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Version V0 - Mai 2016

Création d’une plateforme logistique au sein du parc d’activités de Muissiat (Vaulx-

Milieu, 38)

Pré-diagnostic écologique

Mai 2016 – Version finale

Agence Rhône-Alpes/Auvergne

129 Boulevard Pinel

69500 BRON

Tél. : 04 37 24 03 02

Citation recommandée BIOTOPE, 2014, création d’une plateforme logistique, prédiagnostic écologique (38)

Version / indice Version finale

Date 27/05/2016

Nom de fichier DCB_Prediag_Vaulx_Milieu_052016_VF

Maîtrise d’ouvrage DCB International

Contact maîtrise d’ouvrage Stéphane BILLON [email protected] – 06 35 09 17 47

Responsable projet BIOTOPE Amélie MACQ [email protected]

Création d’une plateforme logistique dans le parc d’activités de Muissiat (Vaulx-

Milieu, 38)

Pré-diagnostic écologique

Projet de plateforme logistique à Vaulx-Milieu (38) – Pré-diagnostic écologique – Biotope, Mai 2016 3

Localisation du site et présentation du projet

La société DCB International est un promoteur immobilier basé à Lyon. Elle développe divers projets d’aménagement.

Cette étude concerne un projet de création d’une plateforme logistique, au sein du Parc d’activités existant de Muissiat, situé sur la commune de Vaulx-Milieu, en Isère. La parcelle pressentie pour l’aménagement s’étend sur environ 6 ha. L’aire d’étude immédiate présentée sur les cartes suivantes intègre cette zone de projet ainsi qu’une zone tampon autour de cette zone de projet.

Ce projet prend place dans un programme plus vaste de développement du pôle d’activités (correspondant à l’aire d’étude rapprochée). Cf. Carte : « Localisation du projet » Le projet présente les caractéristiques suivantes :

• Des bâtiments sur une surface de plancher : environ 2,5 ha ;

• Des zones de stationnement : 7 places VUL (Véhicules Utilitaires Légers), 150 places VL (Véhicules Légers) et un parking 2 roues sur 492 m² ;

• Des espaces verts : sur 15% de la surface du terrain, avec 1 arbre /4 places de stationnement, soit une surface totale d’environ 0,9 ha.

Cf. Plan masse du projet Entre zones industrielles et lotissement d’habitat secondaire, l’aire d’étude immédiate est actuellement un espace agricole intensif (orge et blé). L’aire d’étude élargie accueille également un secteur bocager (coteaux arbustifs à arborés entrecoupés de pairies de fauche).

Les voiries, fossés drainants ont déjà été réalisés, et une partie des parcelles a fait l’objet d’un débroussaillage.


Vues paysagères de la zone d’étude

Friche à l’est de l’aire d’étude immédiate (Biotope, 2016)

Monoculture sur l’aire d’étude immédiate, vue en direction de l’ouest (Biotope, 2016)

Monoculture à gauche et voirie à droite (Biotope, 2016)

Aire d’étude rapprochée, vue en direction de l’est (Biotope, 2016)


Carte 1 : Localisation de la zone d’étude


Carte 2 : Plan masse du projet ; la zone rouge correspondant au projet faisant l’objet de la présente étude (source : DCB International)


Pré-diagnostic écologique : méthodologie et résultats

Le pré-diagnostic écologique a pour objet de déterminer les risques liés à la biodiversité quant à la faisabilité d’un projet d’aménagement sur le site d’étude.

Cette étude consiste en :

� un bilan de la bibliographie et des données publiques disponibles sur le site d’étude ;

� une cartographie des zonages du patrimoine naturel ;

� un repérage par des écologues confirmés du site et de ses potentialités d’accueil pour la flore et les principaux groupes de faune protégés ou à enjeu de conservation (botaniste : Julien GIVORD, Biotope ; fauniste : Vincent GAGET, société APUS).

Les différents milieux du site d’étude ont été parcourus dans un objectif d’optimisation des observations d’espèces pouvant constituer un enjeu de préservation et/ou une contrainte réglementaire sérieuse pour un projet d’aménagement. L’attention s’est notamment portée sur les supports locaux de diversification de la faune et de la flore : haies et bosquets, milieux humides…

Des recommandations d’aide à la décision sont proposées en fin de document.

