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Editorial Le compte à rebours vers la Guéoula ! C’est sûr qu’il est bon de résou- dre les problèmes de tous types et d’aller consulter un rav, un psy, un conseiller ou autre mais là n’est pas la question. Réalisons aujourd’hui que la solution à tous les problèmes et principalement ceux que posent la guerre et son cortège de sou- cis et d’inquiétudes ne tient qu’en un seul point… La délivrance ! Et pour l’obtenir, nous, le Peuple Juif dans son ensemble et chacun en par- ticulier, devons nous engager à ren- forcer tous les domaines que notre maître le Rabbi, nous a montré. Par exemple, et le plus haut niveau de la contre attaque spirituelle c’est de réu- nir dix Juifs et d’étudier ensemble tous les sujets de la Torah, les lois, la ‘Has- sidout, le Tanya mais surtout ceux qui traitent de la venue du Machia’h, de la Guéoula et du troisième Temple. Ensuite, se renforcer et renforcer son entourage dans les Mivtsaïm du Rabbi. Comme les Tefilines, les mettre soi-même, les faire mettre autour de soi (les faire vérifier si cela n’a pas été fait). Poser des Mezouzot s’il en manque dans chaque pièce de la mai- son (les faire vérifier aussi). Acheter des livres de Torah et de ‘Hassidout. Avoir chez soi (et ci possible dans chaque pièce) une boîte de Tseddaka qui protège et rapproche la déli- vrance. Appliquer les lois de la Cache- rout des aliments avec plus de rigueur. Aimer son prochain comme il se doit. Acheter une lettre pour cha- cun dans un Sefer Torah. Etudier pour les couples mariés les lois de la pu- reté familiale. Eduquer ses enfants afin qu’ils prennent aussi des cours de Torah ou qu’ils étudient dans une école religieuse. Etudier tous les jours le ‘Houmach avec Rachi, dire la por- tion quotidienne des psaumes et celle du Tanya (placer un livre de ‘Hitat dans la voiture avec une boîte de Tseddaka). Pour les femmes et jeunes filles, allumer les bougies du Chabbat et des fêtes. Et bien entendu participer à un cours sur Machia’h et Guéoula (le Dvar Mal’hout sur la Paracha de la se- maine) et correspondre avec le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h par l’inter- médiaire des Igueroth Kodech afin de solliciter son conseil et sa bénédiction pour tous les sujets… Si chacun se renforce dans tout cela nous n’aurons même pas à combattre l’ennemi, il s’effacera de lui-même et nous ver- rons de nos yeux de chair les nuages du ciel qui viendront nous transporter par voie des airs au troisième Temple dans la plus grande joie lors de la dé- livrance véritable et complète de ma- nière immédiate !!! (GB) BH Horaires de Chabbat Parachat Mattot - Jérusalem Entrée : 19h09 - Sortie : 20h25 Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd N°11 - Hebdomadaire Chabbat Parachat Mattot Edition française High-Tech Une application d’urgence Gros succès d’une application pour signaler son enlèvement en Israël. Soixante mille télé- chargements en à peine deux semaines, le suc- cès est édifiant. Il revient à l’application SOS, développée par la start-up israélienne Now Force à la suite de l’enlèvement de trois ado- lescents le 12 juin en Israël et retrouvés morts dix-huit jours plus tard. L’application, gratuite, a été créée à la de- mande de l’organisa- tion de secouristes bénévoles United Hat- zalah, explique le Jeru- salem Post. Son fonctionnement est simple : d’un glissement de doigt, le détenteur du smartphone active un signal de détresse qui pré- vient l’ONG et les autorités israéliennes et permet sa géolocalisation immédiate. Avec cette application, le problème que posent les longues procédures et délais imposés aux autori- tés pour avoir la permission de tracer le signal d’un téléphone portable est levé. Mais son utilité va plus loin : quand la victime d’un enlèvement tente de prévenir ses proches ou la police, elle prend des risques qui peuvent parfois lui coûter la vie. C’est apparemment ce qui est ar- rivé aux trois adolescents Israéliens, dont la mort a choqué tout le pays.

