DE L ÉLECTRIQUE DU - RTE - Réseau de …clients.rte-france.com/htm/fr/reseau/telecharge/RNT_Nan...ÉTAT INITIAL DU SITE 8 L’analyse détaillée de ces thèmes fait l’objet de

RÉSUMÉ NON TECHNIQUE

RENFORCEMENT ET MODERNISATION DE L’ALIMENTATION ÉLECTRIQUE DU NORD-OUEST PARISIEN

CRÉATION D’UNE LIAISON SOUTERRAINE ÉLECTRIQUE À UN CIRCUIT 225 000 VOLTS NANTERRE-NOUROTTES


DÉPARTEMENTS DES HAUTS-DE-SEINE, DU VAL-D’OISE, DES YVELINES

JANVIER 2005

www.rte-france.com

RENFORCEMENT DE L’ALIMENTATION ÉLECTRIQUE DE L’OUEST PARISIEN - CRÉATION D’UNE LIAISON SOUTERRAINE 225 KV NANTERRE-NOUROTTES

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• Cabinet d’étude d’impact Doré-Scalabre

2, rue de Bigorre 75014 Paris, Tél. : 01 40 64 10 12

Vos interlocuteurs RTE

RTE (Réseau de Transport d’Électricité)

Service d’EDF

Système Électrique Normandie Paris

2, square Franklin -BP 443 78 055 Saint-Quentin-en-Yvelines CEDEX

Jean-Pierre FERRAUDDirecteur de projets

01 30 45 69 35

Transport d’Électricité Normandie Paris

119, rue des Trois Fontanot 92024 Nanterre CEDEX

Vincent BOUSQUETChef de projets

01 49 01 33 26

Pascale BOUCHARINChargée de concertation

01 49 01 31 47


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Avant-propos

Le développement du Nord-ouest parisien…

Le développement du Nord-ouest parisien est soutenu par les pôles économiques

que sont le centre d’affaire de la Défense et la zone Seine Aval, mais également de

manière plus diffuse par l’urbanisation croissante des communes.

… nécessite le renforcement de l’alimentation électrique…

Les nouvelles consommations sont alimentées depuis les postes 400 000 volts existants

Cergy et Mézerolles, et les postes 225 000 volts qui en dépendent. Mais la puissance

actuelle trop faible du poste Cergy, qui alimente les trois quarts du Nord-ouest fran-

cilien, et l’impossibilité d’accroître sa capacité ne permettent pas d’assurer le dévelop-

pement pérenne de la région. Pour disposer d’une puissance suffisante à proximité

des consommations et accompagner le développement du Nord-ouest de Paris, il est

proposé de rééquilibrer les consommations d’électricité entre les postes 400 000 volts

Cergy et Mézerolles.

... et une modernisation du réseau RTE…

Le rôle du poste 400 000 volts Mézerolles dans l’alimentation du Nord-ouest parisien

peut être renforcé pour soulager celui du poste Cergy. RTE envisage ainsi la construc-

tion d’une liaison 225 000 volts entre les postes 225 000 volts Nanterre et Nourottes,

en prolongement des lignes 225 000 volts existantes entre les postes Mézerolles et

Nourottes.

... dans le respect de l’environnement.

Pour rendre possible son projet de renforcement du réseau dans les communes à

traverser, RTE propose de réaliser la liaison 225 000 volts entre les postes Nanterre et

Nourottes en technique souterraine. Les travaux connexes dans les postes sont pré-

sentés à l’occasion du projet.


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Le présent document est le résumé non technique relatif aux projets suivants :

• Création d’une liaison souterraine électrique à un circuit 225 000 volts entre le poste Nanterre (commune de Nanterre) et le poste Nou-rottes (commune de Triel-sur-Seine), dans les départements des Hauts-de-Seine (92), du Val-d’Oise (95) et des Yvelines (78) ;

• Travaux connexes à réaliser dans les postes Nanterre (92) et Nourottes (78).

Ce dossier est destiné à toutes les personnes concernées par ce projet. Il comprend

trois documents :

• « Le mémoire descriptif » qui aborde la partie technique et administrative du projet ;

• « L’étude d’impact » qui présente les conséquences des travaux envisagés sur l’environnement ;

• « Le résumé non technique de l’étude d’impact » destiné à faciliter l’appré-hension du projet par les lecteurs non spécialistes.

Le Résumé non technique de l’étude d’impact reprend sous forme synthétique les

éléments essentiels et les conclusions de chacune des parties de l’étude d’impact.


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SommairePremière partie

État initial du site et de son environnement

1.1 L’aire d’étude ...........................................................................................................................8

1.2 Les contraintes liées à l’environnement .................................................................................9

Deuxième partie

La solution de moindre impact proposée parmi les possibilités envisagées

2.1 Les impacts généraux d’une liaison souterraine très haute tension à 225 000 volts .........14

2.2 Les fuseaux de passage identifiés ........................................................................................14

2.3 Tracés proposés à la concertation ........................................................................................17

2.3.1 Tracé et variantes proposés .................................................................................17

2.3.2 Bilan comparatif des solutions proposées ..........................................................21

2.3.3 La solution proposée ...........................................................................................23

2.4 Les travaux connexes associés à la liaison souterraine .......................................................25

2.4.1 Le poste Nanterre (92) .........................................................................................25

2.4.2 Le poste Nourottes (Triel-sur-Seine, 78) .............................................................25

Troisième partie

Les impacts du projet et les mesures envisagées par RTE pour supprimer, réduire et/ou compenser les conséquences dommageables sur l’environnement et la santé

3.1 Présentation du projet ..........................................................................................................28

3.2 Les impacts du projet ............................................................................................................32

3.2.1 Impacts et mesures générales de leur réduction ...............................................32

3.2.2 Points particuliers ................................................................................................35

3.3 Estimation du coût du projet et des mesures de réduction des impacts ...........................53

Quatrième partie

Rôle et méthodologie de l’étude d’impact

4.1 le Cadre juridique ..................................................................................................................56

4.2 Le contenu de l’étude d’impact ...........................................................................................56

4.3 Méthode utilisée pour évaluer les impacts du projet sur l’environnement ......................57

4.4 Les difficultés rencontrées ....................................................................................................57

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boucle de Saint-Germain

boucle de Montesson

boucle de Chanteloup

poste Nanterre

poste Nourottes

ÉTAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

Les boucles de la Seine au Nord-ouest de Paris, où se situe l’aire d’étude du projet de liaison souterraine 225 000 volts Nanterre-Nourottes.

Première partie

ÉTAT INITIAL DU SITE

8

L’analyse détaillée de ces thèmes fait l’objet de la première partie de l’étude d’impact

1.1 L’aire d’étude

• L’alimentation électrique du Nord-ouest francilien nécessite un renforcement et une modernisation du réseau RTE. Le projet présenté consiste à construire une liaison 225 000 volts entre les postes RTE Nanterre et Nourottes (commune de Triel-sur-Seine). L’équili-bre entre la préservation du patrimoine naturel et l’évolution nécessaire de l’urbanisa-tion constitue un enjeu particulièrement délicat du développement de ce territoire. C’est pourquoi RTE propose d’enfouir cette ligne.

• Pour rechercher une implantation des futurs ouvrages qui concilie les impératifs envi-ronnementaux, techniques et économiques du projet, RTE et le cabinet d’étude d’impact ont délimité une zone géographique dite “aire d’étude”. Le poste Nanterre et le poste Nourottes à Triel-sur-Seine, sont situés de part et d’autre de trois boucles de la Seine, à l’ouest du secteur de la Défense. L’aire d’étude inclut une entité géographique formée de ces trois boucles de la Seine, à l’ouest de Nanterre :

- La boucle de Montesson, en face du poste Nanterre ;- La boucle de Saint-Germain, où s’étend la forêt de Saint-Germain ;- La boucle de Chanteloup, où se situe le poste Nourottes, limitée au nord par le massif de l’Hautil.

A15

A115

A14

A86

Paris

boucledeSaint-Germain

boucledeMontesson

boucledeChanteloup

boucledeGenevilliers

Conflans-Ste-Honorine

Chanteloup-les-Vignes

Poissy

St-Germain-en-Laye

Maisons-Lafitte

La DéfenseNanterre

Montesson

Poste Nourottes

Poste Nanterre

La situation des postes Nanterre et Nourottes dans le nord-ouest francilien

PREMIÈRE PARTIE

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L’aire d’étude mesure environ 15 km de large par 11 km de long, elle s’étend sur 25 communes, situées dans trois départements : les Hauts-de-Seine, le Val-d’Oise et les Yvelines.

1.2 Les contraintes liées à l’environnement

• À l’intérieur de l’aire d’étude, le bilan des données environnementales actuelles (état initial de l’environnement) a été dressé. L’aire d’étude recouvre des secteurs d’urbanisa-tion dense, des espaces naturels sensibles, et compte plusieurs sites et monuments histo-riques protégés. Des infrastructures et des réseaux importants sillonnent le site. Rappe-lons que la présence d’une liaison électrique souterraine se traduit essentiellement par une bande non aedificandi et que son installation entraîne des nuisances temporaires liées au chantier. La carte de synthèse présente les zones sensibles de l’état initial du site en fonction des contraintes inhérentes au projet énoncées dans la méthodologie et détaillées dans les impacts généralement prévisibles d’une liaison souterraine à 225 000 volts.

L’urbanisation

L’aire d’étude s’étend sur trois boucles de la Seine, à l’occupation contrastée. À l’est, de Nanterre à la Seine dans la boucle de Montesson, l’urbanisation est dense, l’habitat se mêle aux activités. Les quartiers pavillonnaires de Rueil-Malmaison ou du Vésinet con-trastent avec les grands ensembles de Sartrouville, Houilles ou Bezons.

Sur la boucle de Saint-Germain, les villes historiques de Saint-Germain-en-Laye et Mai-sons-Laffitte contrastent avec les sites industriels de Poissy ou de la plaine d’Achères.

Dans la boucle de Chanteloup, vouée au développement économique de la région, se juxtaposent activités industrielles et agricoles, et sites d’exploitation du sous-sol.

Le patrimoine architectural et naturel

La grande forêt de Saint-Germain, les ballastières d’Achères et l’île Herblay sont classées au POS ou PLU des communes concernées et en zone naturelle d’intérêt écologique pour la flore et la faune (ZNIEFF). Les terrasses de Saint-Germain sont des sites classés. Au Vésinet, plus de 350 hectares sont inscrits (DIREN - Secteur résidentiel d’habitations individuelles de la commune). Les sites d’Andresy et de Carrières-sur-Seine en bordure de Seine sont protégés en zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP). Des ensembles de monuments historiques sont classés, à Saint-Ger-main-en-Laye, Poissy, Chambourcy, Maisons-Laffitte en particulier.

