ÉTAPE 16 CARCASSONNE - BAGNÈRE-DE-LUCHON

218 km MARDI 24 JUILLET 2018

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CARCASSONNE (DÉPART FICTIF)LA BASTIDE SAINT-LOUIS avec

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note LES BASTIDES

LES BASTIDES sont des ‘’cités neuves’’ fortifiées, construites (dans le Midi et le Sud-Ouest) à partir du XIII° siècle. Elles se multiplièrent pour répondre à des intérêts à la fois politiques, stratégiques et économiques (on en construisit 315 dans une période de 150 ans, entre 1229 et 1373).

Comment sont-elles construites? Elles sont, avant tout, un objectif militaire : les bastides (anglaises ou françaises) sont sur un plan régulier, dans une enceinte (carrée ou rectangulaire). Au milieu de la ville s’ouvre la CORNIÈRE (une grande

place), entourée de COUVERTS (des galeries couvertes). Les rues principales aboutissentaux PORTES de la ville, défendues par des TOURS, (à partir du XIV° par une enceinte). Les rues se coupent en angle droit selon un PLAN en ÉCHIQUIER (l’église fait partie du système de défense). Les bastides correspondaient au désir de mettre le pays en valeur, et elles changeaient des villages aux rues et ruelles tortueuses et enchevêtrées.

Les volontaires, pour les construire et les habiter, recevaient un terrain à bâtir, les matériaux de construction, un terrain, pour le jardin potager, à l’extérieur du mur d’enceinte, un régime d’impôt déterminé, et disposaient de leurs biens. Devenus BOURGEOIS, ils choisissaient leur administration municipale, les consuls et payaient l’impôt au BAYLE, le représentant du ROI, sur place.

Comme par exemple, NAJAC, VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE, SAUVETERRE-DE-ROUERGUE (AVEYRON), BEAUCAIRE ou MARCIAC (GERS), CASTELNAU-DE-MONTMIRAL (TARN), CARCASSONNE entre autres etc etc …

! Port de plaisance, à 100 m de la BASTIDE SAINT-LOUIS.

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DÉPARTEMENT DE L’AUDE

LA CITÉ DE CARCASSONNE

LA CATHÉDRALE SAINT-MICHEL

L’ÉGLISE SAINT-VINCENT

LE PORT DU CANAL DU MIDI

LE CANAL DU MIDI

BASTIDE SAINT-LOUIS

217,9 CARCASSONNE (DÉPART RÉEL)

! AÉROPORT SUD DE FRANCE par la région OCCITANIE et AÉROPORT DE CARCASSONNE EN PAYS CATHARE par le département. Propriété de l’État français avant son transfert à la région LANGUEDOC-ROUSSILLON en 2007 (OCCITANIE à présent). Exploité par la Chambre de Commerce et de l'Industrie (CCI) de CARCASSONNE, il a vu sa concession attribuée à TRANSDEV (anciennement Veolia Transport) depuis mai 2011. Environ 20 000 mouvements d'avions par an, dont une moyenne de 7 vols commerciaux par jour (ouvert au trafic national et international commercial non régulier, aux avions privés, aux IFR et aux VFR). Installé dans l'enceinte de l'aéroport depuis 1970, le Service d'exploitation de la formation aéronautique (SEFA), intégré en 2011 à l'École nationale de l'aviation civile (ENAC), forme des pilotes de lignes et des instructeurs.

205,3 MONTRÉALMONTREAL a été le cœur du pays cathare quand elle était le fief des seigneurs de LAURAC. La ville est ravagée plusieurs fois durant les GUERRES DE RELIGION. Ayant prit le parti de HENRI II de MONTMORENCY (1595-1632 - qui participa aux guerres contre les protestants et qui intrigua avec GASTON d’ORLÉANS, frère du roi, contre RICHELIEU), MONTRÉAL sera mis à l’amende et à l'édit de LANGUEDOC en 1630, le Cardinal de RICHELIEU fera mettre à bas ses remparts.

! XIII° - XIV° siècle. Créé par le pape français JEAN XXII en 1318, le chapitre était composé de 15 chanoines, 3 hebdomadiers, 23 chapelains (prêtres), 2 diacres, 2 sous-diacres, 6 clercs, 8 enfants de chœur. Il va durer jusqu’en 1789 et être supprimé à la RÉVOLUTION Française. À la base, une I° église devenue trop petite qui obtint de PHILIPPE III le Hardi, en 1273, l’autorisation d’agrandissement. On trouve effectivement, des éléments plus anciens d’une

primitive église (XII°, peut-être même du XI° siècle) comme la partie gauche de la façade Sud, la façade Ouest (fond de l’église) et son portail d’entrée, la tour échauguette octogonale au Nord-Ouest ou la tour poivrière au Sud-Ouest … Cette collégiale posséde une nef unique caractéristique des églises du Midi, de 52 m de long, 22 de large (en tenant compte de la profondeur des chapelles) pour 22 m de haut (du pavement jusqu’aux clés de voûte) … Dans le chœur proprement dit, où se réunissaient les membres du Chapitre, 66 stalles sur une double rangée, finement sculptées et ornées des blasons des membres notoires du Chapitre. tableaux, vitraux du XIX° siècle, la chaire placée à gauche du grand portail est le plus vieil élément de la Collégiale (tout ayant été détruit lors des GUERRES DE RELIGION). Orgue de 1738-1740, refait en 1781-1785 par JEAN-PIERRE CAVAILLÉ. Restaurés plusieurs fois, il est reconnu pour sa beauté et sa sonorité. Au milieu de la façade, orientée au Sud, le grand portail aux nombreuses sculptures (fin XIV°, début XV° siècle, semble-t-il) dont la finesse ressort dans la masse presque austère de la Collégiale. Un clocher octogonal, remarquable gargouille à la tête d’un contrefort,

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CARCASSONNE-SALVAZA, AÉROPORT SUD DE FRANCE

LA COLLÉGIALE SAINT-VINCENT

207,7 LA FORCECe village est construit en circulade, situé sur un coteau.

note après les bastides, voici … LES CIRCULADES

On nommait ainsi un type d'agglomération fortifié (apparu surtout dans le LANGUEDOC-ROUSSILLON) disposé en anneau successif autour du château ou de l'église. Un grand nombre de ces villages se trouvent entre PÉZÉNAS et SAINT-CHINIAN. En opposition avec le système des BASTIDES (page ), ce phénomène remonterait donc à l'an mil, son apogée se situant entre 1080 et

1130. Ses origines pourraient être liées au symbolisme chrétien *, aux impératifs de défense (elles sont apparues lors des invasions) évitant de se faire surprendre car dépourvue d'angle mort, ainsi qu'une technique d'arpentage.

* L’idéologie médiévale était basée sur l'interdépendance de l'homme et du monde, créé par Dieu et symbolisé par le cercle. Le cercle représentait donc la forme la plus pure, le symbole de l'infini et l'emblème de la force.

Son nom vient du latin médiéval forcia qui désigne une fortification secondaire.

L’ÉGLISE de LA NATIVITÉ DE NOTRE-DAME romane au clocher carré (avec son escalier sénestrogyre).

Sur la commune de FANJEAUX dont dépend le village de PROUILHE

! I° fondation de SAINT-DOMINIQUE, ce monastère constitue le berceau de l'ordre des DOMINICAINS l'un des plus importants monastères royaux de l'Ancien Régime.

Le catharisme grandissant, le pape INNOCENT III (1160-1216) s’en inquiéta et envoya de nombreux prêtres pour prêcher le retour au catholicisme. C’est alors que sera créé L’ORDRE DES PRÉCHEURS (ou DOMINICAINS) avec comme fondateur DOMINGO de GUZMáN (futur SAINT DOMINIQUE - v. 1170 -1221).

Il accompagnera PIERRE de CASTELNAU (religieux de CÎTEAUX à l’ABBAYE de FONTFROIDE), légat extraordinaire du pape, délégué auprès de la noblesse et du haut-clergé languedociens, pour les inciter à prendre des mesures contre les cathares. Ces INQUISITEURS rencontrèrent une vive résistance, et PIERRE de CASTELNAU sera assassiné, en janvier 1208, à SAINT-GILLES-du-GARD, par un écuyer de RAYMOND VI, Comte de TOULOUSE.

DOMINGO de GUZMáN se fixe près de FANJEAUX, en plein pays cathare, pour commencer ses prédications (toujours nus pieds en signe d'humilité et de pénitence). 1208, “apparition de la VIERGE” qui se présente sous le vocable de NOTRE-DAME DU ROSAIRE et qui lui tend un chapelet (c’est pourquoi les Dominicains seront propagateurs du rosaire).

PROUILHE va servir de refuge pour les femmes cathares converties. La communauté va vivre selon la régle de SAINT-AUGUSTIN et aura jusqu’à 140 soeurs dès 1250. Un vaste domaine foncier se constitue grâce aux dons de seigneurs et d’évêques. Jusqu’à la fin du XIV° siècle, le monastère fait 11 fondations en FRANCE et en ESPAGNE. Ravagé par un violent incendie en mars 1715, il est reconstruit en partie en 1753 puis entre 1785-1787. Quelques années plus tard en 1789 c’est l’expulsion, la dispersion, la démolition et la vente comme Bien National de l’ensemble de ce grand patrimoine.

