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FFPM Les pilotes français restent à la manœuvre face à l’Europe Six mois après s’être réunie à Paris à l’occasion de son 99 e congrès, la Fédération française des pilotes maritimes s’est retrouvée à Marseille dans le cadre de ses rencontres fédérales portuaires. Au menu de cette journée de travail, les nombreux échanges que la profession a depuis quelques mois avec Bruxelles sur le projet de libéralisation de l’accès aux services portuaires dont elle risque d’être victime. “La Commission européenne ne voit son salut que dans l’uniformisation et la déré- gulation de ses services”, ironise Frédéric Moncany de Saint-Aignan, le président de la Fédération française des pilotes maritimes (FFPM), en faisant allusion à la proposition de règlement communautaire du 23 mai 2013 dans laquelle Bruxelles inclut le pilotage mari- time, le remorquage, le lamanage et les autres services portuaires. Dans le sillage de l’association euro- péenne des pilotes (EMPA), la Fédération française défend bec et ongles la profession. Depuis quelques mois, les rencontres avec la Commission se sont d’ailleurs multipliées. Une MiSSion de Service pUblic “Nous considérons que le pilotage n’est pas un service économique mais est un service d’in- térêt général. Il n’a donc rien à faire avec l’ou- verture du marché”, s’arc-boute le président des pilotes français qui souligne : “Nos clients sont des armateurs mais notre mission consiste à assurer la protection des riverains et à fluidi- fier le trafic dans les ports”. La fédération a donc rencontré la DG Move à Bruxelles et à diverses reprises les parle- mentaires français et, à Strasbourg, les parlementaires euro- péens pour défendre la profession. Pour Frédéric Moncany de Saint-Aignan, “il y a une forte inclination à exclure le pilotage du champ d’application du règlement”. La profession n’est pas la seule à se dé- fendre. Le Comité des Régions (l’organe consultatif institué par le traité de Maastricht et représentant les autorités régionales et locales au sein de l’UE) réclame lui aussi l’exclusion du pilotage d’un texte qui ne prévoit pas la manutention dans son champ d’application. Mais, pour l’heure, la partie n’est pas gagnée. La Commission maintient sa position. Les pilotes français continuent de braver “la tempête européenne”, selon Jean-philippe Salducci, président de la station de pilotage de Marseille-Fos. Un rapport devrait être rendu en novembre. Le président de la fédération française, qui souligne que les pilotes jouent la transparence en matière tarifaire dans les ports de l’Hexagone, s’attend à ce que les mers eu- ropéennes restent houleuses pour la profession jusqu’en avril 2014. Reste également à régler le dossier de régle- mentation de la licence de capitaines pilotes. Frédéric Moncany de Saint-Aignan rap- pelle que “le tiers des navires en France, soit 50.000 unités, est opéré par des ca- pitaines pilotes”. La fédération française regroupe 31 stations de pilotage mari- time qui opèrent dans plus de 50 ports de commerce fran- çais de métropole et d’Outre-Mer de même que la station de pilotage hauturier présente en Manche et mer du Nord. La profession compte dans le pays 338 pi- lotes maritimes et plus de 400 salariés. L’Empa, de son côté, regroupe 5.000 pilotes présents dans 25 pays du continent européen, y compris la Turquie, la Norvège, la Russie et l’Ukraine. L’association trouve ses origines en France. En 1962, la profession avait fondé à Marseille l’Association française des pilotes du marché commun. vincent cAlAbrèSe Rhône-Alpes : L’Écotaxe préoccupe les acheteurs Cherbourg : Hydroliennes, les industriels déjà sur les rangs Le Havre : La réforme de l’ENSM crée des remous Riverdating : Le mode fluvial, cet inconnu Ministère des Transports : Au chevet du transport routier Institutions/ Infrastructures UPS : Renforcement de l’offre logistique et “Santé” en Chine Stef : Nouvelle génération d’agence à Carquefou Entreprises Espagne : Barcelone, un nouveau terminal pour les croisières International www.lantenne.com International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com 68 ème année Semaine 41 - Octobre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 l’hebdo © Vincent calabrèse © Vincent calabrèse Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président de la FFPM, et Jean-Philippe Salducci, président de la station de pilotage de Marseille-Fos

Hebdo sem41 2013

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Page 1: Hebdo sem41 2013

FFPM

Les pilotes français restent à la manœuvre face à l’Europe

Six mois après s’être réunie à Paris à l’occasion de son 99e congrès, la Fédération française des pilotes maritimes s’est retrouvée à Marseille dans le cadre de ses rencontres fédérales portuaires. Au menu de cette journée de travail, les nombreux échanges que la profession a depuis quelques mois avec Bruxelles sur le projet de libéralisation de l’accès aux services portuaires dont elle risque d’être victime.

“La Commission européenne ne voit son salut que dans l’uniformisation et la déré-gulation de ses services”, ironise Frédéric Moncany de Saint-Aignan, le président de la Fédération française des pilotes maritimes (FFPM), en faisant allusion à la proposition de règlement communautaire du 23 mai 2013 dans laquelle Bruxelles inclut le pilotage mari-time, le remorquage, le lamanage et les autres services portuaires.

Dans le sillage de l’association euro-péenne des pilotes (EMPA), la Fédération française défend bec et ongles la profession. Depuis quelques mois, les rencontres avec la Commission se sont d’ailleurs multipliées.

Une MiSSionde Service pUblic

“Nous considérons que le pilotage n’est pas un service économique mais est un service d’in-térêt général. Il n’a donc rien à faire avec l’ou-verture du marché”, s’arc-boute le président

des pilotes français qui souligne : “Nos clients sont des armateurs mais notre mission consiste à assurer la protection des riverains et à fluidi-fier le trafic dans les ports”.

La fédération a donc rencontré la DG Move à Bruxelles et à diverses reprises les parle-mentaires français et, à Strasbourg, les parlementaires euro-péens pour défendre la profession. Pour Frédéric Moncany de Saint-Aignan, “il y a une forte inclination à exclure le pilotage du champ d’application du règlement”.

La profession n’est pas la seule à se dé-fendre. Le Comité des Régions (l’organe consultatif institué par le traité de Maastricht et représentant les autorités régionales et locales au sein de l’UE) réclame lui aussi l’exclusion du pilotage d’un texte qui ne prévoit pas la manutention dans son champ d’application.

Mais, pour l’heure, la partie n’est pas gagnée. La Commission maintient sa position. Les pilotes français continuent de braver “la tempête européenne”, selon Jean-philippe Salducci, président de la station de pilotage de Marseille-Fos. Un rapport devrait être rendu en novembre. Le président de la fédération française, qui souligne que les pilotes jouent la

transparence en matière tarifaire dans les ports de l’Hexagone, s’attend à ce que les mers eu-ropéennes restent houleuses pour la profession jusqu’en avril 2014.

Reste également à régler le dossier de régle-mentation de la licence de capitaines pilotes.

Frédéric Moncany de Saint-Aignan rap-pelle que “le tiers des navires en France, soit 50.000 unités, est opéré par des ca-pitaines pilotes”. La fédération française regroupe 31 stations de pilotage mari-time qui opèrent dans plus de 50 ports de commerce fran-çais de métropole et d’Outre-Mer de même que la station de pilotage hauturier présente en Manche et mer du Nord. La profession compte dans le pays 338 pi-

lotes maritimes et plus de 400 salariés.L’Empa, de son côté, regroupe 5.000 pilotes

présents dans 25 pays du continent européen, y compris la Turquie, la Norvège, la Russie et l’Ukraine. L’association trouve ses origines en France. En 1962, la profession avait fondé à Marseille l’Association française des pilotes du marché commun.

vincent cAlAbrèSe

Rhône-Alpes :L’Écotaxe préoccupe les acheteurs

Cherbourg :Hydroliennes, les industriels déjà sur les rangs

Le Havre :La réforme de l’ENSM crée des remous

Riverdating :Le mode fluvial, cet inconnu

Ministère des Transports :Au chevet du transport routier

Institutions/Infrastructures

UPS :Renforcement de l’offre logistique et “Santé” en Chine

Stef :Nouvelle génération d’agence à Carquefou

Entreprises

Espagne :Barcelone, un nouveau terminal pour les croisières

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http://www.Transprojets.com 68ème année Semaine 41 - Octobre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

l’hebdo

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Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président de la FFPM, et Jean-Philippe Salducci, président de la station de pilotage de Marseille-Fos

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2 - Semaine 41 - Octobre 2013 - l’antenne Infrastructures/Institutions

L’Écotaxe poids lourds concerne 600.000 véhicules fran-çais et 300.000 étrangers équipés de boîtiers électroniques spéciaux dotés d’un système de localisation par satellite. Le gou-vernement a indi-qué avoir “présen-té au Parlement un mécanisme de majoration du prix de la presta-tion de transport routier de mar-chandises afin de permettre aux transporteurs de répercuter sur leurs clients le coût de la taxe et de donner ainsi un signal-prix si-gnificatif pour favoriser le report modal”. La confusion règne entre le calcul de la taxe définie par la loi et la majoration forfaitaire.