ÉTAT INITIAL DU SITE

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L’analyse détaillée de ces thèmes fait l’objet de la première partie de l’étude d’impact

carte NN aire d’étude

PREMIÈRE PARTIE

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Les contraintes floristiques se rencontrent dans la forêt de Saint-Germain. Un batracien, le triton crêté, vit dans des flaques qui doivent être préservées. Concernant l’avifaune, les espèces nicheuses ne doivent pas être dérangées pendant leur nidification.

Les infrastructures et les réseaux

Des grands axes de circulation supportent un trafic dense supérieur à 25 000 véhicules par jour. L’A 14 coupe l’aire d’étude. Des projets de développement du réseau routier sont à l’étude, l’A 110 dans la boucle de Chanteloup en particulier. De nombreux travaux ont été réalisés récemment ou sont projetés à court terme (D 308, pont de Maisons-Laffitte). Les voies ferrées traversent l’aire d’étude, ainsi que le projet de la tangentielle entre Cergy et Massy avec la gare d’Achères. La Seine doit être traversée trois fois par la liaison élec-trique en projet.

Le réseau RTE souterrain existant est à suivre si cela est possible, en particulier la liaison 63 000 volts Nanterre-Poissy qui longe la D 308 à travers la forêt de Saint-Germain. Les autres réseaux à prendre en compte sont les conduites de gaz à haute pression, les pi-pelines, les émissaires d’assainissement du Syndicat intercommunal pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP), et à l’échelle de chaque rue tous les réseaux de distribution divers.

• Pour une intégration optimale dans l’environnement, le projet sera conçu de façon à ne pas porter atteinte aux éléments les plus remarquables et les plus sensibles, à l’équilibre des milieux ni aux interactions entre les diverses composantes du territoire.


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LA SOLUTION DE MOINDRE IMPACT PROPOSÉE PARMI LES POSSIBILITÉS ENVISAGÉES

Deuxième partie

SOLUTION DE MOINDRE IMPACT PROPOSÉE

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L’analyse détaillée de ces thèmes fait l’objet de la troisième partie de l’étude d’impact

2.1 Les impacts généraux d’une liaison souterraine très haute tension à 225 000 volts

Une liaison électrique a un double impact sur l’environnement :

- temporaire, pendant la phase de chantier : les travaux de construction engendrent des nuisances pour les riverains. Ces nuisances cessent avec l’arrêt des travaux ;

- permanent, principalement du fait de la présence en sous-sol des câbles qui néces-sitent une accessibilité pour assurer leur entretien. Cela implique de laisser le sol libre de tout obstacle en surface (impact sur l’occupation du sol) et se traduit par l’établis-sement d’une servitude sur les terrains traversés.

Plusieurs mesures permettent de réduire ces impacts : choix d’un tracé affectant les zones les moins sensibles à ce type d’aménagement, technique utilisée pour la pose de l’ouvrage (caniveaux, fourreaux, ouvrages spéciaux sans ouverture de tranchée...), orga-nisation du chantier...

2.2 Les fuseaux de passage identifiés

La liaison souterraine à 225 000 volts projetée doit relier les postes à 225 000 volts Nanterre et Nourottes (commune de Triel-sur-Seine).

Il s’agit maintenant de déterminer des bandes de passage (fuseaux) entre ces deux points à relier, et d’en extraire la solution la moins pénalisante pour l’environnement (fuseau de moindre impact). À l’intérieur de ce fuseau, les possibilités de tracé sont identifiées pour sélectionner le tracé “général” faisant l’objet de la quatrième partie de l’étude d’impact et sur lequel portera la Déclaration d’Utilité Publique (DUP).

Ce n’est qu’après la DUP que les options techniques et environnementales définitives du tracé seront arrêtées (projet de détail, soumis à approbation d’exécution).

Pour être considéré comme “de moindre impact” sur l’environnement, un fuseau potentiel d’implantation de la future canalisation souterraine doit remplir certaines con-ditions environnementales, techniques et économiques. Ont donc été recherchées en priorité les possibilités de passage :

DEUXIÈME PARTIE

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- en domaine public ;

- dans les zones non construites et non constructibles, et plus largement celles dont les projets d’aménagement à court, moyen ou long terme sont compatibles avec la présence d’une liaison électrique en sous-sol ;

- sous les axes de desserte les moins fréquentés (desserte locale, chemins ruraux, che-min d’exploitation agricole...) ;

- sous les grandes voies de communication, dont la largeur d’emprise permet une im-plantation de la liaison sous le terre-plein central, les bas-côtés ou les accotements ;

- dans les zones urbaines où le maillage des rues offre un large choix d’implantation ;

- dans les espaces agricoles dont le type et le mode de culture sont compatibles avec la présence en sous-sol de la liaison (éviter les zones boisées où un défrichement serait nécessaire) ;

- un cheminement le plus direct et le plus rectiligne possible entre les postes à relier, afin de ne pas remettre en cause la faisabilité technico-économique du projet.

À l’examen des contraintes environnementales et techniques recensées sur l’aire d’étude et des critères de recherche du fuseau, une possibilité de cheminement est appa-rue avec deux variantes sur certaines parties (cf. carte page ci-contre).

Au centre de l’aire d’étude, la D 308 traverse la forêt de Saint-Germain d’est en ouest. Cette route crée une zone suffisamment dégagée pour permettre une implantation de la liaison électrique sans aucun risque pour le système racinaire des arbres de la forêt. Cette route est d’ailleurs déjà longée par la liaison souterraine à 63 000 volts Nanterre-Poissy.

La D 308 offre la seule possibilité de traverser la forêt sans déboisement ; ces accotements sont assez larges pour permettre d’y installer la liaison RTE, sans interrompre la circu-lation, moyennant des aménagements provisoires. Le carrefour de la Croix de Noailles, au croisement de la D 308 avec la D 184, doit être franchi sans interrompre le trafic. Les solutions proposées sont présentés en trois tronçons :

• Tronçon n° 1 de Nanterre à Montesson

• Tronçon n° 2 de Montesson à Saint-Germain-en-Laye

• Tronçon n° 3 de Saint-Germain-en-Laye à Triel-sur-Seine


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carte NN tracés envisagés

DEUXIÈME PARTIE

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2.3 Tracés proposés à la concertation

2.3.1 Tracé et variantes proposés

La recherche du tracé le moins préjudiciable à l’environnement a conduit à la sélection d’un tracé comportant des variantes proposées lors des réunions de concertation et qui ont fait l’objet d’un choix par l’assemblée.

Tronçon n° 1 de Nanterre à Montesson

La liaison 63 000 volts Nanterre-Poissy existante, que suit le tracé de la future liaison Nan-terre-Nourottes en forêt de Saint-Germain, longe dans ce premier tronçon la voie ferrée Paris-Saint-Lazare-le Havre. Le fuseau a été recherché dans la plaine maraîchère. Ainsi, du poste Nanterre aux abords des cultures maraîchères de Carrières-sur-Seine, le fuseau est limité au nord-est par la voie ferrée et au sud-ouest par l’A 14. Il trouve ensuite un passage dans les zones cultivées jusqu’à la Seine. Au sein de ce fuseau, à Carrières-sur-Seine et Houilles, les contingences locales et les contraintes spécifiques au site ont amené à proposer deux hypothèses de tracé :

• Une hypothèse de tracé située vers les voies ferrées qui traversent Carrières-sur-Seine entre Nanterre et Houilles,

• Une variante aux environs de l’A 14 dans la traversée de Carrières-sur-Seine.

C’est le tracé vers la voie ferrée qui a été choisi en concertation.

La description du tronçon n° 1

La liaison passe en forage dirigé sous l’île Saint-Martin, île en zone naturelle protégée (ND) du POS de Bezons. Le forage dirigé débouche à Bezons au sud de la zone industrielle des Amandiers, sur une voie d’accès au dépôt de matériaux de récupération, du côté sud-ouest de la voie ferrée. La liaison en variante 1, suit la seule route passant sous les voies ferrées, la rue de Bezons, puis rejoint l’allée du Collège. La liaison part au nord vers la rue Pierre Curie dans une zone urbaine. Ensuite elle rejoint la plaine maraîchère par la seule voie possible, la D 311, qui traverse des cités d’habitat collectif (Cité du Petit Bois) et leurs équipements scolaires.

Dans la variante 2 proposée, pour éviter les voies à forte circulation, la liaison suit les voies


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nouvelles proches de l’A 14 ; elle traverse des espaces cultivés puis des quartiers d’habitat récent avant de rejoindre la plaine maraîchère.

À partir de la D 311, route de Saint-Germain, la solution proposée est unique : le tracé longe les terrains de l’Arsenal de la Marine Nationale et passe ensuite dans les chemins de la plaine de Montesson. Ce secteur comporte d’anciennes carrières et des champignon-nières. Les parcelles de culture maraîchères succèdent aux parcelles en friche. Elle reste à l’écart du centre commercial de la Borde, et reste à égale distance du centre hospitalier T. Roussel et du parc départemental de Montesson.

La longueur de ce tronçon est de 7 550 mètres environ. La variante n° 1 mesure 2 100 m, la variante n° 2 mesure 2 300m.

Tronçon n° 2 de Montesson à Saint-Germain-en-Laye

Le tronçon n° 2 est unique. Le fuseau passe à Le-Mesnil-le-Roi et évite au nord le centre de Maisons-Laffitte et les abords du château et, au sud, les terrasses de Saint-Germain-en-Laye. Pour traverser Le-Mesnil-le-Roi, le fuseau utilise l’opportunité de passer dans les carrières, évitant ainsi les petites rues du centre autour de l’église. Il faut ensuite rejoindre la D 308 par un court passage sous des routes et sentes forestières à Saint-Germain-en-Laye qui ne peuvent être évitées, dans une zone suffisamment dégagée pour permettre une implantation de la liaison électrique sans aucun risque pour le système racinaire des arbres de la forêt.

