GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE TUNISIENNENEPAD – Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine Tunisie: Profil de projet d’investissement « Aménagement

Nouveau partenariat pour le

développement de l’Afrique (NEPAD) Organisation des Nations Unies

pour l’alimentation et l’agriculture Programme détaillé pour le

développement de l’agriculture africaine (PDDAA)

Division du Centre d’investissement

GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE TUNISIENNE

APPUI À LA MISE EN ŒUVRE DU NEPAD–PDDAA

TCP/TUN/2908 (I) (NEPAD Ref. 05/32 F)

Volume IV de VII

PROFIL DE PROJET D’INVESTISSEMENT BANCABLE

Aménagement anti–érosif de la zone de Toukaber–Hidous–Ksar Chikh dans le gouvernorat de Béja

Mai 2005

TUNISIE: Appui à la mise en œuvre du NEPAD–PDDAA

Volume I: Programme national d’investissement à moyen terme (PNIMT)

Profils de projets d’investissement bancables (PPIB)

Volume II: Lutte contre la désertification dans les gouvernorats du Sud tunisien

Volume III: Aménagement intégré des terres agricoles dans les Sebkhas de la Tunisie

Volume IV: Aménagement anti–érosif de la zone de Toukaber–Hidous–Ksar Chikh dans le gouvernorat de Béja

Volume V: Extension du port de pêche de Zarzis

Volume VI: Surveillance de la qualité des eaux de surface et gestion intégrée des ressources en eau dans les bassins de la zone frontalière tuniso–algérienne

Volume VII: Aménagement de 500 km de pistes agricoles dans les Périmètres publiques irrigués (PPI)

PROFIL DE PROJET D’INVESTISSEMENT BANCABLE DU PDDAA–NEPAD

Pays: Tunisie

Secteur d’activité: Conservation des eaux et du sol (C.E.S.)

Titre du projet proposé: Aménagement anti–érosif de la zone de Toukaber–Hidous– Ksar Chikh dans le gouvernorat de Béja

Zone du projet: Zone de Toukaber–Hidous–Ksar Chikh, dans le gouvernorat de Béja.

Durée du projet: 5 ans

Coût estimé: 21,63 millions de dollars EU

Financement envisagé:

Source Millions de DT1 Millions de $EU % du total

Gouvernement 9,12 7,60 35

Institution(s) de financement 15,03 12,53 58

Bénéficiaires 1,80 1,50 7

Total 25,95 21,63 100

1 Equivalence monétaire:

Unité monétaire = dinar tunisien (DT) 1 $EU = 1,2 DT 1 DT = 0,833 $EU

TUNISIE

Profil de projet d’investissement bancable du PDDAA–NEPAD « Aménagement anti–érosif de la zone de Toukaber–Hidous–Ksar Chikh

dans le gouvernorat de Béja »

Table des matières

Abréviations.......................................................................................................................................... iii

I. CONTEXTE DU PROJET..........................................................................................................1 A. Origine du projet ...............................................................................................................1 B. Généralités..........................................................................................................................1 C. Institutions impliquées ......................................................................................................2

II. ZONE DU PROJET.....................................................................................................................3

III. JUSTIFICATION ........................................................................................................................4

IV. OBJECTIF DU PROJET ............................................................................................................4

V. DESCRIPTION DU PROJET ....................................................................................................5 Composante 1: Aménagements hydro–agricoles ......................................................................6 Composante 2: Aménagement des voies d’eau..........................................................................6 Composante 3: Aménagements anti–érosifs ..............................................................................6 Composante 4: Désenclavement des zones isolées et revêtement des pistes anciennes ..........7 Composante 5: Encadrement et développent communautaire ................................................7 Composante 6: Coordination et gestion du projet ....................................................................7

VI. COÛTS INDICATIFS .................................................................................................................8

VII. SOURCES DE FINANCEMENT ENVISAGÉES ....................................................................8

VIII. BÉNÉFICES ATTENDUS ..........................................................................................................9

IX. DISPOSITIFS INSTITUTIONNELS DE MISE EN ŒUVRE ................................................9

X. BESOINS EN ASSISTANCE TECHNIQUE ..........................................................................10

XI. PROBLÈMES EN SUSPENS ET ACTIONS PROPOSÉES .................................................10

XII. RISQUES POTENTIELS .........................................................................................................11

ANNEXES.............................................................................................................................................13 Annexe 1: Carte de la Tunisie et région du projet ..................................................................15 Annexe 2: Productions agricoles et marges d’exploitation en situation « avec projet »......17 Annexe 3: Marges d’exploitation « avec projet »....................................................................19 Annexe 4: Evolution de l’occupation du sol durant le projet.................................................21 Annexe 5: Evolution des rendements, des superficies et des marges durant le projet.........23 Annexe 6: Résumé des coûts du projet par composante et par an ........................................25

NEPAD – Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine Tunisie: Profil de projet d’investissement

« Aménagement anti–érosif de la zone de Toukaber–Hidous–Ksar Chikh dans le gouvernorat de Béja »

iii

Abréviations

AFD Agence française de développement BAD Banque africaine de développement BADEA Banque arabe pour le développement économique en Afrique CES Conservation des eaux et du sol CRA Cellules de rayonnement agricoles CRDA Commissariat régional de développement agricole CTV Cellules territoriales de vulgarisation DT Dinar tunisien DG/ACTA Direction générale de l’aménagement et de la conservation des terres agricoles EU États–Unis d’Amérique FED Fonds européen de développement FIDA Fonds international pour le développement agricole GDA Groupements de développement agricole GIC Groupement d’intérêt collectif MARH Ministère de l’agriculture et des ressources hydrauliques MD Million de dinars ONG Organisation non gouvernementale PDDAA Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine PNIMT Programme national d’investissement à moyen terme (dans le cadre du PDDAA) PPIB Profil de projet d’investissement bancable SAT Superficie agricole totale SAU Superficie agricole utile



