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PRUWELZ : ville la campagne, ses sources, son pilori p 7 et 8 le gØant atlas p15 CRISE SANITAIRE : des mØtiers ont dß sadapter p 1 et 2 TMOIGNAGES DUNE INFIRMI¨RE ET DUNE ENSEIGNANTE : elles nous racontent leur vie depuis un an. P 3 et 4 ECONOMIE : Saluc p 13 et 14 ARTS ET CULTURE : les jeunesses musicales p 5 et 6 SPORTS : le water-polo p 9 lAmerican Kenpo KaratØ p10 LE JOURNAL DE LATHNE ROYAL DE PRUWELZ MARS 2021 PROJET ALAN TURING : une imprimante 3D lØcole p 11 et 12 LE COIN DES JEUX : p 16 PHOTO DE NOS PETITS REPORTERS : p 16

journal fusionné Péruwelzien

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PÉRUWELZ :

� ville à la

campagne, ses

sources, son

pilori p 7 et 8

� le géant atlas p15

CRISE SANITAIRE :

des métiers ont dû s�adapter� p 1 et 2

TÉMOIGNAGES D�UNE INFIRMIÈRE ET

D�UNE ENSEIGNANTE :

elles nous racontent leur vie depuis un an. P 3 et 4

ECONOMIE :

Saluc p 13 et 14

ARTS ET CULTURE :

les jeunesses musicales p 5 et 6

SPORTS :

le water-polo p 9

l�American Kenpo Karaté p10

LE JOURNAL DE L�ATHÉNÉE ROYAL DE PÉRUWELZ MARS 2021

PROJET ALAN

TURING :

une imprimante 3D à l�école

p 11 et 12

LE COIN DES JEUX : p 16

PHOTO DE NOS PETITS

REPORTERS : p 16

1

BELGIQUE : CRISE SANITAIRE

Des métiers ont dû s�adapter

Delphine Bauthier a 43 ans, elle est Directrice à l�Athénée Royal de Péruwelz depuis septembre 2018.

Pendant 20 ans, elle était institutrice. © ND

Pourquoi avoir bifurqué ?

« J�aime le contact avec les

personnes, la planification et la

gestion du personnel sont des

domaines qui m�intéressent,

l�organisation d�événements (fêtes

scolaires, sorties, � ).

J�aime que tout le monde soit

écouté. Je mets un point

d�honneur aux échanges avec les

parents, les enfants et les

enseignants. »

Elle a une attitude positive, est optimiste et heureuse de faire son travail.

Voici quelques règles mises en place au sein de notre école suite au coronavirus.

· La désinfection à l�arrivée et à la sortie. · Des affiches explicatives à l�accueil et

dans les classes. · Une communication efficace avec les

parents ( Konecto ). · Les zones dans la cour pour

veiller à rester avec sa bulle.

· L�achat de chasubles

colorées pour les récréations. Madame Bauthier termine en disant qu�elle est

satisfaite que parents, enfants et enseignants respectent ces mesures et que malgré cette période compliquée, il y a un climat serein et bienveillant dans l�école. Elle remercie les enfants. Ludovic Delcroix

2

Monsieur Philippe Bekaert a 56 ans, il habite Lessines (Ath), est Préfet depuis 6 ans et exerce à l�Athénée Royal de Péruwelz depuis 4 ans. Il a été professeur de langues pendant 28 ans.

« J�aime changer les choses en

améliorant le confort afin que

les personnes se sentent

bien », nous a-t-il confié lors de cet interview.

Dans son école, il a mis au point un règlement pour se protéger, de

bonnes règles de base et les choses ont suivi.

© ND

Martin Demaret

Courbet Bruno a 54 ans.

Il exerce le métier de restaurateur depuis 1989.

Son restaurant : le « Côté C�ur » à Ath.

