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La crise de l’euro passe progressivement à l’arrière-plan La confiance, si chère aux marchés financiers depuis quelque temps, se nourrit de l’amélioration des données économiques. En Europe, les indicateurs de confiance se redressent et s’appuient sur le redémarrage de la croissance, pendant que la reprise se poursuit aux États-Unis, même si les indicateurs économiques se montrent assez mitigés ces dernières semaines. Aux États-Unis, les marchés d’actions ont été plus chahutés ces dernières semaines. Les investisseurs se montrent réservés dans la perspective de l’adoption par la Banque centrale américaine d’une politique moins souple et les indicateurs économiques sont assez mitigés. Le PIB du deuxième trimestre est légèrement décevant et le dernier rap- port sur l’emploi n’a pas répondu aux attentes. En Europe, les données économiques se sont améliorées. Le PIB du deuxième trimestre montre qu’après six trimestres de croissance négative, la zone euro est enfin sortie de la récession entre avril et juin. Les chefs d’entreprise reprennent confiance, non seulement dans les pays du noyau de la zone euro, mais aussi dans les États membres du sud. La crise de l’euro passe donc progressivement à l’arrière-plan. Les bonnes nouvelles en provenance d’Europe et en particulier de la périphérie n’ont pas échappé aux marchés. Portées par d’excellentes données économiques, les Bourses européennes ont fait mieux que leurs consœurs américaines. Le BEL 20 a même retrouvé en août ses niveaux d’avant la crise, même s’il a reperdu une partie de ses gains. Les troubles en Syrie plongent en effet les investisseurs dans l’expectative. Derniers changements d’avis Thrombogenics acheter à augmenter Ahold augmenter à acheter Sioen augmenter à conserver Peugeot vendre à acheter Kühne + Nagel réduire à vendre Nokia conserver à acheter Aalberts Industries augmenter à conserver Rio Tinto acheter à conserver EVS augmenter à acheter Ryanair conserver à réduire N° A17 – 6 septembre 2013 Agfa-Gevaert Ahold EVS Broadcast Equipm. Nokia Peugeot Ryanair Holdings Dernière mise à jour des cours et des avis : 01-09-2013 Stratégie Accents & ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial Actions dans cette édition: Stratégie&Accents est une publication bimensuelle de KBC Banque & Assurance

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Strategie & Accents est une publication bimensuelle de KBC Banque & Assurance.

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La crise de l’euro passe progressivement à l’arrière-planLa confiance, si chère aux marchés financiers depuis quelque temps, se nourrit de l’amélioration des données économiques. En Europe, les indicateurs de confiance se redressent et s’appuient sur le redémarrage de la croissance, pendant que la reprise se poursuit aux États-Unis, même si les indicateurs économiques se montrent assez mitigés ces dernières semaines.

Aux États-Unis, les marchés d’actions ont été plus chahutés ces dernières semaines. Les investisseurs se montrent réservés dans la perspective de l’adoption par la Banque centrale américaine d’une politique moins souple et les indicateurs économiques sont assez mitigés. Le PIB du deuxième trimestre est légèrement décevant et le dernier rap-port sur l’emploi n’a pas répondu aux attentes.

En Europe, les données économiques se sont améliorées. Le PIB du deuxième trimestre montre qu’après six trimestres de croissance négative, la zone euro est enfin sortie de la récession entre avril et juin. Les chefs d’entreprise reprennent confiance, non seulement dans les pays du noyau de la zone euro, mais aussi dans les États membres du sud. La crise de l’euro passe donc progressivement à l’arrière-plan. Les bonnes nouvelles en provenance d’Europe et en particulier de la périphérie n’ont pas échappé aux marchés.

Portées par d’excellentes données économiques, les Bourses européennes ont fait mieux que leurs consœurs américaines. Le BEL 20 a même retrouvé en août ses niveaux d’avant la crise, même s’il a reperdu une partie de ses gains. Les troubles en Syrie plongent en effet les investisseurs dans l’expectative.

