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ACCÈS SPORT / ÉTÉ 2013 1 / Les filles / NUMÉRO ZÉRO / ÉTÉ 2013 / GRATUIT ont la cote Les filles ont la cote

Acces Sport

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Numéro 0 / été 2013. Le magazine du sport en Lorraine

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Les filles

/ NUMÉRO ZÉRO

/ ÉTÉ 2013

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/ SOMMAIRE/ FOOTBALL ASNL : chronique d’une descente annoncée / 4Biancalani et ses filles montent en D2 / 6Les Jaguars fêtent leurs 10 ans / 7

/ BASKET-BALLAlain Weisz, nouvel entraineur des Cougars / 8

/ HANDBALL Le Grand Nancy ASPTT prépare sa nouvelle saison / 10

/ PORTFOLIO 2013Emmanuel Jacquel : l’année sportive en photos / 12

/ ZOOM SUR ANNE-SOPHIE MATHIS / 14

/ VOLLEY-BALLMaxéville - Jarville / Objectif : le top 5 / 16

/ AUTOMOBILE : RALLYE DE LORRAINE Quentin Giordano s’impose sur ses terres / 18

/ découverteLes sports zen / 20

/ L’HISTOIRECoupe Korac : Retour sur l’épopée des Cougars / 22

/ ÉDITO

/ OURS

Voilà. Nous y sommes, le numéro zéro part en

presse. J’écris ces mots dans les premières chaleurs

de notre mois de juillet nancéien et espère que notre

magazine Accès Sport saura vous accompagner

tout l’été. Vous l’aurez compris le magazine du

sport en Lorraine gratuit est entre vos mains,

notre motivation: vous parler des gens qui vivent à

vos côtés, des champions, connus et trop souvent

méconnus. Nous allons parler de sport élite, du

sport féminin, du handisport, de sport amateur,

de découverte, de vos manifestations mais surtout

d’exploit, de victoires et des moments d’histoire

que nous avons encore tous en mémoire.

Je pourrais vous en parler des heures de ce

magazine, d’ailleurs ça fait des mois qu’on en parle.

Il est temps de vous laisser découvrir, bonne

lecture, bon été et on se retrouve à la rentrée,

sportive bien entendu.

Julien Siffert

Directeur de la publication et de la rédaction : Julien Siffert & Thomas Rezette.

Contact : [email protected]

Direction artistique et graphique : Sylvain Savouret et l’équipe Accès Sport.

Rédacteurs :Laurent Nisi, Emmanuel Lafrogne, Mickaël Biassuto,

Thomas Rezette, Alexandre Lambert, Julien Siffert.

Contributions :Anne-Sophie Mathis, Grand Nancy ASPTT Handball,

SLUC Nancy Basket et ASNL.

Photographes :Emmanuel Jacquel, Christian Krupa, Pierre Rollin, RB

Racing Photos - Couverture : Emmanuel Jacquel, ASNL.

Publicité : 07.87.77.79.47

Julien Siffert / [email protected]

Diffusion : 07.70.25.11.23

Thomas Rezette / [email protected]

Les manuscrits et documents publiés ne sont pas

renvoyés. Tout droit de reproduction réservés.

Le contenu des articles n’engagent que les auteurs.

Imprimeur : SPEI-Pulnoy

Accès Sport juillet 2013. N° Zéro

/ jeu concours / 24

5x2 places pour Fort Aventure à gagner

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Décembre 2012, nous sommes à la mi-saison

et l’ASNL a 11 petits points dans sa poche en

19 matchs joués... C’est tout naturellement

que tout un peuple, que nous nommerons « La

France  », voyait le club au chardon en Ligue

2 la saison suivante… Tout un peuple sauf

quelques irréductibles, que nous appellerons

« Les supporters nancéiens », qui auront

presque eu raison de l’avis général… Presque

car le destin de l’ASNL est désormais scellé. Il

l’est mathématiquement depuis le

soir de la 37e journée avec cette

défaite à domicile contre Bastia

(1-2).

A l’issue de la 38e et dernière journée de

championnat, dernier baroud d’honneur pour

Nancy qui battra la lanterne rouge Brest, chez

elle, sur un score de 2 buts à 1. C’est terminé,

Nancy est le 1er relégable, finissant à la 17e

place du championnat, ratant d’une marche

le maintien à seulement deux petits points du

club ajaccien, mais accompagné d’un vilain goal

average négatif de 20 unités. Officiellement, il

manquait 3 points à l’ASNL pour entamer une

nouvelle saison parmi l’élite. Revenons sur les

moments clés et les événements où l’ASNL a

manqué l’immanquable…

Jean Fernandez  : Avec son image de club

familial, après le départ de Pablo Correa,

ce choix soulevait quelques mystères  : un

« éléphant » parmi les tacticiens français

mais qui n’a jamais côtoyé les sommets (ou

par courtes séquences), un salaire plus que

généreux (les rumeurs évoquent un salaire

dans le top 5 du championnat avec 105  000€

mensuels), un choix de jeu ultra-défensif (alors

que ce choix identique était vivement critiqué

à l’époque de son prédécesseur…), des choix de

joueurs discutables (Sami, Lotiès,…) et d’autres

poussés vers la sortie (Mollo…). Son départ du

navire fut une véritable bouffée d’oxygène mais

arriva trop sur le tard (un match victorieux par

exemple…). Autre avantage, la découverte de

l’ange Patrick Gabriel et Vincent Hognon (déjà

connu en tant que joueur exemplaire…)…

Jacques Rousselot  : le départ de Fernandez

est et restera une zone d’ombre, savamment

entretenue par le Président. L’ex-entraîneur

et le patron nancéien se renvoient

la balle et se clashent par médias

interposés. Le premier avançant

que le second lui a demandé 3 fois

de partir…mais ce dernier assurant qu’il a quitté

le club à la surprise générale. Difficile de se faire

une idée sur des versions aussi divergentes

quand on sait que Fernandez se serait assis sur

plusieurs mois de salaires et que Rousselot avait

mal négocié le contrat promettant de belles

indemnités de départ… Comment expliquer les

3 demandes de démission quand on sait qu’il y a

ASNL

ASNL chronique d’une descente annoncée

• l’ASNL 2013-2014 en pleine préparation

Le départ de Fernandez, une véritable bouffée d’oxygène.

/ FOOTBALL

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eu prolongation de contrat dans cette période ?

