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Vigilance SOMMAIRE Vigilance ....................................1 Reportage : Ferme Jean-Luc et Alexandre Lablanc s.e.n.c. ...........2 Le CIPQ sur Facebook et Twitter...3 Plus que jamais... ......................4 Le nouveau gédis est arrivé en élevage ....................5 Volume 17, N°3, Septembre 2013 [email protected] • www.cipq.com L’apparition soudaine d’une nouvelle maladie aux États-Unis pose un défi additionnel à notre industrie. En effet, la diarrhée épidémique porcine (DEP) diagnostiquée en avril dans le mid-west américain atteint désormais plus d’une quinzaine d’états et l’origi- ne exacte et la façon dont ce virus se propage ne sont pas encore connues. À ce jour, aucun cas n’a été diagnostiqué au Canada et les différentes instances prennent des mesures proactives afin d’éviter que cette maladie n’y fasse son apparition. Ce virus, particulièrement agressif, cause des diarrhées dans les élevages et particulièrement parmi les jeunes porcelets dont le taux de mortalité peut avoisiner 100% dans certains cas. Rappelons que c’est la première fois que ce virus est observé en Amérique du Nord et que les élevages ne possèdent aucune immunité. Soulignons égale- ment que cette maladie ne pose aucun risque pour l’humain et/ou pour la sécu- rité alimentaire. L’Équipe Québécoise de Santé Porcine (EQSP), nouvellement formée, de con- cert avec le Conseil Canadien de la Santé Porcine et les autres inter- venants de la filière, mettent tout en œuvre afin de limiter les risques de voir apparaître cette infection au Canada; à cet effet, une fiche d’infor- mation a été élaborée et expédiée récemment à tous les producteurs du Québec. Ce virus est généralement transmis par contact direct entre ani- maux, par du matériel ou des équi- pements contaminés par des animaux infectés, particulièrement via les ma- tières fécales. Il est donc primordial de faire preuve d’une grande vigilance et ce, à tous les niveaux de l’industrie. Pour les producteurs, ceci signifie qu’ils devraient réviser leur protocole de biosécurité et y apporter des amé- liorations s’il y a lieu; les points les plus critiques à surveiller sont l’approvision- nement en animaux reproducteurs et en semence; il faut s’assurer que les reproducteurs proviennent d’une source qui est en mesure de docu- menter le niveau de santé de l’élevage et son protocole de biosécurité; en outre, il faut s’assurer que les camions dédiés au transport soient lavés et dé- sinfectés adéquatement étant donné qu’ils représentent un des vecteurs de transmission les plus à risque. Notons que les spécialistes américains qui tentent d’identifier les causes de trans- mission de ce virus entre les états af- fectés considèrent que la piste la plus probable est les camions qui transitent entre les différents sites d’abattage et/ou parcs de rassemblement et ce, d’un état à l’autre. Aucun visiteur ne devrait être admis dans les élevages à moins d’absolue nécessité, et si c’est le cas, une douche devra être prise au préalable et des vêtements provenant de l’éle- vage devront être fournis. Tout autre matériel qui doit entrer dans les éle- vages doit être désinfecté selon un Courrier CENTRE D’INSÉMINATION PORCINE DU QUÉBEC INC. LE

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Vigilance

SOMMAIRE

Vigilance ....................................1

Reportage :Ferme Jean-Luc etAlexandre Lablanc s.e.n.c............2

Le CIPQ sur Facebook et Twitter...3

Plus que jamais... ......................4

Le nouveau gédis est arrivé en élevage....................5

Volume 17, N°3, Septembre 2013 [email protected] • www.cipq.com

L’apparition soudaine d’une nouvellemaladie aux États-Unis pose un défiadditionnel à notre industrie. Eneffet, la diarrhée épidémique porcine(DEP) diagnostiquée en avril dans lemid-west américain atteint désormaisplus d’une quinzaine d’états et l’origi -ne exacte et la façon dont ce virus sepropage ne sont pas encore connues.

À ce jour, aucun cas n’a été diagnostiquéau Canada et les différentes ins tancesprennent des mesures pro actives afind’éviter que cette maladie n’y fasse sonapparition. Ce virus, particulièrementagressif, cause des diarrhées dans leséle vages et parti cu lièrement parmi lesjeu nes porcelets dont le taux de mortalitépeut avoisiner 100% dans certains cas.Rappelons que c’est la première fois quece virus est observé en Amérique duNord et que les élevages ne possèdentaucune immunité. Soulignons égale-ment que cette maladie ne pose aucunrisque pour l’humain et/ou pour la sécu-rité alimentaire.