Derniers changements d’avisThrombogenics acheter à augmenter Ahold augmenter à acheter

Sioen augmenter à conserver Peugeot vendre à acheter

Kühne + Nagel réduire à vendre Nokia conserver à acheter

Aalberts Industries augmenter à conserver Rio Tinto acheter à conserver

EVS augmenter à acheter Ryanair conserver à réduire

N° A17 – 6 septembre 2013

Agfa-GevaertAholdEVS Broadcast Equipm.NokiaPeugeotRyanair Holdings

Dernière mise à jour des cours et des avis : 01-09-2013

Stratégie Accents& ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Actions dans cette édition:

Stratégie&Accentsest une publication bimensuellede KBC Banque & Assurance

Opinion

•La récente baisse du prix de l’argent constitue une bonne nouvelle pour Agfa : chaque diminution de 1 USD du prix de l’argent se traduit par une hausse du bénéfice brut d’environ 4,5 millions EUR. En outre, les moteurs de croissance d’Agfa (jet d’encre industriel et solutions informatiques pour le secteur de la santé) devraient bien se porter. Les efforts déployés pour améliorer l’efficacité opérationnelle devraient soutenir la marge brute et le bénéfice opérationnel.

•Le groupe ne couvre pas ses besoins futurs d’argent et est donc totalement tributaire du marché. Sa consom-mation d’argent diminue d’environ 10% par an, vu que l’argent intervient dans la fabrication de films dont la demande subit une baisse structurelle. Agfa utilise éga-lement 100 000 à 125 000 tonnes d’aluminium par an, afin de produire les plaques de la division graphique. Il a recours à des mécanismes de couverture dans ce segment.

•Les effets de la récente baisse des prix des matières premières n’apparaîtront pas encore dans les résultats du deuxième trimestre. Nous tablons dès lors sur une contribution de «seulement» 2,8 millions EUR pour l’argent et de 1,3 million EUR pour l’aluminium, ce qui devrait porter le bénéfice opérationnel à 36 millions EUR, contre 33 millions EUR attendus en moyenne par les analystes. Lorsque les effets de la baisse du prix de l’argent se feront pleinement sentir, le bénéfice opéra-tionnel bondira à 114,8 millions EUR au deuxième semestre.

•Le nouvel objectif de cours de 2 EUR repose sur la croissance escomptée du chiffre d’affaires à 3,19 mil-liards EUR en 2016 et la valorisation du cash-flow qui fait état d’une juste valeur de 2,71 EUR par action. À plus long terme, la marge opérationnelle devrait grimper à environ 3% grâce à l’amélioration de la marge brute.

•Dans ce contexte, nous relevons notre recommandation d’augmenter à acheter.2009 2010 2011 2012 2013

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AGFA-GEVAERTTechnology Hardware & EquipmentWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

Guy SipsAnalyste financier

KBC Securities

Agfa profite de la baisse des prix des matières premières

Recommandation : acheter

Cours : 1,50 EURObjectif de cours : 2,00 EURSecteur : technologies de l’information

Activités

•Agfa-Gevaert développe et commercialise des biens d’équipement (unités d’exposition, systèmes d’exposi-tion pour films, imprimantes à jet d’encre, etc.), des biens de consommation (films, plaques, encres, etc.) et des services pour les marchés graphiques et médicaux. Agfa Specialty Products produit et vend également des films pour des applications traditionnelles et innovantes. L’entreprise opère au niveau mondial et emploie quelque 11 000 personnes.

Points forts

•La résorption des dettes financières entraîne une nette atténuation du profil de risque.

Points faibles

•Exposition à l’USD (+/- 50% du chiffre d’affaires).

•Forte dépendance de la division graphique à l’égard de la conjoncture.

•Lourdes charges de pension.

Dernière modification de recommandation

09-08-2013 d’augmenter à acheter

Stratégie & Accents 2

Opinion

•Ahold continue de gagner des parts de marché aux États-Unis et aux Pays-Bas en dépit d’une âpre concur-rence. Les consommateurs rechignent encore à dépen-ser et les volumes devraient rester sous pression au second semestre.

