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l'humour parental CE N'EST PAS TOUJOURS DRÔLE ! fAiTes dE lA Pub à vOtrE ConJoInt L’incroyable impact de vos paroles sur votre couple HIVER 2014 l'amour c'est un mode de vie l'amour mode de vie

Focus Famille Hiver 2014

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Cultiver la foi en famille

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Page 1: Focus Famille Hiver 2014

Le quotidien inspirant de Le quotidien inspirant de Francis et Lisa Chan

l'humour parentalCE N'EST PAS TOUJOURS DRÔLE !parentalparentalparentalparentalparentalparentalparentalparentalparentalparentalCE N'EST PAS TOUJOURS DRÔLE !

faiTes de la Pub à vOtre ConJoint L’incroyable impact de vos paroles sur votre couple

H I V E R 2 0 1 4

l'amourc'est un

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Page 2: Focus Famille Hiver 2014

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U N E S O U RC E D’ I N S P I R AT I O N P O U R

GARDER LE FOCUS

Que vous trouviez le temps de nous lire à la maison ou en chemin sur votre téléphone intelligent, nous espérons pouvoir vous o� rir le petit quelque chose dont vous aurez besoin au moment opportun.

Que vous soyez préoccupés en vous demandant comment être un bon conjoint, parent, ou chrétien au milieu de la culture ambiante, l’infolettre Garder le focus est là pour appuyer les membres des familles francophones qui désirent s’épanouir à tous les niveaux de leurs relations.

Grâce à des conseils pratiques, des idées d’activités en famille et par des réponses aux questions les plus courantes, nous voulons vous aider à construire une famille solide et unie, capable de répondre aux dé� s de la vie avec pertinence.

Comment trouver un terrain d’entente sur la gestion de nos � nances ?

Comment parler de Dieu à mon enfant ?

Comment ma foi devrait-elle in� uencer le choix des contenus culturels que je laisse entrer chez moi ?

Comment aider mon enfant à bien gérer ses émotions ?

Suis-je un conjoint trop exigeant ?

Livré directement dans votre boîte de réception

GarderLeFocus_7.5x9.5.indd 1 13-12-06 4:51 PM

Page 3: Focus Famille Hiver 2014

3H I V E R 2 0 1 4

AVEC L’ARRIVÉE DE LA NOUVELLE ANNÉE, IL EST TEMPS POUR FOCUS FAMILLE DE FAIRE PEAU NEUVE. Focus Famille Canada travaille depuis plus de 30 ans à instruire et encourager ceux qui cherchent à vivre des relations plus saines et enrichissantes avec leurs êtres chers. Nous croyons que notre Dieu trinitaire a établi la famille comme une image de lui-même, lui accordant ainsi une grande valeur et démontrant l’importance qu’elle devrait avoir pour tous.

Les changements que nous avons apportés à ce nouveau magazine refl ètent notre souci d’off rir un contenu à la fois actuel et adapté aux diff érents contextes de nos lecteurs. Si notre manière de faire les choses peut avoir changé, notre raison d’être reste toujours la même :

Aider les familles à grandir.

Dans ce premier exemplaire de Focus Famille 2.0, nous espérons que vous trouverez quelque chose qui vous rejoindra, précisément là où vous vous trouvez. Nous voguons tous sur la même mer, parfois calme et d’autrefois tortueuse, mais nous ne sommes pas tous dans le même bateau. C’est pourquoi, en plus des articles de fond d’intérêt général, vous trouverez également des sections portant sur des sujets plus particuliers, ciblant des stades de vie et des circonstances qui ne sont pas vécus par tous. Si vous êtes récemment marié, parent de jeunes enfants, parent célibataire ou encore nouveau dans votre cheminement chrétien, vous trouverez dans cet exemplaire des articles écrits tout spécialement pour vous.

Si certains titres semblent ne pas vous concerner, jetez-y tout de même un coup d’œil. En apprendre davantage sur le contexte de quelqu’un d’autre peut parfois être ce dont nous avons le plus besoin. En

eff et, en Christ nous sommes « la famille de Dieu », et de ce fait, nous avons tous la charge de prendre soin les uns des autres. Peut-être n’avez-vous pas besoin d’un couple mentor pour votre mariage, mais en revanche, vous pourriez en devenir un. Ceux d’entre nous n’ayant jamais eu à élever des enfants en solo profi teront assurément de prendre conscience des défi s particuliers auxquels ces parents font face jour après jour. L’empathie ainsi acquise pourrait même nous porter à des actes concrets ! Ce qui nous mène à l’autre objectif que nous visons :

Off rir un moyen à la famille de Dieu de s’entraider.

En utilisant les divers moyens de communication qui sont à notre portée, tels ce magazine, notre infolett re et les médias sociaux, nous désirons permett re à nos lecteurs de s’encourager mutuellement. À travers de courts témoignages de votre vécu, nous vous invitons à communiquer ce qui a fait grandir votre couple, vos enfants, ou vous a permis d’être sel et lumière dans votre communauté. Nous publierons avec joie vos conseils et histoires qui sauront apporter encouragement et instruction au reste de nos lecteurs.

Nous espérons que vous trouverez de l’inspiration dans les pages qui suivent et que vous partagerez librement les expériences apprises sur votre trajet de vie. Qu’ensemble, la famille de Dieu puisse croître dans la grâce et s’édifi er dans l’amour que nous manifestons les uns envers les autres.

Jeremy FavreauÉditeur, Focus Famille

le fil directeur

Page 4: Focus Famille Hiver 2014

H i V e r 2 0 1 4

Focus Famille – Focus on the Family Canada

Président : Terence Rolston

Vice-Président : Derek Rogusky

Président du conseil : Dan Loney

Éditeur : Jeremy Favreau

Éditrice associée : Alexandra Fabre

Design et conception graphique : Michelle Soon

Écrire pour Focus Famille :

Vous pouvez soumett re vos articles et anecdotes traitant de sujets susceptibles d’instruire et encourager nos lecteurs. L'auteur de tout article publié par Focus Famille sera rémunéré à mesure de

20 cents par mot suivant la réception d'une facture. Pour plus d’informations sur nos politiques et les sujets recherchés, écrivez-nous à [email protected].

Les articles suivants ont été traduits et repris d’une première version en anglais : p.6-7: “Prayers for Litt le Ears to Hear” Originally appeared in the October/November 2012 issue of Thriving Family magazine. © 2012 Crystal Brothers. Used by permission. “A Thankful Feast” Originally appeared in the October/November 2013 issue of Thriving Family magazine. © 2013 Amber Groshans. Used by permission. “Stop the Tatt ling” Originally appeared in the October/November 2013 issue of Thriving Family magazine. © 2013 Naomi Cassata. Used by permission. “Refl ecting on Scripture” Originally appeared in the July 2010 issue of Focus on the Family Clubhouse magazine. © 2010 Focus on the Family. Used by permission. “Decisions, Decisions” Originally appeared in the August/September 2013 issue of Thriving Family magazine. © 2013 Focus on the Family. Used by permission. p.17: “Seeking Unity” Originally appeared in the August/September 2013 issue of Thriving Family magazine. © 2013 Jaime Schreiner. Used by permission. “Batt ling Together” Originally appeared in the August/September 2013 issue of Thriving Family magazine. © 2013

Heather Greer. Used by permission.

Note importante :

En soumett ant vos lett res ou autres textes à Focus Famille/Focus on the Family Canada, vous acceptez que les contenus soumis deviennent la propriété de Focus on the Family Canada et ne seront pas retournés. Vous acceptez également que Focus on the Family Canada, ses assignés et ses licenciés auront le droit non exclusif d’utiliser et/ou de reproduire le contenu de quelque manière et sous quelque forme que ce soit pour quelque raison que ce soit. Notre accord est passé en Colombie Britannique et il est interprété et régi selon les lois de la province de Colombie Britannique au Canada.

Pour toute demande de réutilisation d’un article, écrivez à lett [email protected] ou appelez gratuitement le 1-877-327-4553.

Magazine Focus Famille par Focus on the Family Canada, Hiver 2014, vol. 7, no. 1, ISSN 1918-297x. ©2014 Focus on the Family Canada. Tous droits réservés. Copyright international déposé.

Publié par Focus on the Family Canada, une organisation caritative reconnue. Notre numéro d’enregistrement d’organisation caritative est le 106845969 RR0001. Focus on the Family Canada est

une marque déposée de Focus on the Family Canada, 19946 80A Avenue, Langley B.C, V2Y 0J8.

Pour contacter Focus Famille/Focus on the Family Canada, appelez gratuitement le 1-877-327-4553, envoyez un courriel à lett [email protected] ou écrivez à Focus Famille, 1450 Rue City Councillors,

Bureau 520, Montréal, Québec, H3A 2E6.

TPS # 10684 5969 rt0001

Imprimé au Canada par Rhino Print Solutions

Découvrez les versets en Franglais :Chaque semaine sur nos pages

Facebook et Twitt er, retrouvez un

passage de la Bible à apprendre et

méditer, tout en révisant votre anglais.

À partager tous les lundis avec vos amis !

/ focusfamille

# focusfamille

Page 5: Focus Famille Hiver 2014

L’A R T D ’ Ê T R EP A R E N T S

L’humour parental, ce n’est pas toujours drôle

Sans rire, vos « blagues » peuvent

vraiment blesser vos enfants.

24

V O T R EM A R I A G E

Les couples mentors Fréquenter d’autres couples peut

être une véritable école pour

votre mariage.

18

Faites de la pub à votre conjoint

Ce que vous dites à propos de votre

moitié a plus d’impact sur votre

mariage que vous ne le pensez !

21

P E R S P E C T I V ED E F O I

Croire et Vivre Pourquoi devenir des chrétiens

réfl échis fait de nous des

meilleurs disciples.

11

L’amour, c’est un mode de vieEn réduisant la taille de leur

maison, Francis et Lisa Chan ont

permis à leur famille de goûter à

des joies inatt endues…

14

À R E T R O U V E R D A N S C E N U M É R O

Le fi l directeur03

Enfants : Idées et astuces06

Ados : Parlez-lui le bon langage d’amour

08

Méditations17

Elle : À ma façon 26

Lui : Les contraires s’attirent-ils vraiment ?

