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N° 002 Juin 2009 -Mensuel regional d'informations et culture Prix : 200 Um C OMMUNE D 'A TAR : Interview:Sid'Ahmed O.Hmeimed Maire d'Atar "Atar se targue aujourd'hui d'etre l'une des villes les plus propres du pays." Musée de Toueyzekt Conservation patrimoine Culturel Maison d'arts BP 42 Atar-Maurita- nie Tel: 00 222 661 35 79- 662 22 48 www.maisonndarts.org E-Mail: [email protected] Abonnement 6 mois : 5.000 UM abonnement une année : 10.000 UM L'Adrar (et surtout Atar) est le cœur politique de la Mauritanie. L'ile-de-France par rapport à la France, le lieu à partir duquel la République Islamique de Mauritanie s'est peu à peu constituée. Pierre Messmer Fondateur: Ely Salem Khayar Site Web…. E-mail : [email protected] 1ere Année: N° : 002 Mois de Juin 2009 Responsable com- mercial :Ad O.Md Tel 2421374 W ALI DE L 'A DRAR "Cette region a contribué significativement à la definition de la personnalité Mauritanienne". O riginaire du Gorgol, natif d'Atar, maîtri- sant parfaitement 3 langues nationales et comprenant le Soninké, diplômé de l'ENA de Paris ,promotion " Vic- tor Schoelcher", prési- dent de l'Association des anciens élèves de L'ENA en France, le Wali de l'Adrar Mon- sieur Sall Seydou est le premier à bien vouloir répondre aux questions de Adrar.Info. Voir Interview : page 3 E NQUETE La Guetna une cure necessaire L es vertus de la Guetna ( cueillette et consommation de dattes fraiches en été) sont connues de tous.Parler ce- pendant de la Guetna sup- pose remonter l'histoire pour comprendre les ori- gines de cet ensorcelant frui- tier qu'est le PALMIER –DATTIER. Origine et histoire du pal- mier dattier . Lire page 2 et 5 Né à Atar, Sid'Ahmed Ould H'Meimed a grandi à Rosso où il fit l'école primaire et le collège .Ensuite il vint à Nouakchott où il poursuivit ses études secondaires avant de joindre l'uni- versité de Rabat au Maroc. Cette filière a permis au Maire au- jourd'hui d'Atar de réunir en lui la vivacité intelligente des gens de l'Adrar ; La sagesse tranquille de ceux du Trarza ; L'ouverture d'esprit et civilité au monde extérieur. Lire interview en page .5 A près dix mois de crise politique aiguë, l’in- quiétude, le désarroi même se lisait sur les vi- sages des habitants de l’Adrar. Chacun sentait le danger qui planait sur nos têtes et hypo- théquait, de manière évidente, l’avenir de notre jeune nation. C’est dire combien a été profond le soupir de soulagement né de l’accord de Dakar. Les Adrarois, (sans nombrilisme) population éminem- ment politisée et rompue à l’exercice de la démocra- tie à travers le multipartisme depuis les années cinquante, ont salué, toutes tendances confondues, l’issue des pourparlers de Dakar. Aujourd’hui en Adrar, on envisage l’avenir sous de meilleurs auspices. On aborde la Guetna avec des cœurs plus légers même si en arrière plan se dessine déjà une lutte politique qui va s’avérer âpre pour l’élection présidentielle de juillet. Ce qui importe, au-delà des appétits politiques des uns et des autres, c’est d’assurer une saine atmo- sphère d’émulation politique et d’instaurer des conditions d’alternance apaisée au pouvoir. Ce qui importe pour le pays, c’est surtout l’avène- ment d’une classe politique mature qui place l’inté- rêt national largement au dessus des desseins bassement politiciens et qui s’attelle à résoudre les véritables et nombreux problèmes du pays. Ce qui importe c’est que le futur Président, issu du scrutin de juillet ou d’août, qu’il soit col gris, col bleu ou col blanc soit le Président de tous les mauritaniens et qu’il ne soit pas transformé par cette alchimie qui nous est propre en gardien d’intérêts particuliers. Ce qui importe pour nous en plus en Adrar c’est de pouvoir tirer le maximum des deux pics de notre éco- nomie régionale : la Guetna et la saison touristique. La redaction É DITO Adrar Info LISEZ ET FAITES LIRE ADRAR INFO.LE JOURNAL DE LA QUALITE DE L 'INFORMATION CUL- TURELLE. Abonnement 6 mois : 5.000 UM abonnement une année : 10.000 UM Lisez et faites lire Adrar info.le journal de la qualite de l 'information culturelle. Ecrivez vos commentaires et suggetions a Adrar info . e-mail : [email protected]

Adrar.info n°2

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N°002 Juin 2009 - Mensuel regional d'informations et culture

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N° 002 Juin 2009 -Mensuel regional d'informations et culture Prix : 200 Um

COMMUNE D'ATAR:Interview:Sid'Ahmed O.Hmeimed Maire d'Atar"Atar se targue aujourd'hui d'etre l'une des villes

les plus propres du pays."

Musée de Toueyzekt

Conservation patrimoine Culturel

Maison d'arts BP42Atar-Maurita-

nie

Tel: 00 222 661 35 79- 662 22 48

www.maisonndarts.org

E-Mail: [email protected]

Abonnement 6 mois : 5.000 UM abonnement une année : 10.000 UM

L'Adrar (et surtout Atar) est lecœur politique de la Mauritanie.L'ile-de-France par rapport à laFrance, le lieu à partir duquel laRépublique Islamique deMauritanie s'est peu àpeu constituée.

Pierre Messmer

Fondateur:Ely Salem KhayarSite Web….E-mail :[email protected] Année: N° : 002Mois de Juin 2009Responsable com-mercial :Ad O.MdTel 2421374

WALI DE L'ADRAR

"Cette region a contribuésignificativement à la definition de la

personnalité Mauritanienne".Originaire du

Gorgol, natifd'Atar, maîtri-

sant parfaitement 3langues nationales etcomprenant le Soninké,diplômé de l'ENA deParis ,promotion " Vic-tor Schoelcher", prési-dent de l'Associationdes anciens élèves deL'ENA en France, leWali de l'Adrar Mon-sieur Sall Seydou est lepremier à bien vouloirrépondre aux questionsde Adrar.Info.

Voir Interview : page 3

ENQUETE

La Guetna une cure necessaireLes vertus de la

Guetna ( cueillette etconsommation de

dattes fraiches en été) sontconnues de tous.Parler ce-pendant de la Guetna sup-pose remonter l'histoirepour comprendre les ori-gines de cet ensorcelant frui-tier qu'est le PALMIER–DATTIER.Origine et histoire du pal-mier dattier .

Lire page 2 et 5

Né à Atar, Sid'Ahmed Ould H'Meimed a grandi à Rosso où ilfit l'école primaire et le collège .Ensuite il vint à Nouakchottoù il poursuivit ses études secondaires avant de joindre l'uni-versité de Rabat au Maroc. Cette filière a permis au Maire au-jourd'hui d'Atar de réunir en lui la vivacité intelligente desgens de l'Adrar ; La sagesse tranquille de ceux du Trarza ;L'ouverture d'esprit et civilité au monde extérieur.

