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Ô #3 Anne* - JS* 46* ês:* ' -\-m& Dimanche i l iïovcnilre i j l 8 CODKRIER DE L’OISE F JOURNAL DE SENLIS naissant jle Dimanehe pendant la* durée de la guerre; Directeur-Gérant e ha»■ iÂUX s o isr isr b m . e ; jst -x’ s . , , O n » ab » nnb aux Bureaux du Journal et dans tous eenhsa.Jist. a.tee. eep (ej bureaux de poste. - L’abonnement est payable yn «n. , G tr. 8 ir. d’arance et contint • de plein droit jusqu’à réception & mois 4 tr. H fr„ l ’aris contraire. IL-et Àbonnementb partent <Stn . l" on lu 18 nie ohaqu* mois. BUREAUX, RËDAGTiOiV^ ADMINISTRATION SEIVlLIS fil. Place de l ’H ô t e l - d e - V i l l e , 11 T J È I jÉ P I iO N B IX" 4 SENEIS Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus. - TfTBB ES5ÎSS E5 Xa I D E S lETSED .'X ’IO X vrS; Annonces légales 0,20 a, la ligne. | R éclam es?. 0.S0 c. la Mgt», Annonces volontaires. 0,25 [ Faits divers .............................. j fr. ON N’a CCKPTE PAS D'INSERTION AÜ-DESSOUS DE 1 FRANC Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements sont repues directement aux bureaux du journal. asœxrmm Rien que la Justice... mais toute la Justice ! L’armée allemande s’est montrée jusqu’au bout digne de son chef. Tandis que le lâche Empereur fuyait, la tête basse, comme il est’représenté sur tous les murs de France dans l’immortelle image de Abel Faivre, abandonnant derrière lui sa couronne, sa famille, ses soldats, ceux-ci, après la signature de l’armistice, em ployaient les dernières heures à assassiner vite encore quelques inno cents. L’artillerie allemande a versé l’asphyxie sur la ville de Mézières où étaient enfermés £0.000 femmes, vieillards et enfants, et elle a réussi à brûler un grand hôpital. C’est le dernier acte de sa guerre. Il en ré sume toute la cruauté et toute l’igno minie. Le Kaiser n’échappera pas à la justice. Dans quelque clapier qu’il s’enferme, les gendarmes sauront l’atteindre. Il y a dans les plaines d’Europe 20 millions de morts qui l’attendent, lui et ses grands com plices. Quant au peuple qui a non seule ment excusé les crimes de son maître, mais les a voulus et les a exécutés avec une instinctive lâcheté cruelle, il faudra aussi qu’il paie et qu’il répare. Les hommes qui se sont emparés du pouvoir ont été, parmi les plus fidèles soutiens de l’empire et de la guerre, avides de conquête et d’op pression. Le masque socialiste qu’ils ont mis sur leur face convulsée par le désespoir ne trompera que ceux qui veulent être trompés quand même. Et le « Vive la République allemande ! » de M. Longuet retentit chez nous comme un blasphème. Singulier mélange d’orgueil et de bassesse ! A peine tombés à genoux les Boches nous menacent déjà et nous défient. Ils implorent humble ment d’une main levée et de l’autre ils compriment un cœur plein de haine. Les plénipotentiaires ont ainsi terminé la déclaration qu’ils ont remise à notre généralissime après les signatures échangées : « Le peuple allemand qui, cinquante mois durant, a tenu contre un monde d’ennemis maintiendra sa liberté et son [unité en dépit de toutes violences. » — Quelles violences ! Nous ne sommes pas encore entrés chez eux ! Et ils brament comme si on les écorchait. Et que dire de cet appel du^ haut commandement allemand au!j com mandement des alliés au sujet de l’attitude hostile des populations alsaciennes ? Les loups s’en vont et les agneaux s’esbaudissent. N’est-ce pas pitié de voir ces fauves réclamer protection contre leurs anciennes victimes ? Ne voudraient-ils pas que celles-ci qui ont encore dans les chairs la marque de leurs crocs les remercient et les baisent au museau ! En tout cas, nous avons là un aveu précieux sur les vrais sentiments de ces populations que les Allemands nous représentaient comme attachées à leurs màîtres et reconnaissantes pour leur bienfaisante domination, Cela vaut un plébiscite. L’altitude hostile des Alsaciens et des«Lorrains à l’égard des troupes allemandes qui s’en vont répond de l’accueil enthou siaste qui attend les nôtres. Le général Pêïain a déjà adressé à celles-ci qui vont occuper l’Alsace et des pays allemands des recomman dations sévères : « Vous ne répondrez pas aux crimes commis par des vio lences qui pourraient vous sembler légitimes. Vous resterez disciplinés, respectueux des personnes et des biens. » Nos soldats ne sont pas des bour reaux ; mais n’oublions pas qu’ils sont les fourriers de la justice. Et la justice réclame le châtiment des crimes. Si les Allemands avaient été victo rieux ils nous auraient tenus sous leur botte jusqu’au dernier souffle. Ils ne se sont pas gênés d’annoncer pen dant quatre ans le sort terrible qui nous était réservé. Il ne s’agit pas pour nous d’investir tout à coup une âme aussi farouche. Mais il ne s’agit pas non plus d’oublier toutes les souffrances que les envahisseurs nous ont imposées, ni celles qui nous étaient promises. Eux, ils disaient : « Soyons durs ! » Et nous, nous répondons : « Soyons justes ! » Louis LATAPIE Pour s’établir fermier. Beaucoup de chefs de culture, de mai- tres-valets, d’ouvriers ruraux de toutes conditions désirent faire de la culture ou de l élevfige pour leur compte. Ils ne peu vent ri’a ser eurs désirs parce qu’il leur manque l’argent nécessaire pour faire valoir ui.e ferme ou une métairie et parce qu’ils ignorent les bienfaits de la loi tuté- laire du 4 mai 1918 sur la mise en culture des terres abandonnées ou négligées Qu’ils s’adressent donc à M. CÔMPÈRE- MOREL, Commissaire à l’Agriculture (céréales, viticulture, exploitations fores tières), 6 , cité Vaneau, à Paris, il leur fera indiquer des fermes à reprendre, pour l’exploitation desquelles ùs recevront des avances de l’E’at, sans intérêt, s’élevant jusqu’à 1,000 francs par hectare. Et cela au moment où s’ouvre pour l’Agriculture et pour l’Elevage une ère de prospérité qu’on n’a jamais connue. DÉPARTEM EM Préfecture de l’Oise. RENOUVELLEMENT DES Cartes d’alimentation En vue du renouvellement général des cartes d’alimentation pour l’année 1919, les consommateurs devront, au lieu même où ils passeront la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 novembre prochain, souscrire une déclaration individuelle comportant leurs nom, prénom, profession, domicile, lieu et date de naissance, nationalité, si tuation militaire, etc..., sur une fiche, dont la remise et le retrait seront assurés par les soins des mairies. Les consommateurs qui seront en route ou que leurs professions ou emplois retiendront dehors dans la nuit du 21 au 22 novembre, souscriront leur déclaration au lieu même où ils passeront la journée du 21 novembre. Les cartes, établies sur ces déclarations seront remises aux consommateurs dans la seconde quinzaine de décembre, par la mairie du lieu où la déclaration aura été souscrite. Mais les consommateurs qui désireront retirer lenr carte individuelle d’alimentation en un lieu autre que celui où ils auront fait leur déclaration devront l’indiquer au dos de la fiche. Ils n’auront pas d’autres formalités à remplir. Les impôts dans l’Oise. Au cours de la dernière séance du Conseil général de l’Oise, la situation 11 nancière du département a été longue ment exposée, bisons de suite qu’elle est bonne ei que malgré les terribles épreu ves endurées par l’arrondissement de Compiègue et une partie des arrondisse ments de Senlis et de Clermont, le dépar tement de l'Oise a fait face aux besoins ordinaires de son administration comme aux nouvelles exigences révélées par les circo. stances actuelles. Nos lecteurs nous sauront grés de leur paner des chiffres qui se rapportent au recouvrement de l’impôt pour les exerci ces de 1917 et du premier semestre de 1918 L’Oise devait payer pour ses impôts di rects (exercice 1917) la somme de 14 625.200 francs, tant pour 1Etat que le département et les communes. Il a été touché par les percepteurs 12.045.400 francs, soit 2.579.800 francs en moins et qui restent à recouvrer.. Si l’on considère que la plupart des i ontnbuables, après quatre années de guerre, sont dans la gêne ou mobilisés, on trouve que l’écart entre le total des rôles généraux et les recouvrements réel lement effectués, est beaucoup moins con sidérable qu'on aurait pu le craindre. Cet écart est cependant plus grand pour 19l8, mais l’année n’est point ache vée et les événements du printemps en traînant les exodes et le trouble ont causé des retards qui s’expliquent parfaite ment. Signalons en passant le produit de la taxe sur les toutous qui est réservé, corn me on sait, aux communes. Le produit de l’impôt qui était en 1917 de 191.160 francs n’est que de 172.590 francs en 1918 et l’administration à fait connaître que la diminution déjà consta tée en 1916 s’accentue dans la même pro portion. En ce qui concerne les contributions indirectes, nous nous trouvons en pré sence d'une augmentation tort sensible en progrès sur 1916 où l’on avait déjà remarq-.é d’importantes plus-values dues au séjour prolongé des troupes. Le total de l’impôt perçu en 1917, a été de 22.481.034 francs contre 20 H9.776 francs en 1916, soit une augmentation de 2 361.258 francs. Dans le détail, les chiflres se présentent ainsi : 1916 1917 Boissons.. 5.489.974 fr. 5.240.095 Sucres... 1.237.299 2.064.166 Bougies. . 51.096 37.709 Vinaigres. 26.945 24.903 Chemins le fer . 6 567 7.514 Voitures publiques. 20.544 21.927 Droits di vers. ... 884.296 1.681.952 Monopole Allumer 168 449.593 408.978 Tabacs... 11.946.634 12 94iN.l48 Poudres... 6.829 48.642 Totaux.. 20.119.776 fr. 22.481.034 fr. Dans l’enregistrement, les recettes de I9l7 se sont élevées à 7.806.793 francs dépassant de plus de deux millions les recettes de 1916. Cette augmentation pro vient uniquement, pour les mutations à titre onéreux de droits immobiliers, et le timbre, de la reprise des affaires et pour les mutations’ par décès, des paiements efïeclués à la suite de la liquidation de nombreuses successions dont le règle ment n’avait pu être terminé au cours des années 1915 et 1916. Une recette d’état assez importante est celle qui provient des postes et télégra phes. A partir de Mars 1917 jusqu’en mars 1918. une véritable renaissance de la vie économique s’était produite dans le département de l’Oise une première fois libéré. Le produit de la taxe des lettres s’était élevé en 1917 à une somme de 2.453.673 francs et 4 centimes, dépassant sensible ment les résultats de la première année de la guerre. Voici d’ailleurs un tableau de chiffres relevés année par année pour le produit de la taxe des lettres : 1914 ............... 2.225.903 fr. 72 1915 ............... 1.884.779 « 30 1916 ............... 2.014.342 « 99 1917 2.453.673 « 04 Malgré ses dures épreuves et ses souf frances, le département de l’Oise restera quand même après la guerre un pays ri che, laborieux, travailleur et producteur qui contribuera efficacement au relève ment de notre chère patrie. Statistique Générale de la France et Service d’observation des prix. Concours pour des emplois d'aide-statisticien. Les personnes (hommes ou femmes) de nationalité française, âgées de plus de 20 ans et de moins de 30 ans le l" Janvier de l’année 1919, peuvent prendre part à ce Concours qui s’ouvrira à Paris, le 1er Juillet 1919. Les candidats pensionnés ou réformés 1 pour blessures survenues au cours de la présente guerre ne sont pas soumis aux limites d’âge ci-dessus. Le concours porte : 1° sur les mathé matiques et la statistique théorique (interpolation, calcul des probabilités) 2° sur l’économie politique ; 3° sur la technologie industrielle et la géographie économique ou sur la nosologie et l’hy giène au choix du candidat ; 4° sur les langues étrangères (Allemand et Anglais principalement). Il comprend des épreuves écrites et des épreuves orales. Une bonification spéciale de 20 points est attribuée à la suite des épreuves ora les, aux pensionnés et réformés n° 1 visés ci-dessus. L°s candidats admis à l’essai à la suite du concours entrent en fonctions comme aides statisticiens au fur et à mesure des besoins. Les candidats militaires admissibles n’entreront en fonctions qu’après leur libération du Service Militaire. Le programme du Concours sera adres sé à toute personne qui en fera la deman de au service d’observation des prix, 97 quai d’Orsay à Paris. Des cours préparatoires sont organisés pour les femmes et jeunes filles, par l’Association pour l’enrôlement volontaire des françaises au service de la Patrie. Ces cours commenceront le 15 Novembre ; on y sera admis à la suite d’un examen qui aura lieu le 5 Novembre. Demander la notice au Secrétariat de l’Association, 45 rue d’Ulm, à Paris, (5e). Poids spécifique des blés. Dans une instruction récente adressée àM. le Directeur du bureau permanent, M. le Sous-Secrétaire d’Etat du ra\Bâil lement a prescrit de payer les blés sur la base du poids spécifique. Le prix de 75 frs est acquis pour les blés de 77 kgs et au-dessus. Il est fait ensuite une réfaction d’un demi % soit de 0,37 centimes 5 par kg en moins. La même réfaction est appliquée, lors que les impuretés dépassent 2 % a raison de un demi pour % du prix par unité d’impuretés en plus de 2 •/,. MM. les présidents des commissions de réception ont reçu des instructions en conséquence. SITUATIONS