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mardi 10 mars 2015 - www.lecourrier-dalgerie.com - n°3355 - 11e année

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Aéroport internAtionAl d'Alger

Les travailleurs de la SGSIA toujours en grèveL es travailleurs de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA), en charge de la gestion de l'aéroport international d'Alger, ont dé-

cidé hier de poursuivre leur mouvement de grève, entamé la veille, «jusqu'à la satisfaction de leurs revendications». Regroupés au niveau de l'enceinte de l'aéroport Houari-Boumediène, les employés de la SGSIA réclament notamment le départ du P-DG de l'entreprise, Tahar Allache, à qui ils reprochent «le comportement

inadmissible» et des «dépassements» à leur encontre. Ils «exigent» également le retour de 12 travailleurs licenciés «abusivement» et la levée des sanctions à l'encontre de 33 autres, exigeant des responsables concernés la révision de la convention collective, «afin de pouvoir bénéficier d'une augmentation de salaire». Les grévistes ont arrêté les tapis roulants de transport des bagages, et les escalators et certains écrans d'affichage étaient éteints, au niveau du hall de départ des vols internationaux. Un collectif de travailleurs grévistes s'est, par la suite, constitué pour rencontrer un conseiller du ministre des Transports, afin d'essayer d'arriver à un consensus à même de satisfaire les deux parties. Pour sa part, le premier responsable de la SGSIA s'est refusé à toute déclaration. Des voyageurs rencontrés sur place ont exprimé leur «inquiétude», face à ce mouvement de grève, se disant être «otages» de cette situation «préjudiciable qui a causé des retards, voire même des annulations de vols».

édUCAtion

reportage

Les syndicats suspendent leur mouvement de grève

lire en page 3

BoUirAÊtre sage-femme

à l'hôpital Mohamed-

Boudiaf

le phénomène dU divorCe inqUiète les hAUtes AUtoritésComment protéger la famille de la dislocation ?

l monétiqUe

l lA pression des lyonnAis sUr le joUeUr A donné ses frUits

Bientôt les premiers paiements en ligne

Fekir a choisi la France, assure Lacombe

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La tension ayant régné depuis quelques mois dans le secteur de l'éducation nationale va vers l'apaisement. La tutelle ministérielle a fini par trouver une issue à la crise ou du moins à calmer les esprits en convaincant ses partenaires sociaux de revenir à la raison.

diAlogUe inter-liByen

Début du conclave aujourd’hui à Alger

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Mardi 10 mars 2015 ACTUALITÉ2

DIALOGUE INTER-LIBYEN

Début du conclaveaujourd’hui à Alger

Après le succès de la médiationdans le conflit malien, l'Algérie

accueille aujourd’hui une réunionregroupant les chefs de parti et

les militants politiques libyensdans le cadre du dialogue inter-libyen supervisé par la Mission

d'appui de l'ONU en Libye(Unsmil).

C ette réunion annoncée depuisle Caire par M Messahel ,ministre délégué aux Affaires

africaines et maghrébines s’inscrit dansle cadre du processus visant à parvenir àune solution politique consensuelle à lacrise libyenne en vue de former un gou-vernement d’union nationale qui aurapour mission la gestion de l’étape detransition et de surmonter la crise quisecoue la Libye . La réunion est l’abou-tissement des efforts consentis parl’Algérie à la demande des partieslibyennes et en coordination avecl’ONU pour aider les Libyens à parve-nir à une solution pacifique à lacrise.Pour rappel, Messahel avait faitétat de «réunions secrètes» tenues àAlger et qui ont concerné plus de 200personnalités libyennes. L'Algérie «a eudes contacts avec toutes les partieslibyennes, et reçu beaucoup d'acteurslibyens sans distinction, à l'exception desgroupes terroristes reconnus comme telspar les Nations unies», avait préciséMessahel, révélant que ces dernières ont«parfois abouti à des accords signésentre les parties». À ce sujet, le ministredes Affaires étrangères RamtaneLamamra a indiqué que l’Algérie est«raisonnablement optimiste» quant à l'is-sue du dialogue interlibyen. «Noussommes raisonnablement optimistes ettravaillons pour que le dialogue entre les

frères libyens aboutisse au règlement dela crise que vit la Libye», a souligné M.Lamamra . Il a précisé qu’une quinzainede dirigeants politiques de premier plan,des chefs de parti et de grands militantsconnus sur la scène libyenne prennentpart à la réunion d'Alger, avant d'ajouterque les é tapes suivantes seront fixées enfonction des résultats de cette rencontre.«Les Libyens sont les bienvenus, ils sontchez eux le temps qu'il faudra pour leursdiscussions», a relevé le chef de la diplo-matie avant de rappeler que «depuis ledébut», l'Algérie avait indiqué qu'elleétait pour le «dialogue inclusif qui doitmener à la réconciliation nationale et àun gouvernement d'union nationale».M.Lamamra a également souligné quel'Algérie soutenait «naturellement» lesefforts du représentant spécial et chef dela mission de l'ONU en Libye,Bernardino Léon de «multiplesmanières, y compris à travers nospropres contacts et interactions avec des

Libyens.Mettant son grain de sel dans le seul

but de montrer que sa diplomatie estactive sur les dossiers chauds de larégion, le Maroc a invité des parties dela crise libyenne à discuter sur ses terres.Quelques membres des deuxParlements rivaux libyens ont entamédes discussions indirectes à Skhirat, auMaroc, une station balnéaire proche deRabat. D’ailleurs, c’est en sa qualité depays voisin que l’Algérie a multiplié,depuis la chute du régime du colonelMouammar Kadhafi en octobre 2011,les initiatives diplomatiques pour aiderla Libye à retrouver sa stabilité. Sousprétexte qu’elle est ouverte à toutes lesinitiatives à même de pouvoir débloquerla situation dans ce pays, l’ONU ne pou-vait pas rejeter la proposition marocaine,même si elle est malvenue dans laconjoncture actuelle et fait doubleemploi avec l’initiative algérienne.

M. Bendib

APRÈS L'ATTENTATDE BAMAKOL'accord d'Algerclairement viséA près l'attentat meurtrier qui a

ensanglanté Bamako l'heure està l'interrogation, surtout que jusquelà , la capitale malienne a été épar-gnée par les actions terroristes. Letiming de l'attentat et la revendica-tion , qui s'en est suivie montre onne peut mieux qu'en visant Bamako,on veut aussi délibérément porteratteinte à l'accord partiel d'Alger età empêcher son exécution sur leterrain. D'autant que la pressemalienne fait le lien entre l'attentatet la découverte d'un arsenal endébut de semaine dernière dans laforêt du Mandé à Samanko, près deBamako, « une véritable armurerie,soit plus de 200 kalachnikovs, desmitrailleuses, des grenades offen-sives, des lance-roquettes ainsi quedes téléphones portables de derniè-re génération ».Il faut se demanders'il y a un lien entre la signature del'accord d'Alger et l' attentat deBamako qui viserait à torpiller lasignature définitive de l'accord.Surtout quand on sait que des paysont il est vrai essayé en vain - d'en-traver le processus d'Alger, à l'instardu Maroc qui a essayé, d'instrumen-taliser le MNLA et de torpiller lamédiation algérienne . Le Marocqui n'a pas de diplomatie active si cen'est son obsession pour le dossierdu Sahara occidental , fait tout pourentraver les actions diplomatiquesde l'Algérie . Des actions réussies etsaluées unanimement. Faute deréussir ses menées malsaines , Rabata essayé de parasiter les points ennégociations entre Maliens en ins-trumentalisant le MNLA, en lepoussant a revendiquer l'autonomiedu Nord-Mali. Une grossièremanœuvre des diplomates maro-cains pour mieux vendre cetteoption dans le dossier du Saharaoccidental . Cette manœuvre ridicu-le a fait long feu d'autant qu'audépart le MNLA largement minori-taire au Nord Mali ne revendiquaitpas moins que l'indépendance decette région . Une revendication quine peut que déplaire souveraine-ment au Maroc , qui depuis quaran-te ans essaye d'étouffer le droit àl'autodétermination et à l'indépen-dance du peuple sahraoui. Qui plusest l'attentat de Bamako revendiquépar Mokhtar Belmokhtar qui seserait réfugié, depuis l'opérationServal, dans le sud de la Libye et quirefait surface à la veille de conclu-sion définitive de l'Accord d'Alger etde la mise en œuvre de la réconcilia-tion malienne. Est-ce un hasardquand on sait que l'agenda de ceterroriste vise quasi exclusivementl'Algérie comme l'a montré l'attaquede Tiguentourine ? Force est deconstater que les objectifs de cegroupe terroriste coïncident leplus souvent avec ceux qui veulentnuire aux intérêts de l'Algérie .L'attentat de Bamako soulèved'ailleurs nombre d'interrogations etpas seulement ceux de la pressemalienne mais aussi des pays de lasous région qui met en garde contrela constitution d'une internationalede la terreur après l'allégeance deBoko Haram à Daesh. Les forcesafricaines sur la ligne de front,notamment le Nigeria, le Tchad, leNiger et le Cameroun, doiventdésormais réaliser, estime GuinéeConakry Infos, que ceux qui ontfrappé Bamako pourraient objecti-vement frapper d'autres capitalesengagées dans la guerre contre les «fous de Satan».

M. Bendib

L’Algérie espère que la rencontreinterlibyenne qui se tient,

aujourd’hui, à Alger, soit «un sursautcollectif» des Libyens vers un «accordet un consensus national» pour la for-mation d’un gouvernement d’unionnationale. Seule voie, estime Alger, àmême de dégager également «desarrangements sur la sécurité», pourpermettre à la Libye d’édifier ses ins-titutions, et renouer avec la stabilité.

C’est ce qu’a soutenu le chef de ladiplomatie algérienne, RamtaneLamamra, à moins de 48 heures de latenue, aujourd’hui, à Alger, de la ren-contre des responsables politiques etreprésentants de la société civile deLibye. Conclave interlibyen annoncé,la semaine dernière, par le ministredélégué, en charge des Affaires magh-rébines et africaines, AbdelkaderMessahel, au terme de rencontres quise sont tenues à Alger «dans la plustotale discrétion, avec plus de 200acteurs libyens», avait révélé Messahel.La rencontre des chefs de partis et desmilitants politiques libyens à Alger,dans le cadre du dialogue interlibyen,est supervisée par la Mission d'appuide l'ONU en Libye (Unsmul), selon lecommuniqué de la Mission onusienne,émis mardi dernier. Les Libyens sontappelés, lors de ce conclave à Alger, àréfléchir sur les contours de la solutionà la crise, politico-sécuritaire et institu-tionnelle, qui ronge la Libye et sonpeuple depuis plus de trois ans, sansomettre leur rôle historique, dont ilssont tenus d’assumer au regard de la

teneur et la portée de la crise. Lesrisques gravissimes générés, à ce jour,par la situation chaotique et complexe,qui prévaut en Libye, ont placé ce payset son peuple sur la voie des scénariosles plus dramatiques pour son avenir,notamment son démantèlement.Soucieuse de l’avenir de son pays,l’opinion libyenne espère que ceconclave réussira à apporter lesréponses espérées et attendues poursortir leur pays du brasier dans lequelil s’est engouffré, à cause du dialoguedes armes et de la violence, laquellesituation a profité au développementdu terrorisme, et au trafic de toutgenre, notamment celui des armes detout type. La communauté internatio-nale est appelée à peser sur certainsacteurs de la scène internationale, quipersistent à nourrir les tensions et lesrivalités entre Libyens, sur fond deleurs visées inavouées en lien avec lesrichesses naturelles de ce pays, et saposition géopolitique dans le jeu géos-tratégique qui se manifeste sur la scènerégionale et internationale.

Le soutien des pays voisins à laLibye au processus du dialogue interli-byen, largement acclamé par lesLibyens, qui veulent en finir avec cequ’a marqué, durant près de quatreannées, leur quotidien, mort, désola-tion et insécurité. La réunion d’Algerintervient au terme des efforts consen-tis par l'Algérie «à la demande des par-ties libyennes, et en coordination avecl'ONU», a rappelé Messahel, à partirdu Caire. À l’issue de sa rencontre avec

Sameh Chokri, chef de la diplomatieégyptienne, Messahel a affirmé que lesdeux pays «partagent la même position,concernant le règlement de la crise enLibye». Précisant à ce propos quel’Algérie et l’Égypte «sont pour unrèglement politique de la crise» enLibye, Messahel a ajouté que «nous(Alger et Le Caire) soutenons la lutteantiterroriste, ainsi que les effortsentrepris par l'ONU et les pays voi-sins», a-t-il précisé.

Soulignant que «les deuxpays peuvent, en usant de leurs poidsdans la région, contribuer à la préser-vation de la sécurité dans les paysarabes», «et au renforcement de la sta-bilité dans la région».

À la rencontre d’Alger des acteurspolitiques libyens, Bruxelles abriteraprochainement, selon la Mission onu-sienne, une réunion des représentantsde municipalités libyennes, dans lecadre du processus du dialogue interli-byen. Sur le plan régional, les respon-sables, des pays du voisinage à laLibye, s’apprêtent à tenir leur conclavesur le soutien du processus du dia-logue libyen, dans la capitale tchadien-ne, N’Djamena, après avoir été annu-lée, le mois dernier, pour des raisons«de calendrier». Par ailleurs, dans lesillage de la coordination des effortsconsentis par Alger et Le Caire, ensoutien au dialogue interlibyen, uneréunion est prévue, dans les prochainsjours, entre l’Algérie, l’Égypte etl’Italie.

Karima Bennour

Processus difficile pour un dialogue possible si…

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3Mardi 10 mars 2015ACTUALITÉ

Les syndicats suspendentleur mouvement de grève

LE PHÉNOMÈNE DU DIVORCE INQUIÈTE LES HAUTES AUTORITÉS

Comment protéger la famille de la dislocation ?

L e destin d’une femme mariéepeut basculer à tout moment, sijamais elle se retrouve un jour

répudiée par son époux, ou divorcéepour une raison ou une autre. Si lafemme divorcée est sans enfants, le pro-blème en soi peut être gérable, ce qui luiéviterait sans aucun doute cette profon-de angoisse d’élever, désormais seule,ses enfants.

Dans l’absolu, elle prendra son malen patience, et s’appuiera dans la majo-rité des cas sur le soutien de sa famille,en attendant qu’un jour ou l’autre ellepourra remonter la pente, vivre et sereconstruire à nouveau. Mais ce qui estencore plus désastreux, c’est qu’il existeparmi ces femmes -et elles sont nom-breuses malheureusement-, qui ont unou plusieurs enfants à leur charge, ettrop souvent en bas âge, et dès que ledivorce est prononcé c’est la galère, unesorte de piège qui se referme sur elles.Car une fois le lien du mariage rompupar une décision du juge, ces femmes seretrouvent le plus souvent sans loge-ment, et restent à la merci des affres dela rue, lorsqu’elles ne trouvent pas refu-ge chez leurs familles. De ce fait, ladétresse demeure aussi grande pour cesfemmes qui ne travaillent pas et qui doi-vent subvenir aux besoins immédiats deleurs progénitures. Même si dans lamajorité des cas, ces ex-époux secontentent d’envoyer le pécule de lapension alimentaire, ce qui, en soi, estloin de satisfaire tous les besoins de l’en-fant, ces messieurs se refont une nouvel-

le vie avec d’autres femmes, qui vontpeut-être leur donner d’autres enfants,ce qui va compliquer encore plus lasituation de ces enfants, victimes de labêtise des adultes, et le cercle se refer-me, alors, sur ces femmes qui doiventse plier en quatre pour les éduquer, lesscolariser, les habiller, et les nourrir.Dans ce lot de femmes, vivant seulesavec leurs enfants, il y en a heureuse-ment celles qui travaillent, qui ont unemploi et par conséquent elles peuvents’adapter à leurs nouvelles situations,qu’elles assument avec courage, malgréle regard porté sur elles par une sociétégrincheuse et impitoyable. Même sicela reste une tragédie pour cette caté-gorie de femmes, se retrouvant du jourau lendemain sans toit, avec un ou plu-sieurs enfants sur les bras, certainesd’entre elles, que nous avons rencon-trées, nous ont déclaré qu’elles ont fuile «fardeau» familial qui pèse sur leurexistence (travaux ménagers àoutrances, disputes fréquentes avec lesfrères et sœurs), ont préféré quitter lelogis parental pour louer des logementsmalgré leur cherté, juste pour avoir lapaix, nous ont-elles confié, parce que lafemme divorcée qui retourne chez sesparents est perçue d’une certainemanière «persona no grata», et elledevient, à leurs yeux, un être non dési-rable et de surcroît si elle retourne aubercail avec des enfants, donc, «toutplaide contre elle», ont-elles ajouté.Aujourd’hui, ces femmes divorcéesmalgré les aléas de la vie de tous les

jours et le drame qu’elles endurent auplus profond de leurs âmes, elles ontrepris progressivement confiance à lavie, elles ont osé vivre sans le poumonartificiel de l’homme, elles s’assumentcourageusement, et affichent leur déter-mination à rester dignes et fières dansune société critiqueuse à souhait, en seconsacrant corps et âme à leurs enfants.Rien que pour leur sacrifice pour leursenfants qui sont aussi victimes poten-tielles de ces désunions, ces mères doi-vent aussi recueillir un certain respect etde la considération de la part de tous.Car, en définitive, chaque divorce for-mulé équivaut à une dislocation tousazimuts de toute une famille, et ce sontles enfants et leurs mères, dans la majo-rité des cas, qui subissent les consé-quences désastreuses de cet écroule-ment familial. Cela dit, les hautes auto-rités du pays ont pris acte de ce phéno-mène inquiétant et rampant, et le prési-dent de la République lors de la célébra-tion de la Journée internationale de lafemme (8-Mars) a instruit le gouverne-ment pour l’installation d’une commis-sion ad hoc pour réviser le Code de lafamille, et particulièrement les articlesse rapportant au divorce. D’où l’équa-tion, comment protéger la famille algé-rienne de la dislocation, du momentque le nombre des cas de divorce vacrescendo sans possibilité de le réduire,à moins que des garde-fous soient ins-taurés pour que le recours au divorce nesoit pas systématique.

Mâalem Abdelyakine

La tension ayant régnédepuis quelques mois

dans le secteur del'éducation nationaleva vers l'apaisement.La tutelle ministériellea fini par trouver uneissue à la crise ou du

moins à calmer lesesprits en convaincant

ses partenairessociaux de revenir à

la raison.

L a rencontre ayantregroupé, samedi,ministère et syndicats

a porté ses fruits. Après plu-sieurs séances de négocia-tions, les deux parties enconflit sont enfin arrivées àun accord commun. Le coor-dinateur national du Syndicatnational autonome des pro-fesseurs de l'enseignementsecondaire et technique,(Snapest) Meziane Meriane aindiqué à ce propos, que lacoordination syndicale com-posée de sept syndicats adécidé lors de sa réunion,tard dimanche, de suspendrela grève prévue les 10 et 11mars après la signature duprocès-verbal entre les syndi-cats et la tutelle. Selon lecommuniqué de la coordina-tion nationale, le procès-ver-bal comprend les réponses duministère de l'Éducation

nationale aux revendicationssoumises, «le ministère s'en-gageant à ouvrir le dossierrelatif au statut afin d'en cor-riger les défaillances». Unecommission mixte sera instal-lée à cet effet le 18 mars, pré-cise la même source.Concernant la promotionautomatique, le ministère adécidé comme premièremesure de « convertir lespostes de promotion vacantsen postes de recrutementnotamment pour la promo-tion dans les nouveaux postesconformément aux lois envigueur en attendant de cor-riger les défaillances du statut». Le communiqué précise,par ailleurs, que la promotionautomatique «doit faire l'ob-jet de négociations pour figu-rer dans le statut qui seraamendé conformément à l'or-donnance présidentielle03/06 relative à la loi relativeà la Fonction publique ».

S'agissant de la valorisationdes heures supplémentaires,il a été souligné que le dos-sier est en cours d'examen auniveau du gouvernement. Parailleurs, le Cnapest a décidéde se réunir mercredi 11mars pour évaluer le procès-verbal signé avec le syndicatet décider de la poursuite oude l'arrêt de la grève, selon lesdéclarations du secrétairenational chargé de l'informa-tion au Cnapeste MessaoudBoudiba. Les réponses duministère aux revendicationsdes syndicats sont contenuesdans le procès-verbal de laréunion du 8 mars 2015 pré-sidée par l'inspecteur généraldu ministère de l'Éducationnationale, Messeguem Ned-jadi et le coordinateur natio-nal de cette organisation syn-dicale. Au sujet des primesde zone, la tutelle a estiméque cette revendication neconcerne pas seulement son

département mais tous lessecteurs, soulignant qu'ellene voit aucun inconvénient àprendre cette préoccupationen considération et à la sou-mettre de nouveau aux par-ties concernées.

Concernant l'applicationdes lois relatives à la médeci-ne du travail, le ministère arépondu que la concrétisa-tion de cette revendicationsur le terrain a commencél'année dernière, ajoutantqu'un groupe de travail a étémis en place regroupant lessecteurs de la Santé, de laPopulation et de la Réformehospitalière, du Travail et del'Éducation qui suivent laconcrétisation de ce dossier.Pour le dossier du logement,le ministère a précisé que larencontre organisée avec leministre de l'Habitat et del'Urbanisme le 8 novembre2014 au siège du ministère del'Éducation nationale a per-mis d'aborder la question dulogement dans la région dusud et d'en évaluer lesmoyens d'accélérer la réalisa-tion. Au sujet de l'installa-tion de la commission gou-vernementale chargée d'in-ventorier les biens des œuvressociales, la tutelle a estiméque cette question relève desprérogatives des servicescompétents de l'État, préci-sant que les parties concer-nées seront saisies. Lesautres problèmes soulevéspar le syndicat seront exami-nés lors des séances qui setiendront prochainement.