27

Parents célibataires : « Et pour les enfants ? »

28

Les pieds sur terre31

hiver 2014

Page 6: Focus Famille Hiver 2014

6 F O C U S F A M I L L E

0-3 ANS

Des priÈres pour les petites oreillesAlors que mon fi ls n’était âgé que de quelques mois, j’ai

réalisé qu’il me fallait lui montrer ce qu’était la prière ; les

prières silencieuses que je faisais tout au long de la journée ne

suffi raient pas.

J’ai donc commencé à prier à haute voix. Même si mon fi ls

était trop petit pour comprendre, je prenais sa petite main et

priais avant nos repas, remerciant Dieu pour ce qu’Il nous

donnait et pour Ses bénédictions. Mais même si j’appréciais

ces doux moments, je ne pouvais m’empêcher de me

demander : mon fi ls apprend-il vraiment quelque chose ?

Quand mon fi ls eut un an, j’ai reçu ma réponse. Nous nous

sommes assis pour manger quand il me tendit la main et

prononça un tout petit mot : « prie ». Mon cœur chavira en

réalisant alors que, même tout petit, il apprenait à parler à

Dieu tout au long de sa journée.

Notre famille a grandi, mais la prière reste une part vitale

de chacune de nos journées. Nous remercions Dieu pour

Ses bénédictions, nous prions pour des inconnus lorsque

nous croisons des ambulances,

nous Lui demandons de

l’aide quand des problèmes

surviennent et nous

prions pour que son papa

soit protégé au travail.

- Crystal Brothers

4-7 ANS

Un festin de gratitudePour nous apprendre à dire merci

en toutes circonstances, ma famille

a instauré une nouvelle tradition

hebdomadaire : « un festin de gratitude ».

tout au long de la semaine, nous

écrivons les choses pour lesquelles

nous sommes reconnaissants sur un

carnet. Un soir par semaine, nous

sortons la plus belle vaisselle et

dégustons un repas que nous avons

préparé tous ensemble. Nous discutons

alors des choses que nous avons écrites

sur le carnet tout en célébrant ce que

Dieu nous a donné. - Amber Groshans

Quelles idées concrètes

avez-vous découvertes pour aider vos enfants de tous

âges à grandir dans la vie ?Partagez-nous vos astuces pour aider d’autres parents à guider leurs enfants vers la maturité.

Retrouvez nos politiques pour auteurs à la

page 4.

Un festin de gratitude

Page 7: Focus Famille Hiver 2014

7H I V E R 2 0 1 4

4-7 ANS

Stopper le rapportageMes trois enfants ont tendance à

rapporter pour des petites disputes

qu’ils devraient régler entre eux. Je leur

ai donc expliqué que j’avais seulement

besoin d’être informée quand l’un d’eux

blessait l’autre ou faisait quelque chose

de dangereux. L’enfant qui rapporte

simplement pour att irer des problèmes

à son frère ou sa sœur est alors obligé

de faire quelque chose de gentil pour

celui ou celle qu’il a dénoncé. Par

exemple, j’ai demandé à ma fi lle de 7

ans de ranger la chambre de son frère.

Mes enfants ont vite appris ce qu’il

vaut la peine ou pas de rapporter à

maman. - Naomi Cassata

LA PETITE MÉDIT’ À EMPORTER

DécisiONs, DécisiOnsJouez : En voiture ou à pied, déterminez l’endroit

où vous souhaitez aller, mais lancez une pièce pour

décider de la façon dont vous vous y rendrez. « Face,

on tourne à droite. Pile, on tourne à gauche. » À

chaque intersection, lancez la pièce pour choisir la

direction. Après quatre ou cinq tournants, faites le

point sur votre position par rapport à votre destination

puis continuez votre trajet sans la pièce cett e fois-ci.

Discutez : Lancer une pièce pour décider de la route à

prendre n’a pas de sens et peut même nous emmener

8-12 ANS

RÉflexion sur la ParoleComme la plupart des préados, mes

enfants quitt ent rarement la maison le

matin sans avoir d’abord passé quelques minutes devant

la glace. J’utilise donc ces moments courts mais réguliers

pour les aider à apprendre la Parole de Dieu. À l’aide d’un

marqueur eff açable à sec, j’écris des versets sur le miroir de

la salle de bain pour encourager ou donner un défi à mes

enfants. Ils passent alors un moment dans la Parole tout

en se brossant les dents ou en se peignant les cheveux.

Au bout d’une semaine, j’eff ace un mot ici et là et laisse le

marqueur à leur disposition pour qu’ils remplissent eux-

mêmes les blancs. Je suis impressionnée de voir combien

ces quelques minutes quotidiennes les aident

à retenir la Parole. - Sarah Blakeley

bien loin de notre destination. Heureusement, il y a

une meilleure manière de faire des choix. La Bible

nous dit que Dieu nous donne de la sagesse en Jésus

(Colossiens 1.9-10). Quand nous devons prendre une

décision importante, nous pouvons nous appuyer

sur Jésus pour nous guider dans la bonne direction.

« Comment peut-on savoir si on a pris une bonne

décision ? »

Priez : Demandez à Dieu de vous aider à faire des

choix sages. - Lisa Bartelt

Stopper le rapportage

eNfants

Page 8: Focus Famille Hiver 2014

8 F O C U S F A M I L L E

Parlez-lui le bon langage

d'amourCOMPRENDRE COMMENT VOTRE ADOLESCENT

EXPRIME ET REÇOIT L’AMOUR, ET POURQUOI C’EST IMPORTANT.

Par Gary Chapman

« Sur une échelle de 1 à 10, à quel point vos parents vous aiment-ils ? » À cette question, MarK, 13 ans, a répondu sans la moindre hésitation : « Dix ».

Lorsqu’on lui a demandé comment il savait que ses parents l’aimaient à ce point, Mark a répondu : « Par la façon dont ils me traitent. Mon père me touche à chaque fois qu’il passe à côté de moi, puis nous nous chamaillons sur le plancher. Ma mère est toujours en train de me serrer dans ses bras et de m’embrasser ». Mark se sent aimé de ses parents grâce au contact physique aff ectueux et attentionné qu’ils établissent. Cela indique que son langage d’amour primaire est le toucher physique.

Je suis convaincu, après plus de 20 ans de pratique comme conseiller conjugal et familial, qu’il n’existe que cinq langages de base de l’amour. Chaque adolescent a son langage d’amour primaire, celui qui le touche le plus profondément. Si le parent ne parvient pas à parler ce langage, l’adolescent ne se sentira pas aimé,

et ce, en dépit des autres moyens d’exprimer de l’amour.

Imaginez-vous que dans chaque adolescent se trouve un réservoir d’amour. Lorsque son réservoir est plein – qu’il se sent réellement aimé de ses parents – l’adolescent pourra passer à travers son adolescence avec un minimum de traumatismes. Si, toutefois, son réservoir est vide, l’adolescent sera aux prises avec des batailles intérieures, et en général, cherchera l’amour aux mauvais endroits. Il est par conséquent primordial de découvrir le langage d’amour de votre ado.

Voici une brève description de chacun de ces cinq langages de l’amour.

LE TOUCHER PHYSIQUE

Les étreintes, les baisers et les doux câlins abondent lorsqu’un enfant est petit. Certains parents, toutefois, sont moins à l’aise avec le toucher physique lorsque leur enfant entre dans l’adolescence. Et pourtant, si le langage d’amour primaire de votre

adolescent est le toucher physique, ces démonstrations d’amour ne sont pas moins importantes durant l’adolescence qu’elles l’ont été durant l’enfance.

LES PAROLES VALORISANTES

User de mots pour encourager et valoriser est au cœur de ce langage de l’amour. Lorsqu’un enfant apprend à marcher, nous nous tenons à deux pas de lui et lui disons : « Parfait. Continue, tu peux le faire ». Si l’enfant tombe, nous l’encourageons à se relever et à réessayer. Alors pourquoi oublie-t-on le pouvoir des paroles valorisantes lorsque nos enfants deviennent adolescents ?

Lorsque Mélissa, 14 ans, s’est cassé le bras, les paroles valorisantes de ses parents lui ont donné l’assurance dont elle avait besoin. « Je sais que mes parents m’aiment parce que lorsqu’il a été diffi cile pour moi de remettre mes travaux scolaires à temps, ils m’ont encouragée. Ils ont dit qu’ils étaient fi ers de me voir essayer si fort », a-t-elle affi rmé.

Page 9: Focus Famille Hiver 2014

9H I V E R 2 0 1 4

LES MOMENTS DE QUALITÉ

Ce langage de l’amour exige que vous accordiez à votre adolescent une attention sans partage. Pour certains ados, il n’y a rien de plus important, malgré tout ce que vous faites avec eux, que les moments où vous leur donnez votre attention complète.

Les moments de qualité sont le langage d’amour primaire de Mindy, 17 ans. Elle affi rme se sentir toujours autant aimée par ses parents. « Ils sont toujours là pour moi. Je peux discuter avec eux de n’importe quoi, car je sais qu’ils seront compréhensifs et qu’ils essaieront de m’aider à prendre des décisions éclairées. J’adore faire des activités avec eux, et ils me manqueront lorsque j’irai au collège », raconte-t-elle.

LES CADEAUX

Certains parents ne parlent que ce langage de l’amour, et ils sont souvent étonnés de constater que leur adolescent ne se sent pas aimé. Bien que les cadeaux ne soient pas le langage d’amour de tous les adolescents, ils sont éloquents pour plusieurs.

Lorsqu’on a demandé à Michelle, 15 ans, comment elle savait que ses parents l’aimaient, elle a montré

sa blouse, sa jupe et ses chaussures du doigt. Elle a dit : « Tout ce que je possède, c’est eux qui me l’ont donné. Pour moi, c’est de l’amour, puisqu’ils m’ont donné beaucoup plus que ce dont j’ai besoin. Je partage avec mes amis ». Non seulement Michelle se sent aimée de ses parents à cause des cadeaux qu’ils lui off rent, mais elle exprime son amour aux autres en donnant des cadeaux elle aussi.

LES SERVICES RENDUS

Les parents rendent plein de services dans le but d’aider leurs enfants. Bien entendu, si ces gestes rendus sont une expression d’amour, ils doivent être faits avec une attitude positive et avenante.

Brady a 13 ans. Il vit avec sa mère et son frère. Il est évident que son langage d’amour primaire concerne les services rendus : « Je sais que ma mère m’aime, car elle coud les boutons de mes chemises lorsqu’ils tombent et m’aide dans mes devoirs. Elle travaille beaucoup afi n que nous ayons de quoi manger et s'habiller ».