Lire interview en page .5

Après dix mois de crise politique aiguë, l’in-quiétude, le désarroi même se lisait sur les vi-sages des habitants de l’Adrar. Chacun

sentait le danger qui planait sur nos têtes et hypo-théquait, de manière évidente, l’avenir de notrejeune nation. C’est dire combien a été profond lesoupir de soulagement né de l’accord de Dakar. LesAdrarois, (sans nombrilisme) population éminem-ment politisée et rompue à l’exercice de la démocra-tie à travers le multipartisme depuis les annéescinquante, ont salué, toutes tendances confondues,l’issue des pourparlers de Dakar.Aujourd’hui en Adrar, on envisage l’avenir sous demeilleurs auspices. On aborde la Guetna avec descœurs plus légers même si en arrière plan se dessinedéjà une lutte politique qui va s’avérer âpre pourl’élection présidentielle de juillet.Ce qui importe, au-delà des appétits politiques desuns et des autres, c’est d’assurer une saine atmo-sphère d’émulation politique et d’instaurer desconditions d’alternance apaisée au pouvoir.Ce qui importe pour le pays, c’est surtout l’avène-ment d’une classe politique mature qui place l’inté-rêt national largement au dessus des desseinsbassement politiciens et qui s’attelle à résoudre lesvéritables et nombreux problèmes du pays.Ce qui importe c’est que le futur Président, issu duscrutin de juillet ou d’août, qu’il soit col gris, col bleuou col blanc soit le Président de tous les mauritanienset qu’il ne soit pas transformé par cette alchimie quinous est propre en gardien d’intérêts particuliers.Ce qui importe pour nous en plus en Adrar c’est depouvoir tirer le maximum des deux pics de notre éco-nomie régionale : la Guetna et la saison touristique.

La redaction

ÉDITO

Adrar Info

LISEZ ET FAITESLIRE ADRARINFO.LE JOURNALDE LAQUALITE DE L'INFORMATION CUL-TURELLE.Abonnement 6 mois :5.000 UM abonnementune année : 10.000 UM

Lisez et faites lire Adrar info.le journal dela qualite de l 'information culturelle.Ecrivez vos commentaires et suggetions aAdrar info . e-mail : [email protected]

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N° 002 du 14 Juin 2009

2ENQUETE

La Guetna une cure necessaireENQUETE

Les vertus de la Guetna ( cueillette et consommation dedattes fraiches en été) sont connues de tous.Parler cepen-dant de la Guetna suppose remonter l'histoire pour com-prendre les origines de cet ensorcelant fruitier qu'est lePALMIER –DATTIER.Origine et histoire du palmier dattier .Il y'a plus de six mille ans, est connu le palmier dattier,quelque part entre la Perse et la Mésopotamie. Toutes lescivilisations antérieures le montrentsur les fresques, dessins et sculptures qu'elles ont lais-

sés. Les Arabes et les bédouins nomades l'ont découvertaprès les Perses, les Phéniciens et les Hébreux.Selon la tradition, la culture du palmier dattier aurait étéintroduite en Mauritanie par les Bafours. L'Adrar est larégion de Mauritanie la plus riche en palmeraies. La cul-ture du palmier y bénéficie en effet de conditions favora-bles. La température est toujours supérieure au zéro devégétation (9à10°) ; la période de fructification est courteet ne connaît généralement pas de pluiesLes plus anciennes palmeraies attestées dans l'Adrar sontcelles d'Auber, Azougui et Ouadane .Fruitier sacré, le palmier est cité en plusieurs endroitsdans la bible et le Coran.Chez les musulmans, la traditionprophétique retient en effet cet aliment du rituel de rup-ture du jeun (Ramadan).

D'après une enquête partie exhaustive, partie sur échan-tillon (MUNIER 1955 et BOUCHER 1960) le nombre depalmiers en Adrar serait de 200.000 pour le premier et400.000 pour le second. La surface plantée représentait2156 hectares (soit une moyenne de 185 palmiers par hec-tare) La production était d'environ 5.000 tonnes prove-nant de 80 palmeraies.En 2006 (selon un rapport de la délégation développe-

ment rural en Adrar),La production de dattes varie entre 9-12.000 tonnes /an.Provenant de 63 Oasis couvrant 1826 ha.La création de nouvelles palmeraies ne se fait pas avecdes noyaux mais en replantant des rejets issus de palmiersadultes. Les plantations se font avant l'hivernage vers fé-vrier, il faut ensuite les arroser chaque jour .La parcellecultivée (Zriba) couvre environ 1/4 d'hectare, avec unpuits au milieu. Elle comprend 50 palmiers au maximumqu'un homme peut arroser par jour en ne parcourant pasplus de 25 mètres entre le puits et le dattier au pied duquel

sont versées 2 DELLOU d'eau. L'Achellall ou balancierpuisard permet d'améliorer le rendement en fonction de laprofondeur du puits.Les palmiers sont fécondés en décembre –janvier. La ré-colte des dattes commence en juin. C'est au cours de cettepériode, la Guetna que se rassemblent dans les Oasis lespopulations venus de divers horizons.On distingue plusieurs qualités de dattes :Dattes molles très aqueuses à la cueillette .elles sontconservées agglomères dans des outres ou en pains. C'estla qualité AHMAR (Houmour au pluriel), la plus répan-due ; ¯ Les dattes demi molles, les plus appréciées et lesplus utilisables commercialement. Ce sont les variésTijeb, Tinterguel .Tiguidert ;Dattes sèches, jaunes et dures de la variété Amsekhssi.Il existe en tout plus de 100 variétés en Adrar dont cer-taines sont de très bonne qualité.

L'orsqu'il s'agit de création de palmeraies , les types decontrat (cherka fe-harata ) sont particulièrement com-plexes et on un grand nombre de situations empirique va-rient selon: la situation du terrain ,l'état des travauxeffectues et à faire , la fourniture des projets ,les possibi-lités de jardinage , les contraints d'arrosage (profondeurde la nappe ,type d'arrosage pratique ) .

Les conditions contractuelles entre planteurs et proprie-taires de palmiers.

Les conditions contractuelles entre planteurs et proprié-taires de palmiers.

Les contrats les plusrépandus sont les suivants:

1ère façon : le propriétaire apporte le terrain. Le com-planter creuse les puits, fournit les rejets, effectue le tra-vail de plantation, d'arrosage et d'entretien. Lorsque lapalmeraie devient productrice, 1/3 revient au propriétaireet les 2/3 aux complantes (plus le palmier du dellu).2ème façon : le propriétaire fournit le terrain sur lequel lepuits est creuse, il fournit aussi 1/2 des rejets et le travail.Le partage se fait alors par moitié.3ème façon : le propriétaire fournit le terrain avec puits,la totalité des rejets et pourvoit à l'entretien total ou par-

tiel du complanter durant toute la période. Dans ce cas lecomplanter ne reçoit qu'un régime arche par palmier lorsde la récolte.Nous n'entrons pas dans le détail des règles coutumièresqui témoignent de la complexité du système fonciermaure et du caractère poussé de l'appropriation.Lorsqu'il s'agit d'exploitation de la palmeraie, les règlesressortent du métayage mais présentent des aspects cou-tumiers originauxOn trouve en général un métayer par zeriba. Le métayerdoit fournir le travail, c'est _à dire :FécondationTaille des arbresEntretien des puitsClôtureGardiennageAu de la récolte, différents types de partage sont prévus :ARCHE: le métayer reçoit 1 régime par palmier fécond,plus les dattes tombées par terre et parfois la récolte dupalmier entier.ABBOUNE : la chemise est transformée en un sac qui estrempli de dattes à chaque palmier.KERNAF : le métayer reçoit l'ensemble des dattes res-tées en haut du palmier qui ne sont pas tombées de l'ar-bre.Il peut aussi s'accommoder du contrat de KHAMS, c'est_à _dire recevoir 1/5 de la récolte.Lorsqu'il y a culture sous palmeraies, les règles sont pluscomplexes.Généralement, le propriétaires fournit une partie des se-mences (moitié) et pourvoit à l'entretien en grains du mé-tayer durant la campagne (100 jours).Le métayer outre son travail fournit l'autre partie de la se-mence.Il reçoit la récolte d'une planche par hohd plus toutes lesplantes poussées sur le bord des planches. A la récolte iltouche la moitié du produit.

