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N° 009 Décembre 2009 -Mensuel regional d'informations et culture Prix : 200 Um Musée de Toueyzekt Conservation patrimoine Culturel Maison d'arts BP 42 Atar-Mauritanie Tel: 00 222 661 35 79- 662 22 48 www.maisonndarts.org E-Mail: [email protected] Abonnement 6 mois : 5.000 UM abonnement une année : 10.000 UM L'Adrar (et surtout Atar) est le cœur politique de la Mauritanie. L'ile-de-France par rapport à la France, le lieu à partir duquel la République Islamique de Mauritanie s'est peu à peu constituée. Pierre Messmer Fondateur: Ely Salem Khayar www.issuu.com/adra r.info E-mail : [email protected] 1ere Année: Responsable com- mercial : Ahmed Ould Moha- med Tel: 242 13 74 Edito: M M oralisation de la gestion des biens publics, bluff politique ou règlement de compte, l’arrestation des hommes d’affaires est très mal venue. Les populations du pays viennent de passer 4 rudes années dans l’expectative d’un lendemain meilleur. Le coup d’Etat CMJD du 05Mars 2005 laissait percevoir un espoir pour ceux qui trouvaient Maouiya dictateur, l’élection de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellah qui en a suivi, satisfaisait la grande majorité des citoyens et la communauté internationale. Le coup d’état ou « mouvement correctif » du 06 Août 2008 buta contre un refus quasi général. Il fallut ce- pendant une année de tergiversations et l’intervention de la communauté internationale pour le faire accep- ter par les Mauritaniens au travers des pourparlers de DAKAR et prolongements. Au cours de toutes ces étapes, la Mauritanie vivait le sevrage d’investissement, la paralysie des chantiers, l’absence de grands pro- jets, la dévaluation de la monnaie et la baisse continue du pouvoir d’achat de ses populations. Apres les élec- tions du 19 Juillet 2009,les Mauritaniens s’attendait au rétablissement de la cohésion nationale qui a assez bien commencé par le retour des réfugiés, la sensibilisation sur la protection des frontières nationales. Force est de constater aujourd’hui que cette cohésion, condition sine qua non de toute relance économique et sta- bilité sociale fut bradée contre des mesures de second ordre qui auraient pu attendre le moment propice. L’ouverture des dossiers du passé, l’arrestation de certains hommes d’affaires et la promotion d’amalgames entre le judicaire et l’exécutif sont loin de correspondre aux attentes et priorités des citoyens. La rédaction LISEZ ET FAITES LIRE ADRAR INFO.LE JOURNAL DE LA QUALITE DE L 'INFORMATION CULTURELLE. Abonnement 6 mois : 5.000 UM abonnement une année : 10.000 UM Lisez et faites lire Adrar info.le journal de la qualite de l 'information culturelle. Ecrivez vos commentaires et suggetions a Adrar info . e-mail : [email protected] L'Emir de l'Adrar Sid'Ahmed Ould Ahmed Ould Sid'Ahmed Tourisme: Journées Somasert aux Iles Canaries P.4 A la suite de la mort accidentelle de son père Ahmed Ould Sid'Ahmed en 1899(écroulement maison à Atar),le jeune Sid'Ahmed âgé de 10 ans (né en 1889),s'installe avec sa mère chez Ehel Cheikh Melainine à Smara au Maroc. Entre temps le pouvoir de l'Emirat est passé aux mains de Moctar Ould Aida, fils déjà âgé d'Ahmed Ould M'ha- med. Ce dernier n'a pu tenir qu'une année. P.2 Le Parquet ordonne la garde à vue de Chriv Ould Abdallahi, Mohamed Ould Noueiguedh, et Abdou Maham P3 Lemhaba Ould Sid'Ahmed invite les hommes d'Affaires et cadres à constituer une mutuelle d'entraide sociale. P.6

Adrar.info N° 09

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journal régional d'information et culture

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Page 1: Adrar.info N° 09

N° 009 Décembre 2009 -Mensuel regional d'informations et culture Prix : 200 Um

Musée de ToueyzektConservation patrimoine CulturelMaison d'arts BP 42 Atar-MauritanieTel: 00 222 661 35 79- 662 22 48

www.maisonndarts.orgE-Mail: [email protected]

Abonnement 6 mois : 5.000 UM abonnement une année : 10.000 UM

L'Adrar (et surtout Atar) est lecœur politique de la Mauritanie.L'ile-de-France par rapport à laFrance, le lieu à partir duquel laRépublique Islamique de Mauritanie s'est peu à peu constituée.

Pierre Messmer

Fondateur:Ely Salem Khayarwww.issuu.com/adrar.infoE-mail :[email protected] Année:Responsable com-mercial :Ahmed Ould Moha-medTel: 242 13 74

Edito:MM oralisation de la gestion des biens publics, bluff politique ou règlement de compte, l’arrestationdes hommes d’affaires est très mal venue. Les populations du pays viennent de passer 4 rudesannées dans l’expectative d’un lendemain meilleur. Le coup d’Etat CMJD du 05Mars 2005

laissait percevoir un espoir pour ceux qui trouvaient Maouiya dictateur, l’élection de Sidi Mohamed OuldCheikh Abdellah qui en a suivi, satisfaisait la grande majorité des citoyens et la communauté internationale.Le coup d’état ou « mouvement correctif » du 06 Août 2008 buta contre un refus quasi général. Il fallut ce-pendant une année de tergiversations et l’intervention de la communauté internationale pour le faire accep-ter par les Mauritaniens au travers des pourparlers de DAKAR et prolongements. Au cours de toutes cesétapes, la Mauritanie vivait le sevrage d’investissement, la paralysie des chantiers, l’absence de grands pro-jets, la dévaluation de la monnaie et la baisse continue du pouvoir d’achat de ses populations. Apres les élec-tions du 19 Juillet 2009,les Mauritaniens s’attendait au rétablissement de la cohésion nationale qui a assezbien commencé par le retour des réfugiés, la sensibilisation sur la protection des frontières nationales. Forceest de constater aujourd’hui que cette cohésion, condition sine qua non de toute relance économique et sta-bilité sociale fut bradée contre des mesures de second ordre qui auraient pu attendre le moment propice.L’ouverture des dossiers du passé, l’arrestation de certains hommes d’affaires et la promotion d’amalgamesentre le judicaire et l’exécutif sont loin de correspondre aux attentes et priorités des citoyens.

La rédaction

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L'Emir de l'AdrarSid'Ahmed Ould Ahmed Ould Sid'Ahmed

Tourisme: Journées Somasertaux Iles Canaries

P.4

A la suite de la mort accidentelle de son père Ahmed OuldSid'Ahmed en 1899(écroulement maison à Atar),le jeuneSid'Ahmed âgé de 10 ans (né en 1889),s'installe avec samère chez Ehel Cheikh Melainine à Smara au Maroc.Entre temps le pouvoir de l'Emirat est passé aux mainsde Moctar Ould Aida, fils déjà âgé d'Ahmed Ould M'ha-med. Ce dernier n'a pu tenir qu'une année. P.2