Rien n’est plus important pour les parents que d’identifier et de parler le langage d’amour primaire de leur

adolescent. Bien que ce dernier ait besoin de recevoir de l’affection dans les cinq langages de l’amour, le fait de se concentrer sur son langage d’amour primaire remplira son réservoir beaucoup plus rapidement et de façon plus effi cace. Prenez en considération le langage d’amour de votre adolescent. Et si vous ne parvenez pas à l’identifi er, visitez Focusfamille.ca et cherchez le test : Les langages d’amour pour les ados.

Nous aimons Dieu parce qu’Il nous a d’abord aimés. Le même principe s’applique aux relations humaines. Nos enfants sont beaucoup plus susceptibles de nous aimer et d’aimer les autres si nous avons réussi à leur communiquer efficacement notre amour.

---

Le docteur Gary Chapman est le pasteur associé principal de l’église baptiste Calvary à Winston-Salem en Caroline du Nord. Il est l’auteur du livre Les langages d’amour des adolescents.

Cet article, intitulé « Speaking the Right Love Language », a été publié dans le numéro de décembre 2012 de la revue Thriving Family. Tous droits réservés © 2012 par Dr. Gary Chapman. Utilisation autorisée. ThrivingFamily.com.

Pour identi� er le langage d'amour de votre ado, proposez-lui de faire le test : Les langages d'amour

pour les ados, que vous trouverez sur le site Focusfamille.ca

aDos

Page 10: Focus Famille Hiver 2014

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Un voyage à travers les différentes facettes

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qui vise à équiper les croyants en leur offrant une

vision du monde basée sur les principes chrétiens.

De manière pratique et personnelle, les participants

seront réintroduits aux propositions de vérité de

Dieu. À travers douze leçons

d’une heure, le plan de Dieu

pour la pratique d’une vision chrétienne

du monde dans la vie de tous les jours sera

examiné en détail. Ce projet communique

à quel point il est important que nos

actions soient conformes à nos croyances

fondamentales. Ce qu’accomplit ce projet

n’est rien de moins que la transformation.

« Soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence. »

- Romains 12.2

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ISBN 978-1-58997-733-4

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© 2013 Focus on the Family. Un produit de Focus on the Family. Tous

droits réservés. Le Projet Vérité de Focus Famille est une marque déposée

de Focus on the Family. Copyright international assuré. L’utilisation de

ce programme à des fins commerciales est strictement interdite. Il est

défendu de faire des copies de ce programme, en totalité ou en partie,

pour quelque raison que ce soit. Une licence restreinte permettant le

visionnement public est accordée aux écoles et aux églises pourvu qu’aucun

frais d’admission ne soit exigé et que le programme ne soit pas utilisé, en

totalité ou en partie, à des fins commerciales ou de campagne de financement.

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« Le Projet Vérité est l’un des efforts les plus importants de l’histoire de ce ministère. Son contenu

touche à plusieurs des questions les plus fondamentales et cruciales de la vie, en particulier pour

ceux qui ont mis leur foi dans les enseignements et les déclarations de Jésus Christ. »

—Jim Daly, président de Focus on the Family

« Je recommande de tout cœur le Projet Vérité. Il est à la hauteur de son nom et du but qu’il vise.

J’espère et je prie que plusieurs supporteront et tireront pro� t de ce produit. Le contenu d’un projet

comme celui-ci est le meilleur cadeau que vous pouvez donner à vos enfants et à vous-mêmes. »

—Ravi Zacharias, président de Ravi Zacharias International Ministries

« Je crois que le Projet Vérité est l’une des choses les plus signi� catives que Focus on the

Family ait jamais entreprise. »

—Dr R.C. Sproul, fondateur et président de Ligonier Ministries

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—Ravi Zacharias, président de Ravi Zacharias International Ministries

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11H I V E R 2 0 1 4

croire et vivre

Connaître la vérité pour mieux l’incarner P a r J e r e m y F a V r e a U

Sur quoi vos croYances se Basent-elles ? Sur Bien des sujets, Beaucoup de gens se contentent d’adopter l’opinion

puBlique, sans mÊme prendre la peine de la passer au criBle de leur jugement.

La question mérite donc d’être posée : la vérité est-elle établie sur ce que croit le plus grand nombre ? En plus de l’opinion publique, c’est l’éducation familiale et l’expérience personnelle qui sont les facteurs qui infl uencent le plus les croyances des gens. Tous ces facteurs ne garantissent pourtant pas que l’avis ainsi formé soit une représentation exacte de la réalité. Or, bien des gens se basent sur ces mêmes critères pour analyser la religion et les croyances chrétiennes…

Cette manière d’approcher la foi chrétienne n’existe pas uniquement chez les non-croyants. En eff et, pour certains chrétiens, le fondement de leur foi n’est pas plus solide que la qualité de leur expérience personnelle de celle-ci. Souvent, il ne faut rien de plus qu’un événement contrariant pour les faire chavirer. Cela est lié au fait que ces chrétiens ne connaissent pas les bases solides sur lesquelles leur foi est fondée. Ce manque de connaissance les empêche alors de voir combien ces croyances s’appliquent dans leur vie de tous les jours.

qUi DétienT l’aUtorité ?La solution, alors, semble être tout simplement d’off rir

plus d’information aux gens afi n de les ancrer dans la vérité telle qu’elle est révélée dans la Bible. Mais bien

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que cette étape soit essentielle pour développer une vision chrétienne du monde, ce n’est pas par là qu’il nous faut commencer. Il faut commencer par se poser cette question fondamentale : Est-ce que je crois réellement que ce en quoi je crois est vraiment réel ?Cette question est d’une rare importance pour chaque chrétien puisqu’elle n’implique pas seulement notre connaissance intellectuelle, mais la nature de notre engagement à Christ.

Si la vérité de la chrétienté n’est basée sur rien de plus que notre opinion de celle-ci, qui à son tour est basée sur notre expérience personnelle, cette vérité n’a aucune autorité intrinsèque et demeure relative par rapport à tous les autres courants de pensée qui nous sont proposés. Dans ce cas nous n’avons aucune responsabilité envers ce que la Bible nous révèle au sujet de Dieu et de la vie, et c’est au contraire à la foi chrétienne de nous prouver sa valeur puisque nous en sommes les juges ultimes. La foi chrétienne a alors autant de valeur que ce que je décide de lui accorder.

La culture relativiste actuelle cherche à mettre tout propos sur un même pied d’égalité, peu importe la justesse des arguments le supportant. Cela l’exclut comme philosophie capable de cerner la vérité objective et absolue. Mais nous ne pouvons pas simplement a� rmer que nous avons la vérité sans démontrer un esprit impartial et critique. Pendant bien trop longtemps, les chrétiens ont été perçus comme des sujets du divin sans aucune capacité de ré� exion au-delà de l’obéissance absolue aux injonctions de leurs dirigeants. Ce n’est pas ce à quoi

nous sommes appelés. Dans le commandement le plus fondamental que Dieu n’ait jamais donné aux êtres humains, il est écrit qu’il faut aimer Dieu de tout notre cœur, âme et pensée—ce qui ne peut pas être fait si nous n’exerçons pas notre esprit critique !

Examinons donc les propos de Dieu dans la Bible avec discernement et n’ayons pas peur de mettre sur le tapis toutes les questions que nous pouvons avoir. La parole de Dieu est bien capable de relever ce dé� . Exerçons notre jugement dans l’évaluation de notre foi, mais approchons-la selon sa propre dé� nition : lavérité et non une vérité parmi tant d’autres.

Deux conséquences inévitables surviennent chez les chrétiens qui éveillent leur sens critique au service de la quête de la vérité absolue. Ces personnes deviennent à la fois plus sûres de leurs convictions et plus habiles dans leurs arguments, tout en devenant plus crédibles aux yeux des gens par leur rejet d’une foi inconsidérée pour une foi avertie. Mais ce choix engendre également une autre conséquence. Si nous croyons que la vérité révélée par Dieu à travers Jésus, et rapportée dans les Saintes Écritures, est vraiment réelle, nous ne pouvons pas la prendre à la légère. C’est elle qui nous scrute et qui nous éclaire et qui nous révèle le chemin de la vie. Dans cet ordre des choses, notre responsabilité n’est pas seulement d’en apprendre le plus possible sur la vérité a� n de devenir des meilleurs apologistes. Notre

Si nous désirons déclarer de manière persuasive que la vision du monde fondée dans la foi chrétienne est la véritable manière de voir le monde, nous devons commencer par démontrer les vrais e� ets que cela génère dans une vie.

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responsabilité est aussi d’obéir à chaque mot afi n de devenir des meilleurs disciples.

la TraNsForMaTioN Du Cœur eT De la PeNséeNotre désir suprême doit être la ressemblance au

Christ par le renouvellement de notre intelligence. C’est alors que nous saurons discerner ce qui est bien, agréable et parfait (Rom. 12.1-2). Sinon, nous n’accomplirons rien de plus que de remplir nos têtes au lieu d’édifi er nos familles et communautés.

Pour développer une vision chrétienne du monde, il faut croire que ce que nous croyons change vraiment les choses. Nos sociétés sont saturées d’opinions par rapport à mille et un sujets et peu sont ceux qui osent déclarer qu’ils possèdent la vérité. À l’opposé, les croyants déclarent que leur foi est basée sur la réalité, ce qui les place dans une catégorie à part. Nous croyons que ce que Dieu déclare par rapport au monde a le pouvoir de le changer en mieux. Quoi qu’il en soit, la meilleure stratégie n’est pas toujours de crier notre savoir sur les toits. Pour autant que nous professions foi en Jésus qui se dit Lui-même la Vérité (Jean 14.6), nous ne Le possédons pas—c’est Lui qui nous possède. C’est pourquoi il faut chercher une relation d’intimité avec Lui avant la connaissance, même la connaissance des doctrines chrétiennes. Dans cet ordre, la vie chrétienne ne risque

pas de perdre sa qualité vitale, de devenir un simple exercice mental, ou dans le pire des cas, de donner lieu à des chrétiens arrogants et pédants. Si nous désirons déclarer de manière persuasive que la vision du monde fondée dans la foi chrétienne est la véritable manière de voir le monde, nous devons commencer par démontrer les vrais eff ets que cela génère dans une vie.