pour Jeunes Gens, Jeunes Filles et Adultes Brochure envoyée franco 63, rue de Rivoli, 63 — f=»ari« j f î T ravers S en^S HOMMAGE de la ville de Senlis au Maréchal poeh. « Si la ville de Senlis n’a pas vécu le dernier acte de la grande guerre, elle a eu du moins, l’insigne honneur d’avoir pour hôte, pendant les jours à tout jamais historiques des préliminaires de l’armis tice M. le Maréchal Foch « C’est dans ses murs que l’illustre chef des armées alliées a perçu les échos réconfortants de la France victorieuse. « Le Maire de Senlis, dans la solennité émouvante de l’heure où nous sommes, est persuadé de répondre aux sentiments unanimes de la population, impatiente de perpétuer sa pieuse vénération pour le libérateur de la Patrie en lui faisant connaître qu’il se propose de demander au Conseil Municipal de donner à l’une des places de la Cité le nom glorieux du Maréchal Foch. n Fait à VHôtel-de-Ville, Senlis, le 12 Novembre 1918 Le Maire, de P arseval , adjoint. Eglise CetMale de Senlis Le Service de la Croix-Rouge annoncé pour le 17 Novembre, est remis au Di manche 24, à neuf heures, en la Cathé drale. Dimanche /7 Novembre. Messes basses à 6 h. i/a, 7 heures et 8 heures ; À 10 h. 1/2 précises. Messe basse à l’issue de laquelle un Te Deum d ’Ac tions de grâces sera chanté en reconnais sance de la Grande Victoire des Armées Françaises et Alliées et du retour à la Patrie de l’Alsace et de la Lorraine. Les Autorités civiles et militaires y sont in vitées. La population entière sera heureuse d eparticiper à cette grande et patriotique Cérémonie. Le même jour, à deux heures, Pro cession solennelle au Sanctuaire de Notre- Dame de Bon-Secours, en souvenir du Vœu exprimé au nom de la population entière de Senlis, lors des jours d’angoisse de mars dernier. Tous seront empressés de se joindre au Cortège auquel sont invités les Autorités civiles et militaires, le Collège Saint- Yincent, l’Hôpital, les diverses Confréries de la Paroisse. Un ex-voto, offert par la reconnais sance publique, sera placé le même jour dans le Sanctuaire. Un tronc sera disposé à l’entrée de la Cathédrale pour recevoir les offrandes (maximum 26 centimes). Carnet senlisien Farrand. Cette unité de direction, entre les mains d’un homme de grand talent et de grand cœur, qui se dévoue si généreu sement à son œuvre, ne peut qu’accroître l’efficacité des deux services auxquels la France est déjà redevable de très beaux résultats. Réfugiés. — Une conférence de 60 délégués, qui représentent le bureau des secours aux réfugiés dans un grand nom bre de département s’est tenue à Paris, pour examiner les questions urgentes qui se rapportent à ce service. Il n’a cessé, en effet de prendre une importance plus grande à mesure que venaient s’ajouter aux réfugiés, les rapatriés et les évacués. La Croix Rouge américaine s’occupe d’une manière très active de les loger et de les meubler. Elle fait exécuter eu série un lit démontable, très facile à transporter, ex trêmement bon marché et dans la fabri cation duquel il n’entre aucune quantité de fer : bs ressorts même sont en peupl.’e ’ flexible. Elle s’occupe également de faire fabriquer, en série, des tables et des chai ses. La grande difficulté se présente au sujet des fourneaux de cuisine, pour lesquels, il faut bien s’adresser à la métal lurgie. Ils sont demandés en Angleterre. La conférence se préoccupe aussi de trouver du travail pour toutes ces victimes de la guerre et de les préserver des mala dies, notamment de la tuberculose. Elle étudie la question du travail agricole, des ouvriers, des dispensaires, du retour aux foyers abandonnés. Signalons en particu lier l’heureuse idée de donner à des réfu giées le raccomodage bien payé du linge de l’armée américaine. En terminant la déclaration qu’il adres se à tout le personi ei placé sous ses or dres, sur le chemin parcouru depuis plus d’un an, le colonel Gibson conclut en ces termes : « Travaillez ensemble, avec toute votre bonne volonté et de bon cœur, pour le bien commun, et ne perdez jamais de vue que c’est un privilège pour vous que d’êtro en France parmi des amis, avec le pouvoir d’aiderdans une petite mesure, unepopula- tion civile qui a supporté patiemment le far deau de la guerre pendant plus de 4 ans, et une armée dont l’héroïsme a gagné l’admiration de tous les alliés. L. Cartes d’Alimentation AVIS IMPORTANT JOa Croix-T{puge Américaine « La Croix-Rouge américaine vient de voter un nouveau crédit de dix millions en faveur des familles les plus ^intéressantes des officiers, sous-officiers et soldats fran çais. A cette occasion, le général Pétain, commandant en chef des armées du Nord et du Nord-Est, vient d’adresser une chaleureuse lettre de remerciements au colonel Ghson, commissaire pour la France de la Croix-Rouge américaine. » Les Journaux. Il est bon qu’on ait quelques précisions sur le bel effort fait par nos alliés, et nous sommes heureux de publier les lignes suivantes, rendant ainsi hommage au dévouement d l a Croix Rouge américaine sœur de la Croix-Rouge française. Au début, la commission se composait de 18 membres, il y en a aujourd’hui près de 5 000. Lorsque récemment, la Croix- Rouge américaine a demandé 100 millions de dollars pour la continuation de son œuvre, 17 millions de personnes ont répondu et donné plus de 170 millions de dollars. Elle s’intéresse tout particulièrement aux populations civiles, aux enfants sur tout, parce qu’ils sont l’avenir de la Fran ce. Le bureau entretient des hôpitaux et des dispensaires, des maisons de conva lescence, des asiles pour les enfants déli- cals, et a installé des cures de repos au bord de la mer et dans les montagnes du Midi, ouvert des laiteries. Durant le tri mestre du 1er mai au 1er août, près de 0 N 0OO femmes et enfants ont été directe ment secourus par le bureau. Par des conférences, fi ms, brochures, il s’est adressé à plus de 25.000 personnes aux quelles il a fait connaître les principales exigences de l’hygiène infantile. L’œuvre des cantines scolaires étendait son action avant les vacances, à environ 32 000 enfants, auxquels elle fournit un goûter composé d’un petit pain sucré très nourrissant et d’une tablette de chocolat. Sur l’initiative de leur journal officiel « Stars and Stripes » les troupes améri caines ont déjà constitué un fonds de plus de 200 000 francs pour l’adoption de petits orphe ins français de guerre. Tuberculeux. — La Croix-Rouge amé- riciine, en vue d’assurer une coopère tion complète et suivie entre son bureau de la tuberculose et la commission Rockefeller pour la prévention de la tuberculose en France, a nommé directeur de cette com mission réminent docteur Livingston En vue du renouvellement des cartes d’alimentation, les consommateurs de vront, au lieu où ils passeront la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 novembre, sous crire une déclaration individuelle sur une fiche qu’ils trouveront dans les lieux habituels de distribution des cartes d’ali mentation. Les consommateurs qui seront en route ou que leurs professions ou emplois retiendront au dehors, dans la nuit du 21 au 22 novembre, souscriront leur déclaration au lieu même où ils passeront ’a journée du 21 novembre. La distribution des formules se fera les undi 18, mardi 19 et mercredi 20, de une heure et demie quatre heures, suivant a lettre initiale du nom patronymique du chef de famille et sur présentation de la carte d’alimentation : Ecole de Garçons, rue Saint-Péravy, pour les lettres B, G. Ecole libre de Garçons, rue de Villevert, pour les lettres A, C, E, F. Ecole libre de Filles, place Saint-Mau- rice, pour les lettres D, H, I, J. Ecole de Filles, rue de la Poulaillerie, mur les lettres K, L, N, O, Q. Ecole maternelle, rue de la Poulaillerie, pour les lettres R, S, V, W , Y, Z. Ecole de Filles, rue de Meaux, pour les ettres M, P, T. Toute demande postérieure ne pourra recevoir satisfaction. Les cartes d’alimentation établies sur ces déclarations seront mises à la dispo sition des consommateurs dans la seconde quinzaine de décembre; toutefois, les consommateurs qui désireront retirer leur carte individuelle d alimentation dans un lieu autre que celui où ils auront fait leur déclaration, devront l’indiquer au dos de la formule, ils n’auront pas d’autre formalité à remplir. Il est recommandé de remplir la for mule avec exactitude et précision. L’attention des consommateurs est appelée, spécialement, sur la profession qui devra être indiquée très exactement, ainsi que la catégorie correspondant à la profession, car les cartes ne seront pas modifiées et aucun supplément de ration de pain ne pourra être accordé. * * Les formules de déclaration, dûment remplies, seront reçues à l’Hôtel de Ville, salle de la Justice de Paix, les vendredi 22, s; medi 23 et lundi 25, de ure heure et demie à quatre heures. réeréaiion. Gomme des écoliers qui se répandent dans la cour en criant et en battant des mains, chacun prit sa course pour être le premier à annoncer aux siens la grande nouvelle. En un instant, les drapeaux, tous les drapeaux aux couleurs alliées surgirent des fenêtres, se hissèrent à toutes les devantures, les camions et les véhicules arborèrent les leurs. Les monu ments publi s ne furent pas les derniers à se revêtir de et t e parure de fête. Dans l’après-midi, la foule est de plus en plus dense. Tous les visages rrspirent la joie. Des enfants portent des drapeaux Des femmes ont arboré au corsage la co carde nationale, la cocarde des jours meilleurs. Cette journée du H Novembre 1918, marque pour la France et les alliés, le triomphe du droit, la victoire de la justice et une ère nouvelle qui, nous t’espérons bien, sera féconde en bienfaits. Le soir, la cathédrale et les principaux monuments publics de notre ville furent brillamment illuminés. Insiitutioa Saint-Vincent. Dimanche 17 novembre à 14 heures, le collège s’associera à la paroisse, pour la procession de St Rieul, à Bon-Secours. Le matin, à l’issue de la messe solennelle chant du Te Denm de la Victoire. Légion d’honneur. M. le D' Palle, médecin-major de 2e classe, médecin-chef d’une ambulance, qui a laissé de son passage à Senlis, un si sympathique souvenir est noçimé cheva lier de la Légion d’honneur. Nons sommes heureux de lui envoyer nos plus sincères félicitations. Eaux et forêts. M. Pardé (Léon-Gabriel-Charles) ins pecteur des eaux et forêts de lre classe à Beauvais, anciennement à Senlis, est nommé conservateur des eaux et forêts de 4e classe, en remplacement numérique de M, Béthery de la Brosse, qui été admis à faire valoir ses droits à la retraite. Il sera procédé ultérieurement à l’afiecta- lion de M. Léon Pardé à un poste de con servateur. Mutations dans le personnel de l’enseignement primaire. Par arrêté de M. le Préfet de l’Oise, ont été nommés instituteurs et institutrices dans les communes désignées ci après, les maîtres et les maîtresses dont les noms suivent : Mlle Dupuy, de Coye (f), à Senlis. Mlle Laporte, de Bresles (f) à Senlis. Mlle Brémand, de Saint-Leu-d’Esse- rent (g) à Montataire (f). Mme Larguier, d’Avilly (m) à Campde- ville (m). Mr Deguizelin, de Haute-Epine (m) à Avilly (m). Mme Deguizelin, de Haute-Epine, à Avilly, adjointe. Mlle Delavaquerie, de Verberie (f) à Welles-Pérennes (m). Mme Rigal, de Montataire (f) à Vau- mont (m). Mlle Martinaud, de Coye (f) à Chantil ly (£)• ------ Remerciements. Madame Chilo et la famille Delorme remercient bien sincèrement toutes les personnes qui en assistant aux obsèques de Monsieur Chilo, leur ont ainsi donné des marques de leur sympathie. Une. tombe, une croix de bois et quelques fleurs Eparses sur la terre; un enfant, une femme : L ’une qui prie et songe à Vdme de son âme, L ’autre, qui, né d’hier, par cette guerre infdme, Sourit. Il dit, mêlant ce sourire à ces pleurs ; « Maman, papa sait-il que nous sommes vainqueurs ! » 2 Novembre 1918. H. S. Pharmacie ouverte. Demain dimanche, M. Bardou, rue de 1 Apport-au-Pain. Etat-civil de Senlis Du 7 novembre au 15 novembre 1918. Naissance. 11 Odette-Lucienne Descornes, rue de la République, 13. Décès 7 Poussard Louis-Edouard, propriétaire, 87 ans, rue de Compiègne, 15. 12 Bouvier Joseph, 31 ans, manouvrier, faubourg Saint-Martm, 1 . 13 Leboa Rieul-Désiré, jardinier, fau bourg Saint-Martin, 1 . L’armistice est signé Notre ville a fêté comme il convenait la victoire des allés sur l’Allemagne. Us ont signé. Ce n’est donc pas vaine ment que le sang a été versé. La population attendait avec une impa- t euce fébrile les dernières nouvelles sur l’armistice, lorsque soudain vers les 11 heures 1/ 2 , les cloches de notre vieille ca hédraie firent entendre leur joyeux carillon, annonçant que les plénipoten- iaires allemands avaient signé l’armis tice. Soudain, Senlis fut dans la joie. Notre ville ressemble alors à une immense clas se que surprend le signal joyeux de la Emprunt 4 0/o de la Défense Nationale «Cor î}anque de } rance reçoit dès à présent LES SOUSCRIPTIONS — Croyez-vous, docteur, que j'échapperai à la grippe espagnole ? — Je n’en suis pas sûr du tout madame. — Vous m’effrayez, docteur ! Qu’est-ce qui peut vous faire croire que... — C’est que quand une maladie est à la mo de il est bien difficile à une femme de ne pas l’avoir.

