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ÉDITION2020
Un réseau, des valeurs, des hommes
Le réseau agit notamment dans :• Le développement et l’accompagnement de la production• Le transfert des pratiques biologiques vers les agriculteurs non bio• La formation• La recherche et l’expérimentation• Le développement des filières• La promotion de l’agriculture bio, de ses techniques et de ses produits
En 2020, le Réseau GAB-FRAB, c’est :• Près de 50% de producteurs bio bretons adhérents• Environ 60 producteurs bio bénévoles actifs : administrateurs, mandatés, responsables de commission
Une présence sur le territoire breton :• 1 fédération régionale, la FRAB • 4 groupements départementaux d’agriculteurs bio, les GAB
Des compétences transversales :58 salariés spécialisés dont• 25 techniciens spécialisés• 12 chargés de mission filière, alimentation et territoires• 5 chargés de mission politiques agricoles, règlementation, observatoire et structuration des filières• 5 chargés de communication et événementiel
Le réseau FNAB est né et agit grâce à la volonté et l’engagement des producteurs bio. Au-delà de son objectif de défense et de représentation des agriculteurs biologiques, le réseau promeut un déve-loppement cohérent, durable et solidaire du mode de production biologique. Pour préserver l’environnement et la terre, être en accord avec ses convictions profondes, offrir des produits sains.
Le réseau FNAB est présent dans les 13 régions françaises. En Bretagne, il est représenté par la Fédération Régionale des Agriculteurs Bio (FRAB) et les 4 Groupements d’Agriculteurs Biologiques (GAB).
Le réseau GAB-FRAB agit pour le déve-loppement de l’agriculture biologique bretonne, la représentation et l’accom-pagnement des producteurs bio et en conversion en leur proposant conseils techniques, formations, échanges et accompagnement à la mise en marché.
Depuis 2001, le réseau GAB-FRAB Bre-tagne organise le salon professionnelLa Terre est notre métier, pour pro-mouvoir la bio et ses techniques. Le salon est aujourd’hui un rendez-vous national incontournable et reconnu pour l’en-semble des acteurs de la bio, et de ceux qui s’y intéressent.
≈ Fermes ouvertes
≈ Démonstrations de matériels
≈ visite d’informationgratuite et sans engagement
≈ FormationsRendez-vous sur :
www.agrobio-bretagne.org
ille-et-vilaine
page 1 BOVINS LAIT ESSÉ PASCAL GOUBET
page 6 BOVINS LAIT ARGENTRÉ DU PLESSIS NICOLAS RUBIN
page 11 Maraîchage LE THEIL DE BRETAGNE LE PAYS FAIT SON JARDIN
morbihan
page 16 BOVINS LAIT CARO JEAN-Yves Davalo
page 19 BOVINS LAIT guer Gaec des écotones
Une publication du réseau GAB - FRAB :Crédits photos : Agrobio 35. Toute reproduction totale ou partielle est interdite sans l’accord exprès de la FRAB
Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne 12 avenue des Peupliers - 35510 Cesson-Sévigné T 02 99 77 32 34 www.agrobio-bretagne.org
FRAB Bretagne - 12 AV DES PEUPLIERS - 35510 CESSON SEVIGNE - Association loi 1901 - Siret : 398 916 841 00057
SOMMAIRE
2011
L’HISTORIQUE
19931er janvier 200015 mai 2017
15 mai 2019
Pascal s’installe sur la ferme familiale en GAEC avec un tiers - Production laitière + Poulets de JanzéDissolution du GAEC - Structure individuelle 250 000L de lait - 62Ha - Construction d’une stabulationDébut de la conversion en bio - Quelques mois avant, 20Ha d’herbe ont été implantés pour préparer cette conversionPremière livraison de lait bio
LE SYSTEME
62 Ha sur 2 sites40 vaches laitières52 UGB laitiers280 000L de référence1 UTH
Semences bio
Paille (miscanthus)
5T de correcteur azotésoit 125kg/UGB vache laitière
Aliment génisses 200kg/UGB génisses
289 500 L vendu de lait bio à Lactalis
Vente des réformes (5/an environ)
Vente des veaux (25/an environ)
Achats Ventes
Production laitière
2020
PASCAL GOUBET
ESSE
Les Fermobioscopies du réseau GAB FRAB
« Conversion récente en bio, qu’est ce que ça a changé ? »
,
LE CHOIX DE LA BIO
Pourquoi avoir fait une conversion en bio ? « Avant le passage en bio, j’utilisais beaucoup de produits naturels (cultures et animaux). Je voulais être plus auto-nome et avoir meilleure qualité de vie et meilleure reconnaissance du travail. »
Quels changements sur le système ? « Avant j’étais basé sur un système avec du maïs toute l’année et du soja. J’ai changé l’alimentation du troupeau avec beaucoup plus de fourrages grossiers. Pour cela, il a fallu réimplanter plus de 20 hectares d’herbe. »
LA FERME 2 sites distants de 3km
Matériel en propre : 3 tracteurs 1 mélangeuseMatériel de récolte de l’herbe (1 faucheuse, 1 faneuse, 1 andaineur)
Les travaux liés aux céréales, au maïs et sur les grandes parcelles d’herbe sont délégués à l’entreprise
Bâtiment (site 1) :Stabulation aire paillée60 cornadis Fosse lisier 650 m3Salle de traite 2x5 décro
1
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
0
10
20
30
40
50
60
70
2016 2020
ASSOLEMENT
ASSOLEMENT ET ITINÉRAIRES TECHNIQUE DES CULTURES
Luzerne
Céréales
Herbe
Maïs
Evolution de l’assolement avant/après conversion pour renforcer l’autonomie fourragère au détriment des cultures
Céréales ÷ 3
Herbe x 1,7
En 2020
SPF / SAU = 90%
Maïs / SFP = 14%
Autonomie fourragère = 100%
« Près des bâtiments, l’objectif est de faire vieillir les prairies pour ne pas perdre trop d’accessibilité au pâturage par les rotations. Sur les parcelles éloignées, il n’y a que de la fauche donc les prairies restent en place 3 ans environ avant de passer en cultures, puis de revenir en prairie de fauche ou en luzerne »
ROTATIONS
COÛTS CULTURES / HA
ITINÉRAIRE TECHNIQUE
Itinéraire technique maïs Houe rotative 1 sem après semisHerse étrille 2 sem après semisBinage précoce le 10 juin (avant les intempéries)Binage et buttage
Itinéraire technique des céréales « Je sème et je récolte »Le salissement est maitrisé grâce aux rotations avec une partie en herbe
Prairies mixtes 5 à 8 ans
FaucheRGH/TV3 ans
Rotations longues sur l’accessible Rotations plus courtes sur les terres éloignées
Maïs 1 an
Maïs 1 an
Céréales 1 an
0
200
400
600
800
1000
1200
Coût récolte et semis
Coût engrais et amendements
Autres coûts (déshydratation du maïs ou de la luzerne)
Coût semences
¤/ha SAU
568
199
241
101
¤/ha herbe
453
164
201
61
¤/ha maïs
1148
577
300
244
¤/ha CV*
707
459
220
* CV : cultures de ventes ou autoconsommées (blé, mélange céréalier)
TROUPEAU LAITIER
L’alimentation est basée sur l’herbe, pâturée ou enrubannée. Le maïs et la luzerne sont déshydratés, ce qui permet d’apport l’énergie et l’azote nécessaire tout en laissant place aux fourrages plus encombrants.