Remarque : cette prestation a pour objet de détecter les éléments évidents du milieu naturel à prendre en compte dans la définition du projet. Elle constitue un diagnostic préliminaire en phase avec le projet envisagé.


Bilan des données consultées

Bibliographie et données publiques disponibles relatives au site d’étude

DREAL Rhône-Alpes / Région Rhône-Alpes, 2014 - SRCE Rhône-Alpes.

EPIDA, avril 2008 – Commune de Vaulx-Milieu. Aménagement du secteur de Muissiat. Dossier de déclaration au titre de l’article L214-1 du Code de l’Environnement.

GRAND LYON / CCPO / CCEL / CAPI, Mai 2014 - Œdicnème criard. Plan Local de Sauvegarde.

SYNDICAT MIXTE DU SCOT NORD ISERE, décembre 2012 – ScoT Nord-Isère.

Sites internet : DREAL Auvergne Rhône-Alpes, INPN

Etat des connaissances sur les milieux naturels du site

FAIBLE MOYEN ou VARIABLE BON

Risque lié aux zonages du patrimoine naturel

Cf. cartes « Zonages du patrimoine naturel »

Bilan établi sur le site de projet et dans un rayon d’environ 5 km aux alentours.

Seuls sont retenus ici les zonages concernant spécifiquement les milieux naturels et la biodiversité, hors urbanisme.

Zonages réglementaires du patrimoine naturel

Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope (APPB)

APPB Confluence Bourbre- Catelan 4,2 km au Nord/Ouest de l’aire d’étude

APPB Marais de Charamel 5,7 km au Nord

Réserve Naturelle Régionale (RNR)

RNR Etang de Saint-Bonnet 1 km au Sud

Zonages d’inventaires du patrimoine naturel

Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique (ZNIEFF)

ZNIEFF de type I : Ancienne Gravière d’Ecorcheboeuf 740 m au Nord/Ouest

ZNIEFF de type I : Étangs De Saint Bonnet, Neuf Et Vaugelas 1 km au Sud

ZNIEFF de type I : Zones humides reliques de la Vallée de la Bourbre 1,6 km au Nord

ZNIEFF de type I : Bois De Turitin, Vallon De L’Aillat 2,7 km au Sud

ZNIEFF de type I : Etang De Fallavier, Vallon Du Layet 3,2 km au Sud/Ouest

ZNIEFF de type I : Les Balmes de l’Isle 3,4 km à l’Est

ZNIEFF de type I : Les Sétives 3,6 km au Nord/Est

ZNIEFF de type I : Carrières Et Pelouses Sèches De Corbeyssieu 4,5 km au Nord/Est

ZNIEFF de type I : Plateau De La Ferme Chavant 5,2 km au Sud/Est

ZNIEFF de type I : Etangs Des Dames Et Bois Environnants 5,5 km au Sud/Est

ZNIEFF de type II : Ensemble Fonctionnel Des Vallees De La Bourbre Et Du Catelan 1 km au Nord

ZNIEFF de type II : Isle Cremieu Et Basses-Terres 4,3 km au Nord/Est


Protections contractuelles (aire d’adhésion PN, Natura 2000, PNR, PNA, CREN, ENS)

Natura 2000

Site Natura 2000 « L’Isle Crémieu » FR8281727 : SIC (Site d’Importance Communautaire)

4,4 km au Nord/Est

Espaces Naturels Sensibles (ENS)

ENS Gravière d'Echorcheboeuf et Marais de Ville 1,1 km au Nord

ENS Etang de Fallavier et Vallon du Layet 3,2 km à l’Ouest

ENS Confluence Bourbre Catelan 4,3 km au Nord/Ouest

ENS Tourbière de Charamel 5,7 km au Nord

Des zonages problématiques ou bloquants

pour le projet ? Des zonages à prendre en compte ?

NON NON

L’aire d’étude n’est pas concernée par des zonages réglementaires, des zones d’inventaires ou de protections contractuelles.

Remarque :

Les espèces déterminantes des zonages sont essentiellement caractéristiques des zones humides. La seule espèce potentielle sur l’aire d’étude immédiate est le Bruant proyer (Emberiza calandra). Cette espèce fréquente les zones agricoles et en particulier les champs de céréales.


