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CHD ACTUALITES Journal interne du centre hospitalier de la Dracénie Mars/Avril 2017 N° 310 L'ARS PACA vient d'approuver la 2ème version de notre projet de budget pour 2017, en l'assortissant d'une injonction de négocier avec elle, dans les semaines à venir, un contrat de retour à l'équilibre financier (CREF), d’une durée en général de trois ans. Les CREF sont apparus dans le paysage hospitalier en même temps que la T2A, en 2004, et traduisent sous la forme contractuelle les plans de redressement (PRE), mentionnés à l’article L.6143-3 du code de la santé publique. Après un quasi équilibre obtenu en 2015 grâce notamment à la vente du vieil hôpital, l'exercice 2016 s'est soldé par un résultat fortement déficitaire (-3 Msur un budget d'environ 90M), dû en grande partie à la baisse de recettes d'activité qu'ont connue trois services. Dans le même temps, les dépenses, notamment de personnel, ont continué de croître, de plus de 2%, malgré une relative stabilité des effectifs. Le budget 2017 a été construit dans un contexte plus incertain que jamais. Outre l'avancée du calendrier budgétaire (l'EPRD doit être transmis à l'ARS au 31 décembre de l'année n-1), les tergiversations nationales sur la facturation des hôpitaux de jour et la non-publication de la circulaire tarifaire, c'est surtout le nombre important de mesures nouvelles qui explique la difficulté à bien anticiper cette année l'exécution des dépenses et des recettes. L'ouverture du DSAVE, la création des structures gériatriques prévues par le programme PAERPA, la préparation de la réouverture de l'USMP..., constituent autant de facteurs d'incertitude, que le projet de budget pour 2017 a tenté de traduire de la façon la plus sincère possible. Au final, le résultat est envisagé à -2M, car malgré les mesures d'économies retenues et malgré l'espoir de voir les services à la peine en 2016 revenir à meilleure fortune en 2017, nous devons absorber une nouvelle baisse des tarifs de T2A (-1,6% en moyenne) et des dotations allouées. Après la subordination de la politique d'emprunt à l'accord express de l'ARS, la mise sous CREF de notre établissement signe la fragilisation de notre situation et l'urgence à améliorer notre efficience. Au vu de l'expérience de nos voisins varois (tous sous CREF à l'exception notable du CHITS), et comme le pointait déjà l’IGAS dans un rapport de 2008, je ne suis pas convaincu que cette démarche, à elle-seule, soit de nature à permettre de retrouver un équilibre durable, tant la contrainte budgétaire, mesures après mesures prises par les pouvoirs publics, pèse sur la gestion. Au moins pourra-t-elle objectiver, auprès de la tutelle, le tableau de nos forces et faiblesses, et esquisser les contours de l'exigeante voie d’un redressement qu’elle souhaite « ambitieux ». Jean-Christophe Rousseau Directeur du CH de la Dracénie EDITO : un CREF pour redresser notre situation budgétaire et financière

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CHD ACTUALITES

Journal interne du centre hospitalier de la DracénieMars/Avril 2017 N° 310

L'ARS PACA vient d'approuver la 2ème version de notre projet de budget pour 2017, en l'assortissant d'une injonction de négocier avec elle, dans les semaines à venir, un contrat de retour à l'équilibre financier (CREF), d’une durée en général de trois ans. Les CREF sont apparus dans le paysage hospitalier en même temps que la T2A, en 2004, et traduisent sous la forme contractuelle les plans de redressement (PRE), mentionnés à l’article L.6143-3 du code de la santé publique. Après un quasi équilibre obtenu en 2015 grâce notamment à la vente du vieil hôpital, l'exercice 2016 s'est soldé par un résultat fortement déficitaire (-3 M€ sur un budget d'environ 90M€), dû en grande partie à la baisse de recettes d'activité qu'ont connue trois services.

Dans le même temps, les dépenses, notamment de personnel, ont continué de croître, de plus de 2%, malgré une relative stabilité des effectifs.

Le budget 2017 a été construit dans un contexte plus incertain que jamais. Outre l'avancée du calendrier budgétaire (l'EPRD doit être transmis à l'ARS au 31 décembre de l'année n-1), les tergiversations nationales sur la facturation des hôpitaux de jour et la non-publication de la circulaire tarifaire, c'est surtout le nombre important de mesures nouvelles qui explique la difficulté à bien anticiper cette année l'exécution des dépenses et des recettes.

L'ouverture du DSAVE, la création des structures gériatriques prévues par le programme PAERPA, la préparation de la réouverture de l'USMP..., constituent autant de facteurs d'incertitude, que le projet de budget

pour 2017 a tenté de traduire de la façon la plus sincère possible.

Au final, le résultat est envisagé à -2M€, car malgré les mesures d'économies retenues et malgré l'espoir de voir les services à la peine en 2016 revenir à meilleure fortune en 2017, nous devons absorber une nouvelle baisse des tarifs de T2A (-1,6% en moyenne) et des dotations allouées.

Après la subordination de la politique d'emprunt à l'accord express de l'ARS, la mise sous CREF de notre établissement signe la fragilisation de notre situation et l'urgence à améliorer notre efficience.

Au vu de l'expérience de nos voisins varois (tous sous CREF à l'exception notable du CHITS), et comme le pointait déjà l’IGAS dans un rapport de 2008, je ne suis pas convaincu que cette démarche, à elle-seule, soit de nature à permettre de retrouver un équilibre durable, tant la contrainte budgétaire, mesures après mesures prises par les pouvoirs publics, pèse sur la gestion.

