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CMA CGM Forte croissance du résultat malgré la baisse des taux Alors que la pression sur les taux de fret s’est accentuée en 2013, CMA CGM a vu son résultat net annuel bondir grâce à la cession partielle de Terminal Link et à la réduction de ses coûts opérationnels. CMA CGM a amélioré ses résultats en 2013. Avec un chiffre d’affaires stabilisé à 15,9 milliards de dollars (- 0,1 %), l’arme- ment français a obtenu un bénéfice net part du groupe de 408 millions, en hausse de 22,8 % comparé à 2012. Son résultat brut d’exploitation (Ebitda) a atteint 1,367 mil- liard de dollars, en hausse de 3,2 %, alors que son résultat opérationnel courant (Ebit) a reculé de 26,9 %, à 756 millions de dollars. Si les volumes transportés ont augmenté de 7,5 %, à 11,4 millions d’EVP, ce n’est pas l’activité de ligne régulière qui a permis au groupe d’atteindre ce résultat car, dans le même temps, le déséquilibre entre l’offre et la demande ne s’est pas arrangé. “Nous sommes sur un marché en hausse constante, mais où les prix baissent”, résume le direc- teur financier, Michel Sirat. Le groupe af- firme avoir constaté sur l’année une hausse de 3 % des volumes mondiaux et une chute moyenne de 13 % des taux de fret. Sur la pé- riode, les capacités alignées par CMA CGM ont augmenté dans les mêmes proportions que les volumes (7,6 %) avec une flotte passée de 414 à 428 navires. Le bond du résultat est expliqué par la vente de 49 % de Terminal Link, qui a rap- porté près de 200 millions de dollars, et par une “maîtrise des dépenses opération- nelles”. À l’instar de Maersk Line, dont AP Möller-Maersk a annoncé les résultats début mars , ces économies ont permis de baisser ses coûts unitaires de 5,3 % et de dégager une marge opérationnelle de 4,8 %, “parmi les plus élevées de son industrie”. L’armateur français a annoncé qu’il comp- tait poursuivre l’effort de ré- duction des coûts. Ses ingé- nieurs travaillent notamment sur une modification des bulbes d’étrave censée faire gagner encore en efficacité énergétique. Sur le plan financier, CMA CGM estime avoir “significativement renforcé son bilan et ses liquidités et ainsi accru sa flexibilité finan- cière” au cours de l’année. Il cite notam- ment l’augmentation de ses fonds propres suite à l’entrée dans son capital du FSI et de Yildirim (à hauteur de 150 et 100 millions de dollars respectivement), un nouvel accord sur ses financements bancaires et une émis- sion obligataire pour 300 millions d’euros. Un SchéMa identiqUe en 2014 ? Pour l’année qui vient de commencer, l’armateur marseillais s’attend aux mêmes tendances de fond : “la hausse des vo- lumes, la volatilité des taux de fret et une grande compétition entre armateurs”, selon Michel Sirat. Celui-ci anticipe une crois- sance de 4 à 5 % de ses volumes et pré- voit d’aligner la hausse des capacités sur celle de la demande. Malgré le sursaut des taux de fret constaté depuis début 2014, le groupe estime que ces derniers “resteront sous pression sur l’ensemble de l’exer- cice, compte tenu d’un déséquilibre offre- demande persistant”. Ces prochains mois, CMA CGM annonce vouloir se concentrer sur les zones en forte croissance avec le lancement de nouveaux services et le développement d’infrastructures portuaires et de pré et post- acheminement, notamment en Afrique. Il prévoit aussi de porter la part de conteneurs réfrigé- rés basse consommation à 50 % de sa flotte reefer avant la fin de l’année (soit 48.000 unités). Mais l’événement at- tendu de l’année 2014 reste le lancement du par- tenariat P3 aux côtés de Maersk et MSC. Après le feu vert sous conditions des autorités américaines de la concurrence, CMA CGM assure que celui-ci ne réduit pas le périmètre de l’accord, qui est “opérationnel et en aucun cas commercial”, selon Michel Sirat. En attendant les réponses de la Chine et de l’Union européenne, “les trois partenaires sont confiants, affirme le directeur financier. Nous nous préparons pour lancer les opéra- tions début juillet”. Par ailleurs, le cadre de l’armement a confir- mé la conversion en navires de 17.600 EVP de capacité des trois porte-conteneurs initia- lement de 16.000 EVP qu’il prévoit d’affréter auprès de China State Shipbuilding (CSSC) et que ce dernier fait construire en Chine. Ces trois unités, ainsi que les trois autres de 16.000 EVP que l’armateur a commandées pour son compte aux chantiers coréens de Samsung, ne sont pas attendues avant 2015. Selon Alphaliner, CMA CGM a, au 31 mars 2014, l’équivalent de 24,6 % de sa flotte ac- tuelle en commande, en termes de capacité. Franck andré Marseille : Priorité donnée à la mission de “coordonnateur des échanges” Clean Power for Transport : Deux poids, deux mesures pour les armateurs CNR : Le CACOH, un outil d’expertise mondiale Institutions/ Infrastructures “Volatilité des taux de fret et grande compétition en 2014” Touax : Perte nette de 15,3 M EUR Coldway : Innovation dans le transport sous température dirigée Entreprises Boa Concept : Une recherche constante Hardis : Trente ans d’optimisation de la supply chain LTR-Vialon : Un vaste panel de prestations SITL www.lantenne.com La croissance des volumes de CMA CGM en 2013 a été supérieure à celle du marché mondial © Franck andré 69 ème année Semaine 14 - avril 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 12/2013 l’hebdo

Hebdo sem14 2014

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Page 1: Hebdo sem14 2014

CMA CGM

Forte croissance du résultat malgré la baisse des taux

Alors que la pression sur les taux de fret s’est accentuée en 2013, CMA CGM a vu son résultat net annuel bondir grâce à la cession partielle de Terminal Link et à la réduction de ses coûts opérationnels.

CMA CGM a amélioré ses résultats en 2013. Avec un chiffre d’affaires stabilisé à 15,9 milliards de dollars (- 0,1 %), l’arme-ment français a obtenu un bénéfice net part du groupe de 408 millions, en hausse de 22,8 % comparé à 2012. Son résultat brut d’exploitation (Ebitda) a atteint 1,367 mil-liard de dollars, en hausse de 3,2 %, alors que son résultat opérationnel courant (Ebit) a reculé de 26,9 %, à 756 millions de dollars.

Si les volumes transportés ont augmenté de 7,5 %, à 11,4 millions d’EVP, ce n’est pas l’activité de ligne régulière qui a permis au groupe d’atteindre ce résultat car, dans le même temps, le déséquilibre entre l’offre et la demande ne s’est pas arrangé. “Nous sommes sur un marché en hausse constante, mais où les prix baissent”, résume le direc-teur financier, Michel Sirat. Le groupe af-firme avoir constaté sur l’année une hausse de 3 % des volumes mondiaux et une chute moyenne de 13 % des taux de fret. Sur la pé-riode, les capacités alignées par CMA CGM ont augmenté dans les mêmes proportions que les volumes (7,6 %) avec une flotte passée de 414 à 428 navires.

Le bond du résultat est expliqué par la vente de 49 % de Terminal Link, qui a rap-porté près de 200 millions de dollars, et par une “maîtrise des dépenses opération-nelles”. À l’instar de Maersk Line, dont AP Möller-Maersk a annoncé les résultats

début mars , ces économies ont permis de baisser ses coûts unitaires de 5,3 % et de dégager une marge opérationnelle de 4,8 %, “parmi les plus élevées de son industrie”. L’armateur français a annoncé qu’il comp-tait poursuivre l’effort de ré-duction des coûts. Ses ingé-nieurs travaillent notamment sur une modification des bulbes d’étrave censée faire gagner encore en efficacité énergétique.

Sur le plan financier, CMA CGM estime avoir “significativement renforcé son bilan et ses liquidités et ainsi accru sa flexibilité finan-cière” au cours de l’année. Il cite notam-ment l’augmentation de ses fonds propres suite à l’entrée dans son capital du FSI et de Yildirim (à hauteur de 150 et 100 millions de dollars respectivement), un nouvel accord sur ses financements bancaires et une émis-sion obligataire pour 300 millions d’euros.

Un SchéMa identiqUe en 2014 ?

