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La diaspora haïtienne vient de perdre un de ses membres les plus connus et qui fait partie des plus anciennes émigrations haï- tiennes aux États-Unis. Jude C. Saint-Phard est décé- dé en sa résidence, à Pompano Beach, Floride, dimanche 13 sep t embre, suite à une longue maladie stoïquement supportée. Il était âgé de 76 ans. En cette douloureuse circons- tance le personnel d’ Haïti-Ob- ser vateur présente ses condo- léances émues à sa famille, parti- culièrement à son épouse, née Rose-Marie Lumarque; à ses en- fants : Eddy Saint-Phard, Jude Saint-Phard jr., Stanley Saint- Phard, Igor Saint-Phard et Socra- te Saint-Phard; de même qu’à son beau-fils, Lyonel Mark Patri- Après avoir gouté au pouvoir durant plus de trois mois, l’ex- Premier ministre haïtien, qui a été éjecté du régime rose, au mois de décembre de l’année dernière, ne peut plus vivre loin du centre de décision. C’est pourquoi il se donne un mal de tous les diables pour y retourner. Plus de chance avec Michel Martelly, il mise gros sur le poulain qu’il estime avoir le plus de chance d’être élu, au cas où les élections se tiendraient, comme annoncé, le 25 octobre prochain. En effet, Laurent Lamothe s’est rendu compte qu’il doit se trouver un port d’ancrage. Il a choisi de s’embarquer dans le bateau de Jude Célestin, celui qu’il croit avoir le plus de chance de s’installer au Palais national. S’il avait décidé de renvoyer cette décision à une date ultérieure, le mois de juillet dernier, Lamothe pense qu’il n’est plus nécessaire de continuer à tergiverser et qu’il doit se mettre au diapason tôt dans la campagne électorale. Il a misé des millions dans la campagne présidentielle de Célestin, assuré par ce dernier qu’il pourrait faire l’acquisi- tion de l’objet de sa convoitise, la Haitel de Franck Ciné. De toute évidence, l’homme de la Global Voice avait tout tenté, quand il était Premier ministre, pour accaparer cette compa- gnie de téléphone cellulaire pour lui-même. Il croit donc qu’il trouvera en Célestin des opportunités qu’il n’avait pas avec Michel Martelly. Un support financier important à Célestin Faiseur de roi, en la personne de Sweet Mickey, dont il a financé la campagne pour la présidence, Laurent Lamothe se préparer à refaire l’expé- rience avec Jude Célestin. Aussi, apprend-on de sources proches de la campagne de ce dernier, que le patron de la Global Voice a investi USD 2 millions $ avec l’ancien candi- dat de René Préval. Les mê- mes informateurs ont précisé que ce financement est assorti de conditions dont la principa- le serait l’achat, en cas de vic- toire, de ce qui reste de la Haitel. Dans le cadre de ces mêmes négociations avec le camp Céles t in, Lamothe aurait également demandé à faire haiti observateur ENglish PagEs : 11 VoL. XXXXV, no. 39 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 23 -30 septembre 2015 Kreyòl : Paj 6 Fondé à New York, cet hebdomadaire est édité par la société Haïti-Observateur Group, Inc. www.haiti-observateur.net Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 812-2820 [email protected] New York: $1,00 Partout ailleurs : 1,50 $ Haïti: 20 gourdes Tél. (718) 812-2820 Lè manke gid, pèp la gaye ! TRACTATIONS EN VUE DES PRÉSIDENTIELLES Lamothe mise 2 millions $ sur Célestin suite enpage 13 Suite en page 2 IN MEMORIAM Jude C. Saint-Phard est décédé en Floride DES CENTAINES DE PARENTS ET D’AMIS PRÉSENTS AU SERVICE FUNÉRAIRE (Collaboration spéciale) La dernière tentative du Conseil électoral provisoire (CEP) d’arri- ver à une entente avec les partis politiques s’est heurté à un mur de ciment, le vendredi 18 sep- tembre dernier. Conspués pour n’être pas arrivés à fermer la page des élections violentes et fraudu- leuses du 9 août, son président et les cinq membres qui l’accompa- gnaient à l’Hôtel Kinam, ont dû vider les lieux au milieu d’un brouhaha terrible digne de Mar - ché-en-Bas. Au juste, il s’agit d’ - une rupture avec les entités dont il est appelé à régir le modus ope- ranti , selon le décret électoral. Sans une entente, voire un com- promis historique, le CEP tombe pratiquement de son propre poids, quoique les résultats offi- ciels du scrutin décrié soient pro- mis pour ce 22 septembre. Pierre-Louis Opont dans le dernier carré Dénié pour ses magouilles et rejeté publiquement par cinquan- te (50) partis politiques présents à la rencontre organisé au Kinam, Pierre-Louis Opont est pratique- ment isolé dans le dernier carré. La nature ayant horreur du vide, il a cru dans l’usure du temps pour mettre sur les rails ceux qui convoitent le fauteuil présidentiel et les postes électifs en général. À l’avant dernière réunion, fin ma- gouilleur, il a cru voir dans la salle le prochain président d’- Haïti afin de forcer les récalci- trants à rentrer dans son jeu ma- cabre. Mais, avec 50 partis poli- tiques et surtout plus de cinquan- te candidats pour un seul fauteuil, toutes les illusions tombent ins- tantanément, d’autant que dans les coulisses, certains participants le soupçonnent de promettre le poste à chacun séparément. Une prouesse que son prédécesseur, Gayot Dorsainvil, n’avait pu concrétiser quand il s’est perdu dans ses dérives honteuses et Le CEP : Le mandat de Martelly au-delà du 7 février 2016 L'ex-Premier ministre Laurent Lamothe ( à gauche) et Le candidat à la présidence Jude Célestin. Suite en page 2 Journal du 23 -30 septembre 2015:hO 9/23/15 4:49 aM Page 1

ENglish PagEs : 11 Kreyòl : Paj 6 hait i observateur€¦ · été éjecté du régime rose, au mois de décembre de ljannée dernière, ne peut plus vivre loin du centre de décision

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Page 1: ENglish PagEs : 11 Kreyòl : Paj 6 hait i observateur€¦ · été éjecté du régime rose, au mois de décembre de ljannée dernière, ne peut plus vivre loin du centre de décision

La diaspora haïtienne vient deperdre un de ses membres lesplus connus et qui fait partie desplus anciennes émigrations haï-tiennes aux États-Unis.

Jude C. Saint-Phard est décé-dé en sa résidence, à PompanoBeach, Floride, dimanche 13sep tembre, suite à une longuemaladie stoïquement supportée.Il était âgé de 76 ans.

En cette douloureuse circons-

tance le personnel d’Haïti-Ob -ser vateur présente ses condo-léances émues à sa famille, parti-culièrement à son épouse, néeRose-Marie Lumarque; à ses en -fants : Eddy Saint-Phard, JudeSaint-Phard jr., Stanley Saint-Phard, Igor Saint-Phard et Socra -te Saint-Phard; de même qu’àson beau-fils, Lyonel Mark Patri -

Après avoir gouté au pouvoirdurant plus de trois mois, l’ex-Premier ministre haïtien, qui aété éjecté du régime rose, aumois de décembre de l’annéedernière, ne peut plus vivreloin du centre de décision.C’est pourquoi il se donne unmal de tous les diables pour yretourner. Plus de chance avecMichel Martelly, il mise gros

sur le poulain qu’il estimeavoir le plus de chance d’êtreélu, au cas où les élections setiendraient, comme annoncé,le 25 octobre prochain.

En effet, Laurent Lamothes’est rendu compte qu’il doitse trouver un port d’ancrage. Ila choisi de s’embarquer dansle bateau de Jude Célestin,

celui qu’il croit avoir le plus dechance de s’installer au Palaisnational. S’il avait décidé derenvoyer cette décision à unedate ultérieure, le mois dejuillet dernier, Lamothe pensequ’il n’est plus nécessaire decontinuer à tergiverser et qu’ildoit se mettre au diapason tôtdans la campagne électorale. Ila misé des millions dans lacampagne présidentielle deCélestin, assuré par ce dernierqu’il pourrait faire l’acquisi-tion de l’objet de sa convoitise,la Haitel de Franck Ciné. Detoute évidence, l’homme de laGlobal Voice avait tout tenté,quand il était Premier ministre,pour accaparer cette compa-gnie de téléphone cellulairepour lui-même. Il croit doncqu’il trouvera en Célestin desopportunités qu’il n’avait pasavec Michel Martelly.

Un support financierimportant à CélestinFaiseur de roi, en la personnede Sweet Mickey, dont il a

financé la campagne pour laprésidence, Laurent Lamothese préparer à refaire l’expé-rience avec Jude Célestin.Aussi, apprend-on de sourcesproches de la campagne de cedernier, que le patron de laGlobal Voice a investi USD 2millions $ avec l’ancien candi-dat de René Préval. Les mê -mes informateurs ont précisé

que ce financement est assortide conditions dont la principa-le serait l’achat, en cas de vic-toire, de ce qui reste de laHaitel.

Dans le cadre de cesmêmes négociations avec lecamp Céles tin, Lamothe auraitégalement demandé à faire

haiti

observateur

ENglish PagEs : 11

VoL. XXXXV, no. 39 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 23 -30 septembre 2015

Kreyòl : Paj 6

Fondé à New York,cet hebdomadaire est édité

par la société Haïti-Observateur Group, Inc.www.haiti-observateur.net

Haïti-ObservateurP.O. Box 356237

Briarwood, NY 11435-6235Tél. (718) 812-2820

[email protected] York: $1,00

Partout ailleurs : 1,50 $Haïti: 20 gourdes

Tél. (718) 812-2820

Lè manke gid, pèp la gaye !

TRACTATIONS EN VUE DES PRÉSIDENTIELLES

Lamothe mise 2 millions $ sur Célestin

suite enpage 13

Suite en page 2

IN MEMORIAMJude C. Saint-Phardest décédé en FlorideDES CENTAINES DE PARENTS ET D’AMISPRÉSENTS AU SERVICE FUNÉRAIRE

(Collaboration spéciale)

La dernière tentative du Conseilélectoral provisoire (CEP) d’arri-ver à une entente avec les partispolitiques s’est heurté à un murde ciment, le vendredi 18 sep-tembre dernier. Conspués pourn’être pas arrivés à fermer la pagedes élections violentes et fraudu-leuses du 9 août, son président etles cinq membres qui l’accompa-gnaient à l’Hôtel Kinam, ont dûvider les lieux au milieu d’unbrouhaha terrible digne de Mar -ché-en-Bas. Au juste, il s’agit d’ -une rupture avec les entités dontil est appelé à régir le modus ope-ranti, selon le décret électoral.

Sans une entente, voire un com-promis historique, le CEP tombepratiquement de son proprepoids, quoique les résultats offi-ciels du scrutin décrié soient pro-mis pour ce 22 septembre.

Pierre-Louis Opontdans le derniercarré Dénié pour ses magouilles etrejeté publiquement par cinquan-te (50) partis politiques présents àla rencontre organisé au Kinam,Pierre-Louis Opont est pratique-ment isolé dans le dernier carré.La nature ayant horreur du vide,il a cru dans l’usure du tempspour mettre sur les rails ceux quiconvoitent le fauteuil présidentiel

et les postes électifs en général. Àl’avant dernière réunion, fin ma -gouilleur, il a cru voir dans lasalle le prochain président d’ -Haïti afin de forcer les récalci-trants à rentrer dans son jeu ma -cabre. Mais, avec 50 partis poli-tiques et surtout plus de cinquan-te candidats pour un seul fauteuil,toutes les illusions tombent ins-tantanément, d’autant que dansles coulisses, certains participantsle soupçonnent de promettre leposte à chacun séparément. Uneprouesse que son prédécesseur,Gayot Dorsainvil, n’avait puconcrétiser quand il s’est perdudans ses dérives honteuses et

Le CEP : Le mandat de Martellyau-delà du 7 février 2016

L'ex-Premier ministre Laurent Lamothe ( à gauche) et Le candidat a lapresidence Jude Celestin.

Suite en page 2

Journal du 23 -30 septembre 2015:hO 9/23/15 4:49 aM Page 1

Page 2: ENglish PagEs : 11 Kreyòl : Paj 6 hait i observateur€¦ · été éjecté du régime rose, au mois de décembre de ljannée dernière, ne peut plus vivre loin du centre de décision

l’acquisition des 40 % d’ac-tions que l’État haïtien possè-de dans la compagnie Natcom.

On affirme que cette tran-saction a été scellée la semainedernière avec la participation

également de l’équipe Préval.Ce qui veut dire que aprèsavoir, dans un premier temps,allégé Franck Ciné de sa com-

pagnie, René Pré val, dans unsecond temps, entreprendraitdes démarches en vue debénéficier personnellement decette compagnie.

L’état-major de Vérité

fait défectionSelon des rumeurs qui circu-lent à la capitale haïtienne,c’en est fait pour Jacky Lu -mar que, car Vérité n’a plus au -

cune intention de se battrepour lui avec le CEP d’Opont.Puisque l’état-major de Vérité

a fait défection, ayant in vestitoutes ses ressources dans lacampagne de Jude Célestin.

Qu’il soit dit en passantque le marché conclu entrevérité et Célestin provoque desremous et des réticences ausein de l’équipe initiale deLAPEH avec Hector Ana -cacis. On rapporte aussi quel’ex-Premier ministre Lamo -the s’intéresse aussi dansl’électricité, ainsi que dans lesconstructions en cours nonachevés ainsi que d’autres

contrats juteux.

Le candidat deBouclier en conflitavec MartellyLe candidat de Bouclier,Steeve Khwaly, qui représenteun des alliés de PHTK (Partihaïtien tèt kale) de MichelMartelly, serait en conflit avecle président Martelly.

Selon des sources prochesdu Palais national, Sweet Mic -key a demandé Khawly d’ -aban donner la course au profitde Jovenel Moïse. Il auraitdonné pour prétexte la possibi-lité que le passé du père deKwaly. Martelly aurait miscelui-ci en garde de continuerà mener campagne car lesmauvaises langues ne man-queront pas de dire que « tonpère a été assassiné pour tra-fic de drogue ».

On explique, en réalité, quele président Martelly cherche àéliminer Khawly comme can-didat à la présidence pour quetout le financement vienneren forcer la campagne deJovenel Moïse.

Des sources proches duPalais ont expliqué aussi quecertains membres du secteurdes affaires ont accordé leur

appui à Moïse en retour ducommuniqué du mi nis tre desFinances et des Affaires éco-nomiques Wilson Laleau in -terdisant l’importation enHaïti de nombreux produitsdo minicains par la frontière.

et uniques dans le genre. On serappelle que dans ses colonnes,un intervenant avait déclaréque : « dès qu’on voit Pierre-Louis Opont, on sait comment leschoses vont se passer ».

Le prolongementdu mandat de Mar -telly au delà du 7février 2016 ? Accessoirement, avec la nouvelleproposition de modification ducalendrier électoral, les masquesde Pierre-Louis Opont tombent.En voulant organiser des élec-tions présidentielles et le deuxiè-me tour des législatives le 26octobre prochain, la majorité descandidats à des postes électifs lesoupconnent de vouloir éterniserla campagne électorale à des finspartisanes, voire d’intentionnelle-ment plonger le pays dans l’in-certitude. D’où l’idée de prolon-

ger le mandat du président Mar -telly au-delà du 7 février 2016. Ilmanquera certainement du tempspour réaliser ces dites élections,puisqu‘il faudrait se fendre enquatre pour achever les opéra-tions électorales dans l’ambiance

des fêtes de fin d’année. Cessoupçons se concrétisent avec lareprise des élections annulées,pro grammées au 27 décembre2015, en même temps que lesCA SECs, ASECs en sus desmunicipales. Audacieux commelui seul, Pierre-Louis Opont a oséproposer d’organiser une loteriedans les bureaux électoraux lejour du scrutin. Il s’agirait d’untirage au sort où seront choisis lesmandataires de cha que bureau,vu l’impossibilité d’installer 54représentants de partis politiquesdans chaque bureau de vote. Lapagaille sonnerait certainement leglas de la démarche du président

du CEP, qui semble perdre lespédales. On sait très bien que detels tirages au sort peuvent sefaire des jours, voire des semai -nes à l’ avance.

Donc, les agissements dePierre-Louis Opont transpirent lama gouille dont la finalité est laprolongation du mandat de Mi -chel Martelly, après le 7 février2015, devant la force des événe-ments et l’urgence programméede ne pas laisser le pays sombrerdans le chaos. Mais, la levée deboucliers orchestrée contre leprésident du CEP et ses acolytes,à l’Hôtel Kinam, laisse présagerque les élections ne peuvent sedérouler selon des manœuvres declans, surtout quand il s’agit deperpétuer le pouvoir rose, alorsque s’agite l’idée d’une transitionde cinq ans pour remettre ce payssur les rails de la démocratie etsurtout de rétablir les institutionsdétruites par la démence aveugledes gouvernements Martelly/Lamothe et Martelly/K-Plim.