•Fin mars, Ahold a finalisé la cession de sa participation dans la chaîne de supermarchés suédoise ICA pour quelque 2,4 milliards EUR. Le distributeur a porté son programme de rachat d’actions propres de 500 millions EUR à 2 milliards EUR. Cette opération a un impact positif sur le bénéfice par action. Elle sera terminée avant la fin de 2014. Fin 2013, les liquidités nettes s’élevaient à 813 millions EUR. Le management vise une structure de capital efficace. Nous attendons une communication à ce sujet d’ici fin 2013. De nouveaux versements aux actionnaires ou une acquisition figurent parmi les scénarios possibles.

•Le groupe envisage d’ouvrir au moins 50 supermarchés Albert Heijn en Flandre d’ici fin 2016. Il en compte 16 actuellement.

•L’objectif du plan d’économies pour la période 2012-2014 se chiffre à 600 millions EUR, dont 190 millions EUR déjà réalisés en 2012.

•Le distributeur cueille les fruits de sa stratégie Reshaping Retail, visant à répondre aux nouveaux besoins des clients et à saisir les opportunités de croissance.

•En raison notamment des excellents résultats du deu-xième trimestre, nous relevons notre recommandation d’augmenter à acheter.

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AHOLD KON.Food & Staples RetailingWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

Pascale WeberAnalyste financier

KBC Securities

Ahold continue de gagner des parts de marché malgré une âpre concurrence

Modification de la recommandation : d’augmenter à acheter Cours : 12,05 EURObjectif de cours : 14,00 EURSecteur : biens de consommation de base

Activités

•Ahold est un distributeur international actif en Europe et aux États-Unis. Il réalise environ 60% de son chiffre d’affaires sur la côte est des États-Unis. Albert Heijn est la plus grosse chaîne de supermarchés aux Pays-Bas. Le groupe est également présent en Tchéquie et en Slovaquie. Fin 2012, son réseau se composait de 3 008 magasins, dont 765 aux États-Unis, 1 946 aux Pays-Bas et 306 en Tchéquie et en Slovaquie. Ahold nourrit d’ambitieux projets pour ses activités en ligne.

Points forts

•Solides positions de marché.

•Excellent management.

Points faibles

•La confiance des consommateurs reste très fragile aux Pays-Bas.

•Présence quasi exclusive dans les marchés matures.

•La concurrence est féroce.

Dernière modification de recommandation

23-08-2013 d’augmenter à acheter

Stratégie & Accents 3

Opinion

•Bien que 2013 soit une année sans grands événements sportifs, nous pensons que l’entreprise va réaliser d’honorables performances au premier semestre. Le fabricant wallon de serveurs d’images a déjà battu les prévisions des analystes pour le premier trimestre et il maintient ses prévisions pour 2013. Pour le deuxième trimestre, nous prévoyons par conséquent un chiffre d’affaires de 29,1 millions EUR, un bénéfice brut de 22,6  millions EUR (marge de 77,5%) et un bénéfice d’exploitation de 10,1 millions EUR (marge de 34,6%).

•Au 10 mai, le «carnet de commandes de printemps» pesait 32,8 millions EUR, soit 39% de moins que l’an-née précédente. Nous tablons sur un carnet de com-mandes (à facturer en 2013) de 37 millions EUR fin août 2013 et des commandes d’une valeur de 17 millions EUR ont déjà été passées pour 2014. EVS Broadcast Equipment a en effet annoncé qu’un contrat important relatif à la Coupe du Monde de la FIFA au Brésil en 2014 avait été signé en mai. La valeur locative de ce contrat atteint près de 5 millions EUR. Environ 10% de la valeur de la commande porte sur la Coupe des Confédérations, organisée au Brésil en juin 2013 à titre de répétition. Le reste sera comptabilisé aux deuxième et troisième tri-mestres 2014.

•EVS a répété en mai que la visibilité restait limitée en raison de la situation économique actuelle. Les prévi-sions 2013 sont maintenues : les coûts opérationnels connaîtront une faible progression à deux chiffres, ce qui devrait normalement se traduire par une contraction des marges. Toutefois, le chiffre d’affaires du second semestre devrait être supérieur à celui du premier tri-mestre étant donné que les grands événements sportifs de 2014 l’auront déjà marqué de leur empreinte.

