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ST^^^Année—NMB ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An . ... . 12 fr. En dehors du département: 16 fr. ETRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt LocaL d'Annonces Judiciaires d? d'Avis Divers - FONDE EN iS4i PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI Samedi 6 Juin 1931 LE NUMERO IfflP.S s REDACTION & ADgVSîNSSTRÂTIOiSi : 4- PLACE DU IViARGHÉ-N08R Les Abonnements sont payables d 'a- vance et l'acceptation da trois nu- méros engage pour une innée. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. C/C/ Nantes 154-28 I Direcieir: A. e m o u A R D TélétJhona 1-95 On peut l'aiTirmer maintenant: 1931 serar«Annéede l'exposition». Et dans cinq ans, dans dix ans,de même que dans les années qui suivirent l'Exposition Universelle de 1900, les bonnes gens du peu- ple pour situer un fait dans le temps ou pour rappeller un sou- venir,diront encore : « l'année de l'exposition ». Je ne crois pas exagérer en met- tant sur le même plan ces deux grandes manifestations interna- tionales dues à l'initiative de la France. Par Fam pleur de ses con- ceptions,la portée de ses objectifs, lavaleurdésenseignementsqu'el- lenousdonne,la cadette ne le cède eirrien à l'aînée. Au jöürd'hüi comme il y a trente ans, nous convions les Nations à se. mesurer au çours.d'u.n tournoi qui ne laisßer.a ni vainq.ueurs ni vaincus. Il s'agit selon le mot du maréchal Lyautey, de rappeler au monde encore mal remis de la grande tourmente de la guerre, qu'iiy a pour les Civilisés, d'au- tres Gba.mps. d'action que les cha.mps..de,bataille . . . .. . •. Des champs d'action, que les coloniesoffrent en nom bre illimi- té à reiTort pacifique des hom'^nes. ' N'ont'-elles pas déjà bouleversé les aspects de notre vie sociale? Nous leur devons le caoutchouc, le pétrole, le' cacao, la quinine, centautres produits quicomman- dent aujourd'hui l'activité indu's- dustrielle et comrnerciale d.u monde,pourvoient â nos besoins quotidiens, nous apportent plus de bien-êlre, nous iournissenL contre la maladie des armes nou- velles. En vérité la colonisation est entrée si profondément dans no- tre système de civilisation qu'on ne conceit plus celle-ci sans celle- là. ' On peut critiquer l'action colo- niale et beaucoup trop de Fran- çais malheureusement ne s'en privent pas.Mais il n'est pour ain- si dire, pas un geste de leur vie quotidienne qui n'apporte un démenti à leurs paroles. Vous connaissez le célèbre poëme où Le Franc de Pompignan nous mon- tre le dieu Soleil « v e r s a n t des tor- rents de lumière sur ses obscurs blasphémateurs ». La colonisation répond de même à ses détracteurs en les couvrant de ses bienfaits. iMais l'action coloniale ne s'exerce pas uniquement au pro- fit des pauvres colonisateurs comme le prétendent ses adver- saires. L'Exposition Coloniale en fournit des preuves. On a déjà dil qu'elle serait un^ bilan ; le bilan non seulement de notre œuvre à nous, Français, mais de l'œuvre accomplie par-toutes les nations coloniales quiontaccepté decolla- borerà la manifestation de Vin- cennes. Les puissances colonisatrices n'ont pas hésité à mettre sous lt?s yeux du public leurs colonnes Doit et Avoir. Et le public a pu se rendre compte que l'actif dépasse largement le passif. L'après-guerre a vu déferler sur le monde une vague de nationa- lisme économique telle qu'on en vit jamais,, et qui a trouvé son aboutissement dans la crise ac- tuelle. C'est un fait que chaque nation, aujourd'hui, a tendance à se re- croqueviller sur elle-même, à l'a- bri de ses barrières douanières. Si les choses continuent de ce train, chaque pays se trouvera bientôt seul devantson marché intérieur, seul pour absorber sa production et de plus en . plus gêné pour se procurer les matières premières qui lui manqiienL 11 faut espérer que des accords internationaux interviennent le plus rapidement possible pour mettre fin à un malaise dont tous 1,es peuples du monde souiïreilt plu-s ou moins. Mais il y a loin parfois du sonhaità la réalisation. Et en attendant, notre devoir nous commande de nous défen- dre de notre mieux avec les moyens dont nous disposons. Dans cette lutte pour l'indépen- dance économique, nos colonies peuvent ét doivent jouer un rôle décisif. Aussi ne dépend-il que de nous de nous assurer dans les batailles économiques de demain, une position inexpugnable. Noscolo- niesnedemandent qu'à nousdon- ner dans le plan industriel,, cette liberté que la France nous donne déjà dans le plan agricole. • Il suffit de vouloir. Gouverneur G^' OLIVIER. NOUVELLES EXPRESS Le nouveau ministère belge est cons- titué : il comprend 7 catholiques et 5 libéraux. Le Chancelier Brüning et le Docteur Curtius sont arrivés à Londres. ^ Sur leur hydravion Paris et Gonord battent trois records du inonde : distance, vitesse, durée. Le D"' Läget,accablé parles experts et les témoins, se défend avec une farouche énergie. On enregistre plus de trois millions et demi d'entrées en trois semaines à l'Ex- position Coloniale. L'hydravion géant D O - X a traversé l'Atlantique-Sud. « SITUATION GÉiyERfiLE La inaniiestation des Casques d'Acier à Breslau a soulevé eu Europe et chez nous en particulier, une émotion presque aussi vive que la grande parade du môme genre qui sei déroula à Coblence au lendemain de l'évacuation de la Rhénanie. Ces exhibitions de forces militaires, par- faitement entraînées et disciplinées, ani- mées d'un fougueux esprit de revanche, sont graves en ce sens qu'elles entretien- nent en /Allemagne un© agitation dange- reuse qui a modifié rapidement l'atmos- plière politique de l'Europe et contraint les nations attaquées au moins... moralement à se tenir sur leurs gardes, à veiller à leur sécurité personnelle, à ne pas aller plus avant dans la voie du désarmement. D'ail- leurs ces manifestations pangermanistes, par leur puissance môme, ont contraint le cabinet allemand à modifier sa ]x>litique do paix. M. Curtius, qui s'était révélé le continua- teur de Gustave! Streseniann, a dû, sous la poussée de l'opinion nationaliste alleman- de, abandonner cette politique de résultais patiemment préparés et obtenus en échan- ge de loyales déclarations qui favorisaleiil le rapprochement si désirable dés adver- saires de igi^- M- Curtius est devenu l'hom- me d'une politique impatiente et nécessai- reinenl maladroite (lui se. traduit par des coups de tbéiltre, comme la déteslable af- faire de l'Anschluss dorianier et qui rend pratiquement imiwssible la politique de la paix dé réaliser le moindre progrès. Nous avions bien cru, cependant, à Ge- nève, avoir Iravailié sérieusement à établir des liens entre les nations ein-opéennes. No- tre plan économique, accueilli avec favetir, sembla!! avoir rendu à la politique de col- laboration toute sa vigueur. Mais aussitôt rentrés chez eux, les Allemands se sont in- géniés à remettre en question toutes les bases de la paix. Nous savons qu'ils préparent la prochai- ne entrevue qu'ils auront aux Chequers avec JL Mac Donald en mettant au point une sorte de déclaration contre le plan Young dont ils exigent l'allégement, faute de quoi ils donnent à entendre qu'ils l'al- légeront eux-mêmes par des moyens extra- légaux. En même temps les Casques d'acier ont protesté, à Breslau, l'ace à la Pologne, contre le traité d» paix qui a délimité les frontières de ce pays, en enlevant îi l'Alle- magne, le corridor de Dantzig, la Haute- Silésie polonaise, etc. Nous savons d'autre part qu'en ce qui concerne les clausses militaires du traité de Versailles, le Reidh entend exiger, à la conférence du désarmement de igSa, le dé- sarmement de la France h la parité du sien. Sinon, il passera; outre aux obligations fi- xées par l6 traité de Versailles, et il com- mandera pour ses troupes dont les effec- tifs 'Seront grossis dans la proportion des nôtres, tous les canons, toutes les armes, tous les engins de guerre qu'il voudra. Les alliées protesteront au nom du droit. C'est d'ailleurs la seule chose qu'ils savent faire. Quant ;i prendre des sanctions, n'y comp tez pas. D'abord parce qu'il n'y aurait pas unanimité entre eux et ensuite parce que la S. D. N. no dispose virtuellement pas de sanctions sérieuses capables d'être appli- quées avec rigueur et de faire impression à la puissance qui s'en est rendue comp- table. Noël MARTY. iummmmnitnniiiunnttuiiitsMt Sur les pas de Kerenski On connait la paroi© fameuse et si pro- fondément vriiie de M. Ferdiiiand Buisson, la plus haute autorité du radicalisme ma- çonnique dans notre pays « si nous écar- tons le communisme, c'est la flamme de notre iMrti que Jious éteignons. » Lo Pai» radical disait cela à pro}X)s des mesures projetées, mais jamais sérieusement prises, contre les communistes français. M. Ferdinand Buisson n'a rien à voir avec l'Espagne, nous l'espérons du moins pour la jenne république. Cependant, le vénérable M. Aloala Zamora président de la République espagnole, occupe dans son pays une place après tout comparable à cel- le que .M. F. Bouisson détient chez nous. Certes, la différence de notre Pontife franc-maçon, M. Zaniora fait oraison. 11 est môme, parait-il, un excellcTit catholique pratiquant. On a noté qu'il assistait pré- cisément à la messe pondant que llam- baient les couvents ! Sous sa présidence respectée, le conseil des ministres espagnols, compose de radi- caux, de socialisles, de francs-inaçons et m.ême de quelques libérau.v, a aussitôt nia- uifcstL' l'intention de s'opposer énergique- nient aux violences révolutionnaires. C'est très bien Mais, sans suspecter la bonne vo- lonté du cabinet de Madrid, rexemi)le fran- çais, noire propre exemple, permet de dou- ter do ses ])ossil)ililés.- Conunenl la pente savonnée du radicalisme, aussi glissante en Espagne que chez nous, lui permettra-t- ellè do passer sérieusement à l'action ,Aucun ministre de la république espa- gnole n'a eu encore l'occasion de déclarer pompeusement comme l'a fait un ministre de la république fançaise : « le Communis- me, voilà l'ennemi ! » Il est naturel de sup- poser que rhonorablç M. Alcala Zamora a dû le pensar. Par malheur, , en Espagne comme en l^ance le connnimisme sait bien qu'il est, à l'égard des gouvernants radicaux, socia- listes et francs-maçons, son dynamisme lu.issaht, sa capacité d'intimidation ! G est ce qui nous fait craindre l'avenir, n'jn pour le Communisme, mais pour l'Es- pagne. Le voulut-il, le gouvernement espagnol ne pourrait sans doute sérieusement son- ger, pas plus que le nôtre « à écarter les communistes », car il craindrait trop d'é- teindre la flamme de son parti, Ce n'est pas nous qui le disons, c'est M. Ferdinand Buisson dont l'événement n'a que trop vérifié la prophétie. Et voilà pourqtjoi nous redoutons, pour nos voisins, quii les graves trouble.s com- munistes qui se sont produits chez eux, ne demeurent en somme ainsi qu'il est ar- rivé chez nous, à peu près dépourvus da sanctions ou du moins qu'ils ne soient l'objet que de bien bénignes et fort insuf- fisantes sanctions. Prodigalités Budgétaires Figaro ne se fait pas d'illusions sur la résignation des Français aux prodigalités san fin de notre budget, puisqu'à peine ar- rêté par les Chambres à 5o milliards, un crédit supplémentaire de /18i millions va leur être demandé. (( Le contribuable geindra, peinera, paye- ra davantage. A moins qu'il n'en puisse plus et qu'entre le percepteur, le proprié- taire et le boucher, victime de la crise, il ne mette bas le fardeau de; ses feuilles d'a- vertissement. Les industries, cependant, se lamenteront des impôts excessifs qui ren- dent la lutte impossible sur les marchés étrangers. Des grèves éclateront, dont les causes seront hors de l'usine, hors des vo- lontés ouvrières ou patronales ; dans les lois fiscales et sociales... » Mais, en même temps, ces contribua- bles, fonctionnaires, anciens combattants, retraités, etc., se grouperont pour exiger de leurs représentants aux Chambres des ma- jorations de traitements, des « rajuste- ments », des allocations Jiouvelles, des sub- ventions, des secours... et des dégrève- .ments. C'est là chaîne ruineuse,, la chaîne follei. L'électeur réclame des lois coûteuses; le député, qui désire être réélu, les impose au gouvernernent; le gouvernement, (jui n"^ veut pas tomber, finit par consentir les dépenses; on amorce des crédits futurs et l'on vote, après le budget des dépenses en- core. Cependant que baisse le rendement des taxes les plus productives. » Un éclair de raison traversera l'opinion. On poussera en chœur ces cris de prudence et d'angoisse : <( Des économies I des éco- nomies I Plus de dépenses sans ressources correspondantes ! Nous courons à l'abîme^I » Après quoi, de nouveaux crédits seront vo- lés, et l'on continuera, les yeux clos. Et les électeurs ne verront pas qu'il dépend d'eux pourtant que ces prodigalités insensées aient un terme. » POUR LA PRÉSIDENCE DU SÉNAT Deux candiduls au fauteuil de M. Paul i:ioumer se prâseiileraieiiti le 11 juin aux suffrages de leurs collègues; M. Jeanneney, pour la gauche démocratique, et M. Albert Lebrun, sénateur de Meurthe-et-Moselle, qui a!)partient au groupe de l'Union républi- cidne et dont la candidature est officielle- ment posée depuis quelques jours. Il convient d'ajouter que MM. Jeanneney et Albert Lebrun comptant tous deux de très nombreuses sympathies au sein de la Ilaute-Assemblée, il est impossible, dans le luomeni .ivésent, d'émeltre un ¡ironosUc qnclconipie .sur le résultat final. M. DOUMER REÇOIT LE GÉNÉRAL PERSUING M. et Mme Paul Doumer ont offert mardi un déjeuner en l'hoimcur du général Pers- hing, commandant en chef des armées amé. ricaines au cours de la guerre. Assistaient à ce déjeuner M. Walter Ed- ge, ambassadeur des Etals-Unis, le général P'ershi>ig, M. Maginot, ministre de la Guer- re; le général Ford, le colonel Bentley Molt, les commandants Ord et Walsh, de l'armée américaine; MM. Henry Bérenger, Jeanne- ney et Albert Lebfun, sénateurs; Fabry, dé.

