101 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Lundi 17 Octobre 2016 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 -------------------------------------------------- ---------------- SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc101 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIALundi 17 Octobre 2016

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.orgRubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

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SOMMAIREInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture!

17/10/2016 - Sénat

Le Sénat vote la pénalisation de la négation du génocide des Tutsi

10/10/2016 - Représentation permanente de la République du Haut-Karabagh Le Haut-Karabagh manifeste une forte volonté de coopération avec le HCDH

14/10/2016 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 13 octobre 2016

17/10/2016 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 17 octobre

14/10/2016 - France Soir Feu vert au Sénat à la pénalisation du négationnisme du génocide arménien et l'apologie de l'esclavage

14/10/2016 - Annie Vergnenegre - France 3 Valérie Boyer : "Aujourd’hui, on peut condamner les personnes qui nient l’existence du génocide de 1915"

14/10/2016 - Le blog de Philippe Kaltenbach Sanctionner le négationnisme : la France envoie un message fort

17/10/2016 - Représentation permanente de la République du Haut-Karabagh Les ex-pays soviétiques appellent à la paix au Karabagh

17/10/2016 - NAM Lavrov estime que la Turquie peut jouer un rôle positif au Haut-Karabagh

15/10/2016 - NAM Il resterait plus de 10 000 Arméniens à Mouch (Arménie occidentale)

17/10/2016 - RTBF Irak: "hors de question" pour la Turquie de rester à l'écart de l'opération de Mossoul

16/10/2016 - Alexandre Billette - RFI Turquie: le tourisme en berne et le Grand Bazar d’Istanbul en crise

16/10/2016 - Mezri Haddad - Le Figaro Où va la Turquie avec Erdogan ?

17/10/2016 - Le Point

Syrie: l'EI perd une ville, les Occidentaux évoquent de nouvelles sanctions

16/10/2016 - Libération Turquie: deux kamikazes se font exploser à Gaziantep, trois policiers tués

16/10/2016 - 20Minutes Syrie: Des rebelles appuyés par la Turquie prennent Dabiq, ville symbolique pour Daech

15/10/2016 - Lelievre Adrien - Les Echos Turquie : malgré les purges, les affaires continuent

16/10/2016 - euronews Turquie : trois policiers tués dans une opération contre Etat islamique

13/10/2016 - 7sur7 Des lettres livrent la vérité sur le plus grand philosophe allemand du 20e siècle

15/10/2016 - Nathalie Steiwer - La Libre Belgique Les anciens nazis noyautaient la Justice

15/10/2016 - Robert Fisk - The Independent A beautiful mosque and the dark period of the Armenian genocide

INFOS COLLECTIF VAN

Le Sénat vote la pénalisation de la négation du génocide des Tutsi

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Sénat s'est prononcé en faveur du rétablissement de l'article 38 ter de la Loi Égalité et Citoyenneté permettant de poursuivre les négationnistes des génocides - dont le génocide arménien nous dit-on - et crimes contre l'humanité tels que l'esclavage. Étonnamment, les commentateurs de ce vote, dont le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF), se sont focalisés sur le génocide arménien. Ils oublient de préciser que seuls seront poursuivis les négationnistes d'un crime jugé par une juridiction française ou internationale. Ils le savent pertinemment, le génocide arménien n'a jamais été jugé par ce type de juridiction. Pour les crimes qui ne pourront cocher la case "jugement français ou international", il faudra alors remplir une autre condition : "la négation, la minoration ou la banalisation de ces crimes" devront

être accompagnées d'"une incitation à la violence ou à la haine". Or, il est tout à fait possible de nier un génocide ou un crime contre l'humanité sans proférer des propos violents ou haineux. C'est même la spécialisation des négationnistes les plus pervers qui se présentent avec le masque de l'historien : ce sont les plus prolifiques, les plus influents et les plus dangereux. Ceux-là resteront certainement hors du champ d'application de la loi. Seule (grande) satisfaction : si le Conseil Constitutionnel n'invalide pas cet article avant sa promulgation, la Loi Égalité et Citoyenneté (qui - en l'occurrence - ne mérite pas son nom) donnera la possibilité de poursuivre les négationnistes du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, génocide qui a fait, pour sa part, l'objet d'un jugement international. Mazeltov à nos amis tutsi pour lesquels le CCAF a travaillé avec abnégation et en toute discrétion... Le Collectif VAN analyse ci-dessous le vote du 14 octobre 2016 et reproduit les éléments d'information en ligne sur le site du Sénat.

Rappel des faits :

Le scrutin n°31 de la séance du vendredi 14 octobre 2016 au Sénat, portait sur le vote des amendements n°330 et 455 rectifié ter visant à rétablir l'article 38 ter du projet de loi Égalité et Citoyenneté, adopté par l'Assemblée nationale, article qui avait été supprimé par la Commission des lois du Sénat. Les deux amendements demandaient le rétablissement des dispositions qui permettaient la création d’un délit de « négation, minoration ou banalisation » des crimes de génocide et d’autres crimes contre l’humanité.

Christian Favier et les membres du groupe communiste, auteurs de l'amendement n°330, ont tenu à souligner dans l'objet de leur texte que ces dispositions (votées à l'Assemblée nationale en juillet dernier) avaient été saluées "comme une grande avancée notamment concernant la reconnaissance du génocide arménien suite à la censure de la loi reconnaissant le génocide arménien par le conseil constitutionnel." L'amendement 455 rectifié ter était pour sa part porté par Didier Guillaume et ses collègues du groupe socialiste.

Sur 333 votants et 302 suffrages exprimés, 156 se sont prononcés en faveur du rétablissement de cet amendement et 146 s'y sont opposés. Le texte a donc été adopté avec une très courte majorité de 10 voix. Une analyse des votes fait apparaître pour la première fois un net clivage gauche/droite sur cette thématique qui d'ordinaire réunit des soutiens ou des opposants de manière transversale et non-partisane. À n'en pas douter, le fait que cette loi ait été portée par le gouvernement et non par des députés a entrainé des jeux politiciens entre le pouvoir et l'opposition, majoritaire au Sénat.

Ainsi, sur les 146 votes négatifs qui se sont exprimés à l'encontre de cet article, 110 votes proviennent du Groupe Les Républicains. Seuls 12 sénateurs LR (dont Hubert Falco, Jean-Claude Gaudin, et Roger Karoutchi) ont voté le rétablissement de l'amendement. Un seul groupe a voté Oui à l'unanimité, c'est le groupe communiste qui portait justement l'amendement n°330. Un autre s'est totalement abstenu, c'est le groupe écologiste. Ce qui est un progrès si l'on se remémore le combat de ce groupe contre la Loi Boyer en 2012, loi alors brocardée au Sénat par Esther Benbassa.

Notons aussi l'étonnant vote "Pour" de Nathalie Goulet (UDI), pourtant ardente supporter de l'Azerbaïdjan, un État négationniste allié de la Turquie et qui mène un lobbying intense contre les Arméniens en les accusant de génocide (ce que Nathalie Goulet fait également sans néanmoins nier le génocide arménien). Sauf erreur, tous les autres élus réputés pour leurs relations complaisantes envers l'Azerbaïdjan, ont voté contre cet amendement ou se sont abstenus.

Par ailleurs, le Groupe UDI - qui comporte des élus tels que Sophie Joissains et Hervé Marseille connus pour leurs prises de position en faveur de la pénalisation du négationnisme du génocide arménien - apparaît très divisé puisque 17 sénateurs ont voté en faveur de cet amendement et 20 s'y sont opposés.

Le groupe socialiste a voté Oui dans sa presque totalité (avec les élus engagés sur cette question depuis de nombreuses années, tels Luc Carvounas, Gérard Collomb et Philippe Kaltenbach), les 5 voix manquantes étant celles d'abstentionnistes parmi lesquels on ne s'étonnera pas de retrouver Catherine Tasca et Jean-Pierre Le Sueur.

Pour leur part, les sénateurs du FN n'ont pas pris part au vote, ce qui n'est pas pour nous déplaire.

Comme nous l'avions noté lors du vote de ce texte à l'Assemblée nationale en juillet 2016, nous restons perplexes sur l'efficacité future de l'amendement réintroduit dans la loi, puisque les négationnistes ne pourront être poursuivis que si le crime nié a donné lieu à une condamnation prononcée par une juridiction française ou internationale (ce qui n'est pas le cas du génocide arménien), ou si "la négation, la minoration ou la banalisation de ce crime constitue une incitation à la violence ou à la haine à l’égard d’un groupe de personnes ou d’un membre d’un tel groupe défini par référence à la prétendue race, la couleur, la religion, l’ascendance ou l’origine nationale". On le sait, la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) dans son arrêt Perinçek, et le Conseil Constitutionnel, en réponse à la QPC contre la Loi Gayssot, ont établi un distinguo entre la négation de la Shoah - qui comporterait de facto, selon ces juridictions, une dimension haineuse - et la négation du génocide arménien qui ne comporterait pas cette dimension qu'il faudrait donc prouver à chaque procès. La Loi dite "Égalité" et Citoyenneté s'aligne

donc sur ce principe inégal.

Les associations qui se porteront partie civile contre des négationnistes auront la lourde responsabilité de s'assurer en amont de la faisabilité des actions qu'elles intenteront pour gagner leurs procès (y compris en cas de recours de l'accusé devant la CEDH) afin de ne pas engendrer des jurisprudences encore plus restrictives.

N'oublions pas que s'il s'avérait qu'un juge français tranche en notre faveur en décrétant que nier le génocide arménien est de facto un acte de haine, il y a fort à parier que l'accusé porterait ensuite l'affaire devant la CEDH : comment cette juridiction pourrait-elle alors se dédire de sa propre position dans l'affaire Perinçek ?

Certains argueront qu'il sera possible de remporter des procès contre les ultra-nationalistes qui insultent ou menacent les Arméniens dans des manifestations ou sur les réseaux sociaux. Certes, mais la loi promise par François Hollande devait-elle viser exclusivement les analphabètes injurieux que l'on pouvait déjà poursuivre avec l'arsenal juridique existant ? Ne devions-nous pas tordre le cou à une rhétorique négationniste très construite qui se propage sur internet et qui est le fait d'auteurs se présentant avec le masque de l'historien ?

Une chose est sûre, l'État turc semble ne pas se faire trop de souci concernant ce texte minimaliste qui permettra au gros gibier négationniste de s'en sortir, s'il bafoue "sans haine" la mémoire des victimes et insulte "sans violence" l'Histoire.

Seule (grande) satisfaction : si le Conseil Constitutionnel n'invalide pas cet article avant sa promulgation, la Loi Égalité et Citoyenneté (qui - en l'occurrence - ne mérite pas son nom) donnera la possibilité de poursuivre les négationnistes du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, génocide qui a fait, pour sa part, l'objet d'un jugement international. Mazeltov à nos amis tutsi pour lesquels le CCAF a travaillé avec abnégation et en toute discrétion...

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Email: [email protected] http://www.collectifvan.org

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Analyse par groupes politiques

Groupe Les Républicains (144)

Pour : 12 - MM. Daniel Chasseing, Philippe Dallier, Francis Delattre,

Hubert Falco, Christophe-André Frassa, Jean-Claude Gaudin, Bruno Gilles, Jacques Grosperrin, Roger Karoutchi, Alain Marc, Hugues Portelli, Bernard Saugey

Contre : 110 - MM. Pascal Allizard, Gérard Bailly, Philippe Bas, Christophe Béchu, Jérôme Bignon, Jean Bizet, François Bonhomme, François-Noël Buffet, Christian Cambon, Mme Agnès Canayer, MM. Jean-Pierre Cantegrit, Jean-Noël Cardoux, Jean-Claude Carle, Mme Caroline Cayeux, M. Gérard César, Mme Anne Chain-Larché, MM. Patrick Chaize, Pierre Charon, Alain Chatillon, Gérard Cornu, René Danesi, Mathieu Darnaud, Serge Dassault, Robert del Picchia, Gérard Dériot, Mmes Catherine Deroche, Jacky Deromedi, Marie-Hélène Des Esgaulx, Chantal Deseyne, Catherine Di Folco, MM. Éric Doligé, Philippe Dominati, Mme Marie-Annick Duchêne, M. Alain Dufaut, Mme Nicole Duranton, MM. Louis Duvernois, Jean-Paul Emorine, Mme Dominique Estrosi Sassone, MM. Alain Fouché, Jean-Paul Fournier, Pierre Frogier, Mme Joëlle Garriaud-Maylam, MM. Jacques Gautier, Jacques Genest, Alain Gournac, Jean-Pierre Grand, Daniel Gremillet, François Grosdidier, Mme Pascale Gruny, MM. Charles Guené, Michel Houel, Alain Houpert, Jean-François Husson, Mme Corinne Imbert, M. Alain Joyandet, Mme Christiane Kammermann, MM. Guy-Dominique Kennel, Marc Laménie, Mme Élisabeth Lamure, MM. Robert Laufoaulu, Daniel Laurent, Antoine Lefèvre, Jacques Legendre, Dominique de Legge, Jean-Pierre Leleux, Jean-Claude Lenoir, Philippe Leroy, Gérard Longuet, Mme Vivette Lopez, MM. Claude Malhuret, Didier Mandelli, Patrick Masclet, Jean-François Mayet, Mmes Colette Mélot, Marie Mercier, Brigitte Micouleau, MM. Alain Milon, Albéric de Montgolfier, Mme Patricia Morhet-Richaud, MM. Jean-Marie Morisset, Philippe Mouiller, Philippe Nachbar, Louis Nègre, Louis-Jean de Nicolaÿ, Claude Nougein, Jean-Jacques Panunzi, Philippe Paul, Cyril Pellevat, Cédric Perrin, Jackie Pierre, François Pillet, Xavier Pintat, Louis Pinton, Rémy Pointereau, Ladislas Poniatowski, Mmes Sophie Primas, Catherine Procaccia, MM. Jean-Pierre Raffarin, Henri de Raincourt, Michel Raison, Jean-François Rapin, Bruno Retailleau, Bruno Sido, Abdourahamane Soilihi, André Trillard, Mme Catherine Troendlé, MM. Michel Vaspart, Alain Vasselle, Jean-Pierre Vial, Jean Pierre Vogel

Abstentions : 13 - MM. Gilbert Bouchet, François Calvet, François Commeinhes, Michel Fontaine, Michel Forissier, Mme Colette Giudicelli, M. Benoît Huré, Mme Fabienne Keller, MM. Michel Magras, André Reichardt, René-Paul Savary, Michel Savin, Hilarion Vendegou

N'ont pas pris part au vote : 9 - M. Gérard Larcher, Président du Sénat, MM. François Baroin, Michel Bouvard, Mme Isabelle Debré, M. Bernard Fournier, Mme Christiane Hummel, MM. Jean-Baptiste Lemoyne, Charles Revet, Didier Robert

Groupe socialiste et républicain (109)

