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| 10 | CIear IT Le Club 77 de SIC – en faites-vous aussi partie? Swiss Interbank Clearing lance SIC à la puissance trois Nouveaux services SWIFTNet ÉDITION 10: AOÛT 2001 Informations sur les systèmes suisses de trafic des paiements «TARGET a fait ses preuves» Interview avec Dieter Becker de la BCE

CIearIT ÉDITION 10: AOÛT 2001 - Interbank Clearing – … · 2002, il sera ... «père spirituel» de TARGET, sur les expériences faites jusqu’ici et les développements prévus

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CIearIT

■ Le Club 77 de SIC – en faites-vous aussi partie?■ Swiss Interbank Clearing lance SIC à la puissance trois

■ Nouveaux services SWIFTNet

ÉDITION 10: AOÛT 2001

Informations sur les systèmes suisses de traf ic des paiements

«TARGET a fait ses preuves»Interview avec Dieter Becker de la BCE

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EDITORIAL

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Horst Sander,

directeur,

SECB Swiss Euro Clearing Bank GmbH,

[email protected]

3— «TARGET a fait ses preuves» – Inter view avec Dieter Becker, Banque centrale européenne5— Le Club des 77 – en faites-vous aussi partie?

7— Nouveaux services SWIFTNet9— Crest et «The Settlement Network»

11— Swiss Interbank Clearing lance SIC à la puissance trois12— Collateral Management – crédits journaliers dans euroSIC

13— WATCH – Phase II prolongée14— Récentes évolutions de systèmes de paiements

15— remoteSIC – Phase pilote terminée

Chère l e c t r i ce , cher l e c teurCe qui a déjà été introduit depuis plus de deux ans dans le trafic des paiements deviendra bientôt réalité pour le consommateur: dès le 1er janvier

2002, il sera définitivement confronté avec l’introduction de billets et de pièces en euro.

Dans le quotidien, il en résultera certainement quelques changements. Dans le système TARGET, par contre, cette introduction se passera sans

modifications. Le système fonctionne depuis 1999 dans la nouvelle monnaie. Un redesign du système fait toutefois l’objet de discussions suivies

auprès de la Banque centrale européenne.

Il convient d’être paré face aux futurs défis du trafic des paiements et de concevoir une solution d’ensemble optimale et avant tout économique, avec

des interfaces simples. En effet, avec l’introduction de la monnaie uniformisée, des voix se manifesteront également en faveur d’un principe «a single

currency area needs a single payments area». Dans la présente édition, vous en apprendrez plus et de première main de Monsieur Dieter Becker, le

«père spirituel» de TARGET, sur les expériences faites jusqu’ici et les développements prévus.

Le futur des systèmes de paiement n’est pas élaboré que dans la zone euro. En Suisse aussi, l’infrastructure est adaptée au fur et à mesure aux

nouvelles contraintes du marché, les systèmes existants font l’objet d’optimisations continues. Sous peu, remoteSIC permettra à son tour l’accès à

euroSIC. SIC3 regroupera les systèmes SIC et euroSIC en une solution multi-monnaies et sera par la même occasion adapté aux standards

les plus récents du trafic des paiements.

Nous allons au devant de temps captivants – aussi bien chez vous en Suisse que chez nous en Allemagne.

Chose promise, ClearIT vous tiendra au courant.

SOMMAIRE

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A titre de résultat de ces entretiens, nous

avons élaboré et publié le document

«Recommendations for CLS related pay-

ments» en collaboration avec les banques.

Les recommandations y figurant facilitent

le traitement de paiements CLS aussi en

présence de conditions opérationnelles

complexes. Je relèverai spécialement l’assi-

stance active des formats SWIFT essen-

tiels 100, 103 et 202 ainsi que le rôle de

pionnier de TARGET pour le TM 103+,

afin de promouvoir le Straight-Through

Processing et de fixer les standards

respectifs avec le concours des interve-

nants.

ClearIT: Différentes variantes étaient en discus-

sion initialement pour relier entre eux les nou-

veaux systèmes bruts euro en temps réel au 1er

janvier 1999. La décision prise à l’époque en

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«TARGET a fait ses preuves»faveur de la conception de TARGET s’est-elle

révélée judicieuse?

Lorsque TARGET a été conçu, quelques

pays ne disposaient pas encore de

système RTGS. De plus, on ne savait

même pas quels pays participeraient

effectivement à l’UEM. De ce fait, seule

une architecture Interlinking pouvait en-

trer en considération.

Toute autre formule aurait été utopique.

Etant donné les nombreux participants et

la complexité du système, la décision

d’accorder beaucoup de temps aux ban-

ques centrales et à la BCE pour les tests et

la mise en œuvre s’est révélée bénéfique.

ClearIT: L’introduction physique de l’euro au

1er janvier 2002 a-t-elle des répercussions direc-

tes ou indirectes sur TARGET?

TARGET ayant été conçu dès le début en

fonction de l’euro, nous n’attendons pra-

tiquement aucune influence sur le

système.

Dans les systèmes nationaux, l’introduc-

tion physique de l’euro pourrait le cas

échéant nécessiter des adaptations margi-

nales dans les interfaces avec les banques

participantes. Je ne m’attends actuelle-

ment pas à des répercussions notoires sur

les volumes de transactions.

Il ne faut également pas s’attendre à des

problèmes si des paiements de clients doi-

vent être traités par l’intermédiaire de

TARGET après l’introduction de l’euro. Le

système dispose de réserves de capacité.

ClearIT: Quel est l’avenir des systèmes de trafic

des paiements dans la zone euro? Devrons-nous

toujours nous contenter de systèmes décentrali-

sés dans TARGET?