Sur les pas de Kerenski SITUATION GÉiyERfiLEarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · ST^^^Année—NMB ABONNEMENTS Trois Mo's . 4. fr. Six Mois

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ST^^^Année—NMB A B O N N E M E N T S

Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . . 12 fr.

En dehors du département: 16 fr. E T R A N G E R 2 5 F R A N C S

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2 . 5 0

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt LocaL d'Annonces Judiciaires d? d'Avis Divers

- F O N D E E N i S 4 i —

P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

Samedi 6 Juin 1931

L E N U M E R O

IfflP.S s

R E D A C T I O N & ADgVSîNSSTRÂTIOiSi : 4 - P L A C E D U I V i A R G H É - N 0 8 R

Les Abonnements sont payables d ' a -

vance et l 'acceptation da trois nu-méros engage pour une innée.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

C/C/ Nantes 154 -28 I Direcieir: A . e m o u A R D TélétJhona 1-95

On peut l'aiTirmer maintenant: 1931 serar«Annéede l'exposition». Et dans cinq ans, dans dix ans,de même que dans les années qui suivirent l 'Exposition Universelle de 1900, les bonnes gens du peu-ple pour situer un fait dans le temps ou pour rappeller un sou-venir,diront encore : « l 'année de l'exposition ».

Je ne crois pas exagérer en met-tant sur le même plan ces deux grandes manifestations interna-tionales dues à l ' initiative de la France. Par Fam pleur de ses con-ceptions,la portée de ses objectifs, lavaleurdésenseignementsqu'el-lenousdonne,la cadette ne le cède eirrien à l'aînée.

Au jöürd'hüi comme il y a trente ans, nous convions les Nations à se. mesurer au çours.d'u.n tournoi qui ne laisßer.a ni vainq.ueurs ni vaincus. Il s'agit selon le mot du maréchal Lyautey, de rappeler au monde encore mal remis de la grande tourmente de la guerre, qu ' i iy a pour les Civilisés, d'au-tres Gba.mps. d'action que les cha.mps..de,bataille. . . .. .•.

Des champs d'action, que les coloniesoffrent en nom bre ill imi-té à reiTort pacifique des hom'^nes. ' N'ont'-elles pas déjà bouleversé

les aspects de notre vie sociale? Nous leur devons le caoutchouc, le pétrole, le' cacao, la quinine, centautres produits quicomman-dent aujourd'hui l'activité indu's-dustrielle et comrnerciale d.u monde,pourvoient â nos besoins quotidiens, n o u s apportent plus de bien-êlre, nous iournissenL contre la maladie des armes nou- • velles.

En vérité la colonisation est entrée si profondément dans no-tre système de civilisation qu'on ne conceit plus celle-ci sans celle-là. '

On peut crit iquer l'action colo-niale et beaucoup trop de Fran-çais malheureusement ne s'en privent pas.Mais il n'est pour ain-si dire, pas un geste de leur vie quotidienne qui n'apporte un démenti à leurs paroles. Vous connaissez le célèbre poëme où Le Franc de Pompignan nous mon-tre le dieu Soleil « v e r s a n t des tor-rents de lumière sur ses obscurs

blasphémateurs ». La colonisation répond de même à ses détracteurs en les couvrant de ses bienfaits.

iMais l'action coloniale ne s'exerce pas uniquement au pro-fit des pauvres colonisateurs comme le prétendent ses adver-saires. L'Exposition Coloniale en fournit des preuves. On a déjà dil qu'elle serait un^ bilan ; le bilan non seulement de notre œuvre à nous, Français, mais de l 'œuvre accomplie par-toutes les nations coloniales quiontaccepté decolla-borerà la manifestation de Vin-cennes.

Les puissances colonisatrices n'ont pas hésité à mettre sous lt?s yeux du public leurs colonnes Doit et Avoir. Et le public a pu se rendre compte que l'actif dépasse largement le passif.

L'après-guerre a vu déferler sur le monde une vague de nationa-lisme économique telle qu'on en vit jamais, , et qui a trouvé son aboutissement dans la crise ac-tuelle.

C'est un fait que chaque nation, aujourd'hui, a tendance à se re-croqueviller sur elle-même, à l'a-bri de ses barrières douanières. Si les choses continuent de ce train, chaque pays se trouvera bientôt seul devantson marché intérieur, seul pour absorber sa production et de plus en . plus gêné pour se procurer les matières premières qui lui manqiienL

11 faut espérer que des accords internationaux interviennent le plus rapidement possible pour mettre fin à un malaise dont tous 1,es peuples du monde souiïreilt plu-s ou moins. Mais il y a loin parfois du sonhaità la réalisation.

Et en attendant, notre devoir nous commande de nous défen-dre de notre mieux avec les moyens dont nous disposons.

Dans cette lutte pour l'indépen-dance économique, nos colonies peuvent ét doivent jouer un rôle décisif.

Aussi ne dépend-il que de nous de nous assurer dans les batailles économiques de demain, une position inexpugnable. Noscolo-niesnedemandent qu'à nousdon-ner dans le plan industriel,, cette liberté que la France nous donne déjà dans le plan agricole. • Il s u f f i t de vouloir.

Gouverneur G ' OLIVIER.

N O U V E L L E S EXPRESS

Le nouveau ministère belge est cons-titué : il comprend 7 catholiques et 5 libéraux.

Le Chancelier Brüning et le Docteur Curtius sont arrivés à Londres. ^

Sur leur hydravion Paris et Gonord battent trois records du inonde : distance, vitesse, durée.

Le D"' Läget,accablé parles experts et les témoins, se défend avec une farouche énergie.

O n enregistre plus de trois millions et demi d'entrées en trois semaines à l 'Ex-position Coloniale.

L'hydravion géant D O - X a traversé l'Atlantique-Sud. «

SITUATION GÉiyERfiLE La inaniiestation des Casques d'Acier à

Breslau a soulevé eu Europe et chez nous en particulier, une émotion presque aussi vive que la grande parade du môme genre qui sei déroula à Coblence au lendemain de l'évacuation de la Rhénanie.

Ces exhibitions de forces militaires, par-faitement entraînées et disciplinées, ani-mées d'un fougueux esprit de revanche, sont graves en ce sens qu'elles entretien-nent en /Allemagne un© agitation dange-reuse qui a modifié rapidement l'atmos-plière politique de l'Europe et contraint les nations attaquées au moins... moralement à se tenir sur leurs gardes, à veiller à leur sécurité personnelle, à ne pas aller plus avant dans la voie du désarmement. D'ail-leurs ces manifestations pangermanistes, par leur puissance môme, ont contraint le cabinet allemand à modifier sa ]x>litique do paix.

