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faë Uair ..... <•••> 44 flr. Si, 00)3 ............. T » Tr.ta m ob ....... 4 » H P : '1* GOÜBBXEB U i A m m «i, HéeUme» «I ItMftUn* —neemunt P*rU mt U, IHparfmentt M x <• l’U M lM M lt. Sr&COÇ ' 1, li ■ . w OISE kl reçues mu Buremu du Journal, 1, rue Saint-Pierre, 1, A Sentie: La U |u .l J I «• — L'aaaaaca u -4 m o u Sa S ligua, 1 fcr, *cUm£: La ticu. OJ» «. - * faite 4W *n. 0,50 «. iT O AUX L'.bauuant •« fM»U« «P—K k 11 * '"t ai à l’txpiration en aa donn •ma u bd u ti Un a n ...................« « fr. Six m eis ........ 8 m Trois m ais ....... 4 M 1, A lenUfi «at oooaldér* u a a t rouvrait A SEMLJB, aa Baroan 4a Joaraal, 1, rae Saint-nom, i, ot sons (rais dans tons les boréaux de posta. Li QUESTION DU T0HK1H . • i: BT LA Q^STIOIV D’EGYPTE La révolution de palais qui a eu lieu dernièrement à Pékin, vient d’avoir des conséquences aussi heureuses qu’inatten- dnes. Le marquis de Tseng, l ambassadeur de Chine, qui nous avait témoigné tant de jnauvais!vouloir et qui, depuis la prise de . Son-Taï, avait quitté la France, est ar- | rivé jeudi soir à Paris, venant d’Angle-, terre. Il a été reçu hier, à deux heures, au ministère des affaires étrangères, par M. Jules Ferry, auquel il est venu notifier la fin de sa mission en France. Son succes seur provisoire est l’ambassadeur de Chine à Berlin, Li-Fong-Pao, qui a noti fié à M. Jules Ferry, par une lettre en voyée de Berlin à la date du 29 avril, qu il était nommé représentant par inté rim à Paris, par décret de l’empereur de la Chine. . Li-Fong-Pao est d’ailleurs arrivé à Pa ris le même jour que son prédécesseur. Ajoutons enfin que le gouvernement français vient d’être avisé que, par décret impérial du 28 avril, Chu-Tsing-Tcheu était nojnmê ininistre de Chine à Paris. Selon toutes probabilités, cette modifi cation dans le personnel diplomatique du Céleste Empire est le premier pas vers une réconciliation du gouvernement chi nois avec la France. Le cabinet de Pékin commence sans doute à comprendre que la lutte entreprisè par lui au Tonkin ne peut lui donner que des déceptions et qu’une entente avec la République fran çaise lui sera plus profitable. Nous ap plaudissons à ces bonnes dispositions et nous espérons que l’entente se fera rapi- dement. La France n’a pas intérêt & pro longer les hostilités; notre supériorité militaire a paru incontestable, nous pou vons donc montrer aujourd’hui des dis positions conciliantes sans être taxés de faiblesse et traiter la Chine avec bienveil lance afin de pouvoir consacrer tous nos efforts à l’organisation de notre nouvelle conquête. Notre rôle est moins facile à tracer et nos intérêts moins clairs en ce qui con cerne la question égyptienne. L’Angle terre, on le sait, après avoir décliné notre concours avec une remarquable désinvol ture,n’a pas trouvé toutes les satisfactions qu’elle cherchait sur les bords du Nil et elle a dû rabattre à la fois de ses espé rances et de ses prétentions. Au point de vue politique elle a perdu le Soudan que l'Egypte avait soumis au prix de tant d’efforts, le sang anglais a coulé sans que la Grande-Bretagne ait tiré vengeance des insurgés, le Mahdi triomphant a forcé les troupes de Sa Majesté à se re tirer, Gordon agonise à Khartoum. Au point de vue financier, la situation est encore plus mauvaise s’il est possible; l’administration a été livrée à un gaspil lage effréné. Le déficit est allé chaque jour en croissant. Lord Dufferin disait, dans une dépêche du 6 février 1883 por tée, à la connaissance du Parlement, qu’ « on peut s’attendre à ce que, pour la fin de 1884, les finances soient reve nues & leur état normal >, en effectuant dans le budget des différents services les économies * déjà arrêtées par le gouver nement et s'élevant à 148,252 livres sterling ». Aujourd’hui ce n’est rien moins que la suppression de l’amortissement fixé par la loi de liquidation — si ce n’est même la réduction de l’intérêt de la dette — que le gouvernement de la Reine déclare être nécessaire au rétablissement des finances égyptiennes. Quant aux écono mies à réaliser pour équilibrer à l’avenir - le budget — sans compter le déficit cou rant — ce n’est plus à 146,252 livres sterling, c’est à près de 700,000 livres au minimum qu’il les évalue. Pour se tirer d’embarras, la Grande- Bretagne a proposé aux grandes puis sances de réunir une conférence interna tionale chargée exclusivement dé régler la question budgétaire et de modifier au détriment des créanciers de l’Egypte la loi de liquidation de la dette, en vi gueur jusqu’à présent. Le cabinet de Londres veut ainsi rejeter sur les grandes puissances la responsabilité des diffi cultés auxquelles lui-même s’est acculé, L’Egypte est ruinée, c’est l’Angleterre qui en est coupable, et c’éSt làFrance et l’Europe qui payeraient.la* ftàis. Quant à la question politique,' 1 Angle terre entend la.rèsoudw èeule^ Jjïeh qüe jusqu’ici eUe H’ait pa* fait prpuvè.d’une habileté extraordinaire : on comprend qu’il lui serait pénible de. partager l’ad- minutratioh de la fiche contrée dont elle nous a exclus et dn renoncer à ces ports de la Méditerranée et de la Mer Rouge où elle s’est «poâm^!émentinst.ali.i.éef ...... Il s’agit maintenant de savoir si les grandes puissances se ,prêteront à faire le jeu de la Grandê-Brétagûe; il s’agit de ■avoir surtout si la France, qui est le principal intéressé et qui a été renvoyée ■ans cérémonie au temps jadis, signera elle-mêttie sa propre déchéance et pren dra bénévolement sa part'des fautes com mises par les ministres de la 'Reine *sans demander aucuno compensation. Le cabb net de Paris a compris , qu’il était impos sible d’accepter cette situation et dans les termes les plus polis, mais les plus formels, il a déclaré qu’il n’adhérait à la Conférence que si la question politique et administrative était étroitement ratta chée à la question financière. Hier notre ambassadeur à Londres a remis à lord Granville une Note dans laquelle le gou vernement français développe les motifs son attitude. Voici d’après une dépêche l’analyse de cette note : La Note indique nettement que la France dé sire comprendre dans la programme de la Confé rence i’ezamen des questions que soulève l’admi- ■iatration politique de l’Egypte et non pas ïeule-r ment l’administration financière. Ellè indique lo lien étroit qni unit les deux ordres de questions, on faisant observer que le budget intérieur de l’Egypte, même après la mise en vigueur de la loi de liquidation, e’ett parfaitement réglé sans déficit et que l’équilibre n’a disparu que du jonr où des èntreprises poli tiques ftchensu ont engagé 1rs finances égyp tiennes au-delà des ressources disponibles. Si ce résultat détermine l’Angleterre à de mander aujourd’hui une diminution du gage des créanciers étrangers de l’Egypte, pour aug menter les ressources dn budget propre de l’Egypte, rien ne garantit que de nouvelles en treprises ne rendront pas nécessaire plus tard une nouvelle modification de la loi de liquida tion. C'est par ces raisons que le gouvernement français estime qn’il n’est pas possible de sépa rer la question politique de la question finan cière. Sans indiquer de solution, la Note indique une manière .générale que, peur prévenir lo retour d’un pareil état de choses, il est indis pensable de rendre aux intéressés an droit de contrôle. Nous avons le ferme espoir que l’Eu rope se ralliera à la proposition française et que l’Angleterre elle-même, reconnais sant loyalement les fautes commises, nous rendra au Caire la situation qui nous est due. A. E. Un Silence significatif. La session d’avril des Conseils généraux est close dans presque tous les départements. Il est permis de voir dans le calme absolu avec lequel s’est passée celte session un indice de la paix intérieure qui règBe dans lo pays et d’un réel apaisement des panions politiques; et cela avec d’autant plus de raison que l'on a tenté, dans certaines sphères, de profiter de la réunion des assemblées départementales pour créer une agitation en faveur de la convocation d’une Constituante. On n’a pas oublié l’invitation, adressée par les journaux d’Extréme gauche aux Conseils généraux, d’émettre un vœu en faveur de la ré vision, sans se préoccuper de la question de lé galité, chose tout à fait secondaire pour certains hommes et peur certains partis. On assurait d’avance que les Conseils généraux allaient s’em presser d’obtempérer à celle invitation. Com ment pouvaient-ils faire autrement? la révision de la Constitution n’est-elle pas, à l’henre ac tuelle, la grande, l’unique préoccupation du pays 1 Bref, en allait assister à un do ces grands mouvements d’opinion devant lesquels il n’y a plus de résistance possible. M. Barodet et ses collègues de la Ligue n’en faisaient pas le moin dre doute. Rien de cela n’est arrivé. Lee choses se sont pissées tout différemment. Les Conseils géné raux se sont montrés fort peu empressés à en trer dans la voie où on voulait les pousser et les vœux pour la révision ont fait défaut. C’est un nouvel échec, après tant d’autres, pour la fameuse Ligue, qui, malgré des efforts considé rables, malgré l’envoi dans les départements de s-s membres les plus distingués, n’a pu que 'agiter elle-même, sans réussir à agiter le pays. C’o't que, en effet, en dehors du monde des politiciens, le pays n’est nullement tourmenté pay le désir de réviser la Constitution ; those remarquable, plus nous allons, at moins ci désir s’accuse. Cela s’explique aisément. À mesure que nous nous éloignons d« 16 Mai, les légitimes irritations qu’avait fait naître la coopération du Sénat à cette coupable entre prise tondent è s’apaiser. D’ailleurs, le Sénat de 1884 ne ressemble en aucune façon an Sé nat de 1877. Deux renouvellements partiels l’ont transformé et personne ne s’imagine que les; fauteurs de restauration monarchique pour raient, le a s échéant, faire dn Sénat l’instru ment do leurs complot*. D’un autre côté, il n’est pins guère permis, après le vote par le Sénat de tant de lois libé rales et démocratiques — lois sur la prèsse, snr le*| réunions publiques, sur les syndicats pro fessions «h, etc., etc. —, de prétendre quo la Chambre hante est nn obstacle è toutes les ré formes. C’èst làce qui explique lo complet échec de la Ligue dans ses tentatives d’agitation. Ces tentatives ne répondaient i aucun besoin rer- sertti réellement par le pays.' Les choses se pas sent d’autre aorte lorsqu’on tout ha vraiment è ans des cordes sensible) de la nation. Lorsqu’il s’agit d’une question qui passionne le paya, il n’est pas besoin dé tant d’efforts pour obtenir la 'manifetiatipn de ses sentiments. L’agitation ae crée d'elle-mème, elle te frit jour n u i mille fermes, parmi lesquelles figurent les vœux des Conseils généraux. Les ligueurs et autres révisionnistes à ou trance peuvent donc en prendre leur parti : le silence des Conseils généraux sur la question de la révision, silence qui n’est pas évidemment dû au seul scrupule de légalité, est U condamnation de la pelitiqne révisionniste. INFORMATIONS GÉNÉRALES Nous avons dit que, dans bon nombre de dé partements, les Conseil généraux ont-émis des vœux pour demander le retrait de la circulaire ministérielle qui prescrit l’enregistrement immé diat des protêts des effets de commerce. Le Journal officiel publie aujourd’hui une note dent l'objet est de justifier la circulaire de M. Tirard et de répondre aux plaintes qu’elle a provoquées: Uns circulaire récente de l’aministration de l’snrrgistrement, relative è l’inscription des pro têts sur les répertoires des officiers ministériels, a motivé des observations qui laissent è penser que l'esprit et le bulde celte circulaire ne sent pis exactement appréciés. U no s’agit, en effet, que de prémunir le public et le Trésor contre les abus et des fraudes qui, s’ils venaient à se généraliser, pourrait avoir de f&.heusrs conséquences. Oa a reconnu que des officiers ministériels chargés de signifier les exploits profi aient du déla d’enregistrement de ces actes pour les supprimer après leur rédaction ou peur en changer la date. Cette pratique offre à la frauda des facilités de nature à compromettre la sincérité des actes, la garanties des intérêts du public et de l’égalité dis contribuables dans la perception de l’impôt. L’administration des finances n’a fait que rappeler sur ce point à ses agents les dispositions de la .loi du 22 frimaire Vil et les obligations de surveillance qui leur sont confiées. Les dispositions du code de commerce sur la signification d u protêts, qui s’exécutent sans réclamation dans un grand nombre de centre* commerciaux importants, doivent s’exécuter partout, et il n’exute aucun motif de quelques intermédiaire». L'application delà loi n’a pas pour conséquence de piiver le commerce des facilités qui résultent de la prolongation facultative par les intéressés d u délais de protêt. Les arrangements pris è cet égard conrervÔBl tout leur effet. D'ailleurs, l'administration, tout en tenant la main è l’exécution de la loi, a adressé au service les recommandations les plus formelles pour restreinte son action à ce qui est rigoureusement indispensable pour la répression des véritables abus. X Le Journal officiel publie un rapport adressé au ministre de la marine par le général Millot sur la prise de Bac-Ninh. Ce document contient un exposé complet des opérations du corps ex péditionnaire pendant la période comprise entre le 7 et le 12 mars. Après avoir rappelé les moyens de défense que l’ennemi avait accu mulés dans la place et les obstacles de toute nature qu’avaient rencontrés nos troupes, le commandant en chef rend hommage, en ter minant son travail, au dévouement, à l’énergie et à la sûreté des manœuvres dont avaient fait preuve las officiers et les soldats de l’armée de terre et les marins. X La situation du Soudan est loin de s’amé liorer. Il parait résulter des télégrammes arrivés du Cairo que le gouverneur de Berbtr a reçu trop tard l’autorisation d’évacuer la ville. Le Mahdi a donné à ses lieutenants l’ordre de s'ep poser à la retraite d'Qussein Pacha, qui a été obligé de se retirer dans la citadelle. X Les renseignements que les fruilles anglaises et allemandes nous apportent sur les négocia tions engagées an sujet de la Conférence offrent asstz peu d’intérêt. Nous signalerons seulement une dépêche adressée do Varna an Daily tient. Suivant ce télégramme, le Cabinet de Londres aurait opposé une fin de non-rcctvoir péremp- toire aux tentatives faites par la Porto pour s’entendre directement avec l'Angleterre an su jet des affaires de I Egypte et dn Soudan. Le gouvernement de Cons'antineple mécontent de l’attitude prise par la diplomatie britannique aurait donné l'ordre d’expqlstr de l’Albanie les agens qui essayaient de recruter dans cette province des soldats pour l’armée égyptienne. X Les dépêches d'Amérique nous signalent un nouvel attentat qu’ont essayé do commettre les fenians. Hier è Toronto, plusieurs cartouches do dynamite ont été trouvées dans l’édifico où se réunit le Parlement canadien. On mftnde de Saint-Omer qne lo colonel du 8e régiment de ligne vient do recevoir de son collèges du 67*, en garnison è Boissons, une des extrémités de la cravate du drapeau du régi ment brûlé à Metz en 1870, rachetée è un hor loger de cette ville par le lieutenant Le Roy Lé Durie, qui s’est empressé de la remettre gé néreusement è son colonel pour être renduo au régiment. Au moment de la crémation dn drapean Mets, cette glorieuse épave avait été confiée è un artilleur, le nbmmé Lecon.te, employé è l’ar- eèal, qui l’avait cachée; sur Mt poitrine ot con- sfervée durant toute sa captivité en Allemagne, .d’où ilia rapporta dans son pays natal en 1871. Ce brave soldai mourut en 1872, recomman dant à ron père de conserver toujours catte chère relique. Néanmoins, la nécessité força ce dernier à s’en défaire au prix dts broderies d’or qui la garnissaient. Ce souvenir précieux de l’ancien drapeau du 8* de ligne est placé aujourd’hui dans un cadre pour ètro déposé prochainement dans la biblio thèque des officiers. X Le principe de l’égalité des sexes vient de remporter une grande victoire à Oxford. L’nni- versilé de cette ville donne depuis longtemps l’enseignement supérieur aux femmes, mais elle avait constamment refusé jusqu’ici de 1rs ad mettra aux vxamens du baccalauréat. Or, après une lutte ardente entre les partisans et les ad versaires de» droits de la femme, les autorités universitaires, abjurant leurs préjugés, ont dé cidé par 464 voix contre 321 que le beau sexe serait désormais admis à concourir pour les honneurs académiques et pour tous les avan tages que les diplômes assurent dans la « lutte potfr l’existence » (M1QUE DÉPARTEMENTALE Les Animaux nuisibles. M. Berdin nous adresse la lettre sui vante ; Monsieur le Rédacteur. Je lis avec étonnement dans le Journal de Senlis, le reproche qu’on rae fait d’avoir voté avec la baron de Corbtron ; en tout cas, je ne serais pas le seul ; car, sur 34 conseillers géné raux, il y en a 33 qui ont été de notre avis. Je suis toujours partisan de la destruction des animaux nuisibles; je me propose même, pour la sejsion d’août, de présenter un projet qui, je le crois, donnera satisfaction aux cultivateurs. Mais ce que je ne saurais jamais admettre, l’est qu’il soit permis au premier braconnier venu de s’armer d'un fusil, sans permis de chasse, et d’aller la nuit, sous prétexte de des truction d'animaux nuisibles, tuer teut ce qui se trouve à sa portée. La destruction des animaux nuisibles est ton- jours permise, sous la réserve qu’il faudra de mander une autorisilion et avoir un permis de chasse; du reste, ces permissions feront tou jours accordées, d’après l’engagement de M. le Préfet lui-même. Je ferai remarquer, au surplus, la contradic tion tout à fait curieuse qui existe eutre la loi sur les permis de chasse et l’arrêté préfectoral. La loi défend à un citoyen quelconque de se poster la nuit dans son champ, porteur d’une arme, sous prétexte de destruction d’animaux nuisibles, tandis que l'arrêté préfectoral semble l’y autoriser. Cette destruction a créé un cas assez parti culier qui a trouvé son dénouement devaut le Tribunal correctionnel de Senlis. Des cultivateurs, surpris, la nuit, par des gardes et des gendarmes, en destruction d’ani maux nuisibles ont été bel et bieu condamnés comme de simples braconniers. Je suis donc autorisé à vous dire qu’il est infiniment préférable d’éviter le retour de pa reilles aventures à d’honnêtes gens qui gigne- raient la trar.quilité à être couverts par une au torisation spéciale et précise de M. le Préfet de M. Berdin a sans doute été très flatté de mettre son nom à côté du nom de puissants seigneurs comme MM. Corberon et de l’Aigle, mais nous .mires cultivateurs nous n'oublierons p8s qu’il nous a sacrifiés à cette vanité puérile 1 Il est vrai que M. Berdin, pour se raltrappi-r, annonce qu’il présentera, pour la session d’août, un projet qui donnera satisfaction aux culti- teurs. i M. Berdin veut rira. Ce que M. Richard avait fait et ce que M. Berdin propo e de défaire, est la seule chose que le Conseil général eut le pouvoir de faire pour nous dans cette question. Mais nous serons bien avancés quand M. Cardin, pour se rac crocher aux branches et nous jeter de la poudre aux yeux, aura présenté au Conseil général un vœu platonique qui n’aura et ne pourra avoir aucun effet pratique, un vœu qui ira rejoindre dans le panier aux oublis une foule d'autres vœux qui ne sont proposés que pour donner aux électeurs un semblant de satisfaction sans aucun effet possible. Non ! non I nous n'oublierons pas qu’après nous avoir promis monts et merveilles, M. Berdin n’a travaillé que contre nous, et si nous nous sommes laissés duper une fois, neus ne nous laisserons pas duper deux? Recevez, Monsieur le Rédacteur, etc. Un ancien, mait non futur électeur de M. BerAin. Et si nous désirons le triomphe de l’an» cien Conseil, c’est que nous savons que daBA son ensemble il représente bien l’opmiop pe la grande majorité des habitants, qu’tl est franchement républicain sans tomber dans l’exagération des partis extrêmes. Un Electeur de Sentis. Electeurs, Un certain nombre d’entre nous \ que nous devons faire les élections de demain sur le terrain municipal. Sur ce terrain [1 y a une question qui prime toutes les autres, c’est celle des amé liorations à faire dans la ville et des travaux de voirie à exécuter. Nous vous proposons donc une liste qui comprend d’abora tous les membres sortants qui se sont moptrés partisans de ces améliorations, et ensuite des candidats qui sont animés des mêmes intentions. Un partisan des travaux . MM. Fontaine, maire, conseiller sortant. l’C Je prie donc les cultivateurs de vouloir bieu rassurer; je suis toujours partisan de la des truction des lapins et des fauves; le vote qu’on reproche n’a eu en vie que la simple répres sion du braconnage. Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de toute ma considération. A. Berdin, Conseiller général. Berdin s’était empressé d’envoyer copio de cette lettre à d’autres journaux du emorit. L’Echo de l’Oise l’a publiéo hier. Nous avons reçu ce matin la lettre suivante qùi répond à celle de M. Berdin : Verberie, 2 mai 1884. Monsieur le Rédacteur. Je lis dans le numéro AolEcho de FOise d’au jourd’hui la réponse embarrassée de M. Berdin, notre conseiller général, è la lettre bien méritée que vous avait envoyée un cultivateur, repro chant è M. Berdin de n’avoir point tenu ses promesses en ce qui concerne la destruction des animaix nuisibles. Mais en voilà bien d’une antre ! La lettre do votre correspondant reprochait simplement à M. Berdin d’avoir voté contre nos intérêts et ses promesses, et voilà que le compte-rendu officiel du Conseil général reproduit dans tous les journaux du département nous apprend que M. Berdin a non-seulement voté, mais fait et vgné avec le baron de Corberon et le comte de l'Aigle 1a proposition dirigée contre nous 1 Voilà qui est trop fort I M. B-rdin prétendait que M. Richard n’avait pas assez fait pour nous; il anno-çdl qu'il ferait bien mieux; nous l’avons cru, naïf* que nous sommes, et nous avens voté pour lui, et Voilà que M. B -rdin demande aujourd’hui qu’on nous enlève la seule garantie, le seul moyen do défense que nous avions et que M. Richard nous avait obtenu 1 Exposition nationale et régionale d e R e n a n 1818141. La Commission d’organisation a l'honneur de porter à la connaissance du public les disposi tions du règlement intérieur de l’Exposition arrêié par elle qui peuvent 1 intéresser plus par ticulièrement. L’Exposition sera ouverte touslcsjoars.de 10 heuies du malin à 10 heures et demie de soir. Le prix ordinaire d'entrée à l’Exposition sera de 1 fr. par pmenne, donnant le droit d’y séjourner depuis l'ouverture le matin jmqu’a la clôture le soir. Des abonnements seront accordes pour toute la duiée de l'Eiposilion, aux conditions sui vante; : Pour un homme............................. 20 fr. Pour une dame............................... 15 Pour un enfant àjé de 5 à 15 ans. 5 Les abonnements, qui ne pouiront être sus pendus plus de six journées entières pendant toute la duiée de l Expesilion, donnent droit, non-si uleioeul à l’entree des galeries de 1Expo sition ut-.e heute plus tôt que p jur le public, c eat à-dire à 9 heures du matin, mais aux concerts qui auront lieu le soir, soit dans le jardin, soit dans la salle des fclts. " La Commission a, de plus, décidé que les cartes d’abonnement donneront droit d’assister à la cérémonie d’inauguration qui aura lieu le jour de l'ouverture, irrévocablement fixée au i ,r juin. Chaque souscripteor d’abonnement, comme tout exposant ou représentant d'exposant, devra remettre si carte photographique à l’agent de la Commission thirgé de la délivrance des abonnements. Cette photographie devra être montée sur carte de 10 centimètres et demi sur 6 et demi (dimensions courantes). Pour les personnes qui n’auraient pas en leur possession semblable photographie, la Commis sion s'est entendue avec Al. Tourlin, photo graphe, 3, tue Bouquet, qui leur délivrera gra tuitement la photographie exigée. Le bureau d’abonnement est ouvert au Champ- de-Mars, de 10 heures du matin à 4 heures du soir, depuis le 1" mai. CHRONIQUE LOCALE Plusieurs circulaires et listes électo rales nous ont été communiquées. Nous publions ces documents au fur et à me sure qu’ils nous parviennent : Monsieur le Rédacteur, Les Electeurs de Senlis ont eu connais sance, par l’insertion qui a été faite dans le numéro de jeudi de votre estimable journal, du compte-rendu présenté par l’Administra tion municipale aux membres du dernier Conseil des travaux d’amélioration exécutés dans la ville et de la situation financière qui est de tous points excellente. L’exposé si clair et si concluant fait par M. lo Maire a dû être facilement compris par tous les électeurs, et nous no pouvons que les engager' û renouveler les pouvoirs do tous les membres do l’ancien Conseil. U est fâcheux qu’aucune réunion publique n’ait ou lieu. Cette réunion aurait eu l’avantage do per mettre aux électeurs do demander des ex plications sur les points qui auraient pu en avoir besoin et do réduire à néant, nous n’en doutons pas, les critiques quo corlaines personnes se plaisaient à propager. U parait, d’après ce qu’on dit dans la villo, que les mombros du Consoil ont exa miné en commun s’il y avait lieu de provo- 3 ucr une réunion, et que la majorité a été 'avis quo lo compte-rendu publié par vous et distribué à tous les électeurs rendait cette réunion inutilo. Beaucoup d’électeurs regrettent cette cision. Sous un gouvernement de liberté'comme lo nôtro, tout doit so passer au grand iour do la publicité; rien no doit se faire dans l’ombre. ; La réunion à laquelle on a renoncé aurait eu cot avantago do pormottro aux, électeurs de s'iniiuiétcr un peu do l’opinion1politique des candidats. Certes la nolitiquo no doit occupor qu’uno place socomlairo dans uno élection rnunici- yialo, ihais toujours est-il qu’il est bon do s’en occupor un pou, puisque, indirecte ment, dans corlaines circonstances, loa con seillers sont appolés à faire des actes politi ques. Alinguet, adjoint. Cagny, adjoint. Turquct (Ilenry). Odent, père. Chalmin. Ilourbonneux. Hcrbet (Jules). Yon (Frédéric). Bouclier (Léon). IIe,r vaux. Gérard. Tordeux. Delamarre. Meignan. Démelin. Levasseur. Docteur Suillet. Vantroys, avoué. Fossiez, propriétaire. Mahieux (Eugène). Savary, avoué. Compiôgne (Emile). id. id. id. y* id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. Une seconde liste a été distribuée aux électeurs, elle comprend les noms de : MM. 1. Boucher, conseiller sortant. 2. Bourbonneux, id. 3. Cagny, id. i. Chalmin, id. 5. Cossin, ancien conseiller. 6. Cultru, ancien secrétaire de la Mairie. 7. Delamarre, conseiller sortant. 8. Démelin, id. 9. Drin, ancien architecte de la ville. 10. Fétizon, notaire. 11. Fontaine, conseiller sortant. 42. Gérard, id. 43. llerbel (Jules), id. 44. Ilervaux 45. Levasseur, ' 46. Meignan, 47. Minguet, 48. Nion, 49. Odent, 20. Payen, 24. Tordeux, 22. Turquel (Henry), id*; 23. Yon (Frédéric), id. id. id. id. id. id. id. id. id. Elections au Conseil municipal du 4 mai 1884. Messieurs et chers Concitoyens, Vous êtes appelés à nommer Dimanche prochain 23 ConseiUers municipaux pour remplacer ceux dont le mandat est ex piré. Quel doit être le sens de ces élections T Nous pensons, nous, qu’alors que les questions qui ont agité la ville il y a trois ans, dans une proportion jusqu’alors jn» connue, sont tombées dans le domaine faits accomplis, il était d’absolue pru dence pour les Electeurs de prendre les mesures nécessaires pour qu’ils ne se trouvent plus dans la situation intolérablp ' i lutte qui a régné alors. U nous semble que le Conseil muni cipal actuel, tel qu’il se représente, étant le fruit de divisions qu’il faut faire cesser à tout prix, doit être profondément mo difié ; qu’il y a sans doute des sacrifices à faire, mais qu’ils sopt indispensables pour rompre la glace qui semble exister entre l’administration et une grande partie de la population. 1 Après mûre réflexion, nous oroyons qu’il est utile de faire entrer dans la composition nouvelle du Conseil munici pal tous les éléments vitaux de la cité, tant au point de vue bourgeois qu'au point de vue industriel et commerçait, Si négligé aux dernières élections muhici- . pales ; nous avons pensé également qu'il! était aussi sage que juste, dans notre tempà de démocratie, de donner hlacè dans les rangs du Conseil à un ou detix ouvriers chqisis parmi les plus intelligents et les plus expérimentés. Cette classe très intéressante de nos compatriotes ouvriers compte pour une . assez large part dans la population pour avoir le droit d’être représentée dans notre assemblée locale. i En agissant ainsi nous avons cru Caire de bonne besogne; vous en déciderez epw* vorainement aux urnes. ■> . Tous les intérêts seraient ainsi mis en contact, et les décisions qui inter viendraient sur les questions municipale^ seraient infailliblement marquées au coin du bien général ; le Conseil nouveau s$" rait en quelque sorte la ville elle-même, et non plus une assemblée de combat. k Nous avons l’honneur de tous pRH