“Nous craignons les consé-quences sur les coûts de trans-

port et les risques que cette nou-velle taxe fait courir au secteur français du transport puisque de manière générale, peu de profes-

sionnels pensent que les transpor-teurs étrangers su-biront réellement la taxe”, observe Serge Fontaine, membre du comité directeur de la CDAF. Comment s ’ o rg a n i s e r o n t réellement les

contrôles et comment seront re-couvrées les amendes notamment pour les transporteurs étrangers ? Les modalités de contrôle des fac-tures préoccupent aussi les ache-teurs : comment s’assurer qu’une marchandise taxée est vraiment concernée ? Quels seront les droits et devoirs des redevables ? Quelles seront exactement les modalités de

collecte ? Quel sera le rôle exact de la douane ? Comment négo-cier avec les commissionnaires de transport ? Si mon transporteur ne contribue pas à l’Écotaxe et qu’il m’applique la contribution, que se passera-t-il ? Que se passe-ra-t-il aussi pour un transporteur français qui travaille à l’étranger mais n’effectue ni chargement ni déchargement en France ? Les six sociétés habilitées de télépéage sont-elles commission-nées par Ecomouv ? Qui sera responsable en cas d’erreur ? Pendant plusieurs heures, les questions ont fusé. Et les réunions succèdent aux réunions. Me Mazet du cabinet Fidal a apporté quelques clarifications.

conSéqUenceS SUr leS coûtS

Ce cabinet dispose d’un pôle Transport et logistique, composé de spécialistes des douanes, des transports, des contentieux, et tra-vaille beaucoup pour le secteur de la distribution. D’après une si-mulation récemment effectuée, il faudrait environ treize heures pour parcourir en camion la distance Lyon-Paris si on voulait éviter tout tronçon taxable.

Rappelons qu’en décembre 2012, lors de l’assemblée géné-rale de la FNTR Rhône-Alpes, l’idée de créer un observatoire ré-gional de l’Écotaxe poids lourds avait été lancée par le préfet de

région, Jean-François carenco. Quelques semaines plus tard, l’ob-servatoire était lancé. Cette initia-tive était la première en son genre en France.

Présidé par le préfet, Orepol rassemble des représentants de l’État impliqués dans sa mise en œuvre, d’Ecomouv, filiale du groupe italien Autostrade, et partenaire de l’État pour la conception et la collecte de l’Écotaxe, de la FNTR et de TLF

et de chargeurs. Les transporteurs voulaient, par exemple, s’assu-rer que cette taxe serait appliquée “dans une concurrence loyale et en plein respect des intervenants”.

Les négociations entre trans-porteurs et chargeurs promettent d’être vives. Peu d’acheteurs ont en ce début d’automne une idée précise du prix de leurs transports en 2014.

Annick béroUd

Rhône-Alpes

L’Écotaxe préoccupe les acheteurs désorientésL’Écotaxe poids lourds devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2014. Les transporteurs sont en première ligne mais les chargeurs et acheteurs également. Une récente réunion, organisée par la Compagnie des acheteurs de France-Rhône-Alpes (CDAF), a permis de constater qu’il y a encore plus de questions que de réponses sur ce lourd dispositif.

L’Écotaxe publiée au “Journal officiel”

L’arrêté fixant la date d’entrée en vigueur de l’Écotaxe poids lourds au 1er janvier 2014 a été publié au “Journal officiel” samedi 5 oc-tobre. La date d’entrée en vigueur de la “taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandises” est donc fixée au 1er janvier 2014 à minuit, selon cet arrêté pris par les ministres en charge des Transports, Frédéric cuvillier, et du Budget, bernard cazeneuve. Hier, les deux ministères évoquaient une “bonne avancée des ultimes phases de vérifi-cation”. Ainsi, à partir de mi-octobre, les rede-vables non-abonnés aux sociétés de télépéage

pourront s’enregistrer auprès d’Ecomouv’, société chargée de la gestion et la collecte de cette taxe. Cet enregistrement est ouvert aux abonnés depuis le 19 juillet dernier. Un cour-rier a été adressé par le ministre des Transports à ses homologues des 27 États membres de l’UE pour les informer de la prochaine entrée en vigueur de l’Écotaxe. Frédéric Cuvillier les invite “à relayer cette information auprès des propriétaires de véhicules lourds de leur pays, puisqu’ils sont également assujettis à l’Écotaxe pour les trajets qu’ils effectuent en France”.

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“S’assurer que la taxe sera appliquée dans

une concurrence loyale” © VolVo trucks

création d’observatoires régionaux

Lors de l’annonce du report de l’entrée en vigueur de la taxe poids lourds au 1er janvier 2014, Frédéric Cuvillier, ministre dé-légué aux Transports, à la Mer et à la Pêche, a encouragé le déploiement d’Observatoires régionaux. Inspirés de celui créé en Rhône-Alpes en février dernier sous l’impulsion du Conseil régional local, ces observatoires visent à rassembler les acteurs (transporteurs et chargeurs) et les administrations concernés afin de faciliter la mise en place de la taxe et du dispositif de majoration forfaitaire des prix des prestations de transport. Cet encouragement a été suivi d’un courrier adressé aux pré-fets de région pour accompagner leur mise en place et préciser leurs missions. Au nombre de trois, ces missions ont été pré-sentées dans la “Lettre du transport routier n° 1280”, publiée par la Fédération nationale des transports routiers (FNTR). Ces “Observatoires Écotaxe” devront informer les acteurs écono-miques sur la taxe et le mécanisme de majoration forfaitaire, suivre leur mise en œuvre et identifier les éventuelles difficultés rencontrées par les transporteurs et les chargeurs, mesurer les effets de ces nouvelles mesures sur le marché des transports rou-tiers de marchandises.

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l’antenne - Semaine 41 - Octobre 2013 - 3

François Hollande a lancé lundi 30 septembre à Cherbourg un appel à projets pour des fermes pilotes d’hydroliennes au large des côtes normandes et finisté-riennes. Trois ou quatre fermes, c o m p r e n a n t chacune cinq à dix machines, seront implan-tées sur deux sites : le raz Blanchard, au large du Cotentin, et le passage du Fromveur, au large du Finistère. Chacune des

fermes, qui utilisent les courants sous-marins pour produire de l’électricité, sera subventionnée

par l’État à hau-teur de 30 mil-lions d’euros. Cet appel à manifes-tation d’intérêt a été publié mardi 1er octobre au “Journal officiel”.

Le groupe de chantiers navals DCNS, qui travaille déjà à un projet

pilote avec EDF au large de l’île de Bréhat (Côtes d’Armor), s’est dit prêt à

répondre à l’appel d’offres, “puis aux futurs appels d’offres pour des fermes commerciales”, espérés aux alentours de 2016. Une autre alliance s’est dessinée lundi 30 septembre : GDF Suez a annoncé un partenariat avec

Alstom, qui teste actuellement une machine de 1 mégawatt en Écosse. L’allemand Siemens a lui aussi exprimé sa grande moti-vation. Le groupe espère que son modèle d’hydrolienne, partielle-ment immergée, pourra être en

lice, la réglementation française ne retenant pour l’instant que les machines immergées. Siemens France a “réaffirmé sa volonté de participer activement au dé-veloppement de la filière des énergies marines en France”.

Cherbourg

Hydroliennes : les industriels déjà sur les rangs

Le lancement par François Hollande du premier appel à projet français pour des parcs pilotes d’hydroliennes a été accueilli avec satisfaction par les industriels de l’énergie, dans les starting-blocks depuis plusieurs mois.

“DCNS, GDF,EDF, Siemens

et Alstom

© Dcns

Infrastructures/Institutions

Manifestation lors du déplacement présidentiel

Environ 560 personnes, selon la police, 800 à 900 selon la CGT, ont manifesté lundi 30 septembre à Cherbourg pour de-mander à l’État d’y “défendre l’emploi” et la santé publique, en marge d’un déplacement du président de la République, François Hollande, dans cette ville. “Il y avait des salariés de DCNS, où des emplois viennenat d’être supprimés alors que l’État est actionnaire majoritaire, des CMN, de l’hôpital de Cherbourg, d’Areva et d’Euriware que la maison mère Areva s’apprête à vendre”, a affirmé Daniel Lerogeron, de la CGT. DCNS emploie environ 2.300 personnes dans l’agglomération de Cherbourg, les Constructions mécaniques de Normandie (CMN) 340 et Euriware plus de 400, selon la CGT.