Bouclier en phaseoffensive Le parti Bouclier, dont la devi-se reste imperturbablement« Légitime Défense », serait enposition de prendre le pouvoirpar tous les moyens. Il a instal-lé des bureaux régionaux danstout le pays. Fait signalétique,il a lancé officiellement sacampagne présidentielle aucinéma Triomphe où les mar-dis-gras se mélangeaient auxbons masques, c’est-a-dire, labourgeoisie compradore, lesindécis, les déçus des annéesMartelly. Cette sortie en forcede Bouclier survient aprèsquelques jours de négociationsavec le président Martelly qui

voulait unifier le vote roseautour d’un candidat unique.Quoique amis depuis tenteans, selon le candidat à la pré-sidence de Bouclier, SteeveKhawly, celui-ci n’a pas été

convaincu par Martelly decéder la place à son vendeurde bananes, Jovenel Moïse.Dans les coulisses, on laisseentendre qu’il s’agirait d’unsubterfuge, le candidat roseserait véritablement SteeveKhawly dont les Haïtiens n’ar-rivent pas à prononcer conve-nablement le nom. Dans lesstations de radio, on tient pouracquis qu’il serait un « Sy -rien » tout simplement. Mais,le président Martelly, qui estfort dans les jeux de coulisse,lui a glissé dans les jambesMagalie Bosquet Raci ne,épouse de son con seiller poli-

tique Georges Raci ne, qui aencore ses bureaux au Palaisnational.

Il faut aussi convenir queSteeve Kwaly serait l’émulede son compère et cousin du

sud-est, le sénateur malchan-ceux Edo Zenny. Au coursd’un entretien à une station deradio de la capitale, invitée àélaborer sur son programme,le candidat Khawly a expliquéqu’il construirait des routes,des ponts…, donc, des infra-structures renchérit le journa-liste. Non, répliqua Khalwy,des ponts, des routes… Vrai -semblablement, les ponts etles routes ne sont pas desinfrastructures, s’il faut com-prendre Steeve Khawly. L’ -après-Martelly sonnerait leglas d’un pays appelé à re -naître de ses cendres.

2 Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

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Ernst Jeudy est évincé de la course à la députation de la commune deDelmas pour trafic de drogue aux États-Unis, mais il a eu le tempsd’investir une somme incalculable (photo Mirabel).

Le CEP : Le mandat de Martelly au-delà du 7 février 2016Suite de la page 1

Le parti politique Bouclier a déjà investi USD plus d’un million $dans la course à la présidence en Haïti sans que l’Unité de luttecontre la corruption (ULCC) le questionne sur l’origine des fonds(photo Mirabel).

TRACTATIONS EN VUE DES PRÉSIDENTIELLES

Lamothe mise 2 millions $ sur CélestinSuite de la page 1

Le president Michel Martelly.

Pierre-Louis Opont.

Steeve Khwaly, le candidat a lapresidence du parti Bouclier.

Journal du 23 -30 septembre 2015:hO 9/23/15 4:49 aM Page 2

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By Garry Emmanuel

A starch-based (plant-based) dietis essential for health. Dr. John A.McDougall, M.D. outlines belowthe different types of starches thatcan be included in your diet.

Eat lots of:

oatmeal (millet, kamut, crackedwheat, etc.) You can eat this mealfor breakfast, lunch, and/or dinner.

Pancakes (whole wheat, buck-wheat, potato, etc.) No oil, dairyor eggs added.

Hash brown potatoesOil-free. “Fry” in a non-stick panor electric griddle. Top with salsa,ketchup, other sauces, etc.

Bean soups (Minestrone, whitebean, pea, lentil, etc.)Cook in slowcooker or pot.

Lentil, potato, carrot soups (Useyour favorite legumes, grains,vegetables, etc.) No animal prod-ucts or vegetable oils added.

Vegetable soups (tomato, onion,corn, carrot, barley, etc.) Make abig pot and eat all week long withbreads, baked potatoes, and otherconvenient starches.

Potatoes (boiled, baked, steamed,etc.) Never fried with oil or fat!

Mashed potatoes (Idaho, russet,Yukon gold, etc.) Eat for break-fast, lunch and/or dinner. Potatoesprovide complete nutrition: pro-tein, amino acids, calcium, iron,fiber, vitamin C, etc.

Sweet potatoes (baked, mashed,boiled, etc.)You can successfully live on a dietof sweet potatoes alone until youfind other meals to eat.

Breads (whole grain wheat, rye,etc.) Bread is known as “the staffof life” for good reasons. Do notuse butter, etc.

Pastas (wheat, buckwheat, brownrice, etc.) Think of this as “Com -fort food.” No olive oil or meatadded.

Lasagna (whole wheat, vegeta-bles, tomato sauce, etc.) Makewith your favorite “no oil” saucesand spices. No cheese or meatadded.

Pizza (whole wheat, vegetables,tomato sauce, etc.) Make withyour favorite “no oil” sauces andspices. No cheese or meat added.

Brown rice (and all other wholegrains) Even white rice is betterfor you than animal foods andvegetable oils.

Rice and vegetable dishesSometimes, all you can find iswhite rice and other refined grainproducts. Of course, whole grainis better.

Vegetable sushiWhite rice and white noodles arefar better for you than animalfoods and vegetable oils. Look atbillions of trim, fit Asians.

Beans, rice, and cornEat simple meals of starches thenadd some green vegetables andfruits for vitamins A and C.

Grain-based salads (bulgur, bar-ley, millet, couscous, quinoa,farro, maize, rice etc.) These aretraditional Middle Eastern foods.No vegetable oils added, ofcourse.

Whole grain and bean: Pattyburgers (Not soy burgers)Garnish with lettuce, tomato,mustard, ketchup, pickle relish,etc.

Whole grain bread and veg-etable (bean) spread sandwich-es(No fake soy-based-meats andcheeses added)

FruitsEat a few – like 1 to 4 a day. Fruitsare mostly simple sugars, whichoffer only short-time appetite sat-isfaction – you will be left hungry.They add interest to a starch-based meal plan but will not sus-tain you. Starch will satisfy!

non-starchy vegetablesEat a few daily. If you eat only adiet of green, yellow, red, andorange non-starchy vegetables,you will be hungry all the time.Non-starchy foods do add interestand some concentrated nutrientsto a starch-based meal plan.However, they will not sustainyou.

Tofu and other natural soyEat some. They are fat-filled.Tofu, miso, soy milk, etc. are fineas a condiment. Not as the maincourse.Remember – No fake meats andcheeses added.

nuts and seedsBe careful. They are fat-filled.They will keep you overweightand obese. You may become a“Fat vegan.” They are helpful forthose in need of gaining weight.

AvocadosBe careful. They are fat-filled.Ninety percent of calories arefrom “good” but fattening fat.They are helpful for those in needof gaining weight.

Dried FruitsBe careful. They are high in sim-ple sugar calories and provide mi -

ni mal appetite satisfaction. Theyare helpful to gain weight and forendurance athletes.

JuicesBe careful. They are high in sim-ple sugar calories. The quality of afood is not improved by beating ita thousand times with a steelblade. This also holds true withblending vegetables into juices.

Salt, sugar, and spiceBe careful. Most people can usethese flavors. If in doubt thencheck with your professionalhealthcare advisors.

nutrients Vitamins, minerals, and otherplant nutrients are essential forhealth. But you must get them intheir natural packages. Isolatedconcentrated nutrients found inpills increase your risk of death,heart disease, and cancer. Theonly exception is vitamin B12.

Do not take supplementsThe risk of a B12 deficiency dis-ease is extremely small (1 in a mil-lion), and this takes more than 3years to develop. To avoid evensmall risks, take B12 supplement.The need is fewer than 5 micro-grams (mcg) daily. However, thesmallest doses sold in stores are500 mcg. Likely, no side effectsoccur from the excess. A once-a-week intake is adequate. Do takevitamin B12.

Light exercise (walking, swim-ming, bicycling, etc.) Don’t hurt yourself with strenuousactivities. Some sunshine is essen-tial (vitamin D and other benefits).But not too much!

Global warming If it is not to save yourself andyour family, what about savingplanet Earth? The livestock indus-tries are producing over half of theglobal warming gasses. The meat,poultry, egg, dairy, and fish indus-tries are major unregulated pol-luters of the environment. For tu -na tely, we can stop this overnight.Say “No” to food poisoning! Ins -tead, eat beans, bread, corn, pas -ta, potatoes, sweet potatoes, rice,etc.

one last thoughtSee a professional, trained, health-care provider familiar with theeffects of diet on health whenchanging your foods and/or med-ications.The challenge: If you want toenhance your immune system,perhaps it is time to consider tran-sitioning to a starch-based diet. Soin the end, as with everything else,what you do with this informationis as always up to you. But doremember that your health is themost precious asset you have. It isup to you to choose how to pre-serve it. Let us continue ourstarch-based diet awareness cam-paign for a happier, healthier,stronger, and richer 2015!Food for Thought: “Your dailychoices determine the quality ofyour health. Your lifestyle revealsyour choices.”Disclaimer: The informationcontained in Health Nuggets forSmart People is for general infor-mation or entertainment purposesonly and does not constitute pro-fessional health advice. Pleasecontact your personal physician oran independent health profession-al for advice regarding your spe-cific situation.

September 23, 2015

3Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

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Journal du 23 -30 septembre 2015:hO 9/23/15 4:49 aM Page 3

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Par Rosie Bourget

Lorsque votre fille vous annoncequ’elle porte un enfant, votre pre-mière réaction est de la féliciter,n’est-ce pas ! La deuxième c’estd’essayer d’assimiler que vous al -lez devenir grands-parents, vous,qui vous sentez si jeunes ! Unbeau jour, le bébé tant attendu

vient au monde. Au moment oùvous l’avez serré contre vous,vous avez établi un lien. Ce petitêtre vous rappelle vos enfants etces merveilleux moments despremiers mois de leur existence.

D’où vient l’idée de célébrer lesgrands-parents ? En 1970, unerésidente de l’état de Virginie,Marian McQuade, lance unecampagne pour qu’une journéesoit spécialement consacrée auxgrands-parents. Grâce à l’appuide leaders sociaux et du mondedes affaires, ainsi que de nom-breux dirigeants religieux et poli-tiques, cette campagne a été unsuccès dans l’état.

La première journée desgrands-parents a été proclamée en1973, en Virginie, par le gouver-neur Arch Moore. En 1973, lesénateur Randolph a présenté unerésolution pour la proclamation

de la journée des grands-parentsau Sénat des États-Unis. La réso-lution ne progressait pas au seindu comité sénatorial. Mme Mc -Qua de et ses supporteurs ont alorslancé une campagne médiatique.Ils ont également contacté lesgouverneurs, les sénateurs et lesmembres du Congrès de chaqueétat. Et, ils ont envoyé des com-muniqués aux nombreux orga-nismes nationaux que la questiondes aînés intéresse.

En 1978, cinq ans après soninstauration en Virginie, le Con -grès des États-Unis a adopté ledé cret proclamant le premierdiman che après le jour du travailen tant que journée nationale desgrands-parents. Le décret a étésigné par le président JimmyCarter. Le mois de septembre aété choisi pour signifier « l’au-tomne» de la vie.) Le premierlundi suivant la fête du travail, lajournée des grands-parents estcommémoré dans l’ensemble desÉtats-Unis. À titre d’information,cette année, la journée officielledes grands-pa rents en Amériquedu Nord a été commémorée le 13septem bre 2015. Nous espéronsque vous aviez l’occasion de par-tager cette journée avec vospetits-enfants.

Si vos petits-enfants devaientécrire votre éloge funèbre, qu’ -aimeriez-vous entendre à votresujet ? Chaque fois que naît unen fant, un grand-père ou unegrand-mère naît aussi. On nechoisit pas d’avoir des petits-enfants, pas plus qu’on ne choisitde naître. C’est un cadeau du ciel.Quand les grands-parents voientleur petit-fils ou leur petite-fillepour la première fois et le/la pren-nent dans leurs bras, ils s’impri-ment dans leur esprit et dans leurcœur, une marque indélébile. Detels instants sont non seulement

précieux, mais aussi ont unimpact affectif dans la mémoire,comme des souvenirs inoublia -bles. La grand-parentalité fait par-tie d’une nouvelle phase de vieque l’on appelle « continuité ».Elle est caractérisée par une gran-de maturité émotionnelle, intel-lectuelle et spirituelle, la confian-ce en soi et un altruisme grandis-sant.

La relation qui se tisse entreun enfant et ses grands-parents estincontestablement différente decelle instaurée avec les parents.Les grands-parents jouent un rôleessentiel en apportant une écouteà 100 % et un soutien dénué dejuge ment. L’enfant se sent ac -cueil li, libre de faire des confiden -ces qu’il ne ferait pas à sesparents, d’aborder des sujets déli-cats ou de demander une aide dis-crète. Avec leur expérience de vie,les grands-parents savent relativi-ser sans être confrontés de pleinfouet aux responsabilités paren-tales. Grâce à leur vécu, ils appor-tent aux en fants des ressourcesdifférentes, teintées de patience,de gentillesse, mais aussi d’empa-thie, de culture et de bienveillan-ce.

Soyez tolérants envers vospetits-enfants; comme n’importequels autres êtres humains, ils ontbesoin de soutien et d’encourage-ment, c’est pourquoi il est essen-tiel que vous soyez de vrais men-tors pour eux. Il est très importantde les accepter pour ce qu’ils sontet non pas pour ce que vous aime-riez qu’ils soient. Encouragez-lesdans les domaines dans lesquelsils sont bons et évitez de les criti-quer sur leurs points faibles. Quevous ayez deux, trois, quatrepetits-enfants ou même dix, cha-cun est un être unique, doté de sestalents et de son destin propres àlui.

Évitez de faire des comparai-sons. Michael a peut-être marchéà onze mois, mais cela ne veutpas dire que Dimitri va faire demême. Et ce n’est pas parce quela petite, Agnès âgée de cinq ans,sait lire que sa cousine du mêmeâge devrait le faire aussi. Lesenfants se développent à leurpropre rythme et finissent tou-jours par ap prendre ce qu’ils ontbesoin de savoir. En tant quegrands-parents, vous exercez unecertaine autorité sur vos petits-enfants. Toutefois, il faut quevous sachiez utiliser cette autoritédans leurs intérêts.

A nEW BEGInnInGBy Rosie Bourget

Cute as a buttonLooking at everybody with nofrownI don’t hesitateI say, that’s great !

That SundayIs not my birthdayBut it’s sure Skylar’s birthdateI have the reason to celebrate !

No need to bake a cakeNo need to have a dateI just want to salute her arrivalBefore the fall season‘s arrival !

I’ll have cookies and chocolateswirlTo welcome a cute little girlWho fills my heart with prideWho inspires the joy I feel [email protected]

4 Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

DÉVELOPPEMENT PERSONNELLe plaisir d’être grands-parents

Rosie Bourget.

AVIS DE DIVORCE

PAR CES MoTIFS, le Tribunal après examen, le minis-tère public entendu, maintient le défaut octroyé contre ladéfenderesse à l’audience précitée; pour le profit déclarefondée ladite action. Admet en conséquence le divorce dusieur JEAN RONY TOUSSAINT d’avec son épouse, néePAULETTE BELIGOUETTE, pour injures graves etpubliques aux torts de l’épouse. Prononce la dissolutiondes liens matrimoniaux existant entre les dits époux;ordonne à l’officier de l’état civil de Port-au-Prince, sec-tion sud, de transcrire dans les registres à ce destinés, ledispositif du présent jugement dont un extrait sera insérédans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peinede dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet; com-met l’huissier CANAL GABRIEL de ce siège pour lasignification de ce jugement; compense les dépens.

AInSI JUGE ET PRononCE PAR noUS, MARLEI-NE BERNARD DELVA, Juge en Audience civile ordi-naire et publique du jeudi huit janvier deux mille quinze,en présence de Me. MIRLANDE DUPICHE PREVOST,Substitut du Commissaire du Gouvernement de ce ressortet avec l’assistance du sieur Joseph PIERRE-LOUIS,Greffier du siège.-

IL EST oRDonnÉ, ETC.En FoI DE QUoI, ETC.

PoUR EXPÉDITIon ConFoRME CoLLATIonnÉEMe. Joseph René MISÈRE

AVIS DE DIVORCE

PAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen, le minis-tère public entendu, maintient le défaut octroyé contre ladéfenderesse à l’audience précitée; pour le profit déclarefondée ladite action. Admet en conséquence le divorce dusieur Nélio André d’avec son épouse, née Jésula Jean-Mary, pour injures graves et publiques aux torts del’épouse. Prononce la dissolution des liens matrimoniauxexistant entre les dits époux; Ordonne à l’officier de l’étatcivil de la Section Sud-Est de Port-au-Prince, de transcri-re sur les registres à ce destinés, le dispositif du présentjugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quoti-diens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet; commet l’huissierCANAL GABRIEL de ce siège pour la signification de cejugement; compense les dépens.

AInSI JUGÉ ET PRononCÉ PAR noUS, MARLEI-NE BERNARD DELVA, juge en audience civile ordinai-re et publique du jeudi onze (11) juin deux mille quinze(2015), en présence de Me. Ronald Pierre, substitut ducommissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’as-sistance du sieur Joseph PIERRE-LOUIS, greffier dusiège.-

IL EST oRDonnÉ…En FoI DE QUoI…

PoUR EXPÉDITIon ConFoRME CoLLATIonnÉELe greffier

Jules Raymond, Av

AVIS DE DIVORCE

PAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen, le ministèrepublic entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderes-se à l’audience précitée; pour le profit déclare fondée laditeaction. Admet en conséquence le divorce du sieur JEANSANON THOMAS d’avec son épouse née MARIE SUZET-TE MARCELLUS, pour injures graves et publiques aux tortsde l’épouse. Prononce la dissolution des liens matrimoniauxexistant entre les dits époux; ordonne à l’officier de l’état civil dela Section Nord de Port-au-Prince de transcrire dans ses registresà ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extraitsera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, souspeine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet; commetl’huissier CANAL GABRIEL de ce siège pour la significationde ce jugement; compense les dépens.