Ania Nait Chalal

Signature d'uneconvention avec leministère de CultureL e ministère de l'Éducation natio-

nale et le ministère de la Cultu-re ont signé hier une conventioncadre visant le développement desactivités artistiques et culturelles enmilieu scolaire. La convention a étésignée par la ministre de l'Éducationnationale, Nouria Benghebrit, et laministre de la Culture, Nadia Laâbi-di. À cette occasion, Mme Benghe-brit a affirmé que la convention per-mettra de mettre en place une com-mission intersectorielle qui se pen-chera sur les activités culturelles etartistiques en milieu scolaire.Elle sechargera également de l'encadrementde festivals artistiques scolaires, lethéâtre à l'école et la projection defilms et documentaires à caractèrehistorique et culturel tout en tentantde découvrir le potentiel artistiquechez les enfants. Pour sa part, MmeNadia Laâbidi a indiqué que laconvention contribuera également àl'encouragement de talents existantsparmi les enfants, soulignant que cesactivités culturelles faciliteront l'en-seignement d'autres matières commeles mathématiques et la technologie.La convention, a-t-elle dit, permettrade relancer la coopération dans le butd'insérer les arts en milieu scolaire,souhaitant à ce propos l'encourage-ment de la lecture chez l'enfant. Letexte tend en outre, à mettre en placeun cadre de concertation, de parte-nariat et de coordination entre lesministères ainsi que les modes deleur réalisation. D'autre part, lesdeux parties ont convenu d'oeuvrer àfaciliter l'adhésion des élèves à desespaces de lecture publics relevantdu ministère de la Culture en dotantles bibliothèques scolaires en publi-cations du ministère et autres établis-sements. La convention vise égale-ment l'installation d'une commissionintersectorielle composée d'expertschargés d'actualiser et d'adapter lesprogrammes culturels et artistiqueséducatifs et de définir les méca-nismes de leur concrétisation. Elleporte aussi sur la définition demesures pratiques pour l'organisa-tion de sessions de formation quiconstitueront un espace pour lesconférences et débats et le recoursaux capacités disponibles au niveaudes établissements de la formationartistique du ministère de la Cultureen vue de mettre en exécution cesprogrammes éducatifs, culturels etartistiques. En vertu de cetteconvention cadre, les deux ministèress'emploieront à encadrer les festivalset manifestations nationales scolaires(la semaine de l'école, du théâtre, duchant, du dessin, de l'opérette, de lacalligraphie, de la poésie, de la prose,de la musique et autres...).L'encouragement et l'encadrementdes groupes d'élèves qui font duthéâtre et l'art dramatique en milieuscolaire et la promotion des activitésartistiques et culturelles en milieuscolaire et la programmation de sor-ties au profit des élèves vers lesmusées et sites archéologiques sontégalement soulignées dans le texte.En vue de l'application des cesclauses, les deux parties ont décidé lacréation d'une commission conjointeentre les deux secteurs qui comptedes représentants chargés du suivi etde la coordination. La commissiondont la présidence sera tournanteentre les deux ministères et qui seréunit deux fois par an, aura pourmission de définir les objectifs desprogrammes annuels.

EDUCATION

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4 Mardi 10 mars 2015 ACTUALITÉMONÉTIQUE

Bientôt les premiers paiementsen ligne

Mouatasem Boudiaf,directeur général de

l’Organe de régulation dela monétique, a été l’invité

hier de la Chaîne III.Concernant la monétique,

le paiement par carte,faut-il encore y croire vu

l’énorme retard qu’accusel’Algérie dans ce

domaine, où toutes lestransactions, quels quesoient les montants, se

paient cash?

L a création de l’Organede régulation de lamonétique incarne

cette volonté des pouvoirspublics de prendre en chargece volet paiement électro-nique qui constitue, aujour-d’hui, une priorité pour l’en-semble des banques. L’Orga-ne a été créé en juin dernier.Il compte en son sein l’en-semble des banques. Labanque d’Algérie y prenddonc part. C’est un organequi a pris fonction en janvier2015, et il est donc opéra-tionnel. Actuellement, ilrecense les raisons pour les-quelles il y a eu cet échec del’usage de la carte de paie-ment d’une manière massive.Effectivement, c’est un tristeconstat. Selon Boudiaf, unautre chantier est mis enœuvre pour le paiement parInternet. En 2004, on avaitannoncé la réalisation de 4millions de cartes de paie-ment pour l’année 2006. Jus-

qu’à ce jour, seulement 1 mil-lion de cartes ont été réali-sées. Pourquoi le paiementpar carte bute aujourd’hui ?À ce sujet, Boudiaf a affirméque, par le passé, c’était laphase d’amorçage. D’autrepart, le paquet a été mis surl’usage de la carte de retraitpuisque, dans l’esprit du por-teur, il y avait confusion entrefonctionnalité de retrait etfonctionnalité de paiement.Le paiement est une substitu-tion à l’usage fiduciairecontrairement au retrait quien est une translation. Lenombre de translations quiest généré aujourd’hui esttotalement insignifiant puis-que’il n’y a pas plus de11 000 translations généréespar ce fameux million de por-teurs de cartes de paiement.Concernant la frilosité descommerçants à utiliser la

carte de paiement, les raisonssont plutôt liées à la taxationque portent certains, ou à latraçabilité de toutes les tran-sactions. Selon le directeurgénéral, la taxation n’est pasélevée, elle est marginale. Elleest donc plafonnée à 300 DAquel que soit le montant de latransaction. La traçabilité estun souci peut-être pour unecertaine catégorie de com-merçants, mais ce n’est pascelui des grands facturiers etdes grandes sociétés quidéclarent l’ensemble de leursactivités. Donc, ce n’est pasune raison qui pourrait êtreprise en compte. Par consé-quent, un plan de communi-cation et d’information estmis en œuvre à destinationdes porteurs et des commer-çants pour instaurer cetteconfiance dans l’usage de cetinstrument de paiement.

Aussi, faut-il savoir si lesbanques sont prêtes pouraller vers le paiement parcartes ? À ce titre, Boudiaf,affirme qu’il y a une profon-de conviction de l’ensembledes acteurs et c’est le pour-quoi de la création de l’en-semble de ce groupement.Aujourd’hui, ce groupementest un des acteurs qui devraitêtre usité comme un levierpour relancer et généraliserl’usage de la carte de paie-ment. Selon lui, la Sociétéd'Automatisation des tran-sactions interbancaires et demonétique (Satim) se déve-loppe suffisamment pourfabriquer un maximum decartes avec un maximum desécurité. C’est un organe quiva être donc renforcé etrecentré sur son activité com-merciale. Aujourd’hui, elle vadevoir héberger la plateformetransactionnelle de l’inter-bancarité. En clair, la prioritéde cet organe est la générali-sation des cartes de paiementà travers le paiement deproximité qui doit être auditéet redynamisé. Par consé-quent, il faudrait donc susci-ter, chez le porteur, l’usagede la carte à travers une ins-tauration de confiance en cetinstrument de paiement.Selon les déclarations dudirecteur général, les pre-miers paiements en ligne seferont à la fin du semestre2015. L’usage se fera doncprogressivement, à partir dudeuxième semestre de l’an-née en cours.

Lazreg Aounallah

RÉGLEMENTATION BUDGÉTAIRE

Disparités entre recettes et dépenses L a présentation du projet de loi de la

réglementation budgétaire 2012,soumis à débat, hier, au Conseil de lanation, n'a pas manqué de soulever lecourroux de certains sénateurs. D'aucunsestiment qu'il y a des dépenses excessives,voire aléatoires. «Les gens (gouvernement,ndlr) dépensent l'argent du Trésor,comme s'il n’y a pas de gestion, et person-ne ne lève le petit doigt», a estimé le séna-teur Salah Derradji du FLN, en se foca-lisant dans son intervention, sur la problé-matique de l'évasion fiscale et douanièrequi échappe au contrôle de l'État. L'éluFLN pense qu'après avoir été phénomè-ne, elles sont érigées en règle aujourd'hui,en parlant notamment de ces formes defraude qui touchent la fiscalité. En soute-nant que cet état de fait intervient dansune conjoncture caractérisée par la chutedes prix du pétrole, au moment même oùla facture des importations enregistre unehausse, pendant que le volume des expor-tations s'est décliné.

En effet, la situation de la Trésoreriepublique avait enregistré un déficit de 3570 milliards de dinars, à l'exercice 2012,soit 22,53% du PIB (Produit intérieurbrut), résultat d'un écart considérableentre le montant des recettes s'établissantà 3 805 mds de DA, et celui des dépensess'élevant à 7 374 mds de DA. La loi definances complémentaire pour le mêmeexercice avait prévu 276,4 mds de DA dedéficit, ce qui représente 28% du PIB. Cequi donne lieu à un écart de 706,6 mds deDA, soit -16,5% de dépenses prévues. Sile bilan présenté remonte à 2012, il n'en

demeure pas moins que les causes desdéséquilibres budgétaires restent plus aumoins les mêmes que celles que présentela situation de la Trésorerie aujourd'hui,indique-t-on. En effet, parmi les raisonsinvoquées par les élus intervenus lors desdébats, il y a l'évasion en termes de fisca-lité interne et les taxes imposées auximportateurs, précise le sénateur FLN.D'aucuns se demandent aussi commentse fait-il que l'assainissement de la situa-tion financière de 2012, intervient seule-ment 3 ans après. Cependant, comptetenu des mêmes donnes auxquelles le sec-teur est confronté, même aujourd'hui, lesdébatteurs n'ont fait que ramener unesituation passée, pour la transposer à laréalité actuelle.

«C'est insensé», pour reprendre le com-mentaire du Pr Derradji, qui précise,néanmoins, que le secteur financier quifonctionne avec des moyens classiques etcaducs, devra être modernisé.

«On n'a pas le droit à l'erreur, il s'agitdu nerf de la guerre», a-t-il ajouté avant depoursuivre en indiquant, là encore, que lepays est sous la colonisation des banquesétrangères. Pour étayer ses dires, il a sou-ligné que ces mêmes banques offrent plusde bénéfices à leurs clients, pendant quele gouvernement se garde de réagir, enaméliorant le système de fonctionnementdes établissements financiers nationaux.Pour lui, la responsabilité incombe auministère du secteur, auquel il recom-mande de réagir pour «revoir sa copie etréviser la méthodologie», avant de conclu-re que rien n'est trop tard pour reprendre

les choses en mains. En revenant à lasituation de l'économie nationale, lemême orateur a estimé qu'il y a descontradictions entre la loi et la réalité duterrain. Pour lui, le gouvernement prôneune politique de «résultats», en pensantatteindre les objectifs escomptés en sefocalisant sur les chiffres, a précisé le séna-teur FLN. «Or, il faudrait s'appuyer sur lesmoyens et l'efficacité des instruments uti-lisés dans la démarche», a-t-il encore sou-tenu, avant de s’attaquer, sans le nommer,au ministère du Commerce, en indiquantque la facture d'importation représente lasaignée de l'économie nationale. Cettesituation s'explique du fait que cette fac-ture a atteint 50,38 mds de dollars et2012, en termes de marchandises, alorsque la Loi de finances du même exercicea été arrêtée à 46,87 mds de dollars. Pourrappel, ce projet de loi a été déjà adoptépar l'Assemblée populaire nationale(APN) en janvier dernier.

Dans le rapport de la commission éco-nomique et financière du Conseil de lanation, la Cour des comptes a soulevé unepanoplie de remarques qu'elle a exposéesdans un document. Il s'agit pour cette Ins-titution de contrôle financier, entreautres, d'insuffisances liées au régime fis-cal qui nécessite des réformes et des amé-liorations, des atermoiements enregistrésdans le projet de modernisation de l'admi-nistration fiscale, de l'insuffisance desbudgets affectés à certains ministères, desdifficultés d'application des plans de ges-tion des ressources humaines…

Farid Guellil

ÉBOULEMENT ET GLISSEMENT DETERRAINS

Une étudenationale pour

recenser les zonesà risques

I nvité à s'exprimer, hier, au forum duquotidien El-Moudjahid, le ministre

des Travaux publics, Abdelkader Kadi,a indiqué que son département est encours d'élaboration d'une étude natio-nale visant à recenser les terrains àrisques. Ce projet est lancé dans le butde prévenir les dangers d'éboulement etde glissement, notamment dans leszones à proximité des routes. Aussi, leministre a émis des réserves à l'adressede certains bureaux d'études et entre-prises étrangères, responsables, selonlui, de la dégradation de plusieurs tron-çons routiers sur l'autoroute Est-Ouest.Ajoutant que l'Algérie fait face aumanque cruel d'experts et bureauxd'études de haut niveau, notamment ence qui concerne la réalisation des tun-nels. Revenant sur le dernier éboule-ment ayant causé, il y a quelques jours,la mort à sept personnes à Aokas(Béjaïa), le ministre a indiqué quetoutes les dispositions nécessaires ontété prises en collaboration avec le walide Béjaïa, dans l'espoir de parer àd'éventuels glissements dans toutes leszones, notamment celles à proximitédes routes. Il a précisé que les causes del'éboulement sont liées aux intempé-ries, les dernières répliques sismiques,les racines d'arbres, ainsi que les incen-dies déclenchés dernièrement, et ce, ens'appuyant sur les explications des spé-cialistes algériens et étrangers dépêchéssur le lieu du drame. Le drame d'Aokass'est produit, pour rappel, dans unezone côtière fragile, où le risqued'éboulement y plane depuis desannées au vu et au su de tout le monde.Selon le ministre, l'étude visant à recen-ser les terrains à risques d'éboulementest destinée à plusieurs secteurs,comme les travaux publics et l'habitat.Elle permettra également d'identifierles terrains à risques qui se trouvent àproximité des routes, et qui feront l'ob-jet d'une prise en charge prioritairepour éviter que d'autres catastrophes sereproduisent. Interrogé sur la situationdégradée de certaines parties de l'auto-route Est-Ouest, notamment sur lestronçons de Lakhdaria (Bouira), deTlemcen, de Relizane et de la pénétran-te d'Oran, le ministre a soulevé deserreurs commises par des bureauxd'études, et même des entreprisesétrangères. Il a indiqué que les frais deréfection de plusieurs tronçons sont à lacharge des entreprises étrangères res-ponsables de la défaillance. Tandis quela plupart des tronçons concernés parla réfection ont été réalisés depuis plusde six ans. Sur un autre volet, leministre a indiqué que l'Algérie étaitsur le point d'achever la totalité de sapartie de la route Transsaharienne quis'étendra sur plus de 9 400 km reliantAlger à Lagos (Nigeria), en traversantle Niger avec des sections au Mali, auTchad et en Tunisie. «Il ne nous resteque 8 km pour arriver au Niger, et 150km pour arriver au Mali, un tronçonqui a tardé pour des raisons sécuri-taires», a-t-il précisé. Se félicitant del'expérience algérienne en matière destravaux routiers, le ministre a fait savoirque huit entreprises algériennes privéeset publiques ont été engagées dans desprojets lancés par des pays voisins surleur demande. Concernant le prochainquinquennat (2015-2019), AbdelkaderKadi a indiqué que le gouvernementvient de réserver une enveloppe finan-cière de 4 140 milliards de DA auxroutes et autoroutes, 555 milliards deDA pour le secteur portuaire et 34 mil-liards de DA pour le secteur aéropor-tuaire.

Salim Nasri

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REPORTAGE 5Mardi 10 mars 2015

BOUIRA

Être sage-femme à l'hôpital Mohamed-Boudiaf Les sages-femmes se confientsur leur métier et leurs condi-

tions de travail. Toutes ont unehaute opinion du métier

qu'elles exercent, les unes lequalifiant de noble, les autres

de formidable. Mais toutess'accordent à dire combien il

est fatigant à cause de lapression constante qu'il

maintient tout au long de lasemaine.

P our nous donner une idée de ceque peut être cette pression, lechef de service au niveau de la

maternité de l'hôpital Mohamed-Bou-diaf, et membre de l'Union nationale dessages-femmes algériennes, nous livrequelques statistiques. La moyenne defemmes qui viennent pour accoucherdans cet établissement est de 415 parmois, dont 111 césariennes, pour 25sages-femmes travaillant par équipe decinq. À titre illustratif, elle fait savoirqu'en janvier dernier 600 femmesavaient accouché contre 415 en févrierdernier. Alors qu'en Europe, une sage-femme peut accueillir en moyenne 900femmes par an, en Algérie, cette moyen-ne peut se situer autour de 10 000.On peut mesurer, ainsi, la pénibilité d'untel métier par l'ampleur de la tâche quis'avère écrasante et par les conditions detravail qui sapent les efforts, et font dou-ter des objectifs fixés dans le courtterme: «sauver la vie de la mère et dubébé». Mais en dépit de l'absence demoyens et de l'importance du flux departurientes dans nos maternités, cesfemmes, dont l'art est d'aider à accou-cher, acceptent de relever quotidienne-ment le défi.

Bien que le nouveau directeur soitloué pour la qualité de ses relations pro-fessionnelles avec l'ensemble du person-nel de l'hôpital, et bien que les sages-femmes sachent qu'en cas de pépin ellespeuvent compter sur la compétenceindiscutable des cinq gynécologues. Ilreste que la pression est palpable durantles quarante heures de travail effectuéespar chacune d'elles dans la semaine. Dèsl'entrée de la maternité, où nous noussommes rendus, ce mardi, et où lesparents des patientes attendent dans uneespèce de grand hall, le climat qui règneest plein d'inquiétude et confine parfoisà l'angoisse. Et cette angoisse traverse lesparois sous forme de cris anxieux et par-viennent jusque dans la salle d'accou-chement, apportant un surcroît de stressaux sages-femmes. Notre intention estde leur permettre de s'exprimer à direleur joie et leur peine en acceptant defaire ce métier qu'elles ont choisi parpassion pour la plupart.

HADDA : «NOUS CRIONS POURCHASSER LE STRESS»

C'est la doyenne, comme elle se plaîtà se nommer elle-même. Elle comptabi-lise 27 ans d'ancienneté et se souvientdu temps où la sage-femme est recrutée,directement, avec le bac et fait desétudes durant trois ans. Ayant travaillé àl'ancien hôpital rattaché aujourd'hui à lapolyclinique du Château, elle a été pla-cée à la tête de la maternité ouverte en1994 au sein de l'hôpital Mohamed-Boudiaf. «Notre image gagnerait à êtrevalorisée. Nous n'avons rien des accou-cheuses rurales. Les accouchementssont réussis presque toujours. On déplo-re très peu de décès, malgré les condi-tions de travail. Imaginez un peu la réa-lité : nous disposons de dix lits pour lesquinze ou vingt femmes qui se présen-tent à la maternité. On est obligé de leurdresser des lits de fortune. Et pour pas-ser de l'une à l'autre, nous sommes obli-

gées de slalomer entre elles ou de lesenjamber. Le second point sur lequel jevoudrais insister est qu'on dote la mater-nité de lits jetables comme cela se faitdans les grands hôpitaux. C'est plushygiénique et cela permet de gagner dutemps et de l'espace. Il y a le fait que lestatut de la sage-femme n'est pas trèsclair, et s'il donne un avantage certainpour la promotion des jeunes, il fait l'im-passe sur les plus anciennes d'entrenous. D'ailleurs, nous restons coincéesentre les paramédicaux et les médecinssans que nous sachions de façon sûre àlaquelle des deux catégories nousdevons nous ranger. Enfin, on nousreproche nos cris pendant l'accouche-ment. Ils nous permettent de chasser lestress et de faire oublier à la patiente ladouleur qui la tenaille. «Je souhaite àtoutes les femmes bonne fête et toutesles sages-femmes bon courage, car ellesen ont besoin pour ce qu'elles font tousles jours».

HASSINA : «AVANT, ON FAISAIT48 HEURES PAR SEMAINE»Elle, sa façon de tourner le dos au

stress généré par un travail aliénant, c'estde faire face à toutes les situations enconservant le sourire. Et ce sourire quivient du cœur est aussi efficace que le cride Hadda, qui est avanttout thérapeutique.Cette sage-femme quia 18 ans d'expérienceprétend pourtant avoirété orientée vers cemétier par le destin.Forte en maths, elleavait rêvé d'une carriè-re plus revalorisante.Mais son bac obtenu,elle avait fait une for-mation de trois anspuis orientée vers unservice qu'elle a finipar aimer. Aujour-d'hui, elle est très solli-citée à la maison oùelle prodigue desconseils et des encou-ragements.« Noussommes constammentsollicitées, par l'état dela femme autant que par le bébé. Il nousfaut constamment être sur nos gardes.Nous ne savons pas quelle tournure vaprendre la situation. Heureusement lesgynécos sont là. En cas de complica-tions, nous faisons appel à elles. Celadiminue la pression. Mais souvent, trèssouvent, les choses se passent bien. Lafemme accouche sans problème.

LE BÉBÉ SE PORTE BIEN,C'EST LA JOIE

Avant, les choses étaient plus compli-quées. Nous travaillions sans l'aide des

spécialistes. Nous étions livrées à nous-mêmes. De plus, nous faisions 48 heurespar semaine. C'était huit heures de plusqu'aujourd'hui. Et puis, les générationsd'avant étaient plus fortes. Les effortsphysiques et mentaux leur épargnaientle stress et leur permettaient d'accou-cher dans les meilleures conditions. Lagénération nouvelle est plus disposée àla paresse. Cela favorise le stress et l'ané-mie chez les femmes enceintes. Et cetétat passe aux bébés qu'elles portent. »Ce qu'elle dit aux femmes dans un sou-rire «Portez-vous bien et prenez soins devos bébés.

LYNDA : «UN RÔLE MULTIPLE»« J'ai quitté la salle de natalité pour le

service génécologie, dont j'ai la charge.Cela me permet d'être près de mes deuxenfants, le soir. Mais la pression reste lamême. Nous la subissons de la part desfemmes qui viennent au service commeceux qui les accompagnent. Les unescomme les autres ont besoin d'être ras-surées. Il faut donc en toute circonstan-ce garder son calme et trouver la répon-se adéquate. Naturellement, ce n'est pastoujours facile. Notre rôle est multiple.Il fait de nous des accompagnatrices dela femme enceinte, depuis le début de lagrossesse jusqu'à la délivrance. Non, cen'est pas facile. Il arrive même de pani-

quer. Une femme quipour une raison ouune autre fait un picde tension de 18/12,par exemple, vous lais-se peu de marge demanœuvre. C'est unecourse contre lamontre, où l'enjeu estdeux vies. Il faut appe-ler d'urgence un réani-mateur et la gynéco-logue. Le cas n'estpasfréquent, et géné-ralement cela se passebien. Mais l'alerte estchaude. »

Un toxémie ou unsimple stress peut êtreà l'origine de cet étatpathologique. Etd'ajouter cette anec-

dote pour illustrer les liens d'amitié et defraternité qui se créent parfois dans lamaternité :«Un jour une femme vientpour accoucher. C'est le ramadhan, etc'est l'heure de la rupture du jeûne. Lemari tarde à ramener le repas. Alors, jel'invite à partager le mien. Elle acceptede bon cœur. Le temps passe. Un jourj'emmène un de mes enfants chez unprofesseur qui donne des cours chez lui.C'est cette femme. Non seulement ellese fait une joie d'accepter de prendrel'enfant à ses cours, mais elle refuse queje la paie. Nous sommes devenues de

vraies amies. Je souhaite beaucoup desanté et de joie à toutes les femmes. »Ahlam n'a pas le temps de répondre ànos questions, et nous, nous n'en avonspas davantage de temps pour attendrequ'elle libère la femme sur la table. Elledit un mot avant de nous quitter avecson port de tête royale : Ma joie…

FAHIMA : «BEAUCOUP DEFEMMES ACCOUCHENT

ET PEU DE MOYENS»Si Lynda a onze ans d'ancienneté et

Ahlam deux ans, Fahima en a huit. Ellepartage absolument l'avis de beaucoupde camarades qui trouvent que la démo-graphie est galopante, elle déplore undéficit de moyens notoire. Par exemple :«Les tables d'accouchement se déterio-rent. Elles n'offrent plus les commoditésqu'au moment de leur mise en service.Résultat : cela se traduit pour nous parun surcroit de peine dans l'exécution denotre tâche quotidienne. Or plus decommodités, plus de moyens, dans laplupart des cas, moins de risques etmoins de césariennes. D'autre part, lesentiment que nous ne sommes passeules, qu'à tout moment une gynéco-logue se tient prête à intervenir, nousrassure et nous donne plus de confianceen nous-mêmes. Ce que je dis auxfemmes «Bonne continuation dans leurcombat de tous les jours».