Ô #3 Anne* JS* CODKRIER DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1916-1918/bms_js_1918_11_17_MRC.pdf · précieux sur les vrais sentiments de ... ment les résultats de

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Dimanche i l iïovcnilre i j l 8

CODKRIER DE L’OISEF

JOURNAL DE SENLISnaissant jle Dimanehe pendant la* durée de la guerre; Directeur-Gérant e ha» ■ iÂUX

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e en h sa .J is t. a .tee . eep (e j bureaux de poste. - L ’abonnement est payable y n «n. , G tr. 8 ir. d’arance et contint • de plein droit jusqu’à réception& m ois 4 tr. H fr„ l ’aris contraire.

IL-et Àbonnementb partent <Stn. l" on lu 18 nie ohaqu* mois.

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ON N’a CCKPTE PAS D 'INSERTION AÜ-DESSOUS DE 1 FRANC

Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements sont repues directem entaux bureaux du journal.

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Rien que la Justice...mais toute la Justice !

L’armée allemande s’est montrée ju squ’au bout digne de son chef. Tandis que le lâche Empereur fuyait, la tête basse, comme il est’représenté sur tous les m urs de France dans l’immortelle image de Abel Faivre, abandonnant derrière lui sa couronne, sa famille, ses soldats, ceux-ci, après la signature de l’armistice, em­ployaient les dernières heures à assassiner vite encore quelques inno­cents. L’artillerie allemande a versé l ’asphyxie su r la ville de Mézières où étaient enfermés £0.000 femmes, vieillards et enfants, et elle a réussi à brûler un grand hôpital. C’est le dernier acte de sa guerre. Il en ré­sume toute la cruauté et toute l’igno­minie.

Le Kaiser n ’échappera pas à la justice. Dans quelque clapier qu ’il s’enferme, les gendarmes sauront l’atteindre. Il y a dans les plaines d ’Europe 20 millions de morts qui l’attendent, lui et ses grands com­plices.

Quant au peuple qui a non seule­ment excusé les crimes de son maître, mais les a voulus et les a exécutés avec une instinctive lâcheté cruelle, il faudra aussi qu ’il paie et qu’il répare.

Les hommes qui se sont emparés du pouvoir ont été, parm i les plus fidèles soutiens de l’empire et de la guerre, avides de conquête et d ’op­pression. Le masque socialiste qu ’ils ont mis sur leur face convulsée par le désespoir ne trom pera que ceux qui veulent être trom pés quand même. Et le « Vive la République allemande ! » de M. Longuet retentit chez nous comme un blasphème.