© MM

Il a choisi ce métier par passion. « Depuis petit, j�ai toujours rêvé

de faire ce métier et d�avoir mon

propre restaurant. »

Il a donc dû s�adapter à la

situation�

« Maintenant, j�effectue des

repas à emporter et des

livraisons. »

Un de ses plats fétiches :

© MM

Duo de gambas et Noix de St Jacques au beurre d�agrumes

Mathys Motte

3

TÉMOIGNAGE Une enseignante dans la tourmente de la covid-19

Aurore Hartman est professeur de Philosophie et Citoyenneté dans le secondaire à l�Athénée

Royal de Péruwelz. Elle a choisi ce métier parce qu�elle aime beaucoup la philosophie. « Enseigner me

permet de continuer à pratiquer

cette discipline et que surtout, en

apprenant aux autres, on apprend

sur soi. On continue à se remettre

en question et à réfléchir sur le

monde qui évolue sans cesse. »

Pour elle, le c�ur du métier c�est d�être en classe avec ses élèves et de créer avec eux des échanges. Ceci dit l�enseignement hybride

(alternance présentiel-distanciel) lui a permis de découvrir de nouvelles manières d�enseigner,

plus dynamiques, particulièrement au niveau © NF numérique. Les élèves ne sont ni victimes ni décideurs, ils sont fortement mis en difficulté mais tout le corps enseignant est au maximum de ses possibilités pour les entourer au

mieux� Tout le monde subit et

s�adapte� Les élèves sont surtout en manque de contacts, de voyages, de sorties, � mais pas de travail scolaire ! Au contraire, la vie scolaire ne se limite pas aux stricts apprentissages, c�est la

dimension sociale qui fait grandement défaut. Les vidéo-conférences sont-elles plus fatigantes que les cours normaux ? Oui, car c�est une nouvelle manière

d�enseigner à laquelle nous n�avons

pas été formés. Il a fallu apprendre par soi-même à maîtriser ces nouveaux outils, ainsi qu�adapter les cours pour

qu�ils se prêtent à ces méthodes

inédites. De plus, enseigner en visio-conférence ne nous permet pas bien de s�assurer que les

élèves ont bien compris. Toutefois, assurer la continuité des cours malgré la crise sanitaire, conserver le lien prof/élève, en fait continuer à vivre et à apprendre est essentiel et valait bien tous ces efforts !

Nathan Foulon

4

TÉMOIGNAGE

Une infirmière dans la tourmente de la covid-19

Isabelle Deloffre est infirmière au centre Epicura à Hornu.

Elle habite à Saint-Aybert (en France) et a 46 ans, elle exerce son métier depuis un peu plus de 23 ans.

Elle a choisi ce métier car elle a toujours voulu soigner les malades, être à leurs côtés pour pouvoir les soulager.

L�envie lui est venue dès son plus

jeune âge, lorsqu� elle voyait les infirmiers à l�hôpital elle trouvait

qu�ils interprétaient bien le rôle

d�un héros et cela la fascinait.

Dans le cadre de la pandémie, différentes mesures ont été mises en place comme nous l�explique Isabelle :

« Le port du masque pendant les

soins portés aux patients est une

obligation et le lavage des mains

entre chaque patient l�est aussi.

Maintenant avec cette crise, le

port du masque pendant toute la

journée de travail (changement

toutes les 4 h) est requis, le

lavage et passage des mains au gel

hydroalcoolique sont des gestes

systématiques.

Lorsqu�un patient est testé positif

à la covid-19,

il est

obligatoire de

porter une

tenue de

protection

composée de :

doubles

© E et LW

masques, doubles gants, tablier en

papier recouvert d�un tablier en

plastique, d�une coiffe sur la tête,

de surchaussures en plastique et

de lunettes en plastique ou visière

sur le visage.

Dans le service, une salle est

destinée aux patients covid pour

les séparer des patients sains.

L�infirmière s�habille juste avant

de rentrer dans la salle covid.

A la fin de la dialyse, le sas est

désinfecté du sol au plafond.

Chaque patient positif rentre 21

jours dans cette salle covid puis il

est retesté. Dès lors si le

résultat est négatif, le patient

reprend sa place auprès des

patients non covid. »

5

Comment vivez-vous cette période ?

© E et LW

« Durant la première vague, une

liste de volontaires dans le service

dialyse avait été mise en place

afin de ne pas exposer tout le

personnel aux cas positifs. Je

n�étais pas sur cette liste mais

j�étais exposée de loin aux cas

covid. Je partais travailler la

boule au ventre et avec l�angoisse

de ramener ce virus à la maison.

