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f--Sixième Armée. - p: 0 V V r \T tf v- r Ci."; 7 Q cehiïmes 2e Numéro fr. M 50 Journal Politiq ne, Vendredi 10 Décembre 1897 iitiùr&ire, PARAISSANT d'Intérêt; local, d'Annonces Judiciaires et TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTÉ INSERTIONS Annonces, la ligne » '20 Réclames, - » 30 Fait* divers, - v 75 d'Avis Divers ^Agence Havas, 34, me Notre-Dam.^es-Victoires, et 8 ; place de la Bourse, est seule chargée à Paris Je recevoir les annonces pour le jouirai. L'affaire Dreyfus M. Drumont écrit dans la Libre Pa- role : « L'affaire on est toujours au point elle on était lo jour de la dégrada- tion du traître. Billot lui-même a été obligé de reconnaître que Dreyfus avait élé justement condamné par un juge- ment régulier.condamné à l'unanimité par ses pairs, sur le témoignage de vingt-sept officiers. Il est clair qu'il dépendrait du gé- néral do Boisdeftre de faire une lumiè- ro plus complète encore et de donner au syndicat une satisfaction plus large. Pour arriver à co résultat le chef de l'Elat-major général devrait procéder méthodiquement. Il devrait dire : « Voilà comment est organisé notre service d'informations. Voilà les agents qui nous renseignent, comment ils procèdent pour se procurer des ren- seignements, comment ils nous los transmettent. » Lo Dreyfus allemand qui nous a révélé la trahison du Dreyfus français habite cians telle ville; il appartient à tel corps d'armée; il occupe tel grade dans tel régi ment. Voilà, d'ailleurs, sa lettre avec le timbre de la posta et la photographie de l'envoyeur. » Je puis ajouter quo nous avons eu confirmation de ces renseignements par un autre Dreyfus dont voici éga- lement la lettre d'envoi. Je comprends parfaitement que les honorables mem- bres du syndicat Dreyfus n'auraient aucune raison do s'en rapporter à ceux qui, dans la prochaine guerre, auront la responsabilité la plus lourde. Aussi ai-jo l'honneur de vous soumettre les reçus des sommes versées par le mi- nistère qui a rétribué ces services. » Il est incontestable qu'après un dé- bat aussi solennel l'affaire Dreyfus aurait des chances d'être élucidée. Le général de Boisdelïre, paraît-il, ne voit pas les choses comme cela; il prétend que ces révélations sensation- nelles, si elles augmentaient le tirago des journaux, ce jour-là, désorganise- raient pour longtemps notre service d'informations et que, dans ces con- ditions,le ministère de la Guerre éprou- verait quelques difficultés a recruter de nouveaux agents à la place de ceux qu'il aurait brûlés. C'est une manière de voir, et ce qui paraîtrait peut-être étonnant,c'esi quo cette manière de voir est non seule- ment celle de l'armée, mais celle éu pays tout entier. C'est ce qui explique la colère qui prend les gens les plus paisibles devant une campagne aussi monstrueuse, l'on met des officiers en demeure de livrer les secrets de leur pays s'ils par- lent, ou de subir tous los outrages s'ils se taisent N'est-ce point d'un comique intenso ces amis du peuple qui remuent le pays tout entier, à propos d'un misérablo que l'on ne s'est décidé à poursuivre que lorsqu'on avait acquis une convic- tion absolue? N'o^t co point suggestif tous cos journaux qui trouvent qu'on n'a pas observé assez de i'ormali tés pour juger un traître en faveur duquel toutes les influences ont joué, dont le procès a duré trois jours, qui a pu dire tout ce qu'il a voulu pour se justifier, qui a été défondu par un maître du Barreau... Trois journées d'audience, cinq liouros de plaidoirie, vingt sept té- moins... Maleshorbes, Lavoisior, An- dré Chonier, la Vertu, la Science, lo Génie, n'en ont pas eu autant. Leur affaire a été réglée en un quart d'heu» ro... » L'instruction On sait que le commandant Ravary j entendu mardi dans sou cabinet.au Cher- che-Midi, M. Mathieu Dreyfus de 9 heu- res à 11 heures du matin et M. Esterhazy, de 2 h. 1[2 à 5 heures. Parlant de la déposition de M. Mathieu Dreylus. le Matin dit: « Nous croyons savoir, de source très autorisée, que M. Mathieu Dreyfus a li- vré hier ou va livrer aujourd'hui au com- mandant rapporteur un nouveau d ocu- ment le seul qui ait été apporté jus- Les «bnnneuients at les ,insertiws doivent être pa\t'.s it'.w.iricv,. <;u'ici par les accusateurs, mais dont il- ne s'éiaient point dessaisis. i » Ni M. Scheurer-Kectner ni .M. Ma- thieu Dreyfus n'avaient consenti, au'cour< de leurs entrevues avec le général de Pellieux, à lui abandonner certain docu- ment, décisif alors à leur croyance. » Ils ne cachaient pas qu'à leur avis l'honorable général enquêteqr n'a vait point l'indépendance nécessaire pour re- chercher toutes les vérités. » Il y a trois jours seulement que M. Mathieu Dreyfus résolut do publier celte pièce. Mais nous croyons qu'il ne put la faire publier comme il l'aurait souhaité et que le document lui resta pour compte. I » Voilà pourquoi M. Mathieu Dreyfus consentirait à s'expliquer plus nettement devant le commandant Pvavary, n'ayant pu s'expliquer devant l'opinion publique." j •Tin ami de la famille Dreyfus dément cette information : j « M. Mathieu Dreyfus dit-il, n'a remis au commissaire rapporteur aucun docu- ment nouveau.il s'est borné à refaire de- ,vant lui, en la développant peut-être un ;peu, la démonstration qu'il avait déjà 'faite devant le général de Pellieux, en ce qui concerne l'écri'.ure du bordereau et en ce qui louc'ie à la possibilité qu'avait le commandant Esterhazy d'être déten- teur des pièces dont il est question dans ce bordereau. » S'il avait possédé le document donl parle le Malin, M. Mathieu Dreyfus l'au- rait remis au général de Pellieux dont if n'a jamais mis en doute l'indépendance et l'esprit de justice. » Peut-être a-t-on voulu faire allusion à une pièce que M. Mathieu Dreyfus a en- voyée par lettre du générât de Pellieux. Mais celte pièce n'a pas l'importance qu'on lui attribue , elle constitue seule- ment un témoignage de moralité relatif au commandant Esterhazy. » Le bordereau ; Le Jour qui.comme on sait, parait avoir ; reçu habituellement les confidences du [commandant Esterhazy donne, sur les forigines du bordereau,les renseignements 'suivants : ? Inutile d'ajouter que c'est sous toutes 'réserves que nous reproduisons les p.-iu- ; cipaux passages de l'article du Jour : i « Pour le bordereau, le fameux borde- ; reau, voici ce qui se passa. Dreyfus avait, .dès le début de sa trahison, pensé à tra- vestir son écriture. Il écrivait soit en ca- ractères d'imprimerie, soit en imitant ou : décalquant une autre écriture. Il jeta son dévolu sur le commandant Esterhazy, :parce qu'il savait pouvoir se procurer facilement des ieltres de celui-ci : Ester- hazy avait demandé plusieurs fois à en- trer au ministère de la guerre, etc., etc. j « Pour se procurer de nombreuses pa- ges d'écriture du commandant Esterhazy, le traître Dreyfus immagiha ce qui suit. . Sous la signature d'un de ses collègues 'de bureau, un capitaine, il écrivit au {commandant Esterhazy , en garnison à Rouen, une lettre pour lui demander l'histoire d'un combat, près d'Eupatoria, auquel avait assisté un Walsin-Esterha- zy. Le commandant, assez orgueilleux de ses ancêtres, fit ce travail et l'envoya > i>-^„„„a^ nnn lo « caDitaine » lui indi- quait, rue de Chàleaudun. Oh possède, : au ministère de la guerre,tous les détails! de l'incident. i » En possession du travail du comman-l dant Esterhazy, une vingtaine de pages,! le traître étudia l'écriture. Bien mieux, ': lorsqu'il eut à écrire le bordereau, écrit on le sait, sur du papier transparent, il « décalqua » certains mots, mais fort lé- gèrement, il en écrivit quelques-uns de sa propre main et lexpédia. | » Telle est l'histoire du bordereau, du fameux bordereau, comme elle est con-[ nue de tous les officiers attachés au bu- reau des renseignements, comme elle est connue du général de Pellieux. » ' i ;M lettre fle i m Dreyfus à Léon XIII 'La Libre Parole publie, d'après un journal anglais, Hiey Sundai/ spécial, une lettre adressée par Mme Dreyfus à Léon XIII. Dans son numéro du 7> décembre, The Sundai/ spécial donne à la fois la traduction anglaise et le fac-similé au- lographique de la lettro dont l'origi- nal était écrit en latin. Voici la traduction do co document : « Très Saint Père, « Lucie-Eugénio Dreyfus,femme d'un capitaine d'extraction juive occupant un rang très brillant dans l'armée française, demande et implore l'inter- vention du Très Saint Père Léon XIII, dans les circonstances suivantes. » Alfred Dreyfus, sol !at des pkn dé- voués à son pays,a été jugë par un tri- bunal militaire spécial sur une accusa- tion à la fois mensongère et frivole,et condamné par ses juges à la déporta- tion perpétuelle avec les aggravations de peine los plus sévères. » Un doute existe en co qui con- cerne le crime de Drej fu«, et grandi I de jour en jour.En outre,les espiTs chré- tiens commencent à craindre grande- ment que le préjugé antiséinitique n'ait eu beaucoup d'influ nce dans cette affaire. Les "experts en écriture ont montré une singulière hésitation en formulant leurs décisions.Les prou- ves, les document? et les ind i cos pré- sentés devant lo tribunal secret ont été insuffisants. Après la terrible senten- ce, p'ersonne ne fut admis à voir lo prisonnier, qui, cruellement arraché du sein de sa famille, a et;) transporté à l'île du Diable, oit il traîne uno épou- vantable existence. » Luci -Eugénie Dreylus, aux pieds de Votre Sainteté, implore très hum- blement la pitié et la compassion du Pèro de l'Eglise catholique. Elle dé- clare que son mari est innocente! vic- time d'uno..erreur jadici tire. Puisqu'il est séparé du reste de l'humanité,cetlo supplique est signée par son épouse accablée de douleur qui lève ses yeux pleins de larmes vers la Vicaire du Christ, comme autrefois les filles de Jérusalem élevèrent leurs regards vers le Christ lui-môme. » LUCIE-EUGÉNIE DREYFUS. » ..:" ' A l'occasion de la Saint-Georges, qui est à la fois .la fête patronale de l'armée russe et celle du grand-duc héritier, un service solennel a été célébré mercredi ma'in à onze heures à l'église russe de la rue Daru. i L'archiprêfre Vassiliev officiait. Dans l'assistance très nombreuse, on remar- quait M. de Mqhrenhoim, ambassadeur,' à la tête du personnel de l'ambassade et du consulat en grand uniforme. | M. Hanotaux, ministre des affaires étrangères, 1" général de Boisdeffre, seul titulaire français de l'ordre militaire de Saint-Georges, le commandant Maux- Saint-Marc, représentant le Président de la République.Tous les ministres s'étaient également fait représenter à cette céré- monie. Un grand nombre de personnes ap- partenant à la colonie russe de Paris s'é- taient également rendues à l'église de V rue Daru. L'office n'a pris fin qu'à midi. /Le Président de la République a visité mardi matin, au Cercle de l'Union artis- tique,l'exposition de la décoration d'une salle de Muséum, par M. Cormon. M. Félix Faure était accompagné par M. Hanotaux, minisire des affaires étran-T gères, et par les commandants de Laga-' renne et Humbert. La séance publique annuelle de l'Aca- démie de médecine aura lieu le mardi 11 décembre, à trois heures, dans le local de l'Académie de médecine, 49, rue des Saints-Pères. L'inauguration du monument élevé à la mémoire de Charles Eativel aura lieu, le 17 décembre prochain, au cimetière du Père -Lachaise. Le médaillon est l'œuvre du sculpteur Inialbert. la Presse L'affaire Dreyfus La discussion do l'interpellation Schcurer-Kestner.à la séance do mardi au Sénat, est appréciée en ces termes par les journaux. Du Petit Parisien, dont le directeur est M. Jean Dupuy, sénateur : Actuellement, deux faits demeurent ac- quis. On sait que le commandant Esterhazy est 1 objet d'une information judiciaire, sous l'inculpation de trahison; et, en se- cond lieu, on a appris que le rapporteur près le conseil de guerre serait appelé à sx ami ne r lés pièces du dossier Dreylus, et notamment le fameux bordereau. Dans ces conditions, personne ne peut devancer l'œuvre de la Justice militaire, de même que personne ne pourra suspec- ter ce qu'elle décidera dans la plénitude de son pouvoir. Les officiers, auxquels la loi conlère desdevoirs redoutables,ne sauraient avoir d'aulre souci que d'apporter la lumière dans toute sa plénitude. Nous attendons avec confiance et avec respect ce qui résultera de l'instruction faite dans des conditions ce; taiucs d'im- partialité, par ces hommes sans peur et sans reproche, comme lo demande so- lennellement le code. De la Lanterne : Lien plate et bien terne, l'interpella- tion de M. Scheurer-Résiner. On avait annoncé une grande séance; on s'atten- dait à une lutte passionnée; on pensait que l'avocat de Dreylus allait laisser tom- ber de sa bouche olympienne de tou- droyanles révélations, ou que M. Méline, poussé dans ses derniers retranchements, a:lait être amené à faire des déclarations sensationnelles. On n'a rien eu de tout cela,et les spec- tateurs des tribunes, les nombreux dépu- tés aussi,qui étaient ^ enus.espérant avoir le mot de l'énigme, ont été déçus. De M. Cornély dans lo Gaulois : En somme, M. Scheurer-Keslner a été l'instigateur de tout cela. Il a prêté sa façade, sa belle façade pour abriter les artisans de la campagne menée contre la sentence du conseil de gu rre. Eh bien! nous l'aurions préféré plus af- firmalif. moins prudent et surt >:it moins lâcheur. Et malgré ses dénégations, c'est lui l'iniliateur c'est lui le soutien cl par conséquent c'est lui le grand respon- sable. Du Soleil : La curiosité passionnée qu'avait exci- tée l'annonce de celle séance a-t-elle été salislaite? II est permis d'en douter. Il eût peut-être même été facile de le p revoir. Le Sénat n'est pas sujet aux emballe- ;men!s qui décident quelquefois on dit (même souvent des résolutions de l'au- tre Chambre. Puis le gouvernement s'était attaché,en présence de ce renouvellementde L'affaire Dreylus, à se tenir dans la plus scrupu- leuse légalité, enfin la justice étant saisie, il était à penser que le débat n'aurail rien de passionnant, même soit dit sans manquer de respect à nos sénateurs qu'il serait un peu terne. C'est lout juste ce qui est advenu. j De M. Henri Rochefort dans VIn- transigeant : Ce qui frappera particulièrement le pu- blic dans la discussion sénaloiiale d'hier, c'est le funambulesque raisonnement de ce vieux polichinelle de Scheurcr deman- dant au ministre de la guerre sur quelles preuves il se basait pour proclamer la culpabilité de Dreyfus. Cette façon de retourner les choses est de la plus haute lanlaisie. Généralement, pour attester la culpabilité d'un condam- né, c'est sur sa condamnation qu'on se base, et l'opposant est alors tenu de four- nir la démonstration de l'innocence. L'impudent Scheurer ne s'embarrasse pas pour si peu. Il dit. tranquillement : « Ce n'est pas à moi de prouver qu il est innocent : c'est à vous de prouver qu'il est coupable. » En vertu de cette étonnante dialectique, il n'y aurait pas un procès qui lût suscep- tible é'être revisé, y compris ceux d'A- vinain, de Marchandon et d'Anaslay, puisqu'il suffirait d'une lettre' adressée par le premier venu au procureur géné- ral pour' que celui : ci fût obligé de réunir de nouveau le jury. I De l'Autorité : M. Scheurer-Kestner s'est enfin décidé à se montrer devant le Sénat. Mais il n'est apparu que pour décamper aussitôt après. Il n'a risqué sa tête hors de l'eau que pour faire un nouveau plongeon. Rien, en effet, de plus pileux que son plaidoyer. De la Petite République : M. Scheurer-Keslner a parlé pour dire qu'il ne parlerait pas et « qu'il continue- rait à garder la réserve qu'il avait obser- vée jusqu'ici » ce qui fait que nous som- mes à peu près aussi renseignés aujour- d'hui qu'avanl-hier. ' Du Figaro : La presse n'a plus à produire de docu-' ments, puisqu'ils seront tous versés à l'instruction. On doit se fier à la justice -. c'est ce ,que nous faisons très résolument! pour notre, part. C'est, d'ailleurs, le sentiment qu'a ex- primé M. Scheuuei'-Kes'.ner en montant une seconde fois à la tribune avant de voter l'ordre du jour. Il a déclaré qu'il' avait désormais .pleine -satisfaction. Nous 1 , aussi. j Quand au tôle du Figaro dans celte af- faire, il est justifié par ces résultats. M. Scheurer-Kestner a rendu témoignage «à sa Vaillance », à son desintéressement ». Nous l'en remercions ; mais la question est plus liante : Est-tic de bonne toi que l'on a pu suspecter ce journal de laire campagne avec les démagogues et les so- cialistes, c'est-à-dire avec ses adversaires de tous les jours ? Est-ce sincèrement qu'on a pu l'accuser de n'avoir pas pour l'armée les sentiments de respect, de dé-' léi'cncc. d'estime morale cl d'admiration' qui sonl le premier londomenl de \a sé-1 curité nationale et du vrai patriotisme î, NÉCROLOGIE M. Angles On annonce la,mort de M. Anglès, séna- teur du Var. M. Anglès était à Draguiguaii, le 24 octobre 1838. Inscrit au barreau de celle ville, il lit u,ue violcnle opposition àl'Em- pire. Nommé maire après le 1 septembre 1870, il fut révoqué par le ministère de Broglie en février 1874. Au conseil général, dont il é'.ait membre depuis 1871, il présida la commiss o,n départementale jusqu'en 1891. date à laquelle il lut élu sénateur aB pre- mier leur contre M. Forrouillat. An Sénat, il. vota ave la gauche démo- c atiqué et combattit la loi contre les menées anarchistes. 11 lu; en dernier lieu membre des com-i «•.•.otJi.uiR Vies chemins de 1er, de la ma-! rine et de révision 3u code d'instruc-: lion criminelle, j Le, général Burlln Le général de brigade de Burlin, offi- cier de la Légion d'honneur, en disponi- bilité depuis deux mois pour raisons de santé, est décédé hier à Bois-le-Roi. Les obsèques seront célébrées jeudi, à onze heures. Le corps sera ensuite trans- porté au Parc Saint-Maur, pour y être inhumé. PARIS PORT DE MER On sait que la commission spéciale de la Chambre qui avait élé saisie de la pro- position tendanlà déclarer d'utilité publi- que la construction d'un canal.de Paris à Rouen,et dont la majorité était d'abord hostile, a vu celte majorité changer de sens à la suite du remplacement de plu- sieurs de ses membres, notamment M. Félix Faure, devenu président de la République, et M. Louis Richard, nommé garde des sceaux et a finalement ap- prouvé cette proposition. | Consul'ée au point de vue financier, la commission du budget vient d'émettre un avis défavorable. ) Dans le rapport, M. do Lastcyrie,après avoir reconnu « que la navigation de la Seine apoelle de nouvelles améliorations, qu'il y a un intérêt national à développer le commerce parisien et à faciliter les re- lations de Paris avec la mer », déclare qu'non peut atteindre ce but sans se lan- cer dans des entreprises à allures gran- dioses qui risquent de compromettre sans profit réel une grosse part de l'épargne nationale ». Séance mouvementée On télégraphie de Marseille : A la suite de la réponse du docteur Flaissières, maire de Marseille, laite mar- di soir, en séance publique, aux attaques dont il lui l'objet, dons une des dernières séances, au sujet du rôle que le maire joua dans l'affaire des travaux d'assai- nissement et la situation financière de la ville, de vifs incidents se sont produits aussi bien au sein du conseil que dans le public. I Des manifestations diverses, difficile- ment réprimées, se sont produites dans la salle. Les débats, très mouvementés, se sont terminés par un ordre du jour de confiance pour le maire. / LA SITUATION EN AUTRICHE-HONGRIE . On télégraphie de Vienne : | En présence du résultat nul des négo- ciations de M. Gaufseh . la situation estj