1

I. CONTEXTE DU PROJET

A. Origine du projet

I.1. L’identification de ce projet qui s’inscrit dans le cadre du PNIMT a été proposé par la Direction générale de l’aménagement et de la conservation des terres agricoles (DG/ACTA) depuis 2003 pour répondre à la demande du Ministère de l’agriculture et des ressources hydrauliques (MARH) engagé dans un programme d’exécution des composantes de la stratégie de conservation des eaux et des sols (établi en 1990) dont les composantes concernent l’aménagement de 600 000 ha dans les bassins versants, 400 000 ha des terres céréalières, la construction de 1 000 lacs collinaires, 2 000 ouvrages d’épandage et 2 000 ouvrages de recharge.

I.2. Ce projet entre, aussi, dans le cadre de la valorisation des potentialités naturelles existantes en eau et en sol en se fixant en parallèle avec des objectifs d’aménagement, d’autres qui ont un caractère de durabilité de ces ressources et d’augmentation des revenus de la population concernée.

B. Généralités

I.3. La zone du projet couvre une superficie de 22 447 ha et constituée par l’axe Toukaber–Hidous–Ksar Chikh dont les eaux de ruissellement déversent respectivement dans la Medjerda, oued Zargua et oued Etine. Elle compte 6 365 personnes réparties sur six imadat2 appartenant à quatre cellules de rayonnement agricole.

I.4. Selon la carte bioclimatique de la Tunisie, une grande partie au Nord et au Nord Est de la zone, soi 70% de la superficie totale appartient à l’étage bioclimatique subhumide à variante à hiver doux. Le reste de la zone appartient à l’étage semi aride supérieur.

I.5. La région est caractérisée par des séries géologiques qui sont impliquées dans des déformations tectoniques complexes défavorables à la constitution de structures pouvant abriter des nappes importantes. Sur les formations argileuses le ravinement est très ramifié et en forme de V qui, sous l’effet de l’érosion, peut évoluer latéralement et s’élargir. Sur les hauts glacis quaternaires de nature argilo limoneuse, les fentes verticales et horizontales canalisent des circulations d’eau qui peuvent engendrer des crevasses à la surface aboutissant à des ravins qui vont s’élargir très facilement par glissement en masses au niveau des berges.

I.6. En terme de problématique de la zone du projet, on peut retenir les points suivants:

• Les apports pluviométriques annuels sont estimés à 7 millions de m3 dont 5 millions de m3 sont mobilisables.

• La zone du projet est à relief accidenté présentant beaucoup de croupes avec 21sommets de Djebels et un réseau hydrographique très enchevêtré avec au moins une vingtaine d’oueds bien tracés et qui émergent de la zone vers les exutoires de la région (oued Medjez, oued Argua, oued Tine). La pente est en général très élevée, elle est de 5% uniquement pour 26% de la superficie.

• Les sols sont érodés par les eaux de ruissellement mobilisées et sont constitués en majorité par des sols minéraux bruts peu évolués sur 60% de la superficie totale.

2 L’imada (pl. imadat) est la plus petite unité administrative du pays (niveau de sous–sous–préfecture).


« Aménagement anti–érosif de la zone de Toukaber–Hidous–Ksar Chikh dans le gouvernorat de Beja »

2

• L’exploitation actuelle des sols est basée sur des cultures annuelles et principalement des céréales qui constituent un couvert végétal insuffisant pour éviter les phénomènes d’érosion. Les techniques actuelles de travail du sol sont inappropriés et accentuent, avec le surpâturage, l’érosion en absence d’aménagements anti–érosifs.

• L’érosion hydrique est intense. Le milieu est disséqué par le ravinement, la terre meuble est quasiment emportée par les eaux de ruissellement, suite à la présence de nombreux ruisseaux qui traversent la zone du projet.

• Sur le plan socio–économique, on assiste encore à l’existence des terroirs qui sont enclavés suite à une infrastructure routière insuffisante. La zone manque encore d’associations ou d’organisations non gouvernementales à l’exception de deux groupements de développement agricoles et d’un groupement d’eau potable (GIC).

• La taille moyenne de l’exploitation agricole couvre une superficie de 21,8 ha avec la dominance de la petite et moyenne exploitation agricole, soit 36,7% ayant une superficie comprise entre 0,1 et 5 ha, contre 58,7% disposant une superficie ne dépassant pas les 10 ha. Le parcellement est un phénomène très important avec une moyenne de 5 parcelles par propriété.

• Le système cultural est basé sur des cultures de type extensif, étroitement liés aux aléas climatiques. L’élevage manque de 50% de réserves fourragères et son alimentation est basée principalement sur les résidus de récolte. L’investissement agricole privé est faible dans la région et peu de crédits sont accordés aux agriculteurs. La taille par ménage est de 5,3 personnes sur un nombre total de ménages de 1 209 dont 72% disposent de terres agricoles. Cette population est considérée comme rurale avec un taux d’analphabétisme de l’ordre de 60% et un taux de scolarisation des enfants s’élevant à 90% pour ceux âgés de 6 à14 ans.

• La zone est caractérisée par un statut foncier où les terres privées représentent 82% des terres labourables contre 18% pour les terres étatiques.