Pour l’année qui vient de commencer, l’armateur marseillais s’attend aux mêmes tendances de fond : “la hausse des vo-lumes, la volatilité des taux de fret et une grande compétition entre armateurs”, selon Michel Sirat. Celui-ci anticipe une crois-sance de 4 à 5 % de ses volumes et pré-voit d’aligner la hausse des capacités sur celle de la demande. Malgré le sursaut des taux de fret constaté depuis début 2014, le groupe estime que ces derniers “resteront sous pression sur l’ensemble de l’exer-cice, compte tenu d’un déséquilibre offre- demande persistant”. Ces prochains mois,

CMA CGM annonce vouloir se concentrer sur les zones en forte croissance avec le lancement de nouveaux services et le développement d’infrastructures portuaires et de pré et post- acheminement, notamment en Afrique. Il

prévoit aussi de porter la part de conteneurs réfrigé-rés basse consommation à 50 % de sa flotte reefer avant la fin de l’année (soit 48.000 unités).

Mais l’événement at-tendu de l’année 2014 reste le lancement du par-

tenariat P3 aux côtés de Maersk et MSC. Après le feu vert sous conditions des autorités américaines de la concurrence, CMA CGM assure que celui-ci ne réduit pas le périmètre de l’accord, qui est “opérationnel et en aucun cas commercial”, selon Michel Sirat. En attendant les réponses de la Chine et de l’Union européenne, “les trois partenaires sont confiants, affirme le directeur financier. Nous nous préparons pour lancer les opéra-tions début juillet”.

Par ailleurs, le cadre de l’armement a confir-mé la conversion en navires de 17.600 EVP de capacité des trois porte-conteneurs initia-lement de 16.000 EVP qu’il prévoit d’affréter auprès de China State Shipbuilding (CSSC) et que ce dernier fait construire en Chine. Ces trois unités, ainsi que les trois autres de 16.000 EVP que l’armateur a commandées pour son compte aux chantiers coréens de Samsung, ne sont pas attendues avant 2015. Selon Alphaliner, CMA CGM a, au 31 mars 2014, l’équivalent de 24,6 % de sa flotte ac-tuelle en commande, en termes de capacité.

Franck andré

Marseille :Priorité donnée à la mission de “coordonnateur des échanges”

Clean Power for Transport :Deux poids, deux mesures pour les armateurs

CNR :Le CACOH, un outil d’expertise mondiale

Institutions/Infrastructures

“Volatilité des taux de fret et grande

compétition en 2014”

Touax :Perte nette de 15,3 M EUR

Coldway :Innovation dans le transport sous température dirigée

Entreprises

Boa Concept :Une recherche constante

Hardis :Trente ans d’optimisation de la supply chain

LTR-Vialon :Un vaste panel de prestations

SITL

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La croissance des volumes de CMA CGM en 2013 a été supérieure à celle du marché mondial

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69ème année Semaine 14 - avril 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

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2 - Semaine 14 - Avril 2014 - l’antenne Infrastructures/Institutions

christine cabau Woehrel, arrivée mi-mars à la présidence du Directoire du Grand Port ma-ritime de Marseille (GPMM), et Jean-Marc Forneri, qui préside le Conseil de surveillance (dont la réunion venait de s’achever le matin même de jeudi 27 mars), ont estimé conjoin-tement la néces-sité d’“améliorer la réactivité” du port et d’en “ac-célérer les proces-sus de décision”. Des arguments qui confortent l’éta-blissement portuaire marseillais dans le rôle que ses deux nou-veaux dirigeants lui ont assigné : “être un coordonnateur, un fa-cilitateur des échanges”. Ils se disent toutefois conscients des limites du rayon d’action de l’éta-blissement puisque “le port n’est pas le seul acteur”. Une mission dont l’objectif consiste à apporter “davantage de fluidité et d’effi-cacité” avec la dématérialisation des procédures, mais qui ne doit donc pas empiéter pour autant sur les divers métiers et administra-tions (la douane) qui composent la place portuaire.

N’oubliant pas les consignes fixées par le ministre délégué aux Transports, Frédéric cuvillier,

pour les ports français six ans après la loi du 4 juillet 2008, l’ex-présidente du Directoire du Grand Port maritime de Dunkerque rap-pelle que Marseille-Fos se trouve également dans une situation de “post-réforme”. Quant à Jean-Marc Forneri, il réaffirme “la vo-

cation industrielle et commerciale de l’établissement”, en rappelant l’in-térêt qu’il a suscité au plan logistique auprès des grandes marques interna-tionales (telles

que Mattel, Maisons du monde ou Ikea). Tous deux ont rendu un hommage appuyé à leurs prédé-cesseurs, Jean-claude terrier et Patrick daher, pour avoir mis en œuvre la réforme.

coMPléMentaritéentre leS deUx baSSinS

S’il va falloir attendre encore un peu avant de connaître la stratégie précise des deux diri-geants, on sait d’ores et déjà la vision globale de Christine Cabau Woehrel. “On recherche la com-plémentarité entre les deux bas-sins. Marseille reste un port de Méditerranée. Nous avons de quoi trouver des développements.

L’Est doit continuer à avoir une vocation méditerranéenne, en traitant des lignes courtes”. Quant aux installations des bas-sins Ouest, avec Fos 2XL, elles continueront donc d’être les spé-cialistes du trafic interocéanique (“deepsea”).

Jean-Marc Forneri reste convaincu que “le GPMM est la porte d’entrée de l’Europe”. Et Christine Cabau Woehrel d’enchaîner : “Nous entrons en concurrence avec les autres ports européens”.

La présidente du directoire souligne : “Notre souhait est d’être à l’écoute des clients du

port, d’établir et d’organiser avec eux des chaînes de trans-port”. Elle a évoqué les quelques pistes qui ont été ouvertes lors de la précédente mandature : le projet de navette ferroviaire sur la Suisse, le report modal sur la Turquie et l’ouverture d’une ligne sur le Maroc.

Pour sa part, le président du Conseil de surveillance souhaite que le projet “Fos Faster” abou-tisse car “c’est un exemple des équipements qui permettent de pallier la baisse du trafic de brut”. Il s’est dit également intéressé par les opportunités que présente la fi-lière des vracs alimentaires.

Quant au chantier multimo-dal de Mourepiane, les nou-veaux dirigeants du GPMM ont confirmé que “le déménage-ment des entreprises (présentes jusqu’ici à la gare du Canet) était acté”.

À l’issue du Conseil de sur-veillance de jeudi 27 mars, la nouvelle dirigeante du GPMM a mis en place un Directoire resserré. Pour l’heure, seule la directrice de l’Administration et des Finances, chantal helman, est à ses côtés. La structure sera étoffée progressivement.

Vincent calabrèSe

Grand Port maritime de Marseille

Priorité est donnée à la mission de “coordonnateur des échanges”

Au Grand Port maritime de Marseille, le duo composé de Christine Cabau Woehrel, la nouvelle présidente du Directoire, et de Jean-Marc Forneri, le président du Conseil de surveillance, s’est engagé à “accélérer les processus de décision” et “améliorer la réactivité” de l’établissement portuaire au cours de cette mandature. La mission de “facilitateur des échanges” est privilégiée.

“Notre souhait est d’être à l’écoute

des clients du port”

L’AUTF rassurée du feu vert de la FMCL’Association des utilisateurs de trans-

port de fret se félicite de la position de la Federal Maritime Commission (FMC), l’autorité américaine chargée des dossiers maritimes (y compris de la concurrence) qui vient de donner son feu vert au P3 tout en émettant quelques réserves. Les chargeurs français s’estiment rassurés de constater que la commission ait décidé de créer un mécanisme de contrôle renforcé ayant vocation à encadrer cette alliance opérationnelle.

Selon l’association des chargeurs fran-çais, cette décision (prise à 4 voix contre 1) “va dans le sens de l’histoire maritime actuelle”. Elle juge en effet que “les opé-rateurs sont très friands de ce type d’ac-cord de coopération (uniquement opé-rationnelle bien sûr) pour réduire leurs coûts et tenter de redresser un secteur en très large surcapacité”.

Et de rappeler que “les chargeurs n’ont eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur les dérives possibles de telles alliances avec, à terme, un effet extrêmement dom-mageable sur le commerce mondial”.