Journal Politiq ne, iitiùr&ire, d'Intérêt; local, d ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · rue Daru. L'office n'a pris fin qu'à midi. /Le Président

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f--Sixième Armée. —-

p: 0 V V r \T tf v- r

Ci.";7Q cehiïmes 2e Numéro

fr.

M

50

Journal Politiq ne,

Vendredi 10 Décembre 1897

iitiùr&ire, PARAISSANT

d'Intérêt; local, d'Annonces Judiciaires et TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTÉ

INSERTIONS

Annonces, la ligne » '20

Réclames, - » 30

Fait* divers, - v 75

d'Avis Divers

^Agence Havas, 34, me Notre-Dam.^es-Victoires, et 8; place de la Bourse, est seule chargée à Paris Je recevoir les annonces pour le jouirai.

L'affaire Dreyfus M. Drumont écrit dans la Libre Pa-

role : « L'affaire on est toujours au point

où elle on était lo jour de la dégrada-tion du traître. Billot lui-même a été obligé de reconnaître que Dreyfus avait élé justement condamné par un juge-ment régulier.condamné à l'unanimité par ses pairs, sur le témoignage de vingt-sept officiers.

Il est clair qu'il dépendrait du gé-néral do Boisdeftre de faire une lumiè-ro plus complète encore et de donner au syndicat une satisfaction plus large. Pour arriver à co résultat le chef de l'Elat-major général devrait procéder méthodiquement. Il devrait dire :

« Voilà comment est organisé notre service d'informations. Voilà les agents qui nous renseignent, comment ils procèdent pour se procurer des ren-seignements, comment ils nous los transmettent.

» Lo Dreyfus allemand qui nous a révélé la trahison du Dreyfus français habite cians telle ville; il appartient à tel corps d'armée; il occupe tel grade dans tel régi ment. Voilà, d'ailleurs, sa lettre avec le timbre de la posta et la photographie de l'envoyeur.

» Je puis ajouter quo nous avons eu confirmation de ces renseignements par un autre Dreyfus dont voici éga-lement la lettre d'envoi. Je comprends parfaitement que les honorables mem-bres du syndicat Dreyfus n'auraient aucune raison do s'en rapporter à ceux qui, dans la prochaine guerre, auront la responsabilité la plus lourde. Aussi ai-jo l'honneur de vous soumettre les reçus des sommes versées par le mi-nistère qui a rétribué ces services. »

Il est incontestable qu'après un dé-bat aussi solennel l'affaire Dreyfus aurait des chances d'être élucidée. • Le général de Boisdelïre, paraît-il, ne voit pas les choses comme cela; il prétend que ces révélations sensation-nelles, si elles augmentaient le tirago des journaux, ce jour-là, désorganise-raient pour longtemps notre service d'informations et que, dans ces con-ditions,le ministère de la Guerre éprou-verait quelques difficultés a recruter de nouveaux agents à la place de ceux qu'il aurait brûlés.

C'est une manière de voir, et ce qui paraîtrait peut-être étonnant,c'esi quo cette manière de voir est non seule-ment celle de l'armée, mais celle éu pays tout entier.

C'est ce qui explique la colère qui prend les gens les plus paisibles devant une campagne aussi monstrueuse, où l'on met des officiers en demeure de livrer les secrets de leur pays s'ils par-lent, ou de subir tous los outrages s'ils se taisent

N'est-ce point d'un comique intenso ces amis du peuple qui remuent le pays tout entier, à propos d'un misérablo que l'on ne s'est décidé à poursuivre que lorsqu'on avait acquis une convic-tion absolue? N'o^t co point suggestif tous cos journaux qui trouvent qu'on n'a pas observé assez de i'ormali tés pour juger un traître en faveur duquel toutes les influences ont joué, dont le procès a duré trois jours, qui a pu dire tout ce qu'il a voulu pour se justifier, qui a été défondu par un maître du Barreau...

Trois journées d'audience, cinq liouros de plaidoirie, vingt sept té-moins... Maleshorbes, Lavoisior, An-dré Chonier, la Vertu, la Science, lo Génie, n'en ont pas eu autant. Leur affaire a été réglée en un quart d'heu» ro... »

L'instruction On sait que le commandant Ravary j

entendu mardi dans sou cabinet.au Cher-che-Midi, M. Mathieu Dreyfus de 9 heu-res à 11 heures du matin et M. Esterhazy, de 2 h. 1[2 à 5 heures.