François Hollande était à Cherbourg accompagné de plu-sieurs ministres et du président du Mozambique, Armando Guebuza, pour assister à la première découpe de la tôle liée au contrat de vente de trente bateaux d’une valeur de 200 mil-lions d’euros, annoncé le 5 septembre par le propriétaire des CMN, l’homme d’affaires libanais Iskandar Safa. Dans le détail, il s’agit de vingt-quatre chalutiers, trois patrouilleurs de 32 mètres et trois patrouilleurs de 42 mètres. Ce marché, qui représente plus de deux ans de plan de charge pour les CMN, selon la direction, donne une bouffée d’oxygène aux salariés de ce chantier naval, depuis plusieurs mois au chômage technique. Mais la CGT craint qu’une partie de la fabrication soit sous-traitée à l’étranger.

François Hollande était également à Cherbourg pour lancer un appel à projets pour des fermes pilotes d’hydroliennes au large des côtes normandes et finistériennes. Il s’est rendu sur un des quais du port de Cherbourg, où il s’est fait présenter un prototype d’hydrolienne, grosse turbine sous-marine destinée à exploiter l’énergie des courants pour produire de l’électricité.

© Port De cherbourg

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4 - Semaine 41 - Octobre 2013 - l’antenne Infrastructures/Institutions

“Offrir les meilleurs cursus, accueillir les meilleurs étudiants français et étrangers se destinant aux métiers de la mer tout en ac-compagnant les écoles de forma-tion de navigants d’autres pays, à composante maritime ou en passe de le devenir” : telle est l’ambi-tion de l’ENSM, affichée en pré-ambule du projet d’établissement que la nouvelle équipe dirigeante devrait présenter à son conseil d’administration, le 23 octobre prochain. Suite à la décision poli-tique de maintenir les quatre sites, le projet vise à leur “spécialisa-tion, en fonction de leurs points forts et de leur environnement”.

LeS trOiS premièreS annÉeS à marSeiLLe

Ainsi, selon le document de travail en cours d’élabora-tion, les trois premières années du cursus ingénieur se re-grouperaient à Marseille qui

développerait les partenariats “industriels” (Bourbon, SNCM, CMA CGM…). À Nantes, la partie “non navigante” de la promotion sur les deux dernières années, le cursus Doctorat ainsi que des partenariats en recherche avec les universités. Saint-Malo accueillerait l’ensemble de la filière machine et/ou pont monova-lentes et Marseille, Nantes ou Le Havre la 5e année. Côté patrimoine, Marseille aurait besoin de s’agrandir, Nantes trop vétuste devrait déménager et Saint-Malo s’installer à proximité du nouveau lycée professionnel maritime.

Au Havre, exit donc le premier cycle et ses 600 étudiants. Il est en-visagé un Pôle international d’en-seignement maritime (PIEM) qui

comprendrait un enseignement à distance en anglais, un cursus international court de trois ans d’enseignement maritime mono-valent (pont et/ou machine) en anglais et une structure “exper-tise et ingénierie pédagogique”. Un centre de formation continue “de spécialisation ou de réorien-tation Seconde carrière” est éga-lement proposé. Côté recherche, le document prévoit la création

d’un Centre d’essais et de recherche en systèmes inno-vants maritimes (CERSIM). Il inclurait le projet “Passerelle in-telligente” avec un banc d’es-sais grandeur réelle pour vali-

der des équipements ainsi qu’un autre dédié à l’éolien offshore (Interreg).

Révélée par l’Agence nor-mande d’informations (ANI), cette réorganisation suscite l’étonnement et l’inquiétude des élus normands. Le 30 septembre, le président de la Région Haute-Normandie, alain Le Vern, et le député-maire du Havre,

Édouard philippe, président de la Communauté d’agglomération havraise (Codah), ont adressé un courrier commun au Premier ministre, Jean-marc ayrault. Ils y dénoncent la disparition du “maillon central que constituent les formations de premier cycle”, alors que se crée sur le territoire “un pôle dédié aux formations maritimes”. Cette orientation serait “en pleine contradiction avec la mission fixée par le gou-vernement d’explorer toutes les pistes permettant d’accroître le nombre d’étudiants accueillis

dans le nouveau bâtiment”. Car la future école de près de 10.000 m2 en cours de construc-tion sur le campus du quartier Sud de la ville, financée à hauteur de 28 millions d’euros par l’État, la Codah et la Région, devait ac-cueillir au moins 600 étudiants à la rentrée 2015 mais s’avère alors surdimensionnée. Les élus récla-ment “un travail de concertation avant toute présentation d’un projet pédagogique en conseil d’administration”.

natalie CaStetz

Le Havre

La réforme de l’enseignement maritime crée des remous

Le projet d’établissement 2013-2016 de l’École nationale supérieure maritime (ENSM), qui réorganise les sites du Havre, Marseille, Nantes et Saint-Malo, devrait être présenté au conseil d’administration le 23 octobre prochain.La disparition de son premier cycle annoncée au Havre fait réagir les élus normands.

“Spécialisationdes quatre sites

selon leurspoints forts

et leurenvironnement”

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Riverdating se déroulera les 27 et 28 novembre à Lyon. L’opération Riverdating est le seul événement en Europe en-tièrement dédié au transport flu-vial et multi- modal. Aux côtés de l’organisateur VNF, de la CNR, du GPMM, de nombreux char-geurs, transpor-teurs, opérateurs sont attendus. Parmi les exposants figureront CFT, Logiseine, Logirhône, MSC, CFNR ou Imperial Reederei…

“Ce Riverdating représente une véritable vitrine du savoir-faire en logistique fluviale, un mode malheureusement encore trop méconnu et ignoré des chargeurs et organisateurs de transport”, observe rachid Yassa, chargé de mission Report modal pour VNF à Béthune. Il a suivi les précédentes éditions à Paris et en Europe et note la

présence en 2013 d’une cinquan-taine de nouveaux chargeurs. “Ceux qui utilisent déjà le fluvial apprécieront nos dernières offres

et solutions, ceux qui ne l’utilisent pas encore découvriront ses atouts écono-miques, pratiques et écologiques”, poursuit-il avec beaucoup d’enthou-siasme. Sachant que les premiers critères de sélection pour un

mode de transport concernent le coût et la qualité, le fleuve, mode trop confidentiel, est un véritable outil de report modal.

conFérencele 27 noveMbre

“Un focus sera mis sur le flu-vio-maritime avec des agents consignataires comme ABCRM ou Transitainer, un mode aussi trop peu connu”, ajoute nicolas chartre, de VNF Lyon.

Cette année, une conférence sera organisée le 27 novembre en fin de journée entre acteurs éco-nomiques et institutionnels afin d’évoquer l’évolution du bassin Rhône-Saône avec la CNR, le GPMM, le Comité des ports qui fédère l’ensemble des ports du

bassin. Il sera aussi question du Plan Rhône qui a permis de fi-naliser plusieurs dossiers, des travaux menés pour améliorer les offres de transports à Lyon, Villefranche, Loire-sur-Rhône ou Solaize-Serrézin-Ternay pour la logistique fluviale. La conférence

sera suivie de la remise de quatre trophées de l’innovation en logistique fluviale. Deux tro-phées concerneront des char-geurs, deux autres seront attri-bués à des transporteurs.

Annick béroUd

Riverdating

Le mode fluvial, cet inconnuAprès Rotterdam, c’est Lyon qui accueillera le prochain Riverdating qui se tiendra les 27 et 28 novembre au Double Mixte à Villeurbanne. Pour cette sixième édition, les organisateurs comptent sur la présence de 700 participants qui devraient totaliser quelque 5.000 rendez-vous professionnels personnalisés.

Six nouveaux transporteurs routiers s’engagent en paca

En région Paca, six entreprises de trans-port routier de marchandises ont signent la charte CO2. Les transporteurs routiers de mar-chandises et de voyageurs s’engagent dans un “panel d’actions visant à réduire leurs émis-sions de polluants atmosphériques et de CO2”. La charte s’inscrit dans cette dynamique de lutte contre le changement climatique.

En marge de l’entrée en vigueur au 1er oc-tobre de l’empreinte carbone, certains entre-prises de transport entament une démarche vo-lontaire visant à réduire leur consommation de carburant. En signant le 26 septembre 2013, à la Dreal, la charte CO2, les six transpor-teurs routiers régionaux SLTP (filiale du groupe Canavese), Transports Marino, EmmaTrans, Flavio et Fils, Sarl Air Mer Terre 83 et Transports Fasciale Frères ont décidé de s’engager dans la démarche “Objectif CO2-Les transporteurs s’engagent”. Le nombre de transporteurs routiers signataires en Provence-Alpes-Côte d’Azur s’élève ainsi ainsi à 22. Avec ces nouvelles signatures, le déploiement régional de la démarche monte en puissance.