« J’apporte les bouchons de maïs toute l’année à la fois pour compléter la ration mais aussi d’un point de vue pratique cela permet de bloquer les vaches au cornadis tous les matins même en période de pâturage, pour faire les inséminations et pour aller bouger le fil du paddock ».
40 vaches laitières 22% de renouvellement Race : base Holstein, croisement 3 voies
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
Holstein
F1
F2
F3
Montbéliard
Montbéliard
...
Jersiais
Holstein
××
××
PRODUCTION LAITIÈRE
ALIMENTATION DES VACHES LAITIÈRES
Avant conversion Aujourd’hui
Lait produit (vente + autoconsommation par les veaux)
270 000 L 300 000 L
Nombre de Vaches 30 40
Productivité des vaches 9000L / vache 7500 L /vache
TP : 33,00
TB :40,02
Prix du lait payé (2019) : 478¤/1000L
Herbe pâturée
EnrubannageLuzerne déshydratée
Maïs épi déshydraté
Correcteur azotéeRation au cours de l’année
Luzerne déshydratée
Maïs déshydraté
Correcteur azoté
Ensilage maïs
Enrubannage
Orge
Ration hiver 2016 (en kg MS)
Ration hiver 2019 (en kg MS)
3kg MS 20
12
16
8
4
0
15 13
0.8
3
3
3
3.5
1.5
TROUPEAU LAITIER
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
Coût alimentaire en ¤ par 1000L
SANTÉ DU TROUPEAU Coût véto = 41¤/UGB
ELEVAGE DES GÉNISSES
Pâturage 80 ares accessibles / vaches
Avant conversion Aujourd’hui Moyenne Agrobio35
Coût alimentaire total 193 177 98
Dont coût fourrager* 77 108 64
Dont coût concentrés achetés et autoproduits et minéraux
116 69 34
*le maïs épi déshydraté et la luzerne déshydratée sont considérés comme du fourrage
Approche globale de la santé par l’apport de compléments alimentaires pour booster l’immnunité : « Le minéral c’est important, les vaches en ont besoin donc j’en apporte toute l’année, soit en bloc à lécher au pâturage, soit en semoulette à l’auge »
Mise à l’herbe progressive en février ou mars selon les conditions climatiques
16 paddocks principaux de 60 ares + parcelles de fauche au printemps qui sont réintégrées l’été dans le circuit de pâturage2 à 3 jours par paddockAvancée au fil avant quotidiennement
8 à 10 génisses gardées / an pour le renouvellement (soit 22%)
Alimentation avant sevrage
Lait maternel jusqu’à 6 mois (environ 1000L/génisses)
Correcteur azoté spécial génisse
Maïs épi
Foin à volonté
Alimentation après sevrage
Selon la période de l’année :
-Soit pâturage
-Soit enrubannage/foin + correcteur et mäis épi
Age et poids à la mise à la reproduction : 15 mois
Age objectif au vêlage 24 mois / Age moyen au vêlage 26 mois
PERFORMANCES SOCIALES, ÉCONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTALES
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
ORGANISATION DU TRAVAIL
1 UTH
+ service de remplacement
1 semaine de congés l’hiver1 semaine de congés l’étéquelques week-ends /an
Solutions pour réduire au maximum le travail lorsqu’on est seul sur la ferme :
Déléguer les travaux tiers car c’est compliqué de gérer les 60Ha en plus du troupeau laitier
L’utilisation du miscanthus permet de gagner 15 minutes/jour sur l’astreinte en hiver
Le bâtiment est fonctionnel : tous les animaux sous le même bâtiment, salle de traite 2x5 double épi, décro-chage automatique
Une partie de la ration sous forme de déshydraté = gain de temps sur la récolte, le conditionnement et la distribution
SOLDES DE GESTION
IMPACTS POSITIFS SUR L’ENVIRONNEMENT
0
50000
100000
150000
200000
aujourd’hui moyenne Agrobio35avant conversion
Produit activité / UTH
116 363
163 486
163 486
13 722
65 671
44 900
16 555
75 637
43 885
Valeur ajoutée / UTHf EBE (consolidé) / UTHf
UTHf = UTH familial UTH associésEBE consolidé : EBE sans la rémunération des associés
Pas d’utilisation de pesticides ni d’engrais chimiques Surfaces en prairies favorisant la biodiversité et le stockage du carbone Alimentation du troupeau produite sur la ferme ou localement
5
2011
L’HISTORIQUE
2007
200920152017
2019
1er janvier 20201er juillet 2020
- Nicolas travaille sur la ferme en tant qu’aide familiale, ce statut a permis de préparer la transmis-sion de la ferme- Nicolas s’installe sur la ferme suite au départ de ses parents - 42ha et 298 000L de référence- Début de la réflexion vers l’agriculture bio- Echange de parcelles et récupération de 13Ha accessibles, ce qui permet d’envisager une conver-sion vers l’agriculture bio plus sereinement- Récupération de 6Ha déjà en bio ce qui permet de débuter la conversion non simultanée : les terres entrent en conversion le 1er janvier 2019- Construction du boviduc- Début de conversion des animaux- Livraison de lait bio
LE SYSTEME
52 Ha 50 vaches laitières342 000 L de référence1 UTH
Semences bio
Paille350 000 L de lait
Vente des réformes
Vente des veaux
Achats Ventes
Production laitière
2020
NICOLAS RUBINARGENTRE DU PLESSIS
Les Fermobioscopies du réseau GAB FRAB
« Conversion récente en bio, qu’est ce que ça a changé ? »
,
1er janvier 2019
Respect du cahier des charges pour les cultures uniquement, le troupeau laitier reste conduit en conventionnel
La conversion des animaux dure 6 mois. Elle peut commen-cer 12 mois après le début de la conversion des cultures
