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DiciâmES. ONCES Gfr.lotf. So Niat %k V itts. • • • • I Six Moit. 3 llVnt> Trou inoU. s lUion. Tooa u D<MXT«aMr.$sixmoû. 4 <U n aiic Uoxt no pirxMXHiit«.}Six * |#raH f(» r Tr O ». S*ASOinÉX A 8«ntU« «a bAréau dtfTooraôt rüe dr vaix, n* A UrépT, chenli. Baoxji» libraire; ~ A Peroy-lex-GoDibrm, à H. Lscoann, oneieti miire;«~APoiia, à l’Office de Publicité dcpcrto ibbnt«te,r.iloiiliiUrbie»tii,èt è l’Officbcoi^m- iwiidanoedelUI.LoiouTxret C*t If.-D.'des^ Vicloiibti 4^; — Etvhes tottcles Imprimeort et Librair»c,di| dêfMrléMftfat. j, m u ü c 3KRS jfffypqMPTOinf ! ÀmroteA itTDICIAlRBS» ibteât* ialtcne iAHOIfCBSPlTKfiSES, sb Id. SEWUS, Oa lit dont Moniteur do 4 février : •I Lex minUlre» ce sont rénnts ft l*0 7 sée-Nstional, & TUitie de U • séndêé. ll‘n Aé'décidé 4|n*ib Kitevikiit A lebr postey etpenévéremioit » dans la mission qiil leur a éle^confiée; » ' Un des nnméiV>s do dfoniVettr de la semaine dernière, en parlant do plan des «narcliiMes qoi attendaient partout dans les d^arlemenls, pour coorir aux armes, le signal qui devait partir de Paris, dit qo* « a ^ l i s , mla maison dn maire, celle do jnge dMosIrnctîon, et celles de quelques mantres eitoy^s étaient marquée, pendant la nuit, des lettres A P «>^maison A pdW), comme cela s*est vn à Paris, dans plusienrs qnar- mtiers, la nuit du dimancbe an Inndi. » Nous n*atîons pas parlé de celte équipée nocturne^ pt>pr ne pas ang~ menter Tinquiétude générale, en donnant à nne mauvaise plaisanterie, une -importance qn*elle ne méritait sans doute pas. Car, nons sommes persuadés que les hommes de nuit qui ont fait ces marques, n*oot voulu que 8*amuser à jeter Péponvante parmi les habitants; et ils n*y sont pas parvenus. On ne croit pas â Sentis, qu'il y ait dans la ville des gens assez pervers pour se livrer an pillage et A la dévastation. Ces lettres A P n’ont donc été tracées que par farce y ou, si elles l’ont été dans une intention criminelle, les auteurs sont certainement des gens étrangers A la ville, les mêmes peut-être qni ont coupé l'arbre da la liberté. En effet, l'évidence prouve que la liberté n'est pas dn goût des Rouges. Genx-IA ne peuvent guère aimer la liberté, dont le programme révolu- lutionnaire avait pour principales dispositions : « Dissolution de l'Assemblée Nationale, élablisseroèot d'un comité de salut public; » Annulation de la Constitution; » Emprisonnement de la famille Bonaparte; » Suppression de la liberté de la presse pendant deux ans; » Sosi^oaioa. de.krliberté.individ«M|» pendant trois «bif pour \m épurationsi « Jugement par une commission de tons ceux, officiers ou magistrats, qoi auraient pris part au jugement des transportés; NEtablissement du papier-monnaie pour le remboursement de la rente; NMise en jugement des roinistrte depuis i83o; •* Droit au travail; » Dissolution de la garde nationale; » Adoption du drapeau rouge avec le triangle des associations; » Impût progressif, confiscation des biens de tous les émigranXt et de tous ceux qui seraient condamnés révolutionnairemenl, etc., etc. •* — Le i téTrier, U conrt i ^ a i i Uni n’^lri vaii enire.llnet l«nifitièn.Ronn% n fAlcil|inn. JU'nrdiudu ioqr dn gdndnlOiidiiM-n éid adopld de dWifÙNi par Î U ,Tolicontn3&9.J|élaptalni!eoi^/i^ . L’Autmblée nalionàla, adôpla'nt )ea ' «nbcliiaions de' la toni- • mission, et cpnsidénnt qm le bullelin aftaOsanl a dié déwvond • rormellèmantpar laminislêra/paspaà Tordre dn jour. » Co.oie, par une sage Iransaction, a réubli Tharmonie eiilre la Chambre al le gooaeroamanl. Il faui o’en applaudir hatitemenl dans l’iuléi 6i de Tordre et do la tranqnillilé publique. "ymcMe texte de Tamandeinunt de M. Lanjninaià par suite duquel H. Rateau a déclaré renoncer à sa proposition : . Il sera Immédialemeut procédé i la première délibéralion de la loi électorale. , * î?. troisième délibération auront lieu é l'expiration des délais fixés par le r^lemeut. > Aursitéi après le rote de cette loi, il sera procédé à la formation des listes électorales. . I.CS élections de TAssemblée Législative auront lieu le premier di manche qoi suivra la cléture définitive drsdites listes. « yAssemblée Législative se réunira le dixième jour après celui des élections. » M. Seiiard propose le sons-amendemeiit suidant à Tameudement de M. Lanjuiiiais : « Article I*'. Comme A la proposition. . «• Art. 2. Aussitôt après Iç vole de la loi, il sera procédé A la formation et A la publication des listes électorales. » y'ingt jours aarès ceUe puhUeationy un décret spécial et roté ^u r gence par l’Assemblée /frera pour tonte la France ta date de ta clâlure des listes, ex convoquera les c o l l ^ électoraux pour le premier diman che qui suivra la date de clôture ainsi déterminé. » Art. 3. L’ordre du jour de l’Assemblée sera réglé de manière qn’in- dependammect de la loi électorale, le iudgtf ou k i lois de fisumces reconnues nicessaires, et les lois sur le conseil d’Elat, sur torganisation judieiaire et.nr la responsabilité des ageus du pouvoir, soient votées avant sa dissolution. - * UU. Pascal Daprat et Dezeimerjs demandent qn'anx lois qoi devront être discotées avant la convocation des collèges électoraux on ajoute le budget. MM. Sautayra et Dépassé demandent qn'on ajoute le budget et la loi snr l’organisation de la force publique. M. de Lodre demande-qu’on ajoute seulement la loi sur la force publique. M. Alem«Roosseaa a déposé le 8ons«amendeirient suivant : L’Assemblée statuera par décret spécial sur le cautiounemeot des journaux, r^ lé provisoirement par le décret dn p août dernier. MElle revisera les dispositions l^islalives qui relent le droit de ré ponse aux journaux qui ont attaqué, nommé on désigné des citoyens. » — Le 7 février, lA pri^^itlidn de Ü. Lan}àtiiaii h été Vbtée ar- tkle,por ariicleû i ' Il q ^ é introduit dans lie dei^im’^iîrjlicié nii Amendémeni par lo- par. ràaOB|^->dÜr if pébpeiHiim dd n .' Lanjui- nais lé terpiô des travaux dé i Assemblée ConsiitoaVie sê li'ôuvera lixé A environ qualtrê-vingU on qnàtre-viDgtMlik jours. L'Assemblée Législative dévréil ddno sè réunir Vers le cbhimeiicement du mois de mai; tlest possiDlé qde ce résultat ne réponde pés à l’impatience d’nnegrande'jlartie dii pays; ndos croÿohs ce^odant qu’il faut avant tout se féliciter de vhir ie résoudre par bne transaction mie iqbesiioo qui tenait tous re8eil|irila daOs l’anxiété; . — Yotedeô rèpi^ntahts de l’Ôtse sut* l’amendement du général Oudiuot': Pour : MÜ. barrilloh, Géi^rd, La^cbè; I.et'bux, îdArqals> dé Mornay, iS>ainte*Benve, Tondu. Ciootré : MM. Désormès, Flye; - r On citait A l’assemblée les noms dès repi é’ientatits qui, après avoir voté avec la inajorifé pour l’aihèndement Laiijninais, ont cru devoir sq .réunir A l’opposition pour faire adopter l’àinendemeni dé MM. Dupral et Dezeilneris, relatif aü vote du budget. An udrobre de ces représentants Sont MM. D. Mhrqnis et &n. Leroux. — Scrutin de diyisiôn Anir la proposition de M. Billaut, pour régler le bnilget dés recettes avant celui des dépenses, ônt vote : Contre : UH. Barrilloii, Gérard^ Lagache; de Hornay, Sainte* Beuve et Tondu*dà*Hctè. Ponr : HH. Desormes, r lyè, Leroux cl Marquis. Scrutin de divisidn ènrlerènVoi dans les bureaux; dé là* mise ed accusation contre le ministère. Ont voté : Contre : HBf. Barrillon. Gérard, Lagaéhe, LerôuXi Itfàrquis; Sainte*Beuveet Tondortlu-Helt. Ponr : M. Désormes. Absents an moment do vote : MM. Flye, dé Hornay. mmx, éémammum mtéÊiurmé ia hMsi ■■■ J u ta mm îtmttmàâA (Dixième Lisis. — Da 6 janvier 1849 ou 10 février.) Dieox (Scipion)........................................................... A Godiu, an nom de la Chambre des Avoués (deuxième versement), ............................................................. 50 Un anonym e, ....................................................................200 Prodnii d’une Collecte faite à la pension Cossid,. 15 ’A s s e l i n , ................................................................... 10 SOV M »im M nOEMMUEIiKitl. Ledro, tvpographe, pour décembre et ----------------------- -—— 280 1 pour INI mOVMVSaVINHI IDl M 8(fitllltvil ]P««v vrévemtr ci cfilcgcr I* HUcèrc. (Suite), Lès habitanu des villes profitent seuls des bdpitanx; et, malgré Iqs lois et tes instrnctions ministérielles, les communes rurales ne peuvent faire lecevoir dans la ville voisine leurs malades, qui meurent iante de médicaments et de soins. Il serait donc à propos d’établir an cheMien dn canton on asile on hôpital où chaque com> mune on réunion de communes aurait quelques lits pour ses ma» lades, moyennant un prix modique de journée, et où l'ouvrier, à l’aide d’une petite pension, trouverait des soins et un traitement ponr les maladies, et on asile pour la vieillesse. Ces places payantes auraient le double avantagé de diminuer la dépense et d’encourager l’économie, sans débarrasser l’homme de toute responsabilité et de toute préoccupation de l’avenir. Lorsque le malade a on logement supportable et que sa famille peut veiller auprès de lui, le secours à domicile est préférable A l’hôpital. 11 y a des vertus, d’admirables sacrifices dans la famille, des dévouements héroïques dans le voisinage, que la maladie d’uu père, d’nii ami fait éclore, et qu’il ne faut pas dérober aux pauvres; le patient n’est pas isolé des siens; il ne laisse pas dans le ménage nue place vide que trop 'souvent vient occuper le désordre. Des médecins payés, afin de pouvoir exiger d’enx l’exaclitude, choisis pour leur bonne répniation ci leur pratique, sans passer par le concours qui fait briller le professeur mais non le praticien; des pharmacies où les médicaments, scrupuleusement inspectés, seront obtenus, gratuitement sur l’ordonnance .du médecin; des sœurs et des dames de charité pour visiter et consoler le malade, partager avec les parents les soins qu'appelle son état, vaudront toujours mieux que cette visite rapide d’un médecin célèbre daua une salle encombrée de souffrances. Dans les campagnes, l’abonnement de la commune au médecin, sons la surveillance du comité local, est préférable à l'établissemeut 4 ’tm médecin cantonal, qui, fort loin de la plupart do ses maladcsi ne pourrait multiplier ses visites suivant les exigences du trai tement. La convalescence demande des soins spéciaux. Rendu Alui-méroe, le pauvre ouvrier, Apeine guéri, et dont la maladie a ordinairement épuisé toutes les petites ressources, se trouve dans la cruelle alter native ou de mourir de faim, ou, en retournanl trop vite au travaü, de préparer une rechute. Des utüet de convalescence, ou plutôt des chambres de conva^ lescentst et quelques secours A domicile août nécessaires pour com pléter la guérison. Vhospice pour les infirmes et les'vieillards a soulevé de gracdes objections. L’inaction du pauvre, sa séparation complète de sa fh- mille, son association avec toutes tés misères, les infirinités, les dégoûts et souvent aussi avec tous les désordres et les vices de son âge, lui font une vie triste et douloureuse, et entretiennent au milieu de ces établissements une profonde dépravation. Eu prenant en tièrement à sa charge l’infirme et lé vieillard, en ne lui demandant rien en compensation de sa dépense, la société se grève d’une dette immense. La somme que coûte on pauvre dans un hospice en ferait vivre un grand nombre dans leur famille dans des conditions dé bien*élre et de moralité meilleures; une petite pension, venant en aide aux sacrificés lies parents, n’obligerait pas le vieillard A quitter sa maison, et, A défaut de famille, le ferait recevoir avec joie chez d’honnêtes gens, A la campagne. LA, au moins il pourrait désen nuyer ses derniers jours et les utiliser par quelques services; car il n’y a pas d’âge complètement inutile : et le grand-père, A la maison, peut veiller anx soins du ménage inrgarder les petits enfants. ' Mais des institutions spéciales sont indispénsables pour les infir mités qui isolent de l'humanité : l’épitepsie, l’aliénation, l’idio tisme, etc. Le sourd-muet, l’aveugle peuvent, lorsqu’ils sont jeunes, retrouver par le tact la parole et la vue; plus âg^, ils ont besoin d’échapper A la solitude que leur fonCau milieu du moude, leurs in firm ité. A Bicâtre, d’admirables soins sont parvenus A réveiller l'idiotisme et ont rendu quelques lubués d’itatelligericc A l'imbé cillité. Mais il faudrait multiplier les asiles ponr les aveugles et les sourds-muets en diminuant leur luxe. L’instruction que l'on donne A grands frais A quelques-uns ne les empêche pas, à la sortie de l’établissement, de traîner une vie misérable : leur maladie les mettra toujours en dehors des conditions du travail et de la vie corn- ; mune. Des asiles qui comprendraient A la fois l’éduèatlon primaire, l’apprentissage, et, plus tard, l’exercice d’un état, répondraient mieux à leurs besoins qne ces rares instituiions où leurs premières années sont appliquées à tant de sciences dont plus tard ils ne savent que faire et qui ne les sauveront pas toujours de la meui^ dicité. La loi de 1840, en ouvrant des asiles aux aliénés, a accompli tous les devoirs de la société envers cette terrible maladie que des soins donnés à temps peuvent guérir ou do moins tempérer. Un homme qni a faim, qui est blessé ou malade doit être secouru partout où il se trouve, sans antres conditions que la vérité de srs souffrances et de ses besoins; mais l’entrée à l’hèspice demande des litres particoliers et un examen plus sévère. La société, qui s’engage à se charger complètement de la destinée du pauvre, mettra à son admission des conditions positives qui ne dépendent ni du caprice ni de l’arbitraire. On a vu pins d’une fois la faveur, si habile A tout accaparer, ne pas dédaigner la part du pauvre, et la protection être aussi néces saire pour obtenir une place A l’hospice que partout ailleurs. Les bureaux de bienjaisance, chargés de répartir tes seconrs à domicile à toutes les variétés de la misère, doivent perdre le carac tère trop exclusif qoi enflait de simples bureaux de distribution; leur pouvoir do faire le bien s’augmentera en réduisant le plus pos sible les frais d’administration, en développant de plus en plus l’élé ment gratuit et charitable, en réunissant tous les moyens de pré venir, de moraliser, de procurer du travail, de consoler aussi bien que de secourir; enfin en faisant dépendre la iiomiiiatioii de leurs administrateurs non de la faveur ou des préventions politiques ou autres d’un fonctionnaire, mais du choix indépendant des pouvoirs électib émanés de la volonté générale. paévoTAncB. Élevé dans les écoles, mis par l’apprentissage en possession d’un étal, l’adulte, lorsqu’il est dans sa force, ne semble plus avoir b<‘- soin d’une protection spéciale; mais la vie est difficile et la chute prompte à celui qui estai près dé la misère; il ne lui est pas permis de s’oublier un moment dans les distractions et l’imprévoyance: il n’a pas le temps de se procurer lui-même toutes les ressources do santé, de science et de préservation; la société est intéressée A lui créer des institutions de crédit, A faciliter son épargne, Aconserver ses forces et sa moralité, et A empêcher que la travail du corps ne- domine l’intelligence.