L’Équipe Québécoise de Santé Porcine(EQSP), nouvellement formée, de con-cert avec le Conseil Canadien de laSanté Porcine et les autres inter-venants de la filière, mettent tout enœuvre afin de limiter les risques devoir apparaître cette infection auCanada; à cet effet, une fiche d’infor-mation a été élaborée et expédiéerécemment à tous les producteurs duQuébec. Ce virus est généralementtransmis par contact direct entre ani-maux, par du matériel ou des équi -pements contaminés par des animauxinfectés, particulièrement via les ma -tières fécales. Il est donc primordial defaire preuve d’une grande vigilance etce, à tous les niveaux de l’industrie.

Pour les producteurs, ceci signifiequ’ils devraient réviser leur protocolede biosécurité et y apporter des amé -liorations s’il y a lieu; les points les pluscritiques à surveiller sont l’approvision-nement en animaux reproducteurs et en semence; il faut s’assurer que

les reproducteurs proviennent d’unesour ce qui est en mesure de docu-menter le niveau de santé de l’éle vageet son protocole de biosécurité; enoutre, il faut s’assurer que les camionsdédiés au transport soient lavés et dé -sinfectés adéquatement étant donnéqu’ils représentent un des vecteurs detransmission les plus à risque. Notonsque les spécialistes américains quitentent d’identifier les causes de trans-mission de ce virus entre les états af-fectés considèrent que la piste la plusprobable est les camions qui transitententre les différents sites d’abattageet/ou parcs de rassemblement et ce,d’un état à l’autre.

Aucun visiteur ne devrait être admisdans les élevages à moins d’absoluenécessité, et si c’est le cas, unedouche devra être prise au préalableet des vêtements provenant de l’éle-vage devront être fournis. Tout autrematériel qui doit entrer dans les éle-vages doit être désinfecté selon un

CourrierC E N T R E D ’ I N S É M I NAT I O N P O R C I N E D U Q U É B E C I NC .

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Vigilance (suite)

- 2 -Le Courr ier du CIPQ

protocole rigoureux. Une surveillanceassidue devrait également être pra-tiquée dans les élevages, et si dessignes particuliers devaient faire leurapparition, le vétérinaire attitré du trou-peau devrait immédiatement être con-tacté afin d’établir un diagnostic précisde la situation et mettre en œuvre un

plan d’action. Si tous les partenairesprennent conscience que la diarrhéeépidémique porcine (DEP) représenteune réelle menace pour notre indus-trie, nous serons en mesure d’en mi -nimiser l’impact, voir même d’éviterqu’elle se propage au Canada; la vigi-lance est grandement de mise.

Le Directeur Général

Ronald Drapeau, agr.

Parallèlement à la production porcine,on y cultive chaque année environ 260acres de maïs consacrées à la fabrica-tion de la moulée à la ferme. Ainsi, en-viron 66% du besoin annuel en maïssera comblé. Également, pour assurerune rotation des cultures, près de 40acres de soya sont cultivées et des-tinées à la vente dès la récolte. Lamoulée fabri quée à la ferme est com-posée de maïs, de tourteau de soya etde soya torréfié ou micronisé commesupplément énergétique. Afin d’as-surer un bon apport en fibres du côtéde la maternité, on y ajoute égalementde l’écaille de soya.

En 2004, afin de diminuer les odeurset favoriser le bon voisinage, unehaie brise-vent est installée le longdu chemin de ferme et autour desbâtiments.

C’est en 1973 que le père de Jean-Luc construit un premier bâtimentd’engraissement de 800 places à con-trat avec un intégrateur et en 1976,Jean-Luc devient pro priétaire et cons -

truit une maternité de 125 truies dontles porcelets seront vendus à l’exté -rieur. Trois ans plus tard, la fermechange de statut et devient naisseur-finisseur en construisant une nouvelle

REPORTAGE : Ferme Jean-Luc et Alexandre Leblanc s.e.n.c. Par Serge Desrochers, T.P., Représentant CIPQ inc.

La ferme J.L. et A. Leblanc est localisée à St-Barnabé Sud, près de St-Hyacinthe. Depuis l’automne 2010,Alexandre âgé de 25 ans, est devenu copropriétaire de l’entreprise avec son père Jean-Luc et sa mère Jeanne.

Mme Jeanne Leblanc et son fils Alexandre.

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Reportage (suite)maternité de 300 truies et transfor-mant celle de 125 en engraissement.1995 voit la construction d’une nou-velle pouponnière de 1000 places etdans l’ancien ne, on y installe descages de gestation, inexis tantes aupa -ravant. Cependant, même aujour-d’hui, les parcs ont été conservés etaprès un mois en cage, les truiescomplètent leur gestation en parc.