Conversion des animaux sur 6 mois, ils ne pourront consommer que : -des aliments bio-des aliments issus de l’année C2-20% maximum de stocks de fourrages pérennes (herbe) issus de l’année C1
Récoltes et cultures bio si semis et ré-colte après le 1er juin (sinon C2)
Lait bioRéformes bio seulement si elles ont fait plus de 3/4 de leur vie en bio
1er janvier 2020
1er janvier 2020 1er juillet 2020
1er janvier 2021
C1 C2TERRES
ANIMAUX
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
LA FERME
Matériel en propre2 tracteurs 1 faucheuse 3m / 1 faneuse1 Charrue / 1 Cultivateur / Herse rotative + semoir céréales
Les travaux liés aux céréales, au maïs et sur les grandes parcelles d’herbe sont faits par la CUMA
Bâtiment 1 bâtiment élevage :-64 logettes pour les VL dont une partie tapis + paille broyée et une partie matelas + copeaux-Système lisier + racleur-Génisses après sevrage sur litière
Salle de traite 2x8 simple équipement
LE CHOIX DE LA BIO
Pourquoi avoir fait une conversion en bio ?
« J’avais fait un stage d’installation dans une ferme bio, j’ai trouvé que c’était pas mal. Et j’avais aussi un prof de gestion lors de mon BTS qui nous parlait beaucoup du bio. Cela correspond aussi à des probléma-tiques de santé, d’attentes de la so-ciété… Mais au départ je pensais que chez moi ce n’était pas possible »
Contraintes identifiées pour la conversion bio et leviers mis en œuvre :
Surfaces accessibles limitées : l’acquisition de 13ha proches de la stabula-tion et la construction d’un boviduc ont facilité la conversion bio : passage de 20 ares /vache à plus de 90 ares /vache
Rotations et salissement des cultures « Auparavant les rotations étaient courtes et ne permettaient pas de bien gérer le salissement. En bio, avec plus de prairies dans l’assolement, les rotations sont plus longues donc on part déjà avec une longueur d’avance par rapport à du maïs-RGI-maïs… Il reste encore à travailler pour trouver la rotation qui permette de bien préparer la terre avant le semis en réalisant plusieurs faux-semis, tout en préservant une surface de cultures fourragères suffisante pour assurer l’autonomie alimen-taire du troupeau »
Siege 46 Ha
6Ha à 1km
2009installation
2017avant conversion
2020bio
ASSOLEMENT
ASSOLEMENT ET ITINÉRAIRES TECHNIQUE DES CULTURES
Céréales
Herbe
Maïs
Arrêt des céréales de vente
Herbe x 4
En 2020
SPF / SAU = 99%
Maïs / SFP = 6.7%
Part d’herbe dans la SAU > 90%
0
10
20
30
40
50
7
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
« Etant donné que l’accessible n’est pas limitant, même les terres proches de la stabulation peuvent être en rotation prairies – maïs »
ROTATIONS
COÛTS CULTURES / HA (avant conversion)
DÉSHERBAGE DU MAÏS
Semis le 14 mai 20202 passages de Houe rotative - fin mai et début juin1 binage + butée fin juinRendement moyen : 10-12 TMS
Coût récolte et semis
Coût engrais et amendements
Coût phytos
Coût semences
¤/ha SAU ¤/ha herbe ¤/ha maïs
Prairie temporaire Colza + RGI Maïs Méteil + prairie sous couvert
Exemple de la rotation effectuée sur la ferme
Août Mai Octobre
0
100
200
300
400
500
91
74
161
287
226196
443
153
36 146 58
7 6 29
TROUPEAU LAITIER
50 UGB vaches laitières68UGB TotauxChargement 1,30UGB/ha
10-15 réformes / anenviron 750¤/réforme
30 veaux vendus / anenviron 100¤/veau
10-12 génisses gardées pour le renouvellement
PRODUCTION LAITIÈRE
Référence (laiterie Agrial) 342 000 L
Lait produit en 2018/2019 avant conversion 350 000 L
Lait produit en 2019/2020 en conversion 336 000 L
Production / VL avant conversion 7 000 L/VL
Production / VL en bio (objectif) 6 000 L/VL
Production / ha de SFP 6 500 L/ha
Reproduction par insé-mination 3 voies Holstein -
Brune - Rouge norvégienne
50 vaches laitières6900L/VL (conversion)
Reproduction avec taureau Angus >> docilité, gabarit adapté aux génisses, permet la valorisa-
tion de bovins typés viande
TROUPEAU LAITIER
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
ALIMENTATION DES VACHES LAITIÈRES
Ration au cours de l’année
Herbe pâturée
Colza pâturé
Ensilage d’herbe - méteilMaïs ensilage
Maïs épi
Bouchons d’herbe
Coût alimentaire en ¤ par 1000LNicolas Rubin (avant conversion des
animaux)Moyenne Agrobio35
Coût alimentaire total 95 98
Dont coût fourrager 54 64
Dont coût concentrés achetés et autoproduits et minéraux
41 34
Pâturage 90 ares accessibles / vaches
46 Ha accessibles soit 0,9ares /vache
Saison de pâturage de mi-février à fin novembre - 100% pâturage 4 mois /an environ
64 paddocks – 1 jour /paddock
Alternance fauche - pâture au maximumGrâce à la grande surface accessible, les prairies sont toutes pâturées et fauchées
SANTÉ DU TROUPEAU
Coût véto = 95¤/UGB
ELEVAGE DES GÉNISSES
(achat produits préventifs et curatifs, honoraires vété-rinaires et parage)
10 à 12 génisses gardées / an pour le renouvellement (soit 23%)
0 - 3 moisphase lactée
-Lait maternel : 10L/jour distribués en 2 buvées au Milk Bar-Bouchons d’herbe et de maïs à volonté-Paille
-Pâturage ou foin/enrubannage selon saison-Maïs bouchon
-Pâturage ou foin/enrubannage selon saison
reproduction autour de 15 mois pour un objectif de vêlage 24-26 mois