« JR » aurait-il recruté « JF » pour faire un coup

de com’ en « achetant un nom » ? Toujours est-

il que le président a sa part de responsabilités

dans cette erreur de casting, bien au-delà du

relationnel entraîneur/joueurs

Nancy-Reims (24e journée)  : une défaite face

à un adversaire direct, qui plus est à domicile

et pour un faux-semblant de derby de l’Est.

Mener au score seulement quelques minutes et

perdre le match 1 à 2, ça donnera une « défaite à

6 points »…clairement…

Bordeaux-Nancy (36e journée)  : Match très

ennuyeux mais Nancy parvient à se prendre

2 pions… il suffira d’une frappe de Karaboué

mal captée par le goal bordelais pour relancer

des nancéiens qui égalise à 2 partout grâce à

une tête rageuse de Sané. Scénario classique  :

quelques secondes à tenir de trop et Bordeaux

en plante un 3e… Deux points de perdus pour

un match nul qui aurait été mérité…

La fameuse 36e journée : Pour ne pas décrocher

au classement et espérer se maintenir, Nancy

devait gagner (mais Bordeaux en a décidé

autrement) et le trio Sochaux, Troyes et Evian-

Thonon devaient perdre… Et à vouloir trop

compter sur les autres, c’est l’inverse qui se

produit… Le lancement officieux de notre

relégation démarrait pour s’achever le week-

end suivant face à Bastia. Clairement au soir de

ce Nancy-Bastia, nous supporters de l’ASNL, le

ciel nous est tombé sur la tête. Le scénario du

championnat était tombé, et nous descendions

en Ligue 2.

Pourtant à l’heure ou j’écris ces lignes le

désespoir a laissé place à l’espoir, car après des

années de frustrations à jouer le maintien, le

club vient de refermer une des pages les plus

importantes de son histoire pour en ouvrir une

autre où l’inconnu n’a d’égal que l’excitation.

L’excitation d’arriver dans un championnat avec

l’étiquette de favori, l’excitation de retrouver

nos voisins Messins leur stade et leurs 2  400

abonnés (nous en avons plus de 7000, nouveau

record pour l’ASNL), l’excitation de découvrir

comment le duo Gabriel - Hognon va s’en sortir

avec une équipe façonnée presque à leur guise.

Bien sur la ligue 2 a mauvaise presse depuis bien

longtemps mais pourtant depuis notre montée

le niveau de jeu s’est très nettement élevé et

les clubs se sont structurés avec notamment

des stades magnifiques comme le Stade Océane

du Havre où les groupes pourront poser leur

bâche.

Enfin, nous le savons tous maintenant, l’été

est pour le supporter un des moments les plus

ambivalent de l’année : ennuyeux car pas de

football mais magique car tous les paris sont

permis, le mien est de voir l’ASNL remporter

sont quatrième titre de champion grâce

notament aux six points glanés dans les deux

derbys.

••• Laurent Nisi / photo ASNL

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Le coach revient sur la montée en D2 et parle

de la finale de la coupe de Lorraine contre

Algrange.

Votre accession en D2 est la seule bonne nouvelle

du côté de l’ASNL cette saison…Ce qui explique

mon sentiment mitigé. Il y a d’un côté la

satisfaction de monter en deuxième

division et de l’autre la tristesse de

la descente des professionnels. La

déception est d’autant plus grande que

l’on y a crû jusqu’au bout. On a joué

notre montée le lendemain de la défaite face

à Bastia. C’était difficile, car on était abattu.

Maintenant, le club doit digérer cette descente

et continuer à avancer.

Quand on regarde vos résultats dans ce

championnat interrégional, on a l’impression que

cela a presque été facile ? Pourtant, ce n’est pas

le cas, car on avait un adversaire de taille avec

Woippy. Les Mosellanes nous ont donné du fil

à retordre tout au long de la saison. Après, on a

aussi su se rendre certains matchs faciles grâce

à notre sérieux et notre excellent état d’esprit.

Ce championnat de D2 va être une découverte

pour vous ? Totalement. J’ai vu jouer trois

équipes de D2, dont une contre nous en amical

en début de saison, et j’imagine davantage de

combats avec des adversaires plus matures.

L’expérience de nos filles qui ont déjà évolué en

D2 ou en D1 nous sera utile.

Quelles seront vos ambitions ? Déjà découvrir

ce nouveau championnat et faire belle figure.

Il y a trois groupes de douze équipes avec une

montée et deux descentes. Il ne faut pas vouloir

aller trop vite, mais plutôt avancer doucement,

mais surement. Notre projet n’est pas à court,

mais plutôt à moyen terme. Il faut donc déjà se

stabiliser en D2.

Il y aura beaucoup de mouvements de joueuses

cet été ? Je souhaite recruter trois filles

d’expérience pour améliorer le groupe et

amener de la concurrence. J’y travaille en ce

moment. L’idée est que ces recrues s’intègrent

bien dans notre groupe et nous apportent aussi

quelque chose humainement.

Quel bilan tirez-vous de votre première saison à la

tête des féminines ? Il est plus que satisfaisant. Si

je gagne la coupe de Lorraine ce samedi contre

Algrange, j’arrête (rires). Plus sérieusement,

j’étais très excité à l’idée de relever le challenge

et heureux d’avoir rempli ma mission. J’ai été

agréablement surpris par l’implication des filles

tout au long de la saison. Elles ont adhéré à mon

discours et en sont aujourd’hui récompensées. 

Reste à finir en beauté avec une victoire

en coupe de Lorraine... Cette finale face

à Algrange, une bonne équipe de D2, sera un

bon test dans l’optique de la saison prochaine,

voir comment les filles vont se comporter.

Je sais qu’elles sont capables de choses

extraordinaires, mais aussi de performances

plus médiocres. Notre force lors de cette fin

de saison, c’est peut-être de nous appuyer sur

un groupe de dix-huit à vingt joueuses et donc

d’avoir encore de la fraicheur. Cela a été décisif

en demi-finale dimanche dernier à Woippy.

••• Emmanuel Lafrogne / ASNL.net

ASNL Féminine/ FOOTBALL

Biancalani et ses filles montent en D2

« Les filles ont adhéré à mon discours et en sont aujourd’hui recompensées ».

Après un 0-0 en fin de temps réglementaire,

les filles se sont malheureusement inclinées

aux tirs aux buts sur le score de 4 à 1.