La partie la plus ancienne (le chœur des Moniales et sa crypte) de l’église date des années 1865 lorsque la Vicomtesse JURIEN, en accord avec le père HENRI LACORDAIRE, restaurateur de l’Ordre Dominicain en FRANCE (1857), fait bâtir un monastère sur le lieu de fondation des Moniales par SAINT-DOMINIQUE. Les travaux sont interrompus lors du décès de la Vicomtesse et le monastère est vendu. Il est racheté un an plus tard par les moniales dominicaines de NAY. Les plans de l’église sont repris et transformés en basilique : la 1° pierre est posée en 1886. Début de sa restauration en février 2008, en reprennant l’aménagement complet de l’ensemble de la basilique restée inachevée, de la crypte jusqu’à la coupole. La BASILIQUE NOTRE-DAME-DU ROSAIRE est cependant considérée comme une des plus belles du Midi de la FRANCE.

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LE MONASTÈRE SAINTE MARIE DE PROUILHE

LA FORCE

193,9 FANJEAUXAu sommet d'un promontoire rocheux à 360 m, cité médiévale, site pôle du Pays cathare. En 1193, l'évêque cathare GUILHABERT de CASTRES s’y installe (et en 1233 à MONTSÉGUR). Il y tient des réunions publiques. En 1204, parmi la plus haute noblesse du pays, dont ESCLARMONDE de FOIX (après 1151-1215) dame de L’ISLE JOURDAIN grande figure du Catharisme et soeur du Comte de FOIX RAYMOND ROGER (1152-1223), AUDE de FANJEAUX, FAYE de DURFORT et RAYMONDE de SAINT-GERMAIN vont prendre “la vêture” (recevoir le consolament qui va les ordonner “parfaites cathares”). comme une soixantaine d'autres personnes, nobles et chevaliers, ce jour là. D’autres dames le seront par la suite, à nouveau, à FANJEAUX avant l'arrivée des croisés, en 1209. PIERRE ROGER de MIREPOIX le vieux (?-1209), père du défenseur de MONTSÉGUR (page ), blessé lors de combats vers 1204, se fit porter à FANJEAUX, et reçut le consolament des mains de GUILHABERT de CASTRES. Entre 1209 et 1214, quartier général de SIMON de MONTFORT.

note SIMON de MONTFORT (1160-1218)

Un des principaux vassaux du roi en ILE-de-FRANCE et joignait à son titre de baron de MONTFORT, celui de Comte de LEICESTER qu’il tenait de sa mère. Il prit part, à la 4° croisade (1204) prêchée par FOULQUES de NEUILLY, refusa de s’associer aux Vénitiens pour conquérir CONSTANTINOPLE et rentra en FRANCE. À l’appel d’INNOCENT III contre les ALBIGEOIS (CATHARES), il s’enroula parmi les croisés (1208). Après le massacre de BÉZIERS et la prise de CARCASSONNE, il fut élu chef de la CROISADE contre LES ALBIGEOIS (1209) et remporta la victoire de MURET (1213) contre PIERRE II d’ARAGON et RAYMOND VI de TOULOUSE. Le concile de LATRAN (1215) lui octroya les titres de Comte de TOULOUSE, de Duc de NARBONNE, de Vicomte de BÉZIERS, de CARCASSONNE (pages ) ... Faisant face au soulèvement général du LANGUEDOC, il fut tué au cours du siège de TOULOUSE.

La ville est détruite par le PRINCE NOIR (ÉDOUARD PLANTAGENÊT (1330-1376) Prince de GALLES, Comte de CHESTER, Duc de CORNOUAILLES et Prince d’AQUITAINE) en 1355. Elle sera reconstruite puis prospèrera grâce au pastel.

FANJEAUX marque la limite Sud-Est du LAURAGAIS. Ses habitants sont appelés les Fanjuvéens.

! Sa construction commence en 1278, sur l’ancien temple de JUPITER. Sa vaste nef est dotée de 4 travées comportant des arcs doubleaux brisés et est bordée de 6 chapelles latérales construites entre les contre-forts, toutes voûtées d’ogives. Son clocher octogonale ,percée de nombreuses baies en arcature brisée, abrite un carillon manuel de 10 cloches. la pointe sommitale est couronnée par une flèche triangulaire parachevée d'un globe de pierre. L'édifice est classé au titre des Monuments Historiques, en juillet 1908 pour le clocher, et en mars 1921 pour l'ensemble de l’église. Beau trésor d'art religieux avec des pièces du XV° siècle.

193,4 CÔTE DE FANJEAUX

Sur la commune de GAJA LA SELVE (lieu-dit LAS COURTINES)

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L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE L’ASSOMPTION

LE CHÂTEAU DE LAS COURTINES

Sur la commune de CAHUZAC

! Sa construction, sur l'emplacement d'une ferme noble, fut construit peu après 1755 et terminé en 1776. JUSTIN d’ARCHER bourgeois anobli par sa charge de secrétaire du roi LOUIS XV, avait acheté les terres de CAHUZAC avec ses terres nobles et droits seigneuriaux en 1755. Édifice de plan carré, à 2 étages sur rez-de-chaussée surélevé, inscrit aux Monuments Historiques (1990). Privé, fermé au Public.

note LE LAURAGAIS

Région historique et culturelle qui occupe une zone assez importante, autour de l’axe central que constitue le CANAL DU MIDI (page ), entre les agglomérations de TOULOUSE (Nord-Ouest) et CARCASSONNE (Sud-Est) et celles de CASTRES (Nord-Est) et PAMIERS (Sud-Ouest). Cette région a été divisée lors de la RÉVOLUTION FRANÇAISE entre 4 départements la HAUTE-GARONNE, l’AUDE, l’ARIÈGE et le TARN. Ses surnoms sont liés à sa terre, à la richesse de sa production agricole PAYS DE COCAGNE (culture du PASTEL), GRENIER À BLÉ DU LANGUEDOC, PAYS AUX MILLE COLLINES … Région du PROTESTANTISME, du CATHARISME au riche patrimoine … Ne doit pas être confondu avec le PAYS LAURAGAIS (entité administrative contemporaine recouvrant partiellement le territoire du même nom). LE LAURAGAIS fait partie de l’OCCITANIE (Occitan, en bas de page) … jusqu’au XIX° siècle, langue parlée (Occitan Languedocien) par l'ensemble de la population (essentiellement rural)e, bien que la langue officielle soit le français. Le LAURAGAIS tire son nom du château de LAURAC situé près du village éponyme au Sud-Ouest de CASTELNAUDARY.

175 PLAIGNE (près de)Village non traversé par le Tour.

! très beau clocher peigne à 4 cloches, avec un horloge et un christ adossés sur le mur.

Sur la commune de PLAIGNE

! Château Cathare du XII° siècle dans un parc de 4 hectares avec piscine. Il fut construite par le seigneur Cathare GUILLAUME de PLAIGNE, qui participa au massacre d’AVIGNONET, puis s’enferma à MONTSÉGUR avec les assiégés. FRANÇOIS PAUL de BÉON-MASSE-CAZEAUX, Grand Prieur de l’Ordre de MALTE à TOULOUSE, fit ériger en 1685 cette seigneurie en Commanderie de l’Ordre de SAINT-JEAN (page ). La Commanderie restera dans les biens de l’Ordre jusqu’à la RÉVOLUTION française. Situé au cœur du Pays LAURAGAIS, cet imposant château a conservé l’esprit de la forteresse moyenâgeuse, tout en ayant été transformé en grande demeure familiale. Dépuis 1973, dans la famille GRÉGORY. Chambres d’hôte, réceptions, mariages.

note L’OCCITAN

Ou langue d’OC, est une langue romane d’EUROPE, caractérisée par sa richesse, sa variabilité et par l’inter compréhension de ses dialectes. Parmi les langues régionales, l’OCCITAN se caractérise par son extension géographique, de loin la plus importante ramenée au territoire français, et par une production culturelle (en particulier littéraire).

Son aire d’expansion géographique couvre 32 départements du Sud de la FRANCE, 12 vallées des ALPES Piémontaires et le VAL d’ARAN en ESPAGNE. L'OCCITAN médiéval et le CATALAN médiéval constituaient une même langue.

On l'appelle parfois PROVENCAL parce que depuis FRÉDÉRIC MISTRAL (écrivain), le dialecte provençal est celui qui a fourni la plus grande oeuvre littéraire. L'OCCITAN fut appelé, autrefois, LENGA ROMANA, ROMAN aux XIII° et XIV°, LIMOUSIN au XII°, MONDIN, ou RAIMONDIN, GASCON au XVI°, CATALAN, PROVENCAL aux XVIII°-XIX° et bien sur LINGUA OCCITANA au XIV° la LANGUE d’OC.