M. Curtius, qui s'était révélé le continua-teur de Gustave! Streseniann, a dû, sous la poussée de l'opinion nationaliste alleman-de, abandonner cette politique de résultais patiemment préparés et obtenus en échan-ge de loyales déclarations qui favorisaleiil le rapprochement si désirable dés adver-saires de igi^- M- Curtius est devenu l'hom-me d'une politique impatiente et nécessai-reinenl maladroite (lui se. traduit par des coups de tbéiltre, comme la déteslable af-faire de l'Anschluss dorianier et qui rend pratiquement imiwssible la politique de la paix dé réaliser le moindre progrès.

Nous avions bien cru, cependant, à Ge-nève, avoir Iravailié sérieusement à établir des liens entre les nations ein-opéennes. No-tre plan économique, accueilli avec favetir, sembla!! avoir rendu à la politique de col-laboration toute sa vigueur. Mais aussitôt rentrés chez eux, les Allemands se sont in-géniés à remettre en question toutes les bases de la paix.

Nous savons qu'ils préparent la prochai-ne entrevue qu'ils auront aux Chequers avec JL Mac Donald en mettant au point une sorte de déclaration contre le plan Young dont ils exigent l'allégement, faute de quoi ils donnent à entendre qu'ils l'al-légeront eux-mêmes par des moyens extra-légaux. En même temps les Casques d'acier ont protesté, à Breslau, l'ace à la Pologne, contre le traité d» paix qui a délimité les

frontières de ce pays, en enlevant îi l'Alle-magne, le corridor de Dantzig, la Haute-Silésie polonaise, etc.

Nous savons d'autre part qu'en ce qui concerne les clausses militaires du traité de Versailles, le Reidh entend exiger, à la conférence du désarmement de igSa, le dé-sarmement de la France h la parité du sien. Sinon, il passera; outre aux obligations fi-xées par l6 traité de Versailles, et il com-mandera pour ses troupes dont les effec-tifs 'Seront grossis dans la proportion des nôtres, tous les canons, toutes les armes, tous les engins de guerre qu'il voudra. Les alliées protesteront au nom du droit. C'est d'ailleurs la seule chose qu'ils savent faire.

Quant ;i prendre des sanctions, n'y comp tez pas. D'abord parce qu'il n'y aurait pas unanimité entre eux et ensuite parce que la S. D. N. no dispose virtuellement pas de sanctions sérieuses capables d'être appli-quées avec rigueur et de faire impression à la puissance qui s'en est rendue comp-table.

Noël MARTY.

iummmmnitnniiiunnttuiiitsMt

Sur les pas de Kerenski On connait la paroi© fameuse et si pro-

fondément vriiie de M. Ferdiiiand Buisson, la plus haute autorité du radicalisme ma-çonnique dans notre pays « si nous écar-tons le communisme, c'est la flamme de notre iMrti que Jious éteignons. »

Lo Pai» radical disait cela à pro}X)s des mesures projetées, mais jamais sérieusement prises, contre les communistes français.

M. Ferdinand Buisson n'a rien à voir avec l'Espagne, nous l'espérons du moins pour la jenne république. Cependant, le vénérable M. Aloala Zamora président de la République espagnole, occupe dans son pays une place après tout comparable à cel-le que .M. F. Bouisson détient chez nous.

Certes, la différence de notre Pontife franc-maçon, M. Zaniora fait oraison. 11 est môme, parait-il, un excellcTit catholique pratiquant. On a noté qu'il assistait pré-cisément à la messe pondant que llam-baient les couvents !

Sous sa présidence respectée, le conseil des ministres espagnols, compose de radi-caux, de socialisles, de francs-inaçons et m.ême de quelques libérau.v, a aussitôt nia-uifcstL' l'intention de s'opposer énergique-nient aux violences révolutionnaires. C'est très bien Mais, sans suspecter la bonne vo-lonté du cabinet de Madrid, rexemi)le fran-çais, noire propre exemple, permet de dou-ter do ses ])ossil)ililés.- Conunenl la pente savonnée du radicalisme, aussi glissante en Espagne que chez nous, lui permettra-t-ellè do passer sérieusement à l'action

,Aucun ministre de la république espa-gnole n'a eu encore l'occasion de déclarer pompeusement comme l'a fait un ministre de la république fançaise : « le Communis-me, voilà l'ennemi ! » Il est naturel de sup-poser que rhonorablç M. Alcala Zamora a dû le pensar.

Par malheur, , en Espagne comme en l^ance le connnimisme sait bien qu'il est, à l'égard des gouvernants radicaux, socia-listes et francs-maçons, son dynamisme lu.issaht, sa capacité d'intimidation !

G est ce qui nous fait craindre l'avenir, n'jn pour le Communisme, mais pour l'Es-pagne.

Le voulut-il, le gouvernement espagnol ne pourrait sans doute sérieusement son-ger, pas plus que le nôtre « à écarter les communistes », car il craindrait trop d'é-teindre la flamme de son parti,

Ce n'est pas nous qui le disons, c'est M. Ferdinand Buisson dont l'événement n'a que trop vérifié la prophétie.

Et voilà pourqtjoi nous redoutons, pour nos voisins, quii les graves trouble.s com-

munistes qui se sont produits chez eux, ne demeurent en somme ainsi qu'il est ar-rivé chez nous, à peu près dépourvus da sanctions ou du moins qu'ils ne soient l'objet que de bien bénignes et fort insuf-fisantes sanctions.

Prodigalités Budgétaires Figaro ne se fait pas d'illusions sur la

résignation des Français aux prodigalités san fin de notre budget, puisqu'à peine ar-rêté par les Chambres à 5o milliards, un crédit supplémentaire de /18i millions va leur être demandé.

(( Le contribuable geindra, peinera, paye-ra davantage. A moins qu'il n'en puisse plus et qu'entre le percepteur, le proprié-taire et le boucher, victime de la crise, il ne mette bas le fardeau de; ses feuilles d'a-vertissement. Les industries, cependant, se lamenteront des impôts excessifs qui ren-dent la lutte impossible sur les marchés étrangers. Des grèves éclateront, dont les causes seront hors de l'usine, hors des vo-lontés ouvrières ou patronales ; dans les lois fiscales et sociales...

» Mais, en même temps, ces contribua-bles, fonctionnaires, anciens combattants, retraités, etc., se grouperont pour exiger de leurs représentants aux Chambres des ma-jorations de traitements, des « rajuste-ments », des allocations Jiouvelles, des sub-ventions, des secours... et des dégrève-

.ments. C'est là chaîne ruineuse,, la chaîne follei. L'électeur réclame des lois coûteuses; le député, qui désire être réélu, les impose au gouvernernent; le gouvernement, (jui n" veut pas tomber, finit par consentir les dépenses; on amorce des crédits futurs et l'on vote, après le budget des dépenses en-core. Cependant que baisse le rendement des taxes les plus productives.

» Un éclair de raison traversera l'opinion. On poussera en chœur ces cris de prudence et d'angoisse : <( Des économies I des éco-nomies I Plus de dépenses sans ressources correspondantes ! Nous courons à l'abîme^I » Après quoi, de nouveaux crédits seront vo-lés, et l'on continuera, les yeux clos. Et les électeurs ne verront pas qu'il dépend d'eux pourtant que ces prodigalités insensées aient un terme. »

POUR LA PRÉSIDENCE DU SÉNAT

Deux candiduls au fauteuil de M. Paul i:ioumer se prâseiileraieiiti le 11 juin aux suffrages de leurs collègues; M. Jeanneney, pour la gauche démocratique, et M. Albert Lebrun, sénateur de Meurthe-et-Moselle, qui a!)partient au groupe de l'Union républi-cidne et dont la candidature est officielle-ment posée depuis quelques jours.

Il convient d'ajouter que MM. Jeanneney et Albert Lebrun comptant tous deux de très nombreuses sympathies au sein de la Ilaute-Assemblée, il est impossible, dans le luomeni .ivésent, d'émeltre un ¡ironosUc qnclconipie .sur le résultat final.

M. DOUMER REÇOIT LE GÉNÉRAL PERSUING

M. et Mme Paul Doumer ont offert mardi un déjeuner en l'hoimcur du général Pers-hing, commandant en chef des armées amé. ricaines au cours de la guerre.

Assistaient à ce déjeuner M. Walter Ed-ge, ambassadeur des Etals-Unis, le général P'ershi>ig, M. Maginot, ministre de la Guer-re; le général Ford, le colonel Bentley Molt, les commandants Ord et Walsh, de l'armée américaine; MM. Henry Bérenger, Jeanne-ney et Albert Lebfun, sénateurs; Fabry, dé.

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puté ;le. ijénéral Weyijand, viee.-pi-ésidenl da conseU supérieur de la Guerre; le géné-ral Gouraud, gouverneur de Paris, le géné-ral Gamelin, chef-d'élal major de l'armée.

EN H/WTE-COUn

La commission d'Instruction de la Cour de Justice s'est réunie jeudi matin pour entendre M. tiaout Péret sur les affaires qui ont molivé son renvoi devant la llaule-Cour. L'ancien garde des Sceaux, cpii était accom-pagné do M" Pierre Masse, son défenseur fut introduit auprès de la commission à la-quelle il a fourni les explications qui lui étaient demandées.

L'audition qui s'est prolongée juscju'à midi, s'étant terminée le matin, la commis-sion a décidé d'entendre vendredi matin M. René liesnard, assisté de son avocat M" Bau-delot et, l'après-midi, MM. Gaston Vidal et Albert Favr'e..

S§§

L'INAUGURATION DE LA FOIRE EXPOSITION DE L'ANJOU

^OUS LA COUPOLE

M. Louis Rollin, mii]istre du Commerce et de l'Industrie a inauguré, la Foire-Expo-sition de l'Anjou.

Il a été reçu par la chambre de Commercé de Maimc-et-Loire, qui offrit un déjeuner en son honneur et il ¡¡résida dans la soirée un ban([uel organisé ¡lar la municipalité d'Angers.

Mgr MAGL10NE GRAND-CROIX DE LA LÉGION D'HONNEUR

M. Gaston Doumergue, président de la Rèiiublique, a reçu mercredi le nonce apos-tolique, Mgr Maglione, à qui il a remis les insignes de Grand-Croix da l'Ordre de la Légion d'honneur.

Celte Imite distinction a été conféi^e a» nonce en tant que doyen du corps diplo matique. M. Gasloti Doumergue a tenu à remettre lui-même au représentant du St-Siège les insignes de Grand-Croix de notre ordre national.

LÉGION D'HONNEUR

Est promu commandeur : M. Fortuné d'Andigné, conseiller munici-

pal de Paris, coj-iseiller général de la Seine. Est nommé chesvalier : M. Marcel Aymard, maire de Loudun

(Vienne).