Parlant de la déposition de M. Mathieu Dreylus. le Matin dit: • « Nous croyons savoir, de source très autorisée, que M. Mathieu Dreyfus a li-vré hier ou va livrer aujourd'hui au com-mandant rapporteur un nouveau d ocu-ment — le seul qui ait été apporté jus-

Les «bnnneuients at les ,insertiws doivent être pa\t'.s it'.w.iricv,.

<;u'ici par les accusateurs, mais dont il-ne s'éiaient point dessaisis.

i » Ni M. Scheurer-Kectner ni .M. Ma-thieu Dreyfus n'avaient consenti, au'cour< de leurs entrevues avec le général de Pellieux, à lui abandonner certain docu-ment, décisif alors à leur croyance.

» Ils ne cachaient pas qu'à leur avis l'honorable général enquêteqr n'a vait point l'indépendance nécessaire pour re-chercher toutes les vérités.

» Il y a trois jours seulement que M. Mathieu Dreyfus résolut do publier celte pièce. Mais nous croyons qu'il ne put la faire publier comme il l'aurait souhaité et que le document lui resta pour compte.

I » Voilà pourquoi M. Mathieu Dreyfus consentirait à s'expliquer plus nettement devant le commandant Pvavary, n'ayant pu s'expliquer devant l'opinion publique."

j •Tin ami de la famille Dreyfus dément cette information :

j « M. Mathieu Dreyfus dit-il, n'a remis au commissaire rapporteur aucun docu-ment nouveau.il s'est borné à refaire de-,vant lui, en la développant peut-être un ;peu, la démonstration qu'il avait déjà 'faite devant le général de Pellieux, en ce qui concerne l'écri'.ure du bordereau et en ce qui louc'ie à la possibilité qu'avait le commandant Esterhazy d'être déten-teur des pièces dont il est question dans ce bordereau.

» S'il avait possédé le document donl parle le Malin, M. Mathieu Dreyfus l'au-rait remis au général de Pellieux dont if n'a jamais mis en doute l'indépendance et l'esprit de justice.

» Peut-être a-t-on voulu faire allusion à une pièce que M. Mathieu Dreyfus a en-voyée par lettre du générât de Pellieux. Mais celte pièce n'a pas l'importance qu'on lui attribue , elle constitue seule-ment un témoignage de moralité relatif au commandant Esterhazy. »

Le bordereau ; Le Jour qui.comme on sait, parait avoir ; reçu habituellement les confidences du [commandant Esterhazy donne, sur les forigines du bordereau,les renseignements 'suivants : ? Inutile d'ajouter que c'est sous toutes 'réserves que nous reproduisons les p.-iu-;cipaux passages de l'article du Jour : i « Pour le bordereau, le fameux borde-; reau, voici ce qui se passa. Dreyfus avait, .dès le début de sa trahison, pensé à tra-vestir son écriture. Il écrivait soit en ca-

ractères d'imprimerie, soit en imitant ou : décalquant une autre écriture. Il jeta son dévolu sur le commandant Esterhazy, :parce qu'il savait pouvoir se procurer facilement des ieltres de celui-ci : Ester-hazy avait demandé plusieurs fois à en-trer au ministère de la guerre, etc., etc.

j « Pour se procurer de nombreuses pa-ges d'écriture du commandant Esterhazy, le traître Dreyfus immagiha ce qui suit.

. Sous la signature d'un de ses collègues 'de bureau, un capitaine, il écrivit au {commandant Esterhazy , en garnison à Rouen, une lettre pour lui demander l'histoire d'un combat, près d'Eupatoria, auquel avait assisté un Walsin-Esterha-zy. Le commandant, assez orgueilleux de ses ancêtres, fit ce travail et l'envoya > i>-^„„„a^ nnn lo « caDitaine » lui indi-

quait, rue de Chàleaudun. Oh possède, : au ministère de la guerre,tous les détails! de l'incident. i

» En possession du travail du comman-l dant Esterhazy, une vingtaine de pages,! le traître étudia l'écriture. Bien mieux, ': lorsqu'il eut à écrire le bordereau, écrit on le sait, sur du papier transparent, il « décalqua » certains mots, mais fort lé-gèrement, il en écrivit quelques-uns de sa propre main et lexpédia. |

» Telle est l'histoire du bordereau, du fameux bordereau, comme elle est con-[ nue de tous les officiers attachés au bu-reau des renseignements, comme elle est connue du général de Pellieux. » ' i

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M lettre fle im Dreyfus à Léon XIII 'La Libre Parole publie, d'après un

journal anglais, Hiey Sundai/ spécial, une lettre adressée par Mme Dreyfus à Léon XIII.

Dans son numéro du 7> décembre, The Sundai/ spécial donne à la fois la traduction anglaise et le fac-similé au-lographique de la lettro dont l'origi-nal était écrit en latin.

Voici la traduction do co document : « Très Saint Père,

« Lucie-Eugénio Dreyfus,femme d'un capitaine d'extraction juive occupant un rang très brillant dans l'armée française, demande et implore l'inter-

vention du Très Saint Père Léon XIII, dans les circonstances suivantes.

» Alfred Dreyfus, sol !at des pkn dé-voués à son pays,a été jugë par un tri-bunal militaire spécial sur une accusa-tion à la fois mensongère et frivole,et condamné par ses juges à la déporta-tion perpétuelle avec les aggravations de peine los plus sévères.

» Un doute existe en co qui con-cerne le crime de Drej fu«, et grandi I de jour en jour.En outre,les espiTs chré-tiens commencent à craindre grande-ment que le préjugé antiséinitique n'ait eu beaucoup d'influ nce dans cette affaire. Les "experts en écriture ont montré une singulière hésitation en formulant leurs décisions.Les prou-ves, les document? et les ind i cos pré-sentés devant lo tribunal secret ont été insuffisants. Après la terrible senten-ce, p'ersonne ne fut admis à voir lo prisonnier, qui, cruellement arraché du sein de sa famille, a et;) transporté à l'île du Diable, oit il traîne uno épou-vantable existence.

» Luci -Eugénie Dreylus, aux pieds de Votre Sainteté, implore très hum-blement la pitié et la compassion du Pèro de l'Eglise catholique. Elle dé-clare que son mari est innocente! vic-time d'uno..erreur jadici tire. Puisqu'il est séparé du reste de l'humanité,cetlo supplique est signée par son épouse accablée de douleur qui lève ses yeux pleins de larmes vers la Vicaire du Christ, comme autrefois les filles de Jérusalem élevèrent leurs regards vers le Christ lui-môme.

» LUCIE-EUGÉNIE DREYFUS. » ..— :" '

A l'occasion de la Saint-Georges, qui est à la fois .la fête patronale de l'armée russe et celle du grand-duc héritier, un service solennel a été célébré mercredi ma'in à onze heures à l'église russe de la rue Daru. i

L'archiprêfre Vassiliev officiait. Dans l'assistance très nombreuse, on remar-quait M. de Mqhrenhoim, ambassadeur,' à la tête du personnel de l'ambassade et du consulat en grand uniforme. |

M. Hanotaux, ministre des affaires étrangères, 1" général de Boisdeffre, seul titulaire français de l'ordre militaire de Saint-Georges, le commandant Maux-Saint-Marc, représentant le Président de la République.Tous les ministres s'étaient également fait représenter à cette céré-monie.

Un grand nombre de personnes ■ ap-partenant à la colonie russe de Paris s'é-taient également rendues à l'église de V rue Daru.

L'office n'a pris fin qu'à midi.

/Le Président de la République a visité mardi matin, au Cercle de l'Union artis-tique,l'exposition de la décoration d'une salle de Muséum, par M. Cormon.

M. Félix Faure était accompagné par M. Hanotaux, minisire des affaires étran-T gères, et par les commandants de Laga-' renne et Humbert.

La séance publique annuelle de l'Aca-démie de médecine aura lieu le mardi 11 décembre, à trois heures, dans le local de l'Académie de médecine, 49, rue des Saints-Pères.

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de Charles Eativel aura lieu, le 17 décembre prochain, au cimetière du Père -Lachaise.

Le médaillon est l'œuvre du sculpteur Inialbert.

la Presse L'affaire Dreyfus

La discussion do l'interpellation Schcurer-Kestner.à la séance do mardi au Sénat, est appréciée en ces termes par les journaux.

Du Petit Parisien, dont le directeur est M. Jean Dupuy, sénateur :

Actuellement, deux faits demeurent ac-quis.

On sait que le commandant Esterhazy est 1 objet d'une information judiciaire, sous l'inculpation de trahison; et, en se-cond lieu, on a appris que le rapporteur près le conseil de guerre serait appelé à

sx ami ne r lés pièces du dossier Dreylus, et notamment le fameux bordereau.

Dans ces conditions, personne ne peut devancer l'œuvre de la Justice militaire, de même que personne ne pourra suspec-ter ce qu'elle décidera dans la plénitude de son pouvoir.

Les officiers, auxquels la loi conlère desdevoirs redoutables,ne sauraient avoir d'aulre souci que d'apporter la lumière dans toute sa plénitude.

Nous attendons avec confiance et avec respect ce qui résultera de l'instruction faite dans des conditions ce; taiucs d'im-partialité, par ces hommes sans peur et sans reproche, comme lo demande so-lennellement le code.

De la Lanterne : Lien plate et bien terne, l'interpella-

tion de M. Scheurer-Résiner. On avait annoncé une grande séance; on s'atten-dait à une lutte passionnée; on pensait que l'avocat de Dreylus allait laisser tom-ber de sa bouche olympienne de tou-droyanles révélations, ou que M. Méline, poussé dans ses derniers retranchements, a:lait être amené à faire des déclarations sensationnelles.

On n'a rien eu de tout cela,et les spec-tateurs des tribunes, les nombreux dépu-tés aussi,qui étaient ^ enus.espérant avoir le mot de l'énigme, ont été déçus.

De M. Cornély dans lo Gaulois : En somme, M. Scheurer-Keslner a été

l'instigateur de tout cela. Il a prêté sa façade, sa belle façade pour abriter les artisans de la campagne menée contre la sentence du conseil de gu rre.

Eh bien! nous l'aurions préféré plus af-firmalif. moins prudent et surt >:it moins lâcheur. Et malgré ses dénégations, c'est lui l'iniliateur c'est lui le soutien cl par conséquent c'est lui le grand respon-sable.

Du Soleil : La curiosité passionnée qu'avait exci-

tée l'annonce de celle séance a-t-elle été salislaite? II est permis d'en douter.

Il eût peut-être même été facile de le p revoir.

Le Sénat n'est pas sujet aux emballe-;men!s qui décident quelquefois — on dit (même souvent — des résolutions de l'au-tre Chambre.

Puis le gouvernement s'était attaché,en présence de ce renouvellementde L'affaire Dreylus, à se tenir dans la plus scrupu-leuse légalité, enfin la justice étant saisie, il était à penser que le débat n'aurail rien de passionnant, même — soit dit sans manquer de respect à nos sénateurs — qu'il serait un peu terne. C'est lout juste ce qui est advenu. j

De M. Henri Rochefort dans VIn-transigeant :

Ce qui frappera particulièrement le pu-blic dans la discussion sénaloiiale d'hier, c'est le funambulesque raisonnement de ce vieux polichinelle de Scheurcr deman-dant au ministre de la guerre sur quelles preuves il se basait pour proclamer la culpabilité de Dreyfus.

Cette façon de retourner les choses est de la plus haute lanlaisie. Généralement, pour attester la culpabilité d'un condam-né, c'est sur sa condamnation qu'on se base, et l'opposant est alors tenu de four-nir la démonstration de l'innocence.

L'impudent Scheurer ne s'embarrasse pas pour si peu. Il dit. tranquillement :

« Ce n'est pas à moi de prouver qu il est innocent : c'est à vous de prouver qu'il est coupable. »

En vertu de cette étonnante dialectique, il n'y aurait pas un procès qui lût suscep-tible é'être revisé, y compris ceux d'A-vinain, de Marchandon et d'Anaslay, puisqu'il suffirait d'une lettre' adressée par le premier venu au procureur géné-ral pour' que celui:ci fût obligé de réunir de nouveau le jury. I

De l'Autorité : M. Scheurer-Kestner s'est enfin décidé

à se montrer devant le Sénat. Mais il n'est apparu que pour décamper aussitôt après.

Il n'a risqué sa tête hors de l'eau que pour faire un nouveau plongeon.

Rien, en effet, de plus pileux que son plaidoyer.