Depuis plus de deux ans et demi, TAR-

GET (Trans-European Automated Real

Time Gross Settlement Express Transfer

System) relie les systèmes de paiements

bruts en euro (RTGS) des Etats de l’UE

à travers leurs banques centrales respec-

tives. ClearIT s’est entretenu avec Dieter

Becker, responsable du département

«TARGET and Payment Processing» de

la Banque centrale européenne (BCE) à

Francfort.

ClearIT: Monsieur Becker, TARGET est en

exploitation depuis un peu plus de deux ans et

demi. Etes-vous satisfait de la fonctionnalité du

système et de sa stabilité?

En considérant les circonstances d’alors

et les fonctionnalités réalisées dans TAR-

GET, nous sommes extrêmement satisfaits

du système. De même, les vitesses de

transmission sont conformes aux attentes

des participants. Quant à la stabilité du

système, elle a été assez élevée jusqu’ici, à

quelques exceptions près.

Les exigences en matière de disponibilité

s’amplifieront encore avec CLS, Continu-

ous Linked Settlement System. Une dispo-

nibilité de 100 pour cent en faveur des

paiements critiques sur le plan horaire

doit être l’objectif déclaré. Pour être paré

à toute éventualité, nous nous sommes

penchés très tôt sur notre procédure de

crise. Nous la testons et l’entraînons con-

jointement avec les banques. Si néces-

saire, nous l’adapterons aux exigences

accrues de CLS.

Le passage au processus de crise revendi-

quant un certain temps en présence de

problèmes techniques, nous avons égale-

ment recherché assez tôt le dialogue avec

les intervenants.

SWISS INTERBANK CLEARING

Siège de la BCE à Francfort

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Un redesign du système est actuellement

en discussion. L’une des questions pré-

pondérantes est certainement celle des

coûts d’ensemble du système. Nous exa-

minerons différents modèles présentant

des points communs dans différentes

mesures.

Dans la solution TARGET actuelle, nous

discernons clairement une tendance vers

des interfaces externes uniformisées, évi-

tant la conversion complexe de formats

nationaux.

D’une manière générale, le trafic classique

des paiements transfrontaliers réserve

toujours une large marge d’améliorations.

Les outils le permettant sont déjà à dispo-

sition, par exemple des standards natio-

naux éprouvés tels que TM 103+, IBAN ou

BIC.

Le constatant, je ne comprends pas pour-

quoi des banques s’engagent dans des

investissements élevés dans le domaine e-

business et n’améliorant pas le trafic clas-

sique des paiements en l’automatisant

d’avantage.

J’ai l’impression que de nombreuses ban-

ques associent le commerce électronique

avec dynamisme et croissance, et le trafic

classique des paiements avec coûts et trai-

tement manuel. En plus, les banques

redoutent la concurrence d’institutions

non-bancaires également dans le trafic

classique des paiements.

Les banques devraient plutôt repenser

leurs processus de traitement. Bien que

non identifiable à première vue, il existe

des synergies entre le trafic classique des

paiements et le «e-business».

Dans chaque négoce «e», un paiement est

impliqué. Un moyen à cet effet est un vire-

ment standardisé pouvant également

transiter par la filière classique. L’optimi-

sation du traitement dans ce sens profite

aux banques et à leurs clients.

ClearIT: La BCE envisage-t-elle de prendre des

initiatives également dans le trafic des paiements

transfrontaliers de masse?

Comment expliquer au citoyen, après l’in-

troduction de l’euro, les différences entre

les paiements nationaux et transfronta-

liers dans l’Euroland? Une zone monétaire

uniformisée a besoin d’un traitement uni-

formisé des paiements. Entretenir des

relations tous azimuts avec des banques

correspondantes de la zone euro n’est à

coup sûr pas faire preuve d’opportunité.

La BCE et les banques centrales nationales

ont jusqu’ici fait œuvre de catalyseur dans

le développement et la mise en œuvre de

systèmes efficaces de traitement, mais

sans formuler de propositions concrètes.

Si le marché ne devait pas être en mesure

de trouver des solutions efficaces, une

mise à disposition active de services ne

serait pas à exclure de la part de la BCE.

ClearIT: Quelles influences exerceront CLS et

WATCH sur TARGET?

CLS signifiera une restructuration des flux

de paiements. Le nombre de transactions

ainsi que le total des montants des paie-

ments reculeront dans TARGET.

Les paiements WATCH représentant selon

toute prévision d’abord des règlements

commerciaux, traités probablement

Paiements refusés dans TARGET. Parmi les quelque 40 000 paiements journaliers,

130 environ sont refusés. Source: EZB Target Annual Report May

Dieter Becker, responsable du départe-

ment «TARGET and Payment Processing»

de la BCE

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il en mesure d’effectuer le routage d’un paie-

ment seulement à partir de l’IBAN?

Grâce à l’utilisation des standards SWIFT,

TARGET est en mesure d’effectuer le rou-

tage aussi bien à partir du BIC que de

l’IBAN. Si le marché devait exiger le rou-

tage IBAN, TARGET pourrait s’aligner en

conséquence. Aujourd’hui toutefois, les

banques désirent encore utiliser le BIC en

matière de routage. En effet, l’IBAN n’est

pas encore intégré suffisamment dans

l’infrastructure du trafic des paiements

pour faire office d’instrument unique de

routage et de crédit à la clientèle.

Christian Schwinghammer,

Swiss Interbank Clearing SA,

[email protected]

aujourd’hui en dehors de TARGET en

grande partie, l’influence exercée sur TAR-

GET sera certainement modeste.

ClearIT: Quels sont à votre avis les progrès

essentiels réalisés dans le Straight-Through Pro-

cessing de paiements internationaux ces derniè-

res années?