Dans le but d’optimiser la biosécurité,on érige en 1996 une quarantaine de20 places, isolée des autres bâtiments.On prend également soin de recevoir lasemence à l’entrée de la moulange (réception hors site). Une entrée da -noi se, placée à l’entrée principale de lamaternité depuis l’été 2012, complèteet améliore les mesures entreprises enbiosécurité.

Depuis 2008, afin de répondre à unpoids d’abattage plus élevé, combinéà la difficulté de vendre le surplus deporcelets, le nombre de truies en in-ventaire passe de 300 à 250.

En ce qui a trait au sevrage, on l’ef-fectue le mercredi de chaque semainepour environ 12 truies. Les chambresen pouponnière on été conçues defaçon à recevoir hebdomadairement

les porcelets ayant en moyenne 21jours d’âge au sevrage. En bloc saillie,dès le lendemain du sevrage, les dé-tections se font le matin en présenced’un verrat placé à l’intérieur d’unecage modifiée sur roues que l’onpousse manuellement.

La sonde GÉDIS est utilisée depuis jan-vier 2009 et contribue à maintenir unefertilité avoisinant les 90 %. L’écono -

mie de temps lors de l’inséminationainsi que sa facilité d’utilisation en fontun outil de travail que la famille Leblancapprécie grandement. D’ailleurs, lorsde ma visite, le commentaire de MmeLeblanc témoigne de sa grande appré-ciation envers la sonde GÉDIS ; « je nepourrais plus m’en passer».

Merci à la famille Leblanc pour votretémoignage et bon succès.

La détection des chaleurs se fait en présence du verrat déplacé dans une cage modifiée poussée manuellement.

- 3 - Le Courr ier du CIPQ

Nous vous invitons à cliquer sur « j’aime » sur notre page Facebook «Le centre d’insémination porcine du Québec (CIPQ) inc.»

et suivre nos avis sur Twitter (@CIPQinc).

CIPQ inc. sur et

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- 4 -Le Courr ier du CIPQ

Lors de l’AGA de la FPPQ de juindernier, le niveau d’inquiétude desproducteurs face à l’épidémie de diar-rhée (DEP) qui sévit chez nos voisinsdu sud était « palpable ». Il s’est con-crétisé par une résolution visant à mo-biliser l’ensemble de l’industrie etorganismes de contrôle sanitaire à lagrandeur du pays.

Avec l’objectif de vous rassurer, je tiensà vous informer qu’aucune introduc-tion d’animaux provenant de l’extérieurdu Canada n’a eu lieu dans nos cen-tres de production de semence depuis2011 et que l’ensemble de nos règlesde biosécurité sont régulièrement revues par un « comité santé » compo -sé de plusieurs vétérinaires œuvrant enproduction porcine au Québec. Nousvous en soulignons les grandes lignes.

Il est reconnu que le vecteur le plus im-portant de contamination est le contactdirect entre animaux. Comme plu sieurssources d’approvisionne ment compo -sent le troupeau du CIPQ inc., des ef-forts importants sont consacrés à cettefacette. Tous les ani maux doi vent obli -gatoirement subir un contrôle rigoureuxqui débute par le suivi de chacun destroupeaux fournisseurs. Une enquêtedu vétérinaire du Programme de ges-tion sanitaire des centres d’insémina-tion (PGSCIA) du CDPQ auprès duvétérinaire de l’éle vage fournisseurvalide son statut sa nitaire et un suivi demise à jour est demandé précédem-ment à chaque livraison. Les animauxdestinés au CIPQ sont ensuite isoléschez les fournisseurs et soumis à un

dépistage sanguin du PGSCIA et del’Agence canadienne d’inspection desaliments (ACIA).

Après avoir montré patte blanche, ilssont reçus dans les isolements duCIPQ inc. où, après confirmation deleur identité et conformité par le vétéri-naire de l’ACIA, ils séjourneront durantune période d’observation minimale de 30 jours. À la fin de cette périoded’isolement, ils subiront à nouveau undépistage avant d’être autorisés par lePGSCIA et l’ACIA à entrer dans un descentres de production.

Le transport de l’isolement à l’unité de production est effectué par le CIPQinc. avec des équipements dédiésayant été préalablement lavés, séchéset désinfectés par notre personneldans nos installations. Ces transportssont effectués durant des périodes defaible trafic (soirs ou fins de semaine)afin de diminuer les risques de croiserun autre chargement d’animaux.

Là ne se termine pas la tâche puisque,pour s’assurer qu’aucune contamina-tion n’a eu lieu durant le transport del’isolement, les animaux demeurentconfinés dans une section « réception »du centre de production sous air filtréen pression positive de type HEPA. Celocal, également sous air filtré (maisavec une pression moindre pourprévenir tout mouvement d’air vers l’in-térieur), demeure coupé de la produc-tion tant que le statut des animauxintroduits n’est pas confirmé par unesérologie effectuée 48 heures aprèsleur entrée.

