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T exte filière lettrineexte filière lettrineexte filière lettrineexte filière lettrineexte filière lettrineexte filière lettrine Texte filière VIE COOPéRATIVE Les calendriers des assemblées 2011 > 7 SAPC Ecophyto 2018 Un réseau « fermes de réfé- rence » chez Agrial > 24 PORTRAIT Philippe Galou, Directeur financier du Groupe Agrial > 40 Janvier 2011 N°43 VIE DU GROUPE Lancement d’une nouvelle enseigne dans la branche distribution rurale : LA MAISON Point Vert > 5 Vie coopérative Bonne participation des adhérents dans les réunions de fin d’année

Journal Agrial n° 43

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Journal Agrial n° 43

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TitreChapo

T exte filière lettrineexte filière lettrineexte filière lettrineexte filière lettrineexte filière

lettrineexte filière lettrineTexte filière

VIE coopéraTIVELes calendriers des assemblées 2011 > 7

SapcEcophyto 2018Un réseau « fermes de réfé-rence » chez Agrial > 24

porTraITPhilippe Galou, Directeur financier du Groupe Agrial > 40

Janvier 2011 N°43

VIE DU GroUpELancement d’une nouvelle enseigne dans la branche distribution rurale : LA MAISON Point Vert > 5

Vie coopérative

Bonne participation des adhérents dans les réunions de fin d’année

Chapo

AGRIAL - 4, rue des Roquemonts14050 CAEN CedexTél. 02 31 45 43 43 - Fax 02 31 43 69 39www.agrial.com

édito

Dans le journal Agrial de juillet 2010, j’in-diquais qu’il fallait rester prudent quant à l’évolution du prix

des céréales dans la mesure où nous n’étions qu’au tout début de la campagne 2010-2011. Nous savons maintenant ce qu’il en est, avec une série d’événements climatiques qui ont totalement modifié la situation des marchés et mis à mal toutes les prévisions.Si l’amélioration des cours était nécessaire après, il faut le rappe-ler, deux années moins favorables pour les producteurs de céréales, il faut bien constater que la bru-talité de la hausse des prix pose de réels problèmes. Le secteur de l’élevage, porc et volailles, se trouve en grande difficulté, car il n’a pas été possible de répercuter cette hausse chez les clients au premier rang desquels la distribu-tion. Cette situation est d’autant plus inquiétante que les prix pour la prochaine campagne restent sur des niveaux très élevés. Par conséquent, il faut et le plus tôt sera le mieux, répercuter l’aug-mentation de nos coûts de pro-duction chez les consommateurs, il n’y a pas d’autre alternative.J’évoquais également la gestion « à la française » des quotas lai-tiers. Un pas vient d’être franchi avec le décloisonnement des départements pour aller vers une gestion par grand bassin qui prendra effet à partir de la

prochaine campagne. C’est une bonne nouvelle qui va contribuer à renforcer le potentiel de notre bassin laitier, dans la perspective de sortie du régime des quotas laitiers en 2015 et de la confron-tation avec les bassins laitiers du Nord de l’Europe. L’autre bonne nouvelle pour le secteur laitier, c’est l’amélioration de la conjonc-ture qui nous permet d’envisager un contexte plus favorable cette année.Le projet de fusion avec Elle et Vire que nous avons eu l’occasion d’évoquer lors de nos réunions d’automne est maintenant dans sa dernière phase. Lors des pro-chaines assemblées qui vont se tenir en mars, le Conseil d’admi-nistration va vous le soumettre en vue de son approbation à l’assem-blée générale de juin prochain. Cette fusion sera une décision im-portante, elle ouvre de nouvelles perspectives pour les adhérents. Bien sûr, nous pourrons optimi-ser le fonctionnement de notre activité de collecte qui va repré-senter 900 millions de litres de lait, mais le principal enjeu n’est pas là.L’enjeu, c’est d’être acteur demain dans une activité oh combien importante pour notre territoire et pour les adhérents de la coo-pérative.Je terminerai mon propos en vous adressant, adhérents, sala-riés, mes meilleurs vœux pour l’année 2011.

2 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

SoMMaIrE

VIE DU GROUPE

VIE DES RÉGIONS

Nouvelles responsabilités dans les branches volailles ; machinisme et légumes du Groupe Agrial.

Lancement d’une nouvelle enseigne

4

8

4

5

10 RégionMont-Saint-MichelCessation d’activité du dernier « groupeur »

13 Région Ille-et-VilaineDes agriculteurs béninois découvrent Agrial

15 Région MayenneDépart en retraite de Michel Janvier, directeur de la région Mayenne

Répercuter la hausse de nos coûts de production

Gilbert HerpePrésident du Conseil d’administration

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 3

Directeur de la publication : Ludovic SpiersDirecteur de la rédaction : Michel ORIACAssistantes rédaction : Anne Charbaut, Josiane MarieMaquette : Art terrePhotographies : photothèque AgrialCouverture : Le siège Agrial à Caen (sous la neige)

VIECOOPÉRATIVE

SERVICES

SAPC VIE DES FILIÈRES

NUTRITION ANIMALE

ACTIVITÉ ÉQUINE

DISTRIBUTION RURALE

PORTRAIT

VIE DES RÉGIONS

Philippe Gallou, directeur financier du Groupe Agrial

Les offres promotionnelles dans le réseau de magasins

Les Jeux équestresmondiaux :le Kentucky avantla Basse-Normandie en 2014

L’élevage des génisses avec Armonie Génisses, témoignages d’éleveurs

Ecophyto 2018Un réseau « fermes de référence » chez Agrial

AgrialServices contribue à apporter de la valeur ajoutée à vos exploitations

Le calendrier des assemblées de filière et des assemblées de section 2011

6 26

34

36

38

40

24

25

26 Filière céréalesTension sur le marché du blé meunierBilan collecte Agrial 2010

28 Fruits à cidreUne journée consacrée aux ramasseuses de pommes.Bilan de la collecte 2010

31 Filière laitProduire demain, zoom sur quelques moments forts de la journée BTPL du 30 novembre dernier

32 Filière bovineLa filière « Bœuf de Nos Régions », une opportunité pour les éleveurs qui souhaitent opti-miser le potentiel herbagé de leur exploitation

18 RégionBocage OrnaisLa région s’inscrit dans la démarche de limitation des risques de pollution de la Rouvre

17 RégionIndre-et-LoireDes nouvelles cessions de formation Certiphyto sont prévues d’ici fin février

20 Région Sarthe Nord• Zoom sur la région lors de la réunion d’automne• Un nouveau magasin en projet à Mamers

21 RégionPlaine Caen FalaiseDémarrage des travaux du Point Vert de Thury-Harcourt

6

4 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

Nouvelles responsabilités dans les branches volailles, machinisme et légumes du Groupe AgrialDe nouvelles responsabilités au sein des équipes dirigeantes dans trois branches d’activités du Groupe Agrial ont pris effet à compter du 1er janvier 2011.

L a direction de la branche volailles est confiée à Francis Bouju, actuelle-

ment directeur de la BU Flo-rette - France. Il va succéder à Didier Secoué.

Dans la branche machi-nisme, Didier Secoué va intégrer SM3 pour prendre le relais à la direction de cette société après le départ à la retraite de Jacques Lebaron. Il aura également la direction de la société Elevance spécia-lisée dans les équipements d’élevage.

Dans la branche légumes, dirigée par Louis-Marie Le Coutour, Mark Newton, directeur de la BU Florette - Royaume-Uni, est nommé directeur général délégué de l’ensemble des activités de Florette.La direction de la BU Florette - France est confiée à Jean-Michel Caulier, actuellement directeur des opérations pour Florette. Il succède à Francis Bouju.

VIE DU GROUPE

Branche légumes

Priméale lance une barquette avec trois variétés de carottes aux couleurs différentesConditionnées séparément jusqu’à présent, les carottes de couleurs orange, violette et jaune, sont dé-sormais associées dans une même barquette. Priméale vient en effet d’élargir sa gamme en proposant aux consommateurs une nou-

velle barquette qui panache les trois variétés. Il s’agit de variétés anciennes, naturellement colorées, qui retrouvent de l’intérêt chez les consommateurs en quête d’au-thenticité, de diversité, de saveur et de couleur.

Ces carottes de couleurs sont pro-duites dans le bassin de Créances, sur la Côte Ouest de la Manche, un bassin réputé pour la qualité de sa production de carottes.

Jean-Michel Caulier, 52 ans, est arrivé à la direction des opérations chez Florette en 2007. Son parcours dans le secteur agroalimentaire l’a conduit aux respon-

sabilités dans le Groupe Danone, en France et en Argentine, puis à la direc-tion de Nutrimer située à Verson (Groupe Bongrain). En prenant la direction de la

BU Florette - France, il aura en charge le développement des activités en France mais aussi en Belgique et en Alle-magne.

Mark Newton, de nationa-lité britannique, a 43 ans. Avant de rejoindre Flo-rette en 2000, il a eu des responsabilités dans les Groupes Hazlewood foods,

et William Jackson.Après avoir été directeur commercial de Florette UK pendant quatre ans, il est promu à la direction de la BU Florette UK en 2004.

Le challenge, dans ses nou-velles responsabilités de di-recteur général délégué Flo-rette, sera de poursuivre le rayonnement de la marque et des activités en Europe.

Didier Secoué, 50 ans, a fait tout son parcours dans l’en-treprise éponyme basée à Chailland (53) qui a intégré le Groupe Agrial en 1998. Dans son parcours, il a éga-

lement eu des responsabili-tés dans le secteur du trans-port. Il est à la direction de la branche volailles Agrial depuis 2000. Il va mettre ses compétences au service du

développement de l’activité machinisme dans SM3 et Elevance.

Francis Bouju, 57 ans, est à la direction de la BU Flo-rette - France depuis huit ans. Il a une longue expé-rience dans le secteur agroa-limentaire, en particulier au

sein des entreprises Lenôtre puis Magdis, et Saveurs de France avant de rejoindre Florette en 2002.

Cette expérience sera pré-cieuse dans ses nouvelles responsabilités à la direction de la branche volailles.

Leur parcours

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 5

L a cidrerie de Domagné, située en Ille-et-Vilaine, produit de-puis de nombreuses années les

cidres Loïc Raison. Elle va prochai-nement étendre son activité à une autre boisson qui revendique tout autant son appartenance bretonne : le Breizh Cola.Cette évolution fait suite à l’accord intervenu fin 2010 entre la branche boissons du Groupe Agrial et la société Phare Ouest qui, outre le

Breizh Cola, développe également les bières Lancelot.Pour accompagner son développe-ment, Phare Ouest va investir dans une nouvelle station de brassage et dans une nouvelle ligne de condi-tionnement au Roc Saint-André dans le Morbihan.Le Breizh Cola sera, à partir de mai prochain, fabriqué et conditionné sur le site de Domagné où un inves-tissement dans une ligne de condi-

tionnement en PET est programmé.Ce partenariat industriel comporte également un volet commercial. Ainsi, la force de vente de Loïc Raison va se mettre à la disposition de Breizh Cola et des Bières Lancelot

en grande distribution en France et dans le réseau hors domicile (bars, restaurants…) en dehors de la Bretagne.

Les cidres Loïc Raison sont fabriqués à Domagné. Dans quelques mois, ce site produira aussi le Breizh Cola.

Branche boissons

Le site de Domagné (35)va fabriquer le Breizh Cola

Devant 500 invités parmi lesquels les fournisseurs, les responsables des 220 magasins de la branche distribu-tion rurale et les partenaires, la nou-velle enseigne LA MAISON Point Vert a été dévoilée.Le lancement de l’enseigne LA MAI-SON Point Vert marque une nouvelle étape dans l’activité distribution du Groupe. Après avoir fondé son déve-loppement sur l’activité Jardin, qui reste le moteur de l’activité, le réseau va désormais étendre son périmètre au bricolage, à la décoration et aux matériaux. Dans un premier temps, 14 magasins vont porter cette en-seigne, il s’agit des magasins qui sont entrés dans le Groupe à la suite de rachats successifs. Le dernier en date étant le Brico Pro situé à La Haye du Puits dans la Manche. A terme, une cinquantaine de magasins passe-raient sous cette nouvelle enseigne.

Nouvelle enseigne, nouvelle couleur, le Groupe Agrial confirme sa stratégie de développement dans les magasins de proximité avec une offre très com-plète en capitalisant sur la relation avec le client sur le savoir-faire des équipes qui font la force du réseau.

Dans le même temps, 25 magasins de l’enseigne Gamm Vert passent à l’enseigne Point Vert. L’harmonisa-tion de l’enseigne sur l’ensemble des magasins était une étape nécessaire pour optimiser la gestion du réseau et les moyens logistiques.

Ces deux opérations s’inscrivent dans la stratégie de Districo qui

enregistre une croissance régulière depuis dix ans. Cette croissance s’est accélérée ces dernières années avec d’une part des opérations de croissance externe (rachat de 11 magasins à enseigne Brico Pro, Ca-tena, Briconautes) et l’arrivée des magasins situés dans les départe-ments de la Sarthe et de l’Indre et Loire à la suite de la fusion

d’Union Set dans Agrial en 2009.

En 2010, la Branche distribution ru-rale représente un chiffre d’affaires de 260 millions d’euros et 1 000 emplois en milieu rural.Nous reviendrons dans le prochain journal sur cette opération qui marque une nouvelle étape, vingt ans après le lancement de Point Vert.

Branche distribution rurale

Une nouvelle enseigne :

Le lancement de la nouvelle enseigne a eu lieu le 13 janvier au centre des congrès de Caen. À partir du 1er mars, 14 magasins passeront aux couleurs LA MAISON Point Vert

Les 14 magasins qui passent à l’enseigne DOUVRES LA DELIVRANDE (14)TROARN (14)VILLERS BOCAGE (14)FOUGERES (35)LA HAYE DU PUITS (50)ST AMAND /TORIGNI-SUR-VIRE (50)CRAON (53)GORRON (53)VILLAINES LA JUHEL (53)DOMFRONT (61)BOULOIRE (72)ECOMMOY (72)MAREIL EN CHAMPAGNE (72)ST CALAIS (72)

6 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

Réunions d’automne

Une bonne participation des adhérents

Les activités des régions et du Groupe AgrialCes réunions d’automne ont permis de débattre de la vie des régions et des activités. La notion de région s’affirme un peu plus avec des in-formations détaillées, qu’il s’agisse des magasins, et des activités propres à chacune des 14 régions. Il a aussi été question des projets en réflexion. Vous trouverez dans les pages régions un résumé de ces réunions.Pour compléter ces informations lo-cales, Ludovic Spiers, directeur gé-néral du groupe a fait un tour d’ho-rizon sur les activités du groupe. Le contexte économique, mais aussi climatique en 2010 a des répercus-sions sur l’ambiance commerciale, cela a été surtout perceptible au printemps. L’envolée des prix des

céréales et des autres graines pèse sur les filières animales, porc et volailles. Les éleveurs de porcs qui avaient leurs réunions locales ont largement débattu de ce contexte particulièrement difficile. La perfor-mance de la branche volailles sera impactée par la hausse des coûts de production qui n’ont pas pu être répercutés à la consommation. Les ventes d’équipements, maté-riels d’élevage et tracteurs affichent un recul significatif. Les ventes de tracteurs vont baisser de 30 % cette année en France. Les zones céréa-lières ont cependant retrouvé de la capacité à investir à la faveur de la hausse des cours. Le bilan complet sur les activités du Groupe sera présenté lors des prochaines assem-blées de section.

Analyse du contexte céréalierLe contexte céréalier a occupé une large place. Philippe Vincent, direc-teur de l’activité céréales, a pris le temps de présenter les éléments qui ont amené les cours des céréales là où ils sont aujourd’hui, les der-niers événements climatiques en Australie n’ont fait que renforcer les tensions sur les marchés. Cette campagne, personne ne l’avait en-visagée dans un tel scénario, cela met une fois de plus en évidence la nécessité d’adapter les modes de commercialisation et de répartir les ventes dans le temps.Au programme de ces réunions, figurait également le dossier Hori-zon 2015. Dans certaines régions, le temps a manqué, les premières réflexions présentées par Christian Clarysse n’ont pas toujours permis

d’engager un débat. Nous revien-drons vers les régions pour enrichir ce dossier en cours d’élaboration qui va guider l’organisation et l’ac-tion de la coopérative au cours des prochaines années.

Rencontres avec les éleveurs de porcs et les producteurs de laitLes réunions d’automne, ce sont également les rendez-vous propo-sés par les filières porc et lait. La conjoncture est naturellement ve-nue en débat dans les réunions avec les éleveurs de porcs. Pour autant, il importe de poursuivre le travail portant sur l’amélioration de la performance technique, préalable indispensable à la performance économique.Dans les réunions lait, l’ambiance est plus sereine. La conjoncture s’est améliorée au cours des der-niers mois et les perspectives sont bonnes pour 2011. Outre les as-pects prix du lait et gestion de la fin de campagne, un point a été fait sur l’impact de la loi de moderni-sation de l’agriculture avec le dos-sier contractualisation. Autre sujet abordé : le projet de fusion avec la coopérative Elle-et-Vire. Il avance selon le calendrier prévu et sera soumis à l’approbation des pro-chaines assemblées générales des deux coopératives.

VIE COOPÉRATIVE

La réunion d’automne dans la région Ille-et-Vilaine.Après la réunion lait en matinée, l’après-midi était consacrée à la vie de la région

et aux activités du Groupe Agrial.

Ces rendez-vous avec les adhérents ont eu lieu un peu plus tôt que les années précédentes. Cela tient au fait que les assemblées relatives à l’exercice 2010 clos le 31 décembre vont se tenir plus tôt. C’est donc l’ensemble du calendrier qui est avancé, cela doit permettre de sol-liciter les adhérents à des périodes où ils sont un peu plus disponibles. Au moment où nous bouclons ce journal de janvier, la région Cotentin a dû reporter deux fois sa réunion. Elle est programmée au 25 janvier.