Gueoula news n°11

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La révolution de la Guéoula en marche

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Page 1: Gueoula news n°11

Editorial

Le compte à rebours vers la Guéoula !

C’est sûr qu’il est bon de résou-dre les problèmes de tous typeset d’aller consulter un rav, unpsy, un conseiller ou autre maislà n’est pas la question. Réalisons aujourd’hui que lasolution à tous les problèmes etprincipalement ceux que posentla guerre et son cortège de sou-cis et d’inquiétudes ne tientqu’en un seul point… La délivrance !

Et pour l’obtenir, nous, le Peuple Juifdans son ensemble et chacun en par-ticulier, devons nous engager à ren-forcer tous les domaines que notremaître le Rabbi, nous a montré. Parexemple, et le plus haut niveau de lacontre attaque spirituelle c’est de réu-nir dix Juifs et d’étudier ensemble tousles sujets de la Torah, les lois, la ‘Has-sidout, le Tanya mais surtout ceux quitraitent de la venue du Machia’h, de laGuéoula et du troisième Temple.Ensuite, se renforcer et renforcer sonentourage dans les Mivtsaïm duRabbi. Comme les Tefilines, les mettresoi-même, les faire mettre autour desoi (les faire vérifier si cela n’a pas étéfait). Poser des Mezouzot s’il enmanque dans chaque pièce de la mai-son (les faire vérifier aussi). Acheterdes livres de Torah et de ‘Hassidout.Avoir chez soi (et ci possible danschaque pièce) une boîte de Tseddaka

qui protège et rapproche la déli-vrance. Appliquer les lois de la Cache-rout des aliments avec plus derigueur. Aimer son prochain comme ilse doit. Acheter une lettre pour cha-cun dans un Sefer Torah. Etudier pourles couples mariés les lois de la pu-reté familiale. Eduquer ses enfantsafin qu’ils prennent aussi des cours deTorah ou qu’ils étudient dans uneécole religieuse. Etudier tous les joursle ‘Houmach avec Rachi, dire la por-tion quotidienne des psaumes et celledu Tanya (placer un livre de ‘Hitatdans la voiture avec une boîte deTseddaka). Pour les femmes et jeunesfilles, allumer les bougies du Chabbatet des fêtes.Et bien entendu participer à un courssur Machia’h et Guéoula (le DvarMal’hout sur la Paracha de la se-maine) et correspondre avec le RabbiChlita Méle’h HaMachia’h par l’inter-médiaire des Igueroth Kodech afin desolliciter son conseil et sa bénédictionpour tous les sujets… Si chacun serenforce dans tout cela nous n’auronsmême pas à combattre l’ennemi, ils’effacera de lui-même et nous ver-rons de nos yeux de chair les nuagesdu ciel qui viendront nous transporterpar voie des airs au troisième Templedans la plus grande joie lors de la dé-livrance véritable et complète de ma-nière immédiate !!! (GB)

BH

Horaires de ChabbatParachat Mattot - Jérusalem Entrée : 19h09 - Sortie : 20h25

Yé’hi Adoneinou Morénou Vérabbénou

Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd

N°11 - Hebdomadaire Chabbat Parachat MattotEdition française

High-Tech

Une application d’urgence

Gros succès d’une application pour signalerson enlèvement en Israël. Soixante mille télé-chargements en à peine deux semaines, le suc-cès est édifiant. Il revient à l’application SOS,développée par la start-up israélienne NowForce à la suite de l’enlèvement de trois ado-lescents le 12 juin en Israël et retrouvés mortsdix-huit jours plus tard.

L’application, gratuite,a été créée à la de-mande de l’organisa-tion de secouristesbénévoles United Hat-zalah, explique le Jeru-salem Post. Sonfonctionnement est

simple : d’un glissement de doigt, le détenteur dusmartphone active un signal de détresse qui pré-vient l’ONG et les autorités israéliennes et permetsa géolocalisation immédiate.Avec cette application, le problème que posent leslongues procédures et délais imposés aux autori-tés pour avoir la permission de tracer le signal d’untéléphone portable est levé.Mais son utilité va plus loin : quand la victime d’unenlèvement tente de prévenir ses proches ou lapolice, elle prend des risques qui peuvent parfoislui coûter la vie. C’est apparemment ce qui est ar-rivé aux trois adolescents Israéliens, dont la mort achoqué tout le pays.

