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71* Année. — TV» ÿÿ. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Dimanche 1« Juillet 1900. a. TII.1AVHÉÛE m chef Adminûtrateur. ABONNEMENTS SflBlla D«p. Antre* ' 101m. dtp. Ha « a . . . i2fr. iflfr. ' Six moi» ................ «£• 8 fr. f flroi* moi*. 3 50 *fr. giiüon hebdomadaire : Demi-tarif. 1 ' ON S’ABONNE: ' Aux bureau* du journal ot dani tous Uf bureaux de poste. L’abonnement est payable d’avance et ecatinue de plein droit juiqu’A réception ' d’aria contraire.______ lm tnonueerite, intérêt ou non, ne tont pat rendue. / ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : \ JOURNAL-SENUS I COURRIER DE L’OISE TÉLÉPHONE AVEC PARIS, \ LA FRANCE & L’ÉTRANGER / BUREAUX Déduction et Administration! 9 et 11, place de l'Hôtal-de-Ville, 9 et 11 SENLIS Le Journal ds Sknus est désigné pour publier dans l’an-ondissement lee 1NSBRTI0NS JUDICIAIRES. PIUX DES INSERTIONS Annonces légales .... 0,20 c. la ligne. Annonces volontaires. 0,25 Réclamos...................... o,50 ________________ Fail s divers................. i fr. _ OnVi'accoptu pas d'insertion au-dessous do 1 franc. Les annonces, récJnmes, etc., concernant 1 ans et les Départements sont reçues _ directement aux bureaux du journal. ^BULLETIN W "’ Sentis, 30 Juin. 1 l0®mesure* oliles pour que le consul, H. Fran- ^ is . lM Buasionnaires et les agents da chemin La Chambre a entendu jeudi l’ihter- dôcret du uw» v* j . ------ viaow un oui viuu a I fétat-major sans même consulter le J général Delanne. Le ministre de la guerre I I répondu en affirmant son droit supé- I rieur — supérieur, paraît-il, & la loi | dle-même. Après une discussion assez I ehwde, la Chambre a voté par 289 voix I contre 200 un ordre du jour de confiance 1 reposé par M, Dubief ; elle le complétait ■ ensuite par une addition du socialiste I Sembat suspectant l’esprit de discipline I desofficiers. Enfin elle votait par 287 voix I contre 200 l'ensemble de cet ordre du J jour qui oonsaore les excès de la faction | dreyfasarde contre l’armée. — Hier, 1 mite de la discussion sur les crédits de la I flotte. _ Le Sénat a voté, jeudi, en première dé- I libération, le projet augmentant l'effectif I des étalons nationaux. — Hier, la Haute I Assemblée adoptait la proposition tendant I à augmenter le nombre ae décorations à I «ttribuer à la réserve et à l’armée territo- I riale. Puis après le dépôt par M. Decrais, I duprojet réoemment adopté par la Chain- | ko relatif à la défense des colonies, elle E vait la convention passée avec la ique de Costa-Rica, relatif à ge de mandats postaux et & la I célébration des mariages par les consuls I tassais. Les nouvelles de Chine sont toujours mes ; si, d’une part, l’on apprend que _ /amiral Seymour a été enfin secouru, et I ut rentré k Tien-Tsin laissant plus de ■ jOhommes sur le terrain et ramenant 1 800 blessés, on ignore toujours le sort I des ambassadeur. Selon toutes probabili- I lis, ils sont toujours à Pékin, ou les Chi- I lois les garderaient comme otages, afin I d'obtenir de meilleurs conditions au cas I là l’Empire serait envahi par les troupes liaternationales. D’autre part, l’accord est ■ complet entre les puissances opérant en I (bine ; il est basé sur le statu quo , rela- ■ tirement aux sphères d'influence et à I h nature des compensations à exiger de Ils Chine. I L’armée internationale d’ocoupation I comprendra bientôt 80,000 hommes. La I Russie et le Japon auront chacun 12,000 I S e> ’ ^ g k t e r r e 10,000 ; la France 18,000. Les autres puissances en auront I chacune 5,000. _ La campagne de guérillas continue ■ Nus active que iamais au Transvaal; les I généraux French et Hamilton sont aux Irises depuis dimanche avec le général IBotha; ils n'ont pu le repousser qu’après ■ woir perdu 180 hommes; le général De IWet continue à couper les communica- I lions des Anglais, tandis que le général I OUivier, dont on avait si souvent annoncé lis mort, passant à travers les lignes an- ■ glaises, a pénétré dans l’Etat libre et me- luce les derrières de Roberts. Enfin, on lipprend qu’un important commando a I«envahi le Natal, vous allez voir qu’il ■ îiencore arriver quelque c accident » au ■ ttffisant et insuffisant H uiler. INFORMATIONS Conseil des ministres. J lmminisires se sont réunis hier dans la ma- ■ we, a l’Elysée, sous la présidence deM.Lonbet. ■ s. Delcassé, ministre des affaires étrangères, I jwmmuniqné à ses collègues un télégramme du ■ we-rei du Yunnan déclarant qu’il a pris toutes çèi_, _______ . ,,m de fer puissent regagner’le'^o’nkiTen “sécurité! Le vice-roi a fait décapiter les Chinois qui avaient ameuté la foule contre les Français. Le consul de France et ses compagnons sont Tonkfa ^ Tong-Haï, Ami-chemin i u Le ministre de Chine i Paris a Communiqué à M. Delcassé un télégramme annonçant que les ministres étrangers a Pékin sont à 18 milles de i îen-ism. A l’Elysée. Le président de la République a reçu jeudi lîftï? I 1? lyséa»,8S étudiants de l’univer- .fil Jm I UIUU1ROI8 UO 1UDlVOr- stté d Upsal, qui ont ihanté plusieurs morceaux de musique, dans les jardins du Palais. La revue de Cherbourg. A.fai eyn.? nw *,e Qui aura lieu è Cherbourg a été offlcieüement fixée au jeudi 19 juillet, u » i0 8vf,a passée p*r M- Loubet, piésident de la République, accompagné de M. de Lanessan. ministre de la marine. .En l’honneur de La Tour d’Auvergne. général André, ministre de la guerre, est allé mercredi à Carhaix pour présider les fêtes du centenaire de La Tour d’Auvergne. Tii™ 6?mmuUsa“ it81 "•* ■“ ,mori“ s Le général André leur a déclaré que le vernement avait tenu à donner un grand ecia aux fêtes en l’honneur de La Tour drAuvergne une de nos plus brillantes gloires nationales. Anrô3 la revue des troupes de la garnison, le 1 ministre de la guerre s’est rendu Al'église, où l a assisté au service funèbre. Sur son passage. le général André a été silui i S L T iA i1 ô *a République! Vive l’ar- mée! Vive la Francel b Le cortège est allé ensuite devant le monu ment de La Tour d’Auvergne. Le ministre de la guerre a prononcé une allo cation dans laquelle II a célébré La Tour d’Au vergne,Je héros populaire de la France, une des gloires de la Révolution. Nouveau succès dreyfusiste. La neuvième chambre correctionnelle de la Seine a condamné, par défaut, pour diffama tion envers M. Joseph Reinact, le gérant du ournal lEcho de parie, et M. Edouard Pelle- ier, chacun en 2.000 francs d’amende, 1 franc de dommages-intérêts et ICO insertioni dans les Journaux. L’anniversaire de Gutenberg. La Fédération française des Travailleurs du 8DlT8Dl \ >ntjq“e usage, fêté dignement le 500 anniversaire de Gutenberg. Le programme de la lête était des plus inté ressants. Il comprenait ; une conférence de , • A;, France; une représentation théâtrale à laquelle de nombreux artistes ont pris part: des vers de M. Maurice Bouchor dits par le poète ui-môme, et un banquet au oafé Voltaire sous la président» de notre confrère M. Henri Aveuet. animés010 8 681 olôlurdo par 0,1 bed dfl8 P1®8 Passer une nuit blanohe. Au moven-âge, le jeune seigneur qui deValt être armé chevalier, passait la nuit qui précé- & l ré? ? ,Ü0B vd?,n8 .1’ .°^® è® 1* chevalerie, dans une église où il veiUait auprès de ses armes revêtu d un oostume blano ; sorte de longue robe de lame. Cette nuit s’appelait t la veillée des armes b ou • nuit blanche », expression qui est restée pour désigner une nuit sais sommeil. longs desseins et les faire échapper aux conséquences des fluctuations ministé rielles. Au mépris de ce décret, qui a force de loi, le général André, délégué des loges au ministère, déplaça quatre chefs de bu reau, sans même en référer au général Delanne et les remplaça .par des hommes de son choix. Le Chef d’Etat-major ré- S ondit à ce coup de force en offrant sa émission. A t L’incident donna lieu k une inter- pôHation de M. Firmin Faure, député m lAlgérie, et la Chambre jeudi, par 306 voix contre 220, acquiesça à cette violation formelle de la loi ; elle aggra vait un instant après cette faute en votant un texte additionnel du socialiste bembat qui impliquait un outrage formel a notre vaillant corps d’officiers, les sus pectant d être moins disciplinés que les troupiers!... Cette nourelle et grave atteinte à l’œu- vre de notre défense nationale était l’iné vitable couronnement de la série de me- ?nr?.* *0ndant toutes à ébranler nos traditions, à détruire l’union si néces saire entre Français et k méconnaître tout ce que la Révolution a fait de grand et de juste. N’est-ce pas comme une gageure, en effet,que ce ministère arlequin—panaché des plus détestables éléments politiques et conduit par un renégat — s’intitule « de défense républicaine > quand tous .ses actes sont le contre-pied de la vraie ^tradition républicaine T M. Waldeck- tlousseau — nous l’avons démontré k ilusieurs reprises —' puise surtout ses nspirations en matière dé liberté sociale dans les pires lois des régimes réaction naires. Quand il complote contre la li berté d’enseignement ou la liberté d’as sociation, il va chercher des armes dans 1 arsenal du premier Empire, de la Res tauration ou de la Monarchie de juillet ; quand les votes du suffrage universel le ,jênant, comme dans les dernières élec- ions parisiennes, il insulte les électeurs et prétend tenir leurs décisions pour nulles et non avenues. Alors que la claration des Droits de VHomme, la grande charte républicaine, dit : < Nul ne sera inquiété pour ses opinions », lui, répond : « Quiconque ne suit Dreyfus ou Millerand, est hors la loi I » Dans cette tentative de c chambarde- LE MINISTÈRE DE ■Défense Républicaine. > La faction provisoirement au pouvoir à ... V f,-------- -WM, «HfVUlVU « 1 heure actuelle continue la série de ses méfaits. Après avoir attenté à tous les irincipes de droit et de liberté qui sont a base même de la dootrine républicaine, elle vient de faire consacrer par sa ser vile majorité la désorganisation de notre grand état-major général. On connaît les faits : le décret du 6 mai 1890 confère au chef d’état-major seul le droit de ohoisir ses collabora teurs. M. de Freyoinet, promoteur de ce décret, expliquait fort justement qu’il voulait par là donner aux officiers de ce service la stabilité indispensable aux hommes ohargés de mener à bien les ment » général de tout ce qui constitue les vraies traditions libérales de notre nation, l’armée devait avoir son tour, et logiquement, dans ce conflit regrettable à tous égards du reste, o’est l’officier respectueux de la loi qui est bldmô, et le général politicien, serviteur des ranouneB une coterie antinationale, qui est ap prouvé. Comme le dit fort justement le Journal des Débats , « il est interdit au ministre de la guerre d’abuser ou de mésuser d’un droit, même incontesté ; car, si l’armée a des devoirs envers lui, il en a à son tour envers l’armée, et, précisément parce ( [u’il est le chef suprême de celle-oi, o’est 11lui de donner l’exemple de la disoipline, j’est-à-dire du respeot des lois, déorets et règlements, aussi bien que deB tradi tions et des régies établies pour le c bien du service », et dans l’intérêt supérieur de la défense nationale. < Or, si des dispositions offrent oe ca ractère au premier chef, ce sont, à coup sûr, celles qui ont pour objet de régler Vnl*rrani.n4i/\M .1 1. J . 1! ________ •_ festement l’esprit, sinon la lettre, du dé cret de 1890, le général André a enfreint le premier et le plus strict de ses devoirs, ou plutôt prouvé, ce qui est peut-être 1ds, qu’il n’en avait pas la notion la plus < ilémentaire. » Et o’est cela que la Cham bre a approuvé. Aujourd’hui, la chose est visible, ily a quelque chose de détraqué dans notre grande machine militaire s ils Boni fous | ceux-là qui ônt choisi le moment des graves occurrences internationales où nous sommes pour y toucher avec une aussi coupable légèreté. Quelle figure allons-nous faire dans le terrible drame chinois, alors que nous sommes la risée de l’étranger — et n'est- il pas grand temps vraiment que le pays se ressaisisse enfin et balaie ce 'ministère odieux qui nous conduit aux pires ca tastrophes ? G. VlLLAVRÙDE. Chine et Transvaal. ^ Y a hdRj dit-on, de la coupe aux lèvres, des intentions aux actes : la hon teuse campagne menée par l’Angleterre contre le Transvaal, le redoutable in connu du problème chinois que l’on devine ne devoir être résolu que dans des flots de sang, donnent un cruel dé menti aux belles phraséologies de la Conférence de la Haye; il y a deux ans, tout était à la paix, et les peuples assem b la dans la petite capitale ae la petite Hollande fraternisaient avec une sincé- nté apparemment chaleureuse ; aujour- d hui, l’Europe — ou plutôt le monde, car le Japon et les Etats-Unis pren- î 5Î part à la 8arabande — est mena cée duner conflagration générale, au moment de la curée du gigantesque gi bier jaune. Et, constatation étrange et touchante à la fois, si nous y échappons, c est au minuscule Transvaal que nous Ve devrons ; o’est parce que la résistance intransigeante de cet héroïque petit peuple occupe trop sérieusement Y.An gleterre pour que celle-ci songe à pro- Jter de la révolution chinoise pour pêcher en eau trouble, que le monde >eut espérer do So partager à l'amiable ee débris de l’Empire du Milieu. En ee gui concerne le Transvaal, nos leoteurs nous rendront oette justice que lesi faits ne cessent de donner raison, jus- qu ici, aux prévisions que nous avions émises dans une série d’articles publiés à cette meme place. L’Anglais, avons-nous dit, ne sera . amais maître au Transvaal. Or, écou- tons la-dessus l’opinion d’un homme qui arrive du Sud-Africain, après avoir assisté aux principales batailles entre Anglais et Hoers, M. Michaël Dawitt, député irlan dais au Parlement britannique : . l0.ut0’ écrU M* Michaël Davitt. quels sont les faoteurs essentiels pour une cominua- o°irnu® u rêsistanôô Tiu côté des Boers? Il y en Hamement des subsistances, le ra- d.es mani‘i°n» et la ferme décision de combattre jusqu au dernior homme. Il n existe aucune orainte au sujet du défaut ÿilîJÎSîJîî1.0® ; t*8 Tlen? de ^ c o u r ir cinq cents ïï, S., j? 61 i’»1 ie ™» y»»* hÏ’ ÎÎÎj.1PÆ snbsistancoB capables de nour- nr, pendant deux ans encore, lea armées fédé- " n t « T?é™u.eM' i6 “e P“ls pas iocU1“<ir*ù ltelatiyement an ravitaillement des munitions. ^ SSn. H..P* m Mmm» témoin oonlaire. Hais meilleurei eonrees que ni les fusils Manaer, ni lea eanona Maxim’a no manqueront de charnel nenHam rlurv. __ - kILT t uuo «oiiui s no manqueront Î m ? ’!!' u t *»* également. On a f'm eS i ! 6™ Ç°in1' ' “•* niellera od lîï. ÏÏSïf 161 l°ur del ob“» et dea carton- î ““ 'P é 01 dea matièrea pre- ï Û “ éeeaaiirai, ni de parconnel. On labrique S .S ÎIt è p . ™ COMeif écnné par Villeboie- Maroutl, dea batonneltea en grande quantité, i niîïïM.3. aeparde le troisième faetenr, o’eil- à-dlra la daterm'nalioa de lutter jmqn'an bout, L î h.mm.1 V oir l'aambre d’un doute — pour m,» » vu 06 que i'.l vu. écouté ce absolue. “ ,U8 “ ll8 “étermlnation eil On voit que tout y est, même la quea- tion dea baïonnettes recommandéea par notre glorieux ViUeboie-Mareuil, dont nous avons été le premier k parler dans la presse. Les Anglais ont dono affaire pour long temps encore là-bas — et ils sont en même temps pris en Chine danB leurs propres malices. Pour quiconque en effet, a suivi avec quelque attention les événements d’Extrême-Orient, il n’est pas douteux quo la révolte actuelieldes Uoxers est l’œuvre longuement préparée do l’Angleterre. Son ambassadeur, sir Claude Macdonald, a employé tous ses efforts à combattre la pénétration russe en Mandchourie , montrant imprudem ment aux Chinois les dangers de l’inva sion étrangère. Lors de la prise de pos session de Port-Arthur par les Russes, de Kiao-Tchéou par les Allemands, de Kouang-Tchéou par les Français, il a encore excité les colères de la vieille im pératrice et de son entourage contre ces concurrents qu’Albion jalousait. Par ordre, il préparait l’orage, espérant le faire éclater au moment qui lui paraîtrait le plus propice à ses desseins, alors que, les mains libres, la préparation de ses plans complétée et sa marine puissam ment réorganisée, l’Angleterre pourrait reprendre son rôle ordinaire de balan- oier, entre les divers combattants pour s adjuger ensuite le meilleure part, sans avoir couru trop de risques. Malheureusement pour elle, les événe ments se sont précipités et la guerre sainte éclate en Chine contre les < diables étrangers », alors qu’elle est empêtrée dans l’impasse du Transvaal. Gavroche dirait : « Bien fait ! fallait pas qu y aille ! > Nous, nous disons : « Ah 1 si la France avait un gouverne ment vraiment national, conscient de sa mission!,.. Ah I si, toute puérile senti- mentabilité mise de côté, nos ministres pouvaient réaliser une alliance franco- germano-russe, qui serait si féconde en résultats au point de vue colonial, com bien peu le reste du monde, l’Angle terre comprise, pèserait sur le cours des événements !.. » H. de R auville. Votes de Hlltl. les Députés de l'Oise* Séance du jeudi 28 juin. Scrutin sur la première partie de l’ordre du jour de M. Dubief, ainsi conçu ; La Chambre approuvant les déclarations du ministre de la guerre, passe à l’ordre du jour. Pour l’adoption ; ........... 289 Contre. ..................... 200 La Chambre a adopté. Rendu V°lép0Ur ‘ MM’ Baadon» G^opinet( lardût V°tÔ COnln ‘ MM* CheTallier et ûaU- Abient par congé : M. Noël. Scrutin sur l’addition de M. Sembat. aimi conçue : 1 . H?cSÏ?imbr0’ î é!olae à nô Pas Permettre que la discipline si sévèrement imposée aux soldat* sou moins rigoureusement imposée aux officiers de tout grade, passe à l’ordre du jour. Pour l’adoption.......................... 290 Contre .... .................................. 434 La Chambre a adopté. RendîtTOl6p(il<r; B“udon’ Chopiuet, l»rdnl TOlé C° n ,r t ' MM’ chevalliar 81 G*ll- Abi.nt par congé : M. Noël. Scralin .nr l'.niemblo de l'ordre du jour de MM. Dubief et Sembat. Pour l’adoption.......................... 287 Contre.................. ; ...................... 20Q La Chambre a adopté. On voté pour : MM. Baudon, Chopinet, Rendu. Ont volé conlre : MM. Chevallier et Gail lard. Absent par congé : M. Noël. SENLIS •’ Conseil municipal. Le Conseil municipal de Senlis s’est réuni hier soir vendredi, à 8 h. 1/2, à l’Hôtel-de- Vilje, sous la présidence de M. de Waru. ' maire. Etaient présents : MM. Driard et Odenl, adjoints, Audigier, Frigault, Fautrat. Gensse, Gallet, Mouy, Beaufort, Boissay. Variet. Saint-Beuve, Delaporle, de Rayssac, Desachy. Br0nne’BonDel» Thiéqnot, Cagny, Absents : MM. Turquet, Lepetit. M. Gallet est élu secrétaire pour la session et va prendre place au bureau. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. Comptes et Budgets de la Ville. Comptes d’Administration de i899. U. Fautrat, rapporteur, donne lecture dos conclusions de la commission, tendant à 1 approbation des comptes d’administration de 1899, dont voici les résultats ; Recettes ordinaires (recouvro- ments effectués) 200.798 69 Recettes extraordinaires (re couvrements effectués) 11.007 92 Recettes supplémentaires (re couvrements effectués) .... 70.105 72 total des Recettes 281.912 33 Dépenses ordinaires (paie ments effectués)................... 179.659 94 Dépenses e\traordinaires(paie- ments effectués) 35.173 09 Dépenses supplémentaires (paiements effectués) .... ,, 10.$42 49 Total des Dôponses 225.375 62 * Résultat des opérations de l’exercice 1899 ,* Reliquat de 56.536 fr. 81. V2.ci r?« a produit en 1899. 99.213 fr. 45: en 1898, le produit avait été de 101.812 fr. 73 d'aba!ta80 ont produit: . L .J® .’?2.5 animaux ont été abattus pesant 872,894 kilog.). Au moment de passer à la discussion da ces comptes, M, le Maire se retire et U. De- saony, désigné par ses coliôgaes, va prendre place au fauteuil de la présidence. U. Mouy demande des explications sur la diminution constante des recettes d’octroi depuis quatre ans ; il fait observer que les recettes de l’année 1897 ont cependant ac cusé une augmentation, mais qu’elle ôtait due au grand nombre des travaux exécutés en ville celte année. M. Driard dit que oette diminution de recettes porte particulièrement sur les êots- font, le combustible et les mal A-taux: il rappelle que pour le premlertarticle, il y a 18 mots, la lot a décrété un dégrèvement des = en ce concerne le combustible, il s est produit deux hivers consécutifs très doux, ce qui avec le dégrè vement des droits sur le charbon de l’usine des eaux depuis qu’elle appartient &la ville, explique fort bien la diminution signalée : enfin pour les matériaux deux cause» sont venue» en abaisser le produit d’octroi, en premier lieu la diminution de» travaux en ville, en second lieu la modification en moins apportée aux tarifs de Senlis qni n ôtaient pas en rapport avec le tarif général. Les conclusions du rapport sont adoptées. Le maire rentre en séance. Les comptes de gestion da receveur muni cipal sont également adoptés. Budgets supplémentaires. — Projet de budget supplémentaire pour 1900 : Recettes supplémentaires... 64.037 55 Dépense» supplémentaires.. 63.995 87 Excédent de recettes... 44 Après lecture du rapport par M. Fautrat . M. Mouy demande fa parole et dit qu’il f ïl , j « j luawmer 10 tribunal de commerce ; il ajoute que l’ins tallation est défectueuse, la salle trop petite, pour les cas assez fréquents de réunion nombreuse de créanciers, et qa’il est diffi cile, dans ces conditions, d’assurer les ser vices. f/ dit que les travaux ont été exé cutés d après les plan» et devis soumis an Conseil et approuvés par lui l’année der nière après un examen de la commission ! FEUILLETON LE DRAME DU IPALAIS ROUGE *• SmVEIV A A. 81ÉGEL Sui*-moil m'ordonna-t-ild’uno voix l^nante. C descendis derrière lui, glacé de j h i l ^ ph0nr0 de la parade. Il s’ÿ ren- |m* A P®»ne fûmes-nous dans la cour du IUn» commanda aux troupes de se Ihb* u *on8 des bâtiments et de laisser I ro 1espace du milieu. IfrinM Toi chi0n. ici l me dit-il en me mon- le centre de la place. I*eux .appola d0ux 8er8ont8 0t*me désignant I hi“7,Ce.Ter do *0rre a 080 m8 braver en I 11 mériterait de mourir sous le knout, pÏM ÎB °Æ mais il me plaît de me rappeler que j'ai eu la faiblesse d’aimer ce coquin. « Se tournant vers moi, il ajouta: « — Rends grâce à Dieu et au tsar qui veut bien te laisser la vie. «Les deux sergents appuyèrent leurs mains sur mes épaules et me forcèrent à tomber &genoux devant lui. « —• C’est bien, poussière ! gronda-t-il. Et maintenant ajprès la clémence le châtiment Je t’avais fait riche. To ne possèdes plus rien. Je t’avais fait noble. Je t’abaisse au rang du dernier des monjicks, du dernier des serfs de mon royaume. Je t’avais fait of ficier. Tu n’es plus qu’on simple soldat. « On me dépouilla des insignes de mon grade, on m’enleva mes vêtements, et l’on me recouvrit d’une capote de grenadier dont on commença par arracher les boutons. « Puis, cette capote, on la mit k l’envers sur mes épaules. « Accoutré de cette façon grotesque et hu miliante, je dus faire le tour de la cour, et passer devant les hommes qui, la veille, me devaient le respect. « N’ayant jamais été dur pour lea soldats placés SOOB mes ordres, j’étais aimé, nar bonheur, dans l’armée. Antonr de moi, au cun onlrage, ne fut proféré. « Les soldats demeurèrent silenclenx et le visage de tons exprima la compassion, mal gré ['impassibilité qu'ils s’efforcaient de con server devant le tsar. c J’étais trop peu de chose à présent ani joox de l’empereur, ponr qn’il daignât a’oc- cuper d un malheureux qu il ne connaissait plps. « Sans m’honorer d’un dernier regard, il H tourna vers le général Davidoff oui corn- mandait le» troupe», et loi dit i « *—Général, fait ton devoir ! « Le général s’élança vers moi et d’une voix qui tremblait, prononça la déshono rante formule de la dégradation militaire. — Assez !... je t’en prie!... Je n’en puis pas supporter davantage ! s’écria d’Artagnan dont le cœur de soldat était torturé par ce récit navrant. Ah ! malheureux enfant !... Comme tu as dû souffrir T — Je devais souffrir encore plus cruelle ment, fit Collet d’une voix étouffée. Le soldat était au bout de son calvaire, mais non 1 homme, non l’amoureux, hélas !... et tout ce que j’avais enduré jusgu’alors n’était rien auprès de ce qui m’attendait. « Comme la veille, ie me rendis chez la Protasow, à l’heure où Machka devait m’at tendre. « Le portier qui, auparavant, s’inclinait jusqu à terre devant moi dès qu’il m’aperce vait, m’accueillit avec le mépris que lui ins pirait mon humble uniforme de simple sol- « Il alla jusqu’à vouloir m’empôcher d’en trer dans la maison. « Je t'écartais d’un coup de poing et je passai. « La nouvelle de ma dégradation s’élait répandue rapidement dans la ville, « Celte nouvelle, les valets la connais saient. «Trois de ces drôles marchèrent à ma rencontre. « L’un d’eux me donna l’ordre de me re tirer sur-le-champ. « Les trois coquins firent mine de me re pousser par la force. < Froidement, je tirai mon sabre et dis ; — Et tu t’en es tenu là, cousin ! fit d’Ar tagnan, il me semble que j’eusse couru après les gueux pour leur caresser les épaules du plat de mon sabre. — Les pauvres diables exécutaient les or dres qu ils avaient reçus, dit Collet, et, du moment qu’ils me laissaient passer, je n’avais plus à m’occuper d’eux. « Je montais l’escalier et, entrant dans j^Pgartement de Machka, j’allai jusqu’à son « Le boudoir était vide, mais, par la porte ouverte, je l’aperçus dans son cabinet de toilette, en train d’achever sa parure pour se rendre à une soirée donnée par je ne sais laquelle de ses amies. « Au bruit que je fis en marchant, elle ne se rétourna même pas. Cependant derrière sa propre image reflétée dans une glace elle aperçut la mienne. « — Dosia, dit-elle simplement & sa femme de chambre, quel est ce soldat, et que yeuMl ? Pourquoi les valets l’ont-ils laissé monter jusqu’ici ? Va leur dire qu'ils seront fouettés pour leur négligence. « La fefume de chambre hésita avant de lui obéir. « Machka Grégorewna, balbutia-t-elle, dois-je te laisser seule avec cette homme ? « — Va, insista froidement Machka. « Et, se tournant vers moi, avec un regard de suprême dédain : « -- Un homme, cela? un misérable sol dat n est pas un homme pour moi. * Maintenant, nous étions seuls. «-.V raim ent! m’écriai-je, ee n’est pas d î p o m ï r 16, qM mla p i8 « —• Oses-tu bien me rappeler cette pro messe et môme te présenter devant mes yeux après ta honteuse aventure de ce matin ? « — Machka Grégorewna, répondis-je, si lu me vois rëduil à l’état où jo nie, c'ait parce que le tsar, ayant voulu me donner une autre femme, j’ai puisé dans mou amour 1 audace de lui dira que, l'aimant, je n’éuou- sorats jamais que toi. « — Que m'importe? et qee peut-il y avoir de commun entre moi et le pauvre diable que lu ea à présent? ricana-t-elle hautaine. « — Ce qu’il peut y avoir de commun en- tre nous, répliquais-je, je vais te le dire: je sais très bien que je ne puis plus prétendre à ta main. Mais avant de me la promettre, tu m avais donné ton cœur. Et il ne me plait pas de te le rendre, après que j’ai tout perdu pour être libre de te conserver le mien. « Elle me souffleta d’un rire insolent. « — Tu m’amuses, faqain, reprit-elle. Crois-tu que qioi,la fille de l’impératrice, je soldat ?m a ndonner aux bras d’un simple D T.a mô,re J'a (ait. et plus d’une fois ? dis je De f0rai8"th pas comme elle ? « “ riP.ostô 1 fit d’Artagnan en chanté , cette fois, consin, tu as prouvé que nous sommes bien de la même famille. « — Oui, convint Machka, avec une im pudeur tranquille, il est arrivé plus d’une fois à ma mère de s’éprendre d’an soldat ro buste et de belle figure. Mais pour l’élever jusqu à elle, elle pouvait le faire officier, étant impératrice. Moi qui n’ai pas celte puissance, je ne deeoendruipM jusqu’à loi, misérable. « Elle me disait cela, à deux pas de l’en droit ou, cent fois, je l’avais tenue dans mes bias, haletante sous mes caresses ! . me disait cela, plus belle,* plus d é -, sirable que jamais, dans sa toilette de bal qui laissait veir la chair éblouissante de ses bras, de ses épaules, de sa poitrine quo j avais si souvent serrée contre la mienne î elle, èn’bégayaB?: “ d'‘m°nr> j‘ f0,,di‘ » p o m u îiS em 'S ^ r,u m'in8B,,“ ": € Contre mon attente, elle ne bongea pas et m enveloppa d un regard admiratif oà ie lisait le souvenir des voluptés passées « “ Tu®8 beau ainsi... très beau !* mur- mura-t-elle. Pauvre fou, pourquoi t’es-ta laissé ruiner, humilier, dégrader? Comme je t aurais aimé sans cela!... frémissant de passion comme tu l’es en ce moment, jamaia tu ne m es apparn plus superbe... Tu te con tentais de roucouler comme une tendre tour- tereite, à présent tu rugis comme un tigre « Sa figure touchait presque la mienne... ses lèvres semblaient appeler mes lèvres « - Ah ! je suis un tigre ? Viens donc. traînêrma gre*80 T en do l’en- « Elle se dégagea, furieuse : li#re? ttt n'®8 chien immonde... Tiens... « Et elle me cracha au visage. •— Merdiou ! s’écria d’Artagnan, la ripitê / t a jeté son venin A la face, et ta ne l’a* pas écrasée? ëlratortTw piÆ î,”0 ‘’*TaU (Ami.n.4