Et nous voilà fi nalement de retour à la subjectivité de l’expérience personnelle. Est-ce que cette histoire de vérité n’est au fond rien de plus qu’un cercle sans fi n qui se réfute par ses propres arguments? Au contraire, la croissance dans la vérité est un processus qui repasse sans cesse par l’enracinement de la foi dans des faits établis, par le moyen de notre expérience. Certes, développer notre connaissance de Dieu et notre capacité à voir le monde à travers nos croyances a ses mérites. Mais ce n’est que lorsque cette connaissance aff ecte notre prochain qu’elle atteint réellement son but.

Considérons la vision chrétienne du monde avec ouverture et acuité d’esprit. Si nous décidons d’y adhérer, soumettons-nous-y sans réserve. Pratiquons ce que nous croyons afi n que ceux qui n’ont pas la foi puissent voir ce que cela change dans une vie. Donnons-leur une raison de changer leur opinion à propos de la chrétienté. Off rons plus que des arguments, il est temps d’incarner ce que nous croyons.

LE PROJET VÉRITÉ :DES POINTS DE RÉFÉRENCE POUR LES CROYANTS

Le Projet Vérité de Focus Famille a été créé a� n d’aider les croyants à gagner de l’assurance face aux déclarations fondamentales de leur foi et de leur pertinence dans la vie de tous les jours. Rendez-vous sur notre boutique en ligne (librairie.focusfamille.ca) pour vous procurer la série en co� ret DVD ou en téléchargement.

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Francis et Lisa Chan ont réduit la taille de leur maison ainsi que leur niveau de vie, permettant ainsi à leur famille

de goûter à des joies inattendues et de connaître une plus grande intimité familiale.

F rancis Chan est l’auteur à succès de Crazy Love (Amour fou) et de Forgotten God (Dieu oublié) ; c’est

aussi le pasteur qui a fondé une « méga-église » très populaire. Et pourtant son épouse Lisa et lui-même ont choisi de percevoir un salaire très inférieur à celui que son succès professionnel pourrait aisément lui offrir. Il verse les bénéfices de la vente de ses livres à des œuvres caritatives et a refusé de continuer à percevoir un salaire de la part de son église, préférant subvenir aux besoins de sa famille par les revenus que Dieu pourvoit lorsqu’il participe à des conférences.

Les Chan et leurs quatre enfants vivent au sein d’un quartier modeste, dans une petite maison parmi tant d’autres. Malgré la petitesse de leur logement, Francis et Lisa ont ouvert leur porte à d’autres, qui sont dans le

besoin. Ils accueillent parfois jusqu’à sept personnes à la fois.

Leur style de vie, qui va à l’encontre de la culture qui les entoure, n’est pas une nouvelle expérience sociale alternative basée sur un mode de vie simple et communautaire. Il s’agit plutôt de leur réaction personnelle à l’amour de Dieu envers eux. C’est leur façon d’aimer les autres. « Dieu nous a placés sur cette Terre, non pas pour que nous connaissions le confort, mais pour aimer les autres et leur porter secours, affirme Francis. C’est une bénédiction pour nos enfants de voir que lorsque Dieu nous bénit en nous donnant quelque chose, nous l’utilisons pour bénir les autres. »

Passer à l’échelle inFérieureLa vie des Chan n’a pas toujours ressemblé à cela. Il y a huit ans, les

- - -

p a r m i c h a e l r i d g e w a y

- - -

L’amour mode de vie

L’amour c’est un

mode de vie

Chan profitaient de la vie confortable de la classe moyenne supérieure – avec un garage double. Mais en 2002, Francis est allé en Uganda, et les expériences bouleversantes qu’il y a vécues ont poussé sa famille à choisir une nouvelle trajectoire. Dans ce pays ravagé par la guerre, Francis a eu l’occasion d’observer une pauvreté et un désespoir immenses. Il y a vu des enfants de l’âge de ses filles fouiller les poubelles pour trouver à manger.

Après son retour aux États-Unis, l’image de ces enfants souffrant de la faim a continué à le hanter. La pauvreté n’était désormais plus un simple concept – elle avait des noms et des visages. Les mots du Seigneur Jésus : « Aime ton prochain comme toi-même » ont tout à coup revêtu une nouvelle signification et ont commencé à résonner en lui avec une plus grande

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15H I V E R 2 0 1 4

insistance. Francis a alors commencé à se demander à quoi cela ressemblerait, pour lui, de véritablement aimer ces enfants souff rant de la misère.

« Je voulais donner autant que j’en étais capable, raconte Francis. Nous n’avions pas tant que cela, mais j’ai commencé à réfl échir au fait que si nous réduisions la taille de notre maison, nous serions alors en mesure de donner plus. »

Lorsqu’il a parlé de cett e idée à sa femme, elle n’a pas du tout réagi de façon positive. Bien qu’elle ait donné son accord pour suivre son mari, elle a eu du mal à se défaire de sa maison. Elle n’était pas allée en Afrique avec lui ; elle n’avait pas eu l’occasion de voir ce qu’il avait vu, et n’avait pas le même désir d’abandonner son style de vie pour aider des inconnus à l’autre bout du monde.

Lisa explique : « Il était tellement plein d’angoisse pour ces gens, de passion et d’amour ; mais je n’en étais pas au même point. Je ne pouvais pas mentir et simplement dire « Oh, quelle idée géniale ! » Ça a été diffi cile. »

Malgré sa réticence, les Chan ont mis leur maison en vente et ont commencé à visiter des maisons mobiles, en essayant de trouver le moyen le moins onéreux de vivre. Et puis ils ont entendu parler d’une autre famille qui allait partir pour être missionnaires et qui voulaient vendre leur maison. Cett e maison correspondait parfaitement à leurs besoins.

lâcher priseRéduire la taille de leur maison signifi ait aussi réduire la quantité de leurs possessions. Meubles, appareils ménagers, jouets et possessions chères ont dû être vendus ou donnés, ce qui s’est avéré être un processus douloureux – celui d’apprendre à se

séparer de ses possessions.

De nombreux amis et membres de la famille ont critiqué leur décision : « Ce n’est pas juste envers vos enfants ; comment pouvez-vous leur faire ça ? » D’autres ont objecté que c’était une décision insensée du point de vue fi nancier : « La valeur nett e d’une plus grande maison s’accroît plus. » Mais les Chan avaient décidé de s’en remett re à Dieu pour les besoins de leur famille. Et pendant ce temps, Dieu était à l’œuvre dans leurs cœurs.

« Emménager dans cett e plus petite maison a été l’un des événements décisifs qui ont changé ma vie, affi rme Lisa. Cela m’a permis de me détacher des choses. Cela a complètement changé mon point de vue. »

Ce qui était au départ un sacrifi ce est rapidement devenu une bénédiction. Leur nouvelle maison les a amenés à se rapprocher, la disponibilité d’un plus grand espace et d’intimité personnelle appartenant maintenant au passé. « On ne pouvait tout simplement plus se cacher les uns des autres, témoigne Lisa. Avec un seul espace de vie, on entend tout ce que chacun fait. Alors on a commencé à passer plus de temps ensemble, à jouer ensemble. »

Jamais auparavant n’avaient-ils formé des relations aussi proches avec leurs voisins. Les maisons étant plus petites, les gens passaient plus de temps dehors, en conversation dans leurs jardins. Les enfants faisaient du vélo. Les femmes échangeaient des fruits et des plats de nourriture.

« Il y avait un esprit de camaraderie, confi e Lisa. Nous avons eu beaucoup d’occasions de partager l’Évangile. C’était un contexte bien plus réel. »

tenDre la maiNLe même amour qui a poussé les Chan à donner tout ce qu’ils pouvaient donner pour les enfants africains aff amés les a également poussés à tendre la main aux gens de leur communauté. Environ un an après leur emménagement, ils ont décidé d’accueillir deux femmes qui avaient besoin d’un toit au-dessus de leur tête, et ont aménagé un espace de vie confortable dans leur garage – jusqu’à ce qu’ils découvrent l’illégalité d’un tel arrangement.

Alors afi n de pouvoir honorer Dieu en restant dans les limites de la légalité, ils ont à nouveau déménagé. Depuis, les Chan ont construit une annexe, et

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même avec cet espace supplémentaire, on a plus que jamais l’impression qu’il y a foule chez eux. Ils partagent en ce moment leur maison avec sept autres personnes – deux femmes célibataires et un couple marié avec deux enfants en bas âge et un bébé.

Francis affi rme que leurs nombreux invités de tout genre n’ont pas gêné leur vie de famille, mais l’ont plutôt enrichie. Il n’est pas d’accord avec la conviction américaine que le « temps en famille », c’est lorsque les membres de la famille sont ensemble et que personne d’autre n’est présent. « Les meilleurs moments pour notre famille, c’est lorsque nous tendons la main en famille, aux autres » assure-t-il.

Leur demeure est bruyante, pleine d’animation et de vie. Si vous leur rendiez visite en soirée, vous pourriez bien vous retrouver au milieu de treize personnes autour de la table, partageant repas, rires et anecdotes personnelles – vous y verriez peut-être aussi l’aînée, Rachel, jouant du Bach au piano pendant que les plus jeunes feraient des cabrioles dans le salon et que le bébé réclamerait haut et fort sa nourriture.

Bien qu’il lui soit parfois diffi cile de trouver un coin tranquille pour faire ses devoirs, Rachel savoure sa vie dans un foyer plein d’animation et d’entrain : « Il y a des jours où le silence ne fait pas

partie des options ; mais je ne changerais tout cela pour rien au monde, déclare Rachel. J’aime le bruit et la joie qui saturent cett e maison que le Seigneur m’a donnée. »

aPprenDre à aimerLisa pense que cela a été une bonne chose pour ses fi lles (14, 10 et 5 ans) et son fi ls (4 ans) de partager leur maison et leurs vies avec d’autres. « Cela leur a permis de devenir meilleurs. Ils ont appris à gérer des relations avec toutes sortes de gens. Ils ont appris à aimer les autres à travers les bons, les mauvais, les beaux et les aff reux moments. »

L’année dernière, ils ont accueilli une femme guatémalienne et ses quatre jeunes enfants. Ils vivaient dans un centre d’accueil pour sans-abri lorsque Francis l’a rencontrée.

« J’ai pensé : comment une dame dans cett e situation peut-elle s’en sortir, avec quatre enfants et sans mari ? » De façon inatt endue, son séjour s’est avéré être un des plus grands défi s relevés par les Chan. Elle ne parlait pas anglais, et ses critères de discipline et de propreté étaient à l’opposé de ceux des Chan, mett ant leur famille entière à l’épreuve de manière jusqu’alors inconnue.