La réunion de la région Sarthe Sud Est. Après le bilan des activités en matinée, l'équipe du SAPC est intervenue pour faire le bilan des résultats d'essais ainsi que sur les bonnes pratiques en terme d'utilisation des produits phytosanitaires.

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 7

Le calendrier des assemblées de filière 2011Vous trouverez dans le tableau ci-dessous, à titre d’information, les dates des assemblées de filière.Les adhérents concernés recevront une invitation précisant l’ordre du jour de ces assemblées.

Comme pour les assemblées de filière, vous trouverez ci-dessous le calendrier des assemblées de sec-tion. Vous noterez que par rapport aux années précédentes, elles vont

avoir lieu plus tôt, en mars, alors qu’elles se déroulaient en mai les années précédentes. Le Conseil d’ad-ministration et la direction générale ont souhaité tenir ces assemblées

dans un délai plus rapproché de la fin de l’exercice qui, rappelons-le, intervient le 31 décembre. Pour ces assemblées, vous recevrez également une invitation avec l’ordre du jour.

En ce qui concerne l’assemblée générale, elle est fixée au 30 juin. Elle se tiendra cette année au parc des expositions de Saint-Lô dans la Manche.

Les assemblées de section en mars cette année

assemblees de section 2011Régions Dates Heures LieuxOrne Centre et Est Mercredi 23 mars 10 h 00 Salle polyvalente - 61240 Nonant-le-PinBocage Ornais Mercredi 23 mars 19 h 30 Salle polyvalente - 61100 LandigouBessin Bocage Jeudi 24 mars 10 h 00 Salle Richard Lenoir - 14310 Villers-BocagePlaine Caen Falaise Jeudi 24 mars 14 h 00 Salle des fêtes - 14190 Grainville-LangannerieSarthe Sud-Est Jeudi 24 mars 19 h 30 Salle des fêtes - 72440 BouloireIndre-et-Loire Vendredi 25 mars 10 h 00 Salle Espace des Falins - 37240 ManthelanMont Saint-Michel Vendredi 25 mars 19 h 30 Salle - 50300 Val-Saint-PèreMayenne (Château-Gontier) Lundi 28 mars 19 h 30 Salle Espace Corail - 53170 Villiers-CharlemagneSarthe Sud-Ouest Mardi 29 mars 10 h 00 Salle polyvalente - 72270 Mezeray

Sarthe Nord Mardi 29 mars 14 h 00Gite Le Pontaubeau - 72170 Vivoin (avec un repas avant à partir de 12 h)

Mayenne (Villaines-la-Juhel) Mardi 29 mars 19 h 30 À préciserPays d’Auge Mercredi 30 mars 10 h 00 Salle polyvalente - 14130 Surville

Centre Manche Mercredi 30 mars 19 h 30Salle des fêtes - 50750 Saint-Ebremond-de-Bonfosse

Ille-et-Vilaine Jeudi 31 mars 10 h 00Salle Espace Bel Air - 35140 Saint-Aubin-du-Cormier

Mayenne (Pontmain) Jeudi 31 mars 19 h 30 Hôtel de Paris - 53220 MontaudinCotentin Vendredi 1er avril 10 h Salle polyvalente - 50260 Rauville-la-Bigot

assemblées de filière 2011Filières Dates assemblées Heures LieuxFilière Porc Vendredi 11 février 10 h Salle polyvalente - Javené (35)Filière Lait - AG plénière Jeudi 17 février 10 h Salle des Loisirs - PontmainAG départementale 61 Mardi 18 janvier 10 h Salle région Bocage Ornais à BriouzeAG départementale 50 Jeudi 20 janvier 10 h Salle polyvalente de MartignyAG départementale 35 + 53 Vendredi 28 janvier 10 h Salle des fêtes - JavenéFilière volailles chair standard Mardi 22 février 10 h Salle de St Georges Buttavent (53)Filière œufs Mercredi 23 février 10 h Le Fruitier - Villedieu les Poëles (50)Filière volailles chair label Jeudi 24 février 10 h Salle mutivalente - St Germain de Tallevende (14)OP légumes Jeudi 24 février 16 h Espace Culturel - Lessay (50)Filière bovine - AG plénière Jeudi 3 mars 10 h Salle polyvalente - Ecouché (61)AG départementale 72 + 37 Lundi 7 février 18 h Salle de ChampagnéAG départementale 53 Mardi 8 février 10 h Salle de St-Germain de CoulamerAG départementale 61 Mercredi 9 février 10 h Salle polyvalente - CiralAG départementale 50 Jeudi 10 février 10 h Salle polyvalente - Le Mesnil AdeléeAG départementale 14 + 27 + 28 Vendredi 11 février 10 h Salle des fêtes - Notre-Dame-de-CoursonAG départementale 35 Lundi 14 février 10 h Salle polyvalente - La Chapelle ErbréeOP Fruits à cidre Mercredi 2 mars 10 h Salle polyvalente - Ecouché (61)

VIE DES RÉGIONS

8 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

Cotentin

L’accompagnement des producteurs de légumes dans la région

Cette présentation donne suite et vient compléter la rencontre légumière du 7 octobre dernier à Anneville-en-Saire.

L’activité légumière se concentre autour de deux bassins de production dans notre région : le bas-sin du Val-de-Saire et le bassin de la Côte Ouest. Le Val-de-Saire est en forte croissance avec l’essor des multichapelles pour satisfaire une demande toujours plus forte en jeunes pousses. Ceci se ré-percute sur le chiffre d’affaires en approvisionne-ment cultures légumières de la région qui a pro-gressé d’1 million d’euros en 2010. De son côté,

l’OP légumes Agrial a fait un développement de 1 000 tonnes à fin novembre, dont les 2/3 sont imputables aux jeunes pousses.Pour répondre aux besoins des producteurs de légumes de ces deux bassins, cinq magasins pro-posent une offre cultures légumières en complé-ment des domaines d’activité habituels : Anne-ville-en-Saire, Quettehou et Saint-Pierre Église pour le Val-de-Saire et Barneville-Carteret et Les Pieux pour la Côte Ouest. Sur chacun de ces sites, les producteurs ont un interlocuteur pri-vilégié, lui aussi spécialisé dans les cultures légu-mières (voir carte). Ce dernier est régulièrement informé des évolutions tant dans les domaines

technique, environnemental que réglementaire.Parallèlement, Benoît Séguineau, RTE spécialisé cultures légumières, accompagne les adhérents dans le suivi de leurs parcelles et leurs besoins en approvisionnement sur le Val-de-Saire. Ce travail est fait en complète synergie avec Morgane Robert, technicienne de l’OP légumes Agrial sur le sec-teur. Sur ce bassin, Agrial est en contact avec 80 % des producteurs de légumes.Les producteurs de cultures légumières plein champ de la Côte Ouest sont suivis par Johann Herquin, RTE élevage et cultures légumières.N’hésitez pas à prendre contact avec l’une de ces personnes si besoin.

Saint-Pierre-Eglise

Point Vert Magasin Agrial

Anneville-en-Saire

QuettehouBarneville-Carteret

Valognes

Les PieuxLLeLeLesss PiPiPiPieueueuxxx

aaarnrnrnevevevililililllelele CCC-Cararartteteterererettt

AAnAnAnnenene ivivivillllllllee-e-enenen SS-S-S iaiaiairerereSSaSaSaiinininttt-t-PiPiPiPierererrerere EE-E-E lglglgliisisiseee

QQuQuQu tetetetttetetehhohohouuu

AAAASSSS

BaBaBaBa

Jacques Desquesne

Thierry Harel

Nathalie Crognier

Yves Griffon

Isabelle Groult

En partant de la droite :Benoît Séguineau,

RTE spécialisé cultures légumières, en compagnie

de Morgane Robert, technicienne de l’OP

légumes, sur la parcelle de M. Lionel Onfroy,

producteur dans le Val-de-Saire, dont une parcelle

servait de support en vitrine poireaux lors de la

journée du 7 octobre.

Johann Herquin à droite, RTE

Agrial,et Emmanuel

Flambard, producteur de carottes sur la

Côte Ouest.

VIE DES RÉGIONS

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 9

Le Centre-Manche, et plus particulièrement le secteur de la Haye-du-Puits, a subi des condi-tions climatiques exceptionnelles et difficiles en début et fin d’année avec des hauteurs de neige sur certaines communes que nos aînés avaient connues au 20e siècle…• En janvier, une quinzaine d’entrepreneurs du Centre-Manche ont visité l’usine Carmeuse des Aucraies à Urville (14), cette usine produit 450 000 T de calcaire dont 200 000 T sont desti-nées à l’activité agricole.• Début mai, la région organisait une jour-née porte ouverte chez M. et Mme Lesaulnier à Moyon. C’est une quarantaine d’adhérents, parmi lesquels le groupe lactoplan, qui a participé à cette

journée. La particularité de leur exploitation est d’avoir mis en place le système de la ration sèche, qui correspond à l’orientation des éleveurs qui ont choisi un système basé sur l’herbe.• Fin juin, une quarantaine d’adhérents de la région ont participé au déplacement en Pologne, une découverte de Varsovie à Cracovie. Ce type de voyage se renouvelle périodiquement tous les deux ou trois ans. Il a pour objectif de découvrir l’agriculture du pays et sa culture, sans oublier la convivialité au sein du groupe.• Le 8 juillet, la 11e vente PMS partenaires mo-tivés de la sélection normande au Gaec Hulmer à Hauteville-la-Guichard. Un grand succès pour cette manifestation qui a accueilli 3 000 visiteurs

qui ont pu apprécier des animaux à haut poten-tiel.• Le 26 août, la journée lactoplan au Haras du Pin, les objectifs étaient non seulement de faire le bilan des résultats lactoplan mais également de partager les expériences et les connaissances des ingénieurs de l’Inra.• La foire de Lessay 2010, une nouveauté cette année, un stand spécifique dédié à l’activité équine.• Au mois de décembre, le Brico Pro de Saint-Amand a évolué dans sa gestion quotidienne et permet à chaque adhérent d’avoir les mêmes conditions que dans tous les autres magasins de la coopérative.

Centre Manche

Au fil de l’année 2010

Date à retenir

Journée de l’élevage Centre Manche

le jeudi 25 août 2011.

Journée lactoplan, le 26 août, sur le site du Haras du Pin (61). Un début d’année enneigé.

Des adhérents de la région en Pologne.

Un stand dédié au service équin à la foire de Lessay.

11e vente PMS au Gaec Hulmer à Hauteville-la-Guichard.

VIE DES RÉGIONS

10 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

Mont-Saint-Michel

La réunion d’automne a eu lieu le 19 novembre au Val-Saint-Père.La matinée organisée par la filière lait était consa-crée aux adhérents apporteurs de lait.Après le déjeuner, les adhérents ont participé aux échanges avec les dirigeants de la coopéra-tive et le président Gilbert Herpe.Ainsi, le directeur de région a présenté les acti-vités et la vie de la région pour l’exercice 2010.L’activité agricole de la région Mont-Saint-Michel a été marquée par un développement important de l’alimentation bovine. La collecte de céréales à paille a progressé de 25 % par rapport à la cam-pagne précédente. Et l’activité distribution rurale est en léger recul avec notamment une baisse

en LISA professionnel. Par contre, la fréquentation de nos magasins continue de se développer.Ludovic Spiers, directeur général du groupe Agrial, a fait le point sur les activi-tés de la coopérative et du groupe Agrial.Philippe Vincent, directeur de la filière céréales, après avoir fait le bilan de la moisson 2010, a présenté le fonctionnement du marché des céréales.Un marché qui s’est métamorphosé au cours de la campagne avec un changement important du

comportement des acheteurs et des producteurs.Pour terminer la journée, Christian Clarysse, directeur de la coopérative Agrial et des filiales amont, a fait partager le projet horizon 2015 de la coopérative.

Réunion d’automne au Val-Saint-Père

C’est une activité qui avait été démarrée après guerre, par le beau-père de M. Lesergent. En juin 1982, Albert Lesergent reprenait le dépôt pour la vente d’engrais, de semences et de maté-riaux, comme prestataire pour la coopérative. Les adhérents de la coopérative venaient cher-cher leurs approvisionnements chez Albert et Marie, et bien souvent c’était l’occasion aussi d’échanger autour d’un café. Ce n’était pas la seule activité de M. Lesergent, il était aussi exploitant agricole et son épouse tenait sur

le même site un commerce de quincaillerie et d’épicerie. Il y avait plusieurs groupeurs dans le département de la Manche, mais il est le dernier à partir en retraite. Le mercredi 17 novembre, de nombreux clients sont venus remercier M. et Mme Lesergent en présence du président et du directeur de la région Mont-Saint-Michel.

La coopérative Agrial remercie vivement Albert et Marie et leur souhaite une bonne et heureuse retraite.

Dans le souci d’améliorer le ser-vice auprès de ses adhérents, la coopérative vient de faire l’acqui-sition d’un nouvel équipement.Cet épandeur d’amendements calcaires de grande capacité,

tracté par un entrepreneur de tra-vaux agricoles, va permettre de répondre aux besoins des adhé-rents à la fois en temps et surtout en toute sécurité.

La collecte maïs est bonne, supérieure aux prévisions. À part quelques ex-ceptions dans les terres filtrantes, les rendements ont été nettement supé-rieurs à ce que nous attendions. Les pluies arrivées tardivement ont quand même permis une bonne fécondation et un bon remplissage des épis.Pour la récolte, nous n’avons pas eu des conditions météo favorables et

beaucoup de maïs sont rentrés à des taux d’humidité de 36 à 37 %.La neige est venue perturber la récolte des dernières parcelles ce qui nous a contraints à terminer la récolte fin décembre.À noter que sur 2010, la collecte sur la région Mont-Saint-Michel toutes graines confondues est en progres-sion de 7 % par rapport à 2009.

120 adhérents ont participé à la réunion d’automne.

Collecte de maïs 2010 Épandage de précision à Sartilly

Mise en route à Sartilly, le vendredi 17 décembre.

M. Lesergent, à droite,en compagnie de Jean-Claude Fusée,

directeur de la région Mont-Saint-Michel.

Une collecte supérieure aux prévisions, ici le site de Boucey.

Cessation d’activité de « groupeur » à Saint-Georges-de-Rouelley

VIE DES RÉGIONS

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 11

Après plus de 15 années comme responsable du magasin d’Isi-gny-sur-Mer, Samuel Leconte a postulé et obtenu un poste identique à Bayeux. Son collègue Laurent Gobbe, qui depuis le début participe activement au développement du site d’Isigny et qui a réalisé en 2009-2010 une formation complémentaire de responsable de magasin, a pris la succession.Lors d’une réunion organisée le mercredi 24 novembre, une cin-quantaine d’adhérents ont répondu présents pour officialiser les nominations et remercier le travail réalisé par Samuel durant ces années. Nous souhaitons une bonne réussite à chacun dans ses nouvelles fonctions.

Plus d’une centaine d’adhérents ont répondu présents à la réunion d’automne organisée le 24 novembre à Villers-Bocage. Ce rendez-vous est très apprécié des adhérents car il laisse une grande place aux questions, le tout dans une ambiance constructive et conviviale.En présence du président et du directeur géné-ral d’Agrial, un large tour d’horizon des activi-tés a été réalisé avec un temps fort consacré à la présentation de la collecte des céréales et à l’adaptation des offres commerciales pour une meilleure réponse à la volatilité des marchés.À l’ordre du jour également, les projets 2011. Ils porteront essentiellement sur la poursuite

du plan de fusion avec Elle-et-Vire et l’amé-lioration de la logistique céréales pour la par-tie agricole. Pour l’activité magasin, ce sera le changement d’enseigne du magasin Brico-pro de Villers-Bocage en mars 2011.

Concernant les activités de la région, il faut no-ter le bon redressement du secteur de l’amen-dement et de la nutrition animale. En matière de collecte, nous avons réalisé la collecte la plus importante depuis la création d’Agrial. Ceci a positivement influencé le marché des semences de céréales d’automne.

Après exactement 42 ans et 6 mois passés au magasin du Molay-Littry, Alain Lerable a fait valoir ses droits à une retraite bien méritée. Lors d’une manifestation organisée le 30 novembre, ses collègues ont pu témoigner leur sympathie à Alain pour ces nombreuses années au service des agriculteurs de la région. Il faut souligner la per-sistance de cette carrière, et l’adaptabilité dont a fait preuve Alain pour mener à bien sa fonction de conseiller vendeur. Nous lui souhaitons une bonne retraite auprès de sa famille.

Nouvelles responsabilités à Isigny-sur-Mer et Bayeux

Départ en retraite au Molay-Littry

Bessin-Bocage

Réunion adhérents à Villers-Bocage

Christian Clarysse, directeur de la coopérative Agrial, a présenté les grandes lignes du plan Horizon 2015 pour la coopérative.

Alain Lerable à droite,en compagnie d’André Cassigneul,

directeur de la région Bessin-Bocage.

Officialisation des nominations, le 24 novembre 2010.