La Guetna de nos joursL'évolution technologique aidant, la Guetna prend de plusen plus aujourd'hui,l'allure d'une grande kermesse régio-nale où natifs de l'Adrar, vacanciers Mauritaniens etétrangers se retrouvent dans une ambiance de fête autourou dans les Oasis et palmeraies de l'Adrar. Rencontres fa-miliales, activités sportives, culturelles, mariages, sémi-naires, colloques, festivals, tourisme écologique et/ou denostalgie sont autant d'aspects multidimensionnelles quifont de l'Adrar un phare d'attraction irrésistible, malgréles chaleurs torrides d'été.Au cours de la Guetna les hommes et femmes, grâce à laconsommation de dattes fraîches et régimes alimentairesassociés, se curent mentalement et physiologiquement.Après la Guetna , la vie est de nouveau plus belle et pluscroustillante à déguster.

La datte, un concentréde bonnes choses.

(Extrait du magazine Citymag N° 08 du 17 juillet 2007)Le mot "datte"vient du grec ancien daktylos qui veutdire: doigt en référence à la forme du dit fruit.Jouvence: Les dattes fraîches renferment une forteconcentration d'antioxydants, principalement des caroté-noïdes et des composés phénoliques. C'est bon pour res-ter jeune prétendent les magazines féminins. C'est bonpour les maladies cardio-vasculaires et quelques can-cers.Les dattes sechées .idem mais dans une moindreproportion.Laxatif: Les dattes sont l'un des fruits les plus riches enfibre. C'est bon pour le transit intestinal.Vitamines:La datte sèche se caractérise par des teneurs tout à faitappréciables en vitamines du groupe B: 1.7 mg de vita-mines B3; 0.8mg de vitamines B5; 0.15 de vitamines

B6; 0.10 de vitamines B2. La vitamine C qui atteint 15mg dans la datte fraîche a presque totalement disparuedans la datte sèche (2mg en moyenne).Anti- rhumePour soigner un rhume ou des mots de gorge, infuser100g de dattes dans un litre de lait bouilli. Boire en in-fusion ou utiliser comme gargarisme.Concentré d'énergie.Les dattes sont très riches en glucides. Très bonspour les sportifs et tous ceux qui font des efforts phy-siques .mauvais pour les diabetiques. C'est à bannir pourles gens obsédés par les calories.Le plein de minéraux.La datte est un fruit très riche en potassium (plus de670mg aux 100g) en phosphore, en calcium (62 mg), enmagnésium (58 mg) ainsi qu'en fer (3mg).On dit que c'est un tonique musculaire et nerveux; Qu'ilest bon pour la qualité du sang, la mémoire et la concen-tration, la sensibilité aux problèmes ORL et pour les che-veux.

Entretien et maintenance des palmiers dattiersPierre Bonté est un ethnologue qui a mené les années 70, une longue enquête en Adrar pour le compte de Miferma(multinationale créée en 1952, qui exploite les minerais de fer de la Kedia d'Idjil dans le Tiris Mauritanien).Voicice qu'il écrit à propos des palmiers dattiers:

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N° 002 du 14 Juin 2009

3 À LAUNE

INTERVIEW WALI DE L'ADRAR:

Adresses utiles:Aoujeft : Moughataa Tel: 54 66 001 Atar Wilaya Tel : 54 64 338

Commune Tel : 54 66 002 Moughataa Tel: 54 64 304Gendarmerie Tel: 54 66 003 Commune Tel : 54 64 382Chinguitty Moughataa Tel : 54 00 001 gendarmerie Tel : 54 64 353

Commune Tel : 54 00 002 Commissariat Tel : 54 64 322Gendarmerie Tel : 54 00 003 BAMIS Tel : 54 65 107

Ouadane Moughataa Tel : 54 62 001 NASR Tel: 54 64 423Commune Tel : 54 62 001 Hopital Tel: 54 64 264Gendarmerie Tel :54 62 003 Azougui-Tours Tel : 54 64 675

"Cette region a contribué significativementàla definition de la personnalité Mauritanienne".

Originaire du Gorgol, natif d'Atar, maîtrisant parfai-

tement 3 langues nationales et comprenant le Soninké,

diplômé de l'ENA de Paris ,promotion " Victor

Schoelcher", président de l'Association des anciens

élèves de L'ENA en France, le Wali de l'Adrar Mon-

sieur Sall Seydou est le premier à bien vouloir répon-

dre aux questions de Adrar.Info.

Adrar.Info: Monsieur le Wali, Vous connaissez bienl'Adrar pour y avoir exercé comme Hakem de Ouadane,de Chinguitti, d'Aoujeft et Wali Mouçaid à Atar. Pou-vez vous nous parler des particularités de cette région?

Sall Seydou : L'Adrar est une vaste région qui couvre235.000 Km2 de superficie ,soit l'équivalent de la moitiédu territoire Français. Cette région a contribué significa-tivement à la définition de la personnalité Mauritaniennepar ses repères historiques, et contributions spirituelles,scientifiques, et intellectuelles.Elle a abrité Azougui la capitale des Almoravides et d'au-tres villes historiques importantes Tinigui, Aouber, Chin-guitty, Ouadane.La région est emblématique de la résistance face à la pé-nétration coloniale. Les nombreux combats épiques et lesactes d'héroïsme ont ponctué les faits et gestes des popu-lations de l'Adrar.Sur le plan économique, l'Adrar a fourni très tôt une gé-nération d'entrepreneurs dynamiques qui ont contribué àl'assise d'investisseurs nationaux à forts potentiels decréation d'entreprises et d'emplois.Les Oasis de l'Adrar ont permis de couvrir les besoins endattes du marché intérieur ainsi que certains pays voisins,jusqu'à une date récente encore.L'Adrar est la région "Phare" du développement et de lapromotion du tourisme. On compte à peu prés 80 unitésd'infrastructures touristiques et l'aéroport reçoit des mil-liers de touristes en provenance de l'Europe, venus à larencontre d'une hospitalité légendaire, de sites uniques etde nombreux autres monuments archéologiques, plantésdans un décor où les sables, les montagnes, les Oueds, etles Oasis se disputent un espace dans une harmonie quiressource les nombreux voyageurs et ceux qui viennent àla recherche d'un havre de paix.

Adrar.Info:Monsieur le Wali, pouvez nous parler de lastratégie de développement de l'Adrar?

Sall Seydou : L'administration s'appuie et développe l'ap-

proche participative pour construire un cadre à même desoutenir et d'accompagner les actions de développement.Au plan agricole, les Oasis sont organisées en associa-tions de gestion qui bénéficient de l'appui des pouvoirspublics en matière de crédits de renforcement des com-pétences, de transfert de savoir –faire et de dotation enéquipements nécessaires.Tout comme pour faire face aux récoltes abondantes enproduits maraîchers, des groupements d'intérêt écono-miques sont en cours de formation avec l'appui des orga-nismes publics par une bonne prise en charge des filières.Les Graras sont l'objet d'une attention particulière par lafourniture des protections contre la divagation des ani-maux (130 km de grillage) et la distribution des se-mences de qualité.Des stratégies adaptées aux enjeux du tourisme sont for-mulées pour accroître la professionnalisation des inter-venants du secteur et la maîtrise des circuits plusprofitables aux entités visitées. Par exemple le projetassez avancé d'ouverture d'un musée à Atar ainsi que lamultiplication et l'organisation de festivals de valorisa-tion des traditions et patrimoines locaux.

Adrar.Info : Voulez – vous adresser un mot aux lecteursde Adrar.Info?

Sall Seydou : Je me réjouis de la naissance de ce mensuelqui contribuera sans nul doute à mieux faire connaître larégion; D'être une source d'information pour les résidentsde la Wilaya et surtout d'être un véritable outil au servicedu développement pour la promotion des potentialités etl'amélioration de la couverture médiatique des activitésinitiées dans la Wilaya.