DiciâmES. - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1848-1851/bms_js_1849_02_10_MRC.pdfmmx, éémammum mtéÊiurm éiahMsi Juta mmît mttmàâA (Dixième Lisis. — Da 6janvier 1849

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D ic iâm E S .ONCESGfr.lotf.SoNiat %k V itts. • • • • I Six Moit. 3

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Oa lit dont Moniteur do 4 février :•I Lex minUlre» ce sont rénnts ft l*0 7 sée-Nstional, & TUitie de U

• séndêé. l l ‘n Aé'décidé 4|n*ib K itevikiit A lebr postey etpenévéremioit » dans la mission qiil leur a éle^confiée; » '

Un des nnméiV>s do dfoniVettr de la semaine dernière, en parlant do plan des «narcliiMes qoi attendaient partout dans les d^arlem enls, pour coorir aux armes, le signal qui devait partir de Paris, dit qo* « a ^ l i s , m la maison dn maire, celle do jnge dMosIrnctîon, et celles de quelques m antres eitoy^s étaient m arquée , pendant la nu it, des lettres A P «> ^maison A pdW ), comme cela s*est vn à P aris , dans plusienrs qnar- m tiers, la nuit du dimancbe an Inndi. »

Nous n*atîons pas parlé de celte équipée nocturne^ pt>pr ne pas ang~ menter Tinquiétude générale, en donnant à nne mauvaise plaisanterie, une -importance qn*elle ne méritait sans doute pas. Car, nons sommes persuadés que les hommes de nuit qui ont fait ces marques, n*oot voulu que 8*amuser à jeter Péponvante parmi les habitants; et ils n*y sont pas parvenus. On ne croit pas â Sentis, qu'il y ait dans la ville des gens assez pervers pour se livrer an pillage et A la dévastation. Ces lettres A P n’ont donc été tracées que par farce y ou, si elles l’ont été dans une intention criminelle, les auteurs sont certainement des gens étrangers A la ville, les mêmes peut-être qni ont coupé l'arbre da la liberté.

En effet, l'évidence prouve que la liberté n'est pas dn goût des Rouges. Genx-IA ne peuvent guère aimer la liberté, dont le programme révolu- lutionnaire avait pour principales dispositions :

« Dissolution de l'Assemblée Nationale, élablisseroèot d'un comité de salut public;

» Annulation de la Constitution;» Emprisonnement de la famille Bonaparte;» Suppression de la liberté de la presse pendant deux ans;» Sosi^oaioa. de.krliberté.individ«M|» pendant trois « b if pour \m

épurationsi« Jugement par une commission de tons ceux, officiers ou magistrats,

qoi auraient pris part au jugement des transportés;N Etablissement du papier-monnaie pour le remboursement de la

rente;N Mise en jugement des roinistrte depuis i83o;•* Droit au travail;» Dissolution de la garde nationale;» Adoption du drapeau rouge avec le triangle des associations;» Impût progressif, confiscation des biens de tous les émigranXt et de

tous ceux qui seraient condamnés révolutionnairemenl, etc., etc. •*

— Le i téT rier, U conrt i ^ a i i Uni n’^lrivaii e n ire .l ln e t l« n i f i t iè n .R o n n % n fAlcil|inn. JU'nrdiudu ioqr dn gdndnlO iid iiM -n éid adopld de dWifÙNi par Î U,T o lic o n tn 3 & 9 .J |é la p ta ln i!e o i^ /i^

. L’A utm blée nalionàla, adôpla'nt )ea ' «nbcliiaions de' la toni-• m ission, et cpnsidénn t q m le bullelin aftaOsanl a dié déwvond• rorm ellèm antpar lam in islêra/paspaà Tordre dn jour. » C o .o ie , par une sage Iransaction, a ré u b li Tharmonie eiilre la Chambre al le gooaeroamanl. Il faui o’en applaudir hatitemenl dans l’iuléi 6i de Tordre e t do la tranqnillilé publique.

"ymcMe texte de Tamandeinunt de M. Lanjninaià par suite duquel H . Rateau a déclaré renoncer à sa proposition :

. Il sera Immédialemeut procédé i la première délibéralion de la loi électorale., * î?. troisième délibération auront lieu é l'expirationdes délais fixés par le r^lemeut.

> Aursitéi après le rote de cette loi, il sera procédé à la formation des listes électorales.

. I.CS élections de TAssemblée Législative auront lieu le premier di­manche qoi suivra la cléture définitive drsdites listes.

« yAssemblée Législative se réunira le dixième jour après celui des élections. »

M. Seiiard propose le sons-amendemeiit suidant à Tameudement de M. Lanjuiiiais :

« Article I*'. Comme A la proposition.. «• Art. 2 . Aussitôt après Iç vole de la loi, il sera procédé A la formation

et A la publication des listes électorales.» y'ingt jours aarès ceUe puhUeationy un décret spécial et roté ^ u r ­

gence par l’Assemblée /frera pour tonte la France ta date de ta clâlure des listes, ex convoquera les c o l l ^ électoraux pour le premier diman­che qui suivra la date de clôture ainsi déterminé.

» Art. 3. L’ordre du jour de l’Assemblée sera réglé de manière qn’in - dependammect de la loi électorale, le iudgtf ou k i lois de fisumces reconnues nicessaires, et les lois sur le conseil d’Elat, sur torganisation judieiaire e t .n r la responsabilité des ageus du pouvoir, soient votées avant sa dissolution. - *

U U . Pascal D aprat e t Dezeimerjs demandent qn'anx lois qoi devront être discotées avant la convocation des collèges électoraux on ajoute le budget.

MM. Sautayra e t Dépassé demandent qn'on ajoute le budget et la loi snr l’organisation de la force publique.

M. de Lodre demande-qu’on ajoute seulement la loi sur la force publique.

M. Alem«Roosseaa a déposé le 8ons«amendeirient suivant :• L’Assemblée statuera par décret spécial sur le cautiounemeot des

journaux, r ^ lé provisoirement par le décret dn p août dernier.M Elle revisera les dispositions l^islalives qui re len t le droit de ré­

ponse aux journaux qui ont attaqué, nommé on désigné des citoyens. »

— Le 7 février, lA p ri^^itlidn de Ü . Lan}àtiiaii h é té Vbtée ar- tk le ,p o r ariicleû i '

I l q ^ é introduit dans lie dei^im’ iîrjlicié nii Amendémeni par lo-

par. ràaOB|^->dÜr i f pébpeiHiim dd n . ' Lanjui- nais lé terpiô des travaux dé i Assemblée ConsiitoaVie sê li'ôuvera lixé A environ qualtrê-vingU on qnàtre-viDgtMlik jou rs. L'Assemblée Législative dévréil ddno sè réunir Vers le cbhimeiicement du mois de mai; t l e s t possiDlé qde ce résultat ne réponde pés à l’impatience d’nneg ran d e 'jla rtie dii pays; ndos croÿohs c e ^ o d a n t qu’il faut avant tout se féliciter de vhir ie résoudre pa r bne transaction mie iqbesiioo qui tenait tous re8eil|irila daOs l’anxiété;. — Y otedeô r è p i^ n ta h t s de l’Ôtse sut* l’amendement du général

Oudiuot':P our : MÜ. barrilloh , G éi^ rd , L a ^ c b è ; I.et'bux, îdArqals> dé

Mornay, iS>ainte*Benve, Tondu.Ciootré : MM. Désormès, Flye;- r O n citait A l’assemblée les noms dès repi é ’ientatits qui, après

avoir voté avec la inajorifé pour l’aihèndement Laiijninais, ont cru devoir sq .réunir A l’opposition pour faire adopter l’àinendemeni dé MM. D upral e t Dezeilneris, relatif aü vote du budget. An udrobre de ces représentants Sont MM. D . Mhrqnis et & n . Leroux.

— Scrutin de diyisiôn Anir la proposition de M. Billaut, pour régler le bnilget dés recettes avant celui des dépenses, ô n t vote :

Contre : U H . Barrilloii, Gérard^ Lagache; de H ornay , Sainte* Beuve e t Tondu*dà*Hctè.

P onr : H H . Desormes, r lyè, Leroux c l Marquis.Scrutin de divisidn ènrlerènV oi dans les bureaux; dé là* mise ed

accusation contre le m inistère. O nt voté :Contre : HBf. Barrillon. G érard , Lagaéhe, LerôuXi Itfàrquis;

Sainte*Beuveet Tondortlu-Helt.P onr : M. Désormes.Absents an moment do vote : MM. Flye, dé Hornay.

mmx, éémammum mtéÊiurm é i a hMsi ■■■ J u ta mmît mttmàâA(D ixièm e L isis . — D a 6 ja n v ier 1849 ou 10 fé vr ier .)