Le Parquet ordonne la garde à vue de Chriv OuldAbdallahi, Mohamed Ould

Noueiguedh, et Abdou MahamP3

Lemhaba Ould Sid'Ahmed invite les hommes d'Affaires et cadres à constituer

une mutuelle d'entraide sociale.P.6

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A la suite de la mort accidentelle de son père Ahmed OuldSid'Ahmed en 1899(écroulement maison à Atar),le jeuneSid'Ahmed âgé de 10 ans (né en 1889),s'installe avec samère chez Ehel Cheikh Melainine à Smara au Maroc.Entre temps le pouvoir de l'Emirat est passé aux mains deMoctar Ould Aida, fils déjà âgé d'Ahmed Ould M'hamed.Ce dernier n'a pu tenir qu'une année. Il cède le pouvoir(après la mission Blanchet) à son fils Ahmed qui sera tuépar les Oulad Bousbaa en 1903. Il est remplacé par unautre fils nommé Sid'Ahmed mais ne dure que quelquesmois. Pendant ce temps Cheikh Melainine arrive à trouverune trêve entre les R'Gueiatt et Ewlad ghailane (tribusmajoritaires en Adrar) qui se faisaient la guerre entre 1901et 1903. Il obtient également de ces derniers l'engage-ment d'introniser le jeune Sid'ahmed, âgé alors de 15 ans.Chose faite début 1904. Ses cousins de la famille MoctarOuld Aida se réfugient au Tagant et feront allégeance àCoppolanl dés son arrivée à Tidjikja en 1905. Avec l'aidedes tribus de l'Adrar et des notables aussi bien Hassan queZewaya qui se sont réfugiés en Adrar pour s'opposer àl'occupation Française, le jeune Emir, appuyé par les EhelCheikh Melainine de Smara arrive à constituer une fortecoalition contre les Français qu'il attaque à Tidjikja enJuin 1905. Un siége avec prés de 2000 guerriers et l'appuide Moulay Idris, Sultan du Maroc. L'Adrar devient en1906, le centre de regroupement des résistants. L'année1907 est marquée par la nomination du lieutenant ColonelGouraud comme commissaire du gouvernement généralde l'A.O.F pour la Mauritanie. L'un de ses objectis estd'occuper l'Adrar non plus en suivant les méthodes "pa-cifiques" de Coppola ni mais par la force. Au moment oùse met en place" la colonne Adrar" à partir de Moudjeria,les résistants de l'Adrar font de l'année 1908 l'année laplus difficile à la pénétration Française en Mauritanie. Ilsera long de rentrer dans les détails pour évoquer les mul-tiples attaques que la résistance, sous la direction del'Emir Sid'Ahmed et de Cheikh Hannena (fils de CheikhMelainine) va mener contre l'avancée des troupes colo-niales notamment dans la région de l'Inchiri (évacuationd'Akjoujt par les troupes coloniales). L'Emir était absentà deux grands combats aux portes d'Atar. Il est cependantprésent à l'attaque de la colonne Frerejean à Azoueiguaen decembre 1908. L'année 1909 est marquée par l'occu-pation de l'Adrar et la signature de traités de soumissionavec un grand nombre de tribus. Apr2s l'occupation deson fief, l'Emir se retire dans la région de Tichitt et Oua-lata où il est rejoint par un grand nombre de résistants.

En 1912 Sid'Ahmed à la tête de quelques dizainesd'hommes est attaqué à Tichitt le 21 janvier. Il est blessé,capturé et soigné par l'administration coloniale. Au débutde 1913 Sid'Ahmed retrouva son pouvoir après des ga-ranties formulées aux Français. Il accompagne le gouver-neur, Lieutenant Colonel Mouret dans sa marche vers le

Nord et participe même aux combats qui s'en suivent.Pendant ce temps l'Emir Sid'Ahmed Ould Moctar intro-nisé dés les 1ers mois de 1909 ne disposait pas de l'in-fluence et de l'autorité requise, Sid'Ahmed Ould Ahmedétait donc incontournable. Il était très aimé par les popu-lations comme le mentionne la lettre du résident d'Atar le12 février 1912: " La superstition contribue également àaccroître son prestige. Beaucoup de Maures sont persua-dés ou feignent d'être persuadés, qu'il attirait sur l'Adarles benedictions du ciel. D'après eux, il avait le don d'at-tirer les pluies, on lui attribue également la disparitiond'animaux sauvages qui causaient autrefois des dégâtsdans le pays".Il y'a un poème celebre dans ce sens : Sid'Ahmed LajeLadrar Lemarek Chewrou Harek …….(La Baraka est en Adrar quand Sid'Ahmed y est, quandil n'y est pas, elle suit ceux qui fuient l'Adrar).La période 1913 - 1918 a été marquée par une très fortetension entre les différentes tribus de l'Adrar. Une pro-fonde crise s'ajoute aux accusations lancées contre l'Emirde continuer à soutenir la résistance en plus de ses rela-tions toujours excellentes avec Ehel Cheikh Melainine.L'Emir est appelé en 1918 pour rendre compte à SaintLouis. Le commissaire du gouvernement décide de lemettre en résidence surveillée. Il y passa deux années cequi a contribué à son isolement, mais pas forcément aucalme dans l'Adrar souhaité par l'administration colo-niale. En Janvier 1920, la colonie de la Mauritanie estcréée et remplace le régime de protectorat en vigueurjusqu'à cette date et qui donnait ou gardait les privilègesdes Emirs de façon générale. Le 14 Août 1920, une lettredu commandant de cercle de l'Adrar annonce le retour del'Emir qui "ne sera plus que le représentant des intérêtsde ses guerriers". C'est une DJemaa Supérieure qui se réu-nissait tous les 3 mois pour être consultée sur les ques-tions politiques (qui remplace l'Emir pendant son exil).L'isolement de l'Emir se confirme progressivement toutau long des 10 années qui suivent (1929- 1930). Cet isolement voulu par l'administration coloniale faittache d'huile auprés de certaines tribus qui pour régler desproblemes font désormais appel à la nouvelle autorité quisupplanta le pouvoir Emiral et tribal. En voyant queSid'Ahmed reste malgré tout incontournable dans son fief,le Gouverneur Goden le renouvelle en 1926 dans sesfonctions d'Emir et chef des guerriers. On lui rend cer-taines de ses prérogatives. Malgré cela la Jemaa supé-rieure constituée pour statuer sur certaines questions jadis

des prérogatives de l'Emir,demeure telle qu'elle. Unemanière pour le colon de di-viser pour régner. Pour ter-nir davantage l'image demarque de l'Emir L'admi-nistration coloniale le soup-çonne d'être derrière denombreux incidents qui ontsecoué la région pendantcette période. Les Horma etGavre, droits de l'Emir ver-sés par certaines tribus enguise de reconnaissance à lapaix et justice qu'il instaure,

ont été interdits par l'administration coloniale en 1919, enl'absence de Sid'Ahmed. Pourtant des Horme continuaientà parvenir à L'Emir (1921-1923).En 1926, l'administra-tion coloniale rejette cette Horma. En 1928 le comman-dant Dufour donne une nouvelle fois raison à l'Emir pourpercevoir la Horma mais sa décision est cassée par le

Gouverneur général. Au début 1930 Sid'Ahmed ne songeplus qu'à l'Exil et l'opposition ouverte à l'Administrationcoloniale. La dissidence vient à un moment propice carles populations de l'Adrar commencent à subir de pleinfouet prés de 3 décennies du système colonial avec son ar-bitraire, ses réquisitions et cela après de rudes années desécheresse (1926-1929). En 1927 par exemple 1500 cha-meaux, 900 ovins et 1100 caprins ont été réquisitionnéspar l'administration coloniale.Malgré l'interdiction par l'administration coloniale, Sid'Ah-med remonte, avec ses partisans en 1932 cers le Nord.Le commandant du cercle à Atar envoie le lieutenantMussat pour ramener l'Emir de gré ou de force.Le 11 Mars Mussat et ses hommes rejoignent la Hellaémirale. Le 13 Mars l'Emir semble accepter le retour àAtar et le 14 l'Emir et ses partisans raccompagnent lelieutenant, mais au 1er arrêt les partisans et des gardesdissidents tuent Mussat et les quelques hommes quiétaient restés fidèles. Un autre détachement dirigé par lesergent Negroni, parti à leur rencontre, est lui massacré

par les partisans de l'Emir. A Atar la surprise est grandenon seulement non seulement à cause de l'ampleur de ladissidence mais aussi par le ralliement de cette dissidenced'un grand nombre de gardes d'apparence fidèles à l'admi-nistratrice coloniale. Le 15 Mars le capitaine Le Coqcommandant du Génie Nomade GN, rassemble sestroupes dont certaines transportées par automobiles, ap-puyées par d'autres de reconnaissance aéroportées et partsur les traces des dissidents. Le 19 Mars, il attaque lecampement émiral et tue l'Emir et 10 de ses partisans.LeCoq ne rentra à Atar que le 25 Mars à cause des nom-breuses attaques qu'il essuya surtout de la part des R'Gui-batt et autres dissidents.En guise de conclusion, on peut dire que pour l'histoire etpour la mémoire collective, Sid'Ahmed reste avec AhmedOuld M'hamed (émir de la Paix, mort en 1891) les deuxplus grands émirs que l'Adrar ait connu.Ma Khalig Arbi…"Il n'y'a pas un guerrier au monde quia vécu comme Sid'Ahmed.Et il n'y'en aura jamais qui mourira comme il est mort".Guerrier, Sid'Ahmed est aussi un grand poète (M'Ghani),

mais ce volet de la vie del'Emir fera l'objet d'ex-posé distinct.