VIE DES RÉGIONS

12 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

La neige, invitée surprise de notre réunion d’automne Il fallait une bonne dose de motivation pour participer à notre réunion d’automne le 25 no-vembre dernier à Notre-Dame-de-Courson.La région adresse ses sincères remerciements à tous les adhérents et salariés qui ont fait l’effort de se déplacer dans des conditions aussi hos-tiles. La salle s’est remplie par vagues succes-sives et à 20 h 30 nous comptions 109 adhé-rents présents.En ce qui concerne les résultats de la région, le chiffre d’affaires approvisionnement est proche des 20 millions d’euros. 90 % de ce chiffre est réalisé chez 520 adhérents soit un petit tiers des adhérents de la région. La part Lisa est d’envi-ron 14 millions d’euros dont les 2/3 sont issus d’enlèvement dans les magasins de proximité.Parmi les chiffres clés, on peut aussi noter que la région a réalisé un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros en phytosanitaires, de 2 millions d’euros en semences et que les ventes en engrais sont de l’ordre de 20 000 tonnes.Dans le domaine de la nutrition animale, l’ali-ment progresse sensiblement et dépasse les 18 000 tonnes avec un fort développement sur le Tradi Auge. Les ventes en minéraux réalisent une bonne performance avec 700 tonnes soit une augmentation de 100 tonnes en trois ans.À noter le caractère atypique de la région qui réalise une collecte de pommes dans la moyenne

des trois dernières campagnes (5 500 tonnes) alors qu’Agrial accuse un retrait de 16 % pour cette année, et une activité soutenue dans les mises en place en viande bovine.Dans le domaine de la vie de la région, nous avons suivi 31 dossiers jeunes agriculteurs qui ont donné lieu à 19 000 euros de remise. 27 ad-hérents en cessation d’activité ont bénéficié du remboursement de leur capital social pour un montant de 25 000 euros.

À fin novembre, nous comptons 218 extra-nautes, nous vous encourageons à découvrir les différents services proposés par le site agrial.coop.Dans la rubrique projet, deux sujets sont en cours : l’aménagement du magasin de Saint-Pierre-sur-Dives et dans un autre registre la fusion avec Elle-et-Vire qui va changer le pano-rama des activités Agrial sur la région. Nous re-viendrons sur ces deux sujets dans les prochains journaux Agrial.

Pays d’Auge

Une bonne participation malgré une météo peu engageante.

L’activité équine tient une place gran-dissante dans la région avec 5 000 tonnes d’aliment réparties sur quatre marques majeures : Destrier, Yearly, Dynavéna et Dodson et Horel.Notre clientèle équine s’approvisionne essentiellement dans nos magasins. Plus de 40 % du chiffre d’affaires ali-ment des magasins est réalisé à partir de l’aliment cheval.Nos magasins sont donc des lieux de rencontre privilégiés pour cette clien-tèle de proximité, c’est pourquoi le service équin Agrial avait organisé une animation au Magasin Vert de Lisieux le 30 octobre dernier. À cette occa-sion, nous avons touché de nouveaux clients, une opportunité aussi de faire découvrir le groupe Agrial.

Animation équine au Magasin Vert de Lisieux

L’activité équine représente un vivier de clientèle de proximité.

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AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 13

Suite à un contact pris avec la Chambre d’Agri-culture d’Ille-et-Vilaine au Space 2010, des agri-culteurs du Bénin ont entrepris un voyage en France, afin de découvrir l’agriculture d’Ille-et-Vilaine.Faisant face à une crise alimentaire, le Bénin cherche à développer sa production agricole. Les principaux freins au développement sont le manque d’équipements et de financement. Des efforts gouvernementaux sont réalisés dans la production avicole et pour la filière coton.Le périple des quatre béninois est passé par Agrial le 24 novembre dernier. L’objectif de nos visiteurs était de connaître les métiers de la coo-pérative, son organisation, et les relations entre les adhérents et la coopérative.Louis Gieu, président de la région, et Rémi Pelhate, président de la filière lait, ont répondu aux nom-breuses questions en faisant parfois référence à l’histoire de la coopérative et à sa construction.

Des agriculteurs béninois découvrent Agrial

Ille-et-Vilaine

Pays d’Auge

Trois nouvelles sessions sont pro-grammées début 2011. Il reste encore quelques places disponibles, contactez votre RTE ou la région.Au total, 79 participants ont été certi-fiés via cette formation en 2010. C’est une formation gratuite, financée par VIVEA et FEADER.

Les formations certiphytoD1 se poursuivent

Les participants des deux dernières sessions en 2010 dans la nouvelle salle de la région de Saint-Martin-de-la-Lieue.

Les travaux arrivant à leur terme, le magasin de Fougères se prépare à ouvrir un nouvel espace « Bricolage et Matériaux » en mars prochain.Afin d’accueillir et de conseiller la clientèle sur ces secteurs, six nouveaux collaborateurs ont rejoint l’équipe de Jardirêve au 1er janvier.Ce sont donc de nouvelles

compétences dans le domaine du bricolage, de la décoration, des matériaux et du service après-vente motoculture qui vont venir compléter les compétences actuelles du magasin en végétal et aménagement du jardin.Nous souhaitons à Fabrice Michel et à toute son équipe une bonne préparation pour l’ouverture officielle début mars.

Jardirêve crée des emplois

Les agriculteurs béninois encadrés de Louis Gieu, président de la région, Rémi Pelhate, président de la filière lait, et Jean-Marie Gibault, directeur de la région Ille-et-Vilaine.

L’équipe du magasin de Fougères et son responsable, Fabrice Michel.

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14 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

Le 5 octobre 2010, les éleveurs du groupe Lacto-plan de la région Orne Centre et Est se sont réunis dans le cadre magnifique de la maison du Perche à Nocé. La présentation des résultats de la der-nière campagne a été assurée par Rudi Muller de la firme service Inzo.Globalement, l’atelier moyen de la région évolue peu dans sa structure. La moyenne laitière par vache est de près de 7 700 litres avec 1 794 kg de concentrés soit 233 g par litre. Des axes de pro-grès existent sur les pourcentages de réformes, le taux de renouvellement et le rendement laitier sur la carrière.

Les résultats au niveau de l’ensemble du groupe : L’analyse de groupe ci-contre, montre que les écarts se creusent entre le quart supérieur et le quart inférieur : + 600 litres produits par vache, + 4 500 litres produits par hectare de SFP pour le quart supérieur. Pour la première fois au Lac-toplan, le quart inférieur présente une marge nette négative de - 24 €/1 000 litres. L’écart de marge nette entre les deux groupes est de 120 €/1 000 litres.En fin de matinée, Jean-Pierre Bellec, acheteur matières premières des usines Agrial, est intervenu sur les multiples éléments qui agissent sur le mar-ché des céréales et des matières premières. Une présentation claire qui a permis à l’assistance de mesurer la complexité du sujet. Un vrai sujet d’ac-tualité en octobre, il l’est toujours aujourd’hui, qui a lancé le débat entre les participants.L’après-midi a été consacré à la visite de la cidre-rie Agrial au Theil-sur-Huisne. Ce fut l’occasion pour le groupe de découvrir l’autre breuvage

emblématique de la Normandie : le cidre.La particularité de la cidrerie du Theil-sur-Huisne réside dans le fait que son activité se partage entre cidre et jus de pomme, avec la marque bien connue des adolescents : le «Champomy».La visite de l’usine a permis à chacun de décou-vrir un métier très pointu. Pour déguster le cidre que nous connaissons sur nos tables, la pomme doit suivre un process

industriel bien établi. L’objectif étant de proposer au consommateur une qualité constante quelle que soit l’année.Au nom du groupe Lactoplan de la région, je remercie l’équipe de la cidrerie pour son accueil, le temps qu’elle nous a consacré et le profession-nalisme avec lequel la visite été commentée.Chaque participant du groupe Lactoplan est reparti vers ses foyers avec un carton de cidre.

Réunion du groupe Lactoplan à Nocé

Orne Centre et Est

Résultats techniques 2009 – Lactoplan Région Orne Centre et EstÀ fin mars

2008 2009 2010% de vaches taries 12 14 14Moyenne économique /VL 7 583 7 750 7 696% de réformes 26 37 35% de renouvellement 37 32 34Rdt laitier sur la carrière /VL 26 750 23 763 23 098Age au 1er vêlage (mois) 31 31 30Nb de litres par jour de vie 11,8 11,6 11,5Chargement vaches 1,5 1,5 1,5Rdt laitier par hectare et par VL 11 449 11 620 11 376

Analyse technique 2009Lactoplan - Ensemble du groupe LactoplanAnalyse technique Lactoplan Quart supérieur Quart InférieurNbre d’éleveurs 143 36 36Nombre de VL 65 62 64Moyenne économique 8 152 8 506 7 936Kg concentrés 1 963 2 034 1 851Concentré g/l 241 239 233TB 40,5 40,5 40,4TP 32,8 33 32,8Age au 1er vêlage 28 28 30Lait/jour de vie 12,5 13 12

Meilleure utilisation des concentrés, meilleure intensification fourragèreet production laitière par vache supérieure dans le quart supérieur.

Départ de Gérard Janvier

Le 14 novembre, nous étions réunis autour du pot de l’amitié, pour fêter le départ de Gérard Janvier. Après des études agricoles solides, il était entré à la CADS en 1973 où il tiendra pendant quelques années le dépôt CADS d’Alençon. Il orientera ensuite sa carrière professionnelle vers la nutrition animale où il occupera diffé-rentes responsabilités.

Depuis 2008, Gérard Janvier occupait le poste de RTE nutrition animale sur le sud de l’Orne.

Départ de Daniel Goupil

Le 16 novembre, dans la salle des fêtes de Joué-du-Plain, les adhérents et les salariés de la coopé-rative étaient rassemblés autour de Daniel Goupil, magasinier approvisionnement et céréales sur le site d’Ecouché.Daniel était entré en 1973 à la CAAS (Coopé-rative Agricole d’Argentan et de Sées), il travail-lera successivement à Argentan, à Bazoches-aux-Houlmes et enfin Ecouché.Il vivra toutes les évolutions du monde agricole de l’Orne et de la Basse-Normandie mais restera fidèle à la coopération jusqu’à la fin de sa car-rière.

Chasseurs et marcheurs tout les deux, nous sommes sûrs que les occupations ne manque-ront pas.Nous leur souhaitons une bonne et longue re-traite.

Départ en retraite

Daniel Goupil était magasi-nier approvi-

sionnement et céréales

sur le site d’Ecouché.

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AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 15

Mayenne

Lors de la réunion d’automne du 6 décembre, nous avons souhaité une bonne retraite à Michel Janvier, directeur de la région Mayenne. Michel fera valoir ses droits à la retraite au 31 janvier 2011.Pour toute son implication, les adhérents, le conseil de région, la direction, ses équipes ter-rain, et quelques représentants administratifs et des magasins étaient présents pour le remercier.

Entré à la coopérative des 3 Pro-vinces le 24 mai 1974, en qualité de prospecteur à Pontmain, Michel est nommé chef de dépôt à Javené en juin 1981. En poursuivant son parcours professionnel, il évolue animateur commercial, puis res-ponsable de zone (zone nord 35) en septembre 1990.

C’est au 1er décembre 1992 que son parcours croise la Mayenne. Après une longue période d’hé-sitation pour quitter son cher pays d’origine, il fait quelques

kilomètres et rentre dans le département de la Mayenne comme responsable régional approvi-sionnement. Lors de la mise en place de l’orga-nisation actuelle d’Agrial, Michel est nommé directeur de la région Mayenne le 1er mars 2003.

Le président de région, Pierre Hermenier, et le directeur général d’Agrial, Ludovic Spiers, ont retracé quelques éléments de son parcours avec des particularités qui semblaient caractériser le

personnage. « Dans les moments de difficultés, Michel était le premier à remonter le moral de ses collègues directeurs de région, en leur disant : une région ça se gère ! Reconnu comme économe, il trouvait toujours une solution pour dépenser le strict nécessaire. Dans ses grandes réalisations pour la Mayenne, Michel a transformé des maga-sins aux allures très modestes en magasins rece-vant du public et a fait de sa région la première en tonnage de vente d’aliments avec 30 000 T / an. »

Départ en retraite de Michel Janvier,directeur de la région Mayenne

De gauche à droite :Pierre Hermenier,Michel Janvieret Ludovic Spiers.

La réunion d’automne du 6 décembre 2010 à ChaillandUn peu avancée et organisée sur une journée cette année, la réunion d’automne s’est déroulée en deux temps.• Le matin, l’activité lait a retracé la conjoncture économique de l’année 2010 pour terminer sur une note positive avec les perspectives de prix pour les premiers trimestres

2011 et les opportunités que pour-rait proposer le groupe Agrial dans le cadre de son plan de développe-ment stratégique dans le domaine du lait.• L’après-midi était consacrée à la région et aux résultats de la coopé-rative.

Cette journée de partage et d’information a rassemblé 180 personnes autour des projets et des activités de la coopérative.

La région en quelques chiffres :

L’activité se décompose en trois segments :• les productions végétales,• l’alimentation animale,• le lisa.Chacun d’eux représente environ 1/3 du chiffre d’affaires :• 16 000 k€ en productions végétales,• 11 000 k€ en aliment,• 12 000 k€ en lisa.Notre activité est réalisée pour 60 % avec les adhérentset 40 % avec les « tiers non adhérents » (TNA).Globalement, nous constatons un léger retrait d’activité avec les adhérents (-1,5 %) alors que l’activité progresse avec les non associés coopérateurs à + 1 %.Cette année a été marquée par différents aléas climatiques. La sécheresse qui a sévi dans notre région engendre un déficit de fourrage ce qui fait progresser fortement les ventes d’aliments (+ 7 %). Ces mêmes contraintes, dans les pays de l’Est européen, ont fait évoluer les prix des céréales du simple au double dans l’espace de quelques semaines pendant la collecte.

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16 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

Le 10 décembre 2010, dans le cadre du travail sur les captages prioritaires du secteur de Chémeré-le-Roi, Agrial, sollicité par le président du syndicat d’eau, a participé au projet MAET, Mesures Agro-En-vironnementales Territo-rialisées.Deux parcelles essais de couverts végétaux étaient mises en place et servaient de support à Bannes ainsi qu’à La Bazouge-de-Ché-meré, pour une visite technique très appréciée.50 agriculteurs ont pris

part à cette journée et ont pris connaissance des données techniques et agronomiques : reliquats azotés, matières séches, relatives aux différents couverts implantés (mou-tarde, avoine, phacélie ). Ils ont également assisté aux démonstrations de destruction avec différents matériels agricoles : rou-leaux à barre, broyeurs, outils à dents. Ce fut l’occasion de nom-breux échanges où chacun a apporté son expérience.

Durant l’année 2010, au regard des be-soins d’amélioration de la proximité et dans le souci d’apporter une meilleure valeur ajoutée à notre circuit de distri-bution, nous avons, avec le conseil de région, mis en place au travers de diffé-rentes acquisitions, des projets de crois-sance externe et de développement.Ce développement s’est réalisé d’une manière concomitante avec le projet d’enseigne mené par Districo, la filiale distribution lisa d’Agrial. C’est ainsi que nous participerons à la pose de la nou-velle enseigne de bricolage et de jardi-nage d’Agrial en mars dans la région. Trois de nos magasins sont concernés : le Brico Pro de Craon (2 512 m²), le Briconautes Normadis de Villaines-la-Juhel (2 400 m²) et notre nouveau magasin implanté à Gorron (3 300 m²) qui ouvrira ses portes le 3 mars 2011.Au mois d’avril, nous transférerons le Point Vert de Mayenne sur la route de Fougères à l’emplacement du Tout Faire Matériaux toujours à Mayenne (990 m²).

Mayenne

Les percherons, une passion pour un adhérent Agrial

Animation locale : conduite environnementale sur les zones des captages de Ballée, Saulges, La Bazouge et Vaiges

Les projets pour la Mayenne

Dans l’élevage Rousseau, on aime les challenges. Avec ses huit per-cherons, sept juments et un étalon, M. Rousseau, adhérent Agrial, par-ticipe à de nombreux concours.En 2010, il a remporté le premier prix à la locale de Gorron, le prix de championnat section poulinière en départemental à Mayenne, et sur le plan national, au concours du Ha-ras du Pin, l’élevage termine deu-xième sur trente-sept et onzième sur trente-cinq dans la section pou-linière suitée.C’est avec beaucoup de travail et de passion que M. Rousseau a obtenu ses résultats, et c’est très régulière-

ment qu’on le rencontre pour son approvisionnement en aliment Des-trier au magasin Agrial de Saint-De-nis-de-Gastines.Pour l’année 2011, un grand ren-dez-vous l’attend, le mondial, qui aura lieu au Haras du Pin en sep-tembre.

Quetshe, une jument de sept ans,vainqueur de différents prix.

Vue Ouest du projet de Gorron.

Le Brico Pro de Craon.

Le Briconautes Normadis de Villaines-la-Juhel.

Lors de cette journée, étaient présents en collaboration avec la Chambre d’Agriculture, la FD des Cuma et les

organismes agricoles du secteur.

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AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 17

Indre-et-Loire

La réunion d’automne a eu lieu le 25 novembre à Manthelan.Cette rencontre, pour laquelle les adhérents se sont déplacés en nombre, s’est déroulée en deux temps.La matinée a été consacrée aux échanges avec les dirigeants de la coopérative : les activités et la vie de la région, l’évolution de la coopérative et le groupe Agrial, le bilan moisson 2010 et le marché des céréales (sujet passionnant dans le contexte de marché de l’année) et le projet Hori-zon 2015.L’après midi, nous avons présenté les aspects techniques et en particulier :• les résultats des essais mis en place sur la ré-

gion en 2010,• les couverts végétaux, étayés par les enseigne-

ments des observations de la plateforme de Saint-Branchs,

• l’intérêt pour les adhérents d’utiliser les outils d’aide à la décision (Atlas, Ramsès, Optifert).

Le bilan de cette journée est très satisfaisant tant sur la participation (125 présents) que sur la qualité des échanges.