L’introduction de TARGET et les stan-

dards fixés à cet effet ont promu le

Straight-Through Processing en Europe

dans une mesure jamais vue (cf. graphi-

que). Des progrès concrets sont par exem-

ple l’utilisation obligatoire de l’option A

(code BIC) ou la désignation des systèmes

de compensation par lesquels une banque

est accessible, dans le directory BIC.

ClearIT: IBAN doit promouvoir le Straight-

Through Processing. Le système TARGET serait-

Sur le site de la Banque centrale européenne(www.ecb.int), vous trouverezdifférents documents informa-tifs, notamment le rapportannuel de TARGET, paru enmai 2001.

Le Club des 77 de SIC –en faites-vous aussi partie?Les gestionnaires de liquidités des 77

participants SIC les plus importants ont

pour mission d’optimiser la liquidité

dans SIC.

Une infrastructure d’un haut niveau tech-

nique et des équipes opérationnelles che-

vronnées auprès des fournisseurs d’accès,

des participants à SIC et de la BNS se por-

tent garantes depuis 1987 de l’exploita-

tion de SIC selon le principe: rapide, sûr,

économique.

Toutefois, aucun système de paiement ne

peut fonctionner sans une liquidité suffi-

sante et à disposition en temps utile. Sous

la pression des coûts, la liquidité devient

une ressource rare. Pour prendre soin de

cette ressource rare, les exploitants SIC

ont décidé tout un train d’améliorations

ou ont déjà mis quelques mesures en

œuvre:

Adaptations des Directives techniques

Attribution de priorités (qui ne sont mal-

heureusement utilisées que parcimonieu-

sement...)

Facilité efficace et flexible de mise et prise

en pension de valeurs mobilières, y com-

pris Intraday-Repo (utilisée malheureuse-

ment que par quelques rares partici-

pants...)

Circle-Processing bilatéral pour résoudre

les blocages du système (dès l’automne

2001)

Ces mesures doivent servir en définitive à

traiter les paiements encore plus rapide-

ment, c’est-à-dire plus tôt à leur jour-

valeur. De plus, le traitement doit devenir

plus sûr et encore plus économique, en

nécessitant moins de liquidité.

A cela, rien à redire: le comportement

dans le système de chaque participant est

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toutefois décisif. Nous présumons que

différents participants «optimisent» pro-

bablement sans le savoir leur comporte-

ment aux dépens des autres.

Nous avons constaté ce qui suit lors d’un

sondage:

Les participants présentant des soldes bas

(rapport solde:mouvement = 1:100) pro-

fitent des établissements avec des soldes

élevés (1:30). De ce fait, les uns perdent

des liquidités en faveur des autres.

Certains participants occasionnent des

arrêts dans la compensation par leur

comportement à l’entrée, en retenant des

soldes élevés jusqu’à l’arrêt de clearing 1.

De même, pas tous les participants avec

un mouvement de plus de 100 millions de

francs font appel à la facilité d’Intraday-

Repo.

Les 80% du volume des montants sont li-

vrés jusqu’à 11h00, 50% seulement sont

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compensés entre 13h00 et 16h00. Des

différences considérables sont enregis-

trées parmi les participants. La structure

tarifaire entre 08h00 et 15h00 n’exerce

aucun effet.

Le fractionnement de montant a lieu de

manière indisciplinée: de nombreux mon-

tants excèdent 100 millions.

Le constatant, nous avons dressé un cata-

logue de règles de conduite possibles:

Les participants entretiennent 1% au

moins de leur mouvement à titre de liqui-

dité de 08h00 jusqu’à l’arrêt de clearing 1.

Les 80% du volume des montants par par-

ticipant sont livrés jusqu’à 11h00.

Le fractionnement de montant pour les

paiements excédant 110 millions de

francs devient obligatoire.

Un système bonus-malus est examiné à

titre d’incitation.

Continuous Linked Settlement (CLS) et

SIC3 modifieront fortement les volumes de

transactions et de montants dans SIC et

aboutiront à de nouvelles incertitudes

dans la conduite des participants. Il est

tout de même judicieux d’aborder les pro-

blèmes existants avec les intervenants. 77

participants présentent un mouvement

journalier dépassant 100 millions de

francs et peuvent par leur comportement

apporter une contribution objective à

l’optimisation du système.

Nous inviterons ces prochains mois ledit

«Club des 77» à une campagne de sensi-

bilisations et déciderons en commun de la

mise en œuvre de mesures. Comptez par

conséquent sur notre invitation. Mieux:

essayez déjà de mettre en œuvre l’une ou

l’autre des mesures préconisées.

Daniel Wettstein,

Banque nationale suisse,

[email protected]

Banque nationale suisse à Zurich

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BUSINESS & PARTNERS

Nouveaux servicesSWIFTNet

protocole Internet (IP) a été l’initiative

Continuous Linked Settlement (CLS).

SWIFT désirait toutefois réagir également

à la demande de solution en temps réel

formulée par des représentants issus des

domaines du trafic des paiements et des

titres.

SWIFTNet peut par exemple être exploité

pour établir la liaison avec le Transaction

Flow Manager de GSTPA (Global Straight

Through Processing Association) et amé-

liorer de la sorte le Straight-Through Pro-

cessing dans le négoce transfrontalier des

titres.

La Deutsche Bundesbank (RTGSplus) et la

Bank of England (NewCHAPS) commu-

teront leurs prestations de consultation

sur SWIFTNet et se référeront à SWIFT

FIN pour le trafic des paiements.

Dans ces deux cas, les SWIFTNet Services

assureront l’échange d’informations en

ligne et leur contrôle, le système de com-

munication FIN (et FIN Copy) étant utilisé

pour la transmission d’instructions de

paiement. A l’échelon des établissements

financiers, le «Single Window Access»

proposé par les prestations SWIFTNet

présente un avantage notoire, cette solu-

tion étant économique, fiable et aisée à

entretenir. Le graphique illustre comment

SWIFTNet est exploité en tant que plate-

forme de communication basée sur IP,

multi-utilisateurs pour différentes applica-

tions financières.