Entre Montesson et Le-Mesnil-le-Roi, la Seine est franchie par forage dirigé, aucun pont ne pouvant être emprunté par la liaison dans le secteur. La liaison débouche dans des cultures maraîchères. Elle doit rejoindre la D 308 qui sera suivie pour traverser en partie la forêt de Saint-Germain. Elle part vers le nord, par des chemins en zone agricole qui permettent d’éviter une Réserve naturelle volontaire initiée par la commune au lieu-dit « les Prés du Marais », puis les petites rues proches du centre-ville. Elle emprunte la rue Jules Rein et bifurque vers l’entrée des carrières. Ces carrières situées sous un terrain communal ont un sous-sol qui permet d’accueillir la liaison, permettant ainsi de traverser les quartiers résidentiels de Le-Mesnil-le-Roi. Un forage dirigé permet ensuite de passer sous la rue du Général Leclerc, évitant ainsi les travaux sur cette voie récemment refaite. Pour rejoindre la D 308, la liaison doit passer par un sentier et une route forestière. Elle rejoint ensuite la route du Mesnil, chemin forestier de randonnée. La route du Mesnil dé-

DEUXIÈME PARTIE

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bouche sur la D 308. Le tracé suit la D 308 et traverse le carrefour de la Croix de Noailles par forage dirigé.

Le choix du passage en lisière sud ou nord de la D 308 a fait l’objet d’une étude spécifique par AMBE dans étude d’impact sur le milieu naturel de la liaison souterraine Nanterre-Nourotte-avril 2004, pages 35 et suivantes. Les lisières forestières sud et nord ne reçoivent pas le même ensoleillement et sont donc différentes. L’étude de la flore et de la faune fait apparaître les conclusions suivantes :

- La lisière sud, humide, ne comporte pas d’espèce floristique d’intérêt communautaire. L’impact sera moindre sur la lisière sud.

-La lisière nord, sèche, présente une importante bio-diversité avec de nombreuses espè-ces peu communes à rares. Ce milieu n’est pas d’intérêt communautaire. L’impact sera plus important sur la lisière nord.

En conséquence, le tracé du tronçon 2 est proposé le long de la lisière sud de la D 308, qui présente un milieu naturel moins sensible que la lisière nord.

La longueur de ce tronçon 2 est de 6 500 mètres environ.

Tronçon n° 3 de Saint-Germain-en-Laye à Triel-sur-Seine

Deux variantes nommées A et B, ont été présentées à la réunion de concertation du 10 septembre 2002 ; une seule a été choisie dès cette première réunion. Elle a été déve-loppée et affinée lors de la deuxième réunion du 8 juillet 2003 : la variante B. Elle permet en effet d’éviter les zones fortement urbanisées, notamment aux abords de la gare, au centre de Poissy.

• La variante A : à la suite du tronçon 2, le tracé traverse la forêt par la route départemen-tale 308. Il arrive dans un quartier très urbanisé à Poissy, où la présence de la gare génère une fréquentation importante. La liaison traverse la Seine soit par le pont de Poissy, soit par forage dirigé. Elle longe ensuite la D 190 jusqu’au poste Nourottes ;

• La variante B : cette option présente un tracé qui part vers le nord par la rue de Saint-Ger-main, passe au sud d’Achères et au nord du Technoparc et des établissements automobiles de Poissy. Après avoir franchi la Seine par forage dirigé, le tracé traverse des zones non urbanisées. Il rejoint la D 190 peu avant le poste Nourottes.


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La description du fuseau A

À la suite du tronçon 2, le tracé traverse la forêt par la route départementale 308. Il arrive dans un quartier très urbanisé à Poissy où la présence de la gare génère une fréquenta-tion importante. Le franchissement du pont de Poissy est assez problématique, celui-ci supporte un trafic de 45 000 véhicules par jour (il est emprunté par les usagers des D 190, D 308 et D 55), et des travaux de remise en état y sont prévus. Un forage dirigé sous la Seine pourrait être préférable. Ensuite, la liaison traverse Carrières-sous-Poissy dans des zones à urbaniser et Triel-sur-Seine dans une zone d’espaces naturels et une zone d’acti-vités futures. Les accotements de la D 190 sont larges, avec des aménagements paysagers et une piste cyclable.

La longueur de la variante A est de 7 000 mètres.

La description du fuseau B

Après la rue de Saint-Germain et un court passage en forêt, le tracé croise les voies ferrées et le projet SNCF de tangentielle par forage dirigé. En effet la chaussée rétrécie au niveau du pont ne permet pas l’emprise d’un passage en fourreau. Les installations du forage dirigé sont situées dans un emplacement non boisé. Le forage dirigé débouche à Achères dans la trouée verte du quartier pavillonnaire du Chêne Feuillu à Achères. Le tracé suit la trouée verte du Chêne Feuillu, puis la rue de Droits de l’Homme pour rejoindre le Chemin de Rocourt qui mène jusqu’à la Seine.

Ce chemin est situé dans une zone réservée à l’extension d’activités automobiles, actuelle-ment en friche. Il arrive aux bords de Seine dans des espaces aménagés pour la promenade, sur les digues d’Achères. Le fleuve est franchi par forage dirigé sous l’île de la Dérivation, aucun pont dans le secteur ne permettant de supporter la liaison. Le forage débouche dans une zone de cultures maraîchères. Le tracé, situé bien au nord du centre-ville de Carrières-sous-Poissy, remonte ensuite le boulevard Pelletier jusqu’à un rond-point et se dirige vers la D 22 (avenue de l’Hautil) par un chemin d’exploitation. Puis il part en direction de la D 190 à Triel-sur-Seine, par des chemins tracés à travers des terrains anciennement agrico-les. Le projet longe la D 190 sur une courte distance, le long d’un lotissement industriel en projet à Triel-sur-Seine. La desserte des projets de la zone industrielle Ecopole, de la station d’épuration et de la Cité de l’Environnement de l’Étang Cousin en bordure de la D 190 est située plus au sud, à 700 m environ.

La longueur de la variante B est de 6 200 mètres.

DEUXIÈME PARTIE

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2.3.2 Bilan comparatif des solutions proposées

Pour déterminer le fuseau de moindre impact, la limitation des impacts possibles par la mise en place de mesures appropriées est à prendre en compte. Les effets possibles du tracé dans les quartiers traversés sont comparés en fonction de leurs impacts résiduels sur les différents milieux.

Tronçon n° 1 : variantes 1 et 2

Les impacts générés sur les espaces verts sont plus importants pour la variante 2, puisque le tracé traverserait un jardin public. Dans la variante 1, le tracé devra éviter les planta-tions des trottoirs de la D 311. Toute la D 311 va être recalibrée et réaménagée, les travaux de la liaison souterraine pourraient avoir lieu avant.

Les impacts sur l’agriculture sont inexistants pour la variante 1, et faibles sur des terrains destinés à une urbanisation future pour la variante 2. Par contre, la variante 2 pourrait grever d’une servitude non aedificandi ces terrains destinés à de futurs projets d’habita-tions.

Les quartiers traversés sont résidentiels dans les deux partis, et subiront les impacts du chantier. Un ensemble scolaire et un groupe sportif sont concernés par la variante 1, deux groupes scolaires et sportifs par la variante 2. Les mesures de réduction des nuisan-ces dues aux travaux, les mesures permettant d’assurer la sécurité des personnes et de maintenir l’accès aux habitations, commerces et équipements rendent le choix équivalent entre les deux solutions.

La route très fréquentée D 311 est suivie par la variante 1, et est simplement croisée par la variante 2. Les mesures de réduction d’impact permettent d’assurer la circulation pen-dant les travaux.

Les voiries récentes des quartiers neufs près de l’A 14 seraient rouvertes dans l’hypothèse 2. Le projet de piste cyclable de la rue Pierre Curie est à prendre en compte dans la va-riante 1.

En résumé, la variante n° 1 présente moins d’impacts sur les espaces verts, les zones agri-coles, les infrastructures de transport que la variante n° 2. Elles sont équivalentes pour les impacts sur les zones résidentielles et leurs équipements.


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Tronçon n° 3 : variantes A et B

Les deux variantes passent sur des zones d’anciennes carrières ou des champignonnières, des études de sol permettent de recenser les contraintes induites et ainsi prendre des mesures pour limiter cet impact.

Les deux solutions passent en forêt de Saint-Germain (ZNIEFF et forêt classée), avec des conséquences sur la flore et la faune. Les plantations de la D 190 peuvent être évitées par les deux solutions. Les deux variantes traversent des milieux naturels équivalents.

La variante A ne concerne pas de zone agricole. La variante B traverse des zones de cul-tures et de maraîchers, ce qui peut induire des passages sur les chemins d’exploitation et en bordure de parcelles. Les mesures de réduction possibles sont essentiellement la réali-sation des travaux si possible en période hivernale, le maintien de l’accès aux parcelles, la remise en état des sols et des chemins, l’indemnisation des éventuelles pertes de récoltes.

La variante B concerne des quartiers d’habitat à Carrières-sur-Seine, Houilles et Achères et la variante A des quartiers denses de centre-ville à Poissy et Carrières-sous-Poissy. Les perturbations dues aux travaux seront difficiles à éviter en centre-ville, en particulier dans le quartier de la gare de Poissy. Trois groupes scolaires sont longés dans l’hypothèse A et une maternelle est située à 500 mètres du tracé de l’hypothèse B. Un collège et un lycée sont proches de la variante B.

Plus d’activités sont situées sur le parcours de la solution A que sur celui de la solution B.

Les routes très fréquentées D 308 et D 190 sont suivies par la variante A. La perturbation de la circulation entraînerait des problèmes pour les usagers de la gare de Poissy. Le pont de Poissy présenterait des difficultés de franchissement important pendant la durée du chantier. Le quartier de la gare à Houilles est approché par la variante B. Celle-ci croise des départementales au trafic un peu moins important et la circulation serait peu pertur-bée par le chantier.

En résumé la variante A présente moins d’impacts sur les zones agricoles que la variante B, mais en présente plus pour les activités et les infrastructures de transport. Les deux variantes sont équivalentes en terme d’impacts sur le milieu naturel, et les zones résidentielles et leurs équipements.

DEUXIÈME PARTIE

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2.3.3 La solution proposée

Les réunions de concertation tenues à la sous-préfecture de Saint-Germain-en-Laye le 10 septembre 2002 et le 8 juillet 2003 ont permis de proposer un cheminement pour la liaison 225 000 volts Nanterre-Nourottes. L’objectif principal qui a guidé le choix du tracé est la préservation d’un environnement urbain particulièrement sensible, et la préserva-tion du massif boisé de la forêt de Saint-Germain-en-Laye.

Après l’examen des fuseaux proposés à la discussion, le choix de l’assemblée s’est porté sur :

Tronçon n° 1, de Nanterre à Montesson

La variante n° 1 est proposée.

Elle est préférée à la variante 2, pour éviter les quartiers récents proches de l’A 14 à Carrières-sur-Seine.

Tronçon n° 2, de Montesson à Saint-Germain-en-Laye

Un tracé unique est proposé.