N° 009 Adrar.Info

2L'Emir Sid'Ahmed Ould Ahmed Ould Sid'Ahmed(Exposé pour conférence préparé par Monsieur Adnan Ould Beyrouk directeur de la culture)

ACTUALITÉ

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Emirs de l'Adrar 1785-1932(Selon Pierre Bonte :Emirat de l'Adrar,histoire

anthropologiqued'une societé tribale du sahara Occidental)1-Ethman 1745-1785 2-Sid'Ahmed O.Ethmane 1785-18223-Ahmed O.Sid'Ahd O. Ethmane dit Ahd O. Aida 1822-18624-Sid'Ahd O.Ad Aida,6- Moctar O.Sid'Ad O.Ethmane,7-Mohamed O.Ad Aida,8-ElyChandhoura O.Ad Aida (tous entre 1862-1871)9-Ahmed O. M'Hamed O.Ad Aida "Emir de la Paix" 1871-189110-Ahmed O.Sid'Ahd Aida "Emir de la guerre" 1891-189911-Moctar O.Ahd Aida(et 12- son fils Ahmed) 1899-190413-Sid'Ahmed O.Moctar O.Ahd Aida 1909-191314- Sid'Ahmed O.Ahmed O.Sid'Ahmed O.Ahd Aida 1904-1909 et 1913-1932

Autorités coloniales civiles 1951-1960Messmer Pierre Administrateur en chef 1950-1951Dumas Jean Capitaine 1951-1952Bourgarel France Administrateur 1952-1953Baillet Marcel Administrateur en chef 1953-1955Bodet Yvon (interim) Admin.Adjoint 1955-1955Gendrault Pierre Adm.en chef 1955-1956Michel André (Interim) Adm.en chef 1956-1956Vezy Roger Adm.en chef 1956-1957Isaac Pierre (Interim) Adm.adjoint 1957-1957Vezy Roger Adm.en chef 1957-1958Verité Michel (Interim) Admin. 1958-1958Vezy Roger Adm.en chef 1958-1959Ressegier Charles Attaché FOM 1959-1959Maillard Pierre Admin.en chef 1959-1960Isaac Pierre Administrateur 1960-1961Autorités administrativesnationalesCommandants de cercle de l'Adrar 1961-19691-Ahmed O.Aida dit Aida2-Mohmamed Lemine O.Hamony3-Kane Ibrahima4-Abdellahi O. Cheikh5-Mohamed Salem O.Sidiya6-Hamada O.Zein7- Kane Tidjane.

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N° 009 Adrar.Info

3 À LA UNELe Parquet ordonne la garde à vue de Chriv OuldAbdallahi, Mohamed Ould Noueiguedh, et Abdou Maham

Autorités coloniales Militaires (1909-1951)1- Gouraud colonel 1909-1910 2 – Claudel Commandant 1910-1911 3- Van Waeter;eulun Commandant1911-19124- Delestre commandant 1912-1914 5- Modat Capitaine puis Cdt 1914-1915 6- Gillier (interim) Capitaine1915-19167- Modat commandant 1916 8- Bock Commandant 1916-1917 9- Prudhomma Commandant 1917-191910- Lauzanne Commandant 1919-1921. 11- Dufour Capitaine 1921-1922 12- Charpentier Capitaine1922-192413- Tranchant Commandant 1924-1928. 14- Dufour Cdt puis Comonel 1928-1929. 15- De Ruviers Cap. Puis Cdt1929-193016- Jayet (interim) Capitaine 1930 17- Bouteil Commandant 1930-1934 18- De Kerviler (interim) Cap. 193419- Bachman Cap. Puis Cdt 1934-1936 20- Lafitre Commandant 1936-1938 21- Gobiliot Capitaine193822- Daugy commandant 1939 23- Rossignol Cdt puis Col.1939-1942 24- Schneider Cdt puisCol.1942-194325- Chalnot Commandant 1943-1946 26- Durand Gasselin Cdt 1946-1948 27- Trancard Commandant1948-1950A suivre….

Selon des sources judiciaires concordantes, le Procureurde la République a ordonné la garde à vue, ce jeudi après-midi, au commissariat chargé de la lutte contre les crimeséconomiques et financiers, des trois hommes d'affaires :Chriv Ould Abdallahi, président du conseil d’administra-tion de la BAMIS, Mohamed Ould Noueiguedh, PDG de

la BNM et Abdou Maham, homme d'affaires.Il est à noter que le parquet avait convoqué un peu plus tôtau courant de ce jeudi ces trois hommes d’affaires dans lecadre du dossier de la BCM.

Info.source :ani.mr

Chérif Ould Abdellahi, grosse fortune bien connue en MauritanieChérif Ould Abdellahi, de son vrai nom Mohamed Ab-dellahi, n’est pas à présenter en Mauritanie tant son nomest cité en haut lieu parmi les grosses fortunes du pays. Ilest à la tête de, MAOA, l’un des plus présents et des plusdiversifiés sur le marché national, et magnat de l’import-export, Cherif détient une part considérable du marchéd’approvisionnement en produits alimentaires. Le groupe MAOA est particulièrement présent dans ledomaine des pêches à travers la Société mauritaniennepour les activités de pêche, de services, de commerce,d’industrie et de représentation (SOMASCIR), implantéedans la capitale économique Nouadhibou. Cette société pionnière mène des activités de capture dupoisson, de traitement, de transformation, de congéla-tion, de production de glace, de réparations navales,d’avitaillements, de stockage et d’exportation des pro-duits de pêche.Le groupe compte aussi l’une des principales sociétés im-portatrices de véhicules neufs, la CODIMEX qui appro-visionne le marché national en marque TOYOTA. Homme de bonne réputation, Cherif Ould Abdellahi estissu du même ensemble tribal que celui de l’ancien pré-sident Maaouya Ould Taya (1984 – 2005). Ce qui lui avalu d’être souvent indexé comme bénéficiaire de faveursfiscales et sur le plan de l’octroi des marchés pendant la

période de Taya. On cite notamment dans cecadre la cession par l’Etatau profit de l’homme de laSociété mauritanienned’assurances et de réassu-rances (SMAR), avec la to-talité de ses avoirs,particulièrement son impo-sant immeuble situé enplein centre ville ainsi quesa cité résidentielle. Aussi, Cheirf n’a pas échappé à l’affaire des « virementsillicites » de la Banque centrale de Mauritanie vers descomptes personnels dans des banques privées entre 2001et 2002. Il a été interrogé par le Commissariat des crimeséconomiques puis par le Parquet de Nouakchott. Ce der-nier lui a enjoint l’ordre de rembourser les sommes en-caissées.Selon des informations concordantes, le principe du rem-boursement n’est pas contesté par l’homme d’affaires,mais le différend se situe au niveau des procédures depaiement fixées par la Banque centrale.

