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A116 18e Congrès de pneumologie de langue francaise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014
360Asthme aux pollens du cyprèsH. Jabri , W. Elkhattabi , Z. Berrada , H. Afif ,A. Aichane , Z. BouayadHôpital 20 Aôut 1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
Le cyprès est un arbre de la famille des cupressacés qui occupeune large place dans le pourtour méditerranéen. On le retrouveun peu partout au Maroc où il est utilisé pour la création de haieset de brise vents. Nous avons mené une étude prospective sur2 années ayant concerné 200 patients afin d’évaluer la fréquencede la sensibilisation au cyprès. Les femmes représentaient 63 % etla moyenne d’âge était de 30 ans. La sensibilisation au cyprès repré-sentait 6 % de la population étudiée, les femmes représentaient76 % de cette population. Deux patients (17 %) ont rapporté la pré-sence d’arbres dans leur entourage et l’apparition des symptômesen période de pollinisation (décembre et février). Trois patients(25 %) ont rapporté des symptômes perannuels avec des exacerba-tions en janvier-février. Quatre-vingt-douze % des patients avaientune association asthme-rhinite. L’asthme était persistant modérédans 69 % des cas et léger dans les autres cas. La rhinite était per-sistante modérée à sévère dans 59 % des cas. La conjonctivite étaitassociée dans 3 cas (25 %). Les tests cutanés allergologiques étaientpositifs à d’autres allergènes dans tous les cas essentiellement auxacariens ou un autre pollen dans 11 cas/12. Les pollens d’olivieret de mimosa étaient les plus fréquemment associés (58 % des caschacun). Tous les patients ont été mis sous traitement médicamen-teux adapté aux stades de sévérité avec mesures d’éviction. Deuxpatients n’étaient pas contrôlés et rapportaient une consommationaccrue de bronchodilatateurs avec adjonction d’une corticothéra-pie nasale dans la période de pollinisation. L’interrogatoire et lestests cutanés doivent tenter d’établir la relation entre pollen decyprès et manifestations allergiques.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.406
361Y a-t-il un lien entre sensibilisationaux pneumallergènes et sévérité del’asthme ?H. Laarej , L. Achachi , H. Slimani , L. Herrak , M. FtouhHôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc
Introduction.— Rechercher un lien entre l’exposition d’un asthma-tique à un allergène et la survenue de symptômes d‘asthme figureparmi les recommandations de la SPLF.Objectifs.— Évaluer la responsabilité de l’allergie dans la survenuedes troubles respiratoires et leur sévérité.Patients.— Étude prospective colligée entre novembre 2011 et août2013 sur 102 asthmatiques suivis au CHU Avicenne Rabat. Outil sta-tistique : logiciel sphynx.Résultats.— Il s’agit de 54 hommes et 48 femmes avec un âgemoyen de 29,5 ans. Cinquante-huit patients rapportent des signesd’atopie personnelle (57 %) : 54 cas de rhinite allergique, 18 cas deconjonctivite allergique toujours associée à la rhinite, 3 cas dedermatite atopique et 1 cas d’allergie alimentaire à l’œuf avecantécédent d’œdème de Quincke. Soixante-douze patients ont destests cutanés positifs (70,5 %), 49 patients à un seul allergène (48 %)et 23 patients ont une allergie croisée (22,5 %).On a classé la sévérité de l’asthme de nos patients selon les critèresde la GINA :— asthme intermittent : 6 avec tests positifs (5,8 %) et 1 avec testsnégatifs (0,9 %) ;— persistant léger : 8 avec tests positifs (7,8 %) et 5 avec tests néga-tifs (4,6 %) ;— persistant modéré : 11 avec tests positifs (10,7 %) et 7 avec testsnégatifs (6,8 %) ;
— persistant sévère : 33 avec tests positifs (32 %) et 14 avec testsnégatifs (13,7 %) ;— notion d’hospitalisation aux urgences ≥ 1 : 14 avec tests positifs(13,7 %) et 3 avec tests négatifs (2,9 %).Conclusion.— Les patients asthmatiques allergiques dans notreétude sont plus sévères que les patients qui ont des tests néga-tifs. Dans ces conditions, le contrôle et la prévention du contactavec les allergènes en plus de la poursuite du traitement de fondaide à améliorer l’asthme.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.407
362Association asthme et DDB : à proposde 20 casA. El Moussaoui , F.Z. El Otmani , B. Amara , M. Serraj ,M. Elbiaze , M.C. BenjellounService de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc
L’asthme et la dilatation des bronches (DDB) sont deux pathologiesfréquentes au Maroc. Leur association est rapportée par plusieursétudes, Le but de notre étude est de relever les particularités cli-niques, radiologiques, biologiques, ainsi que fonctionnelles.Nous rapportons 20 cas d’association DDB et asthme colligés au ser-vice de pneumologie CHU Hassan II de Fès entre octobre 2007 etjuillet 2013.L’âge moyen de nos patients est de 45 ans, nous notons une prédo-minance féminine avec sex-ratio : 9/1. Sept patients ont été déjàtraités pour tuberculose pulmonaire. L’asthme est diagnostiquéavant la DDB chez 15 patients, soit 60 % des cas, et concomitant chez4 patients. La DDB est localisée chez 5 patients (15 % des cas), etdiffuse chez 15 patients (75 %). Il s’agit de DDB kystique dans 16 cas(80 %), cylindrique dans 8 cas (40 %). La symptomatologie cliniqueest dominée par les signes d’HRB (tous les patients), les bron-chorrhées (16 cas). L’hyperéosinophilie sanguine présente chez 3 denos patients. La spirométrie objective un TVO sévère chez 12 cas,modéré chez 5 cas. Lors de la première prise en charge, l’asthmeest classé stade IV chez 18 cas (90 %). Le nombre moyen des exa-cerbations est de 1,9/an, la surinfection bronchique est le facteurde décompensation le plus retrouvée. La plupart des patients sontactuellement sous pallier 4 de traitement, et 4 patientes sous palier5 avec corticothérapie orale à dose minima efficace. Le contrôle del’asthme n’était total que dans 15 % des cas (3 patients), partieldans 40 % des cas, et absent dans 40 % des cas.L’association asthme et DDB est une situation posant un problèmede prise en charge, notamment de contrôle de l’asthme.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.408
363L’asthme à fonction respiratoirenormaleH. Benjelloun , S. Maiouak , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,A. BahalaouiCHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voiesaériennes entraînant une obstruction bronchique réversible. Lamise en évidence à l’exploration fonctionnelle respiratoire de cetteobstruction et de sa réversibilité est un élément fondamental maisnon obligatoire au diagnostic. Nous proposons une analyse du profilde 144 asthmatiques ayant une fonction respiratoire initiale nor-male, suivis à la consultation d’allergologie du CHU Ibn Rochd. Ilsreprésentaient 57,6 % de l’ensemble des asthmatiques. Il s’agissaitde 103 femmes et 41 hommes, avec une moyenne d’âge de 33 ans(11 à 62 ans). L’obésité était notée dans 19 % des cas, le diabètedans 14 % et le reflux gastro-œsophagien dans 12 %. L’asthme étaitclassé intermittent dans 22 % des cas, persistant léger dans 18 %,