Singulier mélange d ’orgueil et de bassesse ! A peine tombés à genoux les Boches nous menacent déjà et nous défient. Ils implorent hum ble­ment d ’une main levée et de l’autre ils compriment un cœur plein de haine. Les plénipotentiaires ont ainsi terminé la déclaration qu ’ils ont remise à notre généralissime après les signatures échangées : « Le peuple allemand qui, cinquante mois durant, a tenu contre un monde d ’ennemis maintiendra sa liberté et son [unité en dépit de toutes violences. » — Quelles violences ! Nous ne sommes pas encore entrés chez eux ! Et ils bram ent comme si on les écorchait.

Et que dire de cet appel du^ haut commandement allemand au!j com­m andem ent des alliés au sujet de l’attitude hostile des populations alsaciennes ? Les loups s’en vont et les agneaux s’esbaudissent. N’est-ce pas pitié de voir ces fauves réclamer protection contre leurs anciennes victimes ? Ne voudraient-ils pas que celles-ci qui ont encore dans les chairs la m arque de leurs crocs les remercient et les baisent au museau !

En tout cas, nous avons là un aveu précieux sur les vrais sentiments de ces populations que les Allemands nous représentaient comme attachées à leurs màîtres et reconnaissantes pour leur bienfaisante domination, Cela vaut un plébiscite. L’altitude hostile des Alsaciens et des«Lorrains à l’égard des troupes allemandes qui s’en vont répond de l’accueil enthou­siaste qui attend les nôtres.

Le général Pêïain a déjà adressé à celles-ci qui vont occuper l’Alsace et des pays allemands des recom m an­dations sévères : « Vous ne répondrez pas aux crimes commis par des vio­lences qui pourraient vous sembler légitimes. Vous resterez disciplinés, respectueux des personnes et des biens. »

Nos soldats ne sont pas des bour­reaux ; mais n ’oublions pas qu’ils sont les fourriers de la justice. Et la justice réclame le châtiment des crimes.

Si les Allemands avaient été victo­rieux ils nous auraient tenus sous leur botte jusqu’au dernier souffle. Ils ne se sont pas gênés d ’annoncer pen­dant quatre ans le sort terrible qui nous était réservé. Il ne s’agit pas pour nous d ’investir tout à coup une

âme aussi farouche. Mais il ne s’agit pas non plus d ’oublier toutes les souffrances que les envahisseurs nous ont imposées, ni celles qui nous étaient promises.

Eux, ils disaient : « Soyons durs ! » Et nous, nous répondons : « Soyons justes ! »

Louis LATAPIE

Pour s ’établir fermier.Beaucoup de chefs de culture, de mai-

tres-valets, d’ouvriers ruraux de toutes conditions désirent faire de la culture ou de l élevfige pour leur compte. Ils ne peu­vent ri’a ser eurs désirs parce qu’il leur manque l’argent nécessaire pour faire valoir ui.e ferme ou une métairie et parce qu’ils ignorent les bienfaits de la loi tuté- laire du 4 mai 1918 sur la mise en culture des terres abandonnées ou négligées

Qu’ils s’adressent donc à M. CÔMPÈRE- MOREL, Commissaire à l’Agriculture (céréales, viticulture, exploitations fores­tières), 6 , cité Vaneau, à Paris, il leur fera indiquer des fermes à reprendre, pour l’exploitation desquelles ùs recevront des avances de l’E’at, sans intérêt, s’élevant jusqu’à 1,000 francs par hectare. Et cela au moment où s’ouvre pour l’Agriculture et pour l’Elevage une ère de prospérité qu’on n’a jamais connue.

D É P A R T E M E MPréfecture de l’Oise.

RENOUVELLEMENTDES

Cartes d’alimentationEn vue du renouvellement général des

cartes d’alimentation pour l’année 1919, les consommateurs devront, au lieu même où ils passeront la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 novembre prochain, souscrire une déclaration individuelle comportant leurs nom, prénom, profession, domicile, lieu et date de naissance, nationalité, si­tuation militaire, e t c . . . , sur une fiche, dont la remise et le retrait seront assurés par les soins des mairies.

Les consommateurs qui seront en route ou que leurs professions ou emplois retiendront dehors dans la nuit du 21 au 22 novembre, souscriront leur déclaration au lieu même où ils passeront la journée du 21 novembre.

Les cartes, établies sur ces déclarations seront remises aux consommateurs dans la seconde quinzaine de décembre, par la mairie du lieu où la déclaration aura été souscrite. Mais les consommateurs qui désireront retirer lenr carte individuelle d’alimentation en un lieu autre que celui où ils auront fait leur déclaration devront l’indiquer au dos de la fiche. Ils n ’auront pas d’autres formalités à remplir.

Les impôts dans l’Oise.Au cours de la dernière séance du

Conseil général de l’Oise, la situation 11 nancière du département a été longue­ment exposée, bisons de suite qu’elle est bonne ei que malgré les terribles épreu­ves endurées par l’arrondissement de Compiègue et une partie des arrondisse­ments de Senlis et de Clermont, le dépar­tement de l'Oise a fait face aux besoins ordinaires de son administration comme aux nouvelles exigences révélées par les circo. stances actuelles.

Nos lecteurs nous sauront grés de leur pan e r des chiffres qui se rapportent au recouvrement de l’impôt pour les exerci­ces de 1917 et du premier semestre de 1918

L’Oise devait payer pour ses impôts di­rects (exercice 1917) la somme de 14 625.200 francs, tant pour 1 Etat que le département et les communes.

Il a été touché par les percepteurs 12.045.400 francs, soit 2.579.800 francs en moins et qui restent à recouvrer . .

Si l’on considère que la plupart des i ontnbuables, après quatre années de guerre, sont dans la gêne ou mobilisés, on trouve que l’écart entre le total des rôles généraux et les recouvrements réel­lement effectués, est beaucoup moins con­sidérable qu'on aurait pu le craindre.

Cet écart est cependant plus grand pour 19l8, mais l’année n’est point ache­vée et les événements du printemps en­traînant les exodes et le trouble ont causé des retards qui s’expliquent parfaite ment.

Signalons en passant le produit de la taxe sur les toutous qui est réservé, corn me on sait, aux communes.

Le produit de l’impôt qui était en 1917 de 191.160 francs n’est que de 172.590 francs en 1918 et l’administration à fait connaître que la diminution déjà consta­tée en 1916 s’accentue dans la même pro portion.

En ce qui concerne les contributions indirectes, nous nous trouvons en pré­sence d'une augmentation tort sensible en progrès sur 1916 où l’on avait déjà

remarq-.é d’importantes plus-values dues au séjour prolongé des troupes.

Le total de l’impôt perçu en 1917, a été de 22.481.034 francs contre 20 H9.776 francs en 1916, soit une augmentation de 2 361.258 francs.

Dans le détail, les chiflres se présentent ainsi :

1916 1917Boissons.. 5.489.974 fr. 5.240.095S u c re s . . . 1.237.299 2.064.166Bougies. . 51.096 37.709Vinaigres. 26.945 24.903Chemins

le fer . 6 567 7.514Voiturespubliques. 20.544 21.927Droits di­

vers. . . . 884.296 1.681.952Monopole

Allumer168 449.593 408.978T a b a c s . . . 11.946.634 12 94iN.l48Poudres... 6.829 48.642

Totaux.. 20.119.776 fr. 22.481.034 fr.Dans l’enregistrement, les recettes de

I9 l7 se sont élevées à 7.806.793 francs dépassant de plus de deux millions les recettes de 1916. Cette augmentation pro­vient uniquement, pour les mutations à titre onéreux de droits immobiliers, et le timbre, de la reprise des affaires et pour les mutations’ par décès, des paiements efïeclués à la suite de la liquidation de nombreuses successions dont le règle­ment n’avait pu être terminé au cours des années 1915 et 1916.

Une recette d’état assez importante est celle qui provient des postes et télégra­phes. A partir de Mars 1917 jusqu’en mars 1918. une véritable renaissance de la vie économique s’était produite dans le département de l’Oise une première fois libéré.

Le produit de la taxe des lettres s’était élevé en 1917 à une somme de 2.453.673 francs et 4 centimes, dépassant sensible­ment les résultats de la première année de la guerre.

Voici d’ailleurs un tableau de chiffres relevés année par année pour le produit de la taxe des lettres :

191 4 ............... 2.225.903 fr. 72191 5 ............... 1.884.779 « 30191 6 ............... 2 .014.342 « 99191 7 2.453.673 « 04

Malgré ses dures épreuves et ses souf­frances, le département de l’Oise restera quand même après la guerre un pays ri­che, laborieux, travailleur et producteur qui contribuera efficacement au relève­ment de notre chère patrie.

Statistique Générale de la France et Service d’observation

des prix.Concours

p o u r des em p lo is d 'a ide-sta tistic ien .Les personnes (hommes ou femmes) de

nationalité française, âgées de plus de 20 ans et de moins de 30 ans le l " Janvier de l’année 1919, peuvent prendre part à ce Concours qui s’ouvrira à Paris, le 1er Juillet 1919.

Les candidats pensionnés ou réformés n° 1 pour blessures survenues au cours de la présente guerre ne sont pas soumis aux limites d’âge ci-dessus.

Le concours porte : 1° sur les mathé­matiques et la statistique théorique (interpolation, calcul des probabilités) 2° sur l’économie politique ; 3° sur la technologie industrielle et la géographie économique ou sur la nosologie et l’hy­giène au choix du candidat ; 4° sur les langues étrangères (Allemand et Anglais principalement).

Il comprend des épreuves écrites et des épreuves orales.

Une bonification spéciale de 20 points est attribuée à la suite des épreuves ora­les, aux pensionnés et réformés n° 1 visés ci-dessus.

L°s candidats admis à l’essai à la suite du concours entrent en fonctions comme aides statisticiens au fur et à mesure des besoins.

Les candidats militaires admissibles n’entreront en fonctions qu’après leur libération du Service Militaire.