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Les Jaguars fêtent leurs 10 ans

/ FOOTBALL FOOT FAUTEUIL

C’est autour d’une table ronde que nous avons

eu le plaisir de rencontrer Mehdi Schmitt,

fondateur des Jaguars de Vandœuvre. Le

tutoiement est de rigueur, on a affaire à un

homme déterminé, voilà l’impression que

nous donne ces premières minutes.

Le foot fauteuil se pratique en salle avec un

fauteuil électrique équipé d’un

pare-chocs à l’avant et un ballon

de 33 cm. Pour les règles on

retrouve les corners, les coups

francs, penalty, trois joueurs de champs et un

gardien de but. Les contacts sont autorisés

et réglementés. Pour le reste il faut toujours

marquer plus que son adversaire.

Pour les Jaguars de Vandœuvre tout a

commencé après avoir lu un reportage dans un

magazine. Mehdi : «Je me suis dit qu’il y aurait

forcément des gens intéressés». Certes le chemin

a été long, semé d’embuches mais voilà en 2003,

le premier club de foot fauteuil lorrain est né.

Il se passe deux ans entre les débuts dans la salle

universitaire et le premier match officiel, «cette

compétition, la première, reste ma plus grande

fierté», aujourd’hui Les Jaguars n’en sont plus là,

ils évoluent en D3 depuis 2 ans, on finit 3ème

cette saison, derrière Vaucresson 2 de Toulouse

et premier Les Chtis Dragons 2 de Douai.

L’équipe se construit autour de l’entraineur

Prince Biyela et son assistant Thierry Didier 

«le Correa du foot fauteuil», en gardien

Gauthier Franz, les 2 défenseurs Cyril Ribère

et Anthony Renaux, les ailiers Cyril Richet,

Julien Claudel et Ahmet Zeren «20 ans, c’est

une graine de champion» et notre hôte de ce

jour le meneur de jeu Mehdi Schmitt.

« Mon objectif quand je rentre sur le terrain,

c’est la gagne. Quand on joue un sport adapté,

les barrières se lèvent du coup j’oublie… Les

joueurs je les vois changer, surtout au niveau

social. »

Quand on lui demande quels sont les objectifs

pour la saison 2014, la réponse est claire : «après

une troisième place cette année, c’est la montée

en D2». Les joueurs viennent de loin, dont Reims

pour assister aux entrainements du lundi après-

midi et du vendredi matin. « Les déplacements,

une vraie expédition… Il y en a pour trois, quatre

jours », les équipes se retrouvent six ou sept fois

par an afin de regrouper les matchs, simplifier

le championnat et réduire les coûts. « Une saison

c’est entre sept et dix mille euros et encore ça c’est

sans le matériel… Les subventions de la ville de

Vandœuvre et du conseil régional ne suffisent

pas à boucler le budget, quant aux annonceurs

privés, on a du mal à les conserver ». Certes on

peut compter sur le traditionnel Loto et les trois

cent calendriers écoulés mais il en faut un peu

plus au club pour se permettre d’investir dans

un nouveau fauteuil de compétition (six mille

euros).

Cette année, c’est les dix ans des

Jaguars, alors ils espèrent une grosse

fête, lors de la traditionnelle rencontre

organisée dans le cadre du Telethon

avec les joueurs de l’A.S.N.L. depuis 2006.

Les Jaguars sont les ambassadeurs du foot

fauteuil en Lorraine mais voilà depuis dix ans

que ça dure, ils sont toujours la seule équipe de

la région, alors rapprochez-vous de lui si vous

voulez monter un club dans votre ville, il a tous

les dossiers, les contacts, ... Bref, il peut vous

aider et vous le propose. En tout cas la reprise

c’est au mois d’aout alors bonne saison 2013-

2014 aux Jaguars et n’hésitez pas à venir les

voir au Palais des Sports Nations Vandœuvre.

N.B. : Pour contact : [email protected]

••• Interview réalisé par l’équipe d’Accès Sport.

« Mon objectif quand je rentre sur le terrain, c’est la gagne ».

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• Juin 2013 : victoire du challenge Jacques Gouillet (Rouen)

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Il effectue son premier passage en tant

qu’entraineur professionnel à Chatou,

devenant champion de France de Nationale 2

puis au club de ASA Sceaux avec un titre de

champion de France de Pro B en 1993. Ce titre

est synonyme de montée en Pro A.

Durant cette saison, Alain Weisz confie les

clés de l’équipe au Français Moustapha Sonko.

En Pro A, Sceaux est obligé de se délocaliser

à Évry. L’équipe, malgré un budget faible,

réalisera un parcours incroyable. Emmenée par

un certain Hervé Dubuisson, qui réalise par la

même occasion une de ses plus belles saisons.

Sceaux sera éliminé en Playoffs au terme du

match décisif face à l’ASVEL de Greg Beugnot.

Pourtant le club ne survit pas et doit déposer le

bilan et repart en Nationale 3.

Après avoir débuté la saison avec l’ASAS, il

rejoint Montpellier Basket alors dernier du

championnat pour une opération

sauvetage. Le succès est immédiat,

emmené par la star Ron Anderson,

Montpellier décroche un ticket

inespéré pour les playoffs. Après ces

deux saisons à Montpellier, Il rejoint

Le Mans (MSB), club historique du basket-ball

français et qui végète au fond du classement.

L’objectif est clair, redonner du plaisir au

public manceau. Du beau jeu des résultats.

Malheureusement, le manque de rotation finira

par payer et le MSB, 4e de la saison régulière se

fait éliminer par le PSG Racing futur champion

de France.

En 1997, il cumule en devenant adjoint de

Jean-Pierre de Vincenzi, l’entraîneur de

l’Équipe de France et prend en main l’équipe

de France Espoir. Il qualifie l’équipe pour le

championnat d’Europe à Trapani (Sicile) avec

laquelle il décroche la 5e place. Après les jeux

Olympiques d’été 2000 de Sydney, il prend en

charge l’équipe de France. Après un premier

championnat d’Europe 2001 disputé en Turquie

et terminé à la 6eplace, ce qui ne qualifie pas la

France pour les mondiaux suivants. L’équipe

qui se présente au championnat d’Europe 2003

semble tailler pour le titre: un champion NBA

en titre, Tony Parker, deux autres joueurs de

NBA, Abdul-Wahad et Moïso, un futur joueur

NBA avec Boris Diaw. À cela s’ajoutent des

joueurs rompus aux compétitions européennes

tels que Laurent Foirest, Cyril Julian. Après

un premier tour et une qualification en quart

contre les Russes de Andreï Kirilenko, la

France échoue en demi contre la Lituanie. Il

quitte alors l’équipe de France et rejoint la SIG

Strasbourg où il ne restera qu’une seule saison.