C. Institutions impliquées

I.7. Les institutions impliquées dans le projet sont:

• le MARH qui est déjà engagé dans un programme (établi en 1990) d’exécution des composantes de la stratégie de conservation des eaux et des sols et qui est représentée au niveau du gouvernorat par le Commissariat régional de développement agricole (CRDA) et au niveau local par les Cellules de rayonnement agricoles (CRA) et les Cellules territoriales de vulgarisation (CTV) de la délégation de Medjez El Bab;

• la DG/ACTA qui est représentée au niveau des CRDA par des arrondissements de conservation des eaux et des sols;

• le centre de formation des jeunes filles rurales qui pourrait assurer la formation dans divers domaines d’agriculture et d’artisanat, pour les filles de la zone du projet;

• le groupement de développement de Ouled Amara qui a pour mission de gérer l’exploitation des eaux du lac et la sauvegarde et l’entretien des actions réalisés dans le cadre d’un projet tuniso–autrichien, pourrait servir de modèle réussi d’organisation pour la population rurale dans la zone du projet;



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I.8. D’autres acteurs, telles que des institutions de recherche nationales et internationales, peuvent être potentiellement impliqués, par le biais de conventions cadres, pour répondre à des questions précises et appuyer la DG/ACTA à mettre en application son projet.

II. ZONE DU PROJET

II.1. La zone du projet appartient administrativement à la délégation de Medjez El Bab et touche la totalité des quatre secteurs de Toukaber–Ksar Chikh–Hidous et Chaouach et en partie les secteurs de Sidi Nasr et Jdidi. Les cartes topographiques d’échelle 1/25 000 ont permis d’identifier 11 sous bassins d’une superficie totale de 21 120 ha qui sont répartis comme suit:

No. et désignation du sous–bassin Superficie (ha)

Ed Daagi 2 674 Bou Hammara–Laajaâma 1 705 El Gliaâ 786 Gattous Labiadh 578 Bachchar 2 063 El Khanga 2 302 El Gattar 2 348 El Fawar 2 560 Jrawil 1 614 El Malla 3 127 Sargouda Hallouf 1 363 Total 21 120

II.2. La zone du projet appartient à deux étages bioclimatiques: l’étage bioclimatique subhumide au Nord et l’étage semi aride supérieur à l’Est. Les pluies varient de 465 mm à 515 mm par an et tombent principalement durant la période d’octobre avril, soit 85% de la pluviométrie annuelle.

II.3. L’occupation actuelle des terres agricoles se présente, par imada, comme suit:

Imada Désignation

Chaouach– Toukaber

Hidous Ksar Chikh Jdidi Sidi Nasser Total %

Parcours 500 0 0 60 0 560 3% Forêts 600 0 1 165 80 150 1 995 9% Terres labourables 5 420 4 430 4 653 3 085 400 17 988 82% Superficie agricole utile (SAU) 6 520 4 430 5 818 3 225 550 20 543 94% Incultes 130 1 100 0 0 50 1 280 6% Superficie agricole totale (SAT) 6 650 5 530 5 818 3 225 600 21 823 100% Terres domaniales 1 335 0 1 505 400 0 3 240 16% Terres privées 4 088 4 430 3 148 2 685 400 14 751 82% Nombre d’exploitants 320 230 163 141 22 876 % d’exploitants par imada 37% 26% 19% 16% 3% 100%

II.4. Les terres domaniales sont localisées essentiellement dans les imadats de Chaouach–Toukaber, Ksar Chikh et Jdidi. La concentration des exploitants est plus grande à Chaouach–Toukaber.



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II.5. Les terres de parcours sont faibles par rapport à celles des incultes et représentent respectivement 3 et 6% de la Superficie agricole totale (SAT).

III. JUSTIFICATION

III.1. La situation actuelle dans la zone du projet se caractérise principalement par:

• un relief accidenté et une érosion des sols très avancée qui risque de ne se prononcer davantage si aucune action de protection n’est entreprise dans un avenir prochain;

• l’état actuel des sols fait que les agriculteurs ne tirent actuellement que de faibles productions, ce qui les pussent à les exploiter davantage en les exposant à plus de phénomènes d’érosion par les biais du surpâturage et ou d’une mécanisation non appropriée;

• les ressources profondes en eau sont limitées et ne présentent pas un intérêt économique pour l’exploiter, il reste alors à valoriser les eaux de surface dont le potentiel s’élève à 7 millions de m3 dont 2,5 millions de m3 sont déjà mobilisés par un barrage collinaire et 13 lacs collinaires;

• l’intensification agricole des parcelles qui sont situées à proximité de la retenue mérite d’être réalisée par la mise en place des cultures irriguées annuelles et des plantations conformément à la vocation des sols concernés;

• les terres en pente qui sont situées à l’amont des lacs méritent également une fixation par la plantation d’espèces fourragères jouant, en même temps, le rôle de réserves fourragère pour le cheptel existant;

• la stabilisation des berges et la correction des têtes des ravins par des seuils déversoirs en maçonnerie ou en gabions et la plantation des espèces fixatrices, sont indispensables pour amortir l’action des cours d’eau et fixer la progression des ravins.

IV. OBJECTIF DU PROJET

IV.1. Objectif global: Il s’agit de définir un schéma d’exploitation rationnelle des ressources naturelles dans la région, permettant d’améliorer, à terme, les revenus des exploitants.

IV.2. Objectifs du projet: Il vise l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines à travers notamment, la valorisation des ressources disponibles en eaux, selon l’année et la saison, et le développement des activités agricoles dans une stratégie de développement durable.

IV.3. Objectifs spécifiques: Les objectifs spécifiques de différentes composantes s’annoncent comme suit:

• Réduire les pertes en terres arables, maintenir la fertilité des sols et améliorer la productivité des terres à travers des travaux de plantations adaptées et le traitement des bassins versants des sebkhas de la zone du projet.