Propos recueillis par Ely Salem Khayar

Directeur de PublicationEly Salem Khayar

Conseillers de redactionM'Barek BeyroukMohamed Mahmoud Taleb

Comité de redactionEly Salem KhayarKhalla Ely SalemMoulaye Ely CherifAbdellahi.Mohamed

CorrespondantsNouakchott:: Ahmed O. Mohamed Tel.: 2421374Zouerate : Boullah Abdessalam Tel: 6377203Nouadhibou: Mohamed Zoum Zoum Tel::6369820

Saisie:Kettalla Mint Mehah

Tirage:Imprimérie Nationale

Mensuel regional d'informationset culture

Selon lecorres-pondantd el ’ A N Iau Ta-gant, unb é b éherma-p h r o -d i t e (sexe fé-minin etmascu-lin enm ê m etemps) est né à l’hôpital de Tidjikja dans la matinée dulundi 8 juin 2009.

Le bébé est venu au monde avec les attributs du sexemasculin et ceux du sexe féminin. Le gynécologue del’hôpital de Tidjikja, l’Egyptien Docteur Hamdy Badawiqui a assisté la maman du bébé lors de l’accouchement estformel : le nouveau-né possède un organe génital mas-culin et un organe génital féminin se matérialisant parune membrane (pénis) légèrement avancée dans une zonegénitale féminine aux contours précis.Ce que ntre correspondant a pu constater, de visu, encompagnie du Directeur de l’hôpital de Tidjikja, et deséléments de l’équipe d’accouchement Vatimetou MintMohamed Lemine, sage femme et Souleymane Mody,anesthésiste.

Source : Ani.Mr

TIDJIKJA :INSOLITE

Naissance d’unenfant hermaphrodite(avec les deux sexes)

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N° 002 du 14 Juin 2009

4ACTUALITÉ REGIONALE

TARIFS PUBLICITAIRES DEADRAR-INFOAppel d offres: Avis de marché. Manifestation d intérêt. Appel à proposition dans les pages intérieures

1page 100.000 UM

1/2de page 50.000 UM

1/4de page 30.000 UM

Publicité: Avis de recrutement, communiqués, convocationsa) Dans les pages intérieures

1 page 60.000 UM

1/2 de page 50.000 UM

1/4 de page 30.000UM

1/8 de page 10.000UM

b) Page UNE

Manchette haut de page 150.000 UM

Manchette bas de page 100.000 UM

c) Page 2 et 3

1page 150.000 UM1/2de page 100.000 UM1/4de page 50.000UM1/8de page 30.000 UM

d) Page DERNIERE1 page 200.000UM1/2 de page 100.000UM1/4 de page 50.000UM1/8 de page 30.000UM

PUBLI-REPORTAGE.

de 80.000 à 200.000 UM hors frais de déplacement et hébergement

Réhabilitation de l'Hôpital régional.A l'instar des autres régions du pays, l'Adrar dispose destructures sanitaires à même de répondre aux besoins despopulations. Chaque Moughataa, Atar, Ouadane Chin-guitty, Aoujeft, dispose en effet d'un centre de santé pri-maire. Certaines communes urbaines et rurales sontdotées de postes de santé secondaires. Parfois dans descontrées lointaines ou difficiles d'accès, des unités desanté de base y sont implantées. Un hôpital régional siseà Atar capitale régionale de la Wilaya abrite différentsservices tels la médecine générale, maternité, Pédiatrie,Chirurgie Stomatologie, Radiologie, laboratoire Ophtal-mologie Kinésithérapie, SNSTL etc.Créé en début des années 60 l'hôpital régional ne cesse dese développer au rythme de l'évolution sociale et techno-logique du pays. Aujourd'hui une ONG Espagnole"GREANADA du SAHEL " en accord avec les pouvoirspublics réhabilite les services d'hospitalisation, le blocoperatoire et la maternité. Les travaux qui se termine-ront en octobre prochain mettront l'hopital de l'Adraraux normes internationales en matières d'espaces, pro-preté, sécurité et équipements modernes. D'ores et déjàdes transformationstrès visibles tran-chant avec le passérécent montre quel'aile occidentale dubloc opératoire etsalles d'hospitalisa-tion n'ont plus rien àenvier aux hôpitauxde Paris ou Las pal-mas.

Tourisme: La Mauritanietente de remonter la pente

Face à une baisse continue de sa fréquentation, la Mau-ritanie redouble d'efforts pour se relancer sur le marchéfrançais.Depuis quelques années, le nombre de personnes qui vi-sitent la Mauritanie ne cesse de diminuer. En 2008, ladestination n'a enregistré que 1 000 visiteurs, contre 12000 en 2007. Une baisse qui s'explique en grande partiepar l'attentat de décembre 2007 et l'annulation du volParis Dakar en janvier 2008.Le marché français représentant 90 % de la fréquentationtotale de la destination, l'Office National du Tourismemauritanien multiplie ses actions de communication dansl'Hexagone. Après avoir participé au salon DestinationNature, l'office organisera fin octobre un éductour pourprésenter les conditions de voyages et de sécurité dupays.En parallèle, les vols charter de Point Afrique devraientreprendre leurs fréquences hebdomadaires sur les liaisonsParis-Atar le 24 octobre prochain. Un vol qui avait étéarrêté fin septembre, face à la concurrence du charter duréceptif Somasert et à la chute des engagements pris parles TO.Ambitieuse, la Direction du Tourisme déclare avoir pourobjectif d'accueillir 100 000 visiteurs en 2019-2020, dansdix ans.Pour y arriver, elle a conçu, avec l'organisation Mondialedu Tourisme et du PNUD, un plan d'action baptisé "Stra-tégie Nationale de Développement de l'activité touris-tique".Il repose sur cinq points : "renforcer l'offre touristiquecommercialisable, assurer un développement touristiquedurable, faire bénéficier un maximum de Mauritaniensdes retombées économiques du tourisme, renforcerl'image du pays en tant que destination touristique et met-

SANTÉ EN ADRAR :

tre en place un dispositif institutionnel à la fois souple etefficace". Reste à espérer que la sécurité du pays soitmaintenue, afin que TO et touristes retrouvent confianceen la destination.Claire TardySource : Tour Hebdo

Point Afrique souhaiteretourner en Mauritanie

Point Afrique a décidé de se réengager cet hiver sur laMauritanie. Du 25 octobre au 2 mai, il proposera un volParis-Marseille-Atar. Les rotations seront opérées le di-manche par un A320 d'Air MéditerranéePour autant la programmation définitive de ce vol restesupendue à deux inconnues. Tout d'abord, les clients se-ront-ils au rendez-vous ? "A l'heure actuelle il n'y a aucuntour-opérateur qui veuille s'engager financièrement surdes sièges", reconnaît Maurice Freund, le PDG de Point-Afrique. Pour optimiser les taux de remplissage, il a d'ail-leurs décidé de faire un double-toucher à Marseille. "Et enpériode creuse nous pouvons envisager de faire une trian-gulaire avec Mopti", poursuit Maurice Freund.Autre inconnue : la Somasert. Le réceptif mauritanien quiavait affrété l'hiver dernier un vol de Transavia poussantainsi Point afrique vers la sortie, va-t-il renouveller l'opé-ration cet hiver ? De ce côté, rien n'a été arrêté pour l'ins-tant. Mais "si la Somasert me dit qu'elle vole, je me retire.Il n'y a pas de place pour deux avions", conclut MauriceFreund.

Go Voyages, autre affréteur traditionnel sur la destination,n'envisage pas pour sa part de remettre cet hiver un volsur la Mauritanie. "C'est une destination sur laquelle nousavons besoin d'une importante consolidation. Mais de-puis les attentats de 2007, les tours-opérateurs ne veulentplus s'engager financièrement sur des sièges", expliqueson directeur des transports charters Christophe Vieiville.Déjà l'année denière, Go Voyages s'était abstenu.D.B. Source : Tour Hebdo

SOMASERT: Un nouveaudirecteur général.