Lors de la deuxième vague, plus

aucune liste n�était établie et du

coup, j�ai été exposée beaucoup

plus souvent aux cas positifs.

L�angoisse et la peur sont

perpétuellement là. Mais avec le

temps, la peur diminue et on est

obligé de vivre avec ce virus tout

en respectant les gestes

barrières. »

Eliot et Lily Wawrzyniak

ARTS ET CULTURE

Cette année, notre classe a participé aux animations des Jeunesses Musicales. Nous avons choisi de créer notre chanson. Avec l�aide de notre animateur, Thomas Monserez, nous avons choisi un

thème, ensuite place au brainstorming : des mots, encore des mots, �

Pour enfin essayer de mettre en place nos paroles. Nous vous donnons un aperçu de notre chanson : voici notre refrain !

Y a plus d�saisons, faites attention. Y a plus d�saisons.

Alerte rouge on va s�bruler. On monte le son.

Y a plus d�saisons, on a raison. Il faut trouver des solutions.

Pagayons et stoppons l�avion. Pas b�soin d�faire des mathématiques,

Nous voilà déjà à l�état critique.

©ND

6

ARTS ET CULTURE

Interview de Thomas Monserez, animateur aux Jeunesses Musicales

- Que sont les Jeunesses

Musicales ?

Les JM ont été créées en Belgique en 1940 en plein conflit mondial (80 ans d�expérience !). Cette organisation est désormais présente dans plus de 60 pays ... Le but est de faire découvrir la musique à toutes les catégories sociales. Elles organisent aussi des concerts dans les écoles, mais également des concerts publics, des festivals, des ateliers extra-scolaires, des stages durant les vacances scolaires. - Pourquoi avez-vous décidé

d�intégrer les JM ?

Après un long parcours (société privée de Mouscron, Oxfam Solidarité, fiduciaire) et des années passées dans des bureaux et sur des ordinateurs, il était grand temps pour moi de suivre une de mes passions depuis que je suis ado : la musique.

J'ai donc recontacté une ancienne collègue (la directrice des Jeunesses Musicales de Wallonie picarde) en lui disant que si un poste se libérait en tant qu'animateur, donc sur le terrain, je souhaitais absolument l'obtenir. Et c'est ce que je fais, depuis septembre 2018. - Qu�est-ce qui vous plait dans

votre nouveau travail ?

C�est un job vivant, dynamique, de contact, avec des tranches d�âges variées (de 3 mois à 12 ans). L'avantage de travailler dans sa région tout en découvrant des villes et villages qu'on ne connait pas forcément bien. Un job varié car on change d'école

en moyenne toutes les 6 semaines. Donc on rencontre constamment de nouveaux professeurs, de nouveaux élèves. Un job nécessitant donc un bon contact, mais aussi une bonne capacité d'adaptation. La musique c�est une fête ! Cela plait à tout le monde ! © ND

Tous les reporters

7

HISTOIRE

Péruwelz : une ville à la campagne

Péruwelz est une ville francophone de Belgique située en région wallonne dans la province du Hainaut. Elle est située à un jet de pierre de la frontière française (Condé-Sur-l�Escaut).

Cette commune est composée de 10 entités.

Péruwelz signifie en picard « pierreux gué » : 2 syllabes distinctes signifiant gué (du latin vadum) et empierré (du latin petrus). Le nom fait sans doute allusion à un gué pavé sur la Vergne, point de passage de la chaussée romaine Valenciennes-Gand.

La ville étant riche en sources d�eau et en pierres, Péruwelz

serait le patois de « pierre et eau ».

Ses fontaines

Péruwelz, ville d�eau, dispose de

nombreuses sources mises en valeur par une dizaine de fontaines.

Seules deux d�entre elles sont

analysées régulièrement (tous les 2 mois) de manière à assurer la

potabilité de l�eau aux nombreux

utilisateurs.

La plus fréquentée est celle du parc communal (l�ancien lavoir

Dubuisson-Copin). © ND

En 1912, la famille Dubuisson avait fait couvrir cette fontaine à l�aide

d�une galerie vitrée d�inspiration

« Art Nouveau » pour protéger les gens qui s�y approvisionnaient mais

l�ensemble a subi de grands dommages durant la guerre.

