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L'Adrar (et surtout Atar), est le coeur politique de la Mauritanie. L'ile-de-France par rapport à la France, le lieu à partir duquel la République Islamique de Mauritanie s'est peu à peu constituée. Pierre Messmer ADRAR INFO N° 20 du 20 Novembre 2010 Prix 200 UM Mensuel Régional d'information et culture Abonnement un an : 10.000 Ouguiyas Fondateur: Ely Salem Khayar Site Web: Issuu.com/Adrar.info E-Mail: [email protected] 2eme année. Responsable Commercial : Ahmed Ould Mohamed Tel: 00 222 2421374 Je m’abonne à Adrar. Info Je soussigné(e)……………………………………………………………………………….. Lieu de résidence……………………………….. ………….tel :…………………………… E-mail………………………………………… souscris un abonnement annuel à Adrar . Info. pour compter de : ……………………………………………………………………… En contrepartie je verse le montant de dix mille Ouguiyas (10.000UM) au journal : -Directement contre reçu, au directeur commercial tel : 242 1374 siége Naftec Nouakchott - Directement contre reçu, au siége Adrar. Info à Atar prés de la Wilaya tel : 204 6440 - virement bancaire au compte BAMIS N° : 01506576301-29 - Atar Lisez et commentez Adrar.info mensuel d'information et culture mail: [email protected] Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Récepissé 50/2009 du 20/05/2009 Directeur publication : Ely Salem Khayar Les anciens Lorrains de Zouerate se souviennent toujours Trafic gasoil: Somelec, main dans le sac A ne pas rater!!! France 2 : Complément d’enquête la menace terroriste au Sahel. La célèbre émission « Complément d’enquête » de France 2 dirigée par Benoît Duquesne est consacrée ce mois au terrorisme dans le Sahel. Plusieurs personnalités y sont invitées dont un ancien otage AQMI. .Entre autres reportages qui y sont prévus, celui de Yvan Martinet et Régis Mathé se rapportant à la Mauritanie et en particulier l’Adrar. Au cours, justement de ce reportage, nos confrères Français sont entrés dans le bureau du Wali de l’Adrar micro ouvert et caméra tournant. Cela n’est pas habituel chez nous. Notre Wali est –il sorti « bien portant » de cette entrevue ? Jugez en vous-mêmes. Ne ratez pas cette émission qui aura lieu Lundi 18 Octobre 2010à 20Heures GMT sur France 2 et TV5. groupe pétrolier Total passe aux tests Le Forum des Acteurs Non Etatiques de l’Adrar (FANEA) organise le mardi 19 octobre à 10H 00 dans les locaux du centre mauritanien d’analyses de politiques(CMAP), situé juste à côté de l’autorité de régulation à Nouakchott, un atelier consacré « à la présentation de son plan d’action ».A cet important événement, jamais réalisé dans le pays, prennent part : PNUD,UNICEF,OM,CoopérationEspagnole,BanqueMondiale,coopération italienne,ambassade des USA, PASOC,GTZ,L’UE;Le Wali de l’Adrar,Les hakems, des 4 Moughataas,Les maires des communes de l’Adrar,Les 5 députés de l’Adrar,Les 5 sénateurs de l’Adrar et Six Associations membres fondateurs du FANEA

Adrar.info N° 20

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mensuel d'information et culture

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L'Adrar (et surtout Atar), est le coeur politique de la Mauritanie. L'ile-de-France par rapport à la France, le lieu à partir duquel la République Islamique de Mauritanie s'est peu à peu constituée. Pierre Messmer

ADRAR INFO N° 20 du 20 Novembre 2010 Prix 200 UM

Mensuel Régional d'information et cultureAbonnement un an : 10.000 Ouguiyas

Fondateur: Ely Salem KhayarSite Web: Issuu.com/Adrar.infoE-Mail: [email protected] année.

Responsable Commercial :Ahmed Ould MohamedTel: 00 222 2421374

Je m’abonne à Adrar. InfoJe soussigné(e)………………………………………………………………………………..Lieu de résidence……………………………….. ………….tel :……………………………E-mail………………………………………… souscris un abonnement annuel à Adrar . Info.pour compter de : ……………………………………………………………………… En contrepartie je verse le montant de dix mille Ouguiyas (10.000UM) au journal : -Directement contre reçu, au directeur commercial tel : 242 1374 siége Naftec Nouakchott - Directement contre reçu, au siége Adrar. Info à Atar prés de la Wilaya tel : 204 6440 - virement bancaire au compte BAMIS N° : 01506576301-29 - Atar

Lisez et commentez Adrar.infomensuel d'information et culturemail: [email protected]

Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Récepissé 50/2009 du 20/05/2009 Directeur publication : Ely Salem Khayar

Les anciens Lorrains de Zouerate se souviennent toujours

Trafic gasoil: Somelec, main dans le sac

A ne pas rater!!! France 2 : Complément d’enquête la menace terroriste

au Sahel.

La célèbre émission « Complément d’enquête » de France

2 dirigée par Benoît Duquesne est consacrée ce mois

au terrorisme dans le Sahel. Plusieurs personnalités y

sont invitées dont un ancien otage AQMI. .Entre autres

reportages qui y sont prévus, celui de Yvan Martinet et

Régis Mathé se rapportant à la Mauritanie et en particulier

l’Adrar. Au cours, justement de ce reportage, nos

confrères Français sont entrés dans le bureau du Wali de

l’Adrar micro ouvert et caméra tournant. Cela n’est pas

habituel chez nous. Notre Wali est –il sorti « bien portant

» de cette entrevue ? Jugez en vous-mêmes. Ne ratez pas

cette émission qui aura lieu Lundi 18 Octobre 2010à

20Heures GMT sur France 2 et TV5.