Dieox (Scipion)........................................................... AG o d iu , an nom de la Chambre des Avoués

(deuxième versem ent),............................................................. 50Un a n o n y m e , ....................................................................200P rodnii d’une Collecte faite à la pension Cossid,. 15

’A s s e l i n , ................................................................... 10S O V M » i m M nOEMMUEIiKitl.

Ledro, tvpographe, pour décembre e t----------------------- -— —280

1 pourINI mOVMVSaVINHI IDl M 8(fitllltvil

]P « « v v r é v e m t r c i c f i l c g c r I * H U c èrc .

(Suite),

Lès hab itanu des villes profitent seuls des bdpitanx; e t, malgré Iqs lois e t tes instrnctions m inistérielles, les communes rurales ne peuvent faire lecevo ir dans la ville voisine leurs malades, qui meurent iante de médicaments e t de soins. Il serait donc à propos d’établir an cheMien dn canton on asile on hôpital où chaque com> mune on réunion de communes aurait quelques lits pour ses ma» lades, moyennant un p rix modique de journée, e t où l'ouvrier, à l’aide d’une petite pension, trouverait des soins e t un traitem ent ponr les maladies, e t on asile pour la vieillesse.

Ces places payantes auraient le double avantagé de dim inuer la dépense e t d’encourager l’économie, sans débarrasser l’homme de toute responsabilité e t de toute préoccupation de l’avenir.

Lorsque le malade a on logement supportable e t que sa famille peut veiller auprès de lui, le secours à domicile est préférable A l’hôpital. 11 y a des vertus, d’admirables sacrifices dans la famille, des dévouements héroïques dans le voisinage, que la maladie d’uu père, d’nii ami fait éclore, e t qu’il ne faut pas dérober aux pauvres; le patient n’es t pas isolé des siens; il ne laisse pas dans le ménage nue place vide que trop 'souvent vient occuper le désordre. Des médecins payés, afin de pouvoir exiger d’enx l’exaclitude, choisis pour leu r bonne répniation c i leur pratique, sans passer pa r le concours qui fait b riller le professeur mais non le praticien; des pharmacies où les médicaments, scrupuleusement inspectés, seront obtenus, gratuitem ent su r l’ordonnance .du médecin; des sœ urs et des dames de charité pour visiter e t consoler le malade, partager avec les parents les soins qu'appelle son é ta t, vaudront toujours mieux que cette visite rapide d’un médecin célèbre daua une salle encombrée de souffrances.

Dans les campagnes, l’abonnement de la commune au médecin, sons la surveillance du comité local, est préférable à l'établissem eut 4 ’tm médecin cantonal, qui, fort loin de la plupart do ses maladcsi

ne pourrait multiplier ses visites suivant les exigences du tra i­tem ent.

La convalescence demande des soins spéciaux. Rendu A lui-méroe, le pauvre ouvrier, A peine guéri, et dont la maladie a ordinairement épuisé toutes les petites ressources, se trouve dans la cruelle alter­native ou de m ourir de faim, ou, en retournanl trop vite au travaü, de préparer une rechute.

Des u tü e t de convalescence, ou plutôt des chambres de conva^ lescentst et quelques secours A domicile août nécessaires pour com­pléter la guérison.

Vhospice pour les infirmes e t les'vieillards a soulevé de gracdes objections. L’inaction du pauvre, sa séparation complète de sa fh- mille, son association avec toutes tés misères, les infirinités, les dégoûts et souvent aussi avec tous les désordres e t les vices de son âge, lui font une vie triste et douloureuse, e t entretiennent au milieu de ces établissements une profonde dépravation. Eu prenant en­tièrem ent à sa charge l’infirme et lé vieillard, en ne lui demandant rien en compensation de sa dépense, la société se grève d’une dette immense. La somme que coûte on pauvre dans un hospice en ferait v iv re un grand nombre dans leur famille dans des conditions dé bien*élre e t de moralité meilleures; une petite pension, venant en aide aux sacrificés lies parents, n’obligerait pas le vieillard A quitter sa maison, e t, A défaut de famille, le ferait recevoir avec joie chez d’honnêtes gens, A la campagne. LA, au moins il pourrait désen­nuyer ses derniers jours e t les utiliser p a r quelques services; ca r il n’y a pas d’âge complètement inutile : e t le grand-père, A la maison, peut veiller anx soins du ménage inrgarder les petits enfants.' Mais des institutions spéciales sont indispénsables pour les infir­mités qui isolent de l'humanité : l’épitepsie, l’aliénation, l’idio­tism e, etc. Le sourd-muet, l’aveugle peuvent, lorsqu’ils sont jeunes, retrouver par le tact la parole et la vue; plus â g ^ , ils ont besoin d’échapper A la solitude que leur fonCau milieu du moude, leurs in­f irm ité . A Bicâtre, d’admirables soins sont parvenus A réveiller l'idiotisme e t ont rendu quelques lubués d’itatelligericc A l'imbé­cillité. Mais il faudrait multiplier les asiles ponr les aveugles e t les sourds-muets en diminuant leur luxe. L’instruction que l'on donne A grands frais A quelques-uns ne les empêche pas, à la sortie de l’établissement, de traîner une vie misérable : leur maladie les mettra toujours en dehors des conditions du travail e t de la vie corn-

; mune. Des asiles qui comprendraient A la fois l’éduèatlon prim aire,

l’apprentissage, e t, plus ta rd , l’exercice d’un é ta t, répondraient mieux à leurs besoins qne ces rares instituiions où leurs premières années sont appliquées à tan t de sciences dont plus tard ils ne savent que faire e t qui ne les sauveront pas toujours de la meui^ dicité.

La loi de 1840, en ouvrant des asiles aux aliénés, a accompli tous les devoirs de la société envers cette terrible maladie que des soins donnés à temps peuvent guérir ou do moins tempérer.

U n homme qni a faim, qui est blessé ou malade doit être secouru partout où il se trouve, sans antres conditions que la vérité de srs souffrances e t de ses besoins; mais l’entrée à l’hèspice demande des litres particoliers e t un examen plus sévère. La société, qui s’engage à se charger complètement de la destinée du pauvre, m ettra à son admission des conditions positives qui ne dépendent ni du caprice ni de l’arbitraire .

On a vu pins d’une fois la faveur, si habile A tout accaparer, ne pas dédaigner la pa rt du pauvre, e t la protection être aussi néces­saire pour obtenir une place A l’hospice que partout ailleurs.

Les bureaux de bienjaisance, chargés de répartir tes seconrs à domicile à toutes les variétés de la misère, doivent perdre le carac­tère trop exclusif qoi enflait de simples bureaux de distribution; leur pouvoir do faire le bien s’augmentera en réduisant le plus pos­sible les frais d’adm inistration, en développant de plus en plus l’élé­m ent gratu it e t charitable, en réunissant tous les moyens de pré­venir, de moraliser, de procurer du travail, de consoler aussi bien que de secourir; enfin en faisant dépendre la iiomiiiatioii de leurs adm inistrateurs non de la faveur ou des préventions politiques ou autres d’un fonctionnaire, mais du choix indépendant des pouvoirs é lec tib émanés de la volonté générale.

paévoTAncB.Élevé dans les écoles, mis par l’apprentissage en possession d’un

é ta l, l’adulte, lorsqu’il est dans sa force, ne semble plus avoir b<‘- soin d’une protection spéciale; mais la vie es t difficile et la chute prompte à celui qui es ta i près dé la misère; il ne lui est pas permis de s’oublier un moment dans les distractions e t l’imprévoyance: il n’a pas le temps de se procurer lui-même toutes les ressources do santé, de science e t de préservation; la société est intéressée A lui crée r des institutions de crédit, A faciliter son épargne, A conserver ses forces et sa moralité, e t A empêcher que la travail du corps ne- domine l’intelligence.

f'Itfjfo r t, .

j a n v i e r , ...........................................Lefrançois, iythozraphe, iil.J . L. . . . . . hU . 2B ellenger, pour jaiiVier, février e t .

m ars....................................... ........ , . . . 30

ToU l, . ;3 é Dééuire <!e cette soœ m e^ trJireiuié à

une personne iniiigeiile, éur tp éeniaiidéde M. le docteur nd le iige r, d .

34 fr . ci.

Total,Le montant des listes précédentes, était de

Tolal'général.

34

3144,4üO

4,714

àO

.^0

C iè iu ié jb i n a jM tn l i r ip f i l .Le Conseil municipal de Seulis s’eâ t réuni le 3 pour sa session

de février.M. Sallé a é té nommé secrétaire.A l*appui de la demabde faite par la municipalité d*oiivrir un

crédit égal au restant disponible de la souscription onvéï'te le 2? octobre dern ie r, pour su b t^o ir ^lix frais des ateliers comiDunaux, M. H. Turqnet, a ^ o in t, donhé léclüre du.cii>mpte*fenda siiivant :

Les ateliers communaux ont é té réonvérls le 4 sepiémlirè 1848.La commission du conseil municipal sVst réunie tous lés m ercre­

dis. Elle a mis toute la prudence jiossitdé dans ràdinission des ou- -vriers, dont le chiffre s’élève aujourd’hui à 19.7, sur lesquels :

48 travailKnil dans la fprêt d’Ermenonville.4 sont occupés sur la roiile de Ciépy.

63 travaillent cette semaine.Ü2 iravailleroul la semaine prochaine.

Sur les 30 ouvriers restant quelques-uns ont é té rayes par commission, d’autres ont trouvé q s’occuper do leur état, le surplus a quitté la ville.

Les ressources mises à la disposition des a te lie rs , pour la fin de 1848, o n lé lé :

1* La première sonsci i p t l o R , ......................... 3,383 fr . 33 c.2'’ Le produit d’un bal, . . . . . . . ô04 803 Subvention sur les 3 ,000,000 de l’E.iat, . 600 . tiO4* Id . sur les fonds du déparlnnent, . 800 OO5** La 2*** souscription qui a prodiiii jusqu’au

31 'décembre, . . . . . . . . . . . 4,c8t) 50

Total an 31 décem bre, . . 9,658 65La dépense du 4 septembre au 31 décem bre

est d e , ..................................... .................................... 8 ,338 98

D e s o r t e q u ’i l r e s t a i t d i s p O Q ib je a i i3 1 d é c e m b r e 1,317 5 ^

Ce résultat n’a pu ê tre obtenu que grâce à l’eiuploi des mesuresadoptées paria commission, qui, dès les prem iers jours d ’octobre, a décidé que le travail n*a«i;iiit lieu qi|e pendant une semaine su r deux, et, le 8 novembre, a adôplé-un lèglem ent fixant le maximum de salaire à la tâche à 2 fr . par jour.

^btriiroycrdii 'Uansla forêt d’Ei roenonville.

Ce travail, commencé vers le f " décembre, a occupé continuelle- m ent de 45 à 50 ouvriers. Il sera term iné vers le 15 février. !

Les ouvriers occupés à ce travail Ont reçu de la caisse nianici- pale un supplément de salaire de 1/6* ensns'. Il était Utile d’enèou- rager des ouvriers inhabiles , qui n ’auront pas eirdéfinitive un sa­laire moyen de plus de I fr. 50 c. pav jou r. Oe Supplément s’élè­vera au total à une somme de 500 ir . , tandis qiieie salaire de ces 48 ouvriers, s’ils étaient restés à la chargedo.da ville, ne se serait pas élevé à moins de 2,800 fr.

Vous avez vn que la dépense du 4 septembre au 31 décembre

avait été de................................... •' •Celle du l*’ âu 28 janv ier a été d e . .

8.338 2 .3 7 4 .

903 3 ,

P o n t 360 528

Ç t 9,825

Ensemble..................................10,713 3100 pottrsup'pléuient auxouvricl-a dp la défpnceV 30 p p tl r â é b t de"trois tom bereaux, d’c^jifff divers^

éi les oiénioires du iHitlandier jtt du à^iaiton peu* ..daiii iouie:l’aunée 1818.

780 m. 60 m.313 90250 50150 150232120 M»180 . S»

185 I4S8!0

350 »»BO »0

01 représentant le salaire dq 3^^82 jo iifnées, soit ' euiuoyeiine I fr. 79 c . l’hne;,

.^.'p/esque tous l.esira.àaux o tité té faits à la lâche, sous la disefltion de M. Lefèvrc, agent-voyer cantonnai, qui a p iéparé les devis, et reçu le travail de chaque semaine.' b u lré ceHahiât travaux d’ehtretien et pour rapprovisiôniiempnt

des iH '^ rs chemins communaiix. oiitre les diverses amélloraiiùns faites sur les promeintdes, il a été c iéé une longueur importante d’einpierremeitl neuf dont voici le détail :

EntpierremeoU faits. EmptcrremeDts à faire.Rue de la Fentaine-des-Raines, . •Rue du Mot|diit X ain tron , . . . .H üé d ti'h^htde Ville^èi t , . . . .R ue de la BigUe, ...............................PJace Saiu-Uartin et alentours, . .Rue Saint-Etienne........................... .Chemin de la porte St-Rieul au PoteauChemin de l’O 'rquibàié,.........................ChaUsséO BruiiehOiil, . . . . .Chemin de P o n t, . . . . . .Dans Villeuiétrio, . . . . . .