Cridem.org

Mohamed OuldNoueigued estc e r t a i n emen tl’un des plusjeunes hommesd’affaires deM a u r i t a n i e .Quadragénaire,il doit sa vocationà son père, le lé-gendaire richis-sime Abdellahi,patron duGroupe Noueigued. Bien que présent dans presque tous les domaines

d’investissement, Mohamed est plus connucomme étant le président directeur général de la

Banque nationale de Mauritanie (BNM). Cette institu-tion, publique au départ, a ouvert son capital aux privésmauritaniens à hauteur de 70 % pour la première fois en1991 tout en augmentant son capital social de 500 mil-lions à un milliard d’Ouguiya (1 milliard à 2 milliards deF CFA). Deux ans plus tard, l’Etat mauritanien se retire et leGroupe Noueigued acquiert la majorité des actions. AvecMohamed, la BNM construira son propre siège social, unimposant immeuble en plein centre des affaires, et porteraen 2003 son capital social à 6 milliards d’ouguiyas (12milliards de F CFA).Selon ses connaisseurs, le PDG de la BNM nourrit une am-bition sans limite et croit fortement aux retombées de l’ex-pansion transfrontalière. C’est d’ailleurs pourquoi il estentré dans de nombreux partenariats avec des investisseursétrangers à l’image de Maroc Telecom dans l’opérateur detélécommunication Mauritel, en Mauritanie. Mais pour ses détracteurs, les succès de Mohamed OuldNoueigued sont dûs principalement aux avantages qu’ila toujours obtenus gracieusement du long règne de plusde 20 ans de son cousin de sang, l’ancien présidentMaaouya Ould Taya (1984 – 2005).C’est d’ailleurs dans le cadre de présumés avantages quel’on inscrit les « virements illicites » qu’il aurait reçus dela Banque centrale de Mauritanie entre 2001 et 2002. Lo-gique ou pure coïncidence, l’homme d’affaire s’est ré-cemment opposé avec un engagement inégalé au tombeurde son cousin, l’actuel président Mohamed Ould Abdela-ziz, lors de l’élection présidentielle de juillet 2009.Il a également tenté d’acquérir une banque en difficultéau Mali, adressant, à cet effet au premier ministre malien,une lettre d’intérêt qui a fait couler beaucoup d’encre àNouakchott.En effet, certains media locaux ont diffusé un soit disantfac-simile de cette lettre contenant un paragraphe quali-fiant de « cécité politique » les dirigeants actuels du payset faisant état d’un climat d’instabilité en Mauritanie.Mais des proches collaborateurs de Mohamed ont aussi-tôt démenti l’existence du paragraphe insultant et ont criéà la falsification du document tout en reconnaissantl’existence de la démarche auprès des autorités ma-liennes. Aujourd’hui, le jeune investisseur issu de l’Adrar(nord) semble avoir opté pour le bras de fer avec lesautorités judicaires qui lui demandent de rembourserles montants encaissés au titre des « virements illicites» de la Banque centrale.

cridem.org

Mohamed Ould Noueigued, un des plus jeunes hommesd’affaires de Mauritanie

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N° 009 Adrar.Info

4TOURISME

Journée organisée par la Somasert pour la pro-motion de la Mauritanie en tant que destinationéco-touristique depuis les Canaries et qui s'est dé-roulée sur le site de l'Université de Las Palmas.Cette journée a été ouverte par des allocutions du

Recteur de l'Université de Las Palmas, du Minis-tre du Commerce de l'Artisanat et du Tourisme

de Mauritanie, du Directeur Général de la Somasert, ainsi

que d'autres personnalités espagnoles et mauritaniennes.Un magnifique film documentaire a ensuite été projetéqui illustrait parfaitement le potentiel éco-touristique dela Mauritanie. Les visiteurs ont été très nombreux et cette journée trèsréussie a été clôturée par un tirage au sort permettant degagner 4 voyages en Mauritanie, faisant partie du pro-gramme de la Somasert.Mauritania Airways, qui participait aussi à cette journée,a de son côté offert 2 billets gratuits pour la Mauritanie

Adresses utiles:Aoujeft : Moughataa Tel: 54 66 001 Atar Wilaya Tel : 54 64 338 Commune Tel : 54 66 002 Moughataa Tel: 54 64 304 Gendarmerie Tel: 54 66 003 Commune Tel : 54 64 382Chinguitty Moughataa Tel : 54 00 001 gendarmerie Tel : 54 64 353Commune Tel : 54 00 002 Commissariat Tel : 54 64 322Gendarmerie Tel : 54 00 003 BAMIS Tel : 54 65 107Ouadane Moughataa Tel : 54 62 001 NASR Tel: 54 64 423 Commune Tel : 54 62 001 Hopital Tel: 54 64 264Gendarmerie Tel :54 62 003 Azougui-Tours Tel : 54 64 675

Un Français enlevé en pleine ville au Mali par des "hommes armés"

Les récents enlèvements en Afrique de l’Ouest viennent contrarier les efforts des tours opérateurs désireux de retrouver les pistesMauritaniennes. la concomitance entre ces malheureuses affaires et le lancement de la saison relève certes du «Pas de chance »maisgénère des inquiétudes qui risquent de plomber une destination déjà bien touchée et pourtant généreuse en sources d’intérêt.

Aline Pontailler

Mauritanie: 3 touristes espagnols enlevés dans le nord

- Un Français a été kidnappé mercredi soir par des"hommes armés" en pleine ville dans le nord du Mali, unerégion instable parcourue par des combattants islamistes,des rebelles touareg et trafiquants divers.Plusieurs Occidentaux -mais jamais des Français- avaientété kidnappés ces derniers mois dans le Sahel avant d'êtreacheminés dans le nord du Mali, puis libérés après paie-ments probables de rançons à l'exception d'un touriste bri-tannique exécuté par Al-Qaïda au Maghreb islamique(Aqmi).Pierre Kamatte, 61 ans, "a été enlevé à Ménaka dans sonlogement, un hôtel dont il était entre autres activités direc-teur technique. Nous faisons tout pour qu'il recouvre ra-pidement la liberté", a indiqué à l'AFP une sourcegouvernementale malienne sous couvert de l'anonymat.Cet enlèvement "par des hommes armés" a été confirméjeudi par le ministère français des Affaires étrangères".La ville de Ménaka est située à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako et à une centaine de kilomètres de la fron-tière du Niger, dans une zone "formellementdéconseillée" par le ministère français des Affaires étran-gères pour des raisons de sécurité. "Il a été enlevé par trois hommes armés qui avaient des

turbans", a précisé un conseiller municipal de la ville.Selon les premières informations recueillies par l'AFP, lerapt avait été organisé à l'avance. Les ravisseurs ont at-tendu minuit, heure à laquelle l'électricité est tradition-nellement coupée pour raison d'économie dans cette villesahélienne."Les gens qui l'ont enlevé étaient dans une toyota pick-up.Ils étaient trois ou quatre, enturbannés et armés", a af-firmé un enseignant de la localité. "M. Kamatte aurait crié+au secours+ mais entre les mains de ses ravisseurs, ilétait déjà trop loin", a-t-il ajouté.L'enlèvement a eu lieu dans une aubergede Ménaka, où leressortissant français logeait. Il est le président de "'Association Gérardmer (est de laFrance) - Tidarmene (nord de Ménaka)", selon l'associa-tion française. Agé de 61 ans, ce bénévole se rendait "ré-gulièrement" au Mali, où il s'implique notamment dansla culture d'une plante thérapeutique pour soigner le pa-

ludisme. "C'est sûr qu'il était visé, parce que son véhicule4X4 de couleur foncée n'a pas été touché par les ravis-seurs. Il est toujours dans la cour de l'hôtel", a précisé unconseiller municipal de la ville de Ménaka.Il n'y a pour le moment, aucune piste précise sur l'identitédes ravisseurs, mais certains analystes privilégient déjà"la piste islamiste".Début juin, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)avait annoncé pour la première fois avoir tué un otageoccidental, le touriste britannique Edwin Dyer, qu'elledétenait depuis janvier, marquant une radicalisation dece mouvement.Aqmi, dont les éléments sont issus de l'ex-Groupe sala-fiste pour la prédication et le combat (GSPC algérien),enrôle depuis 2006 sous sa bannière les mouvementsarmés islamistes de Tunisie, d'Algérie et du Maroc, ainsique ceux du Sahel. Il compterait plusieurs centaines decombattants.Année après année, l'organisation accroît sa présencedans la bande sahélienne, notamment dans le nord duMali et dans l'est de la Mauritanie, des zones qualifiées de"grises", ou de "non droit" par les experts.Mi-novembre, plusieurs responsables humanitaires,dont ceux travaillant pour l'organisation non gouverne-mentale française Action contre la faim (ACF), avaientquitté la ville de Gao, dans le nord-est du Mali, par"mesure de sécurité".