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71* Année. — TV» ÿÿ. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Dimanche 1« Juillet 1900.a . TII.1AVHÉÛE

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/ ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : \ JOURNAL-SENUS I COURRIER DE L’OISE T É L É P H O N E A V EC P A R IS , \

LA F R A N C E & L ’É T R A N G E R /

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L e J o u r n a l d s S k n u s est désigné p our publier dans l’an-ondissement lee 1NSBRTI0NS JUDICIAIRES.

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^BULLETIN W " ’

S en tis , 30 J u in .1

l0® mesure* oliles pour que le consul, H. Fran- ^ is . lM Buasionnaires et les agents da chemin

La Chambre a en tendu jeu d i l ’ih te r-

dôcret du

■ uw»v*j . ------ viaow un oui viuu aI fétat-major sans même consulter le

J général Delanne. Le ministre de la guerreI I répondu en affirmant son droit supé- I rieur — supérieur, paraît-il, & la loi | dle-même. Après une discussion assez I ehwde, la Chambre a voté par 289 voix I contre 200 un ordre du jou r de confiance 1 reposé par M, Dubief ; elle le complétait ■ ensuite par une addition du socialiste I Sembat suspectant l’esprit de discipline I des officiers. Enfin elle votait par 287 voix I contre 200 l'ensemble de cet ordre du J jour qui oonsaore les excès de la faction | dreyfasarde contre l’armée. — Hier, 1 mite de la discussion sur les crédits de la I flotte.

_ Le Sénat a voté, jeudi, en première dé- I libération, le projet augmentant l'effectif I des étalons nationaux. — Hier, la Haute I Assemblée adoptait la proposition tendant I à augmenter le nombre ae décorations à I «ttribuer à la réserve et à l’armée territo- I riale. Puis après le dépôt par M. Decrais,I du projet réoemment adopté par la Chain- | ko relatif à la défense des colonies, elle

Evait la convention passée avec la ique de Costa-Rica, relatif à ge de mandats postaux et & la

I célébration des mariages par les consuls I tassais.

Les nouvelles de Chine sont toujours m es ; si, d’une part, l’on apprend que

_ /amiral Seymour a été enfin secouru, et I ut rentré k Tien-Tsin laissant plus de■ jO hommes sur le terrain et ramenant 1 800 blessés, on ignore toujours le sort I des ambassadeur. Selon toutes probabili- I lis, ils sont toujours à Pékin, ou les Chi- I lois les garderaient comme otages, afin I d'obtenir de meilleurs conditions au cas I là l’Empire serait envahi par les troupes liaternationales. D’autre part, l’accord est■ complet entre les puissances opérant en I (bine ; il est basé sur le s ta tu q u o , rela-■ tirement aux sphères d'influence et à I h nature des compensations à exiger de Ils Chine.I L’armée internationale d’ocoupation I comprendra bientôt 80,000 hommes. La I Russie et le Japon auront chacun 12,000 I S e> ’ ^ g k t e r r e 10,000 ; la France 1 8,000. Les autres puissances en auront I chacune 5,000.

_ La campagne de guérillas continue■ Nus active que iamais au Transvaal; les I généraux French et Hamilton sont aux Irises depuis dimanche avec le général IBotha; ils n 'ont pu le repousser qu’après■ woir perdu 180 hommes; le général De IWet continue à couper les communica- I lions des Anglais, tandis que le général I OUivier, dont on avait si souvent annoncé lis mort, passant à travers les lignes an-■ glaises, a pénétré dans l’E tat libre et me- luce les derrières de Roberts. Enfin, on lipprend qu’un important commando a I«envahi le Natal, vous allez voir qu’il■ îiencore arriver quelque c accident » au■ ttffisant et insuffisant H uiler.

INFORMATIONSConseil des ministres.

J lm minisires se sont réunis hier dans la ma-■ we, a l’Elysée, sous la présidence deM.Lonbet.■ s. Delcassé, ministre des affaires étrangères, I jwmmuniqné à ses collègues un télégramme du■ we-rei du Yunnan déclarant qu’il a pris toutes

çèi_, _______ . ,,mde fer puissent regagner’le'^o’nkiTen “sécurité!

Le vice-roi a fait décapiter les Chinois qui avaient ameuté la foule contre les Français.

Le consul de France et ses compagnons sont Tonkfa ^ Tong-Haï, A mi-chemin i u

Le ministre de Chine i Paris a Communiqué à M. Delcassé un télégramme annonçant que les ministres étrangers a Pékin sont à 18 milles de i îen-ism.

A l’Elysée.Le président de la République a reçu jeudi

l î f t ï ? I 1 ? lyséa»,8S étudiants de l’univer-.fil Jm I UIUU1ROI8 UO 1 UDlVOr-stté d Upsal, qui ont ihanté plusieurs morceaux de musique, dans les jardins du Palais.

La revue de Cherbourg.A.fai eyn.? nw *,e Qui aura lieu è Cherbourg a été offlcieüement fixée au jeudi 19 juillet, u » i0 8vf,a passée p*r M- Loubet, piésident de la République, accompagné de M. de Lanessan. ministre de la marine.

.En l’honneur de La Tour d’Auvergne.général André, ministre de la guerre, est

allé mercredi à Carhaix pour présider les fêtes du centenaire de La Tour d’Auvergne.

T ii™ 6?m m uU sa“ it81 " • * ■“ ,mori“ s Le général André leur a déclaré que le

vernement avait tenu à donner un grand ecia aux fêtes en l’honneur de La Tour drAuvergne une de nos plus brillantes gloires nationales.

Anrô3 la revue des troupes de la garnison, le 1 ministre de la guerre s’est rendu A l'église, où l a assisté au service funèbre.

Sur son passage. le général André a été siluii S L T i A i 1 ô *a République! Vive l’ar- mée! Vive la Francel b

Le cortège est allé ensuite devant le monu­ment de La Tour d’Auvergne.

Le ministre de la guerre a prononcé une allo­cation dans laquelle II a célébré La Tour d’Au­vergne,Je héros populaire de la France, une des gloires de la Révolution.

Nouveau succès dreyfusiste.La neuvième chambre correctionnelle de la

Seine a condamné, par défaut, pour diffama­tion envers M. Joseph Reinact, le gérant du ournal lEcho de parie, et M. Edouard Pelle- ier, chacun en 2.000 francs d’amende, 1 franc

de dommages-intérêts et ICO insertioni dans les Journaux.

L’anniversaire de Gutenberg.La Fédération française des Travailleurs du

i» 8DlT8Dl \ >ntjq “e usage, fêté dignement le 500 anniversaire de Gutenberg.Le programme de la lête était des plus inté­

ressants. Il comprenait ; une conférence de , • A;, France; une représentation théâtrale à laquelle de nombreux artistes ont pris part: des vers de M. Maurice Bouchor dits par le poète ui-môme, et un banquet au oafé Voltaire sous

la président» de notre confrère M. Henri Aveuet.

animés010 8 681 olôlurdo par 0,1 bed dfl8 P1®8

Passer une nuit blanohe.Au moven-âge, le jeune seigneur qui deValt

être armé chevalier, passait la nuit qui précé- & l ré??,Ü0B vd?,n8 .1’.°^® è® 1* chevalerie, dans une église où il veiUait auprès de ses armes revêtu d un oostume blano ; sorte de longue robe de lame. Cette nuit s’appelait t la veillée des armes b ou • nuit blanche », expression qui est restée pour désigner une nuit sais sommeil.

longs desseins et les faire échapper aux conséquences des fluctuations ministé­rielles.

Au mépris de ce décret, qui a force de loi, le général André, délégué des loges au ministère, déplaça quatre chefs de bu­reau, sans même en référer au général Delanne et les remplaça .par des hommes de son choix. Le Chef d’Etat-major ré-

Sondit à ce coup de force en offrant sa émission. A t ■L’incident donna lieu k une inter-

pôHation de M. Firmin Faure, député m lA lgérie, et la Chambre jeudi, par 306 voix contre 220, acquiesça à cette violation formelle de la loi ; elle aggra­vait un instant après cette faute en votant un texte additionnel du socialiste bembat qui impliquait un outrage formel a notre vaillant corps d’officiers, les sus­pectant d être moins disciplinés que les troupiers!...