Total de l’eropierreihent,. . . 1820 in. courants.tl reste en lerrdssvmeiis prêts à recevoir les pierres. 495 in.L’anpt^ovisioniiemenl de pierres extraites et cassées, restant dis­

ponibles pniii' ieriiiiner les chemins do V illeverl e t de la Biguc, dé­passait 400 mètres le 28 janvier.

Tous les charrois’ ont é té faits par les riverains intéressés. Il a é té ainsi iraiispot té pliis-de 2,000 m ètres cubes de pièrres cassées, q u i,à unu distance iiioyenne de 1,000 mètres, n’aurait pas occasion­né une dépense de moins de 3,000 fr.

(Srâce à la division des ateliers, lé travail a été régulier, les abus peu nombreux; la surveillance, quoique plus pénible, a été pos­sible. Nous avons en peù dé reproches à faire aux ouvriers, qui en masse paraissent recotiiniissanls.

Nous sommes heureux de yous faire voir que les sacrifices faits par les habitsnts, tout en procurant du pain aux ouvriers les plus nécessiteux, ont produit nu résultat utile par la création de chemins en grande partie nécessaires, e t le maintien de l’ordre dans la cité.

Le Conseil ouvre le crédit demandé.-II adopte lu projet d’aliénation des portions de terrain ratran-

chées du chemin des Vaches a Vilieiuélrié, par suite de l’aborée- ment de ce chemin.

Il approuvé le cahier des charges dressé pour la location dn ter- rs in de la Fontaine Siiiiit U rbain.

Il fait droit à la demande de lU. de Maisonrouge, pour l’abattage de trois ormes derrière sa maisoe, place de Crcil.

11 renvoie a 51. Gossèliu la réclamation de M. puissant, sur le règlement de son mémoire relatif à un m ur de soutènement, rue

I aux Anes.Il appronve le devis de^ lr^’anx snpplémcntuires pour les'bâti-I | décide que la réclanialion d*? 51. Iler))ei, relative aux arbres

plantés près de sa pièce de terre , le loitg de la rue aux Chevaux, ;Sèra vérifiée par l’admini&lraiioii.

Il approuve nu traité-eiitre la commission d(^ lio.spites e t le sieur P révo it, de Bray, relatif à des rxlractipiis de matériaux.

11 ajourne à la prochain** &cau.ce le rappot;l de la cummission sur i le projet d’établissement d’une caserne.

5l. le maire fait | a l des démarches qu’il a faites au snjej de l’an­nexe de rem onte, qui, d’après certains bruits, devait ê tre retirée de Sentis. Il a la confiance que celte annexenous restera .

Le Conseil s’est ensuite constitué en Conseil de recensement de la garde nationale, e t a nommé uoo commission pour la révision des

conliôles. Oê^^iê;éf,iis 14.51. Delà-Jiapljp, y re jejt. ÿerhojg*

— Jeudi dern ier, à l’occasion de la Saint-Charlem agnè, imç nesjie en l'ajbhé-1-âitthlllote) a é té exécutée d’une ma­niéré repnarqliÉiibii’, à lfégnt^No)ire*Dame par les élèves de la peu-

.l|ion''Co|si|i , '(^118 |a direfliiou idu- M. Jo u rd a in , piofesseur dans l’ctabli^eiiien l.

‘.y' —4 ü:]X m ’o n t f a i t l ’h o n -

BOiiiir''ae lià’écipire.ClTOTENS,

Appréciant les efforts que j’ai Tàlls afin dè 'soutenir, dans i[|(àé1qucs départements, la candidature êU'Pfésideiit ^ e ja Répiiblîque, vous me laites Ehonnenr de m’écrire presqne jouraellement, pour me priürd*ap4 piiycr des pétitions. Gomme if me serait Irès^dilfiuile de lépondre à chacun de vous en particulier, vous-me permettrez d’emprunter la vole- de ce journal, pour vous adresser une réponse collective. '

Je vous avouerai, avec celte franchise que vods' me connaissiez peut- être, que je n’ai aucune influence auprès du miliistèrc. G’esl un bonheur pour moi néanmoins que vous m’ayez dlstiÜgaé^àfmi Fès av’Ocùls im­provisés du neveu de l’Empereur.

Patience et courage, citoyens qui m’bonorez de voire souvenir.-Vous me déclarez presque tous que vous ne m’oublierez pas aux élections pro-- chniiies. Je suis p r o f o n d é m e n t louché dé è^Uedéciara^oo, d’autant plus que les démocrates-bonaparlistes n’auraient pas sans doute à se repentir de m’avoir confié leurs intérêts qui s’identifiéot avec êcux de la Fradce- entière, | .

Bien que le pouvoir ne m’ait p^ÿ mis à .rnên)C dé! vous oblîgef, Qo.- pour mieux d h c , de rendre iinç éiflalnplejuslirâ ^ yoti^ dévqêq^enl et k' voire patriotisme, ce qui serait .)y p|gsjtnipie dédommagement de mes* sacrifices, et la plus douce récompense qe mes travaux, de cette, même voix que vous'avez éeOulée avec latil de 'bfenvelllancè,' eV'du'fôhd 'd iiu> cœur qiii battra toujours aux iionls sacl'és d’hbnneti^ éf dé pbtrle, jè crië- maiolenant, comme avant le lo décembre i Vive Loolst-Napoléon Bona­parte! »

Cn. SIEÜRAÇ,Rédacteur en ch e f et propriétaire du Tocsi.n

DES ElectEobs.

* — L’appel que 51. l’évèque de Beauvais vient de fhire à la géné­rosité de ses diocésains en faveur du souveraiii P o n tife , a été entendu comme J l -devait l’é ire par une population catholtqne.< ' L’on ne copnail pas ençore Ip pi odiiil total de la -collecte; -mais les- résultats partiels qui pql été accpsês,, prom ettent unp EOmtpç im* portante. Lp seule ville de ^ donné 3,050 f r . Unç telleoltrandq recueillie dans les circonstances difficiles où nous uons trouvons. é$t tiri gage noit équivoque de l’universalité des senti- mertts qui attacbènl les cioëürd au saint siège. Le pfem iér paEt'enr du diocèse doit en ê tre vivement touché. 5lais ce qui est peut-être plus touchant encore, c’e s t de pieux empressement' avec lequel les pauvres ont voulu pajrticnlièreinenl contribuer à la oollecte. lia y ont mis une sorte de. libéralité d 'au tant plus méritoire de leur part qu’elle a du em porter une honpe pqrtie de .leurs modestes léserves.

Ainsi l’hospice des panvius de Beauvais a offert 110 francs, celui de Goihpiègne, 109 frahrs, et celui dé Chauiilly, 108 francs.

U» prem ier envoi de 4.5U0 francs a é té fait par l’interm édiaire de 51. le nonce aposllioliqur. Il sera snitrl de plusieurs antres.

— Le htinistre de l’in térieu r vient d’adresser la circulaire sui­vante aux Préfi Is t '

« P a r is , lu 2 fé v rie r i8 4 q .» lUonsienrJe Prvfèt,

•> Depuis quelques mois et par suite du roIen|isscment des principales- industries, des coalisions.d’ouvriers cl des grèves se reproiluisept .fré­quemment. Comme de pareils incidents réagissent d’iiiie manière fâ­cheuse sur les iutéréis privés et sur la Iranquilliié publique, je crois', né­cessaire devons rappeler les principes que l’administrâtioD doit prendre pour règle en pareille occurence.

» L’autorité ne doit jamais s’imn^iscer dans les queslinos db sàUirc, alors même que les parties ipiére^sées lui demanêeDt\^*in|crvenlr, |.e taux des salaires ne. peut .être déterminé par des règlements administra- lifrf; le ihuX dés salaires exprime toujours, et nécessairemeol, le rapport

I qui existe 0011*0 l’offre et ladeniànde; le prix delà main-d’œuvre hausse

Les caisses d’épargne, les monts-de-piété, les sociétés de secours mutuels, les caisses de prévoyance et de retraite^ les cours gratu its, les bibliothèques, l’assainissement des logeknenis, la réjtressiôn de la mendicité, l’interdiction des loteries et des jeux , la répression de tout' ce qui se fait ou se publie de contraire à la morale, la policé sévère des plaisirs publics et des cabarets doivent concourir a pro­téger l’ouvrier contre la misère qu’entraînent les accidents phy­siques e t moraux.

La caisse ^ ép a rg n e , en donnant à l’ouvrier un moyen de placer avec avantage et sécurité ses économies, lui offre l’occasion de se créer un petit cap ital, de commencer sa fortune e t .d e s’élever bientôt au-dessus du simple salarié. Les nécessités financières ont porté aux caisses d’épargqp une rude attein te : il im porte de leur rendre leur crédit en les m ettant à l’abri des vicissitudes politiques; i l importe surtout de les faire parvenir jusqu’aux derniers villages e t de les faire com prendre à tous.

Car la plupart de ceux pour qui sont faites les inslitulions de prévoyance n’en saisissent ni les aVautages ni ropportuiiité.

L’ouvrier d e là campagne e t des petites villes n’a pas, comme celui de P aris, la connaissance facile des personiies et des choses;' ceux qui ont le plus besoin de prévoyance et de secours sont les moins aptes à profiter des ressources qni ex isten t pous eux. Vous* leur oavrircz inutilement un asile, une école, une caiésé d ’èpargnë, vous les entourerez en vain ' d’institutions e t d’élablissein'enfs utiles : il faut que le bien se m ette , pour ainsi dire> à leur ponrsUiteÿ qu’il les prenne par la main,- les entraîne aveé lui. ilsAOnt si peu habitués à ce que la société s’occupe d’eux autrem ent que poUt* leur im poser un travail ou exiger un sacrifice,'qn’ils ’s’im àgitiènt vOîr un piège dans chaque conseil e t un danger dans chaque offrè. '

Les m ontS 'dc'p iiii ont surtout,poitr but d’enlever ceux qui n’ont pas de crédit a la tyrannie de l’usure; mais ils qe doivent pas exa­gérer l’in térêt qn’ils demanjleni, sous peine d’im iter le. opal qu'ils veulent guérir, ni augmenter leurs dépenses p a r des ïuteitimédia|res inutiles. Un, intérêt modéré qui ne 'rù in e pas l’em priinteur, sans l’inviter a se dépouiller du nécessaire.pour quelques faqhaisjeSÿ des conditions de vente tendant a donner fe plus de valeur passible aux objets qui nepeu.vent être retirés, la .suppression des cpmipi^-. sionnsifes, les plus Obstacles mis a la veifte dés reconnaissances, qui déviéhueht Une milèuso spéculation su r la misère, l’pppjjcationdesbénéfices à la foriuation d’un fonêsçommuu destiné à modérer

l’io téiê t exigible, sont lus prem ières conditions d’une bonne loi sur les moiits-de-picic.

11 serait im portant d’établir des maisons de prêts à la portée des habitants de la cam pagne, dévorés par l’usure : les ou tils , les meubles, une partie des récoltes pourraient peut-être serv ir de gages e t empêcher d’aliéner les fonds e t de couvrir d’hypothèques la petite propriété. Mdis il faut se garder de tons ces systèmes qül prétendent tqobiliser le sol, faciliter le prêt, sur les immeubles, è t, à l’aide de papier-monnaie, fueitre îq te rre en circulation, comme les autres marchandises.

ll.n e faut pas, dans l’in térêt de içus, qnq.les vicissitudes qui em- portpot si vile les fortunes industrielles puissent atteindre avee la' m ômefacililé.çelioqui naît de Iq terre . Au milieu du touibilloii qui menace d’eitglouiir le bien-être e t met d ’un seul coup en poussière tout l’édifice.financier, il y au rait ipiprudeiice extrêm e à im primer à réléfpenl fi^e et solide de la fortune publique et privée les oscilla­tions et, les njouvcnienls de la spéculation e t de l’industrie.