Depuis la fin anticipée de la saison touristique 2008/2009,la Somasert ne finit pas de se débattre dans des difficul-tés. Après le licenciement des guides en mars dernier,voici que le directeur général Ould Biya vient d'être re-mercié. La proposition de son remplacement faite à Mon-sieur Sid'ahmed Ould Bowba a été déclinée par ce dernier.Par la suite Monsieur Saad Ould Maaniya fut nommé àla tête de la filiale SNIM chargée du tourisme. La pre-mière activité du nouveau directeur général sera de dis-cuter avec les(ou de certains) opérateurs touristiques dela mise en place ou non du vol charter Paris Atar qui as-surait cette liaison l'année dernière Au vu de la situationactuelle de Somasert ce vol sera certainement annulé. Cequi conduira Point Afrique à revenir de plus belle à sesvols sur la Mauritanie et courir les risques ou tirer profitque cela pourrait entraîner.

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Né àAtar, Sid'Ahmed Ould H'Meimed a grandi à Rossooù il fit l'école primaire et le collège .Ensuite il vint àNouakchott où il poursuivit ses études secondaires avantde joindre l'université de Rabat au Maroc. Cette filièrea permis au Maire aujourd'hui d'Atar de réunir en luila vivacité intelligente des gens de l'Adrar ; La sagessetranquille de ceux du Trarza ; L'ouverture d'esprit et ci-vilité au monde extérieur. Diplômé en économie Sid'Ah-med a choisi de commencer dés son retour au pays, dansle secteur privé et notamment le domaine des pêches.Deux ans plus tard il devint promoteur industriel etmonta sa propre entreprise, non sans créer le premiercentre de formation en informatique ICS à Nouakchott.Dans son bureau flambant neuf du tout nouvel hôtelde ville d'Atar Ould Hmeimed a répondu avec franchiseet cœur ouvert aux questions de "Adrar.Info"

Adrar.Info: Monsieur le Maire, pouvez- vous nousfaire un bilan des activités de la commune depuis quevous y avez pris service le 01 Janvier 2008?

Sid'Ahmed O.H'Meimed: Quand j'avais pris service, lacommune d'Atar ne disposait presque pas de moyens. Uneseule benne datant des années 70. Malgré le peu de res-sources (recettes communales et subvention de l'Etat)nous avons commencé par évaluer l'existant et l'amélio-rer à telle enseigne qu'aujourd'hui la commune disposed'un parc de 8 véhicules dont 4 camions. Nous avonsdonc réussi à prendre en charge 80% de la voierie de laville qui est régulièrement assurée.Atar se targue d'être aujourd'hui l'une des villes les pluspropres du pays. Par ailleurs nous avons réalisé quelquesouvrages prompts à donner un visage nouveau à la ville:trottoirs, monuments, tribunes, façades etc. Parallèlementil y'a eu la construction du nouvel hôtel de ville et la findes travaux du marché central financés tous les deuxpar le PDU.Dans le domaine social, la commune, pour répondre à sesactivités diverses a augmenté son effectif de 40%.

Adrar.Info: De quel budget et moyens dispose la com-mune pour réaliser tous ces travaux?

Sid'Ahmed O.H'Meimed: Comme ressources internes,la commune réalise une recette moyenne mensuelle de un(1) Million d'Ouguiyas et bénéficie d'une subvention del'Etat de l'ordre de 16 Millions d'UM par an, toutes taxescomprises.La masse salariale mensuelle est de 2 Millions d'Ou-guiyas. La subvention accordée par arrive donc à peineà compenser le déficit au niveau des salaires. L'Etat. C'estdire à quel point la commune ne dispose pas de moyenspour le reste de son fonctionnement encore moins pourles investissements et équipements dans la ville.

Adrar.Info: Comment faites vous alors pourfonctionner?

Sid'Ahmed O.H'Meimed: La réalité est que le fonc-tionnement se fait à partir d'apports personnels dans le-

quel quelques rares ressortissants de laville y contribuent faiblement et très rare-ment.

Adrar.Info: َA ce propos justement, lePDG de BNM ,Mr Mohamed OuldNoueygued a déclaré récemment à"Adrar Info" son intention de créer une"Association des Amis d'Atar" pour queles fonds qu'elles collectent puissent ap-puyer la commune dans la réalisation decertaines infrastructures modernes dansla ville. Vous a-t-il évoqué ce problème etqu'en pensez vous?

Sid'Ahmed O.H'Meimed: Je suis parfai-tement au courant de cette bonne volontéd'un jeune homme d'affaires ressortissantd'Atar. Il a toujours manifesté cette prédis-position pour la création d'une telle structure afin decontribuer au déficit des moyens de la commune. Je sai-sis cette occasion pour le remercier pour l'intérêt qu'il n'acessé de porter à sa ville comme je le remercie pour legeste qu'il a déjà consenti à la commune d'Atar. Par rap-port à la création de l'Association, j'avais déjà engagé plu-sieurs contacts afin de pouvoir réunir rapidementl'assemblée constitutive de cette association dont le mé-rite reviendrait certes en partie, à Monsieur MohamedOuld Noueygued.

Adrar.Info:Atar a connu en 2007 et 2008 des étés in-supportables pour causes des coupures intempestives decourant. Qu'avez-vous fait pour résoudre définitivementce problème?

Sid'Ahmed O.H'Meimed: Le problème d'électricité estcommun à toutes les autres régions du pays. La villed'Atar le ressent plus que toutes les autres capitales ré-gionales eu égard à sa particularité .Sur le plan touristiqueelle est la vitrine du pays. Elle dispose d'un aéroport in-ternational et abrite plusieurs garnisons militaires. C'estaussi une ville qui connaît chaque année, l'afflux de beau-coup de Mauritaniens qui profitent de la Guetna. Tout cecilui vaut d'être grandement sécurisé en matière d'électri-cité. L'année dernière nous avons pu très partiellement ré-gler certains problèmes d'électricité (groupes transférésd'Akjoujt etc..). Nous venons de recevoir un groupe neufde 800 KW, ce qui nous permettra de pouvoir couvrir lebesoin en été de la ville. Toutefois le problème demeu-rera dans la mesure où la centrale d'Atar ne dispose pas degroupes de secours qui peuvent pallier aux pannes degroupes existants.Je profite de l'occasion que m'offre votre journal pour re-mercier les hautes autorités issues du 06 Août 2008 pouravoir permis à la ville d'Atar de sortir de cette crise d'élec-tricité, surtout à la veille de la Guetna.

Adrar.Info: Votre ville, Mr le Maire est dite capitale dutourisme en Mauritanie. Pourriez vous nous parler dece secteur quelque peu?

Sid'Ahmed O.H'Meimed: Il faut noter que le tourismeen Adrar a connu – après une décennie bien lancée- unfrein, voire même une remise en cause, suite aux tristesévénements d'Aleg en 2007. Le nombre des touristes estpassé de prés de 20.000 dont 12.000 par charters à moins

de 3.000 en 2008/2009. Les conséquences sont désas-treuses pour la commune et les populations dont la plupartne vit que de cette activité. Pour l'année prochaine etgrâce aux efforts entrepris par le ministère du tourismenous espérons un retour de touristes sans avoir l'illusionde vivre l'afflux des années d'avant 2007 car il faudraitplusieurs années avant de pouvoir réparer le préjudice.Dans cette perspective la commune fait ce qu'elle peutafin de rendre la ville toujours plus propre, plus lumineuseet plus attractive.

Adrar.Info:َAtar a une riche histoire culturelle et pour-tant elle ne dispose pas de musée ni bibliothèque , ni decentre culturel . Comment expliquez vous cela?