Carte 3 et 4 : Zonages du patrimoine naturel



Risque Trame Verte et Bleue / Schéma Régional de Cohérence Ecologique

Cf. carte « Extrait du SRCE Rhône-Alpes »

Le secteur est-il concerné par un/des réservoir(s) de biodiversité à prendre en compte ? NON

Le secteur est-il concerné par un corridor écologique à prendre en compte ?

OUI seulement

l’aire d’étude rapprochée

Points de vigilance / commentaires

A l’échelle régionale, l’aire d’étude immédiate n’est pas considérée comme un réservoir de biodiversité, ni comme une zone de corridor écologique. L’espace agricole en présence ne semble pas non plus être un espace spécifiquement perméable à la fonctionnalité écologique.

Toutefois, sur l’aire d’étude élargie (au sud de l’aire d’étude immédiate), les milieux naturels en présence sont à priori plus perméables au déplacement de la faune. Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) Rhône-Alpes y identifie un corridor d’importance régional, à remettre en bon état. Malgré l’artificialisation du secteur, les milieux participent donc à la fonctionnalité écologique du territoire.


Carte 5 : SRCE Rhône-Alpes


Compléments d’analyse du « risque biodiversité »

Cf. carte « Végétation sur l’aire d’étude immédiate »

Passage terrain : 10 mai 2016

Caractère naturel du site d’étude : contexte écologique

De manière globale, le site d’étude présente un caractère

Artificiel

(secteur dominé par une occupation du sol

urbaine ou industrielle)

Plutôt naturel

Secteur dominé par des parcelles de monocultures céréalières intensives

(avec bandes enherbées) entrecoupées de friches mixtes nitrophiles et accrus forestiers sous forme de bosquets et

petites haies.

Naturel

(secteur dominé par les milieux naturels

spontanés)

Principaux habitats naturels et semi-naturels présents (cf. carte)

De gauche à droite et de haut en bas : monoculture intensive, friche mixte rudérale, boisement secondaire, friches mixte rudérale et ronciers (Biotope, 2016)

Les principaux milieux présents sur le site d’étude sont :

� Monocultures intensives de céréales sur sol limono-argileux avec marges de végétations annuelles compagnes nitrophiles acidiclines à Aphanes arvensis, Fallopia convolvulus, Vicia hirsuta, Vicia tetrasperma et diverses espèces prairiales à large amplitude écologique.

� Friches mixtes rudérales eutrophiles neutroclines à acidiclines. Groupement végétal recolonisant plusieurs secteurs suite à diverses perturbations dont des coupes de ligneux et un apport de matériaux (dont remblais). Riche en espèces, cette formation abrite cependant de nombreuses espèces cosmopolites et exogènes envahissantes, à très large répartition comme Bromus sterilis, Silene latifolia, Mercurialis annua subsp. annua, Convolvulus arvensis, Artemisia verlotiorum, Ambrosia artemisiifolia, Vicia cracca, Medicago arabica, Jacobaea erucifolia…

� Pelouses entretenues (piétinées, tondues et/ou fauchées) mésophiles mésotrophes pauvres en espèces avec Trifolium repens, Trifolium pratense, Holcus lanatus, Poa trivialis et Bellis perennis.

Enjeu de

conservation ? NON Contrainte

réglementaire ? NON


Flore

Diversité Faible

Habitats d’espèces Principales espèces potentielles à retenir

Friches et abords des monocultures sur sols limono-

argileux, temporairement humides

Lythrum hyssopifolia L. (Lythrum à feuilles d’hysope) : Protection Régionale Rhône-Alpes (RA), En Danger sur la Liste Rouge Régionale RA, Déterminante ZNIEFF

Espèce patrimoniale et protégée dont il faudrait vérifier la présence sur le secteur à la période favorable autour de juillet-août (ou début septembre).