La seconde est la fontaine Jaunay-Clan à la rue Castiau (à côté de l�arsenal des pompiers).

Cette source alimentait les industries locales et plus particulièrement les tanneries bien présentes dans la région. Elle a été réaménagée dans les années 70 avec des pierres en provenance de Jaunay-Clan (ville française jumelée avec Péruwelz).

8

Son kiosque

Partie intégrante du parc, au bord de l�étang, c�est un monument

classé dont l�histoire commence avec le siècle (il a été inauguré le 24 mai 1900). Il émane de l��uvre splendide de l�architecte

Léon Pavot et de l�art du

ferronnier tournaisien Vanden Broek.

© ND

Une réparation minutieuse eut lieu en 1994 suite à un lent affaissement de sa structure à cause de la Verne, cours d�eau

situé sous l�édifice et voûté à cet

endroit.

Le kiosque est destiné, par excellence, à accueillir les fêtes de la Sainte-Anne le dernier dimanche de juillet.

Son pilori

Situé dans le parc, le pilori symbolise la justice féodale. Il se présente sous la forme d�une

pierre dressée et sculptée à son sommet par une tête de lion.

Originellement, le pilori était muni d�un

anneau auquel on accrochait les coupables de vols, de crimes ou d�autres délits.

© ND

A visiter�

Basilique Notre-Dame de Bon-Secours, distillerie Gervin, distillerie du Centenaire, maison de l�abeille, maison du Parc Naturel des Plaines de l�Escaut, musée du cuir et des industries, port de plaisance

Ducrotois Laura

Di Loreto Emilie

9

SPORTS Qui a inventé le water-polo (jeu

de ballon dans la piscine) ?

Difficile de le savoir car ce jeu existait déjà dans la Rome antique. C�est en 1869 que les Anglais s�y essaient et un an plus tard, des règles sont édictées par le club de natation londonien. Il deviendra un sport olympique en 1900. Les joueurs des 2 équipes doivent, en nageant, envoyer la balle dans le but de l�équipe adverse, avec n�importe quelle partie du corps,

sauf les poings fermés. Un match dure 54 minutes. Il est divisé en 4 périodes de 8 minutes + 2x2 minutes de pause (pour la 1re et 2e périodes) et 1x5 minutes de pause pour la 3e période. Quels pays sont les plus forts

en Europe ?

Masculin Féminin 1er : Italie 1er : Espagne 2e : Hongrie 2e: Grèce 3e: Croatie 3e: Italie 4e: Espagne 4e: Russie 5e: France 5e: Hongrie

Quelles sont les qualités pour pratiquer

ce sport ? Il faut un esprit d�équipe, une discipline, de la tactique et une condition physique irréprochable. C�est un sport où il y a très peu de place pour l�improvisation.

© EH

C�est quoi un bon joueur ?

C�est quelqu�un qui respecte le sport, c�est-à-dire, l�arbitre, son équipe, son entraîneur, le

public et l�équipe adverse. Voici l�interview qu�Emrys a réalisée avec son entraineur. © EH « Je m�appelle Olivier Carrez, j�ai 46 ans et je fais ce sport depuis que j�ai 10 ans.

J�ai été champion de France avec le Nord en 1989, j�ai joué en 1re division, j�ai été

sélectionné en équipe militaire. J�ai choisi de partager mes connaissances avec les

plus jeunes. C�est aussi pour revivre les moments forts des matchs que j�ai vécus

en tant que joueur� » Emrys Hellin

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SPORTS Qui a inventé l�American Kenpo Karaté ?

C�est un art martial qui a été créé par Ed Parker, en 1950 aux Etats-Unis. Les 3 principes du Kenpo sont la simplicité, l�efficacité et la rapidité. Chaque mouvement s�effectue sur le naturel, l�économie des mouvements et sur les réactions de l�agresseur.