Le programme du Concours sera adres­sé à toute personne qui en fera la deman­de au service d’observation des prix, 97 quai d’Orsay à Paris.

Des cours préparatoires sont organisés pour les femmes et jeunes filles, par l’Association pour l’enrôlement volontaire des françaises au service de la Patrie. Ces cours commenceront le 15 Novembre ; on y sera admis à la suite d’un examen qui aura lieu le 5 Novembre. Demander la notice au Secrétariat de l’Association, 45 rue d’Ulm, à Paris, (5e).

Poids spécifique des blés.Dans une instruction récente adressée

àM . le Directeur du bureau permanent, M. le Sous-Secrétaire d’Etat du ra\Bâil­lement a prescrit de payer les blés sur la base du poids spécifique.

Le prix de 75 frs est acquis pour les blés de 77 kgs et au-dessus. Il est fait ensuite une réfaction d’un demi % soit de 0,37 centimes 5 par kg en moins.

La même réfaction est appliquée, lors­que les impuretés dépassent 2 % a raison de un demi pour % du prix par unité d’impuretés en plus de 2 •/,.

MM. les présidents des commissions de réception ont reçu des instructions en conséquence.

S I T U A T I O N Sp o u r Jeu n es G ens, Jeunes Filles e t A dultes

B ro c h u re e n v o y é e fra n c o6 3 , rue de Rivoli, 6 3 — f= » a ri«

j f î T r a v e r s S e n ^ S

H O M M A G E de la ville de Senlis

au Maréchal poeh.« Si la ville de Senlis n’a pas vécu le

dernier acte de la grande guerre, elle a eu du moins, l’insigne honneur d’avoir pour hôte, pendant les jours à tout jamais historiques des préliminaires de l’armis­tice M. le Maréchal Foch

« C’est dans ses murs que l’illustre chef des armées alliées a perçu les échos réconfortants de la France victorieuse.

« Le Maire de Senlis, dans la solennité émouvante de l’heure où nous sommes, est persuadé de répondre aux sentiments unanimes de la population, impatiente de perpétuer sa pieuse vénération pour le libérateur de la Patrie en lui faisant connaître qu’il se propose de demander au Conseil Municipal de donner à l’une des places de la Cité le nom glorieux du Maréchal Foch. n

Fait à VHôtel-de-Ville, Senlis, le 12 Novembre 1918

Le M aire, d e P a r s e v a l , adjoint.

Eglise C e t M a le de SenlisLe Service de la Croix-Rouge annoncé

pour le 17 Novembre, est rem is au Di­m anche 2 4 , à neuf heures, en la Cathé­drale.

D im anche / 7 N ovem bre.Messes basses à 6 h . i / a , 7 heures et 8

heures ;À 10 h. 1/2 précises. Messe basse à

l’issue de laquelle un Te Deum d ’Ac­tions de grâces sera chanté en reconnais­sance de la Grande Victoire des Armées Françaises et Alliées et du retour à la Patrie de l’Alsace et de la Lorraine. Les Autorités civiles et militaires y sont in­vitées. La population entière sera heureuse d eparticiper à cette grande et patriotique Cérémonie.

Le même jour, à deux heures, Pro­cession solennelle au Sanctuaire de Notre- Dame de Bon-Secours, en souvenir du Vœu exprimé au nom de la population entière de Senlis, lors des jours d ’angoisse de mars dernier.

Tous seront empressés de se joindre au Cortège auquel sont invités les Autorités civiles et militaires, le Collège Saint- Yincent, l’Hôpital, les diverses Confréries de la Paroisse.

Un ex -v o to , offert par la reconnais­sance publique, sera placé le même jour dans le Sanctuaire. Un tronc sera disposé à l’entrée de la Cathédrale pour recevoir les offrandes (maximum 26 centimes).

Carnet senlisien

Farrand. Cette unité de direction, entre les mains d’un homme de grand talent et de grand cœur, qui se dévoue si généreu­sement à son œuvre, ne peut qu’accroître l’efficacité des deux services auxquels la France est déjà redevable de très beaux résultats.

R éfug iés. — Une conférence de 60 délégués, qui représentent le bureau des secours aux réfugiés dans un grand nom­bre de département s’est tenue à Paris, pour examiner les questions urgentes qui se rapportent à ce service. Il n ’a cessé, en effet de prendre une importance plus grande à mesure que venaient s’ajouter aux réfugiés, les rapatriés et les évacués. La Croix Rouge américaine s’occupe d’une manière très active de les loger et de les meubler. Elle fait exécuter eu série un lit démontable, très facile à transporter, ex­trêmement bon marché et dans la fabri­cation duquel il n ’entre aucune quantité de fer : b s ressorts même sont en peupl.’e ’ flexible. Elle s’occupe également de faire fabriquer, en série, des tables et des chai­ses. La grande difficulté se présente au sujet des fourneaux de cuisine, pour lesquels, il faut bien s’adresser à la métal­lurgie. Ils sont demandés en Angleterre.

La conférence se préoccupe aussi de trouver du travail pour toutes ces victimes de la guerre et de les préserver des mala­dies, notamment de la tuberculose. Elle étudie la question du travail agricole, des ouvriers, des dispensaires, du retour aux foyers abandonnés. Signalons en particu­lier l’heureuse idée de donner à des réfu­giées le raccomodage bien payé du linge de l’armée américaine.

En terminant la déclaration qu’il adres­se à tout le personi ei placé sous ses or­dres, sur le chemin parcouru depuis plus d’un an, le colonel Gibson conclut en ces termes :

« Travaillez ensemble, avec toute votre bonne volonté et de bon cœur, pour le bien commun, et ne perdez jamais de vue que c’est un privilège pour vous que d’êtro en France parmi des amis, avec le pouvoir d’aiderdans une petite mesure, unepopula- tion civile qui a supporté patiemment le far­deau de la guerre pendant plus de 4 ans, et une armée dont l’héroïsme a gagné l’admiration de tous les alliés.

L.

Cartes d’Alimentation

AVIS IMPORTANT

JOa Croix-T{puge A m érica in e« La Croix-Rouge américaine vient de

voter un nouveau crédit de dix millions en faveur des familles les plus ^intéressantes des officiers, sous-officiers et soldats fran­çais. A cette occasion, le général Pétain, commandant en chef des armées du Nord et du Nord-Est, vient d’adresser une chaleureuse lettre de remerciements au colonel G hson , commissaire pour la France de la Croix-Rouge américaine. »

Les J o u rn a u x .Il est bon qu’on ait quelques précisions

sur le bel effort fait par nos alliés, et nous sommes heureux de publier les lignes suivantes, rendant ainsi hommage au dévouement d l a Croix Rouge américaine sœur de la Croix-Rouge française.

Au début, la commission se composait de 18 membres, il y en a aujourd’hui près de 5 000. Lorsque récemment, la Croix- Rouge américaine a demandé 100 millions de dollars pour la continuation de son œuvre, 17 millions de personnes ont répondu et donné plus de 170 millions de dollars.

Elle s’intéresse tout particulièrement aux populations civiles, aux enfants sur­tout, parce qu’ils sont l’avenir de la Fran­ce. Le bureau entretient des hôpitaux et des dispensaires, des maisons de conva­lescence, des asiles pour les enfants déli- cals, et a installé des cures de repos au bord de la mer et dans les montagnes du Midi, ouvert des laiteries. Durant le tri­mestre du 1er mai au 1er août, près de 0N 0OO femmes et enfants ont été directe­ment secourus par le bureau. Par des conférences, fi ms, brochures, il s’est adressé à plus de 25.000 personnes aux­quelles il a fait connaître les principales exigences de l’hygiène infantile.

L’œuvre des cantines scolaires étendait son action avant les vacances, à environ 32 000 enfants, auxquels elle fournit un goûter composé d’un petit pain sucré très nourrissant et d’une tablette de chocolat.

Sur l’initiative de leur journal officiel « Stars a n d S tripes » les troupes améri­caines ont déjà constitué un fonds de plus de 200 000 francs pour l’adoption de petits orphe ins français de guerre.

T ubercu leux. — La Croix-Rouge amé- riciine, en vue d’assurer une coopère tion complète et suivie entre son bureau de la tuberculose et la commission Rockefeller pour la prévention de la tuberculose en France, a nommé directeur de cette com­mission rém inent docteur Livingston

En vue du renouvellement des cartes d’alimentation, les consommateurs d e ­vront, au lieu où ils passeront la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 novembre, sous­crire une déclaration individuelle sur une fiche qu’ils trouveront dans les lieux habituels de distribution des cartes d’ali­mentation.

Les consommateurs qui seront en route ou que leurs professions ou emplois retiendront au dehors, dans la nuit du 21 au 22 novembre, souscriront leur déclaration au lieu même où ils passeront ’a journée du 21 novembre.

La distribution des formules se fera les undi 18, mardi 19 et mercredi 20, de une

heure et demie |à quatre heures, suivant a lettre initiale du nom patronymique du

chef de famille et sur présentation de la carte d’alimentation :

Ecole de Garçons, rue Saint-Péravy, pour les lettres B, G.

Ecole libre de Garçons, rue de Villevert, pour les lettres A , C, E, F.

Ecole libre de Filles, place Saint-Mau- rice, pour les lettres D, H, I, J.

Ecole de Filles, rue de la Poulaillerie, m ur les lettres K , L, N , O, Q.

Ecole maternelle, rue de la Poulaillerie, pour les lettres R, S, V, W , Y , Z.

Ecole de Filles, rue de Meaux, pour les ettres M, P , T.

Toute demande postérieure ne pourra recevoir satisfaction.

Les cartes d’alimentation établies sur ces déclarations seront mises à la dispo­sition des consommateurs dans la seconde quinzaine de décembre; toutefois, les consommateurs qui désireront retirer leur carte individuelle d alimentation dans un lieu autre que celui où ils auront fait leur déclaration, devront l’indiquer au dos de la formule, ils n’auront pas d’autre formalité à remplir.

Il est recommandé de remplir la for­mule avec exactitude et précision.