KAHINA : «CE N'EST PAS UNESCIENCE EXACTE»

Elle est de la même promo queAhlam. Son atout, à elle, face au stressqui naît d'une tension constante, sa foien ses capacités et en elle-même ! Eneffet, une telle impression de force sedégage en elle qu'on la croirait inusable.Les bras encore tout mouillés, car ellevient faire accoucher une jeune femme,elle se prête gracieusement pour cetentretien. Nous lui demandons le nomdu bébé. Ah, où avait-elle la tête quandla jeune maman le lui a dit ? Qu'à cela netienne. D'un bond, elle s'enquiert duprénom et revient nous l'apprendre. Ils'appelle Lyès. Elle aussi sourit. Elleaborde la question du statut dont onattend beaucoup, car, pour l'heure, c'estla bouteille d'encre. Son enthousiasmelui fait parler de son métier avec amour,avec passion, même. «C'est un métiernoble. Je le trouve formidable. En casd'accouchement normal, nous sommeslà. Nous travaillons en équipes et j'aiquatre autres sages-femmes avec moi.Nous pratiquons le roulement. Mais encas de complication, ce sont les gynéco-logues qui s'en occupent. Ce genre d'in-cident, on en voit des fois. Tout semblebien se passer. Et puis, soudain, leschoses se compliquent. Un accouche-ment, ce n'est pas de la science exacte.Au dernier moment, tout peut basculer,et c'est Le branle-bas du combat. Heu-reusement ainsi que je viens de vous ledire, les gynécos veillent au grain. Ettout rentre dans l'ordre. Avant, les sages-femmes travaillaient la peur au ventre.Nous, on n'a plus peur. Bien entendu, ily a des décès. Mais c'est que le bébé a degraves problèmes de santé. Nous faisonsalors un BCF. c'est un examen pourcontrôler l'activité du cœur fœtal. Si cesbattements semblent inaudibles, a prio-ri, on fait appel à la gynéco pour un exa-men échographique. Si le cœur est à l'ar-rêt, une césarienne s'impose.» Et dansun sourire qui irradie son visage rond etjuvénile de bonhomie : «Mon vœu auxfemmes à l'occasion du 8-Mars, beau-coup de joie et de bonheur.» Dans unedes nombreuses allées propres et recti-lignes qui sillonnent la cour, le directeurqui revient de la DSP, où il avait affairele matin, commente dans un sourire lesefforts de ce service névralgique de sonétablissement : «7000 bébés par an, celavous peuple un grand village ou unepetite ville.»

Ali D.

Avant, les chosesétaient pluscompliquées.Nous travaillionssans l'aide desspécialistes. Nousétions livrées ànous-mêmes. Deplus, nous faisions48 heures parsemaine

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RÉGIONALMardi 10 mars 2015

SOUK AHRAS

1,2 million de pétards saisis à HeddadaU n million 200 mille pétards ont été saisis durant les dernières 24 heures dans la commune de Heddada (Souk

Ahras), a indiqué, avant-hier, l’inspection principale des Douanes algériennes. Ce produit, de fabrication chi-noise, conditionné dans 355 colis, était dissimulé dans un conteneur contenant des manches à balais, a précisé

la responsable de la cellule de communication de l’inspection principale, l’officier Fatima Maâche. La valeur estimée despétards saisis dépasse les 3,88 millions de dinars, selon la même source qui a précisé que le conteneur en question étaitentreposé sous douane au niveau du poste frontalier de Heddada.

CHLEF

BOUIRA

EL HADJADJ

16 projetsde développementpour la commune

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Un cinquantenairese donne la mort

par pendaisonà M’chedallah

L es habitants de la ville de l’ex-Maillot,actuellement M’chedallah, à 45 kilo-

mètres à l’Est de Bouira sont tombés dansl’émoi et la consternation durant la soiréed’avant-hier dès que la nouvelle de la dis-parition tragique de l’un des leurs a fait letour de la région. En effet, un père defamille la cinquantaine, répondant aux ini-tiales H.H, originaire du village Ath Yavra-hime dans la même commune, s’est donnéla mort par pendaison au début de la soi-rée d’avant-hier aux environs de 19h. lecorps sans vie de la malheureuse victime,qui exerçait en qualité d’ingénieur àl’agence d’Algérie Télécom d’Akbou dansla wilaya voisine Béjaia, a été retrouvé pardes jeunes de passage pendu à un troncd’arbre dans un oliveraie à la sortie sud dela ville non loin de son domicile. Alertés,les sapeurs-pompiers et les éléments de lagendarmerie de la même ville se sontrendu sur les lieux du drame. Le corpssans vie du malheureux père de famille aété transféré par les éléments de la protec-tion civile vers la morgue de l’EPH deM’chedallah avant qu’il soit évacué versune structure sanitaire spécialisée pour lesbesoins d’une autopsie afin de déterminerles circonstances exactes de sa mort.

Les éléments de la gendarmerie ont deleur côté ouvert une enquête pour élucidercet acte. Il convient de souligner en outreque cet acte de désespoir est le deuxièmedu genre à être signalé dans cette commu-ne en l’espace d’un mois. Un jeunehomme de 24 ans répondant aux initialesI.R exerçant en qualité d’ouvrier dans unefabrique de parpaing s’est donné la mortpar pendaison, dans la localité d’AthYakhlef à quelques cinq kilomètres duchef-lieu de la daira de M’chedallah. Lecorps sans vie, de la malheureuse victime,suspendu à un olivier, dans une forêtmitoyenne au village a été découvert pardes jeunes de passage sur les lieux.

Omar Soualah

ADRARLes policières se

rendent au chevetdes femmes

maladesD ans le cadre des festivités de la Jour-

née mondiale de la femme, le chef desûreté de wilaya d’Adrar a organisé unecharmante réception en l’honneur desfemmes fonctionnaires de la sûreté dewilaya. Ont également été conviées à cetteréception Mmes Kaloum Moulati, Bendi-ba Meryem, respectivement membre del’APN et secrétaire de wilaya de l’UNFAainsi que des représentantes du mouve-ment associatif. Le chef de sûreté de wilayad’Adrar a lu la lettre adressée par le DGSNà cette occasion.

Des femmes du secteur de la Sûreténationale, les hôtes d’honneur et desfemmes journalistes ont été honorées. Lesparticipantes à cette fête se sont déplacéesensuite vers l’hôpital Ibn Sina pour offrirune fleur à toute femme malade.

M. Ahmed.

La commune d’El-Hadjadj avec ses 9000 habitants qui est composée detrois localités à savoir El-Mézania, El-Bédiar et el-Aouyes se situe au sud dela wilaya de Chlef. Délaissée depuis belle lurette, cette commune vient debénéficier d’importants projets qui devront sans aucun doute atténuer les

souffrances endurées par la population locale et la sortir de l’ornière du sous-développement. Il faut noter que les nombreuses protestations et le

mécontentement exprimé de temps à autre par les habitants n’ont pas laisséindifférents les pouvoirs publics.

Suite en page 8

RÉGIONS8 Mardi 10 mars 2015

CHLEF

CONSTANTINE

Suite de la page 7

…En effet ces populations récla-maient souvent le transport pour leursenfants scolarisés dans la commune voi-sine d’Ouled Ben Abdelkader qui doi-vent faire un assez long trajet pourrejoindre leurs établissements scolairesrespectifs, le cas échéant la constructiond’un lycée au niveau de leur commune,le revêtement en asphalte de l’uniqueroute reliant El-Hadjadj à Chlef, l’ali-mentation en eau potable d’une maniè-re régulière, un mini-barrage pour lesbesoins d’irrigation de leurs terres agri-coles, un stade; un marché, des loge-ments sociaux, le chauffage au niveaudes écoles primaires et enfin une poly-clinique. À cela les pouvoirs publics ontconcocté un mini-plan Marshall.Concernant les projets retenus aunombre de seize et en cours de réalisa-tion l’on note entre autres celui des tra-vaux d’adduction d’eau potable vers lacommune d’El Hadjadj à partir du bar-rage de Sidi Yagoub.

Il s’agit d’une conduite d’eau potabled’une longueur de deux kilomètres àmettre en place pour alimenter la popu-lation locale. Le coût du projet est esti-mé à plus d’un milliard de centimes. Il ya également la réalisation d’un lycée de

type 800/200. Le projet a été divisé ensix lots. Le premier lot concerne la réali-sation du bloc pédagogique, du loge-ment d’astreinte et de la demi-pension.Celui-ci n’a qu’un taux d’avancementde 75%. La livraison de l’ouvrage est

prévue pour juillet 2015. Le second lotconcerne la réalisation de la salle desports qui sera livrée avant juillet 2015.Le troisième lot concerne la réalisationdu chauffage et le raccordement auréseau de gaz naturel.

Les délais de réalisation du lot éclai-rage en plus du poste du transformateursont fixés à trois mois. Quant au volet dulogement la commune a bénéficié d’unquota de 50 logements sociaux quidevront être livrés d’ici avril 2016. Lessportifs de cette commune auront bien-tôt à leur disposition un stade de foot-ball. Les travaux viennent d’être lancés.Par ailleurs en raison de sa vocationagricole les habitants de la communed’El-Hadjadj ont souvent soulevé le pro-blème de la disponibilité de l’eau pourirriguer leurs terres. A cela les autoritésont promis à l’avenir un quota d’eau quisera prélevé sur le barrage de Sidi-Yagoub situé dans la daïra d’Ouled-Ben-Abdelkader. Enfin un autre projet quitient à cœur les habitants de cette com-mune est celui de la réalisation d’unpont sur l’oued Lagh. Une enveloppe de9,2 millions de dinars a été débloquéepour finaliser ce pont qui devra relier lacommune d’El Hadjadj à celle d’OuledBen Abdelkader ainsi que la wilaya deChlef à celle de Tissemsilt. À noter qued’autres infrastructures socioécono-miques de moindre importance serontégalement réalisées dans un avenir trèsproche.

Bencherki Otsmane

ABOU-EL-HASSAN

4 tentatives de suicide en quinze joursÀ Abou-El-Hassan une

commune située àenviron une cinquan-

taine de kilomètres du chef-lieu de wilaya (Chlef), unefemme âgée d’une cinquan-taine d’années, légèrementhandicapée physique, a étéretrouvée morte, jeudi der-nier, pendue à l’aide d’unecorde à l’intérieur de la mai-son familiale. Si pour l’heurela thèse du suicide est la plusplausible les enquêteurs de laGendarmerie nationale n’ex-cluent aucune autre piste. Ladépouille de la malheureusevictime a été transportée parles pompiers pour y êtredéposée à la morgue de l’hô-pital Zighout-Youcef deTénès et ce dans l’attented’une autopsie que le procu-reur de la République auraitordonné pour détermineravec exactitude les circons-tances de la mort. Par ailleurssi ce cas s’avérerait un suici-de, il serait important designaler que ce ne serait pas

un acte isolé car dans cettemême ville, ou, en l’espacede 15 jours il y eu trois autrestentatives de suicide dont ladernière a vu un jeunehomme « réussir» à mettre finà ces jours. Alors qu’auniveau de la wilaya le nombrede suicide est en constanteprogression et la presse localeen fait souvent état. Il fautnoter également que le sujetdu suicides est tabou dans lasociété algérienne et il n’estpas rare selon plusieurs spé-cialistes que de nombreusesfamilles dissimulent à leurentourage, la vérité, de peurdu «qu’en dira-ton».

Les lieux choisis par cespersonnes désespérées pourse suicider sont : les garesroutières notamment Oued-Fodda, Boukadir et Chlef, lepont du Chéliff, ou l’ingurgi-tation des produits toxiques(médicaments, javel esprit desel etc. …) . Par contred’autres choisissent une mortatroce voire « radicale » à

savoir l’immolation par lefeu. Les Chélifiens gardenttoujours en mémoire, la fintragique d’un homme âgé àpeine de 26 ans qui s’estdonné la mort à l’intérieurdes bureaux de l’Actionsociale de Chlef.

Ce dernier avait demandéun entretien avec le directeurde la DAS au sujet d’une pro-longation de son contrat detravail dans le cadre du pré-emploi. Se sentant humiliédans son amour- propre dene pas être reçu par le direc-teur, le jeune homme est sortipour revenir quelquesminutes plus tard muni d’unebouteille d’essence. Et sanscrier gare il s’asperge duliquide inflammable et met lefeu à son corps.

Les gens présents à lascène ne purent rien fairepour secourir l’infortuné quiest devenu une vraie torchehumaine. les pompiers arri-vés sur les lieux ne purentque constater le décès. Il faut

mentionner que les causes dusuicide, sont multiples et lespsychologues citent : le ras-le-bol, l’emploi qui devientimpossible à dénicher, uneinjustice ou une hogra com-mise à l’encontre du suicidé,une demande de logementnon satisfaite, etc.

Aujourd’hui, on se donnela mort de plus en plus facile-ment, et pourtant le suicidedemeure un péché, une sour-ce de honte et de blasphème.D’ailleurs sont rares les per-sonnes qui se suicident etlaissent une lettre expliquantleur geste. Ainsi devant larecrudescence du nombre decas de suicide, les pouvoirspublics et la communautéscientifique sont d’autantplus interpellés chacun dansson domaine à mener desenquêtes approfondies, d’entirer des conclusions et enfinapporter des éléments deréponses à cette préoccupa-tion de santé publique.

B.O.

FILIÈRE LAIT Une carte professionnelle pour «booster» la production

P us de mille éleveurs et producteursde lait non détenteurs de la carte

professionnelle d’agriculteur et de sur-croît n’ayant pas de foncier, mais quisont installés sur des terres domanialesde la wilaya, seront intégrés prochaine-ment dans le circuit officiel de la collec-te de lait, et cela après l’établissement dela fameuse carte d’agriculteur.

Cette décision, selon le SG de laChambre d’agriculture de la wilaya deConstantine que nous avons rencontréhier nous a fait part qu’elle a été priseconjointement par la Chambre d’agri-culture et la Direction des services agri-coles pour pouvoir intégrer ces éle-veurs-producteurs de lait dans le circuitofficiel de la collecte du lait et qui vontdésormais bénéficier des aides de l'É-tat relatives surtout à l'aliment de bétail.

Selon notre interlocuteur, cette régu-larisation se fera sur la base du nombre

de têtes de vaches laitières détenues parchacun d'entre eux, d’autant plus queces éleveurs détiennent environ plus de6000 têtes de vaches laitières, avec uneproduction moyenne de près de 20 litrespar jour. En tout état de cause, ces éle-veurs ont accueilli favorablement cettedécision qui leur permettra aussi debénéficier des soutiens de l’État, donc

cette carte professionnelle sera délivréedans le courant de cette année à tous leséleveurs possédant six vaches laitières etplus, leur ouvrant ainsi droit à l'achataux prix étatiques des aliments de leursbêtes en sus du bénéfice, bien évidem-ment, de la prime de collecte de 12 DApar litre. Par ailleurs, il est aussi indiquéque cette carte professionnelle porterale code éleveur, pour bien désigner cettecatégorie de producteurs de lait. Sur lemême registre une attestation provisoiresera délivrée aux éleveurs dont le chep-tel se compose de cinq bêtes et moins,leur donnant droit à la prime de collectede 12 DA par litre de lait.

Reste que toutes ses mesures sontdestinées à «booster» la production lai-tière et inclure par conséquent dans lecircuit officiel tous les producteurs delait qui ont un cheptel limité.

Mâalem Abdelyakine

TÉNÈS30 kg de cannabiséchouent surla plage d’Oued-GsebU n sac en plastique contenant 30

kilogrammes de cannabis (oukif traité) a été récupéré jeudi dernierpar les gendarmes de la ville côtièrede Ténès, distante d'environ une cin-quantaine de km au nord du chef-lieude wilaya. Cette quantité de droguequi a été rejetée par la mer à Oued-Gseb, localité située à environ 5 kmà l’Ouest de la ville de Ténès a étédécouverte par des enfants quijouaient sur cette plage. Selon nosinformations, cette drogue étaitrépartie par paquets d'un kilogram-me, le tout bien enveloppé dans unsac en plastique afin que celle-ci nesoit pas altérée par l'eau de mer. Aus-sitôt avisés, les gendarmes de la com-pagnie de Ténès se sont déplacés surles lieux et ont récupéré la drogue.Par ailleurs il faut signaler qu’assezfréquemment, des sacs contenant dukif traité, généralement d'un poids de30 kg, provenant de l'Ouest du pays,échouent sur la côte chélifienne quifaut-il le rappeler représente le 1/10e

du littoral algérien soit 120 km. Lesaxes routiers devenant étroitementsurveillés par les différents services desécurité, les narcotrafiquants sem-blent trouver la parade et utilisent deplus en plus la voie maritime pouracheminer leurs cargaisons de droguevers l'Europe ou le centre du pays.Toutefois il est important de noterque si parfois, les services de sécuritéarrivent à intercepter à temps cesdrogues, soit grâce à leur systèmed’information et d’investigation soitau degré de maturité et de responsa-bilité dont font preuve les personnesqui découvrent ces paquets de drogueet les remettent aux services de sécu-rité, il est à craindre que d'autresquantités ne tombent entre des mainsmalintentionnées qui n'hésiteront pasà alimenter le marché local en kif.Par ailleurs, nous avons appris quecette découverte a été suivie immé-diatement par des patrouilles en mereffectuées par la Marine nationalepour tenter d’intercepter d’éventuelsautres colis d’autant plus que le ventqui souffle ces derniers temps sur lacôte y est favorable à l’échouage de ladrogue sur le littoral.

O.B.

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DR

RÉGIONS 9Mardi 10 mars 2015

BOUMERDÈS BÉCHAR

AÏN TÉMOUCHENT

BOUIRA

La célébration de lajournée du 08 marsest marquée par unautre acquis pour la

femme algérienneavec l'adoption par

les députés d'uneloi criminalisant lesviolences faites aux

femmes.

C omme les autrescontrées du pays, lawilaya de Boumerdès

était elle aussi au rendez-vouspour célébrer la Journée inter-nationale de la femme. À ceteffet un riche programme aété mis en place au niveau denombreuses institutions oùdes manifestations culturelles, sportives et artistiques ontété organisées .Au niveau del'office de la jeunesse un salonrégional a été dédié à la créa-tivité de la femme .En plus dela wilaya de Boumerdès desfemmes des wilayas de Tizi-Ouzou, Tipasa, Blida , Aindefla,Ghardaia et Tlemcenont pris part pour exprimerleur génie dans la créationnotamment traditionnelle oùdes habits , de la poterie ainsique l'art culinaire ont été misen valeur dans les différentsstands érigés à cet effet ou laparticularité de chaque régionen matière de coutumes etd'activités culturelles y sontprésentés au large public venunombreux pour découvrir ceriche patrimoine sauvegardéet mis en valeur par la femme

algérienne. Un concours des-tiné au meilleur plat tradition-nel ainsi que des gâteaux estorganisé pour l'attribuer auvainqueur qui ne peut êtrequ'une femme a-t-on précisé.Au niveau de la maison de laculture Rachid Mimouni ,Lesautorités locales à leur tête lewali de Boumerdès ont hono-

ré les femmes sportives qui sesont distinguées sur la scènesportive nationale et interna-tionale pour ne citer que lachampionne d'Afrique dejudo Tariket Ratiba et lestennismans de table de Bou-douaou sans oublier les autresfemmes qui accomplissentleurs taches à tous les niveaux

avec dévouement et abnéga-tion à l'exemple des femmesgendarmes, des femmes poli-cières. Toutefois, une penséeva aux femmes des zonesrurales et montagneuses quiluttent pour la survie loin detoutes les cérémonies proto-colaires faites de gâteaux etde fleurs. B.K.

Ph

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R

L a plupart des commer-çants exerçant au chef-lieu de la wilaya de

Bouira ont baissé les rideaux deleurs magasins durant la mati-née d'hier et ce sont rendudevant le siège de la wilaya oùils ont tenu un sit-in.

Les commerçants en colèrevoulaient à travers leur actionprotester contre la multiplica-tion de foires et des expositions

commerciales qui se tiennentpresque chaque mois dans plu-sieurs endroits de la même ville.Une pratique que les protesta-taires jugent illégales et risquede ruiner leurs petits com-merces.

Ces derniers indiquent queleur mouvement sera poursuivijusqu'à ce que leur revendica-tion soit entendue par les res-ponsables concernés. Toute

fois les commerçants en colèrediront qu'ils laisseront les ali-mentations générales, les phar-macies et les boulangeriesouvertes pour ne pas pénaliserles citoyens.

Les protestataires qui cam-paient encore sur l'esplanadedu siège de la wilaya au débutde l'après midi insistaient pouravoir un entretien avec le pre-mier magistrat de la wilaya seu-

lement ce dernier était en tour-née de travail dans la communede Taghzoute. Les manifestantsdéclarent aussi qu'à partir d'au-jourd'hui ils entameront unesérie d'action pour mettre lapression sur les responsablesconcernés afin de se penchersur leur cas.

Les commerçants protesta-taires comptent tenir des sit-insur l'esplanade du stade OPOW

de Bouira où sont organiséesrégulièrement les foires com-merciales.

Il importe de noter enfin queles protestataires occupaienttoujours les lieux au momentoù nous rédigions ces lignes etils ne comptent pas lever voilejusqu'à la satisfaction de leurdoléance qu'ils qualifient delégitime.

Omar Soualah

ILS DÉNONCENT LA MULTIPLICATION DES FOIRES COMMERCIALES

Grève et sit-in des commerçants

La sûretéde wilaya honore

les femmespolicières

K amal Laâouar, le chef de sûretéde wilaya de Béchar a présidé,

dimanche dernier, la cérémonieorganisée en l'honneur des femmesfonctionnaires de la Sûreté nationaleà l'occasion de la Journée mondialede la femme. Ont pris part à cetteréception, les chefs de services régio-naux à Béchar, tels que le chef duservice régional de la police des fron-tières, le chef du service régional desfinances et de l'équipement, le chefdu service régional des moyens tech-niques, le chef du service régionaldes renseignements généraux, le chefdu service régional de la santé, del'action sociale et des sports, le chefdu service régional de l'immigrationet des chefs de services de la sûretéde wilaya. Le chef de sûreté dewilaya de Béchar a fait lecture de lalettre adressée à l'occasion par leDGSN à l'ensemble des femmespolicières et assimilées. Il a aussihonoré des femmes policières enexercice dans les différents servicesde la sûreté de wilaya, une femmejournaliste de radio locale et une pré-sidente d'une association culturelle.Des femmes cadres de la DGSN sesont rendues ensuite au chevet desfemmes hospitalisées au niveau del'EPH spécialisé mère et entantMohamed Boudiaf pour offrir unefleur à chaque femme. M. Ahmed.