Page 2: Gueoula news n°11

T o r a h d e G u é o u l a

Dva r Ma l ’ h ou tExtraits du discoursDu Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h ChlitaChabbat Mattot (Pin’has) 24 Tamouz 5751-1991

L’une des nouveautés essentielles de notreParacha est le sujet du partage de la Terred’Israël à chaque Juif. Alors que noussommes à l’orée de la délivrance véritableet complète. Alors que chacun peut témoi-gner de tous les signes évidents de la déli-vrance (comme évoqué dernièrement àplusieurs reprises), il est clair que nouspouvons en tirer un enseignement en ce quiconcerne l’héritage et le partage de la Terred’Israël tout simplement, lors de la déli-vrance (Baba Batra 122a).

A la lumière de l’histoire du Tsema’h Tseddekqui avait donné la directive à un Juif qui voulaitmonter en Terre d’Israël afin d’y habiter et d’yservir D.ieu : « Fais d’ici la Terre d’Israël » etpuisque cette anecdote a été publiée (par leRabbi mon beau-père) à l’attention de chaqueJuif, il s’agit donc là d’un enseignement de por-tée générale que même lorsque nous noustrouvons « ici », en dehors de Terre Sainte, entemps d’exil (même lors de son dernier instant),nous devons ici et maintenant faire « Eretz Is-raël ».Nous allons expliquer en quoi constitue le tra-vail de « faire ici la Terre d’Israël », car a prioriet selon la loi, il s’agit de deux espaces diffé-rents, « ici » et la Terre d’Israël ! La perfectionde l’accomplissement de la Torah et des Mits-vot des Enfants d’Israël ne prends un réel reliefqu’en Terre d’Israël. Mais même, tout en étantici, en cet endroit et à cette époque d’exil, unJuif prie (le visage tourné vers la Terre d’Israël)en disant trois fois par jour pendant la se-maine : « Rassemble-nous des quatre coins dumonde vers notre Terre »…Et plus particulièrement dans ces dernières gé-nérations, ces dernières époques et actuelle-ment, selon tous les signes de la délivrance :« Voici (le Machia’h) qui arrive (Chir Hachirim2.8) » et donc dans ce cas, que veut dire au-jourd’hui « Fais d’ici la Terre d’Israël » ?! Et deplus en sachant que dans l’instant qui suit noussortons de l’exil et nous partons en Terre d’Is-raël de la manière la plus littérale.

La Guéoula dans le temps et dans l’espaceChaque Juif possède une parcelle et une mis-sion dans le monde que lui a attribué le Saintbéni soit-Il. L’un sera homme d’affaire (Zevou-loun), un autre étudiera la Torah (Issa’har), et àchaque genre, sera attribuée un autre style demission dans le monde. De plus, chacun setrouve dans une autre partie géographique quilui a été désignée par le Saint béni soit-Il car sa

mission se passe justement en cet endroit. De même en ce qui concerne le temps, chaqueminute, chaque heure, chaque jour, chaquemois, chaque année et chaque période pos-sède un travail et un rôle spécifique.Et même si chaque endroit, chaque moment etla mission de chacun en ce monde, ne sontqu’un petit point d’un ensemble universel, del’espace et du temps, il se peut que l’on en ar-rive à se demander : « Que se serait-il passé, sij’avais vécu ailleurs ou à une autre époque…mon travail aurait été tout autre, et certaine-ment meilleur que le mien actuellement… ».L’on pourrait aussi se poser la question :« Puisque mon travail se passe uniquementdans un petit coin du monde, dans les infimesdétails de la vie, quel peut-être l’implication demon comportement, peut-être que tout ceci n’aaucune influence sur le monde ? ». Et plus en-core, l’on se dira : « Comment peut-on me de-mander d’amener la Guéoula, la délivrance aumonde entier alors que mon travail est telle-ment insignifiant aussi bien dans le temps quedans l’espace ? ».Pourtant, la réponse donnée à chacun et cha-cune de l’ensemble des Enfants d’Israël est :« Tu as un ordre du Nassi, du chef de la géné-ration : « Fais ici la Terre d’Israël », ton travaildoit s’exprimer dans la pensée (non pas en seconcentrant sur ce qu’il se passe à l’autre boutdu monde ou lors d’une autre période) en sedonnant à fond (en pensée, parole et action),en faisant « d’ici la Terre d’Israël » en ton en-droit et à chaque instant de ton temps person-nel. Et grâce à cela, tu agiras dans le mondeentier parce que dans ta parcelle sont com-prises toutes les parcelles du monde ».En aillant en tête que « chacun doit se dire que