Très bonne participation à la réunion d’automne

Agrial était à nouveau très présent sur cette manifestation qui monte en puissance avec cette année plus de 35 000 visiteurs.Sur le stand Agrial, était mise en place une ani-mation dont l’objectif était de faire découvrir la coopérative, ses débouchés et ses filiales. Plus de 200 visiteurs ont rempli notre questionnaire et l’heureux gagnant, M. Claude Roy de Bléré, s’est vu remettre un bon d’achat Gamm Vert.Le stand Gamm Vert, installé à proximité du ring des chevaux, avait ciblé sa communication sur

le monde du cheval (aliments, litières et acces-soires).La coopérative était également présente, en tant que partenaire, sur le stand de l’association des éleveurs de porcs de Touraine qui mettent en avant la marque «Roi Rose ». Cette marque valorise chez les charcutiers du département les porcs produits sur la Touraine.

Un jeu concours permettait aux visiteurs de découvrir Agrial.

Dans la région Indre-et-Loire, après les quatre sessions de l’hiver dernier, c’est reparti pour sept sessions de formation entre novembre et février.Les adhérents se forment sur deux journées pour maîtriser les bonnes pra-tiques phytosanitaires et environnementales. Cette formation permet d’ac-quérir un certificat : « Le Certiphyto » nécessaire pour l’achat et l’utilisation des produits phytosanitaires à partir de 2014. Cette formation se déroule sur deux journées.La première, animée par AgrialServices, a pour but de sensibiliser les agri-culteurs sur la réglementation, l’environnement et la protection indivi-duelle de l’utilisateur.La seconde, plus technique, animée par un intervenant Arvalis, aborde la maîtrise de la pulvérisation, le mode d’action des produits, les techniques de pulvérisation, la réduction d’utilisation des produits et les autres mé-thodes mécaniques de désherbage.Le bilan de cette formation est très positif (100 adhérents formés après les 60 de l’hiver dernier). Ces journées sont financées par des fonds VIVEA et FEADER, elles permettent à chaque adhérent de faire un bilan individuel,

de constater les points à améliorer sur ses pratiques, ses équipements, et sur la protection individuelle.Si vous n’avez pas encore réalisé cette formation, inscrivez-vous rapide-ment auprès de votre interlocuteur habituel.

Formations Certiphyto

Formation Certiphyto à Reignac-sur-Indre.

La réunion d’automne à Manthelan : une bonne participation des adhérents, une journée bien

orchestrée avec de bons échanges.

Agrial à Ferme Expo Tours

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18 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

Bocage Ornais

Le captage d’eau de Pointel, sur la Rouvre, à proxi-mité de Briouze, alimente en eau potable plus de 9 000 habitants des cantons de Briouze, Putanges et Athis. Ce captage fait partie des 500 captages dits « Grenelle » du fait des dépassements fré-quents des teneurs en herbicides dans l’eau po-table. Les résidus d’herbicides les plus fréquem-ment retrouvés sont le glyphosate, le diuron, l’acétochlore et le S-métolachlore, l’isoproturon. Pour pallier à ce problème de pollution ponc-tuelle, une nouvelle usine va être construite sur Pointel pour un investissement de 9 millions d’euros. En contrepartie, les financeurs (Agence de l’Eau Seine Normandie, Conseil Général de l’Orne), imposent la mise en place de mesures préventives pour limiter les pollutions ponc-tuelles et les transferts de produits phytosani-taires vers la Rouvre. Agrial, au travers de la région Bocage Ornais et du SAPC, a décidé de s’associer à cette démarche aux côtés de la Chambre d’Agriculture, du Syn-dicat d’Adduction d’Eau Potable (SIAEP) du Houlme, de Syngenta et d’autres distributeurs.

Première étape,identifier les zones sensiblesLe premier travail consistait à faire un état des lieux et à identifier les zones sensibles. Les pre-mières conclusions de ce travail ont été présen-tées aux différents partenaires de l’opération lors d’une réunion le 22 novembre.Si la plus grande partie du bassin versant apparaît à faible risque, les zones sensibles se concentrent sur le versant Est de la Rouvre et le ruisseau d’Annebecq (carte). Cette sensibilité est liée à la forte densité de ruisseaux et de fossés circulants, aux pentes et aux longueurs de pente.

Deuxième étape,proposer des améliorationsPlusieurs points d’amélioration ont été proposés : • aménagements du parcellaire : création de

bandes enherbées, de talus, création de bour-relet à la charrue, aménagements d’entrées de champ,

• sur les parcelles drainées et filtrantes : choi-sir des molécules présentant peu de risque de transfert, et raisonner les stratégies de désher-bage,

• supprimer le débroussaillage et l’entretien chimique des fossés circulants.

D’autre part, certaines techniques alternatives ont été testées par des adhérents de la coopéra-tive, permettant de réduire les IFT (Indices de Fréquence des Traitements) : pulvérisation de produit racinaire sur le rang de semis et binage de l’inter-rang, desherbinage.

Restez vigilantToutefois, il ne faut pas être catastrophiste : le SIAEP reconnaît que les fréquences et les inten-sités des pollutions sont en nette baisse depuis 2007. L’amélioration des pratiques des agricul-teurs sur le bassin versant est sans doute pour quelque chose (bandes enherbées, meilleure maîtrise technique). Mais il faut rester vigilant, car les autorités et l’Administration suivent de près les actions menées sur ce bassin versant. Si celles-ci conduisent à une amélioration de la qualité de l’eau, cela évitera l’application de mesures draconiennes purement réglementaires comme des restrictions d’utilisation des produits phytosanitaires. Reste maintenant à sensibiliser les autres utilisateurs de produits phytosanitaires (communes, jardiniers) pour gagner le combat de la qualité de l’eau. Là aussi, Agrial peut agir au travers de son réseau de magasins ruraux.

Bassin versant de la Rouvre et captage de Pointel :nous devons tous montrer l’exemple !

Les conditions climatiques du mois de décembre ont quelque peu perturbé les animations de Noël des magasins de la région. Si la neige a provoqué le report de la journée de l’éleveur du magasin de Flers au 28 janvier, le Père Noël a pu venir en avant première au Point Vert de La Ferté Macé. Le magasin de Condé-sur-Noireau a lui misé sur les dégustations de vins et de café. Le Briconautes de Domfront a participé aux ani-mations de la quinzaine commerciale de Noël de l’association des commerçants de Domfront.Toute l’équipe de la région Bocage Ornais vous

souhaite une excellente année 2011 !

Carte des zones à risque sur le

bassin versant de la Rouvre en amont du

captage de Pointel. C’est

dans les zones à risque élevé

qu’il faudra être vigilant sur

ses pratiques de desherbage

(source Pierig LEJEUNE

Chambre d’Agriculture de l’orne).

Animations de Noël dans les magasins du Bocage Ornais

Le Père Noël est venu rendre visite à un administrateur !Noël est proche dans les Point Vert du bocage.

VIE DES RÉGIONS

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 19

Une quarantaine d’adhérents ont participé aux travaux du groupe Lactoplan du Bocage Ornais, le 9 novembre 2010 avec Philippe Laulhé d’Inzo et les conseillers d’éle-vage de la région. Les résultats de cet exercice 2009-2010 étaient particu-lièrement attendus car marqués par la plus grave crise économique que les éleveurs aient connue depuis la mise en place des quotas. Comme attendu, la marge nette au litre de lait de l’atelier lait est en baisse de 50 % par rapport à l’exercice pré-cédent. 85 % de cette variation est expliqué par la baisse du prix du litre de lait (288 €/1 000 litres sur 2009-2010 contre 350 €/1 000 litres sur l’exercice précédent). Mais face à l’adversité, les adhérents du groupe Bocage Ornais n’ont rien lâché : la sous réalisation reste minime (1,7 % du quota) et les charges variables sont bien maîtrisées, en baisse de 25 e€/1 000 litres. Toute-fois, les charges fixes augmentent de 13 €/1 000 litres (moindre dilution par les volumes) et surtout le coût de renouvellement augmente de 8 €. Le taux de renouvellement, après avoir baissé les années précédentes, est reparti à la hausse. Au final, le coût de production baisse de 4  € 

en moyenne par rapport à l’exercice précédent.L’analyse des résultats de cet exer-cice de crise a confirmé qu’il ne faut

jamais baisser les bras en période de difficulté économique. Il faut impérativement maintenir le cap au niveau technique sous peine de dégrader encore plus ses résultats. Certaines pistes d’amélioration ont été proposées : • la maîtrise de la qualité du lait

est un levier puissant (il y a une différence de valorisation de 55  €/1 000 litres à l’intérieur même du groupe Bocage Ornais).

• Il faut aussi optimiser le coût de renouvellement. Cela passe par un vêlage précoce des génisses et en faisant durer la carrière des vaches laitières. L’indicateur « lait par jour de vie » est un excellent critère synthétique. L’objectif est d’atteindre 15 litres par jour de vie.

Lors de la réunion, nous avions un invité exceptionnel, avec un repré-sentant de la coopérative Jura – Comté, qui va mettre en place son premier groupe Lactoplan. Les dis-cussions ont été très riches, les ad-hérents du Bocage Ornais rêvant du prix du lait pour la fabrication du Comté (autour de 500 €/1 000 litres à la date de la réunion !), le comtois, enviant les coûts de production des adhérents du Bocage Ornais. Illus-tration parfaite du principe qu’il n’y a pas de système parfait mais qu’il faut l’optimiser jusqu’au bout, quel qu’il soit.

Réunion du groupe Lactoplan Bocage Ornais ou l’intérêtd’une gestion technico-économique de son troupeau

C’est par un froid glacial que le silo de Saires-la-Verrerie a été inauguré en préliminaire à la réunion d’automne du Bocage Ornais le 30 novembre. En présence du conseiller général du canton de Messei, Marc Toutain, et du président de la communauté de commune de la Haute Varenne et du Houlme, Bruno Louise, nous avons rappelé le rôle particulier de ce silo. Celui-ci est dédié au retour à plein des

citernes d’aliment du bétail pour opti-miser la logistique.Le silo est équipé d’un système qui permet aux chauffeurs d’être auto-nomes pour le chargement de céréales vers les usines de fabrication d’aliment du bétail.

Cette optimisation logistique permet une réduction des émissions de CO2 de 27 tonnes par an.

Inauguration de Saires-la-Verrerie

Effectifs : 58 VL47 génisses

lait produit : 448 424 litresmoyenne économique : 7 717 litres% réforme 34 %% renouvellement 37 %âge au 1er vêlage 28 moislait par jour de vie 11,7 litres

consommation de concentré110 t pour les VL17 t pour les génisses

surfaces vaches laitières 36,8 hadont maïs 17,7 hadont herbe 19,1 hasurfaces génisses 14,7 ha

Résultats économiques du groupe Lactoplan Bocage Ornais

La ferme moyenne du groupe Bocage Ornais

en e / 1 000 litresEn Mars

2008 2009 2010

Prix du lait 349 350 288

(+) produit nouveau 22 12 13

(-) renouvellement 39 30 38

(-) coût variables 123 143 118

Marge brute 209 189 145

(-) charges fixes 91 81 94

(+) primes 2 3 2

Marge nette 121 110 57

Coût de production 253 254 250

VIE DES RÉGIONS

20 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

L’agrofournitureLa région se positionne au 5e rang (sur 14 ré-gions) en termes d’évolution de chiffre d’affaires même si celui-ci est en retrait de 3,5 % (- 5,6 % pour l’ensemble de la coopérative) par rapport à 2009. Néanmoins, cette évolution négative en chiffre d’affaires cache une progression des quantités. Cela traduit bien le repositionnement tarifaire de notre gamme et un gain significatif de parts de marché.En approvisionnement productions végétales, alors que le marché est en recul, on note une progression de 2 % en semences, 4 % en phyto-sanitaires et 40 % en amendements.En nutrition bovine, l’évolution positive des tonnages se conjugue aussi bien en aliments simples, qu’en aliments composés ou qu’en minéral et nutritionnel ceci malgré un contexte

perturbateur : marchés céréales, taurillons et lai-tiers.

La collecteLà encore, la reprise de parts de marché est le point fort de l’année avec un solde positif de 16 nou-veaux livreurs. Toutefois, les rendements moins bons que l’an dernier nous amènent sur une col-lecte en recul avec 106 500 T au 20 novembre. L’année restera marquée par la flambée des cours qui a engendré une modification notable de notre répartition de ventes, avec notamment une part d’acompte diminuée de plus de 50 %.

L’activité magasinsÀ fin octobre, notre activité magasins est positive avec une activité agricole en forte progression et une activité LISA qui se tient dans un contexte

de marché grand public compliqué par la crise. À noter toutefois la très bonne progression de Conlie (qui confirme la décision du conseil de région de rouvrir ce magasin), l’excellente per-formance de Mamers, avec une progression de 19,6 % (qui justifie notre nouveau projet, voir article suivant) et le retour de Fresnay-sur-Sarthe parmi les magasins qui progressent.

En conclusion, les performances de la région sont bonnes à très bonnes dans l’ensemble de ses domaines de compétences. La reprise notable de parts de marché traduit bien la confiance retrou-vée envers la coopérative, liée à la politique com-merciale d’Agrial, grâce notamment à un reposi-tionnement tarifaire.À nous de maintenir cette dynamique pour 2011.

Une réunion d’hiver avancée en automne

Sarthe Nord

Sicalem et Union Set en avaient rêvé, Districo et Agrial l’ont fait. Le 15 décembre nous avons passé avec succès la CDAC (Commission Départementale d’Amé-nagement Commerciale) qui a émis un avis favorable pour implanter un nouveau magasin à Mamers. Cet avis favorable primordial est la première étape qui doit nous mener à l’ouverture d’un magasin de 3 500 m2 au printemps 2012. Tou-tefois, le chemin administratif est encore long (et semé d’embûches) mais une chose est sûre : le train est en route.

Quel est ce projet ?Ce magasin sera l’un des premiers construits dans le nouveau concept de magasin imaginé par Districo. Il proposera une gamme complète de produits dédiés au jardinage, bricolage et matériaux soit tout ce dont on peut avoir besoin de la haie au grenier. Le magasin actuel gardera quant à lui sa vocation agricole.Implanté dans la zone commerciale du Super U, il complètera parfaitement notre réseau et nous permettra d’atteindre nos objectifs dans ce do-maine.

Philippe Vincent fait le point sur la collecte 2010 et les offres céréales 2011.

Plan de masse du projet Point Vertde Mamers

Un nouveau magasin en projet à Mamers

Bien qu’avancée par rapport à d’habi-tude, la réunion d’hiver, devenue réunion d’automne, a rassemblé au gîte du Pon-taubault près de 100 personnes. Cette réunion a pour objet de faire un bilan de l’année écoulée et d’échanger avec vous. Pour la région, l’année 2010 s’avère être une bonne année au vu des différentes turpitudes traversées. Le bilan est posi-tif sur les trois segments qui composent la région : l’agrofourniture productions végétales et alimentation animale, la collecte et le réseau magasins.

VIE DES RÉGIONS

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 21

Janvier est le mois où l’on se préoccupe déjà de la culture du colza. C’est pourquoi, nous avions donné rendez-vous à nos adhérents, sur une parcelle de colza aux Moutiers-en-Cinglais, avec M. Raimbault, ingénieur au Cétiom.Au programme :• état des lieux de la culture,• estimation de la masse végétale,• besoins azotés et soufrés,• recommandations en matière de désherbage

complémentaire.Ce premier rendez-vous de l’année a permis d’échanger de façon très large sur la culture du colza : technique, rotation, assolement, marge…

La culture du colza avec le Cétiom

Plaine Caen Falaise

Le 17 décembre 2010, à l’initiative de deux RTE de la région, nous avons organisé une réunion sur le marché des céréales et sur les pro-positions d’offres d’achat Agrial pour la récolte 2011. L’accent a été mis sur les offres Matif proposées par la coopérative qui permettent, en l’absence de marché phy-sique, aux adhérents qui ont opté pour ces offres (blé, colza, maïs) d’arbitrer mal-gré tout leur physique.Les volumes mis à l’acompte sont très différents d’une année sur l’autre ce qui ne permet pas d’optimiser les ventes. Par conséquent, il est

prévu pour cette campagne d’arrêter la contrac-tualisation pour l’acompte au 31 mars.En parallèle, pour les agriculteurs n’ayant pas pris position, il existera de nombreuses propo-sitions libres à la livraison et particulièrement le

contrat « septembre avril ».Cette rencontre a permis aux adhérents de mieux appréhender les nombreuses possibilités de vente de leurs céréales.

C’est avec une météo perturbée, tout début dé-cembre, que nous avons mis le premier « coup de pioche » sur le site du futur Point Vert de Thury-Harcourt.Nous espérons que la météo sera plus clémente dans les prochaines semaines puisque l’ouver-

ture programmée sur la fin d’hiver 2011 est toujours d’actualité.Ce nouveau site va offrir une surface de vente plus importante avec l’élargissement des gammes et la création d’un marché aux fleurs et aux végétaux.

Démarrage des travaux du Point Vertde Thury-Harcourt

Le marché des céréales et les offres Agrial 2011

Les travaux ont commencé sous la neige début décembre 2010.

Les adhérents ont été très attentifs aux différentes offres proposées.

VIE DES RÉGIONS

22 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

Collecte PPNU Fusion Caténa/Districo

Sarthe Sud-Est

Vous êtes près de 300 adhérents pour la région à utiliser le site Internet Agrial pour diverses finali-tés (accès à vos comptes, cotations et offres pour commercialiser vos céréales, info productions

animales, météo, petites annonces).Pour ceux qui n’ont pas leur code d’accès, de-mandez-le à votre RTE ou à la maison de région.

Gamm Vert de Parigné L’ÉvêqueCamille Denichaud a intégré l’équipe Gamm Vert de Parigné L’Évêque en tant que vendeur conseil spécialisé en végétaux. Camille possède une bonne expérience dans le milieu du végé-tal et travaillait dans un magasin Point Vert. Il apportera sa contribution pour l’activité végétale importante du magasin.