P as moins de 323 permis deconduire ont été retirés durant lemois de janvier dernier a indiqué

un communiqué de la cellule de commu-nication de la sûreté de la wilaya. Cechiffre connaît une hausse de quatreretraits par rapport au mois de janvierdernier.

Il a été relevé 17 accidents de la routelesquels ont causé la mort à deux per-sonnes et des blessures à 19 autres enre-gistrant ainsi une baisse du nombre d'ac-cidents et de blessés par rapport au moisde janvier denier ou il a été enregistré 36accidents ayant causé 29 blessés. Les

causes des accidents sont dues principa-lement au non-respect du code de laroute, l'excès de vitesse et le dépassementdangereux. Contrairement au mois pré-cédent, le nombre d'infractions a sensi-blement augmenté.

Il a été constaté une hausse de 17fautes relevées sur les différents axes rou-tiers de la wilaya sur un ensemble de 188cas d'infraction. La mise en fourrière adiminué de deux véhicules en comparai-son avec le mois de janvier, ou 38 voi-tures et camions ont été saisis pour diffé-rentes infractions commises. Le nombrede contraventions établies a connu une

hausse importante de 2 809 actes depénalisation par rapport au mois précé-dent ou pas moins de 1 221 contraven-tions ont été établies à l'encontre descontrevenants. Le radar a enregistré 58infractions soit une hausse de 15 par rap-port au mois de janvier.En matière delutte contre les infractions relatives à l'ur-banisme, environnement, la santé, lemarché informel, la police de l'urbanismea traité 82 affaires soit une diminution detrois affaires en comparaison du bilanétabli pour le mois de janvier dernier aindiqué le même communiqué.

B.K.

INFRACTIONS AU CODE DE LA ROUTE

323 retraits de permis de conduire

D ans le cadre de la lutte contre la cri-minalité, les services de la police judi-ciaire de la sûreté de la wilaya de

Boumerdès ont appréhendé durant le mois dejanvier écoulé 116 individus dont six femmeset cinq mineurs. Ces derniers sont impliquésdans 84 affaires liées à différents actes de cri-minalité. .Présentés devant le juge pourrépondre de leurs actes criminels, 29 d'entreeux ont été placés sous mandat de dépôt et 18autres ont été mis en citation directe . Selonle bilan établi par la cellule de communicationde la sûreté, les affaires liées aux insultes etmenaces sont sont plus nombreuses puisquepas moins de 35 individus y sont impliqués

dans 35 affaires dont trois femmes. Vientensuite les délits liés aux différents vols danslesquelles sont impliqués 21 personnes dontdeux femmes et trois mineurs. Les actes liésaux coups et blessures volontaires sont del'ordre de 13 affaires dans lesquelles sontimpliqués 23 personnes. Une seule affairerelevant des mœurs a été traitée durant ce moisa ajouté le même communiqué.. Concernant lalutte contre la drogue, 20 affaires ont été trai-tées ou 33 individus y sont impliqués dont 23accusés ont été placés sous mandat de dépôt. Il a été procédé à la saisie de 87,75 g de kiftraité et 2 235 comprimés psychotropes.

B.K.

LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ

116 individus dont six femmeset cinq mineurs arrêtés en février

De jolies fleursenchantent les

cœurs desmamans

D es policières, de la sûreté de lawilaya d'Ain Témouchent,

ont, à l'occasion de la célébration dela Journée mondiale de la femme du08 mars, distribué des fleurs au pro-fit des jeunes ou futures mamansrencontrées à l'hôpital AhmedMedaghri, d'Ain Témouchent. Legeste ô combien significatif, a faitchaud au cœur des patientes sur lepoint d'accoucher ou celles pro-grammées pour la journée pourmettre au monde des bébés. Parailleurs, une grande réception a étéorganisée à l'unité d'interventionrapide au cours de laquelle ont étéprimées et promues des policièresqui ont fait preuve d'abnégation etde dévouement durant leur carrièreprofessionnelle.

B. B.

CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA FEMME

Des acquis et des attentes

Mardi 10 mars 2015 11

SP RTIF

LA PRESSION DES LYONNAIS SUR LE JOUEUR A DONNÉ SES FRUITS

Fekir a choisi la France,assure Lacombe

«N abil m'a appelépour me dire: j'aichangé d'avis, je

reste pour l'équipe de Fran-ce", a expliqué Lacombe enzone mixte, après la démons-tration de force de l'OL à laMosson (5-1). "On a discutéun peu, c'est son choix, onn'a rien fait pour le pousser etc'est lui qui a décidé. On neverra qu'après si c'est un bonchoix. "Fekir, 21 ans etauteur d'un doublé à Mont-

pellier, a vu sa prestationsaluée par son entraîneurHubert Fournier. "Ce soir,on a retrouvé un Nabil pleind'allant, libéré, ce qui nous asans doute permis de rem-porter largement ce match."Interrogé lui aussi sur lechoix de Fekir, l'entraîneur asimplement indiqué: "Cen'est pas à moi de l'annoncer.Je le laisserai libre de sonchoix et c'est un choix qu'onrespectera, quoi qu'il arrive.

"Pourtant, le président deLyon, Jean-Michel Aulas,s'est montré moins catégo-rique à propos du choix inter-national de sa nouvelle étoilemontante. «ConcernantNabil, c'est un garçon char-mant, qui a un grand talent,mon Messi, à moi. Je suis detout cœur avec lui, c'est com-pliqué de choisir car il vou-drait jouer dans ces deuxéquipes qui correspondent àsa culture. Nous, on fait en

sorte de le protéger, car à 21ans et que cette médiatisationvous tombe dessus, c'estcompliqué. C'est à lui deprendre sa décision, moi,quoi qu'il en soit, je serai ravi.L'Algérie avait fait douterl'Allemagne cet été, c'est for-midable pour lui d'avoir lapossibilité de choisir entre cesdeux sélections», a-t-il dit enfin du match face à Montpel-lier.

Hakim S.

U 17

Sabeur Bensmaïl nommé entraîneur de la sélection

L' entraîneur Sabeur Bensmaïl a été désigné aux commandes techniques de la sélection nationale des moins de 17 ans(U17), a indiqué, lundi, la Fédération algérienne de football (FAF) sur son site internet. Cette décision a été enté-rinée au cours de la réunion statutaire du bureau fédéral élargie aux présidents des Ligues régionales, tenue same-

di au Centre sportif de Biskra, sous la présidence de Mohamed Raouraoua, président de la FAF, ajoute la même source.Bensmaïl, qui a notamment travaillé dans les catégories jeunes du CR Belouizdad (Ligue 1, Algérie), sera assisté de Dahma-ni Moussa (entraîneur adjoint) et Nouioua Tarek (entraîneur des gardiens de but). La sélection nationale des U17 a été miseen veilleuse depuis son élimination lors des qualifications de l'édition 2013 du Championnat d'Afrique de la catégorie.

Ph

s :

DR

TOUR INTERNATIONAL D’ORAN (2E ÉTAPE) L'Algérien Karrarvainqueur,le maillot jaunechange d'épaule L e coureur algérien, Karrar

Nabil, du GS Pétrolier, a rem-porté la deuxième étape du Tourinternational d’Oran, couruedimanche entre Oran-Mostaga-nem-Oran, sur une distance de 143km, alors que le maillot jaune deleader est revenu au Belge MortierLenny de léquipe CT 2020. KarrarNabil a franchi la ligne d'arrivée ausprint final dans le temps de 3h22:21, devant son coéquipier de léqui-pe Adil Barbari, alors que la troisiè-me place est revenue à l'AlgérienBaz Nabil du Club Sovac. De soncôté, le Belge Mortier Lenny deléquipe CT 2020 a réussi le coupdouble, lors de cette étape, ens'emparant du maillot jaune de lea-der et blanc du meilleur espoir,alors que le maillot rouge dumeilleur sprinteur est gardé parl'Algérien Hamza Fayçal du ClubSovac. L'Algérien Adil Barbari duGS Pétrolier a gardé, lui aussi, lemaillot à pois du meilleur Grim-peur. Cette 2e étape, disputée sousune chaleur suffocante, a été mar-quée par des tentatives d'échappée,lancées par les coureurs de diffé-rentes formations, mais très viteavortées par le peloton mené parl'équipe du maillot jaune Cevital.En arrivant à la localité d’Arzew(46 km), cinq coureurs, dont lesAlgériens Saâda Bilel (Sovac) etAdil Barbari (GSP), ont réussi àlancer la première échappée de lajournée, prenant jusqu'à une minu-te et 30 secondes sur le peloton.Après douze kilomètres d’échap-pée, le coureur rwandais Usengi-mana Jean Bosc s’est détaché deses coéquipiers pour mener, seul, latête de la course, reléguant lespoursuivants à plus dune minute.À l'approche de la première diffi-culté du jour, à savoir le col deHassi-Mamèche (1re catégorie), leRwandais s’est fait rattraper par lepeloton qui roulait à une vitesse de44 km/heure. À la sortie de la villed’Aïn-Nouissi, Azzedine Laâgab(GSP) et Mansouri Abderrahmane(Sovac) ont pris les devants de lacourse, mais sans arriver à prendrele large sur le peloton. Les deuxhommes de tête ont été rejoints parun groupe de 14 coureurs, dontcinq Algériens de Sovac et quatredu GS Pétroliers. Dans les cinqderniers kilomètres, un groupecomposé de cinq coureurs, donttrois Algériens, a lancé une derniè-re accélération, arrivant à disputerle sprint final qui a vu la victoiredes Algériens Karrar Nabil, AdilBarbari et Baz Nabil. La troisièmeétape du Tour international dOran,deuxième épreuve du GATC-2015, emmènera le peloton d’Oranau mont Santa-Cruz.

Le feuilleton Nabil Fekir a-t-il pris fin ? Tout porte à le croire si l'on se réfère auxdéclarations du conseiller du président de l'Olympique Lyon, Bernard Lacombe.

En effet, au centre de l'attention médiatique pour son hésitation entre lessélections d'Algérie et de France, le joueur a choisi la France, a assuré Bernard

Lacombe, dimanche à Montpellier.

12 13SPORTS Mardi 10 mars 2015

Nombreux sont ceux quiont jugé d'échecl'expérience de

l'Académie de football duParadou AC, créée il y a

de cela cinq ans.Pourtant, le travail de

formation réalisé par cetteAcadémie unique dans

son genre en Algériecommence à donner ses

fruits.

C'est en tout cas l'avisdu président du Para-dou AC, Kheireddine

Zetchi qui s'est dit fier par leparcours actuel de son équipeen division amateur, notam-ment après avoir réussi le week-end dernier à relancer la courseà la montée en Ligue 2. Ce par-cours mérite encore d'être fruc-tifié surtout lorsque l'on saitque l'effectif de ce petit club dela Capitale est composé cettesaison de pas moins de 14joueurs issus des deux pre-mières promotions de l'Acadé-mie du PAC, a souligné Zetchi. "Mon équipe, qui recèleen son sein pas moins de 14joueurs formés dans l'Académie

du club créée il y a un peu plusde cinq ans, est bien relancéedans la course à l'accession, etcela nous motive pour croired'avantage en la montée", adéclaré le président paciste. LePAC, vainqueur en déplace-ment face au NR Berouaguia(1-0) le week-end passé, estrevenu à deux points du leaderle RC Kouba qui a concédé ladéfaite sur le terrain de Lakhda-ria (2-1). Zetchi a profité del'occasion pour encenser son

nouvel entraîneur, Chérif ElOuezzani Si Tahar, arrivé auclub durant la trêve hivernaleen remplacement de KamelAchouri et qui, depuis son arri-vée, a réussi à provoquer ledéclic comme en témoignecette nette progression desjeunes du PAC. «J'estime qu'ona fait le bon choix en engageantCherif El Ouezzani qui, ma foi,est en train de réaliser un trèsbon travail avec nous. Il a toutsimplement apporté sa touche

professionnelle à l'équipe», s'estréjoui Zetchi.

Le premier responsable duPAC espère que les siens pour-suivent «sur leur lancée» pourréussir l'accession, un objectifassigné à son équipe avant ledébut de cet exercice, selon sesdires. Zetchi n'a pas omis aupassage aussi d'évoquer unautre exemple de la réussite del'Académie du PAC, en citant lecas du jeune Ramy Bensebaïniqui évolue actuellement à Lier-se en Belgique à titre de prêt etque tout le monde mise sur luipour être le digne successeur deMadjid Bougherra dans ladéfense centrale de la sélectionalgérienne.

Le club de la Capitale évolueen championnat amateurdepuis trois saisons. Il avait faitsensation au début des années2000 lorsqu'il avait réussi troisaccessions de suite pour se faireune place parmi l'élite. Mais iln'a pas tenu le coup en som-brant quelques saisons plustard. Depuis quelques années,Zetchi a choisi d'investir dans laformation en créant une Acadé-mie de football dans laquellel'équipe première a commencéd’y puiser depuis la saison pas-sée.

Hakim S.

MCOCavalli déplore

l'immixtion dansles affairestechniques de l'équipe

L' entraîneur du MC Oran,Jean-Michel Cavalli, a

déploré "l'immixtion de certainespersonnes" de l'entourage duclub de Ligue 1 dans les affairestechniques de son équipe.

"Je reproche à certaines per-sonnes de l'entourage du club devouloir s'immiscer dans lesaffaires techniques de l'équipe aupoint de nous reprocher d'avoirrecruté un joueur commeN'doumbé et qui aurait peut-êtredéjà apporté un plus si ces gens-là se montraient plus patients", adéclaré le technicien français ausite Mouloudia.com, réputé pourêtre très proche de la formationd'Al-Bahia. Le MCO, qui est entrain de réaliser son meilleur par-cours en championnat depuisplusieurs années, a marqué le pasdepuis quelques journées, nerécoltant que deux points en troismatchs, dont le dernier en date lenul concédé à domicile face àl'USM Alger (0-0) vendredi der-nier dans le cadre de la 22e jour-née du championnat. Les proté-gés de Cavalli ont été égalementéliminés des huitièmes de finalede la Coupe d'Algérie après leuréchec à domicile contre le MOBéjaïa (0-0) aux tirs au but. Lefait que l'équipe n'ait inscrit quedeux buts en sept matchs depuisle début de la phase retour a misl'entraîneur Cavalli au banc desaccusés pour avoir raté le recrute-ment du mercato hivernal enramenant le CamerounaisN'doumbé qui n'a pas apporté leplus escompté, selon l'entouragedes ''Hamraouas''. "Tout lemonde l'a vu, ce n'est pas la fautede N'doumbé si nous n’avons pasencore marqué lors de ce match(face à l'USMA, ndlr). Franche-ment, il y a trop de gens qui par-lent au nom du MCO et qui n'ontaucune fonction officielle dans ladirection ou dans le staff tech-nique et je pense que cela aurades répercussions néfastes surl'équipe", a-t-il prévenu. Evo-quant la baisse de régime desRouge et Blanc, notamment surle plan offensif, l'ancien sélection-neur d'Algérie en 2007 a reconnuque le départ de l'attaquantlibyen Mohamed Zaâbia, vers l'It-tihad de Tripoli (Libye) lors dumercato d'hiver a porté unsérieux coup pour saformation."Je ne suis pas unmagicien pour faire des miraclessurtout avec un effectif aussiréduit. Le départ de Zaâbia nousa été préjudiciable", a-t-il encoredit regrettant au passage la non-qualification de Makusu, l'atta-quant congolais recruté en jan-vier. A l'issue de la 22e journée, leMCO occupe la 5e place au clas-sement avec 32 points, accusantun retard de six unités sur lesdeux co-leader, le MO Béjaia etl'ES Sétif.

Avec son triplé face auRayo Vallecano (6-1),

dimanche, Lionel Messia continué son

incroyable débutd'année 2015. Il est

désormais co-leader du classement

des buteurs encompagnie de CristianoRonaldo avec 30 buts.

Un nombre presque banaldevant les exploits de l'Ar-gentin. Le Barça avait ins-

crit le Rayo Vallecano au menu deson dimanche midi. La très largevictoire des Catalans (6-1), leurpermet de prendre la tête de la Ligadevant le Real Madrid. Mais elle aaussi permis à Lionel Messi de soi-gner son affolant tableau de statis-tiques : en inscrivant un triplé enseconde période, l’Argentin n’a pas

fait que rejoindre Cristiano Ronal-do en tête du classement desbuteurs de la Liga, avec 30 réalisa-tions. Il a surtout encore battu desrecords et réaffirmé qu’en 2015, surla planète foot, il y a d’abord lui.Puis les autres.

24 : RECORD DE TRIPLÉSEN LIGA BATTU

C’est une petite habitude avec lelutin barcelonais : chez lui, les butsvont souvent par trois. Avant lematch, Lionel Messi partageait lerecord de triplés en Liga avec Cris-tiano Ronaldo (23), devant TelmoZarra et Alfredo Di Stefano (22).Désormais, il est seul devant. Et à27 ans, on peut facilement imaginerque l’Argentin améliorera encore cerecord. Et que son duel à distanceavec CR7 en la matière n'est pasachevé.

PLUS DE 40 BUTS INSCRITSTOUTES COMPÉTITIONSCONFONDUES : SAISON 6Lionel Messi est l’acteur d’une

formidable série depuis 2008/2009,l’année de son premier Ballon d’Or: voilà désormais 6 saisons consécu-tives que l’Argentin dépasse la barredes 40 buts inscrits toutes compéti-tions confondues. Le suspense devoir cette série s’arrêter est assezfaible pour les prochaines années,

quand on voit que le Barcelonaisatteint la plupart du temps cettebarre symbolique avant le prin-temps.

IMPLIQUÉ SUR 22 BUTS ENCHAMPIONNAT EN 2015Il est, bien entendu, trop tôt

pour l’affirmer, mais 2015 pourraitbien être l’année de l’Argentin. Cedernier, qui a vu Cristiano Ronaldole devancer au classement du Bal-lon d’Or 2013 et 2014, semble avoirla ferme intention de ne laisser quedes miettes à ses concurrents cetteannée.

Depuis début janvier, LionelMessi est directement impliquédans 22 buts en Liga (15 buts, 7passes décisives). C’est plus de butsque ce qu’a pu marquer n’importequelle autre équipe du Champion-nat d'Espagne sur la même période.

CRISTIANO RONALDO NESUIT PLUS LE RYTHME…C’est le match dans le match : en

Liga, si le Barça et le Real Madridse disputent le titre, Lionel Messi etCristiano Ronaldo en font de mêmepour celui de meilleur joueur. LePortugais était en tête du classe-ment des buteurs à la trêve hiverna-le, dix longueurs devant l’Argentin(25 buts contre 15 buts). Depuis, leBarcelonais a doublé son total alors

que le Madrilène n’a scoré que cinqfois. Résultat ? Lionel Messi estaujourd’hui à hauteur de son rival,avec 30 buts. Et s’il maintient sonrythme, gageons qu’il le distancerasans problème.

…ET EN EUROPE,PERSONNE NE SUIT

NON PLUSStatistiquement, on sait que

Cristiano Ronaldo écrase l’Europedu foot. En championnat, le Portu-gais a déjà été impliqué dans 40buts cette saison (buts + passesdécisives).

C’est quatorze de plus que sonpremier poursuivant, le LyonnaisAlexandre Lacazette (impliquédans 26 buts), et seize de mieux queArjen Robben, qui plane sur laBundesliga avec le Bayern Munich(impliqué dans 24 buts). Mais leproblème pour Cristiano Ronaldo,c’est que malgré ses stats de folie, iln’est que deuxième : Lionel Messi,impliqué sur 44 buts en Liga depuisle début de saison, le devance large-ment depuis sa démonstration faceau Rayo Vallecano (3 buts, unepasse décisive). Alors qui stopperal’Argentin, qui a déjà marqué plusde buts en 2015 (15) que CR7,Bale et Benzema réunis (13 en tout)? En 2015, personne ne fait mieuxque Messi pour l'instant.

LIGA

Les stats de Messi en 2015, ça devient vraiment délirant

ZETCHI RÉPOND À SES DÉTRACTEURS

Bensebaïni et les 14 «Académiciens»confortent l'expérience du PAC

Depuis la venue du Français StéphanePaille qui a géré son premier match faceau CABBA à Bordj (défaite sur le score

d'un but à zéro), il semble que ce coach et ladirection veulent faire le nettoyage dans cetteéquipe de la JSMB.

Le premier à avoir été poussé au départ, c'estFarouk Belkaïd, on l'aurait accusé comme quoi ilavait levé le pied face à l'USMB à Béjaïa, dans lematch de la 17e journée, où l’on dit qu'il était der-rière le penalty accordé par l'arbitre Houasnia auxgars de la ville des Roses, transformé par NoubliFethi à la 40'.Vint le tour de Yahia Chérif Sid Ali,qui a refusé de continuer la partie de son équipeface au DRB Tadjenant (rencontre jouée le 6février passé à Béjaïa sur le score d'un but par-tout). En effet, l'ex-joueur du FC Istres (France),

de la JSK et du MCA a refusé de revenir endeuxième half dudit match, et on nous dit qu'ilavait juste répondu au coach français, StéphanePaille. Ce dernier lui avait demandé de bouger unpeu en deuxième période, au risque de le faireremplacer par un autre. Ce que le natif d’Alger arefusé et le coach béjaoui l'avait remplacé à la 46'par Bensaha. Enfin, le dernier joueur que ladirection ait résilié son contrat, c'est bel et bien,l'enfant du club, Hamouche Larbi, dont la direc-tion lui aurait stipulé de revoir son salaire à labaisse. Ce que le milieu de terrain offensif n'a pasdigéré et la direction a pris la décision de se sépa-rer de cet élément. Ils sont donc trois à avoir quit-té l'ossature de la JSMB sur un effectif de 24joueurs seulement.

M. R.

Ph

s :

DR

L'Atletico tenuen échec par

ValenceL' Atletico Madrid et Valence

se sont séparés sur unmatch nul (1-1), dimanche pourle compte de la 26e journée deLiga. Au terme d'un match enga-gé et haché, les deux équipes ontmarqué sur deux... coups depied arrêtés. L'Atletico (3e) voitle Barça s'échapper à 7 points,mais garde une longueur d'avan-ce sur son adversaire du jour(4e). Le champion sortant, l'At-letico Madrid, a été à nouveaufreiné dimanche au stade Vicen-te-Calderon. Les Colchonerosont longtemps mené mais concé-dé un nul qui permet à Valencede rester dans leur sillage. L'af-fiche a accouché d'un matchfermé, intense, riche en chocs eten duels. Et à ce jeu-là, seuls lescoups de pied arrêtés ont fait ladifférence. C'est l'Atletico qui afrappé le premier : après un coupfranc, Koke a surgi pourreprendre en force le ballon quitraînait dans la surface (33e).L'Atletico peut s'en mordre lesdoigts. Le retour de blessure dumilieu espagnol a d'ailleurs faitbeaucoup de bien à l'Atletico,très irrégulier ces derniers tempset privé dimanche du FrançaisAntoine Griezmann, suspendu.