• Améliorer les conditions de vie des populations riveraines.



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• Intensifier les activités agricoles en vue de créer de l’emploi et augmenter les revenus.

• Organiser les bénéficiaires pour une meilleure gestion communautaire des ressources naturelles de la région cible.

V. DESCRIPTION DU PROJET

V.1. Stratégie d’intervention. La mission des structures de développement existantes dans la région consiste, notamment durant la phase d’exploitation, à encadrer les bénéficiaires. A cet effet, les structures locales sont demandées à bien représenter le CRDA qui est le principal opérateur pendant la phase d’exécution. L’encadrement et la participation de tous les arrondissements du CRDA à l’exécution des actions du projet, constituent une garantie à la réussite du projet.

V.2. La création de groupements de développement, tel que préconisé par le projet, permettra la responsabilisation des populations concernées et les aidera à développer leurs exploitations agricoles et à participer à la mis en place et à la gestion des ouvrages d’aménagement prévus. Pour l’exécution des actions à usage individuel, les groupements de développement agricole ont un rôle capital dans l’aide des bénéficiaires quant au choix du matériel à acheter et des entreprises de service et tacherons à agréer.

V.3. L’ensemble des activités du projet permettra un renforcement de la mise en valeur agricole et pastorale, avec l’intensification du mode de conduite des grandes cultures en plaine, la mise en place des cultures en bandes alternées et le développement de l’élevage. Les superficies directement concernées sont estimées à 2 160 ha pour les sols en plaine, 2 140 ha pour les sols légèrement pentus et 3 700 ha sur les terrains aménagés par des banquettes ou des murettes en pierres sèches. Les céréales constituent les principales espèces pratiquées qui occupent 56% des surfaces cultivées contre 12% pour les légumineuses et 7% pour les fourrages.

V.4. Par ailleurs, le développement de l’élevage ne se fera pas par un accroissement de l’effectif actuel qui est déjà déficitaire sur le plan fourrager mais plutôt par une amélioration du mode de conduite qui se traduira par une augmentation des différentes productions récurrentes. Le projet envisage donc: a) l’amélioration du niveau d’alimentation du cheptel, b) l’augmentation du potentiel de production par l’amélioration génétique et c) l’amélioration des conditions d’hygiène. La réalisation de prévisions en production fourragère, sera obtenue par la mise en défens des terrains de parcours pendant une période de trois ans. L’amélioration génétique sera obtenue progressivement par l’insémination artificielle qui couvre déjà presque l’ensemble du cheptel bovin.

V.5. Les composantes: pour atteindre ses objectifs, le projet qui durera cinq ans, s’articulera autour de six composantes principales:

• Aménagements hydro–agricoles;

• Aménagement des voies d’eau;

• Aménagements anti–érosifs;

• Action de mise en valeur agricole;

• Désenclavement des zones isolées et revêtement des pistes anciennes;

• Encadrement et développent communautaire.



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Composante 1: Aménagements hydro–agricoles

V.6. Cette composante porte sur les actions suivantes: la construction des lacs collinaires, l’acquisition de groupes motopompes pour exploiter l’eau des lacs et l’acquisition de citernes tractées pour l’arrosage des jeunes plantations fruitières et pastorales.

V.7. Le projet prévoit la création de six lacs collinaires sur de sites qui sont favorables qui peuvent régulariser un volume estimé à 489 000 m3 par an.

V.8. L’eau des lacs projetés sera exploitée au moyen de motopompes (3 unités) et de citernes tractée (254 unités) pour l’arrosage des plantations fruitières et pastorales prévues puis pour l’intensification des terres avoisinantes de la retenue. Il est également prévu, dans le cadre du projet, l’équipement des lacs existants en citernes (245 unités) et en groupes motopompes (15 unités).

Composante 2: Aménagement des voies d’eau

V.9. Cette composante porte sur les actions de correction des ravins et de stabilisation des berges des cours d’eau afin d’amortir l’action érosive de l’eau le long de son ruissellement à travers les voies qu’elle emprunte pour atteindre les niveaux les plus bas du relief (les oueds).

V.10. La correction des ravins consiste en la construction de seuils déversoirs en maçonnerie ou en gabions ou à planter des espèces fixatrices.

V.11. Quant à la stabilisation des berges des cours d’eau, elle consiste à planter les talus des ravins et des cours d’eau par des espèces arbustives fixatrices et à construire des seuils en gabions tout au long de ces cours d’eau.

Composante 3: Aménagements anti–érosifs

V.12. Cette composante porte sur les actions de:

• Réalisation des cultures en bandes alternées et bandes enherbées: Les cultures en bandes ou techniques douces intéressent 2 140 ha de pente inférieure à 5%. Cette technique consiste à découper la parcelle pentue en bandes successives parallèles aux courbes de niveaux et à alterner deux espèces végétales ayant des cycles culturaux différents de sorte que lorsque l’une est récoltée, l’autre se trouvant en pleine végétation, intercepte les eaux de ruissellement et empêche l’érosion.

• Terrassement mécanique: Cette action intéresse une superficie de 1 830 ha où la pente dépasse 25% et où le taux d’argile est très élevé.

• Murettes en pierres sèches: Cette action intéresse une superficie de 4 060 ha où la pente est comprise entre 5 et 10%.

• Plantation d’oliviers et construction des cuvettes individuelles: Cette action de plantation d’oliviers intéresse une superficie de 1 870 ha, celle de confection des cuvettes intéressera également 1 145 ha, déjà existants dans la zone.

• Plantation pastorale sur terrains très pentus: Cette action de plantation pastorale intéresse une superficie de 1 850 ha. Les espèces sollicitées sont: acacia, atriplex, cactus inerme, sulla et le câprier.