De la Petite République : M. Scheurer-Keslner a parlé pour dire

qu'il ne parlerait pas et « qu'il continue-rait à garder la réserve qu'il avait obser-vée jusqu'ici » ce qui fait que nous som-mes à peu près aussi renseignés aujour-d'hui qu'avanl-hier. '

Du Figaro : La presse n'a plus à produire de docu-'

ments, puisqu'ils seront tous versés à l'instruction. On doit se fier à la justice -.

c'est ce ,que nous faisons très résolument! pour notre, part.

C'est, d'ailleurs, le sentiment qu'a ex-primé M. Scheuuei'-Kes'.ner en montant une seconde fois à la tribune avant de voter l'ordre du jour. Il a déclaré qu'il' avait désormais .pleine -satisfaction. Nous1, aussi. j

Quand au tôle du Figaro dans celte af-faire, il est justifié par ces résultats. M. Scheurer-Kestner a rendu témoignage «à sa Vaillance », à son desintéressement ». Nous l'en remercions ; mais la question est plus liante : Est-tic de bonne toi que l'on a pu suspecter ce journal de laire campagne avec les démagogues et les so-cialistes, c'est-à-dire avec ses adversaires de tous les jours ? Est-ce sincèrement qu'on a pu l'accuser de n'avoir pas pour l'armée les sentiments de respect, de dé-' léi'cncc. d'estime morale cl d'admiration' qui sonl le premier londomenl de \a sé-1 curité nationale et du vrai patriotisme î,

NÉCROLOGIE M. Angles

On annonce la,mort de M. Anglès, séna-teur du Var.

M. Anglès était né à Draguiguaii, le 24 octobre 1838. Inscrit au barreau de celle ville, il lit u,ue violcnle opposition àl'Em-pire.

Nommé maire après le 1 septembre 1870, il fut révoqué par le ministère de Broglie en février 1874. Au conseil général, dont il é'.ait membre depuis 1871, il présida la commiss o,n départementale jusqu'en 1891. date à laquelle il lut élu sénateur aB pre-mier leur contre M. Forrouillat.

An Sénat, il. vota ave la gauche démo-c atiqué et combattit la loi contre les menées anarchistes.

11 lu; en dernier lieu membre des com-i

«•.•.otJi.uiR Vies chemins de 1er, de la ma-! rine et de là révision 3u code d'instruc-: lion criminelle, j

Le, général Burlln Le général de brigade de Burlin, offi-

cier de la Légion d'honneur, en disponi-bilité depuis deux mois pour raisons de santé, est décédé hier à Bois-le-Roi.

Les obsèques seront célébrées jeudi, à onze heures. Le corps sera ensuite trans-porté au Parc Saint-Maur, pour y être inhumé.

PARIS PORT DE MER On sait que la commission spéciale de

la Chambre qui avait élé saisie de la pro-position tendanlà déclarer d'utilité publi-que la construction d'un canal.de Paris à Rouen,et dont la majorité était d'abord hostile, a vu celte majorité changer de sens à la suite du remplacement de plu-sieurs de ses membres, — notamment M. Félix Faure, devenu président de la République, et M. Louis Richard, nommé garde des sceaux — et a finalement ap-prouvé cette proposition.

| Consul'ée au point de vue financier, la commission du budget vient d'émettre un avis défavorable.

) Dans le rapport, M. do Lastcyrie,après avoir reconnu « que la navigation de la Seine apoelle de nouvelles améliorations, qu'il y a un intérêt national à développer le commerce parisien et à faciliter les re-lations de Paris avec la mer », déclare qu'non peut atteindre ce but sans se lan-cer dans des entreprises à allures gran-dioses qui risquent de compromettre sans profit réel une grosse part de l'épargne nationale ».

Séance mouvementée

On télégraphie de Marseille : A la suite de la réponse du docteur

Flaissières, maire de Marseille, laite mar-di soir, en séance publique, aux attaques dont il lui l'objet, dons une des dernières séances, au sujet du rôle que le maire joua dans l'affaire des travaux d'assai-nissement et la situation financière de la ville, de vifs incidents se sont produits aussi bien au sein du conseil que dans le public.

I Des manifestations diverses, difficile-ment réprimées, se sont produites dans la salle. Les débats, très mouvementés, se sont terminés par un ordre du jour de confiance pour le maire. /

LA SITUATION EN AUTRICHE-HONGRIE

. On télégraphie de Vienne : | En présence du résultat nul des négo-

ciations de M. Gaufseh . la situation estj

Page 2: Journal Politiq ne, iitiùr&ire, d'Intérêt; local, d ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · rue Daru. L'office n'a pris fin qu'à midi. /Le Président

là suivante : TV1. Gautscli attendra que le Reichstag de Budapest ait volé le provi->| sorium, puis il décrétera le provisorium pour l'Autriche.

En vertu de l'article 14, la couronne fixera l'importance de la quote-part de| l'Autriche.

Les Allemands de Vienne ne cachent pas leur courroux à propos des velléités d'indépendance économique de la Hon-' grie.

LES INONDATIONS EN SARDAIGNE I On télégraphie de Cagliari : ( I Les inondations ont ravagé les campa- j jues. Trente maisons se sont écroulées. A Guspini la population s'est réfugiée dans l'église. j

On signale quelques victimes. La pluie continué. Plusieurs sinistres maritimes ont eu lieu, notamment à Funtanamere. I

Un brigantin grec a coulé à Iglesias. Un-matelot a péri; cinq autres ont été fsau-1

vés. Les dommages causés par le cyclone; dans tout l'arrondissement d'Iglesias sont 'très importants. j 1 Beaucoupde maisons se sont écroulées.' Des décombres de l'une d'elles on a re-'; tiré trois cadavres. Dans quelques en-droits, l'eau a atteint un mètre.

Le Conflit Germano-Haïtien j On télégraphie de Londres : ] [ Une dépêche de Port-au-Prince assure, que la République d'Haïti a accepté tou-j tes les exigences de l'Allemagne dont la première a été exécutée mardi soir.

Le vaisseau « Amiral » d'Haïti a baissé1

son pavillon devant le drapeau allemand.' Il a tiré vingt et un coups de canon aux- 1

quels le vaisseau allemand « Charlotte »' a répondu.

La musique de la marine d'Haïti a joué l'hymne national allemand. Aujourd'hui, il sera tait droit à la seconde exigence de l'amiral allemand. II sera reçu en grande cérémonie par les fonctionnaires d'Haïti qui ont déjà promis que ceux d'entre eux qui sont responsables des difficultés ac-tuelles seront punis sommairement.

Les affaires ont repris. Mais la popula-tion discute avec animation les incidents actuels. On éprouve du ressentiment contre le gouvernement pour cette humi-liation et on ne pense pas que cela puisse finir autrement que por une crise minis-itérielle. I Toutefois, le gouvernement prend des .mesures.

Au Pôle Nord Le proohaln voyage du lieutenant Peary

M. Peary, le célèbre explorateur, a rendu compte,dimanche, devant un grand nombre de membres de la « Société royale de géographie », de ses dernières expé-ditions au nord de Groenland. C'est par cette région seulement, d'après lui, que l'on peut atteindre le pôle Nord.

Aussi compte-t-il arriver à cet endroit du globe de la façon suivante : il partira de New-York en juillet prochain et fera, en bateau, le fiord François- Joseph.

Il choisira là huit ou dix couples d'Es-quimaux, jeunes, actifs, et les transpor-tera avec leurs lamilles et leurs biens sur un point situé à deux ou trois cents milles au nord de tout établissement connu.

Il espère atteindre ce point en septem-bre. A cette époque il renverra le navire et s'avancera plus au nord, prenant soin de toujours avoir les provisions devant lui.

1 Quand il sera arrivé à 360 milles du Pôle, avec deux ou trois Esquimaux, les meilleurs chiens, des traîneaux, et le moins de provisions possible, il poussera

^jusqu'au Pôle, et reviendra à sa première I station.

En cas d'échec, il àtienTlra la, jusqu'à; l'été suivant; et s'il est nécessaire, un' autre été encore. « Je crois, dit le coura-geux et persévérant voyageur, qu'il y a une époque de l'année où la porte, du Pôle

est ouverte ou peut être lorcée. J'ai l'es-poir d'être assez heureux pour découvrir cette époque. »

CONDAMNATIONS A MORT

On télégraphie de Chàlons-sur-Marne: 1 Le conseil de guerre du 6" corps a con-damné à moi't le canonnier Auguste Vis-' se, du 8* régiment, à Nancy, poursuivi pour coups à un supérieur pendant le service.

On télégraphie d'Alger : Le conseil de guerre d'Alger a ratifie,]

dans son audience de mardi soir, la sen-| tence de mort prononcée par le conseil de guerre, le 27 août 1897, contre Char-) les Hurtier, du 3- bataillon d'infanterie légère d'Afrique, inculpé de voies de lait! envers un supérieur. i-

Le premier jugement avait été cassé pour vice de forme.

Audacieux xnalîaiteurs

On télégraphie de Marseille : i Deux maltaiteurs se sont introduits, mardi après-midi, dans l'épicerie de Mme Guedaut.

I Après avoir ligoté et bâillonné cette femme, ils ont touillé tout l'appartement et ont enlevé 1,100 francs.

! Comme la victime cherchait à se déga-ger, ils lui ont asséné un coup de marteau sans la tuer.

Les voleurs étaient vêtus convenable-lient.

BRUIT DE MASSACRE La mission Marchand. — Vers le Nil. —

On demande confirmation • Sous les plus expresses réserves, l'a-gence Havas publie la dépèche suivante:'

« Bruxelles, 7 décembre. — D'après' une dépêche reçue par le Mouvement géo-\ graphique, l'expédition française du com^ mandant Marchand, allant au Nil, aurait été massacrée dans le Bahr-el-Ga>:al. j Deux oiliciers seulement seraient parve-nus à s'échapper.

» Les débris de l'expédition se rabai-| tent sur Bouou. »

On sait que la mission Marchand, par-tie au mois de mai du Congo, gagna suc-j cessivement le haut Congo, puis l'Ou-l banghi, qu'elle remonta pour s'enfoncer dans l'hinterland et gagner, par le Bahr-el-Gazal (fleuve des Gazelles), le Nil Blanc, où elle devait rejoindre, à Facho-da, la mission de Bonchamps, partie, elle, de l'Abyssinie sous la protection du né-gus Ménélik.

Quelque temps après M.Marchand, dont on avait déjà annoncé à ton le massacre,1

il y a trois ans, lors de son exploration du bassin méridional du Tchad, M. Liotard, administrateur de l'Oubanghi, était parti, suivant ses traces,afin de le ravitailler et, au besoin, de le secourir.

Aux dernières nouvelles reçues de no- | tre compatriote, il y a plusieurs mois, la position de sa mission était excellente : déjà elle avait atteint le Bahr-el-Gazal et devait poursuivre son audacieuse mar-' che en avant sans de sérieuses encom-| bres... On ne s'attendait guère à recevoir d'autre courrier que celui annonçant la jonction des deux missions à Fachoda.

Par les forces dont il dispose, le com-1

mandant Marchand est en état de résis-ter aux attaques dont il peut être l'objet. Cependant une surprise est toujours pos-sible en Alrique, étant donnés les trou-bles qui existent dans ces régions depuis l'expédition des Anglais vers Khartoun.

; Cependant le capitaine Marchand pa-raissait bien près d'atteindre le bassin ni-lotique, où il n'avait, semble-t-il, guère à craindre qu'une rencontre avec le major Mac Donald, dont on sait l'échec aux confins de l'Ouganda.

Avant de s'alarmer, il convient d'at-tendre confirmation de cette grave nou-velle. On sait combien, en général, sont pessimistes les informations venues d'A-lrique.

La mission Marchand On télégraphie de Bruxelles : M. Wauters, secrétaire général de la

Compagnie du Congo, dit que la nouvelle publiée par le Mouvement géographique, au sujet de l'expédition Marchand, est une dépêche privée reçue du Congo et dont la source n'est pas indiquée.

Un cadeau au Pape On télégraphie de Londres : Les journaux américains rapportent

que plusieurs sociétés catholiques des Etats-Unis préparent un cadeau superbe desiiné au Pape.

Il s'agit d'une croix en or massif, or-née de quatre-vingt-dix diamants super-bes. On estime sa valeur à 225,000 francs.

Cérémonie patriotique On télégraphie de Rome:

^ On vient d'inaugurer à Turin, dans la cour de la caserne Lamarmora, un mo-nument de bronze en l'honneur des sol-dats appartenant aux régiments de l'ar-tillerie de montagne morts à la bataille d'Adoua.