•La faiblesse récente du cours augmente le potentiel de hausse par rapport à notre objectif de 58 EUR : nous relevons par conséquent notre recommandation à acheter.

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EVS BROADCAST EQUIPMENTTechnology Hardware & EquipmentWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

Les perspectives sont favorables pour EVS

Modification de la recommandation : d’augmenter à acheter Cours : 51,35 EURObjectif de cours : 58,00 EURSecteur : technologies de l’information

Activités

•EVS conçoit, développe et commercialise des solutions numériques professionnelles pour les chaînes de télé-vision. L’entreprise s’articule autour de quatre activités : Sports, Entertainment, News et Media, un marché qu’elle évalue à 1,6 milliard EUR. Pour les prochaines années, EVS vise une croissance deux à trois fois supérieure à celle du secteur (0 à 5%) grâce à la popularité grandis-sante du sport et aux droits d’émission de plus en plus onéreux, aux progrès de la numérisation et à la consom-mation accrue de vidéos sur les appareils mobiles, l’inter-net et la télévision interactive.

Points forts

•Rentabilité très élevée.

•Rendement de dividende attrayant.

•Le groupe a réussi son entrée sur le marché des studios.

Points faibles

•Visibilité limitée.

•L’expansion sur le marché des studios érode les marges.

•L’entreprise est tributaire de grands événements sportifs.

Guy SipsAnalyste financier

KBC Securities

Dernière modification de recommandation

26-08-2013 d’augmenter à acheter

Stratégie & Accents 4

Opinion

•Les résultats du deuxième trimestre 2013 dressent un tableau mitigé. La bonne nouvelle réside dans la hausse des ventes de smartphones Lumia de 5,6 à 7,4 millions EUR. La division Réseaux a également fait fort, avec une marge opérationnelle de près de 12%. La branche Téléphones mobiles est toutefois demeurée déficitaire : le prix de vente moyen des smarphones a diminué et les ventes de GSM ordinaires ont reculé.

•La hausse des ventes de smartphones est encoura-geante. Nokia détient toutefois une faible part de mar-ché dans ce segment (< 3%), ce qui démontre une nouvelle fois la difficulté à gagner du terrain sur Apple et Samsung (Android).

•En revanche, les activités réseaux de Nokia se portent bien. Elles sont parvenues à renouer avec les bénéfices ces derniers trimestres, grâce notamment à de lourdes restructurations. De par la récente acquisition de la par-ticipation de 50% de Siemens, Nokia s’approprie l’inté-gralité des bénéfices de cette division, ce qui est positif pour sa rentabilité.

•Même si Nokia doit encore relever de gros défis qui comportent des risques, nous relevons notre recom-mandation de Conserver à Acheter et nous rehaussons notre objectif de cours de 3 EUR à 3,80 EUR. L’évolution favorable du résultat d’exploitation et de la marge béné-ficiaire opérationnelle montre en effet que les efforts consentis par l’entreprise pour renouer avec la crois-sance portent leurs fruits.

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NOKIATechnology Hardware & EquipmentWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

Les efforts de Nokia portent leurs fruits

Activités

•Nokia est le deuxième producteur mondial de télé-phones mobiles. Il est en outre un important fournisseur de réseaux fixes, mobiles, large bande et Internet. Il entend profiter du besoin croissant de diversification des canaux de communication. L’Internet et les réseaux électroniques jouent un rôle important à cet égard.

Points forts

•Notoriété de la marque et large gamme de produits.

•Deuxième producteur mondial de téléphones mobiles.

•Lancement de Windows Phone 8.

Points faibles

•Faible position et rude concurrence sur le marché des smartphones (iPhone et Android).

•Période de transition longue et difficile en raison de la sélection de Windows.