L’attention des consommateurs est appelée, spécialement, sur la profession qui devra être indiquée très exactement, ainsi que la catégorie correspondant à la profession, car les cartes ne seront pas modifiées et aucun supplément de ration de pain ne pourra être accordé.

★* *Les formules de déclaration, dûment

remplies, seront reçues à l’Hôtel de Ville, salle de la Justice de Paix, les vendredi 22, s; medi 23 et lundi 25, de u re heure et demie à quatre heures.

réeréaiion. Gomme des écoliers qui se répandent dans la cour en criant et en battant des mains, chacun prit sa course pour être le premier à annoncer aux siens la grande nouvelle. En un instant, les drapeaux, tous les drapeaux aux couleurs alliées surgirent des fenêtres, se hissèrent à toutes les devantures, les camions et les véhicules arborèrent les leurs. Les monu­ments publi s ne furent pas les derniers à se revêtir de et t e parure de fête.

Dans l’après-midi, la foule est de plus en plus dense. Tous les visages rrspirent la joie. Des enfants portent des drapeaux Des femmes ont arboré au corsage la c o ­carde nationale, la cocarde des jours meilleurs.

Cette journée du H Novembre 1918, marque pour la France et les alliés, le triomphe du droit, la victoire de la justice et une ère nouvelle qui, nous t’espérons bien, sera féconde en bienfaits.

Le soir, la cathédrale et les principaux monuments publics de notre ville furent brillamment illuminés.

Insiitutioa Saint-Vincent.Dimanche 17 novembre à 14 heures, le

collège s’associera à la paroisse, pour la procession de St Rieul, à Bon-Secours.

Le matin, à l’issue de la messe solennelle chant du Te D enm de la Victoire.

Légion d’honneur.M. le D' Palle, médecin-major de 2e

classe, médecin-chef d’une ambulance, qui a laissé de son passage à Senlis, un si sympathique souvenir est noçimé cheva­lier de la Légion d’honneur.

Nons sommes heureux de lui envoyer nos plus sincères félicitations.

Eaux et forêts.M. Pardé (Léon-Gabriel-Charles) ins­

pecteur des eaux et forêts de l re classe à Beauvais, anciennement à Senlis, est nommé conservateur des eaux et forêts de 4e classe, en remplacement numérique de M, Béthery de la Brosse, qui été admis à faire valoir ses droits à la retraite. Il sera procédé ultérieurement à l’afiecta- lion de M. Léon Pardé à un poste de con­servateur.

Mutations dans le personnelde l’enseignement primaire.

Par arrêté de M. le Préfet de l’Oise, ont été nommés instituteurs et institutrices dans les communes désignées ci après, les maîtres et les maîtresses dont les noms suivent :

Mlle Dupuy, de Coye (f), à Senlis.Mlle Laporte, de Bresles (f) à Senlis. Mlle Brémand, de Saint-Leu-d’Esse-

rent (g) à Montataire (f).Mme Larguier, d’Avilly (m) à Campde-

ville (m).Mr Deguizelin, de Haute-Epine (m) à

Avilly (m).Mme Deguizelin, de Haute-Epine, à

Avilly, adjointe.Mlle Delavaquerie, de Verberie (f) à

Welles-Pérennes (m).Mme Rigal, de Montataire (f) à Vau-

mont (m).Mlle Martinaud, de Coye (f) à Chantil­

ly (£)• ♦------

Remerciements.Madame Chilo et la famille Delorme

remercient bien sincèrement toutes les personnes qui en assistant aux obsèques de Monsieur Chilo, leur ont ainsi donné des marques de leur sympathie.

Une. tombe, une croix de bois et quelques fleurs Eparses sur la terre; un enfant, une femme :L ’une qui prie et songe à Vdme de son âme,L ’autre, qui, né d’hier, par cette guerre infdme, Sourit. I l dit, mêlant ce sourire à ces pleurs ;« Maman, papa sait-il que nous sommes vainqueurs ! »

2 Novembre 1918. H. S.

Pharmacie ouverte.Demain dimanche, M. Bardou, rue de

1 Apport-au-Pain.

Etat-civil de SenlisDu 7 novembre au 15 novembre 1918.

Naissance.11 — Odette-Lucienne Descornes, rue de la

République, 13.Décès

7 — Poussard Louis-Edouard, propriétaire, 87 ans, rue de Compiègne, 15.

12 — Bouvier Joseph, 31 ans, manouvrier, faubourg Saint-Martm, 1 .

13 — Leboa Rieul-Désiré, jardinier, fau­bourg Saint-Martin, 1 .

L’armistice est signéNotre ville a fêté comme il convenait la

victoire des a l lé s sur l’Allemagne.Us ont signé. Ce n ’est donc pas vaine­

ment que le sang a été versé.La population attendait avec une impa-

t euce fébrile les dernières nouvelles sur l’armistice, lorsque soudain vers les 11 heures 1/ 2 , les cloches de notre vieille ca hédraie firent entendre leur joyeux carillon, annonçant que les plénipoten- iaires allemands avaient signé l’armis­

tice.Soudain, Senlis fut dans la joie. Notre

ville ressemble alors à une immense clas­se que surprend le signal joyeux de la

Emprunt 4 0/ode la Défense Nationale

«Cor î}anque de } rance reçoit dès à présent

L E S S OU SCR IPT ION S

— Croyez-vous, docteur, que j'échapperai à la grippe espagnole ?

— Je n’en suis pas sûr du tout madame.— Vous m’effrayez, docteur ! Qu’est-ce qui

peut vous faire croire que...— C’est que quand une maladie est à la mo­

de il est bien difficile à une femme de ne pas l’avoir.

G R E I I _ .Union Sportive dît P atronage.

Nous avons annoncé que des personnes d e s pins connues et des plus i nspectées par la jeunesse française feraient partie du Comité d 'honneur, constitué pour le Tour de Creil fixé au 1er décembre. En effet, M. le docteur P. Michaux, le très honorable président général de la Fédé-^ ration de Gymnastique et Sportive des Patronages de France, a bien voulu ac­cepter la présidence du Comité d’honneur Aussi le Comité d’organisation l’eu remer­cie bien vivement.

Et de ce Comité d’organisation, faut il en pa r le r? D^s noms sportifs des plus connus par notre jeunesse creilloise : Robert Lefèvre, P. Gobert, G. Houpin,

6t<E st-ce que ces nom s-là n 'a ssu ren t pas la bonne organ isa tion pour le succès du Tour de Creil !

D’ailleurs vomi comment sont composés les deux comités.

Comité d’honneur. — Président : M. le docteur P. Michaux, président général de la F, G. S. P. F . : vice-président : M. J. Gaillard, président de TU. R. de l’Oise; membres ; MM. Meusnier de Creil, De- launey, secrétaire général de la F. G. S. P. F.

Comité d'organisation. — Président : M. D. Vasseux ; vice présidents : MM. Bauduin et de May ; secrétaire général : M. Robert Lefèvre ; secrétaire adjoint : M. Gobert ; assesseur : M. G. Houpin.

Nous rappelons que les engagements sont reçus par M. Robert Lefèvre, 14, rue Pasteur, Creil, qui donnera tous les renseignements nécessaires.

M ort p o u r la France.Nous apprenons la mort de M. Georges

Banhes, du 9« groupe d’aviation militaire escadrille 54, des suites d’une maladie contractée au front, à l'hôpital de Creil.

Il é ta it titu la ire de la c ro ix de g u e rre e t de tro is élogieuses citations.

D istinction honorifique.La médaille d’honneur en argent est

décernée à M. Fassier (Charles), architec­te à Creil, qui a accompli des actes de courage et de dévouement

Nos félicitations.

P la in tes.P la in te a été p o rtée p a r Mme T hévençt,

e n tre p re n e u r de travaux p u b 'ie s , ru e Vic­to r Hugo con tre le nom m é Dezan, pour vol de m atérie l ; de p lus, elle exige que celu i ci qu itte les locaux qu’elle occupe chez elle à S ain t-L eu -d ’E sse ren t, san s son au to risa tio n , p ré tend -e lle ?

Madame Lecointre, née Pottier, con­cierge de la Verrerie a porté plainte con­tre le Verrier Lueien D.llien, qui, parce que cette dame ne lui avait pas ouvert la porte, lui a donné une gille.

C. P . S . M.Nous apprenons avec plaisir que le

jeune Antoine Morel, de la classe 1920, a passé récemment avec succès, à Chélons- sur-Marne, l’examen pour l’obtention du C. P. S. M. et qu’il s’est classé premier du recrutement de Compiègne avec 285 points (la moyenne était de 90).

Nous lui adressons nos plus vives fé­licitations.

Secours de guerre.Depuis le début des hostilités, les ou­

vriers verriers de Creil ont versé à leurs camarades au front la somme de 19.223 franCs 75

Cette somme a été recueillie par sous­cription entre le personnel de l’usine au­quel s'est jointe la direction.

Nous ne saurions trop les féliciter de leur geste généreux, et nous souhaitons que leur exemple soit suivi.

CHANTILLYE a u x et fo rê ts .

M. Mangin, Maurice-Louis, inspecteur adjoint de l 10 classe des ea ix et forêts en notre ville, est nommé inspecteur de 4° classe et maintenu à litre provisoire à la môme résidence.

v VM. Charles Légué, garde domanial des

eaux et forêts de l re classe (nouvelle échelle) à la maison forestière de Cassan, triage n° 16 du cantonnement de Chantil­ly, est admis à la retraite.

C ontravention.M. Léon Mauclair, débitant, rue du

Connétable, s’est mis dans son tort en conservant chez lui des militaires, aussi, une contravention lui a été octroyée.

Gouvieux.D élits de chasse.

Pour avoir chassé sans autorisation, les nommés Louis Masson et Louis Désor- méaux, ont été gratifiés chacun d’un procès - verbal.

Mello.D eux po ids, d e u x m esures.