À la fi n de la première journée, leurs deux fi lles les plus âgées étaient en larmes. Lisa les a amenées dans une chambre pour les encourager. « Les fi lles, nous allons tout simplement devoir en appeler à Dieu maintenant, leur a-t-elle dit. Nous allons devoir trouver un moyen de les aimer. »

Avec l’aide d’une amie de la famille qui parle espagnol, Lisa a pris le temps de

parler avec cett e dame, à propos de la vie, de la façon dont on élève les enfants et de Dieu. L’amour inconditionnel des Chan envers elle a fi ni par l’aider à reprendre sa vie en main. Cinq mois après avoir emménagé avec eux, elle a pu se procurer son propre appartement.

Lisa comprend que d’autres parents puissent remett re en question sa décision d’exposer ses enfants à de telles circonstances. Elle leur répondrait que l’hospitalité n’a pas mis ses enfants en danger, et que sa famille a fait preuve de prudence dans leur choix d’invités. Bien que partager leur maison ne soit pas toujours chose facile, Lisa a vu comment Dieu utilise ces défi s pour rendre ses enfants plus semblables au Christ.

Sa fi lle Rachel se souvient de ce temps passé avec cett e famille démunie comme d’une période de croissance. « La raison pour laquelle ça a été si diffi cile, au début, c’est que je ne les mett ais pas au-dessus de moi-même, se rappelle-t-elle. Ça a été un défi pour moi de comprendre que le monde ne tourne pas autour de moi. Ce n’est pas chez moi, ici. Mon trésor est au ciel, et ma demeure est avec Christ. »

Un tel positionnement laisse Francis et Lisa dans l’émerveillement de ce que Dieu a accompli dans le cœur de leurs enfants. Ils voient maintenant qu’ils ne se sont pas appauvris en passant à l’échelle inférieure – au contraire, ils ont gagné un trésor d’une valeur éternelle.

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Retrouvez les livres de Francis Chan pour adultes et enfants sur Librairie.focusfamille.ca.

Cet article a paru dans le numéro de juillet/août 2010 du magazine Thriving Family. Droits d’auteur © 2010 par Focus on the Family. Utilisation autorisée.

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Lisez le livre d’Éphésiens ensemble ou chacun de votre côté. Plani� ez ensuite des moments privilégiés pour vous retrouver, partager et méditer sur les deux passages suivants.

Laissez-vous inspirer par ces méditations pour partager d’autres passages dans Éphésiens que vous aurez trouvés particulièrement signi� catifs.

Rechercher l’unité« EfforceZ-vous de conserver

l'unité de l'Esprit par le lien de la paix. » Éphésiens 4.3

·····Préfères-tu que nous discutions

ouvertement des diffi cultés dans notre couple ou que nous les gardions chacun

pour soi pour éviter les confl its ?

Quelles sont les diff érences entre maintenir la paix et faire la paix ?

Comment savoir à quel moment maintenir la paix et à quel moment faire

la paix ?

·····Nous sommes clairement appelés à l’unité avec notre époux/se. Parfois, cela veut dire qu’il nous faut abandonner nos reproches ; mais à d’autres moments, pour être véritablement unifiés, nous sommes appelés à faire la paix. Une question conflictuelle peut causer plus de dommages quand elle est enfouie. Affronter sans détour le problème – toujours avec un esprit doux et humble – est parfois la seule façon d’amener la vraie paix. L’unité se développe lorsque mari et femme, malgré leurs différences, regardent le problème à la même lumière, guidés par l’Esprit Saint. – Jaime Schreiner

Combattre ensemble« C'est pourquoi, preneZ toutes

les armes de Dieu afin de pouvoir résister dans le jour mauvais

et tenir ferme après avoir tout surmonté. » Éphésiens 6.13

·····Jusqu’ici, quelle a été l’épreuve la plus

grande que tu as rencontrée dans ta vie ?

Quelle est « l’arme de Dieu » que tu trouves la plus diffi cile à prendre dans ton quotidien ?

De quelle façon pouvons-nous combattre l’un pour l’autre au sein des batailles

spirituelles contre le péché ?

·····Chaque jour, nous aff rontons des attaques innombrables de l’Ennemi. Les pressions de la vie peuvent aff aiblir nos défenses contre la tentation. Bien que les armes spirituelles sont suffi santes pour nous protéger, Dieu nous a aussi donné une arme secrète : notre époux/se. Personne ne connaît mieux nos forces et nos faiblesses que lui/qu’elle. Il n’existe pas de meilleur partenaire dans la bataille contre le péché qu’une épouse ou un époux encourageant qui prie pour nous. – Heather Greer

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18 F O C U S F A M I L L E

V ous apprécieZ le contact avec d’autres couples

mariés et aimeZ apprendre de leurs expériences? Si c’est le cas, c’est peut-Être le moment de vous trouver des mentors pour votre couple !

Ces mentors sont des couples qui

ont vécu ensemble plus longtemps

que vous et votre conjoint et peuvent

partager leurs expériences de vie. Ils

off rent une écoute informelle dans une

atmosphère où chacun se sent à l’aise.

« Les mentors peuvent aider des

couples plus jeunes à ajuster leur

course, à naviguer plus intelligemment

et éviter ainsi tout désastre » explique

Minnie Claiborne, auteur du livre

Prayer Therapy: Stop Hurting

(Thérapie de la prière : cessez de

souff rir) et animatrice de l’émission de

télévision Let’s talk about it (Parlons-

en) dont le principe est d’aider des

chrétiens en souff rance en les faisant

parler de leurs problèmes relationnels.

Les couples mariés font de plus en

plus souvent appel à des mentors.

D’après un sondage réalisé par Les et

Leslie Parrott , conseillers spécialisés

dans le mariage, plus de 80 % des

conjoints interrogés ont déclaré qu’ils

aimeraient bénéfi cier du support

continu d’un couple mentor.

Nous en avons parlé à plusieurs

conseillers professionnels spécialisés

dans le mariage pour vous en montrer

les avantages, vous aider à trouver

un couple mentor et vous conduire à

discerner si ce type d’accompagnement

convient ou non à vos besoins.

Pourquoi des mentors ?

Les couples mentors partagent ce

qu’ils ont appris à bien vivre au sein de

leur propre relation, vous permett ant

de profi ter de leur expérience. Que

vous les rencontriez dans un bureau

ou simplement autour d’un dîner, cett e

relation se développe avec le temps à

mesure que vos mentors acquièrent

une meilleure compréhension de

votre mariage.

« Un lien de confi ance se noue

entre ces couples, créant une

LES COUPLES MENTORS : une véritable école pour votre mariage

P a r T O d d F O l e y

Page 19: Focus Famille Hiver 2014

19H I V E R 2 0 1 4

atmosphère au sein de laquelle les

personnes conseillées se sentent

à l’aise de poser des questions. De

même, les mentors se sentent libres

de partager leur expérience de vie

sans peur du jugement de l’un ou

l’autre, auquel cas cett e confi ance

serait rompue » expliquent Daniel

et Penny Loosenort, auteurs de We

Promise: 18 Foundational Stones

for an Unshakeable Marriage

(Nous le promett ons : 18 pierres

fondamentales pour un mariage

inébranlable). « Le couple plus

âgé est passé par des tempêtes qui

lui permett ent d’être aujourd’hui

une source d’encouragement et de

réconfort, ainsi qu’un modèle pour le

couple en recherche d’aide. »

Cett e relation vous permet de prendre

conscience que d’autres couples sont

passés par les épreuves que vous

pouvez traverser. Réalisant qu’aucun

mariage n’est parfait, vous pouvez ainsi

être consolés et comprendre que vous

êtes capables de surmonter vos propres

diffi cultés de la façon qui correspond le

mieux à votre couple.

« Il est courant de ne pas savoir

ce qui est possible au sein de

notre propre mariage, de ne pas

comprendre quel est le rôle de

chacun, de ne pas savoir comment

assumer nos diff érences de façon

constructive » rassure Don Nations,

conseiller professionnel et pasteur.

« La rencontre avec un couple

équilibré peut nous aider à trouver

une nouvelle “norme” qui convient

mieux à notre relation. »

Quelle est la différence entre un couple de mentors et un conseiller conjugal ?

Pour Don Nations, les premiers

sont une alternative intéressante

pour des couples qui désirent une

formation constante, mais n’ont pas

les moyens de solliciter une assistance

professionnelle. Cett e option est

également appropriée si vous n’êtes pas

à l’aise pour dire à votre entourage que

vous consultez un conseiller conjugal.

« Dire “Nous allons voir un conseiller

conjugal” peut parfois être source de

stigmatisation », soulève-t-il. « Ce

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2 0 F O C U S F A M I L L E

n’est en revanche pas le cas lorsque

l’on dit : “Nous allons voir des amis,”

amis qui se trouvent au passage être

vos mentors en mariage. »

Ces mentors sont aussi l’opportunité

pour chaque conjoint de partager son

point de vue devant une personne du

même sexe, conduisant ainsi chacun à

entendre la perspective de l’autre sexe,

partagée par deux personnes.

Les Loosenorts observent que : « lors

d’un entretien professionnel, il arrive

que l’un des conjoints éprouve plus

de diffi culté à rentrer en relation avec

le conseiller parce qu’il s’agit d’un

homme ou d’une femme. »

Comment choisir un couple mentor ?

Vous voulez renforcer votre relation

aujourd’hui ? Trouver un couple de

mentors est plus facile que vous

pourriez le penser !

Rassurez-vous : vous n’avez pas

besoin d’aller vers un autre couple

et de divulguer immédiatement vos

problèmes de couple les plus intimes.

Commencez tout simplement par

fréquenter des couples qui sont mariés

depuis plus longtemps que vous et

votre conjoint.

« Faites-vous des amis parmi un

certain nombre de couples et voyez s’il

y en a un ou deux avec lesquels vous

vous entendez bien, conseille Don

Nations. Cela vaut alors le coup de les

inviter à dîner pour passer du temps

en leur compagnie. »

Toutefois, bien que le mariage de vos

mentors puisse constituer un exemple

positif, gardez à l’esprit qu’aucun

mariage n’est parfait.

« Rappelez-vous que ce couple

de mentors est humain, ajoute

Don Nations. Ils ne comprennent

pas toujours tout et aucun de leurs

conseils n’est infaillible. »

AveZ-vous Besoin d’un autre tYpe d’accompagnement ?