C’était la langue des TROUBADOURS

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LE CHÂTEAU DE CAHUZAC

L’ÉGLISE SAINT-PIERRE-ET-SAINT-PAUL

LE CHÂTEAU LA COMMANDERIE

Sur la commune de PUIVERT

! château dit ‘‘cathare’’ Posé sur une colline surplombant le village et son lac, le château culmine à une altitude de 605 m, étendant sa majestueuse verticalité sur une longueur de 175 m.

Berceau des arts et de la poésie, il était célèbre dès le XII° pour ses cours d'amour ... en 1170 eut lieu une sorte de congrès de troubadours où l'on signale la présence d'ALIÉNOR d'AQUITAINE (PUIVERT est intimement lié à l'illustre troubadour PEIRE d'ALVERNHA dont la " galerie littéraire " fut imaginée en ce lieu). Le château n'a depuis jamais cessé de jouir d'un rayonnement culturel des plus importants. Quand la Croisade albigeoise se mit en marche, le castrum primitif appartenait alors aux seigneurs de CONGOST, famille entièrement vouée au CATHARISME. Ainsi, il fut considéré comme foyer d'hérésie. Il fut pris, alors, par SIMON de MONTFORT, après 3 jours de siège, en 1210

Initialement pourvu de 8 tours de flanquement dont 5 demeurent (rondes et carrées) à ce jour, dans un très bon état de conservation. Le site castral est commandé par un DONJON, de 15 m de côté et 35 m de haut (Partie la mieux conservée de l'édifice), délimitant l'extrémité occidentale d'une basse-cour rigoureusement plane de 3 200 m2. Sous une apparente rigueur extérieure, LE DONJON, originellement attenant au logis seigneurial, possède 4 magnifiques salles voûtées et une terrasse d'où les visiteurs peuvent contempler le panorama qui s'étend jusqu'aux cimes enneigées des PYRÉNÉES.

Classé Monument Historique depuis 1907, il demeure un témoignage majeur et authentique de la diffusion en LANGUEDOC des grands principes de l'architecture royale française dite ARCHITECTURE PHILIPPIENNE.

Vendu en 1996 par la famille de PUIVERT, il a servi à de nombreux tournages comme LA NEUVIÈME PORTE (1999) de ROMAN POLANSKI avec JOHNNY DEPP, LE PEUPLE MIGRATEUR (2001) film documentaire français de JACQUES PERRIN, JACQUES CLUZAUD et MICHEL DEBATS, et surtout LA PASSION BÉATRICE (1987) de BERTRAND TAVERNIER, grâce à son donjon très bien conservé.

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LE CHÂTEAU DE PUIVERT

Sur la commune de MONTSÉGUR

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Ce château reste chargé d'une grande valeur symbolique dans l'histoire du catharisme occitan (page ). La forteresse était devenue le camp retranché de l'Église cathare pourchassée. La reddition du château, le 16 mars 1244, fut marquée par un bûcher de plus de 220 hommes et femmes ayant choisi de rester fidèles à leur foi. Une stèle commémorative perpétue leur souvenir.

Construit en 1206, ce château est qualifié de ‘‘château cathare’’. Il sera le lieu de résistances des cathares mais aussi des ‘‘faydit’’ ces chevaliers et seigneurs languedociens, dépossédés de leurs fiefs et de leurs terres lors de la croisade des Albigeois. Ils furent partie prenante dans la résistance occitane menée contre l’occupation et l’établissement des croisés venus du Nord (armées de SIMON de MONTFORT page ). Ce château sera partiellement reconstruit après la reddition de 1244, par le nouveau seigneur des lieux, GUY I° de LÉVIS. Ce haut-lieu ne fut jamais directement impliqué dans les événements du début de la croisade. Ce n'est que très tard, en 1242, qu'une soixantaine de défenseurs de MONTSÉGUR dirigés par PIERRE-ROGER de MIREPOIX, organisèrent une expédition jusqu'à AVIGNONNET, dans le LAURAGAIS, pour y massacrer plusieurs inquisiteurs afin de venger leurs victimes. Cet épisode amena, un an plus tard, le concile de BÉZIERS à décider de la prise de MONTSÉGUR. 6 000 hommes commandés par l'archevêque de NARBONNE, HUGUES des ARCIS et par le sénéchal du roi de FRANCE, entamèrent le siège en mai 1243. Après la prise du poste avancé du roc de la TOUR (Noël 1243 une poignée ‘‘d'alpinistes’’ y parvint, suite à une escalade audacieuse effectuée de nuit), des machines de jet sont installées à portée du château (un trébuchet acheminé et monté, bombardera sans relâche la position des assiégés comme en témoignent les nombreux boulets de pierre taillée retrouvés sur le site). Un dernier assaut, lancé en février, sera repoussé laissant, tout de même, les assiégés très affaiblis. La place fut prise au printemps 1244. Le château fut classé monument historique en 1875 et le puòg (mont), sur lequel il est situé, rejoint ce classement en 1883. La campagne de restauration du château débuta en 1947. En 1968, le GRAME (Groupe de Recherche Archéologique de MONTSÉGUR et Environs) est fondé. On doit à l'ariégeois NAPOLÉON PEYRAT (1809-1881), vers 1870, la redécouverte enthousiaste de MONTSÉGUR (Histoire des albigeois en 5 volumes). Chaque année, au solstice d'hiver, le premier rayon de soleil à l'horizon traverse le château dans sa longueur et au solstice d'été, il traverse les 4 archères du donjon au Nord-Ouest avec une précision millimétrique. Un phénomène comparable est visible au CHATEAU DE QUÉRIBUS, autre château cathare. Certaines personnes y voient un lien entre le culte solaire, d'origine manichéenne, et la religion des cathares. La légende parle du trésor de l’église cathare enfoui au sein de MONTSÉGUR, dont le GRAAL en serait une pièce maîtresse.

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LE CHÂTEAU DE MONTSÉGUR

sur la commune de ROQUEFIXADE

! L’existence de ce château est attestée depuis 1034. Durant la croisade contre les ALBIGEOIS (les cathares, page ) les seigneurs de ce château, les de PAILHÈS seront de tous les combats auprès des Comtes de TOULOUSE et de FOIX (ils en étaient les vassaux). Il servira de refuge et de lieu de résistance pour les ALBIGEOIS. 1272, le roi PHILIPPE LE HARDI (1245-1285) rachète ses droits à RAYMONDE-ROGER de PAILHÈS, pour mieux assurer le contrôle du site. Cette acquisition est essentielle car située avec MONTSÉGUR (page précédente), à l'extrême Sud-Ouest de la frontière du royaume avec l'ARAGON définie au traité de CORBEIL (1258). Il va faire remanier les fortifications du château et entretenir une garnison ... 1463, le roi LOUIS XI (1423-1483) restitue le château à GASTON IV Comte de FOIX (1423-1472) ... 1632, il est démantelé sur ordre du roi LOUIS XIII (1601-1643) ... 1675, VITAL GUILHON de LESTANG, baron de CELLES en devient propriétaire ... Vendu comme bien national sous la Révolution Française ...

La forteresse épouse l'éperon rocheux. ROQUEFIXADE signifie la "roche fissurée" et évoque l'énorme entaille naturelle comblée par la construction d'une arche de pierre du château. L’édifice comportait 2 enceintes superposées à l'image d'un "8" avec une I° enceinte de 40 m de long (dont des éléments subsistent partiellement). À l'intérieur, autour d'une cour, des bâtiments et un donjon (quelques vestiges sont encore visibles) occupait la partie la plus haute à l'Ouest. Du sommet du château les défenseurs de ROQUEFIXADE pouvaient communiquer par des feux avec ceux de MONTSÉGUR.

167,9 BELPECHAncien village médiéval situé au pied d'un versant des coteaux du LAURAGAIS dans la PIÈGE,. Ses habitants sont les Bellopodiens. La halle métallique de style BALTARD.

! Du XII° siécle, elle a remplacé un édifice roman plus ancien. En briques, cette église posséde un remarquable portail roman en marbre, daté de 1162 (sous la corniche) son joyau, le plus complet et le plus beau du LAURAGAIS. Portail “toulousain”, il est encadré de 4 paires de colonnes surmontées de chapiteaux dont les corbeilles sculptées figurent des cavaliers, des monstres et des sirènes affrontés. Les tailloirs de ces chapiteaux se rejoignent et sont ornés de rinceaux et de têtes d'animaux fantastiques. Les chapiteaux sont prolongés de part et d'autre du portail par une frise sculptée qui, à gauche, représente la remise des clés à SAINT-PIERRE et sa crucifixion. Ces chapiteaux supportent une archivolte à voussures multiples, cantonnée d'une frise sculptée figurant des hippocampes. Ce portail est surmonté d'un chrisme, de deux bas-reliefs figurant l'Annonciation (l'ange à gauche et Marie à droite) et d'une corniche supportée par des modillons sculptés figurant des têtes d’animaux.