Catena de Saint-CalaisMaryline Pilette prendra temporairement la responsabilité du magasin en remplacement de Xuan Vo Thuy Thien (en arrêt maternité), jusqu’au 31 juillet.Maryline est un visage connu par les habitants du pays Calaisien puisqu’elle est aussi maire de la commune de Saint-Gervais-de-Vic.

Dans le cadre des relations régions et filières Agrial, le conseil de région a souhaité visiter l’abattoir Secoué de Chailland (53).Après une visite guidée des installations le matin, le conseil s’est réuni sur place l’après-midi.C’est avec un grand intérêt que les membres du conseil ont découvert cet outil Agrial qui met à disposition de ses adhérents une organisation du producteur au consommateur.

Le 8 décembre, sur le site Agrial de Bouloire, était organisée une collecte de PPNU (Produits Phytosanitaires Non utilisés).Cette collecte s’adressait aux professionnels de l’agriculture qui souhaitaient se séparer des pro-duits phytosanitaires dont l’utilisation est désor-mais interdite (retrait de l’Autorisation de Mise en Marché : AMM).Près de 500 kg de phytosanitaires ont été ainsi collectés pour être détruits.Cette collecte est organisée une fois par an de-puis 2005.

La fusion des magasins Caténa de Bouloire et Saint-Calais avec Districo (réseau des magasins Point Vert, Magasin Vert) est effective depuis le 3 décembre dernier.Un non-événement, pourriez-vous penser, mais cette fusion est génératrice de nouveaux avantages pour les adhérents de la région, quels sont-ils ?Concrètement, cette fusion donne la possibilité aux adhérents qui réalisent des achats dans ces magasins d’obtenir les mêmes conditions que dans tous les autres magasins Agrial : facturation sur le compte adhérent, mêmes conditions de paiement que pour les autres achats à la coopé-rative, possibilité de remise de fin d’exercice* sur les achats effectués en magasin.(*selon décision du conseil d’administration)

Prochaine étape programmée en mars 2011 avec le passage à une nouvelle enseigne. Une commu-nication sera effectuée auprès des adhérents et grand public à cette occasion.

500 kg de PPNU ont été collectés à Bouloire.

Les membres du conseil de région sur le site Secoué de Chailland.

Maryline Pilette, responsable du Caténa de Saint-Calais.

Le magasin Caténa changera d’enseigne en mars 2011.

Camille Denichaud, vendeur conseil spécialisé végétaux.

Déplacement du conseil de région chez Secoué, le 16 décembre

Vie de la région

Extranet Agrial

VIE DES RÉGIONS

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 23

Arrivée de Claude Bourocher

Réunion d’automne

Depuis le 29 novembre dernier, Claude Bourocher a intégré la région Sarthe Sud-Ouest.Il est le nouveau responsable des magasins de Oizé et Mayet.Claude est âgé de 53 ans. Après une longue expérience en magasin mixte (agricole et grand public), il a intégré l’entreprise il y a deux ans. Il était jusque-là le responsable du magasin de Bessé-sur-Braye.

Souhaitons lui toute la réussite dans ce nouveau challenge !

Le 1er décembre dernier, 60 adhérents étaient réunis à la salle polyvalente de Mézeray. Nous avons débuté notre matinée par des inter-ventions de Benoît Forner et Didier Lardillier du Service Agronomique et Protection des Cultures (SAPC).Benoît Forner est intervenu sur la compilation des résultats d’essais en maïs grain et fourrage de la coopérative, une occasion également de faire

le point sur les enseignements de l’année et sur les nouveautés.Ensuite, Didier Lardillier a évoqué « Ecophyto 2018 » dont le thème principal est la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires. Didier est revenu sur les pratiques d’utilisation de ces produits et a surtout insisté sur l’impor-tance de la protection de l’utilisateur. Il a terminé son intervention par un rappel sur le dossier

« Atlas », qui permet aux adhérents inscrits dans cette démarche d’optimiser les apports fongi-cides sur blé. Même si cette année la pression fongicides était très faible, ce système aura à nou-veau prouvé toute son efficacité.Après le déjeuner, l’après-midi s’est poursuivi autour de différents thèmes : vie de la région, activités du groupe par Ludovic Spiers, directeur du groupe Agrial, collecte et commercialisation des céréales par Philippe Vincent, directeur céréales et semences, en insistant bien sur cette année atypique en terme de retournement de marché.Après quelques questions, la journée s’est clô-turée par l’intervention de Christian Clarysse, directeur UES Agrial, qui a projeté la coopérative à l’horizon 2015.

Le prochain rendez-vous est fixé en mars pro-chain pour l’assemblée de section.

Sarthe Sud-Ouest

Sarthe Sud-Est

L’équipe du magasin de Oizé, en partant de la gauche :

Claude Bourocher,Michèle Lebrun

et Jean-Hugues Beaulieu.

Le marché des céréales a fait

l’objet d’une intervention

spécifique de la part de Philippe

Vincent, directeur céréales et

semences à Agrial.

Le transport ferroviaire est un moyen logistique très utilisé sur la région.Près de 30 chargements de trains seront organi-sés cette campagne pour le départ de céréales de la région Sud-Est vers ses clients, fabricants d’ali-ments du bétail, silos portuaires, triturateurs, C’est environ 1 tonne sur 4 qui part de la région, des silos de Beillé, La Chartre ou Château-du-Loir, par ce moyen de transport. Chargement d’un train sur le site de Beillé.

Les céréales se transportentaussi par les rails Date à retenir

Mercredi 1er juin :visite de la plateforme blé,colza et triticaleau Gaec de La Blatièreà Berfay.

Plan Ecophyto 2018

Un réseau « fermes de référence »chez AgrialSeules cinq coopératives au niveau national, dont Agrial, ont déposé un dossier auprès du Ministère de l’Agriculture pour constituer et animer un réseau d’exploitations, dans le cadre du plan Ecophyto 2018. Agrial accompagnera 15 exploitations « grandes cultures » dans l’objectif de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires d’au moins 30 % d’ici fin 2013.À noter que l’essentiel de ces exploitations se trouve sur des zones de captage eau prioritaire.

S uite au Grenelle de l’environ-nement en 2008, il a été demandé à la profession

agricole de mettre en œuvre un plan visant à la réduction de 50 % de l’utilisation des produits phytosanitaires, si possible à horizon 10 ans. L’objectif est défini, reste à tracer le chemin.Le plan Ecophyto prévoit la mise en place de réseaux d’acquisition de références sur des fermes expé-rimentales et sur des exploitations « classiques » souhaitant s’inscrire dans des démarches de réduction d’usage des produits phytosani-taires. C’est sur ce second point qu’Agrial s’est engagée à consti-tuer un réseau appelé « fermes de

référence ». C’est, pour Agrial, la continuité des actions mises en place dans le cadre du Bulletin de Santé du Végétal.Suivant les régions administratives, cinq grandes filières sont prévues : grandes cultures, polyculture élevage, maraîchage, viticulture et arboriculture. En complément du réseau Agrial grandes cultures, d’autres adhérents d’Agrial ont rejoint les réseaux portés par les chambres d’agriculture ou d’autres organismes tels que le Sileban en production légumière.

Le principe du réseau2018 arrive à grands pas. L’objectif que s’est donnée la coopérative,

dans le cadre de la mise en place du plan Ecophyto, est de maintenir le niveau de production, voire le faire progresser, tout en préservant la qualité pour sécuriser les débouchés.Le réseau « fermes de référence » est en place pour trois ans. Antoine Poulain, du Service Agronomique et Protection des Cultures, sera détaché à mi-temps à l’animation de ce réseau grandes cultures. Les 15 agriculteurs volontaires qui ont rejoint ce réseau Agrial sont répartis entre le Calvados et l’Orne. L’objectif est d’être fin 2013, sur ces exploitations, en recul de 30 % par rapport à l’utilisation

moyenne régionale de produits phytosanitaires constatée en 2009. L’indicateur utilisé pour cette mesure est l’Indice de Fréquence de Traitement (IFT). Chaque exploitation a la possibilité de basculer tout ou partie de ses surfaces dans le dispositif. La SAU moyenne de ces exploitations est de 189 hectares, dans une fourchette de 90 à 270 hectares. En moyenne la surface engagée dans le dispositif est de 50 %.La démarche est en phase de démarrage, nous vous tiendrons informés de l’avancement des travaux.

Olivier Bourassin

24 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

SAPC

Agrial s’engage sur le suivi d’un réseau grandes cultures.

Antoine Poulain, ingénieur réseau,responsable de l’animationdes 15 fermes de référence.

• constituer un référentiel de performance et mesurer l’impact économique de la mise en œuvre de nouvelles pratiques,

• mettre au point des techniques alternatives et dégager les conditions de la réussite pour le développement de ces systèmes,

• jouer un rôle d’information et de démonstration à destination des agriculteurs et plus largement vers le grand public de la mobilisation et des progrès effectués par le monde agricole sur l’utilisation des produits phytosanitaires.

Objectifs des réseaux « fermes » au niveau national

AgrialServices accompagne votre exploitation au quotidienAgrialServices est un service transversal de la coopérative qui apporte son expertise dans plusieurs domaines pour contribuer à améliorer et développer la valeur ajoutée de vos exploitations agricoles.

L e champ d’action d’Agrial-Services se déploie dans les domaines de l’agronomie, de

l’environnement, du bâtiment et offre un volet spécifique de formation des adhérents.Ses activités et son organisation s’adapteront, au fil du temps, à l’évo-lution du contexte agricole ainsi qu’à celle du métier d’agriculteur, pour sa-tisfaire vos attentes. D’ores et déjà, avec l’équipe de techniciens spécialisés, AgrialServices apporte des réponses concrètes permettant de :• Sécuriser, développer et

pérenniser vos productions,• Rassurer par rapport aux

différentes réglementations environnementales,

• Proposer des outils d’aide au suivi et au raisonnement des pratiques de l’agriculteur,

• Informer et former aux évolutions réglementaires et aux bonnes pratiques,

• Proposer les mesures d’aides existantes (PVE, PMBE, aides Conseil général),

• Revaloriser l’approche agronomique.

Les activités dans le domaine de l’agronomieAgrialServices offre un large éventail d’analyses de sol et organise des campagnes de prélèvements dans vos régions. En effet, cette analyse est l’un des premiers outils indispensable et incontournable pour la prise en compte de l’agronomie et de la vie du sol, dans la conduite des productions agricoles. Elle contribue par ailleurs à préserver l’environnement et vos sols.Pour aller plus loin, AgrialServices propose des outils de pilotage et de raisonnement de la fertilisation, notamment à travers l’élaboration des plans de fumure prévisionnels. Ceux-ci apportent en complément, un conseil agronomique et une sérénité pour l’adhérent vis-à-vis du contexte réglementaire et de l’application de la conditionnalité des aides PAC.

Les activités dans le domaine de l’environnementSon expérience, dans les productions animales et végétales, permet à AgrialServices de vous appuyer sur l’évolution des pratiques agricoles et sur la nécessaire mise en adéquation avec la législation.AgrialServices peut ainsi intervenir sur les dossiers installations classées pour pérenniser et développer vos droits à produire, sur la réalisation des plans d’épandage, l’élaboration de diagnostic énergétique ou encore vous accompagner sur la maîtrise des pollutions ponctuelles sur l’exploitation. En parallèle, AgrialServices travaille à la mise à disposition d’outils d’enregistrement des pratiques.

Les activités dans le domaine du bâtimentLa réflexion bâtiment est primordiale dans l’évolution des exploitations agricoles notamment bovines. Elle doit prendre en compte la dimension

technique, économique, environne-mentale mais aussi humaine de votre exploitation.L’accompagnement d’AgrialServices passe par l’élaboration et la concep-tion du projet qui se formalise bien entendu par les dossiers de permis de construire.

Le volet formation d’AgrialServicesLa formation est une forme nouvelle d’accompagnement des adhérents. C’est un dispositif complémentaire du travail réalisé par le réseau RTE au quotidien. Elle permet aux agriculteurs d’acquérir de nouvelles compétences, de s’adapter à l’évolution de leur métier et de créer des échanges constructifs entre exploitants.Ce volet formation a été développé sur le dossier bonnes pratiques phytosanitaires depuis trois ans, axe qui s’est trouvé conforté par la mise en place du Certiphyto en lien étroit avec le plan Ecophyto.

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 25

SERVICES

LE MANS

CAEN

RégionIndre-et-LoireDidier Pichon 06 13 57 30 23

RégionSarthe Sud-EstJean-Pierre Boisnard 06 30 25 90 81

RégionSarthe Sud-OuestJoël Juillet 06 22 43 85 18

RégionsCotentin etCentre MancheNathalie Lebedel 06 07 70 55 75Régions

Mont St-Michelet BocageOrnaisThierry Huard 06 14 55 13 82

RégionIlle-et-VilaineAnnie Morin 06 03 01 23 54

RégionMayenneThierry Leroy 06 11 07 93 80

RégionsOrne Centre & Est et Sarthe NordGérard Chauvel 06 22 30 42 45

Régions Bessin BocagePlaine Caen Falaise etPays d'AugeLudovic Leroux 06 85 33 12 05Géraldine Duclos06 14 55 13 37

Service bâtiment : Françoise Mauduit 06 07 80 14 03

AgrialServices sur le terrain

AgrialServices et vous en 2010,quelques chiffres3 500 exploitations en relation,1 200 plans prévisionnels de fumure réalisés,220 dossiers bâtiments élaborés,960 agriculteurs formés.

La parole à Isabelle ChopinResponsable AgrialServices

« AgrialServices est organisé pour être au plus près de vos attentes. Nos techniciens sont basés dans les maisons de région et travaillent en étroite collaboration avec les RTE et les techniciens de filière. Ils facilitent et viennent en appui de leur travail quotidien, et mettent à disposition leur expertise. Nous souhaitons vous apporter des réponses adaptées, concrètes

et pragmatiques aux questions que vous vous posez. L’environnement est notamment un élément incontournable des exploitations. Il fait partie des paramètres à intégrer, lors des orientations techniques et économiques à prendre. Nos équipes sont là pour vous y aider. »

Isabelle Chopin,responsable AgrialServices

Les inondations en Australie pèsent sur le marché du blé meunierAprès la Russie, l’Ukraine et le Canada, l’Australie subit à son tour des conditions météorologiques défavorables. Jusqu’à la moitié de la récolte de blé australien pourrait être déclassée en qualité fourragère ou en faible qualité meunière en raison des inondations qui touchent le nord-est du pays. Cela s’est traduit sur les marchés par des prix orientés à la hausse.

C ette menace fait peser un peu plus d’inquiétudes sur la disponibilité mondiale de

blé meunier. La France et les USA qui disposent de blé de qualité répondent aux demandes des pays importateurs.

Tensions importantes sur le marché du blé meunierLa tension sur le marché des céréales et en particulier du blé meunier se trouve renforcée par les mauvaises conditions de récolte en Australie.De juillet à décembre, la récolte 2010 de blé n’a cessé d’être revue à la baisse au niveau mondial (641 MT pour 2010 contre 682 MT en 2009) ce qui a diminué très significativement le stock de report prévisionnel de fin de campagne (en juillet, le stock de fin de campagne estimé était de 187 MT selon l’USDA, alors qu’en novembre il n’est plus estimé qu’à 172 MT).Même si ce niveau de stock a baissé, il reste d’un niveau bien supérieur au stock de fin de campagne 2007/2008 qui était tombé sous les 120 MT.Ces chiffres ne traduisent cependant pas la très forte diminution des disponibilités en blé meunier et donc les tensions qui peuvent exister sur les échanges mondiaux. Les conditions de récolte de l’été dernier ont en effet dégradé les qualités, en particulier en Europe, limitant les disponibilités en blé meunier à la France et aux USA. De ce fait, les pays importateurs se sont tournés vers ces deux seules origines créant une tension forte qui

s’est traduite par l’envolée historique des prix que l’on a pu constater depuis le 1er juillet 2010.Sur le second semestre 2010, l’en-semble des opérateurs de marché attendait que la récolte de l’hémis-phère sud apporte des disponi-bilités supplémentaires en blé de qualité.Or, les conditions de récolte ont été particulièrement difficiles en Aus-tralie avec des pluies importantes dégradant les qualités et limitant les tonnages récoltés. Ce sont seu-lement 60 % des blés australiens qui sont de qualité meunière cette année contre 95 à 98 % en année normale.Alors que le marché était déjà tendu, les conditions de récolte australienne n’ont fait qu’apporter d’autres éléments de soutien des prix. Le prix du blé sur Euronext a ainsi dépassé les 250 €/T. On notera également à ces niveaux de prix une volatilité très importante, les variations journalières pouvant être de l’ordre de 10 €/T.

Une activité export très importante depuis le début de campagneFace aux moindres disponibilités mondiales en blé de qualité meunière, les blés français tirent très bien leur épingle du jeu. Les qualités du blé français sont en effet globalement au rendez-vous, avec des PS moyens exceptionnels, des teneurs en protéines correctes et des problèmes de pré-germination marginaux. C’est donc sans difficulté majeure que l’on peut

répondre à la forte demande des pays importateurs, en particulier les pays du Maghreb et du Moyen Orient.Les silos portuaires français ont connu une activité très importante sur le second semestre 2010 ; c’est en particulier le cas sur Rouen qui avec 24,5 MT chargées sur l’année 2010 a battu son record de trafic. Sur notre silo portuaire, l’activité a également été très importante (voir encadré). C’est aussi le cas sur les silos de la façade Atlantique que nous approvisionnons (Nantes, Saint-Nazaire, La Pallice).