POUR LA CEREMONIE D'INHUMATION

DU 7 JUIN AUX INVALIDES

On achève actuellement d'édifier devant l'esplanade, les deux tribunes qui seront, Vune réservée aux membres du gouverne-ment, du Parlement et de)S^ autorités ojfi-eielles, l'autre aux familles des maréchaux généraux, amiraux ayant exercé un grand commandement en igi/i-igiS.

A g heures, un service religieux aura lieu à l'église Saint-Louis des Invalides.

Des emplacemenîs spéciaux seront réser vés à Vintérieur des Invalides et sur l'es-planade (de part et d'autre des tribunes) aux officiers de réserve et aux anciens corn-battants (sur présentation de caries spécia-les) et aux officiers en tenue.

Î ' E U I L L E T O N de L'Echo Saumurois N « 2 3 — 6 J u i n

La par GOüß,AUD D'ABLANCOURT

— Poinl. Le rosier sera en graines. Vous connaissez ce dur iruil rouge que la bota-nique nomme cinorodon, brillant comme du corail. Associé au cône vert de vos lis à l'anlomne, ce sera un joli emblème.

L'entrée du commandant, interrompit la petite escarmouche, il tenait en main les dépêches de la journée. Il lut, la cote de La Bourse, les prévisions du temps, le vent fraichissait, un peu de houle balançait roi)> cement le navire.

— Enfin, s'écria Miss Mary, nous allons sentir être en mer 1

Mme Enphrasie Lavortu, gérante de l'hô-tel du Pacific i\ Québec, caressait lentemen la cape de loutre posée sur un divan îi la-qvielle on venait de coudre des boutons d'un bout à l'autre en remplacement de deux agrafes en strass. Tout de môme c'est donunage, grommelait-elle, de donner un pareil vêtement à une émigrante qui le jnettra vite en loques.

— Tant pis, riposta Rose, il aura servi à gaiantir du froid nne mère de famille. Je n'ai pas d'autre chose à, donner.

M. Charles Le Goffic, élu pca^ VAcadémie Française, en remplacement du vicomte de Cur'el, a pris séance jeudi.

Il a été reçu par M. Henry Bordeaux, qu'assistaient au bureau M; Abel Hermant, choncelieT, et M. René Doumic, secrétaire perpétuel.

M. Charles Le Goffic a choisi pour parrain Mgr BaudriUart et M. Georges Lecomte. Avant da faire l'éloge de son prédécesseur, il a tenu à rendre hommage au poète bre-ton Anatole Le Braz.

L'ORGANISA TION INTERNA TIONALE DU CREDIT AGRICOLE

Le comité de neuf membres chargé, en applicaticn des recommandations de Genè-ve, d'établir les statuts de la Société inter-nationale de crédit hypothécaire agricole, décidée par la commission européenne, se réunira demain à Paris, non poinl, comme 0)1 l'a dit, ait. siège des services français de la Société des Nations, mais au burmii pa-risien de la Société des Nations, rue Vernot.

SOCIA LISTES ALLEMA NOS ET POLITIQUE DE SOUTIEN

Le Congrès du parti sicial-démocrate ai vc té une résolution en faveur du cahmet P.ril-ning, sous réserve que les intérêts des tra-vaMleiVs soient sauvegardés et une antre résolution demandant que la fraction parle-mentaire se décide^ aussitôt la publication des déerets-lois, en fareur d'une comioca-lion du Reichstag.

§§§ ECROULEMENT D'UN PONT

Au cours des e.'isais de. résistance d'un pont suspendu de St-Denis-de-Pile près de Lisbourne, celui-ci s'est effondré.

On compte douze morts et dix-neuf bles-sés.

lyétat des ble.isés hospitalisés à Libourne est stationnaire. On ne signale pas de nou-veaux décès.

Les corps des victimes sont tO:ujours im-mergés sous l'es décombres des camions.

Une grue de six tonnes du port autono-me de Bordeaux est partie pour Saint-De-nis-de-Pile afin de remonter à la surface les camions.

n i l l l l l i n i l l l l l l l l l i l l l ï l l l l l l l i i l l l l l l î ï ï

L'Ouverture !

— Vous pourriez peut-être l'échanger... — Non, fit Rose agacée. Le plus beau au

plus pauvre. Le pèrei Sanauel qui fabriquait des chaus-

sures ayec des fragments d'étoffe tombés sous les ciseaux, leva ses yeux clairs sur la cantatrice dont le doigt saignait d'une piqûre qu'elle venait de se faire, elle se leva impatientéei ;

— Alors à présent, dit-elle, puisque je suis une maladroite, je vais chanter. Elle alla au piano, plusieurs hommes s'appro-chèrent et avec une variante, un peu de malice dans le regard, elle détailla déli-cieusement : « Il était un petit navire.. ».

— Reprenez tops le refrain, voiTà le na-vire qui tangue... tais toi mop cœur.,, Elle avait un peu pâli ce qui fit dire à Ml)eiide Talmont :

— Rose de Bengale ne mérite déjà plus son noin,

— Nous devrions chanter un captjqne, osa le Père Samuel. Quand j'étais à bord de L'Irish for ever, le yacht de Lord Ralph Lytton, tous les soirs les marins chantaient une prière quand sonnai} l'extinction des fe ux,

.— Entonnez le Magnificat, mon Père approuva le comte de Mimerel, nous yous suivrons, la mer fera la basse, " — Haut les coeurs eixclama Mme de Rou-coul, la directrice de l'institution fran-çaise de Fort-William.

— Hélas I gémit la cantatrice en s'en-

bums, vous ne trouverez pas, parmi les sil-hoïiettes des aini. de l'hameçon, un seul qui vous donne l'impression d'un individu niorose. On jjeut donc assurer que diman-che prochain i/i juin, il y aura de la belle humeur au long des rives.

» En effet, ce sera l'ouverture et si le ciel est de la fêle, si le 'SOleil rit dans les bran-ches et fait miroiter l'argent vif de l'ablet-te, si lo vent n'est pas contraire et si l'eau n'est ni claire ni trouble, mais à point pour donner confiance au poisson, la journée sera bonne.

» Sur la foi des mauvais plaisants ou des esi)rils superficiels qui ignorent le charme exquis de la rivière, il ne faut pas médire de la pêche à la ligne. N'y réussit pas qui veut. Il y a des amateurs lamentables qui n'ont jamais, attrapé qu'un coup de soleil ou une averse, rnais le fin d^ fin n'est pas à la portée de tout le monde. Il faut avoir l'esprit d'observation très aiguisé, savoir monter son fil et amorcer et connaître les

•mœurs et les habitudes du poisson... »

Mais combien, à part nos braves «Ma-rins » et autres « Olive » auxquels rien n'échappe, peuvent se vanter d'être le « f i n pêchetn- » ? .5

ET RÉGIONALE

FETES RELIGIEUSES LES PROCESSIONS DU SACRE

Dans quelques jours viendra cette ou-verture tant prisée de nos braves cheva-liers de la gaule. D'un article que leur con-sacre Georges Rocher, dans la Correspon-dance politique et littéraire nous extrayons les lignes suivantes :

« Un humoriste a écrit : « Le pêcheur à son affaire ne rit jamais; il est vrai qu'il n'y a pas de quoi ! » La réflexion est exac-te, mais il ne faudrait pas la prendre au sens désobligeant. Qu'il n'y ait pas de (pioi rire à la pêche, c'est évident; mais on ne saurait, malgré cela, représenter celle-ci comme un sport sans gaîté. La preuve, au surplus, c'est qu'ail est de notoriété pu-blique que les bons pêcheurs sont égale-ment de bons vivants. Parcourez les al-

Demain dirnanche se déroulera de l'égli-se Saint-Pierre à a Chapelle de N.-D. des .'Vrdilliers, la première processioji solennel-le de la Fêtei-Dieu.

I x clergé et les divers groupements et ; associations des paroisses de la ville, se réu-

niront à l'église Saint-Pierre, d'où la pro-cession partira à iG heures précises.

INSTITUTION SAINT-LOUIS

Jeudi, l'Institution Saint-Louis était en liesse. C'est que, suivant la tradition, le jeudi de la Fête-Dieu est réservé à la belle et touchante cérémonie de la première com-munion.

Ce fut donc sous un beau ciel bleu ou le .soleil resplendissait de tous ses éclats que se déroula cette solennité.

Au milieu d'une grande affluence de pa-rents et d'amis des jeunes communiants, la procession se déroula majestueuse dans la Cour d'honneur.

Grâce à la Schola et à la musique de l'éta blissement les offices furent rehaussés d'un programme musical de choix.

Les cérémonies se sont terminées hier matin par celles du sacrement de Confir-mation q,ue présidait Mgr Costes, coadju-teur de Mgr Rumeau, évêquç d'Angers. «

* *

Puis l'après-midi fut libre pour permet-tre à tous les élèves de clore dans la joie et le, repos ces heures délicieuses qui mar-quent dans la vie et demeiirent toujours comme le plus suave parfum qui embaume et enjolive l'existence ici-bas.

fuyant, le mien monte à mes lèvres. J e rentre chez moi.

— Ouvrage finit ! déclara Miss Mary Lee. Bon avis serait aller dormir. 'Will you dea*" Hélione ?

— J e vous suis Mary. Les hublots sont fermés par ce temps, allons un instant res-pirer sur le pont.

— Ail right I Elles trébuchaient un peu, le Père Sa-

muel prit le bras de Mnie d'Orlan. — Vous n'ayez pas encore le pied marin

Madame, Miss Mary est mieux aguerrie. — Yes. J 'a i vécu déjà dix passages sur

Atlantique sans compter autres. Ils s'appuyaient contre le plat bord, le

vent de Noroua hérissait de crêtes blanches les flots tumultueux, De rares étoiles per-çaient les nuages en bousculades écheve-lées. L'air sifflait dans les cordages.

L'officier de quart lança un ordre. La Commissaire du bord vint aux trois pas-sagers ;

— Mesdames, mon Përe, rentrez, on va fermer les écoutilles.

— Nous allons avoir un grain f — Un danger p —. Non. Dormez tranquilles, nous for-

çons la vitesse, on vient d'aviser qu'il y av^it des glaçons à l'entrée du port.

Le jeune homme reconduisit Miss Mary Lee qui venait de faire une embardée en lâchant le plat bord et se nfoquait d'elle-même.

E C O L E D E C A V A L E R I E

SUCCÈS DE NOS CAV^UERS A VjARSOVlE

Les officiers français et plus particuliè-rement ceux de notre Ecole de cavalerie, qui participent au Concours hippique in-ternational de Varsovie affirment chaque jour leurs succès et c'est ainsi que nous avons applaudi par trois fois, M. le lieu-tenant du Breuil dans ses premières places.

La toute dernière mérite à nouveau d'ê-tre signalée et nous félicitons joyeusement le brillant écuyer qui mercredi dernier s'ad-jugeait le Grand Prix de Varsovie.