Cette nourelle et grave atteinte à l’œu- vre de notre défense nationale était l’iné­vitable couronnement de la série de me- ?nr?.* *0ndant toutes à ébranler nos traditions, à détruire l’union si néces­saire entre Français et k méconnaître tout ce que la Révolution a fait de grand e t de juste.

N’est-ce pas comme une gageure, en effet,que ce ministère arlequin— panaché des plus détestables éléments politiques e t conduit par un renégat — s’intitule « de défense républicaine > quand tous

.s e s actes sont le contre-pied de la vraie ^tradition républicaine T M. Waldeck-

tlousseau — nous l’avons démontré k ilusieurs reprises —' puise surtout ses nspirations en matière dé liberté sociale

dans les pires lois des régimes réaction­naires. Quand il complote contre la li­berté d’enseignement ou la liberté d’as­sociation, il va chercher des armes dans 1 arsenal du premier Empire, de la Res­tauration ou de la Monarchie de juillet ; quand les votes du suffrage universel le , jênant, comme dans les dernières élec- ions parisiennes, il insulte les électeurs

et prétend tenir leurs décisions pour nulles et non avenues. Alors que la Dé­claration des D roits de VHomme, la grande charte républicaine, dit : < Nul ne sera inquiété pour ses opinions », lui, répond : « Quiconque ne suit Dreyfus ou Millerand, est hors la loi I »

Dans cette tentative de c chambarde-

LE MINISTÈREDE

■ D éfense R ép u b lic a in e . >

La faction provisoirement au pouvoir à. . . V f,-------- -WM, «HfVUlVU «1 h eu re actuelle continue la série de ses m éfaits. A près avo ir a tte n té à tous les irincipes de d ro it e t de lib e rté qui sont a base mêm e de la dootrine républicaine,

e lle v ien t de faire consacrer p a r sa ser­vile m ajorité la désorganisation de no tre grand é ta t-m ajo r général.

On connaît les faits : le décret du 6 mai 1890 confère au chef d’état-major seul le droit de ohoisir ses collabora­teurs. M. de Freyoinet, promoteur de ce décre t, expliquait fort justement qu’il voulait par là donner aux officiers de ce service la stabilité indispensable aux hommes ohargés de mener à bien les

m ent » général de to u t ce qui constitue les vraies trad itions libérales de no tre n ation , l ’arm ée devait avoir son to u r, e t logiquem ent, dans ce conflit reg re ttab le à tous égards du res te , o’est l’officier respectueux de la loi qui est bldmô, e t le général politic ien , se rv iteu r des ranouneB

une co te rie an tinationale , qui es t ap ­prouvé.

Comme le d it fo rt ju stem en t le Jo u rn a l des D éba ts , « il est in te rd it au m inistre de la g u e rre d’abuser ou de m ésuser d ’un dro it, mêm e incontesté ; ca r, si l’arm ée a des devoirs envers lu i, i l en a à son to u r envers l ’arm ée, e t, précisém ent parce ( [u’il est le chef suprêm e de celle-oi, o’es t 11 lu i de donner l ’exem ple de la disoipline, j ’e s t-à -d ire du respeot des lo is , déorets e t règ lem ents, aussi b ien que deB tra d i­tions e t des régies étab lies pour le c bien du service », e t dans l ’in té rê t supérieu r de la défense nationale.

< O r, si des dispositions offrent oe ca­rac tè re au prem ier chef, ce son t, à coup sû r, celles qui ont pour objet de rég le rVnl*rrani.n4i/\M . 1 1 . J . 1 ! ________ •_

festement l’esprit, sinon la le ttre , du dé­cret de 1890, le général André a enfreint le premier et le plus strict de ses devoirs, ou plutôt prouvé, ce qui est peut-être 1 ds, qu’il n’en avait pas la notion la plus < ilémentaire. » E t o’est cela que la Cham­bre a approuvé.

Aujourd’hui, la chose est visible, ily a quelque chose de détraqué dans notre grande machine militaire s ils B o n i fous

| c eu x -là qui ô n t choisi le m om ent des graves occurrences internationales où nous sommes pour y toucher avec une aussi coupable légèreté.

Quelle figure allons-nous faire dans le te rr ib le dram e chinois, alors que nous sommes la risée de l’é tran g e r — e t n 'est- i l pas grand tem ps vraim ent que le pays se ressaisisse enfin e t balaie ce 'm inistère odieux qui nous conduit aux pires ca­tastrophes ?

G. VlLLAVRÙDE.

Chine et Transvaal.^ Y a hdRj dit-on, de la coupe aux

lèvres, des intentions aux actes : la hon­teuse campagne menée par l’Angleterre contre le Transvaal, le redoutable in­connu du problème chinois que l’on devine ne devoir être résolu que dans des flots de sang, donnent un cruel dé­menti aux belles phraséologies de la Conférence de la Haye; il y a deux ans, tout était à la paix, e t les peuples assem­b l a dans la petite capitale ae la petite Hollande fraternisaient avec une sincé- n té apparemment chaleureuse ; aujour- d hui, l’Europe — ou plutôt le monde, car le Japon et les Etats-Unis pren- î 5Î part à la 8arabande — est mena­

cée duner conflagration générale, au moment de la curée du gigantesque gi­bier jaune. E t, constatation étrange et touchante à la fois, si nous y échappons, c est au minuscule Transvaal que nous Ve devrons ; o’est parce que la résistance intransigeante de cet héroïque petit peuple occupe trop sérieusement Y.An­gleterre pour que celle-ci songe à pro- J te r de la révolution chinoise pour pêcher en eau trouble, que le monde >eut espérer do So partager à l'amiable ee débris de l’Empire du Milieu.

En ee gui concerne le Transvaal, nos leoteurs nous rendront oette justice que lesi faits ne cessent de donner raison, jus- qu ici, aux prévisions que nous avions émises dans une série d’articles publiés à cette meme place.

L’Anglais, avons-nous dit, ne sera . amais maître au Transvaal. Or, écou- tons la-dessus l’opinion d’un homme qui arrive du Sud-Africain, après avoir assisté aux principales batailles entre Anglais et Hoers, M. Michaël Dawitt, député irlan­dais au Parlement britannique :

. l0.ut0’ écrU M* Michaël Davitt. quelssont les faoteurs essentiels pour une cominua- o°irnu® u rêsistanôô Tiu côté des Boers? Il y en

Hamement des subsistances, le ra- d.es mani‘i°n» et la ferme décision

de combattre jusqu au dernior homme.Il n existe aucune orainte au sujet du défaut

ÿilîJÎSîJîî1.0®;t*8 Tlen? de ^ c o u r i r cinq centsïï, S., j? 61 i’»1 ie ™» y»»*hÏ’ Î ÎÎ j.1 PÆ snbsistancoB capables de nour- nr, pendant deux ans encore, lea armées fédé-" n t « T?é™u.eM' i6 “ e P“ls pas iocU1“<ir*ù

ltelatiyement an ravitaillement des munitions. SSn. H..P* m Mmm» témoin oonlaire. Hais

“ meilleurei eonrees que ni les fusils Manaer, ni lea eanona Maxim’a no manqueront de charnel nenHam rlurv. __-kILT t uuo «oiiui s no manquerontÎm ? ’!!' u t *»* également. On af'm eS i ! 6™ Ç°in1' ' “•* niellera odl î ï . Ï Ï S ï f 161 l°ur del ob“» et dea carton-

î “ “ “ 'P é 01 dea matièrea pre-ï Û “ éeeaaiirai, ni de parconnel. On labrique S .S ÎIt è p . ™ COMeif écnné par Villeboie- Maroutl, dea batonneltea en grande quantité, i n i î ï ïM.3 . aeparde le troisième faetenr, o’eil- à-dlra la daterm'nalioa de lutter jmqn'an bout, L î h.mm . 1 V oir l'aambre d’un doute — pour

m,» » vu 06 que i '. l vu. écouté ceabsolue. “ ,U8 “ ll8 “étermlnation eil

On vo it que to u t y es t, même la quea- tion dea baïonnettes recommandéea par notre glorieux V iU eboie-M areuil, dont nous avons é té le p rem ier k p a rle r dans la presse.

Les Anglais ont dono affaire pour long­temps encore là-bas — e t ils son t en même tem ps pris en Chine danB leurs propres malices. P o u r quiconque en

effet, a su iv i avec quelque atten tion les événem ents d’E x trêm e-O rien t, il n ’est pas douteux quo la révolte actuelieldes Uoxers est l’œ uvre longuem ent préparée do l’A ngleterre . Son am bassadeur, s ir Claude M acdonald, a employé tous ses efforts à com battre la pénétration russe en M andchourie , m on tran t im prudem ­m ent aux Chinois les dangers de l’inva­sion é trangère . Lors de la prise de pos­session de P o r t-A rth u r par les R usses, de Kiao-Tchéou p a r les Allem ands, de Kouang-Tchéou par les F ran ça is , i l a encore excité les colères de la vieille im ­p ératrice e t de son entourage contre ces concurrents qu’Albion jalousait. P a r ordre, il p répara it l’orage , espérant le faire écla ter au moment qui lui para îtra it le plus propice à ses desseins, alors que, les mains lib re s, la p répara tion de ses plans complétée et sa m arine puissam ­m ent réorganisée, l ’A n g le te rre p o u rra it rep rendre son rô le ord inaire de balan- o ier, en tre les divers com battants pour s ad juger ensuite le m eilleure p a rt, sans avoir couru trop de risques.

M alheureusem ent pour e lle , les événe­m ents se son t précip ités e t la guerre sain te éclate en Chine contre les < diables é trangers » , alors qu’elle est em pêtrée dans l ’impasse du Transvaal.

Gavroche d ira it : « Bien fa it ! fallait pas qu y aille ! > Nous, nous disons :« A h 1 si la F rance avait u n gouverne­m ent v raim ent national, conscient de sa m ission!,.. A h I si, to u te puérile sen ti- m entabilité m ise de côté, nos m inistres pouvaient réa lise r une alliance franco- germ ano-russe , qui serait si féconde en résu lta ts au point de vue colonial, com­bien peu le res te du m onde, l ’A ngle­te rre com prise, pèserait su r le cours des événem ents !.. »

H . de R auville .

Votes de Hlltl. les Députés de l'Oise*

Séance du jeudi 28 ju in .Scrutin sur la première partie de l’ordre

du jour de M. Dubief, ainsi conçu ;

La Chambre approuvant les déclarations du ministre de la guerre, passe à l’ordre du jour.

Pour l’adoption ; ........... 289Contre. ..................... 200

La Chambre a adopté.

Rendu V° lép0U r ‘ MM’ Baadon» G opinet(

lardû t V°tÔ COnln ‘ MM* CheTallier e t ûaU- Abient par congé : M. Noël.

Scrutin sur l’addition de M. Sembat. aim i conçue :

1. H?cSÏ?imbr0’ î é!olae à nô Pas Permettre que la discipline si sévèrement imposée aux soldat* sou moins rigoureusement imposée aux officiers de tout grade, passe à l’ordre du jour.

Pour l’adoption.......................... 290C o n tre . .. . .................................. 434

La Chambre a adopté.

RendîtTOl6p(il<r; B“udon’ Chopiuet,

l»rdn l TOlé C° n ,r t ' MM’ chevalliar 81 G*ll- A bi.n t par congé : M. Noël.

Scralin .n r l'.n iem blo de l'ordre du jour de MM. Dubief et Sembat.

Pour l’adoption.......................... 287Contre..................; ...................... 20Q

La Chambre a adopté.On voté pour : MM. Baudon, Chopinet,

Rendu.Ont volé conlre : MM. Chevallier et Gail­

lard.Absent par congé : M. Noël.

S E N L I S•’ Conseil municipal.

Le Conseil municipal de Senlis s’est réuni hier soir vendredi, à 8 h . 1/2, à l’Hôtel-de- Vilje, sous la présidence de M. de W aru. ' maire. ’

Etaient présents : MM. Driard et Odenl, adjoints, Audigier, F rigault, Fautrat. Gensse, Gallet, Mouy, Beaufort, Boissay. Variet. Saint-Beuve, Delaporle, de Rayssac, Desachy. Br0nne’ BonDel» Thiéqnot, Cagny,

Absents : MM. Turquet, Lepetit.M. Gallet est élu secrétaire pour la session

et va prendre place au bureau.Le procès-verbal de la dernière séance

est lu et adopté.Com ptes et B u d g e ts d e la V ille .

Comptes d’Adm inistration de i8 9 9 . —U. Fautra t, rapporteur, donne lecture dos conclusions de la commission, tendant à 1 approbation des comptes d ’administration de 1899, dont voici les résultats ;Recettes ordinaires (recouvro-

ments effectués) 200.798 69Recettes extraordinaires (re ­

couvrements effectués) 11.007 92Recettes supplémentaires (re­

couvrements effec tués).... 70.105 72to ta l des Recettes 281.912 33

Dépenses ordinaires (paie­ments effectués)................... 179.659 94

D é p e n se s e \ t r a o r d in a i r e s ( p a ie -ments effectués) 3 5 .1 7 3 09

D é p e n se s supplémentaires (paiements e ffe c tu é s ) .. .. ,, 10 .$42 49

Total des Dôponses 225.375 62 *Résultat des opérations de l’exercice 1899 ,* Reliquat de 56.536 fr. 81.V2.ci r?« a produit en 1899. 99.213 fr. 45:

en 1898, le produit avait été de 101.812 fr. 73 d 'aba!ta80 ont p roduit:

. L . J ® . ’?2.5 animaux ont été abattus pesant 872,894 kilog.).

Au moment de passer à la discussion da ces comptes, M, le Maire se retire et U. De- saony, désigné par ses coliôgaes, va prendre place au fauteuil de la présidence.

U. Mouy demande des explications sur la diminution constante des recettes d’octroi depuis quatre ans ; il fait observer que les recettes de l’année 1897 ont cependant ac­cusé une augmentation, mais qu’elle ôtait due au grand nombre des travaux exécutés en ville celte année.

M. Driard dit que oette diminution de recettes porte particulièrement sur les êots- fon t, le combustible et les m al A-taux: il rappelle que pour le premlertarticle, il y a 18 mots, la lot a décrété un dégrèvement des = • en ce concerne lecombustible, il s est produit deux hivers consécutifs très doux, ce qui avec le dégrè­vement des droits sur le charbon de l ’usine des eaux depuis qu’elle appartient & la ville, explique fort bien la diminution signalée : enfin pour les matériaux deux cause» sont venue» en abaisser le produit d ’octroi, en prem ier lieu la diminution de» travaux en ville, en second lieu la modification en moins apportée aux tarifs de Senlis qni n ôtaient pas en rapport avec le tarif général.

Les conclusions du rapport sont adoptées.Le maire rentre en séance.Les comptes de gestion da receveur muni­

cipal sont également adoptés.Budgets supplémentaires. — Projet de

budget supplémentaire pour 1900 :Recettes supplém entaires... 64.037 55 Dépense» supplém entaires.. 63.995 87

Excédent de rece tte s ... 44 Après lecture du rapport par M. F autra t.

M. Mouy demande fa parole et dit qu’il

f ï l , j « j luawmer 10tribunal de commerce ; il ajoute que l’ins­tallation est défectueuse, la salle trop petite, pour les cas assez fréquents de réunion nombreuse de créanciers, et qa’il est diffi­cile, dans ces conditions, d’assurer les ser­vices.

f / dit que les travaux ont été exé­cutés d après les plan» et devis soumis an Conseil et approuvés par lui l ’année der­nière après un examen de la commission

!

FEU ILLETO N

LE DRAMEDU

IPALAIS R O U G E*• S m V E I V A A . 8 1 É G E L

Sui*-moil m 'ordonna-t-ild’uno voix l^nante.C descendis derrière lu i, glacé de

j h i l ^ ph0nr0 de la parade. I l s’ÿ ren-

|m* A P®»ne fûmes-nous dans la cour du IUn» commanda aux troupes de se Ihb* u *on8 des bâtiments et de laisser I ro 1 espace du milieu.IfrinM Toi chi0n. ici l me dit-il en me m on-

le centre de la place.I*eux .appola d0ux 8er8ont8 0t*me désignant

I h i“7,Ce.Ter do *0rre a 080 m8 braver en I 11 m ériterait de m ourir sous le knout,

p Ï M Î B ° Æ

mais il me plaît de me rappeler que j'a i eu la faiblesse d’aimer ce coquin.

« Se tournant vers moi, il a jouta:« — Rends grâce à Dieu et au tsar qui

veut bien te laisser la vie.«Les deux sergents appuyèrent leurs

mains sur mes épaules et me forcèrent à tomber & genoux devant lui.

« —• C’est bien, poussière ! gronda-t-il. Et maintenant ajprès la clémence le châtiment Je t’avais fait riche. To ne possèdes plus rien. Je t ’avais fait noble. Je t ’abaisse au rang du dernier des monjicks, du dernier des serfs de mon royaume. Je t’avais fait of­ficier. Tu n’es plus qu’on simple soldat.

« On me dépouilla des insignes de mon grade, on m’enleva mes vêtements, et l’on me recouvrit d ’une capote de grenadier dont on commença par arracher les boutons.

« Puis, cette capote, on la m it k l’envers sur mes épaules.

« Accoutré de cette façon grotesque et hu ­miliante, je dus faire le tour de la cour, et passer devant les hommes qui, la veille, me devaient le respect.

« N’ayant jamais été dur pour lea soldats placés SOOB mes ordres, j ’étais aimé, nar bonheur, dans l’armée. Antonr de moi, au­cun onlrage, ne fut proféré.

« Les soldats demeurèrent silenclenx et le visage de tons exprima la compassion, mal­gré ['impassibilité qu'ils s’efforcaient de con­server devant le tsar.

c J ’étais trop peu de chose à présent a n i joox de l’empereur, ponr qn’il daignât a’oc- cuper d un malheureux qu il ne connaissait plps.

« Sans m’honorer d ’un dernier regard, il H tourna vers le général Davidoff oui corn- mandait le» troupe», et loi dit i

« *— Général, fait ton devoir !« Le général s’élança vers moi et d’une

voix qui tremblait, prononça la déshono­rante formule de la dégradation militaire.

— Assez !... je t’en p rie !... Je n ’en puis pas supporter davantage ! s’écria d ’Artagnan dont le cœur de soldat était torturé par ce récit navrant. Ah ! malheureux enfant !... Comme tu as dû souffrir T

— Je devais souffrir encore plus cruelle­ment, fit Collet d’une voix étouffée. Le soldat était au bout de son calvaire, mais non 1 homme, non l’amoureux, hélas !... et tout ce que j ’avais enduré jusgu’alors n’était rien auprès de ce qui m’attendait.

« Comme la veille, ie me rendis chez la Protasow, à l ’heure où Machka devait m ’at­tendre.

« Le portier qui, auparavant, s’inclinait jusqu à terre devant moi dès qu’il m’aperce­vait, m’accueillit avec le mépris que lui ins­pirait mon humble uniforme de simple sol-

« Il alla jusqu’à vouloir m’empôcher d ’en­trer dans la maison.

« Je t'écartais d’un coup de poing et je passai.

« La nouvelle de ma dégradation s’élait répandue rapidement dans la ville,

« Celte nouvelle, les valets la connais­saient.

«Trois de ces drôles marchèrent à ma rencontre.

« L’un d ’eux me donna l’ordre de me re­tirer sur-le-champ.

« Les trois coquins firent m ine de me re­pousser par la force.

< Froidement, je tirai mon sabre et dis ;

— Et tu t ’en es tenu là, cousin ! fit d’Ar­tagnan, il me semble que j ’eusse couru après les gueux pour leur caresser les épaules du plat de mon sabre.

— Les pauvres diables exécutaient les or­dres qu ils avaient reçus, dit Collet, et, du moment qu’ils me laissaient passer, je n’avais plus à m ’occuper d ’eux.

