Une femme commune à toutes les autres, qui ne prétend point détenir la vérité absolue ni avoir comprit le sens éternel des choses.

Une femme qui a vécu, qui a eu ses propres expériences de vie.

Une femme qui ne veut être victime mais tout simplement relater ce qui dans son cœur sommeil. Une femme qui souffre la jalousie de la passion. Une

femme dont la vie a été détruite et continue sans savoir que faire ni comment s’en sortir. Un cercle vicieux qui la détient prisonnière. Fautive, certes elle l’est, elle n’a rien fait pour l’empêcher.

Une femme qui n’a pas vu venir le désastre dans sa vie. Une femme, jalousée sans raison sinon celui d’être, une femme de société, ouverte et sensible, une femme aimante du beau et du fantastique, qui telle une enfant se laisse encore émerveiller.

Une femme dont la vie a été dérobée, son bien le plus précieux

désabusé au grès de personnes ayants été puissantes à un moment donné de son existence.

Cela pourrait sembler amplifier, voir même dramatiser, mais connaissez vous comment réagit une femme en confiance ?

Une femme en confiance croit aveuglement en l’autre et ne voit pas venir les actes de perfidie, elle va même plus loin, justifiant ces actions.

Les méchancetés facilement prononcés lacèrent le cœur, les larmes coulent et la bouche se tait. L’esprit qui ne cesse de l’harceler

« sois différente, tu ne peux être aussi méprisable, en toi vit le souffle divin, respecte le »

Le silence tombe, elle souffre, elle n’ose.

Seule le soir dans le noir glissent les larmes sur sa joue, personne ne doit les voir, les entendre. Ces petits sanglots qui soulèvent se frêle corps épuisé, personne ne devra s’en rendre compte.

Une femme qui aimerait tant se confier mais elle n’ose ternir l’image de l’autre, l’image d’un couple que beaucoup ont envié.

Que dévoiler, la main qui se lève s’abattant sans pitié, la douleur doublement ressentie. La peur qui l’habite doit-elle oser, dénoncer ? Qu’adviendra t-il d’elle ? Effrayer que son souffle prenne fin, que sa vie s’arrête là.

S’en aller, mais où ? Sans le sou « oui je croyais en nous, j’ai tout donné, tout partagé »

Qui comprendra ce départ ? Ceux qui l’aiment le plus ? Sont-ils en mesure de supporter la détresse de cet être bien aimé ?

Ils ont vieillis, ils ont grandis et partir en paix ils voudraient et elle le veut aussi.

Qu’adviendra t-il de sa chair, elle ne supportera pas qu’elle souffre, qu’elle se sente déchirer entre deux personnes tant adorées.

Voilà la femme qu’elle est, forte certes à l’extérieur mais pleine de doute et de remords en profondeur, la peur ne veut l’abandonner, la vie qui continue malgré que la sienne ait prit fin. Est-ce cette femme que la société voudrait ? Brisée, humilié, triste et sans rien de plus à offrir ?

Mais cette image ternît de cette Femme, malgré tout ce qui peut être dit où fait-elle reste l’image d’une femme Héroïque.

« Les femmes sont héroïques pour souffrir dans le monde, leur

champ de bataille. »

Daudet (Alphonse)*

Ecrit Par Sonia Mez © Tous Droits Réservés