L’AUTF juge que ces alertes prises en compte par les autorités de la concurrence

américaines qui, tout en validant cette coopération au sein du P3, ont instauré “un système de contrôle permettant de ga-rantir un certain nombre de barrières et garde-fous”.

L’association explique qu’un “méca-nisme de communication entre le centre opérationnel du P3 et la FMC se concen-trera sur les opérations, les processus et les détails des rotations ainsi que la mise sous surveillance des taux et leur corré-lation avec les capacités”. Aux yeux des chargeurs nationaux, “cet élément fonda-mental (...) devrait permettre de limiter les risques de manipulations du marché à des fins d’augmentation des prix”. Ils se réjouissent que les trois armateurs soient également obligés de “notifier à l’avance auprès des autorités américaines les sup-pressions des voyages et les modifications ayant un impact sur l’offre hebdomadaire des services”. Enfin, ils soulignent que les liens entre cette alliance et des tiers (opérateurs de terminaux et autres four-nisseurs de services portuaires) seront également “surveillés afin d’éviter que la puissance du groupement ne s’impose trop durement”.

Cet “encadrement garanti” par les auto-rités de la concurrence américaines rassure donc les chargeurs sur “l’impact fortement néfaste du P3 sur le marché maritime”.

L’AUTF regrette toutefois que les au-torités américaines ne soient pas allées plus loin en “imposant également une sur-veillance sur la qualité de service”. Les chargeurs de l’Hexagone redoutent que “la rationalisation à l’extrême mène iné-vitablement à la réduction du nombre de ports touchés en direct et ce au détriment

des chargeurs”. Pour eux, “la limitation des transbordements assure un temps de transit plus court, des taux de fret plus économiques et une plus grande sécurité pour la marchandise”.

Ils rappellent qu’ils se sont largement exprimés en défaveur du renouvellement du règlement Consortia qui “autorise les manipulations de la capacité offerte sans proposer de garde-fous” sur le modèle américain.

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Jean-Marc Forneri, président du Conseil de surveillance, et Christine Cabau Woehrel, présidente du Directoire du GPMM

© Vincent calabrèse

Page 3: Hebdo sem14 2014

l’antenne - Semaine 14 - Avril 2014 - 3

En première lecture, Commission, Parlement et Conseil européens sont parve-nus à un accord le 20 mars sur le projet de directive Clean Power for Transport. L’origine du texte remonte à janvier 2013 avec l’adoption par la Commission du paquet Énergie propre et transports. Lequel définit une stratégie globale en faveur du développement des carburants

alternatifs pour tous les modes de transport. À ce titre, il impose la construction d’infrastructures nécessaires, y compris des spé-cificités techniques communes, pour quatre carburants alter- natifs : l’électricité, l’hydro-gène, le gaz naturel comprimé (GNV) et le gaz naturel liquéfié (GNL). Dans ce cadre, l’accord du 20 mars entre les autorités eu-ropéennes fixe au 31 décembre 2025 l’obligation pour les ports maritimes et intérieurs situés sur le réseau transeuropéen de trans-port (RTE-T) de s’équiper en infrastructures GNL et électriques ad hoc. Sans aucune précision supplémentaire, il mentionne que les États membres devront veiller à ce qu’un “nombre suffisant” de grands ports européens se dotent de ces équipements.

incohérence aVecla directiVe SoUFre

Depuis cet accord, armateurs et ports ont réagi de façon très différente. Au regard de la di-rective Soufre qui prévoit un passage à un carburant à 0,1 % de soufre dans les zones Seca* dès 2015 puis à 0,5 % dans la totalité des eaux européennes en 2020, les premiers dénoncent

une incohérence des calendriers. “Deux poids, deux mesures tota-lement inacceptable entre arma-teurs d’un côté et ports européens de l’autre”, selon Armateurs de France. “Pour faire face au défi de la directive Soufre, les ar-mateurs français concernés ont choisi de passer au GNL ce qui suppose une adaptation lourde et coûteuse. Or cet effort consi-dérable suppose que les ports se dotent dans le même temps des installations de stockage et de ra-vitaillement attendues”.

inVeStiSSeMentS PortUaireS

raymond Vidil, président d’Armateurs de France, juge l’accord entre Commission, Parlement et Conseil “incom-préhensible. L’Europe ne peut pas contraindre les armateurs à un calendrier aussi serré (dans le cadre de la directive Soufre, NDLR) sans prévoir les

aménagements nécessaires à terre. Le choix du GNL doit procéder d’un effort collectif et simultané : les grands ports européens doivent se doter des infrastructures n é c e s s a i r e s au même rythme que les armateurs”.

Du côté des ports euro-péens, on salue en revanche l’échéance fixée à 2025. L’ESPO d e m a n d e d’ailleurs aux autorités européennes d’adopter le texte au plus vite, soit avant les prochaines élections européennes en y apportant deux précisions : veiller à ce que l’aménage-ment des points de charge élec-triques sur les quais soit évalué au regard des politiques énergé-tiques nationales, et veiller au maillage du futur réseau portuaire

d’approvisionnement GNL. L’ESPO se déclare ainsi favo-rable à une coopération entre États membres pour optimiser sa couverture. Selon antonio

tricas aizpur de la DG Move, la création des seules stations portuaires GNL représenterait un investisse-ment de plus de 2 milliards d’eu-ros en Europe. En France, cet investissement s’élèverait à

270 millions d’euros à travers l’équipement de ses sept princi-paux ports maritimes et de onze ports intérieurs...

érick deMangeon

* Sulphur Emission Control Areas (zones de contrôles des émissions de soufre) dont, en Europe, la Manche, mer du Nord et la Baltique

Clean Power for Transport

Deux poids, deux mesures pour les armateurs, satisfaction des ports

Commission, Parlement et Conseil européens sont parvenus à un accord sur le projet de directive Clean Power for Transport. Il prévoit, notamment, l’équipement de stations GNL et de points de charge électriques sur les quais des ports européens... d’ici 2025. Ce calendrier est salué par les ports via l’European Sea Ports Organisation, et dénoncé par les armateurs à travers l’European Community Shipowners’ Associations et Armateurs de France.

“Les grands ports européens doivent

se doter des infrastructures GNL

nécessaires au même rythme

que les armateurs”

Un quart des transporteurs frigorifiques dans le rouge !

Volumes stagnants, tensions sur les tarifs, le contexte économique dans la logistique des produits sous température dirigée reste morose. Près d’un quart des entreprises du secteur serait dans le rouge selon l’Union nationale du transport frigorifique qui dénonce des comportements commerciaux ambigus.

À l’exception de quelques grands groupes tels que Stef, Delanchy, Antoine, Olano ou Le Calvez, l’entreprise type dans le transport frigorifique est une PME en France. Elle exploite un parc d’une qua-rantaine de véhicules, emploie 85 salariés, et réalise un chiffre d’affaires d’environ 11,5 millions d’euros... pour un résultat net de 800.000 euros. Tiré par les lea-ders du secteur, le ratio résultat net sur chiffre d’affaires s’élève à 1,02 % dans la filière, et chute à 0,4 % pour les PME. Pis, il est négatif pour près d’un quart des entreprises selon l’UNTF. Autres signes

inquiétants : “Le montant des capitaux propres dans la profession a baissé en 2012 et en 2013, et le nombre d’entreprises en procédure judiciaire (liquidation, redres-sement) a doublé”.

relationS coMMercialeS tendUeS

Pour l’union, ce bilan financier “est largement la conséquence de la politique «transport» pratiquée par les industriels et distributeurs”. Critiquée, “la multipli-cation des appels d’offres sur des durées de vie de trois à six mois permettant d’en-granger à chaque fois des remises de tarifs”. La filière souffre en outre “d’un recours de plus en plus important à des opérations de cabotage avec des trans-porteurs non résidents bénéficiant de coûts de revient inférieurs de 40 à 60 %”. Dans le même temps, les transporteurs frigorifiques français notent une aug-mentation des exigences de qualité et de sécurité générant une progression des frais de structure sans contreparties.