Qu'il veuille bien croire que son succès, rejaillissant sur l'Ecole de Saumur, lui fait le plus grand honneur.

§§§ La Sortie des Poilus d'Orient

Dimanche 7 juin igSi Eu égard au grand nombre d'inscriptions

on peut pronostiquer que la journée de de-main sera complète; le soleil lui-même s'y prépare avec un déploiement céruléen, di-gne du Bosphore et de la Corne d'Or.

Tout est d'ailleurs fin prêt pour le débar-quement : l 'heure H est désignée et le .ravi-taillement ne fera pas défaut.

Le Comité local a tout préparé soigneuse-ment.

Que tous les P. O. de Maine-et-Loire soient donc les bienvenus à Saumur de-main dimanche.

§§§ S Y N D I C A T D ' I N I T I A T I V E

(ESSI)

Pour diverses raisons et cas de force ma-Jeiire, l'as.iemblée génériale annuelle n'a-vait encore pu avoir lieu avant l'ouverture de la saison touristique. Elle est désormais fixée au vendredi la juin à 20 h. 3o, à son siège, social, Chambre de Commerce, 11 et i3 rue do Bordeaux.

Tous les membres actifs recevront en temps utile leur convocation personnelle : dès aujourd'hui ils voudront bien retenir cette date du vendredi 12 et faire leur pos-sible pour assister à cette réunion.

§§§ —

C H A M B R E D E COMMERCE D E SAUMUR

i l 'une des branches les plus importaiitfts du Comrnerce et de la production de notr« Région, menacée gravement à l'heure ac. tuelle, en France et sur les marchés exte-reurs par une coiicurrence étrangère qui no désarme pas.

CALENDRIER des Fêtes de Saumur

AVIS AUX PRODUCTEURS' ET EXPEDITEURS

DE FRUITS & PRIMEURS DU SAUMUROIS

Une importante réunion des producteurs et expéditeurs de Fruits et Primeurs de la Région de Saumur avait été projetée et de-vait avoir lieu, sous les auspices de la Cham bre de Commerce et de la Chambre d'Agri-culture de Maine-et-Loire ,1e i/i juin cou-rant à Saumur.

Pour différentes raisons, cette réunion a été reportée au DIMANCHE 5 JUILLET pro-chain.

11 importe donc que, dores et déjà ceux qu'intéresse la culture ou l'expédition des Fruits et Primeurs, (ils sont légion dans le Saumurois) retiennent cette date, et pren-nent leurs dispositions pour assister à la réunion.

Des personnalités compétentes dont les noms vont être prochaineinent donnés, traiteront toute les questions se rapportant

— Aoh 1 I am wery goose 1 Le. religieux soutenait Hélione par le cou-

de, ils franchirent l'escalier, derrière eux le capot se referniait.

Les deux amies une fois dans leurs cou-chettes, un peu agitées par la perception des coups sourds que jetaient les vagues contre le navire, causaient.

— Avez-vous peur Hélione ? — Non, Et pourtant nulle créature n'é-

tait plus craintive que nioi jadis. Mais je me suis raisonnée. Vous savez, vous une énergique, combien la volonté gouverne le mental.

— Je sais, mais force physique néces-saire.

— Le vouloir la double au moins tempo-rairernent. Enfant je tremblais dans les té-nèbrep, je redoutais les grands animaux à la campagne.Me me suis corrigée avec le secours de la Foi. J e me disais : Dieu ne m'empêchera pas de mourir. Mon heure est fixée, elle est immuable. J e ne pourrai l'éviter. Alors pourquoi souffrir ainsi la moitié du tenapa à redouter ce. qui n'arri-ve jamais. Hé bien, chère amie, si je dois passer par le fond de l'Océan, je n'en irai pas moins dans le ciel du bon Dieu.

— Juste. Vous causez bien. Un astrolo-gue a expliqué à moi, jamais je me noye-rais, mon menaçant danger, c'est la chute. Terrei attire je, parce que le signe du Zo-diaque, dessous je suis née appartieiit à Vélémeat terre.

Dimanche i/i juin, mardi i4 et dimanche ig juillet, courses à l'hippodrome de Verrie.

Dimanche 28 juin, fête du cinquante-naire de l'Ecole laïque.

Dimanche 5 juillet, fête des jardins et circuit motocycliste.

Dimanche 12 juillet, régates sur la Loire, organisées par la Société Nautique.

Lundi i3 juillet, retraite aux flambeaux; embrasement du château.

Mardi i4 juillet, fête Nationale; salves. Distribution aux indigents; revue des trou-pea(; après-midi représentation gratuite au théâtre; le soir concert de la Musique Muni-cipale; feu d'artifice; bal public.

Mercredi i5, jeudi 16, vendredi 17, same-di 18 juillet : Concours du cheval de guerre.

Dimanche 19 juillet : concours national de pêche organisé par le Syndicat des Pê-cheurs à la ligne de Saumur et environs.

Jeudi 28, samedi 26, dimanche 26, lundi 27 Juillet : Grands Carrousels.

Dimanche 26, mardi 28 juillet : Courses à l'hippodrome de Varrains.

Pour clôturer ces fêtes, un feu d'artifice sera tiré le 28 juillet.

Dimanche 2 août : Courses au trot. Vendredi 14, samedi i5, dimanche 16

août : Concours de gymnastique national. Dimanche 28 août : Comice agricole de

l'arrondissement de Saumur. Dimanche 3o août : Fête d'athlétisme. La Musique Municipale jouera aux cour-

ses du dimanche 26 juillet et aux coursea au trot le 2 août.

Concours Régional de Gymnastique et Musique

de l'Union d'Anjou

Comme il a déjà- été annoncé, il aura lieu le dimanche 5 juillet prochain à La Ménitré,

II se prépare méthodiquement et s'annonoe magnifique.

3g Sociétés ont adhéré au Concours; et il y a encore quelques retardataires qui nous, fe-ront atteindre et même dépasser la quarantai-ne.

40 Sociétés Près de 2.000 gymnastes et musiciens ! Quel beau Concours en perspecti-ve ! Quelle grandiose cérémonie à la Messe militaire sur la belle place de la Ménitré î Quel superbe défilé dans sa longue ru«, large et droite, comme pour une revue de troupes! Quelle fête splendide dans la grande et belle prairie des bords de la Loire 1

Tout cela passe déjà devant les yeux de no-tre imagination, comme en un film merveil-leux et quel beau film, en effet, sonore-et parlant, avec ses 2.000 gymnastes et musi-ciens manœuvirant® artistemen t dans leurs

— Balivernes, les prédictions. Racontez-moi, puisque nous n'avons pas sommeil, un peu de votre vie. Nous voilà liées com-me des ^ u r s et nous nous connaissons depuis quelques jours.

— Jours peuvent compter comme an-nées. J ' a i entré vite en amitié with you.

— Oh ! moi aussi, yous me rendez un si grand service Good Mary. . — And so me, après la cassée cuisse de ma chère secrétaire.

— Et moi avec cette obligation de partir au Canada. Je n'avais même pas d'argent. Vous avez été d'une générosité sans égale. Comment même avez vous pu lever pour moi les difficultés du passe-port, taxe, droit de passage qui doivent se régler à l'a-vance.

— J'avais la retenue place pour Rolande, j 'ai obtenu transposition. Notre consul a tout arrangé et Iq capitaine du bord me connait. Le commissaire canadien de Paris est mon ami, il a visé passe-port, argent facilite beaucoup de cho.ses.

— Aurons-nous un long voyage sur terre ? — Notre paquebot est rapide jusqu'à St-

John, direct, sans escales. Au port nous aurons la ligne canadian-pacific jusqu'à Québec. Là vous vous croirez en France, drapeau, le monument' à nos deux braves Montcalm et Wolf symbole d'union des deinc races. Très beau, voir ensemble loués vainqueur et vaincu,

(A sutvr&l, .

Page 3: Sur les pas de Kerenski SITUATION GÉiyERfiLEarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · ST^^^Année—NMB ABONNEMENTS Trois Mo's . 4. fr. Six Mois

exercices rythmés et hardis, défilant militaire-ment dans leurs costumes frais et variés, aux sons harmonieux et vibrants de leurs musi-ques et fanfares!

Tout cela sera bientôt une féérique réalité. Pour aujourd'hui, nous ne faisons qu'écar-

ter le rideau, pour laisser entrevoir le magni-fique tableau.

Dans quelques temps, nous en reparlerons, pour présenter dans ses détails le beau pro-gramme de la grande journée sportive et mus-cale du dimanche s juillet à La Ménitré, qui sera, cette année, le bouquet des fêtes de l'Anjou.

Pris d'enthousiasme pour une si belle fête, je suis tenté de chanter, en la modifiant légè-rement, la chanson de Venise : Réveille toi, Ménitré renommée. Voici venir ton Festival joyeux. Laisse en t^ murs accourir la contrée, De ta splendeur éblouis tous les yeux. Comme une Reine au bord des eaux assise. Un peuple entier vient te faire la cour. Réveille toi pour la gloire promise. Voici venir pour toi le plus beau jourl §§§

CHRONIQUE DES SPECTACLES

ARTISTIG-CINÉMA Veillée suprême. — Drame d'origine alle-

mande. La trame est acceptable. Quelques situations délicates.

Deux cœurs à la mer. — Comédie d'origi-ne allemande. La trame est leste. Elle est traitée sans discrétion avec un goût dou-teux. Pas pour la jeunesse.

• CINÉJIA PALACE

Vivre. — Comédie dramatique, d'origln" française. La thèse n'est guère acceptable ; tous les moyens seraient bons, du momen^ que le but est noble. Des scènes un peu sen-suelles; des imprudences de femme qui ap-paraissent presque normales.

Film qui n'est pas pour la jeunesse. Ma va^cfie 'fit moi. — Comédie convenant

îk tous.

(Les Dossiers du Cinéma).

• f l l l l i l l l l l l l l l l l l l l l l l l i l i l l l l l l i l l l l l l l l l l

Union Motocycliste Saumuroise

L'U. M. S. est heureuse de pouvoir re-mercier les généreux donateurs dont les noms suivent pour l'aide qu'ils lui appor-tèrent en lui faisant parvenir les prix de valeur qui assurèrent la réussite de la réu-nion du 3i mai :

MM. Mabileau, Ackerman, Guillermin, Caves de Villeneuve, Landais, Cie Française, Rémy-Pannier, Brétault et Sidaine, Leroy, Barbereau, Palais des Marchands, Nouvelles Galeries, Demeurant, Raimbault, Lieu-taud, Laplanche, Gendron, Pineau, De Neu ville, Hervouet des Forges, Grand Bon Mar-ché, etc...