Le 1er juin 2001, Global Crossing a pris en

charge la responsabilité opérationnelle du

réseau central SWIFT, du transport et du

réseau IP.

Ce partenariat permet à SWIFT de se con-

centrer de manière accrue sur les presta-

tions de communication, le traitement de

transactions et la définition de standards,

le client disposant par la même occasion

d’une offre plus stable en prestations.

Le réseau central SWIFTNet, tout en re-

liant les établissements financiers sur le

plan mondial et avec des prestataires

d’applications, proposera en supplément

de nouveaux services SWIFTNet.

SWIFT élargira prochainement son por-

tefeuille de produits avec l’introduction

de services SWIFTNet. Ces nouvelles

prestations sont basées sur le réseau

SWIFT-secure-IP.

SWIFT assiste actuellement sa clientèle

notamment avec FIN, le service de ren-

seignements financiers «Store-and-For-

ward». FIN est exploité sur le réseau de

transport dédié, basé sur X.25 de SWIFT.

La plate-forme FIN bénéficie d’une large

audience et assiste plus de 240 standards

de messages dans les domaines du trafic

des paiements, trésorerie, négoce, titres et

instruments dérivés.

Le déclencheur initial de création de nou-

veaux services de messages basés sur le

Financialinstitution

network SWIFTNetmessaging

FINInterActFileActBrowse

Financialapplications

AccordARTISCLS

CRESTEnquiry Link

EuroclearGSTP

RTGSplus

Strate

Bank applicationsCorrespondents

Secure IPNetwork

Services SWIFTNet, une assistance bienvenue des applications f inancières

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InterActLe service SWIFTNet InterAct permet

l’échange

de messages «Query-and-Response»,

les messages complémentaires à des nou-

velles,

les communications entre différents parti-

cipants.

L’utilisateur peut ainsi accéder à des sour-

ces de données décentralisées.

SWIFTNet InterAct permet à des établisse-

ments financiers ou à des groupes de

ceux-ci d’échanger des nouvelles et messa-

ges de manière automatisée et interactive:

Une application envoie une demande à

une autre et reçoit immédiatement une

réponse. Ce service se prête fort bien pour

assurer l’accès à des applications critiques

en matière de contenu et de temps, par

exemple à CLS, à l’Accord Service de

SWIFT ou aux systèmes Real Time Gross

Settlement.

FileActLe service SWIFTNet FileAct permet égale-

ment l’échange de fichiers de forte taille,

contenant par exemple des paiements

répétitifs, des instructions de compensa-

tion et de règlement de titres, des rap-

ports à l’intention des organes de con-

trôle ou la distribution de patches de logi-

ciels et des documentations.

BrowseSWIFTNet Browse est un service de com-

munication basé sur Internet, permettant

à l’utilisateur d’accéder à des informa-

tions préparées sous forme graphique à

partir de données décentralisées. Cette

formule autorise une diffusion rapide

d’applications basées sur Internet, propo-

sées par des prestataires spéciaux ou par

des établissements financiers déterminés.

SWIFTNet InterAct, SWIFTNet FileAct et

SWIFTNet Browse sont des prestations se

complétant, permettant de créer des solu-

tions sur mesure pour des infrastructures

de marché, des groupes d’utilisateurs fer-

més et des établissements financiers indi-

viduels.

Les services SWIFTNet proposent une

large sélection et une fonctionnalité amé-

liorée, requises nouvellement dans des

domaines particuliers. Les prestations

existantes ne seront toutefois pas rempla-

cées du jour au lendemain par les nou-

veaux services SWIFTNet.

Dans le secteur financier, par exemple, de

nombreux intervenants font toujours

appel au service FIN «Store-and-For-

ward».

Note de la rédaction

La Deutsche Bundesbank ainsi que

l’APACS britannique utiliseront en tant

que premiers prestataires avec RTGSplus

et NewCHAPS les nouveaux services

SWIFTNet Services dans la gestion de

trésorerie.

APACS proposera les fonctions de

gestion de trésorerie exclusivement sur

la base des services SWIFTNet. La

Deutsche Bundesbank propose une liai-

son inter-applications par SWIFTNet

Interact et une solution Browse par

SWIFTNet, de même qu’une liaison

dédiée Browse en alternative. Les deux

systèmes traiteront à l’avenir le trafic

des paiements par le service SWIFT-FIN

Service.

La date de lancement de RTGSplus a du

reste été reportée au 5 novembre 2001.

Gestion des liquidités dans RTGSplus

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•| La demande de traitement en temps réel

est toutefois un besoin déclaré, par exem-

ple dans le secteur des titres.

Una McNamarra,

SWIFT,

[email protected]

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La nouvelle bourse virt-x amènera égale-

ment quelques changements dans le

négoce des valeurs mobilières en Albion.

Paul Symons nous décrit ci-après l’évolu-

tion de ce marché.

CREST est un système de compensation

de papiers-valeurs britanniques et irlan-

dais, de même que de nombreux titres

européens et d’Amérique du Nord. Le

système traite chaque jour, sur mandat de

ses 30 000 membres, plus de 300 000

transactions représentant une valeur de

plus de 300 milliards d’euro. CREST joue

un rôle déterminant à Londres, le centre

financier le plus grand d’Europe, dans la

«UK Value Chain»; il est co-responsable

du développement d’un marché des capi-

taux efficient et avantageux. Le système

appartient à ses membres; il est égale-

ment placé sous leur contrôle. CREST ne

dépend donc d’aucune bourse.