Enfin, la filière est confrontée à “la sub-sistance de pratiques dénoncées pour les-quelles les donneurs d’ordres préfèrent ne rien faire : gestion des palettes, litiges à réception, bons de livraison en format papier, surprotections en matière de tem-pérature, etc.”

rencontreS à arleS

Ces sujets seront à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale de l’UNTF à Arles. Sur deux jours, elle inaugure une nouvelle formule avec une première jour-

née consacrée à des témoignages d’ex-perts, et une seconde autour de débats sur l’innovation et les enjeux logistiques de la filière fruits et légumes. L’occasion aussi d’échanger sur les travaux de l’union sur la réduction des accidents et des maladies professionnelles, la valorisation des com-pétences, la dématérialisation des bons de livraison, ou encore, la gestion des hauteurs palettes et la performance éner-gétique des transports sous température dirigée.

e. d.

UNTF

Raymond Vidil, président d’Armateurs de France

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4 - Semaine 14 - Avril 2014 - l’antenne Infrastructures/Institutions

Basé sur le port de Lyon, le Centre d’analyse comportemen-tale des ouvrages hydrauliques (CACOH) emploie 45 personnes dont une vingtaine d’ingé-nieurs de différentes spécialités : hydraulique, hydrologie, topo- graphie, génie civil, géo- technique, hydrographie. “La CNR dispose d’un patrimoine exceptionnel avec 50 barrages, écluses, usines hy-droélectriques et 400 km de digues”, observe Mattia Scotti, directeur du CACOH, un soir de présentation du centre et de ses installations de modèles réduits exécutés au mil-limètre près à des professionnels du pôle Indura (Infrastructures durables de Rhône-Alpes). La CNR consacre 20 millions d’eu-ros par an pour des opérations de réparation dont 40 % pour les digues. “À ce jour, la CNR n’a jamais été confrontée à une

rupture de digue !”, remarque Jean-louis Mathurin, directeur Ingénierie CNR.

Le Centre réalise des études pour mieux comprendre certains des phénomènes complexes inhé-rents au fonctionnement des amé-nagements hydrauliques. La CNR mène ainsi deux projets d’enver-gure, d’une part, ERINOH (Érosion

interne des ouvrages hydrauliques) pour comprendre l’éro-sion des digues et, d’autre part, le projet PENELOP2 (Performances éner-gétiques écono-miques et environne-

mentales des ouvrages de production hydroélectriques) mené avec Alstom Hydro et le bureau d’études Artelia.

L’érosion interne est la pre-mière cause de rupture des digues et c’est une préoccupation impor-tante. Comment se développe-t-elle ? Comment traiter le phéno-mène ? Tels sont les enjeux du

projet national ERINOH auquel collaborent 75 organismes.

PENELOP2 a pour objectif d’étudier l’influence de diffé-rents facteurs sur les perfor-mances des groupes de basse chute. Ceci afin de déterminer les moyens à mettre en œuvre pour optimiser les rendements et l’exploration des fonds du Rhône. Pour cela, le bateau hy-drographique “Frédéric Mistral” est équipé de 48 sondeurs mul-titransducteurs, d’un système de géoposition et d’un sonar à ima-gerie haute résolution. Il capte

et rassemble une foule d’infor-mations qui alimentent la base de données “Bathy”. “Même si nous avons envie d’innover par-fois, nous devons nous cantonner aux techniques éprouvées car la sûreté prime”, remarque Jean-Louis Mathurin, qui avec ses équipes et partenaires renforce l’expertise du CACOH et pour-suit l’auscultation des ouvrages pour prévenir les risques.

Hormis des études de réfé-rence comme le pont ferroviaire sur la Garonne à Bordeaux, la remise en service des bassins

d’écrêtement de la Savoureuse, l’écluse de Crémone sur le Pô, le CACOH a été impliqué dans deux phases du projet pharao-nique d’élargissement du canal de Panama dont le retard est pé-nalisant. “Nous entretenons des contacts pour définir les essais de réception du fonctionnement hydraulique des écluses mais actuellement le calendrier est re-porté d’au moins un an”, regrette Jean-Louis Mathurin.

annick béroUd

CNR

Le CACOH, un outil d’expertise mondialeDès sa création, la Compagnie nationale du Rhône s’est attachée à disposer en interne des compétences nécessaires pour répondre aux exigences techniques et réglementaires. L’un de ses outils majeurs, le CACOH, contribue à donner à la CNR des longueurs d’avance sur certains chantiers.

“L’érosion interne, première cause

de rupture des digues”

granulats marins, une nouvelle filièreEn sus de son site historique à Ferques, Carrières du Boulonnais développe ses activités dans les granulats marins sur le port de Boulogne-sur-Mer. Avec l’entreprise belge Deme spécialisée dans le dragage en mer, les matériaux sont extraits dans l’estuaire de la Tamise et au large de la Belgique.

Depuis fin 2011, Carrières du Boulonnais dis-pose à Boulogne-sur-Mer d’une plate-forme de stockage de granulats marins exploitée en asso-ciation avec Deme. Dédiée à l’importation et à l’exportation de ces matériaux, elle a traité à ce jour 150.000 tonnes. Une nouvelle étape a été franchie le 6 mars par la signature d’une conven-tion d’occupation sur le quai de l’Europe entre le carrier et la CCI Côte d’Opale, concessionnaire du port boulonnais, pour une durée de quinze ans, plus dix ans renouvelable. Sur le port, une

nouvelle installation de traitement des granulats marins sera créée afin de proposer ces matériaux pour la construction locale, entre Boulogne et la baie de Somme principalement. Une fois l’auto-risation délivrée par la Dreal au titre des installa-tions classées pour la protection de l’environne-ment (ICPE), le site produira des sables concassés et des gravillons représentant un trafic annuel de l’ordre de 75 navires par an. “Le procédé de fa-brication a été élaboré pour éviter le recours à l’eau et l’emplacement du quai de l’Europe a été retenu en raison de son éloignement avec les ha-bitations”, précise Carrières du Boulonnais. Les granulats marins seront extraits par Deme dans l’estuaire de la Tamise et au large de la Belgique. De plusieurs centaines de milliers de tonnes, ce nouveau trafic s’ajoutera à l’activité existante du carrier sur les ports de Calais et de Boulogne de l’ordre de 250.000 tonnes par an.

érick deMangeon

BoUlogNe-sUr-Mer

lyoN

La ville accueille le président chinois

Effervescence et tapis rouge à Lyon pour accueillir le président chinois, Xi Jinping, et quelque 200 chefs d’entreprise. La Chine est le troisième fournisseur et le huitième client de Rhône-Alpes. En Chine, évoluent 170 entreprises rhônalpines contre 27 entreprises chinoises entre Rhône et Saône qui génèrent 2.000 emplois.

La voie entre Lyon et la Chine passe par la Route de la Soie et les soyeux lyon-nais qui ont toujours connu la mondialisation, l’insti-tut franco-chinois, l’institut Mérieux et BioMérieux et le Laboratoire P4 de recherche sur les virus et les bactéries existantes qui a maintenant son “frère” à Wuhan comme l’indique alain Mérieux qui a accueilli le président chinois à Marcy-L’Étoile.

Les responsables rhônalpins espèrent favoriser et amplifier l’émergence d’affaires et de joint-ventures en de nombreux domaines comme l’agroalimen-taire, la distribution, l’environ-nement, la santé, la pharmacie,

les sciences du vivant… Keolis, filiale de la SNCF, et le chinois Shentong Metro Group, ges-tionnaire du métro de Shanghai, ont signé mardi 25 mars à Lyon un accord pour l’implantation d’un centre de formation fran-co-chinois du tramway en 2015, à Saint-Priest.

On recense à Lyon une tren-taine d’entreprises chinoises ou passées sous capitaux chinois comme Blue Star Silicones, NFM Technologies, Huawei, Haier, Sensing, Midea, Yingli Green Energy et Bank of China depuis 2012 et située tout près de l’hôtel-de-ville. Elle est la huitième banque au niveau mondial pour sa capitalisation bour-sière et le second organisme de prêt en Chine. “Bank of China a ouvert une ligne de crédit de 100 millions d’euros dont 70 % ont déjà été em-pruntés”, déclarait récemment Wei Peng, le directeur de Bank of China Paris, dirigée à Lyon par Ke Yao qui emploie six personnes. Cette banque est impliquée dans le finance-ment de la grande tour Incity en cours de construction et elle a l’ambition de doubler sa ligne de crédit.

a. b.