pâturage des génisses dès que possible après sevrage
3 - 15 moisphase croissance
15 - 24 moisphase gestation
9
kg MS 18
12
9
15
6
3
0
PERFORMANCES SOCIALES, ÉCONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTALES
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
ORGANISATION DU TRAVAIL
1 UTH+ Service de remplacement pour partir en week-end ou pour des chantiers nécessitant de l’aide + Délégation d’une partie des travaux de cultures à la CUMA+ Entraide avec les voisins sur certaines tâchesquelques week-ends /an
INDICATEURS ÉCONOMIQUES
IMPACTS POSITIFS SUR L’ENVIRONNEMENT
moyenne Agrobio35avant conversion
Produit activité / UTH
Solde de gestion134 800
90 944
41 71244 900
49 50043 885
Valeur ajoutée / UTHf EBE (consolidé) / UTHf
UTHf = UTH familial UTH associésEBE consolidé : EBE sans la rémunération des associés
Pas d’utilisation de pesticides ni d’engrais chimiques Surfaces en prairies favorisant la biodiversité et le stockage du carbone Alimentation du troupeau produite sur la ferme ou localement 3km de haies plantées récemment et projet d’agroforesterie sur 3Ha Installation de 2 ruches
0
30000
60000
90000
120000
150000
Nicolas Rubin (avant conversion) Moyenne Agrobio35
Produit lait (¤) 122 800 150 194
Volume de lait vendu (L) 352 800 325 300
Valeur ajoutée en % du produit d’activité 31% 48%
EBE / 1000L 140 ¤ 280 ¤
2011
L’HISTORIQUE
2006-2008
2009
Printemps 2009
Juillet 2009
Octobre 20092010
20122013
2014-2015
20162018
Projet de création d’une nouvelle structure d’insertion par l’activité économique à l’initiative de l’association Le Relais pour l’emploi, des partenaires de l’emploi et des élus sur le sud du pays de Vitré.Mise à disposition de 1 ha par l’Office Nationale des Anciens Combattants.Conventionnement « chantier d’insertion » avec l’ouverture de 8 postes d’ouvriers maraîchers.Arrivée du chef de culture, démarrage de l’exploitation maraîchère, avec l’embauche de 8 salariés en parcours d’insertion. Début de la conversion en agriculture biologique.L’irrigation est prête, un bitunnel de 1000 m² et un tunnel de 400 m² sont en place. Acquisition progressive du matériel. La production commence sur 1 ha de SAU.Livraison des premiers paniers (50 par semaine).Evolution du conventionnement de 8 à 12 postes ouvriers maraîchers. Passage à 75 paniers hebdomadaires.Montage de 1000 m² de serres.Evolution du conventionnement de 12 à 18 postes d’ouvriers maraîchers. Embauche d’un second encadrant technique. Agrandissement de 3,2 ha complémentaires.Mise en place de 1000 m² de serres supplémentaires. Passage à 125 paniers hebdomadaires.150 paniers hebdomadaires. Environ 190 paniers hebdomadaires distribués.
LA MAIN D’OEUVRE
LE CHOIX DE LA BIO
«Ce choix de la bio émane d’une réflexion menée en 2006 par le conseil d’administration de l’association Le Relais pour l’emploi. Le souhait en créant une nouvelle structure d’insertion par l’activité économique était de trou-ver une activité nécessitant un besoin accru de main d’œuvre ainsi que des activités accessibles aux femmes. La particularité économique de l’activité de maraîchage biologique répondait à ce souhait. De plus, le travail collectif constitue une valeur ajoutée sociale forte car il favorise l’entraide et la restauration du lien social».Enfin, Michel DAVENEL, administrateur de l’association, initiateur de ce projet et consomm’acteur actif de l’agriculture biologique a défini comme pertinent un projet d’insertion en lien avec la terre et respectant l’environnement. Ainsi, a émergé l’envie de pousser plus loin l’idée d’un jardin d’insertion bio».
Production maraîchère
2020
Les Fermobioscopies du réseau GAB FRAB
Le Pays fait son JardinChantier d’insertion
Le Theil de Bretagne (35)Le Theil deBretagne
2,5 ETP encadrants maraîchers 18 ouvriers maraîchers en parcours d’insertion qui travaillent 26 h/semaine (13,5 ETP)0.5 ETP de coordination 0,7 ETP chargé de développement économique local (Amandine)0.8 ETP d’accompagnateur socio-professionnel
Le chantier d’insertion est une activité économique de l’ensemblier d’insertion «Le Relais pour l’Emploi» du pays de Vitré.
11
LE PARCELLAIRE
Serres
LE SYSTEME
• 12,5 ETP encadrants maraîchers• 13,5 ETP d’ouvriers maraîchers en parcours d’insertion• 8,1 ha cadastral, 6,3 ha de SAU dont 4,6 ha cultivés actuellement et 3400 m² sous abris• Une cinquantaine de légumes
- 50 T de fumier bio- Semences bio et non traitées (variétés spécifiques)- Cageots, bâches- Produits phytos agréés en bio- Amendement calcaire- Pas d’engrais du commerce
- Vente de 190 paniers de légumes hebdomadaires - Vente au Jardin- 4 dépôts (Vitré, La Guerche, Janzé)- Vente de légumes à la restauration collective - Vente à quelques magasins et collègues maraîchers- Vente de plants de légumes
Achats Ventes
L’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT
• Limitation des sols nus l’hiver (installation d’engrais verts à l’automne)• 560 mètres de haies plantés : freine le ruissellement de l’eau et le phénomène d’érosion des sols, crée une zone tampon où l’eau s’infiltre mieux grâce aux racines des arbres.