Au moins pourra-t-elle objectiver, auprès de la tutelle, le tableau de nos forces et faiblesses, et esquisser les contours de l'exigeante voie d’un redressement qu’elle souhaite « ambitieux ».

Jean-Christophe RousseauDirecteur du CH de la Dracénie

EDITO : un CREF pour redresser notre situation budgétaire et financière

Dans le cadre de la structuration et de la pérennisation de sa politique handicap, le CHD va signer une nouvelle convention avec le FIPHFP pour la période 2017-2019, sur la base du bilan de la première convention (2013-2016).

La première convention :Elle a permis de changer le regard sur le handicap, par la formation et la sensibilisation. Ainsi, des formations ont été réalisées par un prestataire extérieur et ont permis de former les membres de la Direction, du COPIL Projet Handicap ainsi que 12 membres des instances représentatives du personnel, 48 encadrants et 52 agents.Un logo a été créé ainsi qu’un slogan et des flyers sur le handicap. Des «journées handicap» ont été réalisées, 1 à 2 fois par an, avec participation de plusieurs ESAT et de CAP emploi, concours d’affiches, quizz sur le handicap et goodies, articles dans la presse locale ainsi que dans le CHD Actualités et témoignages d’agents en situation de handicap à l’occasion d’une conférence débat...

Elle a favorisé le maintien dans l’emploi. A cet égard, on peut noter notamment: 34 études de poste réalisées par le médecin du travail, 5 interventions du SAMETH, 4 par prestataires spécialisés, 58 adaptations de postes, 13 agents formés aux aides techniques et 7 autres en reconversion professionnelle, 4 bilans de compétence et la mise en place d’ 1 poste de télétravail .

Elle a facilité le quotidien professionnel. Cela a été rendu possible par l’achat de 9 prothèses auditives et l’organisation d’un transport domicile-travail pendant 2 ans.

Elle a contribué à des recrutements et à l’accueil de stagiaires en situation de handicap.7 recrutements ont pu être faits dont 1 en apprentissage (qui a obtenu son CAP).14 stagiaires ont pu être accueillis dans l’établissement.Pour mener à bien ces actions, la quasi - totalité de la somme allouée par le FIPHFP a été utilisée soit 408 375,11€. Enfin le taux d’emploi direct des Bénéficiaires de l’Obligation d’Emploi est passé de 5,24 % en 2013 à 7,47 % en 2016 (le taux légal est de 6%).

La nouvelle convention :Elle s’inscrit dans la continuité de la première et se donne pour objectifs :

• Lerenfortdescompétencesdes acteurs du dispositif en formant une personne ressource à l’ergonomie; cet «acteur relai handicap», dont l’action est complémentaire de celle du médecin du travail et de la référente handicap, établira un lien opérationnel avec le terrain.• Lapoursuite de la politique de formation des encadrants sur le sujet du handicap et des représentants du personnel.• La réalisation d’aménagements pertinents en matière d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et

aux personnes en situation de handicap sensoriel.• Le développement du taux d’emploi de personnes en situation de handicap par le biais d’embauches pour atteindre les 6% du flux de recrutement sur la base des estimations de besoins en personnel sur postes pérennes au cours des trois années de convention, soit 13 travailleurs en situation de handicap dont 2 apprentis et 3 CAE. Il convient d’ajouter l’accueil de 3 stagiaires en situation de handicap par an nécessitant un partenariat avec les différentes écoles et centres de formation et l’accompagnement par des tuteurs de proximité• La poursuite de l’amélioration des conditions de travail des agents en situation de handicap par l’adaptation des postes de travail dans les meilleures conditions, l’accompagnement des agents en situation de handicap psychique, des agents en reconversion professionnelle, l’amélioration des conditions de vie personnelle et professionnelle des Bénéficiaires de l'Obligation d'Emploi (BOE).• La poursuite des actions de communication qui se sont révélées bénéfiques, avec notamment la poursuite des journées handicap organisées chaque année et des sessions de sensibilisation au handicap. Cette deuxième convention permettra au CHD de disposer d’un financement par le FIPHFP d’une somme de 391 970 €.

PARTENARIAT ENTRE LE CHD ET LE FONDS POUR L'INSERTION DES PERSONNES HANDICAPÉES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP)

CONTACTSDr Annick BEAUMONT-LAIGLE

Médecin du travail

5848Mme Brigitte DUBOUIS

Référente handicap

5549

L’inauguration officielle du Département de Soins d’Accompagnement du Var Est (DSAVE) dont le nom est « Le Patio » s’est déroulée le 7 mars dernier. Pour la circonstance, Monsieur Jean-Christophe ROUSSEAU, Directeur, était entouré de Monsieur Richard STRAMBIO, Maire

de DRAGUIGNAN et Président du Conseil de Surveillance du centre hospitalier, du Dr Jean-Marc MINGUET, Président de la Commission Médicale d’Etablissement, de Madame le Dr Béatrice JACQUEME, Médecin Inspecteur représentant Monsieur le Directeur Général de l’ARS-PACA, de Mme Chantal BORNE, Directrice du centre hospitalier Intercommunal de Fréjus St-Raphaël. Parmi l’assistance venue en nombre, des responsables de structures sanitaires et médico-sociales environnantes avaient tenu, par leur présence, à manifester leur intérêt pour ce nouveau département. Comme le Directeur le rappelait dans son discours, cette structure est la seule sur l’Est Var, entre celle de la Seyne sur Mer et celle d’Antibes. Elle correspond à un projet territorial et permet de réaliser une nouvelle offre de soins d’accompagnement et soins palliatifs, face aux attentes légitimes des patients souffrant de pathologies graves et évolutives.