Pour : 104 - Mme Michèle André, MM. Maurice Antiste, Alain Anziani, David Assouline, Dominique Bailly, Mme Delphine Bataille, MM. Claude Bérit-Débat, Michel Berson, Jacques Bigot, Mmes Maryvonne Blondin,

Nicole Bonnefoy, MM. Yannick Botrel, Jean-Claude Boulard, Martial Bourquin, Michel Boutant, Mme Nicole Bricq, MM. Henri Cabanel, Jean-Pierre Caffet, Pierre Camani, Mme Claire-Lise Campion, MM. Thierry Carcenac, Jean-Louis Carrère, Mme Françoise Cartron, MM. Luc Carvounas, Bernard Cazeau, Jacques Chiron, Mme Karine Claireaux, M. Gérard Collomb, Mme Hélène Conway-Mouret, MM. Jacques Cornano, Roland Courteau, Yves Daudigny, Marc Daunis, Michel Delebarre, Félix Desplan, Jérôme Durain, Alain Duran, Mme Josette Durrieu, M. Vincent Eblé, Mmes Anne Emery-Dumas, Frédérique Espagnac, Corinne Féret, MM. Jean-Jacques Filleul, Jean-Claude Frécon, Mmes Catherine Génisson, Samia Ghali, Dominique Gillot, M. Jacques Gillot, Mme Éliane Giraud, MM. Jean-Pierre Godefroy, Gaëtan Gorce, Didier Guillaume, Mme Annie Guillemot, M. Claude Haut, Mme Odette Herviaux, M. Éric Jeansannetas, Mme Gisèle Jourda, MM. Philippe Kaltenbach, Antoine Karam, Mme Bariza Khiari, MM. Georges Labazée, Bernard Lalande, Serge Larcher, Jean-Yves Leconte, Mme Claudine Lepage, M. Jean-Claude Leroy, Mme Marie-Noëlle Lienemann, MM. Jean-Jacques Lozach, Roger Madec, Philippe Madrelle, Jacques-Bernard Magner, Christian Manable, François Marc, Didier Marie, Jean-Pierre Masseret, Rachel Mazuir, Mmes Michelle Meunier, Danielle Michel, MM. Gérard Miquel, Thani Mohamed Soilihi, Mme Marie-Pierre Monier, MM. Franck Montaugé, Alain Néri, Georges Patient, François Patriat, Daniel Percheron, Mme Marie-Françoise Perol-Dumont, MM. Daniel Raoul, Claude Raynal, Daniel Reiner, Mmes Stéphanie Riocreux, Sylvie Robert, MM. Gilbert Roger, Yves Rome, Jean-Yves Roux, Mme Patricia Schillinger, M. Simon Sutour, Mme Nelly Tocqueville, MM. Jean-Louis Tourenne, Yannick Vaugrenard, Michel Vergoz, Maurice Vincent, Mme Evelyne Yonnet, M. Richard Yung

Abstentions : 5 - MM. Jeanny Lorgeoux, Alain Richard, Jean-Pierre Sueur, Mme Catherine Tasca, M. René Vandierendonck

Groupe Union des Démocrates et Indépendants - UC (42)

Pour : 17 - MM. Olivier Cadic, Olivier Cigolotti, Bernard Delcros, Yves Détraigne, Mmes Élisabeth Doineau, Françoise Férat, Nathalie Goulet, Sophie Joissains, Chantal Jouanno, M. Jean-Jacques Lasserre, Mme Anne-Catherine Loisier, MM. Jean-Claude Luche, Hervé Marseille, Pierre Médevielle, Michel Mercier, Christian Namy, Gérard Roche

Contre : 20 - Mme Annick Billon, MM. Philippe Bonnecarrère, Michel Canevet, Vincent Capo-Canellas, Vincent Delahaye, Daniel Dubois, Jean-Léonce Dupont, Jean-Marc Gabouty, Mmes Françoise Gatel, Jacqueline Gourault, Sylvie Goy-Chavent, MM. Joël Guerriau, Loïc Hervé, Nuihau Laurey, Jean-François Longeot, Mme Catherine Morin-Desailly, M. Yves Pozzo di Borgo, Mme Lana Tetuanui, MM. Jean-Marie Vanlerenberghe, François Zocchetto

Abstentions : 2 - MM. Jean-Marie Bockel, Claude Kern

N'ont pas pris part au vote : 3 - Mme Valérie Létard, MM. Hervé

Maurey, Henri Tandonnet

Groupe communiste républicain et citoyen (20)

Pour : 20 - M. Patrick Abate, Mmes Éliane Assassi, Marie-France Beaufils, MM. Michel Billout, Éric Bocquet, Jean-Pierre Bosino, Mmes Laurence Cohen, Cécile Cukierman, Annie David, Michelle Demessine, Évelyne Didier, MM. Christian Favier, Thierry Foucaud, Mme Brigitte Gonthier-Maurin, MM. Pierre Laurent, Michel Le Scouarnec, Mme Christine Prunaud, MM. Bernard Vera, Paul Vergès, Dominique Watrin

Groupe du Rassemblement Démocratique et Social Européen (17)

Pour : 3 - MM. Michel Amiel, Jean-Noël Guérini, Mme Mireille Jouve Contre : 13 - MM. Guillaume Arnell, Gilbert Barbier, Alain Bertrand, Joseph Castelli, Yvon Collin, Pierre-Yves Collombat, Philippe Esnol, François Fortassin, Robert Hue, Mmes Françoise Laborde, Hermeline Malherbe, MM. Jacques Mézard, Raymond Vall Abstention : 1 - M. Jean-Claude Requier

Groupe écologiste (10)

Abstentions : 10 - Mmes Leila Aïchi, Aline Archimbaud, Esther Benbassa, Marie-Christine Blandin, Corinne Bouchoux, MM. Ronan Dantec, Jean Desessard, André Gattolin, Joël Labbé, Hervé Poher

Sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe (6) Contre : 3 - MM. Philippe Adnot, Jean Louis Masson, Alex Türk N'ont pas pris part au vote : 3 - MM. Robert Navarro, David Rachline, Stéphane Ravier

Pour toute remarque relative à ce scrutin, veuillez contacter : [email protected].

http://www.senat.fr/scrutin-public/2016/scr2016-31.html

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Séance du 14 octobre 2016 (compte rendu intégral des débats) : version provisoire

SÉANCE du vendredi 14 octobre 2016 7e séance de la session ordinaire 2016-2017 présidence de M. Jean-Pierre Caffet, vice-président Secrétaires : Mme Frédérique Espagnac, M. Bruno Gilles. La séance est ouverte à 9 h 30.

Article 38 ter (Supprimé)

M. le président. Je suis saisi de trois amendements faisant l'objet d'une discussion commune. Les deux premiers sont identiques. L'amendement n° 330 est présenté par M. Favier, Mme Prunaud et les membres du groupe communiste républicain et citoyen. L'amendement n° 455 rectifié ter est présenté par MM. Guillaume et Magner, Mmes Blondin, Cartron, Conway-Mouret et Lienemann, MM. Lozach, Kaltenbach, Carvounas, Rome et Vaugrenard, Mmes Yonnet, E. Giraud et les membres du groupe socialiste et républicain. Ces deux amendements sont ainsi libellés : Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est ainsi modifiée :

1° Le cinquième alinéa de l'article 24 est ainsi modifié :

a) Après le mot : « humanité », sont insérés les mots : « , des crimes de réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite en esclavage » ;

b) Sont ajoutés les mots : « , y compris si ces crimes n'ont pas donné lieu à la condamnation de leurs auteurs » ;

2° Après le premier alinéa de l'article 24 bis, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« Seront punis des mêmes peines ceux qui auront nié, minoré ou banalisé de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l'article 23, l'existence d'un crime de génocide autre que ceux mentionnés au premier alinéa du présent article, d'un autre crime contre l'humanité, d'un crime de réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite en esclavage ou d'un crime de guerre défini aux articles 6, 7 et 8 du statut de la Cour pénale internationale signé à Rome le 18 juillet 1998 et aux articles 211-1 à 212-3, 224-1 A à 224-1 C et 461-1 à 461-31 du code pénal, lorsque :

« 1° Ce crime a donné lieu à une condamnation prononcée par une juridiction française ou internationale ;

« 2° Ou la négation, la minoration ou la banalisation de ce crime constitue une incitation à la violence ou à la haine à l'égard d'un groupe de personnes ou d'un membre d'un tel groupe défini par référence à la prétendue race, la couleur, la religion, l'ascendance ou l'origine nationale. » ;

3° Après l'article 48-1, il est inséré un article 48-1-1 ainsi rédigé :

« Art. 48-1-1. – Toute association régulièrement déclarée depuis au moins cinq ans se proposant, par ses statuts, de lutter contre l'esclavage ou de défendre la mémoire des esclaves et l'honneur de leurs descendants peut exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne les infractions d'apologie, de négation, de minoration ou de banalisation des crimes de réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite en esclavage prévues aux articles 24 et 24 bis.

« Toutefois, quand l'infraction a été commise envers des personnes considérées individuellement, l'association n'est recevable dans son action que si elle justifie avoir reçu l'accord de ces personnes ou si elle justifie que ces personnes ne s'opposent pas aux poursuites. »

Lire la suite ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94704

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Direction de la séance Projet de loi Égalité et citoyenneté (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 828 (2015-2016) , 827 (2015-2016) ) N° 330 22 septembre 2016

AMENDEMENT n° 330 présenté par M. Christian Favier et les membres du groupe communiste républicain et citoyen et l'amendement n° 455 rectifié ter, présenté par M. Didier Guillaume et les membres du groupe socialiste et républicain, tendant à rétablir l'article 38 ter du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, relatif à l'égalité et à la citoyenneté Consulter les amendements 330 455 Consulter le dossier législatif

ARTICLE 38 TER (SUPPRIMÉ)

Rétablir cet article dans la rédaction suivante :La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est ainsi modifiée :1° Le cinquième alinéa de l’article 24 est ainsi modifié :

a) Après le mot : « humanité », sont insérés les mots : « , des crimes de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage » ;

b) Sont ajoutés les mots : « , y compris si ces crimes n’ont pas donné lieu à la condamnation de leurs auteurs » ;

2° Après le premier alinéa de l’article 24 bis, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« Seront punis des mêmes peines ceux qui auront nié, minoré ou banalisé de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un crime de génocide autre que ceux mentionnés au premier alinéa du présent article, d’un autre crime contre l’humanité, d’un crime de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage ou d’un crime de guerre défini aux articles 6, 7 et 8 du statut de la Cour pénale internationale signé à Rome le 18 juillet 1998 et aux articles 211-1 à 212-3, 224-1 A à 224-1 C et 461-1 à 461-31 du code pénal, lorsque :

Lire la suite ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94705

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Direction de la séance Projet de loi Égalité et citoyenneté (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 828 (2015-2016) , 827 (2015-2016) ) N° 455 rect. ter 5 octobre 2016

AMENDEMENT

signataires MM. Guillaume et Magner, Mmes Blondin, Cartron, Conway-Mouret et Lienemann, MM. Lozach, Kaltenbach, Carvounas, Rome et Vaugrenard, Mmes Yonnet, E. Giraud

Rétablir cet article dans la rédaction suivante : La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est ainsi modifiée :1° Le cinquième alinéa de l’article 24 est ainsi modifié :

a) Après le mot : « humanité », sont insérés les mots : « , des crimes de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage » ;

b) Sont ajoutés les mots : « , y compris si ces crimes n’ont pas donné lieu à la condamnation de leurs auteurs » ;

2° Après le premier alinéa de l’article 24 bis, sont insérés trois alinéas

ainsi rédigés :

« Seront punis des mêmes peines ceux qui auront nié, minoré ou banalisé de façon outrancière, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un crime de génocide autre que ceux mentionnés au premier alinéa du présent article, d’un autre crime contre l’humanité, d’un crime de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage ou d’un crime de guerre défini aux articles 6, 7 et 8 du statut de la Cour pénale internationale signé à Rome le 18 juillet 1998 et aux articles 211-1 à 212-3, 224-1 A à 224-1 C et 461-1 à 461-31 du code pénal, lorsque :

Lire la suite ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94705

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Lire aussi:

La loi Égalité et Citoyenneté adoptée à l'Assemblée nationale http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94194

Loi anti-négationniste : Le changement, c'est du vent ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94125

Pénalisation du négationnisme : le texte et la vidéo http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94158

Affaire Perinçek/Suisse : La CEDH ouvre un boulevard au négationnisme turc http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92153

Plus d'espoir de loi contre la négation du génocide arménien? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92883

URL originale :

http://www.senat.fr/scrutin-public/2016/scr2016-31.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94703

Le Haut-Karabagh manifeste une forte volonté de coopération avec le HCDHInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie ici la déclaration de Karen Mirzoyan, chef de la diplomatie karabaghiote, parue sur le site de la Représentation du Haut-

Karabagh en France le 10 octobre 2016.

Représentation permanente de la République du Haut-Karabagh

10 octobre 2016

Déclaration du chef de la diplomatie karabaghiote

Le ministre des Affaires étrangères de la République du Haut-Karabagh Karen Mirzoyan a adressé une lettre au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) Zeid Ra'ad Al Hussein le 5 octobre 2016, suite à la déclaration récente de celui-ci par laquelle il a fait remarquer que son « bureau n'a pas pu avoir accès à la situation de conflit au Haut-Karabagh même depuis les événements survenus en avril 2016 ».

Soulignant l'absence de tout recours aux autorités karabaghiotes pour l'accès au Haut-Karabagh de la part de l'Office du HCDH, Karen Mirzoyan a regretté que le Bureau n'a pas été en mesure de visiter le Haut-Karabagh, depuis plus de deux décennies, même après l'agression d'avril de la part de l'Azerbaïdjan.

Manifestant une forte volonté de coopération avec le HCDH en vue de renforcer les normes et les principes démocratiques ainsi que la protection des droits de l'homme dans les situations de conflit, le ministre des Affaires étrangères karabaghiote a invité le HCDH à visiter le Haut-Karabagh ou d'envoyer une équipe afin de faire une évaluation impartiale et objective de la situation des droits de l'homme et des crimes commis contre le peuple du Haut-Karabagh en avril de cette année. Le ministre a souligné l'importance des réactions adéquates de la part de la communauté internationale aux violations massives des droits humains et aux graves crimes de guerre commis par les forces armées azerbaïdjanaises afin d'empêcher leur reproduction et de ne pas permettre les auteurs se jouir de l'impunité encourageante.

Lire la déclaration en anglais http://nkr.am/en/news/2016-10-05/877/

http://www.haut-karabagh.com/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94713

Presse arménienne : Revue du 13 octobre 2016

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 14 octobre 2016.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 13 octobre 2016

OTSC

Alors que l’Arménie se prépare à accueillir, le 14 octobre, le sommet de l’OTSC, le président Sarkissian a reçu la veille le Secrétaire général de cette organisation, Nikolaï Bordiuzha, pour discuter des préparatifs du sommet et de son ordre du jour. Le Chef de l’Etat arménien a hautement apprécié le travail de M. Bordiuzha, dont le mandat touche à sa fin et qui doit être remplacé, à l’occasion du sommet d’Erevan, par un représentant de l’Arménie, sur le principe de rotation. M. Bordiuzha a, pour sa part, souligné le travail efficace de l’Arménie en tant que présidente de cette structure, et l’importance des décisions prises lors de la présidence de l’Arménie, dont l’élaboration de la stratégie de l’OTSC d’ici 2025.