La terre est à tendance limoneuse engendrant :- La formation d’une croûte de battance (la herse étrille est un très bon outil pour solutionner ce problème),- Une prise en masse (formation de blocs compacts).De plus, elle présente un excès d’aluminium qui est tamponné par l’utilisation de coquillages broyés.Quelques zones sont très humides.Le parcellaire est éclaté sur 3 sites distants de 1 km.
L’ORGANISATION DU TRAVAILL’équipe encadrante travaille 35 heures par semaine. Des week-ends de surveillance au printemps sont nécessaires du fait des forts écarts de température et du besoin d’arrosage des plants. Chacun prend 5 semaines de vacances par an.Le parcours d’un ouvrier maraîcher dure maximum 2 ans sur notre chantier d’insertion. La succession du personnel est permanente ce qui nécessite beaucoup de temps de formation. Ainsi, l’essentiel du temps des encadrants-maraîchers est consacré à :- L’accompagnement, la formation des salariés sur l’apprentissage des gestes techniques de base,- La montée en compétences progressive comme sur la conduite du tracteur et des différents outils, la gestion de la serre de plants, le suivi des plantations,…
D41 D99
La Rigaudière
Etang de la Rigaudière
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
L’ASSOLEMENT
Légumes Feuille (Bettes, fenouil, laitues et chicorée, mâche, pourpier)
Légumes Fruit(Aubergines, courgettes, pastèques, poivrons, tomates anciennes, tomates, tomates cerise)
Choux(Choux pointus, choux rave)
Légumes Racine(Carottes bottes, navets bottes, radis bottes)
Bulbe(Oignons bottes)
Nous avons fait le choix de la grande diversité de nos légumes pour proposer des paniers variés, pour diversifier les situations de travail des ouvriers maraîchers.
L’assolement plein champ
L’assolement sous serre
Choux (Brocolis, choux de Bruxelles, choux fleur, choux frisé, choux Milan, choux rouges, choux lisses)
Légumes Racine(Betteraves, carottes, céleris rave, navets, panais, pommes de terre de conservation, pommes de terre nouvelles, radis bottes, radis d’hiver, rutabaga, topinambour)
Légumes Feuille (Épinards, laitues et chicorée, mâche, pourpier, rhubarbe)
Légumes Fruit(Concombres, courges, courgettes, pâtissons)
Légumineuses(Fèves, haricots, pois mange-tout)
83,56
25,14
21,97
15,44
24,21
22,9
Bulbe(Oignons, poireaux)
9,82
7,6
4,27
1
0,76
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
13
LES ROTATIONS
Engrais vert
Pomme de terre
Carottes
Exemple de rotation plein champ
Nous travaillons sur plusieurs blocs de même taille sur lesquels les cultures se succèdent. Pour faire nos rotations, nous prenons en compte 3 critères principaux : - Attendre au moins 3 ans avant de revenir sur un bloc avec une même famille de légumes - Mettre en tête de rotation les cultures « propres » - Avoir 2 blocs de pommes de terre pour contrer les risques de maladies et car c’est un légume prépondérant dans les paniers
Par exemple, les carottes succèdent aux pommes de terre qui sont une culture « propre », puis l’engrais vert laisse le temps de bien préparer à nouveau le sol pour la prochaine culture.
LA GESTION DES RAVAGEURS ET DES MALADIES
La bouillie bordelaise est utilisée de façon raisonnée en préventif contre le mildiou sur les pommes de terre et les tomates, contre la rouille sur le poireau, contre le septoriose sur le céleri et à très faible dose.
Un voile anti-insectes est utilisé contre les mouches sur les carottes, les poireaux, les panais, les altises sur choux.
Sous serre, des auxiliaires de cultures sont lâchés pour lutter contre les ravageurs (exemple : coccinelles et Aphidius contre les pucerons). Des haies ont été plantées pour créer des refuges pour les auxiliaires et limiter les refuges des ravageurs (en choisissant les essences). Une partie des parcelles sont clôturées pour empêcher les rongeurs d’entrer sur le terrain.
LE RÉSEAU HYDRAULIQUE
La parcelle avec les serres est irriguée avec une pompe qui est reliée à l’étang. Les autres parcelles sont irriguées avec une citerne. L’irrigation se fait par aspersion en plein champ, par aspersion et en goutte à goutte dans les serres. Le goutte à goutte permet de préserver les ressources en eau en localisant l’irrigation et en limitant l’évaporation. Les irrigations sont déclenchées la nuit (via des programmateurs).Il limite également le lessivage et le développement de maladies. Pour satisfaire les besoins en eau, un nouveau système d’irrigation est en cours d’élaboration.
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
LES BÂTIMENTS ET LE MATÉRIEL
• Un hangar pour le matériel et une chambre froide sont présents sur l’exploitation.• Un hangar de stockage de légumes et un atelier technique ont été construits en 2015.• Un hangar sert d’espace de travail pour la confection et la distribution des paniers.• Le bâtiment bois abrite les bureaux des encadrants et sert de lieu de vie pour les salariés.• Une serre est équipée pour la production de plants. Ainsi, elle permet au chantier d’assurer l’intégralité de la production de ses plants.
COMPTE DE RESULTAT TYPE D’UN JARDIN DE COCAGNE EN 2016
Pour le matériel, nous disposons de :herse étrille, canadien, vibroculteur, cultirateau, planteuse, bineuse, buteuse, girobroyeur d’acco-tement (pas en propriété), cover crop (pour la destruction des engrais verts), remorque, épandeur à fumier, actisol et pulvérisateur.