H P : '1* GOÜBBXEB OISE m - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1884-1886/bms_js_1884_05_04_MRC.pdf · mise en vigueur de la loi de liquidation, e’ett parfaitement réglé sans

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«at oooaldér* u a a t ro u v r a i t A SEMLJB, a a B aro an 4 a Jo a ra a l , 1 , r a e Saint-nom , i , ot sons (rais dans tons les boréaux de posta.

L i QUESTION DU T0HK1H. • i: BT

LA Q ^ S T I O I V D ’E G Y P T E

L a ré v o lu tio n d e p ala is q u i a eu lieu dern ièrem ent à P é k in , v ie n t d’a v o ir des conséquences a u s s i h e u re u se s qu ’in a tte n - dnes.

Le m arq u is d e T se n g , l am b a ssa d eu r de Chine, q u i n o u s a v a it tém o ig n é t a n t de jnauvais!vouloir e t q u i , d ep u is la p rise de

. Son-Taï, a v a i t q u i t té l a F ra n c e , e s t a r - | rivé je u d i so ir à P a r is , v e n a n t d’A n g le- ,

terre.I l a é té r e ç u h i e r , à d e u x h e u re s , au

m inistère des affaires é t ra n g è r e s , p a r M. Jules F e r r y , au q u e l i l e s t v en u n o tif ie r la fin de sa m issio n e n F ra n c e . Son su cc es­seur p ro v iso ire e s t l’am b a ssa d eu r de C hine à B e r lin , L i-F o n g -P a o , q u i a n o ti­fié à M . J u le s F e r r y , p a r u n e l e t t r e en ­voyée d e B erlin à l a d a te d u 2 9 a v r il , qu il é ta it nom m é re p ré s e n ta n t p a r in té ­rim à P a r is , p a r d é c re t d e l ’e m p e re u r de la C hine. .

L i-F o n g -P ao e s t d ’a il le u rs a r r iv é à P a ­ris le m êm e jo u r q u e son p ré d éce sseu r.

A jou tons en fin q u e le g o u v ern em en t français v ie n t d ’ê t r e av isé q u e , p a r d éc re t im périal d u 2 8 a v r i l , C h u -T s in g -T c h e u é ta it no jnm ê in in is tre d e C h in e à P a r is .

Selon to u te s p ro b a b il i té s , c e tte m odifi­cation dan s le p e rso n n e l d ip lo m a tiq u e du Céleste E m p ire e s t le p re m ie r p as v e rs une ré co n c ilia tio n d u g o u v ern em en t c h i­nois avec la F ra n c e . L e c a b in e t d e P é k in com m ence san s d o u te à c o m p re n d re que la lu tte e n tre p r is è p a r lu i a u T o n k in n e peut lu i d o n n e r q u e d es d éc ep tio n s e t qu’une e n te n te a v e c la R ép u b liq u e fra n ­çaise lu i se ra p lu s p ro fita b le . N o u s ap­plaudissons à ces b o n n es d ispositions e t nous espérons q u e l ’e n te n te se fe ra ra p i-dem ent. L a F ra n c e n ’a p as in té rê t & p ro ­longer l e s h o s t il i té s ; n o t r e su p é r io r ité m ilitaire a p a ru in c o n te s ta b le , n o u s po u ­vons donc m o n tre r a u jo u rd ’h u i des d is­positions co n c ilia n te s sa n s ê t r e ta x é s de faiblesse e t t r a i t e r l a C h in e av e c b ien v e il­lance afin d e p o u v o ir c o n sa c re r to u s nos efforts à l ’o rg a n isa tio n d e n o tre n o u v e lle conquête.

N o tre rô le e s t m o in s fa c ile à t r a c e r e t nos in té rê ts m o ins c la irs e n ce q u i con­cerne la q u e s tio n ég y p tie n n e . L ’A n g le­te rre , o n le sa it , a p rè s av o ir dé c lin é n o tre concours av e c u n e re m a rq u a b le d ésinvo l­tu re ,n ’a p as tro u v é to u te s le s sa tisfac tio n s qu’elle c h e rc h a it s u r le s b o rd s d u N il e t elle a d û r a b a t t r e à l a fo is d e ses espé­rances e t d e ses p ré te n tio n s . A u po in t de vue p o litiq u e e lle a p e rd u le Soudan q u e l 'E g y p te a v a it soum is a u p r ix de ta n t d’efforts, le sa n g a n g la is a cou lé san s q u e la G ran d e-B re tag n e a i t t i r é vengeance des in su rg é s , le M ahd i t r io m p h a n t a forcé le s tro u p e s d e S a M ajesté à se r e ­t i r e r , G ordon ag o n ise à K h a rto u m . A u point de v u e f in a n c ie r, l a s itu a tio n e s t encore p lu s m au v a ise s’i l e s t p o ssib le ; l’ad m in is tra tio n a é té l iv ré e à u n gasp il­lage effréné. L e défic it e s t a llé ch a q u e jo u r e n c ro issa n t. L o rd D ufferin d isa it, dans u n e d épêche d u 6 fé v r ie r 1883 p o r­tée, à l a co n n a issa n ce d u P a r le m e n t, qu’ « on p e u t s’a t te n d r e à ce q u e , p o u r la fin d e 1884 , le s finances so ie n t re v e ­nues & le u r é ta t n o rm a l >, e n effec tuan t dans le b u d g e t d es d iffé ren ts serv ices le s économies * d é jà a r rê té e s p a r le g o u v er­nem ent e t s 'é le v a n t à 1 48 ,252 liv res sterling » .

A u jo u rd ’h u i ce n ’e s t r ie n m oins q u e la suppression de l ’a m o rtisse m e n t fixé p a r la lo i d e l iq u id a tio n — s i c e n ’e s t m êm e la ré d u c tio n d e l ’in té rê t d e la d e tte — que l e g o u v ern em en t d e la R e in e d éc la re ê tre n éc essa ire a u ré ta b lisse m e n t des finances ég y p tien n e s . Q u a n t a u x écono­mies à ré a l is e r p o u r é q u il ib re r à l’av e n ir

- le b u d g e t — sa n s co m p te r le d éfic it co u ­ra n t — ce n ’e s t p lu s à 1 4 6 ,2 5 2 liv res s terlin g , c’e s t à p rè s d e 7 0 0 ,0 0 0 l iv re s a u m inim um qu ’i l le s év a lu e .

P o u r se t i r e r d ’e m b a rra s , l a G rande- B retagne a p roposé a u x g ra n d es p u is ­sances d e ré u n ir u n e co n fé re n ce in te rn a ­tionale c h a rg é e e x c lu siv e m e n t d é r é g le r la q u estio n b u d g é ta ir e e t d e m od ifier a u d étrim en t d es c ré a n c ie rs d e l ’E g y p te la loi de l iq u id a tio n d e la d e t te , en v i­g ueur ju sq u ’à p ré se n t. L e c a b in e t de Londres v e u t a in s i r e je t e r s u r le s g ra n d es puissances la re sp o n sab ilité d es diffi­cultés a u x q u e lle s lu i-m êm e s’e s t accu lé, L’E g y p te e s t ru in é e , c’e s t l ’A n g le te rre qui en e s t c o u p a b le , e t c’éSt l à F r a n c e e t l’E urope q u i p ay e ra ie n t.la * f tà i s .

Q uan t à l a q u es tio n p o litiq u e ,' 1 A n g le te rre e n te n d la .rè s o u d w èeu le^ J jïe h q ü e jusqu’ic i eUe H’a i t pa* fa it p rp u v è .d ’u n e habileté e x tra o rd in a ire : o n co m prend qu’il lu i s e r a i t p é n ib le d e . p a r ta g e r l ’a d - m in u tra tio h d e la f i c h e c o n tré e d o n t e lle nous a e x c lu s e t d n re n o n c e r à ces p o rts de la M éd ite rran é e e t d e la M er R ougeoù elle s’e s t « p o âm ^ !é m en tin st.a li.i .ée f......