Tronçon n° 3, de Saint-Germain-en-Laye à Triel-sur-Seine

La variante B est proposée.

Elle est choisie pour éviter le quartier de la gare à Poissy et le franchissement très problé-matique du pont de Poissy.

La solution proposée est celle dite de moindre impact. Elle mesure 21 km de long.


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Carte NN tracé issu de la concertation

DEUXIÈME PARTIE

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2.4 Les travaux connexes associés à la liaison souterraine

La future liaison Nanterre-Nourottes arrivera dans les postes Nanterre et Nourottes, elle sera raccordée sur des cellules à l’intérieur de ces postes. Les structures et appareillages de ces postes doivent être adaptés pour recevoir la liaison. Ces adaptations des postes ne nécessitent pas de nouveau bâtiment ou de nouveau portique, elles ont lieu entière-ment dans l’enceinte des installations RTE. Seul l’aspect intérieur du poste Nourottes sera modifié. Les travaux se situant dans des ouvrages existants, ils n’auront aucun impact sur l’extérieur, notamment sur d’un point de vue visuel et sur le plan acoustique.

2.4.1 Le poste Nanterre (92)

La structure actuelle du poste Nanterre sera réorganisée, par un remplacement et une adaptation des équipements existants. Un jeu de barre existant (aiguillage électrique) sera tronçonné, la partie centrale déposée, et des appareillages d’isolement (section-neurs), de coupure (disjoncteur), de contrôle et de mesure construits au sein de ceux déjà existants.

2.4.2 Le poste Nourottes (Triel-sur-Seine, 78)

Un emplacement existant permet de créer un nouveau jeu de barres pour accueillir la liaison souterraine Nanterre-Nourottes. Un nouveau jeu de barres sera construit, dans le prolongement de ceux existant déjà, avec les appareillages d’isolement (sectionneurs), de coupure (disjoncteur), de contrôle et de mesure. Une piste bétonnée neuve à l’inté-rieur du poste permettra d’accéder à ces équipements électriques.


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Photomontage du poste Nourottes

À partir de photos de l’environnement actuel, un photomontage permet de visualiser l’aspect futur du poste Nourottes, depuis la route qui le borde.

Situation actuelle

Situation future


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LES IMPACTS DU PROJET ET LES MESURES ENVISAGÉES PAR RTE POUR SUPPRIMER, RÉDUIRE ET/OU COMPENSER LES CONSÉQUENCES DOMMAGEABLES SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTÉ

Troisième partie

IMPACTS ET MESURES

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L’analyse détaillée de ces thèmes fait l’objet de la deuxième et quatrième parties de l’étude d’impact

3.1 Présentation du projet

Long d’environ 21 km, le tracé de la future liaison s’inscrit essentiellement sous des routes et des chemins. Il est situé en zone agricole ou urbaine.

Sur l’ensemble de son parcours, ce tracé prend en compte au mieux les préoccupations environnementales locales. Néanmoins, l’implantation de la liaison souterraine aura des conséquences résiduelles ou localisées, liées à la présence en sous-sol (*) des câbles et aux travaux de construction de l’ouvrage.

La liaison étant implantée en quasi-totalité sous des routes, des rues, des chemins com-munaux ou départementaux, les impacts résiduels exposés dans les paragraphes suivants sont essentiellement consécutifs à la phase chantier. Leur effet sera donc temporaire : le temps de construction de 500 mètres de liaison est compris entre 4 et 8 semaines selon la technique de pose utilisée.

Rappelons que le raccordement de la liaison aux postes Nanterre et Nourottes s’effectuera dans l’enceinte des postes et ne générera, de ce fait, aucun impact sur l’environnement.

Afin de minimiser au mieux les conséquences dommageables du projet sur l’environne-ment, RTE met en œuvre des mesures destinées à les réduire, les supprimer ou les com-penser. Certaines mesures de réduction sont d’ordre général, d’autres, plus spécifiques, s’appliquent à des points particuliers.

(*) La présence d’une liaison souterraine ne retire pas au propriétaire son droit de propriété. Cette présence se traduit par l’établissement d’une servitude sur les ter-rains traversés.

L’incidence principale d’un ouvrage souterrain à 225 000 volts est donc la neutralisa-tion en surface, sur la totalité du parcours, d’une bande d’environ 4 m de large. Cette bande doit rester en permanence accessible et dégagée, libre de toute construction ou de plantation de haut jet, même si les interventions ultérieures demeurent excep-tionnelles.

QUATRIÈME PARTIE

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Le tracé de moindre impact

Afin de faciliter la lecture, la division du tracé en trois tronçons retenus lors de la présen-tation des solutions proposées pendant la phase de la concertation est reprise ici. Ces tronçons comprennent eux-mêmes plusieurs parties, déterminées en fonction des diffé-rents types de milieux qu’ils traversent.

Le tronçon n° 1 de Nanterre à Montesson

D’une longueur de 7 550 mètres environ, il est divisé en deux parties :

1- Du poste Nanterre à la D 311, zone urbaine des communes de Nanterre, Bezons, Carrières-sur-Seine et Houilles.

À la sortie du poste Nanterre, un forage dirigé sous l’île Saint-Martin permet à la liaison électrique souterraine de franchir la Seine, et de ressortir à Bezons dans un chemin d’accès qui débouche rue de Bezons à Carrières-sur-Seine. Ensuite le tracé em-prunte les rues qui longent les voies RFF jusqu’à Houilles, puis oblique sur la D 311.

2- De la D 311 à la Seine, zone agricole et zone naturelle des communes de Carrières-sur-Seine et de Montesson.

Le tracé suit les chemins de la zone maraîchère de la plaine de Montesson jusqu’à la Seine.

Le tronçon n° 2 de Montesson à Saint-Germain-en-Laye

D’une longueur de 6 500 mètres environ, il est décrit en deux parties :

1 - De la Seine à Le-Mesnil-le-Roi.

Le tracé franchit une deuxième fois la Seine en forage dirigé et aboutit à Le-Mesnil-le-Roi, qui est traversé en partie à travers d’anciennes carrières. Un forage dirigé aboutit en forêt de Saint-Germain. Des chemins forestiers amènent la liaison jus-qu’à la D 308.

2 - Du bois de Le-Mesnil-le-Roi à la D 308 en forêt de Saint-Germain

Afin d’éviter au maximum les espaces boisés, le tracé suit la D 308, et passe sous le carrefour de la Croix de Noailles en forage dirigé.

IMPACTS ET MESURES

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Le tronçon n° 3 de Saint-Germain-en-Laye à Triel-sur-Seine

D’une longueur de 6 200 mètres, il est décomposé en quatre parties :

1 - De la D 308 aux voies du RER, à Saint-Germain-en-Laye.

Le tracé emprunte la rue de Saint-Germain et passe sous les voies ferrées du RER en forage dirigé.

2 - Le quartier d’habitation du Chêne feuillu à Achères.

Le tracé passe sur la commune d’Achères par l’allée verte du Chêne Feuillu, dans un quartier d’habitation et rejoint l’avenue des Droits de l’Homme.

3 - Du chemin de Rocourt à la Seine, zones d’activités futures et zones naturelles d’Achères et de Poissy.

Le tracé suit un chemin à la limite communale avec Poissy.

4 - De la Seine au poste Nourottes, zones naturelles de Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes et Triel-sur-Seine.

Le tracé franchit une troisième fois la Seine sous l’île de la Dérivation. Il remonte vers la D 55 qu’il emprunte sur quelques centaines de mètres, puis des chemins d’ex-ploitation. Le tracé rejoint la D 190 qu’il suit jusqu’au poste Nourottes.

QUATRIÈME PARTIE

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Communes de Bezons, Carrières-sur-Seine et Houilles

traversée de la Seine par forage dirigé sous l’île Saint-Martin

chemin accédant rue de Bezons (débouché du forage dirigé)

rue de Bezons

allée du Collège

rue Pierre Curie

avenue Jean-Jacques Rousseau (D 311)

route de Saint-Germain (D 311)

rue des Alouettes

rue des Alouettes prolongée

route de Houilles

rue du Fossé Turquant

Commune de Montesson

chemin fourchu

rue du 8 mai 1945

chemin de la Borde

traversée de la Seine par forage dirigé

Commune de Le Mesnil-le-Roi

débouché du forage dirigé dans une zone de cultu-res maraîchères

chemin des Près de Vaux

chemin d’exploitation

rue Jules Rein

passage en carrières sous terrain communal, en fo-rage dirigé débouchant en forêt de Saint-Germain-en-Laye

Commune de Saint-Germain-en-Laye

sentier forestier

route forestière

route du Mesnil

D 308 et carrefour de la Croix de Noailles

rue de Saint-Germain

Commune d’Achères

trouée verte du quartier du chêne feuillu

avenue des Droits de l’Homme

chemin de Rocourt

traversée de la Seine par forage dirigé sous l’île de la Dérivation

Commune de Poissy

chemin de Rocourt

Commune de Carrières-sous-Poissy

débouché du forage dirigé dans une zone de cultures maraîchères

boulevard Pelletier

chemin d’exploitation en direction de la D 22

D 22 (avenue de l’Hautil)

chemin Vert

Commune de Chanteloup-les-Vignes

chemin Vert

Commune de Triel-sur-Seine

chemin Vert

sente des Cerisaies

sente des Cottipins

D 190 (avenue de Poissy)

Les rues des communes concernées par le tracé de moindre impact

IMPACTS ET MESURES

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3.2 Les impacts du projet

3.2.1 Impacts et mesures générales de leur réduction

En milieu agricole

Afin de privilégier un passage en dehors de la propriété privée des particuliers, le tracé s’inscrit en quasi-totalité en domaine public. Toutefois, en fonction du positionnement précis de la liaison, des terres agricoles pourront être impactées sur leurs bordures.

Toutes les précautions seront prises par RTE pour remédier pendant la phase du chantier aux diverses nuisances potentielles : dégâts pouvant être occasionnés aux cultures (in-demnisation en cas de perte de récolte ou de création d’ornières), perturbation de l’acti-vité agricole (travaux en dehors des périodes de semence ou de récolte), désorganisation des couches de terre.

Les indemnisations des propriétaires exploitants agricoles

Les différents accords passés avec la profession agricole (protocole du 7 sep-tembre 1993) garantissent que tout dommage causé sera réparé, soit maté-riellement, soit pécuniairement.

• Préjudices liés aux travaux.