Le dernier bilan de France Agri Mer (janvier) estime ainsi les exportations françaises de blé sur la campagne 2010 à 19,6 MT dont une part en nette augmentation sur pays tiers (11,8 MT contre 9,8 MT sur 09/10).Cette tension sur le marché du blé est encore appuyée par le bilan mondial du maïs qui, avec un niveau de production en légère progression (817 MT contre 812 MT en 2009) ne parvient pas à répondre à l’augmentation de la consommation (835 MT contre 812 MT en 2009) et voit donc le stock de fin de campagne passer de 147 à 129 MT.

26 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

FILIÈRE céréales

Exportations de blé français

8,4 7,3 6,8 7,3 6,8

5,54,9

9,6 9,8 11,8

0,80,8

10,9

0,9

0

5

10

15

20

25

2006 2007 2008 2009 2010estimations

Union européenne Pays tiers Farine

en MT

L’activité céréales Agrial en 2010

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 27

Le silo portuaire de Caen a connu une très forte activité sur 2010 puisque ce sont 453 000 T de céréales (du blé principalement) qui ont été chargées en vue d’être exportées. Ce tonnage est nettement plus important que ce qui avait été chargé en 2009 (168 500 T).La bonne qualité des blés produits par les adhérents d’Agrial en 2009 et 2010 a permis de répondre sans trop de difficulté à la demande des exportateurs, ce qui explique ce bon niveau d’activité.Sur le 1er semestre 2010, les blés chargés ont été en majorité livrés sur l’Italie. Sur le second semestre, c’est l’export pays tiers qui est prédominant avec des livraisons principalement sur l’Algérie et le Maroc.

Chargement à partir du silo portuaire de Caen.

À fin décembre, la collecte récolte 2010 de la coopérative s’élève à 1,3 million de tonnes, un chiffre comparable à la récolte dernière au 31 décembre. On notera une collecte en blé en progression de 12 % qui traduit une avance dans les achats et les enlèvements chez les adhérents. L’orge et le colza sont en retrait alors que les protéagineux progressent fortement.La collecte de tournesol est légèrement supérieure à l’an passé avec 24 000 T. La collecte de maïs

est pour sa part en baisse de près de 25 % à 148 000 T du fait d’une forte baisse des surfaces récoltées en grain, les éleveurs ayant cherché à reconstituer au mieux les stocks de fourrages dans les secteurs ayant souffert de la sécheresse.Globalement, du fait de la forte demande du marché, en particulier en blé, les adhérents ont vendu leurs céréales plus tôt et nous sommes en avance dans les exécutions (livraisons des ventes) par rapport à une année moyenne.

Philippe Vincent

Plus de 450 000 tonnes de céréales exportées du port de Caen

Les prix du colza ne cessent de progresser depuis le début de l’année 2010. Le seuil des 500 €/T vient d’être dépassé sur Euronext pour l’échéance février 2010. Cette tension trouve son origine dans des disponibilités en graines limitées (rendements européens en baisse

par rapport à 2009 et possibilités d’importation limitées), alors que les besoins des triturateurs sont là. D’autre part, les prix élevés du pétrole sont également un élément de soutien des prix du colza, le débouché diester étant prédominant en Europe pour cette graine.

Oléagineux : situation très tendue en Europe

Une collecte 2010 Agrial proche de 2009

La collecte en protéagineux et notamment en pois est en forte progression.

Une journée consacrée aux ramasseuses de pommes à cidre

La nouvelle R60 présentée par AMB-Rousset a séduit de nombreux producteurs.Elle est le résultat d’un travail en commun entre la Cuma de la Pommeraie, dont le président est Guy Bernier, et les établissements AMB-Rousset.« Anciennement propriétaire d’une SMC automotrice à ramassage latéral, on voulait encore mieux, déclare Guy Bernier et nous avons trouvé avec les établissements AMB-Rousset, un constructeur prêt à nous écouter. »« J’ai eu à faire à des producteurs avec un cahier des charges bien défini et très impliqués. Ils se sont même déplacés à l’usine pour suivre le projet, de la table à dessin à la fabrication en atelier » déclare M. Rousset, PDG.Le résultat : la R60.

La R60 ne se contente pas d’être un concen-tré du savoir-faire des établissements AMB-Rousset (fabrication d’automoteurs) et de celui de Cacquevelle (andainage avant, tête de récolte latérale et maîtrise du tri par tapis tétines), la pre-mière entreprise ayant racheté la seconde, mais elle apporte son lot d’innovations :• une trémie de 6,5 T avec un système

de vidange par fond mouvant, qui a particulièrement impressionné les producteurs. Rapide, sécurisé, il respecte le fruit,

• une tête de récolte réglable hydrauliquement pour corriger

les devers au pied des arbres (une solution aux têtes de récolte jugées trop rigides),

• une soufflerie supplémentaire devant la tête de récolte qui repousse les feuilles et facilite pour autant le tri (très original),

• des caméras pour surveiller le tri et les manœuvres.

Seule fausse note, « ils ont oublié une prise pour mon téléphone » déclare avec le sourire, Cédric, le chauffeur.La R60 est imposante par son gabarit et son poids (22 T en charge maxi). Malgré ses 4 roues motrices et directrices, il a fallu couper un arbre de place en place (9,5 m sont nécessaires en bout de rang).Guy Bernier est particulièrement satisfait de ce matériel et il n’est pas le seul. « Après quelques

réticences, plus aucun adhérent de la Cuma ne demande l’ancienne machine, signale Guy. Elle est conçue pour ramasser 2 500 à 3 000 T par campagne (environ 90 ha) et dans un temps limité pour un coût de 15 €/T.

28 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

FILIÈRE fruits à cidre

C ette journée était organisée conjointement par la SAMA, les services techniques de la

filière pommes Agrial, la Chambre d’Agriculture et les établissements AMB-Rousset et Cacquevelle.

Les performances étaient au rendez-vous tant sur le plan de la qualité : tri, propreté, respect du fruit que de la rapidité de travail.Pluie, feuilles chutées et sol détrem-pé, telles étaient les conditions de

récolte du 17 novembre 2010. Une opportunité de découvrir, en condi-tions, des modèles innovants. Les 150 producteurs présents se sont vite rendu compte que le débat entre ramassage central et latéral

était maintenant dépassé.Un point commun à toutes les machines présentées : le tapis à tétines pour le tri qui s’impose avec le plébiscite des utilisateurs.

Le 17 novembre dernier, les producteurs de pommes à cidre étaient invités à découvrir les derniers modèles de ramasseuses de pommes en démonstration sur le verger de Guy Bernier, membre du comité de l’OP fruits transformés dans la commune d’Argouges (50).

La R31, aménagée par un producteurPrésente également, la R31 AMB-Rousset équipée d’un large tapis à tétines dont l’idée revient à Jérôme Lacour, producteur de fruits dans

l’OP Agrial fruits transformés et entrepreneur. Il récolte plus de 2 000 T de pommes par an.

La Normandie 3 200, un modèle trainéLa Normandie 3 200 trainée, de Cacquevelle, était également en démonstration. Le timon hydrau-lique et l’essieu directeur sont indispensables pour la maniabilité en bout de rang. Les systèmes de

tri sont efficaces avec un tapis à tétines plus long. Cacquevelle pro-pose un nouveau système de tapis pour mieux répartir les pommes dans la trémie.

Le modèle R60, à la pointe de la technologie

La Normandie 3 200, un modèle traîné.

La R31, aménagée par Jérôme Lacour.

Jean-Marie Cailly

La R60, initiée par la Cuma de la Pommeraie et les établissements AMB-Rousset.

2010, une petite récolte pour l’OP fruits transformésSi l’année 2010 se solde par une collecte en retrait, à hauteur de 145 000 T, 2011 s’annonce comme une année charnière pour la filière avec : une stratégie marketing offensive sur le cidre afin de redynamiser les ventes, et la montée en puissance de notre organisation de producteurs.

Sur ces trois dernières campagnes, nous aurons connu l’année plé-thorique de 2008 avec près de 200 000 T collectées, 2009 avec ce qui devrait être notre collecte moyenne de 170 000 T et cette an-née 2010 à hauteur de 145 000 T.Des éléments perturbateurs, nous pouvons retenir des effets localisés de gel tardif et des déficits hydriques estivaux, donnant des fruits de petit calibre avec de plus faibles rende-ments en jus.D’un point de vue qualitatif, avec un bon état sanitaire des fruits, la moyenne d’agréage à la réception en usines en notes A et A+ représente 82 %, soit la même tendance que l’an passé.Le recul de la production de pommes à cidre et également de pommes de table ne s’est pas observé uniquement en France. D’autres pays producteurs comme l’Allemagne, la Pologne, la Chine… ont également été touchés engen-drant une remontée des cours du concentré. Ce phénomène a eu une répercussion positive directe sur le prix des pommes, dites hors quota, et a permis une revalorisation moyenne sur l’ensemble des tonnes de 8,50 €/T par rapport à N-1.

Un marché à redynamiserNous constatons une baisse de la consommation de cidre en France depuis plusieurs années. Pour contrecarrer cette situation baissière, la filière boissons du groupe Agrial, garante du droit à produire des producteurs, en accord avec le Conseil d’Administration, va mettre en place une stratégie marketing offensive de dynamisation du marché du cidre. Notamment au travers des marques du groupe, telles que Loïc Raison et Écusson, avec l’objectif d’inverser cette tendance.

2011, l’année de la montée en puissance de l’OP fruits transformés Agrial2010 a été notre année de lancement de l’OP (Organisation de Producteurs) avec la matérialisation du programme opérationnel.Concrètement : livraisons des premiers matériels (atomiseurs, broyeurs) acquis via le fonds opérationnel dans le cadre des actions du programme et mis à disposition des adhérents de l’OP. D’ailleurs, l’intérêt porté par les producteurs aux mesures liées au programme est bien réel. En effet, les demandes pour en bénéficier sur 2011 sont nombreuses. Nous ne manquerons pas de revenir vers vous tout au long de l’année pour vous faire vivre la vie de l’OP au plus près.

Philippe Leprince

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 29

La loi d’orientation agricole de décembre 2006 a entraîné une modification des conditions de production des produits AOC.

Si vous disposez d’un numéro d’identifica-tion INAO de producteur de fruits AOC et si vous souhaitez conserver votre appellation pour vos productions à venir, vous devez impérativement être identifié auprès des Organismes de Gestion (ODG) des appella-tions concernées. Pour ce faire, il vous faut remplir et renvoyer votre Déclaration d’Identification (DI) et être à jour de vos cotisations auprès de l’ODG correspondant (toutes réunies, pour les produits cidricoles, sous l’entité CICD).

Si vous n’avez pas encore fait cette démarche, vous devez le faire dans les plus brefs délais. Ceci vous permettra de livrer vos pommes dans nos dépôts dédiés à la collecte des fruits AOC. Des formulaires sont à votre disposition dans ces mêmes dépôts.

Pour tout renseignement complémentaire, adressez-vous directement aux CICD,Caroline Marie, Immeuble Citipolis,6 place Boston, 14200 Hérouville-Saint-Clair, téléphone 02 31 53 17 61. C’est aussi à cette adresse que vous devez retourner vos formulaires et cotisations. Vous pouvez contacter la filière cidricole Agrial à Sainte-Foy-de-Montgommery.

Rappel importantProducteurs de fruits à cidre, modification des conditions de production des produits AOC

30 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

Une délégation de la branche légumes en visite chez Florette à Milagro (Espagne)

La dimension européenne de la branche légumes du Groupe Agrial se renforce au fil du temps. En novembre dernier, les membres du comité de la branche et de la commission salades au sein de l’OP ont effectué un déplacement en Navarre. L’objectif était de découvrir les serres multichapelles qui viennent d’être réalisées par Florette Agricola, une structure dédiée à la production de salades en Espagne.

F lorette a réalisé un bon développement en Espagne depuis son arrivée en 2001.

Elle compte aujourd’hui un dispositif de trois usines, la plus importante est située à Milagro dans la Navarre. Les activités de Florette portent également sur la production de salades de plein champ au travers d’une structure dédiée : Florette Agricola. Les conditions agronomiques et climatiques en Espagne font qu’elle est devenue le premier fournisseur des usines Florette en Europe, devant l’OP légumes de la coopérative avec qui il existe une réelle complémentarité en terme de calendrier de production.

Accompagner la demande de Florette en mâche et jeunes poussesFace à la demande croissante en mâche et jeunes pousses, Florette Agricola va réaliser un investisse-ment portant sur 30 hectares de serres. Une première tranche vient d’être réalisée, une seconde est programmée en 2011.Nous retrouvons la même démarche dans l’OP légumes Agrial dont les projets représentent une vingtaine d’hectares.L’achèvement de la première tranche du projet Florette Agricola a motivé les membres du comité de la branche légumes et les membres de la commission salades, présidés par Philippe Connefroy, à organiser un déplacement en Navarre.Les participants ont pu mesurer l’importance du projet, qui dans sa première tranche représente un

ensemble couvert de 15 ha. C’est très impressionnant, tout comme le délai de sa réalisation. Alors qu’en France il faut compter deux années pour obtenir un permis de construire pour des projets de moindre importance, ce dossier a été réalisé en moins d’un an. Cette réactivité tient avant tout à l’organisation très décentralisée et à la proximité entre les élus et les dirigeants de Florette en Espagne. Les activités de Florette apportent une contribution significative au développement économique de la Navarre. Cette réalité économique, nous avons pu la percevoir lors de la réception organisée par la mairie de Milagro à l’attention du groupe.Le directeur de Florette Espagne, Juan Miguel Floristan, nous a détaillé l’évolution du marché et

des besoins de la BU ainsi que les perspectives à court terme. Nous avons pu apprécier la rapidité de développement de l’entreprise ainsi que la capacité de la production à coller aux besoins du marché. La réunion s’est prolongée par la visite de l’usine et un point insistant a été fait sur la nécessité d’avoir un produit bien refroidi pour une bonne tenue chez les clients.

Des liens étroits entre les équipesJosé Moréno, directeur de Florette Agricola, a présenté l’ensemble de l’organisation, il nous a également présenté le projet d’investissement dans les multichapelles. Un petit zoom a été fait sur les cahiers des charges de production, et notamment sur la certification Leaf qui prend en compte les exigences du Globalgap, avec un volet environnemental plus appuyé.Les échanges ont permis aux membres du comité de branche, accompagnés des membres de la commission salade ainsi que certains jeunes producteurs, de mesurer à quel point des liens se sont créés entre les équipes production françaises et espagnoles.L’accueil très chaleureux et la qualité des discussions, tout à fait remarquable, ont beaucoup apporté à tous les intervenants présents lors de ce voyage. Nous tenons à remercier José Moreno, Juan Miguel Floristan et Javier Lees pour leur accueil et l’amitié qu’ils nous ont témoignée. Cette rencontre a renforcé les liens entre les acteurs de la branche légumes du Groupe Agrial.Florette Agricola vient d’investir dans 15 hectares de serres en Navarre,

une seconde tranche sera réalisée en 2011.

La délégation de la branche légumes en visite à Milagro dans le nord de l’Espagne. La dimension européenne se mesure aussi au travers de la qualité

des échanges entre les équipes.

FILIÈRE légumes

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Coûts de production et perspectives en production laitièrePlus de 350 personnes, des coopératives laitières de l’Ouest, ont participé à la journée laitière organisée par le BTPL, le 30 novembre dernier. Cette journée avait pour thème : les coûts de production du lait au sein de l’Union européenne, les particularités des pays et perspectives pour les producteurs.

FILIÈRE lait

I ntervenaient à ce forum, Vincent Chatellier, économiste à l’Inra de Nantes, et des producteurs

laitiers du réseau « Européen Dairy Farmers » de différents pays de l’Union européenne.Avec cinquante participants, Agrial était très bien représentée, essen-tiellement au travers des élus des comités départementaux lait et membres du conseil lait.Faute de pouvoir retracer l’inté-gralité des interventions et des débats, voici quelques moments choisis concernant les éléments économiques à intégrer pour pilo-ter son exploitation laitière, expo-sés par Vincent Chatellier, et les témoignages de producteurs laitiers venus d’Irlande, de Belgique, de Hollande sur la manière dont ils ont appréhendé la crise laitière et leur stratégie d’éleveurs en fonction des contraintes propres à leur pays.

Des éléments à intégrer pour piloter son exploitation d’après Vincent ChatellierIl faut avant tout intégrer que la volatilité des marchés et des prix est une réalité et va perdurer. Elle résulte de la disparition des mécanismes de régulation et de la mondialisation des marchés. La « financiarisation » des matières premières agricoles, l’inadéquation entre l’offre et la demande, la crise financière et bancaire sont autant de facteurs qui interfèrent sur les marchés et augmentent leur vola-tilité.

Concernant les prix ali-mentaires, ils seront de plus en plus liés aux fluc-tuations du prix du pé-trole. Aucun observateur économique ne peut pré-dire l’évolution du prix du lait, du blé, du pétrole… de la protéine de soja, même si celle-ci va être très recherchée. Cependant, ils promettent tous de véritables turbulences tarifaires avec une ten-dance haussière. Sécurité, traçabi-lité et développement durable ont un prix qui devra être supporté par le consommateur.Quant au revenu des producteurs de lait, il faut rappeler que les aides directes ne sont pas corrélées au prix du lait et qu’elles représentent une part importante du revenu. La redistribution de ces aides au sein de l’Union européenne va obliger les agriculteurs français à s’adapter. La clé est dans la maîtrise de son coût de production du litre de lait.