I l s’ag it m a in te n a n t d e sa v o ir s i le s g randes p u issan ce s s e , p rê te ro n t à fa ire le je u d e la G r a n d ê -B ré ta g û e ; i l s’a g it d e ■avoir s u r to u t s i l a F ra n c e , q u i e s t le principal in té re s sé e t q u i a é té re n v o y ée ■ans cé rém onie au tem p s ja d is , s ig n e ra elle-m êttie s a p ro p re d éc h éa n ce e t p re n ­d ra b én é v o lem en t s a p a r t 'd e s fa u te s com ­mises p a r le s m in is tre s d e la 'R e in e * san s dem ander au c u n o co m p e n sa tio n . L e cabb

n e t d e P a r is a co m p ris , qu’i l é ta i t im pos­s ib le d’a c c e p te r c e t te s i tu a tio n e t dans les te rm e s le s p lu s p o lis , m ais le s p lus fo rm e ls, il a d éc la ré qu ’i l n ’a d h é ra i t à la C onférence q u e s i l a q u e s tio n p o litiq u e e t a d m in is tra tiv e é ta i t é tro ite m e n t r a t t a ­ch é e à l a q u e s tio n fin an c iè re . H ie r n o tre am b a ssa d eu r à L o n d re s a re m is à lo rd G ran v ille u n e N o te dans la q u e lle le g ou­v e rn e m e n t fra n ç a is développe le s m otifs son a t t i tu d e . V o ic i d ’a p rè s u n e dépêche l ’an a ly se d e c e t te n o te :

La Note indique nettement que la France dé­sire comprendre dans la programme de la Confé­rence i’ezamen des questions que soulève l’adm i- ■iatration politique de l’Egypte et non pas ïeule-r ment l’administration financière.

Ellè indique lo lien étroit qni unit les deux ordres de questions, on faisant observer que le budget intérieur de l’Egypte, même après la mise en vigueur de la loi de liquidation, e’ett parfaitement réglé sans déficit et que l’équilibre n’a disparu que du jonr où des èntreprises poli­tiques ftchensu ont engagé 1rs finances égyp­tiennes au-delà des ressources disponibles.

Si ce résultat détermine l’Angleterre à de­mander aujourd’hui une diminution du gage des créanciers étrangers de l’Egypte, pour aug­menter les ressources dn budget propre de l’Egypte, rien ne garantit que de nouvelles en­treprises ne rendront pas nécessaire plus tard une nouvelle modification de la loi de liquida­tion.

C'est par ces raisons que le gouvernement français estime qn’il n’est pas possible de sépa­rer la question politique de la question finan­cière. Sans indiquer de solution, la Note indique

une manière .générale que, peur prévenir lo retour d’un pareil état de choses, il est indis­pensable de rendre aux intéressés an droit de contrôle.

N o u s avons le fe rm e esp o ir que l ’E u ­ro p e se ra l l ie r a à la p ro p o sitio n fran ça ise e t que l ’A n g le te r re elle-m êm e, re co n n a is­sa n t lo y a lem e n t les fa u te s com m ises, n o u s re n d ra au C aire l a s itu a tio n qu i n o u s e s t d u e . A . E .

Un Silence significatif.La session d’avril des Conseils généraux est

close dans presque tous les départements. Il est permis de voir dans le calme absolu avec lequel s’est passée celte session un indice de la paix intérieure qui règBe dans lo pays et d’un réel apaisement des panions politiques; et cela avec d’autant plus de raison que l'on a tenté, dans certaines sphères, de profiter de la réunion des assemblées départementales pour créer une agitation en faveur de la convocation d’une Constituante.

On n’a pas oublié l’invitation, adressée par les journaux d ’Extréme gauche aux Conseils généraux, d ’émettre un vœu en faveur de la ré­vision, sans se préoccuper de la question de lé­galité, chose tout à fait secondaire pour certains hommes et peur certains partis. On assurait d’avance que les Conseils généraux allaient s’em­presser d’obtempérer à celle invitation. Com­m ent pouvaient-ils faire autrement? la révision de la Constitution n ’est-elle pas, à l’henre ac­tuelle, la grande, l’unique préoccupation du pays 1 Bref, en allait assister à un do ces grands mouvements d’opinion devant lesquels il n’y a plus de résistance possible. M. Barodet et ses collègues de la Ligue n’en faisaient pas le moin­dre doute.

Rien de cela n’est arrivé. Lee choses se sont pissées tout différemment. Les Conseils géné­raux se sont montrés fort peu empressés à en­trer dans la voie où on voulait les pousser et les vœux pour la révision ont fait défaut. C’est un nouvel échec, après tan t d ’autres, pour la fameuse Ligue, qui, malgré des efforts considé­rables, malgré l’envoi dans les départements de s-s membres les plus distingués, n’a pu que 'agiter elle-même, sans réussir à agiter le

pays.C’o 't que, en effet, en dehors du monde des

politiciens, le pays n’est nullement tourmenté pay le désir de réviser la Constitution ; those remarquable, plus nous allons, at moins c i désir s’accuse. Cela s’explique aisément.

À mesure que nous nous éloignons d« 16 Mai, les légitimes irritations qu’avait fait naître la coopération du Sénat à cette coupable entre­prise tondent è s’apaiser. D’ailleurs, le Sénat de 1884 ne ressemble en aucune façon an Sé­nat de 1877. Deux renouvellements partiels l’ont transformé et personne ne s’imagine que les; fauteurs de restauration monarchique pour­raient, le a s échéant, faire dn Sénat l’instru­m ent do leurs complot*.

D’un autre côté, il n’est pins guère permis, après le vote par le Sénat de tant de lois libé­rales et démocratiques — lois sur la prèsse, snr le*| réunions publiques, sur les syndicats pro­fessions «h, etc., etc. —, de prétendre quo la Chambre hante est nn obstacle è toutes les ré­formes.

C’èst là c e qui explique lo complet échec de la Ligue dans ses tentatives d ’agitation. Ces tentatives ne répondaient i aucun besoin rer- sertti réellement par le pays.' Les choses se pas­sent d’autre aorte lorsqu’on tout ha vraiment è ans des cordes sensible) de la nation. Lorsqu’il s’agit d’une question qui passionne le paya, il n’est pas besoin dé tant d’efforts pour obtenir la 'manifetiatipn de ses sentiments. L’agitation ae crée d'elle-mème, elle te fr it jour n u i

mille fermes, parmi lesquelles figurent les vœux des Conseils généraux.

Les ligueurs et autres révisionnistes à ou­trance peuvent donc en prendre leur parti : le silence des Conseils généraux sur la question de la révision, silence qui n’est pas évidemment dû au seul scrupule de légalité, est U condamnation de la pelitiqne révisionniste.

INFORMATIONS GÉNÉRALESNous avons dit que, dans bon nombre de dé­

partements, les Conseil généraux ont-émis des vœux pour demander le retrait de la circulaire ministérielle qui prescrit l’enregistrement immé­diat des protêts des effets de commerce.

Le Journal officiel publie aujourd’hui une note dent l'objet est de justifier la circulaire de M. Tirard et de répondre aux plaintes qu’elle a provoquées:

Uns circulaire récente de l’aministration de l’snrrgistrement, relative è l’inscription des pro­têts sur les répertoires des officiers ministériels, a motivé des observations qui laissent è penser que l'esprit et le b u ld e celte circulaire ne sent pis exactement appréciés.

U no s’agit, en effet, que de prémunir le public et le Trésor contre les abus et des fraudes qui, s’ils venaient à se généraliser, pourrait avoir de f&.heusrs conséquences.

Oa a reconnu que des officiers ministériels chargés de signifier les exploits profi aient du déla d’enregistrement de ces actes pour les supprimer après leur rédaction ou peur en changer la date. Cette pratique offre à la frauda des facilités de nature à compromettre la sincérité des actes, la garanties des intérêts du public et de l’égalité dis contribuables dans la perception de l’impôt.

L’administration des finances n’a fait que rappeler sur ce point à ses agents les dispositions de la .loi du 22 frimaire Vil et les obligations de surveillance qui leur sont confiées.

Les dispositions du code de commerce sur la signification d u protêts, qui s’exécutent sans réclamation dans un grand nombre de centre* commerciaux importants, doivent s’exécuter partout, et il n’exute aucun motif de quelques intermédiaire».

L'application delà loi n’a pas pour conséquence de piiver le commerce des facilités qui résultent de la prolongation facultative par les intéressés d u délais de protêt. Les arrangements pris è cet égard conrervÔBl tout leur effet.

D'ailleurs, l'administration, tout en tenant la main è l’exécution de la loi, a adressé au service les recommandations les plus formelles pour res tre in te son action à ce qui est rigoureusement indispensable pour la répression des véritables abus.

X

Le Journal officiel publie un rapport adressé au ministre de la marine par le général Millot sur la prise de Bac-Ninh. Ce document contient un exposé complet des opérations du corps ex­péditionnaire pendant la période comprise entre le 7 et le 12 mars. Après avoir rappelé les moyens de défense que l’ennemi avait accu­mulés dans la place et les obstacles de toute nature qu’avaient rencontrés nos troupes, le commandant en chef rend hommage, en ter­minant son travail, au dévouement, à l’énergie et à la sûreté des manœuvres dont avaient fait preuve las officiers et les soldats de l’armée de terre et les marins.

X

La situation du Soudan est loin de s’amé­liorer. Il parait résulter des télégrammes arrivés du Cairo que le gouverneur de B erbtr a reçu trop tard l’autorisation d’évacuer la ville. Le Mahdi a donné à ses lieutenants l’ordre de s'ep poser à la retraite d'Qussein Pacha, qui a été obligé de se retirer dans la citadelle.

X

Les renseignements que les fruilles anglaises et allemandes nous apportent sur les négocia­tions engagées an sujet de la Conférence offrent asstz peu d’intérêt. Nous signalerons seulement une dépêche adressée do Varna an Daily tien t. Suivant ce télégramme, le Cabinet de Londres aurait opposé une fin de non-rcctvoir péremp- toire aux tentatives faites par la Porto pour s’entendre directement avec l'Angleterre an su­jet des affaires de I Egypte et dn Soudan. Le gouvernement de Cons'antineple mécontent de l’attitude prise par la diplomatie britannique aurait donné l'ordre d ’expqlstr de l’Albanie les agens qui essayaient de recruter dans cette province des soldats pour l’armée égyptienne.

X

Les dépêches d'Amérique nous signalent un nouvel attentat qu’on t essayé do commettre les fenians. Hier è Toronto, plusieurs cartouches do dynamite ont été trouvées dans l’édifico où se réunit le Parlement canadien.

On mftnde de Saint-Omer qne lo colonel du 8e régiment de ligne vient do recevoir de son collèges du 67*, en garnison è Boissons, une des extrémités de la cravate du drapeau du régi­ment brûlé à Metz en 1870, rachetée è un hor­loger de cette ville par le lieutenant Le Roy Lé Durie, qui s’est empressé de la remettre gé­néreusement è son colonel pour être renduo au régiment.

Au moment de la crémation dn drapean Mets, cette glorieuse épave avait été confiée è un artilleur, le nbmmé Lecon.te, employé è l’ar- eèal, qui l’avait cachée; sur Mt poitrine ot con-

sfervée durant toute sa captivité en Allemagne, .d’où ilia rapporta dans son pays natal en 1871.

Ce brave soldai mourut en 1872, recomman­dant à ron père de conserver toujours catte chère relique. Néanmoins, la nécessité força ce dernier à s’en défaire au prix d ts broderies d’or qui la garnissaient.

Ce souvenir précieux de l’ancien drapeau du 8* de ligne est placé aujourd’hui dans un cadre pour ètro déposé prochainement dans la biblio­thèque des officiers.

X

Le principe de l’égalité des sexes vient de remporter une grande victoire à Oxford. L’nni- versilé de cette ville donne depuis longtemps l’enseignement supérieur aux femmes, mais elle avait constamment refusé jusqu’ici de 1rs ad­mettra aux vxamens du baccalauréat. O r, après une lutte ardente entre les partisans et les ad­versaires de» droits de la femme, les autorités universitaires, abjurant leurs préjugés, ont dé­cidé par 464 voix contre 321 que le beau sexe serait désormais admis à concourir pour les honneurs académiques et pour tous les avan­tages que les diplômes assurent dans la « lutte potfr l’existence »

( M 1 Q U E DÉPARTEMENTALE

Les Animaux nuisibles.M. B erdin nous adresse la le ttre sui­

van te ;Monsieur le Rédacteur.

Je lis avec étonnement dans le Journal de Senlis, le reproche qu’on rae fait d ’avoir voté avec la baron de Corbtron ; en tout cas, je ne serais pas le seul ; car, sur 34 conseillers géné­raux, il y en a 33 qui ont été de notre avis.

Je suis toujours partisan de la destruction des animaux nuisibles; je me propose même, pour la sejsion d’août, de présenter un projet qui, je le crois, donnera satisfaction aux cultivateurs.

Mais ce que je ne saurais jamais admettre, l’est qu’il soit permis au premier braconnier venu de s’armer d'un fusil, sans permis de chasse, et d ’aller la nuit, sous prétexte de des­truction d'animaux nuisibles, tuer teut ce qui se trouve à sa portée.

La destruction des animaux nuisibles est ton- jours permise, sous la réserve qu’il faudra de­mander une autorisilion et avoir un permis de chasse; du reste, ces permissions feront tou­jours accordées, d’après l’engagement de M. le Préfet lui-même.

Je ferai remarquer, au surplus, la contradic­tion tout à fait curieuse qui existe eutre la loi sur les permis de chasse et l’arrêté préfectoral.

La loi défend à un citoyen quelconque de se poster la nuit dans son champ, porteur d’une arme, sous prétexte de destruction d’animaux nuisibles, tandis que l'arrêté préfectoral semble l’y autoriser.

Cette destruction a créé un cas assez parti­culier qui a trouvé son dénouement devaut le Tribunal correctionnel de Senlis.

Des cultivateurs, surpris, la nuit, par des gardes et des gendarmes, en destruction d ’ani­maux nuisibles ont été bel et bieu condamnés comme de simples braconniers.

Je suis donc autorisé à vous dire qu’il est infiniment préférable d’éviter le retour de pa­reilles aventures à d’honnêtes gens qui gigne- raient la trar.quilité à être couverts par une au­torisation spéciale et précise de M. le Préfet de

M. Berdin a sans doute été très flatté de mettre son nom à côté du nom de puissants seigneurs comme MM. Corberon et de l’Aigle, mais nous .mires cultivateurs nous n'oublierons p8s qu’il nous a sacrifiés à cette vanité puérile 1

Il est vrai que M. Berdin, pour se raltrappi-r, annonce qu’il présentera, pour la session d’août, un projet qui donnera satisfaction aux culti- teurs. i

M. Berdin veut rira.Ce que M. Richard avait fait et ce que

M. Berdin propo e de défaire, est la seule chose que le Conseil général eut le pouvoir de faire pour nous dans cette question. Mais nous serons bien avancés quand M. Cardin, pour se rac­crocher aux branches et nous jeter de la poudre aux yeux, aura présenté au Conseil général un vœu platonique qui n’aura et ne pourra avoir aucun effet pratique, un vœu qui ira rejoindre dans le panier aux oublis une foule d'autres vœux qui ne sont proposés que pour donner aux électeurs un semblant de satisfaction sans aucun effet possible.

Non ! non I nous n'oublierons pas qu’après nous avoir promis monts et merveilles, M. Berdin n ’a travaillé que contre nous, et si nous nous sommes laissés duper une fois, neus ne nous laisserons pas duper deux?

Recevez, Monsieur le Rédacteur, etc.Un ancien, mait non fu tur électeur

de M. Ber Ain.

Et si nous désirons le triom phe d e l ’an» cien Conseil, c’est que nous savons que daBA son ensemble il représente bien l ’opm iop p e la grande m ajorité des hab itan ts, qu ’t l es t franchem ent républicain sans tom ber dans l’exagération des partis extrêm es.

Un E lec teur de S en tis .

Electeurs,Un certain nom bre d ’en tre nous \

que nous devons faire les élections de dem ain su r le te rra in municipal.

S u r ce terra in [1 y a u n e question qui prim e toutes les au tres, c’es t celle des am é­liorations à faire dans la v ille e t des travaux de voirie à exécuter. Nous vous proposons donc une liste qui com prend d ’ab o ra tous les m em bres sortants qui se son t m optrés partisans de ces am éliorations, e t ensuite des candidats qui sont anim és des m êm es intentions.

Un p a r tisa n des tra v a u x .

MM.Fontaine, m aire , conseiller sortan t.

l’CJe prie donc les cultivateurs de vouloir bieu rassurer; je suis toujours partisan de la des­

truction des lapins et des fauves; le vote qu’on reproche n ’a eu en v ie que la simple répres­

sion du braconnage.Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de

toute ma considération.A. Berdin ,

Conseiller général.

B erd in s’é ta it em pressé d ’envoyer copio de cette le ttre à d ’au tres journaux du

em orit. L ’Echo de l ’Oise l’a publiéo hier. Nous avons reçu ce m atin la lettre suivante qùi répond à celle de M. B erdin :

Verberie, 2 mai 1884.Monsieur le Rédacteur.

Je lis dans le numéro Aol Echo de FOise d’au­jourd’hui la réponse embarrassée de M. Berdin, notre conseiller général, è la lettre bien méritée que vous avait envoyée un cultivateur, repro­chant è M. Berdin de n’avoir point tenu ses promesses en ce qui concerne la destruction des animaix nuisibles.

Mais en voilà bien d’une antre ! La lettre do votre correspondant reprochait simplement à M. Berdin d’avoir voté contre nos intérêts et ses promesses, et voilà que le compte-rendu officiel du Conseil général reproduit dans tous les journaux du département nous apprend que M. Berdin a non-seulement voté, mais fa it et vgné avec le baron de Corberon et le comte de l'Aigle 1a proposition dirigée contre nous 1

Voilà qui est trop fort I M. B-rdin prétendait que M. Richard n’avait

pas assez fait pour nous; il anno-çdl qu'il ferait bien mieux; nous l’avons cru, naïf* que nous sommes, et nous avens voté pour lui, et Voilà que M. B -rdin demande aujourd’hui qu’on nous enlève la seule garantie, le seul moyen do défense que nous avions et que M. Richard nous avait obtenu 1

E x p o s i t i o n n a t i o n a l e e t r é g i o n a l e d e R e n a n 1818141.