Le duc et la duchesse d'Aosle assis-taient à cette cérémonie, ainsi que le comte de Turin. Le roi a adressé au duc d'Aoste un long télégramme pour s'asso-cier à l'hommage rendu aux vaillants of-ficiers et soldats morts pour o l'honneur du drapeau et de la patrie ».

La crise ministérielle en Italie On télégraphie de Rome : Des nouveaux efforts ont été tentés,

mercredi malin, par M. di Rudini auprès de M. Zanardelli pour le persuader d'en-trer en personne dans le nouveau minis-tère.

Le bruit court que M. Zanardelli y met< trait certaines conditions qui donneraient au nouveau cabinet un caractère de gau-che nettement accentué,

t Il parait que M. Zanardelli demanderait entre autres choses un poste de sous-se-crétaire d'Etat pour un membre de l'ex-trême gauche, ce qui assurerait à la com-binaison l'appui momentané de cette frac-tion. Mais, d'autre part le ministère per-drait l'appui de toute la droite.

: M. Zanardelli a eu mercredi matin un entretien avec M. Cavallotti.

De VA utoritè : « Serait-il vrai que, ces jours der-l

niers, trois soldats d'un régiment d'artillerie eussent été surpris, dans un estaminet de Reims, rédigeant des notes sur un essai do canon nouveau' modèle qui venait d'avoir lieu au camp ' de Chàlons ?

» Cet estaminet serait le café des Oi-seaux.

» Parmi ces trois artilleurs se trou» verait, d*it-on, un juif.

» Serait-il vrai que la correspon-dance de ces trois artilleurs aurait été saisie et qu'ils auraient été immédia-tement arrêtés et mis au secret le plus absolu?

Défendex—vous ! Emile Lampe, rédacteur du journal

socialisto la Ficelle, de Roubaix, avait diffamé une religieuse do Tourcoing en l'accusant de faits contraires aux bon-nes mœurs. Il s'était naturellement bien gardé de la nommer. Il avait sirn-pl ment écrit : « Une des religieuses qui s'occupent des ouvrières dans les filatures do coton. » Il se trouvait que, par suite de coite indication, quatre religieuses pouvaient être mues en canse.

Ces quatre religieuses ont poursuivi le rédacteur du journal socialiste et l'affaire est venue devant le tribunal

de Lille. A l'audience, LampeMi'a pu, naturellement, apporter la prouve des faits qu'il avait avancés. Aussi le tri-bunal l'a condamné a un mois de pri-son et a accordé trois cents francs à titre de dommages-intérêts à la partie civile, avec l'insertion du jugement dans plusieurs journaux.

Ajoutons ce détail : le citoyen bam- : pe réglera, on plus de la susdite con-damnation, une autre peine de six jours de prison, qu'il avait encourue antérieurement toujours comme diffa-mateur et pour laquello il avait obtenu le sursis do la loi Béren^er.

ET REGIONAL?,

BnlîetiQ HétéeroloRique «o 9 Décembre Baromètre. rherinomat o

Hier soir, à 5 h. au-dessus h/> Ce matin, à 8 h. au-flessus 6° Midi. 762 <n^m au-dessus 10° Hausse, » ra/"> B dsse, 2 n>/i» T ïïiipêrature niinima de la nuif au-dessus 2»

Le Prieuré de Saint-Georges

Sous ce litre, le Courrier de Saumur annonce, dans son numéro d'avant-hier, que la décision du Conseil général créant, au Prieuré, une école d'agriculture, sous la direction des Frères de Ploërmel, vient d'être annulée par le Conseil d'Etat.

Il en profite pour attaquer MM. Gri-gnon et de la Guillonnière. Nous laissons à ces deux honorables conseillers géné-raux le soin de se défendre : ils sauront bien le laire si cela leur convient.

Mais, en attendant, nous serions cu-rieux de savoir où le Courrier a puisé son information. Aucun décret D'à en-core, en effet, paru à \'0/ficiel, et n'tre confrère doit savoir que le Conseil d'Etat donne seulement son avis, tandis que le pouvoir d'annuler appartient au Prési-dent de la République et par voie d3 décret. Il sait sans doute aussi, mais paraît ignorer qu'en pareille matière, les avis du Conseil d'Etat sont secrets et ne sauraient dès lors être livrés à la publi-cité.

Y aurait-il donc au Conseil d'Etat une fuite en faveur du Courrier, comme Dreyfus savait en organiser jadis au mi-nistère de la guerre en faveur des Alle-mands ?.

Ou bien serait-ce l'élévation récente de M. Laferrière, président du Conseil d'Etal au grade inattendu de grand-officier de la Légion d'honneur qui ferait supposer à notre confrère que la voix prépondérante de ce haut fonctionnaire a pu influer sur l'avis du corps auquel il appartient?

La réponse nous intéressera.

Quant à nous qui ne sommes pas dans le secret îles Loges, nous attendons le décret. Et si vraiment le Conseil d'Etal a commis la mauvaise action que lui im-pute le Courrier, nous reviendrons sur la question et nous saurons montrer de quel côlé sont le droit, la justice, la bonne gestion .les deniers départemen-taux cl le souci des vrais intérêts agri-coles.

Quoi qu'il advienne, le Courrier aura de la peine à faire admettre par ses élec-teurs que les ennemis de renseignement agricole sont MM. Grignon et de la Guil-lonnière qui ont voté l'ouverture d'une école d'agriculture au Prieuré et non pas MM. Lionel et Poltier, ses amis, qui s'y sont opposés de toutes leurs forces.

Nécrologie

Nous apprenons la mort de M. Alexis Maillé, ancien maire d'Angers, décédé mercredi malin, à son domicile delà rue des Luisettes, dans sa 82e année.

l a Nativité

Contrairement à ce que nous avons an-noncé hier, il n'y aura dimanche pro-chain 12 décembre qu'une seule repré-sentation, celle de la soirée, à 7 h. 1/2.

Amateurs Vélocipédistes Sauiuerois

Samedi soir, une assemblée générale des membres de cette société réunissait, dans la grande salle du café de la Renais-sance, la plupart des membres de cette société'.

Après un rendu-compte des progrès réalisés pendant l'année qui vient de s'é-couler, les membres qui, d'après les sta-tuts, ont le droit de voter, ont procédé au renouvellement du bureau.M. Perrein a été élu président par 31 voix ; M. Milon, vice-président, par 35 voix; M. R. Amy, secrétaire, par 27 voix ; M. Josse, vice-secrétaire, par 26 voix ; M. ThibauJiére, trésorier par 37 voix; M. Berc, capitaine déroute, par 23 voix; M. Chauveau, lieutenant de roule, par 21 voix.

En raison des fêtes nombreuses que la prospérité de la Société va de plus en plus permettre de donner, une commis-sion de fêles a été instituée. Elle se com-pose de : MM. Dr Levrault, Dutour, Gué-nault, Macé, Fillion et Partant.

Après ces différents votes, un punch a été offert et l'on a bu à la prospérité des A. V. S., à leurs succès, à la Presse Saumuroise, et surtout à M. Thibaudière le grand champion des 100 kilomètres à Baugé.

66 Feuilleton de «l'Echo Sanmnroiss

FILLE DEJ1ANCE DEUXIÈME PARTIE

Les soldats s'éloignèrent à pas de loup, el les deux martyrs, liés l'un à l'autre, continuèrent leur course vers le château. Un silence profond régnait entre eux. Michelle commençait à souffrir d'une extrême fatigue physique. Affaiblie par un long jeûne, sa pensée même vacillait, et sous ce soleil chaud qui les inondait au sortir du bois, un peu de fièvre ga-gnait son cerveau. Elle arriva épuisée à la porte du château de Lomont.

La garnison prusienne s'empressa au-tour des fugitifs. Les officiers chirurgiens, tous vinrent apporter au brave général le tribut de leur admiration.

On réconforta les deux époux. Ils avaient un immense besoin de repos. On leur offrit la tranquille paix d'une vaste

pièce, aux murs épais, où ils purent enfin prendre quelque repos.

XIII Après la soupe, Georges Rozel, capi-

taine de mobiles, avait fait sonner le dé-part. Il voulait rejoindre l'autre bataillon français, et marcher avec lui, sur Lo-mont, reprendre le village et s'ouvrir ainsi un passage sur la ligne de Belfort. Là il espérait rencontrer le général Ulric et se joindre à sa troupe ; mais il avait compté sans le renseignement fourni par le général, et quand il voulut sortir du bois, il était cerné. Au lieu de rencontrer Max et sa bande, il donna en plein dans l'embuscade allemande.

a Rendez-vous I » crièrent les Prus-siens.

Pour toute réponse, les Français épau-lèrent leurs armes.

. « Feu I commanda Georges, et à la baïonnette passons I »

Les braves Français ayant déchargé leurs armes, s'élancèrent sur l'ennemi à fond de train.

Ebranlés aux premiers rangs,les Prus-siens se reformèrent tout de suite, ren-forcés à l'arrière,el ce fut une boucherie, un massacre : les pauvres moblots fran-çais jonchèrent le sol. Tout ceci se pas-sait dans la plaine à deux kilomètres du refuge desHartfeld. Maisils n'entendaient rien, endormis, inertes, épuisés...

Ce ne fut que le soir, quand ils s'é-veillèrent, qu'un officier vint prévenir Hans :

« Mon général, encore une victoire, et grâce à vous I

— Pendant que je dormais, alors. — Juste, mon général, vous nous

avez envoyé surprendre l'ennemi, nous l'avons battu à plate couture ; du batail-lon, rien ne reste : tous tués.ou blessés, prisonniers. »

Michelle, heureusement dans la pièce voisine, n'avait rien entendu ; mais, en sortant de sa chambre, elle se croisa avec une civière, sur laquelle un pauvre Fran-çais agonisait, et elle cacha sa tête dans ses mains, avec des sanglots de désespoir.

Une femme,déjà près d'eux, leur prodi-guait des soins ; Michelle reconnut M'"" Freeman, la propriétaire de l'immeuble, déjà entrevue le jour de son premier pas-sage au château de Lomont. Elle s'appro-cha de l'Alsacienne :

« Madame, laissez-moi vous aider, je suis de France aussi. »

L'autre femme la regarda avec une in-finie tristesse :

« Le mal est immense, ces mourants sont le reste d'une vaillante troupe sur laquellejecomptais pour reprendre notre village. Mon fils est parmi eux, il a les jambes brisées. Là, dans la cour, sont les prisonniers. Voyez avec quelle cruauté on traite les vaincus, en attendant leur expédition dans une forteresse. »

Michelle regarda.

Un petit groupe de soldats couverts de sang et de poussière se tenait immobile dans un coin. Auiour d'eux, des senti-nelles prussiennes, fusil chargé, allaient et venaient. Un amas d'armes françaises, arrachées aux prisonniers, se voyaient à

quelques pas.

Au moindre mouvement des vaincus pour fuir, les soldats allemands avaient ordre de tirer sur eux sans merci.

Dans les salles des blessés, c'étaient des cris, des appels, des exclamations de colère.

Comme elle passait près d'une civière encore, Michelle entendit ces mots, prononcés avec un accent d'indescriptible haine :

( « Voilà l'espionne ! » C'était un des soldats rencontrés par

elle le matin dans la bois.

« Seigneur Jésus, murmura la malheu-reuse Française, ma croix est bien lourde, aidez-moi à la porter I »

Cependant, avec son intelligente dou-ceur, elle aidait les infirmiers, et une consolation lui vint le soir de ce jour odieux. Mme Freeman alla vers elle, la main tendue :

» Vous êtes réellement ma compa-triote I » dit l'Alsacienne.

{A suivre). RENÉ GOURAUD.

Page 3: Journal Politiq ne, iitiùr&ire, d'Intérêt; local, d ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · rue Daru. L'office n'a pris fin qu'à midi. /Le Président

Vola A la Croix-Verte Depuis quelques jours, le quartier Je

Crois-Verte est visité, la nuit, par un ou des malfaiteurs qui,à différentes reprises, ont essayé de dévaliser plusieurs pro-priétaires, mais n'ont pu jusqu'ici, heu-reusement, y parveuir.

Dans la nuit de dimanche à lundi, c'é-tait chez M. Girandier, conseiller muni-cipal. Les voleurs tentèrent de forcer la serrure. Leurs es«ais étant restés infruc-tueux, ils brisèrent le carreau d'une fenêtre. Mais le bruit fut entendu du propriétaire qui, se levant,descendit à la hâte et ne trouva plus que les traces des voleurs. Ceux-ci ayant rapidement dis-

paru. La nuit suivante, une nouvelle tentative

de vol.s'est produite chez M™ veuve Nor-mand, route de la Ronde. Le bruit qu'ils firent pour fracturer la porte d'entrée réveilla également cette dame qui appela au secours.