A la veille du sommet, un colloque intitulé « Le rôle de l’OTSC dans le renforcement de la sécurité eurasiatique » s’est tenu à Erevan, dont la presse retient les propos de M. Bordiuzha, selon lesquels le système global de sécurité n’existe plus, les principaux acteurs politiques du monde ayant cessé de coopérer pour faire face aux défis communs tels que le terrorisme, le trafic illégal des drogues etc. Il a mis en garde contre les risques grandissants en matière de sécurité, d’où la nécessité de renforcer le potentiel militaire de l’OTSC. Par ailleurs, quelques-uns des quotidiens commentent l’annulation de la visite du président kazakh à Erevan pour des raisons de santé. Le Kazakhstan sera ainsi représenté au sommet de l’OTSC par son PM. Tout en n’excluant pas qu’il puisse s’agir d’une « maladie diplomatique », Jamanak et Joghovourd rappellent qu’à la suite de la guerre d’avril, le PM du Kazakhstan avait refusé de se rendre à Erevan pour un sommet de l’UEE afin de ne pas vexer l’Azerbaïdjan, provoquant ainsi le report de la réunion. Joghovourd estime dans son éditorial que la décision de M. Nazarbaïev ne doit pas être inattendue pour la partie arménienne, ce chef d’Etat s’étant longtemps opposé de manière « agressive » à l’adhésion de l’Arménie à l’UEE et ne cachant pas son soutien à l’Azerbaïdjan. Le quotidien rappelle qu’en juin 2014, le président kazakh avait publiquement mis dans l’embarras le président arménien, en lisant, lors d’un sommet de l’OTSC, un courrier d’Ilham Aliev contre l’adhésion de l’Arménie à l’UEE. Haykakan Jamanak n’exclut pas que le président Nazarbaïev n’ait pas voulu s’associer à la déclaration que les chefs d’Etat des pays de l’OTSC vont adopter au terme du sommet, qui pourrait mentionner le conflit du HK et l’agression azerbaïdjanaise du mois d’avril.

Politique intérieure

« Il faut savoir aussi partir avec dignité »/ Plusieurs quotidiens reviennent sur la volte-face du chef adjoint de l’administration présidentielle Victor Dallakian, qui a lancé des attaques cinglantes à l’encontre du président, tout en assurant que Serge Sarkissian sera le seul et unique responsable si « quelque chose se passe autour de lui et sa famille » (cf. revue du 12.10). Des membres du parti Républicain prennent la parole dans divers quotidiens pour le clouer au pilori et lui coller divers épithètes pour avoir changé de camp à quelques mois des élections législatives et pour se comporter de manière ingrate envers le président. Le chef du groupe parlementaire du parti Républicain, Vahram Baghdassarian, a ironisé, dans un entretien à RFE/RL, sur cette démission surprise, dépeignant Dallakian comme étant quelqu’un qui retourne vite sa veste et qui n’est motivé que par ses intérêts personnels. « Le parti Républicain n’a pas perdu quoi que ce soit », a commenté Baghdasarian, ajoutant qu’il a toujours « détesté cette personne ingrate ». « Quand les gens voient qu’ils sont oubliés, ils font des réclamations pour rendre leur existence significative ».

Un ancien conseiller du président Sarkissian, Garnik Issagoulian, désapprouve également, dans un entretien avec Hayots Achkhar, le comportement « inadmissible et malhonnête » de M. Dallakian, qui consacrait naguère des « dithyrambes » au président de la République. « Il faut savoir aussi partir avec dignité ». Selon lui, M. Dallakian est une personnalité trop insignifiante pour le président pour que celui-ci se venge de lui ou de sa famille…

Un candidat à la mairie de Vanadzor inculpé/ Il s’agit de la tête de liste du parti Renaissance arménienne d’Arthur Baghdassarian, Arkadi Pelechian, qui le lendemain des élections locales du 2 octobre avait physiquement agressé le révérend de l’Eglise évangélique de Vanadzor (cf. revue du 6.10), lui en voulant de ne pas avoir voté en sa faveur. Le candidat a été libéré de sa garde à vue après l’engagement de ne pas quitter la ville. Il a été formellement inculpé hier pour agression.

Le retour de Gaguik Tsaroukian en politique en novembre ? / Haykakan Jamanak croit savoir qu’en novembre, le parti Arménie prospère tiendrait un congrès, qui pourrait servir d’occasion pour le « come-back » de Gaguik Tsaroukian sur la scène politique qu’il a quittée en janvier 2015 après être apostrophé par le président Sarkissian. Les membres de ce parti affirment que le retour de M. Tsaroukian est une demande de la société. Arminfo affirme avoir appris d’une source anonyme d’Arménie prospère que M. Tsaroukian aurait le feu vert du président Sarkissian pour retourner en politique. Après les élections législatives d’avril 2017, Arménie prospère pourrait rejoindre la coalition gouvernementale entre le parti Républicain et FRA/Dachnaksoutioun.

Conflit du HK

La Turquie doit se tenir à l’écart du règlement du conflit du HK/

Joghovourd relaie à la « une » les propos du Ministre turc des AE, Mevlut Cavusoglu, tenus à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, selon lesquels la question du retrait des forces armées arméniennes de cinq districts azerbaïdjanais « occupés » est à l’ordre du jour. Selon lui, le Groupe de Minsk a fait des suggestions constructives, et « nous essayons de trouver une solution pour cette région occupée ». « Les discussions se poursuivent et nous pensons que, si des mesures adéquates sont adoptées, nous parviendrons à résoudre tous les problèmes auxquels l’Azerbaïdjan est confronté ». Le Ministre turc a exprimé le souhait de son pays à normaliser les rapports avec l’Arménie, et « si la question du HK était réglée, nous n’aurions plus à vivre avec cette menace qui pèse sur le Caucase du Sud ».

Réagissant aux propos du Ministre turc, le vice-ministre des AE, Chavarche Kotcharian, a déclaré à la télévision publique qu’il s’agit d’une nouvelle tentative du Ministre des Affaires étrangères de la Turquie de fausser le processus de négociation du HK, ce qui prouve encore une fois que la Turquie devrait être tenue à l’écart du processus de règlement du conflit dans la mesure du possible. En ce qui concerne la déclaration du ministre Cavusoglu sur la normalisation des relations arméno-turques, selon M. Kotcharian, si Ankara veut vraiment normaliser les relations avec l’Arménie, il n’a qu’à ratifier et mettre en oeuvre les protocoles arméno-turcs signés en 2009 à Zurich.

« Aliev et Sarkissian sont plus proches d’un règlement du conflit du HK que Poutine et Assad d’un règlement de la crise syrienne »/ Dans un entretien avec 168 Jam, l’ancien coprésident américain du Groupe de Minsk, Matt Bryza, désapprouve les récents propos du Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, selon lesquels les présidents d’Arménie et d’Azerbaïdjan ne sont pas prêts à un règlement du conflit du HK. D’après l’ancien coprésident, au lieu de dire ceci, le chef de la diplomatie américaine aurait raison de concentrer son attention sur des propositions concrètes et faire en sorte que les négociations soient relancées. D’après lui, aujourd’hui MM. Aliev et Sarkissian sont plus proches d’une solution politique du conflit du HK que ne le sont pas MM. Poutine et Assad pour la crise syrienne. M. Bryza ne croit pas que la tension observée dans les relations entre la Russie et les Etats-Unis à cause de la crise syrienne se répercutera sur le travail du Groupe de Minsk. Les deux pays ont eu des divergences de position sur d’autres dossiers, la guerre russo-géorgienne en 2008 par exemple, sans que cela ne se répercute sur leur travail au sein du Groupe de Minsk.

Rédaction : Meri Hakobian

TÉLÉCHARGER :  Revue de la presse arménienne du 13 octobre 2016

http://www.collectifvan.org/pdf/11-18-54-17-10-16.pdf

http://www.ambafrance-am.org/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94709

Collectif VAN : l'éphéméride du 17 OctobreInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 17 octobre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

17 octobre 1660 -- Un autodafé se tient à Lisbonne (Portugal). Plusieurs habitants y sont accusés d'être des « judaïsants », donc de pratiquer toujours la religion juive en secret. Les accusés sont exécutés. Israelvivra.com

17 octobre 1895 -- Empire ottoman : les ambassades des six grandes puissances signataires du traité de Berlin n'en adressent pas moins, le 6 octobre 1895, une note verbale dans laquelle elles condamnent avec la plus vive énergie la conduite odieuse du gouvernement ottoman, qui n'a pas hésité à offrir un tel spectacle de carnage au sein même de la capitale. Mais Abdul-Hamid reste froid. Il sait bien qu'aucune des puissances ne s'aventurerait dans une guerre pour protéger les Arméniens. Le chancelier de Russie, Lobanoff, a déclaré à maintes reprises qu'il ne voulait pas de changement dans le statu quo prévalant en Orient. Pour sa part, le quai d'Orsay, compromis dans de vastes investissements

en Turquie, ne joue, malgré tous les efforts de Cambon, qu'un rôle effacé, sans pour autant être épargné par les Allemands et les Anglais, qui l'accusent d'être à la remorque de la Russie. Abdul-Hamid finit néanmoins par approuver le «projet de réformes» dans les trois vilayet d'Asie Mineure, dans la soirée du 17 octobre 1895, en promulgant un irade impérial. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La communauté arménienne de Trébizonde et le mouvement national (1878-1896)

17 octobre 1909 -- Empire ottoman : lors de la séance du 17 octobre, l’avocat Krikor Zohrab présente donc à la Chambre arménienne un rapport sur la situation générale de l’Arménie et les moyens à mettre en œuvre pour l’améliorer. On y apprend que rien n’a vraiment changé ; que les gouverneurs continuent à appliquer la politique hamidienne ; que la famine a provoqué l’afflux dans la capitale de plusieurs milliers de réfugiés, que le Patriarcat entretient. Pour rétablir la situation, Zohrab propose une série d’initiatives : la constitution d’une mission d’enquête mixte, turco-arménienne, avec pouvoir exécutif ; la radiation des valis et officiers hamidiés coupables des exactions antérieures ; la mise en jugement des pillards et assassins devant une cour de justice de Constantinople ; la restitution des terres confisquées à leurs légitimes propriétaires ; l’attribution aux exilés souhaitant rentrer dans leurs villages de droits et exonérations similaires à ceux attribués aux mouhadjir ; l’interdiction aux bey et aux agha de continuer à rançonner les paysans arméniens ; d’aider les populations au bord de la famine à passer l’hiver en leur attribuant du blé et des semences ; de donner ordre aux autorités militaires d’exécuter les décisions prises sur le terrain par la commission mixte. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La gestion de la crise cilicienne par les cercles arméniens

17 octobre 1912 -- La Bulgarie, la Grèce et la Serbie déclarent la guerre à l'Empire Ottoman. Première guerre balkanique (oct.-nov.), défaite de l'Empire ottoman. La Première Guerre balkanique qui dura d'octobre 1912 à mai 1913 opposa la Ligue balkanique (la Serbie, la Bulgarie, la Grèce et le Monténégro) à l'Empire ottoman. Les armées des états des Balkans en supériorité numérique furent rapidement victorieuses. À la fin de cette guerre, la quasi-totalité des anciens territoires européens de l'Empire ottoman furent partagés entre les membres de la Ligue balkanique. Malgré ses succès, la Bulgarie fut mécontente de la répartition des gains en Macédoine, ce qui provoqua la début de la Deuxième Guerre

balkanique. Wikipedia Wikipedia : Première Guerre balkanique

17 octobre 1914 -- Empire ottoman : à Erzeroum des bandes de tchétés commencent le pillage, violations des femmes et des enfants, et des assassinats à grande échelle. ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1914

17 octobre 1914 -- Empire ottoman : Les dirigeants arméniens du parti nationaliste Dachnak sont arrêtés à Erzeroum. ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1914

17 octobre 1915 -- Empire ottoman : on s'explique ainsi la correspondance entre le ministère de l'Intérieur et la préfecture d' Alep. Le 17 octobre 1915 (n.s.), le ministre de l'Intérieur réclama les pièces officielles concernant l'enquête conduite après l'assassinat de Zohrab car, l'affaire menaçant de se développer, Talaat avait besoin de contrôler la documentation : « Pour un certain nombre de raisons pressantes, l'effendi Krikor Zohrab, député d'Istanbul, dont la présence ici avait été jugée inopportune, avait été expédié, après avoir été remis sous l'autorité de l'Etat-major du VIe corps d'armée. Le Haut ministère de la Guerre désire que les documents – datés du 12 septembre 1915 [v.s.] et portant le numéro 514 – concernant l'enquête entamée par le mutessarif d'Ourfa et l'Etat-major de la garnison de l'Euphrate, au sujet de l'effendi Krikor Zohrab qui a trouvé la mort dans un accident en cours de route, soient envoyés à l'Etat-major de la garnison d' Alep pour pallier les lacunes que laissent apparaître les documents. Pour donner un fondement authentique et stable aux enquêtes citées plus haut, veuillez nommer dans les plus brefs délais un fonctionnaire sûr. » Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989 Imprescriptible.fr : La mort de Zohrab

17 octobre 1915 -- Empire ottoman /Ourmiah : « monsieur et Très Honoré Père, Je puis enfin vous adresser une petite relation sur les tristes événements de cette année terrible. Comme vous le savez, les troupes russes ont pris en 1911 possession de l'Azerbaïdjan. Alors que les chrétiens s'en réjouissaient, les musulmans le regrettaient amèrement. Aussi bien, la guerre européenne semblait-elle à ces derniers le moment propice pour secouer le joug étranger. A cet effet ils s'entendirent avec les Turco-Kurdes qui, dès le mois d'octobre de l'année dernière, se jetèrent sur plusieurs villages chrétiens qu'ils réduisirent en cendres. Nous perdîmes ainsi deux églises, une troisième, toute en pierre fut seulement

pillée… » Rapport du 17 octobre 1915 de Mgr Sontag au Supérieur Général des Lazaristes. Imprescriptible.fr : Rapport au Supérieur Général des Lazaristes