Selon la Direction régionale de l’environne-ment, de l’aménagement et du logement (Dreal) Paca, au titre des principales actions mises en place dans le cadre de cette charte figurent “la

formation des conducteurs à l’éco-conduite, l’amélioration de la maintenance des véhi-cules et l’analyse fine de la consommation de carburant”.

La réduction de 20 % d’ici 2020 des émissions de dioxyde de carbone (CO2) du secteur des trans-ports constitue un engagement national, rappelle la direction, soulignant qu’en France, la route assure près de 80 % des échanges de marchan-dises. La réduction des émissions de gaz à effet de serre de ce mode constitue donc “un enjeu écono-

mique et environnemen-tal essentiel”.

La promotion de cette charte d’engagements volontaires de réduc-tion des émissions de CO2 est assurée auprès des professionnels par le ministère de l’Écolo-gie, du Développement durable et de l’Énergie, le Conseil régional Paca et l’Ademe, en concer-

tation avec les organisations professionnelles de transporteurs, a indiqué nicolas rogier, directeur de Garrulus consulting, bureau d’études qui s’est vu confier la mission d’informer et de conseiller les professionnels désireux de s’engager dans la démarche. Le suivi et la validation des indicateurs de réalisation des engagements de réduction des émissions de CO2 sont assurés par l’Ademe et la Dreal.

Vincent CaLaBrèSe

Objectif cO2bOrdeaux

avis sur le terminal portuaire GrattequinaPiloté par le Grand Port

maritime de Bordeaux, le projet d’aménagement du terminal de Grattequina a fait l’objet d’un examen de l’Autorité environnemen-tale. Septième site géré par le GPMB sur la rive gauche de la Garonne, les travaux consistent à la transformation de l’estacade actuelle en une plate-forme d’accostage, au creusement d’une souille, et au remblaiement ainsi qu’au nivellement de la berge sur 6,5 hectares. Les principales re-commandations de l’Autorité environnementale portent sur la justification économique du projet au vu des trafics maritimes escomptés et de la

politique régionale d’approvi-sionnement en granulats, vo-cation de la future installation portuaire. L’Autorité demande en outre au GPMB de préci-ser les nuisances susceptibles d’être induites par les trans-ports routiers générés, et les perspectives d’aménagement de la zone. Elle suggère enfin de compléter l’étude d’impact sur les risques d’inondation, et le suivi des mesures com-pensatoires concernant l’évi-tement des espaces boisés et de l’Angélique des estuaires, ainsi que la protection de 5,5 hectares contigus au projet.

Érick DemanGeOn

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Infrastructures/Institutions

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“Des atouts économiques,

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6 - Semaine 41 - Octobre 2013 - l’antenne

D’un côté, la reconnaissance des difficultés du transport rou-tier et de son importance pour l’économie et l’aménagement du territoire par la délégation inter- ministérielle présente lors de la table ronde est saluée par les orga-nisations patronales et syndicales. De l’autre, les mesures annoncées si elles croisent leurs préoccupa-tions ne s’accompagnent en l’état d’aucun investissement ni res-sources dédiées, et suscitent du coup la prudence. Elles s’articu-lent autour de quatre axes dont le premier concerne la lutte contre la concurrence déloyale à travers “une stratégie européenne affir-mée en proposant à nos parte-naires européens, États membres et Commission européenne, d’agir” sur plu-sieurs leviers. À commencer par “l’harmo-nisation des contrôles visant au renforce-ment de leur efficacité”, ex-plique le ministre. Poussée par l’OTRE, “une clarification de l’usage des véhicules utilitaires” sera poursuivie en parallèle “d’un

rapprochement des seuils mini-maux de taxation du gasoil dans le cadre des discussions sur la révi-sion de la directive Énergie”. Au plan social enfin, la France sera à l’initiative “d’une conférence internationale sur l’harmoni-sation des conditions sociales d’exercice de la profession d’ici le premier trimestre 2014”.

concertAtionS et SoUtien

AUx entrepriSeS

Le ministre des Transports ap-pelle également “à la responsabi-lité des partenaires sociaux” pour ouvrir “un processus collabora-tif destiné à répondre aux défis de la compétitivité du secteur”.

L’ensemble des acteurs sont ainsi invités dans les pro-chains mois à dresser un bilan dans trois do-maines : “Les modalités de

transactions réalisées via les bourses de fret et l’établissement de chartes de bonne conduite, la modernisation des contrats-types

régissant la prestation de trans-port de marchandises, l’élabora-tion avec l’État de conventions de lutte contre le travail illégal”.

S’agissant du soutien des transporteurs routiers, Frédéric cuvillier annonce la création “d’une cellule interministé-rielle de suivi et de veille pour accompagner les entreprises en difficulté”. Cette mesure est assortie d’une expérimentation dans trois régions : Aquitaine, Bretagne et Languedoc-Roussillon. La filière est inté-grée en outre au “Choc de sim-plification administrative” fixé par le chef de l’État objet, après un rapport rendu par le député de l’Essonne thierry Mandon, d’ordonnances actuellement exa-minées par le Parlement.

D’ici peu, le gouvernement diffusera une instruction inter-ministérielle sur le contrôle des transports routiers. “Elle vise à mettre en place des contrôles pro-tecteurs”. Lesquels s’applique-ront “au prix abusivement bas, à la répercussion des variations du prix du gasoil, et au respect du mécanisme de majoration forfai-taire des prix de transport visant à répercuter l’Écotaxe poids lourds”.

contrôleS : liMite de l’exercice

Si globalement les organisa-tions patronales et syndicales ap-précient les actions annoncées, le champ géographique de celles-ci risque toutefois d’être limité aux

seules frontières nationales avec, pour conséquence, un renforce-ment des contrôles sur les trans-porteurs français principalement. À titre d’exemple, il y a quelques mois la DGCCRF a constaté des manquements en matière de sé-curité sanitaire dans le transport routier de denrées alimentaires par citernes de la part de trans-porteurs français et étrangers. À ce jour, seuls des chefs d’entre-prises implantées en France ont été sanctionnés, parfois lourde-ment. Quant aux poursuites des transporteurs étrangers, elles dé-pendent étroitement des coopéra-tions judiciaires et policières avec les autres pays européens... quasi embryonnaires pour le moment.

érick deMAngeon

Ministère des Transports

Les pouvoirs publics au chevet du transport routier

À l’issue de la table ronde sur le transport routier de marchandises tenue le 3 octobre à l’initiative de Frédéric Cuvillier, les organisations patronales et syndicales ont manifesté leur satisfaction mais aussi leur prudence face aux annonces du ministre des Transports. Contrôles renforcés, harmonisation européenne pour lutter contre la concurrence déloyale, et soutien aux entreprises en sont les principaux axes. Le principe et l’entrée en vigueur de l’Écotaxe ainsi que du dispositif de majoration forfaitaire ne sont pas remis en cause.

“De 2007 à 2012, l’activité du transport

routier français a baissé de 21 %”

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Compte à rebours pour le code iLUD’ici le 1er juillet 2014, tous les semi-remorques et caisses mobiles préhensibles par pinces destinés au transport combiné devront être munis d’un code Intermodal Loading Units ou ILU. À moins d’un an de l’échéance, l’Union internationale des sociétés de transport combiné Rail-Route chargée de la gestion de cette nouvelle codification propose un site internet pour procéder aux enregistrements.

Pour les propriétaires d’unités de char-gement intermodal, il est grand temps d’enregistrer et de marquer leurs parcs de matériels selon la nouvelle codification ILU. Issue d’un accord conclu en 2010 entre représentants des différents modes de transport et constructeurs d’unités intermodales sous l’égide du Comité européen de normalisation (CEN), la gestion de cette nouvelle identification

compatible avec celle des conteneurs ma-ritimes (Code BIC) a été confiée à l’UIRR. “Le lancement du code ILU a le sou-tien de la Commission européenne et de quinze fédérations européennes de trans-port. Il est recommandé de s’enregistrer suffisamment à l’avance étant donné que le marquage de toutes les unités deman-dera un certain temps à leurs proprié-taires. Les premiers inscrits ont en outre la possibilité de choisir une abréviation correspondant au mieux au nom de leur société”, conseille Martin burkhardt, directeur général de l’UIRR.