La Commission d ’organisation a l'honneur de porter à la connaissance du public les disposi­tions du règlement intérieur de l’Exposition arrêié par elle qui peuvent 1 intéresser plus par­ticulièrement.

L’Exposition sera ouverte to u s lc s jo a rs .d e 10 heuies du malin à 10 heures et demie de soir. Le prix ordinaire d'entrée à l’Exposition sera de 1 fr. par pm enne, donnant le droit d ’y séjourner depuis l'ouverture le matin jm qu’a la clôture le soir.

Des abonnements seront accordes pour toute la duiée de l'Eiposilion, aux conditions sui­vante; :

Pour un hom m e............................. 20 fr.Pour une dame............................... 15Pour un enfant àjé de 5 à 15 ans. 5Les abonnements, qui ne pouiront être sus­

pendus plus de six journées entières pendant toute la duiée de l Expesilion, donnent droit, non-si uleioeul à l’entree des galeries de 1 Expo­sition ut-.e heute plus tôt que p jur le public, c eat à-dire à 9 heures du m atin, mais aux concerts qui auront lieu le soir, soit dans le jardin, soit dans la salle des fc lts . "

La Commission a, de plus, décidé que les cartes d’abonnement donneront droit d ’assister à la cérémonie d’inauguration qui aura lieu le jour de l'ouverture, irrévocablement fixée au i ,r juin.

Chaque souscripteor d ’abonnement, comme tout exposant ou représentant d'exposant, devra remettre s i carte photographique à l’agent de la Commission th irgé de la délivrance des abonnements. Cette photographie devra être montée sur carte de 10 centimètres et demi sur 6 et demi (dimensions courantes).

Pour les personnes qui n ’auraient pas en leur possession semblable photographie, la Commis­sion s'est entendue avec Al. Tourlin, photo­graphe, 3 , tue Bouquet, qui leur délivrera gra­tuitement la photographie exigée.

Le bureau d’abonnement est ouvert au Champ- de-Mars, de 10 heures du matin à 4 heures du soir, depuis le 1" mai.

CHRONIQUE LOCALEP lu s ie u rs c irc u la ire s e t l is te s é le c to ­

ra le s n o u s o n t é té co m m uniquées. N o u s publions ce s do cu m en ts a u fu r e t à m e­su re qu ’ils n o u s p a rv ie n n e n t :

M onsieur le R édacteur,Les Electeurs de Senlis ont eu connais­

sance, p a r l ’insertion qui a été faite d an s le num éro de jeud i de votre estim able jou rnal, du com pte-rendu présenté p a r l’A dm inistra­tion m unicipale aux m em bres du d e rn ie r Conseil des travaux d ’am élioration exécutés dans la v ille e t de la situa tion financière qui est de tous points excellente.

L’exposé si cla ir e t si concluant fa it p a r M. lo M aire a dû ê tre facilem ent com pris par tous les électeurs, e t nous no pouvons que les engager' û renouveler les pouvoirs do tous les m em bres do l’ancien Conseil.

U est fâcheux qu’aucune réunion publique n ’a it ou lieu.

Cette réunion au ra it eu l ’avantage do per­m ettre aux électeurs do dem ander des ex­plications su r les points qui au ra ien t pu en avoir besoin e t do ré d u ire à n éa n t, nous n ’en doutons pas, les critiques quo corlaines personnes se p laisaien t à propager.

U parait, d ’après ce q u ’on d it dans la villo, que les mombros du Consoil o n t exa­m iné en com m un s’il y avait lieu de provo-

3ucr une réunion , e t que la m ajorité a été 'avis quo lo com pte-rendu publié p a r vous

e t d istribué à tous les électeurs re n d a it cette réunion inutilo .

Beaucoup d ’électeurs reg re tten t cette cision.

Sous u n gouvernem ent d e liberté 'com m e lo nôtro, tout doit so passer au grand iour do la publicité; rien no do it se fa ire dans l ’om bre. ;

La réun ion à laquelle on a renoncé au ra it eu cot avantago do porm ottro aux, électeurs de s'in iiu ié tc r un peu do l ’opinion1 politique des candidats.

Certes la nolitiquo no doit occupor qu ’uno place socomlairo dans uno élection rnunici- yialo, ihais toujours est-il qu ’il es t bon do s’en occupor un pou, pu isque, ind irec te­m ent, dans corlaines circonstances, loa con­seillers sont appolés à fa ire des actes politi­ques.

Alinguet, adjoint. Cagny, adjoint. Turquct (Ilenry). Odent, père.Chalmin.Ilourbonneux.H crbet (Ju les).Yon (Frédéric). Bouclier (Léon).IIe,r vaux.G érard.Tordeux.D elam arre.Meignan.Démelin.Levasseur.Docteur Suillet. Vantroys, avoué. Fossiez, p roprié taire . Mahieux (Eugène). Savary, avoué. Compiôgne (Em ile).

id .id .id .

y*id .id .id .id .id .id .id .id .id .id .id .id .

U ne seconde l is te a é té d is tr ib u é e a u x é le c te u rs , e lle co m p re n d les n o m s d e :

MM.1. B oucher, conseiller sortan t.2. Bourbonneux, id .3. Cagny, id .i . C halm in, id .5. Cossin, ancien conseiller.6. C ultru , ancien secréta ire de la M airie.7. D elam arre, conseiller sortan t.8. Démelin, id.9. D rin, ancien arch itecte de la ville .

10. Fétizon, notaire.11. Fontaine, conseiller sortan t.42. G érard, id .43. lle rb e l (Ju les), id .44. Ilervaux45. Levasseur, '46. Meignan,47. Minguet,48. Nion,49. Odent,20. Payen ,24. Tordeux,22. Turquel (H enry), id*;23. Yon (F rédéric), id .

id .id .id .id .id .id.id .id.

E le c tio n s a u C o n se il m u n ic ip a l d u 4 m a i 1884.

M essieu rs e t ch e rs C oncitoyens,V o u s ê te s appelés à n o m m er D im anche

p ro c h a in 23 C onseiU ers m u n ic ip au x p o u r re m p la c e r c e u x d o n t l e m a n d a t e s t e x ­p iré .

Q uel d o it ê t r e l e sen s de ces é le c tio n s T N o u s p en so n s, n o u s , qu’a lo rs q u e le s

q u es tio n s qu i o n t a g ité la v il le i l y a tro i s an s , d an s u n e p ro p o r tio n ju sq u ’a lo rs jn » c o n n u e , so n t to m b ées d an s le d o m ain e

fa its accom plis, i l é ta it d’ab so lu e p ru ­dence p o u r les E le c te u rs d e p re n d re le s m esu re s n éc essa ire s p o u r qu ’ils n e se t ro u v e n t p lu s dans la s i tu a tio n in to lé ra b lp ' i lu t te q u i a ré g n é a lo rs .

U n o u s sem ble q u e le C onseil m u n i­c ipal a c tu e l , te l qu ’i l se re p ré s e n te , é ta n t le f ru it d e d iv isions qu ’il fa u t fa ir e c e s se r à to u t p r ix , d o it ê t r e p ro fo n d ém en t m o­difié ; qu ’il y a san s d o u te d es sac rifice s à fa ir e , m ais qu’ils s o p t in d isp e n sab les p o u r ro m p re la glace q u i sem ble e x is te r e n t re l’ad m in is tra tio n e t u n e g ra n d e p a r t ie d e la pop u la tio n . 1

A près m û re ré f le x io n , n o u s o ro y o n s qu’il e s t u ti le d e fa ir e e n t r e r d a n s la com position n o u v e lle d u C onseil m u n ic i­pa l to u s le s é lé m e n ts v i ta u x d e l a c i té , t a n t a u p o in t d e v u e b o u rg e o is q u 'a u p o in t d e v u e in d u s tr ie l e t c o m m e r ç a i t , Si n é g lig é a u x d e rn iè re s é le c tio n s m u h ic i- . pa le s ; n o u s avons p en sé é g a le m e n t q u 'i l ! é ta it au ss i sage q u e ju s te , d a n s n o t r e tem pà d e d ém o c ra tie , d e d o n n e r h l a c è d an s le s ra n g s du C onseil à u n o u d e tix o u v rie rs chq is is p a rm i le s p lu s in te l l ig e n ts e t le s p lu s e x p é rim en tés .

C e tte classe t r è s in té re s sa n te d e n o s co m p atr io tes o u v rie rs com pte p o u r u n e . assez la rg e p a r t d a n s la p o p u la tio n p o u r a v o ir le d ro it d ’ê t r e re p ré s e n té e d a n s n o tre assem blée lo ca le . i

E n ag is sa n t a in s i n o u s av o n s c r u Caire d e bonne b eso g n e ; v o u s e n d é c id e re z epw* v o ra in e m en t a u x u r n e s . ■> .

T o u s le s in té rê ts s e r a ie n t a in s i m is en c o n ta c t , e t le s d éc isio n s q u i in te r ­v ie n d ra ie n t s u r le s q u e s tio n s m unicipale^ se r a ie n t in fa illib le m e n t m arq u é es a u c o in d u b ie n g é n é ra l ; le C onseil n o u v e a u s$" r a i t e n q u e lq u e s o r te l a v ille e lle -m ê m e , e t n o n p lu s u n e asse m b lé e d e c o m b a t.

k N o u s av o n s l ’h o n n e u r d e t o u s pR H

p a r c m ldéca

. j ï u ô n ’défle l 'a u to ri ta r ism e e t i t u le* p ré te n tio n s a n ti-ré p u b lic a in e s

q u i p o u r r a ie n t m p r o d u i r e , c e q u i e s t a e la p lu s h a u te im p o rta n c e , é ta n t donné qn*il e s t q u es tio n d’u n e lo i ré v is io n n e lle a d m e tta n t le s C onseils m un ic ip au x to u t e n t ie r s à p re n d re p a r t a u x é le c tio n s sé n a to r ia le s , a u l ie u d e n o m m er u n d é lé -

^ M M ^ M a i r e v ie n t d e fa ire a d re sse r à to u s le s E le c te u rs l e ra p p o rt apolo- g iq u e d e so n ad m in is tra tio n , r a p p o r t a u ­q u e l i l n e m an q u e qu’u n e c h o se , o e s t d e o h ifire r le s t r a v a u x p ay é s e t c e u x q u i r e s te n t à p a y e r , e t de d ire co m ­m e n t , p e n d a n t v in g t an n é es , i l p o u rra ê t r e f a i t q u elq u e c h o se à JSenlis sa n s r e ­c o u r ir à d es em p ru n ts n o u v ea u x .

M ais n o u s n e vou lons p as fa ire d e r é c r i­m in a tio n s in u tile s , n ous voulons fe rm e­m e n t r e s te r s u r le te r r a in d e la pacifica­t io n . ,

C e tte pac ification , c e t te u n io n p o u r les in té rê ts de la v ille e t de la R ép u b liq u e , l a l is te q u e n o u s v o u s p ré sen to n s vous l ’assu re ra .

V o te z donc to u s p o u r :

M M . , . . .1 . M in g u e t, co n se ille r s o r ta n t , ad m in is­

t r a t e u r de l ’H ô p ita l. _2 . C ag n y , co n se ille r s o r ta n t , ad m in is­

t r a t e u r de la Caisse d’E p a rg n e .3 . P a y e n , c o n se ille r s o r ta n t , adm in is­

t r a t e u r de la C aisse d’E p arg n e .4 . B ru ie t , an c ien c o n se ille r , ad m in is tra ­

te u r d e l’H ospice.5 . O d e n t, co n se ille r so rtan t.6 . D ecaisne , an c ien co n se ille r , m édecin

e n c h e f de l’H ôpital.7 . D érae lin , co n se ille r s o r ta n t , dé lég u é

can to n al.8 . C ossin , an c ien co n se ille r , o ffic ier d A -

cadém ie.9 . N io n , co n se ille r so rta n t.

10 . B o ig e , an c ien co n se ille r m un ic ipal.11 . C u ltru , an c ien s e c ré ta ire de la M airie .12 . C h a n d e lie r , an c ien co n se ille r , adm i­

n is tr a te u r de la Caisse d’E p arg n e .13 . S om m aire, nég o c ian t.14 . D r in , ca p ita in e de la Com pagnie de

S ap eu rs-P o m p ie rs de Senlis.15 . D e la p o rte , an c ien co n se ille r , adm i

n is tr a te u r de la Caisse d ’E p arg n e e t d e l ’H ôp ita l.

16. R ed o n , an c ien co n se ille r m un icipal.17 . M o re l, e n tre p re n e u r de m açonnerie .1 8 . L efèv re , e n tre p re n e u r de s e r ru re rie .19 . B ié t ry , in d u s tr ie l.2 0 . T h ib a u lt , o u v r ie r ch a rp e n tie r .2 1 . G e rb e , m açon.2 2 . G iv ry , u s in ie r.2 3 . L e b ra s se u r , n ég o c ian t.

Senlis, le 3 m ai.

j M onsieur le R édacteur,Tous les électeurs de Senlis v iennent de

recevoir une circulaire électorale accompa­gnée d’une liste qui, su r un total de 23 noms, n e comporte que six conseillers sortants.

La liste affecte une a llure pseudo-dém o­cratique par l’adjonction de deux noms ou­v rie rs ; à cela nous n ’avons rien à objecter, au contra ire . Mais quan t à la circu laire, qui est rédigée dans un style singulier, e lle ren ­ferm e un certain nom bre d’erreu rs ou de contradictions que nous tenons à signaler.

I l est inexact de d ire que le rapport sur les actes du d ern ie r conseij m unicipal, pu­blié p a r le Journa l de Senlis, ait été adressé à tous les électeurs p a r M. le Maire seul : Ce sont tous les conseillers sortants qui ont volé l’im pression et l’envoi aux électeurs de ce docum ent.

Il est égalem ent inexact de d ire que pen­d an t vingt années nos linances seront obé­rées au point d’em pécher tout travail nouveau : avant le commencement des tra ­vaux, il y avait 23,000 fr. d ’annuités à payer pour toutes les créances d u es ; à l’heu re ac­tuelle l 'annuité ne s’élève qu’à 20,000 fr., in térê t e t am ortissem ent compris. De plus nous avons 3,000 fr. de revenus pour loca­tion d 'im m eubles que nous n ’avions pas auparavan t. Quant aux travaux q u i restent à p ayer , dont on fait tan t de tapage, ils se so lderont par une dépense relativem ent très m inim e.

Eniin il est é trange de voir des citoyens

3ui « veulent ferm em ent rester su r le terrain e la pacillcalion * écarter du Conseil tous

les hom m es qui ont donné des gages certains de leu r compétence, de leu r zèle e t de leurs convictions républicaines.

Veuillez agréer, etc.P . CAGNY,

Membre so r ta n t du Conseil m un ic ipa l.

N o u s re cev o n s en fin la l e t t r e su i­v a n te .

M onsieur le Rédacteur,Ayant été porté su r une liste comme can­

d id at aù Conseil m unicipal m algré mon refus, je prie les élcctours qui seraien t d is-

Eosés à m ’accorder leurs suffrages de vouloir ien les reporter su r un au tre candidat. Agréez, etc.

L e b r a s s e u r . '

O n a p a r lé au ss i d ’u n e lis te ré ac tio n ­n a ire ; m ais c e u x qu i o n t essayé d e la fo rm e r n ’o n t pu ré u s s ir à tro u v e r le nom ­b re d e ca n d id a ts néc essa ire ; les p e r­sonnes au x q u e lle s ils se so n t ad ressées a y a n t m o n tré g én é ra le m e n t p e u d 'e n ­th o u sia sm e .

Mgr Pillen, le directeur de la trop fameuse Pantographie voilai jue, a quitté depuis deux jours la prison de Senlis. En nison de son âge, M. le juge d ’instruction, sans le mettre en liberté provisoire, a autorisé sa translation dans une maison de santé de Neuilly. Le prévenu va être Ira lu it très prochainement devant le tri­bunal correctionnel do Senlis. '

IIPS m U U m n e l e a l e d e S e n t i s , iLa Société musicale de Senlis donnera demain

dimanche, 4 mai, I 4 heures, son 8* concert public do la saison, au Pavillon do musique.

PROGRAMME

1 . Marche des ta 'a illons scolaires S icnard.2 t. Ouverture d e Nabuchoionasor. V e r d i .8 L a H o n g r o is e , fantaisie--nazurka S ig n a rd .4. L a Mer claire, valse.................. d u l a P o r t s

5 . La Saint-Rieul, quadrille S ignard .

C o m i t é A r e h é o l o g l q u e d e S e n l i s .

La prochaine s tan. e du Comité aura lieu le jeudi 8 mai 1184, à une heure très précise, dans la salle ordinaire des r/uaions.

A mid. et demi. Conseil de la Commission du Bulletin.

Ordre du jour :1

Procès-verbal.E.eciious triennal du Bureau.Correspondance.Dons au Mutée et à la Bibliothèque.Projet de teusciipiion peur la conservation

des ruines de Sauxay.Proposition de M. l’abbé Hamard, touchant

la cession partielle de tes collections.II

M. R. de MaricoHit. — Compte-rendu de quelques-unes des lectures faites à la Sorbonne.

M. Caudel. — Seconde campagne de Jules César (suite).

M. Vattier. — N otas'sur Nicolas Sanguin (suite).

IIIPrésentations.Ordre du jour de la séance du 12 juin 1884.À l’issue de la séance, rénnion des Commis­

sions des Fonds et de la Loterie des Arènes.

valle, 6 mois. — Baxin, 8 jours. — Paillet, 6 mois.

Dans un compte-rendu précédent de Pau- dience du 21 avril, nous avons constaté la condamnation prononcée peur délit de chassu contre Lefurl, F h u iy et Déféré, de Sunlis, ajou­tant que ces braconniers avaient été surpris par les garde» Perrot et Garel. Nous avons commis là une erreur involontaire, que nous nous em­pressons de rectifier. Les délinquants sus-nom­més ont été surpris tendant des collets par le garde- hampêlre Bernier, de Senlis, qui ne pouvait dresser procès-verbal parce que le dulii n’é trit pas commis sur son terrain, et c’est alors qu 'il a dû faire dresser ce pro< è;-verbal par Perrot et Garel.

mm« M M

Marché t , Senli» S» 29 Avril M A .D É S IG N A T IO N

DES GRAINS.

I l " quai. 2» — 3« — Pr. moy.

Seigle nouveau.. . Avoin, j *7 17’ 1

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sans ch .21 *> 7* 1b 10 Id.ao ». 70 14 »» Id.

14 50 7k 10 45 Id.17 . . 44 7 50 Id.16 •• 41 6 55 Id.