17 octobre 1915 -- Empire ottoman : le 17 octobre, la milice fait sortir de la prison des détenus qu’elle gardait pour les extorquer. Ils sont tués en dehors de la ville par des Kurdes Mechkaouieh. Une dame chaldéenne se trouve dans ce convoi, Kirkur Anfiji, la fille de Mikhail Izmirli, de la communauté chaldéenne. Une femme, emmenée de Mardin au milieu de l’été dans un convoi de plusieurs centaines de personnes et parvenue à s’échapper, fournit un témoignage essentiel sur les méthodes d’exécution et l’organisation du pillage. Tous les membres de son convoi ont été assassinés. Elle raconte qu’avant d’aller à la mort, les victimes étaient dépouillées de leurs vêtements, mais que la plupart des femmes se déshabillaient elles-mêmes de peur que les soldats ou les Kurdes ne les touchent. Elles ne montraient aucune crainte et semblaient apaisées à l’idée de monter au Ciel [récits M4b]. Cette femme ajoute que les victimes étaient tuées près des citernes parce que les meurtriers pouvaient ainsi se débarrasser immédiatement des corps. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Liquidation des Arméniens de Mardin

17 octobre 1915 -- Empire ottoman/THE NEW YORK TIMES du 1915/10/17. Les responsables arméniensont répondu à Djelal Bey. Selon eux, le consul turc ment en niant les atrocités de masse. Ils expliquent la bataille de Van. Ils disent que les Chrétiens étaient en état de légitime défense - Rassemblement de protestation d'aujourd'hui au Century Theater. « Le 17 Octobre 1915, Dr M. Simbad Gabriel, Président de l' « Armenian General Progressive Association », association arménienne pionnière aux Etats-Unis, et Arshag D. Mahdesian de la Société des Arméniens en Amérique, ont répliqué hier aux propos tenus la semaine dernière par le Consul Général à New York Times, qui affirmait que le rapport réalisé par l'American Committee au sujet des atrocités subies par les Arméniens était une fabrication, et qui ajoutait que toutes les mesures que les Turcs avaient été amenés à prendre contre les Arméniens étaient dues aux activités hostiles de ces derniers. Mr Mahdesian a dit que les affirmations du Consul Général étaient un tas de mensonges, et « un pauvre effort de la part de Djelal Bey pour démontrer l'innocence de ses compatriotes dans les plus terribles atrocités commises contre un peuple entier depuis des siècles ». « L'une des affirmations de Djelal Bey, a dit Mr Mahdesian, qu'il sait inexacte, est celle qu'il fait quand il se réfère à une

visite de Noël Buxton à Van. Selon lui, Noël Buxton a visité la ville de Van après que la présente guerre a éclaté et a tenté d'y déclencher un soulèvement contre le Gouvernement Turc. La visite qu'il cite si intelligemment comme une justification à ce qui s'est passé a eu lieu des mois avant le début de la guerre, au début de 1914, et personne ne sait cela mieux que Djelal Bey. Bien sûr, Mr Buxton n'a jamais tenté de déclencher une insurrection avant la guerre, ni pendant la guerre ni jamais…. » Imprescriptible.fr : Bibliothèque d'IMPRESCRIPTIBLE d'articles parus dans la presse américaine

17 octobre 1918 -- Empire ottoman : En octobre, il est jugé avec le frère Simon, Saïd Sidi, Saïd Mamarbachi et Boutros. Les juges l’acquittent et reconnaissent qu’il est innocent des fautes dont l’accusent Tewfik. Mais ils condamnent le frère Simon à deux ans de prison, alors qu’il est tout aussi innocent. Boutros devra faire trois ans de prison lorsqu’il sera majeur. Le garçon aurait répondu : « Dieu est généreux. D’ici cinq ans, on verra ». Après sa libération, Monseigneur Tappouni se rend au patriarcat où Monseigneur Rahmani l’accueille. Mais il tient à retourner dans son diocèse. Il part le 17 octobre et arrive à Mardin le lendemain soir. Il y reste jusqu’en mai 1919. à cette date, le patriarche doit se rendre à Paris à la conférence de la Paix et il confie à Monseigneur Tappouni l’intérim du patriarcat syrien catholique. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Mardin. 1916-1918

17 octobre 1919 -- Empire ottoman : la Turquie, à la Conférence de la Paix à Paris admet explicitement les massacres survenus dans les provinces de l'Est lors de la guerre et la responsabilité des dirigeants turcs. G. Clemenceau au nom du Conseil suprême allié à la Conférence de la Paix prend acte que la Turquie «admet formellement ou explicitement les massacres...». Imprescriptible.fr : Chronologie sommaire du génocide arménien

17 octobre 1933 -- Einstein se réfugie aux Etats-Unis : Le physicien allemand est contraint de quitter l'Allemagne nazie suite à la mise à sac de sa maison en début d'année. De confession israélite, il s'est engagé dans la bataille contre le nazisme dès l'année 1914. Avec l'avènement d'Hitler, Einstein décide de fuir vers les Etats-Unis et accepte le poste qu'on lui a offert à l'Institute for Advanced Study de Princeton dans le New Jersey. Il prendra la nationalité américaine en 1940. L’Internaute

17 octobre 1939 -- Première déportation des juifs de Tchécoslovaquie : 1 200 sur les 7 000 juifs habitant Moravska Ostrava (province de Moravie) sont déportés à Nisko (Pologne), où ils doivent installer le camp de travail de Zarzecze. Cette communauté juive remonte au début du XVIe siècle. Israelvivra.com

17 octobre 1939 -- L’arrêté d’Himmler du 17 octobre 1939, ordonne l’internement des Tsiganes, ceci pour préparer leur déportation. Au printemps 1940, plusieurs trains de déportation transportent des familles entières venant des régions de Hambourg, Cologne, Stuttgart, vers le Gouvernement général de Pologne, des camps de travail, des ghettos, c’est à dire vers la mort. Memoire-net

17 octobre 1939 -- URSS : rupture à Moscou des négociations entre les représentants turcs et soviétiques à propos de la signature d'un traité de défense, sans que les deux partis soient arrivés à un accord. Les propositions de dernière minute du gouvernement soviétique tombent alors même que la Turquie est en train de signer un accord avec les Franco-Britanniques ; elles sont rejetées par le ministre des Affaires étrangères turc Sarajoglu. Seconde-guerre.com

17 octobre 1941 -- Au cours d'une Aktion, 1 400 juifs de Sarajevo (Yougoslavie) sont arrêtés et déportés vers des camps de concentration situés en Croatie, où ils périssent. Les SS assassinent 900 juifs d'Ostrozec (province de Volhynie). Israelvivra.com

17 octobre 1942 -- 500 juifs de Kazanov (district de Kielce, Pologne) sont conduits au centre de regroupement de Sienna. 1 800 juifs sont déportés de Lipsko (district de Kielce, Pologne) au camp d'extermination de Treblinka. Lors d'une Aktion dans le ghetto de Buczacz (district de Tarnopol, R.S.S. d'Ukraine), 300 juifs sont tués et 1 500 déportés au camp d'extermination de Belzec. Le même jour sont déportés à Belzec : 3 000 juifs de Sambor et 2 000 juifs de Stryj, deux localités du district de Lvov (R.S.S. d'Ukraine). Tous les prisonniers juifs du camp de concentration de Buchenwald, à l'exception de 200 d'entre eux affectés à des travaux de construction, sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz.

Israelvivra.com

17 octobre 1943 -- Les SS assassinent les 500 juifs restés à Zaviercie (province de Katowice, Pologne méridionale), internés dans un camp de travail forcé. Israelvivra.com

17 octobre 1944 -- Eichmann revient à Budapest, où il commence à concentrer les juifs dans 2 ghettos principaux. Israelvivra.com

17 octobre 1961 -- Manifestation de musulmans à Paris : La branche française du FLN (Front de Libération National) appelle les Algériens de France à manifester contre les mesures instaurées par le préfet de Police de Paris, Maurice Papon. Le 5 octobre il a fait interdire à tous les Algériens de la capitale de circuler la nuit. La manifestation débute à 20h30 sur les Champs-Elysées. Non-violente, elle compte de nombreuses familles, des femmes et des enfants. Elle sera sévèrement réprimée par la police à qui le Général de Gaulle, chef du gouvernement, a donné carte blanche. Les manifestants sont roués de coup dans les commissariats ou jetés dans la Seine. Les estimations font état de plus de 200 disparus. Longtemps nié par les autorités, le massacre d 17 octobre 1961 sera reconnu par le France en 1997. L’Internaute.com

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57988

GENOCIDE ARMENIEN

Le retour du vocabulaire

nazi inquiète en AllemagneLe retour du vocabulaire nazi inquiète en AllemagneLe retour du vocabulaire

nazi inquiète en AllemagneLe retour du vocabulaire nazi inquiète en AllemagneValérie Boyer : "Aujourd’hui, on peut condamner les personnes qui nient l’existence du génocide de 1915"France 3

La députée marseillaise Valérie Boyer Sénat s'est réjouie de l'adoption vendredi par le Sénat d'un texte pénalisant la négation du génocide arménien de 1915. 

Par Annie Vergnenegre Publié le 14/10/2016 à 16:31, mis à jour le 14/10/2016 à 16:54

Je me réjouis, car c’est une cause importante", a déclaré Valérie Boyer, députée LR de Marseille où vivent 60.000 Arméniens. "Il s’agit d’une question de justice et de dignité humaine. J’espère qu’il n’y aura pas de recours au Conseil Constitutionne. Aujourd’hui, on peut condamner les

personnes qui nient l’existence du génocide de 1915 et c’est bien que la France ait pris cette position courageuse" ajoute l'élue Le 14 octobre 2014, qui avait déposé une proposition de loi visant à réprimer la négation des génocides et des crimes contre l’Humanité du xxe siècle.

Le Sénat a adopté vendredi un article au projet de loi égalité et citoyenneté pénalisant toute contestation des génocides reconnus par la France, même quand ils ne sont pas reconnus par leurs auteurs, comme le génocide arménien. Les sénateurs ont adopté par 156 voix contre 146 cet amendement rétablissant un article adopté à l'Assemblée nationale qui sanctionne aussi l'apologie de l'esclavage, mais qui avait été supprimé par leur commission spéciale. 

C'est une première et une grande victoire pour les Arméniens, l'aboutissement de plus de dix ans de travail de la diaspora arménienne. Concernant une réaction négative de la Turquie sur ce vote du Sénat en France, Valérie Boyer ajoute qu’il faut s’affranchir de cette question et déclare :

Quand on commémore la Shoah, on ne demande pas aux nazis si ça leur fait de la peine". 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-du-rhone/marseille/valerie-boyer-aujourd-hui-on-peut-condamner-personnes-qui-nient-existence-du-genocide-1915-1108959.html

Sanctionner le négationnisme : la France envoie un message fort Le blog de Philippe Kaltenbach

14 octobre 2016

Je me félicite que le Sénat ait choisi de sanctionner aujourd'hui en séance publique, dans le cadre de l'examen du projet de loi "Egalité et Citoyenneté, le négationnisme des génocides et des crimes contre l’Humanité, avec 156 voix pour, contre 146.

L’article 38ter du projet de loi visait à sanctionner la contestation de l’ensemble des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre, dès lors qu’ils avaient été reconnus par une juridiction. Lors du passage du texte en commission spéciale au Sénat, la droite majoritaire avait supprimé cet article. J’avais immédiatement déposé un amendement de rétablissement, repris par la suite par l’ensemble du groupe socialiste.

Je suis très satisfait qu’en séance publique une large majorité de sénateurs ait adopté cet amendement en dépassant les clivages

politiques. Désormais, les sanctions concerneront tous les génocides. C’est une étape essentielle pour sanctionner les négationnistes et particulièrement ceux qui nient le génocide des Arméniens de 1915.

Face à l’extrémisme qui progresse en Europe, face aux insupportables crimes de masse commis sous nos yeux au Moyen-Orient ou ailleurs, il était essentiel que la France envoie un message fort. C’est chose faite avec ce vote. Nous ne pouvons plus tolérer le négationnisme dans notre pays, et ce, sous toutes ses formes, car comme le disait Elie Wiesel « c’est tuer une seconde fois les victimes »

http://www.philippekaltenbach.com/2016/10/sanctionner-le-n%C3%A9gationnisme-la-france-envoie-un-message-fort.html

Le retour du vocabulaire nazi inquiète en Allemagne

HAUT-KARABAKH

Les ex-pays soviétiques appellent à la paix au KarabaghReprésentation permanente de la République du Haut-Karabagh

2016-10-17 11:32

Les dirigeants de la Russie et de cinq autres anciens Etats soviétiques - qui composent aujourd'hui l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) - appellent à une résolution "uniquement pacifique" du conflit du

Haut-Karabagh, a expliqué le président Serge Sarkissian après avoir organisé un sommet de l'OTSC à Erevan vendredi.

Sarkissian, le président russe Vladimir Poutine, leurs homologues de la Biélorussie, du Kirghizistan et du Tadjikistan ainsi que le Premier ministre du Kazakhstan, Bakijan Sagintayev, se sont entretenus dans la capitale arménienne pour discuter des activités et des priorités du pacte de défense dirigée par la Russie.

Ils ont signé une vingtaine de déclarations en commun et d'autres documents, y compris un accord sur la "stratégie de sécurité collective de l'OTSC" pour les 10 prochaines années. Aucun de ces documents n'a été immédiatement rendu public.

Prenant la parole à la fin du sommet, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré que les dirigeants de l'OTSC ont convenu de faire connaître leurs priorités seulement après que leur gouvernement respectif mène "un travail approfondi" visant à accroître le profil international du bloc. Alexandre Loukachenko a ajouté qu'ils ont besoin de "forcer" l'OTAN et d'autres structures de sécurité internationale à "reconnaître notre organisation."

Sarkissian, qui a officiellement transmis la présidence tournante du bloc à son homologue biélorusse, a été le seul chef de l'OTSC à s'exprimer face à la presse après le sommet. Mais il n'a pas répondu aux questions des journalistes.

"Les partenaires de l'OTSC ont exprimé leur soutien pour les accords sur la prévention de l'escalade de la situation dans la zone de conflit du Karabagh", a affirmé Sarkissian.

"Durant la session, l'OTSC a réaffirmé la nécessité d'une résolution exclusivement pacifique du problème du Haut-Karabakh et a exprimé son soutien aux efforts déployés par les co-présidents du Groupe de Minsk de l'OSCE pour régler le conflit sur la base du droit international", a ajouté le leader arménien.

Sarkissian a noté que les dirigeants de l'OTSC ont spécifiquement soutenu la poursuite d'un règlement du conflit du Karabagh sur la base des principes internationalement reconnus de non-usage de la force, de l'intégrité territoriale des Etats et du droit à l'autodétermination des peuples.

Des Etats membres de l'OTSC - le Kazakhstan et le Kirghizstan - avaient signé des déclarations pro-azéries, appelant à une paix au Karabagh basée uniquement sur l'un de ces principes : l'intégrité territoriale. L'Arménie a maintes fois critiqué ces positions.

Les tensions entre l'Arménie et le Kazakhstan a augmenté en avril après que la république d'Asie centrale a bloqué une réunion prévue à Erevan

des Premiers ministres des Etats membres de l'Union économique eurasienne. La position du Kazakhstan a été largement interprétée comme une manifestation de soutien à l'Azerbaïdjan dans le sillage des violents combats entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises.