L'U. M. S. remercie tout spécialement la maison Coutard, pour la mise à sa dispo-sition de son amplificateur,^ qui a donné une si belle musique pendant toute la réu-nion, sans oublier M. Guillemet, agent de Ford, qui a mis également une Ford à sa disposition pour le transport du matériel.

Automobile-Club de l'Ouest

LES 24 HEURES DU MANS (g® Année) Circuit permanent de la Sarthe i3-i4 juin

L'attention du monde aut.j'.noliile est maintenant appelée sur le IX® Grand Prix d'Endurance de 34 heures crui so f^ispu-tera les i3 et i4 juin, sur le Circuit Per-inanent r".; la Sarthe.

La formule du Grand Prix d Endurance est trop connue pour qu'il soit utile d'en parler longuement. Les yoitures engagées doivent tenir la route pendant 24 heures, et réaliser des moyennes minima propor-tionnées à, la cylindrée des véhicules.

Leg records des 24 heures Ce record, rappelons-le, a été porté l 'an

dernier à 2980 km. C63, par Bamato et liidston, sur Bentley, dont la moyenne sur 24 heures ressortit ainsi à 122 km. m -

En 1923, lors du 1 " Grand Prix d'Endu-rance de 24 heures, le record avait été fixé par Chenard-Walckar, à 2.209 km. 536, ce •qui donnait une moyenne horaire de ga k. 064.

Voilà deux dates qu'il faut rapprocher : »923 : 2.209 k- et une moyenne de 92 k,o64 '93o : a.gSo k. et une moyenne de 122 k . i i i

Verrart-on en 1981 les vainqueurs des 24 heures dépasser les 8090 kiloroètr®?-

Pour retenir ses places On peut retenir ses places à l'avance

pour assister au grand évent sportif et in-dustriel des I 3et i4 juin, en s'adressant :

En France : a) dans tous les bureaux régionaux de

l'A. C. 0 . à Saumur, Bureau de l'A. C. O. et du Syn-

dicat d'Initiative au Théâtre. b) au Bureau de Paris, 16, rue d'Athènes

(IXe).

En Angleterre : Aux bureaux de : The Automobile Asso-

ciation, Fanum House, New Coventry Street, London W. 1'.

Les Fêtes champêtres FETE DU BOIS-BRiARD

A SAINT-HILAIRE-SAINT-FLORENT

Le Dimanche 7 juin, fête du quartier du Bois Brard et de la rue National«.

— Programme— A i4 heures : course j)édestre régionale (2

francs d'entrée). A i4 h. i5 : course pédestre réservée aux

jeunes gens de moins de i3 ans. A i4 h. 3o : course aux brouettes. A i4 h. 45 : course aux cerceaux. A i5 heures : Mât de cocagne et jeux de

croquet. A iG heures : fête de gymnastique et con-

cert par la <( Bayard » de St-Florent. A 18 heures, à la'Villa Plaisance : distri-

bution des récompenses. Bal à grand orchestre. — Attractions di-

verses. — Tir. — Confiserie.

Do 20 à h. 21 h. : concert par l'orchestre Lemert.

Etat-Civil de Saumur Du 3 au 6 Juin 1931

PUlBLICATIONS DE MARIAGES

Fernand Leguéret, tailleur d'habits à Fontainebleau,et Ernestine Appeau,culot-tière à Saumur,io, rue Pascal.

André Libessart,, maréchal des Logis, au 11° régiment de cuirassiers, et Ray-monde Lodewyck, employée à Saint-Omer.

DÉCÈS

Maria Gougeon, veuve Borien, 73 ans, s p., rue W.-Rouseeau, 102.

Julie Amiel, célibataire, 42 ans, 38, Grande-Rue.

La fête des mères à Angers Préparée par un Comité d'organisation

dont on ne saurait trop louer le désinté-ressement et le mérite, elle a été célébrée, dans la salle des fêles de l'Hôtel de Ville, pendant l'après-midi du 3i mai. Des dis-cours furent prononcés qui annoncent l'é-panouissement sinon l'apparition d'un es-prit nouveau. La mère de faniille sera donc à l 'honneur dans tous les milieux. Elle re-cevra de plus en plus des encouragements publics proportionnés à, son admirable dé-vouement.

A cette occasion, Mgr l'Eyêque d'Angers avait adressé à ses diocésains une Lettre pastorale qui a été entendue. C'est pour répondre à son appel et sur l'invitation du Comité, que Mgr le Coadjuteur a pris la pa-role à la Cathédrale. ^

Pour exalter la mère française, celle qui, à toutes les époques, a donné ses enfants à Dieu et à la Patrie, il a pris pour exem-ple la mère de sainte .leanne d'Arc :

Le 7 novembre i4.55, une: femme en deuil franchissait le seuil de la cathédrale de No-tre-Dame de Paris.

C'était Isabelle Romée. Elle avançait lentement, le long de la

nef, à travers les rangs émus de la foule, soutenue par son fils Pierre, d'Arc, et par le défenseur qu'elle-même s'était choisi. Son corps était courbé mçins par les. années que par le malheur. Mais, dan« sa , main tremblante,. elle portait, comme un gage d'apaisement, le texte de sa plainte au pa-pe et la réponse du chef de l'Eglise. Dans ce rescrit, CaÎixte II la consolait avec une pitié toute paternelle et ordonnait la révi-sion de l'inique procédure de Rouen,

Isabelle Romée s'inclina devant le juge ,Iean Jouvenel des Ursins, archevêque de Reims, qui avait pris place dans le chœur. Puis, d'une voix entrecoupée de sanglots, elle commença en ces termes :

« .l'avais une fille née de légitime maria-ge Par mes soins elle avait été baptisée et niunie du sacrement de confirmation. Bien que je sois de condition simple, je n'en ai pas moins élevé cette enfant dans la cram-te de Dieu eti les traditions de l'Eglis».,.

Dans "Un âge encore tendre, elle fut adrni&e au sacrement de Pénitence, puis de l'Eu-charistie. Elle communiait pour ainsi dire tous les^mois. Les malheurs de la France, à cette époque, étaient sans nombre. Ma fille y compatissait de tout son cœur. Elle jeûnait et priait pour leur cessation. »

Isabelle Romée eut encore le courage de l)rononcer le passage qui avait trait à la cruelle condamnation de son enfant. Mais l'émotion ayant étouffé sa voix, le reste de la requête fut lu par un des personnages qui l'assistaient.

Mgr Costes a développé ces nobles pen-sées. Puis il a terminé en disant : « Que les mères françaises aillent plus souvent à l'école d'Isabelle Romée. Le pays leur de-mande, comme l'Eglise, de faire de leurs maisons de vrais foyers de vertu, de patrio-tisme et de religion. »

Semaine Religieuse.

propriété du sieur Auguste Prou, cultiva-teur.

Les gendarmes de la localité"ont enquêté et dressé procès-verbal.

Oiver. . IL F|AIJ..41T PAYliR

La police a procédé à l'arrestation de Louis Androuin, 2G ans, manœuvre, en ver-tu d'une contrainte par corps.

Cet individu n'a pas payé l'amende qu'il avait été condamné à verser à la suite d'un jugement rendu pour abandon de famille.

UN BIENFAIT MAL RÉCOMPENSÉ Ces jours derniers, le nommé André Du-

bos qui avait été arrêté en gare de Sau-nnir P.-O. pour avoir voyagé sans billet, était remis à la justice. M. le commissaire de police l'ayant laissé en liberté parce que placé, il pouvait récupérer la somme dont il était redevable envers les Chemins de fer.

Dubos avait donc trouvé un emploi com-me garçon de salle chez M. Roussot, res» taurateur rue de la Maréchalerie.

Or, il ne devait pas durer longtemps en place car un matin le patron apercevait une fenêtre et des volets de son établisse-ment ouverts; en outre, Dubos n'était plus là et le tiroir de la caisse allégé.

C'est pourquoi les soupçons se sont im-médiatement portés sur le fugitif; les pre-mières constatations né laissaient aucun doute quant aux procédés.

Pendant la nuit, Dubos pénétra dans la salle par un guichet à volet pour les plats puis il se dirigea vers le comptoir qu'il ou-vrit et s'empara de З20 francs, puis son coup fait, passa par une fenêtre et s'éva-da.

La police, mandée, releva toutes ces in-dications et recueillit les doléances du res-taurateur qui déclara même avoir avancé 100 francs à Dubos pour le défrayer de son procès et de ses indemnités envers la Com-pagnie P.rO.

L'enquête menée activement n'a pu qu'af-firmer les dires de M. Roussot. En effet, dans la nuit ou fut opéré probablement le coup, Dubos prenait un billet pour Paris et au contrôleur qui lui en fit la remarque en le reconnaissant, le voleur déclara avoir reçu un mandat.

L'affaire suit son cours, Dubos ne tarde-ra pas à être pincé.

AUTO CONTRE MOTO Vers 20 heures, jeudi soir à l'entrée du

Pont Cessart, en face du Quai Mayaud, l'au-to n» 4438 H-D, conduite par M. Gustave Luce demeurant à Savigny (Indre-et-Loire) venait de la Place Kleber, se dirigeant vers la gare P.-O. lorsque survint une moto mon-tée par M. Philbert Perrault, domicilié rou-te de Rouen n ' 8, débouchant de la gare jXJur gagner Bagneux. Une collision légère eut lieu, renversant le motocycliste. Il n'y eut pas de blessés, mais des dégâts maté-riels assez importants.

La police, enquête. ..

DES COUPS ApX ROSIERS Deux jeunes gens :- Germain 'fessier, 18

ans, cultivaleui^-e1 Florent Flécheau, 17 ans, oiltivateur également demem-ant le premier à Salut-Olément-rtes-Levées, l'aulrp à La Ménitré, auront à répondre de leurs agissement enver.s une dame Hüchel, à la-quelle ils ont portp plusieurs coups de poing, tandis qu'elle se rendait à la bou-langerie Albert, ,

DES INIURES

Procès-verbal a été dressé contre Louise Oranger, 79 ans, ménagère, rue du Petit-Pré prolongée, qui a injurié ses voisines,

—o

UN VOL D'iÀRTICHAUTS Une femme Briand, née Augustine Le

Goff, 3o ans, ménagère 5 C.ennes à chapar-dé sept têtes d'artichauts dans un champ,

UNE ENQUÊTE • Une enquête vient d'être ouverte an su-

jet d'une affaire embrouillée (pii a eu lieu le 2 courant entre les époux Aniirault, cul-tivateurs à la Thibaudière d'Allonnes, et le jeune .loseph Nivelle, 16 ans, du même lieu.