AInSI JUGÉ ET PRononCÉ PAR NOUS, RaymondJEAn MICHEL, juge en audience civile ordinaire et publiquedu mercredi vingt-deux avril deux mille quinze, en présence deMe. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouverne-ment de ce ressort et avec l’assistance du greffier Joseph PIER-RE-LoUIS.

IL EST oRDonnÉ, ETC.En FoI DE QUoI, ETC.

PoUR EXPÉDITIon ConFoRME CoLLATIonnÉE

Me. Joseph René MISÈRE

1 bdrm & studio apts for RentLocated in Upper Darby, PA 19082Utilities included (not electric)

Call: 610-352-5975 lve msg or 610-342-5914

Journal du 23 -30 septembre 2015:hO 9/23/15 4:49 aM Page 4

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5Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

Par Claudy Briend Auguste

Toutes choses étant considéréeségales, Haïti peut être considérécomme le seul pays de la régiondoté d’un organisme électoralpro visoire depuis 28 ans; et totale-ment incapable, jusqu’à date, deproclamer les résultats définitifsdu premier tour des législativestenues le 9 août 2015. Rien n’au-

torise à croire qu’il n’en sera faitautant si les présidentielles se tien-dront le 26 octobre prochain. Lecomble est que les dirigeantsactuels s’affairent à organiser desélections faites sur mesure afin deremettre les clés du Palais nationalà un personnage totalement acquisà Michel Martelly; afin d’éviterqu’ une nouvelle équipe ne dé -couvre les méfaits administratifsdes cinq dernières années; surtoutde protéger l’actuel chef d’État depoursuites judiciaires potentiellesqui s’annoncent contre lui. Ils onttaillé sur mesure leur dauphin nédes dernières rosées du matin quifont pousser vite que l’eau despuits artésiens, les « kréyòl » desbananeraies. Des résultats partielsproclamés et contestés, ironique-ment, par des gagnants aussi, at -tendent d’être connus définitive-ment avant de passer à une autrephase du processus qui languit.

Jean Renel Sénatus dont la ré -putation n’est plus , suite à la lutteacharnée qu’il a menée autrefoiscontre la dépravation de la sociétéhaïtienne, devrait encore attendrecette semaine au plus tard, poursavoir si l’un des 20 sièges videsau Sénat de la Ré publique, de -puis le 12 janvier dernier, lui estdéjà réser vé. N’ était-ce pas unehal te de M. Opont, la semaine der-nière, l’ancien magistrat debout

aurait la tête ailleurs que d’avoirl’esprit fixé sur sa probable parti-cipation au deuxième tour d’uneélection dont la tenue paraît incer-taine ou hypothétique, le 26octobre prochain. Fort heureuse-ment qu’il n‘est pas le seul à faireface à un sort incon nu. Toute fois,le message est clair et net avec desmanifestations de rues répétéesqui stigmatisent le dernier dérou-lement du scrutin avec tous lesdérapages et irrégularités qui s’ensont suivis.

Pour passer à la deuxièmephase du processus électoral avecl’ouverture officielle de la cam-pagne présidentielle, des candi-dats, pour la plupart une quaran-taine en lice, la tête baissée, proba-blement à coups de grande pro-messe, se sont réunis avec le CEP.Ils ont dîné ensemble tout en pas-sant en revue la politique du pays,à tenir des conversations sur

l’amour de la patrie, car ils parlenttous le même langage, à savoir« na p travay pou pèp la » et lavictoire est à eux avec le ventrecreux. De l’état des lieux avec uncoup de balai magique pourremettre les pendules à l’heure, leCEP, qui se perd en conjectures,en avait grand besoin. Tacitement,ils sont prêts à se laisser conduireà l’abattoir. Une maladresse quipourrait se révéler plus tard irré-versible, commentent des cito -yens avisés. Ils se souviennent en -core de la virevolte de MirlandeManigat quand, en 2011, elle avaitabandonné la table des Douze.

De la cinquantaine de candi-dats à la présidence dont la plupartsont nettement inconnus du grandpublic, du fait de leurs program -mes de gouvernement présentéssans passion, nous dénombrons aumoins 5 actuels et anciens parle-mentaires. Du temps où le parle-ment décidait, avec l’appui del’Armée, du devenir de la Répu -bli que, la nomination de l’und’en tre eux serait déjà garantie.On l’a fait pour Alexandre Pétion,en 1806, jusqu’au député Dumar -sais Estimé, en 1946. Depuis lors,la donne a changé. Et ont surgi despériodes de contestation des résul-tats. La démocratie est en germi-nation. Le candidat eut recours auBureau du contentieux dont ledernier mot ne pèse, selon toutevraisemblance, pas toujours fortdans la balance électorale.

Jean Renel Sénatuscomparé à MirlandeManigatJean Renel Sénatus aurait-il oubliéque Mirlande H. Manigat avait étéélue, en 2006, sénateur de l’Ouestavec plus de 200 000 voix. M.Sénatus n’a obtenu que la moitié.Dans l’incertitude qui plane sur lacontinuité du processus électoral2015, l’unique finalement mis àexécution, tant bien que mal, parle Palais national, depuis 2011, le9 août dernier, le président duCEP, Pierre-Louis Opont, jette laconfusion. Elle n’en finit pas d’ali-menter les discussions dans tousles secteurs vitaux de la vie natio-nale. Le BCED, après avoir analy-sé la plainte déposée par JeanRenel Sénatus, candidat aux séna-toriales pour le département del’Ouest, contre le CEP pour lemode de comptage problématiquede bulletins, a vu le verdict pro-noncé en faveur du candidat con -testé au plus haut niveau. Mais cequi paraît pour le moins surpre-nant, cette contestation est assimi-lée aux démarches personnellesd’un seul homme, se plaisent àrépéter les détracteurs de Pierre-Louis Opont. Ils veulent sa têtedepuis qu’il a déclaré par mégardeque les chiffres publiés aux der-nières présidentielles de 2010-2011, étaient loin de refléter lesdonnées qu’il avait en sa posses-sion.

Ainsi, pour dire halte à JeanRenel Sénatus, trop pressé d’allerse loger dans l’hémicycle, auBicentenaire, où un salaire fixe luisera garanti pour au moins 4 ou 6ans, Pierre-Louis Opont a mis unbémol à ses exigences. Un récé-pissé de la DGI émis en son nompropre voudrait enlever le caractè-re collégial de l’institution dont ilpréside les destinées. Toute unebatterie d’hommes de loi de laRépublique, spécialement le prin-cipal concerné et son état-majorde campagne, crient au scandale.D’aucuns disent que le CEP, uneinstitution collégiale, devrait en

tout temps dans ses engagementsdécisionnels, mettre en exergue lasignature des neuf membres de sacomposante.

Nous nous sommes planchéégalement sur la question nonobs-tant l’existence de certains textesdu décret-loi électoral que desacteurs, dans l’euphorie de poserleur candidature, n’ont jamais prisle temps de lire correctement. Lesfaits sont là, tout comme lefameux article stipulant que leprocessus ne peut être totalement

remis en question, s’il arriveraitque des irrégularités soient enre-gistrées çà et là. C’était le piègetendu plus loin quand l’on sait per-tinemment bien que depuis 1987,date à laquelle le ministère del’Intérieur n’est plus officielle-ment l’acteur principal de l’orga-nisation des élections en Haïti, lesscrutins sont émaillés de violenceet de bourrages d’urnes.

Opont est l’ordon-nateur du Conseilélectoral provisoireLe CEP est une institution. En tantque telle, une personne moralequi, aux termes de ses règlementsgénéraux, est représentée danstous les actes de la vie civile par leprésident de son Conseil d’admi-nistration élu par ses paires enséance plénière, rappelle MeNéhémy Joseph en reproduisantpour nous l’intégralité de l’article3 du décret-loi électoral 2015. Ilajouta qu’ « en ce sens, non seule-

ment le président Opont est l’or-donnateur du CEP, il exécutetoutes les décisions votées à lamajorité de cinq au moins de sesmembres ». Ainsi, paraît-il oppor-tun pour Pierre-Louis Opont dereprésenter le CEP en justice aucivil comme au pénal tant, endemandant qu’en défendant, à encroire Néhémy Joseph, dans unbref entretien accordé au journal.

La seule chose que l’ancienbâtonnier du barreau des Gonaï -ves n’a pas mentionnée, quand

bien même le groupe serait soli-daire de son président, la patrie neretiendra que le seul nom de Pier -re-Louis Opont comme celui qui aconduit le pays vers des électionsnobles et crédibles ou le basculerdans l’anarchie totale et la dictatu-re d’un seul parti. Lequel conduitdéjà le pays à la dérive, à l’immo-ralité, à la corruption et à une pau-vreté accrue qui justifient honteu-sement le placement d’Haïti aurang des 20 pays les plus pauvresde l‘hémisphère, tandis qu’onrépétait à n’en plus finir, pour lesbesoins d’assouvir la soif du pou-voir, qu’Haïti sera bientôt un paysémergent. À quoi serviront alorsdes élections si nous devenonstrop conservateurs en cherchant ànous affirmer, « nous y sommes,nous y restons ». Nous aurons MeSénatus à l’œil dans la 50eLégislature pour observer sesréformes promises et à quel ryth-me elles se seront concrétisées.cba

Jean Renel Sénatus sénateur, pas si vite réagit opont

Pierre-Louis Opont.

Jean Renel Senatus, dit Zokiki.

Solisyon, 1, 2 ,3

Sa l Ye ! Jodia, Mizè fini pouFanm kou Gason

kap soufwi depi lontanAk doulè yo rele Kraze Zo a (Atrit)

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Journal du 23 -30 septembre 2015:hO 9/23/15 4:49 aM Page 5

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Loton, Oklawoma !Nou te nan Oklawoma senmennpase, pou n te patisipe nan yon sere-moni pansyon pou kèk solda nan fòSil ki se yon baz militè ameriken poudefans militè Lèzetazini.

Nou te kite Nouyòk nan aewopò« JFK » a 6 zè 30 minit nan matennan vòl 413 pou n te ateri nan aewopòChalòt a 8 è 27 minit nan KawolinDinò. Nou te pase 1 è-d- tan avan noute pran yon lòt avyon, vòl 1772, poun te kite Chalòt a 9 è 25 minit pou n terive Dalas nan Teksas a 11 è 16 minit.Nou te kite Dalas a 13 è 45 pou n terive nan Loton, Oklawoma a 14 zè 39minit. Fòk nou fè tout moun konnenke Nouyòk gen 1 è devan 3 vil sa yo.

Pandan nou te nan JFK nou terankontre plizyè Ayisyen ki t ap palede tout bagay. Nou te gen okazyonpou nou te pale avèk anpil nan yo poun te sa samase kèk opinyon ki kapabsèvi kòm kominike. Nou te fè menmbagay nan chak aewopò nou site layo.

Ayisyen konsekan e ki reyèlmankonekte ak peyi a pa janm sispannpale de Ayiti e menm bay opinyon yoe repete sa gwo chabrak yo oubyenotorite yo di sou koze peyi a.

Nou p ap janm sispann tande pa -wòl anpil ki tounen rablabla kòm sinou chaje radòtè pami nou. Bagay yodwe chanje nan peyi a. Men pou ba -gay yo fèt nòmalman, fòk nou toutramase karaktè nou e menm prankon syans. Nou gen pou obligasyonpou n pran responsabilite n ak angaj-man pou n chanje figi peyi a, pa nanfè lòbèy, men avèk lanmou nan kèyoun pou lòt. Nou pa fouti bliye kezansèt nou yo te travay pou n te sa genlibète n ki te dwe dire pou touttan.Nou pa fouti rete ap betize ni nanyoun ap dechire lòt ki reyèlman p apsèvi anyen pou nou tout ke rayismannan sen nou.

Se pa jodi a nou rete ap betizechak jou nan yon koze kredi ki defini-tivman pa janm ekri sou okennpapye. Nou dwe fè linyon k ap bonpou nou tout e pou lòt jenerasyon kigen pou ranplase nou yo. Kolabo ra -syon se yon bagay ki enpòtan pounou tout k ap viv nan sosyete a. Si npran tèt nou pou n fè bon bagay k ap

itil nou, nou kapab rive fè tout sa kibon, paske deviz « Libète ou lanmòou ankò linyon fè lafòs la », ke zansètnou yo te kite pou nou, se yon garan-ti pou n te viv ansanm san konplika-syon e menm san kontraryete. Si nourete ap betize konsa nan ajisman mes-ken nou chak jou k ap pase, nou dejanan ka pou tout vi nou e n ap rete tou-jou ap viv nan lakras, lamizè tou.

Nou kreye yon divizyon san pa -rèy ki nòmalman p ap janm mennennou okenn kote. Non, se pa posib,pou nou dwe rete konsa ap viv nanchen manje chen. Ayiti, se peyi noutout san eksepsyon, li reyèlman pamerite tout tribilasyon sa yo, paskezansèt nou yo, ki te soufri anpil, pa tjanm travay pou sa. Nou se yon granpèp e nou gen tout jan pou n reisi nantout sa n ap fè.

Peyi Dayiti pa gen chans menm,

paske tout moun ki vin avèk fèm kon-viksyon pou ede l toujou gen pwo-blèm pou l rive, paske tout rekalsitanyo rete an kwa pou anpeche tout bonbaga fèt.

Lavalas la ap tounen pou tout bon ? Felisk : Nou pa bezwen pè, Lavalasla ap tounen pou tout bon, paske noupase 11 zan nou pa janm patisipe nanvoksal bann enkonsyan yo fè nanpeyi a. Nou te toujou di ke san Lava -las pa gen anyen k ap regle. Nou teprepare pou n fè bèl bagay nan peyi a.Men mechan yo, ki reyèlman pa ren-men peyi a, bay anpil bagay. Tamara  : Ou pa manti menm.Bann reyaksyonè yo, ki se konplisnan reta peyi a, pa j anm vle wè bèlbagay. Yo toujou renmen wè mal -pwòp te nan je yo. Si yo konprann yovle detwi pati Lavalas la, yo nan tout

sa k pa bon. Si yo konprann seLavalas y ap elimine, yo fouti, paskerasin Lavalas la long anpil e pa genanyen ki ka rache l soti nan tè a.Andre : Lavalas la toujou mèt peyia, malgre yo enpoze lidè a pale. SeMariz k ap vin pran mayèt la pou ba -gay yo sa fèt. Nou refize kwè ke yogen kapasite pou yo rete fòs dlo a.Nou gen yon kominike pou toutmoun ki konprann yo kapab pranmayèt la nan men nou. Lavalas la pagen parèy e n ap mache pran tout vo -ryen yo ki vle kontraye tout bèl akti-vite k ap fèt nan peyi a.Mona : Si bann denmèplè yo kon-prann yo kapab kontrarye prezidanAristid nan pwojè li pou Ayiti, yochire, paske prezidan Aristid pa prannan kaponnaj bann ensanse yo ki refi-ze bay peyi a yon chans pou gen yonamelyorasyon. Si se nou menm y apagase, yo gen pou yo boule tounensann, paske nou se solèy klere chotou.Sanon  : Yo konnen byen yo toutansanm pa fouti agase nou, paske nougen tout mwayen pou n kapab ba yosa yo merite. Ajisman negatif yo avèktout taktik yo anplwaye voye yo nankafou tenten.Sito : Monchè, ou pale dò. Tout saw di la a se verite nèt. Yo dwe pran

anpil prekosyon, paske Lavalas la, lèl desann tout bon vre, li fè dega poumoun pa chape. Bagay yo grav anpilpou yo, paske yo toujou gaye tankouwil nan te sèk. Emosyon anvayi toutnann yo.Serafen :Se ri mwen ri tout derayeyo ki gen foli pouvwa. Se pa yomenm sèl Lavalas k ap kouri dèyèpouvwa a. Se yon bann ak yon pakètsanwont, san santiman ki konprannke se tout avadra ki kapab vin prezi-dan. Sa te fèt yon sèl fwa nan peyi a,paske yo te konprann moun sa a teyon ti sen, men li te yon kalalou konsou pyè li ki lage peyi a nan tout kali-te pwoblèm, soti nan anbago pou rivenan yon okipasyon. Semina : Pa gen anyen serye nanyo tout, paske pa gen yon grenn kijanmè prepare pou yo rive fè bonbagay. Se pa jodi a yo lage nan savannPòtoprens san okenn objektif. Yokontinye ap fè kont dezòd yo nanòganize manifestasyon san sans kidefinitivman ap plage yo nan tchou-boum. Didi : Pa gen youn nan yo ki janmvini ak yon pwojè pou demontre ke lpote bon materyo. Pou yo, se chèzboure a yo vize pou yo vin fè fòtin yosou do pèp la.Se nan sans sa a ke pèpla meprize yo. Kominike ! Pèp nayi-syen bay opozan yon bwa byen longkenbe pou yo tout kapab konprann kemalere pa fouti vin prezidan.