Emeline a choisi ce sport pour avoir confiance en elle, pour se défouler, rencontrer d�autres personnes et pour apprendre à se défendre. Son papa pratique le Kenpo aussi. La difficulté de ce sport est qu�il faut savoir gérer les coups. Le début a été difficile mais après elle a trouvé sa place et sa propre façon de s�exprimer.

©EB Son instructeur est Monsieur Derome Christophe. Il a commencé à l�âge de 15 ans avec la boxe anglaise, puis 6 ans de boxe américaine et ensuite 8 ans de judo. C�est à l�âge de 26 ans qu�il commença à étudier l�American Kenpo karaté. Il a participé a des championnats, il a été plusieurs fois champion de France en kenpo combat et est vice-champion du monde en combat libre. Il est actuellement ceinture noire, 3e dan, reconnu par la Suède, ce qui valide son grade dans le monde entier.

© EB © EB

Emeline Beaumont

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ÉCOLE

Les élèves de 4e, 5e et 6e de notre école ont participé au projet Alan Turing

3D. Mais qu�est-ce que ce projet ?

Le projet Alan Turing 3D a pour objectif de réconcilier les enfants avec les mathématiques. A l'école, cette matière est souvent enseignée de manière peu agréable. Nous avons du mal à mettre des visages dessus ou à y trouver de la beauté. Pourtant les mathématiques sont parmi nous, nous en faisons très souvent sans y faire attention.

Modéliser et imprimer en 3D, programmer des robots Thymio, percer les mystères du nombre Pi permettent de porter un autre regard sur cette discipline.

Quand on prononce le mot mathématiques, on ne pense pas à un spectacle, et pourtant c'est bien un spectacle de mathématiques qui ouvre le projet.

Dans chaque école, le projet dure 3 mois, a raison d'un ou deux jours par semaine. En plus du spectacle, sept ateliers mathématiques et numériques ont lieu dans chaque classe.

A l�issue du projet, chaque école reçoit une imprimante 3D Prusa i3MK3S et un ordinateur portable.

Les activités sont placées sous l�angle de la découverte : fabrication d'un ruban de Mobius, découverte des

secrets mathématiques du ballon de foot, programmation des robots Thymio, impression d'objets en 3D. Toucher et manipuler du concret permettent ainsi de construire et d�expérimenter par soi-même et d'y prendre plaisir, de prendre la parole, de venir en aide à un camarade, de développer la confiance en soi.

Les robots Thymio permettent de découvrir à quoi peut ressembler un robot, à le programmer et à développer une pensée algorithmique.

Les enfants réalisent un programme qui permet au Thymio de se déplacer parmi des obstacles, de dessiner différentes formes (rectangle, cercle, muraille de château-fort) et de composer des mélodies.

Les imprimantes 3D permettent la création d'objets en classe par les élèves eux-mêmes.

L'impression d'un badge en relief avec leur prénom les amène à utiliser un logiciel 3D (le logiciel Blender) et à apprendre à suivre un tutoriel pas à pas. ©ND

12

En y associant les robots Thymio, les enfants pourront également « imprimer » un parcours d'obstacles.

Le projet Alan Turing 3D s'adresse également aux enseignants, peu familiers avec le monde numérique. Grâce à cet accompagnement, ils accèdent progressivement à l�autonomie en matière de programmation et peuvent poursuivre le travail de sensibilisation bien après la fin du projet.

Monsieur Philippe Baraduc, initiateur du projet crée depuis plus de 10 ans et joue des spectacles scientifiques en Belgique, en France, en Suisse et jusqu'au Benin en Afrique.

Il y a quatre ans, il a décidé de s'investir localement, plus près de chez lui. Il a choisi les mathématiques car il avait déjà exploré la physique et la chimie.

Il a tout d'abord écrit un spectacle sur le cercle car cette forme géométrique le fascine depuis longtemps. C'était l'occasion d'approfondir ce sujet et il a commencé à chercher, lire, observer la nature, discuter avec des mathématiciens.

Petit à petit, il a découvert un univers immense, qui va au-delà de ce qu�il avait appris à l�école. « L'univers des

mathématiques est un univers sensible,

empli de beautés, de termes

incompréhensibles et de faits

fascinants. »

Son premier projet de mathématiques « Le Mobius Festival » a eu lieu pendant un an à l�école de Bon-Secours (durant l�année scolaire 2017/2018).