Les voisins,attirés par les cris, accou-rurent et ne purent, comme chez M. Ciran lier, que constater le passage du malfaiteur.

Chez M1" Chasseloup de Chatillon, ces mêmes individus opérer nt encore sans résultat.

Devant ces tentatives réitérées, les habitants du quartier, émus bien juste-ment, prennent .les précautions en atten-dant l'arrestaliondecesaudacieux bandits.

iNous croyons qu'ils peuvent dormir plus tranquilles à présent, car hier, une arrestation a élé opérée par la gendar-merie et la prise paraît bonne.

Chez Mme Normand, en effet, le voleur, dérangé dans son opération, avait laissé sur les lieux un ci?eau de menuisier, le-quel fut saisi par la gendarmerie.

Des recherches furent faites et M. Hardy, ébéniste, (le la Croix-Verte, re-connut l'outil pour lui avoir appartenu et avoir élé emporté par un ouvrier nommé Dion, sorti de chez lui depuis quelques jours.

Les gendarmes se transportèrent im-médiatement à l'endroit où ils savaient trouver Dron et l'arrêtèrent.

Ils le conduisirent hier devant le Pro-cureur de la République, quand, arrivé rue du Palais, le voleur, brûlant la poli-tesse aux gendarmes, prit ses jambes à son cou et s'enfuit. Nos deux braves gen-darmes, tout décontenancés de celte fuile subite, se mirent à la poursuite de l'in-dividu, et, grâce à une brave femmedont J nous voudrions connaître le nom, et qui 1

barra le passage au malfaiteur, les gen-darmes purent le ressaisir.

A l'heure qu'il est, Dron est en sûreté à la prison de Saumur. L'enquête se con-tinue pour savoir s'il y a des complices.

A LA FOIRE Une foule considérable s'est rendue

hier soir au Manège-Salon, où la fêle des fleurs a été des plus animées. Des mon-ceaux de confetti jonchaient le sol, et les girandoles de serpentins se mariaient agréablement aux torsades de Heurs ré-pandues à profusion dans l'intérieur de

l'élégant manège. Un moment, vers 9 heures, la lumière

électrique s'est tout-à-coup éteinte par suite de l'interruption du courant. Cet incident n'a pas nui à la fête, au con-traire Lorsque la lumière fut revenue, les batailles de fleurs et confetti ont re-commencé avec une nouvelle frénésie. Les gondoles se sont constamment prises

d'assaut. Les personnes qui sortaient du Ma-

nège-Salon étaient littéralement garnies

de confetti. Nous engageons l'intelligent directeur

de ce vaste établissement à recommencer celle fête. Il peftt être certain du succès.

Au dernier moment, nous apprenons que le directeur du Manège Salon a l'honneur d'informer le public, qu'en raison du grand succès ijjbteou hier, à la grande Si irée de gala, il y aura vendredi encore une nouvelle grande soirée de gaia, avec bataille de fhurs, confetti et serpentins.Nepis oublier que celle soirée sera la dernière.

Espérons donc que le public Saumu-rois ne manquera pas celle occasion.

A cette soirée, il y aura des bouquets supplémentaires, car le directeur du Manège-Salon en a manqué mercredi soir, vu la foule qui s'est précipitée à l'entrée dès l'ouverture des portes.

* * Nous étions entré avant au Cinémato-

graphe. Les photographies animées ob-tiennent toujours beaucoup de succès, et celles de l'établissement du Champ-de-Foire sont très heureuses, entre aulres un bal de Sablaises, l'arrivée d'un train de chemin de fer à Sydney et différentes photographies des fêtes franco-russes.

On passe au Cinématographe de très agréables moments.

* Tout le monde voudra aller voir le

nouveau sujet que vient de recevoir le directeur du Musée Grévin.

DREYFUS, le traître La ressemblance parfaite de l'homme,

ses traits et sa pose produisent un effet des plus saisissants.

Personne ne laissera passer l'occasion qui est donnée sur notre foire de visiter ce sujet tout plein d'actualité.

4^ rave accident Angers. — Avant-hier a été trans-

portée à l'hôpital la jeune Yvonne Mo-reau, âgée de 3 ans, demeurants chez ses parents, rue Sainl-Laud, 3.

("elle enfant s'est as;-ez gravement brû-lée, au bras et à la jambe droite samedi soir, avec du eufé en ébulilion. Elle s'a-musait avec sa sœur lorsqu'elle heurta un pot contenant du café qui se renversa sur elle.

L'état d'après M. le docteur Catroux de la petite Yvonne Moreau, quoique grave, n'inspire aucune inquiétude.

Accident de carrière Avant-hier matin, on a conduit à l'hô-

pital, où il a été admis d'urgence, le nommé Valy Jules, âgé de 2(3 ans, car-rier aux Grands-Carreaux, qui avait élé blessé, le 29 novembre dernier, au puits n° 8.

Voici dans quelles circonstances : Le dit jour, vers deux heures de l'a-

près-midi, Valy était occupé à charger ur> tombereau de pierres , lorsqu'un abat-vent près duquel il se trouvait, le renversa, en lui faisant une for'.e cou-pure à la jambe droite.

Il reçut les premiers soins de M. le docteur Le Barzic, el fut conduit à son domicile, au Buisson, commune de Tré-

lazé. Mais, l'étal du blessé s'étant aggravé,

on a dû le transporter à l'hôpital. Valy est originaire de Burbry (Mor-

bihan).

Audacieux voleurs

Dimanche malin, pendant la messe, d'audacieux individus se sont introduits dans le presbytère de Grugé-l'Hôpital, en franchissant le mur de clôture du jardin.

Une fois là ils se sont emparés d'une pelle, qui se trouvait dans un hangar, el ont ouvert le contrevent de la cuisine à l'aide d'une pesée faite avec cet outil.

Ils ont ensute brisé troix carreaux de

la fenèire, puis l'un d'eux, ayant passé son bras par l'ouverture, a fait jouer la targette et ouvert la fenêtre, qu'ils ont escaladée.

Dans la cuisine, ils ont fouillé tous les meubles et dérobé une somme de deux francs, placée dans une boite qui se trou-vaient sur la cheminée.

Les voleurs ont ensuite forcé la porle de la salle à manger, en pratiquant une pesée avec la pelle qu'ils avaient engagée au dessuus de la serrure entre la porle et le mur.

Une lois entrés, ils fracturèrent le ti-roir du buffet où se trouvait une somme de 15 fraucs, donl ils s'emparèrent

Les hardis malfaiteurs montèrent en-suite dans la chambre à coucher du curé, M. l'abbé Hippolyte Sureau, et y frac-turèrent un petit bureau, où ils dérobè-rent une somme de 320 francs ainsi que divers objets. ■

Dans la chambre de la boune, ils pri-rent une monlre en argent d'une certaine valeur.

Ils quittèrent ensuite le presbytère sans avoir été inquiétés.

C'est la servante de M. Sureau, Ernes-ffoë Baron qui, en rentrant de la messe, s'est aperçue du vol dont elle et son maître venaient d'être victimes.

Une enouèteest ouverte.

Hicrass' par ma cliarrette Mercredi dernier, vers 8 heures 43 du

soir, M. Douezy Louis, cultivateur à Mil-landes, dite commune de Champtocé, fut fort étonné de voir arriver seuls à la ferme, le cheval et le tombereau dont son frère François s'était servi pour le con-duire au bourg.

Il pressentit aussitôt un malheur. Sans perdre de temps, il partit immédiate-ment à sa recherche. A 1,500 mètres de là, il trouva son pauvre frère étendu sur la route.

11 ne donnait aucun signe de vie Aidé 'alors de ses domestiques Lubert et Mahé, Douezy Louis transporta le corps à son domicile.

En y arrivant, le blessé reprit ses sens, mais il ne put raconter comment l'accident lui élait arrivé.

D iuezy François ne portait que de lé-gères éeo reliures, mais il se plaignait de viol nies douleurs internes.

Le lendemain, veis 5 heures du matin, il rendit le dernier soupir.

M. le docteur Rabjeau, qui avait été appelé, n'a pu que constater le décès dû à des désordres internes occasionnés par la chute du tombereau.

Horte du cliarbon Nantes. — Ces jours derniers, une

jeune fille de 18 ans, Marguerite Le Nost, brassière chez M. Ruff, se présentait à l'hôpital. Elle avait été piquée avec du crin à la gorge et avait négligé de se soi-gner. Le charbon s'est déclaré et, en quelques heures, le mal fit des progrès rapides. Malgré les soins qui lui ont été prodigués, la pauvre fille a succombé dans d'horribles souffrances.

La Loire navigable Nantes. — La deuxième liste de sous-

cription du comité de la Loire navigable est de 6,084 fr. qui, ajoutés aux 10,500 de la première souscription, donnent un total de 16,584 fr.

La date des conseils de révision Après entente entre le ministère de

l'intérieur et le ministère de la guerre, il a été décidé que l'année prochaine, à cause des élections, la session des con-seils de révision s'ouvrirait le 21 février, c'est-à-dire un mois plus tôt, pour se terminer à la date ordinaire, le 10 juin. Pendant un mois, au moment de la pé-

riode électorale, les séances du conseil de révision seraient suspendues.

Rien n'a été changé pour la date du tirage au sort qui commencera le 17 jan-vier et se terminera le 10 février. La pu-blication des tableaux de recensement aura lieu les dimanches 2 el 9 janvier.

Grâce à Elles?— Paris, le 12 novem-bre 1S96. — J'avais des étourdissenients.des maux tète, des crampes d'estomac, le corps tout enflé, et j'étais oppressée au point de ne pouvoir respirer. J'ai pris tout ce que l'on peu imaginer, mais depuis que je fais usage des Pilules Suisses, je me porte très bien, grâce à elles. \[me veuve SALSAC,I\ de Lanneau. (Sig. lég.).

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Le 8 décembre. — Constance Allain, veuve de Mathieu Leroux, 71 ans, rue du Palais-de-Justice, 4.

Marie-Jeanne-Miohelle Jolivet, veuve de Pierre Merlet, 70 ans, à l'Hospice.

Objets trouves M1'8 Laure Gay, se rendant à l'école

mercredi malin, a trouvé, sur la place de la gendarmerie, une monlre or chaîne argent, avec médaille-souvenir de pre-mière communion.

La réclamer chez M. Gay, 87, rue d'Orléans.

Nous adressons toutes nos félicitations à l'honnête fillette.

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BULLETIN FINANCIER S décembre 1897.

Les affaires ne seront pas plus nom-breuses que d'habitude, mais la nuance est peut-être un peu moins lourde. Notrta marché est du reste, livré à lui-même, les communications téléphoniques avec Londres sont interrompues el Vienne chôme.

Nos rentes sont mieux, le 3 0 0 fiait à 103.92 I 2.

Les actions de nos grands établisse-ments de crédit sont plus fermes. Le Foncier est à 657, le Crédit I vonnais à 793.

Le Suez 00(6 3,273. La crise ministérielle en Italie n'a au-

cune influence sur les cours de la rente italienne qui (end à reprendra ses plus hauts cours à 96.37 I. 2.

L'Extérieure ne varie pas. Les journaux espagnols appréciant différemment le message du président des Etats-Unis.

Les fonds ottomans, après une légère reprise, reviennent à leurs cours d'hier. La Banque ottomane est faible à 565. Les fonds russes sans variation valent la peine d'être signalées.

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STATIONS, HALTES mal.

Fontevrault .. . . Les Roches (A. F.) . Chaumonl . . • Hontsoreau • ■ . ■ La Vignolle. (A.F.). Turquant . . . . ".a Gabelle . . . . Parnay-Station . . Parnay-Caiilinière F Souzay-Station . . SouzayCha.-N.-D. F toampierrc-Station . Dampierre r.EgliseF jBcaulieu Château lieaulieu F. Pelit-l'uy . . . . Le Jagueneau (A.F.). Pl. Notre-Dame (F ). Pl. du lîellay (A.F.) PL St-Michcl (A. F.i F.del'Hôtel-de-Ville Rue de l'Abreuvoir-San mur-Croix-Ver le Saumur-P. 0 . . .