le monde a été créé pour moi (Michna Sanhé-drine 37a) ». Et puisque le monde a été créépour lui, il est clair qu’il possède la force d’agirdans le monde entier par le fait que sa parcelleà lui contient le monde entier.De cela nous entendons que chacun, quelquesoit son rôle dans le monde, possède la forcede faire « ici (toute) la Terre d’Israël », et parcela, d’agir dans le monde entier. Et même s’ilest un homme d’affaire et non le gérant d’unesynagogue, en fait, il pourrait se dire quel rap-port ai-je avec la sainteté de la Terre d’Israël(cela relève plus d’une synagogue ou d’unemaison d’étude), sans compter qu’il peut parti-ciper à la construction d’une synagogue etd’une maison d’étude par ses moyens finan-ciers. Son travail personnel, à lui aussi, contienttous les sujets du travail et des parcelles de la« Terre d’Israël ».Ainsi, chaque Juif possède la responsabilitéd’amener la délivrance au monde entier, carc’est là la perfection de son travail personnel,en pensée, parole et action. Y compris dans lesplus infimes détails, en une minute en un en-droit (« ici »), il a le pouvoir de le transformer en« Terre d’Israël », et par cela, amener la déli-vrance complète dans le monde entier !En termes simples : Alors que nous nous te-nons juste avant la délivrance, chaque Juif etchaque Juive doit s’habituer à la Guéoula, ladélivrance et se placer lui-même dans une si-tuation et un état d’esprit de Guéoula, par latransformation de sa propre journée en un jourde « délivrance privée » et de transformer sonendroit personnel en « Terre d’Israël » par le faitqu’il accomplit son travail ici et maintenant de lamanière la plus parfaite en pensée, parole etaction.

La Terre d’Israël chez soi

Eretz Israël et la GuéoulaGrâce au fait que les Enfants d’Israël accompliront leur travail de « faire d’iciEretz Israël », de s’habituer à la Guéoula, la délivrance, nous entrons immédia-tement par des danses pour la Guéoula, et nous irons tous en dansant en EretzIsraël et chacun héritera de sa parcelle, lors du partage de la Terre d’Israëldans le monde futur « pour lestreize tribus » par l’entremise duSaint béni soit-Il Lui-même, « C’estle Saint béni soit-Il qui la leur distri-bue Lui-même (Baba Kama 122a) »et comme nous l’avons dit, la Terred’Israël, dans le futur, s’étendra aumonde entier.

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H i s t o i r e s d e G u é o u l aLe cadeau de mariage

Vendredi à midi. Café Joe,rue Alterman. Tel Aviv. Chi-mon Barrouche est assisseul à une table. Il se sentaitvraiment seul. Autrefois, ilvenait s’asseoir à une tablede café le vendredi avec safemme. Ils discutaient detoutes sortes de choses, detout et de rien et de leur évo-lution dans la grande mélo-die de la vie.