Par ailleurs, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev n'a pas assisté au sommet de l'OTSC à Erevan, apparemment en raison de sa mauvaise santé. Il a également annulé un voyage à Bakou prévu pour cette semaine.

La question du Karabagh serait la raison pour laquelle l'OTSC a retardé la nomination, conformément à ses statuts, d'un Arménien en tant que prochain secrétaire général de l'OTSC. Cela aurait du être le cas en fin d'année dernière. Les dirigeants du bloc ont toutefois décidé de prolonger le mandat d'un an de l'actuel secrétaire général, Nikolay Bordyuzha.

Ils ont à nouveau discuté de la question, mais ne sont parvenus à aucun accord à Erevan. "Nous allons en discuter à la fin de cette année à Saint-Pétersbourg", a assuré Sarkissian.

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

Source : armenews.com

http://www.haut-karabagh.com/?p=newsview&newsid=861

Lavrov estime que la Turquie peut jouer un rôle positif au Haut-KarabaghNAM

La Turquie peut jouer un rôle positif dans le règlement du conflit du Haut-Karabagh, a estimé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov vendredi, rapporte l’agence de presse TASS.

“Le fait est que la Turquie peut jouer un rôle positif, en assurant le déblocage du conflit du Haut-Karabagh, en assurant une coopération économique normale dans la région. C’est un facteur important que nous avons toujours à l’esprit“, a t-il déclaré aux journalistes à Erevan.

“Si l’Arménie et la Turquie reviennent à la mise en œuvre de leurs accords sans référence au conflit du Karabagh, nous serons heureux. Mais notre sentiment est que les progrès dans le règlement du Karabagh seront cruciaux pour voir les relations arméno-turques se normaliser“, a ajouté Lavrov.

Mercredi dernier, le sous-ministre des Affaires étrangères arménien Shavarsh Kocharyan a répondu à une déclaration du ministre des Affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu au sujet du Haut-Karabagh. Ce dernier avait dit que les relations arméno-turques ne pourraient se normaliser que lorsque les troupes arméniennes seront retirées “d’au moins cinq régions du Haut-Karabagh.“

Kocharyan lui a répondu par ces termes : “Cette nouvelle tentative du ministre des Affaires étrangères de la Turquie de fausser le processus de négociation du Haut-Karabagh prouve encore une fois ce que nous avons souligné à maintes reprises, à savoir que la Turquie devrait être tenue à l’écart du processus de règlement autant que possible“.

“Si Ankara voulait vraiment normaliser les relations avec l’Arménie, elle aurait ensuite ratifié et mis en œuvre les protocoles arméno-turcs signés en 2009“, a poursuivi Kocharyan.

lundi 17 octobre 2016,Claire ©armenews.com

http://armenews.com/article.php3?id_article=132891

Le retour du vocabulaire nazi inquiète en Allemagne

TURQUIE/LES ARMENIENS

Il resterait plus de 10 000 Arméniens à Mouch (Arménie occidentale)

NAM

Lara Bedrossian, une journaliste de la BBC est partie en Anatolie orientale (Arménie occidentale) sur les traces de son grand-père qui fut l’un des rares membres de sa famille à survivre au génocide de 1915 et trouver refuge à l’étranger. A Mouch (Mus) elle a visité les restes du quartier arménien dans lequel habitait son grand-père. Aujourd’hui, la majeure partie de ce quartier est en ruine. La population de Mouch étant en majorité formée de Kurdes alors qu’en 1915 à la veille du génocide, les Arméniens formaient la moitié de la population de la ville. « Il y a de nouvelles mosquées. Il y a très peu de bâtiments ou maisons arméniennes encore debout. Mais je désire rencontrer dans cette ville musulmane des Arméniens islamisés » affirme la journaliste. Dans l’une des rues de la ville elle visite le nouveau Centre culturel arménien. Le fondateur du centre raconte que toute sa vie il avait craint pour sa vie et vivait dans la peur car il était d’origine arménienne. Ce dernier, Hayrettin Arslan raconte que « après le génocide nos jeunes filles se sont mariées avec des non-Arméniens. Elles furent obligées de se convertir à l’islam car à Mouch il n’existait plus de chrétiens. Après l’ouverture de ce Centre culturel arménien, beaucoup sont venus me confier « ma grand-mère est arménienne ». Dans cette région leur nombre représente de 10 à 15 000 personnes ».

Mais H. Arslan affirme qu’un danger pèse encore à Mouch sur les personnes qui se déclarent être d’origine arménienne. « Oui, les Arméniens de Mouch ont peur. Malgré la présence de ce centre arménien, beaucoup l’évitent » dit H. Arslan.

Krikor Amirzayan

samedi 15 octobre 2016,Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=132781

TURQUIE

Turquie: le tourisme en berne et le Grand Bazar d’Istanbul en crisePar Alexandre Billette

Publié le 16-10-2016 Modifié le 16-10-2016 à 14:08

Le Grand Bazar est l’un des endroits les plus célèbres d'Istanbul. C’est même l’un des lieux les plus fréquentés au monde, avec près de 100 millions de visiteurs par an. Mais le Grand Bazar est en crise. Ses

commerçants tirent la sonnette d'alarme. Certains ont déjà mis la clé sous la porte en raison de la chute du nombre de visiteurs.

De notre correspondant à Istanbul,

Selon la Fédération des commerçants du Grand bazar, au moins 600 boutiques ont fermé sur les 3 500 que compte le Bazar. Et ce n’est pas fini, puisque l’association professionnelle s’attend à 1 000, peut-être 1 500 fermetures au total, soit près de la moitié d'entre elles.

La première explication, c'est la crise touristique que connaît la Turquie cette année en raison de la vague d’attentats qu'a connu le pays depuis un an, mais aussi de la tentative de putsch en juillet, ou encore de l'absence durant plusieurs mois des touristes russes en raison de la crise diplomatique entre les deux pays.

Moins de paquebots, moins d'acheteurs

Cette année, la Turquie a perdu au moins le quart de ses touristes par rapport à 2015. Et cela a un impact direct sur le Grand Bazar, qui aurait perdu le tiers de ses visiteurs. Des congrès internationaux ont été annulés et des paquebots de croisière géants ne s’arrêtent plus. Ces bateaux fournissent traditionnellement une bonne partie des visiteurs du Grand Bazar.

Les boutiques qui visent la clientèle étrangère ont été les premières touchées. Déjà 60 % des bijoutiers du Grand Bazar auraient par exemple été obligés de fermer leurs portes ces dernières semaines.

La spéculation sur les artères commerciales

La crise ne concerne pas uniquement le Grand Bazar. Istanbul, de manière générale, connaît en ce moment une crise commerciale majeure aux causes multiples, la première étant la spéculation de ces dernières années qui a fait exploser le prix du mètre carré, notamment sur les artères commerciales majeures.

C'est le cas sur la rue Istiklal, côté européen, et sur l'avenue de Bagdad, côté asiatique. Les prix ont fait fuir les petits commerçants, et même les grandes enseignes commencent à fermer certaines de leurs succursales sur ces grands axes.

Après la « période dorée » des années 2000

Autre cause : le pouvoir d’achat des Turcs est en baisse, en raison notamment de la chute de la devise nationale face à l’euro et au dollar à cause de l’instabilité politique du pays. Résultat : des produits importés nettement plus chers pour les consommateurs turcs.

Avec la baisse des visiteurs étrangers évoquée plus haut, la situation est extrêmement mauvaise pour le commerce en général. Une crise qui survient après la « période dorée » des années 2000, lorsque les Turcs avaient énormément consommé, notamment à crédit, et lorsque le tourisme se portait bien.

Changement des modes de consommation

De l'avis général, la crise s’annonce longue et pourrait bien illustrer un changement des habitudes de consommation, du moins dans les grandes villes de Turquie. En témoignent ces grands centres commerciaux à l’américaine qui se sont multipliés ces dernières années à grande vitesse.

Ce changement se fait au détriment des lieux traditionnels du commerce turc. Si l'on y ajoute la baisse du nombre de touristes, les années à venir risquent d'être très difficiles pour les artères commerciales actuelles et les lieux de commerce historiques comme le Grand Bazar d’Istanbul.

http://www.rfi.fr/europe/20161016-crise-grand-bazar-istanbul-tourisme-turque-fermeture-boutiques

Où va la Turquie avec Erdogan ?Le Figaro

Par Mezri Haddad

Publié le 16/10/2016 à 15:23

FIGAROVOX/OPINION - Après le premier colloque du Centre International de Géopolitique et de Prospective Analytique (CIGPA) consacré à la Turquie, Mezri Haddad décrypte la politique de Recep Tayyip Erdogan.

Mezri Haddad est un philosophe, écrivain et diplomate tunisien. Docteur en Philosophie, ancien ambassadeur de Tunisie à l'UNESCO de 2009 à 2011, il est l'auteur de plusieurs essais sur les liens entre religion et politique, notamment La face cachée de la révolution tunisienne. Islamisme et Occident, une alliance à haut risque (éd. Arabesques/Apopsix, 2011). Il est président de CIGPA

Jusqu'à la mi-juillet 2016, malgré l'agacement turc d'être encore non-membre de l'Union européenne 53 ans après en avoir fait la demande, et malgré la contrariété européenne de subir le chantage diplomatique à la

déferlante migratoire, les relations entre l'Europe et la Turquie étaient plutôt constantes et plus ou moins cordiales eu égard aux intérêts économiques et stratégiques réciproques.

En 2011, ces relations étaient même excellentes et pour cause: avec le «printemps arabe», Recep Tayyip Erdogan était à son zénith et son islamisme «modéré» était pour certains observateurs le modèle parfait pour les pays déstabilisés, comme la Tunisie, la Libye, l'Egypte, la Syrie et le Yémen. Le néo-ottomanisme était en marche et plus rien ne semblait pouvoir l'arrêter.

Six années après cette euphorie, la Turquie est aujourd'hui en froid avec ses alliés traditionnels, les Etats-Unis et l'Europe, et en crise ouverte avec un certain nombre de pays arabes, notamment la Syrie, l'Irak et l'Egypte, dont la seconde révolution de 2014, qui a écarté du pouvoir les Frères musulmans, avait fortement déplu à Erdogan pour des raisons évidentes!

Mais c'est avec la crise interne du régime turc, intervenue le 15 juillet 2016 et perçu comme un «complot de l'étranger», que les relations euro-turques d'une part et turco-arabes d'autre part ont pris un tournant décisif. Rien ne va plus par ailleurs entre la Turquie et son allié structurel américain à qui Erdogan reproche d'abriter son redoutable ennemi, Fethullah Gülen, accusé par ailleurs d'avoir fomenté ce putsch militaire qui arrangeait bien l'agenda politique du président turc!

Ce qui ne va plus, c'est la Turquie elle-même ou plus exactement son régime politique islamiste qui, au bout de quinze années de règne , a subi l'usure du pouvoir et l'érosion de l'idéologie.

Vraisemblablement, les relations resteront tendues jusqu'aux élections présidentielles américaines en novembre prochain. A moins que le rapprochement avec la Russie, pour le moment tactique et purement dissuasif, ne devienne stratégique, empêchant dans ce cas de figure une normalisation avec les Etats-Unis et un retour au niveau de partenariat bilatéral d'avant la crise.

Rien ne va non plus entre la Turquie et l'UE, dont Erdogan a reproché aux chefs d'Etats d'avoir fait preuve de passivité et d'indifférence lorsque son pouvoir a chancelé dans la semaine du 15 au 22 juillet 2016. Réaction épidermique qui dénote chez le sultan d'Istanbul un ressentiment profond à l'égard des Européens qui n'auraient pas tenu leur promesse d'intégrer à l'UE la Sublime Porte.

Enfin, rien ne va plus entre la Turquie et un certain nombre de pays arabes, notamment le plus important d'entre-eux, à savoir l'Egypte. C'est que le pouvoir dans ce pays ne tolère plus les ingérences d'Erdogan dans ses affaires intérieures, à l'instar de ses immixtions au Caucase et à Chypre. Parvenant à redresser sa situation économique, sociale et sécuritaire, l'Egypte entend bien reprendre son leadership naturel au sein du monde arabe.

En réalité, ce qui ne va plus, c'est la Turquie elle-même ou plus exactement son régime politique islamiste qui, au bout de quinze années de règne sans partage, a subi l'usure du pouvoir et l'érosion de l'idéologie. Si la crise interne de juillet dernier a été le symptôme d'un régime essoufflé et contesté, la réaction disproportionnée d'Erdogan à ces événements a dévoilé la véritable nature de ce «despotisme oriental», qui passait pour le plus libéral et le plus démocratique du monde musulman.

Erdogan, qui a rêvé un certain temps d'un califat néo-ottoman, serait-il un allié fiable à la Russie dans ce qui pourrait être l'antagonisme radical du Grand Moyen-Orient ?

Les purges au sein de l'armée, de la Justice, de la Sécurité, de l'Education, les arrestations arbitraires des intellectuels et des journalistes contestataires, les atteintes graves aux droits de l'homme et à la liberté de presse, l'annonce par Erdogan lui-même, sur la chaine CNN, le 18 juillet 2016, du rétablissement de la peine de mort…constituent autant d'indices d'une dérive autocratique qui inquiète l'Europe et exaspère les Etats-Unis.

Cette situation serait-elle durable ou conjoncturelle? «L'homme malade» est-il à nouveau un facteur d'inquiétude et d'instabilité autant pour l'Europe que pour le monde arabe? Quels risquent encourent les Européens en cas de rejet définitif de la candidature de la Turquie à l'UE? Les pays européens et plus particulièrement l'Allemagne, reviendront-ils sur leur accord concernant les réfugiés? Après la phase de l'islamisme assuré comme une idéologie d'influence régionale et globale, l'affaiblissement de la Turquie sur la scène internationale annonce t-il un reflux des Frères musulmans dans le monde arabe et en Europe? Eu égard aux relations troublantes de la Turquie avec Daech, aussi bien en Syrie qu'en Irak et en Libye -une convergence objective d'intérêts devenue un peu trop visible- qu'en sera-t-il de la guerre que l'Europe livre au terrorisme? Combattant impitoyablement et indistinctement Daech, Al-Qaïda et autres rebelles dits «modérés» en Syrie, la Russie parviendra t-elle à faire infléchir la position du régime turc dans le conflit syrien et par-delà, dans le combat contre le terrorisme international?

En se rendant à Moscou, Recep Tayyip Erdogan considère sans doute que désormais, l'avenir de la Turquie se joue à l'Est et plus exactement vers l'Asie Centrale. Mais au-delà la reprise des relations économiques entre les deux pays, qui ont été suspendues à la suite de la destruction par l'aviation turque d'un bombardier russe en novembre 2015, et qui viennent d'être scellées par la signature d'un accord stratégique sur la construction du gazoduc TurkStream d'un coût estimé à plus de 10 milliards de dollars, assisterons-nous à moyen ou long termes à l'émergence d'un axe Ankara-Téhéran-Moscou qui constituerait un contrepoids à l'alliance atlantique? Erdogan, qui a rêvé un certain temps d'un califat néo-ottoman, serait-il un allié fiable à la Russie dans ce qui pourrait être l'antagonisme radical du Grand Moyen-Orient imaginé par les néo-conservateurs Américains? Cela dépendra beaucoup moins d'Erdogan que de Vladimir Poutine, le stratège du Kremlin qui a modifié le rapport de

force dans la région et qui entend rétablir la Russie dans son rôle de grande puissance.