Les agents de RTE ou des entreprises tra-vaillant pour son compte sont amenés à pénétrer dans les propriétés à différentes reprises. Les dommages causés aux cultu-res et aux sols (piétinements, ornières, etc.) sont réparés par l’allocation d’une indemnité dont le montant est déter-miné par application des barèmes joints aux conventions régionales négociées entre les Chambres d’agriculture, EDF et le Syndicat des entrepreneurs (SERCE).

• Dommages permanents liés à la pré-sence de l’ouvrage.

L’importance du préjudice dépend en partie de la valeur de la culture pratiquée. Les préjudices sont indemnisés conformément aux barèmes arrêtés au plan national avec les Chambres d’Agri-culture.

Ces barèmes, qui concernent les principa-les cultures rencontrées sur le territoire français (polyculture, prairies naturelles, cultures pérennes, cultures légumières...) sont révisés chaque année pour tenir compte notamment de l’évolution des prix agricoles à la production.

QUATRIÈME PARTIE

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Conformément aux engagements du protocole “dommages instantanés”, la couche de terre sera remise en place lors du comblement de la tranchée. Ce mode opératoire pourra être défini en collaboration avec la Chambre d’Agriculture.

Les préjudices liés aux travaux feront l’objet d’indemnisations auprès des exploitants se-lon un barème établi avec les représentants de la profession agricole (protocole du 7 sep-tembre 1993).

En milieu naturel sensible

Lors du chantier, RTE prendra les mesures nécessaires pour épargner les arbres et éviter tout dégât sur leur système racinaire, que ce soit pendant le chantier ou après la mise en service de la liaison. La préservation de la flore sera assurée par le choix d’aires de stoc-kage hors secteurs végétalisés. Quant à la faune, la période des travaux sera choisie de façon à ne pas gêner la reproduction des espèces fragiles.

Passage sous le réseau routier

Les autres mesures générales concernent les tronçons de l’ouvrage où la liaison sera im-plantée sous voirie.

RTE prendra des dispositions pour réduire les nuisances apportées à la circulation et mini-miser la gêne causée aux riverains :

- des passages provisoires au-dessus de la tranchée (passerelles en tôle d’acier) seront installés pour maintenir les accès aux habitations situées en bordure de la route ;

- un balisage de sécurité signalera la tranchée (panneaux de signalisation, bandes ré-flectorisées, feux clignotants) ;

- en ce qui concerne le trafic routier, l’ensemble du dispositif de signalisation routière sera étudié avec le service gestionnaire de la voirie. Si la chaussée est trop étroite pour accueillir le chantier sur une demi-chaussée et que la neutralisation d’une partie ou de l’ensemble de la voie est nécessaire, un plan de circulation sera mis en place ;

- des précautions seront prises pour limiter les nuisances directes du chantier (stockage des matériaux à des endroits déterminés pour éviter tout accident, nettoyage régulier du chantier) ;

IMPACTS ET MESURES

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Les travaux de construction d’une liaison souterraine nécessitent l’utilisation de ma-tériels ou d’engins susceptibles d’être une source de gêne sonore ou de pollution de l’eau ou de l’air. Pour pallier ces nuisances, RTE se conformera à la réglementation en vigueur.

Les arrêtés du 12 mai 1997 modifiés par l’arrêté du 21 janvier 2004 et relatifs à la limi-tation des émissions sonores des moteurs de certains engins de chantier sont respectés. Les travaux s’effectuent de jour, aux heures légales de travail, la trêve du repos hebdo-madaire étant observée.

Le décret n° 77-254 du 8 mars 1977 relatif au déversement des huiles et lubrifiants dans les eaux superficielles et souterraines est respecté. Les entreprises ont obligation de récupération, de stockage et d’élimination des huiles de vidange des engins.

- en ce qui concerne la chaussée, un compactage soigné des remblais sera effectué conformément aux prescriptions du service gestionnaire de la voirie.

Nuisances sonores ou risques de pollution pendant le chantier

Pour pallier ces nuisances, RTE se conformera à la législation en vigueur (cf. encadré ci-dessous).

Contraintes techniques des réseaux enterrés

RTE s’assurera du respect des prescriptions réglementaires applicables en cas de voisinage ou de croisement avec ces réseaux : préalablement aux travaux, un bureau d’étude tech-nique se rapprochera des différents concessionnaires, pour localiser les canalisations et câbles souterrains existants. C’est à la suite de cette recherche que la localisation précise de la liaison sera définie (plans techniques détaillés du projet d’exécution).

QUATRIÈME PARTIE

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3.2.2 Points particuliers

Concernant les impacts sur le milieu naturel, flore et faune, une étude spécifique dans le cadre de ce projet a été menée par AMBE (Association multidisciplinaire des biologistes de l’environnement) en avril 2004.

Tronçon n° 1, de Nanterre à Montesson

Le tronçon est décomposé et décrit en deux parties.

1- Du poste Nanterre à la D 311, communes de Bezons, Nanterre, Carrières-sur-Seine et Houilles.

Le tracé

À la sortie du poste Nanterre, un forage dirigé sous l’île Saint-Martin permet à la liaison électrique souterraine de franchir la Seine. Le chemin de halage qui longe la Seine est grevé d’une servitude de passage. Une étroite zone inondable constituée de friches sans valeur écologique particulière suit le cours du fleuve. L’île Saint-Martin est en zone ND, zone protégée au plan d’occupation des sols de Bezons. Le long de la Seine existent des pipelines et conduites de gaz haute pression ainsi que les réseaux RTE et SIAAP (projet d’assainissement). Les installations principales du forage sont situées du côté de Nan-terre ; le forage débouche à Bezons, au sud de la zone industrielle des Amandiers située sur la commune de Carrières-sur-Seine.

Ensuite, la liaison suit la seule route passant sous les voies ferrées, la rue de Bezons, puis arrive au niveau d’espaces verts allée du Collège, non loin du collège et des installations sportives des Amandiers.

Rue Pierre Curie sur les communes de Carrières-sur-Seine et de Houilles, le tracé longe le mur du talus des voies ferrées, dans un quartier d’habitations. Une piste cyclable est pro-jetée rue Pierre Curie. Le tracé oblique sur la D 311, avant la place de la gare RER Houilles-Carrières. La D 311 (avenue Jean-Jacques Rousseau) est un axe très fréquenté, suivi par de nombreux réseaux. Les trottoirs sont plantés d’arbres d’alignement. Cette voie sera recalibrée et réaménagée par le conseil général. La D 311 (route de Saint-Germain) suivie par la liaison souterraine traverse des cités d’habitat collectif (cité du Petit Bois).

Le tracé bifurque rue des Alouettes à proximité du lycée des Pierres vives.

Le tracé est situé en zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager de

IMPACTS ET MESURES

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Carrières-sur-Seine (ZPPAUP), mais ne génère pas d’impact sur ces sites.

Cette partie du tracé située en milieu urbain ne génère pas d’impact sur la flore et la faune.

Points particuliers

• Traversée de la Seine par forage dirigé sous l’île Saint-Martin

Les installations principales du forage sont situées du côté de Nanterre ; le forage débou-che à Bezons, au niveau d’un chemin d’accès au dépôt de matériaux de récupération. Le projet ne porte ni atteinte à l’écoulement des eaux ni au milieu aquatique, ni aux berges du fleuve. Si les études indiquent un passage dans la nappe phréatique, les démarches nécessaires seront effectuées au titre de la loi sur l’eau auprès de la préfecture.

Les installations de chantier nécessaires au forage ne doivent pas gêner le passage sur le chemin de halage. En ce qui concerne la zone inondable, la présence en sous-sol de la canalisation électrique sera sans effet sur l’écoulement d’une crue éventuelle ; le position-nement des installations sera soumis à l’avis du service de la Navigation de la Seine et à la DDE.

Le forage dirigé passe sous la partie de l’île Saint-Martin qui est située à Bezons, en zone naturelle (ND du POS). Le passage éventuel d’un fil de guidage des câbles ne doit pas porter atteinte à la végétation.

Pendant la phase de chantier, il est nécessaire de se prémunir de tout risque de rejet d’huile et lubrifiant dans le fleuve.

Mesures de réduction d’impact prévues par RTE

- Interdiction stipulée dans le cahier des charges de l’entreprise titulaire des travaux de déboiser pour installer le guidage sur l’île Saint-Martin ;

- Interdiction de tout dépôt de matériaux, de carburant ou de lubrifiant au bord de la Seine.

• Croisement de pipeline et conduites de gaz haute pression le long de la Seine, réseau RTE, SIAAP ; projet d’assainissement.

Le tracé chemine à proximité de ces grandes infrastructures de transport de fluide. Un relevé de géomètre et une étude technique permettront de localiser l’emplacement des ouvrages existants. La liaison électrique sera positionnée en fonction des distances de

QUATRIÈME PARTIE

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voisinage ou de croisement à respecter. Les études de détail seront soumises par RTE aux concessionnaires concernés.

• Espaces verts allée du Collège

Le tracé traverse un petit espace vert engazonné allée du Collège situé le long de la voie ferrée. Les pelouses seront ouvertes par la tranchée.


- Réfection de la pelouse à l’identique.

• Projet de piste cyclable rue Pierre Curie

Un projet de piste cyclable rue Pierre Curie entraînera la réfection des revêtements de voirie.


- Coordination des deux projets pour réaliser la réfection de chaussée une seule fois.

• D 311 (av. Jean-Jacques Rousseau et route de Saint-Germain)

Le tracé suit la D 311, la perturbation de la circulation peut être très gênante sur cette voie à forte circulation. De nombreux réseaux passent dans le sous-sol. Les trottoirs sont plantés d’arbres.


- Travaux effectués en conformité aux prescriptions des gestionnaires de voiries (mise en place d’itinéraire de déviation et d’itinéraire conseillé, signalisation rou-tière, balisage de sécurité...) ;

- Implantation de la liaison sous chaussée, évitant les alignements d’arbres.

• Proximité du collège et des équipements sportifs des Amandiers (allée du Collège) et du lycée des Pierres vives (rue des Alouettes)

Les impacts liés à la sécurité des personnes et au bruit, les risques de perturbations des accès pendant les travaux sont très gênants sur des établissements sportifs et scolaires.


- Travaux réalisés en période de vacances scolaires, en concertation avec les services de la mairie, si les impératifs techniques le permettent ;

IMPACTS ET MESURES

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- Renforcement des dispositifs garantissant la sécurité et facilitant l’accès ; (balisage de sécurité ; attention particulière portée aux nuisances directes du chantier ; net-toyage régulier, stockage non gênant...).

• Faune et flore

État initial et évaluation de l’impact

Les impacts sur la flore et la faune seront inexistants dans le milieu urbain traversé par la liaison électrique.