Ensuite, il a créé le projet Alan Turing que nous connaissons.

Avec qui avez-vous créé ce projet ?

« J'ai monté ce projet seul. J'ai

réalisé tous les livrets pédagogiques,

choisi le modèle de robot, le modèle de

l�imprimante 3D. Ensuite, j'ai

contacté la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles qui ont décidé de

soutenir financièrement cette action

pédagogique innovante. J'ai alors

commandé tout le matériel, configuré

tous les ordinateurs et contacté les

écoles primaires de Wallonie

picarde. »

Aimiez-vous les maths quand vous

étiez petit ?

« Quand j'étais à l�école primaire,

j'avais de bons résultats dans toutes les matières. En secondaire, j'aimais

bien les maths, mais j'avais beaucoup

de mal. En sixième année, j'ai eu un

super prof ce qui m'a donné confiance

en moi. J'ai donc décidé de faire des

études supérieures en sciences à

l�Université. Finalement, j'ai obtenu

un master en intelligence artificielle

et un master en transferts de savoirs

et nouvelles technologies. »

Tous les reporters

13

ECONOMIE

Saluc : le leader mondial de la boule de billard

Le saviez-vous ? Si la commune de Péruwelz est avant tout connue pour ses

nombreuses sources d�eau potable, elle compte aussi une entreprise de réputation

internationale. Il s�agit de la société Saluc, installée dans le petit village de

Callenelle. Cette entreprise produit principalement des boules de billard et elle

est même numéro un mondial dans ce domaine.

L�histoire de Saluc a commencé il y a près d�un siècle. C�est en 1923 que la société a été créée. Au départ, elle était spécialisée dans les produits pour les tanneries. Mais celles-ci ont fini par disparaître. C�est la raison pour laquelle, la société a commencé, à partir de 1950, à produire des boules de billard. Elle est même devenue la seule entreprise au monde à produire des boules de billard en résine phénolique sous la marque Aramith. « En fait, il s'agit d'une résine qui n'existe pas sur le marché et que

nous synthétisons dans des réacteurs chimiques » explique Yves Bilquin, le patron de Saluc. « Nos concurrents, principalement chinois, utilisent comme matériau le polyester

mais celui-ci n'offre pas les mêmes qualités de résistance et de dureté que notre

résine Aramith. » C�est grâce à cela que la société de Callenelle vend aujourd�hui ses boules de billard dans plus de 120 pays et détient près de 85% du marché mondial, ce qui est énorme.

Un long procédé de fabrication

Mais comment fabrique-t-on une boule de billard ? Il y a de nombreuses étapes. La résine utilisée est colorée et coulée dans des moules avant d'être cuite pendant plusieurs jours à environ 90°C. Elle va ainsi durcir. Les boules sont ensuite démoulées et vont être polies pour les rendre bien rondes. Les billes qui comportent plusieurs couleurs et des numéros demandent encore plus de travail. Il faut fabriquer des inserts de la forme et couleur désirées, qui après cuisson sont placés dans les moules sphériques pour couler l'autre couleur autour. « Les numéros sont gravés, puis remplis

avec de la résine noire. 23 jours sont nécessaires pour la fabrication de telles billes

» ajoute Yves Bilquin dans ses explications. Saluc occupe encore aujourd�hui 150 personnes. Jean-Claude, le papy de Tom Canfijn y a travaillé pendant 43 ans comme électricien. « J�y suis rentré en 1973. Je me

souviens qu�à l�époque, nous étions environ 200. C�était une entreprise familiale et

nous étions très fiers de fabriquer des boules de billard qui se vendaient dans le

monde entier » raconte-t-il. Il se rappelle que la majorité des ouvriers et des

14

employés habitaient à proximité de l�usine et que d�ailleurs la plupart venaient travailler à vélo. De la boule aux billes

Depuis les années 80, la société a été obligée de se diversifier car les gens ont commencé à jouer moins au billard comme nous l�a précisé Yves Bilquin qui dirige l�entreprise. « Avec notre résine, nous fabriquons des billes pour toutes sortes

d'applications techniques, qui vont des billes pour broyage aux trackballs en passant

par des billes pour clapets ou pompes, billes pour roulettes de casino, etc. » C�est

grâce à cela que l�entreprise peut espérer fêter ses 100 ans en 2023.