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/10/16/31001-20161016ARTFIG00100-o-va-la-turquie-avec-erdogan.php

Turquie : malgré les purges, les affaires continuent Les Echos

Adrien Lelievre Le 15/10 à 14:03Mis à jour à 21:03

ENQUETE - Même si elle connaît un ralentissement, l’économie turque devrait croître de 3,2% en 2016. Presque un miracle, après une année noire marquée par un coup d’Etat manqué et une purge qui n’épargne pas les milieux d’affaires.

Un président retranché dans un hôtel d'une station balnéaire qui invite ses partisans à résister via une messagerie de téléphone portable ; des militaires factieux bombardant le Parlement à Ankara, bloquant les principaux ponts d'Istanbul et retenant en otage le chef d'État-major des armées ; des milliers de civils descendant dans les rues en pleine nuit pour arrêter des chars d'assaut...

Le coup d'Etat manqué du 15 juillet a traumatisé la Turquie. Tout sauf une surprise dans un pays dont l'histoire récente a été marquée par quatre putschs militaires (1960, 1971, 1980 et 1997) et où le sentiment démocratique s'est profondément enraciné lors des dernières décennies.

« Les Occidentaux ne comprennent pas toujours à quel point les Turcs, toutes tendances politiques confondues, en ont assez des coups d'Etat », remet en perspective Bayram Balci, chercheur en science politique à Sciences Po Paris. « Si le coup d'Etat avait réussi, on ne sait pas du tout dans quel état serait la Turquie... »

Les Occidentaux ne comprennent pas toujours à quel point les Turcs en ont assez des coups d'Etat

Certes, le président turc Recep Tayyip Erdogan a rapidement pu reprendre le contrôle de la situation grâce à la mobilisation exceptionnelle de la population. Mais près de 300 personnes ont perdu la vie et 2.000 autres ont été blessées lors de cette terrible nuit d'affrontements. Un coup dur pour l'image d'un pays (encore) officiellement candidat à l'entrée dans l'Union européenne (UE).

Un coup d'Etat attribué à Fethullah Gülen

Paradoxalement, l'après-coup d'Etat a encore plus frappé les esprits que le coup d'Etat lui-même. A peine remis en selle, Recep Tayyip Erdogan accuse Fethullah Gülen, un prédicateur à la tête d'un mouvement d'inspiration soufie expatrié aux Etats-Unis , d'avoir fomenté le putsch. Il faut, estime le locataire du fastueux palais d'Aksaray, obtenir au plus vite son extradition et procéder à « un grand ménage » dans les rangs de ses sympathisants.

De la part d'un homme régulièrement accusé de dérive autoritaire, ces mots ne sont pas des paroles en l'air. Seul hic : s'attaquer à Fethullah Gülen, qui nie toute responsabilité dans les évènements du 15 juillet, c'est s'attaquer à un empire aussi puissant qu'opaque constitué d'écoles, d'ONG et de médias influents en Turquie. Lors des deux dernières décennies, les gulénistes ont infiltré patiemment les principaux organes de l'Etat et aidé Recep Tayyip Erdogan et son parti islamo-conservateur (AKP) à s'installer au sommet de l'Etat, longtemps sous la tutelle des militaires kémalistes.

L'alliance entre Recep Tayyip Erdogan et Fethullah Gülen devait cependant voler en éclats en décembre 2013 après la révélation d'un vaste scandale de corruption impliquant l'entourage proche du président, dont la presse liée au mouvement Gülen se fit largement l'écho.

Depuis, le chef de l'Etat a fait de l'imam de 75 ans l'ennemi public numéro 1 alors que les deux hommes nourrissent la même ambition de réislamiser la société turque. Résultat : les gulénistes, ou supposés tels, ont été les cibles principales de la purge initiée par Recep Tayyip Erdogan pour détruire « l'Etat parallèle ».

Purge dans les milieux d'affaires

Celle-ci a pris des proportions stupéfiantes. « Une centaine de milliers de personnes a été arrêtée, suspendue ou licenciée » lors du dernier trimestre, précise Jean Marcou, spécialiste de la Turquie à Sciences Po Grenoble. Quasiment tous les secteurs de l'Etat ont été touchés : l'armée, la justice, la police, l'école, le ministère des affaires religieuses, les services de renseignements etc. De quoi provoquer de sérieux problèmes d'organisation dans certains services.

« Que le régime réprime car il y a eu une tentative de renverser un gouvernement démocratiquement élu, cela peut paraître légitime », rappelle l'expert. « Le problème, c'est que le coup d'Etat semble justifier un grand reformatage de l'Etat ». Un Etat entièrement à la solde du président Erdogan.

On assiste à un désossage des entreprises soupçonnées de liens avec le mouvement Gülen

Le monde économique, où les gulénistes étaient solidement implantés, n'a pas été épargné . « On assiste à un désossage des entreprises soupçonnées de liens avec le mouvement Gülen ", souligne Jean Marcou.

Des hommes d'affaires à la tête de conglomérats industriels (Boydak, Afka, Sonmez, Koza Ipek) ont été arrêtés lors de coups de filet spectaculaires, tout comme des inspecteurs de l'agence de régulation du secteur bancaire (BDDK).

Rizanur Meral, le président de Tüskon, la Confédération des industriels et hommes d'affaires de Turquie, a été visé par un mandat d'arrêt et a pris la fuite. La banque Bank Asya a également été saisie. Même la Banque centrale est dans le collimateur des autorités. Selon un décompte de l'agence Reuters, environ 1.700 personnes ont été visées par les purges dans les secteurs de la banque et de la finance. Or celles-ci ont été assez largement considérées comme un mal nécessaire, même si leur ampleur a pu semer le trouble.

Pas de panique

Étonnamment, ni le coup d'Etat ni ses lendemains fiévreux n'ont provoqué de panique sur les marchés financiers où l'on déteste l'incertitude.

« La réaction immédiate des marchés financiers a été relativement forte [l'indice boursier a chuté de 7% le 18 juillet, NDLR] mais elle s'est avérée temporaire, avec un rebond sur la plupart des marchés quelques jours après le coup d'Etat », détaille Inna Mufteeva, économiste à Natixis.

Le choc du coup d'Etat a été amorti par la réaction de la Banque centrale qui a abaissé dès le 19 juillet un de ses principaux taux directeurs de 25 points de base à 8,75%. L'objectif : rendre le crédit moins cher. Le vice-Premier ministre Mehmet Simsek, une voix écoutée dans le monde économique, a également su trouver les mots justes en déclarant que « toutes les mesures nécessaires seront prises pour assurer la stabilité financière. »

« La situation est très vite revenue à la normale et les milieux d'affaires sont en mode "business as usual" », confirme Stéphane Hild, directeur de la Société Générale en Turquie. « Il y a une résilience étonnante de l'économie turque », complète un bon connaisseur du pays sous couvert d'anonymat. La production industrielle a par exemple rebondi de 2,2% en août après un recul de 4,9% en juillet, tandis que la consommation des ménages, un des principaux ressorts de l'économie turque, est restée soutenue pendant l'été.

Un miracle ? Plutôt la force de l'habitude et la preuve d'une confiance forte dans l'avenir. En 2015, la Turquie avait surpris les grandes institutions internationales en enregistrant un taux de croissance de 4% malgré une série d'attentats (Suruç, Ankara etc), des tensions vives avec la Russie, la crise des réfugiés liée à l'effondrement de la Syrie et de l'Irak voisins et la reprise de la guerre contre le groupe terroriste kurde du PKK.

La série noire s'est poursuivie en 2016 avec de nouveaux attentats, dont un retentissant à l'aéroport international d'Istanbul et deux autres dans la

capitale Ankara, une escalade verbale avec Washington au sujet de l'extradition de Fethullah Gülen et une intervention militaire en Syrie ("Bouclier de l'Euphrate") visant à nettoyer la zone de Jarablos des djihadistes de l'Etat islamique (EI) et des militants du PYD, un groupe rebelle kurde lié au PKK. Avec le recul, le coup d'Etat manqué apparaît ainsi comme un épisode tragique parmi d'autres.

Touchée, pas coulée

L'économie turque commence toutefois à payer le prix de cette instabilité chronique. Le secteur du tourisme, qui représentait 4,4% du PIB de la Turquie en 2015 et 15% de ses recettes extérieures, est frappé de plein fouet. Le nombre de touristes étrangers a reculé de 28% lors du premier semestre par rapport à l'année dernière. En août, la baisse a atteint 38%, après un recul de 36% en juillet et 40% en juin. Baromètre, pour les investisseurs, de la bonne santé de l'économie turque lors de la dernière décennie, la compagnie aérienne Turkish Airlines a essuyé 577 millions de pertes lors du premier semestre, c'est-à-dire avant le coup d'Etat.

L'agence de notation Moody's a placé fin septembre la note à long terme de la dette turque en catégorie spéculative , jugeant son économie vulnérable aux aléas des financements extérieurs du fait notamment « des récents développements politiques imprévisibles ». Une allusion à peine voilée aux purges. Et, trois mois après le coup d'Etat manqué, la monnaie turque est à un niveau plancher face au dollar.

Nous nous attendons à un taux de croissance de 3,2% en 2016 au lieu de 4,5%

« Nous nous attendons à un taux de croissance de 3,2% en 2016 au lieu de 4,5% en raison du ralentissement à l'oeuvre depuis la deuxième partie de l'année », analyse Nafez Zouk, économiste à Oxford Economics. Mais pour cet expert, le coup d'Etat manqué n'est pas « un facteur majeur » de cette révision à la baisse.

Les raisons du ralentissement de l'économie turque sont plus anciennes et connues : une dépendance excessive à la consommation des ménages ; un endettement des grandes entreprises turques en devises qui les rend vulnérables en cas de mouvements rapides des taux de change ; une balance des comptes courants structurellement déficitaire ; et, plus globalement, un tarissement des réformes depuis trois ans.

Néanmoins, les principaux indicateurs macroéconomiques restent solides. La dette publique (32,9% en 2015) et le déficit public (1,2% en 2015) sont maîtrisés. L'activité est en outre soutenue par la baisse du prix de l'or noir et une politique de grands travaux ambitieuse. En dépit de ses coups de canif réguliers à l'Etat de droit et de sa personnalité clivante, Recep Tayyip Erdogan est crédité d'avoir su installer un climat des affaires favorable depuis son arrivée au pouvoir.

Sous sa houlette, l'économie s'est libéralisée et le tissu industriel - les fameux tigres anatoliens - s'est considérablement développé. Le PIB par habitant a triplé et la Turquie a enregistré une croissance moyenne de 5,2% pendant la période 2002-2012. De quoi expliquer en grande partie les succès électoraux répétés du « sultan ».

Et pour 2017 ? Ankara parie encore sur un taux de croissance de 4,4%. Une estimation « inférieure au potentiel de croissance du pays », insiste l'économiste Laurence Daziano. Mais qui ferait rêver des pays émergents (Brésil, Afrique du Sud, Russie, Mexique etc) qui n'ont pas connu le quart des épreuves traversées par la Turquie lors des derniers mois.Adrien Lelièvre

@Lelievre_Adrien

http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0211394444727-turquie-malgre-les-purges-les-affaires-continuent-2035256.php

Turquie : trois policiers tués dans une opération contre Etat islamique

euronews

Dernière MAJ: 16/10/2016

Un kamikaze s’est fait exploser dimanche à Gaziantep, dans le sud-est de la Turquie, alors que les forces de sécuritémenaient une opération contre une cellule dormante du groupe Etat islamique (EI), selon des sources officielles. Trois policiers ont été tués et il y a huit blessés, dont quatre sont syriens. Gaziantep se trouve à 40 km de la frontière turco-syrienne.

De source officielle toujours, les terroristes visés préparaient un attentat contre un centre culturel de la communauté alévie, une branche de l’islam ciblée par EI en Syrie. En août, un jeune kamikaze lié à EI s‘était fait exploser lors d’un mariage kurde à Gaziantep, provoquant la mort de 57 personnes, dont 34 enfants.

http://fr.euronews.com/2016/10/16/des-kamikazes-se-font-exploser-dimanche-a-gaziantep-turquie-lors-d-une

TURQUIE/IRAK

Irak: "hors de question" pour la Turquie de rester à l'écart de l'opération de MossoulRTBFBelga le lundi 17 octobre 2016 à 12h41

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé lundi qu'il était "hors de question" que la Turquie reste à l'écart de l'opération lancée par Bagdad pour reprendre Mossoul, fief du groupe Etat islamique dans le nord de l'Irak.

"Nous ferons partie de l'opération, nous serons à la table. Il est hors de question que nous restions à l'écart", a déclaré M. Erdogan lors d'un discours télévisé. "Nous avons des frères à Mossoul: des Arabes, des Turkmènes, des Kurdes, ce sont nos frères", a-t-il poursuivi. La Turquie insiste pour être associée à l'opération pour reprendre Mossoul, dont le lancement a été annoncé dans la nuit de dimanche à lundi par le Premier ministre irakien Haider al-Abadi.

Mossoul, la Turquie et les Kurdes

Les relations entre Ankara et Bagdad se sont crispées au cours des derniers jours, la Turquie semblant tenue à l'écart alors que les préparatifs pour l'offensive vers Mossoul battaient leur plein. Vendredi, M. Erdogan avait menacé de recourir à un "plan B" si l'armée turque n'était pas associée à cette offensive, sans toutefois donner de précisions sur les mesures éventuellement envisagées. Ankara est contre toute participation à cette offensive de milices chiites ou de groupes armés kurdes affiliés à l'ennemi juré d'Ankara, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK, considéré comme "terroriste" par la Turquie).

La prise de Mossoul pourrait prendre des semaines

 

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a annoncé dans la nuit le lancement de l'opération pour la reprise du dernier grand bastion de l'EI en Irak, aux mains des djihadistes depuis juin 2014. "Cette opération pour reprendre le contrôle de la deuxième ville d'Irak va probablement durer des semaines, possiblement plus", a mis en garde le lieutenant général Stephen Townsend, nouveau commandant de la coalition internationale antidjihadistes dirigée par les Etats-Unis.