Mais sans se montrer vrai-ment dangereux, Valence a finipar égaliser sur une tête de l'Al-lemand Shkodran Mustafi, làaussi à la suite d'un coup franclointain (78e). Résultat, l'Atleti-co peut s'en vouloir: les "Colcho-neros", qui avaient trouvé latransversale par Tiago quelquesminutes plus tôt (70e), ont laisséfiler une victoire peut-être déci-sive dans la course au podium.Au classement, l'Atleticomanque l'occasion de revenir àquatre points du Real Madrid.Les hommes de Diego Simeonesont désormais à six points deleurs rivaux, et à sept du Barça,nouveau leader.

MC ALGER

Un stage bloqué pour meubler la trêve

DEUX SAISONS SANS TROPHÉECe seraitquasimenthistorique pour MULe quart de finale de Cup face

à Arsenal revêt un intérêt pri-mordial pour Manchester United,si le club ne veut pas sombrerdans la sinistrose. Explications.Cela s'appelle un trou noir. Unbon petit black out dont n'est tou-jours pas sorti Manchester Uniteddepuis le départ d'Alex Fergusonà la fin de la saison 2012-13.Certes, les Red Devils sont qua-trièmes de Premier League, maiscela ne correspond pas vraiment àleurs standards. Abandonner touteambition de titre de championd'Angleterre dès le mois de marsc'est un crève-cœur pour un clubqui a remporté 13 des 22 titresmis en jeu depuis la naissance dela Premier League en 1992-93. Levrai problème, c'est qu'il sembleque ce soit devenu la norme. L'andernier, MU avait terminé la sai-son en 8e position sans remporterle moindre titre. Deux années desuite sans remporter le moindretitre, ça n'est jamais arrivé à Man-chester United depuis la créationde la Premier League. Bien sûr,les boys d'Alex Fergusson ontconnu un léger passage à videentre 2003 et 2007, mais ils onttoujours trouvé une Cup (2004)ou une League Cup (2006) pourcontenter leur soif de trophées etcontinuer d'écrire leur légende.Voilà tout l'enjeu du quart de fina-le de Cup ce lundi face à Arsenal :combattre l'idée selon laquelleManchester United est rentrédans le rang, relégué au rôle defaire-valoir des clinquants et ruti-lants Chelsea et Manchester City.Démonter au Royaume entierqu'il faut toujours compter sur cesbons vieux Red Devils.

OUBLIER UNE SAISONMOROSE MALGRÉ DESINVESTISSEMENTSPHARAONIQUESAlors, bien sûr, Manchester Uni-ted est encore loin de son adver-saire du soir, Arsenal, qui a dûattendre neuf ans (entre 2005 et2014) pour dépoussiérer son pal-marès grâce à… la Cup la saisondernière. Mais MU, c'est un autrestanding et un autre degré d'exi-gence. Ce quart arrive à pointnommé pour deux clubs larguésen championnat. D'autant que lesplanètes se sont parfaitement ali-gnées : les deux nouvelles superspuissances de la Premier League(Chelsea et City) ont déserté laCup cette année. L'occasion estbelle de s'offrir un trophée et arra-cher la saison actuelle des RedDevils de sa morosité malgré desinvestissements monstrueuxconsentis depuis l'été dernier(193,6 millions d'euros !). Louisvan Gaal ne s'y est pas trompé eta bien cerné tout l'enjeu de laréception d'Arsenal : "Je veuxatteindre les buts qu'on s'est fixé",a indiqué le coach néerlandais."Finir parmi les quatre premiersde la Premier League et rempor-ter une coupe serait fantastique.Quand tu remportes la FA Cup,tu n'es pas qualifié pour la Liguedes champions, mais c'est un titre,et pour un manager et son équipe,c'est toujours fantastique." Fantas-tique certes, mais surtout néces-saire. Les trophées, quels qu'ilssoient, font partie de l'ADN deMU.

L e MC Alger compteeffectuer un stage blo-qué dans un lieu à déter-

miner à l'occasion de la trêvequ'observera le championnat deLigue 1 jusqu'au 20 mars encours, a appris l'APS dimancheauprès du manager général duclub de la Capitale, Abdeloua-hab Zenir. "On fera en sorte debien profiter de cette trêve dedeux semaines pour peaufinernotre préparation en prévisionde la reprise de la compétitionavec notamment un match capi-tal contre l'ES Sétif", a-t-ildéclaré. Le MCA a quitté ladernière place au classementgrâce à sa victoire à domicileface à l'USM Belabbès (1-0)dans un match disputé samedi àhuis clos dans le cadre de la 22ejournée.Malgré cette victoire,les Vert et Rouge sont toujours

reléguables et distancés d'uneseule unité par le premier clubnon reléguable, le NA Hussein-Dey. "La victoire face à l'USMBA, arrachée difficile-ment, nous a permis de souf-fler, car après nos deux précé-dentes défaites d'affilée enchampionnat et en coupe de laCAF, on n'avait nullement ledroit à un autre faux-pas", aajouté encore Zenir. Le respon-sable mouloudéen a insisté surla nécessité de bien préparer leprochain rendez-vous face àl'ESS, d'où l'intention de ladirection du Doyen d'organiserun regroupement pour sescapés. "On doit profiter de notredeuxième match d'affilée àdomicile pour enchaîner uneautre victoire qui devrait nouspermettre de quitter la zonerouge au cas où les autres for-

mations menacées de relégationéchouent dans leurs prochainessorties", a-t-il espéré, tout enreconnaissant la difficulté de latâche qui attend les siens faceau co-leader du championnat.Zenir, l'ancien défenseur centralde la légendaire équipe duMouloudia des années 1970,avait été désigné manager géné-ral des Vert et Rouge en janvierdernier, mais il a failli claquer laporte la semaine passée à causedu comportement de certainssupporters furieux contre leuréquipe après son éliminationprécoce en Coupe de la CAF."J'ai décidé de jeter l'éponge,mais après mûre réflexion jesuis revenu sur ma décision. Entant qu'enfant du club, je nepouvais pas laisser l'équipe dansces moments difficiles qu'elletraverse", a-t-il encore expliqué.

JSM BÉJAÏA

Hamouche, troisième joueur à quitterles Vert et Rouge

USM ALGERSanction

financière pourFeham Bouazza Le milieu de terrain de

l'USM Alger (Ligue 1)Feham Bouazza, a écopéd'une amende financière,après sa comparutiondimanche devant le conseil dediscipline du club, a apprisl'APS auprès du club algérois.Bouazza, qui devrait s'acquit-ter d'une amende de 500.000dinars, a comparu devant leconseil de discipline, à lademande de l'entraîneur, l'Al-lemand Otto Pfister, pouravoir séché sciemment laséance d'entraînement delundi dernier, destinée auxjoueurs remplaçants, au len-demain de la qualification del'USMA aux seizièmes definale de la Ligue des cham-pions d'Afrique, aux dépensdes Tchadiens de FoullahEdifice (aller 3-0, retour 1-3).L'ancien joueur du MC Oranvoulait exprimer son mécon-tentement pour n'avoir pasété utilisé lors de cette ren-contre. Le joueur qui devraitréintégrer le groupedimanche après-midi, n'estpas concerné par le matchface à l'ASO Chlef, prévumardi au stade Omar-Hamadi (14h30), comptantpour la mise à jour des hui-tièmes de finale de la Couped'Algérie. Pour cette ren-contre de coupe, l'USMAbénéficiera du retour dudéfenseur central, FaroukChafai, alors que l'attaquantMohamed Seguer est forfaitpour blessure. Le milieu deterrain, Hocine El Orfi, bles-sé, est incertain pour cematch.

Alors que Naplesmenait 2-0 face àl'Inter Milan, la

formation de RafaelBenitez s'est faitrejoindre en fin de match(2-2) et a manqué l'occa-sion de mettre la pres-sion sur la Roma.

Naples va peut-êtres’en mordre les doigts auterme de la saison. Cedimanche soir, la forma-tion de Rafael Benitez aété tenue en échec parl’Inter Milan (2-2) aprèsavoir mené 2-0, et a doncmanqué l’occasion de serapprocher à deux pointsde la deuxième place de

la Serie A synonyme dequalification directe pourla Ligue des championstenue par l’AS Rome,tenue en échec au Chie-vo Vérone (0-0). Le scé-nario de la rencontres’est emballé en secondepériode. Lors des 45 pre-mières minutes, lestenants de la Couped’Italie ont en effet mul-tiplié les situations parHiguain (7e, 21e, 31e),sans pour autant trouverla faille. Au retour desvestiaires, Hamsik adébloqué le score d’unetête décroisée sur uncentre de Henrique

(51e). L’attaquant argen-tin a ensuite doublé lamise sur une belle frappehors de la surface, qui aheurté le poteau gauched’Handanovic avantd’entrer (63e), et signéson 13e but cette saisonen Serie A.

ICARDI REJOINTTÉVEZ EN TÊTE DUCLASSEMENT DES

BUTEURSÀ ce moment-là,

Naples semblait bienparti pour revenir sur lestalons de la Roma. MaisPalacio a réduit le scoreaprès un cafouillage

devant la cage d’Andujar(72e). Et, à cinq minutesde la fin du match, Icardia égalisé d’une panenkasur un penalty provoquépar Henrique, expulsésur le coup. L’attaquantinternational en a profitépour marquer son 1erbut face à Naples etrejoindre Tévez en têtedu classement desbuteurs avec 15 réalisa-tions. Une chose est sûre: en arrachant ce nul, lesNerazzurri, toujoursdans le ventre mou duclassement, ont mis unsacré coup sur la tête desNapolitains.

SÉRIE A

Naples peut s'en vouloir,la Roma respire

Ramy Bensebaïni

SPORTS 15Mardi 10 mars 2015

Inutile de le présenter. Pendantune décennie, il a été le numéro

7 de la sélection espagnole maissurtout, il a été le numéro 7 du

Real Madrid de la fin des années1990 et de la première

décennie du troisième millénaire.

A vec à son palmarès 3 Coupesd'Europe, 2 Coupes interconti-nentales et 6 Ligas, parmi tant

d'autres trophées, et une carrière richeen buts et en records, Raúl est l'un desgrands noms de l'histoire de la CasaBlanca. Après 17 années passées à réga-ler le public de Santiago Bernabéu, Raúla séduit les supporters allemands deSchalke 04. Aujourd'hui, après unebrève expérience au Qatar à l'Al-SaddSports Club, cette légende du footballespagnol et mondial se prépare àconquérir l'Amérique. Alors qu'il vientde s'engager avec le célèbre New YorkCosmos, Raúl a accepté de répondreaux questions de FIFA.com. Il évoqueson nouveau défi, ses secrets pour semaintenir en forme à l'âge de 37 ans etles meilleurs souvenirs qu'il garde d'unecarrière auréolée de gloire. Voici la pre-mière partie de cet entretien exclusif.

Raul, après avoir évolué en Ligaet en Bundesliga, gagné troisLigues des champions et disputéplusieurs UEFA EUROS etCoupes du Monde, vous avezdécidé de rejoindre le New YorkCosmos, une équipe de NASL.Pourquoi ce choix ?Je suis venu ici car j'avais envie de

continuer à jouer et le Cosmos m'a pré-senté un projet attrayant. En plus de lapossibilité de continuer à pratiquer lesport qui me plaît et me passionne, onme donne l'opportunité d'aider à créerune académie au sein de laquelle je vaispouvoir faire partager mon expérience etmon vécu. J'aime cette idée de contri-buer à la création d'une académie dansun pays où le soccer, comme on l'appel-le ici, grandit peu à peu. Je crois qu'il ya beaucoup de potentiel et énormémentde choses intéressantes à mettre enplace.

Le fait de pouvoir vivre à NewYork a-t-il pesé dans votre déci-sion ?Oui, bien sûr. Au niveau familial,

c'est une chance de pouvoir vivre dansune ville aussi grande que New York, oùil y a tout. C'est un lieu idéal pour l'ave-

nir de mes enfants. Je connaissais déjà laville. Je l'ai visitée à deux reprises par lepassé. Tout ce que vous avez envie d'en-treprendre, vous pouvez le faire ici, àtous les niveaux. Nous sommes arrivés àNew York il y a trois mois et noussommes déjà bien intégrés. Toute lafamille est heureuse. Chaque semainequi passe me confirme dans ma déci-sion. Ce projet me motive et m'enthou-siasme beaucoup.

Pour en revenir à l'académie :votre intention est-elle de partici-per à l'entraînement des jeuneségalement ?Mon rôle n'a pas encore été défini.

Ce qui est certain, c'est que je ne vaispas rester dans un bureau. Mon princi-pal objectif à l'heure actuelle est de joueret d'aider l'équipe, d'offrir du spectacleau public et, évidemment, de gagner desmatches et des titres. Nous allonsessayer d'être à la hauteur de la mer-veilleuse histoire du Cosmos. Ensuite,progressivement, je m'impliquerai plusdans l'académie. Je sais déjà que lorsqueje prendrai ma retraite, je me consacre-rai plus aux enfants, comme entraîneurou coach assistant. On verra. Il faudrad'abord que je passe mon diplôme d'en-traîneur. Ce que je sais, c'est que j'aienvie d'apporter mon expérience pourdévelopper une méthodologie qui per-mettra aux enfants de mieux com-prendre le jeu et d'y prendre encore plusde plaisir.

Vous n'écartez donc pas unereconversion au poste d'entraî-neur…Ce n'est pas exclu... mais je ne peux

pas non plus dire que c'est ce qui m'at-

tend (rires). On verra. Il faut y aller pro-gressivement. Le football est ma passionet aussi longtemps que je me sentiraibien physiquement, je continuerai àjouer. Ensuite, ce sera la retraite et c'està ce moment-là que je prendrai unedécision. Au Qatar déjà, j'étais joueur,mais je faisais aussi partie de l'académieAspire. Ici, ce sera pareil. On y verraplus clair dans un ou deux ans.

Vous continuez à jouer à l'âge de37 ans. Faut-il s'entraîner defaçon différente pour pouvoir lefaire ? Y a-t-il des secrets pourconserver une condition permet-tant d'évoluer à ce niveau ?Il faut faire attention à son corps,

avoir une alimentation saine, bien sereposer. Après, c'est une question d'en-vie. Et puis, j'ai eu la chance de nejamais avoir été gravement blessé aucours de ma carrière. Je me sens bien. Jesuis parfaitement conscient que j'arrivedans un championnat très exigeant surle plan physique. L'objectif est de pou-voir apporter un plus grâce à mon jeu.On ne va pas disputer des matches tousles trois jours (rires). Il y a une semainede repos entre chaque rencontre. Ça vame permettre de récupérer et de rester àun bon niveau. Après, c'est la compéti-tion qui me montrera où j'en suis et jus-qu'où je peux aller.

Quand vous êtes arrivé au NewYork Cosmos, le maillot floquédu numéro 7 était déjà pris, maisson propriétaire n'a pas hésité àvous le céder. Expliquez-nousvotre idylle avec ce numéro.J'ai eu la chance d'avoir ce numéro

pendant de nombreuses années au RealMadrid et c'est un maillot que plusieursfigures mythiques du club ont aussiporté. Ensuite, je l'ai conservé à Schalkeet au Qatar. Là-bas aussi, il était déjàpris, par un Espagnol en plus, AyoveGarcía. Mais quand l'entraîneur lui a ditque je venais, il a tout de suite proposéde me céder le numéro 7. Je lui en ai ététrès reconnaissant, même si je lui ai bienfait savoir que ça ne me posait aucunproblème de jouer avec un autre numé-ro.

Les spectateurs auraient du mal àvous identifier sur le terrain avecun autre numéro…(Rires) Oui, c'est mieux pour eux

aussi. Ce serait bizarre de porter unautre numéro car depuis 20 ans, lepublic m'identifie à ce chiffre. De là àl'éternité…

Ne manquez pas demain, la deuxiè-me partie de cet entretien. Raúl y retra-ce avec sa carrière au Real Madrid et enéquipe d'Espagne.

In Fifa.com

RAÚL :

«Ce serait bizarre de ne pas jouer avec le 7»

LIGUE 1Lyon s'imposelargement à MontpellierU ne semaine après avoir été

battu à Lille (2-1), Lyon s'estrepris en s'imposant à Montpellier(1-5), en clôture de la 28e journée.Le PSG, qui avait pris les rênessamedi, doit déjà les rendre auxRhodaniens. Lacazette et Fekir ontsigné un doublé chacun. Leshommes de Fournier comptent unelongueur d'avance sur les Parisienset quatre sur les Marseillais, à quiils rendront visite dimanche. LaLigue 1 a retrouvé son boss. Aprèsune fin de semaine agitée, et uneseule victoire en cinq matches, l'OLs'est remis en ordre de marche àMontpellier (1-5) en clôture de la28e journée, dimanche. Même trèsvite mené au score sur un but deLucas Barrios (6e), il a pu comptersur le réveil d'Alexandre Lacazette(30e s.p., 90+3), la réponse deNabil Fékir aux récentes critiquesd'Hubert Fournier (40e, 72e) et uneréalisation de Corentin Tolisso(90+2). Les Lyonnais ont surtoutretrouvé le visage d'un candidat autitre. Une impression validée auclassement puisqu'ils reprennent lefauteuil de leader avec un pointd'avance sur le PSG et quatre surl'OM, leur prochain adversaire dansune semaine.

Dimanche soir, le trio Fekir-Lacazette-Gourcuff a fait souffrirles Héraultais. Les trois hommes,au cœur des discussions durant lasemaine, étaient intenables à LaMosson. Tout particulièrementNabil Fekir qui a visiblemententendu la demande de son entraî-neur de le voir s'exprimer davanta-ge avec ses pieds que dans la pres-se. Celui qui deviendra peut-êtreinternational français a d'abordprovoqué un nouveau penalty qui apermis à Alexandre Lacazette d'ins-crire son premier but depuis le 25janvier et son retour de blessure(30e, 1-1). Le meilleur buteur duchampionnat a ensuite attendu lafin de match pour porter son total à23 buts cette saison (90e+3).

Nabil Fekir s'est lui aussi offertun doublé pour porter son total à11 buts cette saison. Deux petitsbijoux marqués du sceau de YoannGourcuff. Le Breton, dont l'absen-ce du onze à Lille (2-1) avait susci-té les critiques de Jean-MichelAulas, était cette fois présent dès lecoup d'envoi. Et il a saisi sa chanceen se muant en double passeurdécisif (40e, 72e). Il aurait même puoffrir un triplé à son coéquipier sicelui-ci n'avait pas trouvé la barre(66e), comme Jordan Ferriquelques minutes plus tard (70e).C'est finalement Tolisso qui adonné un peu plus d'ampleur auscore sur un service de Yattara(90e+2).

Face à un OL à ce niveau,Montpellier ne pouvait pas fairegrand-chose. Même son homme enforme, Lucas Barrios, n'a pas suffi.L'attaquant paraguayen a pourtantprofité de l'excellent travail deBryan Dabo pour ouvrir le scoregrâce à son sixième but en septmatches (6e, 1-0). Mais il n'a sutromper la vigilance d'AnthonyLopes sur un penalty accordé pourune faute peu évidente d'Umtiti surLasne (80e). Le MHSC, qui n'a suprofiter d'un temps faible de l'OLen début de seconde période (San-son 52e, Barrios 69e), termine fina-lement la soirée avec une lourdedéfaite. Pour Lyon, même si Laca-zette et Umtiti ont reçu un cartonqui les privera du match à Nicedans deux semaines, les voyantssont en revanche repassés au vert.

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MONDE16 Mardi 10 mars 2015

YÉMEN

Vers une conférence de sortiede crise à Ryad

Les monarchies pétrolièresdu Golfe ont accepté de

parrainer à Ryad uneconférence de sortie de criseau Yémen, pays voisin qui asombré dans le chaos après

le coup de force de lamilice chiite des Houthis, a-t-on annoncé lundi de source

officielle saoudienne.

L a conférence sera convoquée à lademande du président AbdRabbo Mansour Hadi, qui s’est

installé à Aden, dans le sud du Yémen,après s’être échappé de la capitale Sanaaoù il était assigné à résidence par lesHouthis, a indiqué l’agence officielleSpa, sans avancer de date. «Le secréta-riat général du Conseil de coopérationdu Golfe (CCG) va prendre les disposi-tions nécessaires» pour la tenue de laconférence qui a été demandée par leprésident Hadi dans un message adresséau roi Salmane d’Arabie saoudite. Dansson message, publié par l’agence Spa,M. Hadi propose la tenue à Ryad d’uneconférence à laquelle seront conviées«toutes les parties politiques yéménitesdésireuses de préserver la sécurité et lastabilité du Yémen». Il souligne que laconférence devrait «rejeter le coupd’Etat» des Houtis qui ont pris le pou-voir le 6 février à Sanaa, et exiger queces miliciens «restituent les armes et les

équipements militaires» dont ils se sontemparés et que «l’Etat recouvre sonautorité sur l’ensemble du territoire».L’objectif de la rencontre est de favori-ser «une reprise du processus politique»,entamé après le départ, en février 2012,sous la pression de la rue, de l’ex-prési-dent Ali Abdallah Saleh, et entravé l’andernier par la montée en puissance de lamilice chiite des Houthis, selon M.Hadi. Cette milice, confinée initiale-ment à Saada, son fief dans le nord duYémen, a lancé en 2014 une offensivemilitaire d’envergure qui lui a permisd’entrer en septembre à Sanaa, avant depousser en janvier le chef de l’Etat etson gouvernement à la démission. Elle acouronné son coup de force par l’an-

nonce, le 6 février, de la dissolution duParlement et de l’installation de nou-velles instances dirigeantes. A l’instar duprésident Hadi, qui s’est échappé deSanaa le 21 février pour se réfugier àAden d’où il a repris ses activités, leministre démissionnaire de la Défense,le général Mahmoud al-Soubeihi, aréussi ce week-end à fuir la capitale pourle sud du pays, faisant défection auxHouthis qui l’avaient nommé présidentde la haute commission de sécurité.Considérant que «Sanaa étant sousoccupation des Houthis», M. Hadi avaitavait proposé début mars que le dia-logue national sur une sortie de crise,parrainé par l’ONU, se tienne dans lacapitale saoudienne,

L e président russe Vla-dimir Poutine araconté avoir lancé

une opération visant en sub-stance à l'annexion de la Cri-mée dès la chute du présidentprorusse de l’Ukraine le 22février 2014, selon des extra-its d’interview diffusésdimanche par la télévisionpublique.