Témoignages des producteurs de l’Union européenneUn point commun entre ces pro-ducteurs : tous sont prêts à pro-duire plus.Ils considèrent que la France a beaucoup d’atouts pour produire du lait : le sol, le climat, les four-rages, une proportion importante de jeunes agriculteurs, des possibi-lités environnementales, une forte valeur ajoutée au travers des fro-mages, une industrie de transfor-mation performante. Par contre, ils

pensent qu’il y a encore beaucoup de petites structures, que notre système de production est un peu trop figé et que nous doutons beau-coup…

• Le producteur irlandais« Nous sommes très dépendants de la météo, notre système est basé sur l’herbe. À certaines périodes de l’année, la production laitière est quasiment interrompue par manque d’herbe.Pour traverser la crise, je me suis adapté : je me suis séparé d’un salarié et j’ai vendu la plupart des génisses élevées sur l’exploitation.Je suis prêt à investir et à produire plus en travaillant ma compétiti-vité. Produire au cours mondial ne m’affole pas, depuis plusieurs années, les cours mondiaux se rapprochent de notre niveau de prix (90 % de notre production est exportée en poudre). »

• Le producteur belge« En Belgique, on a l’habitude des turbulences. J’ai traversé la crise grâce à ma prudence, j’avais mis de l’argent de côté quand le prix du lait a flambé, j’ai investi utile pour rester fermier.C’est toujours le marché qui fera

le prix, il faut consacrer son éner-gie à la maîtrise de son prix de revient du litre et voir ce qu’il faut changer chez soi pour traverser les mauvaises années, il reste de belles perspectives… En Belgique, on parle de 15 % de hausse des volumes pour 2015. »

• Le producteur hollandais« Produire plus après 2015, c’est le souhait de beaucoup de producteurs de lait hollandais (plus 20 à 30 % en volume). Il faudra toutefois gérer :• des contraintes environnemen-

tales de plus en plus importantes qui vont nous obliger à exporter nos excédents de lisier,

• l’importation de fourrage grossier,• un prix de la terre aux alentours

de 50 000 €/ha avec une valeur locative de 600 à 1 000 €/ha. Pour s’agrandir, les producteurs vont devoir investir 4 à 5 €/litre de lait.

En raison de la crise, nous n’avons pas entretenu le matériel et les bâti-ments.Il ne faut pas se prendre la tête sur le prix du lait mais plus sur son prix de revient, pour nous le coût de l’énergie aura une importance capitale. »

« Bœuf de nos régions » : une filière pour valoriser le potentiel herbagé des exploitations

L’OP bovins vient d’élargir sa gamme de produits contractualisés avec l’obtention de son agrément pour la filière « Bœuf de nos régions ».Propriété de la société SVA et distribué sous la marque « Jean Rozé », ce certificat de conformité produit connaît un développement important depuis plusieurs années.

Sortir des clichés traditionnels pour répondre à un marché interneHistoriquement, la production bovine, conduite à base de surfaces herbagères, est associée à une conduite traditionnelle où il est souvent difficile d’organiser la production sur le plan quantitatif et qualitatif. La mise en place de la filière « Bœuf de nos régions » prouve l’inverse. Les résultats des abattages 2010 démontrent en effet une qualité maîtrisée en terme de standardisation des carcasses, rendements, ou encore de présentation commerciale. Ce mode d’élevage, basé sur l’exploitation de l’herbe auprès d’éleveurs partenaires, permet de développer et mettre en marché une production de viande jeune, pour un marché intérieur français où les attentes des consommateurs sont exigeantes en termes de couleur de viande, qualité du gras ou régularité de la tendreté. Pari réussi pour cette filière avec

près de 10 000 animaux agréés sur l’exercice 2010.

Les facteurs de réussitede la filièreLa filière nécessite une sélection rigoureuse des animaux au moment de leurs inscriptions.Pour la suite, les adhérents s’en-gagent à respecter les différents critères du cahier des charges (voir encart) en particulier sur l’alimenta-tion majoritairement à base d’herbe. En contrepartie, les opérateurs aval donnent priorité aux animaux enga-gés pour l’abattage. Les animaux conformes bénéficient de plus d’un système de rémunération spécifique avec une plus-value « bœuf de nos régions » (de 0,11 à 0,18 €/kg selon le poids du bovin) et d’un complé-ment de prime de désaisonnalité (de 0,05 à 0,10 €/kg selon la période d’abattage) qui viennent s’ajouter à un prix de base hebdo.Cette filière, dont la faisabilité technique et économique a fait

ses preuves, est une vraie oppor-tunité pour tous les adhérents qui

souhaitent optimiser le potentiel herbagé de leur exploitation.

Franck Hamon

32 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

FILIÈRE bovine

BNR : une filière reconnue

Principaux critères du cahier des charges

• Jeunes bœufs ou génisses finis à 18 mois minimum et à 30 mois maximum.

• Races à viande, croisées viande ou mixte.• Date de mise en contrat de 12 mois maximum.• Castration chirurgicale ou à l’élastique.• Alimentation : • 80 % d’herbe pâturée ou conservée après le sevrage. • Complémentation : luzerne déshydratée, lin,

pulpe de betteraves.• Poids : 270 kg de viande nette minimum.• Classement : O- minimum.• État d’engraissement : 2 & 3. • Couleur de la viande : rouge clair à rouge vif

(grille Institut de l’Élevage).• Couleur des gras : jaune clair à jaune

(grille Institut de l’Élevage).En 2010, 92 % de carcasses étaient

conformes au cahier des charges de la filière «Bœuf de nos régions».

Conduire autrement l’alimentation de nos truies sino-européennesLa large diffusion des lignées sino-européennes a amené Agrial à considérer différemment l’alimentation de la truie. Elle conditionne les performances en post-sevrage et en engraissement. En gestation, le concept de programme alimentaire multiphase permet d’adapter l’aliment aux besoins de la truie et des porcelets.

L’ alimentation de la truie en gestation et en lactation doit permettre d’obtenir des

portées de taille élevée, un faible nombre de mort-nés, des mises bas rapides et une production de colostrum en quantité et qualité. Elle doit aussi être adaptée pour obtenir des porcelets toniques, lourds et homogènes à la naissance et au sevrage. Enfin, elle doit assurer la longévité du troupeau. Les truies sino-européennes ont des besoins spécifiques, c’est pourquoi Agrial a fait évoluer sa gamme d’aliments truies.

Obtenir des porcelets toniques, lourds et homogènes en adaptant le programmealimentaire des truies sino-européennesEn gestation, le concept de pro-gramme alimentaire multiphase per-met de suivre au plus près les besoins des truies et des porcelets. La gesta-tion se décompose en trois étapes majeures. La quantité d’aliment dis-tribué doit être adaptée à chacune de ces phases. La courbe est également adaptée en fonction de l’état des truies. Les mesures d’épaisseur de lard dorsal sont préconisées.

Prenez contact avec votre technicien Agrial afin de mettre en place l’alimentation multiphase et définir la courbe d’alimentation adaptée à votre élevage.En lactation, la stratégie de l’alimentation des truies sino-européennes est d’augmenter le GMQ de portée par une mobilisation lipidique correcte et un apport de lysine dans l’aliment. Les objectifs de mobilisation sont de 3 à 4 mm en épaisseur de lard dorsal, 10 kg en poids vif et 2 à 4 % en protéine.

Les leviers nutritionnels des gammes aliments truies AgrialAgrial a fait évoluer sa gamme d’aliments truies en incorporant de nouveaux additifs. Ils permettent de répondre aux besoins nutritionnels spécifiques des différentes phases en gestation et lactation.Dans les aliments truies gestantes et truies uniques, Agrial incorpore trois nouveaux additifs :• Les omega 3 de type DHA pour améliorer l’état visuel et sanitaire des truies, limiter le risque de mortalité embryonnaire précoce, améliorer la viabilité des porcelets nouveau-nés et renforcer la résistance des animaux,

• Les polyphénols végétaux : ils agissent en synergie avec la vitamine E pour renforcer le système immunitaire des truies,• La terre de diatomée : elle agit pour limiter la prolifération des parasites intestinaux.Dans les aliments truies allaitantes, Agrial incorpore quatre nouveaux additifs :• Les omega 3 de type DHA pour stimuler la production laitière, limiter le risque d’inflammation tissulaire et renforcer la résistance des porcelets et leur viabilité sous la mère,• Les polyphénols végétaux : ils agissent en synergie avec la

vitamine E pour renforcer le système immunitaire des truies (les polyphénols ajoutés ont un pouvoir anti-oxydant équivalent à 40 UI de vitamine E),• Les fibres prébiotiques : elles favorisent l’implantation d’une flore bénéfique au détriment des flores pathogènes. On obtient une meilleure maîtrise sanitaire en maternité et moins de risque de contamination des porcelets,• Un acidifiant pour renforcer l’appétence et la consommation de l’aliment et pour réduire la pression bactérienne.

Isabelle Leclair

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 33

FILIÈRE porc

L’alimentation des truies a une influence sur les performances en post-sevrage et engraissementLes porcelets lourds et homogènes à la naissance ont un impact positif sur les performances technico-économiques en post-sevrage et engraissement.Comme indiqué sur le graphique ci-dessous, l’augmentation du poids des porcelets à la naissance améliore les IC 30 – 115 kg et les GMQ.

3,00

2,89

< 1 kg de 1 à 1,2 de 1,2 à 1,4 de 1,4 à 1,6 de 1,6 à 1,8 > 1,8 kg

2,802,77

2,702,73

2,69

2,90

2,80

2,70

2,60

Poids à la naissance

Effet du poids à la naissance sur l’I.C. 30-115 kg (Le Cozier 2004)

I.C. 3

0-11

-11

kg

Les performances en naissage influent sur l’IC

1er tiersImplantation embryonnaire

Récupération des réserves corporelles : gras et muscle

Croissance maternelle

Développement des contenus utérins

Développement embryonnaire

Fécondation Développementdes tissus mammaires

Préparationde la mise bas

2e tiers 3e tiers

Les 3 étapes de la gestation

Agrial a fait évoluer sa gamme aliments truies pour répondre aux besoins spécifiques des lignées sino-européennes.

Produire des œufs plein air label rouge pour conforter son revenuLes consommateurs se tournent de plus en plus vers les œufs de plein air label rouge. La filière œufs Agrial accompagne cette demande croissante. Plusieurs poulaillers sont sortis de terre en 2010. M. et Mme Aubert ont opté pour cette activité qu’ils qualifient d’économiquement rentable et d’agréable.

À la recherche d’un complément de revenu compatible avec leurs ateliers lait et taurillons,

M. et Mme Aubert ont franchi le pas en 2009. Ils ont investi dans la construction d’un poulailler de 6 000 poules plein air label rouge. Un choix mûrement réfléchi à partir de critères économiques, professionnels et de choix de vie. Quel est leur ressenti après une année de production.

Le démarrage, une période d’apprentissage pour les poules et pour l’éleveurÀ l’arrivée des poulettes, il faut être très attentif pour repérer si tout va bien. Le travail principal consiste à habituer les poules à aller au nid pour pondre, c’est la période d’apprentissage pour les poules. « Il suffit de passer régulièrement dans le bâtiment pour les faire bouger, de ramasser les œufs au sol et de les mettre dans les nichoirs pour les inciter à y pondre. » indique Mme Aubert.C’est aussi la période d’apprentissage pour l’éleveur. « Dominique Lainé, notre technicien filière, a été très présent les premières semaines. À son contact, nous avons appris à mieux cerner cette production. Ensuite, nous nous sommes formés sur le tas même si Dominique passe encore régulièrement. » explique M. Aubert.

Une conduite facilitée par l’informatiqueTout est informatisé et automatisé : programmes d’alimentation, ouverture et fermeture des trappes et des lumières. Les quantités d’eau et d’aliments distribuées sont pesées automatiquement. Le suivi de ces données permet de détecter

une anomalie dans les chaînes d’alimentation ou un problème d’élevage. « En cas de doute de baisse de consommation, nous appelons Dominique » ajoute M. Aubert.Le tri des œufs et la surveillance prennent environ 2 h 30 par jour, pour une personne. Le tri se fait sur la couleur, le calibre et la propreté des œufs.Régulièrement, les éleveurs arpentent le parcours pour vérifier qu’il soit bien hermétique aux renards.

Quelques contraintes« Le cahier des charges label rouge impose un parcours de 3 hectares pour un poulailler de 6 000 poules et une surface d’épandage de 15 hectares, ce sont à nos yeux les principales contraintes de cette production » indique M. Aubert.Physiquement, la période du vide sanitaire est très intense pour les éleveurs. « Il faut tout sortir et tout nettoyer. Cela représente 15 jours de travail à trois. C’est le moment le plus pénible, heureusement, il n’y en a qu’un par an. » explique Mme Aubert.

Des résultats supérieurs au prévisionnelLes résultats techniques, nombre d’œufs ramassés, pourcentages de déclassés sont en phase avec les prévisions.Sur le plan du revenu, les éleveurs sont satisfaits. « Le résultat est supérieur au plan prévisionnel qui était de 11 000 € par an avant MSA sans compter la revalorisation de la prime label rouge qui vient de nous être annoncée et qui amènera une bonification d’environ 5 000 € ».

Anne Charbaut

34 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

FILIÈRE œufs

De gauche à droite, Pascal Cadot, responsable de la filière œufs Agrial en compagnie de M. et Mme Aubert de Saint-Mars sur Colmont (Mayenne).

Les atouts de la production œufs plein air label rouge par M. et Mme Aubert

Côté professionnel• une production abordable techniquement,• une activité compatible avec les autres activités

de l’exploitation (planning des travaux, besoin en surface…),

• un accompagnement technique par la filière œufs Agrial.

Côté économique• un débouché garanti,• un prix de vente des œufs fixé à la signature du contrat

avec une revalorisation possible,• un niveau de revenu intéressant, avec une rentrée

d’argent tous les mois, qui ressemble à un « salaire »,• un investissement raisonnable (200 000 € pour un

bâtiment de 6 000 poules).Côté vie sociale• des horaires de travail flexibles,• une production pour anticiper l’installation ou revenir

sur l’exploitation,• la possibilité de se faire remplacer facilement,• un travail peu physique, propre, à l’abri, avec peu de

risque d’accidents corporels.

Élevage des génisses

Armonie Génisses allie simplification du travail et performancesLancée en 2005, la technique Armonie Génisses permet une croissance excellente, favorise la future production laitière, simplifie le travail et diminue le coût de production de la génisse.

L a technique est basée sur la distribution d’un fourrage et du bouchon

23 mm Armonie Génisses. Sa composition en matières pre-mières nobles et riche en cellu-lose (luzerne, pulpe) favorise le développement de la carcasse de la génisse et permet une aug-mentation de l’ingestion de la future vache laitière.Une enquête réalisée en 2007, sur 24 élevages pratiquant cette technique, a démontré que le

poids moyen des animaux était de 202 kg à 6 mois (le quart supérieur étant à 221,5 kg) contre 180 kg en moyenne dans les élevages actuelle-ment. C’est l’objectif recherché lorsque l’on désire diminuer le coût de production d’une génisse par le vêlage à 24 mois. Rappelons qu’après 24 mois, une génisse ingère plus de 10 kg par jour (soit 1 à 4 €/ j).Autres aspects intéressants de la méthode :

• la simplification du travail, par sa facilité et sa rapidité de distribution et l’arrêt de l’ensilage de maïs,

• une production laitière favo-risée en évitant les dépôts de gras au niveau de la mamelle qui sont préjudiciables à la sécrétion lactée.

Plusieurs éleveurs ont adopté cette méthode, deux d’entre eux nous livrent leur expérience, nous les en remercions.

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 35

NUTRITION bovine

Catherine et Patrick Leffray,Etival-Lès-Le-Mans (Sarthe)« Nos génisses pèsent en moyenne 212 kg à 6 mois »

Le Gaec les champs de la Frette,trois associés, à Bais en Mayenne« Notre objectif : se simplifier le travail »

Pour l’élevage des génisses, M. et Mme Leffray utilisaient auparavant un mélange sec à base de fibres de luzerne. Les résultats étaient bons, mais le mélange fibreux était peu pratique à sortir du big bag et à distribuer.Ils ont démarré la technique Armonie Génisses à l’automne 2009. Premier constat des éleveurs : « le gros granulé est plus pratique à manipuler, et avec la paille, le travail est plus simple ».Sur le plan performance, les éleveurs constatent, au travers du contrôle de croissance, que les génisses pèsent 212 kg à 6 mois, ce qui est en amélioration importante par rapport aux années précédentes.« À six mois, les génisses sont plus développées, cela correspond bien à notre objectif d’avoir le plus gros format possible. Au printemps, les génisses sortent à l’herbe mais nous maintenons un minimum de 1 kg d’Armonie Génisses et souvent après la mi-juin, nous remontons à 3 kg » indiquent M. et Mme Leffray.La réunification de deux troupeaux, de nou-

veaux moyens de production avec un bâtiment logettes, un robot de traite et la gestion d’un deuxième site où sont élevées les génisses de deuxième année, ont motivé le passage à la ration sèche avec comme objectif la simplifi-cation du travail.La technique ration sèche a donc été adoptée il y a cinq ans pour les génisses avec le Tanor Armonie Génisses et de la paille.Cette technique satisfait les éleveurs « cela sim-plifie réellement le travail et les performances sont au rendez-vous. Le passage au vrac pour la livraison va encore améliorer les choses » ex-pliquent-ils.

Quelle est votre conduite d’élevage ?« Les animaux reçoivent du Tanor Armonie génisses dès 6/7 semaines en transition avec l’aliment veaux avant le sevrage, pour atteindre 3 kg après le sevrage. Le sevrage s’effectue vers 10 semaines en respectant un objectif de poids de 100 kg estimé grâce au système de mesure ruban.Jusqu’au vêlage, nous distribuons une ration paille et de 3 à 5 kg de Tanor Armonie Génisses. Suivant l’âge des animaux, la quantité est au minimum de 1,5 à 2 kg au pâturage. L’insémination est réalisée à 400 kg (mesure ruban). La réussite en première IA est excellente à plus de 80 %.Trois semaines avant la date présumée du vêlage, les génisses rejoignent le troupeau laitier avec une ration à base d’ensilage. »

Quels résultats obtenez-vous ?Au niveau des performances, les éleveurs reprennent les chiffres du Contrôle Laitier : 38 kg pour le démarrage des génisses, soit un gain de 6 kg dont ils estiment que 50 % revient au robot et 50 % au Tanor Armonie Génisses.L’âge au premier vêlage a été ramené à 26 mois et surtout avec des animaux très bien conformés.Sur le plan sanitaire, aucun problème signalé : « non délivrance, métrites, acidose, acétonémie, on ne connaît pas » indiquent les éleveurs.