groupe pétrolier Total passe aux tests

Le Forum des Acteurs Non Etatiques de l’Adrar (FANEA) organise le mardi 19 octobre à 10H 00 dans les locaux du

centre mauritanien d’analyses de politiques(CMAP), situé juste à côté de l’autorité de régulation à Nouakchott, un atelier

consacré « à la présentation de son plan d’action ».A cet important événement, jamais réalisé dans le pays, prennent

part : PNUD,UNICEF,OM,CoopérationEspagnole,BanqueMondiale,coopération italienne,ambassade des USA,

PASOC,GTZ,L’UE;Le Wali de l’Adrar,Les hakems, des 4 Moughataas,Les maires des communes de l’Adrar,Les 5

députés de l’Adrar,Les 5 sénateurs de l’Adrar et Six Associations membres fondateurs du FANEA

Communication

2 Atar Genève La voie des dunes, un projet fou !

Un nouveau type de voyage bienfaisant est en train de faire son bout de chemin. Il est différent des types de tourisme habituels et connus : culturel, curatif, médical, d’affaire, d’aventure, religieux, d’événements, de croisières ou de chasse. Celui là consiste à déplacer physiquement des personnes souffrant de maladie psychique, de leurs lieux habituels de résidence vers d’autres espaces et nouveaux repères qui peuvent leur permettre de donner à voir autre chose d’elles-mêmes. Les éducateurs, initiateurs de cette idée se disent : « qu’en permettant le renversement des rôles et en donnant une chance au résident (malade psychique), de devenir celui qui donne au lieu d’être toujours celui à qui l’on donne, pourrait être un moyen de lui donner une chance d’avancer différemment dans sa vie et dans ses projets ».Pour ce faire, ils proposent de réaliser avec la participation de leurs patients, des actions concrètes, ici la réparation de tables-bancs dans certaines écoles d’Atar.Enfin,la démarche est basée sur l’échange, celui des besoins, des compétences, des cultures, des relations entre les peuples. C’est dans le cadre de l’association LA VOIE DES DUNES ([email protected]) que nos amis François DESHUSSES et Natascha GAILLARD, éducateurs aux Etablissements Publics d’Intégration, (EPI) forts de leur expérience dans d’autres pays, organisent en novembre 2010 « un camp humanitaire » de deux semaines à Atar.

Réflexion autour de quelques concepts:L’intégration sociale se heurte à de nombreux obstacles, le plus important étant les réactions de ceux que l’on dit valides face aux personnes en situation de handicap. Ces réactions sociales provoquent des phénomènes de rejet : éloignement géographique, regroupement institutionnel et maintien dans des rôles sociaux dévalorisés. Dans notre pratique quotidienne nous nous trouvons confrontés à des situations où les personnes dont nous nous occupons souffrent de rejet et de difficultés liées à un statut dévalorisé. Il nous fallait donc penser ces souffrances, les nommer et leur trouver un cadre dans lequel agir pour rendre ces souffrances moins lourdes et tenter par notre action de réduire l’exclusion dont souffrent la plupart des patients psychiatriques. Ces personnes se sentent souvent dévalorisées, rejetées, inutiles. Elles ont du mal à formuler un projet qui leur donne un but, qui les projette dans l’avenir.

Nous allons énoncer, définir sommairement et commenter ci-dessous deux des concepts qui ont nourri notre réflexion et servi de base théorique à notre projet :• Valorisation des rôles sociauxUne des pensées premières de la valorisation des rôles sociaux (VRS) est d'aider les gens dévalorisés à obtenir un rôle social, culturel, valorisant, dans le but d'avoir une vie pleine et normale. Nous travaillons donc avec l'hypothèse positive que les gens dévalorisés ont leur place dans la communauté. Il s’agit alors de ne pas se centrer sur les difficultés des personnes, mais bien de voir en elles les forces, les désirs et leur potentiel à développer.Une définition : La valorisation des rôles sociaux est l’utilisation de moyens culturellement valorisés pour permettre aux personnes (socialement dévalorisées) d’obtenir et de conserver des rôles socialement valorisés. La valorisation des rôles sociaux implique à la fois l’atteinte de buts (la valorisation des rôles sociaux des personnes) et l’utilisation de moyens valorisée, les personnes dévalorisées doivent avoir des conditions de vie (services de logement, de travail et de revenu, de santé et d’éducation) au moins aussi bonnes que celles du citoyen ordinaire et, dans la mesure du possible, leurs compétences, apparences expériences, statuts et réputations aux yeux de la société doivent être améliorés et soutenus. La valorisation des rôles sociaux a de nombreuses conséquences, certaines très vastes et d’autres très spécifiques, du niveau le plus élevé de la société jusqu’au niveau individuel. Les activités de valorisation s’inscrivent dans un vaste champ de réflexion et permettent de poser la question de la valorisation et de l’utilité socialeValoriser, c’est en quelque sorte mettre en évidence la spécificité de la personne.Valoriser réellement une personne handicapée, c’est reconnaître son utilité sociale, dans ce qu’elle interpelle l’autre sur sa propre humanité. Cette position éthique implique une reconnaissance de la valeur humaine à part entière de la personne différente.Les personnes atteintes dans leur santé, physique ou psychique, ne sont pas que malades, elles ne peuvent être réduites à leur maladie ; elles ont en elles des capacités, une partie saine sur laquelle ce projet s’appuie.