Le père Nivelle a pris la défense de son fils dans cette affaire de disputes et de jets de cailloux. — — — — — » " — —

Electrification rurale POMPAGE DE L'EAU

DANS LES COMMUNES' RURALES ET LES EXPLOITATIONS AGRICOLES

(Suite et fn.) •• Besoins domesticjues à petit arrosage m)ec profondeur d'eau ti'cxcédant pas 7 m.

Hauteur de refoulement i5 mètres Les groupes moto-pompes centrifuges de

1000' à 120P litres à l'heure sont générale-ment utilisés. La j)uissance du moteur est de 1/4 de CV. Des eaux légèrement sableu-ses ne gênent pas le fonctionnement de la pomjxi.

La faible puissance du nioteur permet de le brniKher sur l'installation électrique lu-mièr;v.

Un tel grou|X! refoulant 1000 litres d'ea'u à i5 mèties au-dessus du sol, entraine une dépense voisine do o fr. 5o sur du kilowatt-heure lumière à 2 fr. 5o.

Pour une hauteur de refoulement supé-rieure à i5 mètres, les groupes moto-poni-pes centrifuges dits h Haute pression sont nécessaires.

Le débit plus fort pour lequel ils sont construits et l'effort do refoulement auquel ils sont soumis imposent l'emploi d'un mo-teur plus puissant installé sur courant électrique force motrice.

Hauteur d'/ispiralion ma.xima> de 8 m. 5o Les pompes rotatives à, palettes et à pis-

tons ont une aspiration sui)érieure aux pompes centril'uges. Leur fonctionnement est ¡larfait pour des eaux Irès claires.

Installation d'eau sous pression

La tuyauterie de refoulement de tous ces groui*s sert à remplir un réservoir sure-levé. De ce réservoir une canalisation mai-tresse permet de distribuer l'eau par gra-vité dans l'installation pour la desserte de tous les postes d'eaq de la maison. Le rem-plissage du réservoir se fait automatique-ment par l'emploi d'un interrupteur à flot-teur.

Gniupe moto-pompe, réservoir surelevé, distribution formant l'ensemble d'une ins-tallation d'eau sous pression,

La pose d'un réservoir en charge est quelquefois de réalisation difficile, les lo-caux ne s'y prêtent pas toujours et la cons-truction d'un pylônei destiné à supporter ce réservoir est souvent coûteuse.

Pour obvier à cet inconvénient les cons-tructeurs ont adapté sur le refoulement innnédiat de la poni|M! une cloche à air. L'ensemble réalisé porte le nom de groupe moto-pompe sous pression.

L'eau refoulée par la pompe comprime l'air contenu dans la cloche. La pression de cet air augmente au fur et à mesure de l'élévation du niveau d'eau. Quand la pres-sion de l'air équilibra le refoulement de la pompe à a kg. par cm2 un contacteur ma. nométrique coiir>e le courant, la ])ompo j s'arrête. Dèâ qu'on robinet est ouvert l'eau {

s'écoule^ dans la canalisation sous la pres-.sion de l'air contenu dans la cloche. La bai.sse du niveau d'eau entraîne la détente de l'air. Le contacteur inanométrique re-met la pompe en marche quand la pression lie l'air est redescendue à i kg. par cm2.

Pour les arrosages maraîchers, le groupe moto-jjompe centrifuge est d'une utilisa-lion courante.

Les caractéristiques d'un tel groupe sont: faible hauteur d'asi>iralion et débit impor-tant nécessitant des tuyauteries de grand diamètre.

Un groupe actionné par un moteur do 2 CV débite pratiquement une moyenne de io à la mètres cubes à l'heure.

Quand la napi« d'eau atteint des pro-fondeurs comprises entre 8 m. 5o et 20 m., il faut avoir recours au clapet hydre injec-teur, appareil de construction récente, qui se visse à l'extrémité inférieure de la tuyau-terie d'aspiration. Une tuyauterie de faible section en dérivation sur le refoulement d'une pompe centrifuge renvoie une peti-te quantité d'eau au clapet hydre injectenr placé au fond du puits. Ce dernier joue alors le rôle de trompe et la dépression ])rovoquée par celte trompe entraîne ime quantité d'eau deux ou trois fois supé-rieure à celle envoyée au clapet.

Le rendement d'une telle installation de-viendrait insuffisant pour des profondeurs supérieures à 20 mètres.

Le moteur électriiiue actionne également les jxjmpes à .godets et à chaînes capillai-res souvent en service dans les ex|iloita-tions agricoles.

Une )X)nlie fixée sur l'axe de la pompe remplace la manivelle primitive. Hauteur d'aspiralion supérieure à ao m.

L'emploi des ])onipes à ])istons liquides .'e généralise.

Une ponii« en station à la surface du h.ol est reliée par deux tuyauteries avec une deuxième pompe placée au fond du puits. L'iincompress^bilité (te l'eau eis/t utilisée pour servir de liaison entre ces deux corps lie pompes. I.a mise en marche de la pre-mière provoque le fonctionnement de la (loiupe inférieure. Clette dernière aspire et lefoide l'eau comme une pomjje à yiislon ordijiaire.

De telles inslallatioiis sont réalisables pour "les grandes profondeurs, 3o, 4o, 5o cl Go mètres, souvent rencontrées.

Dans tous les cas le problème du pom-page de l'eau est ^résolu par l'utilisation de la force-motrice électrique.

Les groupes moto-pompes domestiques apportent commodité confort et hygiène dans la maison d'habitation, les installa-tions plus importantes réjxjndant à tous les besoins agricoles améliorent la vie à la campagne. Une telle application intime-ment liée au développement des réseaux ékctriques ruraux, recueille de plus en plus la faveur de toxis les usagers.

R. DOMIN, Ingénieur-Agronome

D'' du Centre Régional de la S PU RE

CHEMINS^DE 'FER PARI'S-ÔÏILÉANS BILLiriS Di; FIN DK Sh.MAlM- A LA MER

en a" et 3° classes au départ d'ANGERS

été ig3. La Compagnie d'Orléans délivre les sa-

luedis et veilles de fêtes, <lu a3 mai au 37 sei>l('mbre TQUI, des billets sj)éciaux aller et retour de fin de semaine de .a" et 3® clas-•ses au départ d'Angers-St-Laud pour St-Nazaire, Pornichet, La Baiile-les-Pins, La Baule-lisco>d)lac, Le Pouliguen, Ratz-s.ur-Mer, Le Croisic et Guérande.

Ces billets comiwrtent ime réduction de 4o % et jxîuvent être utilisés dans tous les trains aux mêmes conditions que les bil-lets ordinaires.

Pour la validité, le transport des bagages et autres renseignements s'adresser à la gare d'Angers-St-Laud,

Page 4: Sur les pas de Kerenski SITUATION GÉiyERfiLEarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · ST^^^Année—NMB ABONNEMENTS Trois Mo's . 4. fr. Six Mois

ASSISTANCE JÜMCIAIIIE Décision du 9 juin 19З0

Elude do Maître BAUCHAIiD, Doc-leur en dioil, avoué 12, ruo du Marché-Noir, Saumur.

D'un jugement rendu par le Tri-bunal civil do première instiince de Saumur en date du 7 novembre igSo, enregistré et signifié :

Entre: Mme Madeleinei Hilaireau, épouse de M. Paul Lefaux, demeu-rant de droit, 59, rue Waldeck-Rousseau à Saumur. Mais autorisée à résider et résidant en fait rue du Vieux-ront, u Saumur, il'une part.

Et M. Paul Lefaux, chiffonnier, demeurant à Saumur, 59, rue Wal-decJc-Rousseau, d'autre part.

Il appert, que le divorce d'entre les époux Lefaux-Hilaireau a été prononcé à la requête et au profit de la femme avec toutes Ses consé-quences de droit.

Pour extrait : Saumur le 2 juin igSi.

R. BAUCHARD.

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Etude de M" R. GUICHARD, huis-sier, à Saumur;

Vente Mobilière PAR AUTORITÉ DE JUSTICE

Le dimanche 7 JUIN igSi, et s'il y a lieu le dimanche i4 JUIN igSi à li heures précises {heure léga-le) à Fourneux, commune de Dampierre au domicile des époux Verneau-Roger, il sera procédé par le ministère de Maître GUI-CHARD^ huissier à Saumur, à la vente aux enchères publiques des meubles, objets mobiliers et ma-tériel. Pour le détail consulter les af-

fiches. Au Comptant

et i5% en. sus des enchères

Messieurs ZIVY et Cie, manda-taires des vendeurs, se trouveront sur place à la disposition des ama-teurs, soit de la ferme, soit de la propriété de maître, aux dates fi-xées pour la vente mobilière.

Cliainh de Coiiercs к S u r Marché du 30 Mai 1931

CÉRÉALES Blé roux 100 kil. 170 я Seigle — « » Orge de mouture — 88 » Orge de brasserie . . — » » Avoine noire — 92 » Avoine grise — 95 я Escourgeon — » » Maïs - » „ Sarrasin — » >,

FARINE — ISSUES Farine de froment (cylindres).. — 24G »

— (meules)... — » > Son — 60 » Remoulages — 70 » Pain (taxe officieuse) le kil. » i Pain (prix en boulangerie) — 2 50

FOURRAGES Foin (selon qualité) 1,000 kil. 300 » Luzerue — 300 »

PAILLES Pailles de blé — 140 » Pailles d'avoine — 110 »

MARCHANDISES (DIVERS) Noix 100 kil. » » Pommes de terre — » » Beurre le kil. 18 » Œufs la dou/. 5 »

LÉGUMES SECS Haricots я I

GRAINES FOURRAGÈRES Trèfle violet (selon qualité).. n » Trèfle incarnat — . . » i Luzerne — . . » »

MON JARDIN Revue Pratique de Jardinage

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gratuitement les Avis d'Obsèques pour

les Familles qui voudront bien confier,

à l'Imprimerie du Journal, leurs com-

mandes de Lettres de Deuil (invita-

tions ou faire-parts).

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Travaux Administratifs et Commerciaux

et de Luxe

RELIURE - : - CARTONNAGE REGISTRES

HORAIRE DES CHEMINS DE FER L I G N E D E l _ ' É A T

P A R I S (Montparnasse) - S A U M U R - BORDEAUX

STATIONS

Paris Gliartres Courtalain.. dép. Châtean-du-Loir. Château laVallière No3'ant-Méon Linières-Boutoii.. Vernantes Blou Vivy SAUMUR (Orl.) a r r .

— dép. Naiitilly arr. SAUMUR (Etat ) a r r .

— dép. Nantilly arr.

— dép. Gliacé-Varrains . . Brézé-Saiiit-Cyr.. Montreuil... dép. Tliouars arr.

— dép. Airvault (gare)... Partlienay Niort Saintes Bordeaux

785 747 713 775 799 RAP.

705 (ij R4P.