Mais aujourd’hui, tout avait changé. Ilsavaient divorcé. Les enfants étaient avecelle… et il était resté seul. Quelque chosed’inhabituel fit apparition dans son champde vision : un religieux ! Les religieux nesont pas exactement le type de clientèlequi fréquente le café Joe. Qu’est ce qu’untel homme fait ici ? Soudain il réalisa…mais bien sûr, c’est un ‘hassid ‘Habad quipropose aux gens assis, de mettre les Téfi-lines. Et Chimon aussi était parmi ceux quiretroussaient leur manche gauche. Celafaisait longtemps qu’il n’avait pas mis lesTefilines et l’aspect de ce ‘hassid ‘Habadétait tout à fait sympathique. ‘Haim Rivkin,ainsi s’appelait ce ‘hassid fut le lien qui at-tacha Chimon avec la Communauté duBeit ‘Habad du quartier de Néot Aféka quetient le Rav Iddo Rahav. La Communautéétait une réponse extraordinaire à la soli-tude de Chimon. Il se connecta rapidementavec chacun et plus spécialement avec leRav Iddo. C’est sous son égide que Chi-mon fit ses premiers pas dans le monde duJudaïsme. Et chaque pas suivant, Chimonse sentait de mieux en mieux. Mais Chimon avait du mal avec l’un desdomaines du Judaïsme. Lorsqu’il rencon-trait ses enfants, son ex-femme était pré-sente. Et le Rav Iddo lui fit comprendreavec tact qu’une telle rencontre n’avait paslieu d’être, mais Chimon n’intégra pas lemessage, peut-être ne voulait-il pas com-prendre ce type d’information.Pourtant, de l’amer sortit le doux et unbeau jour, au Beit ‘Habad, on parlait àbâton rompu du sujet actuel, « les IguerothKodech ». Le lien que l’on établi au-jourd’hui avec les volumes des correspon-dances du Rabbi de Loubavitch Méle’hHaMachia’h Chlita. Selon les dires duRabbi, lui-même, les ‘hassidim ont prisl’habitude de questionner le Rabbi sur tousles sujets en introduisant une lettre entreles pages d’un des volumes de ses corres-pondances et s’est ainsi que l’on peut rece-voir la bénédiction. En général dans lapage qui s’est ouverte, on peut trouver unconseil du Rabbi relié avec le sujet en

question et comment se comporter en telou tel cas.Chimon fut réellement impressionné. De-puis quelques temps, certains regretss’étaient fait jour dans son cœur et danscelui de son ex-femme au sujet du divorce.Ils pensaient même parfois se remarier.C’était là l’occasion pour Chimon de de-mander ce que pensait le Rabbi ChlitaMéle’h HaMachia’h à ce sujet.Le Rav Iddo montra à Chimon la marche àsuivre pour écrire. Peu après, celui-ci intro-duisit la lettre entre les pages d’un des vo-lumes des Igueroth Kodech. Lorsqu’il ouvritle livre, les premiers mots qui lui sautèrentaux yeux furent en clair : « Il est bon quel’homme habite avec son épouse ».« Quelle réponse limpide ! », s’enthou-siasma le Rav Iddo. Chimon était sur unnuage. Il appela immédiatement son ex-femme et lui décrivit son expérience. Celle-ci exprima sa volonté de se joindre à luidans ce sens.Sous les conseil du Rav Iddo, les deuxconvinrent d’une date pour le mariage re-nouvelé aux alentours de la fête dePessa’h. Mais pour diverses raisons, celui-ci n’a pu avoir lieu en son temps. Cetemps, lui, qui fit son effet et ne fut pas vé-ritablement bienfaisant pour la suite desévénements entre Chimon et son « ex-fu-ture » épouse et Chimon identifia un réelproblème qui entravait le projet. Une dis-cussion carte sur table avec le Rav Iddoaida Chimon à comprendre qu’en fait, toutdépendait de lui. « Pourquoi ne fait tu pasce qu’il faut ? », lui livra le Rav Iddo dufond du cœur. A ce moment-là, Chimoncomprit que pesait sur lui la décision defonder avec ce remariage une maison juivedans tous les sens du terme avec un ac-complissement complet de la Torah et desMitsvot. Il appela son ex-femme et ils dis-cutèrent ferme sur tous les points et déci-dèrent ensemble de se remarier, mais cettefois-ci… En vérité !« Dans deux semaines, c’est le mois d’El-loul » dit le Rav Iddo. « On vous marieraici, au Beit ‘Habad ». Entre temps, la se-