Le DSAVE regroupe trois unités fonctionnelles : Une Unité d’hospitalisation complète, d’une capacité de 10 lits, pour les patients ayant des situations complexes en soins palliatifs. Un réseau de soins palliatifs pour les patients et les proches qui souhaitent que cet accompagnement puisse se faire au domicile: ReVESA (Réseau Var Est en Soins d’Accompagnement). Une Equipe Mobile Inter-hospitalière de Soins Palliatifs (EMISP) pour les trois sites hospitaliers (CHD, CHI Fréjus-St-Raphaël et le Pôle de santé de Gassin) afin d’améliorer les prises en charge du même type et de soutenir les équipes hospitalières.

Le Département de Soins d’Accompagnement du Var Est, dont le responsable médical est le Dr Willème KACZMAREK, est une composante du pôle de Cancérologie du centre hospitalier de la Dracénie. Sa réalisation a coûté 2,3 millions d’euros. L’ARS-PACA a assuré partiellement le financement de ce projet, à hauteur

de 400 000 euros. Le DSAVE dispose d’un effectif soignant pluridisciplinaire d’une quarantaine d’agents (médecins, IDE, Psychologues, Aides-Soignants…)

Monsieur ROUSSEAU, avant d’inviter l’assistance à visiter l’Unité de Soins Palliatifs (USP), a tenu à en faire une description rapide. D’une surface de 700 m2, elle est conçue dans l’esprit d’un lieu de vie, avec un espace dédié aux familles, s’harmonisant autour d’un patio central. Le Directeur n’a pas manqué de souligner tout le soin que Serge REYMOND, architecte de l’établissement, a apporté, notamment dans le choix des couleurs, pour rendre cette structure chaleureuse, ni de remercier les entreprises qui ont œuvré à sa réalisation dont la présence de certaines a été remarquée parmi l’assistance.

Il a également rappelé que l’USP avait accueilli ses premiers patients le 9 janvier dernier.Monsieur Richard STRAMBIO, Maire de DRAGUIGNAN, Président du Conseil de Surveillance, après avoir mis l’accent sur toute l’humanité à déployer dans l’accompagnement des patients relevant de soins palliatifs, a dévoilé la plaque inaugurale située à l’entrée du Patio sur laquelle est gravée une citation de Paul CLAUDEL «Même pour un simple vol de papillon tout le ciel est nécessaire».

Il faut savoir que le thème du papillon a été choisi pour «Le Patio», symbole de la métamorphose, la transformation, le changement vers ce qu'il y a de plus élevé. Pour être plus précis, l’emblème du Patio est composé de trois papillons, au travers desquels libre cours est laissé à l’imagination pour leur interprétation : certains y voient les trois établissements du territoire Var Est (le CHD, le CHIFSR et le pôle de Gassin) ou encore, comme le soulignait Monsieur ROUSSEAU, cela peut être l’illustration d’un domaine de soins particulièrement sensible à la croisée de considérations sociétales, philosophiques et religieuses…

Le Dr Willème KACZMAREK, responsable du DSAVE, à son tour a pris la parole pour exprimer avec émotion toute sa satisfaction de voir aboutir ce projet, muri de longue date, a remercié l’équipe soignante prête à relever ce nouveau défi à ses côtés et a conclu en résumant l’essence profonde des soins palliatifs avec une citation de Patrick VERSPIEREN «Accompagner quelqu’un ce n’est pas le précéder, lui indiquer la route, lui imposer un itinéraire. C’est marcher à ses côtés en le laissant libre de choisir son chemin».

CHD Actualités souhaite au «Patio» de prendre son envol dans un ciel sans nuage ...

INAUGURATION DU DEPARTEMENT DE SOINS D’ACCOMPAGNEMENT DU VAR EST (DSAVE) « Le PATIO »

Chaque année, le ministère des Affaires Sociales et de la Santé et l’Institut National du Cancer (INCA) lancent Mars Bleu, mois de mobilisation contre le cancer colorectal. C’est l’occasion de rappeler que ce cancer, encore méconnu et trop souvent tabou, reste le 2ème cancer le plus meurtrier en France et le 3ème le plus fréquent. Dans l’hexagone, plus de 42 000 nouveaux cas sont estimés et 17 500 victimes sont recensées par an. Pourtant, s’il est détecté tôt, un cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10.

La campagne Mars Bleu a pour objet de rappeler au grand public l’importance du dépistage organisé et proposé, tous les deux ans, aux hommes et aux femmes de 50 à 74 ans.

Dans le Var, ce programme concerne près de 360 000 personnes. La communication diffusée ces dernières années autour de la mise en place d’un nouveau test de dépistage plus performant et plus simple d’utilisation a permis de mobiliser une partie de la population ciblée. Sur la période 2015-2016, près de 75 000 Varois ont réalisé ce nouveau test. Cependant, face à cet enjeu majeur de santé publique, il est indispensable de rester mobilisés.

Le centre hospitalier de la Dracénie a répondu présent, cette année encore, pour relayer cette campagne, le 7 mars dernier, en partenariat avec ISIS 83 représenté par Laurence CLAEREBOUT qui est venue prêter main forte au Docteur Catherine CADOT, responsable du service de Gastro-Entérologie.