BAMAKO, 26 nov 2009 (AFP) .Par Serge DANIEL

Trois touristes de nationalité espagnole ont été enlevés,dimanche après-midi dans le nord de la Mauritanie, sur laroute reliant Nouadhibou (extrême est) à Nouakchott, aindiqué à l'AFP une source diplomatique espagnole àNouadhibou. "Trois touristes ont été enlevés, dont une femme. Ilsétaient à bord d'une voiture, le dernier véhicule d'unconvoi qui se dirigeait de Nouadhibou vers Nouakchott",a expliqué, sous couvert de l'anonymat, cette sourcejointe par téléphone depuis Nouakchott. Selon cette source, les membres du convoi avaient remis,à la mi-journée, une aide humanitaire à la commune deNouadhibou et ils transportaient des dons qu'ils devaientdéposer dans différentes communes sur leur trajet. Une source sécuritaire a confirmé l'"enlèvement de tou-ristes", en assurant qu'il avait eu lieu à 130 kilomètres deNouadhibou, près de la localité de Chelkhett Legtouta.Selon cette même source sécuritaire, les touristes ont étékidnappés par "des hommes en armes, portant des turbanset qui circulaient à bord d'un véhicule 4x4".

(©AFP / 29 novembre 2009 22h58) Cridem.org

I . Info source : Agence de Presse Africaine

Journée de promotion à Las Palmas de Gran Canaria le 20 novembre dernier.

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5 ACTUALTÉ RÉGIONALEChoum : Différent entre les conseillers et le MaireDepuis la session du conseil municipal du 30/03/2008,certains conseillers de la commune de Choum ne cachentplus leur désapprobation quant à la méthode de gestiondu maire de cette localité. Pour le prouver, cinq d’enteeux (sur 11 conseillers au total) ont écrit au Wali del’Adrar pour lui soumettre les irrégularités qui ont entachéla session de Mars 2008. Il s’agit de : Mohamed O.Bei-dedda, Alya Mint Kleid, Lemrabott O.Oudeika, Moha-med Vadel O.Cheikh Saad Bouh et Rabiaa Mint AmmiAmmar. Le 03 /12/2009, voilà les mêmes conseillers quireviennent au Wali par une lettre dans laquelle ils présen-tent d’autres irrégularités se rapportant au budget com-munal. Selon ces conseillers, le Maire ne les a pasconvoqué pour la réunion du conseil se rapportant au bud-get. Ils trouvent que les sessions du conseil municipal etles décisions prises en 2007 ne sont pas réglementaires.Ils se posent des questions. Où sont passés Les montants réservés à l’équipement prévu dans les

différents budgets et le reliquat de fonctionnement etéquipements 2006 ? Les conseillers qui sont passés ausiége d’Adrar. Info (hommes et femmes) semblent déci-dés à poursuivre cette affaire jusqu’au bout.

Commune d'AtarLe personnel

de nettoyage mécontentUne semaine avant la fête du Id El Adha, le personnelchargé par la commune d'Atar du nettoyage de la villen'a pas perçu le salaire du mois d'octobre. Prompts à toutfaire pour maintenir la ville en permanence propre, lesouvriers de la Mairie disent être présentement dans leplus grand besoin de leurs salaires. Déjà très peu payés,ces hommes en tenues usées qui sillonnent de 7H à 15 Htoutes les avenues et ruelles de la ville,ne cachent pas leuramertume: " Nous sommes des super pauvres car nousn'avons de revenu que ce montant de 21.000 Ouguiyasque nous livre la commune. Nous achetons tout à créditet les commerçants qui nous connaissent, ferment les ca-hiers de prêt le 30 de chaque mois. Nous n'avons pas letemps de faire autre chose que le travail de la communequi nous occupe toute la journée. Avant la réunion duconseil municipal la semaine dernière nous avons posénotre problème à Monsieur qui a dit avoir donné des ins-tructions pour faire le nécessaire. Nous sommes à 7 joursde la fête et n'avons perçu ni salaire d'Octobre ni celui deNovembre".Edebaye coupé d’ATAR Les dernières pluies qui se sont abattues sur Atar et sesenvirons ont conduit à un remplissage sans précèdent dela Batha centrale. Le quartier Edebaye qui se trouve surla rive Ouest fut isolé et coupé du reste de la ville. Celase passait souvent, Mais dés que la Batha baissait, l’unique voie de liaison àla ville, la route se libérait facilement pour laisser circulerles personnes, véhicules et animaux. Cette fois la Batha aemporté toute la chaussée et les pierres qui lui servait deparavent.Les gens de Edebaye restèrent coincés sans la moindrepossibilité d’amener leurs enfants et femmes en état degrossesse à l’hôpital régional. Contacté par les habitants , les responsables et autoritésne semblent pas se presser pour desserrer l’étau autourd’Ehel Debaye. Suite à cela des groupes de volontairesconduits et dirigés par Ould Amara entreprirent de sortirles populations du quartier de leur isolement. Utilisantdes moyens rudimentaires ces braves garçons et filles,chargèrent de leurs mains nues des tas de pierres, sables,

branches de palmiers et banco jusqu’à ramener la routeinitiale à sa situation habituelle.Ces jeunes qui –disent-ils ont tapé à toutes les portesde soutien sans en obtenir sont venus s’exprimer à tra-vers la presse.

AMIGOS DONONAS :Plusieurs actions

au profit des femmes d'AtarDepuis qu'elle opère à Atar, l'Association "Amigos Dona-nas" a réalisé plusieurs activités dont les premiers béné-ficiaires sont les citoyens de base, notamment les jeunesfilles et garçons. Cette Association a trouvé en la déléga-tion régionale de la Caisse d'Epargne et de Crédit des Ar-tisans CECA, un véritable partenaire en matière decoopération sociale. Cette caisse a vu le jour en 1997 etcompte aujourd'hui à Atar 998 adhérents dont 600 sontdes femmes responsables de coopératives. Son respon-sable local Mohamed Ould Amar a su ouvrir les portesde son institution à l'Association "Amigos Donanas"pour faciliter l'intervention de cette dernière auprès despopulations. Ainsi, cette association avec l'appui de CECA, a pucontacter et réunir plusieurs femmes et jeunes afin de dé-terminer leurs besoins en formation.Par la suite des stages de formation furent programméset réalisés au siége du CECA. Ces formations ont portésur les méthodes de gestion administrative, notammentdes coopératives et petites entreprises. Des cours d'Espa-gnols ont été dispensés également Dans un dernier temps, grâce aux adhérent(e) s de laCECA, les responsables de "Amigos Donanas"ont orga-nisé des séminaires sur le développement durable, l'éco-tourisme et la gestion des déchets, dans différentsquartiers d'Atar et ses environs. Les bénéficiaires de toutes ces formations se montent à487 femmes issues de milieux divers.

Maaloum Fall réclame ses droitsMonsieur Maaloum Fall est un plombier électricien,chargé de maintenance qui q commencé à l'hôpital d'Atardepuis 1994.Il est traité comme occasionnel qui percevait régulière-ment ses rémunérations mensuelles jusqu'en 2002.Le28/09/1998 le DAAF demande par lettre N° 3721 son re-crutement définitif. Par message du Wali N° 1821 en date21/09/2000, il est envoyé à Nouakchott participer à unatelier de maintenance en froid qui a lieu du 25 au28/09/2000. Par la suite il est muté en 2002 à la DRASSdans laquelle il est chargé, de temps à autre de travauxdivers sans contrepartie .Il posa son problème au syndicat qui le présenta à plu-sieurs responsables mais en vain! Maaloum lui –mêmeévoqua son problème avec les responsables des servicesde santé et les autorités administratives. Son dossier estenvoyé par lettre N° 196 du 23/08/2007 à Monsieur leministre de la santé. Ne voyant aucune suite venir du cotédu ministère, Maaloum reprend ses démarches auprès desnouvelles autorités administratives. Une lettre N° 420 endate du 02/09/2009 est adressée en ce sens à la DRASSpar Monsieur le Wali. Fatigué et découragé Maaloums'adresse par voie de presse à tous les responsables ethautes autorités de l'Etat pour faire valoir ses droits.