Mesure de réduction

- Aucune mesure de réduction ou de compensation prévue.

2 - De la D 311 à la Seine, zone agricole et zone naturelle des communes de Carrières-sur-Seine et de Montesson

Le Tracé

Le tracé suit les routes et chemins depuis la rue des Alouettes jusqu’au chemin de la Bor-de, dans la zone maraîchère de la plaine de Montesson jusqu’à la Seine. De nombreuses parcelles sont en friche, utilisées pour le motocross. La liaison passe non loin des arsenaux de la Marine, zone militaire. La rue des Alouettes sert en partie de dépôt sauvage.

Les parcelles maraîchères sont irriguées. Le chantier peut nécessiter la création éventuelle de piste le long des chemins trop étroits.

D’anciennes carrières et champignonnières sont présentes dans le sous-sol au bout de la rue des Alouettes et sous le chemin Fourchu.

Des canalisations de gaz haute pression et des émissaires de la SIAAP sont croisés par la liaison.

Points particuliers

• Présence d’anciennes carrières et de champignonnières

Les travaux dans les zones d’anciennes carrières et de champignonnières au bout de la rue des Alouettes et chemin Fourchu, peuvent entraîner des effondrements partiels.


- Mesures particulières de confortement de la tranchée si nécessaire, en fonction des études de sol par bureau d’étude, et avec l’avis de l’Inspection des carrières.

QUATRIÈME PARTIE

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Traversée de la route de Sartrouville et de la D 121 à Montesson

La liaison électrique traverse la route de Sartrouville et la D 121, axe routier fréquenté. Le chantier peut générer des perturbations sur la circulation routière.


- Respect des prescriptions des gestionnaires de voiries sur le mode opératoire de franchissement de ces routes (mise en place d’itinéraire de déviation et d’itinéraire conseillé, signalisation routière, balisage de sécurité ; attention particulière portée aux nuisances directes du chantier, nettoyage régulier, stockage non gênant...).

• Croisement de conduites de gaz haute pression et d‘émissaires du SIAAP

Le tracé croise ces réseaux. Un relevé de géomètre et une étude technique permettront de localiser l’emplacement des ouvrages existants. La liaison électrique sera positionnée en fonction des distances de voisinage ou de croisement à respecter. Les études de détail seront soumises par RTE aux concessionnaires concernés.

• Faune et flore


Sur cette partie de tracé, deux sites d’intérêt naturel de niveau local sont répertoriés par AMBE dans l’étude d’impact sur le milieu naturel de la liaison souterraine Nanterre-Nou-rotte-avril 2004- (pages 25 à 30) :

- Le secteur des champignonnières à Carrières-sur-Seine

Flore et habitats : ce site ne comporte ni espèce protégée ni habitat d’intérêt commu-nautaire. L’impact des travaux et celui d’éventuelles aires de stockage de chantier sera nul. Aucune mesure de réduction d’impact n’est à prévoir.

Faune : le lézard des murailles (Podarcis muralis), espèce inscrite sur l’annexe IV de la Directive Habitat, est présent dans les champignonnières. Parmi les oiseaux, seuls le fau-con crécerelle (Falco tinnunculus) et l’hirondelle rustique (Hirundo rustica) possèdent un intérêt patrimonial.

Le lézard des murailles étant très mobile, le faucon et l’hirondelle peu sensibles au dé-rangement, l’impact sur la faune sera faible.

- Le secteur du Fond Turquant et des Châtaigniers à Montesson

Flore et habitats : les espèces végétales sur les parcelles maraîchères sont cantonnées à

IMPACTS ET MESURES

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quelques délaissés. Seules les parcelles laissées en friche présentent des espèces diversi-fiées ; chiendent, fromental, cirse, armoise... Les habitats constitués ne sont pas réper-toriés dans la liste des habitats d’intérêt communautaire et ne comportent pas d’espèce végétale rare ou protégée.

L’impact des travaux et celui d’éventuelles aires de stockage de chantier sera nul. Aucune mesure de réduction d’impact n’est à prévoir.

Faune : le lézard des murailles (podarcis muralis), espèce inscrite sur l’annexe IV de la Directive Habitats, est présent. Parmi les oiseaux, seule l’hirondelle rustique (Hirundo rustica) possède un intérêt patrimonial.

L’impact sur la faune sera négligeable.


- Aucune mesure compensatoire prévue.

• Cultures maraîchères

Le tracé passe sur des chemins à travers la plaine de Montesson vouée aux cultures maraî-chères. Les travaux peuvent perturber l’exploitation des parcelles.

Mesure de réduction d’impact prévue par RTE

-Travaux en période hivernale.

Tronçon n° 2, de Montesson à Saint-Germain-en-Laye

Le tronçon est décrit en deux parties.

1 - De la Seine à Le-Mesnil-le-Roi, zone naturelle, zone agricole et zone réservée aux espaces verts.

Le tracé

Le tracé franchit une deuxième fois la Seine en forage dirigé. Le forage, qui part de Mon-tesson, débouche à Le- Mesnil-le-Roi, sur des cultures maraîchères, en zone inondable. Une servitude de halage grève le chemin le long de la Seine. La liaison passe dans le che-min des Près de Vaux, situé en ZNIEFF de type 1 n° 2 214 002 « zone agricole et carrières », sur la rive gauche de la Seine. La ZNIEFF est traversée sur une centaine de mètres. La liaison rejoint ensuite la rue Jules Rein, dans une zone d’urbanisation diffuse.

QUATRIÈME PARTIE

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Elle tourne dans la voie d’accès à l’entrée des carrières. Elle s’enfonce dans les galeries des carrières à environ 12 mètres sous le niveau du sol, sous les espaces verts d’un terrain communal, sans générer d’impact dans les zones urbaines de Le-Mesnil-le-Roi. Un forage dirigé permet de croiser la D 157 (rue du Général Leclerc) et de déboucher en forêt de Saint-Germain-en-Laye.

La liaison coupe le périmètre de protection de l’église Saint-Vincent, monument histori-que inscrit, sans générer d’impact.

Points particuliers

• Traversée de la Seine par forage dirigé entre le chemin de la Borde à Montesson et la rive gauche à Le-Mesnil-le-Roi

Les installations principales du forage sont situées du côté de Montesson ; le forage dé-bouche Le-Mesnil-le-Roi, en zone agricole. Le projet ne porte ni atteinte à l’écoulement des eaux ni au milieu aquatique, ni aux berges du fleuve et aux alignements de peupliers qui les suivent. Si les études indiquent un passage dans la nappe phréatique, les démar-ches nécessaires seront effectuées au titre de la loi sur l’eau auprès de la préfecture.

Les installations de chantier nécessaires au forage ne doivent pas gêner le passage sur le chemin de halage. En ce qui concerne la zone inondable, la présence en sous-sol de la canalisation électrique sera sans effet sur l’écoulement d’une crue éventuelle ; le position-nement des installations sera soumis à l’avis de la Navigation de la Seine et à la DDE.

Pendant la phase de chantier, il est nécessaire de se prémunir de tout risque de rejet d’huile ou de lubrifiant dans le fleuve.



• Carrières

La liaison pénètre dans les carrières. Le projet ne poste pas atteinte aux espaces verts et arbres remarquables répertoriés en surface, puisqu’il passe à environ 12 m sous la surface du sol.

Les impacts sont liés à la sécurité des personnes fréquentant les carrières pendant le chan-tier et au risque localisé d’effondrement.


- Mise en place de balisage de sécurité autour du chantier ;

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- Mesures de confortement des galeries si nécessaire, en fonction des prescriptions du bureau d’étude et avec avis de l’Inspection des carrières.

• Faune et flore

La faune et la flore font l’objet d’une étude spécifique par AMBE dans étude d’impact sur le milieu naturel de la liaison souterraine Nanterre-Nourotte-avril 2004, pages 31 et suivantes.

- Les Prés et les Prés du Marais à Le-Mesnil-le-Roi


Flore et habitats : les cultures maraîchères ne constituent pas d’habitat d’intérêt commu-nautaire et ne comportent aucune espèce protégée. Le boisement linéaire du bord de Seine, qui se rapporte à l’habitat d’intérêt communautaire « forêts alluviales résiduelles » n’est pas touché par les travaux du fait de la traversée de la Seine en forage dirigé.

Faune : on note la présence de batraciens vulnérables figurant dans les annexes II et IV de la Directive Habitats, le triton crêté (Triturus cristatus) qui vit dans les flaques. L’impact pourrait être élevé sur le triton. La grenouille agile (Rana dalmatina) mérite une attention particulière.

Le faucon crécerelle (Falco tinnunculus), le pic épeichette (Dendrocopos minor), l’hi-rondelle rustique (Hirundo rustica) sont des principales espèces avifaunes à prendre en compte. Pour les mammifères, pipistrelle commune et belette sont les seules espèces pré-sentant un intérêt patrimonial.


- Flore : pas de mesure de réduction d’impact ;

- Faune :

- Ne combler en aucun cas les flaques et petites mares pouvant abriter le triton crêté ;

- Éviter les travaux pendant la période de reproduction des espèces nicheuses, en particulier le faucon crécerelle et l’hirondelle rustique, comprise entre mars et juillet ;

- Aucune mesure compensatoire à prévoir.

QUATRIÈME PARTIE

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2 - Dans les chemins forestiers de la forêt de Saint-Germain-en-Laye jusqu’à la D 308

Le forage dirigé qui part de Le-Mesnil-le-Roi débouche en forêt de Saint-Germain au niveau de la parcelle n° 236. Le tracé la traverse par un sentier et une route forestière qui rejoignent la route du Mesnil. Ce chemin forestier utilisé par les randonneurs et les ca-valiers traversent les parcelles n° 142 et 141 de la forêt domaniale. Les chemins suivis par la liaison sont sous couvert forestier de taillis sous futaie ; il est possible que les travaux nécessitent le débroussaillage limité de certains taillis pour élargir le passage.

La forêt de Saint-Germain est un espace boisé classé dans le plan local d’urbanisme. L’article L. 130-1 du Code de l’Urbanisme interdit « tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la créa-tion des boisements ». La création de boisements sur le parcours de la liaison ne sera plus possible. Le PLU de Saint-Germain-en-Laye nécessite une mise en compatibilité pour autoriser le parcours de la liaison.

La forêt de Saint-Germain est la ZNIEFF de type 2 n° 1 359 qui sera traversée sur environ 2,5 km (par les tronçons 2 et 3).

Le tracé suit la D 308, en lisière sud. Il passe en forage dirigé par le carrefour de la Croix de Noailles où se situent deux monuments historiques et un projet de souterrain routier. Gazoduc et liaison électrique haute tension sont implantés dans le secteur de la D 308.