7 35 9 20 15 .> ' . . •5 36 9 11 10 34

' 7 30 10 44 — ^ 16 51 •5 45 10 06 14 12 ^ 1 •• Í2 28 17 50 6 17 10 35 14 50 l - i ï .. 6 45 10 59 15 22 S 6 53 11 07 15 31 IL, ÇS-«

• S 7 03 11 17 15 42 ^ w 0

. . . . 7 12 11 25 15 52 Я S J -ï» . . 7 20 11 32 16 04 7 28 11 40 16 15 Í3 27 Í8 38 7 48 12 12 16 55 ftj- I.» s;

S 13 29 18 40 7 55 12 19 17 02 . . . .

"7 43 12 Ói !. 18 57 7 49 12 09 19 03 7 59 12 21 Í7 Ó3 19 15 8 05 12 26 17 08 19 21 .. 8 12 12 33 17 15 19 29 8 37 12 57 17 35 20 21 13 5Í 19 9 00 13 24 18 02 2D 46 14 08 19 14 9 15 14 55 20 56 14 15 19 20 9 51 15 33 21 34 . . . •

10 25 16 34 22 И . . . • Í4 57 20 11 40 20 56 23 06 .. . • 15 52 20 37 14 00 23 20 . . . . 17 24 16 10 3 38 19 08 16 10 3 38 19 08 1

511 783 781 789 E X P R . E X P R .

13 OS 20 50 21 50 15 15 22 18 23 15 17 03 23 23 20 12 0 54 "i 25 20 42 21 07 . . 21 15 21 24 21 3J 21 40 21 48 "2 Ó5 '2 36 21 55 2 09 2 40 22 02

22 04 22 09 22 16 22 31 22 58

2 34 2 55 3 18

3 30

•4 23 5 40 7 40 9 57

B O R D E A U X - SAUMUR PARIS (Montparnasse)

STATIONS

Bordeaux.. Saintes Niort Partlienay. Airvault... Tliouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-G. Cliacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMUR (

— dep. Nantilly d. SAUMUR(O)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant - M Chàt.-la-V Ch'it,-du-L Courtalain Chartres.. Paris arr.

784 704 f 2) 506 Hip.'

08 41 53 59 03

7 46 8 30

•9 04 9 11 9 27

6 09 6 15 6 53 7 04 7 12 7 23 7 U 7 46 8 15 9 07

ii „ 14 02 15 49

9 44 9

10 41, 11 47

13 40

702 700

5 41 7 03 1 32 8 10 8 45 9 35 9 47 9 54 9 57 9 58

10 03

« i d -l ' I l i s 0,0 © л

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728 540

10 10 33 10 45 10 52 10 56 11 12 11 17

11 04 11 11 11 20 11 31 11 39 11 49 12 12 10 12 40 14 05 16 50 18 45 20 18

798 ИАР.

8 25 10 28 12 00 12 48

13 24 13 31 13 49

14 08 14 10

15 12

17 15 18 26

788 710

15 52 16 56 , 17 20! 17 52 18 10 18 49 19 01 19 10 19 14

18 57 19 20 19 27 20 08 20 19 20 26 20 38 20 49 21 09 21 36 22 04

to Й s Q о

- I

21 09 21 21 21 27 21 30 21 31 21 36

2776 770 ЕХРИ.

780 EXPR.

19 » 21 30 19 » 21 30

. . . . 20 4Ó 23 02

. . . . 21 56 0 11

. . 22 5Í "Ó 5Ó

2Ó 59 23 20 0 58 21 37 23 39 . . . .

22 02 24 » 0 04

1 21

•3 49 5 20

1 33 1 36

2 57 4 15 5 17 6 40

L I G N E D ' O R L É A N S P A RIS - TOURS - SAUMUR - ANGERS - NANTES

STATIONS

Paris (Orsay). Tours.. . dep. Langeais Port-Boulet.. Varennes . . . , Saumur. .arr.

— dép. St-.Martin . . . , St-Clément .. Les Rosiers.. La Ménitré.., Angers.. .arr. Nantes., .arr. St Nazàire. . . Le Croisic . . .

145 DIR'

3307 OMN.

22 58 5 12i 5 39 6 01

6 17 6 22

7 00 9 из

10 35 11 41

23 52 6 32 7 21 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 38

13 48

101 EXPR.

7 06 11 42 12 06 12 26

12 41 12 43

13 02 13 22 14 51

• I

103 EXPIi .

9.03

13 39 13 41

14 14 15 29 17 18 18 21

3319 OMN.

8 08 12 Б9 13 38 14 08 14 18 14 29 14 39 14 50 14 56 15 03 15 13 15 48

109 EXPR.

12 35 15 14

16 20 16 21

16 54 18 12 19 25 20 19

3325

16 33 17 15 17 48 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 33

115 RAP.

17 00 19 38

20 43 20 44

21 15 22 25 23 39

3331 OMN.

14 08 20 12 20 51 21 23 21 33 21 44 21 54 22 05 22 11 22 18 22 27 23 02

135 RAP.

20 10 23 24

0 35 0 38

141 EXPR.

21 22 1 29

2 23 2 28

1 14 2 34

3 09 4 38 6 22 7 45

3 20 3 43 5 19 6 54 8 04

STATIONS 3308 OMN.

Le Croisic.. . St-Nazaire... Nantes., dép. Angers, .dép. La Ménitré... Les Rosiers..; St-Clément.. : St-Martin . . . Saumur. an".

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours. . . arr. Paris (Orsay).

5 29 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 38 6 49 7 01 7 34 8 10

12 38

ANGERS -- SAUMUR - TOURS - P A R I S

120 A, L. 3316 3320 102 110 3334 116 O . L . 142 136 EXPR. EXPR. OMN. EXPR. EXPR. OMN. RAP. EXPR. RAP.

5 02 6 20 ü 30 11 26 . . 16 19 19 35 .21 05 6 01 7 28 • • • • 10 40 12 35 • . . • 17 24 20 42 22 09 7 05 8 45 •9 57 12 00 14 42 16 53 18 41 22.14 23 19 'Ó 4Í 8 16 10 05 ió 3Ó 14 15 13 18 16 08 19 55 19 51 23 38 0 39 1 59

11 05 14 50 16 28 20 30 0 01 1 59

11 14 15 00 16 28

20 39 0 01

11 21 15 16 20 50 . . . •

11 27 15 23 20 56 ..

á 46 iÓ 37 11 37 15 33 13 5Ó ié 46 21 07 20 21 0 21 1 11 2 31 8 47 10 39 11 47 15 43 13 52 16 48 21 18 20 23 0 24 1 13 2 34

. . . . 11 58 15 55 . • . . • • • 21 30 . • . • • . . . . 12 13 16 11 . . . . 17 04 21 53 0 41 .. . . . 12 48 16 50 17 24 22 30 1 04 9 50 i i 44 13 24 17 27 Í4 55 18 06 23 05 21 21 1 30 '2 05 •3 43

12 38 15 39 . . . . 21 37 18 OI 21 37 5 20 0 12 6 51 6 51 7 10|

SAUMUR - PORT-BOULET - GHINON

STATIONS 1803 1809 1807 STATIONS 1802 4836 1810 /9 Jeudi 1812

SaumurOrl. Port-Boulet jAvoine

6 38 7 13 7 24 7 36

/в Jeuo'i 9 08 9 19 9 33

11 25 11 36 11 50

15 43 16 21 16 47 17 05

Avoine Port-Boulet SaumurOrl.

7 08 7 26 7 56 8 17

13 02 13 35 14 Of 14 29

20 44 20 57 21 23 21 44

15 25 15 40 17 48 18 09

SAUMUR - BOURGUEIL

STATIONS

Saumur Ori. 6 38 11 47 15 43 Port-Boulet 8 10 12 40 16 20 Bourgueil.. 8 19 12 47 16 27

(A) N'a lieu que le Samedi. —

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

6 43 7 56 8 17

(в) N'a pas lieu

(A)

10 54 12 26 12 41

(B) 16 45 17 48 18 09

le Mardi.

ANGERS — DOUÉ

STATIONS 1855 1857 1863 EXPR.

Angers St-L. 6 10 11 35 17 03 Martigné... 7 35 12 51 17 59 Doué-la-F»«. 7 56 13 10 18 15 lesVerchers. 8 02 13 17 leVaudelnay 8 11 J3 25 Montreuil a. 8 22 13 35 18 3Ó

OMN. Montreuil d. 8 41 13 57 19 05 Loudun . . . . 9 39 14 41 19 64-Moncontour 10 04 15 08 20 22 Poitiers 11 27 16 25 21 47

M O N T R E U I L - P O I T I E R S

1865

17 40 19 08 19 37 19 44 19 51 20 04

20 21

b s " i

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun. . . . Montreuil a.

Montreuil d, leVaudelnay lesVerchers, Doué-la-Fne. Martigné... Angers St-L.

1854 M . V .

6 00 6 15 6 28 6 39 7 02 8 36

1852

6 37 7 58 8 38 9 17

EXPR. 9 33 9 43

'é 54 10 11 11 10

1856

10 42 12 14 13 .. 13 36

14 . 14 13 14 21 14 30 14 46 16 02

1868

16 40 18 17 19 21 20 08

20 39 20 51 20 59 21 05 21 20 22 17

La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être giissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les htures indiauées sont toujours les heures de départ.

(1) M a r d i s , j e u d i s et s a m e d i s .

(2) L u n d i s , m e r c r e d i s et v e n d r e d i s .

S A U M U R A L A F L È C H E

Saumur dép. 8 55 14 34 21 51 1 Vivy 9 07 14 45 22 02 • - * . '

Longué 9 21 14 56 22 13 .. .." Les Hayei. 9 29 le 03. 22 20 • •» ' Brion Jum'ee 9 35 15 08 22 25 1 Chartrené.. 9 42 15 13 22 30 Baugé 9 5B 15 23 22 41 !! Clefs 10 12 15 38 22 56 . . ..i La Flèche...

)

10 29 15 50 23 08 "i

LA FLÈC>HE A SAUMUR

La Flèche d Clefs. Baugé Chartrené... Brion-Jum'" Les Hayes... Longué Vivy Saumur arr.

6 24 11 10 17 26 .. .. 6 38 11 24 17 41 . . . . j 6 53 11 40 18 02 • • • •

7 00 11 47 18 09 . . . • 7 06 11 54 18 20 . . . . 7 10 11 58 18 24 . t . . 7 18 12 08 18 39 1 7 29 12 21 18 50 7 39 12 31 19 01

Vu par nous , Maire de S a u m u r , p o u r légalisation de la s i g n a t u r e du gérant^

ШШ «fi УШ'е de Saumur, ¡i щ U Мл1@Л|

Certifié par J'impHmeur iouiagigné.