Plus haut, la façade est percée d'un immense oculus et sommée d'un clocher-mur à cinq baies campanaires cintrées. Son portail fait l'objet d'un classement au titre des Monuments Historique (1906). À l’intérieur une série de stèles discoïdales.

! Vestiges du château fort d’origine du X° siécle..

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LE CHÂTEAU DE ROQUEFIXADE

L’ÉGLISE SAINT-SATURNIN

LE CHÂTEAU MÉDIÉVAL

166,1 MARTYLieu-dit.

! Nom de 2 rivières : l’HERS VIF (l'affluent le plus important de l’ARIÈGE) et l’HERS MORT (affluent direct, en rive droite, de la GARONNE). De 134,9 km, L’HERS VIF prend sa source près du COL DU CHIOULA (ARIÈGE). De MIREPOIX à CINTEGABELLE une plaine agricole largement tributaire de l'irrigation via les eaux de la rivière : création pour remédier la faiblesse des étiages le barrage réservoir de MONTBEL mis en service entre 1984 et 1985. Vallée de l’HERS à MIREPOIX avec LE PONT de 206 m aux 7 arches. Oeuvre de l’architecte JEAN RODOLPHE PERRONET (1708-1794), qui fonda avec DANIEL-CHARLES TRUDAINE, l’ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES.

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Un des 101 départements français (y compris ceux d’OUTREMER et de ses collectivités). Le département est étagé du Nord au Sud en 3 zones géographiques distinctes : la PLAINE de L’ARIÈGE (Nord) avec une partie du LAURAGAIS, traversé par l’ARIÈGE et LA LÈZE - Le PIÉMONT PYRÉNÉEN qui regroupe le MASSIF du PLANTAUREL et les collines prépyrénéennes inférieures à 1 000 m - Le HAUT-PAYS qui représente les hautes montagnes des PYRÉNÉES dépassant les 1 000 m. D’une superficie de 4 890 km2, son chef-lieu est FOIX. 2 sous-préfectures : PAMIERS, SAINT-GIRONS, 3 arrondissements, 2 circonscriptions, 13 cantons, 8 intercommunalités et 331 communes. Appartenant à la RÉGION d’OCCITANIE.

158,2 LA BARDAILLELieu-dit.

152,1 PAMIERSDoit son origine au martyre de SAINT-ANTONIN en 506. Un sanctuaire fut élevé pour abriter les reliques, remplacé peu à peu par une abbaye construite sur l'autre rive et qui prit le vocable de SAINT-ANTONIN après la translation des reliques du saint, en 987. À son retour de croisade, début XII° siècle, ROGER II, Comte de FOIX, fit construire un château et à son pied l'église NOTRE-DAME-DU-MERCADAL. Il y eut coseigneurie entre le Comte et l'abbé jusqu'aux GUERRES DE RELIGION. Le pape BONIFACE VIII érigea PAMIERS en évêché et le premier évêque en fut l'abbé BERNARD de SAISSET, son principal intermédiaire auprès de PHILIPPE LE BEL lors du conflit de 1296. Les reliques du saint furent transférées en 1474 à NOTRE-DAME-DU-MERCADAL, qui devint cathédrale en 1499.

! Originellement dédiée à SAINT-JEAN-BAPTISTE et SAINT-JEAN L’ÉVANGÉLISTE, l'église fut appelée SAINTE-MARIE DU MERCADAL (“du marché”) en 1384, avant d'être élevée au rang de cathédrale en 1499. L'édifice est aujourd'hui dédié à SAINT-ANTONIN. Elle fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques (1906). En brique toulousaine, cette cathédrale est à nef unique, les chapelles venant s'insérer entre les contreforts. le portail du xiie siècle est couvert par la partie du xive siècle, gothique. Seul vestige de l'église d'origine, une partie du portail du xiie siècle est de style roman. (chapiteaux historiés de la même époque). Le clocher de style gothique toulousain du XIV° siècle s'inspire de celui des JACOBINS de TOULOUSE (d’ailleurs il a été couronné au XIX° siècle par une galerie identique). Œuvre de l'architecte diocésain FERDINAND de COMA (1814-1883), carillon de 22 cloches, parmi les plus beaux carillons des pays d'Oc

fin, page suivante XXX

L’HERS-VIF

DÉPARTEMENT DE L’ARIÈGE

LA CATHÉDRALE SAINT-ANTONIN

! Elle tient son nom de NOTRE-DAME DES CHAMPS, de sa situation géographique, hors les murs de la ville. Si la construction de l’église date du XII° siècle, un agrandissement important incluant la construction de la puissante façade en brique, fut effectué au XIV° siècle. Cette façade est la seule partie qui subsistera après la destruction de l’église par les Huguenots en 1577. L’église que nous connaissons aujourd’hui est du XVII° siècle.

Orgue construit en 1860, classé monument historique pour sa partie instrumentale. restauré en 2004.

Carillon de 21 cloches.

! ou TOUR DES CORDELIERS

De 1512. Elle reproduit à l'identique celle des CORDELIERS de TOULOUSE, avec un clocher octogonal à 2 étages. Il existait bien une église avant le XIV° siècle, mais elle fut détruite par les Réformés au printemps 1562. elle n'échappa pas à la RÉVOLUTION française. La tour seule, gardée comme tour de guet, témoigne de cet ancien édifice.

La ville fut, durant tout l'Ancien Régime,la plus importante du comté de FOIX.

! Rivière qui prend sa source, au LAC NOIR, dans les PYRÉNÉES, à 2 400 m d'altitude, dans le CIRQUE de FONT-NÈGRE, à la frontière entre L’ANDORRE et le département des PYRÉNÉES-ORIENTALES. Affluent de la GARONNE (rive droite), 170 km.

La devise de L'ARIÈGE a longtemps été "La terre courage". Du courage, il en fallait au paysan pour cultiver son lopin de terre. C'est l'âpreté de sa vie montagnarde qui a fait de l'ariégeois, un résistant dans l'âme. Tout au long de son histoire, il s'est dressé contre le pouvoir les CATHARES (page ), GASTON PHOEBUS, LA GUERRE DES DEMOISELLES (page ). Pendant la 2° guerre mondiale, il est devenu " passeur " sur " le chemin de la liberté " (en ESPAGNE) pour les résistants, les réfugiés et les pilotes alliés.

146,2 LA CÔTE DE PAMIERS

�Cette chaîne montagneuse, constituant une frontière naturelle entre l'ESPAGNE et la FRANCE (et la Principauté d'ANDORRE). Elle s'étend en longueur sur une distance approximative de 430 km (direction Est-Ouest) depuis la MER MÉDITERRANÉE (Cap de CREUS) jusqu'au GOLFE de GASCOGNE (Cap HIGUER).

Les PYRÉNÉES traversent du côté français, 3 régions et 6 départements : le LANGUEDOC-ROUSSILLON (PYRÉNÉES-ORIENTALES, AUDE), le MIDI-PYRÉNÉES (ARIÈGE, HAUTE-GARONNE, HAUTES-PYRÉNÉES) et l'AQUITAINE (PYRÉNÉES-ATLANTIQUES) et du côté espagnol, 4 communautés autonomes et 7 provinces : la CATALOGNE (GÉRONE, BARCELONE, LÉRIDA), l'ARAGON (HUESCA, SARAGOSSE), la NAVARRE (province du même nom) et la COMMUNAUTÉ AUTONOME BASQUE (GUIPUSCOA).

Son point culminant est le PIC d'ANÉTO à 3 404 m, situé sur le versant espagnol. On remarque l'absence de grands lacs naturels (par rapport aux ALPES) mais plutôt une multitude (environ 2 500) de petits et étangs très profonds, la rareté et l'altitude élevée des cols bien souvent appelés ports, le nombre important de torrents (gaves ou nestes) typiques des PYRÉNÉES françaises (plus escarpées côté espagnol) formant des gorges ou de spectaculaires cascades quand ils franchissent les pics, et pour terminer ses vallées étroites sont souvent terminées par un cirque (demi-cercle de falaises escarpées) ...

Sa flore comporte environ 4 500 espèces, dont 160 espèces endémiques tout comme sa faune. Ils sont tous protégés par le PARC NATIONAL DES PYRÉNÉES (FRANCE), le PARC NATIONAL D'AIGÜESTORTES et LAC SAINT MAURICE et le PARC NATIONAL D'ORDESA et DU MONT PERDU (ESPAGNE) ... à cela s'ajoutent d'autres parcs ou réserves naturels régionaux.