Afin d’avoir un portait précis et cons -tant du statut sanitaire des verrats, dessérologies sont effectuées deux (2) foispar semaine sur des verrats sentinellesdans chaque centre de production.Les résultats sont envoyés directementsur les téléphones cellulaires du vétéri-naire consultant, du directeur généralet du responsable des verrateries duCIPQ inc.

Plus que jamais...

Le transport de l’isolement à l’unité de production est effectué par le CIPQ inc. avec des équipements dédiés ayant été préalablement lavés, séchés

et désinfectés dans nos installations.

Par Nick Coudé, agr.M.Sc., Responsable promotion & suivis techniques

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ÉTÉ 2013 1 Prédécoupe améliorée pour une meilleure ouverture

2 Nouvelle chemise sanitaire

3 Membrane silicone plus régulière

4 Corps de sonde renforcé

Le NOUVEAU GÉDISest arrivé en élevage !

BEAUCE / QUÉBECSaint-Lambert-de-Lauzon1 800 463-1140

MONTÉRÉGIE / ESTRIERoxton Falls1 800 375-9811

LANAUDIÈRESaint-Cuthbert1 888 608-1118

Site Internet : www.cipq.com Courriel : [email protected] inc. est une filiale d’Investissement Québec

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Une fois les verrats en production, leséléments susceptibles d’introduire unpathogène sont d’ordre « mécaniques »,c'est-à-dire auquel celui-ci pourraits’être accroché. Dans le cas présent,ce sont le personnel, les visiteurs et lematériel nécessaires aux opérationsqui sont concernés.

Le personnel et les visiteurs sont assu-jettis à une période de retrait de con-tacts avec les animaux. Ils doiventprendre une douche à l’entrée, utiliserles vêtements fournis sur place etcompléter un registre. Tout le matérield’opération doit transiter par un sasd’introduction où il subit une brumisa-tion au Virkon. Pour la maintenance etles réparations par des fournisseursspécialisés, l’atelier de chaque bâti-

ment est muni d’un outillage completneuf et désinfecté. Même l’introduc-tion des repas fait l’objet d’une procé-dure validée.

Afin de limiter l’accès, les sites de pro-duction ont tous une zone d’accèscontrôlée (ZAC) clôturée. Les centresde distribution, où nos livreurs pren-nent charge de la semence à livrer,sont localisés hors de ces ZAC. Leplancher des centres de distributionfont l’objet d’un lavage et désinfectionà chaque jour de livraison.

Comme vous pouvez le constater, labiosécurité est un élément importantdes opérations du CIPQ inc. puisquec’est également une préoccupationde sa clientèle. Une grande partiedes éléments de la politique sanitairefont partie intégrante des systèmesqualité ISO9001:2008 et AQC envigueur au CIPQ, validés par des or-ganisations externes. Si vous désirezen savoir davantage, nous vous in -vitons à consulter notre « Politiquesani taire » disponible sur notre site internet (www.cipq.com) à l’onglet « bibliothèque/document CIPQ ».

Plus que jamais... (suite)

Tous les sites de production ont une zone d’accès contrôlée (ZAC) clôturée.

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SAINT-LAMBERT-DE-LAUZON

1486, Saint-AiméSt-Lambert-de-Lauzon QC G0S 2W0Tél.: 418 889-9959Téléc.: 418 889-8210Commandes sans frais: 1 800 463-1140

ROXTON FALLS

2100, Rang 6Roxton Falls QC J0H 1E0Tél.: 450 375-9977Téléc.: 450 375-2077Commandes sans frais: 1 800 375-9811

SAINT-CUTHBERT

1985, rang YorkSt-Cuthbert QC J0K 2C0Tél.: 450 885-1118Téléc.: 450 885-1033Commandes sans frais: 1 888 608-1118

YVON LACASSESEPQ

CHANTAL VINCENTMAPAQ

SYLVAIN PAGÉLa Coop fédérée

CHRISTIAN BLAISAQINAC

Administrateur

Administrateur

Administrateur

Administrateur

DANIEL GODBOUTGénétiporc

Administrateur

CÉCILIEN BERTHIAUMEFPPQ

Administrateur

LUC PELLANDFerme Éthier-Pelland enr.

Président

RONALD DRAPEAUCIPQ inc.

POSTE VACANT

Directeur général Secrétaire du CA

CIPQ inc. est une filiale d’Investissement Québec

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Conseil d’administrationdu CIPQ inc.

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