La France a engagé tout dernièrement un projet destiné àla sécurité dans le région sahélo-saharianne portant lenom « Justice et Sécurité » dont le comité de suivi a tenusa première réunion jeudi à Nouakchott. Le programme de la rencontre dudit comité à laquelleparticipent du côté mauritanien, les ministres de la Justiceet de l’Intérieur, tandis que la France est représentée parson ambassadeur à Nouakchott et ses collaborateurs, pré-voit le dressage d’un bilan des actions réalisées en 2009et le diagnostic de celles programmées en 2010. Outre la Mauritanie, le projet profite au Mali et au Nigeret se fixe comme mission de promouvoir un traitementjudiciaire conforme aux règles des actions conduites enmatière de lutte contre le terrorisme, les grands trafics etles flux migratoires irréguliers. Le volume de finance-ment de ce projet est de quatre millions d’euros (un euroégal 364 ouguiyas). Ce projet intervient dans le cadre des efforts entrepris parla France et certaines puissances occidentales pour jugu-ler le terrorisme et la migration illégale. Il intervient aussià un moment où la Mauritanie déploie d’importantes uni-tés militaires dans son désert pour serrer l’étau sur les ter-roristes d’El Qaïda et stopper le mouvement des jeunesmigrants clandestins. Le désert mauritanien, notammentdans ses espaces sablonneux et infréquentables, avait tou-jours été considéré comme un des couloirs d’inflitrationdes terroristes. Des terroristes avaient tué en trois at-taques, depuis 2005, environ 30 éléments de l’arméemauritanienne et cinq touristes français. Cridem.org

La France s’investit dans la sécurité de la région sahélo-saharienne

Le tour opérateur français Point Afrique a passé mardi unaccord avec Nouakchott. Il prévoit la reprise d’un volhebdomadaire vers Atar, dès le 20 décembre prochain.Larégion phare de l’Adrar n'attirait plus les visiteurs depuisl’assassinat de quatre Français en décembre 2007.Depuis mars 2008, Point Afrique avait fermé la destina-tion Mauritanie. Le meurtre des quatre Français n’en estpas la seule raison. Début 2008, la société mauritaniennedes Services et du Tourisme, ex-partenaire du tour opéra-teur français, avait affrété son propre vol vers Atar, à prixréduits. Ce qui avait poussé Point Afrique, auparavant ensituation de monopole, à jeter l’éponge. Le ministre duTourisme, Bomba Ould Dramane, a indiqué que lemalentendu était réglé et qu’un accord avait été signéavec Point Afrique. Pour Philippe Freund, représentantdu tour opérateur, « Point Afrique s’engage à faire desvols hebdomadaires du 20 décembre jusqu’au 25 avril.Les Mauritaniens s’engagent à prendre 50 places qui se-ront réservées aux opérateurs mauritaniens pour fairevenir des touristes et tenir deux journées d’information àAtar qui concernent tous les acteurs du tourisme del’Adrar ». Ces journées visent à informer sur les procé-dures de sécurité. Après un mois d’évaluation, PhilippeFreund se dit convaincu de la sécurisation de la région del’Adrar, mais le risque financier reste important. Ce qui,selon Bomba Ould Dramane, justifie l’aide du ministère :« Pour garantir des taux de remplissage, comme tous lesEtats, nous avons par le biais de nos agences, pris des en-gagements sur un certain nombre de places. Ce n’est pasun contrat particulier. Je crois que ça ne fait que renforcer,en terme financier, la destination », a précisé le ministremauritanien du Tourisme. Reste à savoir si les touristesvont répondre présent. Philippe Freund affirme avoir déjàdes réservations. Le Quai d’Orsay (ministère français desAffaires étrangères) déconseille toujours la destination.

Mauritanie/France Espoir de reprise pour le tourisme.

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PASSÉ-PRESENT 6

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Mensuel regional d'informations et culture

VIENT DE PARAÎTRE:Nouvelles du désertAuteur : Beyrouk Date de saisie : 31/07/2009Genre : Romans et nouvelles - françaisEditeur : Présence africaine, Paris, FrancePrix : 10.00 € / 65.60 FISBN : 978-2-7087-0799-3GENCOD : 9782708707993Sorti le : 31/07/2009Acheter Nouvelles du désertchez ces libraires indépen-dants en ligne :L'Alinéa (Martigues) Dia-logues (Brest) Durance(Nantes) Maison du livre(Rodez) Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans) Les présentations des édi-teurs : 28/07/2009 D'un côté, les dunes du désertmauritanien en ligne d'hori-zon, les tentes, les chameaux, les razzias..., de l'autre,la ville nouvelle, tentaculaire, menaçante... Une vierude mais noble, où la beauté d'une immensité célesteimperturbable le dispute à l'âpre sécheresse saha-rienne. À portée, la tentation urbaine, où nombre d'hu-mains sont aux prises avec la misère et la corruption.«Ils ne savent pas aimer, ceux des nouvelles cités. Ilsne savent pas goûter au sel sacré des amours mêmeimpossibles. Ils ne savent pas magnifier ni Dieu ni lesétoiles, ils ne savent pas rentrer en eux-mêmes et fouil-ler les trésors de l'esprit. Ils calculent seulement. C'estpourquoi ils ne rêvent pas». En vingt nouvelles d'unstyle étincelant, comme-autant de roses des sables,Beyrouk nous entraîne dans les dédales fascinants duvécu d'un peuple aux prises avec son nouveau destin.Mbarek Ould Beyrouk est né dans le Nord maurita-nien. Journaliste, il a créé le premier journal indé¬pen-dant de son pays et s'est longuement battu pour laliberté de presse et d'opinion. Chroniqueur culturelpuis directeur dans la presse publique, il est au-jourd'hui membre de l'instance de régulation des mé-dias mauritaniens. Auteur de nombreuses nouvelleslittéraires, il a aussi écrit un roman Et le ciel a oubliéde pleuvoir.

Directeur de PublicationEly Salem KhayarConseillers de redactionM'Barek BeyroukMohamed Mahmoud TalebComité de redaction Ely Salem KhayarKhalla Ely SalemMoulaye Ely CherifAbdellahi.ould boukharyCorrespondants Nouakchott: Ahmed O. Mohamed Tel.: 2421374Zouerate : Fall mariem Tel: 6377203Nouadhibou:Mohamed Zoum ZoumTel:: 6369820 Saisie: Kettalla Mint MehahTirage:Imprimérie Nationale

DébatsDans le cadre du débat national à propos des questionspolitiques , économiques, culturelles et sociales et pourconnaître l'avis des cadres de l'Adrar à ce propos , nousavons rencontré Lemhaba Ould Sid'Ahmed Directeurde la société de génie civil AMOZA.TP.