Services extérieurs : 15%
Amortissements : 6%
Frais de personnel insertion & permanent: 72%
Production vendues : 22%
Achats : 6%
Impôts et taxes : 1%
Subventions d’exploitation : 75%Autres produits : 3%
Charges
Produits
0
20
40
60
80
100
120
0
20
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60
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100
120
Charges Produits
Produits exceptionnels : 0,3%
Les Fermobioscopies d’Agrobio 35
15
2011
L’HISTORIQUE1989
1995
2000
2007
2012
2015
2017
2018
2019
Intéressé depuis toujours par l’élevage, Jean-Yves reprend la ferme de ses parents, après un BTS productions animales. Il fait construire une stabulation et une salle de traite dans les premières années.Il reprend 10 ha et des quotas laitiers, ce qui le mène à 40 ha et 200 000 L de quotas pour 40 vaches. Dans le même temps il participe à un groupe d’échanges entre producteurs laitiers locaux. Suite à la visite d’une ferme 100 % herbe en Loire-Atlantique, il décide d’augmenter la part d’herbe dans l’assolement et de réduire progressivement le maïs. Il signe un contrat territorial d’exploita-tion qui l’aide à réduire les intrants d’année en année.JY commence le groupage des vêlages sur sept.-oct.- nov., dans l’idée de tarir les vaches l’été lorsque l’herbe vient à manquer sur les terrains séchants et de simplifier le travail. Reprise de 9 ha et échanges de parcelles qui permettent d’augmenter nettement la part de prai-ries accessible aux vaches et de faciliter l’organisation.Le travail d’astreinte hivernal, important avec les vêlages groupés d’automne, pèse de plus en plus à JY. Sur 2 ans, il passe à des vêlages groupés de printemps, ce qui permet aussi de profiter de la période de forte pousse de l’herbe.Début de la conversion bio, arrêt progressif des cultures sur 3 ans et début de changement de race pour aller vers un troupeau Jersiais par absorption.Dernière récolte de maïs, la ferme est 100% en herbe et en bio.En novembre, début de la monotraite en continu.Premier essai de vaches nourrices.
LE CHOIX DE LA BIODès les années 2000 je pensais déjà à passer en bio car je m’en étais rapproché progres-sivement en passant en système herbager, mais les obligations du cahier des charges sur l’alimentation des veaux et le sevrage me freinaient, j’avais peur d’avoir encore plus de boulot d’astreinte l’hiver. Pourtant aujourd’hui je suis en bio et j’ai trouvé des solutions : le groupage des vêlages au printemps, la monotraite et les vaches nourrices me permettent d’avoir moins de travail qu’avant, en hiver et tout au long de l’année.
Production laitière
2020
JEAN YVES DAVALOCARO
Les Fermobioscopies du réseau GAB FRAB
Date de clotûre de la comptabilité avril 2019
LA MAIN D’OEUVRE
1 UTH Jean-Yves
LE SYSTEME
1 UTH49 ha de SAU40VL / 50 UGB273 329 L quota1 UGB/ha SFP
16 t d’enrubannage
30 t de paille
182 378 L à Sodiaal
11 réformes21 veaux de 3 sem à un grossiste3 taurillons de 15-18 mois
Achats Ventes
Les Fermobioscopies du GAB 56
LA FERME
Bâtiment Stabulation 42 places Fumière Hangar stockage fourrages et logement vaches nourrices + veaux Petit hangar de stockage materiel Salle de traite 2 x 4 décrochage automatique Hivernage des génisses sur l’îlot de 13 ha à 1 km
Matériel en propre Faneuse / Anaineur Pailleuse Dérouleuse Tracteur 55 CV / Tracteur 100 CV
Le parcellaire 35 ha accessibles autour des bâtiments 13 ha à 1 km où JY fait du foin et met les génisses tout l’hiver 0,80 ha à 2 km environ
Les sols Autour des bâtiments, plateau argileux avec des sols assez profonds plutôt sains et dans les fonds sol sur schiste plus séchant Ilôt de 13 ha séchant
Jean-Yves fait faire les épandages et les éventuels labours par une ETA
Charges méca : 36 754 ¤€
100% prairies de longue durée qui ne seront retournées qu’en cas de dégradation nette
Dans ce cas JY implantera un colza en dérobée avant de refaire la prairiePrairies multi-espèces semées en RGA tardif diploïde / fétuque élevée / plusieurs trèfles blancsDans les prairies un peu plus anciennes semis de dactyle et luzelle en plus
Apport de carbonates 1t/ha sur les prairies qui semblent se dégrader (présence de crépides par exemple) mais sans régularité
ASSOLEMENT ET ITINÉRAIRES TECHNIQUE DES CULTURES
49 Ha de SAU100% de prairies
49 Ha de SFP
TROUPEAU LAITIER
Elevage des veaux par des vaches nourrices1 vache pour 3 veaux en moyenneSevrage à 9 moisBonne santé des veaux puis très bel état des génisses depuis que ce fonc-tionnement a été mis en place
ReproductionTaureau Jersiais pour les génisses et insémination artificielle pour les vaches laitièresAge au 1e vêlage : 30 mois
40 vaches laitièresPrim’Holstein, Jersiaise et croisées4630 Kg / VL
Nbre génisses < 1 an : 12Nbre génisses 1 à 2 ans :12Nbre génisses > 2 ans : 5
Taux de réforme : 26%Toutes les génisses sont gardées pour le moment car changement de race par absorption en cours
PRODUCTION LAITIÈRE
Nbre de litres vendus 182 378 L
Prix du litre de lait 445¤ Taux protéique 30,38%
Taux de matières grasses 41.54%
Regroupement des vêlages sur février-mars-avril pour simplifier le travail, notamment l’hiver et profiter de la pousse de l’herbe au printemps.