, De toutes les institutions de prévoyance, aucune n’est plus digne d!eocourageineul et de faveur qtie les associations de. secours Mu-' lueU.\H les caisses de rc/ratVe elles garantissent l’ouvrier coiirtë les accidejits e t les difficultés de la< vie avec le seul fruit dè hè^ épargnes. C ’est à son travail, ù sOii énolioniie que le sociétairé dditlo.secooEs qu’il reçoit, e t son iu téiê t se trouve ici d’accord avec le dévouement à ses frères : c a r, ëii assurant son bien-être, il èbntri*' bue à celui île tous. t •

Aujourd'hui l’association es t, flaris la pensée des ouvriers, lé' grand-remède à tous leurs m aux,'à toutes leurs misèreii; ilh Veulent' m ettre en commun le Iravail, le salaire e t le secours, espérant sé substituer aux intsrm édiajres qq i les séparaient ide l’acheteur e t ajouter à leur salaire le bénéfice que-réclamaient le diaitre- e t le merchaud. L’Association des ouvriers e n tre eux ou des maîtres e t des ouvriers es^ tm des droits les plus légitimes, quelquefois les pins fieureux de la liberté du travail, e t nul système 'ne parait 'AP^M^ur pour faire cesser la guerre entre le cB|iiial e t le travail, q ttpde.les a s ^ c ie r , que .de faire en trer le liavailleur parmi les in- dnstrisls, que de clianger en un mot son salaire en bénéfice. Déjà plusieurs grandes industries ont adm is leu rs ouvriers su partage des bénéfices, e t il est du devoir de l’E tat d’écarier dans les lois tous les^ obstacles qui. pourraiept gêner le dro it d’association. Si mcmc il plpisait à quelques-uns d’occuper cnsemhls la même mai­

son, de n’aurait

se plier à toutes les e;iigqnçes de la vie commune, personne le droit de leur iiifèrdiré ce genre de vié. Chacun aujour­

d’hui doit ê tre libre d’en trer dans une communauté. Ici, comme ailleurs, l’E ta t doit veiller à la liberté, à la sincérité d.es tcatisac- tions» faire étud ier avec aOin lé réàidtSI des.expérfSuceô aeâivécs ou en voie d’exéculioq, favoriser avec mesure, quelques nouveaux essais; mais il hé saurait s'e d ia rger, êomiiÙe'Ôn lé ldi demande quelquefois, de fourn ir le capital à des établissements do ce genre : de tels sacrifices, loin d’être fayorsbles aux ouvriers, seraient une injustice pour ceux qui ne veulent on ne peuvent s’asspcier; ce serait cohfisqiier, au profit de Ih. Commiiitàuté dè quélrmes-uns, la. liberté de tous', e t Arriver par nlié 'pèdie ràjÂde âiiV d ^ ^ t io h s dé l’organisatiori du travail. Q iiant à de sVstèmë qûi éSpèrè t n \ t dans une organisation générale e t sods dde ldi 'èbkùmude iOiis les halsh-qs et faire de todS ceux qui travaillent bnê seulë association, il faut le ranger parm i ces utopies qui, ne lehant com pte tii dés instincts de l’hum anité ni des conditions SOciàles, iiouirstiiv'eklti dans !è domaine des théories, nii but inaccessible, é t je itéh t à l’activ ité sans expé­rience une espérance irréaliSéb|è. ,

deseçours muffiels, la caisse de retraite^ les asiles ou la vieillessp lrpqyeMp.abriqiqyenpaMttUne.pepsi9a mQjdi^pesqo^ a la portép.do lqqs, q’eulravéni en jiep jlç mécanisme êp M so ç iàé , ej doivepl ê^fp tPWS lieux et qp tqutçf |çircQqÀlsnqes.

ffirmêhj M porte àloo^e frppde, q toptp q ^ l ip n ç e , fewpp .gêminis-lyation e t d e j^ s te ooiqptpb^qé melta,nLlesS5èrjÇcqs.4 e üqpvriér it l abri des mauvaw esge^upn8,.pi mêflio, pji çériSMiCftcfricopsMMi.ces, une subyeniipn pour fscdiier la première,fprmatÎQQ Oh fôaâs iqfi T " " ’ e t é tepêndéu l leM.r.bpppç^

Ou a proposé, dans ces derniers temps, d’im poser a éhaqoéioo- > v rier e t a chaque tnaître une>retenue surdés bénéficés'êt les salairéa pour form er une caisse générale de re trsilé en'favètfr des éuvriei*s; mais cette Obligalioti. contrairé à-ld liberté H presque impossible à réaliser pour un grand nom bië d’indoslrios, sei-mt atieiimftiense responsabilité pour l’E tal. L 'im pôt su r le travhi! toiiélUuereit pour celui qui le paye un dro it s tric t e t d irect à P uM lstanee/et né M rail jamais en rapport avec la d ié rge qa 'll éntraînsN iit'poar lé société, a cause dès difficultés du pefceufioii e i de« twAle c i é ^ s ia n e b s ’oùil serait inapplicable. Le devoir de Eassisiaiioe ptfbliqbo éol bleiî

nuer I |l0U8. I

jU n i l M I t r o p t o ù n h ju J I r l e M I M îv e , p . f c ë q u ’a lo r^ I I y , „ à n i i e

.r ie n , , , . ^

. » F n ilc s c o m p re n d re a u x o u v r ie r , cm v drîlê j d léinen la ires. I l fau l J e n r p a r le r d ab o rd le Ijippaec d e ^a jp ^ q p . q | (j.e |a .y ip p a lb ie , p o u r é lre c iiso llo p lu s forl eu le u r (>arlanl Iç |pngngf: dy Ip lo i.

f , ” V® n e ^ l p a s ^ n e ln socîely , d a n s ia puiM iiiau d e écnx q u i la re n ré ^ jW d e n t, d ^ lv e «ç À jo n lrçr in ^ if fé re u le à d es cuiiîlils iimî iu iiib e u t d e ni fjirôé a I e ifijlei)ce d^es ràmillèap à In proupcrilc d e riiid iiüU ie j nu m o iii- jtie u d e I Oi:drc; n ia i^ n 'ag issez a u e p a r voie d e eonst'll; éelairc?. les o u - pvriers iil les n ia ilre s s u r le u rs In iéré ls e l s u r lé o rs d e v o irs . ç;t fa ilcs ®oo- .u a itre a to u s q u e jes m ag is tra ts so n t fe rm em eiq rcsu lus à p ro té g e r les uns .e t la v ip ip |ii;tH là X r a t^ t; Q u e l DUS so ien t bjeii co n v a iii-“ V* P '‘®j®Pd® ? o l l i ç |M e p o u r les in |C f4ts p ir so u ff ra n c e , e t d ed u Ira la .liberté ^ c s trau sn ç tiq u s e t

» S i'd e s d éso rd res éc la te n t, v o tre p re m ie r d ev o ir sera d e les ré p rim er.J ” ®,J® “ r®** '■éç'nrpqMe. l'o u v rie r e t d u fu lirivapi, sq it lib rem en t

fqpfrque j i u l n e pu isse d ire co n tra in t d e fléch ir siotiS la p re s­s io n d e la menaC^; Y b b s fa ir e l'faom m e d e l 'o u v rie r ou ce lu i d u n ia itre , c e s e ra it s u iv re ,u n e ro u te p le in e d e p érils e l assu m er ^ respo iisab ilitc la

do n t? ju s q u 'a u Irau t v oos te n ir e n g ^ rd e . co n tre ce t éc iie il, d a n la o i p lu s à c r a in d te q u e , so llic itée d e tou tes p a r ts d ’uccepler .K 9 p f» itr? ;oM: d é ju g é , l ’a u lo r i lé , en p ara issan t s 'a b s te n ir , sem ble m a n q u e r à u n e p a r t ie d c sa m issio n , a lo rs m êm e q u 'e lle y d em e u re le j i lu s h d è le . : , .

»» J e co m p te s n r v o tre \ ig ilance c l v o ire énerg ie .» A gréez , M o n sieu r le l ’ré fe t , l 'a s s u ra n c e d e in» co n sid éra tio n d is t in -

8 “ ®®* “ L e M in is tre d e t i n l in e u r ,, _ » Léon ^AOCHER. M

.,T" V® janvier dernier, la femme Béra (.ifean*Baplislc), domi­ciliée a Salency..cat sqrtiè 'de chez elle pôtir aller!d»ns sou jard in , laissant detix jéàned enfauiis dans la. maison. Quelques minutés après sa «urtip ,^«lle entendit crier «à petite fjlld, M.*ria-Virgime B era, âgée de Id moist elle acconriil aussitôt, et fiar.viul à éteindre les véieineiits de celle petite, qui étaient enflammés. Les brûlures de l'enfant étaient telb iueut graves qu'elle succoiqba le lendemain m alin.

— Dans la séance hubliqae du 2 l‘ àoût, l'Ailiéiiéc du Bepuvaisis decernéia une médaillé d 'o r, de la valaur de 300 fr., a J’auL ur de la meilleure ^lude surT abbé F.-B, Dubos, né à Bçauvaisen IG70, considéré comme çriliqiie» diplomate et historien; Les n1an^^crJt8 seront adresses franco à M* le docteur Bourgeois, président à Beauvais. '

professeur de rhétorique au collège de Beauvais,v ient ü’e tre nommé principal de cet élablissemeiil.

— Le 3‘ février, vers quatre heures du soir, le garde Di zy fai- s a n ts a tournée dans la foiêi de Laigue (arrondis.seinenl de Coin- piegne);.cmeiidil tirer un coiipi de fusil. D*zy se dirigea vers l’en­droit d’où semblait venir la détonation el il aperçut dt-ux bra­conniers arm és chacun d 'un fusil à deux coups, e t à côté d’* ux un chevreuil tout récemment tué. Les deux braconniers ainsi suri.rls au milieu de leur expédition , crièrent an garde, approche pas ou lu es m o rt! Dezy, que cette menace n’arrêtait pas est ans&iiôl mis en joue, e t trois i-otips de feu sont tirés siir lui, licureusomcnt sans l'aiteiinire dangereusem ent... Un de ses bras fut seul traversé par le plorol^, e t la plus grande partie de la charge ii'a déchiré que ses vêlements. Aux cris de ralliement du garde qu’ils croyaient accompagné, les braconniers se sont d’abord cnfuis sans avoir été reconnus, mais l'uii des coupao|es vient d’être arrêté par le briga- dier de la gendarm erie d 'A tlicby, auquel ce criininyl atten tat avait été dénoncé.

Ce «langereux braconp itr, actuellement écroiié daiis la prison de Coropiègiie, serait q a sieur Hippolyte Bernard, de Berneuil, que ses habitudes signalaient «qx recherches de l’enquête et que le garde Dezy a parfaitem ent reroiinu comme un dcj ses agresseurs quand il a clé confronté aveu lui. On n’a pas encore découvert'le complicé de Bernard. <

— b a n , la ooii lia 2 t a 3 février, an volciir s’rsf in |rodait dan , la cavedü steiir Jo ie ,' cabareliër à Rôcqném ont, e t a pris au ton­neau environ 20Q litres: d|ra.u-de-yie. La gendarmcj'ie de Verbqrto^

ii.rürn.éq dq « . fqii, / . - i l irqnsppri^q si.r iy , iioux ci a commencé <ifs iftherabcs .jui aiboiicroni iirobabri-mcul la détouvéïto du qou|iab|y. i

...1 7 !>«I"m lin matin, |iu iiiqqiujiqam. l q.. a 'rb .qayuurl. .h ra |y, ^iq i.r.Jrau .Loui, Art,aie. .„vç,m.

■ MH)'w-ejjbaiiuiqiils, un v. au, iiur vrillq .1 iiii ûlle uiil clé d év iié , par I luqcudiP. I,a pcriu est do |6 3 5 fr. Lcq bàlitucut, dlai,.,,t as. su.és pour n w valciir m .,nuire, à la coiu|,aguic do l'Aigl,.. L.» lu bilaiils doTliiescüU(l voient des r>iuei. iiiu-uts ai,x |ii.iii|,ipis iléuéJnlP''^ j=' l.« dévoûiimcnl dulil ils ont failpreftVe dans cette furheusc circonstance.

— U |i j«tme buiiime do.<|ualai7.o aus a disparu lu S2 janvier donner, a trois.bowresd’upièa d iid i. .le rbyx M. FaburrI, eulti- vatfur au Çbat^Mauger. dé|>endaiiee de Ccrifoiilaine, eaiiluii du l.;>ildray.Salut.Gernier, ou il servait comuie dmiieslinue. C .'iruiiollemme se iionime G resel. est fddil» sou dge , Lès-lu-uu; so..cpstiinie est une casqnrite i onde aie drap, pr.-s.|ue usée, une blouse de çoloii, Mlle grosse veste parui.ssoiis ,|oi q un gros eiilet, pu pao- talon ires-rapeomipodé. un gilet Jaune et u n e , aire de éaloi lies^uit pieds. Le, rettselgiieiueiits que l’uli pourra douiier devront être adressés a M. Biiclé, maire do Fl^vêcuuri.