Eléments remarquables / points de vigilance / commentaires

La zone d’étude présente un intérêt floristique faible. En effet, plus de la moitié de l’aire d’étude est occupée par des monocultures céréalières intensives auxquelles se mêlent les communautés végétales compagnes des Chenopodietalia albi très peu originales sur le plan floristique. Cependant, une espèce patrimoniale potentielle, Lythrum hyssopifolia, est à rechercher notamment dans les friches et en périphérie des champs argileux humides qu’elle affectionne particulièrement à l’étage collinéen. De plus, la discrétion de cette espèce et sa biologie laissent à penser qu’il est possible de trouver de nouvelles stations en Isère dont certaines ont été récemment découvertes, notamment dans l’Est Lyonnais. La diversité floristique réside sur l’aire d’étude dans les friches mixtes eutrophiles où plusieurs communautés végétales se développent en mélange. En effet, la présence de certaines espèces comme Silene flos-cuculi, Carex hirta, Barbarea vulgaris, Juncus tenuis ou encore Valeriana officinalis subsp. officinalis indiquent à minima un engorgement temporaire des sols et incarnent les vestiges d’une zone humide récemment perturbée (voir détruite). La diversité floristique reste faible mais attendue (étant donné la faible variabilité des conditions écologiques et la petite taille de l’aire d’étude) avec 113 espèces végétales recensées. Parmi les taxons inventoriés, un a attiré notre attention.

Il s’agit d’Orobanche minor (Orobanche du Trèfle) observée dans des pelouses mésophiles mésotrophes (plus ou moins artificielles et d’apparition récente) et parasitant Trifolium repens (Trèfle rampant). Cette espèce est commune en région méditerranéenne et sur les secteurs littoraux. Toutefois, ses populations sont instables hors de ces zones. Elle est peu commune en Rhône-Alpes et occasionnelle dans le département de l’Isère. Cependant, elle n’est pas protégée au niveau réglementaire et est classée LC sur la LRRA (liste rouge Rhône-Alpes).

Orobranche minor (Biotope, 2016)

Enjeu de conservation ? Faible Contrainte réglementaire ? NON


Carte 6 : Végétation sur l’aire d’étude immédiate


Faune

Passage terrain : 10 mai 2016

Sont présentés ci-dessous les enjeux potentiels sur le site. Concernant la faune aquatique, il n’y a pas d’enjeu car pas

de milieux aquatiques favorables.

Amphibiens

Les éléments qui suivent expriment des potentialités d’accueil.

Diversité Nulle

Cortèges d’espèces et

habitats Principales espèces à retenir Utilisation des milieux

- - -


Sur l’aire d’étude immédiate, les zones en eau se limitent à des fossés de drainage (sur toute la périphérie) et une toute petite zone de rétention d’eau.

Toutefois, ces milieux en eau ne présentent pas de potentialités pour la reproduction des amphibiens. En effet, les fossés sont infiltrant et les rétentions d’eau semblent trop temporaires pour la reproduction des amphibiens.

Fossés de drainage (à gauche) et petite zone de rétention d’eau (à droite) (V. Gaget, APUS, 2016)

Enjeu de

conservation ? Nul Contrainte réglementaire ? NON

Reptiles


Diversité Faible

Cortèges d’espèces

Principales espèces à retenir Utilisation des milieux

Cortège des milieux de friches héliophiles

Lézard des murailles (Podarcis muralis) avéré sur l’aire d’étude immédiate : PN ; LC sur la liste rouge France ; An IV de la Directive Natura 2000 « Habitats ».

L’ensemble des zones en friches correctement ensoleillées, avec des éléments paysagers permettant aux reptiles de s’y réfugier, ainsi que les bordures des cultures.

Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus) potentielle sur l’aire d’étude immédiate : PN ; LC sur la liste rouge France ; An IV de la Directive Natura 2000 « Habitats ».

Légende des abréviations : PN : protection nationale ; LC : préoccupation mineure ; Ann IV : Annexe IV



En termes de fonctionnalité écologique, l’aire d’étude immédiate présente divers milieux de gagnage (alimentation et reproduction) pour les reptiles qui peuvent s’y réfugier, notamment en bordures de la zone cultivée (friches, haies, …).

Les espèces de reptiles avérées et potentielles sont assez communes et présentent des enjeux de conservation faibles. Toutefois, les individus de ces espèces ainsi que leurs habitats d’espèce sont protégés.

Enjeu de

conservation ? Faible Contrainte

réglementaire ?

OUI (présence d’espèces protégées et habitats d’espèces protégées)

Avifaune


Diversité Faible


habitats Principales espèces à retenir Utilisation des milieux

Cortège des milieux ouverts

Alouette des champs (Alauda arvensis) : espèce avérée (deux couples observés), espèce de gibier dont la chasse est autorisée ; An II de la Directive Natura 2000 « Oiseau » ; VU sur la liste rouge régionale.