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Page 5: Hebdo sem14 2014

l’antenne - Semaine 14 - Avril 2014 - 5

Boa Concept, ce spécialiste de la conception et de la fa-brication d’équipements et de systèmes pour la préparation de commande et l’emballage (lignes de manutention, chariots, meubles de préparation de com-mandes, systèmes Pick-to-light et Put-to-light), s’est fait remar-quer en concevant un convoyeur modulaire composé d’élé-ments standards et réutilisables

raccordés sur site en mode “Plug & Play” (système breveté). Ces éléments embarquent une intel-ligence locale et sont précâblés en usine.

“Pour éviter une program-mation du superviseur lourde et réservée à des spécialistes, notre superviseur est un programme standard reconnaissant auto- matiquement la topologie du réseau constitué par l’utilisa-

teur et déterminant également automatiquement le meilleur parcours pour transporter une charge d’un point à un autre. Cette d é t e r m i n a t i o n est dynamique, c ’ e s t - à - d i r e qu’une charge peut être orientée sur des chemins différents en fonc-tion de la charge du circuit”, ex-plique chantal ledoux, directrice générale. “Le concept permet une installation rapide, des modifications tout aussi rapides et peu coûteuses, l’objectif final étant qu’un utilisateur puisse

installer ou modifier lui-même son circuit de convoyeur”, précise l’ingénieur. Dans cette optique, le

marché de l’occa-sion et de la location peuvent exister. La liste des avantages à l’installation, à l’exploitation, à la maintenance et à “l’évolutilité” du produit semble éloquente.

L’année 2014 a bien commencé

pour Boa Concept qui va ins-taller un système de tri “Plug & Carry” dans l’entrepôt de chaussures de Saint-Pierre-Montlimart (49) de Gemo

(groupe Eram). Le système “Plug & Carry” permettra à Gemo de reconfigurer facilement son installation pour affiner son fonctionnement. 450 magasins sont à livrer et 14.000 colis par jour sont concernés.

“Notre business plan devrait être respecté. Nous espérons dou-bler notre chiffre d’affaires cette année et arriver à 1,5 million d’euros. Je suis assez confiante. L’intralogistic traverse bien la crise et trouve des points de progression. Nous allons développer de nou-velles gammes pour les opérateurs du e-commerce et pour la manu- tention des petits formats”.

annick béroUd

Boa Concept

L’innovation au pouvoir, des brevets et une recherche constante

Créée en avril 2012, à Saint-Étienne, par deux ingénieurs des Mines, très impliqués dans les solutions informatiques et la logistique, la SAS Boa Concept a inventé le concept de convoyeur modulaire intelligent. Cette dynamique société qui avait décroché sa première belle affaire avec Oscaro.com et avait été primée lors de la première édition 2013 d’Intralogistic espère bien connaître une seconde édition aussi fructueuse.

“Boa Concept primée

lors de la première édition

2013 d’Intralogistic”

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Trente ans d’optimisation de la supply chain

Hardis, société familiale de services, d’édition logicielle métier et d’infogérance, poursuit sa croissance et ses alliances. Cette ETI de 630 personnes présente quelques nouveautés lors du salon SITL-Intralogistic dont elle estl’une des habituées.

La société Hardis propose aux entreprises un accompagnement global pour réussir leur trans-formation numérique, depuis la définition de leur stratégie de services jusqu’à leur développement informatique et leur intégration au système d’in-formation existant. Les offres de cette société concernent principalement les secteurs de l’assu-rance, de la logistique et du transport, de la dis-tribution et de l’industrie.

Parmi les “best-seller” d’Hardis figure sa suite “Reflex” dédiée à l’optimisation de l’exécution de la supply chain. “La suite Reflex offre une ap-proche globale de la supply chain, du fournisseur au point de livraison final. Elle est composée de Reflex WMS pour la gestion de l’entrepôt, verti-calisé par métier, avec aujourd’hui la possibilité de mettre en place des webservices collaboratifs pour tracer l’état des commandes et des stocks, de Reflex TMS pour l’exploitation transport et du portail collaboratif e-Reflex pour la collabora-tion entre les différents acteurs impliqués comme les chargeurs, les transporteurs, les prestataires logistiques… en amont et en aval de l’entrepôt”,

explique Florent boizard, chef Produit solu-tions logistiques de la société grenobloise.

En mars, Hardis a renouvelé son partenariat historique avec Motorola-Psion dans le domaine de la reconnaissance vocale sans apprentissage car les consignes vocales sont reconnues auto- matiquement quels que soient les locuteurs avec la possibilité de corriger au fil de l’eau pour les environnements très bruyants.

630 SalariéSet 2.500 clientS

Créée en 1984, Hardis construit sa crois-sance sur une approche pragmatique et des va-leurs de proximité et d’engagement fort : ses dirigeants fondateurs sont toujours à la tête de l’entreprise, 25 % des salariés sont actionnaires, 100 % des équipes se trouvent en France ré-parties entre Grenoble, Lyon, Lille, Nantes et Paris. Le groupe emploie 630 salariés, sert 2.500 clients et réalise un chiffre d’affaires de 54,7 millions d’euros.

En début d’année, cette société s’est dotée d’une direction de l’innovation animée par Philippe hoguin pour veiller sur l’évolu-tion des TIC et leurs usages et pour mettre en place un programme d’échanges avec son éco- système. Toujours l’anticipation des besoins et usages de demain !

a. b.

Hardis

TraNsPorTs lTr-VialoN

Un très vaste panel de prestations

Exposants très satisfaits sur le salon Top Transport de Montpellier, les Transports LTR-Vialon exposent pour la première fois sur le salon SITL 2014 en espérant avoir autant de contacts utiles que dans le Sud.

Les Transports LTR-Vialon, première société de transports de la Loire, pro-posent un très vaste panel de services. Leurs prestations s’étendent ainsi des transports volumineux lourds à la loca-tion de semis frigorifiques ou de la location de plateaux et fourgons hayons aux trans-ports Ampirol pour les dé-chets, par exemple, jusqu’à la logistique. L’esprit familial de cette ETI de 420 personnes, la diversité de son parc avec 155 camions remorques et 160 semi-remorques, l’importance de ses presta-tions, la réactivité et le suivi attentif du client composent les points forts de cette SAS.

En 2010, LTR-Vialon a lancé LTC-Vialon (Loire Transport Citernes), une entité spécialisée dans le transport d’hydrocarbures et de déchets chimiques qui comptabilise une flotte de 20 véhicules. L’année suivante vit les débuts de LMM-Vialon, structure spécialisée dans le transport de conteneurs (caisses mo-biles), alternative au transport classique. LTR-Vialon déve-loppe également un service de location de véhicules avec ou sans conducteur qui facilite la

gestion administrative et so-ciale du locataire. L’entreprise totalise 80.000 m2 d’entrepôts ouverts et fermés dans la Loire et elle dispose même d’un ser-vice de tri et de réparations de palettes.

“LTR-Vialon accorde une place prépondérante à la sé-curité et à l’environnement. Elle a été la première PME en France à avoir signé la charte CO2 de l’Ademe”, re-marque brice lecué, res-ponsable Qualité Sécurité Environnement. “Hormis la formation de tous les conduc-teurs à l’éco-conduite, nous mettons en place des actions de sensibilisation et de formation sur les spécificités des métiers comme les matières dange-reuses et le parc moteurs est équipé des derniers disposi-tifs de sécurité”, ajoute Brice Lecué.

Créée en 1963, basée à La Fouillouse, près de Saint-Étienne, LTR-Vialon est au-jourd’hui la plus grosse société de transports de la Loire. Son président, louis Vialon, égale-ment président de la FNTR de la Loire, avait à ce titre reçu le 6 septembre 2011 l’ex président nicolas Sarkozy. L’entreprise a réalisé 53 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013. Cette année, elle devrait recru-ter une vingtaine de personnes en grande majorité des conduc-teurs. L’entreprise accompagne le développement internatio-nal de ses clients, notamment en Europe, et pour des lots complets.

a. b.