Le 22 février, à l’issue deplusieurs mois de contesta-tion pro-occidentale, le prési-dent Viktor Ianoukovitchétait destitué par le Parle-ment à Kiev et prenait la fuitedans l’est du pays. Le pou-voir changeait de mains enUkraine. «J’ai fait venir auKremlin les responsables denos services secrets, du

ministère de la Défense, etleur ai confié la mission desauver la vie du présidentukrainien. Il aurait été massa-cré», raconte Vladimir Pouti-ne dans les extraits d’uneémission à venir, diffusésdimanche par la chaîne Ros-sia 1. «C’était dans la nuit du22 au 23 février, nous avonsfini vers 7 heures du matin.Et en nous quittant j’ai dit àtous mes collègues : noussommes contraints de com-mencer le travail visant àramener la Crimée en terri-toire russe», poursuit le prési-dent, interviewé dans sonbureau et dont les déclara-tions sont entrecoupéesd’images d’hélicoptères decombat et de blindés. Quatre

jours plus tard, le 27, uncommando non identifié etlourdement armé s’emparedu Parlement régional de laCrimée dont les députés,réunis à la hâte, votent l’orga-nisation d’un référendum. Le28, l’Ukraine dénonce une«invasion» russe et l’arrivée de2.000 hommes en Criméequi prennent le contrôle dessites stratégiques.

La péninsule sera officiel-lement rattachée le 18 mars àla Russie, une «annexion»jamais reconnue par Kiev etles Occidentaux. ConcernantM. Ianoukovitch, désormaisréfugié en Russie, M. Pouti-ne ne raconte pas dans lesextraits diffusés dans quellesconditions il a finalement été

exfiltré. «Des mitrailleuses degros calibre avaient été instal-lées, pour n’avoir pas trop àdiscuter. Nous nous sommespréparés à l’extraire deDonetsk par terre, par mer etpar air», explique M. Poutinedans ces extraits.

Donetsk est désormaissous contrôle de forces sépa-ratistes prorusses, après dixmois de guerre qui ont faitprès de 6.000 morts. La Rus-sie nie farouchement touteimplication dans ce conflit,ce dont l’accusent Kiev et lesOccidentaux. Aucune datede diffusion du documentai-re, intitulé «Crimée. Leretour au bercail», n’a étépour l’instant communiquéepar la chaîne.

GRÈCEDes anarchistesoccupent le siègede Syriza pendantneuf heuresP lusieurs dizaines d’anarchistes ontoccupé pendant neuf heuresdimanche le siège du parti de gaucheradicale au pouvoir, Syriza, en soutienà une grève de la faim de prisonniers,avant de quitter les lieux vers 22h00GMT, a-t-on appris de source policiè-re. Aucun membre de Syriza n’a étéretenu à l’intérieur lors de cetteaction. Syriza a ensuite déclaré consi-dérer cette occupation comme incom-préhensible, étant donné les positionspolitiques du parti sur ces questions.A 23h00 GMT, une correspondantede l’AFP a constaté que tout étaitcalme, que les banderoles déployéespendant l’occupation avaient étéôtées, et que le gardien du bâtimentavait pu revenir à sa place. Quelquespoliciers étaient présents, l’un d’euxindiquant que les manifestantsn’avaient commis aucun dégât. Unecinquantaine de personnes avaient faitirruption au siège de Syriza, dans lecentre d’Athènes, en milieu d’après-midi, alors qu’une dizaine de per-sonnes s’y trouvaient, forçant celles-cià quitter le bâtiment. Je donnais dansmon bureau ma première interviewofficielle à une radio, a témoigné àl’AFP la nouvelle porte-parole duparti, Rania Svigou. J’ai fermé la portepour ne pas être dérangée. Puis j’aientendu des coups et des cris, a décritMme Svigou. J’ai fini l’interview, jesuis sortie pour voir ce qui se passait,et ils nous ont dit de nous en aller, a-t-elle déclaré, assurant que les perma-nents du parti n’avaient pas souhaitéappeler la police. Syriza a en effet cri-tiqué à de nombreuses reprises larépression policière des émeutes anti-austérité des années passées. Les anar-chistes ont déployé des banderoles surles balcons du bâtiment, appelant à lafermeture des très controversées pri-sons de type C, où sont enfermés lesplus grands criminels du pays et lesprisonniers coupables d’actes terro-ristes. Plusieurs de ces prisonniers, enparticulier des membres du groupeactiviste du 17 Novembre, observentune grève de la faim depuis le 2 marspour protester contre leurs conditionsde détention et réclamer l’abolition deces prisons hautement sécurisées. Lesanarchistes, comme ils l’ont expliquédimanche sur le site Indymedia, récla-maient aussi la libération de membresd’un autre groupe, Conspiration desCellules de feu, et la libération de Sav-vas Xiros, l’artificier du groupe du 17novembre, qui est en mauvaise santé.Aujourd’hui, c’est notre tour de com-battre et de gagner. Il est temps deréduire les peines d’une durée scanda-leuse, d’assurer des permissions obli-gatoires, et que la durée des peines nedépasse pas douze ans, ont indiqué lesanarchistes sur Indymedia.

UKRAINE

Poutine a lancé une opération en Criméedès la chute du régime pro-russe

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DR

U n tribunal pakistanais a repous-sé de facto, lundi, l’exécutiondu condamné à mort Mumtaz

Qadri, considéré comme un héros parles cercles islamistes pour avoir assassinéun homme politique favorable à uneréforme de la loi sur le blasphème. Qadriavait abattu, en 2011, Salman Taseer,gouverneur de la province du Pendjab,car ce dernier avait apporté son soutienà Asia Bibi, une chrétienne accusée deblasphème, et s’était déclaré favorable àune réforme de la loi sur ce sujet, criti-quée en Occident, mais défendue bec etongles par les islamistes au Pakistan.Policier affecté à la protection de M.

Taseer, Qadri avait avoué l’avoir cribléde balles dans le centre de la capitale,Islamabad, geste pour lequel il a étéqualifié de «héros» par des islamistes etdes avocats, qui l’avaient même couvertde pétales de roses à sa première arrivéeau tribunal.

Ce meurtre a valu à Mumtaz Qadrid’être condamné à la peine capitale pourmeurtre et terrorisme, une décision quiavait ulcéré ses partisans. Lundi, lesjuges Noor ul-Haq Qureshi et ShaukatAziz Siddiqui de la Haute cour d’Isla-mabad ont confirmé en appel la peine demort pour meurtre. Mais ils ont enmême temps annulé la même peine pro-

noncée pour fait de terrorisme, repous-sant sine die sa pendaison. Dans la fou-lée du raid des talibans contre une écolede Peshawar (nord-ouest), qui avait fait153 morts à la mi-décembre, le Pakistana repris ses exécutions, interrompuesdepuis 2008.

Depuis décembre, 24 condamnés àmort par des tribunaux antiterroristesont ainsi été exécutés dans les prisons dupays. Mais la reprise des exécution neconcerne que les condamnés à mortpour terrorisme. N’étant plus condam-nés à mort pour ce motif, Mumtaz Qadridevrait donc échapper à l’échafaud, àmoins que les autorités décident un jour

de lever entièrement le moratoire sur lapeine capitale. La justice pakistanaisen’a pas précisé lundi pourquoi elle a levéla peine de mort pour terrorisme danscette affaire très sensible où les influentscercles islamistes n’ont eu de cesse deréclamer la clémence pour leur «héros»Qadri. «Nous sommes soulagés par cettedécision», s’est réjoui l’avocat de Mum-taz Qadri, Mian Nazeer.

«Il n’a pas commis d’actes de terroris-me, il n’a que sacrifié sa vie pourdéfendre l’honneur du prophète», a-t-ilajouté, alors qu’environ 150 manifes-tants pro-Qadri célébraient la décisiondevant le tribunal.

PAKISTAN

L’exécution du meurtrier d’un homme politique repoussée

MONDE 17Mardi 10 mars 2015

L’armée américaine a indiqué,dimanche, ne pas prévoir d’accélérerles frappes aériennes de la coalition

internationale contre les jihadistes, aumoment où l’armée irakienne fait faceà une forte résistance du groupe Etatislamique (EI) dans le nord du pays.

«Larguer un tapis de bombes surl’Irak n’est pas la solution», adéclaré le général Martin

Dempsey, le plus haut gradé américain,lors d’une visite sur le porte-avions fran-çais Charles de Gaulle, qui croise dans leGolfe dans le cadre des opérations de lacoalition.

Le chef d’état-major interarmées amé-ricain, qui effectue une tournée dans larégion au cours de laquelle il doit serendre à Bagdad, a plaidé pour une«patience stratégique» dans la lutte quelivre la coalition menée par les Etats-Unisau groupe EI en Irak et en Syrie. «Nousavons la responsabilité d’être très précisdans l’usage de notre puissance aérienne»,a expliqué le général Dempsey, assurantqu’augmenter le rythme des raids accen-tuerait les risques pour les populationsciviles, ce qui pourrait alimenter en retourla propagande jihadiste. «Cela signifiequ’il faut prendre le temps» de rassemblerdes renseignements précis sur les ciblespossibles, a-t-il ajouté. Son homologuefrançais, le général Pierre de Villiers, asouligné le «paradoxe» dans lequel est prisla coalition: avoir «des résultats rapides»comme le demandent «nos sociétés occi-dentales», mais «aussi, agir dans la durée»car il faut «reconstruire (...) les forces desécurité irakiennes» qui seules peuvent«reconquérir sur le terrain le territoireperdu». L’officier américain a, de soncôté, indiqué que la fréquence des bom-bardements aériens dépendait des capaci-tés de l’armée irakienne sur le terrain etde la volonté du gouvernement de Bag-

dad de se réconcilier avec la populationarabe sunnite, méfiante envers les forcesde sécurité. L’EI a en effet profité du sen-timent de marginalisation de cette popu-lation sous les gouvernements irakiensmajoritairement chiites de ces dernièresannées, pour s’emparer en juin de vastesterritoires au nord et à l’ouest de l’Irak,majoritairement arabes sunnites. En lan-çant il y a peu la bataille pour reprendreTikrit à l’EI, le Premier ministre irakien ad’ailleurs appelé les forces pro-gouverne-mentales à faire de la sécurité des civilsleur «priorité».

«SOUTIEN AÉRIEN»Le gouvernement irakien a lancé, il y a

une semaine, une offensive massive contrel’EI afin de reconquérir Tikrit, situéeentre la capitale Bagdad et Mossoul, laplus grande ville contrôlée par les jiha-distes. Les forces gouvernementales,appuyées par les forces kurdes, des miliceschiites et des tribus sunnites, n’ont évo-qué aucun bilan mais ont fait état d’unerésistance de l’EI en dépit des raids de lacoalition.

Bagdad a réclamé davantage de «sou-tien aérien», dimanche, notamment pourprotéger le patrimoine archéologique ira-kien. «Nous demandons un soutienaérien», a déclaré, dimanche, le ministredu Tourisme et des Antiquités, l’EI ayantvandalisé ces dernières semaines d’inesti-mables sculptures au musée de Mossoul,avant de s’attaquer à la cité pluri-millénai-re de Nimroud puis, selon l’ONU, à cellede Hatra, fondée il y a plus de 2.000 ans.Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a fait part de son indignation àl’annonce de la destruction du site de

Hatra, dans le nord de l’Irak. «Le secrétai-re général lance un appel urgent à la com-munauté internationale pour mettre rapi-dement un coup d’arrêt à cette activitéterroriste odieuse et s’opposer au traficillicite d’objets culturels», a indiqué sonporte-parole dans un communiqué. «Ladestruction délibérée de notre héritageculturel commun constitue un crime deguerre», a répété Ban Ki-moon. Les des-tructions de patrimoine ont lieu dans leszones contrôlées par l’EI dans la provincede Ninive (nord), où le gouvernement ira-kien est incapable d’intervenir, faute detroupes suffisantes. Le général Dempsey aégalement souligné qu’il n’était pas néces-saire d’augmenter le nombre de militairesaméricains présents en Irak dans le cadrede la lutte antijihadiste. Ces 2.600hommes sont chargés de conseiller etentraîner l’armée de Bagdad.

«Nous avons des conseillers qui atten-dent (encore) que certaines unités ira-kiennes se présentent», a dit le respon-sable militaire américain. «Et quand ellesse sont présentées, une poignée d’entreelles étaient affaiblies et parfois sous-équi-pées». Le Charles de Gaulle effectuedepuis fin février une mission de huitsemaines dans le Golfe dans le cadre del’opération dirigée par Washington. Selondes officiers français, de 10 à 15 avionsdécollent chaque jour du porte-avionspour des missions au-dessus de l’Irak. Lavisite du général Dempsey sur ce bâti-ment, inhabituelle pour un chef d’état-major interarmées américain, illustre lesbonnes relations entre les deux armées etles deux pays en général, loin des dissen-sions nées de l’invasion américaine enIrak en 2003.

IRAK

L'armée américaine n’envisage pasd’intensifier les raids

LIBYE

Neuf étrangers enlevés dans l’attaque de vendredi

SYRIE30 morts dans des raids sur desraffineries tenues par l’EIDes frappes aériennes de la coali-

tion internationale ont visé desraffineries tenues par le groupe Etatislamique dans le nord de la Syrie,faisant au moins 30 mort, en majoritédes jihadistes, a rapporté lundi uneONG. Selon l’Observatoire syrien desdroits de l’Homme (OSDH), lesavions de la coalition ont lancédimanche deux raids sur des installa-tions pétrolières dans le nord-ouest dela province de Raqa, fief de l’EI.Washington, soutenu par une coali-tion de nations arabes, avait élargi, enseptembre, à la Syrie ses opérationsaériennes contre l’EI qui avaient com-mencé en Irak. Ce frappes ontnotamment visé des raffineries et ins-tallations pétrolières tenues par l’EIqui, selon certaines estimations,gagnait plus d’un million de dollarspar jour en ventes pétrolières enSyrie. Selon des chiffres officiels, laproduction de pétrole en Syrie esttombée à 9.329 barils/jour en 2014contre 380.000 b/j avant le début dela guerre en mars 2011. Le pouvoir aperdu en 2013 l’essentiel de seschamps pétroliers, tombés aux mainsde l’EI. Dimanche aussi, des frappesde la coalition ont visé des positionsdu Front Al-Nosra, la branche syrien-ne d’al-Qaïda, dans la province d’Id-leb (nord), tuant au moins neuf deses membres, selon l’OSDH.

Q uatre Philippins etcinq autres étran-gers ont été enlevés

lors d’une attaque contre lechamp pétrolier al-Ghani(sud de la Libye) imputée pardes sources libyennes auxjihadistes du groupe Etat isla-mique (EI), ont déclaré lundiles autorités philippines.

Huit gardes ont égalementété tués dans cette attaquesurvenue vendredi, avait ditun porte-parole des gardesdes installations pétrolièreslibyennes. Le champ al-Ghani est exploité par lacompagnie al-Harouge, unedes filiales de la Compagnienationale de pétrole (NOC).La NOC avait fait état de ladisparition d’un Autrichienet d’un Philippin. D’après leporte-parole du ministèrephilippin des Affaires étran-

gères, Charles Jose, quatrePhilippins, deux Banglade-shis, un Ghanéen, unTchèque et un Autrichienont été enlevés. Le porte-parole, qui s’appuyait sur unrapport de l’ambassade desPhilippines en Libye, a décla-ré qu’il n’était pas en mesure

de confirmer l’identité desravisseurs, ajoutant qu’aucu-ne demande n’avait été for-mulée. Au total, depuis ledébut de l’année, sept Philip-pins ont été enlevés en Libye.Trois ressortissants philip-pins avaient été capturésdébut février dans le champ

pétrolier d’al-Mabrouk, àl’est de Tripoli et leur sortreste inconnu. Depuis plu-sieurs semaines, la Libye estle théâtre d’une série d’at-taques revendiquées ou attri-buées au groupe jihadiste EIqui contrôle des pans entiersde territoires en Syrie et enIrak. En juillet 2014, lorsquele gouvernement philippinavait ordonné le rapatriementde ses ressortissants de cepays, environ 13.000 d’entreeux y travaillaient, selon leministère des Affaires étran-gères. Depuis, des milliers dePhilippins ont quitté la Libyemais 4.000 y travaillent tou-jours, attirés par des salairesbien plus élevés que ceuxqu’ils percevraient chez eux.Environ 10% des 100 mil-lions de Philippins travaillentà l’étranger.

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COLOMBIEDes milliers de

Colombiensparticipent

à une «marchepour la vie»

D es milliers de Colombiens ontfêté la Journée internationale

des femmes avec une «marche pour lavie». Ils ont affiché l’espoir de parvenirà la paix dans ce pays en proie à plusd’un demi-siècle de conflit armé. Lesmanifestants ont défilé à Bogota etdans d’autres villes du pays à l’occa-sion d’un appel relayé aussi par la dia-spora colombienne en Amérique lati-ne comme à Buenos Aires ou Mexico,ainsi que dans des métropoles inter-nationales comme Londres, Pékin,Paris, Melbourne, New York. «Vive lavie, vive la vie!», a scandé la foule dansla capitale colombienne, où le prési-dent Juan Manuel Santos s’était jointau cortège, avec le maire GustavoPetro et le procureur général deColombie Eduardo Montealegre, aconstaté un journaliste de l’AFP.

«POUR UNE BONNE CAUSE»«Ce n’est pas une marche poli-

tique, ce n’est dirigé contre personne,c’est une marche pour une bonnecause. Je serais venu qu’il y ait eu 20,10 ou deux millions de personnes», alancé le chef de l’Etat, artisan denégociations de paix ouvertes depuisnovembre 2012 avec la guérilla desFarc, acteur clé du conflit colombien.Ce défilé, lancé à l’initiative d’unancien maire de Bogota, intervient aulendemain de l’annonce d’un accordde collaboration entre la rébellionmarxiste et les autorités pour partici-per aux opérations de déminage.

POURPARLERS DE PAIXFondée en 1964 lors d’une insur-

rection paysanne, les Forces arméesrévolutionnaires de Colombie (Farc)comptent encore, selon les autorités,près de 8 000 combattants. Ils sontrepliés dans les régions rurales dupays. Les pourparlers de paix, qui sedéroulent à Cuba, visent à mettre finau conflit le plus vieux d’Amériquelatine, qui a fait quelque 220 000morts et plus de 5 millions de dépla-cés, selon des chiffres officiels. Cesderniers mêlent l’armée à des gué-rillas communistes, milices paramili-taires d’extrême droite et bandes cri-minelles.

CULTURE18 Mardi 10 mars 2015

HOMMAGE À ASSIA DJEBAR

Un demi-siècle de parcours, de transcription et de combat

Les participants à unerencontre, tenue à Oran eten hommage à l'écrivaine

algérienne Assia Djebar, ontconsidéré que l'œuvre de la

défunte est à considérercomme «un exemplaire

travail de création où laquête de la parole

identitaire rejoint le souci detoute recherche d'art».

«Assia Djebar a mar-qué l'histoire de lalittérature algérien-

ne et mondiale. Son œuvre est spécifique.

C'est une grande voix. Avec saplume, elle a raconté une his-toire connue de tous, omise ouoccultée. C'est aussi un demi-siècle de parcours, de trans-cription et de combat», a soute-nu l'universitaire d'Oran,

Fatima Medjat Grine, danssa communication intitulée«Assia Djebar : inventer unelangue entre corps et voix».L'oratrice a expliqué quel'œuvre de la défunte a été tou-jours fidèle à sa vocation d'his-torienne et écrivaine pour don-ner une écriture symbolique,qui se veut toujours de trans-mission et d'expression.

«Toute l'œuvre d'Assia Dje-bar peut se comprendre commeun travail sur la mémoire. Sontravail vise à écouter la mémoi-re déchirée et de ramener à lavie et dans l'histoire des voixétouffées, les mémoiresasphyxiées», a-t-elle ajouté lorsde cette rencontre organisée parle laboratoire de langues, dis-cours, civilisations et littéra-tures de l'université d'Oran, encollaboration avec l'associationféminine AFEPEC. SalahNegaoui, professeur de littéra-ture hispano-américaine à l'uni-versité d'Oran, a estimé qu'As-

sia Djebar «est une grandeDame. Elle est très admiréepour la noblesse de ses lettresen Amérique Latine. Elleappartient à une générationd'écrivains des années 50,comme Mouloud Feraoun,Mohamed Dib, MouloudMammeri et Malek Haddad.Elle est au centre d'un universculturel où l'on retrouve les

traces de l'identité algérienne».Cet hommage a été appuyé parplusieurs communicationsd'universitaires abordant ladimension féminine dans l'écri-ture d'Assia Djebar et retraçantson itinéraire d'auteure, dechercheur et de cinéaste. «C'estune Dame qui a permis l'émer-gence d'un mode d'écriture quis'étend de plus en plus avec les

jeunes. Elle n'est pas une écri-vaine du terroir mais une écri-vaine algérienne spécifique», asouligné de son côté l'universi-taire Benamar Médiène. Desextraits de la défunte écrivaineont fait l'objet d'une lecturethéâtrale par des jeunes de latroupe Drôles Madaires. Despassages des films «la Noubades femmes du mont Chenoua»et «la Zerda ou les chants del'oubli» ont été projetés. Ladéfunte romancière et cinéasteest décédée le 6 février dernier àParis, à l'âge de 79 ans, et inhu-mée dans sa ville natale deCherchell (Tipaza). De son vrainom Fatma-Zohra Imalayène,elle a été admise en 2005 àl'Académie française et pressen-tie plusieurs fois pour le prixNobel de Littérature. AssiaDjebar qui a professé l'écrituredepuis plus de 50 ans a publiéson premier roman «La soif» en1957, rappelle-t-on.

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THÉÂTRE «Boustène el mahiba» chaleureusement accueillie

à Souk Ahras

La Générale de la pièce «Boustène elmahiba», neuvième production duthéâtre régional de Souk Ahras

(TRSA) depuis sa création en 2012, a étéchaleureusement accueillie par le public del'antique Taghaste, samedi soir.

Destinée aux «7 à 77 ans», la pièce dont lefil conducteur est la protection de l'environ-nement, adaptée et mise en scène par YacineTounsi, raconte l'histoire d'une petite fleurjalousée par une ortie qui se ligue, contre elle,avec une guêpe.Toutefois, la solidarité

d'autres plantes, aidées par une araignée,réussissent à déjouer le complot et à fairecomprendre à l'ortie et la guêpe, leur propreimportance pour l'équilibre écologique,même si la première irrite la peau au toucheret la seconde est crainte pour sa piqûre dou-loureuse, explique l'auteur de la pièce.Cetteœuvre de 60 mn est la première œuvre mon-tée par le théâtre régional de Souk Ahras surla base des techniques propres au théâtre demarionnettes. Six (6) comédiens, KhaledHakim, Tarek Atrouss, Tarek Kamel, Redha

Djefaflia, Loubna Noui et Sabah Madhi ontdistribués dans cette pièce, dont la musiqueest signée par Salah Samaï et la scénographiepar Ali El-Hezati.