Deux couples ont été observés chanteurs sur la parcelle de cultures.

Légende des abréviations : VU : Vulnérable


Seule l’Alouette des champs a été observée sur l’aire d’étude immédiate. Les potentialités d’accueil d’autres espèces, et notamment d’espèces patrimoniales, sont faibles.

Enjeu de



Mammifères terrestres non volants


Diversité Faible


habitats


Cortège des milieux ouverts et boisés

Lièvre d’Europe (Lepus europaeus) : espèce chassable.

En transit sur l’aire d’étude

Renard roux (Vulpes vulpes) : espèce chassable.

Chevreuil européen (Capreolus capreolus) : espèce chassable.

Hérisson d’Europe (Erinaceus europaeus) : PN ; LC sur la liste rouge France.

Légende des abréviations : PN : protection nationale ; LC : préoccupation mineure



L’aire d’étude immédiate est fréquentée par les mammifères, dont certains potentiels sont protégés (Hérisson d’Europe). Elle ne présente pas réellement d’habitats pour ces espèces mas constitue plutôt une zone de transit.

Les espèces avérées et/ou potentiellement présente sont des espèces communes, au enjeu de conservation faible.

Enjeu de



Chiroptères (Mammifères volants)


Diversité Faible


Aucun élément paysager ne permet de mettre en évidence la potentialité de gîtes pour les chiroptères sur l’aire d’étude immédiate (vieux bâtiments, arbres à cavités), ni son rôle comme axe préférentiel de vol.

Ainsi, le site n’est favorable qu’à une utilisation en termes de chasse et de transit pour les chauves-souris.

Enjeu de



Insectes


Diversité Faible

Cortèges d’espèces et habitats


Cortège des milieux prairiaux

Grillon champêtre (Gryllus campestris) : espèce commune ne présentant pas d’intérêt patrimonial.

Milieux non favorables aux insectes patrimoniaux


Au vue de la flore mono spécifique pour 90 % de la surface de l’aire d’étude immédiate (culture céréalières), aucune espèce patrimoniale d’insectes n’est envisagée.

Enjeu de

conservation ? Faible Enjeu de conservation ? NON


Fonctionnalité écologique Cf. carte « Fonctionnalité écologique »

Attractivité pour les différentes sous-trames

Aire d’étude immédiate concernée par le projet de plateforme

Milieux ouverts Faible : La parcelle de grandes cultures céréalières fait apparaitre quelques zones rudérales, propices aux reptiles comme le Lézard des murailles et éventuellement la Couleuvre verte et jaune. De manière générale, les milieux potentiellement attractifs pour la faune sont situés en périphérie de cette parcelle cultivée (friche, haies, …).

Milieux semi-ouverts et boisements

Faible : le petit boisement de robiniers sur talus de remblais et la haie longeant la voie ferrée ne présentent pas un intérêt majeur pour la fonctionnalité écologique.

Aire d’étude rapprochée

Culture et plantation Faible : milieux non naturels ne présentant pas d’intérêt pour la faune.

Prairies de fauche Faible : La Couleuvre d’esculape et la Couleuvre verte et jaune sont toutefois potentiellement présentes.

Boisements et haies

Modéré : Les petites zones boisées sont situées dans la continuité des massifs forestiers de la commune. Elles constituent des zones refuges pour la faune, dans le prolongement d’un corridor biologique. L’âge du boisement est inférieur à 30 ans. Des haies denses et fraiches accueillent une plus grande diversité d’oiseaux.

L’Ecureuil roux et le Hérisson d’Europe, ainsi que la Couleuvre d’esculape et la Couleuvre verte et jaune, y sont potentiellement présents.

Zone humide Modéré : Une petite zone humide située au Sud-Ouest de l’aire d’étude immédiate présente un intérêt potentiel pour les amphibiens (Triton palmé, Triton alpestre, Grenouille rousse, Grenouille agile, Grenouille « Verte ») et les odonates.