SITL

Page 6: Hebdo sem14 2014

6 - Semaine 14 - Avril 2014 - l’antenne Entreprises

Le chiffre d’affaires de l’an-née 2013 pour Touax s’élève à 349,3 millions d’euros contre 358 millions d’euros pour l’année 2012, soit une baisse de 2,4 %. Le groupe a déprécié pour 13,3 millions d’euros d’actifs et de provisions. Le groupe indique que “l’année 2013 a été marquée par un contexte éco-nomique européen faible (hors Allemagne) qui a pesé sur l’activité de construc-tions modulaires, nécessitant de

redimensionner les capacités de production. Cet ajustement a en-traîné des coûts de fermeture et de restructuration ainsi qu’une dépréciation d’actifs”. La lo-

cation et la vente de conteneurs ma-ritimes ont néan-moins été très dy-namiques en 2013 dans un contexte de concurrence soute-nue et de croissance des flux mondiaux.

En revanche, les activités de constructions Modulaires et dans une moindre mesure de Wagons

de Fret, essentiellement euro-péennes, ont subi les effets du contexte économique difficile.

L’endettement net bancaire du groupe s’élève à 399,6 millions d’euros comparé à 432,6 mil-lions d’euros en 2012, en baisse de 8 %. Cette diminution, selon Touax, s’explique par une baisse des investissements en propre, des cessions d’actifs et une émission de capital hybride. Le flux de trésorerie disponible est passé de - 22,6 millions d’euros en 2012 à + 25,3 mil-lions d’euros en 2013. Touax in-dique qu’il “entend poursuivre la croissance du free cash-flow

avec les actions suivantes : ces-sions d’actifs non stratégiques ou non loués, financement de la croissance principalement par des investisseurs tiers, et amé-lioration des taux d’utilisation et optimisation des coûts”.

Une année 2014 PoSitiVe

Fabrice et raphaël Walewski, les gérants, indiquent que, “bien que l’activité de location de constructions modulaires conti-nuera de peser en 2014, le groupe Touax prévoit d’augmenter encore son free cash en 2014”.

Pour 2014, le groupe prévoit une année 2014 positive pour son activité conteneurs maritimes, mais “en deçà d’une année 2013 exceptionnelle”. Les activités wagons de fret et barges flu-viales pourraient connaître une hausse de la demande. En re-vanche, la division constructions modulaires ne devrait connaître qu’une amélioration progressive, et rester en -dessous du point mort, du fait notamment de son ancrage européen. Touax précise qu’il “travaille sur ses relais de croissance et compte développer son implantation en Afrique et en Amérique du Sud”.

Touax

Perte nette de 15,3 millions d’eurosLe loueur et vendeur de conteneurs, wagons, barges et bâtiments modulaires Touax a enregistré en 2013 une perte nette de 15,3 millions d’euros, alors qu’il avait réalisé en 2012 un bénéfice net de 9,1 millions d’euros.

“Ceva Logistics déclare

plusieurs succès commerciaux”

le papier renaît au port de StrasbourgUsine historique de la zone portuaire de Strasbourg, la papeterie UPM Stracel a cédé la place à Blue Paper, société constituée par le belge VPK et l’allemand Klingele pour une production destinée au carton ondulé.

La nouvelle structure de 130 salariés a conver-ti la machine du papier magazine vers le papier pour carton ondulé d’emballage, au terme d’un investissement d’un peu plus de 10 millions d’eu-ros. Elle vise la produc-tion de 250.000 tonnes par an pour commencer. Une augmentation est visée, mais pas encore chiffrée ni datée dans le temps.

Pour le transport, Blue Paper opte presque exclusivement pour la route. Au niveau des approvisionnements, le choix s’explique par la proximité des fournisseurs et par la configuration du site strasbourgeois : il est embranché fer, mais sa voie est située de l’autre côté par rapport à la zone d’arrivée de l’usine.

La matière première est constituée de papiers et cartons usagés des ménages et de la grande distribution, qui sont regroupés en balles par des récupérateurs dans un rayon de 300 km maxi-mum, en France et en Allemagne principalement, à degré moindre en Suisse et au Luxembourg. “Nous souhaitons donner la priorité aux res-sources les plus proches, jusqu’à 100 km. Ce type de matière n’a pas d’intérêt économique ou éco-logique à se transporter sur longue distance”, souligne thierry Makaroff, directeur supply

chain de Blue Paper.La route truste égale-

ment les expéditions, à l’exception des quelques pourcents de volumes qui se destinent à la grande exportation hors Europe. Ceux-ci partent d’Anvers en bateau. Leur pré- acheminement s’opère aujourd’hui par la route, mais Blue Papier ne se montre pas fermé à un changement de mode à l’avenir : fluvial ou rail.

Le combiné rail-route représente également une possibilité, pour les expéditions vers l’Italie par exemple.

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CeVa logisTiCs

Une année de transitionPlacé sous la présidence de Xavier Urbain depuis janvier, Ceva Logistics a publié des résultats 2013 en nette amélioration. Si le groupe demeure en perte, sa marge opérationnelle en logistique contractuelle, sa premièreactivité, laisse entrevoir des jours meilleurs... à condition de stopper l’érosion de sa rentabilité dans la commission de transport international.

Après une recapitalisa-tion consacrée à son désen-dettement et l’arrêt ou la renégociation de contrats lo-gistiques non rentables, Ceva Logistics affiche en 2013 des résultats en meilleure forme. Quelques indicateurs permet-tent d’apprécier l’ampleur des mesures entreprises l’an passé : l’endettement net est passé de 3,3 milliards de dol-lars à 1,55 milliard avec, à la clé, une réduction sensible des frais financiers, le solde d’exploitation d’une perte de 422 millions de dollars à un bénéfice de 2 millions. Au final, le groupe accuse encore une perte nette de l’ordre de 59 millions de dollars à comparer à celle de 2012 qui culminait à 888 millions, tandis que son chiffre d’affaires se contracte de 8,3 % à 8,5 milliards de dollars. Avec un effectif de 44.000 personnes à travers 170 pays, Ceva enregistre un repli de ses revenus plus ou moins marqué selon les ré-gions. En Europe, sa première zone géographique (41 % du CA), le chiffre d’affaires

recule de 6 %, en Amérique (31 %) de 5,6 % et en Asie-Pacifique (28 %) de 14 %.

la coMMiSSion en berne

Malgré le “toilettage” réa-lisé, les revenus de la division logistique contractuelle à l’ori-gine de 55 % de son chiffre d’affaires, ne diminuent que de 2,6 % grâce à la résistance de plusieurs filières dont l’au-tomobile aux États-Unis. Sa marge opérationnelle s’amé-liore cependant de 1,2 point pour s’établir à 5 %. Impactées par la baisse des volumes dans le fret aérien, les recettes du pôle Freight management qui regroupent ses activités de commission de transport inter- national, dévissent en re-vanche de 12 %. Sa marge opérationnelle chute de 3 à 1,1 %.

Au cours de cette convales-cence, Ceva Logistics déclare plusieurs succès commerciaux : extension de son partenariat avec Vileda en Turquie et Avon en Amérique latine dans le do-maine de la douane, un contrat industriel et de commission ma-ritime avec Petrobras au Brésil, et de nouvelles collaborations avec Daikin et Scania dans la péninsule Ibérique. Ces der-nières semaines, le groupe s’est en outre renforcé au Mexique via la création ou l’extension de ses capacités logistiques et de son offre en commission de transport à Guadalajara, Monterey, Queretaro et Mexico. Autre succès commercial récent : le contrat signé avec Volvo Cars pour la gestion de ses opérations douanières aux États-Unis.

érick deMangeon

© touax

Les barges fluviales de Touax pourraient connaître une hausse de la demande

Page 7: Hebdo sem14 2014

l’antenne - Semaine 14 - Avril 2014 - 7

BoUrBoN

Un comité va examiner l’OPA

Le conseil d’administra-tion de Bourbon a confié à un comité de quatre administra-teurs indépendants l’examen de l’offre publique d’achat dévoilée la semaine dernière par l’actionnaire principal du groupe spécialisé dans les services maritimes à l’in-dustrie pétrolière. Le conseil “a décidé de confier à un comité composé des quatre administrateurs indépen-dants du groupe l’examen de ce projet”, indique Bourbon. “Le conseil se prononcera au vu de leurs recommanda-tions lorsque seront connues

les conditions définitives de l’offre”, ajoute-t-il. Le prin-cipal actionnaire de Bourbon, la holding du membre de la famille fondatrice Jacques de chateauvieux, a dévoilé un projet d’OPA visant à prendre la majorité du capital de l’ex-sucrier réunionnais devenu un poids lourd des navires pour l’industrie pétrolière. Le plan vise à faire grimper Jaccar Holdings, qui détient actuel-lement 26 % de l’armateur, au moins au-delà de la barre des 50,1 %. À 24 euros par action, cette offre valorise Bourbon à 1,79 milliard d’euros.