TftIBDNAL DE PO U C E C Q ^ K ^ IO N N E L L E DE SENI.IS.

PnésiDEucÈ Dl 'ltl. Vatiw.A t td i tn c e d u i F é v r ie r \ 3 i 3 .

Pierre-Tonssaiiit Allaiii, deiuetiri.fil û llatteiieoiirt, arrondisse* meail de Moiitdidier, est nu coiiirebsi.dii r iocorrigdije; d.éjà ou » opéré su r lui des saisies .le labatls; maintes fois il a subi «les eou- daiiinations corporelles e t pécuniaires assez iiiiporlautes; mais il ne peut se corriger; toujours il so .lit uu gague.-pclit. ou misérable charge de famille, c l toujours il se tire pa.faitemeiil d’affûir. : il paye ses amendes, ou transige ayec l'aibniuisiratioii.

Le 16 janvier dernier, Allaiii péliétraii dans rarroiidissement de Senhs avec de nouvelles provisiéiis, tanilis que sa femme, dit-oii, laisait le mmue commerce dans des comninnes limitropln s. Les cm. ployés des contributions indirectes, overiis de ce nouveau manège, ayant surveillé île p ics, saisirent Allain an moment où à Pont’ »ainle.MdXence, il allait passer sjir le puni; il lâcha anssilôt son pa- nier dans, la rivière, et force fut ^nx cmpb.yés de ne s’em parer que de la pci-soniie du conirebandiqr; le sieur L ' gros, receveur des contributions, le tenait dune ferniement |ias la blouse, 11 Allain, quoique sans nulle voie de fait, ée luisait ft aîiuT; mais loul-à-coup t- voix du sieur Legros s’affaiblit, ses forces l’alptudonnèreiil, il

tomba, et Allain entraîné par la iibùte tomba par ilioisns le luaibru- reux eiupbvyé. D’autres empluyép étant arrivés portèrent des s.’- cours au sieur Legros. et lui iléuiandèrent si le contrebandier I avait inaltraité ou luj avait po r|é quelque coup. Legros répoiidit qn II 11 nvoit reçu aucun coup, ni inanvais liaileiiient, mais qu’il se seulBli étouffé; telles furent les dprnièreq paroles de ce mallieureug lonctionu'aire que sOii excès de zèle mena preaqn’iniuiédiatenient an tombeau. Le médecin aya^it Qlé app. lé, arriva trop tard; il pratiqua une saignée et ne put oluçnir aujinne goutte de sang; alors i| dé- dr^yam"" *-egros avait é té cui|iorlé par une apoplexie foii-

P o u r .e fait, Allain eomparaissiaii aujourd’hui devant le tribunal de police correclionilelle. Il est évident que cet Immme n’a exercé aucune violence sur la personne {le l’empl.iyé; mais il l’a contraint a faire de tels efforts pour le ret,enir, que le sang a reflué lont.à. tioup a l’estomac de ce iiialhriirrpx et l’a étouffé. Il a donc tSié la cause involontaire île la mort prqmattitée d’un Itotnmo, et le tribu­nal I a cotniamné scuh-tttetti è dix jours lie prison et aux frais.

La (lirvclioii des cniitribulioiis tiidirccics allAquait cgaleiiiciit à son tour, le préveiin Allain comme coupable d’avoir coljiorlé du ta­bac eu fraude. Allaiii ne nie pas le fait et piéieiid que n’ayant pas d ouvrage, il est obligé <le faire un inéiîcr quelconque pour snbs- tantes sa famille; mais Allain n’a donc jamais trouvé d’ucciipaiion pDisqu il n’a jamais fait on paraît n’avoii* jamais fait d’aulic iiiélier que ce colportage.

Lé tribunal conformément aux conclin'idns de l’administration ;ile,.éoutrihuliotts indirectes, déclare bonne et valable la saisie e t - conriscaliott des tabacs iluttt Allaitt était porteur, et pour réparation du déltl, condamito ledit prévenu à ô'JO francs d’aroetijo et aux dé..

ppttj, el fixe on ouire à six mois 1, (|0|tira in lr par cqrps notir le r v où il y aunalt libn dti l’exércer.,

— Le nombre^ tics vagabonds el des mendjauts. grossit cb»<|--e jim i; lesafresibiions se mulliphetil dlutte lulmière effi-ayantr; el Itnaisnns d{artet regorgent de tnujbeureux qui s’y laissent entass , avec plaisir; cat tous ont faim; aiicuit ti’a île pain tii d’ouvrage. I’., '- mi ces vogabotids, ou trouve une quantité incroyable de Belges 1cituasés par la f.iini, ib; leur pays, vieniliùrt citez lions metnin-r so .. ht prétexte: de {ebereber rie l’ortvragdf Ainsi nous éii eoittpions -cote quatre anjoirr.l’bltt sn r le batte des ptévettus; ils n’r-nti nd.-i c pas on mol .le fiançais, el croiettl faire fortune en France, Le n i buttai comlanrtie donc les nommés Vanderdrescbt, V eibreyt, St.- eleur et Volade, cbàenn à boit jours de piison, e t .lit qu'a l’expii ration de leur peine ils seront mis à la rlispositiott de radm iojsti..i lloli, |«iur ê tre l ecutiduils snr les frontières de htur pays, Uu c i- -' rpuenre vog.botnl, français .le nalin tt, le nommé I>.r'i is (Loto, biuiicdii.s) aété'égaUiiiiciiL condamné à huit jours de prison.

— Deux autres individus, les nommés Alexandre Laurent « i Antoine Bi^s, euiit prévenus ij'avoir rompu leur ban «|e surveillanci Ces boulines ne peuvent prétendre n 'avoir pas été quiMlamiiés; inai^ r les enl4'iul;’é, s fis ont subi une couple fiecoudamuatious, ce n’a éi>’ que la misère qui les a fait vag.'iUonder; fort iieurensc^neiil le nu nislcre public vient faire disparaître iq p illé qu'inspiiMieni c - lioiiimes; el iii.spenser lus juges du scrupule de frapper U’uue non ’ vdllé coiidamnatioii des lioiuines orditiairemêiit laborieux; ca r, ii annonce que cm-s in«|iyidus, coureurs perpétuels et paresseux uicoi rigiWes ont subi déj^ qualprze ou quinze coiiüaw'naliuns (.luuunr

'iiswuHeépeiid^nl jeuiies-encoreel vigoureux; letriiftinal coudaiiiiit B.iS et Laurent' di.icun à u|i mois do prison, et les coiiJamne an.s fiais solidairement.

““ K.okMkbWski (Al'txaiidre) est â ^ do 60 ans et est né en Po­logne; cetlloiiiine esliin voyageur^inlâligÿble; il traverse la Franco dans tous ses sens, visite les coniiées éti^ngèresi^et rev ient ensnii<’ pour repartir bif’niôi; il ne s’a n ê ie nulle p a n , e t ne peut, en caiibé quence, vivre d’aiitm èlioseque d'aumônes.

Il (lit au tribunalrqu’il a intention de se flxojec mais probablemetii il répète c(da partout depuis une quarantaine J ^ n n é i’s; cepi-iMlani ir. tribunal le condamne seulement à dis jours de prison cl aux fi ais.

AVIS A MÊSSIEURS LES MAIRES.Il arrive souvent que des personiifes présentent, pour la légali­

sation de la sigiiaiorc dw ofGciers dte l’éiat civil, des ce» uficat» de publications de marbige datés de londemainon du surlendemain de la seconde publication, eC que celle légalisation est refusée parct- que ce certificat ii’e.5l pas régulier puisqu’il est prémaliiréineiu déli- v ié , ce qui occasionne a ces persoiilies des démarcbes innlilKs et toujours onéréuses. L’article 64 du Code civil dispose : « § 2. L»; mariage ne pourra être célébré avant le troisième jour, depuis ci non compris celiii de lu seconde publication. » O r, lorsque Tes publi­cation^ sônl faites dans une comuuine autre que celle où le inaria''(t doit ê tre eélébié, l’officier de l’étal civil ne |M*ut également M ne doit délivrer Iq certificat de publications que le troisième jour, depuis et non compris celui de la seconde publication.'

liivitalinn est donc faite à MAI. les maires, coaime officiers «le. l’état civil, de be délivrer le certificat de publications de mai que le iroisiènie jour au plus tôt après la seconde publhielion, c’est-à-dire le mercredi.

— MAI. Gouilcbanx, général Lammicièie. Ilav in , Corbon, Ril- laut et général Bedeau, ont éié lioiMuéH vice-pré§i<lenls; e l MAI, Peiipiii ( t Louis P en ée , secrétaires de l’ASseiublée nationale pour un mois.

— Le copseii; des ministres s’est r c a i i i é de savqir si le gouvers iipinent ferait célébrer par des fêtes le» anniversaires de la révolu­tion de février. 11 est décidé qu'il n 'y aqrait pas de réjouissainre- en février, à capsc de la saison, qui proliabh-ment ne seia it w s fa­vorable. Les n^üuissaiiees publiques, si nous sommes bienT ifor- més, seraient fixées au 4 m ai, qérilable date île la proclamation oflicielle de la I|é|m blique.

■[{ Le Ut.ijA'bitb..

mpips ici de créer que d’encouragor, d’agir .que de diriger, e t, cpmiqe poiù l'avons d it plus baiil, de faire, ctudiel* les questions, d en vulgarisep les solutions, do veiller à leur bouue application e t à leui; prQpçgamle. , . i '

L.e logymepl des.ouvriers appelle une grande réforme : leurs ré­duits, souvent humides e t infects, engendrent ia.m alsdie, les infir­m ités, la vieilleÿSQ anticipéè'i e l 'leu r refusent ce qu’il faut d’a ir et de iQqiière pouf ne pas V élioler e l mourir.. La loi qiii'itnppse un alignemunt aux maisons nouvelles, quel­

quefois même déterm ine la forme et la pâture dé lèurs ôiotériaüx, poor la largeur des rqes el la beapl^ des yiljes, n'aft-elle pas le droit d’imposer des conditions de salubrité et d'espacp pour prolé- p r ia '^ q C é 'e tlÀ v ic ? è t, lo r '^p 'bn loi rc c o n à a itlq ^ u y o ir d’exiger la déniôlilioo d 'une vieille, nuiisbn qui menace ruine è t poué'mit dans sa chute écraser celui qpi l’habiie, lé lui.refusero-t-on lorsque la maison menaceia de tuer lentem ent au lieu d ’écraser d ’un seul coup? ' ............. ................... ..V

Il n 'esl besoin d'iiisistei' su r les mesures qui tendent à dimi­nuer rivrognerie', la débauqhq. à rendi;o le vjcç moins acoessi/lile à

Ijous. Le vice a fait plus dé pauvres que la roaladji;; c’est pp^ lui que l.Opyrier arrive e u . vagaboudagerponr, de. là, W h isse r conduire au crime; é4>i| ne féàt'paS s^étènnér des tlééoédrcs c t 'd ^ m i ^ m accumulés, lorsque, à chaque pas, à tonte heure, le teiitele père de famille e t.|p |)p |'4 àéh e iom sàilairé., ldÀ(jae Imii de'bàls publics invitent à la débauche e l fout uiip féte de Ifimmoralilé, etqo*oaim tiiése-jeûnent p< tombent d'

Mais, eii «.ivaguail», «■« aiAISUUMUl 109 UCCaSIUllB UO CDUie, il lauiveiller au développentént de là-éaison é t dé l^inlenigeuce, ne pas laisser a.n#i..a i m . _ ^ ^ , ■

lu é e s -M r Fiyresse de ce$ fqitgneiix p^,i«ir,s. fies femmes pour càcfiér qq moiqent (equ I^i1i|di|8 éùus bQicostuipe et d’ibatiltioD au m llieif^’aiiéorgie^r}': ^

Mais, en éloignant, en atténuant les occasion^ de 'chu te , il faut d le r au développenténi de là-éaison é t dé l^inlenigeuce, ne pas

^|citidre les lumières morales , multiplier jes moyens d msjrbciion','oohtiiiuer, pa r des lectures saines, par des cours scientifiques, par lia lorm aiion de bibliothèques où de bofis ouvrages enlrctiepiienl le goût du beau et^ 'ém odr du bien, qettp éducation quecoindiencenl les livées et' que les féits doivent achever.