« Je montais l’escalier et, entrant dans j^Pgartem ent de Machka, j ’allai jusqu’à son

« Le boudoir était vide, mais, par la porte ouverte, je l’aperçus dans son cabinet de toilette, en train d ’achever sa parure pour se rendre à une soirée donnée par je ne sais laquelle de ses amies.

« Au bruit que je fis en m archant, elle ne se rétourna même pas. Cependant derrière sa propre image reflétée dans une glace elle aperçut la mienne.

« — Dosia, dit-elle simplement & sa femme de chambre, quel est ce soldat, et que yeuM l ? Pourquoi les valets l’ont-ils laissé monter jusqu’ici ? Va leur dire qu'ils seront fouettés pour leur négligence.

« La fefume de chambre hésita avant de lui obéir.

« Machka Grégorewna, balbutia-t-elle,dois-je te laisser seule avec cette homme ?

« — Va, insista froidement Machka.« Et, se tournant vers moi, avec un regard

de suprême dédain : ‘« - - Un homme, cela? un misérable sol­

dat n est pas un homme pour moi.* Maintenant, nous étions seuls.« - .V ra im e n t! m ’écriai-je, ee n ’est pas

d îp o m ïr 16, qM m l a p i8

« —• Oses-tu bien me rappeler cette pro­messe et môme te présenter devant mes yeux après ta honteuse aventure de ce matin ?

« — Machka Grégorewna, répondis-je, si lu me vois rëduil à l’état où jo n ie , c 'ait parce que le tsar, ayant voulu me donner une autre femme, j ’ai puisé dans mou amour 1 audace de lui d ira que, l'aimant, je n ’éuou- sorats jamais que toi.

« — Que m 'im porte? et qee peut-il y avoir de commun entre moi et le pauvre diable que lu ea à présent? ricana-t-elle hautaine.

« — Ce qu’il peut y avoir de commun en- tre nous, répliquais-je, je vais te le dire: je sais très bien que je ne puis plus prétendre à ta main. Mais avant de me la promettre, tu m avais donné ton cœur. E t il ne me plait pas de te le rendre, après que j ’ai tout perdu pour être libre de te conserver le mien.

« Elle me souffleta d’un rire insolent.« — Tu m’amuses, faqain, reprit-elle.

Crois-tu que qioi,la fille de l’impératrice, je soldat ?m a ndonner aux bras d’un simple

D T.a mô,re J'a (ait. et plus d’une fois ? dis je De f0rai8"th pas comme elle ?

« “ r iP.ostô 1 fit d ’Artagnan e n ­chanté , cette fois, consin, tu as prouvé que nous sommes bien de la même famille.

« — Oui, convint Machka, avec une im­pudeur tranquille, il est arrivé plus d’une fois à m a mère de s’éprendre d ’an soldat ro­buste et de belle figure. Mais pour l ’élever jusqu à elle, elle pouvait le faire officier, étant impératrice. Moi qui n ’ai pas celte puissance, je ne deeoendruipM jusqu’à loi, misérable.

« Elle me disait cela, à deux pas de l ’en­droit ou, cent fois, je l’avais tenue dans mes bias, haletante sous mes caresses !. me disait cela, plus belle,* plus d é - ,

sirable que jamais, dans sa toilette de bal qui laissait veir la chair éblouissante de ses bras, de ses épaules, de sa poitrine quo j avais si souvent serrée contre la mienne î

elle, èn’bégayaB?: “ d '‘ m° nr> j ‘ f0,,di‘ »

p o m u î i S e m ' S ^ r ,u m'in8B,,“ ":€ Contre mon attente, elle ne bongea pas

et m enveloppa d un regard admiratif oà i e lisait le souvenir des voluptés passées

« “ Tu®8 beau ainsi... très beau !* m ur- m ura-t-elle. Pauvre fou, pourquoi t’es-ta laissé ruiner, humilier, dégrader? Comme j e t aurais aimé sans ce la ! ... frémissant de passion comme tu l’es en ce moment, jamaia tu ne m es apparn plus superbe... Tu te con­tentais de roucouler comme une tendre tour- tereite, à présent tu rugis comme un tigre

« Sa figure touchait presque la m ienne... ses lèvres semblaient appeler mes lèvres

« - Ah ! je suis un tigre ? Viens donc. traînêrma gre*80 T en do l’en-

« Elle se dégagea, furieuse :li#re? ttt n '®8 chien immonde... Tiens...

« Et elle m e cracha au visage.•— Merdiou ! s’écria d’Artagnan, la r ip i tê /

t a jeté son venin A la face, et ta n e l ’a* pas écrasée?

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Page 2: I COURRIER DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_07_01_MRC.pdf · ^BULLETIN W " ’ Sentis, 30 Juin. 1 ... vers de M. Maurice Bouchor dits par le

compétente. De p lu , le procureur de la Ré­publique et le procureur général ont donné leu r assentiment à ces installations et il lui parait difficile dans ces conditions que l’on puisse revenir sur ce qui a été fait.

M. Mouy fait aussi une observation sur la dépense de 4.400 francs affectés à l’urinoir de la porte Compiégne. Il demande si l’on ne pourrait le transporter prés des cabinets d i cours Beutteville.

Le Maire rappelle que cette question a aussi été longuement discutée par le Conseil qui a approuvé la dépense ; il ne s’en suit p u que cette somme doive être nécessaire­m ent dépensée. Le Maire tient à faire la môme observation en ce qui concerne plu­sieurs autres crédits , notamment les 600 francs affectés à la réorganisation de la police, question qui sera soumise & une commission, laquelle approuvera eu rejettera le crédit ; mais, l’Administration municipale a dû faire état de toutes les dépenses pro­bables, afin de pouvoir établir régulièrement son budget. ' ï ■

II prie donc les Conseillers d'ajourner leurs observations à cet égard jusqu’au mo­ment où ces questions viendront effective­ment en discussion.

Il fait pourtant une exception pour un crédit de 4.400 francs destiné à établir un raccord entre la poissonnerie et la boucherie au marché Saint-Pierre ; cette réfection est urgente et le maire demande l ’autorisation défaire exécuter le travail par les entre­preneurs de la ville. — Adopté.

L'ensemble du rapport de la commission est également adopté.

Le Maire demande lo vote . d ’un crédit de 4.200 francs destiné à*l’acquisition du mo­bilier du Tribunal de commerce. — Adopté.

Le Maire rappelle qu'en 4897 un emprunt de 55.000 francs a dû être fait par la ville qui a émis des obligations à cet effet. Ces obligations ont été créées nominatives pour éviter le droit de 0,20% qui frappe les titres au porteur. Néanmoins l’Enregistrement a réclamé ce droit parce que sur les affiches annonçant l’emprunt il n ’était pas spécifié que tout transfert pour être valable devait être porté sur un registre spécial établi à cet effet. Bien qu’en fait, les choses se pas­saient ainsi, l’Enregistrement insiste et réclame 305 francs de droit.

La question ayant été examinée avec soin par l’Administration, il a été reconnu qu’un procès aurait une issue douteuse en pré­sence do certains arrêts de la Cour de Cassation.

Le’ Maire demande donc au Conseil d’ap­prouver celte dépense de 305 francs, et en même temps pour se mettre en régie vis-à- vis de l’Enregistrement, de prendre une délibération décidant qu’à lavenir tout transfert pour être valable devra être ins­crit sur un registre ad hoc.

I l en est ainsi délibéré et le Conseil vote la dépense.

Budget p r im itif de 4901. — M. Fautrat donne lecture des conclusions de la commis­sion approuvant le budget primitif de 4901 qui se résume ainsi :

Recettes (proposées par le Maire) :Recettes ordinaires............Recettes extraordinaires. . . .

Total des recettes.........Dépenses :

Dépenses ordinaires . . . .Dépenses extraordinaires. . .

Total des dépenses.. . .

Excédent des recettes.............

482.845.50 44.000

459.349.4034.458.95

493.808.05

37.45M. Varlet demande pourquoi, les recettes

d ’octroi étant en diminution, les dépenses sont au contraire augmentées.

Le Maire explique que le chiffre porté au budget est le même que celui des budgets précédents; mais que, comme précédemment, il ne sera probablement pas entièrement dépensé.

M. Cagny remarque un article du budget portant un crédit de 400 francs pour rému­nérer l’inspecteur sanitaire de l’abattoir.

Des décisions de justice oui établi que ces fonctions n’étaient pas incomptatibles avec celles déconseiller municipal. « Néanmoins, ajoute M. Cagny, j ’estime que lorsqu’on fait partie du Conseil municipal d’une ville, c’est un honneur qui impose des obligations», et M. Cagny déclare renoncer à cette allo­cation. 11 en réclame seulement le premier trimestre, 400 francs, qu’il versera au bureau de bienfaisance.

De vifs applaudissements accueillent cette déclaration.

Le Maire remercie, au nom de tout le Conseil, M. Cagny de son désintéressement et du dévouemeut dont il fait preuve à l'égard de la ville, qualités dont il est cou- tumier. Le. Conseil n ’a qu’à enregistrer ce généreux abandon et lui exprimer sa grati­tude. Le Maire remercie également M. Cagny au nom des pauvres du Bureau de bienfai­sance.

M. Mouy demande au Conseil de voter un crédit pour le recrépissage du mur de la maison Chaslaing, au coin de la rue Sainte- Geneviève, qui produit un effet déplorable en plein centre de la ville.

Le Maire fait observer que ce serait créer tin précédent dangereux, car on pourrait être ameué à des dépenses pour d ’autres ré­fections du môme genre et dont l’utilité ne lui parait pas démontrée. Néanmoins il étu­diera la question en commission et soumet­tra une proposition au Conseil.

Sous le bénéfice de ces observations les conclusions du rapport sont adoptées.

Les comptes du Bureau de Bienfaisance, du Conseil de Fabrique et de l'Hôpital général, rapportés par M. Gallet, sont en­suite approuvés par le Conseil.

Ecole Communale

U1 général, tendant à la création de deux lits, conformément an testament de M“® de la Fontaine, à l’appropriation d’une salle d ’opération et d ’une salle de bains, etc.

— Le Conseil faisant droit à une demande de subvention de la Section de Pont-Sainte- Maxence des Vétérans des Armées de terre et de m er, vote une allocation de 50 francs.

— Accueillant une autre demande éma­nant de M. Démelin, président de la Société d ’éducatien militaire l ’Avant-Garde senli- sienne, le Conseil accorde à cette Société la même faveur qu’à la Société de gymnastique le Réveil, soit une subvention annuelle de 100 francs.

— M. Démelin, président de la Société de secours mutuels l'Avenir, a également demandé que le Conseil alloue une somme de 50 francs aux diverses sociétés de secours mutuels de la ville. I l explique que ce qu’il réclame du Conseil c’est un vete de principe afin d ’encourager l’idée de mutualité. . .

i {~M, Fautra t appuie la requête de M. D6- .mélin, et ajoute que cette année ces sociétés ont été particulièrement éprouvées par le chômage et la maladie.

Le Conseil décide d’accorder une subven­tion de 50 francs aux sociétés l 'Avenir, Saint-François-Xavier e t des Sapeurs-Pom­piers.

M. Fautrat demande que la môme faveur soit accordée à la confrérie Sainto-Anne.

if. Démelin désire expliquer son vote et dit que,) partisan de tout concours à de toute œuvre de bienfaisance, il doit faire observer que la Société de Sainte-Anne ne rentre pas dans la catégorie des Sociétés de Secours mntuels légalement établies, que c’est une Société de bienfaisance à laquelle un secours peut être accordé si elle en a be­soin ; mais non une subvention comme en­couragement au principe de mutualité.

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à onze heures.

A S e n H s .L’Avant-Garde S enusienne. — Com­

plétant les renseignements que nous n’avions pas entièrement mercredi, nous pouvons aujourd'hui annoncer que notre Société d’éducation militaire VAvant-Garde Senlisienne au concours de dimanche der­nier, aux Tuileries, a obtenu les distinc­tions suivantes :

4° Concours 7 : Gymnastique aux appa­reils ; 3* prix, médaille argent et une prime en argent ;

2° Concours 27. Vélocipédie une médaille de l’Union ;

3° Théorie pratique militaire

7° prix,

2# prix,pris sur cent concurrents, remporté par M. Bacuel.

Nous devons dire pour faire comprendre la valeur du prix de Gymnastique, que toutes les sociétés (et elles étaient nom­breuses), concouraient par groupes, dans lesquelles étaient confondues toutes les divisions, excellence, supérieure ou autres. Le 3* prix obtenu dans ces conditions de concurrence redoutable, est donc une récompense dont nos jeunes gens ont le droit d ’être fiers, et nnnr înnnoilo /l'aiiiont-o

L’Inspecteur d’Académie, en présence de l ’augmentation du chiffre des élèves de l ’école de la rue de Meaux qui a passé de 17 à 59, demande la création d un poste d’ad­jointe à cette école.

M. Audigier appelle l’attention de ses collègues sur M1'® Weissenburger qui,malgré sa sauté délicate, tient son école d 'une façon parfaite ; i^ s t im e qu'une aide lui serait indispensable

Le Maire rend hommage aux qualités do M11® Weissenburger et ajoute que le Conseil a été heureux de les reconnaitre à plusieurs reprises par les marquos de sa bienveillance.

La création d’un poste d’adjointe à l'école de la ruo de Meaux est décidée par le Conseil.

Les vacances des écoles maternelles sont fixées à quinze jours, du 4" a u 45 septembre.

— MM. Delaporte et Morel sont réélus administrateurs de la Caisse d’épargne.

-■ Sur la proposition du Maire, le Conseil décide la reconstitution d'une commission des logements insalubres et nomme pour en faire paitie : MM. do Hayssac, Cagny, Mouy, Bertholot, I’aulrat, Démelin et Dela­porte ; cette commission agira également comme commission d'hygiène.

— Le Conseil nomme une commission do cinq membres composée de MM. Desachy, Audigier, Gensso, Brenne et Fautrat, pour étudier la question de la réorganisation de la pyiice & Sentis.

— Sont approuvées plusieurs délibéra­tions |lu Çppseil (Taduiluisiiaiion de l ’hôpi*

r - ---------- — - ~ ~ j v u u v t f g v u o v u , 1Ddroit d être fiers, et pour laquelle d’ailleurs ils ont reçu les félicitations du commissaire de l’Union.

Partie le dimanche à 6 h. 28 du matin, sous la direction du dévoué M. Chéry, aidé de M. Pigeard, secrétaire-trésorier, qui n ’a cessé de prêter au chef et aux membres par­ticipants le plus zélé concours, accompagnée de M. Collard fils, et de plusieurs personnes de la Ville, la Société est arrivée aux Tuile­ries à 9 h. 4/4, et elle a pris immédiatement part aux exercices imposés le matin. Dans raprès-m idi, son drapeau, tenu par M. Pot- tier fils, ^ salué le Président de la Républi­que, au milieu de tous les drapeaux des autres sociétés, qui ont défilé avec un ensem­ble et une crànerie remarquables, et louée par les officiers de l’armée, devant la tribune ou avait pris place M. Loubet, accompagné du général Bailloud, de M. Waldeck- RoussJau et de M. Lépine.

Le défilé, par la sûreté de la marche, l’al­lure bien militaire des sociétés, la sûreté des mouvements, a offert un coup d’œil très im­pressionnant, et qui a soulevé sur tout le parcours les applaudissements de la foule qui se pressait dans le jardin des Tuileries.

Le soir, un modeste banquet réunissait nos jounes concitoyens, un peu fatigués, mais remplis d’entrain, et le directeur, M. Chéry, M. Pigeard, M. Collard et le pré­sident. M. Adelaine, délégué de l’Union, qui avait rendu à l'Avant-Garde les services les plus précieux , sans compter ni son temps, ni sa peine, a été chaleureusement remercié par tous : il peut être assuré que’ le zèle ,el le dévouement qu’il a montrés avec tant de bonne.grâce ne seront pas ou­bliés par les Senlîsiens.

Le lendemain lundi, cinq membres actifs devaient prendre part au concours de’ tir à \ incennes. Mais, par suite sans doute d ’un manque d ’organisation, à cinq heures et demie leur Idnr n’était pas encore venu, et force leur a ôté de ren trer à Senlis sans avoir subi cette dernière épreuve.

Somme to u te , bonnes journées pour l Avant-Garde, qui, malgré sa formation récente, et le départ imprévu de M. Meiihoc, a pu, sous la direction de M. Chéry, prendre bon rang parmi les Sociétés plus anciennes, et prouver avec elles que la préparation mi­litaire est une œuvre vraiment patriotique et utile. H

Elle le prouvera encore dans l’avenir, car elle est animée du meilleur esprit.

40 heures du m atin. Le soir, à 7 h . 4/2, instruction et salut.

Fanfare du 2* H ussards. — Voici le programme des morceaux qui serontexécutés par la fanfare du 2* hussards, demain di­manche 4" juillet, de quatre heures et demie & cinq heures et demie du 6oir, au Kiosque :1. Paris-Belfort, pas redoublé FarJgoul.S. Le Retour au paye, ouverture.. . Coquelet. 8. La Tourterelle, polka).................. Marsal.4. Le Petit Troubadour, quadrille.. Bléger.5. Sidi-Brahtm (avec chant) Parot.

Les M énestre ls . — Voici le programme que nous avons promis, de la sérénade qui sera donnée demain dimanche, à neuf heures du soir, sur la place de la Halle, parles Ménestrels enlisions pour fêter l’anni­versaire de la fondation delà Société :1. Olympia,'marche.......................... y. iiori.2. Toujours gais, polka.................. V. Mori.3. Çiad-Valse................................... y . Monti.4. Marseille-Marche..........................Palierno.5. Santa-Lucia (chœur)................... Rossignol.6. A pouffer de rire, polka Becueci.7. La Belle angevine, valse Patlerno.8. Retraite-Marehe...........................Palierno.

Ce programme est alléchant, on le voit, etnul doute que nos jeunes artistes, sous l’ha­bile direction de leur chef, M. Tinel, ne pro­cure un moment de réel plaisir artistique aux auditeurs qui ne manqueront pas de se pres­ser en foule autour d’eux pour les entendre,

Accident de Voitures. •— Dimanche der­nier, la famille Frigault ayant passé la soirée chez M. Delury, à la Gatelière, revenait vers onze heures à Senlis. Mm® Frigault et ses enfants étaient en voiture, tandis que M. Frigault et son gendre suivaient à pied.

Tout à coup, un peu après avoir passé la Bellefontame, une autre voiture, non éclairée, arrivant en sens inverse, vint heurter violemment le véhicule ; les deux roues s’engrainôrent l ’une dans l’autre.

Sur la violence du choc, M“® Frigault fut violemment projetée à terre et tomba entrri les pieds du cheval et la roue. Elle fut re ­levée avec de nombreuses contusions.

Pendant ce temps, son père et son beau- frère s’étant approchés, ce dernier tira une allumette e t reconnut que la voiture non éclairée était celle de M. Tiénard (Fernand), boucher à Vineuil. Le propriétaire s’y trou­vait, mais il s’ôtait endormi. I l fat amené avec son attelage jusqu'au commissariat de police où procès-verbal lui fut dressé.

M11® Frigault, en rentrant, dut s’aliter ; heureusement son état n’a rien d ’inquiétant.

Le IUÎveil de Senlis. — Voici les don­nées officielles du concours de gymnastique organisé à propos de l’Exposiiiùn univer­selle, et auquel le Réveil a si brillamment pris part, concourant en 3® division :

4er groupe, gymnastique, 4er prix, 407 points; mouvements d'ensemble, m ains libres, 3* groupe, 4 " prix. 127 points 50; course, 5® groupe, prix d’excellence, 175 points 00.

M. Philbert a été classé le 71® au cham ­pionnat de tir des jeunes gymnastes. M. Mil- lery a obtenu le 37® prix, et M. Julien le 54e prix de tir, au concours des membres associés.