Points particuliers

• Sentier forestier, route forestière et route du Mesnil

La route du Mesnil est fréquentée par les promeneurs et les cavaliers. Quelques débrous-saillages seront sans doute nécessaires ponctuellement.


- Lors des défrichements, respect des distances vis-à-vis des arbres de lisière de haute tige pour respecter leurs systèmes racinaires ;

- Mise en place de balisage de sécurité, fermeture éventuelle à la circulation aux piétons et cavaliers pendant les travaux.

• D 308 et carrefour de la Croix de Noailles

La liaison traverse la forêt de Saint-Germain le long de la D 308, route à circulation impor-tante qui sera perturbée par les travaux. Elle franchit le carrefour de la Croix de Noailles sous lequel un projet de souterrain est en cours d’étude. Un forage dirigé sous le carre-four permet d’éviter d’interrompre la circulation.

IMPACTS ET MESURES

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Le tracé passe dans les périmètres de protection du monument historique classé -Croix de Noailles- et du monument historique inscrit -pavillon de la Croix de Noailles- sans engen-drer d’impact visuel.



- Profondeur du forage dirigé tenant compte du projet de souterrain sous le carre-four de la Croix de Noailles, études en concertation avec les services de la DDE.

• Croisement de gazoduc et de la liaison électrique Nanterre-Poissy

Un gazoduc traverse la D 308 et la liaison électrique haute tension Nanterre-Poissy longe la route. Un relevé de géomètre et une étude technique permettront de localiser l’em-placement des ouvrages existants. La liaison électrique sera positionnée en fonction des distances de voisinage ou de croisement à respecter. Les études de détail seront soumises par RTE aux concessionnaires ou gestionnaires concernés.

• Faune et flore

La faune et la flore font l’objet d’une étude spécifique par AMBE dans étude d’impact sur le milieu naturel de la liaison souterraine Nanterre-Nourotte-avril 2004, pages 35 et suivantes. Rappelons que l’évaluation de l’impact dans l’état initial a conduit à choisir le passage en lisière sud de la D 308.

Parcelle 141 : cette parcelle traversée par la liaison est plantée de fourrés où le bouleau domine et d’une chênaie-charmaie avec if, anémone des bois et jacinthe des bois. Une es-pèce peu fréquente, le laurier des bois (Daphne laureola) a été notée et peut disparaître si elle est sur l’emprise des travaux.

Faune : les espèces identifiées sont le triton crêté (Triturus cristatus), batracien vulnérable figurant dans les annexes II et IV de la Directive Habitats. L’impact pourrait être élevé sur le triton qui vit dans les flaques. Le lézard des souches et la couleuvre se rencontrent dans le massif forestier. La bondrée apivore, l’autour des palombes, l’épervier d’Europe, le pic noir et le pic mar sont les espèces d’intérêt patrimonial nichant dans la forêt. Aucun mammifère d’intérêt patrimonial n’a été identifié.

QUATRIÈME PARTIE

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Flore :

- Pour les espèces au degré de rareté élevé, le laurier des bois de la parcelle n° 141, mise en place d’une signalisation de protection ;

Faune :

- Ne combler en aucun cas les flaques et petites mares pouvant abriter le triton crêté ;

- Éviter les travaux pendant la période de reproduction des espèces nicheuses, en par-ticulier le faucon crécerelle et l’hirondelle rustique, comprise entre mars et juillet ;

- Aucune mesure compensatoire à prévoir.

Tronçon n° 3, de Saint-Germain-en-Laye à Triel-sur-Seine

Sa description est décomposée en quatre parties distinctes.

1 - De la rue de Saint-Germain aux voies du RER, à Saint-Germain-en-Laye.

Le tracé

Le tracé emprunte la rue de Saint-Germain, route étroite enjambée par le pont des voies ferrées ; le tracé ne peut passer sous ce pont, il passe sous les voies ferrées en forage di-rigé. Le seul emplacement non boisé le long de la rue de Saint-Germain qui peut accueillir les installations du forage se situe au débouché d’une route forestière (la route du Faon), au mitoyen des parcelles forestières n° 95 et 96. La traversée de la parcelle forestière n° 100 se fait en forage dirigé. L’ensemble de la forêt fait partie de la ZNIEFF de type 2 n° 1359 qui est traversée sur environ 2,5 km (tronçons 2 et 3).

Points particuliers

• Faune et flore

La faune et la flore font l’objet d’une étude spécifique par AMBE dans étude d’impact sur le milieu naturel de la liaison souterraine Nanterre-Nourotte-avril 2004, pages 35 et suivantes.

IMPACTS ET MESURES

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- la forêt domaniale de Saint-Germain-en-Laye (secteur de la rue de Saint-Germain et parcelle n° 100)

Flore et habitats :

Rue de Saint-Germain : les lisières sont semblables et possèdent des espèces des prairies et des friches humides, luzerne tachée, mouron des oiseaux et ortie. L’impact sera faible du fait que la source de semence reste présente du côté opposé à celui choisi pour le passage de la liaison.

Parcelle n° 100 : cette parcelle montre une zone de chablis. L’impact sera limité du fait de la dégradation actuelle. Une espèce assez rare, le fragon, y est présente, elle pourrait disparaître sur la zone des travaux.

Faune : les espèces identifiées sont le triton crêté (Triturus cristatus), batracien vulnérable figurant dans les annexes II et IV de la Directive Habitats. L’impact pourrait être élevé sur le triton qui vit dans les flaques. Le lézard des souches et la couleuvre se rencontrent dans le massif forestier. La bondrée apivore, l’autour des palombes, l’épervier d’Europe, le pic noir et le pic mar sont les espèces d’intérêt patrimonial nichant dans la forêt. Aucun mammifère d’intérêt patrimonial n’a été identifié.

Le fait de passer en forage dirigé entraîne l’absence d’impact. Les installations de chantier seront positionnées sur un espace dépourvu d’arbres, assez dégradé. Aucun impact n’est à prévoir sur la végétation.


- Aucune mesure compensatoire n’est prévue.

2 - Le quartier d’habitation du Chêne feuillu à Achères.

Le tracé

Le forage dirigé débouche sur la commune d’Achères. La liaison suit la trouée verte du Chêne Feuillu ; c’est un espace vert dans un lotissement d’habitations individuelles et de jardinets. L’accès à la gare du Chêne feuillu suivra cette allée, des aménagements piétons sont prévus par la ville. La maternelle du Chêne Feuillu est située à 500 m du projet, sépa-rée des travaux par le déversoir d’orage aménagé en aire de jeux.

Le tracé rejoint l’avenue des Droits de l’Homme dans un quartier pavillonnaire et traverse l’avenue de Poissy, route fréquentée. Des canalisations de transport de gaz haute pres-sion traversent le quartier.

QUATRIÈME PARTIE

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Points particuliers

• Proximité de la maternelle du Chêne Feuillu et des aires de jeux

Les impacts liés à la sécurité des personnes et au bruit, les risques de perturbations des accès pendant les travaux sont très sensibles sur un établissement scolaire et les aires de jeux pour enfants.


- Travaux réalisés en période de vacances scolaires, en concertation avec les services de la mairie, si les impératifs techniques le permettent ;

- Renforcement des dispositifs garantissant la sécurité et facilitant l’accès ; (balisage de sécurité ; attention particulière portée aux nuisances directes du chantier ; net-toyage régulier, stockage non gênant...).

• Aménagements de la trouée verte du Chêne Feuillu

La liaison passera dans les pelouses, des arbres seront déplacés. Le projet de la municipa-lité pour la liaison piétonne vers la gare prévoit des aménagements paysagers.


- Coordination du projet de RTE avec celui de la mairie ;

- Remise en état à l’identique des pelouses et plantation d’arbres en remplacement de ceux qui seront supprimés.

• Avenue de Poissy

Le tracé croise cette avenue fréquentée, des perturbations sur la circulation en seront la principale conséquence.


- Respect des prescriptions des gestionnaires de voiries (mise en place d’itinéraire de déviation et d’itinéraire conseillé, signalisation routière, balisage de sécurité).

• Croisement de gazoduc

Un relevé de géomètre et une étude technique permettront de positionner l’emplacement des ouvrages existants. La liaison électrique sera localisée en fonction des distances de voi-sinage ou de croisement à respecter. Les études de détail seront soumises par RTE à GDF.

IMPACTS ET MESURES

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• Faune et flore


Les impacts sur la flore et la faune seront inexistants dans le milieu urbain traversé par la liaison électrique. Seules les plantations de la trouée verte du Chêne feuillu sont con-cernées par le tracé, l’évaluation des impacts et leurs mesures de réduction sont décrites page précédente.

Mesure de réduction

- Aucune mesure de réduction ou de compensation prévue.

3 - Du chemin de Rocourt à la Seine, zones d’activités futures et zone naturelles d’Achères et de Poissy.

Le tracé

Le tracé suit le chemin de Rocourt jusqu’à la Seine, à la limite communale entre Achères et Poissy. Ce chemin est situé dans une zone réservée à l’extension d’activités automobiles. Il passe au milieu de champs de maïs et de terrains en friche. Il croise la D 30, au niveau de l’accès à l’entreprise GEFCO. Il arrive non loin des bords de Seine où sont aménagés des espaces de loisirs et de promenade, sur les digues d’Achères. La traversée de la Seine par forage dirigé permet d’éviter totalement ce secteur. Aucun impact n’est donc à prévoir sur le secteur de la digue d’Achères, répertorié par AMBE comme site d’intérêt communautaire « forêts alluviales résiduelles ».

Points particuliers

• D 30

La liaison électrique croise cet axe routier fréquenté. L’entreprise GEFCO qui travaille avec Renault, génère un trafic très important de poids lourds au niveau de son accès à la D 30. Le chantier de la liaison peut générer des perturbations sur la circulation routière et donc directement sur l’activité de cette entreprise qui a un intérêt économique majeur pour la région.


- Le mode de franchissement de la D 30 sera défini avec les gestionnaires de la voirie.

QUATRIÈME PARTIE

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• Faune et flore

La faune et la flore font l’objet d’une étude spécifique par AMBE, dans étude d’impact sur le milieu naturel de la liaison souterraine Nanterre-Nourotte-avril 2004, pages 48 et suivantes. Deux secteurs sont distingués, Rocourt et la digue d’Achères.


- Le Rocourt

Ce site correspond à la bande cultivée entre l’agglomération d’Achères et la Seine.

Flore et habitats : les traitements herbicides utilisés pour les cultures ne laissent plus place à une flore qui serait à protéger. L’impact sera inexistant.