Modification de la recommandation : de conserver à acheter Cours : 2,93 EURObjectif de cours : 3,80 EURSecteur : technologies de l’information

Yves DalemansAnalyste financier

KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation

16-08-2013 de conserver à acheter

Stratégie & Accents 5

Opinion

•Peugeot a enregistré des résultats supérieurs aux prévi-sions au deuxième trimestre. Le cash-flow a également dépassé les attentes, notamment à la suite du recul des investissements. Cette situation n’est bien entendu pas tenable. Le groupe court ainsi le risque d’accuser du retard en matière d’innovation. Une augmentation de capital est inévitable à terme pour faire face à la position de capital étriquée.

•En Europe, la demande de voitures pourrait créer la surprise, si la reprise économique s’y poursuit. Comme il réalise environ 70% de ses ventes (en termes de volumes) sur le marché européen, Peugeot profite d’une embellie dans une plus large mesure que d’autres concurrents.

•Le gouvernement français se porte garant de nouvelles émissions obligataires de Banque PSA Finance (BPF) jusqu’à concurrence de 7 milliards EUR, ce qui devrait renforcer la capacité de financement de BPF. BPF est vital pour Peugeot : la branche assure l’octroi de crédit pour près de 30% des ventes totales.

•Peugeot devrait renouer avec les bénéfices l’année pro-chaine, grâce à ses filiales Faurecia et Banque PSA Finance. Nous misons également sur une amélioration significative du cash-flow, qui devrait toutefois rester négatif.

•L’action Peugeot permet de profiter du redressement économique potentiel (du sud) de l’Europe. Le construc-teur réalise en outre une part relativement limitée de ses ventes dans les pays émergents, ce qui est une bonne chose puisque la demande de voitures y est assez atone (sauf en Chine). Nous restons toutefois prudents à long terme, en raison des investissements requis et d’une éventuelle augmentation de capital. Comme le marché devrait plutôt se concentrer sur le court terme, nous émettons la recomman-dation acheter.

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PEUGEOTAutomobiles & ComponentsWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

Peugeot bat les prévisions au deuxième trimestre

Modification de la recommandation : de vendre à acheter

Cours : 10,75 EURObjectif de cours : 14,00 EURSecteur : consommation discrétionnaire

Activités

•Peugeot est le deuxième constructeur automobile d’Europe. Il opère dans plus de 150 pays. Il produit des voitures et des camionnettes sous les marques Peugeot et Citroën. Il fournit également des pièces détachées (Faurecia), possède une division logistique (Gefco) et propose des services financiers (Banque PSA Finance).

Points forts

•Accords de coopération stratégiques.

•Processus de production intégrée, permettant de répar-tir 60% des coûts sur tous les types de véhicules.

Points faibles

•Position de capital étriquée.

•Cash-flow négatif.

•Peugeot doit absolument intensifier ses investisse-ments pour rester compétitif.

Kurt Ruts Analyste financier

KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation

20-08-2013 de vendre à acheter

Stratégie & Accents 6

Opinion

•Ryanair n’a pas répondu aux attentes des analystes au deuxième trimestre, en raison des coûts élevés du car-burant et d’un taux d’occupation de la flotte un peu plus faible que prévu. Le grand patron, Michael O’Leary, se montre prudent pour le reste de l’année et invoque des conditions de marché difficiles.

•Il est vrai qu’il joue généralement la carte de la pru-dence, mais nous pensons cette fois qu’il n’a pas tort. Le groupe doit en effet faire face au malaise dans le sud de l’Europe et devrait subir l’hiver prochain une pression accrue sur les prix sur le marché européen.

•Ryanair profite de la consolidation du segment des vols «courte distance», qui n’intéresse plus les compagnies aériennes traditionnelles aux coûts plus élevés. Il par-vient ainsi à élargir systématiquement sa part de mar-ché et à croître sur le continent européen.

•Pour assurer sa croissance, Ryanair a commandé 175  avions neufs en juin. Cette nouvelle flotte devrait générer un rendement inférieur, en raison du recul des ristournes et du durcissement de la concurrence.

•La stratégie de coûts les plus bas subit de plus en plus de pressions. Les pilotes tentent de s’unir et l’Europe se penche sur les subsides et les contrats de travail, tandis que les aéroports augmentent leurs prix.