Tuuiung-Clud de France. -I- M. Ulysse Vemer, propriétaire à Senlis, a été admis à faire partie du Touring-Club de France.

Institution Saint-Vincent. — La cérémo­nie de la première communion, à l'Institu­tion Siim-Viucent aura lieu mardi prochain, le 3 juillet dans la chapelle du collège.

* *

Pèlerinage de Bon-Secours. — C'est lundi que commence lo pèlerinage à la chapelle de Notre-Dame de Bon-Secours.

La neuvaine sera prôchôe par le R. P. Ferlicot; l’ouverture et la clôture seront présidées par M. Dourlent, archiprôtre de Senlis.

Des messes seront dites, comme tous les ans, à i) heures, 7 heures, S h. 4/2 pt ,

Legs de M. Péru.L’attribution parle Bureau de Bienfaisance

d une dot provenant du legs de M. Péru doit avoir lieu cette année. A cette occasion nous croypns devoir rappeler à nos lecteurs, qu aux termes de la fondation faite par M. Péru, ancien conservateur des hypo­thèques, décédé à Senlis le 4®' février 4870, le Bureau de Bienfaisance a la jouissance d une rente annuelle de 4 600fr. sous diverses conditions entr’autres qu’une somme de 4 000 fr. sera affectée, tous les trois ans, à constituer une dot.à une jeune fille de Senlis pauvre et méritante.

La Commission administrative sera ap­pelée à faire attribution de celte dot dans une prochaine séance.

Nons engageons nos lecteurs et lectrices à signaler, soit à l ’une des Dames de Charité, soit à M. le Maire, président du Bureau de Bienfaisance, les jeunes filles pauvres, qui, par une conduite exemplaire, un grand dé­vouement à leür famille, seraient dignes de

Ë rétendre au bénéfice de la libéralité de [. Péru.

ETAT CIVIL DE SEN LISdu 23 au 30 juin 4900.

Naissances.: Vandemergel (René-Alphonse), faubourg

Sainl-Marlin, 59. '«uuuuig24 : Cocu (Jeau-Baptlsle-Céleslin), rue de la Po-

terne, 10.Décès.

23 : Champion (Julie-Natalie), veuve Duronssor,ménagère,-15 ans, rueVieille-de-Paris,38.

23: Leroy (Joseph-Léon), 31 ans, manouvrier demeurant à Balagny-sur-Thérain, à l’hô­pital.

25 : Adenis (Margaerite-Adélaïde), 85 ans, veuveFleur, a l'hôpital.

28 : Duriez (Félix), serrurier, 50 ans, rue Vi de-Pans, 14.

30 : Rigault (Ernestine), manouvrière, 18 rue des Vignes, 2.

Publications de Mariages.24 : Lafolie (François-Arlhur), soldat au 2’ hus­

sards, à Senlis, et Mangon (Julie), mahou- vriere, demeurant à Soissons.

Mariages.25 ; Massol (François-Etienne), cocher, et Coltrau

(Ilélène-Marguerite-Louise), sans p -* sion, tous deux demeurant à Senlis.

3° : Gillet (Georges-Paul), cordonnier, et Nantier (Julie-Eméhe), sans profession, tous deux demeurant à Senlis.

celantes, devant lequel était à terre, un modeste et joli lot de jeunes coléus, et dans l ’a ir, pendant à la voûte et remplaçant un lustre, un ballon de 2m50 de circonférence, recouvert d’une grande variété de roses et semblait diriger le tout e t remercier les visiteurs. De chaque côté étaient disposés les différents lots apportés, qùi tous étaient admirables, mais dont plusieurs méritent surtout une mention toute spéciale.

« A onze heures e t demie, les membres du jury présents ont formé leur bureau : M. Uardret, de Senlis, a été élu président, et M. Rabardelle, de Chômant, secrétaire.

« Ils ont ensuite examiné séparément cha­que lot numéroté, et d ’après les points attri­bués à chacun d ’eüx, ils ont décidé de pro­poser à la Société d’horticulture d’accorder aux exposants les récompenses dont nous avons publié le palmarès dans notre numéro du 24 juin ».

30. Flamant (Gustave-Victor), jardinier, et Sou­dain fMarie-Berih9-Sophronie), domesti­que, tous deux demeurant à Senlis.

C o n c o u r s h o r t i c o l e«lu 1 7 j u i n 1 9 0 0 .

Voici le rapport du jury pour le concours horticole du 47 juin :

A MM. les Membres de la Société d ’horticulture de Senlis.

« Messieurs,* précédente réunion, vous

avez décidé qu un concours de fleurs et au- j - a p p o r t s , aurait lieu à Senlis, le 47 juin

« Vous avez nommé à cet effet, à votre réunion de mai dernier, une commission u organisation de ce concours, et à celle de juin coiyant, un jury d'examen pour les apports qui y seraient faits.

«MM. llardret, Rabardelle, Denier, Le- bon et Davesne, membres de ce jury, se sont rendus, au jour et à l'heure fixés pour ce concours, à 1 ancienne église Saint-Fram- bourg qui avait été choisie à cet effet.

« Nous sommes heureux, avant d’entrer dans 1 examen des lots exposés, de rendre un sincère hommage aux organisateurs de ce concours, pour le choix du lieu et pour la disposition agréable des divers apports.

« Nous regrettons seulement que les ex­posants qui ont pris part à ce concours, il meut pas été plus nombreux; mais, quoi- qu il en soit, ces dix lots ont formé dans ce beau vaisseau de l’église Saint-Frambourg un superbe el très agréable reposoir, d'un aspect si imposant et si gai en même temps qu une foule nombreuse est venue toute l après-midi 1 admirer et le constater comme ü,°anS. ' . V. ce“® Pelile «position! for- ïïoü ?nc,len sanctuaire de l’église,était séparée de la nef par une toile qui cachait les côtés et qui ne laissait voir dans le fond, à la place de l'aqiel, qu’un fort beau lot d antliémlses aux fleurs blaucljes et ét|n«

L.es Délégations cantonales. Liste des Délégués cantonaux de l’arron­

dissement de Senlis, désignés par lff Conseil départemental dans sa séance du 9 juin 4900:

Canton de Creil.MM. Vallon, maire de Chantilly ; Lesto-

cart, ancien instituteur à Coye ; Patiny, maire de Cramoisy ; Franck Chauvean, sé­nateur, à Fleurines ; Jacqaot, médecin à Creil ; Leqnesne-Aubry, adjoint au maire de Creil ; Roustan, médecin à Creil ; Somasco, ingénieur à Creil ; Vincent, médecin à Gou- vieux ; Fanré, conseiller d ’arrondissement, maire de Montataire ; Gaillard, député, con­seiller général, à Précy-sur-Oise ; Eclan- cher, maire de Saint-Leu-d’Esserent.

Canton de Betz.MM. Delamarre, vétérinaire à Acy-en-

Multien ; Rault, médecin, adjoint au maire d ’Acy-en-Multien -, Delaître, adjoint au maire de Betz; Reilhac, médecin à Belz; Roblin, conseiller d'arrondisssement, maire de Belz ; Leloup, maire de Bouillancy ; Oury, maire de Boullarre ; Halinbourg, conseiller général, à Boursonne ; Moquet, maire de Brégy ; Maillard, ancien institu­teur à Marolles ; Liégeois, instituteur hono­raire à Neufchelles.

Canton de Crépy-en-Valois.MM. Cahen, industriel à Bêthisy-Saint-

Pierre ; Delouard, médecin à Béthisy-Saint- Pierre ; H ardy, maire de Béthisy-Saint- Pierre ; Chopinet, député, conseiller général, maire de Crépy ; Didelot, rentier à Crépy : Meunier, négociant à Crépy ; Oudin, négo­ciant à Crépy ; Sagny, propriétaire à Crépy; Bourdillat, conseiller d’arrondissement, ad­jo in t au maire de Morienval ; Rosin, maire d’Ormoy-Villers ; Devouges, maire de Sain- tines.

Canton de Nanteuil-le-Haudouin.MM. Fontaine, ancien instituteur à

Boissy-Fresnoy ; Moquet, maire de Chèvre- ville ; T hiénard , conseiller d’arrondisse­ment, à Ermenonville ; Dely, propriétaire à Nanteuii ; Grenier, médecin, maire de Nan- teuil ; Rudault, négociant à Nanteuii ; Vala­don, propriétaire à Nanteuii ; Rommetin, maire de Plessis-Belleville.

Canton de Neuilly-en-Thelle.MM. Anchois, propriétaire à Boran ; Ba-

tardy, conseiller municipal, propriétaire à Boran ; Bailly, médecin à Chambly ; Masson, propriétaire a Chambly; Rouzé, maire de Chambly ; Delaporte, médecin à Cires-les- Mello; Artru, conducteur des ponts et chaus­sées à Neuilly-en-Thelle ; Dupriez, conseiller municipal, ingénieur à Neuilly-en-Thelle ; Serrin père, conseiller général à Neuilly-en- I Thelle ; Serrin fils, ingénieur à Neuilly-en- Thelle ; Mâche (Alexandre), conseiller mu- nicipal, propriétaire à P uiseux-le-H aut- M rger.

Canton de Pont-Sainte-Maxencc.MM. Carpentier, maire de Fieurines .

Berdin, conseiller général, maire de Pont- Samte-Maxence ; Gauron, médecin à Pont- Sainte-Maxence ; Mulelte, médecin à Pont- Sainte-Maxence ; Richard, ancien notaire i Pont-Sainte-Maxence; Sagny, propriétaire à Raray ; Delaunay, maire de Rufly ; Corbon conseiller d’arrondissement, maire de Ver- berie ; Payeur, ancien instituteur à Verberie.

Canton de Senlis.MM. Laporle, médecin à P lailiy; Dupais

(Ernest), conseiller général, maire de Pon- tatmô ; Doyen, propriétaire à Saint-Firmin' Tucquet, conseiller d ’arrendissement, maire dqî Saint-Léonard ; Cagny, vétérinaire t Sentis ; Delaporte, avoué à Senlis ; Démelin ancien avoué à Senlis ; Morel, ancien no taire à Senlis ; Pautbier, médecin à Senlis : Thirion père, propriétaire à Senlis ; Thirion flis, ingénieur à Senlis.

P r ix d e la v ia n d e à p a r t ir d u 1« Juillet 1 90 0 .

En exécution de la convention acceptée par MM. les Bouchers l r B mars\4888, leSrix de la viande à Senlis;, pour le mois

e juillet, est fixé comme suit :• Bœuf.

4" catégorie : Tendre de tranche, culotte, gtte à la noix, tranche grasse et côtescouvertes, lek . 4 fr. 70

Plats de côte, épaule, côtes sous l’épaule, tendron, le lu lo .. . 4 50

Flanchet, gros bout de poitrine, collier,le kilo ....................... 4 20

Veau.Pan de veau 4 85Epaule, po itrine .. . . : 4 75Collier ................... 4 45

Mouton.4*® catégorie :Gigot> filet, côtelette. 8S <432® — Epaule ............... 4 953® — Poitrine, co llier.. . . 4 55

Les morceaux de 2® e t 3® catégorie de chaque espèce de viande doivent porter une étiquette indiquant leur catégorie e t le prix de cette catégorie.

Les prix ci-dessus ne sont pas applicables à la viande de taureau ni à celle de vache.

I l résulte de la note ci-dessus, qui nous est communiquée par la Mairie, que les prix pour le mois de juillet sont sans changement sur le bœuf, et diminués de 0 fr. 45 sur le veau et 0 fr. 05 sur le mouton.

2® -

4 " catégorie 2® —3® — t

Abattoir.Du 20 mai au 20 juin 4900, il est entré

à l’abattoir :28 bœufs pesant 46.284 kilogrammes,

8 taureaux —* 6.405 —20 vaches — 9.782 —87 veaux — 40j846 —

307 moutons — 42.492 —439 porcs — 43.849 —

8 chevaux — 2.608 —En outre, il a été introduit en viandes

dépecées :2.654 kilogrammes de viande de bœuf.

648 — — de veau.632 — — de mouton.303 — — de porc.

5 — — d’agneau.

, L’arrêté municipal du 4®' octobre 4875 prescrit aux marchands bouchers de désigner la provenance des viandes qu’ils m ettent en vente, par une étiquette portant les mots : Bœuf, Vache ou Taureau.

Société de Tir du Montauban*Situation du Concours au 28 ju in ,

CARABINE DE PRÉCISION

J 0 h . , / 8 m eu s solennelle avec 1 issue de la messe, distribution de / i l * dons lu Tillage par les garçons ocmS * < de la musique. “ PHOéi

Le lundi, jeux enfantins sur la m. tirage de la tombola à 5 heures du «aLT^

Le mardi, à 4 heures, plusieurs Uuîi d chevaux seront offerts gratuitement ï ï î * amateur aux enfants des deux sexaTV? quentant l’école ; le mercredi, clôture ’d. i Fête par la promenade traditionnels Sans-Souci à travers les rues du pavs

Pendant les trois jours de fôte, bal à orchestre sous l’habile direction de 11 x * flammes de bengale, pluie de confetti ‘ "•

Bataille de fleurs.Manège de chevaux de bois, boutian*.!.

raines, pains d’ôpices, jouets d ’enfant* «T çarons, nougat, articles de Paris, muiSî; des innocents, t ir mécanique, Zywosk»«? ventriloque, etc. W#IT.

r Pâtisserie et consommations de Dramu. choix chez tous les débitants de l’end J r

L accueil le plus fraternel est réis*-*- la jeunesse des environs.

Un par jour.— Un bain par jour, n’est-ee pas trop ?— Certes non ; lorsque taut de germes Font 1 assaut de nos pauvres dermes L’on peut abuser du Congo. '

D' Malti, au savonnier Victor Faiwier,

Ouvriers «l’Art...Service d ’un an

Le Jury d ’Etat a terminé le classement des jeunes gens de la classe 4899, qui de­mandent à bénéficier de la dispense prévue par la loi comme ouvriers d’Art.. * ordre dans lequel les jeunes gensde 1 Oise ont été reçus :

Clément Mazard, peintre-verrier à Noyt Désiré Drieux, repousseur sur métaux Neuilly-en-Thelle ; Alexandre Debray, ser­rurier a Grèvecœur-le-Grand ; Louis Van­nier, meûuisier à Senlis ; Charles Munsch. menuisier à Creil ; Casimir Floury, serrurier à Crèvevœur-le-Grand; Pierre-Julien Bil- lard, dessinateur d ’objet d’art à Crépy.

Voici la liste des candidats bénéficiant de la dispense pour l’engagement :

Georges Bastard, ornemenliste à Ande- ville ; Gaston Poiret, peintre sur verre à I iinprez ; Elie Assencé, ouvrier en instru­ment de précision à Liancourt ; Ernest Le- maire,menuisier à Beauvais ; Adrien Bisson. horloger-bijoutier à Noailles ; Georges De­lamarre, horloger à Liancourt ; Georges Gé- rout, horloger à Beauvais.

A V I SSociété de remboursement m utuel en cas

de décès des « Prévoyants de l’Avenir deI Oise ».La recette du 2® semestre de 1900 aura

lieu dans chaque section adhérente du dé­partement de l’Oise le dimanche 4®rHuilIet aux mômes lieux et heure que celle des Pré­voyants de l Avenir.

Tout membre qui voudrait faire partie de la Société est prié de s’adresser au bureau de sa Section; il lui sera donné tous ren­seignements utiles.

II est bon néanmoins de rappeler que la Société possède un actif de 1.505 francs 57. permettant de faire face aux rembourse­ments dus aux décès qui pourront se pro­duire, et d escompter des avantages impor- tants pour ^ Prévoyants de l'Avenir faisant partie des Prévoyants de l’Oise.

Le Président, Douvry,

d'Estrdes-S'-Denls.

1 5/10 1 8/10 1/22 9/102 9/10 1/23 5/104 5/10 6 1/10 79 5/10

10 1/10 10 4/10 13 8/10

U plombs.10 -

424450 1/2 61 1/2 63 72 85 88 92

MM.1. Moreau, de Montreull’. ...........2. Chambroy, de Paris...............3. Lardin, de Saint-Mandé.........4. Fluvot, de Deuil..................6. Borgeaud, de Paris.................6 . Blondin, de Paris .7. Avril, de Paris........................8 . Renault, de Vincennes...........9. Garnier du Biolt, de Paris...

10. Violet, de Paris.............11. Turquet de la Boisserie...........12. Gouy, de Paris........................

MM. Poule d la Carabine.1. Blondin, de P aris ...................2. Lardin. de Saint-Mandé.........3. Gouy, de Paris........................4. Violet, de Paris . . . .5. Hénault, de Vincennes...........0. Moreau, de Montreuil .

MM. ARBALÈTE1. Bonnefoy, de Paris.....................2. Henri Robert, de Senlis.............3. Renault, de Vincennes...............4. Tréboux, de Paris......................5. Stéphan, de Paris......................0. Chambroy, de Paris .7. Weil.de Paris.......................... .8. Lamberti, de Senlis....................9. Renault, de Vincennes...............

10. Colin, de Gonesse......................MM. Poule à l’Arbalète.

1. Bonnefoy, de Paris...................2. Henault, de Vincennes.............3. Chambroy, de Paris ! ..4. Pimont, de Bellevue.................5. Henri Robert, de Sentis... . ! . .0. Ledoux, de Gonesse.................

MM. SANGLIER MOBILE1. Lardin, de Saint-Mandé...........2. TurquetdelaBoisserie.deSenlis.3. Blondin, de Paris...............4. Henri Robert, de Senlis..’ !..'.’ !5. Naze, de La Chapelle-en-Serv.6 . Chambroy, de Paris.................7. Bonnefoy, de Paris..............’ .ü8 . Debloi», de Duoy.............9. Fluvot, de Deuil.................

10. Naze (Léon), de Paris..............MM. Belle Balle.

1. Turquet de la Boisserie 2 4/102. Lardin, de Saint-Mandé 2 0/103. Henri Robert, de Senlis 4 7/104- Naze (Félix), de La Chapelle.. . 7 1/105. Chambroy, de Paris.................. 7 3/100. Dureau, de Senlis....................... 9 9/10

MM. CONCOURS TERRITORIAL1. Gouy, d’Amiens................. 28 points.2. Somveille, de Senlis................ 25 —3. Moreau, d’Etampes.................... 23 —4. Chambroy, d’Etampes.........!. ! 195. Fluvot, de Deuil................. 14 _0. M8ton, de Senlis . . . . ! . ’ 12 —

Continuation du Concours tous les jours,du i " au 8 ju il le t inclus.

22+22=44 22 22 44 22 21 43 22 21 43 22 21 43 21 21 42 21 20 21 17 19 18 18 18

B E T Z

. E x am end u Ç e r t i f io a t d 'é tu d e s pplma|M«

d u à a n to n d e B etz .(23 juin 4900).

Liste des élèves, par ordre alphabétiau, qui ont obtenu ce diplôme.

GarçonsArtisson Charles, de l ’école publiqnâ u

Neufchelles. ■Aubry Etienne, de Brégy.Bocquillon Maurice, de Boullarre. Boucard Armand, de Rozoy-en-Mnlti*n Bougard Joseph, de Brégy.Brûlé Ernest, de Marolles.Da Costa Alfred, de Cuvergnon.Debetz P ierre, d ’Ivors.Defrocourt Marcel, d ’Antilly.Delizy Philippe, de Lévignen. Destrebecq Raymond, de Brégy Durmord Jules, de Brégy.Gault Louis, d ’Acy-en-Multien.Ischer Alphonse, de Belz.Jean Paul, de Bouillancy.Kan Paul, de Bouillancy.Lamant André, de Mareuil-sur-Ourco Leroy Edmond, d’Aulheuil-en-Valolj ’ Lhermitte Louis, de Betz.Moncelet Paul, de Bouillancy.Monier Ernest, de Lévignen.Moulin Gaston, de Cuvergnon.Prieux Emile, de Mareuil-sur-Ourca. Remy Léon, de Betz.Thirria Félix, de Belz.Vilmer Immense, Acy-en-Multien. Vincent Raoul, de Brégy.