Kòman KEP a fè monte pouòganize eleksyon yo ?Simeon  : Konsèy elektoralpwovizwa « KEP » la ke n genyenjodi a sou direksyon m’sye Opon pamonte tèt li pou kont li. Se pati politikkoken yo ki te chwazi l pou l te òga-nize eleksyon an san patisipasyongouvènman an.Leon  : Tout moun ki onèt kapabkonprann tout bon vre sa k ap pasejodi a nan sen opozisyon an ki te relepandan 4 fwa ke yo reyèlmpa bezwentout 4 konsèy elektoral la ki te montesou pretèks yo te anfavè gouvènmanki la a.Jefra :Yo te konprann ke KEP la ta

pral an favè yo pou te lage tout bagaynan men yo pou yo fè sa yo vle. Toutkoken nou wè jodi a k ap voye pye pat janm prepare yo pou yo te ranplaseekip an plas la e yo vle pran pouvwaa ak tout fòs. Kalo : Jodi a y ap di tout sa k nanenterè yo kont KEP la ke yo menm tefòme. Ala moun yo san konsyans pouse sa yo vle ki pou fèt ! Piske se yomenm ki te monte KEP la, yo kwè lite dwe sèvi enterè yo. Kidonk, se« byen konte, mal kalkile ».Sika : Tèlman yo koken nan tout say ap fè, yo te konprann Lopèz teBlan.Yo tout pa t ka wè ke nan an sivilize nap viv la pa dwe gen favè, paske sekonpetans ki konte. Si w pa kalifye,ou pa fouti espere pou w monte. Yonbann akwòkò te nan 49yèm Lejislatia ke ansyen prezidan Preval te voyepou anpeche evolisyon an pran fèt. Yofè kont dezòd yo jiskaske yo soti tètbese 12 janvye ane sa a.Solon : Ou pa manti. Alò yo panseke m’sye Opon ta pral nan menmlojik la pou mete yo nan Palman an.Piske l meprize yo e l kwè nan kon-petans, yo ba l pote tout 7 peche kapi-to yo. Sovè : Ou byen pale, konpè m. TiNèg ak ti Nègès lakay konprann seyo menm ki kapab fè e defè pandanyo tout pa gen kapasite pou yo baybon rannman. Se pa posib pou n kitebann move je yo ap betize ak nou emenm peyi a. Se poutèt sa m’syeOpon rele yo yon « bann barik vidnan lakou Pòtoprens k ap fè bri pan-dan y ap woule ».Serafen  : Nou regrèt sa pou yo,paske yo pèdi nètale nan yon tou-biyon. Tout sa yo fè tounen kont yo,paske yo pa janm pran tan yo pou yoprepare yo. Se yon pakèt move sije akdemagòg e ankò menm ensanse tounan lakou peyi Dayiti. Nou pa genplas nan sen nou pou bann JidaEskaryòt yo, pou n pa di bann avadrayo.

Lopozisyon an an difikilte nan tout sansSonya : Nan tout sa k ap fèt nanmon nan gen sa nou rele prwepara-syon legal. Se pa lè moman an rivepou w kouri ap kase tèt ou kat kotepou jwenn solisyon reyèl la. Gen yonpakèt enkonsyan nan peyi a ki refizepran konsyans de reyalite a. Yo toujoula pou y ap fè dezòd ak tout sa k pabon pou anpeche pèp la respire enpee menm bouje pou ede peyi a nan toutsikonstans. Yo prefere rete ak menmmantalite a ki enpoze yo fonksyonepou sa gen yon bon amelyorasyon.Semina : Ou pa manti, sè mwen.Yo tout nan manti, paske yo pa t janmprepare. Pou mwen, opozisyon an pagen moun serye ladan l pou panse erive poze pyon pou pran pouvwa anan bon jan ti mamit san madouk.Didi : Nou pa gen dwa bliye bannmalpouwont yo ki anpeche peyi afonksyone nòmalman. Mwen genyon kominike pou yo tout :« Men liSa w genyen W ape kriye.OopozisyonSa w genyen W ape kriyeOu pa wè Ou deja nan tenten.Sa w genyen W ape kriye.

-2-Sa w genyen W ape djèdjè.OpozisyonSa w genyen W ape djèdjè.Ou pa wèOu deja nan dloSa w genyen W ape djèdjè.

-3-Sa w genyen W ap rablabaOpozisyon

Sa w genyen W ap rablabla.Ou pa wèOu deja fin pèdi.Sa w genyen W ap rablabla.

-4-Sa w genyen W ap fè tentenOpozisyonSa w genyen W ap fè tentenOu pa wè ou fini neyeSa w genyen W ap fè tenten

-5-Sa w genyen W ap toumante.OpozisyonSa w genyen W ap toumante.Ou pa wè tan w fin paseSa w genyen W ap toumante.

-6-Sa w genyen W ap divageOpozisyonSa w genyen W ap divage.Ou pa wè ou pa t prepareSa w genyen W ape divage ».Didi : Se sa nèt si nou kapab pran tichèz ba nou pou nou analize bagay yonan sen nou. Mwen refize kwè sekonsa Opozisyon an t ap aji sanokenn preparasyon valab. Se pou nkoute e menm tande kèk deklasyonlidè politik nou yo ki konprann yo genyon bagay serye nan men yo. Nou padwe bay fòs fè nwa yo okazyon pouyo gonfle yo pou gate sitiyasyon an,paske se pa anyen y ap ofri pou fasili-te pèp la. Didi  : Si se konsa yo dwè pou yopran pouvwa a nan koken, yo mètbliye sa, paske yo pa gen anyen y apregle. Yo gaye nètale e yo vle nou retekonsa pou yo fè kapital politik yo.Pou mwen, yo fini tankou yon krey-on. Madan Mannigèt pa ladannmenm. Li fini-kaba. Gouvènmankonsansis la, p ap gen sa pyès nanpeyi a, paske eleksyon an ap fèt kan-menm.Sika : Milann betize tout bon vre.Se madichon ki pran devan li pou lgrennen jilbrèt sèlman. Li pèdi pari ae l pa gen dwa janm gen chans pou lvin prezidan peyi Dayiti. Lè w fè pativagabon, ou pa janm gen chans poureyisi. Se sa k rive Milann ki mourinèt nan fim nan. Yon Madisten kireyèl man pa gen moun dèyè l poutwou ve monte sou madanm nan.Non, se pa serye sa ! Pati politik pwo-fesè a fini. Se yon reyalite ki reyèlmanfè sans : « Se mèt kò ki siveye kò ».Semina : Ou pa manti menm. Oupa wè madanm nan pèdi tèt li pou l alfè akò avèk yon pati ki definitivmanpa janm regle anyen ke dezòd sèl-man. Se Milann menm ki te fè kon-nen ke MOPÒD pa gen ren pou l potechay la. Bann vagabon yo fè l valepawòl li yo nan chwazi Madisten souli. Sa se vrèman yon ensilt ki lakòz kemadanm nan pèdi tout avantaj li yo.Didi : MOPÒD pa t janm yon patipolitik valab, paske se chimè ak bandiilegal ki ladan l. Pou Andre Michèl pialèz nan foli prezidan, li kiteMOPÒD pou l vin ak pati Jistis pou lkaponnen moun, kòm si li pa yongrenn bandi ilegal. Tout moun kon-nen m’sye se yon atoufè ki gen yonepe Damoklès plante sou tèt li. Krisyan : Kòm li konnen li pa genmoun k ap vote li nan eleksyon 25oktòb la, m’sye kòmanse ap pranpozi syon pou eleksyon an pa òganize.Li nan tout sa k pa bon, tankou madanBozil, li menm tou pa gen moun dèyèl. Yo pa t janm prepare. Se pa kounyea pou y ap voye pye.Serafen :Yo mele tout bon. Pèp laboude yo. Madanm yo p ap vote yo e

6 Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

Kreyòl

Ale nan paj 14

VERITE SOU TANBOU :Pèp ayisyen konnen, li wè, li pale veriteKominike ! Kominike ! Kominike !

Journal du 23 -30 septembre 2015:hO 9/23/15 4:49 aM Page 6

Page 7: ENglish PagEs : 11 Kreyòl : Paj 6 hait i observateur€¦ · été éjecté du régime rose, au mois de décembre de ljannée dernière, ne peut plus vivre loin du centre de décision

Par Michel Léandre

Depuis la mascarade électorale du9 août dernier et les fameux résul-tats non officiels qui s’en sontsuivi, la faune politique haïtienneintensifie la lutte en optant d’in-vestir le macadam aux fins de blo-quer le deuxième tour des élec-tions et de provoquer le revoie duConseil électoral provisoire (CE);les autres la continuation des opé-rations électorales en dépit desfraudes, violences et irrégularitésorchestrées par les regroupementspolitiques proches du pouvoir.

Les inquiétudes et la méfiancefusent de toutes parts, face au CEPd’ Opont, incoherent dans ses ac -tes et ambigu dans ses communi-qués de presse et le comportementmalhonnête des tenants du pou-voir ayant décidé d’aller jusqu’aubout sans se soucier des justesrevendications de tous les secteursde la vie nationale. Cela crée unecrise sous-jacente à celle issue dela formation du Conseil électoraleprovisoire, aux soupçons de cor-ruptions qui pèsent sur deux con -seillers consistant en l’octroi depropriétés dans des quartiers hup-pés de la capitale; le prix des bul-letins imprimés à Dubai; et la visi-te d’Opont et du ministre déléguéchargé des questions électorales à

ce pays où les prix des chambresd’hôtels et les dépenses de tousordres sont toujours extrêmementélevés. Opont et ses pairs n’ontqu’un seul agenda : organiser desélections. Sans aucun doute, lacrise postélectorale, qui s’annon-ce, n’est pas le cadet de leur souci;tandis que Michel Martelly, aubout de ses manœuvres, afficheune attitude bon enfant face à lacommunauté internationale, œu -vrant pour placer son poulain à latête de l’exécutif, dans l’espoir,croit-il, de se protéger des pour-suites judiciaire qui l’attendentpour par sa gestion scandaleuse dela res publica.

Dans le cadre des manifesta-tions programmés, certains re -groupe ments, partis politiques etcandidats, qui estiment leurs inté-rêts lésés au premier tour, et quivoient leur chance d’être élus défi-nitivement réduites, préfèrentadopter cette voie facile, souventdé magogique, qui souvent necolle pas avec la réalité du mo -ment. Le fer de lance des manifes-tations est la Fusion des sociauxdémocrates, sous la houlette d‘Ed -mon de Beauzile Supplice, qui en -traine, dans sa démarche, le partiFanmi Lavalas qui, à vu d’œil,joue la carte de la supercherie par -ce que à cheval sur les deux for-mules. Dans le camp des protesta-

taires figure aussi Renmen Ayiti,de Jean Henri Céant, notaire deprofession et ancien allie d’Aristi -de; ainsi que quelques groupus-cules moins connus attiré dans lesillage de la protestation mais vrai-ment sans objectifs précis. Danscette mare aux grenouilles, Vérité,de l’ancien président René Préval,opte pour le retrait du second tourde la plate-forme et de ses candi-dats. Mais ce retrait n’a pas l’aird’inquiéter un Opont très arrogantdans ses prises de position.

Moins d’un millier de sympa-thisants occupaient le macadam,au cours de la semaine écouléetandis que aucun autre parti n’estvenu gonfler le nombre des mani-festants criant à l’annulation pureet simple du scrutin du 9 août2015,, le renvoi du Conseil électo-ral provisoire, le départ de Martel -ly et de son gouvernement, en susde la mise en place d’une structu-re intérimaire pour organiser desélections.

De nouvelles protestations dumême genre sont programméspour cette semaine avec, selon lesorganisateurs, l’espoir qu’unréveil de la conscience puisse atti-rer d’autres partis politiques dansle mouvement anti second tour.

Mais les partis pro-électionssont plus nombreux que ceuxengagés dans la contestations et

ont l’avantage d’être mieux clas -ses et comptes parmi les aspirantsaux postes qu’ils vont briguer.L’international affirme, à traversles media, qu’il n’est pas prêt àfinancer d’autres élections et queles Haïtiens devraient s’entendrepour corriger les irrégularités dupremier tour. D’où un avantagemanifeste des tenants des élec-tions dans un pays où c’est tou-jours celui qui détient la boursequi a le dernier mot. Les électionsantérieures peuvent servir d’aide-mémoire. Car chaque fois que lesHaïtiens n’arrivaient pas à s’en-tendre, c’est l’international quitranche en faveur de son poulain.À la lumière de ces expériences,l’on s’achemine inéluctablementvers de nouvelles élections émail -lées de fraudes et d’irrégularitéssemblables aux précédentes sui-vies d’interminables contestationssans lendemain. Et le président élude ce scrutin et ses comparses se lacouleront douce pour cinq nou-velles années, juste le temps derépéter les mêmes mascarades.

La démocratie coûte cher et le

pauvre pays d’Haïti n’a pas lesmoyens de renouveler ses diri-geants politiques sans le concourspresqu’entier des grands voisinsde l’international. Selon la formu-le « qui finance commande » , onest loin de cette société libre etdémocratique tant souhaitée aprèsla chute de la dictature desDuvalier, février 1986.

Des deux formules précitées ,laquelle enfin va triompher ? Lesévénements politiques ne sont pasdes formules mathématiques etpeuvent changer à tout instant,suivant les intérêts des forces enprésence.

ML

7Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

Par Docteur Loren Ekroth,Ph.D. [2]

Le point focal de l’article d’au-jourd’hui : Au bon moment et àl’endroit approprié et entre deuxpersonnes bien intentionnées, unesimple conversation peut avoirdes effets positifs très profonds.

Cet article explore brièvementquelques-unes de ces con ver -sations. J’espère que si vous êtesla personne la mieux placée, vouspouvez influencer de nombreusesautres individus de manière positi-ve.

« La rencontre de deux per-sonnalités est comme le contact dedeux substances chimiques; s’il ya réaction, les deux sont transfor-mées ». - Carl Jung, psychiatresuis se, 1875-1961.

La façon dont cela se produitexactement reste un mystère.Parfois, c’est simplement les motsappropriés au bon moment. Par -fois, c’est simplement le silenceméditatif. D’autres fois, simple-ment la vibration d’énergie appro-priée entre deux personnes. Oupeut-être, c’est simplement la tou -che appropriée, aussi simple quese tenir la main.

Une conversationpeut changer un état d’espritLes mots appropriés inclus dansune déclaration ou une questionpeuvent offrir une nouvelle façonde penser, une meilleure qu’avant.Elle peut enrayer un préjudice ouune notion erronée et les rempla-cer avec une manière plus saine depenser. Cela est arrivé quand lesani mateurs du Programme de l’ -écoute compatissante ont deman -dé à de jeunes adultes de la Pales -

tine et d’Israël de partager leursex périences, tandis que d’autresles écoutaient. Lorsqu’ils ont en -ten du que d’autres jeunes qu’ilscon sidéraient comme des enne-mis avaient également perdu desmembres de leur famille ou desamis dans les conflits, ils ont com-pris qu’ils avaient tous souffert, etleurs inimitiés disparaissent.

Une conversationpeut renforcer laconfianceParfois, c’est tout simplement unetape dans le dos provenant d’unentraîneur sportif qui dit « Tu peuxle faire » qui inspire la confianceet le courage dans un joueur.Lorsqu’un manager qui « observeun employé faisant quelque chosede bien » lui fait savoir que sonaction n’est pas passée inaperçue,cet employé se sent flatté. Aucunefausse louange ici. Simplementdes mots honnêtes et sincères.Vous pouvez trouver de nom-breux exemples de ce comporte-ment dans les familles, les sallesde classe, au travail et ailleurs.Cherchez-les. Imitez ces compor-tements.

Une conversationpeut lier les gensLorsque vous introduisez des gensqui pourraient tirer des profits enrencontrant une autre personne,spécialement si vous donnez des«informations qui sont capablesd’établir des liens », vous pourriezfaire en sorte que quelque chosede très spécial arrive. « Joe, je vou-drais que tu rencontres Sally.Comme toi, elle travaille sur unprojet qui remonte le moral autravail. Passes un peu de tempsavec elle et tous les deux vouspour rez en profiter en partageant

les meilleures pratiques que vousaurez découvertes ». « Jennifer,Ed est un habile danseur de salon.Je pense que vous deux feriez uncouple amusant sur le plancher dedanse ».

Vous pouvez partagerdes ressources précieuses« Elmer, je viens de lire un articleà propos de la perte de poids faci-le et sans produits compliqués oudes systèmes coûteux. Tu as ditque ton poids t’a causé du souci.Si tu veux, je t’enverrai une copiede cet article intéressant ».

Des actes quotidiensde gentillesse etd’empathieVous vous arrêtez et vous parlez àun sans-abri, écoutant l’histoire desa vie. Il se sent respecté et encou-ragé par votre gentillesse. Vouspouvez ne pas lui donner de l’au-mône, mais dans cette conversa-tion simple vous lui donnez uncoup de main émotionnel.

Comment une conver-sation a sauvé ma vieLorsque j’avais dix ans, je fusfrappé par la fièvre rhumatismale,une condition qui entraîne presquetoujours des dommages au cœuret parfois même la mort. DrWeisberg, notre médecin defamil le, me rendit des visites àdomicile; et pendant mon traite-ment (j’étais alité pendant quatremois), il m’a dit : « Loren, je saisque tu es un garçon actif qui aimefaire du vélo et le sport. Tes père etmère veulent que tu grandisses enbonne santé, sans dommage aucœur. Alors, je te demande de tereposer jusqu’à ce que l’écolerecommence en automne pro-

chain. Durant l’été, tandis que lesautres garçons jouent, tu pourraste contenter de les regarder jouer.Le feras-tu ? » J’ai accepté et j’aisuivi ses instructions compassion-nelles. Résultat ? Aucun domma-ge cardiaque et une longue vie.