Comme à l’accoutumée, fer de lance de cette opération au sein de l’établissement, le Docteur Catherine CADOT a animé avec l’aide de Stéphanie DESAEGHER, infirmière, un stand de sensibilisation des usagers et visiteurs, dans le hall d’accueil de l’hôpital. Ce qui a permis de répondre aux questions que se posent les visiteurs sur l’intérêt de l’utilisation du test de dépistage, dit test immunologique. Ce sont plus de 75 personnes qui se sont arrêtées au stand et une petite dizaine de prises en charge pour le dépistage du cancer colorectal a été enregistrée.

CHD Actualités remercie tous les acteurs de cette journée pour leur dynamisme et leur implication sans faille.

Le cancer colorectal, en quelques points clés

• Lecancerducôlonsedéveloppeàpartirdescellulesquitapissentlaparoiinterneducôlon.

• Lesfacteursderisquesavéréssontlamauvaisealimentation,lemanqued’activitésphysiquesetl’alcool

• 9cancersducolonsur10,détectéstôt,peuventêtreguéris.

• L'objectifdecedépistage,quipeutconcerner17millionsdepersonnes(femmesethommesde50ansetplus),estde diminuer de 15 à 20% la mortalité liée à cette maladie.

• 42000nouveauxcasparan,

• 17400décèsparan,deuxièmecausededécèsparcanceraprèsceluidupoumon

• 94%descancerscolorectauxsurviennentaprèsl’âgede50ans.

En 2017, LE CHD S’EST MOBILISE POUR MARS BLEU

Organisé par le service animation de l'Etablissement pour personnes âgées, le "défilé de mode" a, cette année encore, trouvé son public. Ce défilé original dont le thème était "les costumes du monde" a eu lieu le vendredi 17 mars après-midi. Pour l'occasion, le personnel de l'établissement, deux parentes de résidents, la présidente de l'association "Plus loin la Vie en Dracénie" ainsi que les bénévoles de l'association "Les Cigales de Provence" se sont mobilisés afin d'offrir aux résidents de l'établissement pour personnes âgées "Le Malmont" un défilé haut en couleurs par la diversité des costumes et le dynamisme des mannequins d'un jour ! Caroline et Corinne, animatrices passionnées, remercient toutes celles et ceux qui ont participé à la réussite de cet événement, et plus particulièrement Mme Marie-Claire LAGAROUSTE des Cigales de Provence, pour le prêt de la majorité des costumes et accessoires.

INFOS MALMONT

Défilé de mode

Rencontres intergénérationnelles

Une rencontre intergénérationnelle entre la classe de CM1 de Mme VERRIER de l'école élémentaire Pierre Brossolette et les personnes âgées de l'EPA s'est déroulée sous le signe de la chanson.

Un quiz sur le Printemps (questions nature, animaux et chocolat) a aussi été proposé aux enfants et des répétitions ont eu lieu pour la préparation d'un spectacle prévu le mardi 30 mai prochain sur la place de la mairie.

Jour de carnaval ce jour-là, c'est tout naturellement que les enfants étaient venus déguisés ...

1) DOULEUR CERVICALE, DORSALE, LOMBAIRE : NOUVEAUX RESULTATS

1.1) L’infiltration de corticoïdes dans le disqueL’infiltration de corticoïdes directement dans le disque intervertébral lombaire. Sur les 135 patients, on note une diminution de la douleur d’une intensité de 7/10 à 3.5/10. Notre commentaire : attention l’effet ne dure qu’un mois.

Nguyen C et al. Intradiscal Glucocorticoid Injection for Patients With Chronic Low Back Pain Associated With Active Discopathy A Randomized Trial. Ann Intern Med. 2017 Mar 21.

1.2) Sciatique : la prégabaline n’apporte aucun soulagement de la douleur Il s’agit d’un essai randomisé, en double aveugle et contrôlé contre placebo, où 209 patients ont été traités de façon aléatoire par prégabaline ou par placebo pendant 8 semaines et réévalués à 52 semaines : il n’y avait pas de différence entre les deux groupes concernant l’incapacité, l’intensité de la douleur dans le dos et la qualité de vie. Notre commentaire: on ne met de la prébagaline chez les patients avec une sciatique que s’ils présentent des critères de douleur neuropathique !

Mathieson S, et al. Trial of Pregabalin for Acute and Chronic Sciatica. N Engl J Med. 2017

1.3) Douleur dans la partie inférieure du dos : l’ajout d’une physiothérapie pour la hanche favorise les résultatsChez les patients souffrant de douleur dans la partie inférieure du dos, une physiothérapie destinée à la partie inférieure du dos et la hanche s’avère plus efficace qu’une physiothérapie destinée uniquement à la partie inférieure du dos pour la réduction de la douleur et de l’incapacité ainsi que l’amélioration de la satisfaction. Notre commentaire: probablement une part de la contracture du psoas, souvent présente dans les douleurs lombaires et limitant de ce fait la hanche par son anatomie…

Bade M, er al. Effects of manual therapy and exercise targeting the hips in patients with low-back pain-A randomized controlled trial. J Eval Clin Pract. 2017 Jan 27.

1.4) Entorse cervicale : la douleur généralisée est fréquente, en particulier chez les femmesChez les 745 patients souffrant de cervicalgie post-traumatique, 38 % présentent une douleur généralisée, 48% une douleur régionale et 12% une douleur locale. Parmi les douleurs généralisées, 29% d’hommes et 43% de femmes. Notre commentaire: une rééducation précoce de l’entorse cervicale prévient une généralisation des douleurs. Attention à ne pas sous diagnostiquer un état de stress post-traumatique (post accident) qui peut donner aussi un tableau de douleur généralisée.