L’objectif du système est d’accroître la

Customer Value, et non pas la Sharehol-

der Value.

Un regard en arrière...Ces douze mois derniers, CREST a aug-

menté d’une part le nombre de titres

internationaux traités, et réduit d’autre

part à J+3 le temps de traitement stan-

dard des papiers-valeurs britanniques et

irlandais, ce qui a augmenté en fin de

compte la compétitivité du marché. Con-

jointement avec la London Clearing

House, CREST a introduit une prestation

économique avec contrepartie centralisée

pour les transactions exécutées sur la

plate-forme de négoce SET de la Bourse

londonienne. (cf. graphique).

En juillet 2000, CREST a repris avec suc-

cès dans son propre système des titres,

informations de compte, données de par-

ticipants et positions en suspens du Cen-

tral Gilts Office. Il en est résulté une

plate-forme intégrée pour des emprunts

de sociétés et d’Etats, fait unique en

Europe.

...et vers l’avenirCes douze mois prochains, CREST désire

proposer d’autres prestations supplémen-

taires à sa clientèle. Dès novembre 2001,

par exemple, grâce à la liaison de CREST

avec le système de paiements de gros

montants de la Bank of England, il sera

possible de traiter des transactions en

temps réel «en monnaie de la banque cen-

trale» (cf. graphique à la page 10).

Pour améliorer la liquidité, CREST a déve-

loppé un produit novateur de refinance-

ment par des emprunts. Il sera ainsi possi-

ble de mettre à disposition des partici-

pants de liquidités supplémentaires par

des opérations de prise et mise en pension

de titres.

Un processus de traitement net sera intro-

duit au printemps 2002. CREST élabore

en outre une solution devant permettre la

livraison contre paiement de titres inter-

nationaux également sur le plan trans-

frontalier. Il est ainsi possible de boucler

une autre plate-forme de compensation.

Négoce virt-x LSE ISE Autre

ClearingGestion des transactions

LCH

Paiement Euroclear CREST SIS AutresICSD

Données dePaiement

RiskData

(donnéesde risque)

Clearinglocal

x-clear

Autremarché

Marchésuisse

The Settlement Network TSN

CREST et «The Settlement Network»

Structure de négoce/traitement

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The Settlement NetworkCREST et SEGAINTERSETTLE (SIS) ont déve-

loppé en commun un processus intégré

du négoce jusqu’à la compensation de

titres internationaux sous le nom de The

Settlement Network (TSN). Les partenai-

res profitent en l’occurrence de l’expé-

rience des deux entreprises qui traitent la

moitié des transactions européennes et

qui se sont spécialisées dans le traitement

économique et à forts volumes d’Equities.

TSN a été lancé en mars 2000.

Ni CREST ni SIS ne dépendent d’une

plate-forme de négoce. Ceci leur a permis

de collaborer étroitement dans virt-x, le

regroupement de Tradepoint et de Swiss

Stock Exchange, et de proposer aux inter-

venants sur le nouveau marché une sélec-

tion de prestations de traitement inté-

grées en euro, livres, francs suisses et cou-

ronnes suédoises.

Celui qui négocie à la virt-x pourra désor-

mais choisir entre le traitement par TSN

ou Euroclear.

Introduction en deux phasesLa phase 1 a commencé le 25 juin 2001

avec l’ouverture de virt-x et l’ouverture du

négoce en Blue Chips anglais et suisses.

Les actions du STOXX 50 et de l’Euro-

STOXX 50 les ont rejoints, tous les autres

titres suivant enfin le 9 juillet. La contre-

partie centrale n’existe pas encore dans la

phase 1.

Dans la phase 2, la London Clearing

House reprendra le rôle de la contrepartie

centrale (et le risque), garantira l’anony-

mat Post-Trade des partenaires d’affaires

et travaillera étroitement avec le TSN.

Ce modèle de «Clearing and Settlement»

pourrait tout à fait représenter un modèle

du genre pour tous les marchés euro-

péens, puisqu’il permet aux sociétés de

titres d’augmenter leurs volumes de

négoce sans qu’il en résulte des coûts éle-

vés de compensation et d’imputation. Le

modèle utilisé par virt-x, TSN et ses parte-

naires peut bien entendu être exploité sur

d’autres plates-formes de négoce.

Paul Symons,

CRESTCo Ltd,

[email protected]

Processus de négoce/compensation y com-

pris règlement comptant à partir de novem-

bre 2001

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Ces dernières années, le marché a posé

des exigences croissantes aux responsa-

bles SIC: Euroland, mise en réseau, stan-

dards, Continuous Linked Settlement

(CLS), Eurex, opérations «Repo», pour ne

citer que quelques exemples.

Les premières solutions _ et nous voici au

cœur du sujet, puisque SIC3 est la parade

à ces défis du marché – ont été ébauchées

en commun à Brunnen au début d’octo-

bre 1999. L’ébauche parvenait déjà au

stade d’étude préliminaire en janvier

2000, revendiquant un titre de travail:

l’on passa ainsi de «Développement SIC»

à «Projet SIC3». Avec la mise à disposi-

tion d’une plate-forme multi-monnaies en

octobre 2001, la phase 1 du projet

devient réalité.

Il était grand temps de baptiser le pro-

duit. Notre équipe de gestion de produits

vous explique ci-après ce que l’on peut

entendre par la designation définitive de

SIC3.

André Bamat,

Swiss Interbank Clearing,

[email protected]

SIC3 a une dimension de plus que SIC et

euroSIC.

A savoir?

Jusqu’ici, Swiss Interbank Clearing était

représenté sur le marché par SIC, le

système interbancaire de paiements en

francs suisses, et par euroSIC, le système

interbancaire de paiements en euro. SIC3

est toujours un système de paiement entre

les banques, à la différence près qu’il

s’ouvre à toute les monnaies.