En 2005, il choisit d’officier avec Michel Callero

(Assistant coach du SLUC Nancy Basket) dans

le championnat de France Féminin où il rejoint

les filles d’Aix-en-Provence avec lesquelles

il décroche une place en finale de la coupe

d’Europe face au Spartak Moscou. Il entraîne

Aix jusqu’au printemps 2007, date de son

arrivée sur le banc du Hyères-Toulon VB où il

sera l’entraîneur de la formation varoise. Dès

sa première saison, Alain Weisz construit une

équipe surprenante, le HTV crée la surprise

en se qualifiant pour la Semaine des as. Une

Semaine des as cruelle, après avoir sorti Nancy

au terme d’un match exceptionnel, le HTV va

s’incliner dans les dernières secondes face à la

JA Vichy en 1/2 finale dans un match maîtrisé

jusqu’à la sortie sur blessure de leur maître à

jouer Sean Colson. Malgré cette déception, le

HTV va rebondir et continuer sa folle saison.

L’arrivée du pigiste médical Daniel Horton

va donner un second souffle à l’équipe et un

nouvel élan. Le HTV finira 6e et s’inclinera

au 1er tour des playoffs face à l’ASVEL. Cette

saison est la meilleure de l’histoire du club.

En 2010-2011 il atteint une nouvelle

fois les Play-Offs et rencontre le futur

Champion de France le SLUC Nancy Basket.

En 2011-2012, le HTV subit une véritable

descente aux enfers avec seulement 3 victoires

sur 30 possibles. Le HTV est donc relégué en

Pro B et Alain Weisz quitte le club varois. En

mai 2012, il rejoint le club d’Antibes

avec pour objectif clair de permettre à

ce club historique de retrouver la Pro

A. Après une première partie de saison

exceptionnelle (il sera d’ailleurs invité

à participer au All Star Game), il vit un

début de phase retour compliqué, une mauvaise

passe, avec huit défaites en dix rencontres, il

est démis de son poste en mars 2013.

Depuis, le 29 mai 2013, le président du SLUC

Nancy Basket, Christian Fra, annonce que le

nouveau coach du SLUC est Alain Weisz… le

jour de ses 60 ans.

••• Relations presse SLUC

SLUC NANCY BASKET

ALAIN WEISZ, portrait du nouvel entraineur des Cougars

/ basket-BALL

Alain Weisz, né le 29 mai 1953 à Marseille, est un ancien joueur

de basket-ball évoluant en Nationale 2 et 3 reconverti en

entraîneur. Son C.V. bien rempli en fait l’un des entraineurs les

plus expérimentés du Championnat de France.

Après les jeux olympiques d’été de 2000, il prend en charge l’équipe de France...

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PRO D2

Quel bilan faites-vous sur la saison 2012-2013 ?

T.T.  : Le bilan pour cette saison n’est pas à la

hauteur de mes espérances, avec une onzième

place et un maintien acquis à 3 journées de la

fin, il faut remonter à la saison 2006/2007 pour

retrouver notre équipe en pareil difficultés.

Comment expliquez-vous ce résultat :

T.T.  : Seulement 5 victoires à domicile cette

année, nous avons éprouvé tout au long de la

saison des difficultés à conclure nos matchs,

avec pas moins de 6 défaites de 1 ou 2 buts 

D.J.  :  Une saison difficile avec des doutes, des

blessures, des joueurs investis à l’entrainement

mais qui ont eu du mal à réitérer le même

investissement en match surtout dans notre

salle ».

Quels sont les objectifs pour la saison 2013-2014 :

T.T.  : Même si l’équipe à ce jour est incomplète

l’idée est de se renforcer sur la base arrière, afin

d’améliorer sensiblement ce secteur de jeu dans

lequel nous avons été défaillants. Pour l’instant

l’équipe compte 4 départs pour 2 arrivées Simon

Mayayo (Chambéry-Nationale 1) sur le poste

d’arrière gauche et Nicolas Rollinger (Metz

Handball-Nationale 2) pour palier à l’absence

de Jacek (blessure aux ligaments croisés).

D.J.  : L’objectif pour la saison à venir et de se

libérer lors des matchs à la maison, retrouver

du spectacle, des victoires et une osmose avec

le public. Se maintenir le plus rapidement

possible et intégrer au maximum des jeunes

issus du club.

Une bonne nouvelle la montée de la réserve de N3

en N2 :

T.T.  : Cela démontre que le travail entrepris

par le staff technique Jean-Marc Poinsot et

Stéphane Colson depuis plusieurs saisons porte

ses fruits. Chaque week-end 8 joueurs de moins

de 21 ans sont inscrits sur la feuille de match.

La formation est un élément important pour le club :

T.T.  : Depuis plusieurs saisons, leur travail

de grande qualité a permis à nos jeunes de

remporter des titres. Un grand nombre d’entre

eux font partis des sélections départementales,

régionales et certains ont intégré le pôle espoir

de Pont-à-Mousson.

D.J.  : La formation chez les très jeunes a une

grande importance je partage ce travail avec

d’autres personnes mais surtout avec Maurice

Bucquet car à nous 2 nous nous occupons du

baby hand, école de hand, moins de 12 ans et

moins de 14 ans nous avons donc un œil sur

ces jeunes et nous pouvons juger les progrès de

chacun et les orienter vers le secteur Elite ou

Loisirs pour les catégories 16-18.

Les moins de 18 ans qualifiés en Championnat de

France :

T.T.  : L’équipe de Christophe Bondant est

maintenant qualifiée pour les championnats de

France, c’est une équipe pétrie de talent avec

des joueurs ayant un potentiel intéressant.

Dès la saison prochaine on devrait retrouver

certains de ces joueurs dans l’équipe réserve, ce

qui démontre une fois de plus la qualité de la

formation au sein du club.

••• Propos recueillis par Julien Siffert

photos Christian Krupa

/ HANDBALL

prépare sa nouvelle saisonLe staff du Grand Nancy A.S.P.T.T. Handball a bien voulu répondre à nos questions pendant leur préparation pour la saison 2013-14. Entretien avec Thierry Thoni, entraineur en Pro 2 et Didier Joseph, son assistant.