"La bataille s'annonce longue et difficile mais les Irakiens se sont préparés et nous nous tiendrons à leur côté", a-t-il assuré. Depuis la prise de Mossoul par l'EI il y a plus de deux ans, les Etats-Unis dirigent une coalition

internationale, composée aujourd'hui de plus de 60 pays, qui combattent les djihadistes en Irak et en Syrie. Cette coalition mène principalement des frappes aériennes et fournit entraînement, armes et équipements aux forces locales. Des milliers d'hommes ont également été déployés en Irak, surtout pour des missions de formation. Selon M. Townsend, la coalition a formé et équipé plus de 54 000 membres des forces irakiennes.

http://www.rtbf.be/info/monde/detail_irak-hors-de-question-pour-la-turquie-de-rester-a-l-ecart-de-l-operation-de-mossoul?id=9432294

LES NAZIS

Des lettres livrent la vérité sur le plus grand philosophe allemand du 20e siècle

7sur7Par: rédaction 13/10/16 - 15h35Martin Heidegger, considéré comme l'un des plus grands philosophes allemands du 20e siècle, s'en prend aux "manoeuvres" juives dans des lettres adressées à son frère Fritz fin 1931. Des extraits de cette correspondance ont été publiés par le Nouvel Obs ce jeudi 13 octobre.L'hebdomadaire "die Zeit" et le Nouvel Obs lèvent le voile sur la personnalité controversée du philosophe Martin Heidegger. Considéré jusqu'alors comme un adepte "solitaire" victime de son temps du national-socialisme d'Adolf Hitler, il apparaît désormais comme un nazi convaincu.

C'est ce que révèle la correspondance entretenue avec son frère Fritz, qui fera l'objet d'une publication la semaine prochaine. Dès 1931, Martin Heidegger envoie Mein Kampf à Fritz et salue l'instinct politique "exceptionnel" d'Hitler. Fritz, employé de banques et de cinq ans son cadet affiche un enthousiasme limité à l'égard du futur Fürher et va subir les tentatives de son frère de le rallier à sa cause.

Il dit soupçonner le peuple juif de comploter contre les nazis, notamment dans certaines décisions politiques, et s'enthousiasme de la prise de pouvoir d'Hitler à qui il prédestine de "grands desseins". En 1943, alors qu'on le croyait distant du IIIe Reich, il déplore voir la "germanité" être détruite par le "bolchévisme et l'américanisme" et compare l'exil forcé des Allemands de l'Est aux pires atrocités de la guerre "organisées

par des criminels et se produit - et se serait produit plus tôt - indépendamment de ce nous avons 'vécu' entre 1933 et 45".

Enfin, en juillet 1945, il trouve "peu plaisant" de devoir loger des "gens sortis des camps", sous-entendu des survivants de l'Holocauste. Le philosophe allemand le plus connu du 20e siècle considéré comme un modéré apolitique était bel et bien un nazi.http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2919167/2016/10/13/Des-lettres-livrent-la-verite-sur-le-plus-grand-philosophe-allemand-du-20e-siecle.dhtml

Les anciens nazis noyautaient la JusticeLa Libre Belgique

Nathalie Steiwer Correspondante à Berlin Publié le samedi 15 octobre 2016 à 08h30 - Mis à jour le dimanche 16 octobre 2016 à 10h16

International

Recroquevillé dans sa chaise roulante, silencieux et le regard vague, Hubert Zafke, a assisté comme absent à ce qui devait être l’ouverture de son procès pour complicité aux crimes nazis. Le 15 septembre dernier pourtant, le juge très contesté de la cour de Neubrandenburg a ajourné encore une fois l’audience. Malgré l’avis des experts, le magistrat estime que l’accusé est trop sénile pour être jugé. A 96 ans, cet ancien infirmier SS d’Auschwitz fait partie d’une vague de procès tardifs du nazisme.

Pourquoi maintenant ? Pourquoi si tard après des années d’apathie juridique ? Un nouveau rapport sur la présence d’anciens fonctionnaires nazis au ministère allemand de la Justice en Allemagne de l’Ouest éclaire la question d’un jour nouveau. Ce "Dossier Rosenburg" a été remis au ministère de la Justice le 10 octobre, septante ans après la fin du procès de Nuremberg.

Plus de 70 % des cadres ex-nazis

Le fait que d’anciens cadres du Troisième Reich travaillaient encore au sein de l’administration de la République fédérale allemande (RFA) jusque dans les années 70 était connu.

En 2005, le ministre des Affaires étrangères d’alors, le Vert Joschka Fischer, avait déjà commandé une telle étude sur la diplomatie de l’après-guerre. D’autres sont en cours dans les différentes administrations allemandes.

Ce qui est nouveau aujourd’hui, c’est l’ampleur et la persistance du problème révélé : en 1957, au plus fort de leur présence, 76 % des cadres du ministère étaient d’anciens membres du parti nazi, a expliqué au quotidien "Süddeutsche Zeitung" Christoph Safferling, qui a codirigé le rapport. Un sur cinq avait même fait partie des SA, les sections d’assaut du régime.

Surtout, précise Christoph Safferling, le nombre de ces anciens fonctionnaires nazis "n’a pas baissé après la guerre comme on le supposait, mais il a augmenté dans les années 50." Les raisons sont à la fois pragmatiques et politiques. Dans l’immédiat après-guerre, il fallait trouver rapidement des cadres expérimentés pour faire fonctionner le système. Au lieu de faire revenir d’exil les juristes partis pendant la guerre, le gouvernement a préféré piocher dans les cadres du Troisième Reich, constate Christoph Safferling.

La stabilité primait sur la justice

Monika Frommel, spécialiste de l’histoire du droit allemand et ancienne directrice de l’Institut de criminologie de Kiel, avance aussi des motifs géopolitiques : la priorité pendant les années 50, n’était pas la lutte contre le nazisme mais la guerre froide : "Les Américains voulaient une Allemagne de l’Ouest stable" à côté de la République démoratique allemande (RDA) communiste. Pendant toutes ces années aussi, "les dirigeants voulaient se concentrer sur la croissance économique et regarder de l’avant plutôt que vers le passé" , complète-t-elle.

Conséquence : "Des juristes de l’ère nazie ont continué à couvrir de vieilles injustices et en ont généré de nouvelles" , a remarqué le ministre allemand de la Justice, Heiko Maas en présentant le "Dossier Rosenburg", du nom du bâtiment néogothique où a longtemps siégé le ministère de la Justice de RFA à Bonn.

Un tour de passe-passe juridique

Le soupçon pèse entre autre sur Eduard Dreher. Cet ancien procureur du régime national-socialiste aurait contribué à préparer des textes juridiques permettant de prescrire dans les années 60 les actes de complicité avec les crimes nazis. "Avec cette disposition, un pas de plus avait été franchi" , constate Monika Frommel. Jusque-là, les fonctionnaires du régime nazi évitaient les sanctions. Parce qu’ils étaient considérés comme de simples rouages dans une machine, il était difficile de leur attribuer une action précise. Avec la prescription, ils ne pouvaient même plus être poursuivis. Or, "cette disposition était un tour de passe-passe illégal parce que le droit allemand ne permet pas de prescrire les crimes aggravés" , souligne la juriste.

Changement de génération aidant, ce n’est qu’à partir de 2011 que les juges ont accepté de condamner les "rouages" de la machine d’extermination nazie sans avoir de preuve de la participation de l’accusé

à un crime spécifique. Un précédent qui a permis l’ouverture de procès comme celui de Hubert Zafke.

Après Nuremberg, une lente dénazification

Le 1er octobre 1946, le Tribunal militaire international de Nuremberg rendait son verdict. Douze hauts responsables du Troisième Reich ont été condamnés à mort, dont Hermann Göring qui se suicidera dans sa prison. Sept autres seront condamnés à des peines de prison. Le procès mis en place par les Alliés de l’après-guerre, les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni et la France aura duré un an. C’est la première fois que le concept juridique de crime contre l’humanité a été développé. D’autres tribunaux militaires suivront pour juger les crimes de guerre "mineurs". Les Allemands perçoivent à l’époque ces tribunaux comme une "revanche" des gagnants. Ce n’est qu’en 1949 que des tribunaux allemands prennent le relais. La "dénazification" sera très lente en Allemagne de l’Ouest, alors que la RDA communiste fait tomber à tour de bras les anciens nazis en même temps que les opposants au régime. En RFA, les preuves ou la volonté manquent. Ce n’est que quinze ans après la guerre, en 1958, avec la création de l’Office d’enquête sur les crimes du nazisme de Ludwigsbourg, que les poursuites s’accélèrent. Au total, environ 11 000 ex-nazis ont été condamnés en Allemagne de l’Ouest dans les années 70. 

http://www.lalibre.be/actu/international/les-anciens-nazis-noyautaient-la-justice-5800f92ccd70cd5761ca696c

RUBRIQUE EN ANGLAIS

A beautiful mosque and the dark period of the Armenian genocideThe Independent

The city of Gaziantep and the 'Liberation' mosque is a milestone on the journey between one great crime of the 20th century, and another seen during the Second World War

Robert Fisk Gaziantep @indyvoices Saturday 15 October 2016

The ‘Liberation’ Mosque is a fine, neo-classical, almost Gothic construction with striped black-and-white stone banding, unusual for a Muslim holy place but a jewel in the Tepebasi district of the old town of Gaziantep. Its stone carvings and mock Grecian columns beside the window frames are a credit to another, gentler age. The minarets perch delicately – and I had never seen this before – on square towers that might have been church towers had there been Christians in this ancient city.

But of course, there were. What no-one will tell you in Gaziantep, what no guidebook mentions, what no tourist guide will refer to, is that this very building – whose 19th century builders were none other than the nephews of the official architect of Sultan Abdulhamid II – was the Holy Mother of God cathedral for at least 20,000 Christian Armenians who were victims of the greatest war crime of the 1914-18 war: the Armenian genocide. They were deported by the Ottoman Turks from this lovely city, which had been their families’ home for hundreds of years, to be executed into common graves. The murderers were both Turks and Kurds.

Altogether, up to 32,000 Armenians – almost the entire Christian population of 36,000 of what was then called Antep – were deported towards the Syrian cities of Hama, Homs, Selimiyeh, to the Hauran and to Deir Ezzor in 1915. The Muslim citizens of Aintep then apparently plundered the empty homes of those they had dispossessed, seizing not only their property but the treasures of the cathedral church itself. Indeed, the church, ‘Surp Asdvazdadzin Kilisesi’ in Armenian, was turned into a warehouse – as were many Jewish synagogues in Nazi Germany and in Nazi-occupied eastern Europe during the Second World War – and then into a prison. 

Prowling around the church-mosque enclosure, I found some of the prison bars still attached to the window frames, although the building has been functioning as a mosque since 1986. The main gate was closed but I pushed it open and found not only that the structure of the magnificent building is still intact but that scaffolding has been placed against the walls for a renovation. Behind the church – and separate from the building – was an ancient stone cave whose interior was blackened with what must have been the smoke of candle flames from another era, perhaps a worshipping place because the cave appears to have been a tomb in antiquity. The caretaker came fussing up to us to tell us that the mosque was shut, that we must leave, that this was a closed place. But he was a friendly soul and let us take pictures of the great façade of the church and of the minarets.

The only sign of its origin is the date “1892” carved in stone on the east façade of the original church, marking the final completion of the work of the great Armenian architect Sarkis Balian – he was the official architect of the 19th century Sultan Abdulhamid II, a terrible irony since Abdulhamid himself began the first round of Armenian massacres of 80,000 Christians (the figure might be 300,000) in Ottoman Turkey just two years after the Armenian stonemason Sarkis Tascian carved the date on the façade. In the later 1915 Armenian Holocaust – even Israelis use this word for the Armenian genocide – a million and a half Armenians were slaughtered by the Turks. It is a shock to realize that Aintep’s vast toll of dead were only a small fraction of this terrifying war crime.

Outside the church, I found an elderly Syrian refugee sitting on the pavement by the closed gate. He greeted us in Arabic and said that, yes, he knew this was once a church. Just over a century ago, the Arabs of

northern Syria – the land now occupied by Isis – were among the only friends the Armenians found in the vast deserts into which they were sent to die. Some took Armenian children into their homes. Others married Armenian women – the degree of coercion involved in this ‘charitable’ act depends on the teller — although more than twenty years ago I met a Syrian man and his ‘converted’ Armenian wife near Deir Ezzor, both around a hundred years old and both of whom has lost count of their great-great-grandchildren.

A Turkish man in a shop below the cathedral was less generous. Yes, it had been a church, he said. But when I asked him if it had been an Armenian church, he chuckled – dare I call it a smirk? — and looked at me, and said nothing. I suppose a kind of guilt hangs over a place like this. So it is a happy thought that some Armenian families have in recent years – as tourists, of course – visited the city that was once Antep and have spoken with warmth to members of Turkey’s leftist parties and celebrated the work of American missionaries who cared for both the Armenian and Turkish Muslim population here before 1915. One Armenian identified his old family home and the Turkish family who lived there invited him in and insisted that he should stay with them and not in a hotel. For this was also his home, they said.

But tears of compassion do not dry up the truth. For when the First World War ended, Allied troops marched into Antep. First came the British, led by the execrable Sir Mark Sykes – of Sykes-Picot infamy – and then the French in October 1919, who brought with them, alas, elements of the Armenian volunteers who had joined their ‘Legion d’Orient’ in Port Said. The Muslim elites who had taken over the town – and the Armenian homes and properties – feared the newcomers would demand restitution. Fighting broke out between Muslims and the French and their Armenian allies and the Muslims discovered a new-found enthusiasm for the independence struggle of Mustafa Kemal Ataturk. Thus began the false history of the city.

Perhaps the greatest font of knowledge on this period is a young Harvard scholar, Umit Kurt, of Kurdish-Arab origin, who was born in modern-day Gaziantep. Mr Kurt is now an academic at Harvard’s Center for Middle East Studies and wrote his doctoral dissertation on the Armenians of Antep from the 1890s with a special focus – this is the important bit for readers – on property transfers, confiscation, deportation and massacres. Mr Kurt’s conclusion is bleak.

“The famous battle of Aintab [sic] against the French,” he says, “…seems to have been as much the organised struggle of a group of genocide profiteers seeking to hold onto their loot as it was a fight against an occupying force. The resistance…sought to make it impossible for the Armenian repatriates to remain in their native towns, terrorising them [again] in order to make them flee. In short, not only did the local…landowners, industrialists and civil-military bureaucratic elites lead to the resistance movement, but they also financed it in order to cleanse Aintab of Armenians.”

They were successful. The French abandoned Antep in December 1919 and the Armenian volunteers fled with them. The new Turkish state awarded the Muslim fighters of the city with the honourific Turkish prefix ‘Gazi’ – “veterans” – and thus Antep became Gaziantep and the great church of old Sarkis Balian would eventually be renamed the ‘Liberation Mosque’ – “Kurtulus Cami” – to mark the same dubious victory over the French and Armenians, the latter being defamed as killers by those who had sent the Armenians of the city to their doom in 1915.

Not much justice there. Nor in the official Turkish version of that terrible history of the Armenian Holocaust in which – this is the least the Turkish government will concede – Armenians died ‘tragically’ in the chaos of the First World War, as did Muslims themselves. German military advisers witnessed the genocide. Hitler was later to ask his generals, before the invasion of Poland and the destruction of its Jews, who now, in 1939, remembered the Armenians. The official Turkish account of the fate of Gaziantep’s original Armenians refers to their “relocation” – a word used by the Nazis when they sent the Jews to their extermination in eastern Europe.