Il existe en tout 129 sommets principaux, 67 pics secondaires et 83 points cotés, se hissant au-dessus des 3 000 m (soit 278 sommets) et répartis en 11 zones (MASSIFS du BALAÏTOUS, du VIGNEMALE, de GAVARNIE, de LA MUNIA, du NÉOUVIELLE, du BATOUS, des MONTS MAUDITS, du LUCHONNAIS, du POSETS, du BÉSIBERRI et du MONTCALM). XXX

L’ÉGLISE NOTRE-DAME DU CAMP

LE CLOCHER DES CORDELIERS

L’ARIÈGE

LES PYRÉNÉES

143,3 SAINTE CAMELLELieu-dit

! À droite du parcours du TOUR, le joli village perché de MADIÈRE. Faisait partie de l'enclave languedocienne en pays de FOIX. Parmi les seigneurs, nous trouvons en 1583, le fameux BLAISE de VILLEMUR, seigneur de PAILHÈS et de SAINT-PAUL de JARRAT, gouverneur du Comté de FOIX qui eut pour successeur le sire d’AUDOU (GUERRES DE RELIGION) et ami d’HENRI IV. Durant l’hiver 1562-1563, les protestants pillent les récoltes et détruisent l’église.

Belle ÉGLISE SAINT-ANDRÉ à façade défensive, remaniée XIX° siècle avec un clocher-mur à 3 arcades et 3 cloches, flanqué de clochetons en poivrière. Entièrement restaurée en 2004.

138,2 GOUZESHameau

132 PAILHÉSCité en 1256. Les barons de PAILHÈS occupèrent la charge de sénéchal et gouverneur du pays de FOIX aux XV° et XVI° siècles. Faisait partie de l'enclave languedocienne en pays de FOIX.

! Ruines du Château XIII° avec une enceinte quadrangulaire flanquée de tours rondes, tour-donjon, agrandissements et remaniements XV° et XVI°

L’ÉGLISE NOTRE-DAME vers 1890 avec un clocher à cloche unique extérieure -armoiries au-dessus de la porte.

Vallée de LA LÈZE (qui prend sa source sur la MONTAGNE du PLANTAUREL (ARIÈGE) où elle forme une vallée coincée entre la GARONNE et l’ARIÈGE - elle se jette dans

Sur la commune de SABARAT

! Belle petite ÉGLISE.SAINTE-MARIE de SABARAT ruinée durant les guerres de religion est reconstruite sous le vocable de SAINTE-ANNE au XVII (date sur le portail : 1688) le clocher est estimé du XIII°. Cloche en extérieur.

124,7 SABARATImportante église protestante sous l'Ancien Régime. Dolmen PEYRÉ et oppidum du PEYRÉ Défilé et vallée de l'ARIZE.

XXX

MADIÈRE

LE CHÂTEAU DE PAILHÉS

L’ÉGLISE SAINTE-ANNE

! Rivière du Sud-Ouest, elle prend sa source dans les PYRÉNÉES, massif de l’ARIZE en ARIÈGE, au PIC de FONTFRÈDE. Elle forme une grotte naturelle au niveau de MAS-D’AZIL. Son principal affluent est le PUJOL et elle se jette dans la GARONNE à la hauteur de CARBONNE en HAUTE-GARONNE. Cette charmante petite rivière traverse LE MAS-D’AZIL, LES BORDES-SUR-ARIZE, CAMPAGNE-SUR-ARIZE et DAUMAZAN-SUR-ARIZE, toutes dans l’ARIÈGE, puis MONTESQUIEU-VOLVESTRE, RIEUX-VOLVESTRE et CARBONNE en HAUTE-GARONNE.

119,5 LE MAS D’AZILAncienne bastide créé en 1286 par l'abbaye SAINT-ÉTIENNE (Abbaye carolingienne supprimée en 1774). Avec la Réforme, le protestantisme s’implante au MAS d’AZIL vers 1540. Suite à l’échec du premier siège de la ville en 1568 par BELLEGARDE, Sénéchal de TOULOUSE, l’Abbaye est détruite. Les catholiques et les moines sont chassés de la cité, laquelle devient l’une des principales places fortes hérétiques du Midi. En 1625, le Maréchal de THÉMINES, envoyé par LOUIS XIII en LANGUEDOC contre le Duc de ROHAN, assiège la citadelle. On assistera alors a un siège mémorable où un petit nombre de protestants encerclés tinrent victorieusement tête pendant plus d’un mois à l’Armée Royale (GROTTE du MAS d’AZIL). Levée le siège le 18 octobre 1625. Les fortifications seront rasées en 1636.. Une des capitales de la préhistoire.

Maisons à colombage et encorbellement. Esplanade du " Champ de Bellone "

! L’ÉGLISE est du XVIII° avec un porche en charpente et une tour octogonale à bulbe

! Le MAS d'AZIL est connu principalement pour sa célèbre grotte préhistorique. Elle recèle de nombreux vestiges de la civilisation magdalénienne ( 14000 à 19000 ans av. J.-C.), donnant son nom à une culture préhistorique : l'AZILIEN (12000 à 8000 av. J.-C.). Une route gallo-romaine, jalonnée de dolmens, passait au dessus de la grotte (certains toujours là). Au III° siècle, elle sera un lieu de culte pour les premiers chrétiens, les cathares. Les guerres de religions ne l’épargneront pas ainsi que son village. La reine JEANNE d’ALBRET (1528-1572) reine de NAVARRE (mère du futur HENRI IV) fit ajouter à la fortification naturelle de la grotte, une muraille avec une porte bardée et chevillée qu’on fermait à clef… plusieurs familles des villages voisins (protestants) s’étaient réfugiées dans cette grotte. Le village sera investi en 1625 par une armée de 14 000 soldats, où durant un mois, les villageois entendront retentir les canons . Un siège sera tenu dans la caverne où 1 000 huguenots feront face à l’armée royale du maréchal de THÉMINES et les tinrent finalement en échec.

410 m de long sur 30 m de large, 4 étages de galeries que l’on peut visiter - gravures préhistoriques, peintures magdaléniennes, gisements d'ossements, galets peints. Musée souterrain , centre de préhistoire.

Elle est traversée par la route départementale qui longe la rivière ARIZE, ce qui en fait sa particularité. En effet, cette grotte est la seule de France qui peut se visiter en voiture. La route D 119 emprunte la cavité naturelle sur toute sa longueur. Un très court tunnel artificiel perce la barre calcaire à l’entrée amont.

XXX

L’ARIZE

L’ÉGLISE SAINT-ÉTIENNE

LA GROTTE DU MAS D’AZIL

116,3 MAURYHameau.

115,6 RIEUBACHHameau - en hauteur une statue de la VIERGE veille.

Sur la commune de

!

CALVAIRE de RAYNAUDE c'est un chemin partant d'une église, bordé de nombreuses petites chapelles, typique et charmant.

114,3 LE SARETHameau MAS d’AZIL et ses HAMEAUX : MAURY, RIEUBACH, RAYNAUDE, SARET, BALANÇA, CAUSSERAING, BALUET, PLAGNE, LAPEYRÈRE, GOUZY, LACOITE ET LASSERRE.

112,4 PEYRUCLieu-dit.

111,5 CLERMONTHameau.

110,6 LA GRAUSSEHameau

Sur la commune de DURBAN-SUR-ARIZE

!

Situé sur un éperon rocheux dominant la rivière ARIZE, ce château avec sa chapelle romane SAINTE-MARIE (castrale et paroissiale) fut construit par GUILLAUME ATON le fondateur de la famille des DURBAN, vers 1093. réaménagé au XIV° et XVI° siècle, période des GUERRES DE RELIGION. Il a été inhabité à partir de 1657. L’association MILLES PATTES l'a racheté en 1990 et œuvre à sa restauration.

Sur la commune de RIMONT

! Abbaye de l'ordre de Prémontré, fondée en 1138 par ARNAULD d’AUSTRIA, Comte de PALLARS pour l’un de ses fils ANTOINE qui en sera le I° abbé. NAVARRUS d’ACQS, abbé de COMBELONGUE, évêque de COUSERANS, légat du Pape INNOCENT III prend part à ce titre aux “querelles” religieuses entre catholiques et cathares à MONTRÉAL (page ) et au Colloque de PAMIERS (page ) À partir de 1446, début du déclin pour être finalement dévastée par les Protestants, en 1568. l’abbaye est pillée et incendiée en 1789 et le dernier abbé émigre en ESPAGNE. 1791 bien National. Entièrement en briques roses où pourtant la pierre abonde, romane, un des rares témoins de l'influence mudéjare dans la région. Avec jardins médiéval, renaissance, à la française, grande nef et théâtre de verdure, verger, terrasse de buis.. classé Monument historique, label “Jardin remarquable”, en 2012 - inscription au titre des monuments historiques (2007).

XXX

LE CHEMIN DE CROIX DE RAYNAUDE

LE CHÂTEAU DE SAINT-BARTHÉLEMY

L’ABBAYE SAINT-LAURENT DE COMBELONGUE

! Faisant partie du PARC NATUREL RÉGIONAL DES PYRÉNÉES ARIÉGEOISES, cette petite bastide fut fondée en 1256 par un accord de paréage entre le Comte ALPHONSE de POITIER et de TOULOUSE et l'évêque du COUSERANS. De forme carrée, elle avait une enceinte fortifiée avec 4 tours (une à chaque angle) et 2 portes ogivales (Est et Ouest). Il reste, à présent, les vestiges de 2 tours (Ouest) et de la porte Est (inscrite au titre des Monuments Historiques - 1965). Les maisons étaient disposées au pied des murailles, l'église au centre du village. Très joli village.