La Chambre des Notaires de l’arrondissement de Senlis, est ainsi constitué pour l’année 1884 :

MM. More), notaire a Senlis, président; Lenicqae, notaire à Nrnleoil, syndic; Payen, noDire à Pont Ste Maxence, rap­

porteur;Boulier, notaira à Béthisy-St-Pierre, se­

crétaire;Wateau, notaire à Préry, trésorier; Duguet, notaire à Creil, membre; BatéMenx, notaire à Chantilly, membre.

B ü l a t - e i v i l d e S e n l i s .Naissances.

Du 26 avril. Vivat (Louise).Du 28 avril. Pottier (Louise-Gabrielle).Du 2 mai. Lemaire (Mario-Eugénic).

— Martin (Maurice-Jule*).— Pierrard (Lucien-E nest).

Décès.

Du 2 mai. Mro* Lemaire (Brigitte-Eusul'e-Aga- thr), manouvriôre, 63 ans, vtuve de M. Barblu,

Du 3 mai. M. Hérault (Guitave-Charles-Clé- ment), cavalier au 5* régiment de cuirassiers, 23 ans.

Mariages.(Néant).

Publications de mariages.(Néant).

Prix du Pain t Blauc 0,33 le kilos.du i i au 29 avril.j Bis blanc. . . 0,2s

Farine : lea 157 kiteg., 50 fr. — Hausse : 1 fr.

P o l i c e c o r r e c t i o n n e l l eD E S E N L I S

Audience du 28 Avril.Présidence de M P aisant, pré ident.

M. D c q c é n o ï , s u b s t i t u t , o c c u p e le siège d u ministère p u b lic .

Banqueroute simple. — Dolachaussée (Re­naud), 32 ans, tabietier à Neuilly-en-ThvlIr, déclaré en étal de faillite en janvier 1884, est poursuivi aujourd'hui pour délit de banque­route simple. La loi, ce qu’uu grand nombre de com m erçiuti ne fait pas, exige que le négo­ciant, quel qu’il soit, tienne journellement écriture des affaires de son commerce et fasse chaque année un inventaire exact de sa situa­tion.

Uelachaussée, qui n ’a pas satisfait à cette loi, est condumné en six jours d ’«mpri?onnement.

Coups volontaires. — Pelletiir (Mode3te-Er- nesl) 44 ans; Bncard (Théophile-Ernest), 26 ans, maneuvriers à Creil, sont condamnés pour coups volontairts en chacuu 16 fr. d'amende.

Même délit. — Rich (Eugène-Victor), 37 ans, mégissier à Senlis, a eu maille à partir, pour des causes que nous ne voulons pas répéter, avec un sieur Poinot, ex-repréentant des lits mi itaires a Senlis, Uquel a développé tout au long devant le tribunal les causes de la lutte.

Reik est condamné en 1 fr. d’amende et aux fiais.

Vol — Grimbert (Louis Georges), 21 ans, maçonvrier à Ermenonville ; Villem» (Alphonse), 16 ans, m aneuvritr à Fontaine, sont condamnés pour vol de peiisens en chacun 16 fr. d’amende.

Outrages et violencei à agent. — Bricé (Vic- tor-I-idore), 40 ans, manouvrier à Plallly, vient de perdre sa nièce, âgée de 20 et quelques années, avec laquelle il vivait en concubinage. Le garde-champêtre s’étant présenté c h u Bricé pour faire les constatations prescrites par la loi, Bricé s'est rué sur lui et l’a frappé et insulté.

L’iuculpé est condamné en deux mois d’em­prisonnement et 16 fr. d’ameBde.

Coups volontaires. — A propos d’une po'gnée d 'hetbs, deux bonnes vieilles, l'une d« 84 ans, l’autre de 86 ans, se sont querellées, et comme elles étaient sur nn talus assez élevé, les deux bonnes frmmes rou èrent k qui mieux mieux sur le chemin, s'embrassant dans une étreinte involontaire. Plainte fût portée par celle qui se trouvait dessous contre Rosalie Souplet, veuve Génot, ménagère à Lévignen (la plus jeune des deux, c’est celle de 84 ans), pour violences et voies de fait, et le tout se termine par une con­damnation en 5 fr. d’amende contre cette der­nière.

Usage d'un timbre-] oste oblitéré. — Boul- nois (Marie-Joséphine), f«mme François, 62 ans, mnnonvrière k Baron, a fait usage d’u t timbre- poste ayant déjà servi. Ces timbres-poste coûtent beaucoup plus cher que ceux que l’administra­tion délivrent pour 15 centimes, car la femme François paiera le sien 5 (r., plus les décimes et les frais.

Vagabonds. — Voyenne, 3 mois. — Petel, 3 mois. — Follet, 8 jours.

Audience du 30 Avril.

Nouvelle série de vagabonds :Carpeniier, 15 jours. — Méréchal, 10 jours.

— Charlier, 3 mois. — Speich, 10 jours. — Lfgent, 20 jours. — Legrand, 15 jours. —■ Gontier, 1 mois. — Dabut, 8 jours. — P e n t-

B e n u v n l o . — Le 30 avril, vais dix heures, Mme Magnier, demeurant au faubourg Saint- Jean, s’en allant travailler à quelque distance de son domicile, laissa seules deux filles, ftgéei l’une de treize ans, l’autre de deux ans et demi,

Cttle dernière, nommée Juliette, jouait è un j«u appelé communément guise. L’un des bouts de bois qui y servent étant allé choir dans une sorte de peits ou plutôt de fontaine comi en trouve beaucoup dans ce sol marécageux, lequel puits n’est entouré que de branchages de saules, la petite Juliette voulut repêcher son jouet. Malheureusement elle perdit l’équilibre, tomba dans l’eau et s’y noya avant que sa sœuï aînée te fût aperçue de l’accident.

On peut juger de la douleur de M ue Magnier, "'ont l’abtonce fut à prine d’une demi-heure.

— COURSES DE BEAUVAIS. - Premier j ur. Dimanche 6 ju ille t. — P r ix d d Co n s e il géivéral . — Au trot monté. — 1,000 fr., of­ferts par le Conseil général de l'Orne, dont 700 fr. au premier, 200 fr. au deuxième et 100 fr. au trois ème; pour poulains entiers, hongres et pouliches du 3 ans. de toute espèce, nés eu im ­portés avant l’Age de 2 ans et élevés dans l’Oise, appartenant è des propriétaires domiciliés dans le département. Entrée : 20 fr.; les entrées an premier. Poids commun : 65 kil. Distance : 1,700 mètres environ.

Engagements jusqu’au samedi 21 juin, avant six heures du soir, à MM. les commissaires des courses, au secrétariat de la mairie, à Beanvais (Oise).

Deuxième jour. Lundi 7 j d llet. — Prix de l ’O is e . — Au trot monté. — 1,200 fr., donnés par la Société des cour-es, dont 800 fr. au pre­mier, 300 fr. a i deuxième et 100 fr. au troi­sième; pour chevaux entiers, hongres et juments de 3, 4, 5 et 6 ans, de toute espèce, nés eu im­portés avant l'àge de 2 ans et élevés dans l’Ois*, appartenant à des prepriétairss domiciliés dans ie département. Entrée : 25 fr.; les entrées a l quatrième jnsqu’a concurrence de 50 fr., lé resta a'i premier. Poids : 3 ans, 62 kd.; 4 an®, 70 kil.; 5 ans, 73 kil.; 6 ans, 75 kil. Un ga­gnant, jusqu’au moment de la courre, en un ou plusieurs prix au trot attelé ou monté, comme premier, deuxième, troisième, etc., d’une somme de 500 fr ., portera 3 kd . d ép lu s; de1.51.0 fr., 6 lui.; de 3,000 fr., 9 kd .; de4,500 fr., 12 ki>.; de 10,000 fr., 15 kd. Les chevaux n'ayant jamais gagné nne courre, recevront : à 4 ans 3 kil.; à 5 et 6 ans, 6 kil. Distance :3.000 mètres environ.

Engagements jusqu’au samedi 21 juin, avant an heures du soir, à MM. lei commicsaires des courses, au secrétariat de la mairie, à Brauvais (Oise).

variations du Carnaval de Veniss f u r la Xilo- phone.

Deuxième partie. ■1. Sulo da clarinette (Klasé), par M. Riçaux.2 . Sérénada (Gaunod), par Mlle Bozzani.3 . F inlsis.e de piano (Chopin).4. Comment m ’y prendre (Ddermel), chanson­

nette, par Mme Leblanc.5. Solo de violon (Dancla), par M. Simon.6 . Sm ala (Mozart), par G. Galland.A Aveuglé par accident ; B La dernière com­

plainte, scènes comiques (E. Lcseirn), jouées par l’auteur. r

On commencera h 8 heures.

C f r e s - l M - M e l l n . — La commune deCires-las-Melle vient de faire nne perte doulou­reuse en la personne do «on institut* u r, M. Le­fèvre.

Quoiqu’il fût souffrant depuis quelques mais, nul n» prévoyait un déneuem tni aussi fatal ; il ÿ a dix jours à peine, vaincu par la mal, il s'est alité, et le 23 avril il rendait le dernier soupir., Un service a eu lieu à Cires, le jeudi 24, en

,présence d’une feule considérable, venue de tous les villages environnants; le conseil muni­cipal, les instituteurs du canton de Neuilly, nn grand nombre do ses confrères dos cantons voi­sins y assistaient, la compagnie des sapeurs- pompiers, la société musicale, eacertaieat le cercueil ; e t, après la sertie de l'église, M. H i- leuin, inspecteur de l'arrondissement de Senlis, a prononcé le disceBrs suivant au nom de l’au­torité académique :

Messieurs,Je viens, au aéra de M. l'Inspecteur d’Acadé-

naie, de la délégation cantonale, de tout le per­sonnel enseignant, dire un dernier adieu à l’homme profondément honnête al bon et è l’instituteur modèle, qu’une m ort foudroyante vient d ’enlever è notre affection.

Né d ’une modeste mais bien respectable fa­mille, M. Lefèvre eut de bonne heure, alors que laul d’autres cherchent encore leur voie, une vocation bien vraie peur l'enseignement. Après s'être préparé par ubs bonne et solide instruc­tion à l’accompliiscment de la mission qu’il voulait remplir, il obtint successivement la di­rection de classes dont l’importance grandis­sante indiquait qu’il avait su attirer par un tra­vail sérieux l’attention de ses supérieurs qui la destinaient bientôt à l’un des mui leurs emplois de l’arrondissement de Senlis. '

Partout, è Gondrevillo, i Gilecourt, à Jaux, il a marqué son passage en développant dans le cœur des enfants confiés è ses soin», les senti- nunts d’tnuuaur, de probité, de patriotisme dent il était lui-naèrat pénétre ; aessi, se* élèvus l'affectionnent-ils d’une manière toute'particu­lière, mais des résultats aussi heureux no sont >as obtenus sans combat, et la lutte contre 'ignorance n’est pas sans user les forces de ceux

qui la soutiennent. M. Lefèvre avait tellement payé de sa personne, il s’était si peu nurnsgé, que depuis longtemps il repentait l u fatigues inhérentes è l’exercice d une prelession qui ter­rasse les plus robustes. Eu vain lui avions-n.tes donné un aide; en vain lui avions-nous conseillé de régler son travail quotidien sur ses forces : ilZlait Ha oanv nui n’àl anl.rtl min I . unir H.a Jn .

iir, la jtiiliçe

-ipense qui

\

C a m h r o n n e - I è s - C l e r i u o n t . — Onnous écrit :

N 4re commune va aussi avoir son petit ba­taillon scolaire.

Une souscription ouverte par l'instituteur communal, qui s'est présenté au domicile des ha­bitants de notre localité, a produit la somme de 340 fr. 25 c., somme importante relativement k sa population.

L’insliluleur, M. Bmchy, se fait un devoir, en même tempr qu’on plaisir, de remercier, ta n trn son nom qu’en celui des jennes sujets contribuant de leur personne à l'organisation dud.t bataillon, toutes les personnes qui, à appel, se sent empressées d’apporter leur gé­néreuse effrande dans cette collecte, oeuvre si éminemment patriotique.

C k a n t i l l y . — Le samedi 10 mai 1884, salle du théV.re, pour nne fu a seulement, par extraordinaire et k la demande générale, Grand Concert vocal et instrumental, donné par un groupe d’artistes, sous la direction de M. E lit Leserre, anteur, compositeur, chanteur comique des Concerts du Trocadéro, et salons et cercles parisien)', dans lequel on entendra le j 'uno Gustave Galland, pianiste-compositeur, à^é do 11 ans, lauréat du conservatoire, Mines Ma thilde L-blanc et Suzanne Bozzani, M. Ricaux, clarinettiste d is concerts du Jardin d’Acclima­tation, et M. Léon Simon, violoniste des bali de l'Opéra.

PROGRAMMEPremière partie.

1. Solo do violon (Donizetti), par M. Simon.2. Ne bougeons plus (Mnhiils), chansonnette

par Mme Leblanc.3 . Fantaisie pour clarinette (\V>ber), par

M. Ricaux.4. Frar,çois-les-Bas-Bleus (IL rnkat), vaho

(haateo par Mlle Bozztni.5. Caprice pour piano (Galland), exécuté par

l’auteur.6 . La Nounou (Leserre), chansonnette par

Mme Leblanc.Frve le Chsnt, grande scène comique de Lr

serre, dans laquelle l’auteur imitera les diffé­rentes manières dont ou chante, k table, dans lès rue*, dans les cours, au thé&tre, et piésui- tera M. Telenstuc. fort ténor, M. Bombardon, basse profonde, Mllo Boperei-di-Saladensi, cac- Utrice, et M. Boifopboie, qui exécutera les

était de ceux qui n’écoutent que la voix du de­voir et qui ne s’arrêtent qu’épuisés.

Il y a trois semaines seulement, il était encore au uiliou do ses chers enfants, luur parlant delà France, de ses malheurs et de sesrspéraûcrs; il leur donnait des conseils pour l’avenir et com­mentait avec intelligence et avec coeur les plus' beaux préceptes de la morale. La mort l'avait déjà désigné à ses coup*. Il fut obligé d’aban­donner sa chaire, ses dèves, pour es-ay r de guérir; mai®, son activité dévorante ne se rési­gnait pas à un tel repos, et hier enceru, une heure avant sa mort, alors que nous savions qu'il n’avait plu- que quelques instants à vivre, nous étions obligé d ’inuryenir pour lui enlever do l'esprit toute préoccupation.

Victime de son devoir, Lefèvre est m ort sur la brèche, nous m ontrant à tous jusqu'où peut aller l’espnt de sacrifice. Il nous donne là, à nous qui l’avons eu pour collègue ou pour ami, un grand exemple de dévoùment et d'abnégation que nous devons avoir constamment sou« les yeux lorsque nous remplissons la tâche bien lourde, confiée à nos seins par la lamille et par la société.

Je ne dirai rien des services que notre pauvre ami a rendus dans cette commune. Il a donné à tous, ce qu il avait de meilleur : aux nombreux elèves qui assistent à son convoi, sa belle intelli­gence et les enseignements d’un cœur bon entre U .u s;e tau x personnes qui avaient besoin de bons offices, un empressement, une aménité et une discrétion qui ne se sont jamais démentis.

Aussi, j6 ne suis pas surpris de voir autour de ce cercueil une assistance aussi nom­breuse que déso'ée.Eile vient dire par son silence poignant et par ses larmes, combien elle aimait son cher instituteur, quelle p u t elle'prend à la douleur de la pauvre veuve et de quelle sympa­thie elle entoure le petit être qni ne comprendra que beaucoup plus tard la perle immense qu’il fu t aujotiid hui. Que les sentiments de profonde aflectiou que nous éprouvons, adoucissent, s'il est possible, les chagrins de ces deux êtres tant aimée, c’est l’e-poir des collègues et amis de M. Lefèvre, à qui nous disons nn dernier adieu!

M. l ’adjoint de Girrs-lss-Mello, dont nous regrelons de ne pouvoir rapporter les paroles, a rappelé en termes émus, les services rendus par M. Lrfevre, comme instituteur et comme secré. taire de mairie, puis, M. Hm niel,instituteur de Neuilly, au nom de ses confrères, a dit au délunt on dernier adieu ; i.ous reproduisons les passa­ger principaux de son discours

Messieurs,En face d’un deuil public, en présence d’un

malheur irréparable, devant ce défunt que nous aimions tant et k qui nousétieBs si chers, il n’y a point d’élcge à prononcer ; il n’y a point de foice pour la parole, il n ’y a place que penr les pleurs et les regrets.

Qui de nous, en apprenant la maladie qui l’a •nlevé, n’a été douloureusement allèclé.

Dan* la commune de Cires, il semble qu’il manque un membre à chaque famille, tant il était de la famille de tous; le corps des insti­tuteurs a perdu l’on de ceux dont il était I» plus fier; un des anneaux les plus forts de la chaîna qui nous unit, v ie il de se brher.

La constitution affaiblie parle» fatigues d’une profession qui, quoiqu’on en dise parfois, est pénible entra toutes, il a voulu marcher jus­qu’au dernier jour, et, soldat vaillant du progrès, il is l inort au champ d'honneur. Il n’est plus, et, com m e'Rachtl, pleurant ses enfants, nous ne voulons puinl être cunsalés : le déchirement est si grand, le deuil est si cruel, que nous ne pouvons nous complaire que dans la déuleur.

Dix-sept ans de services comme ceux qu’il a rendus, trente-six ans d une viecemme la sienne, valent plus qu’une existence ordinaire et si, modeste travailleur de la pensée, tu a’as qu’une tombe obscure dans le village qui t’a vu naître, si le temps inflexible coùctie un jour s i r le sol la croix qui doit marquer la place où tu rept-os, il y aura dans nos cœurs un monument qu’en­vieraient bu n des nchvs et des puissants de la tene , un monument plus durable que les mau­solées de m aibre; il résista un souvenir qui défiera le temps : celui de ta cordialité, de te franchise, de U hanté, et l’exemple des plus balles qualités uniei à un savoir profond, à uévtiiement ram bornes.

Cher LeAvre, que tes eénéi ta» que dans nu monde, nas

, «méfia donne k ton àme la lui est due.

Adien, cher et bon confrère; a i neas de tous, cher Lefovre, adieu I

¥ u élève de l’école lut ensuite nn discours nu nom de ses camarades et la fonte en, pleurs sui­vit jusqu’à la gare le corps d«' celui dent la m ort met en deuil chaque famille et laisse d’uni­versels regrets.

L’inhumation n en lieu è J«ux le lendemain.

D r e a l l a e s s s r t . — Un infant de 10 à 11 ans, habitant la vallée, de Mostigny à Mache- rnont, e t qui n été occupé quelque temps dans la ferme de Madame Nattier, à la Brlie-A'sise, a commis plusieurs vols dans celte ferme depuis qu’il en est quitté.