No, we shouldn’t contaminate the Turks of modern Turkey with the crimes of their grandfathers. Umir Kurt wrote his dissertation for the brilliant and brave Turkish historian Taner Akcam, whose work on the Armenian genocide has revolutionised historical scholarship in Turkey. Last year, President Recep Tayyip Erdogan deliberately moved the date of the 1915 Gallipoli commemorations to the very day of the anniversary of the start of the Armenian genocide in an attempt to smother any memory of the crime – but the government allowed Armenians to parade through Istanbul in honour of their 1915 dead. Yet if the historical narrative from the 20th century’s first holocaust to its second holocaust is valid, then the path upon which the first doomed Armenians of Antep set out in their convoy of deportation on 1st August 1915 led all the way to Auschwitz. The ‘Liberation’ Mosque is a milestone on the journey.

http://www.independent.co.uk/voices/turkey-gaziantep-armenian-genocide-a7362771.html

PHOTOTHEQUES

Les photos du Colloque de l'EGAM sur la terreur d'État en TurquieUn colloque important s'est tenu mercredi 21 septembre 2016 de 17h à 20h à Sciences-Po, à l'initiative de l'EGAM qui - depuis 2013 - conduit chaque 24 avril des délégations antiracistes européennes à Istanbul pour y commémorer le génocide arménien. La rencontre s'intitulait "Face à la tentation totalitaire en Turquie, quelles résistances démocratiques ?". De nombreux intervenants, pour certains venus de Turquie ou exilés depuis peu

en Europe, se sont succédé à la tribune et ont tracé les contours d'un État turc de plus en plus répressif et dictatorial. La première partie de la table-ronde dédiée aux minorités et aux démocrates de Turquie était animée par Séta Papazian, présidente du Collectif VAN. En voici les photos prises par Jean-Manouk Yeremian que nous remercions. Rappel du programme complet du colloque ICI.

Crédit photo Jean-Manouk Yeremian - Sauf une photo EGAM

Voir aussi :

Les photos du Colloque de l'EGAM sur la terreur d'État en Turquie (I) http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=446

Les photos du Colloque de l'EGAM sur la terreur d'État en Turquie (II) http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=447

Issy-les-Moulineaux : Le Collectif VAN au Forum de Rentrée 2016Comme chaque année, le Collectif VAN a tenu son stand au sein du Forum de Rentrée d'Issy-les-Moulineaux le vendredi 9 septembre 2016 de 13h à 20h et samedi 10 septembre de 10h à 18h, au Palais des Sports Robert Charpentier, dans le Secteur "O", Pôle Démocratie locale/Vie sociale. Le samedi 10 septembre le député-maire André Santini est venu visiter le stand du Collectif VAN, une association qu'il juge "très active". Il a longuement fustigé le lobbying acharné de l'Azerbaïdjan qui se sert en France de la complaisance de nombreux élu(e)s de la République pour promouvoir sa propagande anti-arménienne. Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] mène depuis 12 ans des actions de sensibilisation aux génocides et à leur négation. Il lutte contre le négationnisme, le racisme et l’antisémitisme, avec le soutien de nombreuses associations des droits de l’homme.

Copyright Collectif VAN

Voir aussi:

Issy-les-Moulineaux : Le Collectif VAN au Forum de Rentrée 2016 - I

http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=444

Issy-les-Moulineaux : Le Collectif VAN au Forum de Rentrée 2016 - II

http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=445

Les photos du Collectif VAN au Festival de Douarnenez 2016 - I

Du 20 au 27 août 2016, le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] a affiché sa présence au Festival de cinéma de Douarnenez dont la 39ème édition était dédiée aux peuples de Turquie. Outre treize films traitant de la mémoire des Arméniens, le Festival a consacré une large place aux thématiques arméniennes : c'est à ce titre que le Collectif VAN a été sollicité pour apporter son partenariat ainsi que son expertise sur la négation d'Etat qui frappe le génocide arménien. Quatre membres de l'association (sise à Issy-les-Moulineaux) ont fait le déplacement en Bretagne : parmi eux, Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, a été invitée à prendre part le dimanche 21 août à 18h au grand débat placé sous la modération de Defne Gursoy et intitulé "Le Génocide des Arméniens : Mémoires Vives".

Lire le communiqué de presse en entier sur :

Le Collectif VAN au Festival de Douarnenez, espace de solidarité pour les minorités de Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94374

Copyright CVAN

Voir aussi :

Les photos du Collectif VAN au Festival de Douarnenez 2016 - I http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=441

Les photos du Collectif VAN au Festival de Douarnenez 2016 - II http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=442

Les photos du Collectif VAN au Festival de Douarnenez 2016 - III http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=443

RUBRIQUE AGENDARASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLES-

PARUTIONS

Agenda - Décines/Exposition : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens"

Agenda - Décines : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" : une exposition du 13 octobre au 19 novembre 2016 au Centre National de la Mémoire Arménienne à Décines, près de Lyon.

Publié le 13 octobre 2016

Centre National de la Mémoire Arménienne

Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens du 13 octobre au 19 novembre 2016

Posted on 1 septembre 2016 by CNMA

Consacrée au sauvetage des orphelins par des organisations arméniennes et internationales, ainsi qu’aux orphelinats établis en France pour les accueillir, cette exposition exceptionnelle mêle de façon inédite photographies d’archives, documents familiaux.

Organisée en six séquences thématiques, cette exposition retrace brièvement le contexte dans lequel s’est déroulé le génocide, et plus longuement, le sort des enfants rescapés. Elle présente les enjeux liés à leur sauvetage, à leur éducation dans les orphelinats arméniens ou internationaux au Proche-Orient dans l’espoir de parvenir à une reconstruction nationale. Prolongeant leur mission entreprise dès après le génocide, quatre organisations vont transférer leurs orphelinats en France à partir de 1923, épisode assez méconnu. Enfin, des descendants de ces orphelins témoignent du parcours de leurs parents, animés par la volonté de s’intégrer dans leur pays d’accueil et de construire un avenir meilleur pour leurs enfants.

Plus qu’une simple exposition, Nous sommes l’avenir se veut un hommage des descendants à ces femmes et ces hommes privés d’enfance, à leur courage et à la mémoire qu’ils leur ont transmis.

Commissaire : Antoine Bédrossian

Conseiller scientifique: Vahé Tachjian, historien et fondateur de

Houshamadyan

Conseillère technique : Laure Piaton, Directrice du Centre du Patrimoine Arménien, Valence

Exposé le 27 octobre à 20h00 “Les réseaux de sauvetage des déportés et des orphelins arméniens pendant le génocide 1915-1917” par Antoine Bedrossian.

Entrée 5 €, libre pour les adhérents.

http://www.cnma.fr/wordpress/nous-sommes-lavenir-les-orphelins-du-genocide-des-armeniens-du-13-octobre-au-19-novembre-2016/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94699

Agenda - Issy-les-Moulineaux : Séance de dédicaces d'"Exils arméniens" d'Anouche Kunth

Agenda - Issy-les-Moulineaux : Séance de dédicaces d'"Exils arméniens" d'Anouche Kunth - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'historienne Anouche Kunth fait une séance de dédicaces de son livre "Exils arméniens - Du Caucase à Paris, 1920-1945" le mercredi 19 octobre 2016 de 18h à 20h à la Librairie Chantelivre d'Issy-les-Moulineaux (place de la Mairie, métro Mairie d'Issy). Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse qu'elle avait menée sous la direction de Claire Mouradian, et qu'elle avait soutenue brillamment à l'EHESS le 8 juillet 2013. "Exils arméniens" vient de paraître aux Editions Belin.

Publié le 10 octobre 2016

L'historienne Anouche Kunth fait une séance de dédicaces de son livre "Exils arméniens - Du Caucase à Paris, 1920-1945"

le mercredi 19 octobre 2016 de 18h à 20h

à la Librairie Chantelivre d'Issy-les-Moulineaux (place de la Mairie, métro Mairie d'Issy).

Editions Belin

Anouche Kunth

Exils arméniens Du Caucase à Paris Collection : Contemporaines Editeur : Belin Directeur de collection : Henry Rousso 23.00 € ISBN 978-2-7011-9838-5

"Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France"

Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés, leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels.

L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ? Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration des destinées collectives. Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS (Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil, abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire Mouradian.

http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens-27735.php?lst_ref=1

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94658

Agenda : Octobre, le Mois des Arméniens sur la Péniche Anako

Agenda : Octobre, le Mois des Arméniens sur la Péniche Anako - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu au mois d'octobre 2016 à la Péniche Anako. La Péniche Anako est amarrée à Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine, 75019 Paris, Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

Péniche Anako

Octobre, le Mois des Arméniens sur la Péniche Anako

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mardi 18 octobre à 20h

Vernissage de l’expo photo de Nariné Zakharian

entrée libre

Expo photo entre le 18 et 23 octobre.

Nariné Zakharian, née en 1984 en Arménie, avant d’immigrer 10 ans après avec ses parents en Russie où elle obtient la Master linguistique sans autant négliger sa passion pour la photo. Apres ses études elle fait un voyage en Arménie où elle réalise des photos argentiques. Photographier c’est s’approcher et mémoriser un peu à ce que tu aimes, admires, trouves jolie ou intéressant. C’est pourquoi c’est important pour moi d’avoir mes propres photos des voyages et des gens. En les regardant des années plus tard, c’est comme leur parler et revivre les moments passés.

http://penicheanako.org/agenda/2016-10-18-photographies-de-narine-zakharyan

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jeudi 20 octobre à 20h

Projection de films de Hayk Hambartsum, en présence du réalisateur

libre participation

Hayk Hambartsum, né en 1983 en Arménie, il immigre avec ses parents aux États-Unis en 1991. Très jeune il commence à s’intéresser au cinéma et obtient sa Licence en cinéma au California Institute of the Arts (CalARTS) en 2005. Après ses études il redécouvre ses racines arméniennes en voyageant assez souvent en Arménie. Ainsi ses trois courts-métrages : Faisan (2010), Metzarents (2012), Croix-Pierre (2015)

ont été inspirés par sa culture arménienne. Actuellement Hayk est étudiant en M2 à la Sorbonne où il continue sa démarche au cinéma.

http://penicheanako.org/agenda/2016-10-20-films-de-hayk-hambartsum-en-presence-du-realisateur

Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94500

Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian, docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP de Paris.

Publié 17 octobre 2016

L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre Par Taline Papazian Préface de Gérard Chaliand

26€ - Karthala

Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre

l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années 2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable, l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.

Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les espaces impériaux ottomans et russes.

Table des matières

Préface

Remerciements

Introduction

Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national, affaire d’État

1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme à la redéfinition politique de la nation

2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une filiation

3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du Karabakh

L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh

Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État arménien

L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)

Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA

Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État

La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État

Idéologie et pratique de la « normalisation »

Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques

Deuxième partie : La guerre et l’État

4. La guerre, épreuve de l’État arménien

Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre étatique

Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur

En vue d’affronter l’hostilité extérieure

Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre

Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité politique

Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?

La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État arménien

5. Faire la guerre, bâtir l’armée

Espace de la guerre et territoire de l’État

De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et construire l’armée

Les bases d’une armée régulière

Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale

Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État

Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources

La participation directe de l’État à l’effort de guerre

Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre

6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec »

Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien

La guerre, l’armée et l’État

La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée nationale

L’Armée, institution fédératrice de la société

La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix

Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit

7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre implication et déresponsabilisation

Un capital longtemps au service de la contrainte

Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à l’immobilisme ?

8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions républicaines

Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif

La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif autonome

Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique

Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie

9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien

Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998

Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du libéralisme

Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de la nation

Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État forteresse

Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?

Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ?

Annexes

Sources et bibliographie

http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-l-epreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712

Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004)Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître chez Armand Colin.

Publié le 22 septembre 2016

Armand Colin

Un siècle de génocides

de Bernard Bruneteau Armand Colin 2016-09-14 PRIX 16,99 € EAN ebook 9782200616731

Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.

Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?

Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.

http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-de-genocides.ebook

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530

Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la ShoahAgenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la Shoah - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la journée de commémoration de l'Holocauste le Mémorial de la Shoah organise une exposition "Après la Shoah, Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)" du mercredi 27 janvier 2016 au dimanche 30 octobre 2016 au Mémorial de la Shoah (17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France).

Publié le 26 janvier 2016

Mémorial de la Shoah

APRÈS LA SHOAH

Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)

Du mercredi 27 janvier 2016 au dimanche 30 octobre 2016

APRÈS. Après la catastrophe. La libération de l’Europe et la fin de la Seconde Guerre mondiale soulèvent un immense sentiment de soulagement, de joie, d’espoir. Pourtant, le retour à une vie normale semble à peine possible pour les Juifs d’Europe qui ont pu échapper à la destruction générale organisée par les nazis et leurs complices locaux. Malgré tout, les rescapés aspirent tous à retrouver leurs proches, retourner chez eux ou trouver un refuge, reprendre une activité, imaginer à nouveau un avenir. Ici ou ailleurs. L’incertitude et le chaos règnent cependant partout.

En Pologne, la moitié des réfugiés revenus d’URSS et les rares survivants de la Shoah fuient à nouveau. En Allemagne occupée, plus de 250 000 Juifs sont parqués, comme d’autres, dans des camps de personnes déplacées, en attendant un lieu d’accueil ou une possibilité d’émigrer. En France, les autorités mettent en place des dispositifs de rapatriement et de réinsertion des déportés « raciaux », une minorité au sein de l’ensemble des autres rapatriés. Bien que les Juifs aient été victimes d’une persécution spécifique, leur sort ne constitue qu’un problème parmi d’autres à l’échelle du continent. L’aide viendra donc des communautés juives elles-mêmes, qui parviennent à reconstituer une vie religieuse, culturelle, politique. L’après n’est pas seulement une période où les Juifs ont été assistés, c’est le moment où ils reprennent en main leur destin.> Entrée libre - niveau 1

Horaires : Tous les jours, sauf le samedi, de 10 h à 18 h et le jeudi jusqu'à 22h

Bientôt, le site de l'exposition www.apres-la-shoah.memorialdelashoah.org

CYCLE AUTOUR DE L'EXPOSITION

Participez à nos événements autour de l'exposition Après la Shoah : projections, rencontres, témoignages, pensez à réserver vos places en

ligne sur la billetterie de notre site web ou bien directement à l'accueil du Mémorial.

projection jeudi 17 mars 2016 → 19 h 30 Hôtel Lutetia, le souvenir du retour de Guillaume Diamant-Berger

http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-des-activites/expositions/apres-la-shoah-rescapes-refugies-survivants-1944-1947

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92991

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

SITES INTERESSANTSVisitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

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Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

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Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

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Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

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MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.frEmail : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

"On n'est pas couché"Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couchéParticipez au débat sur le Forum.

Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1www.europe1.frSemaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTLwww.rtl.frEn semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Interwww.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

Là-bas si j'y suisEn semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected].

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h.

Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0