Coteaux bocagers

Modéré à fort : ces coteaux accueillent des prairies à Orchidées. Ces milieux sont favorables notamment à la présence des insectes de pelouses sèches. De plus, ils constituent des habitats préférentiels pour le déplacement des espèces. La Couleuvre d’esculape et la Couleuvre verte et jaune y sont potentiellement présentes.

L’aire d’étude rapprochée présente quelques zones d’intérêt pour la fonctionnalité écologique, notamment les coteaux bocagers et les boisements. L’espace apparait comme une zone de transit participant à la fonctionnalité écologique du territoire (continuité écologique).

L’aire d’étude immédiate, quant à elle, ne présente que très peu d’intérêt écologique et fonctionnel.


Carte 7 et 8 : Fonctionnalité écologique



Usages Usages connus

L’aire d’étude immédiate abrite essentiellement une parcelle agricole intensive, sans intérêt écologique.

(Biotope, 2016)

La zone d’étude élargie est plus paysagère avec notamment des coteaux bocagers présentant un intérêt écologique.

(Biotope, 2016)

Risques, potentiels ou non, à considérer NON

Le projet d’implantation d’une plateforme logistique est entièrement situé sur l’aire d’étude immédiate. Comme vu précédemment, la zone cultivée ne présente pas d’enjeu écologique. En périphérie, les enjeux écologiques peuvent être qualifiés de faibles (espèces communes).

Certaines des espèces avérées ou potentielles, bien que communes, restent néanmoins protégées (Lézard des murailles notamment dans le secteur de friches). Leur destruction ainsi que la destruction de leur habitat sont par conséquent interdites.

De façon globale, le site est d’une surface relativement faible. Son artificialisation entrainera une perte d’habitats assez faible au regard des capacités d’adaptation des espèces concernées et de leurs exigences écologiques très larges (habitats de reports nombreux). Les populations ne seront pas remises en cause.


Appréciation finale du « risque biodiversité » pour l’aire d’étude immédiate

Quelques recommandations

� Prendre en compte la période d’activité des espèces lors du démarrage des travaux : procéder à l’enlèvement de la végétation (défrichement) en amont afin de rendre la parcelle non favorable aux espèces et ainsi s’assurer de l’absence de reproduction sur la zone pour le reste des travaux.

� Maintenir les linéaires végétalisés et/ou les éléments boisés (dans la mesure du possible) afin de conserver les capacités de déplacement (continuités écologiques).

� Aménager et gérer les espaces verts restant afin d’offrir des sites de nidification, de reproduction ou des zones refuges potentiels (ex : entretien l’hiver, pas de traitement, …)

� Valoriser le passage à faune au sud-ouest de l’aire d’étude rapprochée.

(V. Gaget, APUS, 2016)

INTERMEDIAIRE

Des espèces de faune protégées communes de présence avérée ou potentielle.

Des enjeux de préservation mentionnés par la bibliographie et/ou les consultations, à prendre en compte dans le projet.

Un élément de la Trame Verte et Bleue à prendre en compte dans le projet : rôle dans le maintien de la continuité écologique.

Le repérage de terrain a révélé un risque potentiel à prendre en compte dans le projet : présence d’espèces protégées communes et forte potentialité pour l’Œdicnème criard.

ELEVE


Des enjeux forts de préservation mentionnés par la bibliographie et/ou les consultations, à prendre en compte dans le projet.

ET/OU un/des zonage(s) du patrimoine naturel problématiques ou bloquants pour le projet.

ET/OU un/des élément(s) de la Trame Verte et Bleue problématiques ou bloquants pour le projet.

ET/OU le repérage de terrain a révélé un risque avéré sérieux.

ET/OU le repérage de terrain a révélé un risque potentiel sérieux.

STANDARD


Aucune espèce constituant un risque sérieux n’est mentionnée par la bibliographie ou les consultations effectuées. Néanmoins, peu de bibliographie était disponible et il n’y a pas eu de consultations de faite.

Aucun zonage du patrimoine naturel n’est à prendre en compte dans le projet.

Aucun élément de Trame Verte et Bleue n’est à prendre en compte dans le projet.

Le repérage de terrain n’a révélé aucun risque supplémentaire, avéré ou potentiel.

Documents

Création d’une plateforme logistique au sein du parc … 5 prÃ... · Citation recommandée BIOTOPE, 2014, création d’une plateforme logistique, prédiagnostic écologique (38)