En ces jours d’union sacrée, pendant lesquels doit se réa iser plus que jamais la belle devise républicaRe ; “ Liberté, Egalité, Fraternité ’’ ; à l’heure prochaine

où va luire au-dessus de la noble France, l’auréole de la victoire et la paix glorieu­se, que voit-on dans notre paisible et la­borieuse commune ? des actes injustes.— A propos du pain, les tichets ne sont pas donnés de façon équitable: des hommes de peine, même catégorie, vont toucher, les uns, 3 ou 400, les autres, 500 gram­mes de pain ; des femmes faisant même travail pénible vont toucher les unes 300, les autres 400 grammes de pain — et l’âge varie parfois de 10 à 15 ans. Pourquoi ces deux poids et ces deux mesures ? Pour­quoi cette anomalie et cette partialité ? Où sont-elles l’égalité, la fraternité et l’union sacrée à Mello ? Pourquoi nos édiles ne suivent-ils pas le bon mouve­ment de la commune s œ u r ? La France est cependant notre commune patrie 1 Mais l’heure de la délivrance approche et ceux qui auront commis des actes d’kî» justice et de partialité auront des comptes à rendre.

Un groupe de m écon ten ts .

décoré de la Croix de guerre, trois cita­tions, Mort pour la France, à 1 âge de 30 ans, le 10 novembre 1918.

IVogent-sur- OiseDons de po m m es de terre.

Nous sommes heureux de signaler la générosité des cultivateurs de Nogent,qui ont fait un don de pommes de terre destinées aux familles nécessiteuses dela commune :MM. Vernacht A lphonse.. . . 1.000 k.

Ampe C ons tan t ......... 700Rigolle, rue de l’Aubier 400B enau t............................. 200Morlet Pau lin ___ 200Leoleroq Louis............... 100

M

Total....................... 2.600 k.

M ort p o u r la France.Georges Lesage, lieutenant d’infan-

C itation .Nous donnons ci-après la nouvelle ci­

tation dont a été l’objet le soldat André Heil, fils de M. Heil, négociant à Chan­tilly.

A l’ordre du régiment.Le lieutenant-colonel B , com­

mandant le 6 Régiment d’infanterie, cite à l’ordre du régiment :

Heil André, soldat, C. H. R, :« D’un dévouement exemplaire. A ren­

du les plus grands services pendant les dernières opérations. Eu dépit des con­ditions défectueuses où il était placé, a su mener à bien les nombreux travaux qui lui étaient demandé^, donnant ainsi de nouvelles preuves de son zèle et de son intelligente activité. — S'impose à l’estime de tous ses chefs par son bel es­prit de dévouement et par la conscience qu’il apporte dans l’accomplissement de son devoir. »

Le 19 octobre 1918.L e Li utenant-Colonel Beaujean,

C le e d’infanterie, Beaujean.

Nous adressons toutes nos félicitations au soldat André Heil, pour cette nouvelle*- et belle citation.

M ort au cha m p d ’honneur.Mademoiselle Suzanne Toupet,Monsieur Eugène Toupet et sa Fille, Monsieur et Madame Charles Toupet

et leurs Enfants, et toute leur Famille, ont la douleur de faire-part de la mort

de leur frère, neveu et cousinM onsieur M aurice TOUPET,

Maréchal des Logis au 227* Régiment d Artillerie de Campagne,

terie , décoré de la cro ix de g u e rre , décé­dé à Sain l-B rieuc, des su ites de b lessures de g u erre .

Condoléances à sa famille.

Sain t-Maximin.C ita tion

à l’ordre du corps d 'arm ée.Le soldat de l re classe Kléber Gavelle,

croix de guerre, du 6 régiment d’in­fanterie, classe 1914 fils du passeur au pont de Saint-Leu-d’Esserent, a obtenu une citation à l’ordre du corps d’armée dans les termes suivants :

« Soldat d’un allant, d’un entrain et d’une bravoure sans égale, a été, du 27 jioüt au 1" septembre, un auxiliaire in ­comparable pour le chef de bataillon ; s’acquittant de toutes les missions de liai­son avec le même sang-froid imperturba- ole, quelle que soit l’intensité du bombar­dement. (Six citations antérieures et une blessure).

Nos plus vives félicitations à ce jeune brave et nos compliments à sa famille.

B E T Z

N écrologie.La semaine dernière, M. Crété, ingé­

nieur des Ponts et Chaussées à Creil, se rendait à Montataire, lorsqu’arrivé rue Jean Jaurès, il s’affaissa subitement, frap­pé de congestion. Uu médecin fut appelé en tente hate, mais ma'gré les soins éner­giques qui lui fu ient prodigués, M. Crété i,e p A être rappelé à ta vie.

Ses obsèques ont eu lieu dimanche l’api ès-midi, en présence d’une affluence considérable.

L’inhumation a eu lieu au cimetière de Betz, dan» un caveau de famille le lende­main à 14 heures.

Nos vives condoléances à la famille.

O I R E J P ' S r

Nécrologie.Nous apprenons la mort survenue à

Wissous (Seine-et-Oise), à l’âge de 27 ans de Mme Pierre Legros, femme de l’entre­preneur de travaux de notre ville et fille du dévoué capitaine des sapeurs-pompiers de Crépy-en-Yalois, M, Lauué.

Elle laisse deux fillettes.L’inhumation provisoire a eu lieu le

dimanche 27 octobre au cimetière de Wissons, en attendant le transport du corps à Crépy, lorsque les circonstances le permettront.

Nous adressons à M. Pierre Legros, son mari, à M. et Mme Launé, ses père et mère, nos plus vives et sympathiques con­doléances.

Saintines.L ’a ffich a g e du prix des denrées.

Pour ne pas avoir affiché les prix des denrées par elle mises en vente, Madame Aubry, épiciére, en a été quitte pour une contravention.

NANTEUIL-LE-HAUDOOTMV e r s i g n y .

Légion a ’honneur.Le capitaine de Kersaint, titulaire de

la croix de guerre, vient d’être promu au grade de chevalier de la légion d’hon­neur.

Il est le fils du sympathique et dévoué conseiller général du canton de Nanteuil- le Haudouin.

Au nouveau chevalier, nous adressons nos plus vives félicitations.

NEUILLY-EN-THELLE

Ercuis.M ort de M . M aurice.

Nous apprenons la mort presque subite de M Edmond Maurice, directeur de l’Ecole Jules Ferry à Beauvais, décédé â l’âge de 50 ans.

M. Maurice avait été instituteur â Er­cuis, pendant une période de tr ois ans.

S E I S T L I SAumont.

C ertificat d 'é tudes.Le mardi 5 novembre, Mlles Laurence

Gamerre, Andrée Lacourte et Marcelle Pirot, élèves de l’école mixte d’A um ont out passé, avec succès, à Sentis, l ’examen du Certificat d’études primaires é lém en­taires.

Mhe Lacourte a obtenu la mention très bien et Mlles Gamerre et Pirot la mention bien.

Félicitations aux jeunes lauréates, ainsi qu’à leur dévoué instituteur et compli­ments aux familles.

Chaînant.C ertificat d ’études p rim a ires .

Nous avons le plaisir d’enregistrer le succès que vient de remporter l’Ecole des Filles de Chamant. Les quatre candidates présentées : Miles Lucienne Carlier, Hé­lène Goutureaux, Marcelle Uyttersprot et Hélène Vernier ont été reçues avec la mention très bien.

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& Ç q j b / t d■OHPMAUX. M

Etude de M* Louis ESCAVYDocteur en droit, avoué à Senlis.

7 , rue de Villevert.

DIVORCE

Assistance Judiciaire du 21 Juillet 1916.

D’un jugement rendu par défaut par le tribunal civil de Sentis, le douze juin mil neuf cent dix sept, enregistré et signifié ;

Entre Monsieur Adrien Lemaire, imprimeur sur étoffes, demeurant à Gonvieux, actucllemeni mobilisé au 8 * régiment d’artillerie, 103* batterie;

Demandeur, ayant M* Escavy pour avoué ;

Contre Madame Juliette Masson, son épouse, actuellement sans rési­dence connue en France;

Défenderesse défaillaate;Il appert :

Que le divorce a été prononcé entre les époux Lemaire, à la re­quête et au profit de Monsieur Lemaire.

Senlis, le six novembre mil neuf cent dix-huit.

Pour extrait :Louis ESCAVY.

Visé pour timbre et enregistré en débet à Senlis, le sept novembre mil neuf cent dix-huit, folio 96, case 17, aux droits de, décimes compris, 2 ir. 8 8 . (Enregistrement 1 fr. 8 8 , timbre 1 fr.) S.gné : Bayle.

La présente insertion ainsi faite en vertu d ’une ordonnance de Mon­sieur le Président du Tribunal Civil de Senlis, en date du vingt-neuf octobre mil neuf cent dix-huit, enre­gistrée, eu conformité de l’article 247 du code civil, modifié par la loi du dix-huit avril mil huit cent quatre- vingt-six.

Etude de Ml* L o u is E S C A V Y ,docteur en droit, avoué à Senlis,

7, rue de Villevert.

DIVORCE

Assistance judiciaire. du 18 ju in 1916.

D’un jugement rendu par défaut par le tribunal civil de Senlis, le seize octobre mil neuf cent dix- huit, enregistré et signifié ;

Entre Monsieur Emile-Fernand Gourdin, frappeur, demeurant à Montataire, actuellement mobilisé;

Demandeur, ayant M* Escavy pour avoué ;

Contre Madame Lucie Cannivet, son épouse, actuellement sans rési­dence connue ;

Défenderesse défaillante ;Il a

Que le divorce a été prononcé entre les époux Gourdin-Cannivet, à la requête et au profit de Monsieur Gourdin

Senlis, .le six novembre mil neuf cent dix-huit.

Pour extrait :Louis ESCAVY.