AvAntAgeS et coûtS de lA déMArcHe

Pour faciliter les démarches, l’Union propose un site web multilingue à l’adresse www.ilu-code.eu. En plus de fournir toutes les informations sur le code et de permettre les enregistrements, ce portail reprend le registre officiel des unités de chargement intermodal avec le nom de leurs propriétaires, soit déjà plusieurs

centaines d’entreprises de transport, de logistique et de location.

Selon la norme EN 13044-1, la structure sécurisée du code ILU se compose d’une clé propriétaire à quatre lettres plus un numéro d’en-r e g i s t r e m e n t à six chiffres complété par un chiffre d’auto-contrôle. “Ses avantages pro-fitent à tous les intervenants de la chaîne logis-tique grâce à un meilleur système de traçabilité, et à des économies sur les coûts de personnel liées à la réduction des erreurs de saisie, de transmission des données et à la reconnaissance optique des carac-tères (OCR) du code”. Une fois l’enre-gistrement réalisé sur internet, le code

est protégé et officiellement publié dans le registre ILU. Appliqué aux nouvelles comme aux anciennes unités de char-gement intermodal, le marquage peut être confié au constructeur, ou effectué

directement par son proprié-taire à l’aide, par exemple, d ’ é t i q u e t t e s disponibles en ligne auprès de l’UIRR. L’unité enregistrée, sa vente ou son achat d’occasion ne nécessite plus de nouvelle codi-fication payante sachant que les coûts d’attribu-

tion du code s’élèvent à 250 euros et la redevance pour son renouvellement tous les deux ans à 100 euros.

e. d.

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Structure du code ILU

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Infrastructures/Institutions

Page 7: Hebdo sem41 2013

l’antenne - Semaine 41 - Octobre 2013 - 7

Les rapports de la Banque mondiale confirment le rôle croissant de la Chine dans l’éco-nomie et les échanges inter- nationaux. Deuxième économie et premier expor-tateur et fabricant de produits ma-nufacturés dans le monde, le pays devrait devenir la première éco-nomie mondiale d’ici une quin-zaine d’années. Un potentiel pour tous les opé-rateurs dont UPS qui y multi-plie ses implantations logisti- ques et ses offres sectorielles. Dans le domaine de la santé par exemple, l’intégrateur américain a inauguré à Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang, un nouveau centre de distribution dédié aux produits médicaux. De 22.000 m2, il est conçu pour ré-pondre aux besoins de stockage et de distribution des entreprises et laboratoires pharmaceutiques.

Avec une expertise en assurance qualité, une traçabilité de bout en bout et un traitement mécanisé, ce centre intervient en parallèle avec celui de Shanghai, spécia-

lisé dans la ges-tion des matériels médicaux, ouvert en 2012. Ces dé-v e l o p p e m e n t s s’inscrivent dans le plan stratégique d’UPS dans le secteur de la santé qui s’appuie au-

jourd’hui sur un réseau mondial de 41 centres de distribution tota-lisant 595.000 m2.

logiStiqUe contrActUelle

Le renforcement des offres sectorielles s’accompagne d’un développement de son maillage de sites nationaux spécialisés dans la distribution et l’entre-posage à l’attention de clients internationaux expédiant leurs

produits vers la Chine. Dans ce cadre, UPS a annoncé l’ouverture de deux nouvelles plates-formes. La première à Chengdu dispose d’une superficie d’entreposage et de distribution de 4.300 m2 située à 4 km de l’aéroport de Chengdu Shuangliu. À Shanghai, la seconde s’étend sur 6.500 m2 à 3 km de son hub international sur l’aéroport de Shanghai Pudong, la plus importante place aéro-portuaire chinoise en termes de fret aérien. À travers le monde, l’intégrateur exploite 130 plates-formes dédiées à la logistique contractuelle.

En parallèle, UPS accélère son programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans ses activités terrestres. D’ici

2017, ses véhicules à motorisa-tion alternative (électrique, hy-bride et gaz) parcourront ainsi 1,6 milliard de kilomètres. Un bond en avant puisque de 2000 à fin 2012, les mêmes véhicules à motorisation alternative ont par-couru 475 millions de kilomètres.

politiqUe environneMentAle

Pour atteindre cet objec-tif, UPS envisage l’achat de 1.000 tracteurs fonctionnant au gaz naturel liquéfié au cours des deux prochaines années. Ces ac-quisitions porteront à 2.700 le nombre de véhicules à motori-sation alternative exploités par le groupe dans le monde. Selon

son dernier rapport annuel sur le développement durable, les acti-vités terrestres sont à l’origine de 35 % de ses émissions de gaz à effet de serre contre 57 % pour ses activités aériennes...

Au cours du deuxième tri-mestre, le chiffre d’affaires d’UPS a progressé de 1,2 % à 13,5 milliards de dollars porté par une hausse de 5 % des volumes de colis traités à l’international et de 1,9 % aux États-Unis. Son résultat d’exploitation s’est légè-rement contracté en revanche en raison de la baisse de la rentabili-té des activités de commission de transport et du transport de colis à l’international.

érick deMAngeon

UPS

Renforcement de l’offre logistique et “Santé” en ChineL’extension du réseau international et la réduction de l’empreinte carbone sont deux priorités stratégiques d’UPS. La première passe notamment par un renforcement de sa présence et de ses offres en Chine. Dans l’attente de carburant alternatif en aérien, la seconde se concentre sur ses activités terrestres.

Acquisition de l’activité freight forwarding de daher finalisée

Le groupe français de transport routier Norbert Dentressangle a annoncé lundi 30 septembre finaliser l’acquisition de l’activité commission de transport du groupe diversifié Daher, après avoir reçu le feu vert, le 26 septembre, des autorités françaises de contrôle de laconcurrence.

N o r b e r t Den t ressang le finalise l’acqui-sition de l’acti-vité commission de transport de Daher. Les deux groupes avaient signé en juillet dernier un pro-tocole d’acqui-sition de l’acti-vité “freight forwarding” du groupe Daher, qui compte 287 collaborateurs au total dans huit bu-reaux en France et trois en Russie, et a dégagé un

chiffre d’affaires de 80 millions d’euros en 2012. Cette acquisition devrait permettre à Norbert Dentressangle de développer son pôle commis-sion de transport créé en 2010 et d’“atteindre un premier palier de consolidation avec un chiffre d’affaires annuel proche de 220 millions d’eu-ros” sur ce segment, souligne-t-il.

En juillet, lors de l’annonce de cette acquisition, le groupe industriel diversifié Daher avait souligné que cette cession s’inscrivait dans le cadre de son plan stratégique “ P e r f o r m a n c e 2017”. Le groupe compte se concen-trer sur ses activi-tés conception et fabrication indus-trielle, et soutien

industriel intégré dans ses secteurs de spécialisa-tion, l’aéronautique et la défense, le nucléaire et l’énergie et les biens d’équipement.

NOrbert deNtressaNgle

geOdis

contrat auprès d’Auchan en Hongrie

Geodis, filiale de la SNCF, a annoncé lundi 30 septembre la signature d’un contrat logistique et de distribution de quatre ans avec le distributeur français Auchan pour ses dix-neuf magasins en Hongrie.

Geodis décroche un contrat auprès d’Auchan en Hongrie. Geodis aura en charge l’en-semble des prestations lo-gistiques pour les produits de grande consommation et d’équipement de la maison, ainsi que la distribution de 20 millions de colis à desti-nation des dix-neuf magasins Auchan de Hongrie, précise le transporteur. Le montant du contrat n’a pas été dévoilé.

deUx plAteS-ForMeSà Ullo

Environ 160 personnes travailleront aux opérations de réception de produits, de stockage et de préparation de commande pour 35.000 ré-férences, depuis les deux plates-formes logistiques de Geodis situées à Ullo au sud de Budapest, et d’une

surface totale de 70.000 m2. Pour la partie distribution, Geodis précise s’appuyer sur sa propre flotte constituée de 125 véhicules, dont 80 à tem-pératures dirigées. Geodis et Auchan travaillent ensemble depuis 2003 en Europe. Neuf sites de la filiale de la SNCF sont dédiés au groupe nor-diste, pour une surface totale de 190.000 m2.

Selon laurent parat, di-recteur général de Geodis Logistics, “cet accord straté-gique illustre notre capacité à accompagner les plus grandes entreprises dans leur crois-sance en leur apportant notre expertise dans l’élaboration et la mise en œuvre de solu-tions logistiques innovantes et adaptées à leurs besoins”.

peter boncser, directeur de l’approvisionnement et de la logistique d’Auchan en Hongrie déclare : “Nous avons trouvé avec Geodis un partenaire capable de nous accompagner dans le long terme, de comprendre nos enjeux en termes quantitatifs, qualitatifs et économiques et de proposer des solutions adaptées regroupant des prestations de logistique et de distribution”.