La répression de la mendicité, enireprise depuié quelques années, suspendue par les-malhéiirs êe cfes' defnicrs temps, est digne do ous les soins de l'adm inistration; cettefiUe du paupérisme dégrade

lam e, déshabitue dq travail e t engourdit toutes les facultés lin-

(i) Historique.

mainçs. Los dépôts de mendicité lienneol à la f«ds de l’Iiôpila) et de la pfispii; ils oi)t, en effet, pour but de punir un délit e l de guérir une infirmité; el il im porte d’ullaclier surtout à ces élâblisseinrnls un caractère do correction. A v tp ie développement bien entendu, de l’assistaucc publique, il sera facile d'enlever au pauvre tout pré­texte de mendier et de l'àrraclier à l’oisiveté; mais quand elle e.si iiiyélérée, la iiieudicilé est eiicore plus une malailie qu’un vice; elle doit ê tre soumise à un régime sévère, à une hygiène apptopriéeà l’âgè, aux habitudes du malade; el, de ce côté, la société a beau- coup à faire. Il ,fatit qn'eii passant par le dépôt le mendiant se dé­pouille de son inactivité e t eu sorte avec la volonté de u’y plus re­venir.

La société empêchera une situation déjà chancclaiile de s 'aggra­ver et d allffiiidre la misère, en protégeant le iiéce^iteiix dans ses procès, ru lui foiiniissaui une défense grqluiie et en diminuant pour lui les frais de procédure (l),-les (boits de tim bre, d’euiegisire- meiit. e tc ., en rexem plaut dei charge^ trop lourdes qui pèsent hur les actes de sa vie civile, en diminuant autant qu’il est possible les iiD|)ôls mis sur les objets de première nécessité, comme le sel, la viande, e tc ., en lui venant eu aide lorsque la fsinille devient tiop QOmbreuise ét tydp chargée d>:.boucl)qs inutiles.

néilABiLITATION.Malgré les leçons de l’éducaliou, de rinstruction , de la pré­

voyance, l’homme est faible; et celui qui est condamiié à lu tter $aus cassiDf cbntru les privations es^ plus aouveiit leiilé et doit tôm-

(i) Voici ce que coûte à un homme, qui souvent n ’a pas assez d ’arcent pour d îner, la poursuite des droits Ica plus saircs (*) » <> . >

Deinande en séparation de corps, snns e n q u ê t e .......................avec enquête . . . son# enquête . . , avco'enquêté' . . ,sani enquête . . avec enquête . . ,

Action en désaveu d'eorants,

Rêchimntion d ’état.

Péclaratipq d’absence. . . . . ........................ncetification d ’c ta t c iv il ....................................................................Demande en nullité d’emprisonnement.................................

—> en reddition de compte de tutelle. . . . . . .— en dommngcs-intcrets, fondée sur un délit et un

quasi-dèlil........................................................ .......................avec cnquclc.....................

(’) Du Beus, /-.'Indes sur l'institution de to iv e a t des pauvres.

b^lSoü& 1 9'9*5i8i3o4384

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ber |ilos yii« qjie les antres, il eèJe aux sédnclions des maiwais conseils, à reniraînem eni d’inie nalare sans rrein e t de passions sans règle, e t li .évériié de la loi s’rinparn de lui; mais la loi no doit p,is iiniter tjeox çn’elle atleiiil : el|e est sans colère et par con­séquent sans Veiigennce. i.a justice friyipc pour réhabiliter el ilpoùr rendre maillenr (I). et rexpiali'oii, pour être salutaire, a be­soin de faire eiilrer avec elle la charité dans la prison.

C’est un’ bonfieur de notre temps d’avoir compris le véritable sens de la condanilialion e t basé les lignenrs de la loi snr r iitlé iô t même du coupable, i,e syslènie |iénilenliaire tant prùiié île nos - jours espère améliorer le prisonnier solitaire et le sauver de la réel- • dive; mais jusqu'ici il n’a réellement lésriln que la moitié du pro­blème, il a isul^ le conpalde de scs complices el de ces maîtres de crimes qui professaient dans la prison commune el doniiaieiit ■ rendez-vous à lelirs élèves, an prem ier jdù r de liberté, pour l’appli­cation de leurs iijfânii'S leçons; mais il ne l’a pas encore assez rap ­proché des bons conseils, de la conversation des honnêtes gens, ilo cet atmosphère 4iii. ranime e t qui purifie. Les visites fréquentes,l’école, les instpiclions et les exercices rch'gienx patronageactif, incessant, commençant aveé la peine el ayant le droit de la f-dre abréger; la mise en hhert^ lro v iso ire , servant d ’épronve et dtappreiitissage ilo la vie Imnnéte, avec menace del réintégration si le liberté n’en c.sl pas digne, tels sont les meùlencs moyens de faire produire à l’em|irisoiiiiement célliilairè tous scs fruits, en le -déga­geant en m êm e'tem ps île ce que la solitude a de mauvais puur l’homme. Puis la p itié prendra eiitièrrmaill la placé do la justice, après la oomplètle expiration de la peine; la société nntonrera le filbêrê él’llUP n|-|llf>P.iiArt uI|>{||’a al» •nteÂrsAni-alA m» là* — ___J«.. _béré d’uliP piutectioh pleine de miséricorde e t lé‘ confiera; non plus à déS’Gomfnissioiis spéciales dont l'Idspècitign trah ira it sa (ante et le dénoncerait à 1 dcfièuce tinivebolle, mais à l'assisiahce qui , lorsque le crime est expié, fie voit jilus malhonreox dans lucoupable. AutsAnD .DB ôlKkDN.

(La suite au prochain numéro, i

(1) Isa peine de mort n'arrive pas à ce résultat; aqssi ne doit-elle êlrq pro­noncée que contre des crimes irrcMrbhlea. La lêgishiion tend A rendre de pljis en plus vare' ^ n applicadoh. Ihnsie-t-clle un jour disparaître d« nos codes f Mais n’oublions pas qu’aujourd'hui, rte l'aveu même des grands oonpaliles, sup­primer la peine de mori contrereUi, c'est rétablir contre les honnêtes gens. .

| i §

f; i l

II

Annonces Judiciaires.A r t . I* '.

Etude de M* REYNARD, avoué licencié à Seulis.

VENTE SürT LICITATIONEntre Majeurs e t Mineurs.

P or le ministère de M*’ G a ille t , notaire à BetZy Le Dimauche 4 Mars 1849, heure de midi'précis,

£ n la maison ^éco le de Bouillanet/,

D’U N E M A IS O NA v c e C o u r , J a r d i n et D ^ e n d a n r c o ,

ET DE DEUX PIÈCES D E TERRE Le tout situé à Boaillancy, canton de Beiz,

arrondissement de Sefilis,Eu trois Lots qui seront réuuis en totalité

ou en partie.

On fait savoir que par jugem ent coiidradictoi* remonl rendu par le tribunal de prem ière instance de Senlis, le vitigt'deux août 1848, enregistré et signifié,

Entre : P M. Auloine*Marliii Vincent, berger, dutnenrant à G ueux, commune de Botiillancy;

2° Madame Augustine*Florine Vincent, épouse de M. Charles'V ictor Chapelle, cantoiiiiier, dudi^ sieur son mari dûment assistée et autorisée, de* lûpnrant ensenibie à Acy ;

8* M. NicolaS'Anioine Vincent, berger, üemeu* ra n tà Rouvres;

4° Madame Marie*Frannoise*Ismérie Vincent, épouse de M. Nicolas Mahon, domestique, dudit s ieur son mari dûment assistée e t autorisée, de« menrant ensemble à Verberie,

Ayant pour avoué Eugène Reynard, exer> ^*ant près ledit tribunal civil de Senlis, y demeu* l ant, vieille rue de Paris;

Et 1" madame Reine<Louise Vincent, épouse de M. Joseph*Angustin Barirmoiit, scieur de long, dudit son mari dûment assistée et autorisée, de* m enrant ensemble à Eliépilly , près Lisy*sur* Ourcq;

2**M. Anloine*Médard C a rré , m aître maçon, deincuiant à Botiillancy, au nom e t comme su- brogé-luteur de M, Charles-Eloi Vincent, enfant mineur issu du mariage d’entre M. Antoine* M artin Vincent ci-devant nommé, et dame Marie- Madeleine Morel, nommé à cette qualité par déli* béralion du conseil de famille dudit mitteur tenue sons la présidence de M. le juge de paix du canton vie Belz, le neuf mars 1834. enregistrée et figu­ran t en l’instance par suite de Toppositiou d’tn- léréts existante entre ledit mineur e i son père et tu teu r naturel et légal,

Ayant pour avoué M* Jules Godin, exerçant près ledit tribunal civil de Sentis, y dem euraut, rue Neuve-de-Paris,

Agissant, savoir : M. Antoine-Martin Vincent, comme ayant été comntuii en biens aveu dame Marie-Madeleine M orel, sa défunte épouse, et comme donataire en usufruit de la portion dispo- 'nible de la succession de ladite dame aux termes de leur contrat de mariage passé devant M* R i­chard, notaire à Acy. le neuf ju in 1811, enregis­tré . e t eqcore comme cessionnaire des droits affé­ren ts dans ladite succession à madame Barlemont e t à madame Chapelle, aux termes de deux actes de transport passés devant M* Caillet, notaire à Betz, les neuf mars 1836 e t vingt-un avril 1839, enregistrés, lesquelles dames étaient héritières chacune pour un sixième de ladite feue dame Marie-Madelcine M orel, leur m è re , e t encore ledit sieur Vincent en qualité d’héritier ponr un quart de feu sieur Louis-Auguste Vincent, l’un de ses fils décédé; M. Nicolas-Antoine Vincent, ma­dam e Mahon et ledit mineur Vincent comme héri­tie rs chacun ponr un sixième de ladite dame Marie-Madeleine Morel leur mère, e t chacun pour un cinquième dans les trois derniers quarts ou au total trois vingtièmes de M. Louis-Augnste Vin­cent, leur frère, e t mesdames Barlemont e t Cha­pelle, héritières pareillement pour un cinquième dans les les trois derniers quarts ou aussi pour trois vingtièmes dudit sieor Louis-Auguste Vin­cen t, leur frère,

Il a é té ordonné qu*il serait procédé à la vente su r les mises à prix ci-après fixées des im­meubles ci-après désignés, situés à Bonillancy, canton de Belz, arrondissem ent de Senlis, dépen­dant tant de la communauté do biens dissoute d’entre M. Vincent père et sa défunte épouse qne de la succession de cette dern ière , lesquels se­ront vendusan plusoffrant e t dernier enchérisseur, p a r le ministère de M 'Caillet, notaire à Belz. le di­manche quatre m ars 1849 ,h rn ro de midi précis, en la maison d’école du Bonillancy, en trois lots

- qui seront réunis en totalité ou en partie. -

Désignation.I P r e a a le r Msmt»

Une maison située à G u e u x , commune de 'Booillancv, consistant en une p ièce à feu, petite cb im bre a cèté, étable, granges, le tout couvert en paille, cour devant ladite maison, ja rd in der­riè re e t à côté, l’ensemble tenant par devant à la rne , parderrière à canse do ja rd in à M. Jean P ie rre , d’an c5lé à M. Herbin père, e t d’antre côté H , Conrtier-Roche. «»

E t an même lien un jardin à herbes et arbres fru itiers entouré de haies et de mors, contenant 9 ares 98 centiares, tenant du côté du midi les héritie rs Mahcnx, haie mitoyenne, d’autre cèté faisant on coude extérieur le chemin pavé de la ferm e du château conduisant à la ferme de Gueux, d ’an bout M. Tronchon, d’antre bout le chemin

{/u ré contmfsaiit an gné.<Le tout cadastré aeciion A , n** 114 bis et

m te r.D e u sftém ie

l in e pièce de te rre située su r le terroir- de 'Buutllailcy, lieu d it le Fond bloqué, contenant d’apfès les litres 16 ares 75 centiares, et d’après le'càlJhMre section B , n*6 l , 18 arcs 85 cen­tiares, 'lenaiil d’un côté M. Tronchon, d’antre i'ôié Hl. hleignaii, d’un bout M, G uenoi, e t d’autre bout M. Mcignan.

T rm iu lé n a e Mimt, t jn e aiitre pièce de terre située sur le même

te rro ir, lien d it le Fonds de l’Eglise, contenant d’après les titre s 30 ares 17 centiares, e t d’après le cadastre, section C . n** 49. 21 ares 65 cen­tiares, tenant des deux côtés M. Courtier, e t d’un bout la sente.

âtises à Prix.' Pour le prem ier lot, sept cent cin­

quante francs, ci ......................................... 750 fr.pour le deuxième lo t, trois cents

francs, c i ........................................................ 30ùEt pour le troisième lot. quatre cents

fiancs, c i ........................................................400S adresser p o u r les renseignements :A B etz, en té tu d e de M* C aii.lx t. notaire, dé­

positaire des tUres de proprié té et da cahierde^' ehorges;

E t d Senlis, en Fétude de H ' R b tna rd , avoué, chargé de la poursuite , ^

E t pour visiter les biens su r les lieu.v.Fait e t rédigé par l’avoué soussigné, le sept

février 1849.Signé E. R c tu a rd .