Visé pour timbre et enregistré en débet à Senlis, le sept novembre mil neuf cent dix huit, folio 96, casé 16, aux droits de, décimes compris, 2 fr. 88 (Enregistrement 1 fr. 88 , timbre 1 fr.) Signé : Bayle,

La présente insertion ainsi faite en vertu d une ordonnance de Mon­sieur le Président du tribunal civd de Senlis, en date du vingt-neuf octobre mil neuf cent dix huit, enre­gistrée, en conformité de l’article 247 du code civil, modifié par la loi du dix-huit avril mil huit cent quatre- vingt-six.

par le Tribunal Civil de Senlis, le douze juin mit neuf cent dix-sept, enregistré et signifié ;

Entre Monsieur Victor-Auguste Haustrate, journalier, demeurant à Montataire, actuellement mobilisé au 288* régiment d’artillerie, 42* batterie ;

Demandeur, ayant Me Escavy pour avoué ;

Contre Madame Maximilienne Barbier, sou épouse, actuellement sans résidence connue ;

Défenderesse défaillante ;Il appert :

Qae le divorce a été prononcé en­tre les époux Haustrate-Barbier, à la requête et au profit de Monsieur Haustrate.

Senlis, le six novembre mil neuf cent dix-huit.

Pour extrait :Louis ESCAVY.

Visé pour timbre et enregistré en débet à Senlis, le sepi novembre mil neuf cent dix-huit, folio 96, casé 14, aux droits de, décimes compris, 2 fr. 88. (Enregistrement 1 fr. 88, timbre1 fr.) Signé : Bayle.

La orésente insertion ainsi faite en vertu d’une ordonnance de Mon­sieur le Président du tribunal civil de Senlis, en date du viugt-neuf octobre mil neuf cent dix-huit, enre­gistrée, en conformité de l’article 247 du code civil, modifié par la loi du dix-huit avril mil huit cent quatre- vingt-six.

Etude de M* Louis FSCAVY,docteur en droit, avoué à Senlis,

7, rue de Villevert.

DIVORCE

Assistance Judiciairedu 29 Septembre 1916.

D’un jugement rendu par défaut par le tribunal civil de Senlis, le douze juin mil neuf cent dix-sept, enregistré et signifié;

Entre Monsieur Alphonse Barbier, employé d’octroi, demeurant à Creil;

Demandeur, ayant M* Escavy pour avoué;

Contre Madame Amélie Damiens, son épouse, actuellement sans rési dence connue;

Défenderesse défaillante ;Il appert :

Que le divorce a été prononcé entre les époux Barbier-Damiens, à la requête et au profit de Monsieur Barbier.

Senlis, le six novembre mil neuf cent dix-huit.'

Pour extrait :Louis ESCAVY.

Visé pour timbre et enregistré en débet à Senlis, le sept novembre mil neuf cent dix-huit, folio 96, case 15, aux droits de, décimes compris,2 fr. 88. (Enregistrement 1 fr. 88 timbre 1 fr.) Signé : Bayle.

La présente insertion ainsi faite en vertu d’une ordonnance de Mon­sieur le Président du tribunal civil de Senlis, en date du vingt-neuf octobre mil neuf cent dix-huit, enre­gistrée, en conformité de l’article 247 du code civil modifié par la loi du dix huit avril mit huit cent quatre vingt-six.

Etude de Ai* Louis ESCAVL,Docteur en droit, avoué à Senlis,

7, rue de Villevert.

DIVORCE

Assistance Judiciairedu 29 Septembre 1916.

D’un jugement rendu par défaut

premier Octobre mil neuf cent dix- huit.

Les oppositions seront reçues en fétu.ie de M* Maugin, dans tes dix jours qui suivront la présente inser­tion.

Pour deuxième insertion, MAUGIN.

Etude de M* IWéxière, notaire à Betz (Oise).

G ession. d e F’o n d s

DEUXIÈME AVIS

Suivant contrat reçu par M* MÉ- ZIùRE, notaire à Betz, le dix-sept octobre mil neuf cent dix-huit, Monsieur Aimé-Gustave CARANDAS, et Madame Eugénie-Onésime-Ger- maine PETIT, son épouse, demeu­rant ensemble à Lévignen, ont cédé à Monsieur François COLIN, garde part culier, demeurant, à Ormoy- Viliers, le fonds de com m erce de m arch an d de v in s , que Madame Carandas fait valoir dans une maison sise près, la gare de Botssy - Lévignen, commune de Boissy-Fresnoy, aux conditions ex­primées audit acte.

L’entrée en jouissance a été fixée au premier janvier mil neuf cent dix neuf.

Les oppositions, s’il y a lieu, se­ront reçues sous peine de forclusion dans les dix jours de la présente insertion, en l’étude de M* Mézière, ou domicile est élu.

Pour deuxième insertion, Signé : MÉZIÈRE.

Etude de M* Lucien Cli asta ing ,avoué à Senlis (Oise), mobilisé,

suppléé par M* A. SAINTE-BEUVE, avoué honoraire à Senlis.

V E N T Esxxr l i c i t a t i o n .

DE

S P ièces de TerreET B O I S

Sises terroir de LÉVIGNEN (Oise).

L’adjudication aura lieu le D im an­ch e l*r D écem bre 1918, àquatorze heures, en la mairie de Boissy-Fresnoy (Oise), et par le ministère de M* THIERSON, no­taire à Nanteuil-le-Haudouin, com­mis à cet effet.

S'adresser pour les renseigne­m ents :

A M* CHASTA1ÏNG, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

Et à M* THlERSOîV, notaire à Nanteuil-le-Haudouin , dépositaire du cahier des charges.

Etude de M* Maugin, notaire à Verberie (Oise).

DEUXIEME INSERTION

Suivant acte reçu par M* MAUGIN, notaire à Verberie, le vingt-six Oc­tobre mil neuf cent dix-huit, Monsieur Ernest Abélard ELIE, hôtelier-res- taura'eur, demeurant à Villeneuve- sur-Verberie, à céder à Monsieur Jean-Pierre EVRARD, débitant, de­meurant à Compiègne, le fonds de com m erce d’hôtel - r e s ta u ­ra n t qu’il exploitait h Villqneuve- sur-Verberie, et comprenant la clien­tèle et l’achalandage, le droit au bail et le matériel.

L’entrée en jouissance fixée au

O bjets e t m eubles m oder­n e s : Buffets, armoire, couchettes en bois, sommier et matelas, lit en fer, une table ronde acajou à cinq allonges, une table de toilette, tables, chaises, deux chaises percées, un poêle faïence, un autre poêle, une belle cheminée prussienne avec cinq mètres de tuyaux, un lot de tuyaux, uce horloge comtoise, deux œils-de- bœuf, deux montres dont une en argent, deux caves à liqueur, un bain de siège, un établi, lampes, deux phonographes et leurs rou­leaux, deux paniers à linge, deux valises, nombreuse baiterie de cui­sine, vaisselle et verrerie, un chau­dron cuivre, chandeliers, cadres, trois grands saloirs, vases, armes, une petite charrette d ’enfant, envi­ron 200 kilos de vieux papier, une brouette de meunier.

Et nombreux autres objets.

Au comptant. — Frais en sus.

Etude de M* DELIWOGES,commissaire-priseur

de l’Arrondissement de Senlis.

M E U B L E SET

Objets Mobiliers

Etude de M* M a u r ic e LEIVOIR.huissier à Senlis (Oise).

Le Dimanche 24 Novembre 1918,à une heure précise

E t le lendemain, à la même heure, A O R R Y -L A -V I L L E

49, rue de La Chapelle,

Jîeubles et ObjetsAnciens et Modernes

M , V E TNT D Tqt E «tnx enchère» publique»

PAR ADJUDICATION VOLONTAIRE

Par le ministère de R. GERVAIS, suppléant M* Lenoir, mobilisé.

DESIGNATIONObjets an c ien s : Une armoire,

trois pendules, irois chaises, deux cache-pots, nombreux cadres et gravures, noterbs en vieux Rouen, assiettes, une bassinoire, etc.

A. V J E W B t t K t !PAR ADJUDICATION VOLONTAIRE

Le Dimanche 17 Novembre 1918,a une heure très précise,

A . « E IV L I S ,12 bis, rue du Châtel,

Au domicile de Mlle Madeleine TALOURAN,

Par le ministère de R. GERVAIS, suppléant M* Delimoges, mobilisé.

Etude de M* Langlois, notaireà Sentis.

A L /om ev « le s u i t e

6 tient, 25 ares de TerreTerroir d’Orry-la-Ville.

S’adresser à M* Lang'ois, notaire.* Ï4IUII II», i ilUD' 'li t-*- ■.a,.■

Pour entrer en jouissance le 11 novembre 1918

UNE FERMEA Senlis

avec 20 hectares de TerreS’adresser à M* Langlois, notaire.

Etude de M* P illebout, notaire à Crépy-en-Valois (Oise).

Par suite de décès,

Bonne petite Cnltnre(de 3 2 h ec ta re s

A ORROUY, canton de Crépy. S’adresser audit notaire. 1365

Etude de M* Pillebout, notaire à Crépy (O se)

3 bons ChevauxET

Important iatsrisl airicoloA vendre aux enchères

Pour cause de fin de bailA DROIZELLES, commune de

Versigny, eu la ferme qu’exploitait M. MarjoUet,

Le Dimanche 8 Décembre 1918,à une heure et demie.

Par le ministère de M* Thierson, notaire à Nanteuil-le-Haudouin,

En présence de M* Pillebout, notaire à Crépy-en Valois.

D em ander a ffiches a u x notaires

Etude de M* Petit, notaire à Senlis(Oise).

DE 2 5 HECTA RESavec fa c ilité d ’a u g m en ta tio n

Bonnes te rre s .S'adresser à M* PETIT, notaire.

Etude de Me P ie rre MAUGIIV,notaire à Verberie (Oise).

Environ 100 lots de bois taiilisSitués terroir de Verberie,

Dans la propriété de chasse de M. de Maindrevilie,

lieudit la Plaine de Saint-Germain,A Vendre par Adjudication

Le Dimanche 24 Novembre 19*8,à treize heures,

Par le ministère de M* Maugin, notaire à Verberie.

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•j r n non». Maire de la Ville de Senlis, pour légalisation de la signature de apposée •? i'artic’a . Le

Enregistré à Sen lis, Reçu

Imprimerie Administrative e! Commerciale de Senlis.1 1 , place de l’Hôtel-de-YiUei'

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