Dimanche, il a été surpris par 1* girde-chara- pêtre au moment où il s’emparait de numéraire et d ’un morceau de la^l.

G u ia e s i r d l . — A l’occision du concours agricel», un concours da manœuvre de pompas à incendie est organisé pc u r le dimanche 29 juin.

Ce concours est exclusivement réservé aux sociétés faisant partie do la 3* division.

Les compagnies qui n’auraieut pas reçu de lettres d ’invitation penvent s'adresser au secré­tariat de la mairie de G .iscard.

M « m y . — Un vol d’une somme de 62 fr. a été commis l’un de ces jours derniers an domi­cile et au préjudice de M. Desjardins (Louis- Joseph), M3ÇOB. Le malfaiteur, profitant de l’absence des habitants de la maison qui tra­vaillent an dehors, parait s’être servi d ’une fausse clef ou bien de celle de la cave que l’on n’a pu retrouver.

O g n o l l e a . — Le ménago des époux Hen- negrave, manonvriers à Oguolles, n’est pas, parait-il, des mieux assortis. Le mari, s'enivre souvent et travaille peu ; la femme, au con­traire, s’occupe du m atiu au soir pour ueurrir ses trois enfants, son mari ne lut rappoitaut ja­mais rien du fruit de son travail.

Dimanche dernier, une scène rrgrsttable est venne s'ajouter aux torts du mari : il était cou­ché ivre sur le lit et s’était emparé du toutes les couvertures de ses enfants; la dame Hennegrave rentrait vers sept heures après avoir travaillé toute la journée et, apercevant son mari en cet état, lui témoigna son mécontentement; celui- ci lui sauta au cou, non peur l’embrasser, mais pour l’étrangler et la roua do coups.

Celte pauvre femme s’est vue dans la uicesr sité de signaler à la justice sa conduite brutale.

R e s s e n s . — Dimanche 27 avril, vers 8 h. 1/2 du soir, nu incendie s’est déclaré dans un moulin appartenant à M. Sudié, de Ceadun, est lené à M. Dslayen, meunier à Ressort.

U s seconrs n'organisèrent vivement et une chaîne fut formée peur alimenter les pompes de Ressens, Mirquéglise, Ricqutbeurg, Le Chateau et Mar*uil-la-Melte.

Après deux heures de travail, en était maître du feu, et lr corps du logis, ainsi qu'une écurie et remise, étaient préservés de tout danger,

Lss (Oi tes totales peuveut être évaluées ainsi:

2,500 fr. pour le corps du bâtiment incendié appartenant à M. Sudié, assuiépour la même somme à laCief'Atyfe, et 9,500 (r. peur la prisée du moulin ainsi que les marchandises suivantes, asturées également peur la môme somme, et appartenant k M. Dslayen: 155 quintaux de fa­rine, 12 quintaux de gruau, 3 quintaux dsftrine de fève-, 45 quintaux do blé, 8 qnintaux de seigle, 5 quintaux de criblera et 275 sacs vides. Cet incendie a été déterminé, paraît—il, par réchauf­fement d ’un coussinet, on un froll m «nt quel­conque.

T a i l l e f o u t a i n e . — On enterrait lundi un chevalier d’arc, Ambroise Hilaire, âgé de 39 ans.

Tous les membres di,la compagnie convoqués p-ir leur capitaine ont accompagné le convoi funèbre de leur frère d’armes.

Une assistance nombreuse s’était jointe ebx.

Au cimetière, l'émotion a été grande lorsque les chevaliers ont prononcé l’adieu k leur con- frère.

V i e u x - M o u l i n . — Dans l'après-midi de dimanche dernier, le feu s’ett déclaré dans une scierie appartenant à M. Julien, marchand de bois à Vieux-Moulin.

Un e nfant, le jeune Pilon, vint avertir aussitôt le chauffi-Hr lliu cb , qui s’empressa de donner l’alarme. Eu quelques minutes lrfeu était éteint gi&ce aux prompts secours des habitants de la commune. Un stère do débris de bois teulement a été brûlé La perte est insignifiante.

V e r . — Nons recevons la lettre suivante : Monsieur le Rédacteur,

J ’emprunte les colonnes de votre estimable journal, afin d’exposer anx personnes qui por­tent un jugement téméraire sur moi, la ligne de conduite que j ’ai suivie anx dernières élections municipales, et celle que je suivrai le 4 mai prochain.

Il y a trois ans, remplissant un devoir que m’imposait la renscienee, je déclarai aux élec­teurs de Ver que je ae pouvais exercer aucune fonction publique dans la commnne; je ne vou­lais pas prendre nne part active k ces luttes élec­torales, où l’on voit se produire tan t de hiine, tant de mépris des uns penr les autres, où l’on voit des parente, de vieux amis, s’en vouloir et ne plus se parler. Dans ces moments d’élections une grande agitation règne dans les esprits, car chose bizarre, k Ver, il y a , sur cent électeurs, quatre-vingt-dix candidats an Conseil muni­cipal.

Quelques fonctionnaires publics de la com­m une croient que je sais jaloux de leurs places, je pnis affirmer, k ces Messieurs, qu’ils sont dans nne erreur complète; quoique indépendant pur pétition et par caractère, je n’envie ni las places ni Us honneurs et je isuis toujours di posé k faire acte d ’abnégation en faveur des préten­dants.

Qu’il y ait paix, union, concorde entre tous l u habitants de Ver, c’u t 1k ma seule ambition,

Cependant nn grand nombre d’électears veu­lent me cenfiar le mandat de Genuiller muni­cipal; ai j ’acceptais de représenter e u Messieurs an Conseil, ce ne serait pas dans nn but de poli­tique eu de parti, ce ne serait que: penr m’oc­cuper uniquement des intérêts de la commune,

Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur, etc.Stanislas Marchand,

cultivateur k Ver. __

*1» C onseil.P o .r .vo ir toujours la u i , t r i . „

pellicules, nous n . saurions trop lem ploi de le L s t l r a S - A g é a é r e t r l e .4 m D r S a i l l i , dont le parfum exquis, l'em­ploi facile, sans danger, e t l’aetien rapide p— arrêter la chute des cheveux, eu t assure f« r

Creil, parfumerie Zéphyr; k Chantillv, pharina' cies Méré et de l’Hôpital ; k Gouvieux, pharma­cie Béric.

Nous ne saurions trop recommander k nos lecteurs qui ventent avoir, dm billets de la L O T E R I E T U I i l ê i l E l i l l E dans les der­niers millions, de lift'er k en taire la demande au siège du comité eu chrz les débitants de tabac do Paris et des déparleajont*. —- Les collections deviennent de plue eu pin» rares.

Les Actionnaire? de la Compagnie Générale Transatlantique réunis en assemblée Générale ordinaire, vunnent d ’approuver toutes les opé­rations de l’exercice 1883 et fixer k 35 fri le dividende de cet exercice. Ils ont en entre donné leur approbation complète an renouvellement des contrats avec l’E tat pour le? services postaux maritimes de l’Atlantique jusqu’en 1901. La situation excellente de la Compagnie a été très remarquée et l’on doit voir de la hausse sar ses titres, actions et obligations. Les m ires Compa­gnies maritimes, dent les opérations ne sont pas moins prespérées, ont toutefois k compter très prochainement avec les ressources exceptionnelles dont elles ont joui jusqu’ici. Les subventions accordées aux Messageries Maritimes expirent en 1888, et plusieurs ne sent pas renouvelées; les primes k la marine marchande dont bénéficient les chargeurs réunis cesseront d’être accordées dans quelques années. La Compagnie Générale Transatlantique a1 ses subventions poHr les ser­vices de rÀilantiqHe aashrés jusqu’en 1901, et elle s’est rendue ebsolumsnt maîtresse de la navigation postale dans la Méditerrannée, de la Tripohtaino au>,Maroc. Les Actionnaires elles Obligataires ont deRc devant eux nn leBg avenir de revenus assurés.

H i s t o i r e d ’u n p a n t a l o n . —. Nouslisons dans le « LLoyd Weekly » n°du 12juillet 1883; une histoire très .curieuse; il s’agit d ’un pantalon mis au m ent de piété peur acheter un médicament, u’w t un tra it.d e mœurs! Les adresses y sent tout au long. James F ranc is. Thomas demeure à Pontnrwynydd, prèsdcPen- typool, Monmoulhshire. U est âgé de 23 ans, demeure avec sa mère qui est veuve. U y a onze ans, enfant encore, il alla travailler dans une houillère comme m ineur, afin d’aider sa mère à élever sa jeune famille. Mais bientôt la santé du pauvre enfant s’altéra et comme les besoinsde sa famille l’exigeaient, il continua k descendre dans les fosses, quoic suites d’indigfslion.dans les fosses, quoique toujours souffrant des

lion. Son indisposition avait prisH'un aL.1 înÀ ...la forme d'un asthme d’un caractère ebiliné et

tellement persistant, que l’enfant )nk pouvait rester couché. Tiavaillant tout le jour, se repo­sant tant bien que mal la nuit sur un fauteHil, sa constitution s'en resstnlit forcément, chaque année sa santé dépérissait jusqu’à ce que vinssent les rhumatismes et leurs letribles douleurs. Une articulation après l’autre s’enfla au point qù’il dut cesser de travailler, c’eat en cette triste position que l’enfant devenu jeune homme dut reàier chez lui deux longue années, endurant toutes les souffrances possibles. Plusieurs méde­cins furent appelés près du jeune malade, mais sans succès, il allait de mal en pis. Dans l’espeir d’obtemrquelquesoulagemeat.samère demanda une consultation. Les médecins déclarèrent qu’il y ava l une affection organique du cœur d’un caiactère fatal et à laquelle les secours médicaux ne pouvaient apporter aucun soulagement. On abandonna le malade. Ces armées du traitement avaient épuisé les petites économies de la mère, ses ressources, ne suffisaient même plus pour subvenir aux nécessités de la vie; mais une bonne mère ne désespère jamais. Elle avait une lueur d’espoir. Quelqu’un lui avait parlé d’un remède qui avau opéré tant de cures, même aussi désespérées que celle désirée; la mère n’y tin t plus et voulut avoir ce remède. Gomment se le procurer! Là était le difficile, leurs res­sources étaient épuisés! Le jeune homme avait un nouveau pantalon qu’il avait été tropmaladé pour porter et la Iioiihu mère so dit : ■ Si l’en­fant doit mourir, il n’en aura plus besoin et je puis le risquer pour tenter de sauver sa vie. » Chose extraordinaire, les bouteilles achetées chrz le pharmacien de Pontypool, avec l’argent obtenu du mont-dv-piélé, amenèrent la guérison de ce cas dérespéré .ei déclaré incurable. Il est ausri de toute justice de dire que si le pharmacien avait connu les besoins de cette lamille infor­tunée, il lui aurait épargné cette visite au mont* •ie-piélé. 11 y a bientôt deux ans que ce fait s'est passé et le jeuno James Francis Thomas n’a plus cessé de travailler dans les fosses, degagner même un supplément de salaire par un travail supplémentaire. Evidemment il n’avait pas d’af- feclien organique du cœur comme on le suppo­sait. Les palpitations, lesthumaiismes, l'asthme n’étaient que des symptômes de sa maladie consistait dans une impureté du sang et le remède te trouve parfaitement adapté au mal. Les per onnes qui désirent correspondre avec le jeune homme peuvent lui écrire k l’adresse ci-dessus et il s’empressera de les renseigner sur les propriétés curative* de la TtsaBne Améri­caine des Shckers, préparation qui avait amené cette guérison presque miraculeuse.

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IX, Sa Majesté (au l’era- •, etc. Elle « I également »ur ; élever las enfants eu préférable au lait et

Sainteté fan le

néraïe nérala s apé-

fr. le deaaé amant ostaux 11. La lé très ■r sas empa- mt paa er très Halles tttions rant en u ; les Ificient tardées fnérale es ser- 901, et i de la , de la i et les ; avenir

FrancisdePen-23 ans, ' a onze ansnna sa mère la santé baseins scendra s o r te s ait pris iliné et pouvait a repe- inteHil, chaque inasent rs. Une nt qù’il le triste ma dut rdorant

int qu’il ur d’un édicaux ent. On Hument a m è re , » pour lais une rail une rlé d’un i, môme 1è re n’y iinmeni uni res- ne avait

Si l’en- lia et j e

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1 I . al t . J .MvfaLD. nr ri Ail A Ka

pereur Nicolas ae Russie, eic. biib es» q le msilleur aliment peur ; élever les dès leur naissance. Bien préférable i aux nourrices. . .

Gnra n* 98,714 : Depuis d u in n fc i, ja aaaf- fraia de manqua d’appétit, mauvais» digestion ; affcCiioùa du .œ ur, des rtiua «l de la fessie, îr-

lab leau synop tique des M archés de la iSégton

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J o u rtia l de l'A gricu ltu re .SOMMAIRE

JOURNAL DE L'AGRICULTURE,fondé et dirigé par J . A. B arra l (G. Ma^on, éditeur, 1*20, buiilev-rd Siint-Gcrmaiu. Paris). Un an, 20 fr. — Sommaire du ni* 786, du 3 mai 1884; J.-A . Barral. Chronique agricole.— Nou­velles d« l’état des récoltes on terre. — Sagnier. Corn ours général agricole de l’Algérie à Blidah. — Viet. Sur le binage des betteraves è braa. — Sanson. Sur la aource dn travail musculaire. — Lavalléé. Cultsre des k.kia. — Sagnier. La fan- ch .uw A-b-ret. — Gallaytie?. La statistique vi- nicole officielle. — Bonnet. U truffe et sa cul­ture. II . — Sagnier. Société nationale d’sgncul- ture. — Remy- R«™« commerciale «t prix courant des denrées agricoles. — Féron. Bulle­tin financier. — Gravures noires : Binage d u bûtleraves à bras (4 fig.); faucheuse Albaret.

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A n n o n c é e J u d i d a i r e e

Elude de M* A n g - n a t© V a m tré y © ,licencié en dro it, avoué à Senlis (Oi=e),

rue de la République, n ' 17, successeur de M* FrAmt.

V V E N T EAUX BNCHBRK8 PUBL10UES,

1- D ’U N E M A IS O NSise à MONTATAIRE. canton de Crsil (Uiie), rue du Pont de la Ville, n* 6 ,

2‘ et d’on grand BâtimentA u s a g e d ’é c a r i e

Sis audit MONTATAIRE, même rue, n* 6 bis.

L’adjudication aura lien le D i m u n c h e M u l 1884,

u n e h eu re de relevée ,En la Mairie do Montaiaire,

E t p a r le m in is tè re de M* D u g u et , n o ta ire d C r e i l , commis à cet effet.

S'adresser pour les renseignements : 1® A M» VANTROYS, avoué k Senlis,

syndic de la faillite do ladite veaveGkb.ri;

2® Et 4 M* DÜGÜET, notaire à Crsil, dépositaire du cahier des charges.

Fait et rédigé 4 Senlis, le trois mat 1884, par l’avoué soussigné.

Signé : A. VANTROYS.Enregistré.

Pour insertion :S gné : À. V a h t r o t s .

En vertu d’un jugement sur requête rendu par le tribunal civil de première instance de Ssnlis, le vingt-deux avril 1884, enregistré;

Et aux requête, poursuite et diligence de :

M* Auguste Vantroy8, avoué près le tribunal civil de Senlis, duuisurant b Senlis, rue de la Répub ique, n* 17, agissant au nom et comme tyndic de fi- nnif de là faillite de la dam s Hyacinthe Héruuart, veave de M. Jean-Bapiiete Gobert, voitunère, dem eurant à Monta- taire;

Occupant pour lui-même;Et encore de madame veuve Gobert,

sus-nommée;I! seia procédé le D im a n c h e v in g t-

cinq M a i 1884, une heure de relevie, in la mairie de Montatairs, à la vente aux enchères publiques, et au plus offrant et dernier enchérisseur, de l’im ­meuble ci-apièt désigné :

D E S I G N A T I O NUne MAISON située h MonUtaire, rue

du Pont de la Ville, n* 6, composée d’une cuisine, un cabinet 4 côté, une salle à manger, une cbambre à coucher, cave dessous, grenier au-de.-sus couvert an luilts.

Un hangar couvort en tuiles, fermant autrefois le dessous de la perte d’emrée de li mairen.

Cour. A droite dans la cour, une partie de bêtiment faisant suite 4 un L&liment appartenant à M. Henri Hé- rouart, composé d'une écurie, grenier dessus couvert en tuiles.

Eu appentis an fond, un petit bkti- nient à usage de to it k pures e t cabane 4 lapins.

A gauche, un bkliment k usage d ’écu< lie, grenier dessus couvert en tuiles.

Le tout tenant d’un côté la propiiété * de M j Gobert fils, d’antre côté M. Henri

Hérouart, d 'un bout le n;éme, d’autre bout la rue du Pont de la Ville.

I I I I E A P R I XIndépendamment des charges clauses

et conditions énoncées an cahier des charges drewié par M* Dugaet, notaire è Croii, l’immtubletus-désigné sera vendu aur la mise 4 prix fixée par le jugement

2 ,0 0 # f r .

Il appert : .Que M. Petit, greffier delà Justice de

paix demeurant k Dammarlin (Seine-et- Marne), a été nommé conseil judiciaire de M. Victorin Cochu, propriétaire, demeurant k Ève, en remn'acement de M. Àmable-Charlemagne Dequeat, pro­priétaire k D amm arlin, décédé.

Pour extrait certifié conforme Senlis le deux mai 1884.

Signé : Q u ê t e r .

El/le môme jour, et am s'rôt aprèi la Tenté de l’immeuble sus désigné, il sera procédé par M* Duguet, notaire, k l’ad­judication, sur la mise k prix J ' 3 . 0 0 0 f i o n c o , de ;

Un grand bkument k usage d'écurie, co m m it en pierres, couvert en tuile*, située k Montataire, rue du Pont de lk Ville, n* 6 bis. Grenier

Grande cour devant.ares eoi-

« ........ j a r dffirantla r to , 4 ’auttb côté et d ’un bout M,

Art. 2.

Etude de M® O o e a r S a v a r y , avoué k Sun lis, rue Rougemaille, n* 14,

Successeur de M* P k l b o is .

P U R G E } L E G A L E

Suivant exploit du ministère de Lefèvr», huiasior k Senlis, en date du deux mai 1884, enragislré,

Et k la requête de M. Louia-Alexan- dra Peithuisot, entrepreneur de serru- rie, demeurant k Paii», rue Dalaberde, numéro 40, peur lequel domicile est élu en l etude de M* Oacar Savary, avoué, demeurant à Senlis, rue Reuge- m»ille, numéro 14.