Comment une seuleconversation m’aconvaincu de pour-suivre mes étudesuniversitairesLorsque j’étais en troisième an -née, à l’Université du Min nesota,une conversation de 30 minutes atransformé ma vie. Un conseilleracadémique m’a appelé dans sonbureau pour me parler de mesnotes de mi-semestre (pas du toutbonnes). Il écouta mon histoire dela façon dont « les professeurs nese soucient pas de moi, ne mecomprennent pas » et j’allaisabandonner mes études. Il ne m’adonné aucun conseil, aucun dis-cours d’encouragement. Il m’asimplement écouté attentivementparler et il a paraphrasé mes griefs.

Lorsque je suis parti de sonbureau, je me suis senti gêné de ceque j’ai dit – mes remarques dé -formées et défensives. Je lui aidon né des « raisons sans fonde-ments » pour quitter l’école, etelles semblaient insensées lors-qu’il me les a répétées.

Ce jour-là, je me suis ravisé, jeme suis fixé à mes études, et j’aipris la responsabilité de mes mau-vaises notes. Le résultat ? J’aicom mencé une longue et satisfai-sante carrière universitaire avec undoctorat et 30 ans en tant que pro-fesseur d’université. La personneappropriée au bon moment avec labonne approche a transformé mavie.

Comment une conver-sation a sauvé unmariageUne femme que je connais a euquatre enfants et un mariage diffi-cile, parce que son mari a ouverte-ment flirté avec d’autres femmes.Cela l’a beaucoup gênée. Le mari

a également passé beaucoup detemps avec une secrétaire at -trayan te de son bureau. Lorsqu’ -elle prenait soin de leurs enfants etde la maison, il s’amusait à tra-vailler tard le soir et le week-endavec la secrétaire.

Elle a mis son pied sur terre.Elle lui a lancé un ultimatum fer -me, cinglant et authentique quiétait clair : il pourrait terminer sonbadinage avec la secrétaire etdevenir un mari et un père atten-tionné ou bien il pourrait trouverun autre endroit pour vivre. Sa -chant qu’elle ne plaisantait pas, ila terminé sa relation avec la secré-taire pour passer plus de tempsavec sa femme et leurs enfants.Leur mariage a été sauvé et « ilsont vécu heureux pour toujours ».

À quelles conversations trans-formatrices avez-vous participé ?Avez-vous reçu ou offert desencouragements lorsqu’il le fallait? Avez-vous décidé de vous spé-cialiser en chimie parce que votreprofesseur au lycée vous a ditquel que chose à ce propos ?«Vous avez vraiment un don pourla science et une passion particu-lière pour la chimie. Vous feriezmieux de la considérer comme unsujet d’étude à l’université ».

Ce qu’il faut retenir aujour-d’hui : Les divers points à reteniraujourd’hui sont déjà inclus dansles exemples ci-dessus.[1] Publié avec la permission duDr Loren Ekroth, éditeur dumagazine Better Conversations.Pour ceux qui préfèrent la versionoriginale en anglais, ils peuvents’inscrire pour l’abonnement heb-domadaire gratuit du magazine à :www.conversationmatters.com.

[2] Docteur Loren Ekroth est unspécialiste américain en commu-nication humaine et un expertnational en conversation desaffaires et de la vie sociale.

Traduit de l’anglais parRéginald Barthélemy, MBA23 septembre 2015 [1]

Volume 3, Edition 87TECHNIQUES DE CONVERSATION

Des conversations qui peuvent changer des vies

CHRONIQUE DE FIN DE RÈGNE EN HAÏTIManifestations ou élections, quelle formule va triompher ?

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Par Dan Albertini

Christine Barbedet, uneexposition, un titre [ces objetsqui racontent], une chaisevide

Quand vient le temps de pas -ser de la parole aux ac tes, ohque l’angoisse du théoriciens’accroît. La peur, voir s’ef-fondrer la ba se. Mais, quand ils’agit de passer sous les feuxde la critique, connaissant mamé decine personnelle, je vousassure que les mo ments del’accouchement s’équivalent,tant on craint une foudre depolémistes. Parce que, voyez-vous, la gran de majorité desvrais journalistes sont despolémistes qui, par défaut devis-à-vis, jouent le rôle d’op -

position. Car, toute ap pro ba -tion paraît suspecte. C’estainsi que je me suis lancé undéfi. Réclamer le droit decréer un cinéma haïtien mon-dial. Par la théorie de la chai-se vide. Le premier adversaireintéressé est de fait le faiseurétranger. J’ai par contre cal-culé la clientèle haïtiennecom me l’épreuve supplémen-taire. Mais…

Vous avez fini par com-prendre la malice : « critiquesfictives de scénarios imagi-naires, graines d’affiches ».Là j’emprunte de ChristineBarbedet. Com me si le filmétait réellement en salle.Combien grand a été monétonnement quand je voyais lescénario Les Rivales 2015 seproduire chez ces dames can-didates de la Républiques.Puis, Les enfants du pouvoir,de telles ambitions chez cesdits enfants-là, et j’ en passe.Un ami m’a appelé d’Haïtipour me dire : « les rivales2015 », tu avais vu juste. S’il acru en une prémonition, j’aivu le rêve de ma mort, car onne voit de son vivant ce genrede choses-là. Cependant, jecrois en fait et de préférence,que le sujet a germé dansl’om bre de la lecture ca chéehaïtienne. A fait des enfants.Si, nous sommes un peuple del’imaginaire. C’ est dans cetteveine-ci que j’ai rencontré lajournaliste pho tographe fran-çaise Chris tine Barbedet. Elle

éla borait sur ses recherches afind’il lustrer son exposition «cesobjets qui racontent ». Je lui aivendu ma salade, pensant à unrejet français, malgré mabonne foi. Quel le n’a été masurprise alors ! Voici la littéra-ture qui accompagne l’objetqui raconte.

« Daniel Dire sur grandécran ».

« Un symposium à venirpour mettre en relief les res-sources, un guide de ré fle xionà paraître comme un manifes-te. Des critiques fictives descénarios imaginaires ou en -core des grai nes d’affichespour se met tre en mouvement.Da niel s’interroge sur lesorientations du Fonds moné-taire in ternational : « un cha-peau qui ne rentre pas sur latête haïtienne. Nous avons unpassé orageux entre nous. Leseul média qui peut nous ras-sembler est le cinéma…» Enligne de mire pour Daniel, lacréation d’un label de cinémahaïtien qui ferait école.«Haol ly wood » en projectionsur grand écran pour démen-tir le dicton : «L’hor loge haï-tienne ne connaît pas lesheures ».

Salut Léo, je te dois ce sou-rire de reconnaissance. Tum’as dit un jour, d’ abord :«Dan, je lis régulièrementavec passion les épisodes detes articles sur la route ducinéma». En sui te, « Dan jecomprends ce que tu veux

faire, mais les Haï tiens ne sontpas encore prêts pour ce…».Témé rai re, j’ai pour suivi,tenace, j’ai persévéré, con -vaincu, j’ai foncé. Tu aspublié. Chris tine Barbedet abien discerné. Une nuance, je

dis : Haollywood 2104, créa - tion d’un cinéma haïtien mon-dial. Car le label n’est à un ter-roir mais aux Haïtiens.

Merci d’y croire [email protected]

8 Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

Dan Albertini

SUR LA ROUTE DU CINÉMA

Daniel Dire sur grand écran

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9Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

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PPlus d’un mois après lamascarade électorale du 9août 2015, Pierre-LouisOpont et le Conseil élec-toral provisoire (CEP)

qu’ il dirige persistent à maintenir lesuspens concernant les résultats. Ladétermination affichée par les can-didats, partis et formations poli-tiques lésés à obtenir l’annulationpurement et simplement du scrutinforfaitaire ainsi que la tête dupatron de l’organisme électoralmettent les autorités de cette insti-tution dans leurs petits souliers. Enpersistant à ignorer les revendica-tions des uns et des autres, celles-cirisquent d’essuyer encore davanta-ge de pressions, jusqu’à ce que lesprotestataires aient gain de cause.

Confronté à l’opposition mus-clée des victimes d’irrégularités, debourrage d’urnes et de violenceconstatés durant les dernières légis-latives, le président du CEP et l’or-ganisme qu’il dirige se comportentcomme s’ils n’ont aucune raison dese faire du souci. En tout cas, ilsdonnent l’impression de n’être lemoindrement concernés par les crisde réprobation et de condamnationde la journée soi-disant électoraledu 9 août fusant de toutes parts.Puisque au moment où des mani-festations sont organisés contre leCEP, Pierre-Louis Opont, sans mê -me donner les résultats des législa-tives dénoncées avec véhémence,déclare mettre résolument le capsur le second tour. Dans les pro-chains jours, il sera donné à tous deconstater si la détermination esteffectivement au rendez-vous.

Pierre-Louis Opont et ses alliésdu CEP, avec l’exécutif, aussi bienque les formations politiques liés àce dernier prennent la participationd’une trentaine de partis au déjeu-ner de travail auquel ils étaient invi-tés par le numéro un de l’organismeélectoral pour leur soutien du se -cond tour; ils pourraient se fourrerle doigt dans l’œil jusqu’au coude.Car la dernière rencontre que l’or-ganisme électoral a eue avec lespartis politiques, le vendredi 18septembre, montre clairement qu‘ilest trop tôt pour les auteurs du coupd’État électoral du 9 août de criervictoire. Puisque l‘atmosphère plei-ne de bonne humeur où dominait laconvivialité constatée lors de lapremière réunion des dirigeantsélectoraux avec les partis poli-tiques, la semaine précédente, a faitplace à l’hostilité ouverte à l’égardd’Opont et des conseillers électo-raux. De toute évidence, les partieslésées commencent à comprendrel’énormité de la monstruosité du 9août suivie d’une stratégie visantdélibérément à endormir les vic-times pour faire passer définitive-ment ce coup fourré.

En effet, la cinquantaine de res-ponsables de partis politiques surplus de 120 agréés à répondre pré-sent, vendredi dernier, ont définiti-vement montré les dents à Pierre-Louis Opont et aux membres duCEP. Puisque, cherchant à ama-douer les invités, les autorités élec-torales ont présenté leurs recettespour rectifier le tir. Il s’agit de

modifier le calendrier électoral, ensus des promesses de correctionsafin d’améliorer le scrutin du 25octobre. Cela a déclenché le raffut.

Certes, les représentants del’OPL, de l’APEH, de Canaan,d’UNIR, d’AAA, pour ne citer queceux-là, sont sortis de leurs gonds.En clair, ils n’entendent pas passerdocilement au second tour avantque soient tirés au clair les mystèresdu premier tour et apportés des cor-rectifs satisfaisants à tous les partisvictimes. Mais le CEP n’est pas enmesure de fournir des explicationsconcernant les actes criminels quiont caractérisé la journée électoraledu 9 août, à l’échelle nationale. Etles promesses faites par M. Opontet les conseillers n’ont pas su cal-mer les responsables de partis pré-sents. Les deux camps se sont sépa-rés plus divisés que jamais. Et rienne laisse présager une entente sus-ceptible de faciliter le passage ausecond tour et de parvenir ainsi àlaisser filer Opont et son CEP.

Franchement, la rencontre CEP-partis politiques du 18 septembredonne toute la mesure du raidisse-ment des organisations politiques àl’égard du scrutin du 9 août 2015universellement condamné pourêtre entaché de fraudes, d’irrégula-rités, de bourrage d’urnes et de vio-lence. Si Opont et ses collabora-teurs se mettaient en tête d’apaiserles intéressés par de vagues pro-messes d’apporter des rectifica-tions, ils se sont bel et bien rendus àl’évidence que leurs propositionsn’auront pas la vertu de rassurer lesvictimes du dernier coup d’Étatélectoral. Il y a donc fort à parierque l’intransigeance manifestée parles candidats trompés et les partispolitiques présents à la dernièreréunion sera encore plus féroce, aufur et à mesure que s’approche ladate de la tenue du second tour.

De toute évidence, l’unité autourdu refus de participer aux électionsannoncées pour le 25 octobreconstitue l’élément que redoute leplus Opont et ses alliés. Surtout queles activistes, de leur côté, ont juréde rester mobilisés et d’investir enpermanence les rues de la capitaleet des villes de province pour exi-ger le départ du CEP et l’arrestationde Pierre-Louis Opont. Aucundoute que le constat de cette réalitéa porté ce dernier à déclarer sonrejet de toute idée de rendre sontablier. Alors qu’en réalité il envisa-ge des dispositions pour prendre lapoudre d’escampette, dès que lasituation devient intenable.

Sans l’ombre d’un doute, lamanière dont s’est terminée la der-nière réunion entre le CEP et lesreprésentants de partis politiquesmontre bien qu’Opont ne disposed’aucun plan pour faire face à lacrise née du scrutin du 9 août.L’organisme électoral a définitive-ment flanché devant les demandesd’explications et de rectificationavant de passer au second tour. Àcoup sûr l’augmentation des pres-sions par les partis politiques a lepotentiel de mettre en déroute toutle personnel de l’organisme électo-ral. Donc, encore un tour de vis !

10 Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

ÉDITORIAL

Haïti-Observateur

P.O. Box356237

Briarwood, NY11435-6235

Tél. (718) 812-2820

Il faut faire monter les pressions sur opont et le CEP

Journal du 23 -30 septembre 2015:hO 9/23/15 4:49 aM Page 10

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MMore than a month af -ter the electoralmasquerade ofAugust 9, 2015,Pierre-Louis Opont

and the Pro vi sional ElectoralCouncil (French acronym CEP) heheads continue to maintain the sus-pense regarding the results. Thedetermination display ed by the can-didates and political parties thusharmed to demand the annulmentpurely and simply of the ballot andthe removal of the chief of the elec-toral organization, puts the authori-ties of this institution in an uncom-fortable situation. Conti nuing toignore everyone’s claims, the elec-toral board continues risking addi-tional pressure, until the protestersare fully satisfied.

Faced with the forceful opposi-tion of victims of irregularities, bal-lot stuffing and violence recordedduring the last legislative election,the president of the CEP and theagency he leads behave as if theyhave not a single reason to worry.Anyway, they give the impressionof being in the least unaffected bythe shouts of disapproval and con-demnation of the so-called electionheld August 9 coming everywhere.For, as demonstrations are organ-ized against the CEP, Pierre-LouisOpont, without even giving theresults of the last parliamentaryvote, denounced so vehemently,declares resolutely they are settingcourse for the second round. In thecoming days, it will be clear for allto see if there is a solid determina-tion to go forward.

Pierre-Louis Opont and hisallies of the CEP, with the executiveas well as political parties linked tothe latter are taking the participa-tion of some thirty parties to aworking lunch they were invited toby the number one of the electoralbody; as they are seeking their con-tinued support of the second round.Indeed, they would be seriouslymistaken. The last meeting that theelectoral body had with politicalparties, Friday, September 18,clear ly shows that it‘s too early forthe authors of the electoral coup ofAugust 9 to claim victory. The hap -py atmosphere which prevailedduring the first meeting of electoralofficers with political parties, theweek before last, gave way to openhostility towards Opont and theelectoral advisors. Obviously, theinjured parties are beginning to un -derstand the enormity of the mon-strosity of August 9 followed by astrategy deliberately aimed atlulling the victims into submissionin order to permanently make thisdirty trick stick.

Indeed, fifty leaders of politicalparties on over 120 authorized toparticipate in last Friday‘s meetinghave definitely shown their teeth toPierre-Louis Opont and the mem-bers of the CEP. Seeking to appeasethe guests, the electoral authoritiespresented their recipes for rectifica-tion. That’s changing the electoralcalendar in addition to promising

corrections to improve the electionsscheduled for October 25. That trig-gered the hullabaloo.

But representatives of OPL,APEH, Canaan, UNITE, AAA, toname but a few, have come off theirhinges. Clearly, they don‘t intend togo meekly to the second roundbefore results of the first round arebrought to light and the mysteriessurrounding it, as well as satisfacto-ry corrective measures taken to sat-isfy all victimized parties. But theCEP is not able to provide any ex -planation for the criminal acts thatcharacterized the Election Day onAugust 9, at the national level. Andpromises made by Mr. Opont andthe electoral councilors have failedto calm the responsible parties pres-ent. Both sides separated them-selves, and are now more dividedthan ever. And nothing suggests alikely agreement to facilitate thepassage to the second round andthus let Opont and CEP slip away.

Frankly, the meeting betweenpolitical parties and the CEP Sep -tember 18th gives the full dimen-sion of the stiffening of politicalorganizations with regard to theelection of August 9, 2015, which isuniversally condemned for beingtainted by fraud, irregularities, bal-lot stuffing and violence. If Opontand his collaborators thought theycould appease the political partieswith vague promises of makingcorrections, they certainly are nowfacing the fact that their proposalswill not have the power to reassurethe victims of the last electoralcoup. So it’s a safe bet that the in -transigence shown by the wrongedcandidates and political parties inthe last meeting will become evenfiercer, as the date of the holding ofthe second round approaches.