8 40 8 43 0 47 8 58 0 03 0 00 9 09 0 12 0 15 0 19 0 2t 0 24 •I 20 9 29 0 32 9 35 9 39 0 40 0 42 9 43 O 40 9 51 9 55 9 57

soir

2 40 2 43 2 47 2 55

soir

3 21 3 24

3 38 3 41 3 40 3 49 3 51

5 55 5 58 0 2 6 10 6 15 0 18 0 21 G 24 0 27 6 30 6 32 6 35 6 37 0 40 6 43 0 40

50 51 53 51

0) Facult. mat.

11 40 J 11 13 û H 47 g 11 55 g 12 » S 15 02 . 12 05 ~ 19 08 12 11 12 14 SJE 12 16 3 o 12 19 -'3

12 M 12 24 12 27 12 30 12 34 12 35 12 37 12 38 12 4 I 12 40 12 49 12 51

ES

SAUMUR A SAINT - HILAIRE - SAINT - FLORENT PRIX

i "CI. 0 20 O 20 0 20 0 20 0 30 0 30 0 30 0 50 0 50

2" Cl. 0 15 0 15 0 15 0 15 0 25 0 25 0 25 0 40 0 40

STATIONS ET HALTES Saumur-P. 0 . . . . Saunuir-Croix-Verte Saumur (r de l'Abreuvoir)! Saumur (place Bilange) . Saumur(pl de la Poste(A.F| Saumur (place Maupassanlj Bue du l'.hamp-de-Foire Pont-Fouchard . . . Villa Plaisance (A. F.). . Saint-Hilaire St-Florent |

mat o 55 o 57 7 7 P5 7 00 7 08 7 09 7 13 7 15l 7 10

mal.

8 35 8 37 8 40 8 45 8 40 8 48 8 49 8 53 8 55 8 59,

mal

10 05 10 07 10 10 10 15 10 16 10 18 10 19 10 23

mat 11 25 11 27 11 30 I 1 35 H 30 II 38 11 39 Il 43

soir

10 25 11 45 10 29 11 49I

1 25 1 27 1 30 1 35 1 30 1 38 1 39 1 43 1 45 1 49

soir 3 05 3 07 3 10 3 15 3 10 3 18 3 19 3 23 3 25 3 29

soir 4 15 4 17 4 20 4 25 4 20 4 28 4 29 4 33 4 35 4 39

soir soir

5 S 5 59 6 03 0 05 6 09

STATIONS ET HALTES

Salnt-IUiaire-St-Florent . Villa Plaisance (A. F.). . Pont-Fouchard • . . . Hue du Cliamp-de-Foire . Saumur (pl. Maupassant ■ Saumur (place de la Poste Saumur (place Bilange). . Saumur (r. de l'Abreuvoir Saumur-Croix-Verle . . Saumur-P. 0

mal

7 50 7 54 7 57 8 01 8 02 8 04 8 06 8 10 8 14 8 15

mat.

9 20 9 24 9. 27 9 31 0 32 9 34 9 30 9 40 9 44 1 9 45

mat. soir 10 3 10 39 10 42 10 46 10 47 10 49 10 51 10 55 10 59 1 1 ..

la 2o 12 24 12 27 12 31 12 32 12 34 12 30 12 40 12 44 12 45

soir soir Soir 2 20 2 24 2. 27 2 31 2 32 2 34 2 30 2 40 2 44 2 45

5 • 5 04 5 07

6 2!) 6 32 6 36 0 37 6 39 6 41 6 45 6 49 6 50

8 01 8 07 8 11 8 12 8 14 8 16 8 20 8 24 8 55

OBSERVATIONS GÉNÉRALES ARRETS FACULTATIFS. — Aux Arrêts indiques comme facultatifs (A. F.) les trains ne s'arrêtent pour prendre des Voyageurs que lAfarae ceux-ci rimiochés du

« Poteau d'arrêt », font visiblement comprendre au mécanicien leur intention de prendre place dans le train. - Ils ne s'arrêtent pour laisser des VOTaseiirs 011e lorsque ceux-ci ont prévenu, à la station précédente, le Chef de train de leur intention de descendre. Il n'est pas accepté de Bagages aux Arrêts facultatifs. ' ' '

BILLETS SIMPLES. - Aux Stations, Halles et Arrêts où il n'y a pas d'Agent à poste fixe, les Billets sont délivrés dans le train par le Conducteur annnul le Vovageur doit réclamer son Billet aussitôt monté. Le Billet remis par le Conducteur doit indiquer la somme perçue.

.BAGAGES. — Il n'esl pas acceplé de Bagages aux Arrêts facultatifs. - Aux Halles, le Voyageur doit lui-même apporter ses Bagages au foucon pt vnii l'arrivée, faute de quoi ces Bagages continueraient jusqu'à la prochaine station. " ' ° les réclamer à

Vu Dar nous. Maire de Saumur, pour iégaiisatiow^is la signature do Gérant, Uôtel-de-VUle de Saumur t897 Li Mâ M'IKK,

'.erlifièjpar l'imprimeur soussigné,

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Supplément à Y Echo Saumurois du Vendredi 10 ctëcembre 1897.

B

Elections partielles des Membres en 1897 CANTON DE SAUMUR (Sud)

Commune de Saumur (MI i) 1 Abraham, coiffeur. 2 Alzon, tonnelier. 3 Balzeau, chaussures. 4 Baudouin, charcutier. 5 Bersoullé, serrurier. 6 Beugnard, menuisier. 7 Bibard, teinturier. 8 Bidault, ancien juge. 9 Biémont, boucher.

10 Boileau, voiturier. 11 Bordereau, fabricant de crochets. 12 Boucnereau, armurier. 13 Bouffil, miroitier. 14 Bourgerie, articles de cave. 15 Boutaud, ancien juge.

16 Boutin, boucher. 17 Brecq, coiffeur. 18 Bribard, marchand de sabots. 19 Brisson, boulanger. 20 Brouard, boucher. 21 Chailloux, boisselier. 22 Chauveau, épicier. 23 Ghevillot, papiers. 24 Choyer, charcutier. 25 Clément, articles de pèche. 26 Corbineau, boucher. 27 Corbineau, volailles. 28 Courant, ferblantier. 29 Courtin, limonadier. 30 Coutard, parfumeur. 31 Dagaii, ferblantier. 32 Damiens, parapluies. 33 Daniel, couvreur. 34 Daubigny, parfumeur.

35 Daviau, bazar. 36 Dechezelle, boulanger. S7 Descamps, meubles. 38 Deschamps, bijoutier.

39 Dézé, libraire. 40 Dézé, relieur. 41 Diedrich, coiffeur.

42 Douet, plâtrier. 43 Doussain, expert-comptable

44 Dupas, coutelier. 45 Favaron, tamisier. 46 Forgeau, limonadier. 47 Forge, ancien membre de la Chambre de Commerce.

48 Fournier, coiffeur. 49 Frenzer, membre de la Chambre de Commerce.

50 Fuseiller, épicier. 51 Gallet Arthur, limonadier.

52 Garreau, crépins. 53 Gendreau, boulanger. 54 Girard Georges, relieur. 55 Girard-Proust, meubles. 56 Gohaud, mercier.

57 Gouby, poêlier. 58 Gourrier, nouveautés. 59 Grégoire, épicier. 60 Grillon, aîné, boisselier. 61 Grillon jeune, boisselier.

62 Guédon Eugène, épicier. 63 Guibert Raisin, courtier. 64 Guillemet Adolphe, papetier.

65 Guillemet Charles, papiers peints.

66 Guintandry, vannier. 67 Guth, boulanger. 68 Huard, négociant. 69 Hublot fds, menuisier. 70 Jeuniette Jules, charbons.

71 Josse, boulanger. 72 Lambert-Lesage, ancien Président.

73 Lemoine, ancien juge.

74 Lignais, hôtelier. 75 Liverani, chapelier. 76 Lorrain Paul, marbrier. 77 Lutz, maréchal-ferrant.

78 Mabileau, huillier. ^

79 Mainguin, épicier. 80 L'aléeot, lampiste. SI Mandaron, peintre. 82 Mauriceau Léon, ancien juge.

83 Maurat, peintre.

84 Méon, bottier. 85 Meyer, négociant en vins.

86 Milon, juge. 87 Mohé-Râfcain. grains.'

88 Bord, ferblantier. 89 Mégrier, tapissier. 90 Nourisson, serrurier.

91 Oger, toiles. 92 Ourtoule, fumiste. 93 Panier, peintre. 94 Posquier, sculpteur sur ivoire. 95 Peltier, ferblantier. 96 Peltier, marchand de pierres. 97 Peneau, peintre. 98 Pérard, mercier. 99 Perdreau, articles de Paris.

100 Petit, pâtissier. 101 Pichard, ancien membre de la Chambre de Commerce.

102 Petit Constant, tissus. 103 Loitière, tissus. 104 Brunet Ludovic, mercier. 105 Gellusseau, mercier. 106 Ricochon, mercerie. 107 Deschamps, pharmacien. 108 Esnault, horloger. 109 Bnlotte, tailleur. 110 Gouin, horloger. 111 Sainton, tissus. 112 Alardon, épicier. 113 Laumondais, pharmacien. 114 Beauchard, quincailler. 115 Gasnier, tissus. 110 Pringault, coutelier. 117 Cendre, tailleur. 118 Rapaud, chapelier. 119 Mignon, ancien président du Tribunal île Commerce.

120 Pillet-Bersoullé, musique. 121 Davy Georges, horloger. 122 Roland, imprimeur. 123 Renou, quincailler. 124 Martin, maitre d'hôtel. 125 Poisson, mercier. 126 Poisson Alphonse, mercier. 127 Vidal-Poisson, mercier. 128 Brière Jules, ancien juge. 129 Girard Albert, marchand de vins. 130 Delarue, grains. 131 Hutrel, ancien membre de la Chambre de Commerce.

132 Goubard Louis, charbons de bois. 133 Boret Victor, grains, ancien juge. 134 Brard, quincailler.

135 Guérineau Georges, épicier. 136 Guérinet, quincaillier. 137 Lorrain Clément, représentant.

138 Boutin, liqueur. 139 Combier James, distillateur. 140 Charbonneau Etienne, équiments militaires. 141 Fremont, banquier, Société Générale. 142 Zannelti-Duperray, engrais. 143 Gelineau Louis, entrepreneur. 144 Bizouillier-Soyer, grains. 145 Aubin, courtier. 146 Bourguignon, équip. milit., anc. mem. de la Chambre de Commerce.

147 Rolland Rodolphe, quincaillier. 148 Rolland-Rémy, quincaillier. 149 Girard Achille, président du Tribunal de Commerce.

150 Flonneau, faïences 151 Bourasseau, faïences. t

152 Jagot, fers. 153 Commentry, fers. 154 Perrin, pharmacien. 155 Crémieux, tailleur. 156 Imbert, épicier. 157 Florisson, carrossier. 158 Foucher Prosper, juge. 159 Chaussepied, juge. 160 Gallé, liqueur. 161 Gasnault, entrepreneur. 162 Vinsonneau, ancien juge. 163 Tocheport, carrossier. 164 Lacote, maître d'hôtel. 165 Barbereau, bijoutier. 166 Baugé, sellier. 167 Lévy, tailleur. 168 Guellier, horloger. 169 Boniils, traiteur. 170 Sabatier, ancien juge.

171 Falck, tailleur. 172 Ernoult, ancien juge.

173 Côtelle, entrepreneur. 174 Berger Barthélémy, bois. 175 Bloudeau, liqueur.

176 Proust, fruits.

177 Vallet, assurances, 178 Leroy Louis, bois. 179 Tessier, champagniseur. 180 Andrieux, vins. 181 Goulet, courtier. 182 Foucher, bonnetier. 183 Jégu Pichard, bijoutier. 184 Châtelin, liqueur. 185 Lépine, sangle. 186 Picard, imprimeur. 187 Launay Micoullau, mercier. 188 Petit Auguste, mercier. 189 Closier, pharmacien. 190 Martin Alphonse, juge. 191 Riverain, entrepreneur de transports. 192 Lambert, ancien Président. 193 Vaillant, négociant en grains. 194 Servat, placier. 195 Thomas, entrepreneur. 196 Carillon, chapelier. 197 Godet, imprimeur. 198 Chauffy, marchand de marée. 199 Ronneau fils, droguiste. 200 Joubert, faïences. 201 Laplanche, mercier. 202 Boret, épicier. 203 Vignaud, tailleur, 204 Pradeau, pharmacien. 205 Lepage, mercier. 206 Gossiome père, conserves. 207 Baradeux, nouveautés. 208 Chédevergne, pharmacien. 209 Delille, nouveautés. 210 Lecomte, nouveautés. 211 L. Mayaud, ancien membre de la Chambre de Commerce et Juge

212 Ralme, chapelets. 213 Coudert, marchand de chiffons. 214 Matignon, carrossier. 215 Baugé, mercier. 216 Bourreau, mercier. 217 Coutard, ancien Président du Tribunal de Commerce.