• Participation socialeLa théorie de la participation sociale propose un changement de regard et une modification des liens sociaux avec la personne handicapée. Cette dernière doit être considérée comme citoyen à part entière, participant aux mêmes avantages

que les autres, étant reconnue comme ayant une utilité sociale, par ce qu’elle apporte au cœur même des liens sociaux.Partis donc de la valorisation sociale comme théorie pertinente nous permettant de penser notre action en tant qu’éducateurs spécialisés dans une structure accueillant des personnes souffrant de troubles psychiques, nous voilà arrivés au fil de notre réflexion à un concept qui nous semble plus compatible avec notre éthique personnelle et aussi celle qui sous-tend le cadre institutionnel dans lequel nous travaillons : la participation sociale. • L'activité est l'élément central de la participation, elle inclut l'action directe dans un projet, mais consiste également à suivre les événements à travers les médias et comprend les contributions financières à ce projet. L'appartenance « officielle » est secondaire, puisqu’on peut être actif de façon d’abord modeste, puis s’engager à mesure que l’on se sent concerné. Construire et maintenir un réseau de relations sociales nous semble être une forme de participation très importante en ce que cela permet de faire partie du monde qui nous entoure et d’être responsable de ce qui s’y passe.Au fur et à mesure de la progression de nos lectures sur la Valorisation des Rôles sociaux et des autres théories qui en ont découlé en quelque sorte, nous avons pu mesurer la pertinence du projet de camp humanitaire avec des personnes vivant avec des troubles psychiques. En proposant une expérience telle que ce voyage en Mauritanie, il nous semblait offrir cet espace de jeu social justement… permettre de jouer un rôle valorisé dans l’ensemble de la société… Permettre à six résidants de participer à la vie du monde, de voyager dans un pays lointain malgré le fait qu’ils soient considérés comme malades, d’apporter de l’aide à d’autres, alors qu’on considère d’ordinaire que ce sont eux qui ont besoin d’aide… en fait, simplement leur permettre d’être des personnes comme toutes les autres, ce qu’ils sont de toute manière, au-delà des regards qui les excluent, des étiquettes qui les enferment dans des petites cases. Ely Salem et François DESHUSSES

A la UNE Directeur de publication: Ely Salem KhayarConseillers de la redaction: M'Barek O.BeyroukMohamed Mahmoud O. TalebComité de redactionEly Salem KhayarKhalla Ely Salem Ely CherifAbdellahiO. BoukharyCorrespondantsNouakchott:: Ahmed O. Mohamed Tel.: 2421374Zouerate : Fall Mariem Tel.625 3211Nouadhibou: Mohamed Zoum Zoum Tel::6369820Saisie: Kettalla Mint Mehah

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Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Recepssié 50/09 du 20/05/2009 Directeur de publication : Ely salem Khayar

Bab sahara Bp 49

Atar tel: 00 222 647

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camping restaurant e

web: www.bab-

sahara.com

Du 1er au 04 décembre, l’Atarois Mamine Evin et ses amis Français organisent à l’office municipal de Boeschepe (France), une exposition sur Odette du Puigaudau. Venez nombreux !

Sahel / Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay.

Le tour-opérateur Point

Afrique a annoncé, après

avoir effectué un séjour en

Mauritanie et avoir rencontré

le chef d’Etat et d’autres

personnalités, qu’il allait

reprendre ses vols sur la

Mauritanie en décembre,

estimant que ce qui est décrit

comme zone rouge par la

France, ne correspond pas à

la réalité. Quelle est votre

réaction ?

S’agissant des conseils aux voyageurs applicables à la Mauritanie, au Mali et au Niger, nous les maintenons. Ils sont extrêmement détaillés et précis et se font sur la base d’une évaluation sérieuse et actualisée de la menace. Nous continuons de déconseiller formellement les déplacements dans les zones rouges, de Mauritanie notamment..Vos

conseils valent-ils jusqu’en

décembre ?

Les conseils aux voyageurs sont très régulièrement actualisés en

fonction d’une évaluation de la menace à laquelle nous procédons de manière approfondie. A ce stade, les conseils aux voyageurs sur la Mauritanie, le Mali et le Niger n’ont pas été modifiés.Concernant la dépêche d’Al-

Arabiya qui évoquait hier une

demande de rançon et un

retrait de la loi sur la burqa,

avez-vous pu vérifier ces

éléments ?

La présidence de la République a réagi sur ce sujet. Nous avons dit hier en point de presse que nous n’accordions pas de crédit à ces rumeurs.Source: France – Ministry of Foreign Affairs.

Adrar, Trafic gasoil : Somelec, main dans le sac.

Grâce à la vigilance et au suivi du jeune inspecteur Abdennaser Ould Mohamed Lemine, chef de bureau des douanes d’Atar, les fraudes de Somelec en matière de dépotage de gasoil viennent d’être mises à nu.

Hier, lundi vers quatorze heures, une citerne venant de MEPP Nouakchott, escortée par un douanier, devait déverser sa cargaison de 45 tonnes de gasoil dans les cuves du centre Somelec d’Atar. Le dépotage a lieu comme d’habitude ,sans avertir,

tel que stipulé par les lois, le bureau des douanes d’Atar. Les réceptifs locaux ont donc signé le PV de dépotage, alors qu’une quantité importante de liquide restait dans les caves de la citerne.Interceptée à sa sortie d’Atar, alors qu’elle retournait à Nouakchott, le chauffeur et le douanier d’escorte de la citerne reconnurent que 6 tonnes au moins de gasoil n’ont pas été livrées.

La citerne est présentement immobilisée devant les bureaux de la direction interrégionale d’Atar. Le Procès verbal de saisi rédigé est en cours de transmission au tribunal d’Atar. Il importe de rappeler que c’est pour la première fois, qu’une telle saisie est faite, malgré que tout le monde à Atar et ailleurs en Mauritanie est au courant du trafic de gasoil SOMELEC. Ce coup risque d’emporter de grosses têtes aussi bien au niveau de la douane que la Somelec.D’ailleurs le directeur général des douanes vient d’adresser ses félicitations au jeune inspecteur Abdennasser fraîchement muté de Tazaiast à Atar. ESK

Le Raid Latécoère annulé après le crash d’un équipage en Espagne faisant trois mortsLe Raid Latécoère, un rallye aérien à but humanitaire qui devait rejoindre Saint-Louis du Sénégal, via la Mauritanie a été annulé par ses organisateurs, depuis qu’un équipage de l'épreuve a fait un crash, mardi

soir en Spagne provoquant la mort de trois participants.Les organisateurs ont décidé de stopper l'épreuve à laquelle prenaient part 17 avions transportant 42 membres d’équipages qui devaient parcourir plus de

10 000 km et survoler successivement l'Espagne, le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal.ANI