Bien que les mentors off rent

sagesse et perspicacité, les conseillers

conjugaux sont des professionnels

qualifi és qui sont plus aptes à vous

prodiguer des conseils judicieux.

« Un mentor en mariage n’est pas

un conseiller professionnel et l’on

ne devrait pas s’att endre à ce qu’il

donne des conseils de professionnel,

précisent les Loosenorts. Ils partagent

simplement leur expérience de vie en

tant que couple plus âgé, plus sage aussi,

qui a su jusque-là traverser les épreuves

avec succès dans le mariage. »

Les Loosenorts conseillent aux

couples de chercher des conseillers

professionnels si l’un ou l’autre

des deux conjoints est incapable

de changer ses habitudes ou son

comportement destructeur pour la

relation. C’est entre autres le cas si

vous, ou votre conjoint :

• N’êtes pas capable de résoudre un confl it avec succès ;

• vous disputez constamment et vous insultez, surtout en public ;

• Prenez des décisions importantes et précipitées sans consulter l’autre (ex. démissionner d’un emploi) ;

• Démontrez soudainement un intérêt pour un passe-temps ou une activité qui vous éloigne régulièrement de votre conjoint et de votre foyer.

Si vous souhaitez recevoir de

l’aide pour trouver un conseiller

professionnel chrétien dans votre

région, n’hésitez pas à contacter

Focus Famille Canada qui a

répertorié une liste de thérapeutes

qualifiés. Vous pouvez nous

contacter au 1.877.327.4553 ou par

[email protected] pour recevoir

une recommandation auprès d’un

conseiller de votre région.

---

Todd Foley est un éditeur associé de Focus on the Family Canada.

Toute référence à des individus ou organisations cités ne constitue pas nécessairement une approbation totale du travail extérieur de ces individus ou de leurs organisations respectives.

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21H I V E R 2 0 1 4

« Ton épouse nous ventait tes mérites la semaine dernière », me dit mon amie Marissa alors que nous nous trouvions dans le hall d’entrée de l’église. « Mais de quoi parles-tu ? », lui demandai-je.

« Nous étions à notre café-rencontre habituel du lundi matin avec d’autres

mamans, et Leslie nous a confié que tu avais réussi, avec brio, à convaincre votre petit garçon d’arrêter de faire des histoires à propos des vêtements qu’il devait porter pour aller à l’école », expliqua-t-elle.

« Ah ! Oui, je me souviens. Jackson insistait pour porter tous les jours le même chandail à capuchon. » Marissa me répondit : « Quoi que il

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Jo

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22 f o c u s f a m i l l e

tu aies fait, ton épouse a été impressionnée. Elle parlait sans arrêt du fait que tu étais un papa merveilleux. Bien joué ! »

Avez-vous déjà reçu, de façon indirecte, un compliment de votre conjoint ? Si oui, vous savez à quel point cela peut faire du bien à l’âme – et au mariage. Savoir que votre conjoint dit de belles choses de vous en votre absence est presque aussi important que s’il vous complimente de vive voix. D’une certaine façon, cela est encore plus significatif puisqu’il fait votre éloge sans avoir la certitude que ses bons mots se rendront jusqu’à vous.

Dans le milieu des médias, cela s’appelle « faire bonne presse ». Les personnages publics dépensent des sommes importantes pour avoir bonne presse dans les médias. Pourquoi ? Parce que c’est toujours favorable pour leur image publique. De la même manière, le fait de faire bonne presse pour votre conjoint peut avoir une influence positive sur son image personnelle.

Peu de choses favorisent autant l’amour propre d’une personne que le fait d’apprendre que son conjoint dit du bien d’elle à d’autres. En effet, lorsque deux personnes agissent ainsi l’une pour l’autre, elles récoltent une double dose d’amour. Voilà pourquoi, si vous avez à cœur de vivre le meilleur mariage possible, vous ne pouvez pas ignorer l’importance de faire de la pub à votre conjoint.

Les mots sont importantsSaviez-vous que la façon dont vous parlez l’un de l’autre à vos amis, à votre famille et même aux étrangers laisse présager le succès de votre couple ? Voilà ce que les chercheurs de l’Université de Washington ont démontré. Ils ont mené une étude sur 10 ans auprès de 95 couples, à partir du sixième mois de leur mariage. Durant la première entrevue d’une heure, les chercheurs ont interrogé les couples,

sur leur relation, sur l’union de leurs parents respectifs et sur leur philosophie du mariage.

Plutôt que de se concentrer sur les propos tenus durant l’interview, les chercheurs

ont noté si les couples exprimaient

l’affection et l’admiration qu’ils avaient l’un pour l’autre, s’ils parlaient d’eux comme d’une équipe, s’ils complétaient mutuellement leurs phrases et s’ils faisaient référence à l’autre dans leurs histoires. Il s’est avéré que les couples qui se sont distingués par la façon qu’ils avaient de parler l’un de l’autre ont beaucoup plus de chances de rester unis pour la vie.

En fait, avec cette seule information, les chercheurs ont été capables de prédire, avec un degré d’exactitude de 87 %, si les époux allaient divorcer ou non. L’étude a démontré que les couples qui duraient avaient parlé de l’autre en termes élogieux. Pour ce qui est de ceux qui ont fini par divorcer, ils avaient parlé de leur conjoint avec sarcasme. Pensez-y ! La façon dont vous parlez de votre conjoint est un très bon indicateur de l’état de votre union.

Comment est-ce possible ? Cela s’explique par le fait que votre comportement façonne la façon dont vous voyez votre tendre moitié. Si vous faites l’éloge de votre conjoint en public, vous le regarderez plus favorablement et l’estime que vous lui portez sera encore plus profonde qu’auparavant. En d’autres mots, ce que vous dites à propos de l’un et de l’autre, pour le meilleur et pour le pire, influence votre façon de penser, votre état d’esprit et vos actions. Voilà pourquoi devenir l’attaché de presse de votre conjoint peut se révéler aussi bénéfique pour lui que pour vous.

Et pourtant, des plaintes au sujet de nos mariages, en apparence inoffensives, peuvent bien trop facilement s’insinuer dans nos conversations avec les autres. C’est un problème de communication courant – même pour les couples qui sont mariés depuis des années.

Prenez Jennifer. Elle est mariée depuis 12 ans et a trois enfants de moins de quatre ans. Elle s’est plainte à son groupe de mamans : « Le jour où Kevin mettra son téléphone cellulaire de côté ou qu’il arrêtera d’envoyer des courriels assez longtemps pour pouvoir m’aider avec les enfants, je crois que je m’évanouirai ». Résultat ? Ses amies ont, elles aussi, commencé à se plaindre. Sans s’en rendre compte, elles se sont soudainement

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retrouvées au milieu d’une séance de complaintes à propos de leurs maris.

Vous vous dites peut-être que ce n’est qu’une conversation anodine entre amies. C’est possible. Il est vrai que parfois nous avons besoin de parler librement de ce qui compte le plus dans notre vie avec un ami intime. Toutefois, nous avons aussi besoin de garder à l’esprit que ce que nous disons aux autres sur notre conjoint a un impact important sur ce que nous pensons de notre mariage. L’essentiel, au fond, est que lorsque vous ressentez le besoin de vous plaindre de votre époux aux autres, pensez-y à deux fois – et ne laissez échapper aucune occasion de faire l’éloge de votre conjoint devant d’autres personnes.

StratÉGies pUBLiCitairesVoici des conseils pour vous aider à faire de la pub qui soit bénéfi que à votre mariage :

Parlez en bien de votre conjoint dans les 24 prochaines heures. Si vous deviez, en ce moment même, souligner ce que vous appréciez chez votre époux, que diriez-vous ? Il y a de fortes chances que cela vous prenne un certain temps avant de trouver. Pour quelque raison que ce soit, nous, humains, ne sommes pas toujours doués pour remarquer et se rappeler les choses que nous apprécions chez notre conjoint. Voici donc le défi : soyez à l’aff ût et trouvez une qualité de votre époux que vous souhaitez partager. Puis, donnez-vous jusqu’au lendemain pour en faire part à quelqu’un. Faites-en votre mission personnelle. Vous n’avez pas besoin d’en parler à votre conjoint, et ne vous souciez pas de savoir s’il est au courant ou non. Faites simplement et délibérément bonne presse pour votre douce moitié.

Assurez-vous que votre promotion est sincère. Le comédien George Burns a dit : « Tout, dans le métier d’acteur, est question d’honnêteté. Si vous pouvez faire semblant d’être honnête, le tour est joué ». Évidemment, vous ne pouvez pas faire semblant. Nous avons tous un détecteur de mensonges interne. Donc, si vous décidez de faire bonne presse pour votre conjoint dans les 24 prochaines heures, assurez-vous que cela vienne du cœur.

En usant de tact, vous pouvez dire des choses comme : « Linda sait vraiment comment faire régner l’ordre dans notre famille. Nous serions dans la confusion totale si elle n’était pas là ». Ou quelque chose du genre : « David est un si bon papa : il prend toujours le temps pour être en relation de manière signifi cative avec chacun de nos enfants ». Si, toutefois, vous dites ces choses sans les penser, oubliez ça. Pour devenir l’attaché de presse de votre conjoint, vous devez croire en ce que vous promouvez.

Révélez ce qu’accomplit votre conjoint. Seuls les narcissiques prennent plaisir à se vanter. La plupart d’entre nous cherchent à éviter toute trace de vanité. Cela ne veut cependant pas dire que vous devez vous taire en ce qui concerne les réussites de votre conjoint. Si vous savez que vos amis et votre famille seront heureux d’apprendre la bonne nouvelle, soyez la première personne à le leur faire savoir. Dites des choses comme : « Elle ne te le dira pas, mais Sarah vient d’obtenir une promotion ». Ou encore : « Rick n’en parlera peut-être pas, mais cette semaine, il a décroché un énorme capital pour sa compagnie ». Non seulement ce genre de remarques éloigne l’arrogance, mais elles animent les discussions avec les amis et la famille.

Commencez à vous considérer comme l’attaché de presse de votre conjoint dès aujourd’hui. Vous verrez, votre mariage s’en portera mieux. Après tout, l’étude est très claire : lorsque les époux se font mutuellement bonne presse, ils fortifient leur mariage avec de l’amour en abondance.

---

Les et Leslie Parrott sont les fondateurs de realrelationships.com et les codirecteurs du Center for Relationship Development de l’Université Seatt le Pacifi c. Ils sont notamment les auteurs de Saving Your Marriage Before it Starts et Love Talk.