L’un des associés, M. Ragaigne à gauche, présente le planning de « repro génisses »

conçu par l’éleveur lui-même, en compagnie de Bruno Boisseau, son RTE élevage Agrial.

Patrick Leffray :« Nous sommes très satisfaits de ces résultats ».

Jean-Claude Éveillard

36 AGRIAL N° 43 > Janvier 2011

ACTIVITÉ équine

Jeux équestres mondiauxdu Kentucky (USA) à la Basse-NormandieEn 2014, la Basse-Normandie accueillera les jeux équestres mondiaux. Afin de préparer cet événement équestre important, une délégation de professionnels des métiers du cheval s’est rendue à Lexington aux USA, où se déroulait la 6e édition des « World Equestrian Games ».

L es jeux équestres mondiaux réunissent sept disciplines majeures de l’équitation dont les

plus réputées sont le saut d’obstacles, le concours complet, le dressage, l’attelage et d’autres moins connues mais tout aussi spectaculaires telles que la voltige, le reining ou l’équitation western, et l’endurance. Sans oublier les épreuves réservées aux handicapés. Cet événement unique se déroule tous les quatre ans.

Le Kentucky, un État ruralPour la première fois, cette mani-festation quittait l’Europe pour s’installer sur le continent Nord-Américain, dans l’État du Ken-tucky. Situé entre le Midwest et le Southwest, cet État a longtemps basé son économie sur l’exploita-tion de ses ressources naturelles, le charbon (3e rang national), le bois, et l’agriculture. Les prin-cipales cultures sont le soja et le maïs. L’élevage du poulet y est éga-lement fortement développé, c’est dans cet état qu’est née la chaîne de restauration rapide Kentucky Fried Chicken. Le Kentucky est connu historiquement pour la production de tabac, et d’alcool, le très célèbre bourbon du Kentucky. Plus de la moitié du bourbon dans le monde est produit là-bas. Lexington ac-cueille un des plus grands marchés mondiaux de la feuille de tabac. Cet État très rural, se caractérise par un système de production basé sur des exploitations de tailles relativement faibles, à l’échelle des États-Unis. Le Kentucky accueille plus de fermes au km2 que dans n’importe quel autre État.

Lexington, haut lieu du pur-sangSituée au cœur de la région du « blue grass », Lexington est également mondialement réputée

pour ses haras de pur-sang. En effet, influencées par le Golfe du Mexique, les conditions chaudes et humides sont particulièrement propices à la pousse de l’herbe. On la nomme « blue grass », l’herbe bleue, celle-ci se teinte de petites fleurs bleues au printemps. L’élevage des chevaux, et plus spécialement des pur-sang, occupe la première place au rang des productions agricoles du Kentucky. Cet État représente à lui seul près d’un tiers des naissances de poulains aux USA. Véritable industrie : 100 000 emplois liés au métier du cheval sont générés dans cette région. En plein cœur du blue grass, plus de 400 haras, appelés là-bas tout simplement des « farms » de 40 à 1 300 ha, se situent dans un rayon de 35 km autour de Lexington. Dans un relief vallonné, ces pâturages imposants sont cernés par des kilomètres et kilomètres de barrières immaculées. Toutes les prairies sont régulièrement nettoyées par le passage d’un gyrobroyeur. Un soin particulier est également porté aux abords, toutes les allées et bords de routes sont très régulièrement fauchés, laissant l’impression d’évoluer

au milieu d’un golf. En pur-sang, l’insémination artificielle étant interdite, les meilleures juments quittent l’Europe pour la saison de reproduction afin d’être présentées aux étalons les plus réputés, dont certaines saillies pour les meilleurs d’entre eux dépassent les 100 000 $. Certaines fermes réalisent plus de 600 poulinages par an. Ces poulains pourront être vendus dans les célèbres ventes de Keeneland. Les meilleurs d’entre-eux auront peut-être la possibilité de courir et gagner sur les nombreux hippodromes de

la région, organisant de nombreuses réunions. La plus célèbre étant la rider breeders cup. Cette région accueille également différentes cliniques vétérinaires, regroupant pour les plus importantes d’entre-elles plus de 30 vétérinaires et réalisant plus de 250 opérations par an.Dans une région dédiée au pur-sang, organiser des compétitions de chevaux de selle relève d’un enjeu bien particulier. Mais aux USA rien d’impossible, c’est ainsi qu’un ensemble équestre de plus de 485 ha d’un seul tenant a progressivement été bâti : le Kentucky horse park a accueilli plus de 700 chevaux pour les 16 jours de compétition qui se sont déroulés du 25 septembre au 10 octobre.Les jeux équestres mondiaux ont permis à la France de recueillir trois médailles : l’argent pour l’endurance par équipe, et CSO par équipe, le bronze en voltige individuelle. La prochaine édition se déroulera en 2014, en Basse-Normandie, une région où l’élevage des chevaux est aussi très développé.

Olivier Bourassin

De vastes boxes pour accueillir les meilleurs étalons.

Le Kentucky possède des haras particulièrement soignés.

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 37

SANTÉ animale

L e paramphisome appartient à la même famille (les trématodes) que celui responsable de la

grande douve (Fasciola hépatica). Il possède un cycle évolutif très similaire à celui de Fasciola mais présente une symptomatologie différente.Le paramphistome a une forme de cône blanc-rosé de 6 à 10 mm de longueur à l’état adulte.Sa taille est comparable à celle des papilles du rumen nécessitant ainsi un bon lavage de la muqueuse ruminale lors d’une autopsie pour pouvoir les observer.

Biologie du paramphistomeLe cycle du paramphistome comprend deux phases :• une phase externe faisant appel à

un hôte intermédiaire : la limnée (petit escargot) comme pour la grande douve,

• une phase interne au bovin (hôte définitif) : les larves immatures (très petites, 1 mm de longueur) gagnent la caillette et le début de l’intestin grêle, pénètrent dans leur paroi en se nourrissant de sang. 3 à 6 semaines plus tard, elles migrent vers le réseau et le rumen où elles se nourrissent du contenu des réservoirs gastriques. Vers l’âge de 3 mois, les adultes pondent leurs œufs en très grande quantité (contrairement à Fasciola hépatica).

Les paramphistomes adultes ont une très grande durée de vie qui atteindrait 5 voire 7 ans en l’absence de traitement.

Plusieurs facteurs de risque• les gîtes à limnées : les limnées ont

un biotope bien déterminé à savoir des lieux humides, mouillés sans être inondés, piétinés. Les bords de rivières, de mares, de points d’abreuvements naturels sont donc les endroits où se plaisent les limnées.

• saison et taux d’humidité : le risque d’infestation est directement lié

à la biologie de la limnée donc le printemps et l’automne (périodes humides et fraîches) sont, comme pour la grande douve, les périodes à risque.

• température : les immatures (méta-cercaires) peuvent quitter les limnées à des températures plus basses que pour la grande douve donc leur période infestante est plus longue. Toute pratique d’élevage prolongeant la durée de pâturage favorisera donc les infestations.

• les programmes antiparasitaires : Fasciola hépatica et paramphistome ayant le même hôte intermédiaire, les traitements douvicides diminuent la présence de Fasciola et laissent donc de la place pour le paramphistome.

La forme chroniqueest la plus fréquenteOn distingue la forme aiguë et la forme chronique.• la forme aiguë : ce n’est pas la plus

fréquente.Elle intéresse principalement les jeunes bovins de première saison de pâture et exposés pour la première fois au paramphistome. Ces animaux présentent alors une diarrhée brun-verdâtre d’apparition

brutale en fin de printemps ou fin d’hiver. Ces symptômes correspondent à l’installation des immatures dans la paroi de la caillette et de l’intestin grêle.• la forme chronique : de loin la plus

fréquente.Elle correspond à l’activité des pa-ramphistomes adultes logés dans le réseau et le rumen. Dans ce dernier, les adultes se fixent préférentiel-lement sur les piliers du rumen et par leur irritation mécanique pro-voquent une météorisation transi-toire plus ou moins marquée. Cette météorisation peut être accompa-gnée d’amaigrissement et de ramol-lissement des matières fécales.

Le diagnostics’établit sur coproscopieLe diagnostic clinique étant difficile compte tenu des symptômes frustres, et en l’absence de test sérologique, le diagnostic formel s’établit sur coproscopie (recherche des œufs dans les matières fécales).Le diagnostic coprologique se fait à partir de prélèvements de fécès sur des lots d’au moins cinq animaux de même âge. Cet examen sera individuel et non pas en mélange. Il est souhaitable de faire cette

analyse 10-12 semaines après la fin des contaminations possibles (rentrée à l’étable par exemple). Il y a corrélation entre l’intensité de l’excrétion (nombre d’œufs par gramme de fécès) et la charge parasitaire (nombre d’adultes dans le rumen).

Un traitementpeut être envisagéLa décision de traiter doit être réfléchie en fonction des facteurs de risque de l’élevage et les éventuelles manifestations cliniques.Si traitement il y a :• si possible après le 15 février,• avec l’oxyclozanide (Zanil ND ou

Douvistome ND) à la dose normale de 30 ml/100 kg sans stop dose et renouvelé 7 jours après le premier traitement. Il s’agit d’un traitement hors AMM.

Le traitement a tendance à provoquer une diarrhée post-traitement pendant 2-3 jours. Les lots susceptibles d’être contaminés seront traités pendant 2 ou 3 ans consécutifs.• le paramphistome n’étant pas

éliminé après un traitement « grande douve » avec l’oxycloza-nide avec stop dose de 100 ml, il est à craindre l’apparition de pa-ramphistomose dans les élevages qui traitent contre la fasciolose. Dans ces élevages, il peut être in-téressant de prévoir tous les 3 ans un traitement douve à dose param-phistome.

La paramphistomose bovine pré-sente une situation de réémer-gence évidente et ne doit ni être ignorée ni être sous-estimée.La fasciolose est plus fréquente, plus grave cliniquement et écono-miquement. Il faut donc impérati-vement la traiter et se méfier de la paramphistomose qui a la même écologie.

Denis Suchet

Le paramphistome, un parasite qui prend de l’importance chez les bovinsDepuis plusieurs années, nous observons une modification des populations parasitaires chez les bovins. C’est ainsi que des parasites, considérés il y a encore peu de temps comme peu pathogènes, prennent une certaine importance : le paramphistome en fait partie.

Paramphistomes fixés sur la muqueuse du rumen.

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Belle de FontenayVariété primeur à la chair ferme et au bon goût de noisette.La clayette de 60 plants calibre 25/32.

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PORTRAIT

AGRIAL N° 43 > Janvier 2011 40

Philippe GalouDirecteur financier du Groupe AGRIAL

Philippe Galou est le directeur financier du Groupe Agrial. Son arrivée dans le Groupe en 2004 marque une nouvelle étape dans un parcours professionnel au cours duquel il a découvert diffé-rents secteurs d’activités dans le domaine agroalimentaire. Son parcours lui a valu de découvrir plusieurs régions en France et de voyager dans plusieurs pays. Il est cependant une constante dans ses responsabilités successives : les finances et la gestion des entreprises.

né dans la région parisienne, mais sans attache géographique par-ticulière à l’exception de la ré-gion de Rouen, Philippe Galou a beaucoup bougé. À la sortie du lycée, il s’oriente vers la ges-tion et les finances. Alors qu’il

termine de préparer le DECF - diplôme d’études comptables et financières - il entre chez PriceWa-terhouse en 1973. Cette première expérience pro-fessionnelle lui permet de découvrir un environ-nement qui ne lui était guère familier. « Le cabinet PriceWaterhouse était naturellement empreint de son appartenance anglo-saxonne, l’univers de l’audit était alors bien loin des méthodes françaises. De plus, l’anglais était la langue de travail ». L’expérience dans ce cabinet va se prolonger six années durant lesquelles Philippe Galou devient assistant manager. En 1979, il est sollicité par l’un de ses clients, en l’occurrence la société Kronenbourg, propriété du Groupe qui s’appelait encore à l’époque BSN Ger-vais Danone. Dans ses nouvelles responsabilités, il est en charge de l’audit interne mais sa première mission avait un caractère d’urgence. « Le dévelop-pement rapide des activités sur le marché américain était accompagné de nombreuses difficultés, il y avait urgence à remettre les affaires en ordre de marche, sur le plan administratif et comptable ». Passé cette période, Philippe Galou prend la responsabilité du suivi budgétaire et comptable des filiales sur l’ensemble du périmètre de Kronenbourg, qui rayonne sur plusieurs continents : en Europe, en Amérique du Nord mais aussi en Afrique. Ce positionnement géographique va amener Philippe Galou à faire de fréquents déplacements, jusqu’en 1988, lorsqu’il est promu à l’intérieur du Groupe BSN dans une autre filiale : Amora. « L’évolution au sein du Groupe était chose assez naturelle, elle était d’ailleurs préparée au travers des plans de formation » précise Philippe. « Chez Amora, qui gérait l’activité moutarde mais aussi les autres condiments - ketchup, sauces, poivre, épices, herbes - j’avais en charge la direction de la comptabilité et du contrôle de ges-tion ». Basées naturellement à Dijon, les activités d’Amora étaient réalisées sur plusieurs sites. « Dans cette fonction, j’avais également la gestion des rapports avec la direction de la concurrence très curieuse de nos pratiques en matière de coopération commerciale ». Après six années passées chez Amora, une nouvelle évolution est proposée à Philippe Galou : il est promu DAF - directeur administratif et finan-cier - des verreries de Masnières qui appartenaient alors au Groupe. Cette société verre était basée dans le Nord : « nos fabrications étaient destinées aux marchés de la parfumerie et de la pharmacie. Cette activité passionnante, et très technique, était en quelque sorte de l’artisanat industriel dont les verriers

étaient les artistes. Il y avait un réel et assez rare savoir-faire dans cette division, notamment pour passer de l’étape du des-sin à la fabrication industrielle ». En 1995, le Groupe décide de céder cette activité à un verrier italien. Philippe Galou accompagne cette évolution et devient le DAF du Groupe Bormicoli - Rocco. « Ce Groupe avait pour objectif de se développer dans plusieurs pays, j’ai participé à l’étude d’entreprises cibles ». En 2000, Philippe Galou prend la direction des verreries de Masnières, mais dans un contexte économique et social très difficile. À l’issue d’une lourde restructuration, il décide de quitter l’entreprise pour rejoindre le tout nouveau Groupe Glon Sanders, né du ra-chat de Sanders, auparavant propriété d’une filiale de l’État français (EMC). « J’ai été approché par un cabinet en charge du recrutement du directeur administratif et financier. J’ai quitté le Nord pour rejoindre le Morbihan ». Après quatre années passées en Bretagne, Philippe Galou éprouve le besoin de relever un nouveau challenge. Il a connaissance d’une opportunité dans une région voisine, au sein d’un Groupe coopératif agricole

et agroalimentaire. Il la saisit et se retrouve au sein du Groupe Agrial en avril 2004.Dans ses missions de directeur financier, Philippe Galou veille, au quotidien avec son équipe, à la gestion des res-sources financières pour l’ensemble du Groupe. « Nous avons des besoins importants pour le fonctionnement de nos activités dont certaines ont un cycle très saisonnier. Cela nécessite des stocks conséquents et donc des besoins de financement. Nous avons également des besoins de finance-ment pour accompagner le développement d’Agrial, ce sont essentiellement des dépenses d’investissement ». La gestion de la ressource financière, qui peut représenter jusqu’à trois cent cinquante millions d’euros, est naturellement anticipée avec les partenaires financiers qui sont réguliè-rement informés sur l’évolution du Groupe. « Nous nous attachons à développer des relations de confiance, en com-muniquant sur nos activités, nos objectifs, et notre stratégie. Au-delà des ratios financiers, cette relation est très impor-tante. À titre d’exemple, nous avons organisé deux journées de découverte de nos métiers avec des visites de sites. Ces journées ont été très appréciées ». La confiance repose sur les hommes mais également sur la performance et les résultats enregistrés ces dernières années. Les conditions d’accès au financement sont directement liées à la struc-ture financière du Groupe.Outre la gestion des ressources financières, Philippe Galou, avec son équipe, veille également au bon dérou-lement des opérations : élaboration des budgets, suivi mensuel des activités, ou encore opérations de clôture

d’exercice. Au sein d’Agrial, celles-ci représentent, dans un planning relativement serré, la consolidation d’un ensemble de plus de quatre-vingts sociétés, dont certaines hors de France. Au travers des relations avec les partenaires économiques et financiers, il est au fait des évolutions des entreprises. Cette veille est un exercice qu’il affectionne.Sa façon d’être dans son métier, il la résume d’une formule : « faire sérieusement des choses sérieuses sans se prendre au sérieux ». Ceux qui le côtoient régulièrement savent com-bien il ne rate jamais une occasion de sortir une blague, sa spécialité étant la contrepèterie. Philippe Galou pratique aussi la plongée en mer. Outre la découverte de la richesse et la diversité des fonds de nos côtes, elle lui procure des moments de détente, qui plus est en apesanteur…

Michel Oriac

PARCOURS

1973 > fait ses débuts chez PriceWaterHouse

1979 > début du parcours dans le Groupe Danone

1997 > directeur général des verreries de Manières

2000 > directeur administratif et financier du Groupe Glon Sanders

2004 > directeur financier du Groupe Agrial

Nous nous attachons 

à développer des relations de confiance

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