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• Reboisement forestier: Cette action touchera une superficie de 100 ha sur les affleurements marneux fragiles des flans et des sommets des montagnes et des collines où la pente est très forte.

Composante 4: Désenclavement des zones isolées et revêtement des pistes anciennes

V.13. Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie de la population cible, il préconisé par le projet: (i) l’ouverture de 3 km de piste pour le désenclavement de certaine zones inaccessibles en période hivernale et (ii) le réaménagement et le revêtement de 27 km de pistes anciennes.

V.14. Cette action d’aménagement de pistes existantes est indispensable pour désenclaver certaines zones du projet, fixer la population dans le milieu rural et faciliter, pour les exploitations agricoles de la zone, les opérations d’approvisionnement en intrants et d’écoulement des produits agricoles sur les marchés limitrophes.

Composante 5: Encadrement et développent communautaire

V.15. Le CRDA, avec ses divers services techniques, constitue le principal opérateur pendant la phase d’exécution du projet et pendant sa phase d’exploitation et jouera le rôle d’encadrement des bénéficiaires avec la contribution du reste des structures locales concernées par ledit projet.

V.16. Pour une meilleure implication et responsabilisation des bénéficiaires, le projet a prévu la création de Groupements de développement agricole (GDA), compte tenu qu’il existe déjà, dans la zone, un modèle fonctionnel qui pourrait servir d’exemple.

V.17. Ces GDA seront crées autour des lacs et leurs sous bassins versants correspondants, à raison d’un groupement par lac. Une union des groupements pourrait être envisagée une fois ces GDA sont en activité, ce qui donnera à ces derniers un pouvoir de négociation important aux GDA afin de défendre leurs intérêts auprès de fournisseurs des capitaux, ceux des facteurs et les acteurs qui opèrent avec eux.

V.18. Compte tenu du taux élevé d’analphabétisme dans les zones de Toukaber–Hidous–Ksar Chikh, un programme d’alphabétisation semble nécessaire dans le centre communautaire qui va être construit dans le cadre du projet et avec le concours du ministère des affaires sociales.

V.19. La formation des jeunes dans le cadre du projet pourrait initier ces dernières à s’orienter vers d’autres métiers comme la couture, le tricotage, pour les filles rurales et l’apiculture, la cuniculture et la fromagerie pour les garçons.

Composante 6: Coordination et gestion du projet

V.20. Pour les besoins du fonctionnement du projet, il est prévu d’acquérir du matériel roulant, du matériel informatique et un équipement divers dont les coûts sont consignés au tableau des coûts détailles ci–dessous.

V.21. Compte tenu de l’importance du projet sur le plan de la diversité de ses composantes, la mise en place de la structure de gestion doit, à notre sens, prendre en considération, les éléments suivants:

• la planification et la programmation participatives des actions à entreprendre;



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• la réalisation de tous les travaux programmés et leur suivi physique et financier;

• le contrôle et l’évaluation, au moment désigné, afin de garantir la réalisation des objectifs spécifiques au projet;

• l’organisation de la population en groupements permettant à ces derniers de gérer eux–mêmes les ouvrages réalisés dans les zones en même temps que les actions de développement de leurs exploitations. Cette structure fonctionnera sous la responsabilité du CRDA de Béja et basée à Medjez El Bab. Les chefs d’arrondissements responsables de la réalisation physique des actions programmées, seront chargés pour accomplir essentiellement les taches suivantes:

– la participation au suivi des études des dossiers techniques et administratifs préalables au démarrage du projet (études d’exécution, dossiers d’appels d’offre, etc.);

– la coordination entre les différents intervenants formés du CRDA, des autorités locales, des agriculteurs et des entreprises chargées de l’exécution des travaux;

– la supervision et le contrôle des travaux;

– l’appui à la participation et à l’implication de la population cible et à l’initiative des privés dans le développement du secteur.

V.22. Entrant en phase de production du projet qui s’étend sur toute la durée de vie du projet, d’autre structures sont appelées à intervenir notamment pour : i) gérer les ressources en eau et en pâturage et des équipements collectifs, ii) approvisionner les agriculteurs en intrants, iii) écouler leurs productions et iii) contribuer la promotion de leurs situation sociale dans la région.

VI. COÛTS INDICATIFS

VI.1. Le coût total du projet est estimé à 25,95 millions de dinars tunisiens, soit 21,63 millions de dollars EU. Il se décompose comme indiqué dans le tableau ci–après.

Résumé des coûts du projet par composante et par an (000 DT) Composante Coût total An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 1. Aménagements hydro-agricoles 1 710 000 197 000 855 000 658 000 2. Aménagement des voies d’eau 1 224 000 120 000 276 000 276 000 276 000 276 000 3. Aménagements anti–érosifs 17 851 400 3 977 440 3 977 440 3 977 440 2 975 200 2 943 880 4. Ouverture, Revêtement et aménagement pistes (km)

1 500 000 500 000 500 000 500 000

5. Développement communautaire 790 000 22 000 219 000 219 000 199 000 131 000 6. Coordination et gestion du projet 515 000 195 000 80 000 80 000 80 000 80 000 Total coûts de base 23 590 400 5 011 440 5 907 440 5 710 440 3 530 200 3 430 880 Imprévus (10%) 2 359 040 501 144 590 744 571 044 353 020 343 088 Total 25 949 440 5 512 584 6 498 184 6 281 484 3 883 220 3 773 968

VII. SOURCES DE FINANCEMENT ENVISAGÉES

VII.1. Les principales sources de financement envisagées sont: les bénéficiaires, le gouvernement tunisien et les bailleurs de fonds.