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Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Recepssié 50/09 du 20/05/2009 Directeur de publication : Ely salem Khayar

PanoramaTourisme en Mauritanie entre offre de développement socio-économique et culturel... ...et

défi de sécurité au Sahara : Quelles stratégies à entreprendre ?En 2005, l’Organisation mondiale du tourisme prévoyait que, d’ici à 2020, le nombre d’arrivées internationales dépasserait un milliard et demi de voyageurs (1560 millions) dont 1,2 milliard de déplacements intrarégionaux et 400 millions de voyages transcontinentaux. La première région d’accueil devrait être l’Europe avec 717 millions de touristes, suivie par l’Extrême-Orient et le Pacifique (397 millions), les Amériques (282 millions), l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie du sud.En 2008, nous étions exactement encore à une décennie et deux ans de l’échéance de 2020 mais avec les 900 millions d’arrivées touristiques enregistrées de par le monde et plus de 1000 milliards de $ comme recettes touristiques, beaucoup d’esprits avertis ont osé croire à ces prévisions. En 2009, même avec le recul causé en termes d’arrivées et éventuellement de recettes par la conjoncture économique et financière internationale peu appréciable, ces prévisions restaient encore de mise. Mais au-delà de ces hauts et bas, naturels à bien des niveaux, qu’est-ce qu’un pays comme la Mauritanie peut-il bien lire à travers des chiffres comme ceux, ici, avancés et qui semblent défier tout problème socio-économique sur leur passage ? Où en est-on malgré ces lectures qui devraient s’annoncer, à bien d’égards, encourageantes ? Quelles visions pour la Mauritanie vis-à-vis d’un secteur comme le tourisme auquel rien ne semble pouvoir entraver la marche et susceptible de contribuer largement à la réalisation de la politique de développement multisectoriel de notre gouvernement ?Pour répondre à ces préoccupations, il semble être capital de réfléchir d’abord à propos de réels problèmes de notre pays qui peuvent être résumés certes à ceux consécutifs au sous-développement mais à soubassement plus ou moins culturel. C’est contre ceux-ci que depuis environ cinq décennies, des combats de tout pedigree furent livrés à différentes manières. Mais s’il faudrait seulement juger par la réalité socio-économique voire culturelle du terrain, il y a lieu de se plaindre à bien des niveaux. La pauvreté endémique avec ses lots de conséquences dérivées continue de caractériser la population mauritanienne en grande partie malade, en chômage et manquant d’infrastructures de base des plus élémentaires. Notre pays, méconnu à l’étranger, traîne l’image d’un Etat incontrôlable politiquement et ces dernières années, instable eu égard au problème sécuritaire dans la partie saharienne. Le peu de satisfaction qu’il y a donc à noter

reste une réalité dans les seules grandes villes de Nouakchott et Nouadhibou, devenues les lieux ultimes de retrouvailles des populations en quête de vie meilleure. Culturellement, le mauritanien se perd de jour en jour dans les méandres d’une mondialisation à laquelle il ne semble pas être préparé. Et à côté de tous ces problèmes, il y a lieu d’accentuer la limite de nos capacités à pouvoir mettre en place des solutions adéquates malgré les richesses incroyables de notre sous-sol.Aujourd’hui, en nous conférant alors au secteur du tourisme, nous ne défendons pas contre vents et marées cette activité sous la qualification élogieuse de « providentielle », l’esprit pourtant aux expériences douloureuses de Costa del sol en Espagne en terme de bétonisation systématique du sol, le cœur à Agadir ou en Thaïlande en terme de tourisme sexuel ou encore à Marrakech en matière de folklorisation du patrimoine culturel, nous voulons juste saisir au saut qu’avec un tourisme sélectif selon les recommandations de notre déclaration de politique générale de tourisme en 1994, les problèmes multidimensionnels que connaît notre pays peuvent être surmontés à bien des niveaux.Les réalités du terrain sont déjà révélatrices de cet état de fait. En effet pour la seule ville de Nouakchott et notamment dans la zone « marché capitale », nous avons pu dénombrer 110 agences de voyages. Avec une moyenne de trois employés (gérant, agent et planton) par agence, pour la seule zone de « marché capitale » nous avons alors 330 employés au total. Et que dire du reste de la ville de Nouakchott, que dire de Nouadhibou ou encore Atar, Rosso et Nema, villes dont le potentiel de développement touristique ne fait plus de doute et où les entreprises touristiques et hôtelières (hôtels, restaurants, cafés…) poussent comme l’herbe sous les premières gouttes de la première pluie en saison d’hivernage ?Du point de vue renaissance culturelle, les faits sont aussi patents. Bien que notre artisanat et notre patrimoine immatériel n’aient pas encore assez profité, il y a lieu d’avancer le cas de nos villes anciennes qui ont été revalorisées donc épargnées de l’usure de temps. En terme de maintien des populations à leurs résidences principales, la ville d’Atar est là pour être une preuve irréfutable. Avant les années de tourisme, cette ville était caractérisée par l’exode de sa population confrontée aux difficultés de la vie quotidienne. Avec le tourisme, ceux qui étaient déjà partis sont retournés pour la plupart. Les habitants d’autres villes de l’intérieur n’ont pas manqué aussi de venir y travailler et s’y installer. Aujourd’hui ce