Cet article a été publié dans le numéro juillet-août 2010 du magazine Thriving Family. Tous droits réservés © 2010 par Les et Leslie Parrott . Utilisation autorisée.

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l’hUmoUr PareNtal, ce n’est Pas tOujOurs Drôle !

Quand nos « blagues » blessent nos enfantsP a r P a U l C O U g h l i N

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25h i v e r 2 0 1 4

Quand j’avais 11 ans, une enseignante a téléphoné

à la maison pour annoncer une nouvelle exceptionnelle. Elle a dit à ma mère que j’étais qualifié pour aller dans une classe pour enfants surdoués. Ma mère a répondu : « Lui ? Il a du mal à trouver ses chaussures, le matin ! »

Cette phrase, courte et amusante, fut prononcée dans son charmant accent irlandais il y a presque 30 ans. Pourtant, à chaque fois que j’y pense, je me sens à nouveau mis à nu et humilié.

Tel est l’impact que peut avoir l’humour sarcastique d’un parent ; un vice contre lequel je lutte dans l’éducation de mes propres enfants.

Si l’humour était un don spirituel, je serais son apôtre en chef. Cette épée à double tranchant, capable de provoquer le rire aussi bien que d’infliger la douleur, est présente dans mes gènes. Il m’a fallu de nombreuses années et beaucoup d’introspection pour trouver cette ligne étroite qui sépare une bonne plaisanterie paternelle d’une moquerie camouflée.

Double tranchant On trouve les bons et les mauvais côtés de l’humour sarcastique dans la Bible. Le prophète Élisée l’utilisa comme un instrument de vérité quand il se moqua des prêtres de Baal (1 Rois 18.27). Jésus a employé ce puissant outil de rhétorique envers les pharisiens quand il a dit : « Conducteurs d’aveugles ! Qui éliminez le moucheron et qui avalez le chameau » (Matthieu 23.24).

La Bible nous montre aussi le côté sournois du sarcasme avec l’exemple

de Caïn qui se justifie lui-même après le meurtre d’Abel :

« L’Éternel dit à Caïn : “Où est ton frère Abel ?”

Il répondit : “Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ?” » (Genèse 4.9)

En étudiant l’humour sarcastique dans la Bible, j’ai constaté que Dieu, son Fils et les prophètes ne l’utilisaient pas contre les faibles, les timides ou les humbles. Ils ne l’employaient jamais pour un enfant. Il était plutôt utilisé contre les gens bornés, pharisaïques ou orgueilleux.

Barbelés cachés En revanche, l’humour sarcastique d’un parent reflète souvent une colère non divulguée, de la contrariété ou même de la jalousie. Il donne aux parents un moyen malhonnête de blesser leur enfant sans qu’il n’y paraisse ; plus tard ils peuvent en effet revenir sur leurs paroles avec la bonne vieille excuse : « Je ne le pensais pas ! Tu n’as pas compris que je plaisantais ? » L’humour sarcastique avantage les parents qui sont beaucoup plus en mesure de l’utiliser que les enfants. Compte tenu de cette inégalité, le sarcasme parental peut être une forme de brutalité.

Je réalise que je suis souvent enclin à utiliser l’humour sarcastique lorsque j’ai peur, que je souffre ou que je suis déçu. Dans ces moments-là, mon humour devient l’expression de mes craintes les plus sombres ou de mes insécurités.

Je ne plaide pas en faveur d’un foyer sans humour, mais les parents doivent apprendre à utiliser la bonne sorte d’humour et d’ironie : celle qui expose une faiblesse sans mépriser ni rabaisser.

Une ligne étroite Voilà un exemple : disons que votre fils aîné est rentré à la maison après le couvre-feu la semaine dernière et vous lui avez montré grâce et pardon. Puis son plus jeune frère est rentré tard cette semaine et votre fils aîné vous demande de le punir en conséquence. Supposons que vous disiez : « Parce que tu es parfait, toi, Monsieur Hypocrite ? »

Votre sarcasme serait pertinent, mais il serait aussi inutilement sévère. À la place, vous pourriez dire : « Rappelle-moi ce qu’a dit Jésus au sujet d’une poutre dans l’œil de quelqu’un ? » Cette réponse souligne l’ironie de son intention moralisatrice, mais ne le condamne pas.

L’humour sarcastique doit être utilisé avec une grande habileté sinon il blesse les gens. Certains parents, qui n’ont pas cette habileté, ne devraient pas du tout l’utiliser.

Abandonner son humour sarcastique, c’est comme décider d’arrêter la malbouffe. Cela demande un plan d’action. Pour réprimer mon appétit de moquerie, je surveille ma consommation. J’évite les émissions de télévision pleine d’humour moqueur ou irrespectueux et je ne lis pas d’auteurs ni de magazines connus pour leur approche sarcastique de la vie.

Les parents devraient se souvenir que les mots blessants, même s’ils sont prononcés avec le sourire, peuvent laisser une empreinte émotionnelle, spirituelle et psychologique sur un enfant. Comme le dit l’expression : c’est drôle seulement si les deux personnes rient.

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Paul Coughlin vit dans l’Oregon.

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« Regarde, Maman, j’ai rangé mon placard ! T’as vu comme c’est Bien fait ? »En inspectant ce qui ressemBlait distinctement à un amas désordonné, je considérais mes options. Ce que je voulais vraiment faire, c’était vider le placard dans son entier, recommencer le projet à Zéro et le faire de la Bonne faÇon : la mienne. Mais j’ai plutÔt choisi de sourire et de dire : « Excellent! Tu as Bien travaillé. Maintenant, amenons ce tas-là à la pouBelle. »

Cela vous est-il déjà arrivé de passer derrière vos enfants pour refaire leur travail ? Par exemple pour remplir le lave-vaisselle, pour un projet de sciences, pour le ménage dans leur chambre ? Moi, oui ; j’ai bien honte de l’admett re. Lorsque mes enfants ne se montraient pas à la hauteur de mes att entes, cela me frustrait et j’exigeais que ça change. Certaines mères pensent que ce besoin de contrôle est nécessaire ; d’autres le voient comme un facteur d’effi cacité. Mais j’apprends par mon expérience personnelle que c’est surtout le signe que Maman est tombée dans le piège du « C’est moi la mère. » Peut-être vous êtes-vous déjà retrouvée dans cett e situation malencontreuse ? Les symptômes de cett e maladie incluent un besoin pressant de contrôler ce que font vos enfants, ainsi que la façon précise dont ils le font.

Notre besoin de contrôler refl ète souvent notre disposition d’esprit. Notre tranquillité et notre satisfaction personnelle sont-elles déterminées par le niveau de propreté et d’organisation que nous parvenons à établir ? Cett e quête ne nous conduit-elle pas au contraire à créer un nouveau chaos, allant parfois même jusqu’à blesser les enfants qui nous ont été confi és pour que nous les éduquions et que nous les protégions ?

À MA FAÇONForger leur caractère… ou les contrÔler ?

Par Tracey Lanter Eyster

Notre rôle en tant que première enseignante de nos enfants, c’est de les encourager à s’améliorer par eux-mêmes et de leur donner le désir d’exceller. Ce que nous devons apprendre, en tant que femmes, c’est de désirer la volonté de Dieu plus que la nôtre, en ce qui nous concerne et en ce qui concerne nos familles (1 Jean 2.17).

Le proverbe 22.6 nous enseigne « d’instruire l’enfant dans la voie qu’il doit suivre, » et non « de contrôler l’enfant pour qu’il aille dans la direction que nous voulions qu’il suive ». Dès que nous cessons de chercher à faire les choses à notre façon pour essayer plutôt d’enseigner et d’encourager, nos enfants peuvent apprendre une bonne éthique de travail, et nous, en tant que mères, pouvons connaître la paix intérieure et la satisfaction. C’est l’œuvre de Dieu que de nous façonner et nous faire grandir alors que nous-mêmes forgeons le caractère de nos enfants et les aidons à grandir. Éduquer ses enfants et les mener vers le succès est une des plus grandes joies qu’une mère puisse connaître. Mais nous n’att eindrons pas cett e joie en essayant de contrôler ; au contraire, nous nous épanouirons lorsque nous remplacerons l’att itude de « C’est moi la mère » par un cœur plein de grâce.

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Tracey Lanter Eyster est mariée depuis 25 ans, elle a la joie d’être la mère d’adolescents et est l’auteure de Be the Mom: Overcome Att itude Traps and enjoy Your Kids.

Cet article a paru dans le numéro d’août/septembre 2012 du magazine Thriving Family. Droits d’auteur © 2012 par Tracey Lanter Eyster. Reproduit avec permission. ThrivingFamily.com.

elle

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27H I V E R 2 0 1 4

Si l’on se fi e à mon épouse, Jeanne, et moi, la réponse à cett e question est défi nitivement oui !

Elle aime le chocolat au lait ; je vide le pot de bonbons de tout le chocolat noir. Elle préfère les conversations profondes et sincères ; je suis normalement satisfait avec une discussion plus en surface. Elle est du soir, je suis du matin : même nos rythmes de vie sont radicalement diff érents.

Si vous êtes marié, vous êtes probablement capable d’identifi er une myriade de diff érences entre votre épouse et vous. La plupart de ces diff érences sont faciles à gérer, avec de la patience et une bonne communication. Toutefois, certaines d’entre elles peuvent représenter un plus grand défi . Il faut faire des eff orts – et souvent faire preuve d’humilité – pour reconnaître comment les diff érences peuvent nous aider à grandir en tant que couple.

En général, je suis un gars positif, optimiste. Dans l’adversité, j’essaie de m’en sortir. Au début de notre mariage, je croyais que mon épouse partageait cett e même façon de voir la vie. Lorsque Jeanne dut surmonter une période particulièrement diffi cile, je l’encourageai à persévérer. Elle savait que mes intentions étaient bonnes, mais sa réponse me surprit : « Jim, me dit-elle, certains d’entre nous ne sont pas capables de se prendre en main et de continuer comme si de rien n’était ». Ce jour-là, je compris, pour la première fois, que non seulement mon épouse et moi avions des goûts diff érents, mais nous avions des conceptions complètement diff érentes de la vie.