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VII.2. La contribution des bénéficiaires sera évaluée au coût courant de la main d’œuvre sur le marché d’emploi pour les travaux manuels d’aménagement des ouvrages, ceux de sauvegarde et d’entretien et ceux de plantations arboricoles et pastorales. Les contributions demandées sont estimées à concurrence de 7% des investissements concernés.

VII.3. L’Etat sera appelé à mettre à la disposition du projet du personnel qualifié et motivé et supportera les dépenses de fonctionnement du projet qui seront inscrites au budget de l’Etat et feront l’objet d’engagement de positionnement.

VII.4. En ce qui est des bailleurs de fonds, la Tunisie a, déjà, l’expérience d’opérer avec des institutions internationales, dans le domaine de la conservation des eaux et des sols et de développement agricole rural intégré, parmi lesquelles, on peut citer:

• la Banque africaine de développement (BAD);

• la Banque mondiale;

• le Fonds international pour le développement agricole (FIDA);

• l’Agence française pour le développement (AFD).

VIII. BÉNÉFICES ATTENDUS

VIII.1. Le nouvel assolement préconisé par l’étude, permettra de réduire de 65% la superficie réservée pour les céréales au profit des plantations pastorales qui serviront à la fixation biologique des sols et à l’affouragement du troupeau. Grâce à l’amélioration des rendements, il est attendu que la valeur de différentes productions végétales augmente de 30% environ. Une estimation globale des marges bénéficiaires procurées par les activités végétales d’une exploitation moyenne indique un montant de 9 095 dinars tunisiens (annexe 3), ce qui representerait une amélioration de 36% par rapport une valeur moyenne estimée actuelle de 6 700 DT.

VIII.2. Sur le plan environnemental et écologique, le programme d’aménagement est d’un intérêt remarquable pour la collectivité, notamment en en terme de préservation de l’équilibre des écosystèmes et de lutte contre l’érosion et de diminution des pertes des terres arables qui sont occasionnées par les transports solides vers la mer et les oueds.

VIII.3. Sur le plan social, le programme contribuera à la fixation des populations rurales dans leurs régions respectives et indirectement à la création d’activités secondaires qui sont génératrices de revenu. La promotion et l’implication de la femme telles que prévues par le projet, constituent une contribution à l’amélioration des conditions de vie des ménages dans la zone du projet.

IX. DISPOSITIFS INSTITUTIONNELS DE MISE EN ŒUVRE

IX.1. Le dispositif institutionnel du projet est celui en vigueur au MARH.

IX.2. L’unité de gestion du projet sera composée de:

• un coordonnateur, qui sera ingénieur chef du projet;

• un technicien en hydraulique;



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• un technicien vulgarisateur;

• un(e) assistant(e) de direction.

X. BESOINS EN ASSISTANCE TECHNIQUE

X.1. L’assistance technique pourrait être assurée par les cadres techniques existants au niveau du CRDA de Béja et leurs cellules territoriales de vulgarisation et celles de rayonnement, pour les spécialités d’élevage, d’arbustes fourragers et de suivi–évaluation. L’aspect d’animation et d’organisation des usagers en GDA va faire l’objet d’accompagnement des populations concernées par le bureau d’étude qui va être chargé de l’étude de faisabilité (en adoptant une approche participative) et celui de la mise en application du plan de développement participatif qui se chargera, durant sa mission, du regroupement de la population cible en GDA.

X.2. L’assistance technique ponctuelle en création de métiers pourrait faire l’objet de contractualisation du GDA, une fois mis en place, avec un une organisation non gouvernementale (ONG) nationale qui a fait preuve en la matière dans d’autres régions de la Tunisie. Les besoins en ressources humaines pour l’assistance technique seront quantifiés, explicitement, en fonction des besoins réels de la population cible lors de l’étude de faisabilité. La nature de ces besoins s’annoncent, à titre indicatif, par spécialité comme suit:

X.3. Assistance technique à long terme en spécialistes en:

• animation et organisation des associations des usagers;

• suivi évaluation;

• intensification des systèmes d’élevage des petits ruminants, d’arbustes fourragers et des céréales.

X.4. Assistance technique court terme en spécialistes en:

• création de petits métiers d’artisanat;

• élevage hors sol (cuniculture et apiculture).

XI. PROBLÈMES EN SUSPENS ET ACTIONS PROPOSÉES

XI.1. La création d’associations des bénéficiaires sous forme de groupements d’intérêts collectifs ou de groupements de développement agricole, pour assurer la pérennisation de la bonne gestion des ouvrages mis en place par le projet et l’assistance de ces derniers au développement de leurs exploitations agricoles, mérite une action de sensibilisation et l’instauration d’une culture associative, depuis les phases de planification des actions du projet avec la population cible.

XI.2. L’expérience, dans la région, avec le groupement de Ouled Amara, mérite d’être appréhendée comme exemple pour convaincre les intéressés de la nécessité de création d’autres groupements.

XI.3. Une union des groupements de développement où tous les GDA ont des représentants dans son conseil d’administration pourrait être envisagée pour mieux réaliser les actions collectives qui dépassent la capacité d’un seul GDA.



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XII. RISQUES POTENTIELS

XII.1. La contribution des bénéficiaires pour certaines activités d’aménagement sur les terres agricoles privées, peut accuser un retard dans la réalisation si ces derniers ne sont pas, depuis la phase de la planification, impliqués dans l’identification et convaincus de la nécessité des actions du projet.