que nous pouvons dire ce que le tourisme apparaît comme la solution adéquate aux problèmes multidimensionnels de notre pays. A bien d’avis avertis, les conditions ne font plus défaut. Avec une mosaïque de potentialités touristiques sur les plans naturel qu’humain, avec un environnement socio-politique de plus en plus sûr et des projets d’infrastructures de base en réalisation dans tous les domaines, seule reste la volonté de hautes instances de notre pays à s’affirmer. Mais qu’en est-il de ce secteur dans notre pays qui s’en est fait une préoccupation depuis 1994 ?La première remarque est que la déclaration de politique générale de tourisme de notre pays qui date de 1994 avec ce qu’elle a eu comme effets depuis lors semble relever de la forme s’il faut vraiment juger par ce qu’elle a pu changer touristiquement. Malgré l’importance de nos potentialités touristiques sur les plans naturel et humain et le potentiel de développement que celles-ci présentent, notre tourisme n’arrive pas encore à faire sortir la tête de l’eau. Que l’on le veuille ou non le problème du tourisme mauritanien est d’abord d’ordre managérial. Cette carence n’a pas permis d’appréhender les principaux problèmes du secteur et d’opposer les solutions urgentes qui s’imposent. Il s’ensuit le désintérêt des autorités, reconnues n’être sensibles qu’à ce qui rapporte. Ce qui a eu comme effet la non dotation de l’administration nationale du tourisme des moyens sur les plans humain comme matériel.L’on peut facilement comprendre le pourquoi de tout le désordre qui caractérise aussi ce secteur destiné à être pourtant sélectif au début mais qui n’en est pour rien aujourd’hui. Les chiffres font défauts à tous les niveaux, le contrôle relève de l’exceptionnel si ce n’est pas d’inhabituel. Les autorisations se délivrent comme des petits pains. Donc de l’amont, tout est déjà au chaos et que peut-on réellement espérer de l’aval ?Aujourd’hui avec les bavures sécuritaires au Sahara, la peur est dans tous les estomacs. Le chômage est en train de guetter plus de 15000 emplois. Des familles se préparent à rejoindre les bidonvilles de la capitale. Pourtant ce qui fait aujourd’hui chaos de tant d’espoirs a toujours été un quotidien pour beaucoup de pays du monde. L’exception n’est pas faite même pour les pays occidentaux. Mais leurs arrivées et leurs recettes en ont peu voire rarement souffert. Pourquoi cela n’est-il pas le cas pour notre pays ? (suite en page 8

Actualité Régionale 5Mauritanie: le groupe pétrolier Total passe aux tests

Le groupe pétrolier français Total, qui avait débuté en 2009 un forage de prospection dans le bassin de Taoudenni (nord-est de la Mauritanie), va entamer une phase de "tests" des hydrocarbures découverts, a annoncé mardi à Nouakchott un de ses représentants.

"Nous allons rentrer, dans les jours qui viennent, dans la phase de tests, c'est-à-dire que l'on va mesurer la qualité et la quantité des hydrocarbures", a affirmé le directeur Afrique du Nord de Total, Jean-François Arrighi de Casanova, au sortir d'une audience avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz. "D'ici quelques semaines, j'espère que nous aurons plus de choses à dire sur ce sujet. Pour l'instant, nous attendons, mais nous sommes confiants", a-t-il ajouté, devant la presse. M. Arrighi a indiqué que sa société venait d'achever un forage au "Ta8" de Taoudenni,

au nord-est de Ouadane, et qu'il était venu en informer le président mauritanien.En 2005, Total avait signé deux contrats de partage de production avec l'Etat mauritanien sur les blocs Ta7 et Ta8 de ce bassin de Taoudenni.Puis, en 2008, Total avait cédé à la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach une participation de 20% dans les permis Ta7 et Ta8, et 20% encore à la société nationale du Qatar, Qatar Petroleum International.TOTAL

la SNIM crée avec la Chine une nouvelle filiale pour l'exploitation souterraine du fer

La Société nationale industrielle et minière (SNIM) de la Mauritanie vient de créer une nouvelle filiale dénommée Tazadit-Souterrain, dont le capital est détenu à hauteur de 20% par la Chine, a appris Xinhua de sources officielles. La SNIM, jusqu'ici spécialisée dans l'exploitation de

mines de fer à ciel ouvert, va, avec la nouvelle socité, adopter une technologie nouvelle l'exploitation du fer des profondeurs du sol, selon un cadre de la société.Elle compte ainsi doubler sa production de fer à l'horizon 2012 pour atteindre les 25 à

30 millions de tonnes par an. Entreprise dont l'Etat mauritanien détient 78,35% du capital, la SNIM produit 13 millions de tonnes par an qu'elle exporte essentiellement vers la Chine, le Japon et l'Union européenne.Source: xinhua

Coupe du monde Pétanque : Mauritanie : Médaille de bronze Mardi 12 octobre, les Mauritaniens ont réservé un accueil triomphale à leur équipe nationale de pétanque, qui est revenue de la 45ème coupe du monde de pétanque à Izmir, en Turquie, où elle a décroché la médaille de bronze. Quarante-huit pays, parmi lesquels l'Algérie, la Tunisie, la Libye et le Maroc, participaient à ces championnats. La France a battu Madagascar en finale et conservé son titre.Il était 22h30 à l'aéroport international de Nouakchott lorsqu'une vaste foule de supporters a accueilli les quatre membres de l'équipe nationale : Sidina Ould Ethmane, Abdallahi Gueye, Brahim, et Mohamed Ould Abeid. Ils étaient accompagnés de l'entraîneur N'Diaye Aboubekrine et le chef de la délégation, Abdel Kader Ould Abeid, qui, tous, arboraient fièrement leurs médailles."C’est une véritable satisfaction pour nous de voir que la prestation de l’équipe

nationale contribue à apporter un peu de joie dans le milieu sportif", a déclaré Mohamed Yeslem Ould Abeidna, président de la fédération mauritanienne de pétanque à Magharebia."Le classement de l’équipe nationale de pétanque qui a toujours fait de bons résultats doit pousser les autorités mauritaniennes à accorder un peu plus d’intérêt à ce sport, qui au moins, ramène des résultats satisfaisants", a expliqué Hamoud Ould N'Deichoune, président du club de pétanque de l'ASECNA de Nouakchott.Les joueurs, portés par leurs supporters, ont été émus aux larmes par l'accueil qu'ils ont reçu. S'adressant aux journalistes, Ould Ethmane, le capitaine de l'équipe, a eu des difficultés à maîtriser son émotion."C’est un bonheur pour moi de voir tout ce monde joyeux. Notre souhait été de remporter la Coupe du monde pour montrer que la pétanque est pour le moment le seul