Filles

Aubry Claire, de l’école publique de Bréfl Bontemps Germaine, d ’Acy-en-Multien/‘ Bourgeois Julia, de Bargoy.Bouvrande Albertine, de Neufchelles Dangu Lucie, de Boullarre.Deneuville Anna, d’Acy-en-Multien. Dupont Thérèse, d’Acy-en-Multien. Gallet Marie, d ’Autheuil-en-Valois. Geoffroy Thérèse, de Rozoy-en-Mnltla Gérard Claire, d ’Acy-eù-Multien. Gossier Lucie, d’Autheuil-en-Valois. Groscoult Lucie, d ’Acy-en-Multiee. Hamonier Fernande, d’Autheuil-en-VsWi. Lelong Isabelle, d ’Acy-en-Multien. Lemaire Marie, de Gondreville.Leverle Lucie, de Thury-en-Valois. Maubuisson Lucie, de Betz.Moquet Andrée, d’Ivors.Nicolas Louise, de Rozoy-en-Mullien. Vigneron Blanche, d ’Acy-en-Multien.

37

M. Velut a l'honneur d ’informer sa nom­breuse clientèle que son bureau de comman­des est transféré 6, rue des Cordeliers, au domicile de M. Marlet, nouveau comptable de la maison.

M a r c h é d o S e n l i sDU MARDI 26 JUIN 4900.

■ ■8ISNATION d ib e ax iH i

Prix . d«»iookii.

P«ldid»

l'hM t.

Prix’d«

l'hM t.OktmtiMi

( 1” quai. Froment.! 2® —

U* -Seigle...................Avoine.

20 50 19 50 18 50 18 50 17 »» 16 •»

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Sans var. .Id .Id.

Prix du Pain du [Blanc. . . 0,82 le k.lH.,0.01c.15 an 30 Juin. |Bis-blano 0.29 là.

Farine : les 100 kilog., 29 f. 50. - Sans variation.

AUmONTLe Conseil de préfecture de l’Oise a an­

nulé l’élection de M. Louis Blanchet . à Aumont.

PONTARM ELa Fête Patronale.

Telle qu’elle s’annonce la Fôte patronale du pays promet d’ôtro une des plus b :il- lanles do la région.

Le dimauche à six heures du matin, coup feu annonçant l’ouverture de U Fôte; à

ANTILLYM. le Préfet vient d’accuser réception di

la démission de M. de Maindreville de m fonctions de conseiller municipal.

AUTHEUIL-EN-VALOI8Le Conseil de préfecture a rejeté la pro­

testation de M. Alfred Colin, contre les aer- niôres élections municipales.

BOUILLANCYLa fôte patronale aura lieu les dinumchl

el lundi 4®r et 2 juillet prochain.

BOUR80NNELa fôte patronale aura lieu les diminehi

et lundi 4®r e t 2 juillet prochain.

FEIGNEUXLe Conseil de préfecture a rejeté la pro*

testation de M. Yincant, contre les deraièrM élections municipales.

MAROLLESM. le Maire de Marolles nous prie de diN

que la fièvre aphteuse n ’existe pas dans 11 bourg de Marolles, mais dans un hsmeu distant de 5 kilomètres. Toutes les mesoiM ont été, du reste, prises pour circonioifl l'épidémie.

VARINFROYLe Conseil municipal s’est réuni le 17 juin,

à l’effet d’élire un maire eu remplaceaeet de M. Sire, démissionnaire.

Au premier tour de scrutin, M. FalgeflC* Godé a élé élu par 5 voix contre 4 à AIL Sylvain Godé et Emile Gogly.

La démission de M. Jules Petit de fondions de conseiller municipal vient d'AN acceptée par M. le Préfet.

VILLERS-SAINT-GENEST» Le nommé Picou (Joseph), âgé de 67 att manouvrier à Villers-Saint-Genest, a été trouvé pendu le 22 courant, & neuf hoores du soir, par son patron, M. Roger, cultirt* teur audit Villers, dans un grenier & four­rages oû il couchait depuis quelque teapk

Les souffrances qu’il endurait et qui Pa­tois môme l ’empêchaient de t^avaflI«, 0,,dû seules pousser ce vieillard & cette minalion.

déler-

C R E I L

M. Varé, maire, a qaittô hier aprè»-®^) Creil pour aller faire sa saison annuelle» Aix-les-Bains. En son absence, M.4®r adjoint, remplira les fondions de

Le mariage do M11® Somasco a e u —t mercredi, dans la plus stricte intimité. ■ M"® Jules Gaiilsrd y assistaient, ainei q»® M. Doliveux, inspecteur d’académie,, M. Pavette, inspecteur primaire. ‘ ,hî

Après la messe, un lunch a réuni les W

lieu

Page 3: I COURRIER DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_07_01_MRC.pdf · ^BULLETIN W " ’ Sentis, 30 Juin. 1 ... vers de M. Maurice Bouchor dits par le

Tiléé dans l'hospitalière demeure de M. So-

P Rendant la messe, M. Rômy, violoniste,

S fesseurau Conservatoire de Paris, et élèves de sa classe, ont joué, avec ac-

rtHunagoement d’orgue, la Marche du Pro- M U (Meyerbeer), Méditation de Thaïs fgissenet), la Cavatine de Raff, l’ouverture•MïiJ ifa d i; , ■■ u « l ia i ! , iv u io i iu iDlei Noces de Figaro (Mozart). Deux élèves iTcoDservatoire (classe de chant) ont chanté h parus angelicus de Franck, l’O Salutaris de Faure, l e Sancta Maria de Faure, et

-vite Maria de Gounod. M. Fleury, flûtiste, l'est fait entendre dans trois morceaux de Bach.

H. Auguste Darcaigne tenait l’orgue.

par arrêté du 20 juin 4900, le Conseil de préfecture a rejeté la protestation formée pir M. Godard, contre les opérations élec­torales effectuées le .43 mai dernier dans 5 5 ville,

Dimanche soir, pendant le bal des Vété­r a n , M11' Jeanne Bouvier a trouvé un bra­celet en or, qu’elle a remis à M. Ballureau, chef d’orchestre, qui a retrouvé de suite sa propriétaire, heureuse de ren trer en sa pos-

Les S o o fé té s d e G y m n a s tiq u e d e l'O ise .

Nous relevons dans le palmarès officiel, les récompenses obtenues par les Sociétés de Gymnastique de l’Oise à la XXVI* fête fédérale de l’Union des Sociétés de gymnas­tique de France, les 3 et 4 juin derniers, à Paris:

L’Avenir de Creil / '• Division. — Con- toars de gymnastique alternatif, 3* prix, 170 points; mouvements 'd’ensemble avec (Ogins, 3e groupe, 2 prix, 444 points; tourse, 2 groupe, 4 " prix, 457 points 40.

lime Cazier, femme du président de f Avenir, a eu le 4“ prix au concours de tir des dames associées, 4 balles 4 4 points ; et g, Gaston Rabelle a été classé le 70* au championnat de tir des jeunes gymnastes.

Dans la journée du 19 juin, le jeune Bar­thélémy, passant place Carnot, a été mordu lia jambe par le chien d ’un forrain nommé Pleis. Le propriétaire, s’étant empressé de bire examiner son chien par M. Lebrasseur, vétérinaire ; le praticien a complètement rassuré les parents de l’enfant, car l’animal ne présentait aucun symptôme inquiétant.

Des contraventions ont été relevées contre dwx voyageurs de commerce, Abraham- Albert Haisman.de Paris, âgé de 48 ans, et Charles-Jules Bazot, de Persan, âgé de 35 ans qui étant ivres dans la soirée du 22, si sont rendus â la gare de CreiUet se sont livrés à diverses excentricités que leur sug- gerait leur état ; avant cet exploit, Bazotqui était plus pincé que son copain, s’était rendu dans le débit des époux Fournet, avenue de la Gare, et sur le refus du patron de lui servir an café, il avait brisé une table de surbre. Les dommages causés par cet eiploit seraient estimés 30 francs.

Dans la nuit du 27, vers onze heures du soir, plusieurs grands jennes gens s’amu- aaiént rue de Montataire, lorsque l’un d’eux, Renard, garçon épicier, ayant passé un cer­ceau de fer au cou d’un de ses camarades, Triquet, verrier à Creil, le fil tomber, et, ar une observation d’un de leurs amis communs, lui envoya en outre un coup de pied.

Goûtant peu ces procédés, Triquet porta plainte et une enquête est ouverte,

liquat disponible au 34 mars 4899, s’élevant à 4,942 fr. 44, sera employé au recharge­ment et à la construction de bordures et de canivaux sur les chemins vicinaux, n°* 2, 5, 7, 8 et 9.

M. le Maire expose que l’enquête relative au classement comme vicinaux des chemins ruraux : de la Scierie, Hérouart-Rodier, de Condô, de la Ville, de l'avenue de la Gare, du Chemin de Tour-de-Place n’a sou­levé aucune observation.

Les rapports de l'agent subdivisionnaire > constate que ces voies sont construites et en

bon état de viabilité ; que par conséquent il n ’y aura actuellement aucune dépense à faire.

Le Conseil considérant que ces routes étant très fréquentées, il y a utilité à de­m ander leur classement, est d’avis de porter leur largeur savoir : chemin de la Scierie 42 mètres, Hérouart-Rodier 8 mètres, de Condé 8 m ètres, de la Ville 40 mètres, ave­nue de la Gare 44 mètres, chemin de Tour- de-Place 40 mètres; il sera pourvu à leur entretien avec les ressources actuelles aux­quelles viennent s’ajouter à celles produites par l’impôt sur l’alccol.

M. le Maire donne lecture du procès-ver­bal relatif à la sente de la Poterne. Cette enquête a donné lieu à sept objections toutes contraires du projet. Le commissaire enquê­teur dans son avis estime, qu’en raison du passage d’un grand nombre de personnes et des deux rues importantes qu’elle relie, il y a lieu de laisser subsister la dite sente.

Après examen et discussion, le Conseil adopte les conclusions du commissaire en­quêteur et décide de maintenir le sta tu quo.

** »Le Conseil municipal s’est réuni dimanche

m atin, â huit heures, sous la présidence de M. Fauré-Hérouart, maire, pour la conti nuation de la session de mai.

Absents : MM. Godart, Fage, Pichet, Fontaine, Drouard, Schmidt et Emond.

M. Devillers, secrétaire, donne lecture du procès-verbal de la dernière réunion. -

4* Création d'un groupe scolaire. — En raison de l’augmentation toujours crois­sante de la population, M. le Maire expose au Conseil que la création d’un groupe scolaire dans le quartier des Usines s’im­pose.

Le Conseil reconnaissant l ’urgence de cette proposition, donne plein pouvoir à la Commission scolaire pour s’occuper du choix du terrain et signer s’il y a lieu une pro­messe de vente.

2* Cotes irrécouvrables. — Le montant des cotes irrécouvrables s’élève à 4 92 francs pour les prestations, et & 448 francs pour les chiens.

Le Conseil décide d’exercer des poursuites pour le recouvrement de la plus part de ces sommes.

3° Approbation des budgets du Bureau de Bienfaisance et de la Fabrique de l’Eglise. — Le Conseil approuve ces diffé­rents budgets.

4° Vacances de l’Ecole Maternelle. —Le Conseil décide de laisser l’Ecole Mater­nelle ouverte toute l’année, et d ’envoyer les maîtresses en vacances à tour du rôle.

Le Conseil autorise M. le Maire à traiter avec dispense de devis et marchés pour les dépenses excédant 300 francs.

Le Conseil approuve les travaux de res­tauration que l'on devra faire aux Ecoles des garçons et Maternelles; ces travaux seront mis en adjudication après qu’ils auront reçu l’approbation préfectorale.

Le Conseil s’est ensuite occupé de diverses petites affaires spéciales et les a résolues au mieux des intérêts de la ville et des partie* liers.

Le Conseil se réunit ensuite en comité secret pour arrêter la liste d’assistance médicale gratuite.

LAMORLAYEInfanticide.

l’ne fille de 35 ans, Augustine Fayen, est Tenue mercredi dernier se constituer pri­sonnière à Senlis. Elle a avoué avoir accou­ché, le 43 juin dernier, au Raincy, d ’un jsfant qui vécut dix jours et qu’elle étrangla 1s Si du même mois.

Elle enterra ensuite le pauvre petit être à Umorlaye, dans le jardin de ses parents.

Le Parquet ayant fait une descente, a dé­couvert le cadavre au lieu indiqué,

la fille Payen a été écrouée a la maison firrêt de Senlis.

MONTATAIRELe Conseil municipal s'est réuni à la Mai-

p . le .19 juin, à huit heures du soir, sous ■présidence de M. Fauré-Hérouart, maire. S étaient fait excûser : MM. Martin, ad-

çût, Lecomte, Lefranc, Schmidt, William ■Bonnafoux.J L Devillers, secrétaire, donne lecture du JWs-verbal de la dernière séance, qui est

Sur la demande de M. Génie, le crédit Jjcntà l’art. 43 du budget additionnel de jw, sera destiné à la distribution gratuite *** fournitures scolaires à tous les élèves «ai distinction, fréquentant l ’Ecole publi- v j de fllles ; en attendant que les res- JWces permettent d’étendre celte mesure à ■■tes les Ecoles publiques, le surplus de la

non employée, permettra à la Com- “ Wion de venir en aide dans une plus « Ie mesure aux nombreux nécessiteux «qoentant ces Ecoles.J - ’Assemblée à l ’unanimité vote des re- «raments au Dr Jacquot, pour le zèle et le «muement qu’il n ’a cessé de manifester «■■ut les longues années pendant lesquelles ***eryices médicaux rétribués par la com-

lai ont été confiés (Dans une précé- îîtû î éunion 1® Cooooil a désigné pour ceE ’. • Co8te» (lai est venu ■'établir à ■ontataire depuis peu).

^ressources du Service vicinal s’élèvent f* recettes et dépenses à 9,544 fr. 37. Le re-

II y a eu une nouvelle réunion hier vendredi soir pour la continuation de la sessi on de mai.

Un accident grave s’est produit m ardi ma­tin, à 8 h. 4/2, rue Merlian, prés du pas­sage à niveau des Forges.

Un charretier faisant le camionnage sui­vait cette rue au pas, à un mètre environ du, trottoir, lorsqu’un malheureux poivrot qui faisait des zig-zag sur ledit trottoir, vint, par suite d ’un écart plus violent, se jeter sous la voiture, dont les roues lui passèrent sur les deux jambes. C’est un nommé Ernest Poirier, âgé de 40 ans, demeurant à Monta­taire, 427, rue de la République; relevé dans un état grave, il a été transporté à l'hôpital de Creil. *

Depuis il va beaucoup mieux et son état n ’inspire plus aucune inquiétude.

C R É P Y - E N - V A L O IS, „ E xam en

d u C e r t l f io a t d ’é tu d e s p r im a ir e s d u o a n to n d e C rép y .

(28 juin 4900).Liste des élèves, par ordre alphabétique,

qui ont obtenu ce diplôme. Garçons.

Argentais, Roger, de l’école publique de Crépy.

Bachelart, Georges, de Duvy.Bahu, Maurice, de Duvy.Barbier, Angel, de Béthisy-Saint-Marlin.Barraud, Georges, de Crépy.Bascou, André, de Fresnoy-la-Riviôre.Bataille, Arthur, de Bonneul-en-Valois.Blavet, Alfred, de Crépy.Bochet, Maurice, de Duvy.Bourgeois, Gaston, de Bonneuil-en-Valois.Chevalier, Gabriel, de Crépy.Clabaut, Gaston, de Glaignes.Couet, Victor, de Glaignes.Crépeaux, Raymond, de Béthisy-St-Pierre.Gréquy, Etienne, de Duvy.

. Daniel, Roger, de Gilocourt.Daroux, André, d’Ormov-Villers Dauxerre, Emile, de Crépy.Debruxelies, André, d'Ormoy-Villers. Dejian, Edouard, de Vauciennes. Delacourt, Armand, de Crépy.Drieux, Gaston, d’Orrouy.Dofour, de Crépy.Dumont, Eugène, de Buy-Grimancourt. Fagnet, Olivier, de Béthisy-St-Pierre. Faguet, Lucien, de Crépy.Frasier, Ernest, de Saintines.Grignon, Alexandre, de Feigneux. Gngnon, Bénonie, de Fresnoy-la-Riviôre. Guyot, Martial, de Béthisy-Saint-Martin. Hébrant, Paul, de Crépy.Herbin, André, id.Joly, Emile, id.Juzaine, Gaston, id.Lahure, Jules, id.Laillet, Henri, de Béthancourt.Létrillart, Gustave, de Gilocourt. Létrjllart, Léon, de Saintines.Leviel, Lucien, de Néry.Martin, Fernand, de Crépy.Ménard, Louis.de Bonneuil-en-Valois. Mercier, Alexis, d ’Orrouy.Morel, Léon, de Rouville.Morel, Maurice, de Duvy.Nervo, Henri, de Crépy.Pagnot, Edmond, de Crépy.Pécheux, René, d’Auger-Saint-Vincent. Petit, Alexandre, de Crépy.Picard, Joseph, de Béthisy-Saint-Pierre. Quévnn, Edouard, de Crépy.Rates u t , Maprice, d é Crépy.Regnault, Paul, de Béthisy-St-Pierre. Rose, Fidèle, de Bonneuil-en-Valois. Saint-Germain, Maurice, de Crépy. Sivriôre, Ernest, de Rouville.

- Fili.es.

Crépy°re’ ®or^®* l ^ co e publique deBarberye, Victorine, de Rocquemont. Cailliot, Adrienne, de Saintines.Caux, Marie, de Crépy.Colpin, Marguerite, de Buy-Grimancourt. Delanchy, Georgette, de Néry.Didelet, Eugénie, de Béthisy-Saint-Pierre. Doyen, Marthe, de Gilocourt.Prouard, Julie, de Crépy.Fort, Rose, d'Auger-Samt-Vincent. Gannélée, Nathalie, de Crépy.Gosse, Lucienne, de Crépy.Hazard, Madeleine, de Néry.Labbô, Gabrielle, de Vauciennes.Malin, Reine, de Bonneuil-en-Valois. Moutonnet, Aline, de Fresnoy-la- Rivière. Noizet, Charlotte, de Crépy.Paris, Jeanne, de Crépy.

P ie rre ard ’ Adrienne» 06 Bôth isy -S a in t- Roffy, Georgette, de Crêpy.

A obtenu la mention du dessin

M. Carpentier Louis, de Saint-Sau­veur, était occupé à la confection d ’un tiroir, lorsque son ciseau glissa et il se coupa assez profondément. Un repos de cinq jours lui sera nécessaire avant de pouvoir se remettre au travail.

R egnault, B erthe, de Saintines, déjà pourvue du certificat d’études.

On annonce le mariage de M. Denize, fils de M. Paul Denize, de Rouville, avec M"« Petit, belle-sœur de M. Bouchinet, mar­chand de nouveautés à Crépy.

Cette semaine ont etï lieu à Ivors, les ob­sèques du jeune Leroux (Anatole), décédé à I âge de 40 ans, à la Plaine-Saint-Denis, des suites d une morsure faite le 8 avril dernier par un chien enragé.. M. Leroux, père du défunt n ’est pas un inconnu pour nos concitoyens, car il a été longtemps employé à la garct.de Crépy.

On annonce le prochain passage à Crépy, au 420* de ligne, dont nos habitants ont déjà pu apprécier la bonne musique.

Un cheval attelé à un cabriolet, tenu par le garçon de café de la gare, stationnait mer­credi soir Cour de la Gare.

Pendant une courte absence de ce jeunehomme, le cheval fut effrayé par l 'arri­vée d un train et prit sa course vers la rue de Pans.

Mais il avait compté sans son gardien q ii, doué de jarrets d’une élasticité peu com­mune, se mit à sa poursuite et put heureuse­ment 1 a rrêter rue Nationale, sans qu’il soit arrivé d ’accident. ...