! Construite au XII° siècle, elle sera remaniée aux XIV° et XVI° siècles. Sa façade fortifiée en fait sa beauté et son originalité. Il s'agit d'un mur clocher avec de chaque côté, une tour octogonale avec dans sa partie haute 2 galeries superposées et crénelées complétant le système défensif du village. Les 2 cloches dans 2 arcades sont placées au niveau de la galerie la plus basse. On y entre par un portail en arc brisé, situé sur la façade. Elle ne comporte pas de chevet mais se termine par un mur faisant partie de l'enceinte du village. Inscrite au titre des Monuments Historiques (1901).

! VILLE d’ART et d’HISTOIRE. Ses habitants sont appelés les LICÉROIS.

L’ancien ! 77 évêques vont s’y succéder du IV° au XIX° siècle, dont le premier, VALERIUS, donnant son nom au MONT VALIER (2 838 m), GLYCERIUS ou LICERIUS canonisé sous celui de SAINT-LIZIER. 1660, l’évêque BERNARD de MARMIESSE commandera les travaux d’agrément du palais lui donnant sa taille actuelle. Il n’y aura plus d’évêque à partir de 1792. Le bâtiment deviendra prison, dépôt de mendicité en 1811 (établissement de "réclusion des mendiants et gens sans-aveu’’ (vagabonds et prostituées), asile d’aliénés, hôpital psychiatrique départemental. 1992, le CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ARIÈGE y installe les collections d’Arts et traditions populaires du Musée départemental et en 2004 lance un grand projet de restructuration (résidence de tourisme, restaurant dans les caves du Palais, pôle culturel autour d'un nouveau musée et de la cathédrale).

Dans L’HôTEL-DIEU (SAINT-JACQUES) de 1764, attenant à la cathédrale, se trouve une très belle pharmacie de même époque, faite de boiseries de style LOUIS XV en bois de fruitiers de ton ambré. L’harmonie qui se dégage de cette pharmacie est essentiellement due à la cohérence des proportions : la hauteur des meubles est a peu près le double de celle des tiroirs galbés. Des pots en faïence (bleu ou polychrome, pots canons sur piédouche), ornent les étagères avec le nom du remède contenu. En plus des objets divers, une trousse de chirurgie avec tous ses instruments,

2 tables de préparation), 2 mortiers (l’un en marbre avec un gros pilon, l’autre en bronze,de plus de 40 kg) complètent ce bel ensemble. Une vingtaine d’ouvrages du XVIII° au XIX° siècle (médecine et pharmacie) dont le remarquable traité de NICOLAS LÉMERY ‘’Pharmacopée Universelle’’ permettant l’identification de certains remèdes que contenait la pharmacie et nous apprenant aussi comment se soignaient nos ancêtres, avec des extraits de plantes, de vipère, scorpions, et autres … Une soixantaine de bouteilles, soufflées à la bouche, portent, en lettres plus ou moins maladroites le nom du contenu (comme ‘’le vinaigre des 4 voleurs’’ par exemple) vraisemblablement de la même époque que les pots mais de production locale.

Incluant, l’Ancienne CATHÉDRALE NOTRE-DAME-DE-LA SÈDE XII°-XVI° siècle avec nef unique, choeur accolé à l'enceinte romaine, salle capitulaire XII°-XIII° - base du rempart gallo-romain..

XXX fin, page suivante

MONTJOIE EN COUSERANS

L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE L’ASSOMPTION

SAINT-LIZIER

PALAIS DES ÉVÊQUES

L’ancienne ! XII°-XIV° (consacrée en 1117) avec abside voûtée en cul-de-four et décorée de peintures murales XII° et XIV°. En 1961 furent mises à jour par le Service des MONUMENTS HISTORIQUES, les fresques romanes du chœur (vaste ensemble) de l’abside et de l’intrados, plus tardives. Ces fresques d’une qualité rare sont un des chefs-d’œuvre de la peinture romane catalane. Mais aussi, une nef à 3 travées exhaussées au XV°, une tour octogonale XII°-XIV° orgue XVII° et un TRÉSOR aux pièces rares.

Magnifique CLOÎTRE roman avec 4 galeries d'arcades en plein cintre,aux chapiteaux historiés (Le seul encore debout dans le département de L’ARIÈGE).

En 1655, l'évêque BERNARD de MARMIESSE réunit les 2 chapitres (les 2 cathédrales) en un seul. La Cathédrale de SAINT-LIZIER, fut dès lors abandonnée comme cathédrale, et NOTRE-DAME DE LA SÈDE, resta seule en possession de ce titre. L'ancienne cathédrale et son cloître, la cathédrale NOTRE-DAME-DE-LA-SÈDE, l'ancien palais épiscopal et les remparts sont classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO, dans le cadre des chemins de COMPOSTELLE.

107,8 LAFONT

107,8 !

103,2 LA BAURE (LESCURE)Hameau qui dépend de LESCURE.

note LE COUSERANS

Province gasconne pyrénéenne située dans la partie occidentale du département de l’ARIÈGE. Son nom vient des Consoranni, le nom donné par les Romains au peuple antique qui avait son chef-lieu à SAINT LIZIER. Il se subdivise en 2 parties : BAS et HAUT COUSERANS. Le premier en aval, le second en amont de SAINT-GIRONS. Fort de ses 18 vallées, il est dominé par le MONT VALIER à 2 838 m. Sa capitale, SAINT-GIRONS a grandi dans l’ombre de SAINT-LIZIER avant de lui ravir son rang, devenant le lien économique entre le cœur de la plaine et les vallées environnantes. Le COUSERANS est réputé pour ses lacs dont l’un des plus mystérieux est le lac de BETHMALE.

96,1 SAINT-GIRONS

96,1 ! SAINT-GIRONS, faubourg de SAINT-LIZIER sous le nom de BOURG-DE-VIC, va supplanter cette dernière après les dévastations de BERNARD de COMMINGES, en 1130. SAINT-LIZIER ne s’en remit jamais. Bâtie sur l'emplacement de l'oppidum SANCTI GERONTI et développée autour de l'oratoire construit sur la tombe de ce guerrier vandale baptisé par SAINT-SEVER et tué par les WISIGOTHS. L'important faubourg de VILLEFRANCE (sur la rive gauche du SALAT), créé en 1300, resta une commune indépendante jusqu'à la Révolution, puis fut rattaché à SAINT-GIRONS. CAPITALE du COUSERANS

Jolie vieille ville au confluent de la vallée de SALAT, du LEZ et du BAUP.

le CHÂTEAU DES VICOMTES DU COUSERANS XVI°/XVII° siècles : 4 tours basses et carrées, avec beau parc, au bord de l’eau. à présent la MAIRIE

fin, page suivante XXX

CATHÉDRALE SAINT-LIZIER

RAVITAILLEMENT

SPRINT

VALERIUS fut le Ier évêque du COUSERANS (IV°). Le portail est du XII° (partie la plus ancienne). Le chœur, la nef et les chapelles sont gothiques. Le retable du maître-autel, de style LOUIS XV, comporte un baldaquin soutenu par 4 colonnes composites en faux marbre noir. Plafond peint en trompe l'œil. Une toile représente la crucifixion (copie d'un tableau de RUBENS). le clocher-mur crénelé, disposé latéralement, fut rajouté au XVI° siècle.

La ville va s’étendre au-delà de ses fortifications (à présent, boulevards) au XIX°. Le XIX° siècle voit de nombreuses activités s'installer, le long du SALAT pour utiliser la force motrice des cours d'eau (moulin à farine, moulin à scier le bois, des forges, moulins à fouler pour l’industrie textile). Cette rivière, les moulins, le bois et l’industrie textile vont être le point de départ de l’apparition des premières papeteries qui vont prospérer.

! (SAINT-GENÈS)

X°, remaniée XV° siècle, reconstruite en 1857 : clocher-porche XV°. SAINT-GIRONS, saint d'origine Vandale, mort au bord de l'ADOUR, fut enterré sur l'emplacement de cette église.

! Cette rivière, de 74,7 km, affluent de LA GARONNE (en rive droite) nait dans les PYRÉNÉES, de 9 sources à quelques kilomètres du hameau de SALAU (commune de COUFLENS), dans le massif du MONT VALIER. Elle coule en traversant la VALLÉE d’ANGOULS, le massif de l’ARIZE où elle parcourt les GORGES de RIBAOUTO ... mais aussi les villages de SEIX, LACOURT, SAINT-GIRONS et SAINT-LIZIER, PRAT-BONREPAUX, LA BASTIDE-DU-SALAT pour le département de L’ARIÈGE, SALIES-DU-SALAT, MAZÈRES-SUR-SALAT, CASSAGNE dans le département de LA HAUTE-GARONNE avant de se jeter dans LA GARONNE à ROQUEFORT-SUR-GARONNE.