Sid'Ahmed O.H'Meimed: Nous avons un projet demusée à Atar. Le ministère de la culture a déjà signé uneconvention avec la banque mondiale et la coopérationFrançaise pour la réhabilitation et l'équipement d'un vieuxbâtiment colonial qui devrait abriter ce musée. Aprèsl'achèvement des travaux ce bâtiment a été confisqué parl'armée nationale sous prétexte qu'il se trouve dans unezone militaire. Depuis lors, ce projet est bloqué. Malgrétoutes les procédures administratives qui sont achevéesle dossier se trouve toujours au niveau de l'Etat Major Na-tional. Il y'a le musée de Toueizekt monté par Khalil OuldN'Tahah qui manque de bâtiment -abri et protection. C'estcelui là que nous voulions transférer à Atar ville.Aussi paradoxalement donc que cela puisse paraître Atarreste sans musée.

Adrar.Info:Mr le Maire, désirez vous adressez un motaux lecteurs d'Adrar info?

Sid'Ahmed O.H'Meimed:Je lance à travers votre journal, une invitation à tous les

Mauritaniens et étrangers pour venir visiter Attar et pro-fiter de l'ambiance de la Etna et des diverses manifesta-tions culturelles et sociales dont notre ville est seule àdétenir les secrets. Nous serons cette année au rendez-vous du festival d'El Medh qui sera organisé pour ladeuxième fois à Atar. Aux ressortissants d'Atar, je leur de-mande de contribuer davantage au développement de leurville.

Propos recueillis par Ely Salem Ould Khayar

N° 002 du 14 Juin 2009

5 ÉCONOMIE

COMMUNE D'ATAR:

Interview:Sid'Ahmed O.Hmeimed Maire d'Atar"Atar se targue aujourd'hui d'etre l'une des villes les plus propres du pays."

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N° 002 du 14 Juin 2009

SOUVENIRS D'ATAROIS:

Par Moulaye Ely CherifLe Dernier 14 Juillet à ATAR

Cette fête était souvent appelée RAWANTE , jeme demande jusqu'à présent l'origine de ce mot.Tôt, le matin a eu lieu un lâcher de parachutistes

sur les dunes au nord sur la route TERWEN.Tout ce que compte Atar comme notables était présent etce n'était pas petit. L'Emir de l'Adrar Ahmed EDDAH.Nous pouvons citer El Hadrami Ould Oubeid très écoutépar les Français et son staff tribal Hommody riche com-merçant de la ville. Ahmed Ould Kerkoub guerrier de sonétat et ancien combattant, médaillé, avec son éternel fusil(Mass 63) à l'épaule, très proche des colons.Les écoliers par centaines venus de toute la ville et mêmede la banlieue portaient de petits drapeaux multicolores enpapier .Beaucoup de civiles et de militaires de l'armée dela "communauté" (Français).Trois bataillons de l'infanterie des blindés et génie mili-taire aligné impeccablement firent une parade irrépro-chable le long de l'avenue qui mène au rond point. Ledéfilé est passé devant une tribune découverte pleine àcraquer. D'officiers supérieurs européens et de person-nalités (Indigènes) en burnous, parmi lesquels mon vieuxcousin Moulay Ely Chérif. Une heure plus tôt la levée

des couleurs avec les"garde à vous" et "présentezarmes".Le drapeau bleu, blanc, rouge fut hissé accompagné parla Marseillaise, jouée par la fanfare de l'armée.Une voisine qui travaillait comme bonne, dans le" campdes mariés"me tenait la min de peur des me perdre dansune foule compacte .Une dame Française sortie de l'om-bre d'une toile de, tente qui connaissait (Moumine) macompagne, m'a offert une tartine à la confiture de figues.Figues que je goûtais pour la première fois.Au même instant un "Nord Atlas " entouré de deux DA-KOTA, survola le défilé à basse altitude.J'ai eu plus de peur que de mal, me rappelant ma randon-née en hélicoptère l'année passée avec Gaetan Théodorealias THURIAF.L'après midi était réservé aux courses à pieds, des cy-clistes, des ânes et des chameaux.Une Tombola clôturait la fête en beauté. Quatre moisaprès c'était l'indépendance le 28 novembre 1960.Un peu plus tard c'était l'assassinat du Maire d'Atar Ab-dellahi Ould Oubeid au Ksar à Nouakchott la capitale.

PASSÉ-PRESENT 6

Les cultivateurs de Ouad Azoueigua et environs fournis-sent d'énormes efforts physiques pour rester dans leurterroir. Les Grair, Levrass, Erch El Guebli, et Telli et lescultures de /et sous palmiers sont leurs principalessources de revenus.L'isolement naturel de leur milieu et le manque d'infra-structures essentielles décourage cependant leur volontéà poursuivre cette vie difficile.Le Maire de la commune de El Meddah MonsieurSid'Ahmed Ould Ely Ould Cheikh ,dont dépendent ceslieux , n'a pas marché ses mots pour énumérer les nom-breux handicaps que confrontent ses concitoyens.Les pouvoirs publics tentent timidement de contribuer àla fixation de ces populations au travers des projets di-vers, dépendant du ministère du développementrural.Malheureusement ces programmes PDDO, PDRCetc. sont assujettis à l'organisation des populations dansdes associations corporatives. L'héterogeneité des ni-veaux socio- culturels des autochtones très diverse estsouvent source de conflits et differends inextricables. AGraret Levrass et Oued Azoueiga c'est le cas. Plusieursprogrammes de développement de ces localités sont blo-qués et butent sur la mésentente de groupes rivaux.

Passage favori des touristes.Pourtant Oued Azoueigua est le lieu que choisissent plu-sieurs richissimes Mauritaniens pour y passer leurs va-cances estivales. Anciens chefs d'états, ex-directeurs desociétés nationales, grandes notoriétés religieuses et au-tres disposent de palmeraies visiblement bien portantes.Ces personnalités auraient pu contribuer par leursmoyens propres ou par influence sur les administrationsterritoriales à désenclaver cette zone ou relever tout aumoins le niveau de vie de ses populations. Le présidentEly Ould Mohamed Vall est cité localement pour avoirrecruter une trentaine de jeunes dans le cadre de l'entre-tien et maintenance de ses palmeraies. Mohamed SalekOuld Heyine contribue semble-t-il lui aussi au finance-ment des 14 coopératives féminines existantes. Ce n'estpas suffisant!La pauvreté en ces lieux est trop flagrante etcontraste avec la beauté touristique du Bled.Les gorges d'oueds forgées naturellement dans le nez suddu Dhar de l'Adrar, et les montagnes de dunes jaunes quileur sont parallèles dessinent un canevas pittoresque àvue exceptionnelle.A droite, la montagne ferme et solide à gauche, le sablemou et tendre. C'est cet endroit que choisissent les tou-ristes pour entamer leurs méharées et randonnées dansles différentes communes d'Aoujeft.Dés leur débarquement sur l'aéroport d'Atar, ils se diri-gent en 4x4 à Oued Zoueigua. Après une nuit passée à labelle étoile et un jour de "Ski Dunaire"(se couvrir d'undraps épais et s'enrouler en spirale du haut jusqu'au basdes dunes ), ils sont pris en charge par les chameliers aveclesquels ils remonteront à Legleitat , El Meddah , Aoujeft, Maaden et N'Terguent.

VIE DES MOUGHATAAS :

Reportage: Aoujeft 2

Atar se pavoise pour 2009.Par la mise en fonctionnement du nouvel hôtel de villeet la réception provisoire du marché central, la communed'Atar opère un bon lancement d'activités pour 2009.Des infrastructures à la hauteur de la mission.Après son inauguration le 26 Novembre dernier par leministre de l'intérieur et de la décentralisation, l'hôtel deville d'Atar est opérationnel.