Ce faisant, Swiss Interbank Clearing a

donné une dimension supplémentaire au

trafic interbancaire des paiements.

SIC3 n’est pas multiSIC, ni topSIC,

voire starSIC.

C’est-à-dire?

Pendant sa longue durée de développe-

ment, le nouveau système interbancaire

de paiement a reçu un titre de travail

reflétant son esprit novateur. La nouvelle

plate-forme aurait très pu s’appeler multi-

SIC, en se référant à sa fonction multi-

monnaies.

Voire topSIC, puisqu’il s’agit d’un produit

de pointe reconnu sur le plan internatio-

nal. Ou enfin starSIC, Swiss Interbank

Clearing ouvrant tout un univers de liai-

sons aux banques participantes.

Ce qui a servi autrefois de titre de travail

s’imposera demain en tant que produit et

marque:

SIC3, l’innovation de SwissInterbank Clearing

SIC3 veut dire «3e génération».

Et encore?

SIC, le système interbancaire de paie-

ments en francs suisses, a représenté la

première génération. En 1987 déjà, Swiss

Interbank Clearing a fixé de nouveaux

standards de sécurité, de rapidité et de

précision, dans les services et les coûts.

Ce concept compétitif a été développé de

Interbank Clearing lanceSIC à la puissance trois

PRODUCTS & SERVICES

manière conséquente en 1999 avec l’in-

troduction d’euroSIC. euroSIC, le système

interbancaire de paiements en euro, a été

la seconde génération. Swiss Interbank

Clearing a ouvert de la sorte de nouveaux

marchés et rallié de nouveaux clients dans

toute l’Europe.

SIC3, le système interbancaire de paie-

ments dans toutes les monnaies, repré-

sente logiquement la troisième généra-

tion. Dès 2002, les deux premières géné-

rations seront élevées en puissance: nou-

veaux marchés et nouveaux clients, nou-

veaux standards en matière de sécurité, de

rapidité et de rapport prix/performance.

SIC3 est donc le système inter-bancaire de paiements pour l’avenir.

Equipe Productmanagement,

Swiss Interbank Clearing,

[email protected]

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Collateral Management –crédits journaliers danseuroSICDepuis le 15 mars 1999, la SECB Swiss

Euro Clearing Bank GmbH à Francfort

met à disposition des participants euro-

SIC des crédits journaliers sans intérêt

contre le nantissement illimité de sûretés

admises par les banques centrales. Com-

ment fonctionne cette formule?

Le client signe d’abord la «Convention de

dépôt et de nantissement de valeurs

mobilières dans le cadre de la gestion des

liquidités SECB». Après avoir déposé les

sûretés auprès de Clearstream Banking

AG à Francfort (dépôt 7189, SECB Swiss

Euro Clearing Bank GmbH), la SECB met

quotidiennement à la disposition du

client un crédit journalier à concurrence

de l’évaluation XEMAC actuelle. L’évalua-

tion des sûretés a lieu jusqu’au troisième

jour avant l’échéance finale. La SECB

restitue alors les sûretés au remettant. Le

service du capital pendant la durée du

crédit journalier ne coûte rien au partici-

pant euroSIC. Les sûretés peuvent être

déposées au chois auprès de Clearstream

Banking AG ou de SIS SEGAINTERSETTLE SA.

Jusqu’au milieu de l’année passée, seules

ont été acceptées par la Deutsche

Bundesbank des valeurs mobilières alle-

mandes et des Government Bonds en tant

que sûretés. Depuis la mi-2000, il est éga-

lement possible de déposer tous les

Government Bonds pouvant être déposés

globalement par virement de France, des

Pays-Bas, de l’Autriche, de la Finlande et

de l’Espagne. Un aperçu des sûretés

étrangères s’y prêtant peut être demandé

directement auprès de la SECB.

Les participants euroSIC font amplement

appel à la possibilité d’acquérir des liqui-

dités supplémentaires durant le jour de

compensation. 15 pour cent déjà des

mouvements quotidiens sont couverts par

des crédits journaliers.

Ligne de crédit journalierLes sûretés doivent figurer dans le réper-

toire publié par la Banque centrale euro-

péenne pour les catégories I et II de la

Deutsche Bundesbank (www.ecb.int, voir

sous «MFIs and assets»). Elles sont nan-

ties auprès de Clearstream Banking AG en

faveur de la SECB. Les sûretés sont éva-

luées chaque jour en recourant à XEMAC,

le Collateral Management System de Cle-

arstream, conformément aux exigences du

Système européen des banques centrales

(SEBC) concernant leur facilité de prêt

marginal.

La valeur d’avance actuelle des sûretés est

créditée intégralement au début de cha-

que jour de compensation sur le compte

de virement respectif auprès de la SECB,

puis virée sur le compte de compensation

euroSIC du participant euroSIC concerné.

A la fin de chaque jour de compensation,

le crédit journalier est débité sur le

compte de virement respectif.

Exemple: Evaluation XEMAC, Collateral Management System de Clearstream Banking AG, Francfort

CRÉDIT JOURNALIER au 13.3.2001

WKN/ISIN Titre Nominal Evaluation

DE0001134872 7,25% Bundesanl. 92 (2002)21.10. EUR 8 000 000.00 EUR 8 437 925.59

L’évaluation du titre a lieu au cours de clôture actuel 104,22 (12.3.01) plus intérêts depuis la dernière échéance d’intérêt 21.10.2000

moins Haircut. Les marges de sécurité et les réductions d’évaluation sont conformes à celles du SEBC pour sûretés pouvant être refi-

nancées.