« Depuis les années 2000 je faisais déjà de la monotraite sur des périodes restreintes en été pour les vacances, jusqu’au changement d’heure en oc-tobre et cela se passait bien. En 2018, le système fonctionnait bien, je n’avais plus d’emprunt en cours, pas d’investissement à prévoir et j’ai voulu réduire le travail en passant en monotraite toute l’année. Ce choix était cohérent avec mon changement de race en cours, dans l’objectif d’avoir des taux plus élevés. Deux ans après j’en suis très satisfait, j’ai baissé ma production d’environ 30 % et mon chiffre d’affaires de 20%, mais j’ai eu des baisses de charges qui sont encore à quantifier. Quelques mammites au départ mais cela s’est bien maitrisé. Et en confort de travail et de vie, j’ai beaucoup gagné ! »
17
TROUPEAU LAITIER
ALIMENTATION DES VACHES LAITIÈRES
Coût alimentaire 61,31 ¤ / 1000L
Coût fourrages 141 ¤ / ha de SFP
Produit brut 105 644 ¤
Produit bovin 86692 ¤
0
3
6
9
12
15
Herbe pâturée
Foin
Ensilage d’herbe ou
méteil
Minéraux : sel de guérande et argile bento-nite. Cure d’huile de foie de morue en fin d’hiver. Cure d’oligo-éléments dans l’eau, 3 semaines avant vêlage, pendant 10 jours.
PERFORMANCES SOCIALES, ÉCONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTALES
ORGANISATION DU TRAVAIL
« La limitation du temps de travail est depuis longtemps un objectif important pour moi. Depuis la mise en place des vêlages groupés de printemps, de la monotraite et des vaches nourrices, mon rythme de travail est effectivement plus tranquille. Je prends 5 semaines de congés par an répartis sur l’été, l’hiver et le printemps. Lorsque je m’ab-sente, je fais appel soit à un voisin soit au service de remplacement. Je compte environ 3-4 heures de travail par jour dont 1h de traite, plus les chantiers de récolte où les journées de travail peuvent atteindre 10 h et d’éventuels chantiers d’aménagement sur la ferme. »« Entre voisins on s’entraide depuis longtemps sur les chantiers d’ensilage de maïs. Depuis que je n’en fais plus, je continue à y passer un jour et eux viennent m’aider pour les chantiers d’enrubannage d’herbe. »
INDICATEURS ÉCONOMIQUES
Pour 100 ¤ de produits : 21 ¤ d’aides PACPour 100 ¤ de produit : 20,5 ¤ de charges opérationnelles
Frais vétérinaires (produits et honoraires) : 1683 ¤ Frais d’élevage (hors frais véto) : 1517 ¤
70 402 ¤ EBE (corrigé avant MSA)
IMPACTS POSITIFS SUR L’ENVIRONNEMENT
zéro pesticides plantation de 1 km de haies pas de sols nus l’hiver fertilisation en fonction des besoins du sol gestion des haies et bords de champ pour laisser des zones d’habitats pour la biodiversité installation de nichoirs à abeilles sauvages
Les Fermobioscopies du GAB 56
2011
L’HISTORIQUE2008
2009Eté 20102011Depuis 20112012-2014201420162018
Benoît et Maxime font un CS production et transformation en AB au Rheu, c’est de là que naît le projet d’associationConversion de la ferme en bio par les parents de BenoîtStage parrainage installation de Maxime et démarrage de la vente de lait cruInstallation de Benoît et de MaximeRecherche d’un 3ème associéTransformation dans un laboratoire provisoireConstruction d’un laboratoire de 120 m2
Embauche d’un premier salarié à temps partiel (20h/sem) sur la partie transformationEmbauche d’un second salarié polyvalent à temps plein (35h/sem)
LE CHOIX DE LA BIO«Produire sainement pour avoir une alimentation saine et un environnement sain, préserver la qualité des eaux, être autonome sur l’alimentation du troupeau».
LE SYSTEME
3,7 UTH45 ha 42 VL
- Paille (45T)
- Concentré (6T de féverole)
- Foin (12T)
- Herbe sur pied pâturée
ou enrubannée (100T)
-maïs grain (6T)
- Commercialisation filière longue : • Chez Biolait : 130 000 L de lait entier + 65 000 L de lait écrémé • Bretagne Viande Bio : 8-9 réformes • À des marchands indépendants ou à des éleveurs : 5 génisses et 15 mâles de 8 jours
- Commercialisation filière courte : marché, AMAP, épi-ceries, magasins bio, vente à la ferme, commande de paniers sur internet, restaurants, boulangeries, restau-ration collective
Achats Ventes
Productions lait et transformation
2020
GAEC des ECOTONESGUER
Les Fermobioscopies du réseau GAB FRAB
Date de clotûre de la comptabilité le 31/12/2019
LA MAIN D’OEUVRE
3,7 UTH Benoît (39 ans, ingénieur en agriculture, CS au Rheu)Maxime (32 ans, BTS et CS au Rheu)
1 salarié à temps plein + 1 salarié à temps partiel
19
Les Fermobioscopies du GAB 56
LE PARCELLAIREType de sol : séchant sur les coteaux, humide dans les fonds et sain entre les 2Drainage ancien sur 6 ha (fonctionnement partiel)Forage : 50 mParcellaire regroupé : 25 ha accessibles (tout en herbe pâturée) 1 km maxi soit 30 mn de marche environ pour le troupeau / 12 ha à 1,5 km
L’ASSOLEMENT
Maïs : 3,5 ha
Prairies : 37 ha (dont 3 ha en luzerne-fétuque)
Mélange céréalier (triticale, avoine, pois) : 4 ha
SAU : 44,5 haSFP : 37,5 ha
LES ROTATIONS
Type de prairies : • RGA / TB pour le pâturage • Vieilles prairies multi-espèces pour les génisses• Luzerne / fétuque pour la fauche• Des prairies multi-espèces pour la fauche et le pâturage
Blé - mélange céréalier : 2 ans
Prairies : 5 ans
Rotation sur 20 ha(Partie séchante)
Rotation sur 10 ha(Assolement partagé avec un paysan boulanger)
Cultures : 4 ans (maïs - blé - maïs - mélange céréalier)
Prairies : 4 ans
Fertilisation : lisier et fumier compostés épandus au printemps ou hiverAmendement : maërl 3 T / ha tous les 3 ans
LES BÂTIMENTS ET LE MATÉRIEL
Matériel : - Tracteur chargeur- CUMA intégrale : travail du sol, fauche, pressage, moisson, ensilage, fenaison, tracteur- CUMA matériel : épandage, désherbage mécanique, contention, semis maïs, remorques- ETA : enrubannage
Bâtiment :- Bâtiment VL : 400 m2 aire paillée - 270 m2 d’aire exercice- Stockage foin 300 m2- Laboratoire de transformation : 120 m2
L’ORGANISATION DU TRAVAILBenoît est sur l’élevage et la gestion de l’herbe, Maxime sur la transformation. Nous gérons tous les deux la commercialisa-tion. Les salariés interviennent essentiellement sur la transformation et la commercialisation. Les semaines sont chargées avec 55-60h/semaine pour chacun des 2 associés. Ils prennent chacun 1 week-end sur 2 et 2 semaines et demi de vacances/an.