sport où les Mauritaniens excellent le mieux. C’est dommage mais nous allons continuer à travailler", a-t-il déclaré.S'étant extraite de la foule, l'équipe nationale a présenté ses médailles de bronze au directeur des compétitions de haut niveau, qui a déclaré aux supporters rassemblés que "tous les Mauritaniens sont fiers de ce résultat". Un défilé s'est ensuite déployé dans les rues de Nouakchott, où le public s'était réuni en grands nombres pour accueillir ses héros qui, selon les personnes présentes, ont réussi à "faire flotter le drapeau de la Mauritanie au sein des autres nations pendant que les autres sports ne parviennent pas à sortir de l’ornière".C'est la première fois que la Mauritanie termine troisième sur le podium, et cela n'a pas été facile, selon l'entraîneur de l'équipe.Par Mohamed Foily Samba Vall pour Magharebia

Mauritanie : début d'exploitation d'un gisement de quartz en 2011 L'exploitation d'un gisement de quartz récemment découvert dans le nord-ouest de la Mauritanie commencera en 2011, a rapporté vendredi l'Agence mauritanienne d'information (AMI, officielle). Le gisement situé à Oum Ageneina, à plus de 200 km au sud-est de la ville de Nouadhibou, sera exploité par la Mauritanian minerals company (MMC),

une société de droit mauritanien, indique l'AMI, citant le gouvernement mauritanien. L'Etat contrôle 10% du capital de la MMC. Le reste des parts est détenu par des opérateurs privés mauritaniens. Le minerai découvert est composé à 99% de silice pure, une teneur jugée d'excellente qualité, selon les services du ministère des Mines. La production annuelle de quartz prévue est

estimée durant les trois premières années à 300.000 tonnes. Elle atteindra ensuite 450.000 tonnes par an, selon le ministère. La taille du gisement n'a pas été précisée. Selon cette annonce, l'exploitation du gisement pourrait permettre la création de 300 emplois permanents. Le produit sera exporté en Europe notamment. Le quartz est utilisé notamment dans la joaillerie

Derniéres 6

Tourisme dans le Sahara et le Sahel : Point Afrique jette-il l’éponge ? Point-Afrique - initiateur des vols sur Gao (1995), Agadez (1996), Atar (1997), la Libye (1999), Tamanrasset (2000), Djanet (2001), Timimoun (2008) se doit, en raison des circonstances actuelles, de stopper net les 4/5e de son activité. Cette décision émane de son Président Maurice Freund qui dans une newsletter (N°39), fait une analyse de la situation sécuritaire dans le Sahara et le Sahel et du bilan de sa société.« Nous avons perdu une bataille contre AQMI. Pour l’instant, nous devons réduire la voilure», note le président de Point Afrique. Au regard de la situation qui prévaut dans le Sahel, Point-Afrique a décidé de suspendre ses vols en direction de la Mauritanie jusqu’à Noël. De faire une vérification et un état des lieux en octobre et si les conditions sont réunies, d’approfondir des formations sécuritaires des guides et des chameliers et un renforcement des moyens de communication.En sus de la suspension des vols en direction de la Mauritanie, Tamanrasset, Djanet et Timimoun(Algérie), Agadez (Niger), Gao (Mali) observeront un arrêt total, d’après Maurice Freund. Par ailleurs, il a annoncé le maintien des activités au sud de Niamey (Niger), Mopti et en pays Dogon (Mali). Maurice Freund fait un bilan de Point Afrique et parle de son avenir dans le Sahara et le Sahel. Concernant les causes de cette décision, Maurice Freud affirme.Cette décision draconienne découle de l’accélération ces dernières semaines de la montée en puissance des cellules terroristes au sud de l’Algérie, au nord du Mali et du Niger. Certains de nos confrères ont décidé de maintenir leur offre sur l’Algérie, pour laquelle il est vrai la demande reste encore forte... Sans vouloir nous plier sans discussion aux recommandations des Affaires Etrangères du quai d’Orsay, force est de reconnaître que le danger est devenu démesuré. Bien que téméraire (je l’ai prouvé à maintes reprises), je ne suis pas fou.Pour avoir été pourfendeur des règles établies et jusqu’au boutiste des causes les plus perdues, force m’est de reconnaître que l’adversaire est d’une dangerosité nauséabonde et les risques incommensurables. Ma déontologie

m’interdit de chercher à relever un tel défi!C’est donc en toute humilité que j’ai décidé que cet hiver Point-Afrique n’ira que là où nous sommes raisonnablement sûrs de la sécurité et où nous sommes protégés par la population locale (ce qui n’est plus vrai malheureusement dans certaines zones spécifiques). Il est en effet impossible de jouer avec la vie des gens, tant ici que là-bas. Et pour la Mauritanie: affaire à suivre!Une Analyse de la situation.Le phénomène des prises d’otages a débuté vraiment vers 2003 dans le sud algérien. Une opération menée par Abderrarak el-Para (ancien officier de l’armée algérienne) dont l’adjoint n’est autre qu’Abdelhamid Abou Zeid, l’actuel émir quiopère à la frontière algérienne au nord-est du Mali, dans les montagnes de l’Ifoghas.Aujourd’hui trois émirs, pas toujours d’accord entre eux, sont les principaux leaders d’AQMI (branche maghrébine d’Al Qaida). Leur chef (Abdelmalek Droukdel) dirige le mouvement depuis la Kabylie. Le quatrième et dernier émir en date, Abdelkrim, surnommé Taleb, est touareg et ancien imam de Khalil au Mali. C’est l’un des rares émirs non algérien et il règne sur un groupe de soixante hommes.Si la population touarègue dans sa grande majorité n’est en aucun cas complice des terroristes et n’est pas attirée par leur fanatisme religieux, force est de constater que de jeunes touaregs rejoignent cette nébuleuse et lui prêtent main forte (appât du gain? engagement sincère? le choix des motivations est vaste...). Parmi les terroristes tués lors de l’assaut de l’armée mauritanienne au nord du Mali de ces dernières semaines, on dénombre quatre touaregs!L’un de mes amis, Ag Aroudeni, frère de l’amenokal des Oulmeliden (la plus importante tribu touarègue) m’avoue «ne plus comprendre». Et m’a fait part de son inquiétude, car depuis quelques temps dans sa commune (grande comme cinq départements français!) il voit s’installer des prêcheurs, certains originaires du Pakistan, venus enseigner le salafisme. Leur prêche s’accompagne de construction de puits, d’aide aux populations et bien sûr de la construction de mosquées. Ils ne sont pas terroristes, mais ils en font le lit en