Entreprises

“Achat de 1.000 véhicules

fonctionnant au GNL”

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© norbert Dentressangle

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8 - Semaine 41 - Octobre 2013 - l’antenne

Cinquième site régional, l’agence Stef à Carquefou per-mettra d’économiser 110.000 km par an, soit 111 tonnes de CO2, par rapport au plan de transport précédent, et de détendre les contraintes horaires en Loire-Atlantique et le Nord de la Vendée, sa zone de chalandise. À proximité de l’autoroute A11

et du périphérique nantais, elle dispose de deux quais de récep-tion-expédition : l’un de 4.000 m2 en froid positif (2/4 °C) adossé à une capacité de stockage de 900 palettes pour les opérations de groupage classiques, l’autre de 230 m2 réservé à la logistique urbaine. Une première dans le groupe, cette installation dédiée

comprend six portes de quai pour accueillir des porteurs et utili-taires de 3,5 tonnes adaptés à la li-vraison en centre-ville. Construit par EM2C sur un terrain de 6 hectares, le site dispose éga-lement d’une chambre de stoc-kage de 3.000 m3 en froid négatif (- 25 °C) représentant une capa-cité de stockage de 200 palettes.

SYnergieS Avec le Métier logiStiqUe

“Elle répond au développement des livraisons multi-températures en particulier pour la restauration collective ainsi qu’au développe-ment de notre offre de transport national en groupage surgelés A/B”, explique le prestataire.

En complément de l’offre de groupage et de logistique urbaine, l’agence de Carquefou développe de nouveaux services de transport à valeur ajoutée.

Avec le cadencement des des-tinataires et la coordination de l’ordonnancement dans le but de massifier les flux, elle développe des prestations de co-packing, réemballage, éti-quetage et em-potage-dépotage de conteneurs. Et pour des opé-rations logis-tiques de plus grande ampleur, elle peut s’appuyer sur la plate-forme logistique Stef distante de 300 mètres seulement.

Les innovations du site concer-nent également ses équipements visant à abaisser les gaz à effet de serre. À l’éclairage Led, l’iso-lation thermique renforcée ou la ventilation mécanique contrô-lée à double flux associée à une pompe à chaleur, s’ajoute l’em-ploi de fluide naturel CO2 pour

la production de froid négatif. Représentant un investissement de 10 millions d’euros, l’agence de Carquefou emploie 160 per-

sonnes et exploite une flotte d’une cinquantaine de véhicules.

érick deMAngeon

Stef

Nouvelle génération d’agence à CarquefouNouvelle pièce maîtresse du réseau sous température dirigée de Stef en Pays de la Loire, l’agence inaugurée fin septembre à Carquefou concentre les dernières innovations du groupe. Quai dédié à la logistique urbaine, stockage en froid négatif, services à valeur ajoutée... le site de 7.500 m2 dédié aux industries agroalimentaires, la distribution et la restauration hors domicile représente un investissement de 10 millions d’euros.

Une troisième plate-forme près de lyon

Pour accompagner le fort développement de l’un de ses clients, Rhenus Logistics France vient d’ouvrir une troisième plate-forme de 22.000 m2 à Saint-Quentin-Fallavier, près de Lyon.

Rhenus Logistics ouvre une troisième plate-forme près de Lyon, à Saint-Quentin-Fallavier. Rhenus a proposé à un industriel rhônalpin de produits secs, dont la logistique était traitée dans la région parisienne, de transférer toute son ac-tivité logistique sur une nouvelle plate-forme. Le bail à peine signé, l’activité démarre et elle devrait générer une vingtaine d’emplois à terme.

AgroAliMentAire, SAnté, e-coMMerce

et énergie

L’arrivée de cette nouvelle activité en Rhône-Alpes va permettre à Rhenus d’enrichir son offre de transport par la mutualisation des flux au départ et à destination de cette région. “Cette implantation nous offre aussi des opportunités supplémentaires pour renforcer nos atouts dans les quatre secteurs sur lesquels nous sommes présents dans cette région et qui concernent l’agroalimentaire avec les produits secs,

les produits de santé avec l’équipement médical, l’e-commerce et l’énergie”, observe egbert Maagd, président de Rhenus Logistics France. Rhenus est locataire de ce bâtiment, propriété de Parcolog qui achève avec cette opération la commercialisation de ses entrepôts isérois. Rhenus assure le stockage, la manutention et le conditionnement des produits acheminés à Saint-Quentin.

Avec ces 22.000 m2 supplémentaires, Rhenus Logistics France dispose maintenant de près de 75.000 m2 d’entrepôts logistiques en Rhône-Alpes, répartis en trois bâtiments à Saint-Quentin-Fallavier et un site à La Verpillère. Le siège social de Rhenus Logistics France est à Vaulx-Milieu.

Prestataire international de services logis-tiques avec un chiffre d’affaires annuel de 4 mil-liards d’euros en 2012 (235 millions d’euro-sen France), le groupe Rhenus (ex-Wincanton) emploie 24.000 salariés. Il est présent sur plus de 350 sites dans le monde. Les domaines d’ac-tivité de logistique contractuelle, logistique du fret, logistique portuaire et transports publics lui donnent la possibilité de gérer des chaînes d’ap-provisionnement et de distribution complexes et de fournir des services innovants à forte valeur ajoutée.

Annick béroUd

rheNus lOgistics

traNsdev

Feu vert au rachat par la cdc

L’Autorité de la concurrence a annoncé mardi 1er octobre avoir donné son feu vert, assorti de “réserves”, à la prise de contrôle de Transdev par la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

L’Autorité de la concur-rence a donné son feu vert, avec réserves, au rachat de Transdev par la CDC. “La prise de contrôle exclu-sif de Transdev (ex-Veolia Transdev) par la CDC, qui en détenait déjà le contrôle conjoint depuis 2011, néces-site le maintien des engage-ments pris lors de la fusion de Veolia Transport et Transdev en 2010”, indique l’Autorité.

Accord d’ici le 31 octobre

Elle estime que les risques d’atteinte à la concurrence, qu’elle avait déjà identifiés en 2010, restent d’actualité en 2013, notamment le fait que la disparition d’un acteur était de nature à affecter la concur-rence au moment des appels d’offres lancés par les collec-tivités locales pour la gestion de leurs réseaux de transport urbain. La CDC “s’est en-

gagée à poursuivre la mise en œuvre des engagements de 2010 dans toutes leurs dispositions et aux mêmes conditions”, ajoute l’Autorité. Lors de leur mariage en 2010, Veolia et Transdev s’étaient engagés à céder des actifs dans des départements où leur position menaçait la concur-rence. C’est le cas dans le Var, le Vaucluse, l’Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher, énumère l’Autorité de la concurrence.

Comme dans nombre d’opé-rations de rapprochements ou d’acquisition, l’approbation de l’Autorité de la concurrence était l’une des étapes obli-gatoires pour la réussite de la transaction. Début juillet, Veolia Environnement et la CDC s’étaient donné jusqu’au 31 octobre pour finaliser l’ac-cord passé à l’automne 2012 pour une prise de contrôle de Transdev par la CDC. Cet accord prévoit une prise de contrôle par la Caisse du ca-pital de Transdev, codétenu jusqu’ici par les deux groupes. Dans le même temps, Veolia Environnement doit reprendre en direct la participation de 66 % de Transdev dans la compagnie maritime en diffi-culté Société nationale Corse-Méditerrannée (SNCM), qui dessert l’Île de Beauté.

Entreprises

“Un investissement de 10 millions

d’euros”

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Page 9: Hebdo sem41 2013

l’antenne - Semaine 41 - Octobre 2013 - 9

L’an passé, Barcelone a en-registré une fréquentation de 2,4 millions de croisiéristes. Le port catalan est ainsi le premier de son pays pour cette activité. À fin juillet de cette année, il tota-lise déjà 1,3 million de visiteurs, soit 12,2 % de plus qu’à fin juillet 2012.

20 MillionS d’eUroS poUr 10.000 M²

Le port, déjà bien équipé pour ce type d’activité, va encore ren-forcer ses moyens. Il a annoncé le 27 septembre dernier qu’il avait passé un accord avec le groupe Carnival Corp pour la construction et l ’ exp lo i ta t ion d’un nouveau terminal (baptisé “Terminal E”) implanté au môle Adossat. Le groupe américain envisage d’in-vestir environ 20 millions

d’euros dans cette installation qui couvrira 10.000 m2 et sera en mesure de traiter des paque-bots post-panamax avec des ca-pacités de 4.500 passagers pour des opérations de turnaround (fin de croisière suivie d’un début de la croisière suivante). Carnival est présent à Barcelone depuis 2005 au terminal D ; ce dernier va être agrandi pour sa part de 1.300 m2.