L’ALIMENTATION
30% maïs, 55% enrubannage et 15% foin
La ration hivernale :Pâturage seul 3,5 mois en année «normale»
La ration en été :
2 kg foin, 5 kg enrubannage
2,5 kg de concentré (mélanges céréaliers ou maïs grain) sur les 4 premiers mois de lactation1,5 kg de féverole en décembre, janvier et février
complémentation en période sèche :
Concentrés :
kg MS/VL/jour
EnrubannageEnsilage maïs PâturesFoin
LE TROUPEAU LAITIER
42 vaches laitières (Race : Holstein + 4 Froments du Léon)71 UGB
15 génisses de moins de 1 an15 génisses de 1 à 2 ans5 génisses de plus de 2 ans
«25 hectares sont accessibles aux vaches laitières, soit 59 ares / VL».
Renouvellement : 22%Taux de réussite 1ère IA : 60%Mammites : 9%
Tarissement : antibio pour les non saines – orbeseal et orotar pour les autres
Coccidiose sur les veaux : traitement allopathique
Antiparasitaire : soluphyt P sur les vaches (paramphistome) 1 fois par an
En préventif : Minéraux et plantes en bassine à lécher pour les génissesComplexe de minéraux pour les vaches toute l’annéeNombre de litres livrés :
130 000 L de lait entier et 65 000 L de lait écrémé
Nombre de litres transformés : 50 000 L
Nombre de litre produits : 271 000 L
Prix du litre de lait : 476 ¤ / 1000 L
Les Fermobioscopies du GAB 56
L’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT
• Zéro pesticide • Zéro OGM• Replantation de haies en cours • Fauche tardive sur 2,5 de prairies humides, encadré sur un plan de gestion des landes de Monteneuf
21
L’EFFICACITÉ ÉCONOMIQUE
l’EBE sert à payer les prélèvements privés et les annuités, à avoir une marge de sécurité.
PB (sans aides) : 225 383 ¤EBE : 60 067 €Annuités totales / EBE = 39 520 / 60 067 = 66%CA de la vente en circuit court = 119 300 €
Date de clôture de la comptabilité le 31/12/2019
> Quantités transformées : 50 000 L de lait (traite du matin hors week-end) + la crème venant des 65 000 L de lait vendu écrémé
> Production chaque semaine :• 140 L de yaourt (nature + vanille)• 140 L de riz au lait• 120 L de fromage blanc au lait cru• 44 kg de beurre au lait cru (équivalent à 90 kg de crème)• 50 kg de crème (au lait cru)+ 350 L de lait cru vendus en circuits courts
LA TRANSFORMATION
COÛTS DIRECTS
Frais vétérinaires : 78€/VLFrais d’élevage (reproduction, bâches...) : 126€/VL
133€ de coût alimentaire (fourrages, concentrés et minéraux) pour 1000 L de lait vendu
Subventions : 22 098 € soit 8 € d’aides pour 100 ¤ de produit
Les Fermobioscopies du GAB 56
LA PRODUCTION LAITIÈRE
TP : 31.5 g/kg
TB : 43 g/kg
Production : 271 000 LProduction moyenne : 6 500 L / VL / anVêlages : toute l’annéeÂge du premier vêlage : 27 mois
Sevrage à 6 mois (méthode Obsalim) Mise à l’herbe au printemps à 6 ou 9 mois + complémentation maïs grain entre 0 et 6 mois
CONVERSION
À LA BIO
VOS CONTACTS EN BRETAGNE :
gab d’Armor2 avenue du Chalutier sans Pitié BP 332 / 22193 Plérin cedex
Tél : 02.96.74.75.65e.mail : [email protected]
agrobio 3512 avenue des Peupliers 35510 Cesson-Sévigné
Tél : 02.99.77.09.46e.mail : [email protected]
gab d’ArmorEcopôle Vern Ar Piquet 29460 Daoulas
Tél : 02.98.25.80.33e.mail : [email protected]
gab du morbihanZone d’activité de Keravel 56 390 Locqueltas
Tél : 02.97.66.32.62e.mail : [email protected]
ils soutiennent la bio EN BRETAGNE :
VOS CONTACTS EN pAYS DE La LOIRE ET norMANDIE :
cab pAYS DE LA LOIRE9, rue André BrouardBP 7051049105 ANGERS Cedex 02
Tél : 02 41 18 61 40e.mail : [email protected]
ASSOCIATION BIO NORMANDIEAntenne de CaenTél. 6 rue des Roquemonts – CS 4534614053 Caen Cedex 4
Tél : 02 31 47 22 85e.mail : [email protected]
Fédération Régionale des Agro-biologistes de Bretagne12 avenue des Peupliers35510 Cesson-Sevigné
Tel : 02 99 77 32 34Email : [email protected] : http://www.agrobio-bretagne.org
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gab du FinistèreEcopôle 29460 Daoulas
Tél : 02.98.25.80.33e.mail : [email protected]
gab du morbihanZone d’activité de Keravel 56 390 Locqueltas
Tél : 02.97.66.32.62e.mail : [email protected]
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Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne12 avenue des Peupliers35510 Cesson-Sevigné
Tel : 02 99 77 32 34Email : [email protected] : http://www.agrobio-bretagne.org