Tom Canfijn avec l�aide de la classe

Photos fournies par l�entreprise Saluc que nous remercions d�avoir répondu à nos questions.

C�est à partir de 1950 que l�entreprise Saluc de Callenelle a commencé à fabriquer des billes de billard

Saluc exporte plus de 99 % de sa production de boules de billard dans plus de 120 pays

15

LE GÉANT ATLAS

Né à Templeuve, le 11 juillet 1922 (de ses nom et prénom Fernand Bachelard), il était le plus petit étant enfant.

Ce n�est qu�au début de son

adolescence qu�il commença à grandir,

grandir, grandir, �

A 18 ans, il mesurait 1,90 mètre.

En 1943, il mesurait 2,10 mètres, chaussait du 50 et pesait 150 Kg.

Fernand n�a cessé de grandir pour

atteindre, à l�âge de 48 ans, sa taille maximale de 2,35 mètres. Son poids était de 240 Kg et il chaussait alors du 62 !

C�est à cette époque qu�il fit la

connaissance d�Edgard Moreau qui lui

proposa de faire une carrière de catcheur. Fernand accepta et choisi son pseudonyme « Atlas ».

Engagé par Léon Plogaerd, il combattit aux quatre coins de la Belgique mais son poids l�obligea à arrêter sa

carrière car la fédération belge ne lui renouvela plus sa carte d�affiliation.

Il fit aussi un numéro avec Fernand Raynaud et Maurice Chevalier au cirque Médrano.

Il accumula quelques records :

- le lancer d�un poids de 7 Kg à 25

mètres,

- boire 2 litres de bière en 11 secondes,

- déchirer un annuaire téléphonique.

Il fut reçu par les Présidents français (Messieurs Auriol et Pompidou) mais aussi par le Président Eisenhower à la Maison Blanche.

En 1960, il revint aider sa mère qui exploitait un café à Bon-Secours : « Au géant Atlas ».

Source Internet

Des milliers de personnes vinrent le voir. Il arrêta ses galas d�exhibition.

En février 1972, il épousa Renée Colin.

Fernand Bachelard décéda le 3 janvier 1976 à l�âge de 53 ans.

Il repose, ainsi que son épouse décédée en 2002, au cimetière de Roucourt (dans l�entité de Péruwelz).

Sa sépulture est facile à trouver, c�est

la 1re à droite en entrant

Tom Canfijn

16

LE COIN DES JEUX

SUDOKU DEVINETTES " Quel est le contraire de « dramatique » qui commence par « c » ?

" Quel verbe vient du mot « terreur » ?

" Comment appelle-t-on la personne chargée de défendre les personnes lors d�un procès ? " Comment appelle-t-on la coupe de

cheveux qui consiste à avoir les cheveux courts et dressés sur la tête ?

REBUS Mon 1er était une plante sacrée chez les Gaulois, mon 2e est le contraire de « tôt ».

Mon tout accompagne souvent une sérénade. Mon 1er est la quatrième note de la gamme, mon 2e est le résultat de 5 moins 3.

Mon tout est un synonyme « d�insipide ». LES JOURNALISTES EN HERBE Beaumont Emeline, Billiet Zoé, Canfijn Tom, Christiaens Liloo, Defossez Tristan, Delcroix Ludovic, Demaret Martin, Dewannain Kyllian, Di Loreto Emilie, Ducrotois Laura, Foulon Nathan, Hellin Emrys, Henneghien Hugo, Legrand Léa, Levêque Drucilla, Motte Mathys, Nawrot Tibaun, Pétillon Kassy, Roquelle Noâm, Thouant Timéo, Van Vugt Brianna, Wattiez Ahsley, Wattiez Dayvon, Wawrzyniak Eliot, Wawrzyniak Lily Nous remercions Monsieur Xavier Mouligneau pour ses conseils, ses explications, et

toutes les personnes qui nous ont aidés à la création de ce journal.

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