LE GRAND NANCY ASPTT HANDBALL

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Maurice Bucquet,

quel est votre rôle

au sein du club ?

M.B.  : Je suis la

mémoire du club  !

Licencié à l’ASPTT

Handball depuis 1969, puis mis à disposition

au secrétariat en février 1975, j’ai toujours

participé à la vie du club… Aujourd’hui j’ai la

charge de l’animation et le perfectionnement

de l’école de hand. Pour assurer la base de mon

travail, Didier assure l’animation du Baby Hand

et premiers pas, dès l’âge de trois ans et leur fait

découvrir les bases et les valeurs de notre sport.

A sept ans je les accueille à l’école de hand et les

accompagne jusqu’à l’âge de 12 ans. Quand je

les re confie à Didier en moins de 14, ils sont

prêts à frapper à la porte du «haut niveau»

: ils ont acquis un rythme d’entrainement,

l’assiduité aux séances et aux compétitions.

Mon objectif dans l’apprentissage du jeune

joueur : le respect de lui-même, du groupe et

des dirigeants, et ensuite de les rendre accro

au hand ! Ceci passe par l’assiduité, l’écoute, le

travail, le jeu, la joie de gagner et la satisfaction

de comprendre pourquoi l’on a perdu, même

si j’ai la chance de gagner souvent. Dernier

tournoi en date pour les jeunes de 2003

et 2004, le mondialito : sur vingt quatre

équipes participantes, le club a fini aux trois

premières places. Autre secteur qui m’est cher,

la formation des arbitres, jeunes et adultes et

je dois avouer que les jeunes m’intéressent

énormément. C’est un réel plaisir de sentir la

motivation s’emparer d’un gamin, l’écoute et le

respect qu’il restitue.

Un mot sur l’avenir du club :

M.B. : Dans le secteur jeune, pas de crainte… Le

travail paie ! En revanche, sur le secteur Elite,

notre

ambition repose en

m a j e u r e partie sur le budget et je

nourris l’espoir que le travail sera récompensé

et reconnus par les organismes territoriaux,

qui continueront à nous soutenir... L’arrivée

d’un emploi à temps plein, Anthony Drouhin,

est une bonne nouvelle, il est en charge

de la partie Marketing, Communication et

Organisation des matchs du club, il devrait

nous faciliter la tâche dans la partie extra-

sportive. Autre espoir lié au niveau de jeu de

notre équipe fanion : si le spectacle les soirs de

match est de qualité, nous pouvons espérer un

Palais des Sports de Vandœuvre Nations plein

comme un œuf !

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/ PORTFOLIO 2013 EMMANUEL JACQUEL

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• Judo - Championnat Departemental Sénior - Février 2013 a LunévilleGrégoire Guilla à gauche, Maxime Michel à droite

• Tennis - Tournoi de Lunéville - Juillet 2013Antoine Feret

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• Football - France / BrésilMars 2013 au Stade Marcel Picot à Nancy

• Equitation - Avril 2013 à Rosieres aux salines Guillaume Liccardi sur Oriane du Lac

• Football - Patrick Gabriel,entraineur de l’ASNL, 29ème journée de Ligue 1

• Courses du 53eme R.T. en avril à Luneville (20eme edition) - 10km Benjamin Choquert prend la tête de la course

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/ ZOOM

Vous êtes née le  13  juin  1977  à  Nancy, vous

vivez et vous vous entrainez à Dombasle.

Votre spécialité, la boxe anglaise, les

statistiques parlent pour vous 30 combats 27

victoires dont 23 par KO. Et le 1er juin dernier

vous fêtez, dans votre salle, votre 8ème

ceinture internationale.

Revenons un peu sur vos débuts, comment avez-

vous commencé la boxe ? J’ai commencé la boxe

à 16 ans, avant je pratiquais l’athlétisme et suite

au décès de mon père, j’ai tout arrêté. Pour

m’occuper j’ai accompagné mon ami dans son

club à Vandœuvre, où l’entraineur m’a souvent

dit « viens mettre les gants  » j’ai dit non au début

et puis un jour, je les ai enfilés pour frapper dans

un sac et là c’est difficile à expliquer mais je me

suis senti bien, un sentiment de libération.

Ensuite il m’a fait essayer les « pattes d’ours », je

crois que c’est à ce moment-là que j’ai compris

ce que je cherchais, qu’on s’occupe de moi.Pour

passer à la compétition j’ai rejoint le PUNCH un

an après.

Votre choix s’est porté sur la boxe anglaise qu’est-

ce qui vous a attiré dans cette discipline  ? J’ai

pratiqué la boxe française, la boxe thaï, le full

contact… Bref j’ai tout essayé. En 1995 mon

premier championnat d’Europe était en boxe

française, là j’ai compris que je n’avais pas la

technique. Je gagnais beaucoup par KO, avant

la limite mais mon point faible c’était les jambes

je prenais beaucoup de coup et manquait de

puissance, d’où mon choix de boxer avec les

poings.

En 2008 à Metz, lorsque vous battez la

panaméenne Anna Pascal, vous devenez la

quadruple championne du monde des super

légers, comment avez-vous abordé votre

préparation ensuite ? Je n’ai rien changé à

mes habitudes d’entrainement. Je commence

toujours ma préparation deux mois avant une

compétition, deux heures d’entrainement le

matin et deux heures le soir et je m’accorde un

ANNE-SOPHIE MATHIS Entretien avec une championne

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jour de repos en fonction de la fatigue. En 2009

j’ai subi une opération de la hernie discale j’ai

dû passer dans la catégorie supérieur sinon pas

de changements.

Entre entrainement, compétition, travail

et famille j’imagine que cela doit être assez

compliqué de tout gérer

de front, comment

vous organisez vous

? En général je

participe à deux ou

trois rencontres par an, j’ai la chance d’être

soutenue par la région, le département 54 et

Meurthe et Moselle habitat. Ce qui me donne

la possibilité d’aménager mon planning en

période de préparation. Après il suffit juste

de savoir jongler entre plusieurs agenda bien

remplis.