Obviously, unity around therefusal to participate in the elec-tions announced for October 25 iswhat Opont and his allies fear most.This is especially so since theactivists, for their part, have swornto remain mobilized and to continu-ously protest in the streets of thecapital and provincial cities todemand the departure of the CEPand the arrest of Pierre-LouisOpont. No doubt that this realitybrought him to declare his rejectionof any idea of resigning. When inreality he is considering steps totake to step down the minute hefeels the situation becomes unten-able.

Without a shadow of a doubt, theway the last meeting between theCEP and representatives of politicalparties ended shows that Opont hasno plan to deal with the crisisresulting from the election of 9August. The electoral body has def-initely flinched in the face ofdemands for explanations and cor-rection before proceeding to thesecond round. Certainly increasedpressure by political parties has thepotential to rout all the staff of theCEP. So, one more turn of thescrew!

11Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

EDITORIAL

Haïti-Observateur

P.O. Box356237

Briarwood, NY11435-6235

Tél. (718) 812-2820

Increase the pressure on opont and the CEP!

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1212 Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

By Reginald Barthelemy

Do you boast that your religion isthe best and the greatest? If so,think again! Perhaps like you, Iwas taught that there are threemajor religions in the world,namely, Judaism, Christianity, andIslam. But how deeply embar-rassed I was when I realized I hadbeen on the side of error for manyyears. Recently, I learned thatthere is a fourth and greater reli-gion. It is called human service.Working for the common good isthe greatest and most powerfulcreed ever.

I have been in some fashionacquainted with two individualswho made the well-being of thepoorest of the poor their prime

duty.

Mother Teresa ofCalcuttaThe first is Mother Teresa, the lateCatholic nun, who has left a mon-umental impact on the world. Atthe age of 18, she left her parentalhome in Skopje, Macedonia andjoined the Sisters of Loreto inIreland – an Irish community ofnuns with missions in India.Shortly thereafter, she traveled toIndia where she resided until herdeath on September 5, 1997. Inher own words, “By blood, I amAlbanian. By citizenship, I am anIndian. By faith, I am a Catholicnun. As to my calling, I belong tothe world. As to my heart, I belongentirely to the heart of Jesus. ”

In India, Mother Teresa dedi-

cated her life to serving the poor-est of the poor. Her place of resi-dence and mission was in Cal cut -ta. Hence the name Mother Teresaof Calcutta! She traveled exten-sively expanding her ministryaround the world. She was a glob-al icon, respected throughout thesix continents and admired for hertireless commitment to relievingthe suffering of the poor and theneedy. Her lifetime ministry wasone of love and humility. Shetreat ed everyone with respect anddignity. She lived out the beliefsand principles she held dear to herheart. Mother Teresa used to say,“If you are right with God, youwill see in the face of your fellowmen the face of God.” Her lifewas completely dedicated to “theunwanted, the unloved, the uncar-ed for.” Mother Teresa was happyto be the voice of the poorest ofthe poor, their eyes, their feet, andtheir hands. At her death she washonored with state funeral by theIndian government for her life-time dedication to the Indian peo-ple.

Dr. AlbertSchweitzer And Dr. Albert Schweitzer is thesecond individual who made thewell-being of the poorest hisprime duty. Albert Schweitzerwas a German – later French –theo logian, philosopher, and or -ganist. In spite of a successfulcareer as a musician, he decided toenroll in medical school. Hisheavy burden for human servicecompelled him to make such deci-sion. Upon graduation, he relocat-ed to Africa where he served asmedical missionary, providingfree healthcare and medications tothe forgotten, the left behind inAfrican societies. He found fulfill-ment in relieving the suffering ofthe poor. Reflecting on the secretto happiness, he once said: “Idon’t know what your destiny willbe, but one thing I know: the onlyones among you will be reallyhappy are those who will havesought and found how to serve.”How true! Dr. Albert Schweitzerdied in Lambaréné, Gabon onSeptember 4, 1965.

There is no greater religionthan human service, than workingfor the common good. Humanservice – love in action, genuinelove – is the golden rope that bindstogether all the divine command-ments, precepts, and laws found inthe Holy Book. Compassion – theother name for genuine love – iswhat really makes us human.What have you done recently tomake a positive difference in thelife of a needy person? As you arefeverishly busy putting the finaltouch on the preparation of yourTabaski festivities (or any holidayfestivities, for that matter), has itcrossed your mind that theremight be at least a poor familynext door who may not have anyfood to put on the table to feedtheir children, let alone to findmoney to buy a sheep? Howenjoyable your holiday celebra-tion would be if you could relievethe suffering of one single soul!No one can become happy with-out making others happy first.Think about it for a split second.

September 23, 2015

Volume 3, Issue 96POSTCARDS FROM AFRICA

no Greater Religion

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ

Plasticité neuronale chezle diplomate américain

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Par Dan Albertini

Entre (). Nous réitérons : le CPIestime que Powell a menti 935fois. Jeb Bush candidat, il affir-me l’échec Obama sur la notiond’un retrait prématuré. Querévèlerait un test suisse neutreen matière de schizophrénie ?Fermons les ().

Il y a de cela fort peu quenous avions traité du sujet, d’ -abord sous la rubrique : Rela -tions internationales à l’IUS -MM. Cela avait évidemment,mais non sans raison, soulevébeaucoup de curio sité chez lelecteur. Se de man dant quel rap-port avec la di plo matie interna-tionale. Nous avions terminéavec la Métaspora à l’IUSMM,précédé de La santé mentale…..Ce, bien sûr, en évoquant leForum sur l’innovation, de laCCM en automne dernier. Nousavions parlé aussi de Dr. AlainLesage, à titre de chercheur decet institut, faisant rapport auxétudes avancées de Dr. MarioBeauregard comme lien à éta-blir quand on considère la pro-blématique de la maladie men-tale versus la santé mentale,dans une ville intelligente. Éton -namment, nous avions soulevéaussi : participation et applica-tion de la corporation in ter -nationale IBM Ca nada. Rap -pelons enfin que nous avionssoulevé l’expertise crois santemais aussi collective de Dr.Lesa ge, un axe que ne pourraitignorer l’OMS dans sa quêted’expertise globale appliquée.D’où les relations internatio-nales à l’IUSMM.

Y aurait-il priseurs ailleursaussi, ambitieux par-ci, sinonconvoiteurs par-là ? Le quoti-dien genevois Le Temps vientde con firmer notre vision deschoses à travers cette série d’ar-ticles, en produisant ce titre-làde Florence Rosier : « Prédirela schizophrénie par ordinateur». Elle a choisi, en outre, de trai-ter de maladie de préférence, jecite : « En écoutant la paroledes patients, des logiciels sontcapables de détecter les signesavant-coureurs de certainesmaladies mentales. Une révolu-tion médicale s’annonce ». Si sarubrique du 19 septembre tientde la psychiatrie, elle termineson énoncé par la notion derévolution, une façon de con -tourner le mot santé mentale ànotre avis.http://www.letemps.ch/Page/Uuid/24ae43b2-5e33-11e5-af59-

94bd5b6861b3/Pr%C3%A9dire_la_schizophr%C3%A9nie_par_ordinateur

Pourquoi ce tique de jalou-sie maquillé en dénonciation àpeine camouflée, diriez-vous.Mais écoutez ça d’abord : «Par -mi les symptômes avant-cou-reurs de la schizophrénie (et dela maladie avérée) figurent lesaltérations du cours de la pen-sée et du discours des pa tients.Le premier à identifier cestroubles, en 1911, a été le psy-chiatre suisse Eugen Bleu ler».Le sentiment nationaliste montebrusquement quand il faut tirerla laine de son bord, quand,nous autres, avions parlé decent ans de santé mentale auQuébec, comme titre d’un ou -vra ge à venir. Il faut récupérerla paternité, nuance en grandrenfort sur quatre ans d’avance.D’autant plus que nous évo-quons une notion de la diploma-tie américaine. Nous sommesrevenus dans les parenthèsessur le slash de mensonges éta-tiques de Powell par devant leConseil de sécurité, dénoncépar le CPI, c’était la diplomatiede l’époque. Aujourd’hui, faceà cette percée technologique dulogiciel d’IBM, quel serait lediagnostique si l’on passait untiers de nos diplomates accrédi-tés à l’épreuve de ce test ? Nousimaginons facilement que lemot précarité surpasserait lemot précoce. Alors, quel seraitle poids de ces décisions ouconseils sur les relations inter-nationales, si et seulement si, untiers du tiers de ces diplomates,offriraient des signes avancés,d’après une analyse sur la basede cette étude savante ? Quelleplasticité aussi ?

Je terminerai cette note avecune simple question comparati-ve. Il y a peu de temps de celaqu’un journaliste haïtien lançaitune pareille question sur lasanté mentale de certains de noscandidats à la présidence. Souf -frons une digression sur la dis-parition de Beauvoir. Combiendans son laboratoire, s’il rece-vait cette clientèle, aurait laissétranspirer des traces d’instabili-té de ce genre, puisque l’on saitque son officine servait deconfessionnal aussi. Pas d’ar-chives, pas d’observatoire na -tio nal adapté, pas de référenceni de dossier. Il est parti aveccombien de secret dont la famil-le qui convoite la présidenceaux États [email protected]

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ce Lumarque; à ses frères etsœurs : Dr Glodys Saint-Phard, Dr Jose Saint-Phard(Mme née. Chantale Miram -beau), M. et Mme BudryDaniel (Mme née Prisce Saint-Phard) et Paul Mack ly Saint-Phard. Aussi bien à ses neveuxet nièces : Samy Saint-Phardet famille, Debborah Saint-Phard et famille, Marly Saint-Phard, M. et Mme McCar ver(Mme née Anne-Lise Saint-Phard) et famille, Jose Antho -ny Saint-Phard jr, VladimirSaint-Phard et Mme néeRachel le Tororian, DimitryArlan Saint-Phard, TatianaSaint-Phard Bac chus et famil-le, Perry Daniel, Alain Daniel,Paul Mackly jr, Me lissa Saint-Phard, Marsha Saint-Phard;

De même qu’à ses beaux-frè res et belles-sœurs : Jean-Robert Lumarque, Jacky Lu -mar que, Gi sè le Lumarque, M.et Mme Eddy Desgraves(Mme née Chantale Lumar -que) et famille, M. et MmeRis ler Desrosiers (Mme néeIrmine Lumarque) et famille,M. et Mme Paul Chan latte etfamille, M. et Mme LindseyChanlatte et famille, M. etMme Reynold Chanlatte etfamille, Georges Chanlatte,M. et Mme André Chanlatte etfamil le, Mme Florence Dun -can, M. et Mme Jean Lafon -tant et famille, M. et MmeAubain Chanlatte et famille.

Nous renouvelons nossympathies aux familles Saint-Phard, Lumarque, Daniel,Chan latte, Mirambeau, Mc -Car ver, Tororian, Desrosiers,Desgraves, Laforest.

Des centaines de parents et d’amis présents au service funéraireLe départ de Jude a été marquépar un service funéraire dignedu défunt dont l’amour del’art, notamment la musique,

le place dans une catégorietoute spéciale. Grâce à sa sœurPrisce (Saint-Phard) et sonbeau-frère (Budry Daniel)l’or donnancement du service,l’agencement et l’interpréta-tion des morceaux et hym neschoisis tiennent définitive-ment compte du goût du dé -funt.

Le service funéraire, quis’est déroulé à la « First Hai -tian Bap tist Church of NorthDade » de Miami, sous ladirection du pasteur titulaire,Amos Eugène, a débuté avecl’entrée de procession à l’égli-se des parents suivis des amiset d’autres participants au sonde l’hymne « In the UpperRoom » interprété par MahaliaJackson.

Prévue pour 10 heures dumatin, le samedi 19 septem -bre, la cérémonie a commencéà l’heure précise enchaînantavec une série de morceauxclas siques des grands maîtres,les favoris de Ju de. Aussi, aufur et à mesure que l’enceintese remplissait, des voutes serépandaient-ils les échos despièces immortelles de ViktorBerlioz (Symphonie Fan tas -tique); Claude Debussy (Cin - quiè me Mouvement-Clair delune); Frédéric Chopin (Waltzin C Minor Opus 64 No 2);Félix Mendelsshon (Lord Godof Abraham); Johann Seba s -tian Bach (I Call to Thee forJésus-Christ).

Durant les quelques 30minutes qu’a duré cette pre-mière phase du service, l’as-sistance se sentait en parfaitecommunion avec le défunt,qui devait approuver avecbonheur l’événement offert ensa mémoire.

Suite à l’entonnement d’uncan tique par l’assemblée en -tiè re, l’officiant, le pasteurEugè ne, in vita le Dr JoseSaint-Phard, frère du défunt, àdire la prière. Ce dernier étaitsuccédé sur le podium par lefrère aîné de la famille, en

l’oc currence le Dr GlodysSaint-Phard. Dans une allocu-tion mixte anglais-créole-fran-çais, il a su trouver les motsjustes et les expressions inspi-ratrices pour tracer les grandeslignes de la vie de Jude, hom -me du monde, avenant, géné-reux, serviable, sérieux et tou-jours disponible pour sesfrères et sœurs, mais aussipour ses nombreux amis.

Entre-temps, l’église conti-nuait à se remplir. Tous lessièges étaient occupés. On adû faire venir des chaises dontdeux rangées étaient disposéesdans les allées. Ce qui ferait autotal environ 350 personnesprésentes au service.

Le Dr Saint-Phard n’a pasnégligé de mentionner l’hom-me discipliné qu’était sonjeune frère, allant même jus-qu’à souligner ses premièresarmes dans le scoutisme, quiavait suscité chez lui l’engoue-ment de la discipline militaire.Selon Glodys Saint-Phard,Jude s’est heurté à l’opposi-tion de leurs parents lorsqu’ilfit part de son désir de se faireinscrire à l’Académie militaired’Haïti. Ce refus des parents,dit le frère aîné, devait précipi-ter le départ du défunt pourl’étranger. Arrivé aux États-Unis, il n’a point tardé à conti-nuer la poursuite de son rêveen s’enrôlant dans l’Armée del’air américaine.

Ceux qui pratiquaient Judesavent bien qu’il était un élec-tricien d’une rare compétence.Sous son leadership, sonentreprise, la « Speco Electri -cal Com pany » qu’il a montéeaprès sa retraite de l’Arméeaérienne, a su se tailler uneplace de choix dans l’indus-trie. Aussi a-t-elle été choisiepar les autorités new-yorkaisespour mettre ses compétencesau service d’entretien duSubway de New York et duGor ge Washington Bridge.

Jude Saint-Phard ne mar-chandait jamais ses compé-

tences; personnellement, ilprenait le temps pour effectuerdes travaux électriques chezses parents, notam ment sesfrères et sœur. Ainsi que sesamis ou les églises qui avaientbesoin de tels services. On nefinirait pas d’énumérer lesheureux bénéficiaires de lagénérosité de Jude dans ledomaine électrique.

La cérémonie religieuseorganisée pour célébrer le pas-sage de Jude Saint-Phard surterre a été marquée égalementpar l’interprétation d’un hym -ne par la chorale de la «FirstHaitian Baptist Church ofNorth Dade ».

Le moment fort du servicea été assuré par Rose NadineMi chel, dans l’interprétationde «Ama zing Grace ». Cethymne constitue un des favo-ris des chanteurs. Même leprésident Obama a ajouté sonnom à la liste des interprèteslors d’un service en mémoiredes victimes de ce dérangémental qui avait pris pourcibles des fidèles au cours de

l’école du dimanche à Char -leston, en Caroline du Nord. Ilfaut reconnaître que l’interpré-tation de cet hymne parMadame Michel la place sur lemême podium que les grandsartistes qui ont contribué àimmortaliser ce morceau. Ilfaut que soit offerte une plate-forme à Rose Nadine pour quela grande foule puisse avoirl’occasion de faire l’expérien-ce de son immense talent.

À la fin du service, l’assis-tance était invitée à rejoindrela fa mille pour un déjeuner auréfectoire de l’église. C’étaiten core une occasion de parlerde Jude. Car une de ses cou-sines a ouvert un dialogue aunom de ce dernier en vued’identifier et de repérer lesparents méconnus. Une initia-tive que le défunt voulait tou-jours lancer, mais qui est res-tée sans suite, faute d’intérêtou de temps.

Nous te regretterons, Jude,comme frère, ami et confi-dent!

L.J.

1313Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

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suite de la page 1

Jude C. Saint-Phard est décédé en Floride

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1414 Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

e menm mari yo ba yo tout yon bwalong kenbe. Se nan lojik sa a yo vle fèanile eleksyon prezidansyèl la.Didi : `Se yon Opozisyon ki reyèl-man pèdi lojik li, paske yo divize nanapwòch yo ki penmèt yo tout pa genyon kote pou yo repoze tèt yo. AndreMichèl dwe al prepare ofis li pou l papèdi twòp. Pa gen plas pou li e l p apjanm gen chans pou eli, paske belije-ran ak rekalsitran pa janm reyisi nanlavi l.Serafen :Ki moun ki pral vote toutkandida patizan dezòd yo ? NyoutonnSen-Jis se youn nan yo ki kite MO -PÒD tankou Andre k ap grennen jil-brèt. Moun k ap aksepte bann vaga-bon yo boule kawoutchou nan lari apou fè twou ak twouble lapè piblik pagen dwa janm gen bon bagay nan kèyo. Pèp la deja pare pou yoToni : Ou pa manti, sè mwen ! Menmoun yo k ap di yo renmen peyi a !Se yon bann demagòg ki lakòz touttenten sa yo nan peyi a. Si yo tout teòganize yo, nou pa ta pran nan pon-gongon sa a. Yo tout gen pou disparèt,paske yo pa gen anyen y ap renmèt.