conde bénédiction que Chimon avait de-mandé dans sa lettre, sur la Parnassa (lesfinances), s’accomplit, elle aussi. Chimonétait associé dans une affaire de distribu-teurs d’eau purifiée et avec la bénédictiondu Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, lescommandes allaient bon train.L’une de ces commandes venait de ‘Hé-dera. Or, Chimon fit le lien avec une an-cienne commande qui n’avait pu êtreconcrétisée, elle aussi à ‘Hédera. Il recher-cha les coordonnées de la cliente, une cer-taine Mme Myriam Staker. Il l’appela et luidemanda si elle avait toujours besoin del’appareil en question. Elle était intéresséeet Chimon se déplaça à son domicile.Point d’argent pour Chimon de cette visitecar le propriétaire de l’appartement refusales menus travaux qu’impliquait l’installa-tion de l’appareil. Pourtant, Chimon ressor-tit tout de même avec de l’argent, maisd’un tout autre genre…Chimon raconta à Mme Staker son histoireet qu’il allait se remarier très bientôt par lemérite de ‘Habad. Or, Mme Staker, qui elleaussi était attachée au mouvement ‘Habad,fut grandement émue. Dans son portemon-naie, elle possédait quelques dollarsqu’elle avait reçu de la main du Rabbi, elledécida d’en offrir un en cadeau à Chimon :« Voici mon cadeau pour votre mariage siparticulier ».Chimon ne savait comment la remercier.Son rêve était de recevoir un dollar duRabbi. Il observa de près ce dollar provi-dentiel et son regard se fixa sur la phrasequi était manuscrite sur le billet : « Reçu lepremier jour du mois d’Elloul », il était stu-péfait et se mit à frissonner.Le frisson qui parcouru Chimon à ce mo-ment-là, il le transmit à tous les invités lorsde son mariage qui se produisait le premierdu mois d’Elloul. Ce mariage dansait auxcouleurs des drapeaux ‘Habad. « Je suissûr », dit Chimon, que c’est le Rabbi ChlitaMéle’h HaMachia’h lui-même qui m’a offertce dollar pour le jour de ma ‘Houppa, afinque l’on mérite de fonder un édifice éter-nel ! ». (Traduit de HaGuéoula)

Page 4: Gueoula news n°11

L ’ è r e d e l a G u é o u l a

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Igueroth KodechPour consulter les Igueroth Kodechet vivre les miracles de la Guéoula

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Le journal «Guéoula News» est édité par l’association «Vive Le Roi Machia’h». Directrice de la publication : Menou’ha Ra’hel Beckouche - Graphisme : Gabriel Beckouche - Secrétariat : LéaBensimon - Correspondant à Paris : ‘Haïm Benchoam 0177127044 - Site : www.viveleroi770.comEmail : [email protected] - Tél. 058-4770055 ou 0177501175

High Tech

Le « Dôme de Fer »En dehors d’Israël on avait tendance àoublier que les meilleurs chercheurs is-raéliens s’occupent toujours de la Dé-fense du pays. Des milliers descientifiques collaborent avec Tsahalpour protéger Israël. L’un des cher-cheurs qui a mis au point ce systèmeest le Rav Moché Binyamin un ‘hassid‘Habad. Celui-ci travaille à Jérusalem ettout au long de la mise au point du sys-tème de défense a avant toute opéra-tion demandé son avis au Rabbi ChlitaMéle’h HaMachia’h par l’intermédiairedes Igueroth Kodech. Le miracle duHigh Tech débute tout d’abord par lesIgueroth Kodech…

