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Compte rendu de
l’atelier participatif n°2 :
Prévention des risques
(fréquentation touristique
/ incendies / crues)
Etaient présents :
Mme Mottin-Simeoni (Syndicat d’initiative de Galeria), M. Renault (Gendarmerie de Galeria), M. Fontana
(Président de l’APEEM), M. Leibenguth (ONF), Michel Zanettacci (Eco-développeur, PNRC), M. Martelli
(ONF-DFCI), M. Fontes (Association A Sintinella), M. Simeoni (Maire de Manso), M. Vincentelli (OEC), M.
Innocenzi (PNRC – RB Fango).
Etaient excusés ou absents : ARS, Société de chasse de Galeria, Bureau d’études TPAE, Mairie de Galeria
AAPPMA de Balagne, Mairie de Calenzana, Loisirs Delta du Fangu, Guide Touristique, SDIS, ODARC, DDTM,
CG Haute Corse.
L’atelier commence à 13h20.
Cet atelier commence par un tour de table des participants et M. Innocenzi indique quelles
personnes étaient invitées, celles qui se sont excusées et celles qui ne sont pas venues.
Cet atelier est un partage de connaissances du territoire sur les aspects risques liés à la
fréquentation touristique, les incendies et les crues.
Les différents intervenants reviennent sur le flux touristique dans la vallée du
Fango.
Cette année, le seul parking de Ponte Vecchju a été payant (2565 véhicules) et disposait de 2
personnes en CDD pour le gérer.
Ces deux écogardes recrutés par les mairies de Manso et de Galeria, avait pour mission :
- de sensibiliser et d’informer les visiteurs déjà présents en rivière
- de ramasser les détritus qu’ils pouvaient trouver.
- D’évacuer le lit de la rivière en coordination avec la gendarmerie et les pompiers
Note : Il a déjà été demandé dans le précédent atelier de faire le recrutement des écogardes
de manière officielle (publication d’une offre d’emploi, envoi de CV et lettre de motivation)
Intervenants : Il nous faut une harmonisation de la gestion du flux touristique dans la vallée, et
pour ce faire il ne faut qu’un seul intervenant, qui serait le PNRC.
Le parking de Treccia pourrait être géré par le PNRC sous réserve d’une convention entre
CTC/ONF/PNRC. Le PNRC doit en premier lieu faire cette demande par le biais d’une lettre
adressée au propriétaire, en l’occurrence la CTC.
Les aires d’accueil prévues étaient celles du Ponte Vecchju, Treccia, Monrêve (bloquée
depuis) et Tuarelli. Il est a noté que plusieurs parkings sont déjà présents dans les villages de
la haute vallée, comme ceux à Barghjana (église, mairie) et celui de Montestremo (fontaine).
En 2006, près de 350 véhicules se garaient le long du Fango. Cela représentait environ 1000
personnes. Les 4 parkings suffisaient à absorber ce flux. Aujourd’hui, on a doublé ce chiffre.
Quelques chiffres de fréquentation en 2013 :
- Le parking du Ponte Vecchju a accueilli environ 2600 véhicules sur la période 9
juillet-31 août.
- Le parking de Treccia à eu une fréquentation de 2600 véhicules également entre le 13
juillet et le 14 septembre.
- Entre Monrêve et la « patte d’éléphant », 2500 véhicules ont stationné entre le 13
juillet et me 14 septembre.
Il serait intéressant également de mettre en place un système de comptage des véhicules
entrant et sortant de la vallée.
Ensuite, il est discuté du péage du ou des parkings (si Treccia est géré par le PNRC)
Ce péage permet :
- D’avoir des retombées économiques
- de créer des emplois saisonniers
- une sécurité des personnes / visiteurs (surveillance par le personnel)
- une sensibilisation / information auprès des visiteurs et touristes (dépliants, etc)
- de participer à l’entretien d’infrastructures (cabanon, futur toilettes sèches, etc)
Les intervenants discutent ensuite de la qualité de la rivière.
La qualité de l’eau n’est pas mauvaise (les relevés de l’ARS montrent une qualité B de l’eau
de baignade à Tuarelli), mais il faut rester vigilant.
La fréquentation touristique engendrerait cette baisse de qualité. On passe d’une bonne
qualité en juin, à une qualité moyenne en juillet et surtout août, et ceci est observé sur les
dernières années. Une évaluation de la capacité de charge de la rivière est très difficile à
réaliser selon M. Simeoni.
Par contre, l’installation prochaine de toilettes écologiques permettra très certainement
d’améliorer la qualité des eaux de baignades en été. Concernant les déchets laissés en bord de
rivière, une sensibilisation accrue est nécessaire auprès des visiteurs (il faut leur indiquer les
points de collecte de déchets qu’ils peuvent trouver dans la vallée ou faire que les gens
ramènent leurs déchets).
Le restant de l’année, la rivière est d’une bonne qualité.
Les sentiers de randonnées
On doit s’aider du travail de M. Peyrot (ONF) effectué en 2010/2011. Il reprend les sentiers
existant dans la RB (sentier de la transhumance, Tra Mare e Monti et ses variantes)
ainsi que les projets de sentiers (sentiers des mésanges, sentier Asco-Montestremu
notamment. Le premier peut être à la charge de Natura 2000 (travail dont s’occupe
actuellement l’animatrice Natura 2000). Pour le second, il faut une concertation entre le
PNRC, les associations, et les élus et les personnes adéquates.
Concernant les sentiers, il ne faut pas oublier l’aspect archéologique qu’on pourrait y trouver
(hameau abandonné, murets, lacets, etc).
Ce travail est à intégrer dans le plan d’actions de la Réserve de biosphère.
Il peut être utile de se pencher sur la fréquentation des sentiers / gîtes de la vallée du
Fango.
M. Vincentelli pose la question de la fréquentation du sentier de la transhumance. C’est 600 à
700 personnes qui ont emprunté ce sentier cet été et qui ont séjourné au refuge de Puscaghja
(communication de M. Flori, gardien du refuge).
Protection des biens et des personnes
Les plans communaux de sauvegarde sont en cours sur les communes de Manso et de Galeria.