Westergren H, et al. Sex-based differences in pain distribution in a cohort of patients with persistent post-traumatic neck pain. Disabil Rehabil. 2017 Jan 27:1-10.

2) PÉDIATRIE ET GYNÉCOLOGIE: NOUVEAUTÉS

2.1) Un régime probiotique pourrait s’avérer bénéfique quant à la douleur abdominale récurrente chez les patients pédiatriquesLa revue portait sur 19 essais randomisés contrôlés et concernait au total 1453 enfants âgés de 5 à 18 ans. Un régime probiotique a diminué la douleur abdominale récurrente, sans événement indésirable, mais les bénéfices n’ont été étudiés qu’à court terme. D’autres interventions alimentaires, comme des suppléments en fibres et des régimes restreints en fructose ne bénéficient que d’un faible appui. Notre commentaire : Pas de régime préconisé cependant mais on pourra reconsidérer autrement les enfants qui ont « mal au ventre » pour aller à l’école.

Newlove-Delgado TV, et al. Dietary interventions for recurrent abdominal pain in childhood. Cochrane Database Syst Rev. 2017 Mar 23;3:CD010972.

DOULEUR ACTU

2.2) Une seule dose d’aspirine pourrait soulager la douleur périnéale postpartumUne seule dose d’aspirine pourrait aider à contrôler la douleur périnéale juste après l’accouchement et permettre d’éviter de devoir recourir à un autre moyen pour le soulagement de la douleur.

Les données probantes sont toutefois de faible qualité (17 essais contrôlés randomisés sur 1132 femmes). Pas de différence entre le dosage à 300 mg ou 600 mg d’aspirine. Notre commentaire : à voir en pratique avec le service de gynécologie-obstétrique.

Molakatalla S, Shepherd E, Grivell RM. Aspirin (single dose) for perineal pain in the early postpartum period. Cochrane Database Syst Rev. 2017

2.3) L’allaitement permet de contrôler la douleur chez les nourrissons durant les vaccinations.

L’allaitement limite la douleur due à deux vaccinations (vaccin contre la diphtérie, la coqueluche et le tétanos et vaccin antipneumococcique conjugué) administrées consécutivement à deux endroits du corps différents.

Durant les injections des vaccins, les nourrissons qui étaient allaités ont obtenu des scores NIPS inférieurs (P < 0,05), ont pleurépendantunepériodepluscourte(P=0,00)etavaientdesfréquencescardiaquesinférieures(P≤0,05)ainsiqu’unesaturationenoxygèneplusélevée(P≤0,05)quelegroupetémoin.Notrecommentaire:unargumentsupplémentairepourl’allaitement.

Erkul M, Efe E. Efficacy of Breastfeeding on Babies' Pain During Vaccinations. Breastfeed Med. 2017 Mar;12:110-115. doi: 10.1089/bfm.2016.0141.

3) UN PEU DE DOULEUR ET DIABÈTE

La neuropathie périphérique diabétique : quels sont les médicaments les plus efficaces ?

Les médicaments les plus efficaces pour le traitement de la neuropathie périphérique diabétique (NPD) sont la duloxétine, la venlafaxine, la prégabaline, l’oxcarbazépine, les antidépresseurs tricycliques (par ex., l’amitriptyline), et les opiacés atypiques (par ex., le tapentadol), selon une revue systématique actualisant une revue similaire datant de 2011. Notre commentaire : le tapentadol n’est pas disponible en France, il se rapproche du tramadol.

Waldfogel JM, et al. Pharmacotherapy for diabetic peripheral neuropathy pain and quality of life: A systematic review. Neurology. 2017 Mar 24.

L'équipe du CLUDDr Virginie PIANO

Mme Delphine CASALINIM. Didier MARCHAND

ACTUALITÉS SCIENTIFIQUES DANS LA DOULEUR 1ER TRIMESTRE 2017

CODE DEONTOLOGIQUE INFIRMIER

Le premier code déontologique des infirmiers vient d’être créé. Publié par décret, il dote les infirmières et infirmiers d’un vrai statut professionnel avec droits et obligations et remplace le texte antérieur, le décret n°93-221 du 16 février 1993 relatif aux règles professionnelles des infirmiers et infirmières.

Ce code s’impose à tous les infirmiers, quels que soient leur mode et lieu d’exercice, y compris aux étudiants, qu’ils soient ou non-inscrits au tableau de l’Ordre infirmier.

Composé de plus de 90 articles que l’on retrouve dans le code de la santé publique, il organise l’exercice infirmier en 4 grandes sections, à savoir :

I. Les devoirs générauxII. Les devoirs envers les patients III. Devoirs entre confrères et membres des autres professions de santéIV. Modalités d’exercice de la profession

Sans vouloir afficher un quelconque ordre d’importance parmi l’ensemble des articles, il est bon de rappeler certains en lien avec l’évolution des droits et la bientraitance des patients, la démarche qualité et gestion des risques et les bonnes pratiques infirmières en établissement hospitalier.