Faune : aucune espèce à protéger n’est notée, seules l’hirondelle rustique et la belette méritent attention.

- La digue d’Achères

Flore et habitats : une plate-forme enherbée sert de zone de détente, une saulaie rive-raine subsiste entre les enrochements et la digue bétonnée. Ces boisements sont à rap-porter à l’habitat d’intérêt communautaire prioritaire « forêts alluviales résiduelles ». Le fait de passer en forage dirigé entraîne l’absence d’impact.

Faune : aucune espèce à protéger n’est notée, l’hirondelle rustique et la belette méritent attention.


- Éviter les travaux pendant la période de reproduction de l’hirondelle rustique, comprise entre mars et juillet.


4 - De la Seine au poste Nourottes, zones naturelles de Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes et Triel-sur-Seine

Le tracé

Le tracé franchit une troisième fois la Seine sous l’île de la Dérivation, en zone inondable. Du côté de Carrières-sous-Poissy, il remonte à travers un pré vers la D 55 (boulevard Pelletier) qu’il emprunte sur quelques centaines de mètres. Il arrive à un rond-point et se dirige vers la D 22 (avenue de l’Hautil) par un chemin d’exploitation.

IMPACTS ET MESURES

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Quelques entreprises commerciales ont des accès sur l’avenue. Puis il part en direction de la D 190 à Triel-sur-Seine, par des chemins tracés à travers des terrains anciennement agricoles. Un arrêté préfectoral du 31 mars 2000 portant « interdiction de production de cultures lé-gumières ou florales destinées à la commercialisation » concerne les zones d’anciens épan-dages où passe le tracé, à Carrières-sous-Poissy, Poissy et Triel-sur-Seine. Le chantier peut nécessiter la création éventuelle de piste le long des chemins trop étroits.

Le tracé évite la zone de risque affectée ou susceptible d’avoir été affectée par des tra-vaux souterrains situés dans le sous-sol, définie au POS de Carrières-sous-Poissy.

Une future station d’épuration du SIAAP, située en bordure de la D 190, entraîne la possi-bilité de projets d’émissaires sur le parcours de la liaison électrique.

Le tracé rejoint la D 190 (avenue de Poissy) puis la déviation de la D 1 jusqu’au poste Nou-rottes. Le projet longe la D 190 sur une courte distance, le long d’un lotissement industriel en projet à Triel-sur-Seine. La liaison reste en limite du lotissement, ainsi les terrains destinés à des implantations industrielles ne seront pas grevés de servitudes non aedificandi.

La D 190 est plantée et fait l’objet d’un projet d’aménagement paysager.

Points particuliers

• Traversée de la Seine par forage dirigé sous l’île de la Dérivation

Les installations principales du forage sont situées du côté d’Achères ; le forage débouche à Carrières-sous-Poissy, dans une parcelle agricole où est situé un pylône. Le projet ne porte pas atteinte à l’écoulement des eaux, au milieu aquatique, et ne touche pas aux berges du fleuve. Si les études indiquent un passage dans la nappe phréatique, les démar-ches nécessaires seront effectuées au titre de la loi sur l’eau auprès de la préfecture.

Les installations de chantier nécessaires au forage ne doivent pas gêner le passage sur le chemin de halage. En ce qui concerne la zone inondable, la présence en sous-sol de la canalisation électrique sera sans effet sur l’écoulement d’une crue éventuelle ; le position-nement des installations sera soumis à l’avis de la Navigation de la Seine et à la DDE.

L’île de la Dérivation est en zone ND du PLU de Carrières-sous-Poissy, zone protégée. Elle est habitée. Le passage éventuel d’un fil de guidage des câbles ne doit pas porter atteinte à la végétation.

QUATRIÈME PARTIE

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Pendant la phase de chantier, il est nécessaire de se prémunir de tout risque de rejet d’huile dans le fleuve.


- Interdiction stipulée dans le cahier des charges de l’entreprise titulaire des travaux de déboiser pour installer le guidage sur l’île de la Dérivation ;


• D 55 et D 22

Le tracé suit la D 55 et traverse la D 22, la perturbation de la circulation peut être gênante sur cette voie à circulation rapide. Des entreprises et surfaces commerciales s’ouvrent sur la D 22. Leurs accès doivent être préservés pendant les travaux.


- Travaux effectués en conformité aux prescriptions des gestionnaires de voiries (mise en place d’itinéraire de déviation et d’itinéraire conseillé, signalisation rou-tière, balisage de sécurité, ponts lourds sur la tranchée...).

• D 190 et D 1

La D 190 est suivie par la liaison sur quelques centaines de mètres. Une piste cyclable pro-tégée par terre-plein suit la route. Elle est suivie par un alignement d’arbres. Les travaux peuvent endommager les systèmes racinaires.

Une bande d’aménagement paysager large de 25 m est en projet entre la route et la zone industrielle future. Les services aménageurs seront consultés pour définir l’implantation précise de la liaison.



- Protection des arbres et de leur système racinaire pendant les travaux ;

- Si les plantations d’alignement venaient à être endommagées, réfection à l’identique.

IMPACTS ET MESURES

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• Faune et flore

La faune et la flore font l’objet d’une étude spécifique par AMBE, in étude d’impact sur le milieu naturel de la liaison souterraine Nanterre-Nourotte-avril 2004, pages 52 et sui-vantes.


- Les Vaucelles, les Rudes Terres et les Groues de Cerf à Carrières-sous-Poissy et Chan-teloup-les-Vignes

Flore et habitats : sur les cultures et les jachères, la flore est banale. Par contre, quelques orchidées sont notées à l’endroit de la remontée sur la D 55. Cette flore est à protéger lors des travaux.

Faune : seuls le faucon crécerelle (falco tinninculus) et l’hirondelle rustique (hirundo rus-tica) offrent un intérêt patrimonial. L’impact sur la faune sera faible.


Flore :

- Préserver la petite population d’orchidée sur la remontée vers la D 55 en l’évitant (veiller à l’emplacement des stockages).

Faune :

- Éviter les travaux pendant la période de reproduction des espèces nicheuses, en particulier le faucon crécerelle et l’hirondelle rustique, comprise entre mars et juillet ;


QUATRIÈME PARTIE

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3.3 Estimation du coût du projet et des mesures de réduction des impacts

Le projet de construction de la liaison souterraine à 225 000 volts Nanterre-Nourottes et les travaux connexes dans les postes sont estimés à 35 millions d’euros. Ce coût se décom-pose ainsi :

• Construction de la liaison souterraine Nanterre-Nourottes : 25 millions d’euros ;

• Travaux dans les postes : 10 millions d’euros.

Ces montants intègrent la mesure de réduction d’impact détaillée ci-dessous :

• Utilisation de la technique de forage dirigé au niveau de la rue du Général Leclerc à Le-Mesnil-le-Roi, du carrefour de la Croix de Noailles, (D 308), des voies RFF situées rue de Saint-Germain et de la D 30, pour ne pas perturber la circulation de ces axes très fréquentés. Le coût de cette mesure est estimé à 400 000 euros.

Nota : les coûts donnés s’entendent hors taxes, aux conditions économiques de 2004.


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RÔLE ET MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE D’IMPACT

Quatrième partie

RÔLE ET MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE D’IMPACT

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L’analyse détaillée de ces thèmes fait l’objet de la cinquième partie de l’étude d’impact

4.1 le Cadre juridique

La réglementation pour la construction et les travaux importants prescrit qu’une étude d’impact doit être établie pour les ouvrages électriques de tension égale ou supérieure à 63 000 volts.

Le projet de construction de la liaison souterraine 225 000 volts Nanterre-Nourottes et les travaux connexes de son raccordement dans les postes Nanterre et Nourottes, ont donc fait l’objet d’une étude d’impact.

4.2 Le contenu de l’étude d’impact

En application de la réglementation, cinq grands thèmes réglementaires ont été abordés dans l’étude d’impact :

• l’analyse de l’état initial du site et de son environnement, à l’intérieur d’une zone géographique précise dite “aire d’étude” ;

• une analyse des effets (impacts) directs ou indirects, temporaires et permanents du projet sur l’environnement et sur la santé ;

• les raisons pour lesquelles, notamment du point de vue des préoccupations d’envi-ronnement, parmi fuseaux de passage envisagés pour la liaison souterraine, le projet présenté a été proposé ;

• les mesures envisagées par le maître d’ouvrage pour supprimer, réduire et, si possi-ble, compenser les conséquences dommageables du projet sur l’environnement et la santé, ainsi que l’estimation des dépenses correspondantes. En effet, RTE applique des mesures destinées à supprimer, réduire et si possible compenser les conséquences dommageables à l’environnement de ses ouvrages ;

• les méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l’environnement.

CINQUIÈME PARTIE

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4.3 Méthode utilisée pour évaluer les impacts du projet sur l’environnement

Le zonage des sensibilités

Les sensibilités particulières de l’aire d’étude ont été mises en évidence par une analyse multicritères, prenant en compte l’ensemble des données collectées : documentation, concertation, connaissance précise du terrain.

La localisation de la liaison souterraine à 1 circuit Nanterre-Nourottes

À l’examen des contraintes environnementales et techniques recensées sur la zone d’im-plantation du projet et de ces critères de recherche du fuseau, plusieurs possibilités de cheminement sont apparues.

• Le choix du fuseau proposé a été déterminé en concertation par élimination des fu-seaux en fonction de leurs inconvénients.

• Les impacts prévisibles du projet ont été identifiés en procédant par analogie avec des ouvrages déjà réalisés, en prenant en compte les particularités de l’environnement de l’aire d’étude.

• L’évaluation des impacts spécifiques et des mesures d’intégration qui en découlent s’est appuyée sur une analyse fine des données environnementales riveraines du tracé général et des options techniques envisageables (modes de pose). Pour franchir la Seine, trois forages dirigés sont prévus.

Sans négliger les conséquences de la présence dans le sous-sol de l’ouvrage après sa mise en service (effets limités par le choix d’un tracé localisé en grande partie sous voirie et en domaine public), une attention particulière a été portée à la phase de chantier, impact résiduel principal du projet. Ce sont essentiellement les conséquences prévisibles de la réalisation des travaux sur l’environnement qui orienteront le choix définitif des modali-tés techniques d’implantation de la liaison.

4.4 Les difficultés rencontrées

Aucune difficulté particulière n’a été rencontrée pour évaluer les effets et les impacts de ce projet sur l’environnement. Une concertation avec les élus et services a permis d’affi-ner le tracé proposé à l’enquête publique.

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