Notification a été faite à Monsieur le Procureur de la République près le tribunal civil de première instance de Senlis (Oise) ;

De l’expedition, dûment en forme, d 'un acte dressé au greffe du tribunal civil de première instance de Senlis, le vii gt et un avril 1884, enregistré, cons­tatant le dépôt fait, ledit jou r, audit greffe, de la copie timbrée, cellationnée, signée et enregistrée, d’un contrat passé devant M* Morel et son collègue, notai­res à Senlis, le huit avril 1884, «nre- gU tié; contenant vente par M. Jules- Urbany Masson, ancien entrepreneur de maçonnerie, actuellement ouvrier maçon, résidantk Vémars, maisdomiciliéa Piadly, au profit de M. Perlhuisot sus-nomme, d ’une maison, sise à Plailly, en la rue Grosille ou le Chemin de Senlis, con­sistant en Lkiiraeat principal, compre­nant rtz-de-chauuée, cuisine, salle k manger et chambre à coucher; au pre­mier étage, denx chambres k coucher; grenier sur le tout couvert en tuiles, cave dessous; k côté, bkliment k usage de magasin ; jardin derrière la maison ; le tout tenant par devant k la rue Gro­sille, par derrière aux champs dits de Bertrandfosse, k droite M. Bellamy et k gauche la veuve Masson. E t ce moyen­nant la somme de d e u x m il le s i x cen t q u a tr e f r a n c s c in q c e n tim e s , de pnx principal.

Avec déclaration à Monsieur le Pro­cureur de la République :

Que ladite notification lui est ainsi faite conformément aux dispositions de l’article 2194 du code civil, peur qu’il ait k prendre, dans le délai de deux mois, telles inscriptions d ’hypothèque légale qu’il aviserait, et que, faute par lui de ce faire, dans ledit délai et ice- lui passé, l’immeuble dent s’agit passe­rait aux mains de M. Perlhuisot, franc et quitte de toutes dettes, charges et hypothèques de cette nature pouvant le grever.

Avec déclaration eu outre k Monsieur le Procureur de la République :

Que les anciens propriétaires dudit immeuble, outre les vendeurs, étaient :

i* Madame Marie-Jeanne Bricé, veuve de M. ‘Louis-Charlemagne Maison, sans profession, demeurant k Plailly.

2* Et madame Maris Jeanne Roche, veuve de M. Laurent Bricé, propriétaire, demeurant k Plailly.

Art 4.

Etude de M * C a s t a ï g a i e t , avoué k Paris,

rue des Petits Champs, numéro 87.

V e n t e s u r U c i t a t a o nau m u s o f fr a n t e t d e r n ie r e n c h é r is s e u r

En l'audience des criées du Tubunal civil de première instance de la Seine, séant au Palais de Justice, a Paris, salle des criées, à deux heures do relevée

E n d e u x L o t o1* DE

T E R R E SSituées terroir de Villapreux, canton de.

Marly-U-Roi, arrondissement Versailles(Seine-et-Oise).

2° DE

TERRESET

Ferme des Carmes,Situées communes de Récz-Fosse-Mir-

tin , Bouillanty, Brégy, Acy, canton de Betz, arrondissement de Senlis

(Oise),E t commu ne de Puisieux,

canton de Lizy-sur-Ourcq , arrondùsement de Aleaux (Seine-et-

Marne).

On fait savoir k tous ceux qu’il appar­tiendra :

Qu’en exécution d’un jugement rendu par la première chambre du tribunal civil de la Seine, le 27 décembre 1883, enregistré et signifié,

E t aux requête, poursuite et diligence

M. Joachim baron de Chelet, aneien secrétaire d ’ambassade, chevalier de la Légion d’honneur, demeurant k Paris, rue de l’Université, n . 103,

Ayant pour avoué M* Georges Caatat- I pe t, dem eurant k Paris, rue des Pelits- Ihamps, n . 87;

En présence de :Madame Marie-Charlotte-Armando du

Poujet de Nadaillac, vicomtesse de Cholet, veuve de M. Henri vicomte de Cholat, ancien officier ue cavalerie, che­valier de la Légion d'honneUr, ladite dame, propriéiaire, demeurant k Pari*, rue de 1 Arcade, n . 23 , au nom et comme tutrice naturelle et légale de Armand-W re de Cholet, Félix-François de

Et que, tous ceux du chef desquels im eriptiens d ’hypothèque légale pour­raient être requises, n’étant pas connus de M Perlhuisot, il ferait publier ladite notification dans un journal d ’annonces judiçialres, conformément k la le».

Pour insertion,Signé : O., 8 AVARY.

» Art. 8 . ^

Etude de M* A . Q u ê t e r , avoué k Senlis, rue des Cordeliers, 6

D’un jugement sur requêterenda par le tribunal civil de Senlis, le 23 avril 1884,ure|U tré .

Pj«Ch<...iole», Marguerite de Cholet, Guy- Eugène de Chelet et Madeteine-Marie de Cholet, ses cinq enfants mineurs, issus de son mariage avec M. le vicomte de Chelet, son défunt m ari,

Ayant pour avoué M* Henry Mulel, demeurant k Paris, rue Saintc-Anne, n. 3 4 ;,

Et encore en présence ou lui dûment appelé de !

M. le comte Jules de Chelet, ancien

S air de Fiance, officier de la Légion 'honneur, demeurant k Paris, rue de

l ’Arcade, n . 23, subrogé-tuteur desdit» mineurs Cholet. fonction k laquelle il a 4té n o m n i et qu’il » acceptée, suivant délibération d l consail d . b a i l l a desdita mineure, tenu aou. la présidence de M. le j u i . d s p i i l du VIII* arroadirsemeut de Paria, le 14 js iu 1879, enregistré;

Il sera, le samedi SI mai 1884, pre- cédé k l'audience de» cnéea du tribsatl civil de première instance de la Seiae, aa palais de justice. 4 Parla, salle ordi­naire deeditaa audiences, k d s u l heures da relevée, k la velue au plue elfranl et dernier encMrisaanV, des brena rmtneu. bits dent b d4|i|nation suit t U

D E S I G N 1 T I O MDeuxième Lot.

F e r m e © t T e r r e » d e » C a r n e s .

Ces ferme et terres sont si­tuées communes de Rétz-Fosse- Martin , Rouilla ncy , • Bréçy , Acy, canton de Retz, arrondis­sement de Senlis (Oise), et commune de Puisieux, canton de Lizy-sur-Ourcq, arrondissement do Blcaux (Seine-et-Marnc), en 134 pièces dont Le détail suit :

PREMIÈREMENT Un corps de ferme, sis terroir de

Rétz-Fo»sti-M*(lin, auquel ou arrive par un chemin conduisant k la leim e da Foxse-Mariin, occupant un emplace­ment à peu piès de forme c»rréa, se composant d ’une cour, de bâtim ent d ’exploitation au fond et sur les deux ailes, et d’un petit bkliment de chaque côté, joignant les bk'.imenis en aile et ""celui du lond, tenant par devant à la Grande-Rue de Fosse-Marlin, d ’une

contenance de soixante-deux ares trente centiares.

DEUXIEMEMENT

8 4 Pièces de terre en labours, pâtis, prés, jardin, bois et (riches, sises sur les terroirs de Fossn-Martin, Puisieux, Rouiilaucy, Acy et Brégy, savoir :

T e r r o i r d e F o s a e - M a r * t i n .

1. — Lieu dit au Village-de-Fosse- Martin, contenant vingt ares stixante- dix centiares.

T e r r o i r d © P u i s i e u x .2 . — Lieu dit Près la-Chapelle-de*

Fosse-Martin, coatenant quiranto-qua- tre ares quarante-trois csntiares.

3 . — Lieu d it le Puits-î-Marne, con­tenant quatre-vingt-seize ares un cen­tiare.

4 . — Lieu dit la N«ue-la-Pelée ou Buûson-Copet, contenant un hectare six ares viegt-denx centiaras.,

5 . — Vis-k-vis le Poits-k-Marne, près le chemin de Fosse-Martin k Non- gloire, contenant quarante et a n ares soixante-deux centiares.

6. — Lieu dit la Souille, entre lo Buû-son-Copet et la Motte, contenant quarante-iix ares quatre-vingt-dix-huit centiares.

7. — Lien dit l’Argent, contenant trente-hnit ares trente centiares.

8 •— Lieu d it Vaubrard, contenant quatre-vi'igt-«riz9 ares an cintiare.

9 . — Lieu d it le Foad-de-Yaubrard, contenant quatre-vingt-deux ares vingt- deux centiares.T e r r o i r d e B o u i l l a i a c y .

10. — Lieu d it an llaut-de-la-Mi- ro lle , contenant quatre-viogt-un ares soixante-douze centiare».

11. — Lieu d it le Fond-Bleuqué, en côté du haut de la Noire, conte­nant quinze ares qnatre-vingt-trois cen- tiares.

l î . — Lieu d it aux Ci-devant-Vi* gnettes-du-Chkteao, contenant trente-. I mm » . . . . aiv a n I d a n irV é r.PDtlSrAfL

2 0 . — Lieu dit k la Hiute-Berne- du-Chemin-de-Nauteuil , contenant vingt-quatre aras cinquante et un cen- tiar-s. . . _ ,

2 | . — Au-dessus du Pomer-Gr.set, dans la Voyelle, contenant soixante-treize ares trois centiares.

22. — Au Milieu-de-la-Voyette, prar le chemin de Paris, contenant trente ot un ares soixante quatre centiares.

23. — Dans la Voyelle, lieu dit la Fo;se-Mitadour, contenant un hectare soixante-dix-huit ares vingt-cinq cen-

ères soixante quinze centiares.13. — Lieu d it Au-dessus-du-Chk-

teau-Renard, contenant vingt et un ares q u iran t-c in q centiares.

14. — Lien d it au Fend-de-Nan* teuil, vers le lond de Grépy, contenant treute-trois ares soixante et onze cen-

Lieu d it la FeSse-Charîot, contenant soixante-quatorze ares cin­quante-six centiares. ■ ; .

16. — L û u d it le Chemm-des-Epi- nettes et duTfonsay, contenant deux hectares soixante-neuf aras soixante-sr centiares. .

17. — A l’orient de la garenne do ch min de Nanteuil, contenant trente- six ares soixante-dix sept centiares.

- 18. — A la Foue-anx-Prêtres, près le chemin de Nanteuil, contenant trente- trois ares soixante et onze centiares.

19. — Au môme Inu de la Fosefr- aux-Prêlres, au-dessus de l'article pré­cédent, contenant trente et un iras soi- u n tw e p t centiares.

uarcs •24. — Lieu dit au Puits-I.-ambert,

vers le chemin de Nanteuil, contenant cinquante et un ares sept centiares.

25. — Au haut de la Voyelte, lieu .lit les Grandi-Üouleaux, contenant qua­rante-quatre ares quatre-vingt-quatorze centiares.

2li. — Lieu dit Au-D srous-de-la- Borne-Châtelaine, contenant vingt et un arcs quarante-cinq centiares.

27 . — Au haut de la Voyelle, lieu d it les G ands-Boalcaux, près le chemin des Piàiners, contenant vingt-neuf ares soixante-deux centiares.

28. — Au midi du grand (les Gran- din, entrée de la p'aine des Plâtres, con­tenant trente-huit area trente centiares.

29. — Lieu dit aux Plairas, contenant vingt-un ares quarante-cinq centiares.

30. — Lieu dit les Piktras, contenant cmquanle-ax ares soixante-neuf cen- tiares. „

31. — Lieu dit aux Fourmillons, près le chemin Blanc-de-Brégy, contenant quarante-quatre ares quarante-trois cen­tiares.

32. — Au chemin Blanc-de-Brégy, contenant vingt-quatre ares.

33. — Lien d it le Préfoy, près la Croix-Rouge, contenant quatorze ares trente centiares.

34. — Au Ilaut-de-la-Fossa-la-Vierge, contenant vingt-un ares quarante-cinq centiares.

35. — Lieu dit le Davoir, canton du Moulin-à-Vent, contenant quarante-qua­tre ares quatre-vingt-quatorze centiares.

30. — Pièj-le-Moulin-à-Vent.àTèn^ coignure méridionale du grand clos Grandin, contenant cinquante-cinq ares quinze csntiares. _

37. — Entre le Mont-Calvaire st le Trou-Poulet, contenant seize ares quatre- vingt-cinq centiares.T e r r o i r » d e B o u i l l a n c y

e t B r é g y38. — Lieu dit les Haguenettss et le

Cbemin-Blanc-de-Brégy, contenant deux hectares viegt-neuf ares qu tre-vingt- trois centiares.

T e r r o i r d ’A c y __ Lieu dit Près-Us-Saulos-de-

la-Glorielto, contenant unhectareëoixan- te-dix-huit ares soixante-seiz • cenliaies.

40. — Entre la pièce précédente et h ferme de NogeoH, contenant quatre- vingt-un ares soixante-onze centiaros.

T e r r o i r a i e B r é g y41. •— Lieu d it au Chemin-Vert-du-

Marais, contenant huit are» quatre-vingt- quatorze centiares. .

42. — Lieu dit Près-le-Chemin-dO- gnet, deux pièces contenant ensemble trente-huit ares treize centiares.

43 . — Au bout de la sente du Mitraet. contenant dix-huit ares soixante-treize centiares.

44. — A droite du chemin de Chevre­u ils , contenant quarante ares qiiatre- vinat-six centiares.

45. — Dans la sente de Blandy, con­tenant soixante-deux ares quatre-vingt dix-neuf centiares.

46. — Dans le chemin du Bois, con­tenant vingt ares quarante-trois cen-

1 47.* — Lien dit Près-de-l’Ornio-Nort, contenant deux hectares rapt are» trente- cinq centiares.

4g . — An chemin de Rocouart, con­tenant cinquante-trois ares onze cen­tiares. . . . ,

49 . — Presque ao to u t de la sente de là Fosse-Babille, contenant ving* ■uatre ares cinquante-un centiares.

50. — Lien dit.la Droite, contenant vingt-neuf ares vingt-huit centiene.

51. — Au même lieu, ptè» la précé­dente, contenant treize ares soixante^ dix-neuf centiaree.

. 52. — A la fourche de la sente de

l’Argeni-Twrtu, contenant vingt ares quarante-trois centiares.

53. — A gauche de ladite sente con­tenant vingt deux ares quatre-ving -un centiares.

54. — Près l’Kpine-des-Haquenillcs, contenant un hectare quatorze ares quarante centiares.

55. — A l'orient da la pièca ds Rehelz. contenant quarante-cinq ares quatre- vingt-seize centiares.

56. — Lieu dit au Passage-ies- AgsalUs, contenant un hectare seize arts dix-huit centiares.

57. — Au bout du Cbeniin-Vert- d’Acy, contenant douze hectares vmgt- ciuq ares soixanie-treiz* centiares.

58. — Au inème lieu, contenant neui ares dix-neuf centiares.

59. — Au Bas d t la Pointe, au-des­sous de la précèdent®, contenant quatre- vingt-dix aras vii g -daux centiare*.

60. — Sur lu Chumia-Vert-d'Acy, contenant quarante-deux ares trente- neuf centiares.

61. — Aux limites de Fosse-Martin, près le chemin, contenant dix-aepi ares trente-six centiares.

62. — Au lieu dit la Pointe, contenant un hectare douze ares trente-cinq cen­tiares.

63. — Au même lieu, contenant soixanle-un ares vingt-huit centiares.

64. — Lieu dit la Justice du Prieur, contenant trente ares soixante-quatre centiares.

65. — A l’Entrée du Chemin de Brégy k Foise-Martin, contenant vii gt- deux ares quatre vm gt-dix-huit cen­tiares.

66. — A gauche du Chemin de Pui­sieux, contenant vingt-six ares cin­quante-cinq centiare».

67. — Au-dessus de la précédente, môme contenance, vingt-six ares cia- quante-cinq centiares.

68. — Au même lieu, prè» la Haute- Borne, contenant six ares quatre-vingt- un centiares.

69. — Au même lieu, contenant qua- tro-vir;gt-onze arcs quatre-vingt-treize centiares.

70. — Aux limite», près Fosse-Mar­tin, contenant soixante-huit ares neuf csntiares. . .

71. — A Gauche du Chemin de BiégyPuisioux, contenant cinquanlc-six ares

dix-huit centiares72. — An même lieu, vingt-cinq

ares cinquante-quatre centiares.73. — Au lieu dit les Quatre Noyers,

au-dessus des Claquetels, contenant dix-neuf ares quatre-vingt-douze centiares.

7 4 .— A li “ ' ' “ ' * " Sente du Bois do Douy,contenant vingt ares quarante-trois cen-

75. — A l’Entrée du Chemin de Brégy Puisieux, contenant quatre-vingt-un

ares soixante et onzt centiares.76. — Sur le C hm in de Blandy, con­

tenant un hectare deux ares quatre-vingt- deux centiare».

77. — À la Grande Pièce de la Fosse- Babille et des Saules Réunies, contenant vingt-six hectares trente ares vingt-un centiaras. .

78. — Aux limites de Fosie-Maitin, contenant dix heetaras trente-quatre ares soixante-douze centiares.

79. — Au-dessus de la précédente, près le Chemin, centonant vingt-cinq ares cinquante-quatre centiares.

80. — Au lieu dit la Pointe, conte­nant dix-sept ares doux centiares.

S I. — A Gauche du C hm in de Pui­sieux, près la Haute Borne, contenant soixante-dix ares quarante-sept centiares.

8 2 . — Lieu d it le Haut de Fosse- Marlin, contenant hu it hectares trente- un aras qnatre-vingt-èeiza centiares.

*3. - Près la Remise de la Pointq, contenant vingt-cinq ares cinquante- trois centiares,

84. — Et au Bout de la Smte do Blandy, c'en tenant trente-sept ares qua­rante-six'centiares.

TROISIÈMEMENT

50 Pièces dé terre, sises sur les terroirs de Réez-Fosse- Martin, BouiUnncy, Brégy et Puisieux, savoir :

T e r r o i r <1© f i l é e * F o a a e - M l u r t l i a .

I , — Lieu dit U Croisette, conte­

nant deux hectares q latre-vingts aresquatre-vingt-neuf centiares.

2. — Lieu dit le Chemin-de-Fosse- Martin k Bouiliancy, contenant deux hectares quatre-vingt-trois ares quatre-

-8eize centiares.— Lieu dit la Mare-dts-Champs,

contenant soixante et un ares vingt-huitcentiares.

4. — Au même lieu dit, contenant trente huit ares trente centiares.