MM onsieur Lemhaba se dit apolitique. Aussi, s'est–il attardé tout au long de cet entretien surl'intérêt qu'il porte au développement écono-

mique et social du pays. Il a évoqué le rôle d'avant gardeque jouent les cadres et hommes d'affaires dans le do-maine de la relance économique. La formation profes-sionnelle de jeunes et l'intervention des hommes d'affairesdans leurs Wilayas respectives constituent à ses yeux, lesmeilleures dynamiques de construction nationale car dit-il, les ressources humaines sont le véritable capital desnations.Préoccupé en premier lieu par sa ville natale Atar, Lem-haba s'efforce de montrer le bon exemple. C'est ainsiqu'en su des ouvrages réalisés par Amoza en Adrar, dansle cadre des contrats avec Amextipe, Lemhaba apporteson appui logistique (engins de terrassement et transport)à la commune d'Atar , aux particuliers et populations. Desbarrages, seuils de retenue d'eau, évacuation des eaux depluie et autres travaux furent réalisés gratuitement parson entreprise.Pour Lemhababa, il y'a lieu de s'atteler plus rationnelle-ment à la promotion de la pierre qui reste une richesse na-turelle considérable pour l'Adrar. Les travaux de pavoisement des routes, façades, trot-toirs, places publiques, auberges et maisons constituentun créneau dans lequel la pierre est matière de base. Pourse faire, Lemhaba souhaite qu'en su de ce qui est actuel-lement fait conjointement par la Commune d'Atar et lecommissariat chargé de l'insertion des jeunes, d'autres ef-forts soient déployés. Les hommes d'affaires et cadres de l'Adrar doivent contri-buer à la valorisation de la pierre. L'investissement dansce secteur sera source d'intégration des jeunes de la Wi-laya et vecteur de développement de celle-ci.Parallèlement à l'extraction et exploitation de la pierre,Monsieur Lemhaba invite les hommes d'Affaires et ca-dres à constituer une mutuelle d'entraide sociale. Ellecontribuera à résoudre les nombreux problèmes posés à lapopulation et qui dépassent les moyens des communes,dont les budgets sont très limités. L'eau constitue unepriorité en Adrar .La mutuelle pourrait augmenter le nombre de puits d'eaudouce et citernes de distribution. Dans les écoles, il n'y'apas de latrines, ni murs de clôture pour certaines, ni eaucourante. La mutuelle contribuera à surpasser ces man-quements. Elle peut par ailleurs apporter son appui au développe-ment agricole et notamment le traitement et entretien despalmiers. Contribution à l'achat des carburants, salaires des ou-vriers, vente et exportation des produits maraîchers. .Ilreste à rappeler que la société Amoza qui a effectué desinfrastructures routières et ouvrages divers dans la plupartdes Wilayas du pays, vient d'achever dans des conditionsconvenables le marché principal d'Atar et les trottoirs desprincipales avenues du centre ville.Vient de paraître: La Française devenue Mauritanienne.Liliane Devoncoux est née en 1949 au 14eme arrondisse-ment de Paris. Enfance difficile. Autodidacte, elle tra-vailla ouvrière en usine à l'age de 14 ans. Sœur aînée de8 frères et sœurs qu"elle a élevés comme une mère. Di-

vorcée depuis 25 ans, elle a 4 enfants et 9 petits enfants.Retraitée des Postes non sans occuper le poste de sous di-rectrice d'entreprise, Liliane a choisi depuis sa premièrevisite en 2005 de faire de la Mauritanie sa patrie défini-tive. A Atar, elle a acheté maison et palmier s et vitcomme tous ses voisins et amis Mauritaniens. Elle estallée seule à la Daira d'Ehel Mommeu et s'est rendue sans

guide à la localité de Maata Moulana Dans son livre"l'Etincelle" qui vient de paraître, elle parle en termes ac-cessibles à tous, de son expérience d'occidentale et sonvécu quotidien en Mauritanie.

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7 POLITIQUE

TARIFS PUBLICITAIRES DE ADRAR-INFOAppel d offres: Avis de marché. Manifestation d intérêt. Appel à proposition dans les pages intérieures 1page 100.000 UM1/2de page 50.000 UM1/4de page 30.000 UMPublicité: Avis de recrutement, communiqués, convocationsa) Dans les pages intérieures1 page 60.000 UM 1/2 de page 50.000 UM 1/4 de page 30.000UM1/8 de page 10.000UMb) Page UNEManchette haut de page 150.000 UMManchette bas de page 100.000 UMc) Page 2 et 31page 150.000 UM1/2de page 100.000 UM1/4de page 50.000UM1/8de page 30.000 UMd) Page DERNIERE1 page 200.000UM1/2 de page 100.000UM 1/4 de page 50.000UM1/8 de page 30.000UM

PUBLI-REPORTAGE.de 80.000 à 200.000 UM hors frais de déplacement et hébergement

Dans une lettre ouverte adressé au Président de laRépublique Mohamed Ould Abdel Aziz, les famillesdes hommes d’affaires détenus (Abdou Maham,Chrif Ould Abdallahi et Mohamed Ould Nouei-guedh) tentent de "lever certaines ambigüités et ré-tablir quelques vérités relatives à l’affaire". Lire cecourrier dessous:Les familles des hommes d’affaires détenus :- Cheikh Abdou Maham- Monsieur Chrif Ould Abdallahi- Monsieur Mohamed Ould NoueiguedhA l’attention de Son Excellence Monsieur MohamedOuld Abdelaziz, Président de la République Islamique deMauritanie,C’est un honneur pour nous, familles des trois hommesd’affaires détenus, de vous adresser, à vous et à l’ensem-ble du peuple mauritanien, nos vœux et félicitations àl’occasion des deux fêtes, celle du ïd Al-Adha et celle del’anniversaire de l’indépendance nationale. Puisse Allahnous les faires revivre dans une Mauritanie développéeet paisible.Monsieur le Président,Nous souhaitons, à travers cette lettre, lever certaines am-bigüités et rétablir quelques vérités relatives à l’affaire,objet de notre lettre. En ce, nous sommes conscients que quelques éléments

de vérités vous ont pu être dissimulés par des personnesmalintentionnées.Monsieur le Président,Comme vous le savez, nous faisons partie d’un milieu so-cial connu, à travers l’histoire, par sa contribution à l’édi-fication de ce pays dans les différents domaines. Notre choix a toujours été celui de la tolérance et de labienveillance animés en cela par les prescriptions de notresainte religion, par les devoirs de musulman à l’égard deson prochain ainsi que par notre sens patriotique.Il est également connu, que la tribu à laquelle nous ap-partenons, et à laquelle vous êtes –Monsieur le Président-apparenté par alliance comme le démontre le ‘’le livre deCharafiya’’, n’a jamais été animé par la tentation de s’op-poser aux gouvernants du pays, quels qu’ils soient, encela nous appliquons les ordres d’Allah : Ô croyants!Obéissez à Dieu, et obéissez au Messager et à ceux d'entrevous qui détiennent le commandement.Monsieur le Président,Ceux qui ne nous connaissent pas en bien, ne nousconnaissent pas en mal. Ceux qui ne nous connaissent paspour nos bienfaisances ne peut nous attribuer des méfaits.C’est notre éducation que nous préserverons en tant quemeilleur acquis transmis à travers les générations.Monsieur le Président,A l’instar de l’ensemble du peuple mauritanien, nous ve-nons de sortir d’une campagne électorale présidentiellequi fait maintenant partie du passé. A l’occasion de cette campagne, chacun avait choisi li-brement son camp comme dans toute société démocra-