Le port de Barcelone devrait éga-lement investir 3,5 millions d’eu-ros dont 2 millions d’euros pour l’aménagement des accès autour du nouveau terminal et 1,5 million d’euros pour améliorer la signalé-

tique sur le môle Adossat.

Pas moins de vingt-trois ports espagnols, ac-compagnés de l’organe de coor-dination Puertos

del Estado, ont participé au grand salon spécialisé Seatrade Europa qui s’est tenu à Hambourg du

24 au 26 septembre. C’est princi-palement dans les pays du Nord et au Royaume-Uni que se trou-vent les potentiels les plus impor-tants de croisiéristes.

“En 2012, les ports espagnols ont reçu 7,5 millions de visiteurs et 3.725 navires de croisières,

explique Puertos del Estado. Le secteur s’est accru de 275 % au cours des dix dernières années, passant de 2,7 millions de voya-geurs aux actuels 7,5 millions”. L’organe espagnol précise que le nombre d’emplois directs, indi-rects et induits par le secteur de

la croisière en Espagne s’élevait à 27.437 en 2011.

À fin juillet 2013, ce sont déjà 3,8 millions de croisiéristes qui ont été reçus, soit 1,6 % de mieux que l’année passée.

b. t.

Espagne

Barcelone : un nouveau terminal pour les croisières

Barcelone occupe la première position dans le secteur des croisières en Espagne. Il va se doter d’un nouveau terminal spécialisé qui sera utilisé par le puissant groupe américain Carnival Corp.

les länder demandent plus de moyens pour les infrastructures

Les ministres allemands régionaux des Transports ont réclamé mercredi 2 octobre plus de moyens pour entretenir et développer les infrastructures du pays, un sujet qui va jouer un rôle important dans les négociations à venir sur la formation d’un gouvernement à Berlin.

Les États régionaux allemands demandent plus de moyens pour les infrastructures. Les ministres des seize États régionaux allemands (Länder) évaluent à 7,2 milliards d’euros par an le besoin d’investissements supplémen-taires dans des infrastructures vétustes, insuf-fisantes ou parfois manquantes. Ce montant, et les propositions avancées par les Länder pour le financer, doivent servir d’“impulsion pour les négociations de coalition” imminentes au niveau fédéral, a indiqué le ministre fédéral des Transports, peter ramsauer. Les infra-structures routières sont par endroits dans un état pitoyable, même chose pour les voies flu-viales. Le pays est également sous-équipé en connexions internet à haut débit. Le pré-sident de la fédération allemande des com-munes Städtetag, Ulrich Maly, a prévenu mer-credi que, “sans mesures ciblées et rapides, la puissance économique de l’Allemagne serait bientôt menacée”.

La chancelière Angela Merkel a privilégié ces quatre dernières années l’assainissement des finances publiques, mais les appels à déserrer les cordons de la bourse pour investir se font de plus en plus pressants. Sortie victorieuse des élections

du 22 septembre, Angela Merkel est actuelle-ment à la recherche d’un partenaire de coalition pour former un gouvernement. Le SPD social- démocrate, option la plus vraisemblable à l’heure actuelle, avait promis dans son programme élec-toral des investissements massifs à hauteur de 80 milliards d’euros par an dans les infrastruc-tures, l’éducation et la recherche. Alors que les discussions entre conservateurs et sociaux-démo-crates s’ouvrent vendredi 4 octobre sur un possible gouvernement commun, plusieurs responsables SPD ont répété ces derniers jours l’importance que revêt pour eux le sujet. Le parti veut financer les nouveaux investissements en partie par une hausse des impôts sur les plus hauts revenus.

l’AlleMAgne en SoUS-inveStiSSeMent

Du côté conservateur, l’aile bavaroise du parti d’Angela Merkel a mis sur la table l’ins-tauration d’un péage généralisé sur les auto-routes, dont les recettes serviraient à financer les infrastructures routières. Seule une partie des poids lourds s’acquittent pour le moment d’un péage en Allemagne. La chancelière elle-même a écarté pour l’instant un péage pour les automobilistes. Mercredi le commissaire européen au Budget, le Polonais Janusz lewandowski, s’est prononcé en faveur d’investissements en Allemagne, par exemple dans les infrastructures, à même de “cor-riger les déséquilibres en Europe”. La semaine dernière Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), avait jugé l’Allemagne en “sous-investissement”.

allemagNe arctique

route maritime du nord : pas avant 2020

Les routes maritimes com-merciales à travers l’Arctique ne seront une réalité que dans les années 2020 ou 2030, a af-firmé le 7 octobre au “Financial Times” le patron du numéro un mondial de transport de conte-neurs, Maersk. La route ma-ritime du Nord, qui permet-trait d’économiser de douze à quinze jours de voyage par rap-port aux routes commerciales traditionnelles entre la Chine et l’Europe, “ne devrait pas voir le jour avant dix à vingt ans”, a affirmé le directeur général du groupe danois, nils Andersen. Ce raccourci polaire est rendu

praticable durant les mois d’été grâce au réchauffement clima-tique et à la fonte des glaces. Déjà utilisé occasionnelle-ment, il rend possible la navi-gation dans des eaux arctiques autrefois recouvertes de glace, et cette nouvelle voie maritime permet par exemple d’écourter de 40 % le trajet entre les ports japonais de Yokohama et alle-mand de Hambourg, ce qui en-gendre une économise de 20 % de carburant. Les navires com-merciaux seraient toutefois obligés d’être accompagnés de brise-glace, ce qui devrait rendre l’option onéreuse.

International

“Forte présence des ports espagnols à Seatrade Europa”

Les ports espagnols ont accueilli 7,5 millions de croisiéristes en 2012

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Page 10: Hebdo sem41 2013

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10 - Semaine 41 - Septembre 2013 - l’antenne

Page 11: Hebdo sem41 2013

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12 - Semaine 41 - Octobre 2013 - l’antenne Prévisions de départs du port de Marseille

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14 - Semaine 41 - Octobre 2013 - l’antenne

Page 15: Hebdo sem41 2013

15 - Semaine 41 - Octobre 2013

SNCM

Bruxelles demande des explicationsLa Commission européenne a “de-

mandé des explications” à la France au sujet du non-remboursement à ce jour de 220 millions d’euros d’aides d’État par la SNCM, a indiqué jeudi 3 octobre un porte-parole de la Commission, confirmant une information du journal “Le Monde”.

“Le Monde” affirme que la Commission européenne a envoyé mi-septembre un courrier au gouvernement français pour lui demander des explications sur le remboursement de 220 millions d’eu-ros d’aides d’État par la SNCM, qu’elle avait réclamé en mai et qui aurait dû in-tervenir avant fin août. Le quotidien ex-plique que la France n’a pas engagé de procédure pour recouvrer cette somme, craignant que la compagnie maritime ne soit acculée à la faillite. Les 220 mil-lions d’euros représentent près des deux tiers du chiffre d’affaires annuels de la SNCM. “Nous avons effectivement demandé des explications”, a confirmé Antoine colombani, porte-parole du commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia, sans autre commentaire.

Saisie en 2007 par le groupe italien concurrent Corsica Ferries, la Commission européenne a jugé que des aides perçues

pour le service “complémentaire” de desserte de la Corse ne compensaient aucun besoin réel de service public et ont procuré un avantage indu à la SNCM. La SNCM et l’État français ont déposé deux recours contre cette décision. Le gouvernement français a également déposé un sursis à exécution, mais ce-lui-ci a été rejeté par le tribunal de l’Union européenne. L’exécutif régional corse, à qui cette aide est censée être restituée, a fait savoir fin septembre qu’il se préparait à demander le remboursement de cette somme à la SNCM ou, si elle en est inca-pable, à Veolia. Le numéro un mondial de l’eau et des déchets est actionnaire indirect de la SNCM via Transdev, sa coentreprise avec la Caisse des dépôts, qui détient 66 % du capital.

Lorsque la Commission constate qu’une aide d’État incompatible n’est pas récupérée, elle peut porter l’affaire devant la justice européenne, qui peut alors en-joindre à l’État en question de récupérer l’aide. Si l’aide n’est toujours pas récu-pérée à la suite de cette injonction, la Commission peut engager une procédure d’infraction, qui peut à son tour donner lieu à l’imposition d’amendes et d’astreintes par la Cour de justice de l’UE.