I. Les devoirs généraux

Devoir d’humanité

« Art. R. 4312-3. – L’infirmier, au service de la personne et de la santé publique, exerce sa mission dans le respect de la vie humaine. Il respecte la dignité et l’intimité du patient, de sa famille et de ses proches .»« Le respect dû à la personne continue de s’imposer après la mort »

Respect des principes fondamentaux

« Art. R. 4312-4. – L’infirmier respecte en toutes circonstances les principes de moralité, de probité, de loyauté et d’humanité indispensables à l’exercice de la profession. »

Secret professionnel

« Art. R. 4312-5. – Le secret professionnel s’impose à tout infirmier, dans les conditions établies par la loi. »« L’infirmier instruit les personnes qui l’assistent de leurs obligations en matière de secret professionnel »

II. Les devoirs envers les patients

Non-discrimination

« Art. R. 4312-11. – L’infirmier doit écouter, examiner, conseiller, éduquer ou soigner avec la même conscience toutes les personnes quels que soient, notamment, leur origine, leurs mœurs, leur situation sociale ou de famille, leur croyance ou leur religion, leur handicap, leur état de santé, leur âge, leur sexe, leur réputation, les sentiments qu’il peut éprouver à leur égard ou leur situation vis-à-vis du système de protection sociale. »« Il leur apporte son concours en toutes circonstances. »« Il ne doit jamais se départir d’une attitude correcte et attentive envers la personne prise en charge. »

III. Modalités d’exercice de la profession

Responsabilité des actes professionnels« Art. R. 4312-32. – L’infirmier est personnellement responsable de ses décisions ainsi que des actes professionnels qu’il est habilité à effectuer. »« Il ne doit pas exercer sa profession dans des conditions qui puissent compromettre son indépendance, la qualité des soins ou la sécurité des personnes prises en charge »

Règles relatives aux différents modes d’exercice

Règles d’hygiène

« Art. R. 4312-37. – L’infirmier respecte et fait respecter les règles d’hygiène, dans sa personne, dans l’administration des soins, dans l’utilisation des matériels et dans la tenue des locaux professionnels. »« Il s’assure de la bonne gestion des déchets qui résultent de ses actes professionnels, selon les procédures réglementaires »

Administration et usage des médicaments et dispositifs médicaux

« Art. R. 4312-38. – L’infirmier vérifie que le médicament, produit ou dispositif médical délivré est conforme à la prescription. Il contrôle également son dosage ainsi que sa date de péremption. Il respecte le mode d’emploi des dispositifs médicauxutilisés. »

Responsabilité dans le cadre d’une prescription médicale

« Art. R. 4312-42. – L’infirmier applique et respecte la prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, quantitative et qualitative, datée et signée. »« Il demande au prescripteur un complément d’information chaque fois qu’il le juge utile, notamment s’il estime être insuffisamment éclairé. »« Si l’infirmier a un doute sur la prescription, il la vérifie auprès de son auteur ou, en cas d’impossibilité, auprès d’un autre membre de la profession concernée. En cas d’impossibilité de vérification et de risques manifestes et imminents pour la santé du patient, il adopte, en vertu de ses compétences propres, l’attitude qui permet de préserver au mieux la santé du patient, et ne fait prendre à ce dernier aucun risque injustifié »

Responsabilité dans le cadre de l’application des protocoles

« Art. R. 4312-43. – L’infirmier applique et respecte les protocoles élaborés par le médecin prévus par les dispositions des articles R. 4311-7 et R. 4311-14.« Chaque fois qu’il l’estime indispensable, l’infirmier demande au médecin responsable d’établir un protocole écrit, daté et signé. »« En cas de mise en œuvre d’un protocole écrit de soins d’urgence, ou d’actes conservatoires accomplis jusqu’à l’intervention d’un médecin, l’infirmier remet à ce dernier un compte rendu écrit, daté et signé, et annexé au dossier du patient.« En cas d’urgence et en dehors de la mise en œuvre d’un protocole, l’infirmier décide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin. Il prend toute mesure en son pouvoir afin de diriger la personne vers la structure de soins la plus appropriée à son état. »

Pour conclure, la publication du 1er code déontologique des infirmiers marque la reconnaissance sociale d’une profession de plus en plus autonome.

Ce code sera vraisemblablement amené à évoluer afin de s’adapter aux évolutions des professions de santé. Dans l’attente, le conseil national de l’Ordre Infirmier est chargé d’en contrôler son respect.

Ramon CARRERIC Directeur des Soins

EVOLUTION DE L’ACTIVITÉ DES SDIS EN MATIÈRE DE SECOURS À PERSONNERAPPORT D’INFORMATION DU SÉNAT D’OCTOBRE 2016

A l’occasion de la publication en octobre dernier de ce rapport d’information, le CHD a convié vendredi 10 février 2017 l’un de ses deux co-auteurs, le sénateur du Var Pierre-Yves COLLOMBAT, à venir présenter son constat et ses propositions devant un auditoire constitué de représentants des établissements publics de santé et de services d’urgences du Var, ainsi que du SDIS 83. Etaient ainsi présents M. le colonel MARTIN, directeur du SDIS 83, M. le général AUROY, médecin-chef de l’HIA Sainte-Anne, M. ROUSSEAU, directeur du CHD, M. le Dr MINGUET, président de la CME et responsable des Urgences du CHD, M. DE BERNIERES, administrateur provisoire du CH de Brignoles, Mme le Dr CARRERA, urgentiste au CHI de Toulon-La Seyne et représentant

M. le directeur du SAMU 83, M. le Dr SULPICE, responsable du SMUR du CHI de Toulon-La Seyne, M. le Dr VERGNES, urgentiste au CHI de Fréjus-St Raphaël représentant M. le Dr JAMMES, chef de pôle, et M. BALLIGAND, directeur adjoint au CHD.