Coldway s’apprête à présenter au salon SITL Europe sa nouvelle gamme de contenants dédiés à la logistique des marchandises sous température dirigée. Les produits de la gamme Roll sont issus d’un système breveté par la société française. Ils s’appuient sur le principe de production auto- nome de froid et de chaleur. Chaque contenant est ainsi équipé de son propre système de régula-tion thermique indépendant de tout branchement électrique. “Cette technologie révolution-naire repose sur deux principaux atouts : autonomie parfaite du système et traçabilité de la tem-pérature au profit des produits transportés”, explique la société basée à Pia, près de Perpignan (Pyrénées-Orientales).

La production de chaleur et de froid est réalisée grâce à une réaction chimique impliquant de l’ammoniac gazeux d’un côté et des sels et du graphite de l’autre. La réaction se fait dans des tubes scellés inaccessibles. Pour laurent rigaud, président du Directoire de Coldway, “le lan-cement de cette gamme de conte-neurs inédits en Europe illustre la politique volontariste que nous menons depuis 2010 en R&D. La technologie brevetée Coldway trouve ici sa première applica-tion industrielle majeure”. Le système est réversible. Il permet d’adapter la température au pro-duit transporté, pour une durée de 24 à 48 heures. De plus, il est possible de suivre les éventuelles variations de températures en

direct et à distance (tracking) et d’obtenir un historique complet sur la durée du transport.

dU FrigoSanS VéhicUle Frigo

Les rolls, dont la capacité peut aller de 4 à 800 litres, trouvent leur application principalement dans le secteur médical, pour le transport de prélèvements san-guins, notamment. Coldway se développe aussi dans l’agroali-mentaire : restauration collec-tive, boulangerie industrielle,

etc. La société met en avant son apport dans le domaine de la lo-gistique en général, puisque ses rolls permettent le transport de produits sensibles à la tempéra-ture dans des véhicules non équi-pés de système de réfrigération.

“Au-delà de la plus grande li-berté offerte aux utilisateurs, ce roll répond encore plus fortement aux exigences réglementaires, notamment en termes de régula-tion précise de la température”, assure la direction de Coldway.

Cette société issue d’un trans-fert de technologie du CNRS a

été créée en 2001 et s’est spécia-lisée dans le stockage et l’utilisa-tion de l’énergie dans la chaîne du froid. Elle emploie 19 per-sonnes et réalise un chiffre d’af-faires annuel voisin du million d’euros. Son site de Pia intègre son laboratoire de R&D ainsi que l’atelier de production. Cette dernière est passée en phase de développement actif. Coldway a effectué une levée de fonds de 9,3 millions d’euros en juin 2013.

Franck andré

Coldway

Innovation dans le transport sous température dirigée

La société roussillonnaise Coldway présente sa nouvelle gamme de rolls à température dirigée autonomes, issue de sa technologie brevetée.

Forte hausse des résultats en 2013Le groupe français de logistique ID Logistics a publié mardi 25 marsun bénéfice net qui a plus que doublé en 2013, à 13,1 millions d’euros, et il se montre confiant pour l’année en cours.

ID Logistics a enregistré une forte hausse de ses résultats en 2013, à hauteur de 13,1 mil-lions d’euros. En 2012, son bénéfice net s’était élevé à 4,6 millions. Le résultat opération-nel courant a bondi de 69 % à 31,8 millions d’euros et le chiffre d’affaires a progressé de 31 % à 735,1 millions. ID Logistics a profité de l’acquisition du spécialiste français de la pré-paration de commandes à l’unité CEPL, inté-gré dans ses comptes depuis le 1er juillet, et qui

“renforce sa présence en Europe, avec de nouvelles implantations en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne”. Le groupe a aussi vu ses ventes pro-gresser en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, en Pologne et en Russie. L’international représente désormais 43 % de son chiffre d’affaires. Ses ac-tivités en France ont aussi connu une croissance soutenue, de 22,5 %. Pour 2014, ID Logistics se dit “bien positionné”, “malgré une conjoncture incertaine”. “L’activité va bénéficier de l’effet en année pleine des nouveaux contrats gagnés en 2013 tels que Point P et Orangina/Schweppes, ou l’accompagnement de Privalia au Brésil, Auchan en Pologne et Simply Market en Russie. Le nombre d’appels d’offre traité par le groupe est par ailleurs élevé”, précise-t-il. ID Logistics a fait son entrée en Bourse en avril 2012.

id logisTiCsLaurent Rigaud, directeur de Coldway, présente son roll réfrigéré autonome

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Le groupe français de logistique ID Logistics a annoncé mercredi 26 mars avoir signé un contrat avec Evian Volvic World (EVW) dans le cadre de la création d’une cellule de pilo-tage de nouvelle génération multi-clients.

Ce partenariat avec l’entité du groupe Danone, qui distribue des marques d’eaux minérales comme Evian, Badoit, Volvic ou Salvetat, a été conclu pour une durée de six ans. Cette nouvelle cellule gérera l’ensemble des flux d’EVW sur cinq pays (France, Allemagne, Belgique, Suisse et Grande-Bretagne), à partir

de 4 usines de production et de 17 entrepôts, passant par la route ou par le rail, soit plus de 1.500 trains complets par an. Cette plateforme basée en région lyonnaise optimisera les flux notamment par la mutualisation des moyens, la massification des volumes et un investisse-ment informatique de près d’un million d’eu-ros. “L’ambition de cette nouvelle génération de cellule de pilotage est également de réduire significativement l’impact environnemental de la chaîne logistique des clients”, assure ID Logistics.

nouvelle cellule de pilotage avec evian

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Entreprises

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8 - Semaine 14 - Avril 2014 - l’antenne

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14 rue du Meunier95700 Roissy en France

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Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

12 - Semaine 14 - Avril 2014 - l’antenne

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13 - Semaine 14 - Avril 2014

SNCM

Le mouvement de grève suspenduLes syndicats de la SNCM ont suspen-du le 1er avril le mouvement de grève entamé le 26 mars après avoir obtenu des garanties de Transdev sur l’avenir de la compa-gnie maritime. “Le groupe Transdev a ga-ranti par cour-rier à l’État qu’il n’enclen-cherait aucune procédure col-lective devant le tribunal”, a indiqué Pierre Maupoint de Vandeul, délégué CFE-CGC des officiers. Avec cette lettre, “le PDG de Transdev, Jean-Marc Janaillac, prend une décision contraire aux dé-clarations d’antoine Frérot”, s’est fé-licité mardi 1er avril Pierre Maupoint de Vandeul. “L’État reprend la main et fixe un calendrier précis dans un cadre sécurisé”.

“On écarte le pire et les mauvaises inten-tions du patron voyou de Veolia”, a ren-

chéri Frédéric alpozzo, repré-sentant CGT (majoritaire) des marins de la SNCM, qui reste toutefois “vigi-lant”. Les syn-dicats ont éga-lement obtenu la tenue d’une table ronde sur la question de l ’act ionnar iat , avec la nomina-tion d’un coor-dinateur, ainsi qu’une réunion

avec les équipes du nouveau Premier ministre, Manuel Valls, des ministres des Transports et des Finances “dans les trois semaines à venir”. Un conseil de surveillance se tiendra par ailleurs le 14 avril pour aborder la commande de quatre bateaux au chantier naval STX de Saint-Nazaire.