! Rivière de 34 km qui coule dans le département de l’ARIÈGE, dans la région du COUSERANS, afluent du SALT donc sous-afluent de LA GARONNE. Elle prend sa source dans les PYRÉNÉES au PIC DE MAUBERMÉ (2 880 m) situé à la frontière espagnole. Gonflée par plusieurs petits affluents, elle se jette dans LE SALAT à SAINT-GIRONS (Ne pas confondre avec le fleuve côtier dans l’HÉRAULT et la rivière affluent du RHÔNE, tous les deux du même nom (même orthographe).

88,6 MOULISPetit village du COUSERANS. Faits marquants dans le village ‘’la Guerre des Demoiselles’’ et l’inondation du 24 juin 1875 qui détruisit entièrement son église et son cimetière .

L'ÉGLISE, construite sur les ruines d’édifices gallo-romains des I° & III° siècles. Les coquilles et les damiers indiquent qu’elle était située au carrefour de 2 chemins de SAINT-JACQUES de COMPOTELLE. Laboratoires souterrains du CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (CNRS) : recherches sur la faune cavernicoles

note LA GUERRE DES DEMOISELLES

1829, la population de l’ARIÈGE ne cesse d’augmenter et les paysans deviennent de plus en plus pauvres. Ignorant de ces réalités et soucieux de reconstituer la forêt dévastée par l’exploitation, CHARLES X décide de reprendre, aux communes, le sol domanial, en instaurant une nouvelle administration forestière. La forêt assure la survie de la population qui la considère comme son bien propre. Les paysans des vallées de LA BELLONGUE, de BETHMALE, du BIROS, du MASSAT s’insurgent et ... LES DEMOISELLES apparaissent. Déguisés en femmes avec de longues chemises blanches, des foulards, le visage noirci ou caché, les hommes attaquent, souvent la nuit, les grands propriétaires, les gardes forestiers et gendarmes, les maîtres de forges et les charbonniers. Inorganisés et sans conscience politique, ces paysans conduisent cette ‘’GUERRE‘’ avec peu d’armes. Les DEMOISELLES installant une atmosphère de peur, le pouvoir instaurera des mesures d’amnistie et les lois de cette administration forestière seront assouplies. Ce conflit intense de 1829 à 1832, s’étendra jusqu'en 1872.

XXX

L’ÉGLISE SAINT-VALIER

L’ÉGLISE SAINT-GIRONS

LE SALAT

LE LEZ

87 LUZENACRien à voir avec l’autre LUZENAC également dans l’ARIÈGE où se trouve les fameuses carrières de talc.

Belle � Sa façade de style baroque espagnol lui donne un aspect très curieux et original pour la région Remaniée au XV° : nef centrale romane se terminant par une abside semi-circulaire. Son clocher paraît rond, mais en fait il est dodécagonal, 12 pans percés de 2 étages de baies cintrées séparées par des colonnettes géminées et coiffé d’un petit toit conique formé de larges pierres. Ce type de clocher est unique en Ariège.

85,5 LA FORGELieu-dit.

85,2 ENGOMERTraversé par LE LEZ, joli village avec ses 2 ÉGLISES, SAINT-MICHEL et SAINT-SATURNIN. Ses habitants sont appelés les Engomerois. Une forge y fut implantée par NAPOLÉON pour fabriquer des boulets pendant la guerre d'ESPAGNE. Participation à ‘’la GUERRES DES DEMOISELLES’’.

137,1 AUDRESSEINParticipation à ‘’la GUERRES DES DEMOISELLES’’.La commune est située au confluent du LEZ et de LA BOUIGANE, rivière qui descend de la vallée de LA BELLONGUE. L’ÉGLISE paroissiale SAINT- MARTIN XIII° & XIV° siècles avec clocher campanile.

! XIII°-XIV°-XV° et XVI° siècles. Elle est située au confluent du LEZ et de LA BOUIGANE d'où son nom qui veut dire "entre les eaux"

Un campanile-porche, des fresques médiévales, un beau porche décoré de peintures.Le pèlerinage à NOTRE-DAME DE TRAMESAYGUES existait déjà en 1139. L’antique chapelle trop exigue fut reconstruite au XIII°, avec des agrandissements successifs.

Ce lieu de pèlerinage très ancien se développa lorsqu’une confrérie dite du SAINT NOM DE MARIE, fut attachée à cette chapelle, le 8 septembre 1315.

À l'intérieur de la chapelle se trouve une statue en bois polychrome de la Vierge en piété XV° siècle. Sur le chemin du PIÉMONT Pyrénéen du pèlerinage à SAINT-JACQUES de COMPOSTELLE et à ce titre, elle est classée au Patrimoine de l'UNESCO.

78,1 ARGEINParticipation à ‘’la GUERRES DES DEMOISELLES’’.

La commune s'étend sur toute la largeur de la vallée de LA BOUIGANE sur une longueur de 2,5 Km.

� XIX° est accolée aux vestiges de l'ancienne église romane.

Forêt domaniale de MOUSSAOU. Source des 8-Fontaines.

XXX

CHAPELLE NOTRE-DAME

L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE TRAMESAYGUES

L’ÉGLISE SAINT-PIERRE

76,2 AUCAZEINParticipation à ‘’la GUERRES DES DEMOISELLES’’.

Petit MANOIR à l’entrée du village

! a été remaniée à diverses époques.

Large vallée de la BELLONGUE. Grandes forêts de hêtres.

75,4 ILLARTEINParticipation à ‘’la GUERRES DES DEMOISELLES’’.

Belle ! dont le clocher a été reconstruit en 1856- 1858

à la sortie du village, pont sur LA BOUIGANE

73,3 AUGISTROUDépend d’ORGIBET.

72,9 ORGIBETParticipation à ‘’la GUERRES DES DEMOISELLES’’.

Restes du château SAINT-JEAN.

Belle, ! reconstruite au XVIII° sur l'emplacement de l'église romane dont subsiste l'abside. Restaurée en 1954.

Forêt domaniale. Comme les communes voisines, village qui se trouvait sur le chemin de SAINT-JACQUES de COMPOSTELLE (il traversait l’actuel département de l’ARIÈGE depuis FANJEAUX au PORTET d’ASPET).

70,6 AUGIREIN (près de)Village non traversé par le TOUR avec sa belle ÉGLISE SAINT-MARTIN du XIX° siècle.

XXX

L’ÉGLISE SAINT-SABIN

ÉGLISE SAINT-GERMIER

ÉGLISE DE L’ASSOMPTION

68,4 SAINT-LARYParticipation à ‘’la GUERRES DES DEMOISELLES’’. Joli village le long d’un torrent. Ses habitants sont appelés les Saint- Hilariens.

! XIX° siècle, Construite en matériaux du pays, avec le clocher d'influence romane, elle présente un intérieur d'inspiration baroque riche en couleurs (moulures et colonnes torsadées).

Forêt domaniale de SAINT-LARY. Vallée de LA BOUIGANE. Un fromage LE PIC de LA CALABASSE, au lait de vache, fabriqué avec les méthodes ancestrales (4 semaines d’affinages).

�

Un des 101 départements français (y compris ceux d’OUTREMER et de ses collectivités), traversé par le cours supérieur du fleuve LA GARONNE qui lui donne son nom. Les contours du département suivent l'orientation du fleuve. D’une superficie de 6 309 km2, son chef-lieu est TOULOUSE. 2 sous-préfectures : SAINT-GAUDENS, MURET, 3 arrondissements, 10 circonscriptions, 27 cantons, 17 intercommunalités et 589 communes. Appartenant à la RÉGION d’OCCITANIE.

65,1 PORTET D’ASPETFaisait partie de la baronnie d'ASPET, qui passa à la COURONNE, en 1607.

L’ÉGLISE SAINT-ROCH XVIII°. Clocher massif. Porche avec dates de 1544 et 1777.

62,5 COL DE PORTET D’ASPET1 069 m. Met en communication la vallée du SALAT et celle du GER. Ce col est l'un des plus escarpés des PYRÉNÉES.

58,6 STÈLE FABIO CASARTELLIIl y a 23 ans … Le 18 juillet 1995, FABIO CASARTELLI, (né à COME (ITALIE) le 16/08/1970), champion olympique sur route, se tuait dans la descente du COL du PORTET-D'ASPET, lors d'une étape pyrénéenne du TOUR de FRANCE (la 15°). Il avait 24 ans.

En octobre 1995, une stèle a été construite en sa mémoire. Du sculpteur BRUNO LUZZANI, en marbre blanc et en marbre gris, venus d'ITALIE, elle représente une grande roue blanche, qui s'épanouit en drapeau olympique (victoire de FABIO CASARTELLI à BARCELONE en 1992). On peut voir sa bicyclette dans l'état, après sa chute, dans la chapelle MADONNA del GHISALLO (au col du même nom, en ITALIE).