XII.2. Les bénéficiaires, notamment les éleveurs, risquent de ne pas adhérer aux objectifs du projet, en terme de mise en valeur des superficies de parcours actuels, de peur de ne pas pouvoir trouver suffisamment d’espace de pâturage pour leur troupeau. Les GDA veilleront, notamment les premières années de création, à soutenir les éleveurs par le biais d’un achat regroupés des fourrages grossiers, auprès de grands producteurs de la région ou dans les zones limitrophes, durant la saison de fauchaison pour les vendre à leurs adhérents à un prix incitatif afin que ces derniers évitent la pâture non raisonnée de leurs parcours. Les GDA pourront également encourager, auprès des éleveurs, une politique de constitution de stocks de fourrage grossier ainsi qu’une politique de gestion raisonnée des parcours afin d’alléger la pression sur ces derniers et éviter leur surpâturage.



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ANNEXES

Annexe 1: Carte de la Tunisie et région du projet

Annexe 2: Productions agricoles en situation « avec projet »

Annexe 3: Marges d’exploitation « avec projet »

Annexe 4: Evolution de l’occupation du sol durant le projet

Annexe 5: Evolution des rendements, des superficies et des marges d’exploitation durant le projet

Annexe 6: Résumé des coûts du projet par composante et par an



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Annexe 1: Carte de la Tunisie et région du projet



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Annexe 2: Productions agricoles et marges d’exploitation en situation « avec projet »

Cultures Superficie (ha)

Unité Rendement Quantité de production

Prix unitaire (DT)

Valeur de production

(DT) Céréales 4,13 Qx 32 132,16 27 3 568 Fourrages 2,07 t 55 113,85 120 13 662 Légumineuses 2,07 t 15 31,05 160 4 968 Oliviers adultes 1,19 t 2 2,38 400 952 Oliviers nouvelle plantation 2,15 t 2 4,3 400 1 720 Câprier 0,93 kg 750 697,5 2 200 1 534 Total 12,54 26 404



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Annexe 3: Marges d’exploitation « avec projet »

Productions végétales Par exploitation Cultures Superficie

(ha) Charges (DT/ha)

Produit (DT/ha) Produits Charges Marges

Céréales 4,13 400 864 3 568 1 652 1 916 Fourrages 2,07 350 660 1 366 724,5 642 Légumineuses 2,07 600 2 400 4 968 1 242 3 726 Oliviers adultes 1,19 250 800 952 297,5 655 Olivier nouvelle plantation 2,15 250 800 1 720 537,5 1 183 Câprier 0,93 600 1 650 1 535 558 977 Total 12,54 2 450 7 174 14 109 5 012 9 098

Productions animales Par exploitation (DT) Activité Nombre

de têtes Unité Production

(par tête et par an)

Total Valeur production

Charges par tête Produits Charges Marges

Bovins Lait litre 1 800 3 600 1 188 1 188 Viande kg 250 500 1 700 1 700

Total bovin 2 2 888 70 2 888 140 2 748 Ovins

Viande kg 30 360 1 440 1 440 Laine kg 2 24 48 48

Total ovin 12 1 488 6 1 488 72 1 416 Total général 4 376 4 376 212 4 164



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Annexe 4: Evolution de l’occupation du sol durant le projet

Cultures An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 A6 et suivants

Céréales 7 600 7 600 5 800 4 900 3 980 3 980 Fourrages 3 800 3 350 2 900 2 450 1 990 1 990 Légumineuses 3 800 2 450 2 900 2 450 1 990 1 990 Oliviers existants 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 Olivier nouvelle plantation 414 828 1 242 1 656 2 070 2 070 Câprier 180 360 540 720 900 900 Plantation pastorale 1 785 3 570 5 355 7 140 8 925 8 925 Forestation 100 100 100 100 100 100 Forêt existante 340 340 340 340 340 340 Inculte et parcours 2 276 1 697 1 118 539 0 0 Total 21 440 21 440 21 440 21 440 21 440 21 440

NEPAD – Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine Tunisie: Profil de projet d’investissement « Aménagement anti–érosif de la zone de Toukaber–Hidous–Ksar Chikh dans le gouvernorat de Béja »

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Annexe 5: Evolution des rendements, des superficies et des marges durant le projet

Cultures An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 6 An 7 An 8 An 9 An 10 An 11 An 12 An 13 An 14 An 15 Céréales

Superficie (ha) 7 600 7 600 5 800 4 900 3 980 3 980 3 980 3 980 3 980 3 980 3 980 3 980 3 980 3 980 3 980 Rendement (q) 17 20 25 28 30 30 31 32 32 32 32 32 32 32 32 Marge 59 949 70 528 67 280 63 661 55 402 55 402 57 248 59 095 59 095 59 095 59 095 59 095 59 095 59 095 59 095

Fourrages Superficie (ha) 3 800 3 350 2 900 2 450 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 Rendement (t) 3,5 4 4,5 5 5,5 5,5 5,5 5,5 5,5 5,5 5,5 5,5 5,5 5,5 5,5 Marge 4 123 4 154 4 046 3 798 3 393 3 393 3 393 3 393 3 393 3 393 3 393 3 393 3 393 3 393 3 393

Légumineuses Superficie (ha) 3 800 3 350 2 900 245 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 1 990 Rendement (q) 12 13 14 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 15 Marge 82 080 78 390 73 080 6 615 53 730 53 730 53 730 53 730 53 730 53 730 53 730 53 730 53 730 53 730 53 730

Oliviers existants Superficie (ha) 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 1 145 Rendement (t) 0,8 1 1,5 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 Marge 504 630 945 1 260 1 260 1 260 1 260 1 260 1 260 1 260 1 260 1 260 1 260 1 260 1 260