MouvementsAmaury de Maupeou, comman-

dant du port de Marseille-Fos, a pris la présidence du Comité européen des commandants de ports (EHMC) jusqu’en 2017. Il a pris la succession d’Andreas Mai, qui le commandait de Brême-Bremerhaven et était à la tête de l’European Harbour Masters Commitee depuis 2009. Le prochain congrès de l’IHMC aura lieu à Bruges et Gand du 26 au 30 mai 2014 pour une semaine de conférences et d’échanges liés aux opérations portuaires. L’EHMC, section européenne de l’International Harbour Masters Commitee (IHMC, le comité in-ternational des commandants de ports), regroupe les ports de Rotterdam, Brême et Bremerhaven, Anvers, Göteborg, Dublin, Bordeaux et Barcelone.

❇À compter du 1er novembre prochain,

Kathrin Obst succédera à Isabelle ryckbost devenue secrétaire générale de l’European Sea Ports Organisation (ESPO) au poste de directeur général de la Fédération européenne des ports intérieurs (FEPI). Kathrin Obst occupait auparavant la fonction de conseiller principal au sein de la Communauté européenne du rail (CER) en charge no-tamment des relations avec les autorités communautaires.

❇Âgé de 50 ans, christophe Thiebaud-

girard rejoint le groupe Mory Ducros en qualité de directeur général adjoint. Grand spécialiste des métiers de la mes-sagerie et de l’affrètement, Christophe Thiebaud-Girard exerce depuis quinze ans des postes de direction générale au sein des plus grands noms du secteur comme Mory Team, Sernam et Geodis Calberson dont il était jusqu’alors le direc-teur des Projets. Au cours des derniers mois, Mory Ducros a procédé au rappro-chement des réseaux Mory et Ducros Express. Aux côtés de renaud Sueur, directeur général, Christophe Thiebaud-Girard est chargé d’animer et d’optimiser le nouveau réseau créé.

❇François Marendet, directeur géné-

ral de l’École nationale supérieure mari-time (ENSM), a nommé Yann Vachias, 43 ans, directeur du site de Nantes le 1er septembre 2013, et l’a chargé de la coordination des projets de Recherche sur ses quatre sites : Le Havre, Saint-Malo, Nantes et Marseille. Yann Vachias a réalisé une première carrière d’officier dans la Marine nationale avant d’inté-grer l’enseignement maritime en 2004, en qualité de professeur de navigation. Il était responsable du simulateur et “ré-férent sûreté” de l’École nationale de la Marine marchande de Marseille jusqu’en 2010, puis du site de Marseille de l’ENSM.

❇L’ancien directeur général du groupe

français de négoce de matières pre-mières Louis Dreyfus Commodities, Serge Schoen, a été nommé mercre-di 25 septembre président du conseil de surveillance en remplacement de Margarita Louis Dreyfus, qui se concentrera sur la holding de contrôle.

❇Sang Yeol Yu a pris il y a deux mois

et demi la direction de la filiale fran-çaise de l’armateur sud-coréen Hanjin Shipping. Il est entré en fonctions au Havre le 14 juillet. Sang Yeol Yu a com-mencé sa carrière à Séoul, au siège de l’armateur, au sein de l’équipe commer-ciale et marketing où il passé dix ans avant d’être nommé à Budapest où il est resté quatre ans et demi à la direction de la filiale hongroise avant de repartir au siège de la compagnie. À Séoul, il tra-vaillé au sein de l’équipe “corporate plan-ning” pendant presque quatre années avant d’être nommé en France. Hanjin Shipping France est implanté au Havre et à Marseille.

AgendaLes 10 et 11 octobre prochains se

tiendra à Nice le premier congrès mon-dial sur les bateaux électriques. La cen-taine de spécialistes, venus du monde entier, débattront de l’avenir de ce type de propulsion notamment pour le trans-port de passagers voire de petit fret. Le salon veut montrer l’évolution de ce type de propulsion. Sont ainsi attendus des représentants hollandais, norvégiens, japonais ou américains qui viendront présenter leur vision et les perspectives du marché. L’innovation sera également placée au cœur des échanges avec la présentation de nombreux projets de R&D. Outre le congrès, six bateaux électriques sont attendus dans le port de Nice et réaliseront des démonstra-tions pour les visiteurs. Les sociétés Glisselec et ClassicPower viendront ainsi présenter leurs modèles tandis que le CEA présentera un prototype ali-menté par de l’hydrogène.Infos : www.plugboat.com

Frets maritimes

Timide rebond des vracs secsLes vracs secs de même que les frets

pétroliers sont timidement repartis à la hausse la semaine dernière, dans un marché sans grande activité en Asie en raison de jours fériés en Chine.

Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi à 2.084 points, contre 2.046 points une semaine auparavant. Le BDI avait aug-menté de 80 % en septembre, atteignant un plus haut depuis près de deux ans (à 2.127 points), avant de redescendre à la fin de ce mois. Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé à 1.914 points vendredi – son plus haut depuis le 31 octobre 2011 – contre 1.800 points une semaine auparavant. “Les tarifs ont augmenté lors d’une semaine d’intense activité dans l’Atlantique, grâce à la demande de transport de cargaisons de céréales en provenance du golfe du Mexique”, ont expliqué les analystes du courtier maritime Braemar Seascope. En revanche, l’activité a été réduite en Asie, à cause d’une semaine de congés pour la fête nationale en Chine et donc une moindre demande, ont-ils ajouté. Du coup, le Baltic Capesize Index (BCI) a terminé la semaine presque stable, à 3.943 points, contre 3.967 points le vendredi précédent. Grâce à une forte demande chinoise de minerai de fer en provenance d’Australie et du Brésil, les tarifs sur les na-vires capesize avaient fortement augmenté depuis mi-août.

De leur côté, les frets pétroliers ont également rebondi cette semaine, aidés par une demande en hausse, selon le courtier maritime Fearnleys. L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini à 601 points, contre 586 points la semaine précédente. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 544 points, contre 538 points sept jours auparavant.

MobilisationLa Fédération nationale des ports et

docks (FNPD) CGT a appelé à comp-ter du 2 octobre à un arrêt des heures supplémentaires pour finition de navires dans les ports français. Ce mouvement social de la main-d’œuvre portuaire in-tervient à l’issue de la réunion avec l’Union nationale des industrie de la manutention (Unim) du 25 septembre dernier au cours de laquelle figuraient les négociations annuelles obligatoires (NAO) portant sur les salaires minimum de branche. En lançant le mot d’ordre, la FNPD-CGT espère faire pression sur le patronat. Les ports de l’Hexagone avaient été frappés le 10 septembre dernier par un mouvement de grève de quelques heures. En appelant les doc-kers à cet arrêt de travail, l’organisation syndicale souhaitait faire reculer le gou-vernement sur le dossier des retraites pour la profession.

La justice russe a annoncé qu’elle se prononcerait le 8 octobre sur des recours contre l’incarcération de mili-tants de Greenpeace, placés en déten-tion pour deux mois et qui encourent quinze ans de prison pour “piraterie” après une action contre une plate-forme pétrolière russe.

Le tribunal régional de Mourmansk examinera trois premiers recours, dont celui du photographe russe Denis Siniakov. Les 30 membres de l’équi-page du navire de Greenpeace “Arctic Sunrise”, dont 26 ne sont pas russes, ont été placés en détention pour deux mois à Mourmansk et inculpés de “piraterie en groupe organisé”, ce qui les rend

passibles de quinze ans de prison en Russie. Leur navire avait été arraisonné en mer de Barents le 19 septembre par un commando héliporté des gardes-côtes russes, après que quelques mi-litants avaient tenté d’escalader une

plate-forme pétrolière du géant Gazprom pour dénoncer les risques qu’elle fait courir à l’environnement.

La gravité du chef d’inculpation retenu par le Comité d’enquête russe a suscité une mobilisation internationale. Les Pays-Bas, dont l’“Arctic Sunrise” bat pavillon, ont indiqué vendredi 4 octobre avoir engagé “une procédure d’arbitrage sur la base de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer”, afin d’obte-nir la libération de l’équipage. Le cas du photographe Denis Siniakov, un photo-journaliste freelance, sous contrat avec Greenpeace, qui a travaillé pour l’AFP et Reuters, a suscité la mobilisation des médias en Russie.

Recours contre l’incarcération de militants de Greenpeace

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CondamnationLa justice a condamné mercredi

2 octobre la compagnie aérienne ir-landaise Ryanair à une amende de 200.000 euros et à près de 9 millions d’euros de dommages-intérêts pour avoir enfreint le droit social français à l’aéroport de Marseille. De l’ouverture d’une base en 2007 à sa fermeture en trompe-l’œil début 2011, l’entreprise n’a jamais déclaré son activité ni au re-gistre du commerce ni à l’Urssaf, tandis que ses 127 salariés relevaient du droit irlandais.