Inoend ie .Mardi dernier, à une heure et demie,

?rD *nc®ndie a 011 |i0Q chemin de'fer du Nord, dans un bâtiment en planches situé au-dessus de deux grands bassins qui ser­vent à alimenter les locomotives du dépôt. Ce bâtiment sert à décarbonater les eaux trop calcaires pour les machines. Le feu a été communiqué par des flammèches prove­nant de la cheminée de la machine à vapeur qui alimente les bassins.

Au bout d’une heure tout était consumé; il restait seulement les grosses poutres du dessouM upportantles appareils à précipiter

La gendarmerie était sur les lieux et a fait preuve de son dévouement habituel. Les lompiers, les habitants et le personnel de a gare ont rivalisé d’entrain et d’ardeur.

Pas d’apcidents de personnes, si ce n ’est une entorse qui n’aura pas de suite.

Les dégâts sont évalués à deux mille francs environ.

Un gendarme arrosé par de l’eau de chaux en sera quitte pour une tenue com­plète si la Compagnie du Nord ne l’in­demnise pas comme elle devrait le faire en pareille circonstance; nous signalons ce petit fait à la Compagnie.

A o o ld e n tt.A l’usine Clair, M. Motten(Albert), vernis-

seur, a été piqué à la main droite par une écharde de bois. Cet accident de peu d ’iinportance, sem ble-t-il, n ’en obligera pas moins l’ouvrier à huit jours de repos.

Etat-oivil du 14 au 2 8 ju in 1900Naissances. — 21 juin : Barbier (Alphonse),

chemm do Duvy. — 26 : Osselin (Charles-Emih- François), chemin des Coqueliers. — 95 : Lan- glois (Alfred-Eugène-Adolphe), rue Jeanne-d’Aro.

Décès. — 19 juin : Cugnot (Georges-Ernest), 8 mol», rue de Vez. — 19 : Boulrello (Paul-Ferdi- nand), A3 ans, rae Alexandre Damas. s

Publications de mariage. — 17 juin: Entre Albert Launez, manouvrier, et M“ Georgina- Opjiortune lloutrelie, chapeliôre, tous deux à

24: Entre Char les-Aimé Camus, visiteur au che­min de fer, et M‘u Eugénie BoutlayiHe, domesti­que, tous deux à Crépy.

Mariages. — 16 juin : Dandry (Gaston), tour­neur sur bo:s, et M " Fagnet(Jeanne-Emilienne), doreuse, tous deux à Crépy.

Je vous prie d’insérer ma lettre dans votro prochain numéro et de recevoir mes civilités empressées. Cu a r j .o t ,

Maire de Borest.

PONT-SAINTE-MAXENCE•Nous apprenons à la dernière lu ure qu’un

vol important a ou lieu hier matin, â 7 heu­res, chez M. Yon, percepteur. A notre pro­chain numéro les détails.

V E R B E R I E F l i T F P A T R O X A L E

UK LA SA IN T-PIER RE Les Dimanche / “' et Lundi 2 Juillet 1000.

obïfgatofra”05 P°Ur lr°lneau I " 1 “ 'osl P“Donc, au bout d 'une semaine d’usage,

j avais déjà récupéré le prix de ma machiîe.Le meilleur moyeu, pour ne pas être vic­

time d une grève de moissonneurs, ou tout sirop ement pour résister victorieusement au syndicat en voie de formation, c’est donc de se pourvoir d’une bonne lieuse, si l’on n e n possède pas oncore. On y trouvera tranquillité et profit.

Je me suis laissé dire qu’il s’en était im­porté 5,000 dans le courant de l’année der­nière.

La Compagnie Jonhsfon llarvester C° qui construit la « Bannie », en a surtout consi­dérablement vendu.

B E T H I S Y - S A I N T - P I E R R EDans sa réunion tenue dimanche dernier,

le comité de la tombola a décidé de remettre le tirage de cette tombola au 4 4 juillet.

Demain dimanche, à la mairie, il y aura :A deux heures, réunion mensuelle de la

Société de Secours mutuels des sapeurs- pompiers et ouvriers.

Objet : paiement des cotisations.A quatre heures, réunion mensuelle d e là

Société de Secours mutuels de Saint-Fran- çois Xavier et assemblée générale.

Objet : nomination d’un membre du bu­reau et paiement des cotisations.

Il a été trouvé, dimanche dernier, dans la cour de l’église, une broche. La réclamer à M. Regnault, suisse.

AVISLes membres de la Société de Secours

mutuels de Saint-François-Xavier sont con­voqués en assemblée générale pour demain dimanche, à quatre heures, à la mairie, à 1 effet d’élire un membre du bureau.

Le président : G ressier.

La Fanfare municipale donnera lundi

i irochain, à quatre heures, sur ia place de a fête, un concert composé d’après le pro­gramme suivant :

1. Fiston, pas redoublé................... Bouohel.S. Lespalrxotesde l'avenir, fantaisie. Borrel.8. Lutins, polka ....................... Labole.4. Rêves sur l'Océan, fantaisie Marsol.5. Fleurs tricolores, valse Dussoir.6. Le Gaulois, pas redoublé Labole.

Le Chef: Elysée Regnault.NERY

M. Brunet nous prie de dire à nos lecteurs qu il a bien été condamné à 50 francs d’a­mende avec application de la loi Bërenger, mais qu’il n ’a pas insulté un homme.

Voilà qui e tt fait.

SERY-MAGNEVAL ,M. le Maire de cette commune vient

d adresser à un certain nombre de ses ad­ministrés une lettre ainsi conçue :

MAIRIESERY-MAGNEVAL La 22 Juin 1900.

Monsieur,, ?e dois vous rappeler que le 27 octobre 1899.

, ai pris un arrêté Interdisant de jouer de la ronipette et de tous autres instruments bruyants

autrement que dans les locaux clos et couverts, ou à 2ô0 mètres de toute habitation.

Des enfants et même des jeunes gens mal conseillés ont, & différentes reprises, enfreint cet arrêté.

Si chacun est libre de faire chez lui ce qui lui plait, cette liberté s’arrêto où éelle du voisin autrui600*’ 61 persoan0' ü’a le droit de gêner

« J ? ^ - nséqSenoe' K fai9 apP01 à vo»r0 bon sens pour exiger de vos enfants que tout jeu de trom­pette, de tambour ou d’instruments bruyants ne sibles8 ,roab,er ,a tranquillité des gens pai-

Toute Infraction sera dorénavant, sans exceD- tion aucune, constatée par procès-verbal et uour- stuvie devant le Tribunal compétent, sans pré­judice des recours et actions qui pourront être

««ntre voua par les personnes vietimes de ces inqualifiables procédés.guées^0*' MoDsieur' mes S ta tio n s distln-

Le Maire,Miganne. •

VAUCIENNESLa deuxième colonne du 46* d’artillerie,

comprenant 29 officiers, 486 hommes de troupe et 305 chevaux, allant de Fontaine-

?°,nrai’ lo*0ra 10 *0 juillet à Côyolles (Aisûé), à Vaumoise et à Vauciennes (Oise).

MNTEUIL-LE-HAUDOUINBOREST

L’honorable M. Chariot, maire de Borest, nous adresse la lettre suivante :

„ , 25 juin 4900.Monsieur,

Voulez-vous me permettre de rectifier une assertion inexacte donnée par le Journal de Senlis à propos des élections municipales de la commune de Borest? J ’ai attendu pour e faire d avoir en mains la notification de

la décision du Conseil de préfecture.Cette décision annule rêlection du sieur

_.ayon (Auguste), entrepreneur de la com­mune de Borest et par suite inéligible, et annule aussi le second tour de scrutin du 43 mai dernier.

En conséquence, les électeurs de Borest ont à renommer deux conseillers munici­paux.

On lit dans le Fermier :On m’a apporté hier une grave nouvelle

et qui met en émoi tous les agriculteurs de la légion botteravière.

Les Belges, qui chaque année, viennent en France faire la moisson au nombre de cent mille peut-être, seraient, parait il, en train de se constituer en un vaste syndicat profossiouuel, et c’est le comité directeur de ce syndical qui fixerait désormais, le mo­ment venu, le tarif à l’hectare ou à la jour­née de cet impérieux travail.

Donc, plus de louée, comme autrefois, à prix débattu, sur la place publique. Porteurs d ’une sorte d’ultimatum, les syndicats se présenteraient aux intéressés et leur di­raient : voilà le tarif de 1900, c'est à prendre ou à laisser.

On conçoit assez qu’une pareille organi­sation doive préoccuper et alarm er les agri­culteurs, car le syndicat apparaît ici comme ailleurs, le cousin germain de la grève.

Qui a bien pu pousser les ouvriers belges à entrer dans cette voie, en cette année de si maigre récolte ?

Se figureraient-ils par hasard que tous leurs concurrents de France feront la mois­son à Paris, en qualité de terrassiers ou de portefaix, près de l’Exposition universelle ?

Toujours est-il que l’association projetée et redoutée a déjà donné signe de vie dans plusieurs de nos départements du Nord, en affichant des prétentions absolument inac­ceptables par les cultivateurs.

Et à ce sujet, divers abonnés m ’écrivent et me posent cette question juridique :

« Est-ce que des étrangers peuvent, en France, bénéficier de la loi du 21 mars 4884 sur les syndicats professionnels » ?

La réponse n’est pas douteuse.« Du silence de la loi ou des discussions

qui ont eu lieu dans les Chambres à propos de cette loi, dit la circulaire du ministre de 1 Intérieur, du 27 août 1884, il faut conclure que des étrangers, des femmps, en un mot tous ceux qui sont aptes, dans les termes de notre droit, à former des conventions régu­lières, peuyent faire partie d’un syndicat. »

Mais, s’il n ’est pas douteux que des étran- „ jrs peuvent entrer dans un syndicat, il est non moins douteux que ce syndicat doit, aux termes de la loi, être administré et dirigé exclusivement par les citoyens français

jouissant de leurs droits civils.Le syndicat des moissonneurs belges ne

pourrait donc légalement exister qu’autant que des ouvriers français, so m ettraient à la tête de cette association.

Comme cette fraternité internationale est dans le domaine des choses réalisables, il est donc prudent que tous ceux qui « man quont de b ras» ou sont à la veille d ’en manquer, à moins de passer sous des fourches caudines qu’on leur prépare, se souviennent qu’il y a des machines et que ces machines sont_à la fois l’expression du progrès, la dimiminution du prix de revient et l’émancipation des travailleurs eux- mêmes.

Le temps n’est sans doute pas éloigné— il est déjà venu dans les deux Amériques— ou la sape et la faulx apparaîtront à côté de la moissonneuse-lieuse, ce qu’est aujour­d’hui l’araire de Triptolème et de Cincin- natus à côté de la charrue défonceuse des Amiot et Barriat et des Bajac.

Nous avons déjà la.Xaucheuse à un cheval, nous aurons bientôt, aussi, il faut l’espérer, la lieuse à un cheval.

Ce ne doit point être là un problème insoluble.

Autrefois, il y a une dizaine données à peine, les lieuses étaient des machines d’un développement formidable et d’une traction de trois ou quatre chevaux.

Aujourd’hui, deux chevaux suffisent au fonctionnement des lieuses les plus perfec­tionnées. Voyez, par exemple, la « Bonnie ». Je cite cette excellente petite machine parce que c’est elle dont je me sers dans mon exploitation agricole — est-il possible de faire un meilleur travail ?. Légère et d’une simplicité de structure inouïe, deux moyens chevaux la mènent sans fatigue ; elle m’a déjà fait six moissons, et je compte bien qu’elle m’en fera quatre encore.

On a pùi fuis lieu de se plaindre, en l ™ c e , des machines américaines, car elles

-a àdajplônt plus ou moins bien à nos sys­tèmes de cultuic, qui font tout différents de ceux de<! Eta}s-UDis.

On ne saurait faire ce reproche, ni aux moissunneuses, p i aux faucheuses Johnston surtout, si connues et si appréciées à cause de leur coupe en arrière, et voici pourquoi • L est que le président de cette Compagnie! M. II.- llunlley, est un de ces civis ame- ricanus qui adorent le soleil de France et qui pouj' celte raison, vient, depuis plus d un quart de siècle, passer chez nous les plus beaux mois de l ’année. Et s'il a pris ainsi contact avec le sol, il a pris aussi con­tact avec nos principaux agriculteurs, et c est par ce commerce assidu qu’il a pu so bien pénétrer des formes spéciales qui s’im­posent à l’outillage mécanique de lW ic u l- ture française., C’est ce qui fait que « la Bonnie » est une

toute autre machine que les lieuses destinées aux immenses plaines de l'Amérique du Sud ou ia paille ne compte pas et où les rende­ments ordinaires n ’oscillent qii'entreS et 40 quintaux à l’hectare.

Pour ces pays, la Compagnie Jonhslon construit I Espicudora dont la largeur de coupe varie de 3 mètres ôo à i mètres 80 Le u est en réalité qu'une coupeuse d'éui«.L Algérie commence il s'en sorvir, notam­ment dans les belles plaines de Sétif.

Toutes ces machines, dont je viens d'ètre ainsi appelé à parler d 'une façon indirecte, ligureui du reste au catalogue de l'Exposi­tion universelle, entourées de notices multi­colores sur leur construction et leur emploi. I.es pjèces de rechange elles-mêmes, s'adap­tant à tous les modèles créés depuis vingtexhibition^ qU' complèlli“ t celle importante

Et si l'on réfléchit que, dans la seule année 1899, la Compagnie Johnston Harvesler a vendu eu Erance tant en lieuses, faucheuses, moissonneuses, rateaux et faueutes, plus dé 12,000 machines qui représentent l'éoui- valeul do travail de 200,000 ouvriers, on se demande où l'agriculture, qui néanmoins manque encore de bras, en serait aujonr- d hui, si la science de l’ingénieur, s'idenli- lianl avec le genie rural, n ’était pas venue créer ces merveilleux outils qui, mettent par­tout eu œuvre eu la décuplabt, la força intelligente, asservissant la matière, pour le bien-ôtre et la gloire de l ’humanité 1

J eiian db Brib.

N. B. — Nous croyons devoir rappeler que le siège social de la Compagnie Johnston llarvester est à Batavia, Etats-* Lms ^Amérique du Nord) et la direction pour 1 Europe, 43, rue de 1 Aqueduc, à Paris, bon installation â l’Exposition universelle" pavillon des Etats-Unis situé avenue der ! ? I S n ,n class0, 35* groupe 7, entre la Grande Roue et la Galerie des Machines.

La «. Bonnie » coûte 1,100 fr. d ’achat. Et si les moissonneurs belges lisaient le petit compte ci-apres, ils estimeraient sans doute qu’il est téméraire pour eux de jouer le rôle de croquemitaines vis-à-vis des cultivateurs français.

Avec une lieuse, on coupe facilement 5 hectares de blé par jour.

C’est le travail de 25 moissonneurs.Ces 5 hectares coûteraient, à la sape ou à

la faux et à raison de 40 francs par hectare, — prix moyen de l’année dernière, — la somme de 200 francs.

A la machine, ce travail ne revient mémo pas à 20 francs, ficelle comprise.

D’où un bénéfice journalier de 180 francs. J ’ai payé ma lieuse, ai-je dit, 4,400 francs,

LES HE MO R R OÏ D E SPeu de personnes ignorent quelle triste

infirmité constitue les hémorroïdes, car c’est .une des affections les plus répandues; mais comme on n'aime pas à parler de ce genre de souffrances même à son médecin, on sait beaucoup moins qu’il existe, depuis quelques années, un médicament, T E l i x i r d e V i r ­g i n i e , qui les guérit radicalement et sans aucun danger. On n ’a qu’à écrire, 2, rue de la Tacherie, Paris, pour recevoir franco la brochure explicative. On verra combien il est facile de se débarrasser de la m aladie laDlua pénible, quand elle n’est pas,la plus doulou­reuse.Le Uacon, 44f r . 5 0 , franco.

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U Gérant : Bxaquct.

Imprimerie adm nistrative «t commerciale de Senlis.

é n o n c e . J u d l c b l r » .

Articli r» tWe de M' Gkohoks MORAND,

Licencié en Droit, avoué 4 Senlis,

, nie Saint-Hilaire, n* 10. (successeur de M* Leviaox),

« ' m u c t u m d d x i x i i . i En deux Lote,

8 Pièces' de Terres« terroir do MONTATAIRE ' total, de 4 M a ro i

00 area 98 oentiarei,

PROPRIÉTÉSitoée i MAGENTA,

«omuno de Montataire,

amPhmrnt dirignitt ci-aprti.

L'adlndieation aura lien le M a r d i d ix -s e p t « Ju ille t fO O O ,

neure de midi.En l'audience des criées du Tribunal

civil de Senlis, au Palais de Justice, rue de la République.

Par suite 1* de la surenchère du sixième faite au Greffe du Tribunal civil de première instance de Senlis, le vingt-six juin dix nenf cent, enre­gistrée et dénoncée conformément & la loi ;

2* De celle faite au Greffe du même Tribunal, le vingt-neuf Juin mil neuf cent, enregistrée et dénoncée confor­mément à la loi ;

Et à la requête de :Madame Félicie Cléret, propriétaire,

demeurant A Saint-Vsast-les-Mello, veuve de M. Emüe-DenisCharpentier;

Surenchérisseur;Ayant M‘ Georges Morand, pour

avoué constitué, demeurant à Senlis, rue Saint-Hilaire, numéro 10;

En présence, ou eux dûment appe­lés, de :

1* If, pavillon, propriétaire, de- meurant à Moptaulre ;

2* M. Pasoal Solari, demeurant & Paris, 22, Place des Nations;

Adjudicataires surenchéris ;N’ayant pas d’avoué constitué.3* Madame vouve Charpentier, sus­

nommée ; vAyant poursuivi la première vente;Ayant pour avoué constitué M* Mo­

rand, demeurant à Senlis, rue Saint- Hilaire, numéro 10;

4’ M. Louis-Eugène Cléret, mar­chand de vins, et Madamo Elise Reliot, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble k Montataire, ci-devant à Pans, 14, rue Jean-Coitin, et actuel­lement môme ville, 134, rue do la ChapeJa;

Présents à la première vente ;Ayant pour avoué constitué M’ Os-

çar Savary, demeurant & Senlis, élace Henri IV, n* 15;

Il sera procédé le Mardi dix-sept Juillet dix neuf cent, heure de midi. en l’audience des niées du Tribunal civil de première instanoe de Senlis, a u Palais do Justice de la dite ville, n u 4» U R épublique, A 1. renté m

enchères publiques, en denx lots, des immeubles dont la désignation suit :

D É S I G N A T I O NOIS IM M E U BL E S A VENDR E

ETM I S E S A P R I X

T e rro ir de M onta ta ire .Premier Lot. *

Premièrement. — Une pièco de terre, do forme irrégulière, située lieu dit les Tertres, contenant trois hectares vingt-neuf ares quatre-vingt- sept centiares.

Cadastre section B, numéros 521. 522, 526.

Celte pièce formant trois parties.La première, vers le nord, tenant

d’un côté Bansso, de Préoy, et autres, d’autre côté Dupressoir, et par hache saillante vers l'est à plusieurs, d’on bout vers Io nord à M. de Bélhune, d’autre bont aux héritiers Péroohe et par une petite hache à la seconde partie d-après.

La seconde partie tient d’an côté •aobemla d«i Iw tn i, t a r a ctM

« « a » xu,o a m. u a B o iu a n e e i LOnti Gobert, etpar hache saillante i Jo- seph-René Biet, d ’on boni 4 M. Du- boulet de la Boissière et autres et à la première partie ci-dessus, d’autre bout à MM. de Bélhune et Louis Go- bert et a la troisième partie ci-après.

La troisième partie tient d’un côté au chemin des Tertres, d’autre côté è MM. de Bélhune et Louis Gobert, d an bout h la seconde partie ci-des­sus, d autre bout à Seraine et autres.