En 2011 à Albuquerque, vous réussissez à battre

par KO, la légende Holly Holm (30 victoires - 1

défaite), et remportez la même année les  Gants

d’or.  Vous êtes au sommet de votre discipline

et quelques jours plus tard Aya Cissoko

titre dans le nouvel observateur « Stop à la

misogynie journalistique : bravo à la boxeuse

Anne-Sophie Mathis » et aborde l’absence de

couverture médiatique sur votre exploit, est-ce

que les mentalités changent  ? Je lisais encore

un article dans le républicain lorrain sur ce

sujet la semaine dernière sur le manque de

reconnaissance et d’investissement dans le

sport féminin… Ça n’évolue pas, ni les médias

ni les salaires, moi j’ai encore de la chance ça

va, mais je connais des filles même avec des

titres mondiaux pour qui c’est plus compliqué.

En Allemagne les choses semblent un peu

différentes, mais là encore ça reste difficile

pour le sport féminin.

Si je vous parle d’un combat difficile, où le mental

vous a vraiment permis de vous accrocher

et de vous dépasser vous pensez à quelle

confrontation  ? Sans hésiter le 2 décembre

2006, mon premier championnat du monde

contre Myriam Lamare à Bercy. Je savais que

je pouvais gagner, mais je n’étais pas attendue,

et elle était reconnue comme la championne,

le mélange entre cette excitation et cette

adrénaline m’a porté dans ce combat, qui je

dois bien le dire n’était pas très technique mais

plutôt du coup pour coup.

Revenons sur votre victoire du 1er juin, quelle

sensation de conquérir par K.O. cette ceinture

international WBF super welters devant votre

famille, vos amis, et votre public  ? C’était un

combat compliqué, je ne m’attendais pas à

une telle sollicitation, j’ai pour habitude d’être

discrète avant une rencontre. Là le plus dur a été

de gérer ma fatigue, j’ai même dû couper mon

portable. J’avais déjà disputé des confrontations

dans la région, là c’était vraiment chez moi, à la

maison… J’avais beaucoup plus de stress que

d’habitude, même si je suis suivie dans mes

déplacement là je sentais tout le public derrière

moi, j’avais envie de bien faire multiplié par

trois. Après chaque victoire, je reste toujours

réservée, je n’explose

pas de joie, ça se voit

que je suis contente,

mais je ne le montre pas. C’est ma réserve

naturelle.

Un mot sur votre entraineur René Cordier ? René

c’est Guy Roux (sourire). Ça n’a pas été facile de

me faire accepter, j’ai dû faire mes preuves, lui

montrer ce que je valais, maintenant ça fait une

dizaine d’années qu’il me suit, il est toujours là

pour moi, bien plus qu’aux entrainements. Si

je sonne à sa porte à 23 heures, il m’écoute, il

sait que c’est parce que j’en ai besoin. Il est très

humain, social et à le sens du détail.

Dernière question Anne Sophie, quel est votre

secret ? Il n’y a pas de secret pour moi, beaucoup

de mental et une bonne préparation physique.

Il ne faut pas seulement rêver, il faut agir…

••• Propos recueillis par Julien Siffert / photos

Emmanuel Jacquel

« il ne faut pas seulement rêver, il faut agir »

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/ VOLLEY-BALL maxéville / JARVILLE

Pour la 4ème saison en ligue B Le Nancy

Volley Maxéville Jarville a été actif sur le

marché des transferts.

Côté départ nous retrouvons en tête de liste

Lionel Coloras le pointu star de l’équipe, Ali

Kerboua le capitaine et international algérien,

le brésilien Mauricio Da Cunha évoluant à la

passe ainsi que Podgorski le pointu et Bezdeka

au centre, pour les arrivants les dirigeants ont

choisi six nouveaux joueurs venant du monde

entier  : un brésilien Daniel Maciel, un danois

Kristian Kundsen et un américain Andrew

Nally pour les postes récep-attaquant, à la

passe un bosniaque Zeljko Coric, un tchèque

Jakub Salon pour la pointe, et enfin un français

Jérémy Hilaire en tant que central.

Il nous restait comme noyau central formant

l’équipe, l’entraineur Emmanuel Dumortier,

Igor Juricic au centre, Lacombe au poste de

libéro, Florin Balhaceanu, Tom et Robin Riblet

au poste de récep-attaquant et Alexandre

Hentzen pour la passe. Tout ce petit monde

avait pour objectif de refaire aussi bien que le

classement de la saison passé, c’est-à-dire une

belle 8ème place du championnat.

La saison commença, d’ailleurs, de la plus

belle manière avec la victoire du tournoi de

préparation à la saison organisé cette année

dans la ville lorraine, ce qui augura du très bon

pour le reste de l’année…

Sauf que… Le Nancy Volley Maxéville

Jarville a perdu ses cinq premiers matchs de

championnat contre Cambrai, Martigues, Saint

Brieuc, Asnières et Orange et a du attendre

son match contre Harnes pour goûter à sa

première victoire ! Ouf ! Et il ne faut pas oublier

la malchance avec les blessures sérieuse de

Jakub Salon (coude) et Knudsen arrivé pour

remplacer Salon en tant que joker médical, qui

lui aussi s’est blessé durant la saison ! La poisse !

Après ce début complètement désastreux

il fallait retrouver confiance et envie

pour ne pas risquer la descente en fin

de saison, mais heureusement que le

professionnalisme des joueurs et du coach

a réussi à faire gagner des matchs par la suite !

Durant cette saison on notera l’inconstance

de l’équipe capable du pire et

du meilleur, le pire avec les

d é f a i t e s contre Saint

Brieuc sur le score de 2-3 ou Canteleu par le

même score, et le meilleur en battant Lyon

futur promu en Ligue A excusez du peu,

Martigues futur 5ème du championnat ou

encore Orange futur 2ème du championnat.

Au terme de cette saison on compte sept

victoires à domicile sur treize, et quatre à

l’extérieur. Ce qui place le club lorrain à la

11ème place du championnat. À titre individuel

c’est Kristian Knudsen ancien vainqueur de

la ligue des Champions en 2007 avec le club

allemand de VfB Friedrichshafen, qui obtient le

titre honorifique du meilleur marqueur du club

avec une moyenne de 13, 6 points par match

(166 attaques, 16 contres, 8 aces en quatorze

matchs), suivi du brésilien Daniel Maciel avec

12, 3 points par match (181 attaques, 10 contres,

6 aces en seize matchs joués).