Enregistré à -S e n lis , le huit février 1849. P 86, v*c. 8 . Reçu un franc dix centimes, dixième compris. <(•

Signé Bornsval.Pour insertion.

Signé E. R etnaud,A ii t . 2 .

Etude de M*FRÉMV, avoué à Senlis.

d e u i d e E l ^ m n o i s e b i e i s ;D’nn exploit du ministère de Nolevalle, huissier

à Senlis, en date du huit février 1849, enregistré, Il appert.Q ue madame Rose-Geiieviève F ren o t, épouse

du sienr Loiiis-Ambroise R o b ert, cu ltiva teur, avec lequel elle demeure a Orry*la-Ville, ladite dame duement autorisée à cet eR e t, pa r ordun- nance de M. le Président du tribunal civil de première instance séant à Senlis (Oise), en date du sept février 1849, enregistrée, a formé sa de­mande en séparation de bic-ns d’nvec le sieur Ro­bert, son m ari, e t que M*Théophile Frém y. avoué à Senlis, rue Neove-de-Puris. n* 13, a été constitué à l’effet d’occuper pour elle sur ladite demande.

Pour extrait conforme certifié par moi avoué poursuivant, soussigné.

Senlis, ced ix février 1949.Signé FaéxY.

Enregistré à Senlis. le dix février 1849, reçu nu franc dix centim es, dixième compris.

Signé Borreval.P our insertion.

__________________________Signé F kemt.

Etude de U* FRÉMY, avoué à Senlis (Oise.)

BEPOn DE CÈffiâm fDE PAIElEiTS.Suivant a rrê t rendu par la cour d’appel séant

à Amiens, le vingt-sept janv ier 1849, enregistié, lejngem eot rendu an tribunal civil de Senlis, fai­sant fonctions de tribunal de com m erce, le cinq décembre 1848. enregistré, e t par lequel la cessa­tion des paiements du sieor Eloi-Cosme-Rieol Ducos, m aître charpentier, dem eurant à Chan­tilly . en état de faillite, a é té fixée e t reportée au 29 décembre 1845,

A été confirmé purem ent e t simplement.P onr ex trait à insérer.

FaéNT, avoué.

Abt. 4.SEPAKATIOR P E BIENS.

D’un exploit do m inistère de Palin, huissier à Ponl-Sainte-Haxence. e a date do dix février 1849,

Il a p p e r t , que madame Louise D iiboistèl, épouse de M. Alexandre-Benoist B arloy, aober- gisla , dem eurant à Pont-Sainte-Maxence,

A formé contre ledit sieor son mari,Une demande à fin de séparation de biens,Et que M* Frédéric-Eogène Cognassoii. avoué,

dem eurant à Senlis, a é té constitué à l’effet d W cuper sur ladite demande.

Seulis, le dix février 1849.Pour ex trait.

Signé CoGRAssoN.

D ÉPARTEM E ^ DE L’OISE.PiaacTiow DE Bbauvais.

A<mbaâe*ratle*<ëTfeau»slelremei mt émt DemaiUmes.

Le 18 Février 1849, à midi, en la maison com­mune de Villers-Ssint-Paul. en présence de H . le Maire de ladite commune, délégué à ce t effet, e t par les soins do Receveur de l’Enregistrement et des Domaines à Chantilly, il sera procédé poorle

com]>to ui( (eiuci.i uc « u ts e , Tente pu-'' btique aux enchères, en deux lots, de deox par­celles de terrains ci-après désignées, acquises ponr la construction de la route départementale - n* 23, de Circs-les-Hello à G üocourt, e t restées disponibles.

DÉSIGNATION.!« • MimU

La parcelle de terrain formant ce lo t. contient environ 4 ares 21 centiares, elle est située su r le te rrito ire de la commune de 'Villers-Sainl-Paul, elle tient d’un côté au sietfi- Gaiidelel, d’autre côté an sieur Monnier (Charles), e t longe ladite roule départementale.

E s t i m é e .......................................... 250 fr.«■M Msmt.

I.a parcelle com prise dans ce lot e s t située au même territo ire , elle contient environ 3-ares 54 centiares, elle tien t d’un côté<au sienr Louis Paris de R ieux , d’an tre côté an même, d’un bout Mar­tin , e t d’au tre bout ladite route.

E s t i m é e ........................................... 200 fr.Cette adjudication aura lien aux clauses e t con­

ditions mentionnées dans le cahier des charges qui e s t déposé au bureau des Domaines à Chantilly, où chacuu peut en prendre connaissance.

Le Receveur de l ’EnregU trem éot,Signé G orta u t .

Proposé p a r le Directeur de C Enregis­trem ent e t des Domaines,

Beauvais, le 23 janv ier 1849.Signé D b l a b o u g u s e .

V u et approuvé*Beauvais. le 37 janvier 1849.

Le Prcfei de l’Oise, _______________________ Signé R a r p o i r .

Annonces Diverses.A VENDRE PAR ADJUDICATIONE n Vétude et p a r le m inistère de M* M ils t ,

notaire à La Ferté-M ilon ,Le Dimanche ! 1 Février 1849. à m idi,

m EXPLOlTAnOH AdBICOLED E 1 4 0 H E C T A R E S

A L a Ferté-Bdilon*

Les Terres ont é té marnées il y a 3 e t 4 ans.Le bail a i l ans de durée.Au besoin il v au rait prolongation.

Facilités pour le paiement.E ntrée en jonissance de suite.

Sî*adresser, p o u r tra d er avant Padjudieation, à M* M ile t, notaire.

Une Slaison,un Jardin, et 2 Pièces de Terre et Pré,

Situés à L a Chapelle-en-Serval,A VENDRE

par adjudicatior tolontairk.Par le ministère de M* Guabiier , Notaire à Sentis,

Eu la dem eure de M. Oeuanlers, aubergiste à la Chapelle-en-Serval.

Le Dimanche 11 Mars 1849, d m idi.

On pourra traiter avant l’adjudication, s’il est fait des offres suffisantes.

11 y a toute sAreté pour acquénr.Il sera accordé des facilités pour le paiement du prix.

S'adresser audit Al* C bartier.

Elude de M* COLLAS-NERY, hnitsier à Senlis.

Vente mobilièreP a r suùe de Saisie-Exéeution,

A Lamorlaye, en la demeure du sieur Louis Payen, cultivateur e t marchand de v in.

P a r le m inistère dud it M* CoLLAS-NésT,Le Dimanche 18 Février 1849 ,10 heures du malin

A u comptant.________________

I ^ Dimanche 1 1 mars 1849, à raidi, en l’étnde de M* JoLT, notaire à Verberie (O ise), adjudica­tion en 2 lots, 1* du bail pour 18 années à partir de la récolte de 1850. des TERRES de la Ferme des Hospices de P a risà Saint-Vaast (Oise), d’une

supéîOciYTTe'^'liéctiireâ 5 ï ares 73 crniUres* su r la mise à prix de 2 ,120 francs pa r année^ 2* e t de la P ropriété des BATIMENTS ET AC- C IN S d e la même ferm e, eoulenant 58 ares 18 centiares, — Entrée en jouissance, 24 ju in 1850. — Mise à p rix , 8 ,000 francs.

S*adresser à Fadministration des hospices à P aris, rue Neuve-Notre-Dame, 2 ,

O u à H* JoLT, notaire à Verberie '(Oise),Le Secréuiro-Général des hospicM,

________ Signé L . Dobost.Etude de M* BAHU, notaire à Crépy (Oise.)

Deux grandes MaisonsD ont Fune sise d L é v ip te n , sur la route natio­

nale de P aris à M aubeuge, e t Fautre sise à Fontaine-les-Corps-lius, su r la route de Senlis,

15 PIÈCES DE TEUffi ET BOB n u m A VENDRE

PAR ADJUDICATION TOLORTAIRB,Par le ministère de M* Baoo, notaire à Crépp,

et en son étude y Le Dimanche 18 Février 1849,11 heures do m atin.

On traitera è l’amiable s’il est fait des offres suffi­santes. ^

S ’adresser audit M* Baud.

J e l ’éSMRc J e --------- -Canton de D am m artin (Setpé-el-i/iati^e),

arrondissement de âfifaug, .Les 16, 17 et iB Févi*iqV.

Carpesf 4 ^ 5»ooo Brochets^ Tandtes et Perches,29-* ANNÉE.

C L A SU E 18 4 8 -a s s u r a n c e

Etablie depuis 1820.H ii ia M i B S H I éE R e t € l e ( J ’A lu a e e ) ,

Rue Lepellelier, n* 9.P our les renseignement^ s'adresser ;A Beauvais, chez M. G o u il l a r d , m andataire

général du départem ent, rue des Teinturiers, n* 16;

A Senlis, chez M. Ju les NoLByALLX, huissier, successeur de M , D ieux,

Les obligations de tous les assurés du départe­m ent seront déposées dans la caisse du com ptoir national, à Beauvais, pour répondre des rem pla­cements. Ce dépôt appartiendra exclusivement aux assurés atteints p a r le so rt, proportionnelle- n ien ten lr’eux. jusqu’au remplacement de chacun.

ETAT CIVIL DE SËNLIS.Naissances,

Vasse (Edouard).Pérou (Jillia-Marie).Legros (Edmond.)

Décès,P etit (Alphonse-Joseph), 4 jours.Séberl (Pierre), 76 ans.

PRIX b u PAIN.k compter du jeudi 8 février.

I"q u a lité , 24 c. le kilogramm e; — 2**, 18 e.

P R i z p a s q - a A n s t a T ” ”

S E N L I S , 6 février.From ent. P* qualité, 15 f. 00 c .; — 2***, 14 f.

35 G .; — Seigle, 7 f. 35 e .; 7- Avoine, 5 f. 35 c. P O N T , 2 Jéxrier,

Froment, P* qualité, 15 f. 00 c .; —>2**, 14 f. 50 c .; — 3**, 14 f. 00 c .; — Blé moison, 12 f. 50 c .; — Méteil, t** qualité, 11 f. 75 c .; » 2***. 10 f. 75 c .; — Seigle, 7 f. 75 c .; — O rge, 7 f. 50 c .; Avoinè, P* qualité, 5 f . 35 c .; — 2***, 5 f. 65 c.

C R E P Y , 3Jé w ie r ,From ent, 1** qualité. 14 f. 35 c .; — 2**, 14 f.;.......w ..., . • • * . wvv., — , i-r

- - Moison, 13 f. 65 c .;— Méteil, 00 f r . ; — Seigle, 7 f* 35 c .; •»- O rge, 00 f.;— Avoine. 5 f. 0 0 e.

L'IUUUini UiDBTRÛlF ET C m i h u i DE L'OISEPublié avec i'autorisalion de M. le Préfet-

P aix : 1 VRANC.

Bmü LELA

P a r H . le vieomle D’A R U N œ U R T ; ■ Précédé de

RELATION DO 'PROCÈS DE L’AUTEOR.P r ix ; 50 ciNTraxs.

En vente chez R E G N IE R , mprimeta^-dibraàv, rue ds Beditvais,

AlffllUIRE DËFlITEIEni DÈ tWET DU DIOCESE DE BEAUVAIS^ ■

des 1 que sorié

Di Vl.ar maU< ronl l’édii

1 facili le tr<3USU

iilgi doit

MANUEL PÀhÔlS^kAL, A l ’c SAGB

DE li’EGUSE NOTRE-DABIE DE 8ENUS,CO RTlR A irr

les Prières do matin et du so ir, l’ordinaire de la Messe, les Règlements et Prières de rarebiconfrérie du Saint-Sacrement, les Statuts et Exercices de la confrérie du M Înt-Cœur de M arie, les Offices de saint Lucien, les Quarante HeÜfes, saint Ririd, les Miracles de la Vierge, le &cré-Gmur de Jésus, la Translation des Reliques de salut Rieul, les saints Ev^ues, les Vêpres du Dimanebe, les Gbants et l’ordre des Saluls;

SUIVI

de rExercice du Chemin de la Croix et de Cantiques.k Sentit, te

Ae(H unfrane dix cenümei, dixiim*f^u par nout Maire de ta ville de Sentit, pour tégali- \

talion dé ta tignaiure de M. Regnier, appotée k l'art, | Ce io Février i9iv. |

Enregitlré 1840. r* compris,

SsdUs , imp. d e Itaoaiss.