Deuxièmement. — Cinquante-six ares cinquante-six centiares do terre, lieu dit les Tertres, tenant d’un côté M. Péroche aîné, d’autre côté et d’un bout 1 article trois, d’autre bout M. Daussin.

Cadastre section B, numéro £06.Troisièmement. — Vingt ares cin­

quante centiares de terre, lieu dit le Haut de Grêle, tenant d’un côté au chemin et anx héritiers Dumondel, d autre côté Benaut, d’un bont Martin, d’autre bout Seraine.

Cadastre section B, numéro 632.M ie l p rix : 5.370 fT.

• Çenxièmo Lot.VMM JPraprMÜ, ijtoéo i Mo.

i genta, communo.de Montataire, com­prenant doux corps de bâtiments composés de plusieurs pièces d ’habi­tation.

Ecurie, remise, jardin et dépen­dances.

Le tout, d’une contenance de treize ares soixante centiares, tenant d’un côté au grand fossé, d’autre côté Roussillon, par devant le chemin de Cramoisy, au fond M. Pérocho.

Section A, numéros 3386, 3387, 3388 et 3389.

Mise à prix : 5.250 fr.

Outro les charges, clauses et con­ditions de la premièro adjudication, les immeublos ci-dessus désignés seront mis aux enchères sur les mises à prix sus-éaoncées.

Fait et rédigé par l’avoué- poursui­vant soussigné.

Senlis, le 30 Juin 1900.t , Signé : MORAND.

Enregistré.S’adrcmr poir tons rMiefeiaaeatt :

1* A M* MORAND, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

2* A M* SAVARY, avoué à Sen présenté la vente;

3* Et au Greffe du Tribunal civil de Senlis, où leoahier des charges çst

Pour insertion : Signé : G. MORAND.

Aht. f .iW G eo rges MORAND, li­

cencié en droit, avoué à Senlis, ruo Saint-

Etudes de Hilaire, n* 10, succes­seur de M* Levieux ;

Et de M- FERRY, notaire à Béthisy-S'-Pierre.

VENTE SUR LICITATION^ DE

UNE MAISONSise 4 Y A U C E L L K S ,

commune de liéty,ET

2 tlkes de Terra à BolsSises a NÉRY.

D'tuii o»nten»nco de 7 une 0 8 o, l

Le tout plus amplement désigné ei-apris*

L’adjudication aura lieu le D i m a n e b " s e J u i l l e t

1 9 0 0 ,a «ne heure de relevée,

. En l’htude et par le ministère de M F e r r t , notaire à Béthisy-Saint-

Pierre, commis à cet effet.

En exécution d’un jugement rendu par détaut par le Tribunal civil de première instance de Senlis, le vingt Juin mil neuf cent, enregistré ;

Et aux requête, poursuite et dili­gence de :

iM. Charles Lefèvre, berger, demeu­rant i Bargay (Oise);

Poursuivant la vente;Ayantpour avoué oonstitQéM'Gaer*

ges Morand, demeurant à Senlis. ma Saint-Hilaire, numéro 10.

dûB“ 'L I* N, Achille Lefèvre, chauffeur.INéry” *” 1 v,bmUm' «oœiMM d«

Page 4: I COURRIER DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_07_01_MRC.pdf · ^BULLETIN W " ’ Sentis, 30 Juin. 1 ... vers de M. Maurice Bouchor dits par le

MH

II ,* !

Ë

,1I

3* M. Jules Fefèue, charretier, *e- mearant à Compiègie ;

8* M. Louis Lefèvre, berger, de­meurant à Borest ;

4* M. Albert LefèYre, maiouvrier, demeurant à Compiègno ;

6* Madame Albertiue Lefèvre, mi­neure émancipée par suite de son mariage aveo M. Calixte Petit, ouvrier chaudronnier aveo lequel elle de­meure à Compiègne ;

6* M. Calixte Petit, sus-nommé, tant en son nom personnel que pour assister et autoriser la dame son épouse et la validité de la procédure

7* Madame Joséphine Camard, sans profession, demeurant & Crépy-en- Valois, veuve de M. François-Aeno- bert Lebrun;

« Agissant au nom et comme « tutrice ad hoc, faisant fonc- « tiondetulrice.de la mineure « Georgette Lefèvre, sa petite- c fille, issue du mariage de « M. François-Alexandre Le- « fèvre aveo Madame Virginie « Lebrun, son épouse, tous * deux décédés, nommée à « oette fonction pardéllbéra- i tipn du conseil de famille de

................ > prise sousa M. le Juge

Au profit de M. L a to u i (Eugène- François), charretier, demeurant à Précy-sur-Oise) ;

Et par défaut contre Madame Ma- rie-Jeanne L i L evier . épouse dudit sieur Latour, avec lequel elle est domiciliée de droit à Précy-sur-Oise, mais résidant de fait k Balagny-sur- Thérain ;

Il appert :Que le divorce a été prononcé eitre

les époux Latodr-L i Levirb , à la requête et au profit du sienr Latour .

Pour extrait :Signé : A. SAINTE-BEUVE.

i la présidence d■ de Paix du canton de Crépy- « en-Valois, le deux décembre « mil huit cent quatre-vingt- « dix-huit, à cause de l’opposi- « tion d’intérêts existant entre■ la dite mineure et M. Achille

. « Lefèvre, son tuteur datif ; aPrésents à la vente

N’ayant pas d’avoué constitué.8* Et M. Adolphe Tisserant, facteur

n r a l demeurant à Crépy-en-Valois;« Agissant au nom et comme

« subrogé tuteur ad hoc faisant « fonction de subrogé-tuteur « de la dite mineure, nommé « à cette fonction par la déli- « bération sus-énoncée, k a cause de l’opposition d’inté- « rfits existant entre la dite « mineure et M. Charles Le a fèvre, son subrogé-tuteur.

Il sera, le Dimanche vingt-neuf Juillet mil neuf cent, à une heure de releoie, en l’Etude et par le ministère de M* Ferry, notaire a Béthisy-Saint- pierre, commis à cet effet, procédé à la vente sur licitation, au plus offrant et dernier enchérisseur, à l’extinction des feux, en trois lots, des immeubles dont la désignation suit :

DÉSIGNATIONP I I IMMEUBLES A VENDRE

BTB U S E S A PRIX

Prem ier Lot.Trois ares cinquante centiares de

terre, terroir de Néry, lieu dit à Toupe-Cul, tenant d'un cété Madame BabSé, d’autre côté M. Chevallier, d ’un bout M. Denier, d'autre bout M. Bourgeois.

Mise k prix : 3 fr.Deuxième Lot.

Trois ares cinquante-huit centiares de bois, sis terroir de Néry. lieu dit au Bochet Denizot, tenant d’un côté M. Debuire, d’autre cdlé M. Fourni- quot, d’ua bout une sente, d’autro bout un marais.

Mise à prix : 3 fr.Troisième Lot.

U n e M a is o n , sise au hameau de Vaucelles, commune do Néry, lieu dit la Buise, sur le bord de la route de Néry à Saintines, comprenant :

Un corps de logis coosh«rt en pierres 6t couvert en tuiles, divisé en deux pièces avec grenier au-dessus.

Une grange, une remise, une écu- Tie.

Poulailler, niches à lapins, toit à porcs.

Cour fermée.Jardin derrière contenant environ

sept ares dix centiares.L’ensemble tient d’un côté la route,

par derrière la sente, d’un côté M. Caplain, et d’autre côté M. Barblu (pignon mitoyen).

Mise k p rix : 1.000 fr.

En outre dos charges, clauses et conditions énoncées au cahier des charges, dressé par M’ Ferry, notaire 1 Béthisy-Saint-Pierre, et déposé en son étude où toute personne peut en prendre connaissance, les immeubles ei-dessus désignés seront mis en vente sur les mises à prix sus-énoncées fixées par le jugement précité.

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné,. A Senlis, le 3 0 Juin 1900 .

Signé : MORAND.Et enregistré,^adresser pour tout nnieigiumenti:

1* A M* MORAND, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

2* A M* FERRY, notaire à Béthisy- Saint-Pierre, dépositaire du cahier des charges.

Pour insertion : Signé : MORAND.

Etude de M' G e o r g e s MORAND, avoué k Senlis

(Successeur deM* L k v ie u x ) .

DIVORCED'an jugement rendu par défaut,

par lo Tribunal civil do première ins­tance de Senlis, le douze Juin mil neuf cent, enregistré;

Entre Madame Caroline S ciimidt, iouso de M. Pierre-Adrien Castanet,

chocolatier, avec lequel elle demeure de droit à Chantilly, ci-devant et ac­tuellement sans domicile ni résidence connus, ladite dame demeurant à Vi- neuil, commune de Saint-Firmin ;

Demanderosse, comparant et plai­dant par M’ Georges Morand, son avoué constitué;

D'Une part; EtM. Pierre-Adrien Castahbt, cho­

colatier, demeurant à Chantilly, ci- devant et actuellement sans domicile ni résidence connus ;

Défendeur défaillant;D’autre part

Il appert :Que le divorce a été prononcé entre

les époux Casta net- S chmidt , au profit de Madame Castahbt.

Ledit jugement n’ayant pu être si­gnifié à la personne môme de M. Cas- tanet, la présente insertion est faite en conformité de l'article 247 du Code Civil, modifié par la loi du 18 avril 1886, et d’une ordonnance sur re-

Î uôte rendue par M. le Président du nbunal civil de Senlis, le vingt-neuf Juin mil neuf cent, enregistrée, afin de faire courir les délais d’opposition

ou d’appel du jugement sus-énoncé.Pour extrait, rédigé par l’avoué

soussigné, à Senlis, le 1" Juillet 1900.(Signé) G. MORAND.

a v e oClreonetanoe* et Dépendances,

Sises k BÉTUISY-S'-MARTIN, et

20 Pièces de TerrePRÉ * BOIS

Situées terroir de B é t h is t -S '-M a r t ih .

L’adjudication aura lieu le D im a n c h e 1 •'•Juillet, f 9 0 0 ,

d une heure de relevie,En la Mairie de la commune

de Béthlsy-Salnt-Martin,Par le ministère de M* Fbrby, notaire

à Béthisy-Saint-Pierre, commis à cet effet.

^adresser pour les renseignement», 1* A M' Louis ESCAYY, avoué à

8enlis, poursuivant la vente;S* A M* MORAND, avoué à Senlis,

présent à’ia vente;3* Et à M'FERRY, notaire è Béthisy-

Saint-Pierre, dépositaire du cahier des charges.

Etude do M* Louis ESCAVY, docteur en droit, avoué à Senlis,

rue de Viüevert, n* 7 (Successeur deM ' Démblih).

\ y a a o ' a ‘ t aPar suite de soronôhère da dixième,

sur aliénation volontaire,

DEUX MAISONS«voa

Circonstances, Dépendances,ises à BÉTUISY-SAINT-MARTIN,

BT UN

BATHENT AUSAGS DE MAGASINSis audit Béthisy-Saint-Màbtin .

L’adjudication aura lieu le M a r d i 8 J u i l l e t 1 9 0 0 ,

heure de midi,En l’audience des criées du Tribunal

civil de première instance de Senlis, au Palais de Justice de ladite ville, rjie de la République.

S'adresser pour Ut renuignements, 1* A M* ESCAYY, avoué à Senlis

poursuivant la vente;S* A M" MORAND et SAYARY,

avoués, présents à la vente;3’ Et à M' FERRY, notaire à Bé-

this y-Saint-Pierre.________ __

à b t . 6 .

Etude de M* P h il ippe MARTIN, avoué à.Senlis (Oise),

rue de la République, n* 20, suooe8seur de M** Lionbt et Quêter.

Assistance Judiciaire.

Décision du Bureau de Senlis du 7 Juin 1900.

S é p a r a t i o n d o B ie n s *

Par exploits du ministère de Demol- lière, huissier à Senlis, et de Guerno- ville, huissier à Clermont (Oise), en date du vingt-neuf Juin mil neuf cent, enregistrés ;

La dame Marie-Jeanne-Fanchette Dbbiaz, épouse du sieur Georges Doudlibr, fabrioant do cartonnages avec lequel elle demeure à Apre- mont, et auparavant à Liancourl (Oise);

A formé contre ledit sieur Dou- blier, son mari, et contre M. Bur- diat, avoué à Clermont (Oise), syndic de la faillite dudit siour Doublikr, sa demande en séparation de biens ;

Et a constitué M'Martin, avoué Senlis, pour occuper pour elle sur ladite demande.

Pour extrait :Signé : MARTIN.

Ab t . 3.

Etudé de M’ 8AINTÊ-BEDVB, avoué à Senlis.

Assistance Judiciaire.

Décision du Bureau de Senlis du 14 Avril 1899.

DIV ORCE

D’nn jugement rendu par le Tribu­nal civil de Sonlis, le vingt-huit Fé­vrier mil neuf cent, enregistré et signifié ;

Au profit de Madame Mario dite Alphonsine Ser r a is , ouvrière en soie, épouse de M. Léonard P h il ippin , ma- nouvrier, avec lequol ollo demeure de droit a Neuilly-en-Thelle, mais au­torisée à résider et résidant audit Neuilly-en-Thelle, chez ses parents ;

Et par défaut contro M. Léonard P h i l i p p i n , sus-nommé ;

Il appert :Que le divorce a été prononcé entre

lesdits époux P h il ippin -S bbrain, à la requêto ot au profit de la dame P h i­l ip p in .

Pour extrait ; Signé : A. SAINTE-BEUVE.

1M"MARTIN, avoué

mcïlARD, notaire Pont-S'*-Maxence.

v v - r w o i p n a aux bnchbbbs publiqubs

Far suite d’acceptation bénéficiaire,DR

M E U B L E SO B J E T S M O B IL I E R S

RT D'UN

M atériel de ST do Vins en grosA rONT-SAINTE-MAXENCE

bu domioile de M" veuve Mabtin, les Dimanche 8 et Lundi 9 Juillet

1900,A deux heurts de relevée,

et jours suivants, s’il y a lieu, à la môme heure.

Par le ministère de M* R ichard , notaire à Pont-S"-Maxenco,

AU COMPTANT.-FRAIS ORDINAIRES

N o ta . — Le Mobilier sera vendu le Dimanche, le Matériel le Lundi et les jours suivants, s’il y lieu.

Abt. 4 .

Etude de M' SAINTE-BEUYE, avoué à Senlis.

Assistance Judiciaire.

Décision du Bureau de Senlit du Ml Décembre 1899.

D IV O R C E

D’un jugement rendu par le Tribu­nal civil de Senlis, le vingt et un Fé­vrier mil neuf cent, enregistré et si-

Etude de M‘ GxonoBS MORAND, licencié en dreit, avoué à Senlis,

rue S’-Ililaire, n' 1 0 .

K l t d n a Par mite d’aooeptation bénéficiaire,

d ’un

P E T I T C H A L E TSis à T o u lo u s e ,

quartier de Périolo local do Juncasso, L’adjudication aura lieu

l e J e u d i d i x - n e u f J u i l l e t 1 9 0 0 ,

d deux heures de relevée,En la Chambre des Notaires

de Toulouse, sise en cette ville, rue Teinponnières,

p* 2,Par le ministère do M* Montaonol,

notaire à Toulouse. S’adresser pour les renseignements

l ’ AM' MORAND, avoué à Senlis, poursuivant la vanta ;

2* A M’ BALEZEAUX, notaire Chantilly ;

3' Et à M* MONTAGNOL, notaire Toulouse, dépositaire du cahier des charges.

M*' Louis ESCAVY, docleur en droit, avoué à Senlis, suce' do M* Dém rlin;

FERRY, notaire Déthisy-S'-Piorre.

aur publications judiciaires S u r c o n v e r s i o n « le s a i s i e

i m m o b i l i è r e , .

DEUX MAISONS

En l’audience de» criées du Tribunal civil de première instance de Sen­tis. an Palais de Justice de ladite ville, me de la République.

S'adresser pour le» renseignements : 1* A M* SAINTE-BEUVE, avoué k

Senlis, poursuivant la vente;2* A M’ MORAND, avoué k Senlis,

la vente;présent k 3* A M* DELAUNAY, notaire kmils:4* Et au Greffe du Tribunal dvil

de Senlis, où le cahier des oharges est

i M" ESCAVY, docteur en droit, avoué à Senlis, rue de Villeveri, n*7, suce' de M* Démrlin ;

BOUTHENET, notoire à Couches-les-Mines (Saône-et-Loire).

VENTE SURLIOTATIONE n t r e M a je u r s e t M in e u r

d ’une

MAISONGlreonatanoes aï Dépendances,

Sises k SAINT-SERNIN-DU-PLAIN (Saône-et-Loire).

L’adjudication aura lieu l e D i m a n c h e i B J u i l l e t

1 9 0 0 , d deux heures de relevie.En la Salle de la Mairie

de Saint-Sem in-da-Ptaln (Saône-et-Loire),

Et par le ministère de M' Bouthenbt, notoire à Couches-les-Mines,

commis a cet effet. S’adresser vour le s renseignements A M* ESCAVY, avoué à Senlis (Oise), poursuivant la vente ;

A M" DELAPORTE, avoué à Senlis, présent à la vente ;

A M' DIET, notaire à Crépy-en- Yalois (Oise) ;

Et à M' BOUTHENET, notaire Couches-les-Mines, dépositaire du ca­hier des charges.

Etude de M* s a in t e - b e u v e ,avoué à Senlis. ,

Vente a u x e n ch ères publiques1* d ’un

C o r p s d e F e r m eCOUR, MAISON & JARDIN

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& l’apgle do la route do Rully et de la rue du Lion,

a vueCirconstance* * Dépendances

Cour * Jard in ;4* ET

9a 81e de JardinTerroir de RARAY.

L’adjudication anra lieu, par le mi­nistère do M' P etit , notaire f Senlis, commis à cet effet, savoir celle des immeubles sis à Ville- vert-Senlis, le Dlmanohe p re ­m ier Juillet 1900, à une heure de relevée, en l’Etude dudit M* P etit , et celle des immeubles de Raray, le môme jour, prem ier Juillet 1900, é trois heures de relevée, en la Mairie de Raray.

S'adresser pour les renseignements : 1* A M* SAINTE-BEUVE, avoué k

Senlis, poursuivant la vente ;2' A M* PETIT, notoire à Senlis,

dépositaire du cahier des charges;3' El è Me BAUDON, notaire au

Plessis-Belleville.

e x c s t o m o a i BPour cause de sauté,

D' EPICERI EEau-de-VIe * Liqueurs, *

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S'adresser su Bureau du Journal, 199

Etude de M’ SA1NTK-BEUYK, avoué k Senlis.

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Clroonstanoes * Dépendances*Cour et Jardin,

EN UN SEUL LOT L’adjudication aura lieu le

8 4 J u i l le t 1 9 0 0 , heure de midi,

En l’audienoe des criées du Tribunal oivii de première instaure de Senlis, au Palau de Justice, rue de la Ré­publique.

S’adresser pour les renseignements ;1* A M* SAINTE-BEUVE, avoue à

Senlis, poursuivant la vente;2' A M' Oscar SAYARY, avoué k

Senlis, co-lioitant;3* A M* DELAUNAY, notaire

Senlis;4' Au Greffe du Tribunal dvil de

première instance de Senlis, où le oahier des oharges est déposé;

6’ Et pour visiter; chez Madame veuve FAUCON, place Mauoonseû, k Senlis. ,

le de M' Léon BARANQEB,commissaire-priseur

des ville et arrondissement de Sentis (Oise).

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Par le ministère de M'LéonBARANOBR, commissaire-priseur k Sentis.

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et le lendemain, s’il y a lieu, Par le ministère de M* J olt ,

huissier k Chantilly.

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Etude de ’M* LENICQUE,'notaire- k Nanteuil-le-üaudouin.

A V endre p a r Adjudioation La Nue-Propriété

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