218 Salmon, bois et charbons. 219 Thiodet, cafetier. 2^0 Claveau, liqueurs. 221 Picherit, ancien juge. 222 Pilot, fabricant de bijouterie. 223 Ploquin, mercier. 224 Poitevin, débitant. 225 Poitevin, serrurier. 226 Prudhommeau, serrurier. 227 Pucelle, chaudronnier.

228 Proust, mercier. 229 Puichaud, teinturier. 230 Raimbault, chaussures. 231 Raimbault, maréchal-ferrant.

232 Raisin, serrurier. 233 Rauch, tailleur. 234 Richer, fabricant de (leurs artificielles. 235 Rosières, serrurier. 236 Rottier, ancien juge. 237 Rousseau, chapelier. 238 Richard, modes. 239 Schrenlenthaler, pâtissier. 240 Simon, Jean-Baptiste, charpentier.

241 Simon, Bené, charpentier. 242 Terrien, Georges, juge. 243 Terrien, horloger. 244 Vigneron-Thavenard, mécanicien.

245 Voelcker, photographe. 246 Cottereau, droguiste. 247 Lamy-Outhier, crépins. 348 Couraleau, quincailler. 249 Bertonneau, coiffeur. 250 Dodu, Léon, cafetier. 251 Charrier, éditeur. 252 Tortu, taillandier. 253 Quillon, fabricant de sacs. 254 Guénault fils, marchand d'engrais. 255 Georget, entrepreneur de pavages. 2Î>6 Balzeau, entrepreneur. 257 Bellanger, tapissier.

Commune de l'onlevraull

258 Rergiau, Joseph, entrepreneur.

259 Boulard, Alfred, tailleur. 260 Moret, boulanger. 261 Péramy, fabricant de boutons. 262 Porcher, Emile, marchand cordonnier.

263 Gallé, Henri, boucher. 264 Corbineau, négociant en bestiaux.

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Commune de Monlsorc*iu 265 Blanchard, Auguste, marchand de beurre. 266 Jacquelin, René, marchand de bois. 267 Proteau, André, marchand de vins. 268 Prouteau, négociant en liqueurs.

Commune de Parnay

269 Fièvre, maréchal. 270 Petit, Joseph, boulanger.

Commune de Turquanl 271 Landry, charron. 272 Pimot, René, maréchal. 273 Bas-ereau, vins en gros.

Commune de Dampierre 274 Bertin, marchand de cercles. 275 Goblet, charron.

Commune de Bagneux 276 Galbrun, boulanger. 277 Gossiôme, fils, marchand de comestibles. 278 Pinard, mécanicien 279 Nainte, boucher. 280 Benon, marchand de chevaux. 281 Chanard, entrepreneur. 282 Lemesle, tonnelier. 283 Gautier, tonnelier.

Commune de Saint-Hilaire-Saint Florent 28i Bouvet-Ladubay, négociant. 285 Bouvet Jules, négociant. 286 Coquebert de Neuville, négociant. 287 Ackermann-Laurence, négociant. 288 Aubert, négociant. 289 Thoreau fils, négociant. 290 Taveau, Michel, vins. 291 Taveau, Victor, menuisier. 292 Gouzé, mécanicien.

Commune de Souzay 293 Gasnault, Pierre, fabricant de chaux. 294 Vallet, René, entrepreneur.

Commune de Bistré 295 Hémon, Louis, marchand de bois.

Commune de Chacé 296 Landais, Emile, vins. 297 Rebeilleau, Maurice, boucher. 298 Rouiller, entrepreneur. 299 Dubois, Edouard, maréchal.

Commune de Rou-Marson 300 Razin, marchand de bois. 301 Riellant, René, entrepreneur de maçonnerie.

Commune de Verrie 302 Douet-Carré, forgeron. 303 Renault, Pierre, graine.

Commune de Varrains 304 Bonvalet, Louis, grains. 305 Chapin, Edmond, juge. 306 Boussault, André, vins. 307 Duveau, Louis, ancien juge. 308 Guérin, fils, vins. 309 Rôbeilleau, menuisier. 310 Dupont, menuisier. 311 Ballet, Fernand, taillandier.

CANTON DE SAUMUR (Nord-Est) Commune de Vivy

312 Loiseau, Alphonse, marchand forain. 313 Dumont, entrepreneur. 314 Rabouin, Louis, mécanicien.

Commune de Neuillé 315 Cornilleau, Louis, tissus. 316 Hardy, entrepreneur. 317 Louet, marchand forain.

Commune de la Breille 318 Cailleau, Jean, entrepreneur.

Commune de Brain-sur-A lionnes 319 Breleau, Jacques, meunier. 320 Mitonneau, Louis, aubergiste.

Commune d'Allonnes 321 Berthier, Georges, chaudronnier. 322 Coulon-Emery, huilier. 323 Loiseau, marchand forain. 324 Roger, Eugène, cafetier. 325 Menet, forgeron.

Commune de Varennes 326 Gauchais, marchands de grains. 327 Gallé, boucher. 328 Guillemet, forgeron. 329 Pavillon, charron. 330 Epagneul, tissus. 331 Plouzeau, tissus. 332 Mignon, Paul, boulanger. • 333 Mignon, Jean-Baptiste, marchand de vins. 334 Tan, Salmon-Jean, marchand de grains.

Commune de Villebernier 335 Borien, marchand de grains. 336 Chalot, marchand de vins.

Commune de Saumur (N ri-Est) 337 Godrie, maréchal-ferrant. 338 Grosbois, épicier. 339 Hardy, meubles. 340 Hubert, Arsène, mécanicien. 341 Michoux, charpentier. 342 Sorin, maréchal-ferrant. 343 Patry-Ragain, expéditeur.

CANTON DE SAUMUR (NorJ-Ouesl) Commune des Rosiers

244 Boutin-Desvignes, grains. 345 Gauchais; René, grains. 346 Lepage, Edouard, grains.

Commune de Saint-Clément 347 Barrault, Albert, beurre. 358 Despeignes-Moriceau, vins.

349 Guillemet, forgeron.

Commune de Saint-Martin 350 Corbineau, vins en gros. 351 Maupoint-Deslandes, forgeron. 252 Taveau, Raoul, expéditeur de fruits.

Commune de Saiitt-Lamberl 353 Gauthiot, beurre. 354 Chaume, bourrelier. 355 Langlois, Désiré, grains. 356 Langlois, Henri, vins. 357 Ragain, Jules, expéditeur. 358 Ragain, Louis, expéditeur. 359 Miot, fourrages. 360 Béalrix, charron.

Commune de Saumur (Nord-Ouest) 361 Brillouin. 362 Sprécher, liqueurs. 363 Goblet-Mahoudeau, épicier, anci'1 membre de la Chambre de Com 364 Manceau, Henri, horloger. 365 Goutard, tailleur. 366 Jamain, Armand, négociant. 367 Sourdeau, ancien membre de la Chambre de Commerce. 368 Desmats, Jules, graines. 369 Clain, marchand de bois. 370 Chenevreau, Joseph, cafetier. 371 Mauriceau, Albert, entrepreneur. 372 Barbin-Moricet, ancien juge. 373 Blain, plombier. 374 Laroche, juge. 375 Lecuit, bourrelier. 376 Lièvre, menuisier. 377 Pichard, coiffeur. 378 Pinault, bourrelier. 379 Billy, ferblantier. 380 Peyramaure, pharmacien. 381 Page, épicier. 382 Prêtre, entrepreneur. 383 Beaumont, menuisier. 384 Lachaume, armurier. 385 Gaudicheau, boulanger. 386 Fortin, carrossier. 387 Grellet, horloger.

('ANTON DE DOUÉ-! A-FONTAINE

Commune de Doué 388 Boutin-Pinguet, grains. 389 Gamichon, liqueurs. 390 Chàtenay, Henri, ancien membre de la Chambre de Commerce. 391 Gué, Jules, escompteur. 392 Guérin, Jean, nouveautés. 393 Lemardelay, Camille, négociant. 394 Lesourd, Louis, liqueurs. 395 Liausu, nouveautés. 396 Mangonneau, banquier. 397 Defois, Jean, banquier. 398 Nicolas, Joseph, marchand de fers. 399 Pays, René, carrossier. 400 Pays, Jeune, carrossier. 401 Pinguet, Jean, grains. 402 Royer, libraire. 403 Reyrolle, marchand de bois. 404 Si lard, fabricant de chaussures. 405 Grimault, Gustave,'chaux. 406 Merle, fabricant d'instruments agricoles.

Commune de Concourson 407 Jousset, Louis, fourrages.

Commune de Douces 408 Goubirard, vins. 409 Léoty, bois.

Commune [de Marligné-Briand 410 Baleine-Cochard, Louis, graines. 411 Baleine-Ménard, bois. 412 Brisset, Henri, eaux minérales. 413 Vaslin, quincaillier.

Commune de Sainl-Gcorges-Châlelaison 414 Boivin, Auguste, marchand de bois.

Commune de Soulanger 415 Hémont, marchand de grains.

CANTON DE GENNES Commune de Gennes

416 Charrier, René, exploitant de moulins. 417 Ronfleux, tissus. 418 Brétault-Guittonneau, farines. 419 Loiseau, Auguste, serrurier. 420 Normand-Guilloiseau, tissus.

Commune d'A mbillou 421 Sorin, Auguste, graines.

Commune de Chenehulte-les-Tufléaux 422 Claveau-Rabouin, négociant. 423 Seigneur, entrepreneur de travaux.

Commune de Saint-Georges des-Sepl-Voies 424 Delafuye-Blanc, marchand forain.

Commune de Trêves-Cunault 425 Brard-Chaperon, boulanger.

CANTON DE MON TREUIL-BELLAY Commune de Mon treuil

426 Callard, entrepreneur. 427 Chevallier, Emile, escompteur. 428 Dugué, Jean, mécanicien. 429 Gué, Marcel, épicier. 430 Malécol, Pierre, marchand de graines. 431 Ribrol, Alfred, marchand de bois. 432 Ruesche, Albert, escompteur. 433 Reclus, Clément, machines à battre, 434 Neveu, Gaston, négociant. 435 Tenneguin, Eugène, minotier.

Commune de Rrézè 436 Dion, Constant fils, meunier.

Commune de Brossay 437 Bordier, Louis, entrepreneur.

Commune du Coudray Macouard 438 Boismard, fourrages.

Commune de Courchamps 439 Chemellier, Charles, entrepreneur.

Commune de Méron 440 Thibault, Louis, grains.

Commune du Puy-Notre-Dame 441 Epagneul, Ernest, quincaillier. 442 Gouffier, Jean, quincaillier. 443 Jouan, Auguste, bois. 444 Lucazeau, Henri, négociant. 445 Morillon, charron, 446 Fortin, négociant.

Commune de Sain t-Cyr-en-Bourg 447 Buzard, carrières de tuffeaux.

Commune du 1audelnay-Rillé 448 Chouteau, Victor, fabricant de chaux. 449 Chevalier, René, fabricant de chaux. 450 Chevalier, Charles, grains. 451 Rrunet-Gauron, grains. 452 Froger, Louis, grains.

CANTON DE VIHIERS 453 Beaumoul, Louis, bois. 454 Callard, Eugène, entrepreneur. 455 Gilbert, Léon, mercerie. 456 Gouin, Auguste, mercerie. 457 Gorichon-Cail, vins. 458 Humeau, Félix, nouveautés. 459 Péan, Auguste, grains. 460 Sidaine, banquier. 461 Goubin, épicier en gros. 462 Lemardelay, quincaillier.

Commune de Coron 463 Bazin, Auguste, quincaillier. 464 Bretault, Mathurin, marchand de vins. 465 Auger-Gallard, marchand de grains. 466 Raimbault, marchand de grains.

Commune de Nueil-sous-f'asvaoant 467 Letheuil, Auguste, vins.

Commune de La Plaine 468|Chabeauté, Louis, grains.

Commune de la Salle-dc- Vikiers 467 Lilard, grains.

Commune de Taticoigné 470 Bordereau, Louis, grains.

Commune de ligné 471 Gaudicheau, grains. 472 Boussion, courtier.

Commune de Trémont 473 Chuche, Félix, marchand de hois.

Saumur, imprimerie P. GODET» — 97-2075