Il ne nous reste plus qu’à souhaiter au

staff et à l’équipe une meilleure saison

se rapprochant ainsi du top cinq qui serait

magnifique pour la capitale lorraine !

••• Mickaël Biassuto / photo Pierre Rollin

OBJECTIF 2013-2014 Entrée dans le Top 5

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/ AUTOMOBILE

Le plateau de cette 58éme édition du rallye

de Lorraine était quelque peu léger avec 57

équipages, crise oblige, mais les amateurs

se sont vite rassurés en regardant de prés

la qualité de la liste des engagés.

Ce rallye, chasse gardée des pilotes

lorrains - mais pas toujours ceux

que l’on croit - a été à la surprise

générale remporté par Quentin

Giordano 27 ans. Nombreux sont les

observateurs dimanche soir Place Stanislas

qui faisaient le parallèle avec l’édition

2009, qui avait vu un autre jeune loup aux

dents longues à la monture limitée sabrer

le champagne.

Juin 2009, Alain Vauthier pilote phare du

Grand Est est contraint à l’abandon alors

qu’il mène le rallye de Lorraine. Quentin

Gilbert, jeune pilote Vosgien de 22 ans,

remporte l’épreuve devant trois WRC avec

une modeste mais valeureuse Clio Maxi et

devient le grand espoir de la région, espoir

qu’il confirmera par la suite pour rouler

cette saison en championnat du monde.

Juin 2013, alors qu’il mène une nouvelle

fois le rallye, Alain Vauthier sort de

la route et doit jeter l’éponge. Quentin

Giordano, originaire de Vézelise, remporte

l’épreuve avec une deux roues motrices qui

avant le départ pouvait lui laisser espérer

au mieux une place sur le podium face aux

cinq WRC, toutes pilotées par des pilotes

aguerris dont le champion réunionnais

Farouk Moullan. Certes sur un seul rallye

la comparaison peut paraitre rapide mais

ce rallye en plus d’être une des épreuves les

plus anciennes de France et aussi une des

plus atypique, exigeante et piégeuse. Son

parcours technique et très rapide diffère

totalement avec les autres manches de

coupe de France.

Giordano, en plus de n’avoir fait aucune

erreur, a su conserver un niveau de

performance qui lui a permis

de prendre le scratch à la

régulière devant Barbe et

Pereira, pilotes WRC anciens

vainqueurs du rallye.

Maintenant, il ne reste

plus aux fans de rallye qu’à

supporter Quentin Giordano

au bord des spéciales de

France, tout en gardant un œil sur les

performances de Quentin Gilbert en WRC

3 sur les spéciales mondiales.

Pour finir, notons la régularité du

sympathique pilote nancéien William

Alcaraz et Mitsubishi Evolution 9, qui

accroche la neuvième place.

••• Thomas Rezette

Photo RB Racing photos (facebook)

s’impose sur ses terres

Originaire de Vézelise, il remporte l’épreuve

face à cinq WRC

RALLYE DE LORRAINE

QUENTIN GIORDANO

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En provenance d’Asie et plus précisément

de Chine, le Tai Ji et le Qi Gong (prononcez

Tai Tchi Tchuan et Tchi Koung) pourraient, à

première vue, sembler similaires aux yeux

du profane: des gestes lents et millimétrés,

un ersatz de karaté pour neurasthéniques

diront les plus médisants. Que nenni, bien que

cousins «germains», ils sont différents mais

puisent tout 2 dans des souches communes, à

mi-chemin entre bouddhisme et taoïsme.

Le pratiquant de Tai Ji Quan, d’inspiration

taoïste, tentera par des enchaînements de

techniques, de déplacements, de coups de

pied, de poing, de mobiliser le Qi (souffle

primordiale/énergie vitale) en vue d’une

efficacité martiale, car oui, le Tai Ji est un art

martial, l’adversaire, bien qu’invisible, reste

présent.

Le Tai Ji est le support d’une méthode ayant

pour but de préserver la santé, son efficacité

reposant sur la souplesse articulaire, le

relâchement musculaire et sur une respiration

lente et profonde.

La théorie de cet exercice résulte directement

de la médecine traditionnelle chinoise basée

sur l’équilibre et la circulation de l’énergie

Les mouvements vont donc alterner entre

souplesse et force, vide et plein, flexion et

extension, Yin et Yang.

Le Qi Gong, quand à lui, est une gymnastique

traditionnelle chinoise basée sur une science

de la respiration et une maîtrise de l’énergie

vitale (encore ce fameux Qi !) et qui vise lui

aussi à l’amélioration de la santé. Les principes

thérapeutiques du Qi Gong sont étudiés en

Chine depuis plus de 2000 ans.

Les exercices améliorent entre autres la tenue

du dos, la tonicité musculaire, la souplesse et

ont une action équilibrante sur les organes

internes du corps, d’où un meilleur équilibre

général et une énergie vitale accrue. La

pratique du Qi Gong permet de développer et

d’améliorer la circulation de l’énergie vitale

à l’intérieur du corps par l’intermédiaire des

méridiens qui font circuler cette énergie.

Il offre un outil efficace pour se libérer des

tensions musculaires et émotionnelles.

Venant d’Inde, le Yoga, par une approche, tant

méditative que par des exercices corporels,

visera une unification physique, spirituelle et

psychique.

Le Japon nous apporte aussi son lot de pratique

méditative à travers le Zen, une méditation de

posture assise qui ne manquera pas de rappeler,

tout particulièrement, la posture du Prince

Siddhârta Gautama lorsqu’il parvint à «l’Eveil»

et devint le Bouddha. Vous pourrez pratiquer

seul ou en groupe, chez vous, dans les MJC ou

dans les parcs. Ces disciplines s’adresseront à

tout un chacun, sans distinctions d’âge, ou de

gabarits

Pour affronter les vicissitudes de la vie,

certains iront s’ébrouer sur un ring, d’autres

soulèveront des tonnes de fonte et , de plus

en plus , on verra des homme et des femmes

se retrouver dans ces mêmes dojos pour rester

assis face à un mur pendant 1 heure ou plus,

à ne rien faire ,ou iront prendre des postures

assez singulières, imitant différents éléments

de la nature ou certains animaux. A chacun de

choisir ce qui lui convient le mieux, car comme

le disait un grand poète/philosophe des années

90, «Chacun sa route, chacun son chemin».