instrumentalisant l’Islam à des fins politiques.Il y a peu de temps, les membres d’AQMI n’étaient qu’une poignée de cent à deux cents hommes. Aujourd’hui ils approchent, voire dépassent les mille combattants... et des cellules dormantes naissent partout!L’influence d’Aqmi en Algérie, au Mali et au Niger.Les problèmes sont similaires dans ces trois pays, où les gouvernements n’accordent aucune confiance à leurs ressortissants touaregs (et vice-versa). Alger se méfie du sud, Bamako et Niamey se méfient du nord. Les deux rébellions touarègues de 1990 et de 2007 n’inspirent pas - de part et d’autre - une franche coopération.Plus grave: les touaregs sont divisés (on les a divisés pour mieux régner?). Certains chefs de ces rebellions se sont vu offrir des postes importants dans les administrations et les ex-combattants de base ont été laissés pour compte. Cela crée des frustrations, de la jalousie, voire de la haine.Pire: une certaine élite aux gouvernes de ces pays, trempe dans les divers trafics cités. Les sommes d’argent générées sont colossales et chacun y trouve son dû. AQMI joue les «parrains» en protégeant ces activités illégales et prélève sa dîme. Des complicités s’installent.L’extrême pauvreté et l’absence d’avenir servent de catalyseur aux jeunes pour lesquels il n’y a plus foi, ni loi. En perte d’identité et de dignité, leur haine de l’Occident - vu comme le prédateur de leurs ressources minières - enfle. La présence de nos militaires sur le sol nigérien est ressassée en boucle par les chaînes de télévision. Quelle humiliation pour un pays souverain!En Mauritanie.Le cas de ce pays apparaît bien différent. Déjà, il n’y a pas de problème de confiance entre le nord et la capitale. C’est le seul pays où les tribus nomades sont maîtresses de leur destin. S’il est vrai que l’avant-dernier gouvernement avait, pour des raisons d’équilibre politique, une tendance à fermer les yeux, voire à favoriser certains partis prônant un régime islamiste, il n’en est plus de même aujourd’hui. Le nouvel homme fort, le général Aziz, s’est engagé dans une lutte sans merci contre l’intégrisme.

Point-Afrique repart en MauritanieFin septembre, quand Point-Afrique déclarait suspendre 75% de son activité à cause des risques dans la région sahélo-

saharienne, son patron Maurice Freund comptait déjà réévaluer dès que possible la desserte de la Mauritanie.

La desserte d'Atar, qui permet de couvrir la région de l'Adrar, a en effet toujours été considérée par Maurice Freund

comme plus sûre que le reste.De retour de Mauritanie, Maurice Freund affirme avoir rencontré aussi bien le chef de l'Etat

que l'armée, les réceptifs et les guides, et pris sa décision : Point-Afrique recommencera ses vols vers Atar à partir du 19

décembre.Ces vols restent bien sûr dépendants des inscriptions des clients et des TO. A suivre, donc. A ce jour, le quai

d'Orsay déconseille toujours aux voyageurs de se rendre dans la région de l'Adrar. Source:Pros du tourisme

(France)

Souvenir de Zouerate 7

Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Recepssié 50/09 du 20/05/2009 Directeur de publication : Ely salem Khayar

Revoir ces quelques personnes qui nous ont fait l'honneur et le plaisir de partager ces trop courtes heures en notre copmpagnie m'a apporté tant de choses et d'émotion qu'aucon mot n'est assez fort pour l'exprimer....Eles sont aujourd'hui des personnes proches des 70 à 80 ans et pourtant aucune d'elle n'a oublié ZOUERATE et la fraîcheur de leurs souvenirs est si présente qu'en m'en parlant souvent leurs yeux s'embuaient de larmes....et cela faisait que je ne pouvais retenir les miennes.Il m'a été doux de retrouver....35 ans plus tard...ces visages que je pensais avoir oubliés et pourtant malgré les rides et les sillons que la vie a déposés sur leurs traits...je les revoyais, jeunes adultes de l'époque, croquant le vie qui leur offrait la chance d'avoir oser partir si loin de chez eux et vivant leurs rêves les plus fous dans l'insouciance que seule leur autorisisait leur jeunesse d'alors...Cette petite réunion n'a eu que l'humble but de regrouper quelques Lorrains et de leur apporter un peu de bonheur, j'ose espérer que celui-ci ait été atteint... Patricia Forgeot

Les lorrains de Zouérate ont organisé leur rassemblement dimanche 3 octobre.Presque une cinquantaine de personnes ont parlé de Zouérate pendant neuf heures, ce qui fait plus de trois cent heures de discussion consacrées à votre ville et ce sur une seule journée !!!! Jamais cela ne s’était produit en France ! Outre les discussions, des films et des images ont été projetées. Prochainement sur le site: Zouerate.com, une page spéciale sera consacrée à cet évènement qui, animé par Patricia et moi même, sera surement reconduit… à la demande de l’ensemble. Jean François GENET

Nos amis LORRAINS n'oublient pas!

Le bonheur des retrouvailles!

Les 33 mineurs bloqués depuis plus de deux mois au Chili ont commencé à être remontés à la surface dans la nuit de mardi à mercredi au cours d'une opération menée dans une intense émotion et filmée en direct pour le monde entier.