tique qui se respecte. Certains membres de notre groupevous ont soutenu, d’autres ont choisi d’autres candidats.Lorsque vous l’avez emporté et déclarez dans votre dis-cours d’investiture que vous serez le Président de tous lesmauritaniens, nous avons considéré le pays sorti de l’am-biance de la campagne électorale et qu’un Président dela République a été élu et que, tous, devons faire preuvede civisme et de responsabilité, en respectant le choix dupeuple et l’autorité qu’il s’est démocratiquement choisi.Monsieur le Président,Concernant l’affaire des trois hommes d’affaires détenus,et abstraction faite de l’évolution regrettable que le dos-sier a connu par la suite, il y a lieu de rappeler qu’un ac-cord avait été conclu entre ces la Banque Centrale d’unepart, et les trois hommes d’affaires d’autre part. Cet accord prévoyait le payement immédiat d’un quartde la somme due et le reste suivant un échéancier précisédans l’accord. Ceci en sachant que les sommes qu’on leur demandait derembourser faisaient partie d’une enveloppe consacrée àl’appui du développement de l’agriculture dans le pays.Cependant, le remboursement étant exigé par les autoritésactuelles du pays, les hommes d’affaires n’avaient d’autrechoix que de se soumettre à la volonté de l’Etat et d’évi-ter, par là même, de tomber dans le piège qui leur étaittendu par des adversaires.L’engagement à rembourser ces sommes a été pris au mo-ment où les marchés financiers internationaux connais-sent une crise sans précédent et où les banques, à traversle monde, sont soutenus et subventionnées par les auto-rités étatiques. Après la signature de cet accord, les trois hommes d’af-faires ont été, à nouveau, convoqués pour se voir sommerde payer des sommes qu’ils n’ont jamais encaissées.Monsieur le Président,Nous appelons en vous le sens patriotique et la hauteur devue inhérente à votre fonction, et vous prions de bienvouloir examiner cette affaire de manière lucide et ap-profondie tout comme nous vous prions d’ordonner la li-bération de ces hommes d’affaires détenus en violationde leurs droits les plus élémentaires.Monsieur le Président,Le débiteur d’une créance, quelle que soit sa situation,ne saurait faire l’objet de contrainte physique. Sa sanc-tion, quand bien même elle serait fondée, ne pourrait êtreappliquée qu’à la condition qu’il refuse les termes d’unrèglement à l’amiable intervenu après la décision établis-sant la réalité de sa créance.Or, nous n’avons pas bénéficié de ce traitement, pour-tant minimal. Les choses ont pris une tournure surpre-nant où l’arbitraire le disputait aux règlements decomptes aux calculs politiciens donnant à l’affaire unedimension que personne ne pouvait, ni prévoir, ni sou-haiter.Monsieur le Président,Tout en vous renouvelant nos vœux, à vous et au peuplemauritanien, nous vous rappelons le texte de notre saintCoran :En espérant que vous réserverez à cette lettre une suitefavorable, nous vous prions, Monsieur le Président, debien vouloir agréer l’expression de notre plus hauteconsidération.

Les familles des hommes d’affaires détenusInfo source :Taqadoumy.com

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Les familles des hommes d'affaires détenus écrivent à Aziz

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N° 009 Adrar.Info

8CULTURE-SPORT-LOISIRSVisages d'Atarois Monsieur Mohamed Ould M'haimed (photo)qui se trouvait au CM2 en 1960 demande decorriger les erreurs de date parues dans le Nu-méro précèdent. L'école 1 d'Atar est ouverteen 1953 et non 1955 et l'effondrement du mura lieu en 1960 et non 1962. Voilà qui est fait.Nous remercions M'Haimed qui se souvient en-core de cette journée "comme si elle se passaitaujourd'hui" .Ce jour là je me disputais unmégot de cigarette avec Sidi Ethmane dit Pa-checo quand le mur s'est éffondré. Nous nousexcusons de ces erreurs auprès de nos lecteurs.Souvenir d'AtaroisEffondrement du mur de l'école 1 d'Atar (1960)L'école 1 d'Atar est ouverte en 1953 en remplace-ment de la Medersa de Kanaoil construite en1933. La nouvelle école compte six classes, un bureaupour le directeur Français Monsieur Don Zollo et une di-zaine de box alignés en toilettes et WC. En dehors de lacour, des petits bâtiments blancs servent d'internat. Le persomel d'encadrement comptait en plus de DonZollo, les instituteurs et moniteurs Melainine Robert, Ah-medou Ould Boucheiba, Moulaye Ould Cheiguer, Ma-dame Meunier, Mademoiselle Don Zollo, Madame Negry(Breicha, pour ses taches de rousseur). Messieurs DeidyOuld Moulaye Ely et Chighaly Ould Ahmed Mahmoudétaient enseignants de l'Arabe, tan disque Messieurs Mo-hamed Ould El yedaly et Ould Haj Ould Habott étaientsurveillants principaux.Les élèves venaient de sortir en récréation à 10 H. Dansla cour c'est l'euphorie .ça coure dans tous les sens. Ça ri-gole. Des enfants Mauritaniens pour la plupart, se préci-

pitaient vers les toilettes. Devant celles-ci un muret longde 20m et haut de 2m ombrageait et cachait la devanturedes dix box de soulagement. Sous ce mur les enfants serassemblaient qui, pour manger une miche de pain qui,pour sucer un mégot, qui pour occuper la place dans unbox liberé qui, pour se protéger contre les rayons torridesde soleil. Tout à coup le grand mur s'effondra! Un déluge de pous-sière accompagné de stridents cris jaillirent de toute part.C'est la consternation:Plusieurs enfants se retrouvent en-sevelis sous les briques et décombres du mur. Débandades, ahurissements. La nouvelle se rependcomme tache d'huile. En moins d'un quart d'heure toute laville est là. Les militaires apportent leur secours.9 jeunes garçons ont perdu la vie sur le champ. Une di-zaine d'autres sont blessés. Un jour noir! Inoubliable pourles Atarois.

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Programme Alliance Franco Mauritanienne

du dimanche 6 au 13 décembre« Poubelles »Mercredi 9 décembre 2009 à 18h30Sketch présenté par Cheikh Ould Varaoui ...

_______________Expo'sacVernissage le 9 décembre à partir de 19h

jusqu’au 10 décembre. Un groupe de femmes ataroises exposera ses créationsconfectionnées à partir des sacs plastiques (« zazous») ou de capsules de cannettes (sodas…) : sacs àmains, porte-monnaie…_________________Concours de lecture• Samedi 12 décembre à partir de 16hLecture des meilleurs textes afin de récompenser lesparticipants des différents établissements de la villepour leurs textes et leurs affiches.

…et à 20 h, projection du film d’Al Gore « Une vérité qui dérange » (2006)

L’ancien vice-président américain nous explique lagravité du réchauffement climatique sur la planète sinous n’agissons pas très vite… • Dimanche 13 décembre à partir de 18h Pour les élèves de l’Alliance, nous élirons les meilleurstextes, lecteurs et affiches de la semaine.________________Conférence At’art culture :

« Le désert dans la littérature francophone »Lundi 14 décembre à partir de 20h

Une conférence organisée et présentée par • M’Bareck Ould Beyrouk journaliste et écrivain • Idoumou Ould Mohamed Lemine, professeur àl’Université de Nouakchott.

L’AFM d’Atar remercie l'Association Amigos deDoñana pour leurs intervention et conseils sur le

développement durable.

Buts à Lille: Pierre-Alain Frau (33e), Yohan Cabaye (58esp), Gervinho (72e), Adil Rami (82e).Arbitre: M. BréSpectateurs: 13.592Eclairage: satisfaisantTerrain: bon étatTemps: fraisAvertissements à Saint-Etienne: Fernandes (14e), N'Daw(69e), Benalouane (71e, 81e)Expulsion à Saint-Etienne: Benalouane (81e)Lille a confirmé sa bonne forme du moment en battantSaint-Etienne 2-0 lors dela 11ème journée décaléede Ligue 1.Au Stadium, les Lillois,tombeurs de Lyon leweek-end dernier, domi-naient la première pé-riode de la tête et desépaules face à des Sté-phanois inquiétants, quine passaient que très ra-rement la ligne médiane.A la demi-heure de jeu,Pierre-Alain Frau venaitconfirmer la suprématienordiste d'une frappe croisée qui trompait Jérémie Janot(1-0 à la 33e). Quelques minutes plus tard, Gervinhomanquait d'aggraver la marque, son tir manquant le cadrepour quelques millimètres.Au retour des vestiaires, les Verts étaient toujours aussifébriles. La pression les poussait même à la faute: Gui-rane N'Daw accrochait Gervinho dans la surface de ré-paration et Yohan Cabaye transformait sans trembler lepenalty (2-0 à la 58e). Saint-Etienne tentait de repartirvers l'avant. En vain. Gervinho enfonçait même le clouen reprenant impeccablement un corner de Cabaye (3-0 à la 72e).Alors qu'ils pensaient leur calvaire proche de la fin, lesVerts, réduits à dix après l'expulsion de Yohan Bena-louane, touchaient un peu plus le fond quand Rami ins-crivait le but du 4-0 d'une puissante frappe en pleinelucarne (82e).Si Lille confirmait son renouveau, Saint-Etienne a dusoucis à se faire. Après Valenciennes et Lyon, Saint-Etienne est la troisième équipe à concéder quatre buts de-vant Lille.