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Ligne de crédit overnightLorsqu’un compte de virement devient

négatif suite au débit d’un crédit journa-

lier, la SECB accorde au participant euro-

SIC concerné un crédit overnight à hau-

teur de la position débitrice, au maximum

toutefois à concurrence du crédit journa-

lier. Le montant est débité sur le compte

de crédit overnight du participant euro-

SIC. Pour la couverture du crédit over-

night, il est fait appel aux mêmes sûretés

que pour le crédit journalier. Le taux d’in-

térêt de base du crédit overnight est con-

forme au taux d’intérêt de la facilité de

prêt marginal du SEBC, augmenté d’une

marge fixée par la SECB. Le calcul des

intérêts a lieu selon la méthode des taux

eurodevises (actual/360).

Susanne Eis,

SECB Swiss Euro Clearing Bank GmbH,

[email protected]

WATCH – Phase II prolongéeWATCH – Worldwide Automated Trans-

action Clearing House – se trouve tou-

jours en phase conceptuelle, son objectif

étant de réaliser un système global, élec-

tronique, multi-monnaies et économique

de traitement en différé pour petits paie-

ments.

HistoriqueWATCH a été fondé en août 1999. Lors

d’une première assemblée générale en

septembre 2000 à San Francisco, l’orga-

nisation et la forme sociale ont été défi-

nies, les Business Requirement Specifica-

tions ont été bouclées. Entre-temps, au

cours d’une procédure d’appel d’offres

(Request for Proposal/Phase II), les

piliers du système prévu ont été définis:

SWIFT en tant que Processing Unit et la

SECB – Swiss Euro Clearing Bank GmbH,

Francfort pour la fonction de Control

Management.

Davantage de temps nécessaireDans le courant des discussions avec

SWIFT, il a été constaté que d’autres

éclaircissements de détail s’imposaient

encore. Lors de l’Assemblée générale de

WATCH tenue le 26 juin 2001 à Bühl près

de Baden-Baden, un nouveau semestre a

été accordé par les banques membres

pour boucler la phase II. L’accent sera mis

euroSIC – SECBEURO-Collateral Management

CLEARSTREAM BANKING AG

SECB (Cascade)unrestricted pledged securities

Daily valuation

Book Transferunder the

euroSIC-memberreference

Box-Transfer

XEMAC (CBA)

SECB

euroSIC euroSIC euroSICmember member member

SECB-Collateral EAF/ELS

SECB

Intra-Day/OvernightDredit System

euroSIC euroSIC euroSICmember member member

European NationalCentral Depositories

euroSIC euroSIC euroSICmember member member

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lement dans l’intérêt de nos clients de ne

pas gaspiller cette opportunité de réaliser

un système de paiements global et écono-

mique pour petits montants.

Vous trouverez d’autres informations sur

le site www.globalach.org.

Ingeborg Schwan,

UBS SA,

[email protected]

Evolutions récentes desystèmes de paiements

étant exécutés individuellement et au fur

et à mesure (voir graphique à la page sui-

vante).

Durant les années quatre-vingt-dix, des

éléments de compensation en temps réel

ont été intégrés pour la première fois dans

les Etats de l’Union européenne ainsi

qu’en Australie. La compensation n’était

toutefois activée qu’en présence d’un

Gridlock (arrêt du système) ou lorsqu’un

participant figurant tout au début de la

file d’attente ne pouvait pas exécuter des

paiements durant quelques minutes. Dans

les systèmes les plus récents tels que

RTGSplus (Allemagne) et New Chips (Etats-

Unis), le genre de compensation est active

en permanence, aussi bien sur base bilaté-

rale que multilatérale. Un processus de

compensation bilatérale devra également

être introduit dans Swiss Interbank Clea-

ring en automne 2001.

Le principe est simple: pour chaque paie-

ment qui ne peut pas être exécuté sur-

le-champ, un paiement dans le sens con-

traire est recherché auprès du destina-

taire. L’engagement de cette compensa-

tion réciproque et simultanée a notam-

ment l’avantage d’exécuter plus rapide-

ment les paiements, les files d’attente

étant réduites d’autant.

Le traitement étant toujours continu, les

risques ordinaires des systèmes nets tom-

bent. En fait, de telles méthodes de com-

pensation ne sont rien d’autre que l’impu-

tation d’une partie de la file d’attente des

NEWS & HIGHLIGHTS

sur la conclusion du Request for Proposal

Process avec SWIFT et la conduite d’en-

tretiens de contact avec l’Euro Banking

Association (EBA) et SWIFT concernant

une future collaboration. Une reprise

éventuelle par SWIFT est également en

discussion.

Suite des opérationsLe lancement de WATCH avec 48 établis-

sements financiers participant à la phase I

était fort prometteur; cet élan ne s’est

toutefois pas vérifié durant la phase II.

WATCH compte encore 18 banques –

notamment l’UBS SA et le Credit Suisse –

et nouvellement deux maisons de clearing

– SIC SA et BBS (Norvège) en tant que

membres. Si l’on ne parvient pas à bou-

cler la phase conceptuelle jusqu’à la fin

de l’année, le soutien requis de la part des

banques membres risque de s’effondrer.

Une reprise par SWIFT ou la coopération

avec un partenaire solide tel que EBA sont

possibles. Quel que soit l’avenir, il est éga-

Les systèmes de paiements tels que SIC

sont soumis à une évolution constante.

Chaque exploitant de système s’évertue

à optimiser son système, à l’adapter aux

exigences du moment. Les développe-

ments sont concentrés actuellement sur

les éléments susceptibles d’économiser

des liquidités.

Prenons par exemple la combinaison du

traitement en temps réel par algorithmes

de compensation. Dans les systèmes nets

initiaux, les instructions de paiements ont

été cumulées durant toute la journée et

exécutées une fois par jour, vers le soir.