Les services municipaux viennent en effet de quitterles locaux "Gîtes d'étapes" à Garn El Gsabah pour s'ins-taller dans le nouvel hôtel de ville, sise en plein centreville entre la Wilaya , le trésor public et face au rondpoint principal .Ce nouveau complexe est équipé de 22bureaux, une grande salle de réunion, des salons récep-tifs de consultants, des cabines de presse , traduction in-formatique ainsi que toutes les annexes et auxiliaires detoilettes, archives,gardiennage .Il est pavoisé de pierresplates et graviers et est dotés de parkings en laties ro-seaux ombrageux.Son architecture fantaisiste, juxtapose deux pavillons.Le premier sous forme d'ailes de vautours s'écartantvers l'Est et l'Ouest, laisse place entre elles à une largevéranda de type croissant, bordé d'allées spacieuses etbien éclairées. Là, sont les services d'accueil, secrétariatgénéral, état civil communal et servitudes.Le deuxième pavillon bien ouvert sur une devantureverte en son milieu et carrelée sur ses abords, abrite lesbureaux du maire, des adjoints, la salle des réunions etautres utilités municipales.Un marché moderne et convenable.Les derniers travaux pour la partie Sud du marché cen-tral d'Atar, lancés en 2007 viennent de s'achever. La

commune vient de procéder à la réception provisoire. Ils'agit de 3 grands bâtiments à étages .Ils comportent 48boutiques pour le commerce général au rez de chausséeet 37 au premier étage; 36 box pour bouchers ; 18 pourpoissonniers; 26 pour légumiers et 44 places pour Sa-ghatatts d'étals. La boucherie est assez vaste et équipéede robinets pulvériseurs, planches de découpe et treuilsde suspension des bêtes abattues. Tout le marché estdallé de béton dans les allées et carreaux à l'intérieurdes bâtiments .Des jets d'eau et lumières embellissent sadevanture sud ouverte sur le point rond central.

Lisez et faites lire Adrar info.le journalde la qualite de l 'information culturelle.

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7

N° 002 du 14 Juin 2009

NATIONAL

GOUVERNEMENT

Blocage persistant au sujet de la publication du gouvernement mauritanienLa composition du Gouvernement de transition en

mauritanien fait toujours l’objet d’un blocage,

a-t-on constaté ce mercredi à Nouakchott,

la capitale.

Attendue depuis le samedi dernier, la publication de

la liste du gouvernement de transition avait été

finalement reportée à lundi. Mais jusqu'ici,

les acteurs mauritaniens n'ont pas encore accordé

leurs violons sur la composition de ce

gouvernement consensuel.

SS elon plusieurs sources concordantes, le présidentrenversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahiqui devrait, selon le protocole d'accord de Dakar,

signer le décret de nomination de ce gouvernement et an-noncer sa démission refuse de la faire depuis Lemden(son village natal situé à 250 kilomètres au sud-est deNouakchott- localité dans laquelle il est retiré depuis le13 novembre 2008).

Le président déchu voudrait annoncer son départ de ma-nière solennelle par un discours à la nation prononcée de-puis le Palais de la République, selon son entourage.

L'autre blocage concerne aussi lademande de dissolution formelledu Haut Conseil d’Etat (HCE),constituée par la junte après lecoup d’Etat du 6 août 2008.

De même, le Front National pourla Défense de la Démocratie(FNDD) et le Rassemblement desForces Démocratiques (RFD)-forces anti-putsch- seraient contrela reconduction au poste de Pre-mier Ministre du sortant, Moulayeould Mohamed Laghdaf, proposépar le chef de l’état démission-naire, Mohamed Ould Abdel Aziz,candidat à la présidentielle du 18juillet prochain.

Le chef de la diplomatie sénéga-laise, Cheikh Tidiane Gadio, émis-saire spécial du présidentAbdoulaye Wade, médiateur, a séjourné à Nouakchottmardi. Il a rencontré les représentants des 3 pôles de lacrise, ceux du Groupe de Contact International sur laMauritanie (GCIM) et a pris la liste (non encore renduepublique du gouvernement).

Le Gouvernement Transitoire d’Union Nationale

(GTUN) dont la formation reste toujours attendue est lerésultat d’un accord cadre pour un retour inclusif à l’or-dre constitutionnel signé le 2 juin dernier à Dakar, Séné-gal, entre les 3 pôles de la crise politique etinstitutionnelle née du coup d’Etat du 6 août 2008.

L’accord cadre prévoit l’organisation d’une élection pré-sidentielle le 18 juillet prochain.

Liste non officielle du gouvernement d’union nationaleLa liste a été proposée par les partenaires politiques mau-ritaniens et remise aux représentants du groupe de contactinternational qui doivent se débrouiller pour la faire par-venir au président Sidi qui doit la signer.Au moment où nous étions sous presse, on évoquait l’ar-rivée imminente du ministre des Affaires Etrangères duSénégal pour la mise en place de ce gouvernement.

1. Premier ministre : Moulaye Ould Mohamed Lagh-daf (reconduit/ de la majorité)

2. Ministre de la Justice : Bal Amadou Tidjane (recon-duit/ de la majorité)

3. Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération :Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou (reconduit /de la majorité)4. Ministre de la Défense :Yedali Ould Cheikh (nou-veau/RFD)

5. Ministre de l’Intérieur : Mohamed Ould Rzeizime(nouveau/ du FNDD)

6. Ministre des Finances : Sidi Ould Salem (nouveau/RFD)

7. Ministre des Affaires Economiques et du Développe-ment : Sidi Ould Tah (reconduit/ de la majorité)

8. Ministre de l'Education Nationale : Ahmed Ould Bah(reconduit/ de la majorité)

9. Ministre des Affaires Islamiques : Moctar Ould Mo-

hamed Moussa (nouveau/Fndd – Tawassoul)

10. Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi :Hassen Ould Amar Jewda (reconduit/majorité)

11. Ministre de la Santé :Mohamed Ould Khlil (nou-veau/ FNDD)

12. Ministre du Pétrole et de l’Energie :Kamara Bakary(nouveau/ FNDD)

13. Ministre des Pêches : Hassena Ould Ely (reconduit/majorité)

14. Ministre du Commerce : Bemba Ould Dermane (re-conduit/ de la majorité)

15. Ministre du Développement Rural : Sy Adama (ré-conduit/majorité)

16. Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme : MohamedLemine Ould El Mamy (nouveau/ FNDD)

17. Ministre des Transports : Diop Cheikh Baidy (nou-veau/RFD)

18. Ministre de l’Hydraulique :Mohamed Lemine OuldAboye (reconduit/ de la majorité)

19. Ministre de la Communication er des Relations avecle Parlement: Ahmed Ould Ahmed Abd (nouveau/Rfd)

20. Ministre de l’Industrie et des Mines : Diabira Hous-

seinou(nouveau/RFD)

21. Ministre chargé des Affaires Sociales, de la Femme etde l’Enfant : Mariem Baba Sy (nouveau/FNDD)

22. Ministre de la Culture : Sidi Ould Samba (reconduit/de la majorité)

23. Ministre chargé de l’Environnement : El Kory OuldAbdel Mowla (permuté/ la majorité)

24. Le Secrétaire Général du Gouvernement : Bâ Ous-mane (reconduit/ majorité)

25. Secrétaire Générale de la Présidence de la Répu-blique: Khady Mint Cheikhna (nouveau/ RFD)

26. Ministre Conseiller à la présidence de la République:Mohamed Ould Abderrahmane Ould Moine. (Recon-duit/ Majorité)

• Secrétaire d'Etat chargé du Maghreb Arabe:AmarOuldMohamed Lemine (nouveau FNDD)

• Secrétaire d'Etat chargé de la Modernisation de l'Admi-nistration et des NTICs: Sidi Ould Maayouf (réconduit/Majorité)

• Secrétaire d'Etat chargé de la formation professionnelle: El Mokar Ould Bouceif (nouveau/ RFD).