Pour le directeur du TRSA, AzeddineDjebali, l'occasion a été donnée dans cetteœuvre à plusieurs jeunes comédiens pourmettre en valeur leur talent. Il a égalementfait savoir, par ailleurs, que le théâtre qu'ildirige a été invité à participer, la semaine pro-chaine en Tunisie, à la manifestation «24heures de théâtre non-stop».

FESTIVAL DU FILMORIENTAL DE GENÈVE

Neufproductionsalgériennes

au programmeNeuf films algériens

sont au programmedu prochain Festival inter-national du film orientalde Genève (FIFOG, Suis-se) qui aura lieu du 20 au29 mars, ont annoncédimanche les organisa-teurs du festival qui fêtecette année son dixièmeanniversaire. Parmi ces films, six sonten compétition officielle(un dans la catégorielongs-métrages, deux dansles courts-métrages et troisautres dans le genre docu-mentaire), ont précisé lesorganisateurs de cettemanifestation culturelle,placée cette année sous lethème «Ode cinématogra-phique à l'amour». Dansla catégorie longs-métrages, les festivaliersauront l'occasion de voir«L'Oranais» (2014, encompétition officielle) deLyes Salem et «CinémaChkoupi» (2013) de BahiaAllouache, tandis quedans le court-métrage,quatre films leur seront projetés.Il s'agit de «Le beau frère»(2014, en compétition) deHassan Belaïd, «Regards»(2014, en compétition) deNoureddine Kebaïli ainsique «Yidir» (2012) et«Koceila» (2013) de TaharHouchi, directeur artis-tique du FIFOG. Dans legenre documentaire, lepublic verra trois filmsalgériens, inscrits en com-pétition officielle, à savoir«10 949 femmes» (2014)de Nassima Guessoum,«Chroniques équivoques»(2013) de Lamine AmarKhodja et «El Oued ElOued» (2014) d'AbdenourZahzah. Par ailleurs, ledocumentaire du Franco-Algérien Rachid Oujdi«Perdus entre deux rives,les chibanis oubliés»(France, 2014) est égale-ment au programme dufestival qui verra la partici-pation d'un « bouquet de100 œuvres, impertinenteset fraîches, en provenanced'Orient et d'Occident,accompagnées par unesoixantaine d'invités».Ayant pour présidentd'honneur le poète syrienAli Ahmed Saïd Esber,alias Adonis, le FIFOG-2015 qui ambitionne,selon les organisateurs, de«répondre à la haine parl'amour, à la violence parl'art, à la barbarie par lapoésie» a, en outre, prévudes débats, des colloques,des conférences portantsur plusieurs thématiques.Ces thèmes ont traitnotamment à «L'Orientdans tous ses états», «Voixet visions de femmes»,«Regards croisés : Suisse-Orient», «Migrations etintégrations», Les cinémaset cultures minorées» etc.

Le rôle de la femme dans la libération du payset sa contribution dans le mouvement litté-raire et artistique, est le thème central du

séminaire national qui s'est ouvert, dimanche, àl'université Yahia Farès de Médéa, en présence dechercheurs et enseignants issus de nombreusesuniversités du pays, venus apporter quelques éclai-rages sur le combat de la femme pour la liberté etla préservation de l'identité nationale. Des frag-ments d'histoire de la résistance de la femme algé-rienne face à l'occupation française, depuis l'épo-pée de l'héroïne de la résistance populaire LallaFatma Nsoumer, en passant, par Lalla Khedidja,Djamila Bouhired, Hassiba Benbouali, OuridaMedad et tant d'autres martyrs de la révolution,vont constituer le volet principal de ce séminaireorganisé par la direction de la Culture de Médéa,avec le concours de l'université Yahia Farès, à l'oc-casion de la fête de la femme. Plusieurs communi-cations consacrées au combat libérateur de la

femme, son engagement dans la lutte armée et saparticipation, plus tard, à l'effort d'édification dupays, seront animées lors de ce séminaire de deuxjours, à travers l'évocation du parcours militant deces femmes, qui ont refusé de rester en marge dumouvement de la société.

La participation de la femme dans la préserva-tion de l'identité algérienne et l'enrichissement dupatrimoine littéraire et Culturel national serontégalement abordés au cours de ce séminaire, enrevisitant quelques œuvres littéraires féminines quise situent dans le prolongement du combat libéra-teur, entamé au début de la colonisation par LallaFatma Nsoumer. Parmi les auteurs dont lesœuvres vont figurer au centre des débats AhlemMoustghanmi, la défunte Assia Djebbar MaïssaBey, Yasmina Saleh et Zhor Ounissi, considéréescomme les porte-étendards de ce combat et la par-faite illustration du rôle joué par la femme au seinde la société.

MÉDÉALe rôle de la femme dans la libération du pays

en débat

CONSTANTINE, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE 2015

Les dimensions amazighe et arabe mises en avant

La ministre de la Culture,Nadia Labidi a affirmédimanche à Alger que la

manifestation «Constantine,capitale de la culture arabe» pré-vue à partir du 16 avril «mettra enavant les dimensions amazighe etarabe de la wilaya».

«Les différentes activités pré-vues dans le cadre de la manifes-tation de Constantine, capitalede la culture arabe 2015, met-tront en exergue les dimensionsamazighe et arabe de Constanti-ne», a souligné Mme Labidi dans

une déclaration à la presse enmarge d'une cérémonie organiséeen l'honneur de la femme algé-rienne. L'ouverture de la mani-festation sera marquée par la pré-sentation d'une opérette conçuespécialement pour l'évènement,tandis que plusieurs semainesculturelles seront organisées toutau long de l'année, dont la pre-mière sera consacrée à la Palesti-ne, a fait savoir la ministre. Elle aajouté que le programme de lamanifestation était «prêt» affir-mant que «Constantine, capitale

de la culture arabe 2015» accor-dera de l'importance à tous lesévènements historiques à traversdes colloques qui seront organi-sés en coordination avec leministère des Moudjahidine etcelui des Affaires religieuses etdes wakfs. Selon Mme Labidi,un hommage sera rendu au pré-sident de la République le 17avril 2015 à travers la «sympho-nie de la concorde» en reconnais-sance de «ses efforts et son œuvrepour la réconciliation, la concor-de et la paix en Algérie».

Le 18 mai, anniversaire de ladisparition de Warda El-Djazai-ria, la manifestation a prévu unesurprise pour le public, a tenu àpréciser la ministre. Par ailleurs,Mme Labidi a souligné que sonsecteur voulait tirer profit desexpériences passées (Alger, capi-tale de la culture arabe 2007 etTlemcen, capitale de la cultureislamique 2011). Le ministère dela Culture se penchera, à l'occa-sion de cette manifestation, «par-ticulièrement sur la situation desartistes».

CULTURE 19Mardi 10 mars 2015

BOX-OFFICE US

Chappie en tête d’un week-endfaiblard

Le dernier film de NeillBlomkamp est numéro unaux USA mais est d’ores

et déjà un échec.

O n vient d’apprendre qu’Ameri-can Sniper est devenu le plusgros hit de 2014 aux États-Unis,

devant Hunger Games : La Révolte (Par-tie 1). C’est bien, ça fait au moins unebonne nouvelle pour ce week-end quitirait sérieusement la tronche, faute desortie forte et fédératrice. La preuve :Chappie, dernier film de SF de NeillBlomkamp avec un robot qui apprend lavie dans une zone de guerre des gangscyberpunk, s’empare de la premièreplace, mais avec seulement 13,3 millionsde dollars. C’est deux fois moins que ledémarrage d’Elysium (29,8 millions) dumême Blomkamp en août 2013, quis’était avéré un échec coûteux pour Sony.Chappie, laminé par la critique, a tout dela boîte de conserve, malgré son budgetmédium de 49 millions.

Le studio, en train de se réorganiseraprès le piratage de Noël, aurait bienbesoin d’un hit pour se remettre enforme. Ce ne sera pas pour cette fois. Ilfaudra attendre les sorties à l’automneprochain de Hôtel Transylvanie 2 etSpectre -le prochain James Bond- pourrequinquer Sony. Quand à Neill, quiconnaît son deuxième échec consécutif, ila heureusement signé pour shooter Alien5 au sein de la 20th Century Fox. Sou-haitons-lui de retrouver un peu de sonmojo de District 9. Chappie parvient àfaire tomber Diversion avec Will Smith etMargot Robbie en couple d’arnaqueursde la première place : 10 millions de dol-lars en deuxième week-end, une baisse de46% par rapport à son démarrage de lasemaine dernière. Une chute plutôt stan-dard, mais qui montre que Smith a perduson star power aux USA, car Diversionn’en est pour l’instant qu’à 34,5 millionsde recettes (budget estimé : 50 millions).Soit l’équivalent des recettes à l’interna-tional (37 millions) de Diversion. Smithet Robbie se transformeront en super-méchants dans Suicide Squad (août2016) pour se venger. Indian Palace -Suite Royale est, comme son nom l’in-dique, la suite d’Indian Palace, cartonsurprise de mai 2012 (136,8 millions dedollars de recettes pour 10 millions debudget). Le cast du premier film est àpeu près de retour (Maggie Smith, JudiDench, Bill Nighy), avec Richard Gereen rab. Résultat, 8,6 millions au démarra-ge, soit l’équivalent à quelques dollarsprès du démarrage du premier film.Comme Suite royale n’a coûté que 10millions, ça s’annonce plutôt bien pourlui, merci beaucoup.

Avec 8,3 millions récoltés en quatriè-

me semaine, Kingsman - Services secretsa une forme insolente et a su tenir la lon-gueur. Même si le dernier MatthewVaughn en est à 98 millions aux USA (àpeine plus que son budget de 81 mil-lions), il est resté un mois dans le top 5(alors que Cinquante nuances de Greysorti le même week-end en a déjà dispa-ru) et a raflé 150,3 millions dans le restedu monde. Mission accomplie.

En parlant d’inoxydable, Bob l’épongele film : un héros sort de l’eau barbotedans le top 5 depuis cinq semaines. Et

avec 7 millions en rab ce week-end, Boba récolté 148,9 millions aux USA, dequoi talonner Cinquante nuances deGrey (156,4 millions) pour l’instantnumero uno du box-office US.

Pour rester dans l’animation, ça resteinférieur au trio de tête de 2014 La Gran-de aventure Lego (257,7 millions), LesNouveaux héros de Disney (221,3 mil-lions) et Dragons 2 (177 millions), maisça n’en est pas moins un gros succès, sur-tout en sachant que le personnage existeavec sa série télé depuis 1999.

B radley Cooper aflingué JenniferLawrence et

American Sniper estdésormais le plus gros hit2014 aux États-Unis,devant le troisième Hun-ger Games. Tout lemonde le voyait venir, etce week-end (plutôt fai-blard au box-office US)ça s'est accompli : Ameri-can Sniper est désormaisle plus gros succès cinémapour un film sorti en2014 aux États-Unis. Lefilm de guerre de ClintEastwood -sorti le 25décembre dernier pour sequalifier aux Oscars- arécolté en tout 337,2 mil-lions de dollars. C'est plus

que Les Gardiens de laGalaxie (333,1 millions)et que Hunger Games :La Révolte (Partie 1), quia terminé sa carrière amé-ricaine à 336,9 millions.Chris Kyle (BradleyCooper), le sniper le plusmortel de l'histoire de l'ar-mée US, a accompli samission bien au-delà desprévisions du studio War-ner.

Abattre la toute-puis-sante Katniss Everdeen(Jennifer Lawrence) et lessuper-films du studioMarvel/Disney d'un seulcoup. Ce n'est pas tout :le film a récolté 163 mil-lions dans le reste dumonde, portant ses

recettes totales à 500,2millions. Pour comparer,Cinquante nuances deGrey en est à 527,7 mil-lions...

Et Hunger Games 3,critiqué pour ne servirque de prologue du qua-trième et dernier filmprévu pour novembre2015 (le troisième livre dela saga a été coupé endeux pour des raisonsmercantiles à l'instar deTwilight, Harry Potter, lefutur final de Divergen-te...), a réalisé le pirescore des trois films auxUSA tout en dominant lebox-office. Katniss sevengera à l'automne pro-chain.

American Sniper est le plus grossuccès de 2014

TÉLÉVISION

«Expendables» adaptés en série

MUSIQUEKaty Perrysera bientôten ChineL a chanteuse offrira ses hits,

comme Dark Horse, Tee-nage Dream, et Roar, au publicde l'International Sports Arenade Guangzhou le 18 avril, de laMercedes-Benz Arena de Shan-ghai les 21 et 22 avril, avant departir pour Taipei le 28 avril etMacao les 1er et 2 mai. «Je suisravie d'amener The PrismaticWorld Tour dans certains demes endroits préférés d'Asie,ainsi que dans certains endroitssensationnels où je ne suisencore jamais allée. Je suisimpatiente d'en connaitre lessites et la culture, de partagerma musique et de rencontrertous mes nouveaux fans», adéclaré la chanteuse dans uncommuniqué publié par l'orga-nisateur de la tournée, AEGLive. Les ventes de billets ontcommencé le 10 février 2015 à14 heures. Comme les billetsdu concert de Shanghai se sontvendus rapidement, AEG Livea ajouté un autre spectacle le 22avril. La scène, conçue par lachanteuse du Prismatic WorldTour elle-même, lui permetd'être plus proche de ses fansque jamais. La scénographieunique offrira aussi au public«une expérience vraimentmagique sous tous les anglesdans le stade».AEG Live a révélé que parmiles villes ou Kathy Perry se pro-duira également figurentTokyo, Djakarta, Manille, Sin-gapour et Bangkok et elle seradans cette région d'avril à la mi-mai. Le Prismatic World Toura débuté le 7 mai 2014 à Bel-fast, en Irlande du Nord avantde se poursuivre en Europe, enAsie et en Amérique du Sud.C'est la troisième tournée deconcerts de la chanteuse faitepour la promotion de son qua-trième album studio, disque deplatine, Prism, sorti en 2013.L'album de platine a offert à lachanteuse certains de ses plusgrands hits, comme Roar. DarkHorse est devenu son 13e titre àentrer dans le Top 10 du Bill-board Hot 100. Kathy Perry,qui est connue pour ses chan-sons pétillantes et ses costumescolorés, a été surnommée«Fruit Sister» par ses fans chi-nois. Ce n'est pas la premièrefois que Kathy Perry fait étapeen Chine. La pop star américai-ne avait déjà chanté, lors del'Infiniti China Brand Festivalen janvier de l'année dernière àBeijing. Au cours de son der-nier voyage en Chine, elle aégalement rendu visite à l'Or-chestre National de Chine, laprincipale formation jouant dela musique folklorique tradi-tionnelle locale, à Beijing. Plusde 90 musiciens chinois de l'or-chestre ont joué la chanson àsuccès de Kathy Perry, Roar,avec des instruments chinoisanciens comme le guzheng(cithare chinoise à cordes pin-cées), le erhu (instrument àarchet à deux cordes) et le pipa(instrument à quatre cordespincées). L'adaptation a mêmeému la chanteuse jusqu'auxlarmes. Kathy Perry a dit qu'el-le a toujours été très intéresséepar la culture chinoise et qu'el-le espérait coopérer avec l'or-chestre pour chanter aux États-Unis.

L es "Expendables" vont bientôtenvahir le petit écran. La saga,créée par Sylvester Stallone,

deviendra prochainement une série télé.Les gros bras de la saga Expendablesdébarquent à la télévision. Selon le siteaméricain Deadline, la chaîne américaineprépare actuellement une série basée surles films de Sylvester Stallone. Le médiaaffirme que la chaîne américaine a déjàcommandé un script pour le projet, dontla trame de fond est résolument identiqueaux longs-métrages : "une comédie dra-matique qui réunie des stars de sériesd'action pour former une équipe de hérosdéterminés à éliminer un terroriste". Queles fans se rassurent, ce projet ne dénatu-rera pas Expendables puisque Sylvester

Stallone lui-même sera de la partie et offi-ciera en tant que producteur exécutif.Pour le moment, aucune information necircule quant au casting. Reste à savoir siMister T, qui jouait dans L'Agence tousrisques, ou encore Chuck Norris, que lestéléspectateurs ont pu voir dans Walker,Texas Ranger, ou encore Kiefer Suther-land de la série 24, seront de la partie. Ànoter que la saga Expendables comptedéjà trois films sortis en 2010, 2012 et2014. Au total, la franchise a rapportépas moins de 800 millions de dollars derecettes à travers le monde. Deux autreslongs-métrages, ainsi qu'un film neréunissant que des femmes, baptiséExpendabelles, sont également prévus.

Ph

: D

R

PENSÉETriste fut pour

nous le 10-03-2005où nous a quittés àjamais notre cherregretté et inoubliablepapa

«Si MahmoudGuennez».

Ton départ nous alaissés un vide immen-se. Chaque jour nos pensées vont verstoi, tu as été un exemple de générositéet de tendresse.

Repose en paix cher papa.Ton épouse et tes enfants Rati-

ba, Jihane et Mahmoud«A Dieu nous appartenons et à

Lui nous retournerons»

JEUX20 Mardi 10 mars 2015

Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gaucheà droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront lasolution qui correspond à la définition suivante :

Homme aveuglément dévoué à un chef (5 lettres)

HORIZONTALEMENT1 - Fortuit - 2 - Prière - Fleuve de France - 3 - Nep-tunium - Dardait ses rayons sur le Nil - Consacré- 4 - Pillage - Solitaire - 5 - Amas - Doublevoyelle - Fin de participe - 6 - Élément d'unarchipel - Fer - Possessif - 7 - En relais - Sociétéanonyme - Dévorés - 8 - Poète grec ancien -Chose latine - 9 - Carnages - Laize - 10 -Démangeaison - 11 - En bien - Société secrète - 12- Centre - Domiciliée.

VERTICALEMENT1 - Complot - 2 - Pailleteur - 3 - Sodium - Solution- Rencontre sportive - 4 - Exercice militaire -Répéta - 5 - Orateur grec - Signe musical - Moitiéde huit - 6 - Lac du Soudan - Brame - Roues - 7 -Nain - Agiles - 8 - Romain - Cachés - Marque lelieu - 9 - Fortunées - Parts - 10 - Touchées - Con-duite.

N.B : Une même lettrepeut servir plusieursfois

AGILE - AMANT -AMENDE - ANCRE -BAIN - BALLET -BAVETTE - BIEN - BOUT- CALMAR - COLLANT -CONTE - DEVANT -DOUTE - ELAN - EPEIRE- EVENTAIL - FAUTIF -FOIE - FOULE - FRAISE -GALET - HAINE - HOULE- IMBERBE - JAIS - JAR-RET - KART - LARD -LARGE - LENT - LIEN -MAREE - MONT -MORNE - MOUE - NAÏF -NAIN - NAVETTE -NOTICE - OMBRAGE -ORACLE - OTARIE - PAS-SIF - PERDU - PONT -QUAI - QUIET - RAGOUT- REGRET - REPLET -ROUPIE - SCENE -SIESTE - TERRIER - TOIT- TORTUE - UNITAIRE -USINE - VENT - VISON -VOIE.

Mots croisés n°618Mots fléchés n°618

Mots masqués n°618

PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH

MOTS CROISÉS N° 617HORIZONTALEMENT :

1. Courtières - 2. Ha ! - Au - Celé- 3. Estragon - 4. Niée - Autel - 5.Os - Tollés - 6. Renie - Se - 7. Olé! - E.M - Sem - 8. Doteras - S.P -9. Arêtes - 10. AP(happé) - Ui -Osa - 11. Pressantes - 12. Ta -Résiste.

VERTICALEMENT : 1. Chénopode - Pt - 2. Oasis - Lo -Ara - 3. Te - Retape - 4. Rareté -Er - Sr - 5. Tua - Onéreuse - 6.Galimatias - 7. Écoulé - Se - Ni -8. Rente - Sots - 9. El - Esses -Set - 10. Seul - Emphase.

MOTS FLÉCHES N°617HORIZONTALEMENT :Insensés - Dément - Ré - Né -Épeires - Ce - EE - Usé - Repus -Psi - Nus - AA - Sm - Striés - Été- Entente - Dé - EE - Où - Ma -Souder - Ruse - Réels.

VERTICALEMENT :Indécent - Ému - Se - Épure - As -Sème - Usine - Nèpes - Étés -Usnée - Ase - Or - Eti - Pa - Noue- Os - Rus - Étude - Résiste - El -Dièse - Me - Ers.

MOTS MASQUÉS N° 617MATONNE

Solutions du précédentnuméro

U ne belle épreuve àcaractère conçu de forte

manière que nous propose lemardi l’hippodrome KaïdAhmed de Tiaret, avec un trèsbon lot de la race des pursang arabe nés-élevés enAlgérie, n’ayant pas totaliséla somme de 281 000 DA engains et places depuis juindernier sur les treizepartants engagés. Il va yavoir pas moins de onzecandidats qui vont disputerl’arrivée, il y aura sûrementpour les places, même siDraa Erih Mansour, Rive duSersou , Naoufel et Nassimase présentent enépouvantail, ils demeurenttoujours que la gagne serafort disputée.

L ’ANALYSE DES PARTANTS

1- DRAA ERIH MANSOUR:C’est le mieux classé du lot, ildevrait remporter la victoire.

2- NAOUFEL :IL n’arrête pas d’étouner, on nepeu l’écarter.

3-QUOTRE :Il ne court pas souvent, il peutmanquer de rythme. À revoir.

4- FADJR :C’est un outsider assezintéressant.

5- BIST M’HARECHE :On fait appel au jockey A.Salhipour la monte c’est un peu tirépar les cheveux. Outsider.

6- NEVERA DUMEHARECHE:Dans une longue peut-être.

7- RIVE DE SERSOU :C’est une jument pleine dequalités, on peut lui faireconfiance.

8- RADHWENE :Ce cheval tardif est capable decréer l’exploit. Méfiance!

9- NOUR EL HOUDA :Elle a perdu quand même de saforme, elle peut échouer.

10- QUARITH :

Pas dans ce lot.

11- NASSIMA :Cette jument possède tous lesatouts en main, elle va êtreredoutable sur ce parcours.

12-KANINE :Avec ce poids leger, il devient unoutsider assez intéressant.

13- QUOSSAY :Rien à voir.