Olivier nouvelle plantation Superficie (ha) 414 828 1 242 1 656 2 070 2 070 2 070 2 070 2 070 2 070 2 070 2 070 2 070 2 070 2 070 Rendement (t) 0 0 0 0 0,4 0,6 0,8 1 1,3 1,6 1,8 2 2 2 2 Marge 0 0 0 0 455,4 683,1 910,8 1 138,5 1 480,05 1 821,6 2 049,3 2 277 2 277 2 277 2 277

Câprier Superficie (ha) 180 360 540 720 900 900 900 900 900 900 900 900 900 900 900 Rendement (t) 0 0 0 0,25 0,5 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 Marge 0 0 0 189 472,5 708,75 708,75 708,75 708,75 708,75 708,75 708,75 708,75 708,75 708,75

Total marges (‘000 DT) 146 656 153 702 145 350 75 522 114 712 115 176 117 250 119 325 119 666 120 008 120 236 120 463 120 463 120 463 120 463


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Annexe 6: Résumé des coûts du projet par composante et par an

An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 Total Composantes & activités Qté Coût unitaire

Coût total Quantité Valeur Quantité Valeur Quantité Valeur Quantité Valeur Quantité Valeur Quantité Valeur

1. Aménagements hydro– agricoles 524 225 600 1 710 000 87 197 000 262 855 000 175 658 000 524 1 710 000 Construction Lacs collinaires (unités) 6 220 000 1 320 000 1 132 000 3 660 000 2 528 000 6 1 320 000 Acquisition de Citernes tractées 500 600 300 000 83 50 000 250 150 000 167 100 000 500 300 000 Acquisition de Groupes motopompes 18 5 000 90 000 3 15 000 9 45 000 6 30 000 18 90 000

2. Aménagement des voies d’eau 72 17 000 1 224 000 7 120 000 16 276 000 16 276 000 16 276 000 16 276 000 72 1 224 000 Correction des ravins (seuils déversoirs en maçonnerie ou en gabions) 72 17 000 1 224 000 7 120 000 16 276 000 16 276 000 16 276 000 16 276 000 72 1 224 000

3. Aménagements anti–érosifs 48 315 4 275 17 851 400 11 699 3 977 440 11 699 3 977 440 11 699 3 977 440 6 688 2 975 200 6 531 2 943 880 48 315 17 851 400 Banquettes mécaniques 4 060 400 1 624 000 812 324 800 812 324 800 812 324 800 812 324 800 812 324 800 4 060 1 624 000 Cuvettes individuelles 3 010 175 526 750 602 105 350 602 105 350 602 105 350 602 105 350 602 105 350 3 010 526 750 Cordons en pierres sèches 1 380 620 855 600 276 171 120 276 171 120 276 171 120 276 171 120 276 171 120 1 380 855 600 Consolidation des banquettes en oliviers 4 155 210 872 550 831 174 510 831 174 510 831 174 510 831 174 510 831 174 510 4 155 872 550 Plantation d’oliviers homogènes ou en courbe de niveau 1 870 900 1 683 000 374 336 600 374 336 600 374 336 600 374 336 600 374 336 600 1 870 1 683 000

Aménagement des parcours en plantation pastorale 9 530 800 7 624 000 1 906 1 524 800 1 906 1 524 800 1 906 1 524 800 1 906 1 524 800 1 906 1 524 800 9 530 7 624 000

Forestation 100 800 80 000 20 16000 20 16 000 20 16 000 20 16 000 20 16 000 100 80 000 Sauvegarde des ouvrages 8 550 170 1 453 500 1 710 290 700 1 710 290 700 1 710 290 700 1 710 290 700 1 710 290 700 8 550 1 453 500 Sauvegarde des plantations 15 660 200 3 132 000 5 168 1 033 560 5 168 1 033 560 5 168 1 033 560 157 31 320 15 660 3 132 000

4. Ouverture, revêtement et aménagement pistes (km) 3 et 27 500 000 500 000 500 000 1 500 000


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An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 Total Composantes & activités Qté Coût unitaire

Coût total Quantité Valeur Quantité Valeur Quantité Valeur Quantité Valeur Quantité Valeur Quantité Valeur

5. Développement communautaire 790 000 22 000 219 000 219 000 199 000 131 000 790 000 Création de centres communautaires 374 000 0 110 000 110 000 110 000 44 000 374 000 Construction d’étables et bergeries 200 000 0 50 000 50 000 50 000 50 000 200 000 Réhabilitation d’étables et bergeries 50 000 0 12 500 12 500 12 500 12 500 50 000 Transport rural 40 000 0 20 000 20 000 0 0 40 000 Coutures et broderie 18 000 0 4 500 4 500 4 500 4 500 18 000 Basses courts et cuniculture 90 000 18 000 18 000 18 000 18 000 18 000 90 000 Fromageries familiales 18 000 4 000 4 000 4 000 4 000 2 000 18 000

6. Coordination et gestion du projet 515 000 0 195 000 0 80 000 0 80 000 0 80 000 0 80 000 0 515 000 Matériel roulant 90 000 90 000 0 90 000 Matériels bureautiques et mobiliers 25 000 25 000 0 25 000 Salaires 300 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 0 300 000 Fonctionnement du projet 100 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 0 100 000

Total côut de base 23 590 400 11 793 5 011 440 11 977 5 907 440 11 890 5 710 440 6 704 3 530 200 6 547 3 430 880 48 911 23 590 400 Imprévus (10%) 2 359 040 1 179 501 144 1 198 590 744 1 189 571 044 670 353 020 655 343 088 4 891 2 359 040 Coût total du Projet 25 949 440 12 972 5 512 584 13 175 6 498 184 13 079 6 281 484 7 374 3 883 220 7 202 3 773 968 53 802 25 949 440

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GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE TUNISIENNENEPAD – Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine Tunisie: Profil de projet d’investissement « Aménagement