Informations

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Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Recepssié 50/09 du 20/05/2009 Directeur de publication : Ely salem Khayar

Tourisme en Mauritanie entre offre de développement socio-économique et culturel... ...et défi de sécurité au Sahara : Quelles stratégies à entreprendre ? (suite page 4)

De toutes les rencontres, cette problématique n’a cessé d’être posée. Mais si les réponses n’ont toujours fait référence qu’au problème de communication, il y a lieu de suggérer qu’à certaines conditions. Au contraire, elle ne saurait être qu’un gâchis de plus. Car, il est d’un secret de polichinelle qu’une communication qui se fait que dans le seul but de relativiser voire contrecarrer une mauvaise nouvelle fondée en partie mais amplifiée et véhiculée par les medias internationaux ne saurait être qu’une gouttelette dans une mer surtout quand on sait que ces saccades de mauvais augure sont devenues de plus en plus fréquentes ces dernières années. A mon avis, la stratégie qui doit être opposée par contre mérite d’être encore plus active et surtout d’effet à long terme. Perdre une seule saison touristique ne saurait être interprété comme un décalage dans une démarche qui vient d’être entamée et qui se planifie sur le long terme surtout lorsque cela relève d’une contrainte. La perdre et pouvoir la planifier afin de ne jamais plus la perdre est l’objectif final. Ce qui suppose que la communication doit être

appuyée pas une politique de diversification à tendance régionale. Enfin de compte, il s’agit d’être moins dépendant et surtout prévenir les conséquences d’éventuels retraits de la part de certains T.O. Dans ce cas, si le Nord ne marche pas, l’Est, l’Ouest ou encore le Sud, de leur côté, fonctionnent. Toutefois, tout cela ne peut être possible qu’avec une véritable implication de hautes autorités. Ce sont elles qui doivent définir les grands objectifs à assigner à ce secteur. Ces objectifs, à bien des niveaux, sont multiples mais parmi les plus importants, trois peuvent correspondre à la politique générale de notre gouvernement actuel. Il s’agit notamment de la lutte contre la pauvreté dans un esprit de développement socio-économique décentralisé. Il s’agit aussi de consolider l’unité nationale à travers d’abord l’ouverture de communautés composantes de notre population les unes vers les autres mais aussi la renaissance culturelle sensée spécifier la Mauritanie dans une ère de mondialisation qui semble tout faire appartenir aux puissants de ce monde lorsque le contraire va pourtant de l’intérêt

de tous. Il s’agit aussi de travailler l’image de notre pays par la dynamisation des investissements locaux et internationaux ainsi que la construction des infrastructures de toute espèce. L’expérience de beaucoup de pays du monde dont parmi les plus proches sont le Maroc et la Tunisie a prouvé que le tourisme est en mesure de remplir ces rôles lorsqu’il est planifié dans un esprit identique à celui qui a caractérisé notre déclaration de politique générale du tourisme de 1994. Pour y parvenir, le tourisme n’impose pas un réajustement actif d’envergure. Il s’agit juste de faire des déclarations en ce sens et de rendre disponible les éventuels moyens (humains et financiers) qui s’imposent tout en veillant à l’application et au respect des points focaux de la politique générale du tourisme. Nous écoute-t-on pour autant ? Espérons que cette fois-ci sera la meilleure.

Soulé Abdou Diarra source : cridem

Ambassade de France: Offrir des tableaux au musée c'est bien... ...accorder des visas aux étudiants c'est aussi... bien.

L'ambassade de France aurait pu aussi accorder les visas aux étudiants qui font la queue sous un soleil de plomb, subissant toutes les formes d'humiliation pour se voir finalement refuser le visa. Dans son allocution, le directeur du musée s'est dit très honoré de recevoir cette exposition qui selon lui renforce la coopération existante entre la Mauritanie et la France dans le domaine de la culture.

Dans ce domaine, et à juste titre, on se rappelle le temps où l'ambassade, non seulement facilitait les visas aux étudiants, mieux encore, leur accordait des bourses pour les aider. Comme on se rappelle, quand le centre culturel ouvrait ses portes aux mauritaniens pour se cultiver grâce aux conférences instructives et à une

bibliothèque bien garnie.Le centre culturel, aujourd'hui ressemble à un centre pénitencier sauf que, derrière ce grand mur lugubre,se rouve un restaurant qui profite à une française. Pour sa part, l'ambassadeur français a exprimé la fierté de son pays des sacrifices consentis par les forces africaines en vue de la libération de l'Europe du nazisme.Pourtant le même jour, dans une émission télévisée de la chaine El Arabia, Moustapha Ould Bedredine écouté attentivement par des millions de téléspectateurs s'est dit pas fier de voir mourrir des mauritaniens pour sauver des français. Dans ce même registre, d'aucuns disent que l'ambassade de France refuse le visa aux jeunes mauritaniens pour aller étudier, pendant que leurs frères meurent pour libérer des otages français. Les plus farouches adoptent le slogan: de la libération de Paris, à la libération des otages, basta!Cette propagande doublée du nombre inéxpliqué de rejet de visa ne peut que multiplier le nombre d'ennemis de la France et des français. Le mauritanien rebelle de nature, ne supporte pas ce statut

de maitre méprisant adopté par l'ambassade de France qu'il explique par une nostalgie de la colonisation. C'est d'autant plus vrai que l'on se souvient de certains responsables de l'ambassade qui étaient là pour aider la Mauritanie et les mauritaniens.Il se trouve comme par hasard que l'équipe actuelle est toute nouvelle; l'ambassadeur, le chargé d'affaires, le consul et le directeur de la coopération. La méconnaissance du paysage socio-politique est peut-être la raison d'une telle fâcheuse attitude. En tout état de cause, les étudiants mauritaniens en France, réussissent avec brio leurs études dans le meilleur des cas, dans le pire, ils nettoient les rues françaises à la sueur de leur front. Et ça, l'ambassade de France doit le comprendre! Source: Sidimbarek via Cridem org

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