21TURF Mardi 10 mars 2015

Draa Erih Mansour en épouvantail

MON PRONOSTIC :7- RIVE DE SERSOU 1- DRAA ERIH MANSOUR

2- NAOUFEL 11- NASSIMA 8- RADHWENE

LES CHANCES :4- FADJR 5- BIST M’HARECHE

DANS LE CREUX DE L’OREILLE

LL es courses cours es es dirdir ectectenen

PROPRIÉTAIRE

M.GHELLAB

HARAS GTF

D.DJELLOULI

B.BOUBEKEUR

L.KHALDI

H DU MEHARECHE

F.METIDJI

FP.TIARET

MN.METIDJI

T.ARAB

S.CHABI

AH.FEGHOULI

FP.TIARET

N°

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

CHEVAUX

DRAA ERIH MANSOUR

NAOUFEL

QUOTRE

FADJR

BIST M’HARECHE

NEVERA DU MEHARECHE

RIVE DE SERSOU

RADHWENE

NOUR EL HOUDA

QUARITH

NASSIMA

KANINE

QUOSSAY

JOCKEYS

M.DJELLOULI

YS.BADAOUI

H.DJELLOULI

A.MOUSSA

A.SALHI

L.BOUEKEUR

S.BENYETTOU

R.BELMORSLI

H.BOUBEKEUR

AP.S.BENIZA

AP.EH.BOUBEKEUR

AP.K.BOUBEKEUR

AP.M.BENYAMINA

ENTRAÎNEURS

H.DJELLOULI

K.FEGHOULI

H.DJELLOULI

A.BOUBEKEUR

PROPRIÉTAIRE

PROPRIÉTAIRE

H.FATMI

K.ASLI

H.FATMI

PROPRIÉTAIRE

PROPRIÉTAIRE

K.FEGHOULI

K.ASLI

PDS

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HIPPODROME KAID AHMED * TIARET *MARDI 10 MARS 2015 - PRIX : K’SAR CHELLALA - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE

QUARTÉ - QUINTÉ - QUADRIO *A* DOTATION 310 000 DA - DISTANCE : 1 400 M - DÉPART : 15H00

22 Mardi 10 mars 2015 TÉLÉVISION

Sélection du jour

Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse

Siège social :Maison de la presse Kouba - Alger

R.C. : N° 01 B 00 151 30Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600

Directeur de la publication-gérant :

Ahmed TOUMIAT

Administration-publicité :

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Rédaction :

Tél. : 021 46 25 12

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Composition : PAO Le Courrier d’Algérie

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Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06

Oran :6, avenue Khedim Mustapha

Tél. / Fax. : 041 39 45 73Bouira :Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf -

Bouira.Tél. / Fax. : 026 94 20 76

Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation

Le Courrier d'Algérie informeses lecteurs du changement deses adresses électroniques et

leur communique les nouvelles :

redaction_courrier@yahoo.frredactioncourrier@gmail.com

Réalisé par : Philippe LefebvreActeurs : Laurent Bateau FrançoisBerléand Joël Dupuch Yvan Le Bolloc'hJonathan Lambert (Maximus)Maximus a été victime de tentativesd'empoisonnement, ce qui plonge le palaisdans la paranoïa. Toujours aussi dévoué,son conseiller Bravus doit rassurerl'empereur, particulièrement angoissé, etéliminer ses opposants. De retour chez lui,il assiste avec consternation à laradicalisation de son fils Caïus tandis queles persécutions contre les chrétiens semultiplient. Pour couronner le tout, Romedoit également faire face à une épidémie detyphus. Une tragédie qui pourrait bien avoirdes répercussions surprenantes...

20H50 Peplum - 3

Réalisé par : Frederick EO ToyeActeurs : Jim Caviezel (John Reese)Michael Emerson (Harold Finch)Sarah Shahi (Samantha Shaw) AmyAcker (Root) John Nolan (JohnGreer)Le groupe Decima utilise les donnéesfournies par le Samaritain pour traquerReese et Shaw. Root intervient à tempspour sauver le duo d'une embuscademeurtrière. L'équipe s'inquiète car leSamaritain semble être en mesured'accroître régulièrement sa capacitéd'apprentissage. De son côté, JohnGreer n'hésite pas à exploiter laprincipale faiblesse de Finch, sonamour pour Grace Hendricks, pour lepousser à sortir de sa cachette.

Réalisé par :Niko Apel LudiBoekenEn 1984, DanielC o h n - B e n d i tassistait aufameux matchde foot desCorinthians deSão Paulo oùSócrates et sesc o é q u i p i e r sinitiaient un élande contestationcontre ladictature au pouvoir. Trente ans plus tard, que reste-t-il dumythe de la « démocratie corinthiane » ? Pour le savoir,l'ancien député européen a sillonné les routes du pays lors dela dernière Coupe du monde. Il rencontre notamment Wladimir,ex-joueur de São Paulo, Gilberto Gil, chanteur et ancienministre de la Culture, Raï, qui fut l'un des attaquants du PSG,mais aussi des poètes, des éducateurs, des paysans en luttepour leurs terres...

20H50 Person of Interest - A la poursuite de Finch

20H50 Sur la route avecSócrates

Présenté par :Caroline IthurbideAbandonnés surune île déserte enP o l y n é s i efrançaise, dans und é c o rparadisiaque, unhomme et unefemme célibatairesà la recherche del'amour fontc o n n a i s s a n c etotalement nus et sans maquillage. Ne pouvant se reposer suraucune artifice, ils se montrent tels qu'ils sont. Les participantsse mettent ensuite à la recherche de provisions et d'unehabitation traditionnelle dans laquelle ils passeront trois jours.Mais rapidement, un nouvel Adam ou une autre Eve fait sonapparition, perturbant l'expérience et poussant les candidats àse remettre en question.

Réalisé par : Anthony MinghellaActeurs : Jude Law (Inman) Nicole Kidman (AdaMonroe) Renée Zellweger (Ruby Thewes) EileenAtkins (Maddy) Brendan Gleeson (Stobrod Thewes)Durant la guerre de Sécession, Inman, un soldatsudiste, est parti au combat convaincu du bien-fondé duconflit. Mais, vite écoeuré par la boucherie des batailles,il déserte pour retrouver son village, Cold Mountain, oùl'attend la belle Ada. La jeune femme, ruinée, survit tantbien que mal. Avec l'aide de Ruby, une fille de lacampagne pleine d'énergie, elle lutte comme elle peutcontre la misère.

Réalisé par : CécileTelermanActeurs : JulieDepardieu (Joséphi-ne Cortes) Emma-nuelle Béart (IrisDupin) Patrick Bruel(Philippe Dupin)Alice Isaaz (Horten-se Cortes) JacquesWeber (MarcelGrobz)Joséphine Cortes quitte son mari Antoine, cadre au chômage quila trompe. Sa soeur Iris, belle et riche, mariée à Philippe, brillantavocat, trompe son ennui en tentant d'écrire un roman. Alorsqu'Antoine est parti élever des crocodiles en Afrique du Sud,Joséphine, qui a besoin d'argent, accepte de faire une traductionpour une amie de Philippe. Elle s'engage également à rédiger leroman que sa soeur ne parvient pas à écrire malgré ce qu'elleaffirme à tout son entourage.

Réalisé par : Véronique LangloisActeurs : Victor Lanoux (Louis Roman) Evelyne Buyle (Mary-vonne) Michaël Erpelding (Jeff) Cathy Devreker (Jana) Philip-pe Van Kessel (Van Pamel)Louis participe à un concours de copistes à Bruges. Il s'agit de

refaire un tableau d'un maître fla-mand, disparu depuis longtemps.Mais la peinture de Louis estidentifiée comme l'original del'œuvre. Louis est accusé d'es-croquerie. Il lui est alors interditde quitter la ville pendant l'exper-tise de l'œuvre. Maryvonnedébarque à l'improviste pourpasser un séjour romantiqueavec lui.

20h55 Les yeux jaunes descrocodiles

20H50 Louis la Brocante - Louischez les Flamands

Présenté par : Michel Cymes AdrianaKarembeuPour ce nouveau numéro, Adriana et Michel selivrent à une expérience inédite : vivre commeles hommes préhistoriques. L'immersion sedéroule en Dordogne, où furent exhumés lespremiers squelettes de Cro-Magnon. Les ani-mateurs tentent de découvrir comment notrecorps et notre cerveau ont évolué depuis lespremiers humains. Ils s'intéressent particulière-ment à la vie il y a 25 000 ans, époque à laquel-le l'espèce Homo sapiens peuplait déjà la Terre.Puis, Adriana et Michel font la connaissance deLynx Vilden, une Britannique qui a adopté lestyle de vie des hommes préhistoriques, et deChristophe Carrio, un athlète qui a suivi le régi-me « paléo ».

20H50 Les pouvoirs extraordinaires du corps humain

20H50 Retour à ColdMountain

20H50 Adam recherche Eve

23Mardi 10 mars 2015

FAUT Y CROIRE !

COURRIER EXPRESS

DU TIC AU TAC

Un avion à énergie solaire entameson tour du monde d'Abou Dhabi

Un avion à énergie solaire, Solar Impulse 2 (SI2), a entamé lundi matin un tour du mondeà partir de la capitale des émirats arabes unis, Abu Dhabi.Le décollage s'est fait à 07h12 heurelocale (04h12 GMT) de l'aéroport Al-Bateen à Abou Dhabi en direction de la capitaled'Oman, Mascate, première des douze étapes du voyage. L'avion est piloté par le Suisse AndréBorschberg, co-inventeur de l'appareil avec son compatriote Bertrand Piccard.Le SI2, qui estpropulsé par plus de 17.000 cellules solaires tapissant des ailes de 72 mètres, survolera lescieux de l'Inde, du Myanmar puis de la Chine, avant de traverser l'océan pacifique et faire uneescale à Hawaï pour traverser ensuite Phoenix, New York et l'Atlantique.Le voyage de quelque35.000 km qui durera 5 mois, comporte une halte au sud de l'Europe et en Afrique du Nordavant de retourner à Abu Dhabi.Les batteries de l'appareil seront rechargées uniquement pardes panneaux solaires attachés à ses ailes.Le projet de la création de cet avion a été lancé en1999. Les premiers vols-tests de jour et de nuit ont été effectués en 2010.

Forum Mobilis : La 2ème édition sousle Thème «La Création de Contenu

Local»Mobilis a le plaisir d'annoncer la tenue de La 2ème

édition de son forum destiné aux journalistes, avec unethématique d'actualité qui traitera le sujet de la créa-tion de contenu local. Le forum se tiendra ce Mardi 10Mars 2015, à l'auditorium de la direction générale deMobilis, à partir de 09H30, et seront invités à débattrede ce sujet, des panelistes spécialistes de la question :

- M. Youcef Aklouf, directeur général de l'ANPT(Agence nationale de la promotion des parcs technolo-giques) : qui nous parlera de l'effort du secteur desPTIC en termes d'incubation de projets, de startupsIT et d'entreprenariat d'une manière générale;

- M. Zine Seghier, directeur général d'Issal, premieropérateur cloud en Algérie et représentant de Google (aspects liés à l'hébergement et au .dz);

- M. Nacim Lounes, journaliste spécialisé dans les TIC ;- M. Anis Souilah, manager de AZ Network, développeur d'applications.Le Forum aura à chaque fois une thématique d'actualité qui aura pour but d'approfondir

les connaissances des journalistes dans le domaine des TIC, afin de parfaire la qualité de leursécrits et le traitement de l'information.

Plus de 20.000 visiteurs au Saloninternational de la beauté d'Oran

Plus de 20.000 personnes ont visité le Salon inter-national "Forme et Beauté" (Jouvençal) dont la 13èmeédition a pris fin, hier, à Oran, après cinq journéesd'activités dans l'espace d'exposition du Centre desconventions Mohamed-Benahmed (CCO).S'agissantdes attractions majeures de l'événement, les cosmé-tiques et en particulier les produits de maquillage, onteu un beau succès auprès de la gent féminine, tandisque la préférence masculine était portée sur les équi-pements de massage et de remise en forme. La ren-contre a vu la participation de près de 60 sociétés,dont une forte participation algérienne aux côtés de

firmes étrangères représentant 16 pays de différents continents.La contribution des organismes publics tels l'Ansej et la Direction de la formation pro-

fessionnelle, a aussi permis d'orienter les jeunes désirant acquérir des compétences ou créerleur propre entreprise dans l'habillement/textiles, l'artisanat traditionnel et autres créneaux.Le bilan de ce Salon, tenu pour la deuxième fois consécutive à Oran, a incité les organisa-teurs à programmer d'ores et déjà la prochaine édition au niveau de la même infrastructure(CCO) qui offre, ont-ils souligné, toutes les commodités requises pour les manifestations degrande envergure.L'agence événementielle Krizalid'Or, initiatrice de ce rendez-vous annuel,s'attelle actuellement aux préparatifs du 18ème Salon international du médicament et del'équipement médical (SIMEM), prévu du 15 au 18 avril prochain toujours au CCO.

CHU d'Oran : des femmes pourrenforcer la sécurité

Les effectifs du Centre hospitalo-universitaire (CHU)d'Oran ont été renforcés par une équipe d'agents de sécuritécomposée exclusivement de femmes. A ce titre, la direction duCHU a insisté pour que le placement de cette équipe de 5agents se fasse dans le cadre de la célébration de la journéemondiale de la femme. L'équipe a pris ses fonctions au niveaudes services de maternité et de pédiatrie. L'affectation de cetteéquipe dans ces services par la disponibilité et la sensibilité desces agents de sécurité femmes qui font preuve davantage decapacité d'orientation et de compréhension. Cette équipe estla première de plusieurs autres équipes de femmes qui vien-dront renforcer les effectifs du CHUO. Elles seront répartiesdans tous les services.Il est également projeté de recruter desfemmes chauffeurs d'ambulances dans les plus brefs délais.Les femmes ont réussi à accéderà tous les postes et spécialités au CHU.Elles sont présentes à tous les niveaux, dans le s corpsmédical et paramédical, dans l'administration et dans l'accueil et l'orientation des malades etdes visiteurs.

«Nous avons tous observé que les dynamiquesinternes de certains peuples, pourtant épris de

démocratie, de liberté et de dignité, qui se sontlaissés instrumentaliser par des intervenants étran-

gers n'ont eu d'autre résultat que des souffrances onne peut plus douloureuses et ravageuses», Abdelaziz

Bouteflika

- La messe est dite !

«Des effets d'annonce …», Cherifa Kheddar,porte-parolede l'Observatoire des violences faites aux femmes (Ovif), à propos de la

nouvelle révision du code de la famille, à TSA

- Jamais satisfaites (sans jeu de mots aucun), ces dames !…Vous siérait-il encore que ces messieurs vous donnent leurs pan-

talons et vous leurs jupes ?

LLaa pphhoottoo dduu sseennssaass

Sans commentaire

De nouvelles révéla-tions fracassantes, sur

l'origine de l'internatio-nale terroriste, Daech,

ont été faites par le général Wesley Clark,

homme politique et ancien général des Forces armées des

États-Unis d'Amérique

D ans une interview accordée à la chaîne étasunienne CNN,

le général Wesley Clark a déclaré que :«l'État islami-que (l'organisation terroriste Daesh) a été créée grâce au fi-nancement de nos amis et de nos alliés ... dans le but de se battre jusqu'à la mort contre le Hezbollah ». Les déclara-tions de Wesley tranchent avec celles des dirigeants israéliens qui affirment que la principale menace à la sécurité d'Israël provient de l'Iran, de la Syrie et du Hez-bollah, et non pas de Daesh ou d'Al-Qaïda, rapporte Non

Aligned Media. En d'autres termes, l'objectif principal de créer Daesh, selon Clark, n'est autre que d'assurer la sécurité d'Israël face au Hez-bollah, sa principale bête noire. Les propos de Wesley viennent également confir-mer les accusations iranien-nes, irakiennes et syriennes, selon lesquelles Daesh a été créée par la CIA. Il convient de rappeler dans ce contexte

le largage des munitions éta-suniennes aux groupes terro-ristes de Daech lors des com-bats avec l'armée et les forces populaires irakiennes.

Le général Wesley Clark est l'ancien dirigeant du Commandement européen des États-Unis qui comprend toutes les activités militaires étasuniennes dans les 89 pays et territoires en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.

En outre, il était le comman-dant suprême des alliés en Europe (Saceur), ce qui lui accordait le commandement total des forces militaires de l'Otan en Europe de 1997 à 2001. Les déclarations Wes-ley Clark confirment les soupçons qui pèsent sur l'ori-gine et les objectifs de cette organisation terroriste.

Bon nombre d'observa-teurs et analystes politiques se sont interrogés sur les ob-jectifs de Deash. Les États qui subissent les attaques de Deash reprochent sou-vent aux pays occidentaux le non assistance militaire pour combattre cette organisation terroriste.

En Irak, des sites archéo-logiques qui appartiennent à l'humanité ont été détruits dans la région de Tikrit par Daesh, sous le regard du monde entier.

En Syrie, la Turquie a ouvert sa frontière pour les djihadistes du monde entier afin de renforcer les rangs de Daesh pour combattre Ba-char el-essad

H. N. A.

L’information au quotidien

Horaires des prièresMardi 19 djoumad el oual 1436

Dohr : 12h59 Assar : 16h18Maghreb : 18h54 Îcha : 20h12

Mercredi 20djoumad el oualSobh : 05h40 Chourouk : 07h06

Météo à algerMardi 10 mars 2015

17°C / 4°CDans la journée : nuageuxVent : 11 km/h Humidité : 70 %

Dans la nuit : nuageuxVent : 8 km/h Humidité : 82 %

Ph

: D

RRévélations fRacassantes du généRal us Wesley claRk

«Nos amis et alliés ont fondé Daesh pour détruire le Hezbollah»

aVis de déCèsLa famille Lesbat d’Alger a l’immense douleur de faire part du décès de leur

pèreNaceR

hier, à l’âge de 62 ans, des suites d’une brève maladie. L’inhumation aura lieu aujourd’hui, après la prière du Dohr, au cimetière d’El Kettar.

En cette douloureuse circonstance, sa famille prie toute personne ayant connu le défunt d’avoir pour lui une pieuse pensée.

À Dieu nous appartenons, à Lui nous revenons.

CondoléancesToute la famille Bouteldja, affligée par la disparition subite de

Lesbat NaceRgrand-père de ses petits-enfants, Yacine et Ilyanna, présente à toute sa famille ses condoléances les plus attristées et l'assure de sa profonde compassion. Que Dieu enveloppe le défunt de Sa Vaste Miséricorde !

A Dieu nous appartenons, à Lui nous revenons !

cooPeRation

Le MAE portugais en visite en Algérie Le ministre d'État et des Affaires étrangères portugais, Rui Chance-relle de Machete, a entamé hier une visite en Algérie, dans le cadre de la tenue à Alger de la 4e réunion de haut niveau algéro-portugaise. M. Mache-te a indiqué, dans une déclaration à la presse, que les entretiens entre les deux parties (algéro-portugaises) por-teront essentiellement sur la coopéra-tion dans les domaines de l'économie, de l'énergie et de l'environnement. Il a ajouté que les questions politiques et sécuritaires, ainsi que les relations entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) seront également au menu.

Rc kouBa

Mustapha Biskri nouvel entraîneur L'entraîneur Mustapha Bis-

kri a été désigné à la tête de la barre technique du RC Kouba. Biskri succède à Salim Menad qui a démissionné de son poste à l'issue de la défaite du RCK en déplace-ment face à l'IB Lakhdaria (2-1) lors de la 21ème journée disputée samedi dernier. «Biskri a été dési-gné nouvel entraîneur de l'équipe en remplacement de Menad. Il sera avec nous jusqu'à la fin de saison et il entamera son travail mardi», a annoncé le président du club koubéen, Samir Baha. Il s'agit d'un retour de Biskri aux affaires techni-ques du RCK, lui qui était en poste en début de saison avant de quitter le club en raison des mauvais résul-tats. Concernant la démission de Salim Menad, le président du club algérois a précisé que cette décision est motivée «seulement» par des contraintes personnelles. «Nous avons essayé de le convaincre de rester, mais il a campé sur sa posi-tion», a-t-il dit, indiquant que l'ob-jectif tracé avec Biskri est de «rester en tête du classement pour accéder en Ligue 2».Le RC Kouba est lea-der du Championnat amateur (Gr-centre) avec 40 points, soit deux unités d'avance sur le dauphin, le Paradou AC.

couR d’algeR Examen ce jeudi de l'affaire de 22 faussaires de documents

officiels pour le compte de groupes terroristes

Le général Us Wesley clark

L e tribunal criminel près la cour d'Alger examinera jeudi pro-chain l'affaire de 22 personnes

poursuivies pour falsification de sceaux des ministères de la Défense nationale, de la Justice et de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ainsi que de documents administratifs au profit de groupes terroristes afin de faciliter leurs déplacements, indique une source judi-

ciaire. Les accusés, issus de plusieurs wilayas du pays, sont poursuivis égale-ment pour appartenance à un groupe ter-roriste, faux et usage de faux, formation d'association de malfaiteurs, falsification de sceaux de l'Etat et trafic de véhicules, précise la même source. Selon l'arrêt de renvoi, ce groupe terroriste a recouru aux réseaux internationaux de trafic de voitures de luxe en vue de faciliter les

déplacements de ses éléments pour per-pétrer des actes terrorises et utilisant de sceaux falsifiés. Lors des perquisitions des domiciles des accusés par les servi-ces de sécurité, plusieurs documents ont été saisis dont des cartes d'identité et des cartes grises appartenant à trois terro-ristes membres du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Par ailleurs, des faux documents de voyages de terroristes étrangers (Libyens, Tu-nisiens et Marocains) ont été saisis lors des perquisitions. Ce groupe terroriste activait dans plusieurs wilayad du pays (centre, est, ouest).

iRak

L'EI a exécuté 20 opposants dans le Nord

Le groupe extrémiste sunnite Etat islamique (EI) a exécuté 20 personnes qui voulaient s'engager dans une milice combattant les jihadistes dans la province

septentrionale de Kirkouk, ont indiqué hier les autorités irakiennes. L'exécution de ces hommes, volontaires pour rejoindre les forces paramilitaires des Unités de mobilisation populaires, s'est déroulée dans la ville de Hawijah, selon un officier de police et deux responsables locaux. Leur mise à mort n'a pas pu être confirmée in-dépendemment mais elle a été illustrée par une série de photos très crues diffusées sur internet. Ces photos portant le sigle de l'EI montrent les corps de plus d'une dizaine d'hommes morts suspendus par les pieds à des poteaux visiblement électri-ques. Les légendes précisent qu'il s'agit de membres des Unités de mobilisation po-pulaire, vraisemblablement des chiites. L'armée irakienne et ses alliés, principale-ment les forces kurdes, des miliciens chiites et des combattants de tribus sunnites, ont lancé il y a une semaine une vaste offensive pour reprendre la ville stratégique de Tikrit. Située à 160 km au nord de Bagdad, cette ville dont la population est majoritairement arabe sunnite, avait été prise par le groupe jihadiste en juin 2014 lors de sa fulgurante percée en Irak, qui lui a permis de s'emparer de vastes régions dans le nord et l'ouest du pays. Les forces kurdes ont par ailleurs lancé lundi une offensive dans des zones au sud et à l'ouest de la ville de Kirkouk, accroissant ainsi la pression sur les derniers bastions jihadistes à l'est du Tigre.