AgendaPour la quatrième année consécu-

tive, Randstad, l’Aft-Iftim Formation continue et JobTransport s’associent pour organiser les Rencontres profes-sionnelles Transport. Après Aulnay-sous-Bois (93) et Sainte-Luce-sur-Loire (44), les prochaines réunions se dérouleront à Saint-Priest (69) le 10 avril et à Dourges (62) le 20 mai. Après trois éditions consacrées à l’éco-conduite, ces rencontres inau-gurent une nouvelle formule autour de conférences matinales de trois heures sur le thème de la rentabilité des en-treprises de transport et la motivation de leurs salariés. Renseignements : www.randstad.fr/rencontres-transport

RepriseLe tribunal de commerce de Reims

a validé mardi 25 mars la reprise de l’entreprise Reims Aviation Industries, filiale du groupe Geci International, par la start-up rémoise ASI Innovation qui va conserver 31 emplois sur 61. La jeune société Aéro Système Intégré Innovation (ASI Innovation), créée en 2010 par d’anciens cadres de Reims Aviation, a proposé un investissement de 500.000 euros de fonds propres en gardant 31 salariés sur le site de l’avionneur rémois. Associée au groupe chinois Aviation Industry Corporation of China (Avic) et sa filiale américaine Continental Motors, la start-up envi-sage de produire le biturbopropulseur léger spécialisé dans la surveillance terrestre et maritime F406 aux États-Unis et de développer l’intégration des systèmes de missions dans les locaux de Reims Aviation tout en devenant le distributeur du motoriste américain.

© sncm

EngagementLe ministre du Redressement pro-

ductif, arnaud Montebourg, a an-noncé mercredi 26 mars que la so-ciété monégasque Sotragem, dont l’intérêt pour une reprise de la raffinerie LyondellBasell de Berre-l’Étang était connu de longue date, s’était décidée à remettre une offre “engageante” de re-prise. Son projet a été “significativement amélioré” par rapport à sa mouture ini-tiale et prévoit un investissement de 400 millions d’euros sur le site pendant les trois prochaines années, s’est réjoui Arnaud Montebourg. Ce projet indus-triel “solide” pourra recréer sur le site de Berre-l’Étang plus de 200 emplois, a assuré le ministre, qui affirme s’être “personnellement impliqué” dans ce dossier.

RévisionLes vides juridiques permettant aux

passagers turbulents qui perturbent sérieusement les vols commerciaux d’échapper à toute poursuite doivent être comblés par les gouvernements, a demandé mardi 25 mars à Genève l’Iata (Association international du transport aérien). L’Iata a lancé cet appel la veille de l’ouverture mercre-di 26 mars à Montréal d’une confé-rence diplomatique sur la révision de la Convention de Tokyo, portant sur les infractions commises à bord des avions. La Convention de Tokyo a été négociée en 1963 et prévoit que c’est le pays d’enregistrement de l’avion qui est compétent pour poursuivre le ou les passagers turbulents. Avec le phénomène du leasing des avions, le pays de l’enregistrement n’est ni celui où il atterrit, ni celui de l’exploitant de l’avion. Cet état de fait limite sérieu-sement les possibilités de poursuites des passagers turbulents. Pour cette raison, l’Iata soutient les propositions en faveur d’une extension de juridiction à la fois au pays où l’avion atterrit et celui où est situé l’exploitant.

ErreurUne erreur des services d’urgence

des îles Canaries annonçant “la chute d’un avion en mer” a déclenché jeudi 27 mars un déluge d’informations erro-nées reprises par des médias nationaux et internationaux, certains allant jusqu’à affirmer qu’un B737 s’était abîmé en mer. À l’origine de l’erreur, un tweet du 112, service d’urgence des Canaries, archipel espagnol situé au larges des côtes africaines : “Le contrôle aérien des Canaries confirme la chute en mer d’un avion à deux milles de la côte à la hauteur de Jinamar”. La presse locale reprend l’information. La rumeur se répand comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux et certains médias parlent d’un B737, une fausse information reprise par des médias internationaux. Mais très vite, 10 mi-nutes après, les démentis tombent. “Finalement, il se confirme que ce n’est pas un avion. C’est un remorqueur tirant une embarcation”, explique un porte-parole des services d’urgence des Canaries. Selon une photo du sup-posé remorqueur diffusée notamment sur le site des contrôleurs aériens, ce navire équipé d’une grue est effective-ment d’une ressemblance troublante avec un avion.

ClimatLe Groupe d’experts inter-

gouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a conclu dimanche 30 mars à Yokohama, près de Tokyo, une réunion de six jours sur l’état climatique de la planète et surtout ses conséquences inquiétantes. Pénurie alimentaire, risque de conflit accru, inondations figurent parmi les conclusions de cinquième rapport du Giec sur lequel ont planché envi-ron 500 scientifiques et responsables gouvernementaux. Ce document inti-tulé “Changement climatique 2014 : impacts, adaptation et vulnérabilité” a été rendu public lundi 31 mars. Alors que la planète est sur une dangereuse trajectoire conduisant à une hausse moyenne de 4 °C à l’horizon 2100, par rapport à l’ère pré-industrielle, ces as-pects seront détaillés dans ce second volet du rapport 2013-2014 du Giec.

Les chefs d’entreprises prennent des risques, innovent, échangent, exportent et importent. Le 8 avril, au Double Mixte de Villeurbanne, ils auront l’occasion de se retrouver pour la troisième année afin de faire le point sur la situation écono-mique, partager idées et expériences. Le “Printemps des entrepreneurs”, évé-nement placé sous la houlette du Medef Lyon-Rhône, a pour thème “Ensemble-Oser-Partager-Rebondir”. Plus de 2.000 chefs d’entreprises de tous sec-teurs sont attendus. Pierre gattaz, pré-sident du Medef, participera à la séance plénière. Le PDG de Volvo Automobiles France, la présidente de Bernard Loiseau SA, le moine tibétain Matthieu Ricard, agnès Verdier-Molinie (directrice de

la fondation iFrap), Raymond Soubie, nicolas Beytout, Michel Barnier ou Charles Rozoy (nageur handisport, mé-daillé d’or au 100 mètres papillon aux JO d’été de 2012 à Londres) et d’autres personnalités très différentes viendront

apporter leur témoignage et évoquer leurs batailles, leurs réussites, leurs échecs lors de cette journée studieuse et conviviale. Les “Lions de demain” ré-compenseront les créateurs et porteurs de projets les plus prometteurs tandis que les “Trophées de la compétitivité” primeront les entreprises les plus talen-tueuses dans leur domaine. Un “Bar à start-up” permettra aux jeunes entrepre-neurs de trouver des clients, des parte-naires, des investisseurs. Des ateliers, un grand entretien économique et un village “Partenaires” permettront à chacun de mettre à jour ses connaissances et d’en-richir son carnet d’adresses.

annick BÉROUD

3e Printemps des entrepreneurs le 8 avril

3e Printemps des entrepreneurs au Double Mixte de Villeurbanne

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Les vracs secs piquent du nezLes vracs secs ont chuté la semaine dernière, plombés par des prises de bénéfices

et une faible activité, tandis que les frets pétroliers se stabilisaient.Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 28 mars à 1.373 points. Le Baltic Capesize

Index (BCI) a terminé la semaine à 2.557 points. “Le marché des capesize a expéri-menté une autre semaine agitée et imprévisible”, ont remarqué les analystes du cour-tier maritime Fearnleys. “La fluctuation des tarifs a engendré et a été engendrée par d’importantes ventes spéculatives. C’est difficile de dire si cela signifie une baisse du moral des opérateurs ou simplement des prises de bénéfices de la part de certains des plus gros courtiers”, ont-ils expliqué. La semaine d’avant, le marché des capesize avait culminé à 3.129 points, son niveau le plus élevé depuis deux mois et demi. De son côté, le marché des panamax a également chuté la semaine dernière, tombant à un plus bas en sept mois à cause d’un manque d’activité. “La Chine ne semble pas acheter suffisamment de grains d’Amérique du Sud, à cause de problèmes de prix et/ou de qua-lité”, ont signalé les analystes de Fearnleys. Les experts du courtier maritime Braemar Seascope ont notamment pointé la faiblesse de la demande chinoise de soja. La Chine est le premier consommateur mondial de soja tandis que le Brésil et l’Argentine sont respectivement deuxième et troisième producteur mondial. Le Baltic Panamax Index (BPI) a ainsi terminé à 978 points vendredi 28 mars.

De leur côté, les frets pétroliers se sont stabilisés la semaine dernière. “Malgré une demande et des volumes constants, ce sont les compagnies pétrolières qui gardent le dessus sur les propriétaires de navires, gardant les tarifs maritimes à de faibles ni-veaux”, ont expliqué les analystes de Braemar Seascope. L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini à 705 points vendredi 28 mars. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 614 points vendredi 28 mars.

Frets maritimes