Le système de défense anti-missile israélien «Dôme de fer » (« Kipat Barzel », en hébreu) estl’un des éléments centraux du système de dé-fense développé par Israël depuis le milieu desannées 1990. Le Dôme de fer recourt à de pe-tits missiles guidés par radar, pouvant anéantiren plein vol des roquettes de courte portée − de4 à 70 kilomètres – et des obus d’artillerie et demortier. Chaque batterie du Dôme de fer com-prend un radar de détection et de pistage, unlogiciel de contrôle de tir et trois lanceurs équi-pés chacun de vingt missiles d’interception. Lesystème repère la trajectoire de la roquette de-puis son lancement. Si elle doit s’abattre surune zone habitée, il tire un missile pour l’inter-cepter en vol.La première batterie a été installée en mars2011 dans la région de Bersheeva, à 40 kilomè-tres de la bande de Gaza et à portée des ro-quettes Grad de conception russe. Trois autresont été installées près des villes côtières d’Ash-kelon et Ashdod, au sud de Tel-Aviv, et près deNétivot, à 20 kilomètres de la bande de Gaza.

Une cinquième batterie a été installée fin 2012à Tel-Aviv. Une batterie supplémentaire a étédéployée depuis. Ces batteries sont semi-mo-biles. Les lanceurs sont posés sur des bases deconteneurs.Une batterie serait à elle seuleen mesure de défendre effica-cement une ville comme Ashke-lon (100 000 habitants). Selonles experts militaires, un total de13 batteries est nécessaire pourassurer la couverture complètedu territoire israélien. Face àdes salves simultanées de pro-jectiles, le système risque eneffet de saturer en raison du nombre limité debatteries disponibles. Le commandement desbatteries est confié à un chef de batterie, qui seréfère à un commandement central. Le tempsde prise de décision pour une interception estcourt, environ deux minutes entre le lancementet l’impact d’un projectile, note Joseph Henrotin,rédacteur en chef de la revue Défense et Sécu-rité Internationales (DSI). Cela explique que l’in-terception se fasse près du point d’impact, unefois que le système s’est verrouillé sur la cible.D’autres dispositifs d’interception complètent cesystème. Depuis 2010, les Etats-Unis et Israëldéveloppent le système de défense « Baguettemagique » et son missile « Fronde de David »(« Kala David »). Ce système est dirigé contreles missiles de courte portée (supérieure à 70

km mais inférieure à 250 km), les roquettes delongue portée, les gros calibres (dont les ogivespeuvent aller jusqu’à une demi tonne) et lesmissiles de croisière. Ce système est toujoursen développement. Il a toutefois été intégré à

l’une des batteries du Dôme defer. Il est davantage destiné àêtre déployé dans le nord d’Is-raël pour intercepter les ro-quettes du mouvement chiitelibanais Hezbollah, de pluslongue portée que celles desmouvements palestiniens de labande de Gaza.Le système «Arrow» (« la flèche

» ou « ‘Hetz » en hébreu), opérationnel depuis2000, protège Israël des missiles balistiquesd’une portée supérieure à 250 kilomètres.Washington finance la moitié de son coût an-nuel. Le programme «Arrow II» a été développépar Boeing et Israël Aerospace Industries (IAI),à partir de 1995, pour éliminer les missiles ba-listiques conventionnels à plus longue portée,en particulier iraniens (d’une portée de plus de1600 km). Pour contrer une éventuelle attaquenucléaire de Téhéran, Israël a développé un in-tercepteur qui peut localiser et entrer en colli-sion avec des missiles balistiques au-delà del’atmosphère terrestre : «Arrow III». La concep-tion, confiée à IAI et Boeing, a été lancée en2008. Il devrait être opérationnel en 2015, esti-ment les autorités israéliennes. (GN)

Achéologie

Léviathan, grand buffle et le vin vieux ?

Dans le nord d’Eretz Israël, sur le site d’un palais cananéenvieux de 3700 ans, la plus grande cave à vin du Moyen-Orient a été mise à jour.L’analyse chimique d’une quarantaine de jarres (correspondant, en volume, à 3000de nos bouteilles actuelles) a révélé la présence d’acides tartriques et phénoliques,composants de base de tous les vins, ainsi que du miel, de la menthe, de la résine,des baies de genièvre et de la cannelle. Un mélange dont le goût ressemblerait àcelui du vin résiné, la Retsina, encore fabriqué en Grèce. (FD-SA)