M. COLLOMBAT a tout d’abord rappelé que c’était en tant que membre de la commission des lois de la Haute Assemblée et au travers du poids budgétaire croissant du SDIS pour les collectivités locales qu’il en était venu à se pencher sur cette problématique inter-ministérielle de l’organisation du secours à personne en France aujourd’hui, à constater non plus le cloisonnement institutionnel et culturel entre les « rouges » et les « blancs » qui a longtemps prévalu et qui subsiste encore là où les acteurs n’ont pas réussi à s’entendre et à s’organiser, mais la coordination encore perfectible des professionnels concernés (pompiers, urgentistes, médecins de ville, transporteurs ambulanciers…), conduisant à une utilisation non optimale des moyens publics, diversement répartis sur le territoire, à des orientations parfois hasardeuses de victimes ainsi qu’à l’engorgement des urgences hospitalières partout dans le pays. Même si l’efficacité globale du dispositif est à souligner, on arrive aujourd’hui, selon lui, à la limite du « bricolage », et la contrainte budgétaire doit amener le politique à établir une nouvelle répartition des rôles, prenant acte du fait que le secours à personne constitue désormais environ 80% de l’activité des SDIS.

Ce n’est donc pas à une refondation complète du système qu’appelle M. COLLOMBAT, mais à une meilleure articulation des acteurs en présence, qu’ils relèvent du ministère de l’Intérieur ou du ministère de la Santé, sous l’autorité d’une instance unique, placée auprès du Premier Ministre, en proposant notamment la mutualisation des plateformes d’appel 15/18, en optimisant la localisation des hélicoptères de secours, ou en utilisant clairement les moyens d’évacuation des SDIS dans les territoires ruraux et isolés, en lieu et place des sociétés de transport sanitaire, avec le financement adéquat, provenant de l’assurance maladie.

M. COLLOMBAT a terminé son propos en précisant que ce rapport avait reçu un accueil plutôt favorable de ses collègues, mais qu’il n’avait eu aucune réponse concrète du gouvernement à ce jour, donnant à penser que les deux ministres directement concernés laissaient le pouvoir de décider aux administrations en place…

Interpellé sur la part devenue marginale de la lutte contre l’incendie dans l’activité des SDIS, y compris dans le Var, le colonel MARTIN, fort de son expérience dans différents départements de France, a rappelé le contexte d’arrivée des SMUR dans le paysage des secours, marqué par la forte accidentologie routière des années 70-80, le caractère trop général de la loi de 1986 dans la spécification du rôle des SDIS en matière de secours à personne, le développement des flottes d’hélicoptères dans chaque administration (pompiers, gendarmerie, santé, douanes, armées…), dans une approche cloisonnée mais n’empêchant pas les « dépannages » ponctuels face aux situations, et indiqué qu’il avait lui-même proposé une plateforme mutualisée avec le SAMU 83 il y a une quinzaine d’années, mais qu’il avait essuyé une fin de non-recevoir. La problématique est en effet particulière dans le Var, avec le CTA du SDIS localisé à Draguignan et le SAMU 83 à Toulon… Le colonel MARTIN regrette que la volonté politique fasse défaut pour instituer plus de cohérence dans le système, prenant pour illustrations le refus de voir les hélicoptères devant couvrir le département basés au Luc plutôt qu’à Toulon, Nice ou Marseille…, l’absence d’un système de communication inter-opérable opérationnel entre régulations et effecteurs du SDIS et du SAMU, ou bien la position des sociétés de transport sanitaire, encore récemment affirmée lors d’une réunion avec l’ARS, à s’engager à n’assurer la couverture que de la frange littorale du territoire, la seule susceptible de générer une rentabilité suffisante pour elles.

Mme le Dr CARRERA, pour le SAMU 83, pointe l’absence autour de la table tant de représentants de ces sociétés, à l’origine des « carences » indemnisées au SDIS, malgré l’existence dans le Var d’une régulation ambulancière, que celle des médecins traitants, dont l’engagement dans un dispositif de service public comme celui de médecin correspondant de SAMU, prévu pour les zones isolées, est très variable sur le plan opérationnel dans la réalité quotidienne, vu qu’il reste fondé sur le volontariat.

Concernant la mutualisation d’une plateforme téléphonique de secours, elle convient que le CTA du SAMU-centre 15 ne saurait en l’état actuel de ses effectifs absorber tous les appels qui arrivent sur celui du SDIS, et que le fonctionnement actuel des transmissions d’appels repose sur la bonne intelligence des acteurs.

M. le Dr MINGUET regrette la mobilisation non optimale des hélismurs de la région, tel qu’il peut l’observer comme urgentiste à Draguignan, et évoque comme modèle possible pour le Var l’organisation mise en place par le SDIS 06 pour assurer la couverture sanitaire de l’arrière-pays niçois, sous la forme de médecins-pompiers.

M. le Dr VERGNES, mettant en avant son expérience personnelle de médecin urgentiste et de médecin pompier, a conclu cette soirée d’échanges en soulignant la complémentarité entre « rouges » et « blancs » et en appelant les politiques à prendre leurs responsabilités pour apporter plus de cohérence dans le système du secours à personne.

Mieux organiser l’intervention des SDIS dans le secours à personne :10 propositions pour une rénovation de l’organisation des secours en France

Pour une meilleure coordination entre les différents acteurs du secours à personne1) Programmer à terme la mutualisation physique des plateformes d'appel « 15/18 » dans l'ensemble des départements en y intégrant les permanences ambulancières.À court terme, prescrire l'obligation d'interconnecter les deux centres.Prévoir parallèlement, pour le cas spécifique des SAMU regroupés, une mutualisation des centres de traitement des appels (CTA) avec un partage de plages horaires adapté à l'effectif en personnel de chaque centre.