Les contraires s’attirent-ils

vraiment ?Par Jim D aly

Cela étant dit, les diff érences ne doivent pas nécessairement faire obstacle à un mariage sain. Les qualités propres à notre conjoint sont supposées complémenter les nôtres. Mon att itude

« nous-pouvons-surmonter-ça-et-voici-comment » est parfois

la bienvenue dans mon couple. D’autres fois par contre, mon épouse a simplement besoin de

savoir que je reconnais ce qu’elle ressent, que ce qu’elle vit me tient à cœur. Le fait de comprendre la façon dont

Dieu l’a conçue m’aide à écouter et à m’exprimer de façon plus productive. Cela fait de moi un meilleur époux – une meilleure personne.

Les fi ns de semaine, j’ai souvent tendance à me plonger dans mon rôle de M. Corvée. J’ai ma liste de choses à faire : tondre le gazon, émonder les arbres, réparer la porte d’entrée. Jeanne quant à elle, essaie constamment d’utiliser le temps que je passe à la maison pour faire des choses en famille. Elle fait donc des suggestions, par exemple : « Je suis certaine que ton fi ls Trent aimerait apprendre à réparer une porte ». J’apprends à voir ses suggestions comme des opportunités de profi ter de son intuition et de sa sensibilité relationnelle, puis d’en tirer profi t pour le bien de toute la famille.

---

Jim Daly est le président de Focus on the Family et animateur de l'émission radio du même nom.

Cet article a été publié dans le numéro août-septembre 2012 de la revue Thriving Family. Tous droits réservés © 2012. ThrivingFamily.com.

lui

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28 F O C U S F A M I L L E

A lors que mon parcours de mère célibataire venait tout juste de commencer, une personne pleine

de bonnes intentions m’a posé la question suivante : « Et pour les enfants ? » Pour être tout à fait honnête, la culpabilité que je ressentais face à mon divorce encore tout frais me semblait déjà insoutenable, alors en entendant cett e question si pénible, j’ai manqué de m’eff ondrer. Il me semblait qu’on me demandait : « Tes enfants ne sont-ils pas maintenant voués à l’échec et à devenir de petits délinquants ? »

De toutes les diffi cultés auxquelles j’ai dû faire face en tant que parent célibataire, celle que j’ai le plus détestée, c’est la souff rance que mes quatre enfants ont dû aff ronter en devenant des enfants « issus d’un foyer désuni ».

Ne sachant comment répondre, et ressentant tout le poids de la honte de l’échec de ma vie de famille, j’ai regardé cett e personne et je lui ai dit : « Je ne sais pas. La seule chose que je sais, c’est que mes enfants sont couverts par le sang de Jésus. »

Elle n’était pas la seule à avoir ce point de vue ; d’autres personnes m’ont cité des statistiques décourageantes et m’ont recommandé des livres détaillant les échecs d’adultes issus de ménages divorcés. Mais au fond de mon cœur, je me répétais que Dieu est bien plus grand que toutes les statistiques au monde. Je suis certaine que c’est Lui qui détient notre avenir à tous, et qu’Il est forcément capable de guérir la souffrance de mes enfants.

Cela fait maintenant dix ans, et j’ai vécu seule pendant presque huit de ces dix années. Et bien voilà ce que je peux vous dire avec certitude à propos de mes enfants : ils sont encore couverts par le sang

de Jésus et deviennent des individus remarquables qui aiment et servent Dieu.

Voici quelques-unes des leçons que j’ai apprises en essayant de garder mon foyer de parent célibataire centré sur le Seigneur Jésus et Son amour pour nous :

• Les enfants suivent le modèle qu’on leur donne. C’était ma responsabilité en tant que parent de leur montrer l’exemple ; j’ai dû les conduire sur un chemin de pardon et de guérison intérieure. J’ai appris que mes enfants étaient infl uencés par mes att itudes et mes choix, et que je devais donc les guider dans l’intégrité, rejetant toute amertume et choisissant de vivre avec amour et dans une att itude positive.

• Les enfants ont des besoins. Mes enfants avaient besoin que je sois leur parent et que je remplisse ce rôle de toutes mes forces, et non à partir d’un vide amer. Mais il y a eu tellement de journées vides et solitaires, qui m’ont laissée paralysée par la douleur et l’insécurité ! Je me suis rendue compte que j’avais la responsabilité envers mes enfants de rechercher ma propre guérison spirituelle et émotionnelle.

• Les enfants guérissent. Dans les années qui ont suivi mon divorce, mes quatre enfants ont souff ert de bien des coups – des étiquett es qu’on leur a données, des paroles blessantes qu’ils ont entendues et des incidents douloureux qui s’en sont suivis. Aucun d’eux n’a échappé à la douleur. Mais Dieu a guéri chacun d’eux, et ce

« eT Pour les eNfaNts ? » CONFIER LA VIE DE NOS ENFANTS À DIEU

Par Angela Thomas

pareNts cÉlibaTaires

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qui a été brisé a pu être reconstruit.

• Les enfants ont la foi. J’ai vite compris que mes enfants croyaient ce que je leur disais à propos de notre avenir. Quand je leur ai dit qu’on irait bien parce qu’on appartenait à Dieu et que j’ai démontré que je le croyais moi-même par la façon dont je vivais, ils m’ont crue. Dieu m’a donné le privilège de leur enseigner à Lui faire confi ance parce qu’Il est fi dèle. J’ai prié pour nos besoins et leur ai fait remarquer chaque bénédiction. Ils ont commencé à voir Dieu à l’œuvre dans leur vie.

Lorsque mon fi ls de douze ans, William, est revenu de l’école et m’a appris que les parents d’un de ses amis allaient divorcer, je lui ai demandé : « Comment va-t-il ? »

« Ça peut aller, j’imagine, mais il a l’air d’avoir peur, » m’a répondu William.

« Mon ange, tu es le meilleur ami que Dieu pouvait lui envoyer en ce moment. Tu as déjà traversé ce qu’il s’apprête à aff ronter. Tu pourrais lui dire comment Dieu prend soin de nous, et lui donner beaucoup d’espoir… »

« Maman, m’a-t-il interrompue, c’est ce que je fais déjà. Et il dit que ça l’aide vraiment d’être mon ami. »

Quel bonheur de savoir que mon fi ls donne aux autres ce que Dieu lui a donné !

Maintenant, quand je me rappelle de cett e question : « Et pour les enfants ? », je souhaiterais pouvoir remonter le temps et répondre : « Dieu garde Ses promesses ! Il a été notre sauveur, notre guérisseur, notre protecteur et notre ami. Je sais que l’avenir de mes enfants est entre les mains de Dieu et ne dépend d’aucune statistique. »

---

Angela Thomas est l’auteure à succès de My Single Mom Life. Elle vit en Caroline du Nord avec sa famille.

Cet article a paru dans le numéro de mars/avril 2011 du magazine Thriving Family, sous le titre « What about the children ? » Droits d’auteur © 2011 par Angela Thomas. Reproduit avec permission. ThrivingFamily.com.

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TA PAROLEEST UNE LAMPE QUI ÉCLAIRE MES PAS,UNE LUMIÈRE SUR MA ROUTE.PSAUME 119.105 (PDV)

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Volontaire pour l’impossiblePar Jeremy Favreau

Puisque vous Êtes les enfants Bien-aimés de Dieu, suiveZ l'exemple de votre Père. Que toute votre vie soit dirigée par l'amour, comme cela a été le cas pour le Christ : il nous a aimés et a livré lui-mÊme sa vie à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice dont le parfum plaît à Dieu. Éph. 2.1-2

J’aime la manière dont les Saintes Écritures nous exhortent à faire des choses impossibles.

« Suivez l’exemple de Dieu… Que toute votre vie soit dirigée par l’amour… ». Agissez comme si vous étiez divins et aimez parfaitement. OK. Pas de problème. Et ensuite ?

Je perçois dans ce passage deux choses essentielles à saisir, l’une théologique et l’autre pratico-pratique. Il y est question de notre approche de Dieu, mais également de notre approche de la vie. Si nous pensons qu’il ne dépend que de nous d’imiter Dieu à la perfection, nous vivrons sous une grande pression dans nos rôles d’époux, de parents, d’amis et d’employés. Et nous échouerons avec éclat ! Bien sûr, nous voulons tous exceller dans chacun de ces rôles. Mais vivre sous la pression de notre performance est un joug bien pesant à porter, un joug dont Jésus nous invite à nous départir (Mat. 11.28-29).

Lorsque nous choisissons de suivre Jésus, en ayant conscience que sa grâce nous couvre, nous pouvons off rir nos vies avec joie, sachant que nous sommes libérés du fardeau de notre performance, et héritiers d’un amour sans limites. Nous devenons capables d’aimer comme Jésus, qui a vécu toute sa vie avec la certitude de l’amour de son Père. En contraste, l’incertitude de notre identité en Christ nous porte à retourner nos yeux sur nous-mêmes ; sur notre performance, nos manquements et nos « mérites ».

Lorsque je considère combien de fois j’ai refusé de m’investir dans la vie de quelqu’un parce que je me sentais indigne ou incapable de le faire . . .

Quelle perte ! Nous avons tous beaucoup plus à off rir à notre prochain que nous croyons. Qui d’entre nous connaît toutes les réponses sur le mariage, sur l’art d’être parent ou sur quelconque autre aspect de la vie ? Certainement pas moi ! Mais relisons les versets cités plus haut. Nous ne sommes pas appelés à être des experts, mais des enfants qui se savent aimés de Dieu. Notre réponse est ensuite d’off rir nos vies. Pas ce que nous voudrions être un jour, mais ce que nous sommes aujourd’hui. Si nous nous savons aimés, nous sommes branchés à la source qui nous permett ra d’aimer à notre tour. Nous avons tout ce qu’il nous faut pour agir.

Comment, alors, off rir nos vies comme un sacrifi ce dont le parfum plaît à Dieu ?

Les moyens sont multiples, mais la manière est simple : il faut vivre de façon intentionnelle. Arrêtez-vous et considérez les gens qui vous entourent. Qu’ont-ils besoin que je puisse leur partager ? Ai-je une maison et une table autour de laquelle je peux les inviter à dîner ? Ont-ils des enfants que je peux off rir de garder ? Traversent-ils une période diffi cile dans laquelle je peux trouver une façon de les encourager ?

Ne vous limitez pas aux gens de votre famille et église, mais ne les oubliez pas non plus. La bonne nouvelle retrouve toute sa lueur quand nous l’incarnons à travers nos actions. Peut-être avais-je tort de dire que la Bible nous exhorte à l’impossible. Peut-être que l’impossible dans ce cas-là, en fait, n’est rien de plus que ce que nous refusons de faire ?

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