5. — l ieu dit de Vaumeuron, con­tenant deux hectares quatre-vingt-dix- neuf ares soixante-dix-neuf centiares.

— Lieu dit de la Pelle-à-Four, contenant quUre-vingt-ODze ares quatre- vingt-douze centiares;

7 . — Lieu dit la Besace, contenant deux hectares quatorze ares cinquante centiares.

8 . — L’pu dit les Allarls, contenant cinquante-six ares dix-sept centiares.

9. — Dans la Plair.e de Rétz, près les Plâtras, contenant vingt-cinq ares cin­quante-trois centiare*.

10. — Dans la môme plaine, conte­nant dix-huit are8 trexa centiares.

11. — Près Nogeou, ou Buisson- Rog'r, cont-nant quarante-deux area cii quante-cinq centiares.

12. — Lieu dit la Pièce-de-la-Cha- pelle, en la plaine de Réez, contenant »oixantc-deux ares trenta centiares.

13. — Lieu dit au Paisage-de-Ha- gun: elles, contenant vingt ares quarante- deux centiares.

14. — Dans la plaine de Rèez, conte­nant dix-huit ares treize centiares.

45. - - Au Buiisen-Roger, sur le chemin de Vauvier, contenant trente- deux ares quarante-trois centiares.

16. — Lieu dit aux Allarts, conte­nant neuf ares quarante-cinq centiaras.

17. — Lieu dit le Passage, contenant cinquante-neuf ares quatre-vingt-quatra centiares.

18. — Lieu dit au Chemin-de-Che- vreville, contenant soixante-trois a n s quatre-vingt-trois centiares.

19. — Lieu dit k la Mare-des-Champi, contenant trente-huit ares trente cen­tiares.

20. — Aux Allarts, contenant denx hectarepcinquante-sept aresquatre-vingt- or.za centiares.

21. — Lieu dit le Ghemin-de-Meaux, contenant trois hectares dix-neuf aies dix-Heuf centiares.

22. — Lieu dit les Uagnenelles, con­tenant quarante-trois arts trente-neuf centiares.

— Lieu dit Derrière-Nogeou, sur le chemin de Vanvier, contenant trente-sept ares vingt-huit centiares.

24. — Dans la plaine de Réez, con­tenant vingt-trois aras quarante-neuf centiares.

25. — Lieu dit au Noyer-ie-la-Fou- lerie, contenant dix-neuf ares quarante centiares.

— A la Chapelle, plaine de Réez, contenant cinquante-quatre ares traixr centiares.

27. — Lieu dit le Pré-Henry, conte­nant vingt-cinq ares deux centiares.

28. — Lieu d it k Vaumouion, sur lo chemin de Vanvier , coatenant deux hectares quatre-vingts ares quatre-vingts neuf centiare».

29. — Lieu dit la Pièce-Rondo, con­tenant un hectare trente ares vingt-deux centiares. , :

30. — Aux Allarts, contenait vingt- cinq ares cinquante-trois centiaras.

Terroir d e BonUlancy.31. — Lieu d it lo Chemin-do-Nogeou,

plaine du Moulin, contenant vingt-cinq ares cinquante-trois centiare».

32. — Au u n io n de la Fo»so4a- Vierge, contenant quarante e t ma k m trente-six centiare».

33 — Au même lien dit, contenant vingt-neuf ares onze centiaras.

34. — Près le chemin de Bouiliancy k Brégy, contenant vingt e t « n aras quarante-cinq centiares.

35. — Au fond de Brégy, unton de Fosse la-Vieig-s contenant quarante-; quatre ares quarante-trois centiaras.

36. — Dans la plaine du IUnUn-1- Vent, contenant soixante-trois àN i qua­tre-vingt-trois centiares. • - •

37. _ Lieu d it lo Chemin-Vort-do- Nogcou, contenant vingt-cinq-aras t i f r quante-trois cemiara»,

J® V & r xgQifg lM bottas dolTeol Sir* scellées I f i l j^ |[d | W ' p u deux bandes portant 1* nom : | | | n a M uÉVITER LES IMITATIONS OU TITRE OU DE L'éTIQÜETTK

_ J M k M F fcvTBtf.m Ooolum -da- \ Ot SB h sc tsW c iaq au U -

L — U n dit Iss RiE S T contraint' boit « ru •owwU-Urfii* era-

rC L ^ t i d ès dit V io b n ïd , conte- ‘ »arsai .kh^ w m ,

4 1 — An a im a lira , contaient s a hectare wîxantô-cinqàrès ^dalfs-viegi- éix -h sit centiare*.

4 9 .— Lira d it U Malt*, contenait trw ta al s n aria qsatrs-vingt-iouxs

4 4 . t-* A u même lieu, contenait ua faoetarq vingt-Mpt aras soixante-sept

^ Ï S ^ A u t i ê m * liés, conUftaût loi- laa tM iiM ares soixante centiares.

46 . — Au chemin de Foaif-Marlin h Bréoy, contiaaat quatre hectares dix- h a it ares soixante-dix-neuf centiare*.

47. — Lira d it aux'Plflï-'de-Dj'nÿ, contenant un hectare treate-qaatre aree quatro-Wigt-denx centiares.

Terroir d« Puisleux.48. — Lieu dit à Vaubrard, cenisnant

an hectare quatoixe ares qualre-vingt- quatone centiares.

P o r tio n s d iverses.49. — Lieu dit Derrière-la-Chapelle-

de-Foase-Martia, soixante-seiz# aree neuf centiares, formant le tiers indivis d’une pièce de terre du triple de contenance.

50. — Aa même lieu dit, pareille eeateaance, foii niant le deuxième tiers indivis de la même pièce de terre.

fermage annuel 15,000 f.M I S E S A P R I X

Outre les charges, clauses et conditions êneacées au cahier des charges, les eaofilres Seront reçues sur les mises à priai* filées par le jugement du ▼iegt- sept décembre 1883, savoir :

Premier lot, è quatre- vingt mille francs, c i.. .

Deuxième lot, à trois cent m illefrancs, c i . . .

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S’adresser à M. BLOMMKSTEIN, à Dreizelles par Nanteuil (Oise).

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300.000 fr.

Total 380,000 f.Fait et rédigé à Paris, le vingt-quatre

avril 1884, par l’avoué poursuivant soussigné.

Signé t CASTA1GNET.

Enregistré h Paris, le vingt-quatre avril 1884, folie 26, case 8. Reçu 1 fr. 88 c., décimes compris.

Signé : Demommkrot.

S’adresser pour les renseignements :

1* A M* CÀSTÀIGNET, avoué pour­suivant, dépositaire d’une copie de l’enchère, demeurant à Paris, rue des Patits-Champs, n® 87; i t» A M* HUTEL, avoué colicitaat, demeurant è Pans, rue Sainte-Anae, 1*34;

3* A 11* TANDEAU DE MARSAC, notaire à Paris, place Dauphiae, n° 23;

4* A H* LÀVOIGN AT, netaire i Par s, rue Auber, n* 5;

5* A M® GERVA1S, notaire è Ville- preux;

6* A M* DESJARDINS, notaire è Bel»;

7* Et è H . BRIDOUX, géomètre è Acy (Oise).

Pour insertion,Signé : Castatgnet.

Etude de M* Oscar S a v a r y , avoué à Senlis, rue Rougemaille, n* 14,

successeur de M* Pblbois.

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En l’audience des criées du tribunal civil de première instance séant I Senlis,

au Palais de Justice, rue de la République.

S'adresser pour les renseignements :1® A M* DRIXRD, notaire à Senlis;2* A M* DELAPORTE, avoué è Senlis,

présent à la vente ;3* A M* SAVARY, avoué à Senlis,

poursuivant la vente.4* E t au Greffe du tribunal civil de

Sremière instance de Senlis où lu cahier es charges est déposé.

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8 : au Bureau au Journal.

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En l’étude de U* Baléxeaux, notaire à Chantilly (Oise).

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1* A M® Paul ROCHE, avoué peur- suivant, demeurant à Paris, rue Sainle- Anne, numéro 10 ;

2* À Me BALEZEAUX, notaire è Chantilly (Oise), dépositaire de l’en­chère;

* A M* BOZON, avoué, demeurant à Paris, rue de Rivoli, numéro 124;

4* A M' CHERAMY, avoué, demeu­rant à Paris, rue Sainl-Auguslin, nu­méro 24 ;

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Xtudos de M* P au l Roche, avoué 1 Paris, rue Sainte-Anae,

numéro 10, seccessrer de M* PMronne, et de M* Dalézeaux,

notaire è Chantilly (Oise).

Vente sur licitationA u p lu s o f fra n t e t d e rn ie r enché­

r is se u r ,En l'étude et par le ministère

de M* Balbzbaux, notaire k Chantilly. F i i L o t s .

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de bonnes terres en dépendant L* tout situé à 3 et 4 kilomètres

de là gire de Villsrs-Cotterêts et à égale distance de la sucrerie de Vauriennes. Le premier aura la (a'culté do conser­

ver à ton exploitation environ 60 hec­tares de terre, de marché qui e i dépen­dent actuellement.S ’ad resser p o u r les re n se ig n e m e n ts

e t p o u r t r a ite r :A M. V aillan t, ancien géomètre

Villers-rotterêis (Aisne).

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Elude de M* Auguste V a n t r o y » , ! licencié en droit, avoué à Senlis (Oise),

rue de la République, numéro 17, successeur de M* Frémt.

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S'adresser pour les renseignements :1* A M* VANTROYS, avoué à Senlis,

poursuivant la vente ;2° A M* ALLUARD, avoué co-Iici-

tan l;3* A M* MOREL, notaire à Senlis ;

\ 4* E tau Greffe du tribunal civil de première instance de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

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dépositaire du cahier des charges.

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Le Dimanche 11 Mai, b midi, Par le ministère de M* D esjardins,

notaire à Bets,

Etude de M* A u g u s t e V r a m a n f t , notaire k Baron (Oise).

A v en d re pair ad ju d ica tionA Silly-le-Loig, en la maison d'Ecole.

. Le dimanche mai 1884, à douxheurts.

P ar le ministère de M* Y rahan t, netaire i Baron.

Deux Pièces de T erreS’adresser audit M* Y rahan t, notaire.

Etude de M® R o u t i e r , notaire , t k Béthisy^Saiptr-Pierr’a (Oise).

7 hectares 15 ares 31 centiares

de TerreEN HUIT PIÈGES

Terroir de NÉRY «t ROCQUBUONT. A ven d re p a r adjud ication

Eu la Mairie de Néry,Le dimanche U mai 1884, k deux heurts

de relevée.Par le ministère d«M® R outier, notaire.

D^ns le cas où la vente n’aurait pas lieu on procédera aussitôt à la location dosdits immeubles.

S’adresser audit M* Routier, notaire

-APPERT13 .113 , r ,« 4 . TApport-au-PaiD, Scalla

Spécialité de BonneterieClassique e t Fantaisie,

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Etude de Ml* IBInm ou l i e r ,notaire à Soissons.

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Si-e4 Siinl-Mêdard-les-Soissons.[ J o l i J a r d i n a v e c C o u r »

d ’E a u .JOUISSANCE DE SU1TS

S'adresser pour tous renseignements :A M* BLAMOUTIER, notaire à Sois-

M. Arthur VIOLET,menuisier à Senlis, prévient Messieurs les commerçants, qu’il ne payera pins aucun1) de» dettes que pourraient (on'racter Madame Adèle MELL1ER, son épouse.

M. Eugène JOURDAIN, garçon bou­langer è Siint-Léonard, déclara qu'il ne payera pas les dettes que sa femme Caroline BAUDKY, pourraient contrac­ter.

Etude de M* F é t l g o n , notaire à Senlis

A V en d re à l'am iab le

UNE MAISONE n tr e C o u r e t J a r d in ,Senlis, faubourg de Villevert, roe

du HaïU-Villevert, n* 6, et un e P iè c e d e T er r e

Sis* en face de ladite maison. S’adresser audit M* Fètizon, notaire.

A D J U D I C A T I O NL* D i m a n c h e 1 8 M a l ,

à deux heures,En la Mairie de Pont-Sainle-Maxeace,

Par le ministère de M* Fbtixon, notaire i Senlis.

! de 28 Pièces de Terre et PréSises terroirs de Grand-Freajioy, Sacy-

| le-Petit, R judancouft, Saint-Martio- Longueau et Sarron.

S’adresser : A M. Leobnt, géomètre- I expert, à Grand-Fresnoy ; et audit | M* Fètizon, notaire.

I Etude de M* F e r l é , notaire à Senlis, rue Bellon, 18.

A V E N D R EPAR ADJUDICATION VOLONTAIRE

i Le Dimanche 11 Mai 1884, k une heure et demie,

Etude de M* Edmond P s e y e n , notaire à Pont-Sainte-Maxence.

A L ou er à l'am iab leDix Pièces de T erreT trro ir de Rocquemont et Yerrines.

S’adresser à M* PAYEN, netaire.

A L o u er à l'a m ia b leNeuf Pièces de T erreComnMRS de Pont-Siinte-Haxence. S’adresser à M* PAYEN, notaire.

e y .Crépy-en-Valois (Oise).

M A I S O NSise à Béthisy-Saint-Pierre, rue Saint-

Pierr#,A V en d re ou à L o u e r

En totalité eu par parties,S"adresser audit M* Jouet, notaire

Etude de M* R i c h a r d , notaire à Pont-Sainte-Maxence.

GRANDE MAISONA v e c J a r d i n ,

Anciennement à usage de tuilerie, D iv isée en tro is lo ts,

A Fleurines, sur la route de Flandres,

et 4 Pièces de T erreSises sur le territoire ds Fleurines,

A VENDRE A L’AMIABLES’adresser à M" Richard, notaire.

Etu-iede M’C h e v a l i e r , notaire à Acy, canton de Beiz (Oise).

A vendre p a r adjudicationA BETZ, en la salle de la Mairie,

le dimanche 11 mai 1884, à 2 heures. Par le ministère de M* Chevalier,

notaire à Acy,

Une Pièce de Terre.y adresser audit M* Chevalier, notaire.

A ven d re p a r a iljudieationA Rojoy, en la salle de la Mairie,

Le dimanche 18 mai 1884, à une heure, Pat le ministère M* Chevalier,

notaire à Acy.

UNE MAISONSituée à ROSOY, rue de G'atigny.

S ’adr.s er audit M* Chevalier, notaire.

Etude de M a L e n l c q u o , notaire k Nanteuil-le-IIaudouin.

6 hect. 52 ares 02 c.DB

T e r r e l a b o u r n b l o .Eu fix pièces, sises terroir de Nanteuil-

le-Haudouin.A V E N D R E

PAR ADDJUDICATION VOLONTAIRELe Dimanche 11 Mai 1884, à uno heure.

E n l’é tu d e e t p a r le m in is tè re de M* Lenicque.

A V «n d rep àrad ju d iea tion 4 h ectares 8 6 a res 8 9 e.de Terre Labourable

En o n u pièces, sises terroir de Naateuil, Le Dimanche 25;Mai, à une heure, E n l’étude et par le ministère de

M * .L r n ic q u b ,En présence de M'Caron, notaire è Meaiix

S’adresser audit M* Lenicque, notaire.

Elu le de M* Carillon, notaire à Chambly.

A V E N D R EP a r a d ju d ic a tio n v o lo n ta ire ,

Le dimanche 18 mai 1884, k midi précis.

P a r le ministère de M* Carillon, notaire. A BOR4N

En un Bâtim ent,Sis au bout d* Irtuo d* la Cenalée,

dépendant de la snccession de M. Jean-Baptisle foen".

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PAU IDJUMC»TIM VOLONTAIRE

A D J U D IC A T IO NEn la Mairie de Montalaire,

Le dimanche 25 Mai 1884, à 2 heures. Par le ministère de M* Ducuet, notaire

à Creil-sur-Oisb. de :

DEUX M AISO NSSituées à Montataire.

Ces m a iso n s a p p a r t ie n n e n t à M . D a lo n g e v ille e t a u x h é r it ie r s de s a fe m m e .

S ’adresser audit M' Duguet, notaire.

A D J U D IC A T IO NEn la Mairie d s Monlataîrâi

Le dimanche 25 mai 1884, k 2 heures. E n l’étude et p a r le ministère de

M* Duguet, notaire d Creil,

D’UNE MAISONA u s a g e d e F e r m e ,

Située k Montataire, rue de Gournay, n* 7.

C ette p ro p r ié té a p p a r t ie n t à M . Jo se p h G riso n .

S ’adresser audit Me D lg u lt, notaire.

L o t o u t à d e s P r i x d é l i a n t t o u t e c o n c u r r e n c e .

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S’adresser k M. IENORMAND, mé­decin spécialiste k Melun (Seine-et- Marne), 41, rue Saint-Liesne.

A D J U D IC A T IO NEn la Mairie de Montataire,

Le dimanche 25 mai 1884, à 2 heures. Par le ministère de M* Duguet,

notaire à CreiL

D’U N S M AISONSituée commune de Montataire. lieu dit

le Ponl-T htraia, près les Forges. C e tte m a is o n a p p a r t ie n t à

M m' ve u ve B a u d e t e t a ses e n fa n ts . S’adresser à M® Duguet, notaire.

A D J U D IC A T IO NE n l’étude et par le ministère de

M* Duguet, n o ta ire à C re il,Le dimanche 18 mai 1884, k une heure

DTJINE MAISONSituée k Creil. Place de l’Eglise, n<a 5 et

7 , et de la rue Concession, n* 14 bis.

S’adresser à M* Duguet, notaire.

Etude de M* C r é p in , huissier à Creil-sur-O ise.

V e n t e v o l o n t a i r eP a r s u ite de ce ssa tio n de co m m erc e . Et en vertu d’un jugement rendu par le

Iribnnal civil de Senlis, faisant (onc­tions de tribunal de commerce,

le 30 avril 1884,DE

MARCHANDISESD8’

L J b r u i r i e é k . P a p e t e r i e .A Creil, tu demicile de M. Auguste

B ertoux , libraire, Avenue de la Gare. P a r le m in is tè r e de M® C rétin ,

h u is s ie r à C reil.Le lundi 5 mai 1884, k une heure précise,

et jours suivants s’il y a lieu.A u C o m p ta n t. F r a is o rd in a ire s .

Etudes de M® C r é p i n , haissierà C reil, et de M * L e v a i r e ,

huissier k Précy-sur-Oiss.

V en te au x en ch ères En vertn d’un jugement rendu par le

tribunal civil de Senlis, faisant fonction de tribunal de ronm erce,

le 22 avril 1884,DE

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Matériel de Fabricant de Limes.A CreiL-an domicile de M Dupont,

fabricant de limes, rus GambaDa, n* 26. Le dimanche 4 mai 1884, k un» heure.

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