Men yo ! Men yo !Krisyan : Nou pa t janm gen yonOpozisyon ki kapab fè mouvman yo.Se yon Opozisyon ki pa ekziste vre ,paske l pa t bati sou yon bon fonda-syon. Se yon bann moun k ap fè lòbèytouttan, bay manti chak minit, fè fotemwayaj lè yo pi pito depi yo pajwenn yon mwayen pou yo souse yonzo. Didi :Nou pa fouti konprann sa Nègyo ap regle nan peyi a. Fòk nou kon-prann trè byen ke zansèt nou yo tebatay pou yo te vin lib. Mwen pa wèki jan pou n refize konsolide libètenou an. Sefaren :Tout Nèg yo ki gen anbi-syon pouvwa pa menm kapab dirijelakay yo alevwa pou yo ta dirije yonpeyi ki gen plis ke 10 milyon kretyenvivan. Pa gen piyay ankò ! Pa genegare ankò non plis k ap kite vagabonvin piye peyi a. Se pou bann mimi-myaw yo pran menmen yo, paskepèp la pa menm wè yo. Didi : Nou bouke ap viv konsa nanchen manje chen ki definitivman p apregle anyen pou nou. Se pou n pa kitebann denmèplè yo vire lòlòj nou,paske yo pa gen anyen serye y ap re -gle. Se yo menm ki lage peyi a nankatchouboumb li ye la a. Yo tout nantout sa k pa bon. Poutan, yo pa genanyen menm kòm solisyon pou pwo-blèm peyi a. Serafen :Yo mèt al fè sa yo vle, yap toujou pèdi, paske yo pa reflechimenm. Peyi Dayiti gen pou l repranfigi l. N ap fè yo tout konnen yo nanka tou, paske zago bèf la deja nanbouch yo. Dayè, se pou pèp ayisyenan sispann vote volè, pou l chwazikonpetans ak kapasite.Didi : Yon bann mantè, blofè, awo-gan, degoutan ki tounen djèdjè akden mèplè pou gate tout bagay k ap fètnan peyi a. Fòk yo konnen tout bonvre « Twou manti pa fon », paske yopa gen anyen y ap regle nan peyi a kebay manti touttan pou bloke tout bonbagay k ap fèt. N ap fè yo konnen toutbon vre : « bat chen an, tann mèt li ».Serafen  : Pèp la fatige ak bannvoryen yo ki reyèlman pa gen anyeny ap rele. Poutan, se tèt yo y ap pasenan rizib pou dan griyen. Peyi Dayitipa gen dwa peri. Se pou pèp la denon-se yo nan tout zak malveyans yo nantout sans. Nou gen yon pakèt fanm akvagabon ki pran plezi yo ap fè dezòdpou satisfè apeti yon ti gwoup asasenki vle pran peyi an otaj. Didi :Yo tout nan manti, paske yo pagen anyen serye y ap regle pou retirepèp la nan mizè. Nèg yo mechan toutbon vre e yo vle pran pouvwa a nan fèdezòd, pa nan eleksyon tankou règjw;et la mande a. Nou pa vle kwè sesenatè Benwa ki se yon kandida ala-prezidans k ap pale nan emosyon kirepete yon betiz konsa.Serafen :Mwen te tande kominike

a k i reyèlman pa vo anyen. M’sye fèkonnen ke l pral retounen nan Palmanan pou y al travay sou kesyon rekond-wi komisè polis la Godson Orelis, keprezidan Mateli, chèf siprèm Lameak Polis la kapab nonmen. Mwenmpa konprann anyen nan senatè sa a kikonpòte l tankou yon ti Yaya.Didi : Ki sa w pa fouti konprann la aki se yon verite sou tanbou. M’syedeja wè li p ap pase e ke zago bèf lanan bouch li, tankou li nan bouchanpil kandida payaya. Se yon veritesou tanbou. Yo ban nou tout okazyonpou nou di yo ke je pèp la kale e li papè anyen. Tout vagabon yo se gatepati. N ap tann yo tout nan kafou ten-ten an. Tout moun wè yo pèdi pariakòz yo manke preparasyon e yo toutpa gen anyen pozitif yo ofri pèp la.Yon sèl bagay yo konnen tout bon, sebay panzou. Yo tout se panzouyis !Serafen  : Yo tout dwe pran yonleson ki pou sèvi yo pou lavi, paskeyo pa dwe anbete moun konsa.Seegoyis ak divizyon ke yo pwomen-nen ap simaye pou mete latwoublaynan sen sosyete a. Pèp la ap siveye yopou bay yo tout monnen pyès yo emenm sa yo merite. Didi  : Ou tande Li sanble ke djòbprezidan an pa yon mwayen pou edepeyi a ak pèp la men pou ekip ki soupouvwa a fè fòtin li pou l jete l avèkmalèt li plen grinbak. Anpil moun kikonsyan e k ap swiv realite peyi a wètout bagay. Mesye-dam yo nan tout sak pa bon.Semina  : Tout mannèv yo fè pajanm rive voye gouvènman an ale,paske yo tout aji kòm ranblè, gate patie menm koupe pòch tou. Pa jann genyon plan byen etabli ki ta penmèt yokòmanse nan pwen A pou rive nan Ztankou alfabèt la montre nou toutreyalite yo. Se yon bann enkonsyan,daprè obsèvatè yo. Tout obsèvatè, kitse Ayisyen ou etranje, fè tout mounkonnen ke mesye-dam yo oblije alenan yon sant sikatri pou tretman,paske refleksyon e ajisman yo meriteswenyaj nan tout sans. Didi :Anverite ! Nou denonse avèktout kouraj nou tout zak ekstremis sayo, tout vyolans ke swa dizan opozanyo ap fè nan peyi a. Pratik sa yo dwefini nan peyi zansèt nou yo. Noureyèlman lage 4 wouj nan degon yo.Semina  : Mezanmi, mwen p apjanm sispann bay opinyon mwen. Setwòp ase pou nou ta pran vagabon akanpil sitwayen konsène e konsekannan peyi a si Lavalas la ta retounenankò. Dayè, libera l deja chante. Yofini pou lontan. Yo pa kapab dirijepeyi a. Yo tout fouti e yo manje manjebliye pou yo kapab koze pwoblèm.Yo deja nan kafou tenten e menmansèkle. Li deja twò ta pou yo.Mena  : Si m ta pran pou m pale,mwen pa t ap janm rete. Se konsamwen vle fè vwa m pase. « Fòk nou tout rediPou ede AyitiKi nan yon toumanDepi anpil tan.Si nou pa fè linyonSe konspirasyonK a p koute nou chèPaske n pa sensè.Yon bann malveyanMakonnen ak satanVle pou nou tout periPou yo sa rejwi.Men se pa posibPou n rete ensansibFòk nou fè sa n konnenPou nou bay lanmen.Divizyon pa janm bonSe zouti denmonNan fè zak malonnètK ap aji kòm trèt.Si n se AyisyenFòk nou sispann plenyenAn nou pran konsyansSe yon ekzijansSispann kritikeAk kraze-brize.Bliye lepasePou n realizeSan gwo tèt chajeKi se yon realite.An nou tout lite

Pou yon alemyeSe kle devlòpmanK ap bay bon rannman.Pouvwa pa solisyonSe konpreansyonKi pote lespwaPou n viv nan lajwa ».Didi : Nou wè ase devan je n e noupa fouti konprann ki kote bann mechnyo vle mete nou tout ki konsyan esensè avèk tout peyi a ke y ap fè anpilmechanste. Nan lavi, chak bagay gentan li e se sa ki reyèlman fè bote a.Bann malonnèt yo refize konpranntout bon vre ke dezòd ak demagoji pagen plas yo nan sosyete a. Serafen : Se verite ! Yon gouvèn-man eli pou 5 kan e k ap fini nan 5mwa, nou dwe ranje kò nou pou tran-zisyon an kapab byen fèt. Si se woutanwo ak wout atè k ap fè bon bagay ek ap ede sikilasyon an. Mwen pa wèrezon pou denmèplè yo fin anraje. Anverite tout sa yo pa vle wè a, se li k aprive nan jou k ap vini yo.Didi : Nou gen madan Bozil ki pamenm gen pitit li yo dèyè l pou al votemanman yo fè mèt Benn avèk 2 lòtkite plas yo. Se yon erè madanm sa afè, e l ap peye pou sa.Serafen  : Anverite yo toutmechan ! Mwen mete tout lidè politikvoryen ak kritikè san fwa ni lwa nanmenm panye, paske yo tout pa janmrann peyi a sèvis nan tout deblozay yap fè la a. Si nou konprann tout bonvre, ki sa bann moun sa yo nan peyilakay ak lòt bò dlo kòm opozan reglepou peyi a ?Didi : Se yon bann moun k ap deni-gre ki rete ap kritike san yo pa janmvin ak yon solisyon valab. Yo genmoun ki tolere yo nan charabya yopwomennen fè tout kote. Rezilta a pajanm bon pou yo, paske yo se yonbann figi di ki pran plezi yo ap baymanti toupatou. Pèp la konnen yo e lipa pa okipe yo. Serafen : Pinga pèsonn bliye ke sepa nenpòt moun ki kaprezidan, paskechak moun nan lavi a gen zetwal li kikapab file pou yon fonksyon kèlkonk.Se Bondye, nan lojik reyèl li, ki pen-mèt yon moun okipe yon fonksyonnan pase nan chimen eleksyon. Pagen moun ki kapab di lekontrè, paskenou toujou la pou di laverite. Didi : Se sa menm ! Depi plis ke 15zan m ap viv nan Lèzetazini, mwentoujou fikse je m sou peyi m. Anpilbon bagay ap fèt, men kouran maltoujou la pou anpeche pwogrè fèt.Nou pa dwe dekouraje nan tout sa nap fè paske fòs mal la febli anpil e yotout pa gen chans ditou pou yo ta pèsepou yo vin pran pouvwa jan yo espe-re a.Jonas : Nou deside pou n ede peyin jouk lè tan nou rive. Pinga nouokipe bann malonnèt yo ki refize wèbyen pou peyi a ki bezwen anpil brapou ede l nan tout sans.Didi : Se nan betiz yo menm, sètadinan malpwòpte yo e nan yon monnsan vizyon y ap viv la ki anpeche yopèse, paske yo refize antann yo pou fèyon sèl. Yo tounen yon gouf etensèlke tout moun konnen, daprè sa yoremèt. Yon pakèt bann malpwòp ki pajanm fè anyen pou peyi a.Serafen  : E yo tout konprann sekonsa pèp la pral penyen lage ba yotout pou vin tire manmèl bèf la.Anverite, yo tout ap monte sou resif,paske pèp la pa janm fè yo konfyanse yo tout ap kouri al kache paskewoulo konpresè p ap nan rans ak yo.Yo gen pou yo sezi, paske prezidan anak tout Premye minis gen bon jan lan-mou pou peyi a. Yo vin pou yon bibyen detèmine pou sèvi peyi a e pouede pèp la ki nan bezwen. Se poubann malpwòp yo al pwòpte kwenkay yo avan yo parèt sou moun akyon lodè dezagreyab.Semina : Mwen konprann nou trèbyen e nou tout nan kafou verite a, keyo youn pa renmen. Tèlman ti Nèg akti Nègès nan peyi Dayiti ap rablabla,yo gen movèz fwa, yo gen kout lanbiyo, peze e pou souse manmèl bèf latouttan. Yo tounen yon sancho pou yodechèpiye tout sa yo jwenn. Touttanderatizasyon an pa fèt nan sen nou,anyen p ap mache.Didi :Lè w di deratizasyon, moun kivin nan tèt mwen se vagabon abiye

Dera ki vin kandida kòm prezidankote li pa t fouti dirije palman avèk 20senatè. M’sye se yon ipokrit karesan,paske l gen odas pou l kandida. Alò,peyi sa a se yon kann kale pou yo vinpran piyay. Se pou kòmanse pranmen nou pou bann ratyè fè sa yokapab pran men yo. Misye te fè patimove plan ke nou pa fouti kite poukontinye fè dezonè peyi a ak prestij li.Dera pa gen repondong pou gouvènepeyi a. Serafen : Dera ak lòt yo rive toutbon nan kafou tenten kote yo tout pagen yon pa an avan oubyen youn anaryè y ap fè. Yo kochon e yo pèdi toutchanms yo. Lè pwovokatè pa prankonsyans, li anfoudwaye tèt li nèt. Didi : Opozan ayisyen fè anpil betizki rann yo tout pa fouti fè anyen. Yonan tout sa k pa bon. Youn pa vle wèlòt, paske se ipokrizi ki donnen ann-dan kè yo. Si yo konprann pèp la pralvote yo nan tout sikonstans, yo ban-nann. Se yon pakèt kandida payaya.Nou pa bezwen bann vagabon sa yoki lage peyi a nan tchouboum, pèp lapare pou yo tout. Soufran : Mwen pa t janm di yonmo, paske mwen te konstate nou t apdi yon pakèt bèl koze pou ede peyinou. Se nan sikonstans sa a ke peyinou pèdi tout valè li, paske nou refizefè linyon ki enpotan pou nou. Yonbann vagabon tonbe ap kritike kòm siyo t ap fè pi bon ke sa. Bann mechane menm odasye tou pa gen anyen y apvin fè ki bon pou peyi n. Nou gen pounou wè yo, paske revolisyon popilè akomanse piti-piti pou l rive nan kafouverite a tout bon vre. Didi :Pèp la kòmanse louvri je l poul fè tout reyaksyonè vole gagè, paskeplas yo nan peyi a fini pou yo nan toutsikonstans. Tèlman ti Nèg ak ti Nègèslakay ava e menm malonnèt, man-man Ayiti mande nou :« Ki jan nou fè mechan konsaLè m te fè nou, nou pa t konsaSi yon pitit vle banm manjePaske li wè m soufri aseSe pa pou n agase l.Okontrè, nou dwe ede l.Li deside wete m sou doOu ta sipoze ban m ti dloMwen gen lontan m ape soufriTèlman nou rann lavi mwen diChak pitit te jwenn yon chansPou yo te fè bon eksperyansPou retire m nan vomismanM ap benyen depi dikdantanYo tout pran tan pase nan ransLi lè, li tan pou n pran konsyansVoye lamizè an vakansKote nou p ap janm bezwen wè lPaske l anmè tankou fyèlPitit mwen Jan Jak DesalinTe fè mwen wè bon jan lalinKonsa mwen te vin gen lespwaPou tout kout ba te sa kaba.Se sa li ta byen renmen precheMen jodi a se pa sa l yeTout lajounen nou nan hing-hangYoun ap fè lòt gwo filalangNou dwe sispann fè mechansteSispann koupe lòt kout jeMwen pa vle wè mal pou pèsonnMwen pa vle nou youn konfonn.Pinga gade sou koulè po nAk sa nou ka mete anwo nPou n di nou pa kamarad zòt. Si n wè konsa, se paske n sòt.Gen lontan mwen defigire.Mwen pa ka menm ban nou tete.Nou fin avè m, nou maltrete mGen lè, nou vle menm pete je mPou ki nou pa panse leve m ?Mete mwen kanpe sou de pye m.Pou mwen kapab reprann jèvrinAnvan kraze tounen farin.Pou ki nou pa mete tèt ansanm ?Men nan men pou n sa kanpe djanmPou n rekonèt mwen se manmanKape lite depi lontan,Pou l fè tout pitit li wè klè;Menm jan ak tout moun sou latè “.‟ Genyen pitit ki vle fè plasPou yo mete mwen nan premye klasGen lòt ki ta vle mwen reteNan menm kalite malpwòpte Ki fè figi m fennen menm janAk yon pil mango MerilanKe menm kochon pouse lòt bòAlevwa pou pitit deyòMwen paka di n kijan m fachePaske n ap viv nan kimeleKite pitit mwen banm manje