Source: Biladi

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Dans un enregistrement fait par Radio Mauritanie, feuMohamed Ould Bowba Jiddou, grand Maître de la mu-sique traditionnelle donne la classification suivante:

Poème (écrit par le poète de l'Adrar Ahmed Salem OuldKabach et traduit par Ahmed Baba Miské).O! Zmeilett Leghtouta*, te voilà!Après le temps où je te connais verdoyante et humide!L'abondance te faisait belle,Et tes habitantsVivaient une vie heureuse.Mais ce qui fait surtout que je t'aime,O!Zmeilett Leghtouta c'est la rencontreQue je fis avec celle qui cause mes tourments.Je la vis, hésitante dans sa marche gracieuseAu campement d'Ehel BeittattQui te fréquentaient, O! Zmeilett Leghtouta.Source : Odette du Puigaudaud et Marion Senones. Mé-moires du pays Maure 1934-1960, présenté par Moniquede vérité.Zmeilett Leghtouta : la petite-dune-des chats-sauvages.*

N° 002 du 14 Juin 2009

8SPORTS

Ronaldo, direction MadridTRANSFERTS

Après avoir recruté Kaka (Milan AC) lundi, le Real Ma-drid s'est offert Cristiano Ronaldo pour la somme recordde 93 millions d'euros. Manchester United l'a annoncé cejeudi sur son site officiel.Le Portugais et le club espagnol doivent se rencontrerpour finaliser le contrat.Ils auront mis le temps. Mais finalement, Cristiano Ro-naldo et le Real Madrid auront leur histoire commune.Après plus d'un an de flirt, de démentis qui ont succédéaux rumeurs les plus folles, le club de la capitale espa-gnole et le Portugais se retrouveront pour une histoire queles supporters merengue espèrent belle.En attendant, une seule certitude, la réunion du meilleurjoueur du monde (avec Lionel Messi) et du club le plusprestigieux de la planète aura coûté très cher. Plus cherque Zinédine Zidane. Acheté en 2001 pour la modiquesomme de 75 millions d'euros, le Français n'est plus lejoueur le plus coûteux de l'histoire. Cristiano le double deprès de vingt millions.Manchester United, qui avait bien résisté l'an passé (touten laissant officieusement la porte ouverte pour cet été),a cette fois cédé. Pragmatiques au possible, les champions

d'Angleterre l'ont annoncé ce matin sur leur site officiel :"Manchester United a reçu une offre record et incondi-tionnelle de 80 millions de livres du Real Madrid pourCristiano Ronaldo.A la demande de Cristiano, qui a réitéré son désir de par-tir, et après discussions avec les représentants du joueur,United a accepté de donner la permission au Real Madridde discuter avec le joueur." L'accord ne sera sans doutepas difficile à trouver.Deux Ballons d'Or et Ribéry ?Revenu à la tête du club le 1er juin, Florentino Perez adéjà frappé deux coups énormes sur le marché des trans-ferts. Lundi dernier et pour 65 millions d'euros, il obtenaitla signature du milieu de terrain, Ballon d'Or 2007, Kaka(Milan AC).Trois jours plus tard, le président du Real Madrid a réussià s'attacher les services du numéro 7 de Manchester Uni-ted, Ballon d'Or 2008. Et, a priori, Perez ne compte pass'arrêter là. David Villa (Valence) est sur le chemin de lacapitale. Franck Ribéry (Bayern Munich) pourrait suivre.Pour le Français, le club madrilène souhaite mettre unecinquantaine de millions d'euros sur la table (ou l'échan-

ger avec Sneijder et Robben). Pour l'instant, le Bayern ré-siste. Il fut un temps, Manchester United en faisait demême.

DIVERTISSEMENT NBA

Mode Voie blanche Voie noire

Karr Mekka N'Temass

Faghou Thruzi Tennedjuga

Sennima Djeynna Maghadjugua

Lebtayt L'Tigh A-Athal

Passé - Musique.

Quatrième défaite pour l'Argentine lors des éliminatoiresde la Coupe du monde 2010. A Quito, l'Equateur a battuMessi et les siens 2-0. Ayovi et Palacios sont les buteursqui clouent l'équipe argentine à la quatrième place dugroupe de la Zone sud-américaine (CONMEBOL).Diego Maradona ne regarde pas ses adversaires de haut.L'entraîneur de l'Argentine se retrouve dans une positiondélicate quatre journées avant la fin des Eliminatoires dela Coupe du monde 2010.Balayée par la Bolivie (1-6) il y a trois mois, son équipea concédé une nouvelle défaite sèche en Equateur. Messi,Tevez, Gago et les autres ont échoué à Quito et tombentà la quatrième place du groupe avant des déplacements auPraguay en Uruguay et la réception du Brésil et du Pérou.Sans Agüero, mais avec un duo percutant Messi-Tevezen attaque, les Argentins auraient pu prendre l'avantageen première période mais Tevez a manqué un penalty etGago une énorme occasion.Du pain béni pour les Equatoriens qui ont ouvert le scorepar Ayovi à la 72e minute avant d'aggraver le score parPalacios à la 83e.Les changements de Maradona, dont l'entrée de Veron àla place de Gago, n'y feront rien. L'Argentine est qua-trième à cinq points du Brésil, quatre du Chili et deux duParaguay.

COUPE DU MONDE 2010

L'Argentine dérape encoreOrlando respire mieuxOrlando a remporté son premier match en finale NBAcontre les Lakers (108-104), lors de la troisième rencon-tre. Le Magic, qui revient à 2 à 1, a souffert mais son col-lectif a fait la différence. Kobe Bryant et les Californiensont manqué trop de lancers pour espérer mieux. Piétrus abrillé.Plus d'infosOrlando, la peur du vide

Les Lakers s'en sortent bienLe film du match...Quatorze ans qu'ils attendaient ça. Une éternité. Des sai-sons de frustration à vivre avec le spectre des lancersratés par Nick Anderson. Si le titre est encore loin, leMagic a déjà profité de sa deuxième finale NBA pourmettre un terme à une anomalie. Quatorze ans après lesweep infligé par Houston (4-0), la franchise floridiennea signé le premier succès de son histoire en finale. Unvrai soulagement pour toute une ville. Mais surtout, leMagic a profité de son retour à la maison pour revenir à2 à 1 contre les Lakers après avoir laissé échapper d'unrien la victoire dimanche soir.Loin de leur niveau au match 1, retrouvés en deuxièmemi-temps au match 2, les Floridiens ont enfin pris la tem-pérature de la finale. Auteur d'un beau 62% de réussiteaux tirs, ils ont livré un match complet. Et surtout dupoint de vu collectif. C'est simple, on a retrouvé le jeubien huilé de la bande à Stan Van Gundy qui a fait mer-veille depuis le début des playoffs. Si Dwight Howard n'apas forcé sous cercle pour faire vivre le ballon (21 pts à5 sur 6 aux tirs mais 11 sur 16 aux lancers), pas moins decinq joueurs terminent ainsi avec plus de 18 points !

Piétrus au rendez-vous, les Lakers maladroits

Si le trio de stars du Magic a répondu présent (21 pts et14 rbds pour Howard donc, 18 pts, 6 rbds, 7 pds pour Tur-koglu et 21 pts, 5 rbds et 5 pds pour Lewis), deux joueursont aussi enflammé l'Amway Arena : Rafer Alston etMike Piétrus. Passé à côté des deux premières rencon-tres, le meneur s'est retrouvé. Dans le match dès les pre-miers instants, "Skip to My Lou" a livré un duel àdistance avec Kobe Bryant pour mettre les siens sur lesbons rails. Le Français, toujours aussi collant en défensesur Kobe, a, de son côté, signé une prestation de toutebeauté avec 18 points.