2) Sectoriser la compétence des différents services intervenant dans le secours à personne : les sapeurs-pompiers seraient compétents en premier rang dans les territoires ruraux précisément délimités selon leur éloignement d'une antenne SMUR, les SMUR le seraient dans les agglomérations et partout en cas d'urgences graves.

3) Mutualiser les hélicoptères des services d'urgence et de sécurité au niveau zonal et établir des règles d'implantation des appareils.

4) Instituer auprès du Premier ministre une autorité responsable de l'application du référentiel portant sur l'organisation du secours à personne et de l'aide médicale urgente.

5) Généraliser et organiser la sectorisation territoriale pour la permanence des soins ambulatoires, avec un système d'astreintes, comme porte d'entrée des secours.

Pour une optimisation des moyens des SDIS6) Intégrer tous les médecins sapeurs-pompiers volontaires, quel que soit leur statut de praticien, au dispositif des médecins correspondants du SAMU.

7) Ouvrir la faculté, pour les SDIS, d'armer un véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV) avec un équipage de deux sapeurs-pompiers pour les interventions de transports sanitaires.

Pour une planification plus efficace des risques8) Prévoir une interdépartementalisation des moyens pour certains risques spécifiques dans les schémas départementaux d'analyse et de couverture des risques (SDACR) au terme d'une réflexion sur les périmètres pertinents pour leur traitement.

9) Associer, pour l'élaboration du SDACR, l'ensemble des acteurs compétents en matière de sécurité civile pour une meilleure articulation avec les schémas régionaux d'organisation des soins (SROS).

10) Prévoir un échange régulier de données entre les différents acteurs de la sécurité civile, en particulier entre les SDIS et les préfets de département.

Mouvements de personnelArrivéesDu 15 février au 15 avril, 13 agents ont pris leurs fonctionsNous leur souhaitons la bienvenue :1 sage-femme : Priscillia CHOFFEL, 1 diététicienne : Emmanuelle PITEL, 3 IDE : Claire BALAUD, Geneviève BROTOT, Isabelle DAVID, 3 AS : Claire CAJAN, Julie DEL FABRO, Emilie TUPIN, 1 ASH : Nathalie NOEL, 2 AEQ : Marion LESAGE, Sophie PAVARD, 2 emplois d'avenir : Fanny CHAUTREUX, Mélanie RIVES.

DépartsDans la même période, il y a eu 25 départs1 gestionnaire de cas : Emmanuelle GUICHARD, 2 assistantes adm. : Françoise BICHEREL, Angélique MENDES-LANCA,1 orthophoniste : Agnès CHARPENTIER, 1 psychologue : Morgane GHIZZO, 1 diététicienne : Céline DESPOIX, 6 IDE : Estelle ASTESANA, Anaïs COULLET, Coralie HEYRIES, Pamela NAVARRO, Mathilde ROFFINELLA, Myrgan THOMAS, 10 AS : Marie-Jane CARRARA, Claire HUGUES, Amina KARA-MOHAMMED, Guillaume LAMAZOU BETBEDER, Sandy LAMBLIN, Michèle MARTIN, Sylvie MENANT, Maryne MERTZ, Fabienne MOREL, Carina TREMOLET, 1 ASH : Nadia DJAFARI, 1 AEQ : Hababi DAOUD, 1 emploi d'avenir : Linda BARHOUMI.

CHD Actualités remercie ces professionnels de santé qui nous quittent, de leur engagement et de leur travail au service des patients de notre établissement.

CSAPA … EN ROUTE VERS L’EVALUATION EXTERNE

20 juin 2017… Ca y est, la date est tombée pour le CSAPA qui recevra sa 1ère visite d’évaluation externe par l’organisme évaluateur I3S !

Le CSAPA, tout comme l’EHPAD, le SSIAD, le CAMSP et l’AJA, fait partie des établissements médico-sociaux du CHD soumis par la loi n°2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale. Celle-ci leur impose de réaliser une évaluation interne (autoévaluation par l’établissement) suivie d’une évaluation externe par un organisme extérieur habilité. Cette démarche est similaire à la certification par la HAS dans le secteur sanitaire.

Dans le cadre de cette visite, seront notamment abordés les points suivants :- Les conditions d’élaboration et de mise en œuvre du projet de service et l’organisation de la qualité de la prise en charge ou de l’accompagnement des usagers- L’ouverture de l’établissement ou du service sur son environnement institutionnel, géographique, socioculturel et économique- La personnalisation de l’accompagnement, l'expression et la participation individuelle et collective des usagers- La garantie des droits et la politique de prévention et de gestion des risques.

Toute l’équipe du CSAPA se prépare ainsi à cette journée du 20 juin.

A vos marques, prêts… PARTEZ !

Dr Vladimir RADEVAprès l'obtention d'un Master de Médecine délivré par l'Université de Médecine de Pleven (Bulgarie) en 2011, le Dr RADEV se spécialise en anesthésiologie et effectue une partie de son internat en France à l'hôpital Beaujon à Paris. De retour en Bulgarie en 2013, il rejoint l'hôpital universitaire de Pleven jusqu'au mois d'août 2016, date à laquelle il est recruté en qualité de médecin contractuel en anesthésiologie au CHI de Pontarlier. Arrivé le 20 février 2017au CHD, le Dr RADEV vient renforcer l'équipe des anesthésistes au sein du pôle Interventionnel.

Affaires médicales : il rejoint le CHD