Pa aji kou move sijeNou pa janm kwè ke se ta liKi ta vle nou tout konn liSe yon pitit tankou nou toutSepandan, li fè anpil woutPou li ka fè tout sa ki bonDayè, se pou nou tout l ap bon.Pitit mwen pa dekourajeToujou panse genyen BondyeSe li kije byen ak malEde m wete vye rad sal “ ».Serafen:Anverite yo tout mechan.Mwen mete tout lidè politik voryenak kritikè san fwa ni lwa nan menmpany, paske yo tout pa janm rann peyia sèvis nan tout deblozay y ap fè la a. Didi : Si nou konsyan tout bon vre,ki sa bann moun sa yo nan peyi lakayak lòt bò dlo kòm opozan regle poupeyi a ? Se yon bann denigrè ki reteap kritike san yo pa janm vin ak yonsolisyon valab. Nou pare pou yo,paske yo pa gen anyen y ap fè pounou ak peyi a. Yo gen moun ki tolereyo nan charabya yo pwomennen fètout kote. Rezilta a pa janm bon pouyo, paske yo se yon bann figi di kipase tan yo ap bay manti tou patou.Pèp la konnen yo e li pa okipe yo poul montre yo pa bezwen bann vye lidèsa yo. Serafen : Sa se verite sou tanbou !Tout moun konnen trè byen si yonkandida bezwen pouvwa a, se naneleksyon pou l ale san fè detou ki sezak panzouyis, pa zak moun serye.Alò tout vagabon ki reyèlman pranchemen rache manyòk pou bay tè ablanch nan tout sa k pa bon. Didi : Se fè wè tout bon si ou genmoun dèyè w vre pou vin dirije peyisa a. Yon pakèt demagòg ap peyemoun pou y al fè dezod. Se pa mwenki di l. Anèl rete byen fò pou l di li pagen lajan nan men li pou l distribiye,li fè yon ti kanpe. Pa gen okenn mounki reyèlman kapab oze l pou l dilekontrè, amwens ke moun sa a seyon odasye san parèy.Serafen  : Bann vagabon nan pyiDayiti, toujou menm figi yo san wetesans mete, ki kontinye ap fè dezòdpou vin pran piyay. Yo pa janm fè res -pè yo e yo tout pran plezi yo ap brasebil peyi a nan rèv ki reyèlman p apjanm realize pou yo. Moun sa yo pagen respè pou pèsonn e yo kwè yokapab vin gouvène peyi a pou l fèbak. Didi :Bann vòlè yo pa janm gen yonanplwa e yo tout pa janm gen okennjesyon. Moun ki onèt e sensè yo refi-ze asosye yo a bann koken yo pou yorive fè yon alyans, paske tout vaga-bon k ap fè dezòd yo pa gen kredibi-lite. Ann rele tout bon vre nan yon sèlvwa : « Aba tout koken-reyaksyonè ! »Semina :Nou gen yon pakèt mounsan vizyon ki refize aprann e ki kon-prann yo kapab dirije tou. Mwen ri yoak gòj deplwaye, paske se pale anpily ap fè san yo pa gen yon altènativ kireyèlman kapab pote chanjman. Sepozisyon yo bezwen pou yo di yo teranpli tèl fonksyon. Pa gen preparasy-on ki fèt, paske yo tete menm lètabòdyò a.Serafen  : Moun sa yo renmenbagay prese-prese e y ap fè tout sa yokonnen pou gate pati a e pou pwolon-je yon kriz imoral e san sans nan peyia. Yo se ravèt e mwen kwè sa tou.Nou kapab kwè ke 49yèm Lejislati apa fè anyen, paske Nèg yo te vini pouyo te fè politik, pa pou ede pèp la. Sekonsa yo tounen yon giyon nan dèyèMateli pou l te tonbe kòm si se mangoyo t ap vin keyi. Yo pran nan pwòppyèj yo e yo tout soti pèdan ou bèkè-kè nan mannèv kreten e bègwè yo.Didi : Yo tout jete yo kòm si yo tegen yon bagay serye yo t ap regle pouyon bon amelyorasyon. Se yon bannti Lolit ki pran plezi yo sèlman apdechèpiye tout bagay ki sou rout yo.Nou kapab di konsa :« Kote moun yo oMwen pa wè moun yo oKote moun k ap pale moun malPa wè moun k ap pale moun mal O, o, oO, mwen pa wè moun yo oKote yo, o ? »

Jan Bèbè23 setanm 2015

Soti nan paj 6

Kreyòl

Journal du 23 -30 septembre 2015:hO 9/23/15 4:49 aM Page 14

Page 15: ENglish PagEs : 11 Kreyòl : Paj 6 hait i observateur€¦ · été éjecté du régime rose, au mois de décembre de ljannée dernière, ne peut plus vivre loin du centre de décision

Par Robert noël

La vérité n’est d’aucun temps.Elle demeure ce qu’elle a toujoursété, même après des siècles d’his-toire. La chanson « Qu’est ce quela vie ? » des Frères Déjean dePétion-Ville nous le prouve. Enfait, c’est un classique dans l’his-toire du compas direct, qui ne peutêtre dénaturé par le temps. Lamusique, tout comme la vérité, estéternelle. Vraiment, elle transcen-de le temps et l’espace.

La formation Klass etune nouvelle approche

musicale Qui pourrait croire aujourd’huique le groupe Klass aurait choisi

d’interpréter une des composi-tions fétiches des Frères Déjean dePétion-Ville et ainsi bénéficierd’un égal succès après tant d’an-nées de production de cette chan-son ? En un certain sens, c’est unhommage rendu à cet orchestremythique, « Les Frères Déjean dePétion-Ville », qui a marqué desgénérations. Richie, le fondateuret maestro de Klass, a fait un bonchoix et le timing est aussi tombeà point nommé.

Voilà donc une stratégie quifait renaître le grand succès de cetair « Qu’est-ce que la vie », gravésur le disque « Les Frères Déjean-Bouki ak Malice » qu’avait pro-duit feu Robert Telson, sous lelabel « Rotel Records ». Cettechanson sert de pierre angulaire àla formation Klass L’ini tia ti ve decelle-ci d’interpréter la chansondes Frères Déjean lui fournit unenouvelle énergie dont cette forma-tion a besoin pour continuer sacourse, en attendant la productionde son nouvel album. L’interpré ta -tion est appréciée surtout du pu -blic qui n’a pas vécu le temps desFrères Déjean. L’exécution d’unetelle pièce musicale est un coup demaître des musiciens de Klass.Toutefois, il faut souligner que l’ -in tro de la chanson originale n’estpas retenue. Est-ce peut être à cau -se de sa complexité rythmiquemet tant en relief le talent confirmédu tambourineur et du batteur d’ -alors des Frères Déjean de Pétion-Ville ? Tande ak wè, se de. L’on sedemande même, si ce n’est aussi à

cause du reflet d’un rite vodouintégré qui s’y dégage ?

Ce serait une bonne occasionpour « Brezo », le tambourineurde Klass, de mettre son talent enrelief.

On espère que le maestro deKlass laisse l’opportunité à cejeune percussionniste pour qu’il lefasse au cours des prestations-live.On pense que Richie a volontaire-ment évité d’ajouter la forme ori-ginale des Frères Déjean, où il estdit « Bay lwa a manje », ce pourqu’on ne targue pas Klass de grou-pe vodouisant ou d’orchestre pra-tiquant la magie. Le maestro s’estpeut-être dit : « Atansyon pakapon, evite miyò pase mandepadon ». Pourtant, ces musiciensont chanté en chœur : « Se pase nap pase n pa sa rete, palmannan opa moun isit o, lè a rive, n prale ».Un groupe musical très connu estvictime d’un tel fait, après unsimulacre lié à la manifestationd’un soi-disant loa sur scène, aucours d’une soirée en Haïti. Au -jourd’ hui, cette formation mu -sicale en paie les conséquences.Elle rampe comme une couleuvresur un chemin désert. On com-prend bien la position de Richie,qui a évité d’emprunter cettemême voie.

Personne ne peut prévenirl’avenir, mais on sent déjà qued’autres groupes musicaux vontse lancer dans la même directionque Klass, en interprétant deschan sons à succès des orchestresd’hier. L’ironie dans cette nouvel-le démarche de Klass, c’est qu’ -André Déjean, l’original créateurde la formation « Les Frères Dé -jean », met ses talents au servicede Nu Look, un compétiteur/ con -current de taille. On est certainqu’Arly Larivière va au moinsgra ver un des morceaux à succèsdes Frères Déjean de Pétion-Villesur le prochain disque de NuLook, puisqu‘il évolue aux côtésd’André Déjean, l’essence pure,l’auteur de « Qu’est-ce que lavie ». Il faut toutefois dire aussique la formation « Les Frères Dé -jean » est encore active, ouvertepour les affaires « Dejean is openfor business ». D’ailleurs, l’Asso -cia tion des anciens élèves des Frè -res du Sacré-Cœur et du Col lègeCanado-Haïtien l’avait engagéecette année pour animer sa soiréetraditionnelle de levée de fonds,qui a été un grand succès.

La consistance du grou-pe Klass : Un phénomè-ne complexe et inexpli-cableSi l’on considère l’âge chronolo-gique de Klass, il est le plus jeunedes groupes de la scène musicaleen compétition actuellement.Mais son exploit trahit son âge (3ans), qui fait qu’on le qualifie de «ti moun granmou », comme on ledit dans le langage vernaculairehaïtien. Un tour d’horizon nouspermet de déterminer l’âge desautres groupes concurrents parrapport à Klass. Même parmi les «Underground bands » — groupesmusicaux en herbe, il y en a quisont nés avant Klass. Nous nousgardons de citer leurs noms pouréviter le bouleversement que peutcauser une telle révélation. Klassest venu jouer à la barbe de ses aî -nés. Il a vite réussi et reste con sis -tant, un phénomène qui paraîtcomple xe et inexplicable à plusd’un.

L’ascension vertigineuse et

la consistance de Klass troublentcertains esprits. Qu’on soit sesfans ou le contraire, il faut le re -con naitre. On se souvient qu’autout début, à sa première sortie, ilmarchait à petits pas non assurés,comme une tortue. Qui va lente-ment arrive surement, dit le pro-verbe. Soudain, un revirement ajoué en faveur de Klass, lui per-mettant d’émerger avec force : ledépart de Pipo de Nu Look. Klasstient encore ferme aujourd’hui. Lachanson des Frères Dejean, quecet orchestre a interprétée, lui ap -porte un nouveau souffle. Le pu -blic s’y retrouve et le déguste bienaux soirées dansantes qu’animeKlass.

Ce classique des Frères De -jean, « Qu’est-ce que la vie », cal -me les esprits et apaise la souffran-ce des fans de Klass, qui étaientsurexcités, voulant que leur or -ches tre produise un nouvel albumau plus vite. Klass a vraiment faitun coup de maître. C’est commesi ce groupe musical dit à ses sym-pathisants et partisans : « Kenbe saa nan men n toujou ». La chansonaide Klass et elle est plus appré-ciée par ceux-là qui n’ont connuLes Frères Déjean de Pétion-Villeque de nom. Cette formationmusicale a été créée en juillet1963, à Pétion-Ville, Haïti. Elleest déjà quinquagénaire. (« En fò -ma syon vant bèf »). On a consultéle détenteur officiel de l’acte de

naissance des Frères Déjean dePétion-Ville, André Dejean, pours’assurer de l’authenticité de l’in-formation.

Retour à la sourceA part l’écart au niveau de l’intro-duction de la chanson originale, legroupe Klass a réussi dans sesdémarches. On ne saurait laisserpasser inaperçu le travail du guita-riste accompagnateur, Bel Kòd,qui a su maintenir le rythme cons -tant, comme le faisait RaymondGas pard, ancien guitariste del’Ensemble Nemours Jean-Bap -tis te. Cette forme d’exploitationmu sicale marque bien le retour àla source pure. La guitare ryth-mique a permis à El Pozo, le solis-te, de s’évader, « paweze », sanscrainte, de multiplier ses riffs avecune justesse d’exécution rare, touten respectant l’intervalle qui luiest alloué pour s’exprimer musi-calement.

Richie ne sommeille pas troplonguement sur les cymbales, nine leur donne une constanteraclée Il s’évade de temps entemps pour revenir à temps à lacroisée des chemins, après lesignal d’El Pozo, et cela sans dis-torsion aucune. Nixon Mésidorprouve sa maîtrise parfaite del’ins trument. Quand il fait du«slap » à la basse, cette techniquerajoute un autre accent au menu;et elle prouve sa maturité musica-

le. Carlo, le tom-bassiste (gongis-te), fait son travail avec simplicitéet tombe toujours dans l’intervallevoulu. Nous avions tenu un mé -tro nome en marche pour contrôlerla section rythmique de Klass, afinde voir si elle était toujours à point.

Le claviériste/keybordiste, JP,épouse la simplicité de style. Il nefait rien d’extravagant. Pas d’ex-cès de zèle ! Les dames aimentquand il divertit le public de sesexhibitions artistiques sur scè -ne. Quant à Pipo, son interactionavec le public est bien meilleurequ’avant. Il bouge, danse surscène et contrôle mieux sa respira-tion en chantant. Il commande sonpublic. Il applique bien le principede conservation d’énergie. Il repo-

se ses cordes vocales beaucoupplus, en invitant le public à chan-ter en chœur avec le groupe. Aucours de l’exécution de la chan-son, Richie fit preuve de sagesse àtravers un cri de cœur.

Sans vantardise, pour expri-mer son respect aux FrèresDejean, Richie utilisa un interval-le approprié pour exprimer cequ’il ressent en disant avec fierté :« Yo di n se ti-moun, men nou kajwe kon granmou ». N’est-ce paslà un grand signe de respect àl’égard des Dejean, qui le méritentbien ? Le vent change de directionlentement et se dirige du bon côté.On commence à donner créditpubliquement à qui cela est légiti-mement dû. Cette théorie, qui faitcroire que « tan gran moun sa yopase, nou fè lajan pase yo » netient plus, puisqu’on interprèteleur musique aujourd’hui et onrécolte des lauriers avec des chan-sons vieilles de plus de troisdécades. C’est un geste de recon-naissance des valeurs à applaudir.Van an vire !

Tout le monde attend impa-tiemment la sortie du nouvelalbum de Klass, pour voir s’il peutrécidiver musicalement. Puisqueles musiciens de Klass sont lesmêmes, on peut espérer un albumde même facture, sinon mieux que« Fè l vini avan », disent bonnombre d’observateurs. Si l’onfait fi des déclarations de Richie,

«manje a ap gen men m gou a ».L’avenir va nous permettre de voirdans quelle mesure sont fondéesde telles déclarations.

Remise en valeur dela qualité de la

musique de dansehaïtienne L’interprétation d’une autremusique des Frères Déjean dansle futur peut ne pas avoir le mêmeimpact, et risque même de devenirfade. Pour éviter une telle occur-rence, il serait plutôt intéressantque Klass exhibe le même tempode « Qu’est-ce que la vie » dansquelques-unes de ses nouvellescompositions. Ainsi, il démontre-rait que sa créativité transcende lequotidien où tous les groupesmusicaux puisent leur inspirationleur attribuant une ressemblanceen style « men m ti bagay la », quele public déteste.

Une telle approche apporteraitun nouveau souffle au rythme etdéfinirait un peu mieux la diversi-té musicale de ce groupe. Tous lesyeux sont aujourd’hui fixés surRichie et ses collègues musiciens,qui ne peuvent décevoir leursfans. La formation Klass remet envaleur la qualité de la musique dugroupe « Les Frères Déjean dePétion-Ville », qui va aussi mettreun nouveau CD en circulation. Lachanson originale « Qu’est-ce quela vie » y figure. À travers cedisque, les musiciens des FrèresDéjean relient le passé au présent,c’est dire qu’ils jettent le pontentre la réminiscence et l’actualité.On aura aussi la possibilité deredécouvrir la voix d’un invitéspécial, que personne n’auraitjamais pensé pourrait facilements’adapter au style musical desFrères Déjean de Pétion-Ville.

Ce nouveau disque des FrèresDéjean est une invitation à unvoyage-retour dans le passé pourdécouvrir ou redécouvrir ce beaubouquet de souvenirs que ce grou-pe avait déposé au cœur du jardinde l’éternité. L’exécution de cettemusique « Qu’est-ce que la vie »des Frères Déjean de Pétion-Villeest une très bonne stratégie, quijoue en faveur de Klass. Elle aprouvé que l’originalité dépendplutôt de la manière que de lamatière. On imagine que Fred etAndré Déjean, encore vivants, ontbénéficié du droit d’auteur de lapièce musicale. Richie ne com-mettra pas une telle erreur, en leurprivant de leur droit légal. Nousprésentons nos sincères félicita-tions aux musiciens de Klass, toutaussi bien à l’administrateur dugroupe, Hervé Bastien, pour untravail bien fait. L’effort est sincè-rement apprécié. Succès continu !

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1515Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

Klass interprète « Qu’est ce que la vie? » des Frères Déjean de Pétion-Ville

Fred et Andre Dejean

Les Freres Dejean de Petion-Ville, album Bouki ak Malice

La formation Klass de Richie

Journal du 23 -30 septembre 2015:hO 9/23/15 4:49 aM Page 15

Page 16: ENglish PagEs : 11 Kreyòl : Paj 6 hait i observateur€¦ · été éjecté du régime rose, au mois de décembre de ljannée dernière, ne peut plus vivre loin du centre de décision

16 Haïti-observateur 23 -30 septembre 2015

CHEVROLET MALIBU

“Most Dependable Midsize Car” in 2015**

*Malibu with 2.5L engine 25 MPG city. **The Chevrolet Malibu received the lowest number of problems per 100 vehicles among midsize cars in the proprietary J.D. Power 2015 Vehicle Dependability Study.SM Study based on responses from 34,372 original owners of 2012 model -year vehicles after three years of ownership about problems experienced in the past 12 months. Proprietary study results are based on experiences and perceptions of consumers surveyed November –December 2014. Your experiences may vary. Visit jdpower.com.

THE 2015 CHEVROLET MALIBU WITH AN EPA-ESTIMATED 36 MPG HIGHWAY.The Chevrolet Malibu offers seamless stop/start technology that can automatically shut off the engine when the car is stopped to increase fuel efficiency.* So by stopping, you’ll be able to keep going and going.

WE’VE GONE TO GREAT LENGTHS TO ENSURE YOU CAN DO THE SAME.

Journal du 23 -30 septembre 2015:hO 9/23/15 4:49 aM Page 16