•Les attentes sont trop élevées par rapport à l’intensifi-cation des risques. Nous abaissons par conséquent notre recommandation à réduire.

•Solutions de remplacement (1) : Deutsche Post

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RYANAIR HOLDINGSTransportationWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

Ryanair est confronté à des conditions de marché plus difficiles

Modification de la recommandation : de conserver à réduire

Cours : 6,60 EURObjectif de cours : 6,20 EURSecteur : industrie

Activités

•Fort d’une flotte de 294 avions, l’irlandais Ryanair est la plus grande compagnie aérienne à bas coûts d’Europe. Il reste fidèle à sa stratégie qui consiste à pratiquer des prix planchers et à éviter les surcharges carburant. Il se concentre sur les connexions régionales directes et peut ainsi proposer des vols fréquents sans services supplémentaires.

Points forts

•Excellent management.

•Robustes cash-flows libres.

•Les concurrents directs réduisent leur capacité.

Points faibles

•Sensibilité aux prix pétroliers et aux chocs extérieurs (11 septembre 2011, SRAS,…).

•Forte exposition à l’Espagne.

•Plusieurs enquêtes en cours de la Commission euro-péenne.

•La commande de 175 et peut-être 375 nouveaux avions augmente les risques.

Chris Vrijsen Analyste financier

KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation

14-08-2013 de conserver à réduire

(1) Les solutions alternatives sont des actions sélectionnées au sein du même secteur, pour lesquelles KBC Asset Management émet la recommandation Acheter ou Augmenter. Les fiches relatives aux entreprises mentionnées figurent sur le site www.kbcam.be

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Source: Thomson Reuters Datastream

Marches d’actions Rapport C/B Rendement de dividende (%)UEM 11,42 3,07Etats-Unis 13,94 2,15

Marches d’obligations USD par EUR (échelle de gauche) JPY par EUR (échelle de droite)

Parution du prochain numéro le 20 septembre 2013

WWWPlus de renseignements sur: www.kbc.be/investir

Les marchés en images

Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles.

Ce document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM), basée sur les recommandations d’investissement de KBC AM et/ou les résumés de rapports d’analyse de KBC Securities SA (KBC Sec), et est diffusé par KBC Bank. L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Cette publication est une communication publicitaire et n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et/ou KBC Sec et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas directement liée à des transactions de banque d’affaires. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre devise que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de change. Ni KBC Sec ni KBC AM ni aucune autre société du groupe KBC ne peuvent être tenus responsables de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle des données communiquées dans ce document. Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans le document faute de place, nous vous renvoyons, pour KBC Sec, aux ‘Disclosures’ consultables sur www.kbcsecurities.com/disclosures et, pour KBC AM, aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions.

Éditeur responsable : KBC Groupe SA, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. www.kbc.be

Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse.D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré.

Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis.

Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC.

Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities.

Photos utilisées: www.shutterstock.com

La classification Global Industry Classification Standard (“GICS”) a été développée par et est la propriété exclusive ainsi qu’une marque déposée de MSCI Inc. (“MSCI”) et de Standard & Poor’s, une division de The McGraw-Hill Companies, Inc. (“S&P”) et une licence d’utilisation a été concédée à KBC. Ni MSCI ni S&P ni aucun autre tiers impliqué dans l’élaboration ou la composition de la GICS ou de toute autre classification GICS ne fournit aucune garantie ou assurance implicite ou explicite quant à un tel standard ou une telle classification (ou aux résultats qui seront obtenus par son utilisation) et par la présente, toutes ces parties déclinent expressément toute responsa-bilité quant à l’authenticité, l’exactitude, l’exhaustivité, la qualité marchande et l’adéquation à un usage particulier d’un tel standard ou d’une telle classification. Sans préjudice de ce qui précède, ni MSCI ni S&P ni aucun affilié ni aucun tiers impliqué dans l’élaboration ou la composition de la GICS ou de toute autre classification GICS ne sera tenu responsable de tout dommage direct, indirect, spécial, punitif, consécutif ou de tout autre dommage (y compris tout manque à gagner), même si il a été informé de la possibilité de tels dommages.