Dans les premiers systèmes Real Time

Gross Settlement tels que Fedwire et SIC,

les développeurs ont renoncé à des méca-

nismes de compensation, les paiements

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paiements entrants sur la liquidité. Les

banques s’en tirent durant le jour avec

moins d’avoir de banque centrale.

De telles méthodes de compensation

n’exercent aucune influence sur les états

de fin de journée, puisque chaque partici-

pant doit encore détenir au moins les sor-

ties nettes du jour suivant.

La seconde nouveauté est représentée par

des mesures devant garantir que les paie-

ments critiques sur le plan horaire – par

exemple les Margin Calls ou les Pay-Ins

pour le Continuous Linked Settlement

(CLS) – soient exécutés à temps.

Les systèmes de compensation font appel

à différentes solutions pour atteindre le

même objectif. Dans le nouveau Chaps

(Angleterre), par exemple, les paiements

sont munis lors de l’entrée d’un moment

précis de traitement.

Dans RTGSplus, les limites d’expédition doi-

vent permettre de limiter l’écoulement de

liquidités. De la sorte, une banque pour

retenir en tout temps la liquidité désirée

en faveur de paiements critiques sur le

plan horaire.

SIC a réalisé la même idée avec l’introduc-

tion de comptes auxiliaires. La liquidité

nécessaire est consignée sur le compte

auxiliaire, jusqu’à son utilisation en faveur

du paiement critique.

Il n’est pas prouvé que les limites d’expé-

dition ou les comptes auxiliaires ont un

effet d’économie de liquidité. Les deux

solutions peuvent avoir pour impact que

des ressources restent plus longtemps

inexploitées qu’aujourd’hui et qu’elles

soient recyclées moins rapidement dans le

système.

Daniel Heller,

Banque nationale suisse,

[email protected]

remoteSIC – phase pilot terminéeremoteSIC permet aux établissements financiers, même hors de Suisse, de se raccorder

simplement et économiquement à SIC, par l’intermédiaire de SWIFT pour les paie-

ments et en recourant à Internet pour la gestion de trésorerie.

Le 6 juin 2001, remoteSIC a reçu le feu vert officiel en tant que produit. Tous les utili-

sateurs se sont exprimés très favorablement sur ce nouveau raccordement à SIC. Voici

quelques particularités de cette solution.

Sécurité grâce au certif icat électronique de SwisskeyL’exploitation pilote a démontré que la commande d’un certificat électronique néces-

site passablement de temps pour les banques sises à l’étranger. De ce fait et suite à la

future cessation d’exploitation de Swisskey, nous avons décidé de remplacer dans un

premier temps les certificats électroniques par une fonction supplémentaire de Secur-

ID, sans toutefois renoncer à la sécurité.

Nous proposons toujours l’option des certificats électroniques, tout en examinant quel

est le prestataire le plus approprié.

RécapitulationToutes les banques participantes ont exprimé le désir de recevoir un extrait de compte

SWIFT-TM-950 avec mouvements détaillés. Nous examinerons cette demande dans le

cadre de SIC3.

euroSICSuite à la demande accrue de banques suisses, remoteSIC permettra sous peu égale-

ment le raccordement à euroSIC. De la sorte, euroSIC sera encore plus intéressant

pour les petites et moyennes banques.

Bruno Kudermann,

Swiss Interbank Clearing SA,

[email protected]

Les systèmes de paiements au f il des temps: du système de compensation nette à RTGSplus.

Page 16: CIearIT ÉDITION 10: AOÛT 2001 - Interbank Clearing – … · 2002, il sera ... «père spirituel» de TARGET, sur les expériences faites jusqu’ici et les développements prévus

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IMPRESSUM | Editeur Swiss Interbank Clearing SA, Hardturmstrasse 201, CH-8021 Zurich | Commandes/feed-back [email protected] || Edition N° 10 – août 2001 | Paraît 4 fois par année | Edition en allemand et en français |

| Equipe de rédaction André Bamat, directeur, Swiss Interbank Clearing SA, Susanne Eis, SECB Swiss Euro Clearing Bank GmbH, André Gsponer, Enterprise Services SA, Beat Härry, Credit Suisse First Boston, Daniel Heller, Banque nationale suisse,

Bruno Kudermann, rédacteur en chef, Swiss Interbank Clearing SA, Ulrich Merz, UBS SA, Ursula Praz, Postfinance, Christian Schwinghammer, Swiss Interbank Clearing SA, Urs Zumbrunnen, RBA-Service |

| Traduction Denis M. Fournier | Présentation Mirjam Steiner Werbeagentur | Impression Centre d’impression Telekurs || Point de contact SIC Centrale SIC +41 1 279 42 00, Gestion de produits +41 1 279 47 47,

euroSIC Centrale euroSIC +41 1 279 47 00, Gestion de produits +41 1 279 47 47, SECB Centrale SECB, +49 69 97 98 98 0, Customer Service SECB, +49 69 97 98 98 35 |

| Vous trouverez d’autres informations sur les systèmes suisses de trafic des paiements sur le site Internetwww.sic.ch ou www.secb.de |

SibosAprès Munich et San Francisco, voici venu le tour de Singapour. L’événement mondial

le plus important dans le domaine du trafic des paiement a lieu en Asie cette année.

Swiss Interbank Clearing y est représentée pour la troisième fois et se réjouit de vous

proposer les prestations suivantes à son stand 4311:

● swiss gate – paiements en euro en temps réel à partir de la Suisse vers

l’Euroland et inversement.

● remoteSIC – accès par l’intermédiaire de SWIFT et Internet aux systèmes SIC

et euroSIC

Nous nous tenons à votre disposition pour toute question ayant trait à nos systèmes et

nous réjouissons aussi de votre présence à notre «Swiss Apéro» qui aura lieu mardi

16 octobre.