••• Alex Lambert

/ Découverte

Tai Ji Quan, Qi gong, Yoga, voilà des termes que l’on commence à rencontrer de plus en plus souvent sans en connaître avec certitude ni l’orthographe, ni la définition.

LES SPORTS ZEN

2013, à l’heure où les épiceries de quartier se transforment en restaurant japonais ou en traîteur chinois, les stades voient leurs tribunes se désemplir

au profit de dojos, qui, loin de n ‘accueillir que des adeptes de contact pur et de transpiration, se mettent à héberger un nombre de plus en plus

croissant de personnes à la recherche d’un tout autre type de contact.

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/ L’HISTOIRE 2002

Le mercredi 17 avril 2002 restera à tout jamais

dans l’histoire du sport Nancéien comme dans

l’histoire du basket français et européen. En

effet après quatre participations à la coupe

Korac depuis 1996, le SLUC Nancy Basket va

inscrire pour la cinquième fois depuis 1982 le

nom d’un club Français au palmarès de cette

compétition. Titre doublement historique

car la coupe Korac, créée en 1972, va tirer

sa révérence pour fusionner avec la coupe

Saporta et devenir la coupe FIBA.

Début de compétition, la promenade de santé.

La campagne 2001-2002 commença de la

meilleure des manières face au club allemand

de Braunschweig, leur adversaire du tour

préliminaire, car en plus de remporter les

deux confrontations, le SLUC y ajouta la

manière grâce notamment à des joueurs

comme Maxime Zianveni, Cyrile Julian,

Vincent Mazingue ou encore l’Américain

Stevin Smith. La qualification pour les

poules acquise, le cougars

doivent affronter l’équipe

du FC Porto, les Belges du

WATCO Antwerpen et les

Italiens du Scaligera Basket

Verona. Dans ce genre de mini championnat, le

premier match est fondamental et les cougars

portés par une surprenante ferveur populaire

vont écraser les portugais 106-82 à Gentilly

puis remporter leurs doubles confrontations

contre les belges et les italiens pour foncer vers

les huitièmes de finale avec un seul petit accro,

une défaite face à un Porto revanchard.

Les rois du Palais des Sports. Après avoir sorti

en huitièmes les allemands du TSV Bayer 04

Leverkusen en gagnant une nouvelle fois les

deux matches, les quarts de finale offre un

parfum de Pro A car l’équipe de Sylvain Lautié

va affronter l’équipe de Dijon. Le premier

match va se jouer à Nancy, et comme en

football, recevoir en premier n’est pas vraiment

un avantage. Cependant les lorrains sont

intouchables devant leur public, et infligent

une défaite sévère aux joueurs du JDA (95-72),

validant ainsi leur qualification pour les demis

par une nouvelle victoire en Bourgogne (79-66).

Si les demi finales face au Slovène du Pivovarna

Lasko au parcours parfait jusque la commence

de la pire des manières avec la blessure de Cyril

Julian dés la première minute, les cougars

s’ouvrent les portes de la finale grâce une

nouvelle fois à une écrasante victoire à Jean

Weille (89-58) devant 5  900 supporters en

délire puis valident leurs ticket pour la finale à

Lasko devant... 500 spectateurs.

La suite est encore dans toute nos têtes,

après Dijon, c’est le Lokomotiv Mineralnye

Vody, un des meilleurs clubs européens qui

passa à la moulinette de Gentilly (95-74). On

se dit maintenant qu’avec l’ambiance tout

simplement inhumaine qu’il y avait ce soir

là au Palais des Sports, la victoire ne pouvait

échapper au cougars. Pourtant, le SLUC n’a pas

eu la partie facile en perdant de nouveau Cyril

Julian après quatre minutes de jeu. D’autres

auraient péniblement encaissé le coup, mais les

joueurs l’ont esquivé. Ce match de légende fut

un chef d’œuvre dont tout supporter présent ce

jour là pourrait vous parler des heures durant,

un match inoubliable.

Le match retour fut encore un grand moment

d’émotion pour tout le monde, rassemblés

devant un immense écran géant sur le parking

du Zénith, des milliers de supporters nancéiens

vont vivre un des plus grands moments de sport

de leur vie. Les Russes de Rostov, déterminés

à revenir sur les 21 points d’avance du SLUC,

comblent leur retard au fil des minutes : en fin

de match plus 22 pour les Russes !

Mais au cœur de la

tempête, on cherche

encore les mots pour

décrire le combat de

Vincent Masingue, le

héros du match. Les images

qui parviennent ensuite sur

l’écran montrent les joueurs

et leur coach en pleine

célébration. A Nancy,

le public hystérique et

conscient de ce moment

historique converge

vers la place Stanislas.

Mais cette nuit là le bon vieux Stanislas n’aura

encore rien vu, car pour fêter ces héros à leur

retour, ce sera une véritable marée humaine

vêtue de rouge et de blanc qui fera face à l’hôtel

de ville.

Un succès his-to-rique car onze ans plus tard,

le Club de Christian Fra est le dernier club

Français à avoir remporté un titre européen.

••• Thomas Rezette

COUPE KORAC Retour sur 2002, l’épopée des Cougars

A Nancy, le public hystérique est conscient de ce moment historique

1972 1982 1983 1984 2000 2002

CSP Limoges vainqueur deux années de suite. Le sacre européen du

SLUC Nancy

Pau-Lacq Orthez remporte la coupe

Victoire du CSP LimogesLes clubs français en coupe Korac

1ère édition de la coupe

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/ CONCOURS DES PLACES à gagner

REMPORTEZ vos invitations pour

le Fort Aventure

Comment jouer ?Répondez à ce questionnaire avant le 11 août minuit et envoyez vos réponses par mail à : [email protected]

ou par message sur la page Facebook d’accès sport: www.facebook.com/acces-sport.mag

Les gagnants seront tirés au sort parmis les participants qui donneront la bonne réponse !

A vous de GAGNER !(2 invitations adultes par gagnant, valables

jusqu’au 30 septembre 2013)

Questions

1. Quel est la taille d’un ballon au foot fauteuil ?

2. A quel âge peut-on inscrire ses enfants au

baby hand ?

3. Quel est l’age de Quentin Giordano ?

4. En quelle année Anne Sophie-Mathis a

remporté sa 1ère ceinture mondiale ?

Vous organisez des manifestations dans la région,

vous avez envie de nous parler de vos activités,

contactez-nous : [email protected]

RENDEZ-VOUS EN SEPTEMBRE !

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