XXX

L’ÉGLISE SAINT-LARY

DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-GARONNE

58,2 PONT DE L’OULELieu-dit. Dépend de RAZECUEILLÉ

56,3 COULEDOUXHameau rattaché à BOUTX, commune du canton de SAINT-BEAT

!

!

! Dans la région du COMMINGES, à 1 912 m.

! 1 856 m

53,2 GER DE BOUTXHameau rattaché à BOUTX.

L’ÉGLISE DE LA NATIVITÉ-DE-LA-SAINTE-VIERGE au clocher mur à aiguilles à boules.

Fondation de GER de BOUTX au XVII°, lors du percement de la route forestière jusqu'à COULEDOUX, sur l'ordre de COLBERT pour fournir des mâts à la marine.

47,1 COL DE MENTÉ1 349 m. Met en communication la Vallée du GER avec celle de LA GARONNE.

Chute et Abandon de LUIS OCANA en 1971. À quelques km du sommet, on peut voir une plaque apposée sur le rocher rappelant sa chute.

! 2 166 m

40,6 BOUTXLa station de ski de MOURTIS, très appréciée des Toulousains, a été aménagée au-dessus du col, sur l'ombrée de la montagne de la SEUBE , que domine le Tuc de l'ÉTANG (1 816 m - 22 pistes de ski alpin - 45 km de pistes de ski nordique). Fusion avec les communes d'ARGUT-DESSUS et de COULEDOUX.

L’ÉGLISE SAINT-GEORGES.

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L’ÉGLISE de COULEDOUX

LES PYRÉNÉES

LE PIC DE CAGIRE

LE PIC DE L’ESCALETTE

LE PIC DE LA HAGE

Sur la commune de SAINT-BÉAT

!

Construit aux XI°/XII° siècles, la seigneurie passa au roi en 1473. Ruine du château, ses enceintes XII° et XV° siècles, tour restaurée XIX° siècle (5 m sur 5 m, de 14 m). Il était une défense frontalière entre le VAL d'ARAN et la FRANCE.

Avec sa chapelle et une vierge MARIE.

58,2 LEZ (près de) Village non traversé par le Tour avec son ÉGLISE DE L’ASSOMPTION.

37,7 SAINT-BÉATNommé PASSUS LUPI, le village devint SAINT-BÉAT en 797 quand CHARLEMAGNE confia à l'abbaye, qui existait déjà les reliques de SAINT BÉAT et DE SAINT PRIVAT (elles furent transférées dans l'église en 1132).

Ses habitants sont appelés les Saint-béatais

L’ÉGLISE SAINT-BÉAT-SAINT-PRIVAT romane, entourée de son cimetière : ancienne prieurale XII° remaniée

Trés touché par les inondations du 18 juin 2013.

Personnalité liée à SAINT-BÉAT Le général JOSEPH GALLIÉNI (1849 -1916) ministre de la guerre en 1915 -16, maréchal de FRANCE à titre posthume en 1921.

! Fleuve ESPAGNOL et FRANÇAIS, qui draine l'AQUITAINE, 575 km. Elle naît dans les PYRÈNÉES centrales espagnoles (MALADETA), au pied du pic d’ANETO. Elle disparaît au trou du TORO, pour re-apparaître à 1 875 m d'altitude au val d'ARAN, formée de 2 branches : la GARONNE de RUDA et la GARONNE de JOUEU (JOÈU). Au PONT-du-ROI, elle entre en FRANCE, reçoit la PIQUE et traverse le versant Nord de la chaîne jusqu'au confluent avec la NESTE d’AURE. Elle arrose SAINT-GAUDENS, SAINT-BÉAT, MONTRÉJEAU, SAINT-GAUDENS, MURET, TOULOUSE, BLAGNAC, CASTELSARRASIN, AUVILLAR, LAMAGISTÈRE, AGEN, MARMANDE, PORT SAINT MARIE, LANGON et BORDEAUX. Jusqu'à son embouchure dans la GIRONDE, le fleuve coule entre les plateaux de GASCOGNE et le MASSIF CENTRAL, où naissent le GIROU, le TARN et le LOT et le DROPT. Au bec d'AMBÈS, elle se joint à la DORDOGNE et forme la GIRONDE. Son CANAL LATÉRAL, long de 193 km (construit de 1838 à 1856) la suit de CASTETS-en-DORTHES jusqu'à TOULOUSE (rive gauche).

35,3 ARLOSCommune traversée par la route Nationale 125 qui longe la GARONNE, avec son ÉGLISE SAINT-MARTIN. La limite Sud du territoire communal représente la FRONTIÈRE FRANCO-ESPAGNOLE, sur environ 2 km, du PIC DE LA HAGE (2 166 m) à l'Ouest, jusqu’au PIC DE SACAUBE(1 770 m) à l'Est.

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LE CHÂTEAU DE SAINT-BÉAT

LA GARONNE

30,2 FOS (près de)village non traversé par le Tour.

Sur la commune de MELLES

! ou du SÉRIAIL Au “Pont du roi” à proximité du site classé de la cascade de SÉRIAIL. Cette tour est implantée sur un mame-lon rocheux et marque l’entrée du VAL d’ARAN sur la rive droite de la GARONNE. Du XVII° siècle, tour à si-gnaux.

note TOUR à SIGNAUX

À toutes les époques et dans tous les pays, on s'est servi du feu pour transmettre les signaux et pour communiquer. L'ennemi pouvait arriver de partout, aussi bien de la plaine que de la montagne. La chaîne des tours se reliaient à d'autres chaînes ... Un grand nombre de ces tours sont parvenues jusqu'à nous, indispensables pendant des siècles, elles durent être entretenues.

Sur la commune de FOS

! D'une longueur de 307 m pour une hauteur de 16 m, barrage qui a été construit en 1969 en travers de LA GARONNE. Il retient un volume d'eau de 360 milliers de m³ sur une surface de 8 hectares. De type Terre, il a pour usage principale l’hydroélectricité.

ESPAGNE Du siècle d'or (celui des Conquistadores) à la Révolution tranquille de JUAN CARLOS Ier, l'ESPAGNE n'est jamais restée indifférente au Monde. Malgré les vicissitudes de l'intégration à l'économie mondiale, le pays a su trouver les voies du modernisme et du progrès en respectant une forte identité culturelle et la permanence des pôles régionaux.

Continent de 504 750 Km2, partagé entre les domaines atlantiques et méditerranéen (4 000 Km de côtes, entre les régions humides et continentales et les zones sèches tournées vers l'Orient.

L’ESPAGNE est séparée de la FRANCE par les PYRÉNÉES, du MAROC par le détroit de GIBRALTAR, et elle possède une longue frontière (Nord-Sud) avec le PORTUGAL.

Elle est divisée en 17 communautés autonomes : l’ANDALOUSIE, l’ARAGON, les ASTURIES, les BALÉARES, les CANARIES, la CANTABRIE, la CASTILLE et LÉON, la CASTILLE-LA MANCHE, la CATALOGNE, l’ESTRÉMADURE, la GALICE, la RIOJA, MADRID, la RÉGION de MURCIE, la NAVARRE, le PAYS BASQUE et VALENCE. Ces communautés sont composées d’une ou plusieurs provinces.

8 111 communes, dont 3 enclaves en territoires étrangers : Les ports de CEUTA et de MELILLA adossés au MAROC, et LLIVIA dans les PYRÉNÉES Orientales.

Ses fleuves les plus connus sont le DOURO, l’EBRE, le TAGE, le GUADALQUIVIR, le GUADIANE, le JUCAR et le SEGURA. N’oublions pas ses fleuves côtiers, dont le BIDASSOA.

L’ESPAGNE est membre de l’OTAN et de l’UNION EUROPÉENNE.

Langues parlées : l'ESPAGNOL ou CASTILLAN (officielle), mais aussi le CATALAN, le GALICIEN, le VALENCIEN, et le BASQUE (EUSKERA).

Nature du régime : Monarchie constitutionnelle Chef de l'État : après 38 ans, 6 mois et 10 jours, le roi JUAN CARLOS Ier de BOURBON a annoncé son abdication le 2 juin 2014 en faveur de son fils FELIPE (1968) prince des ASTURIES. La cérémonie d’accession au trône a eu lieu le 18 juin 2014 lors d’une cérémonie au Parlement espagnol. Comme son père, FELIPE VI est un descendant direct de LOUIS XIV (le roi soleil) et de LOUIS IX (SAINT-LOUIS). Le 22 mai 2004, il a épousé une journaliste espagnol roturière LETIZIA ORTIZ ROCASOLANO (1972). Ils sont les parents de 2 petites filles, l’infante LEONOR de BORBóN y ORTIZ (2005) héritière du trône et l’infante SOFIA de BORBóN y ORTIZ (2007) Chef du Gouvernement depuis 2011 : MARIANO RAJOY BREY (1955)

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LA TOUR DE PUYMAURIN

LE BARRAGE DU PLAN D’AREM

�De 31 930 km², située au Nord-Est de l'ESPAGNE, cette communauté autonome est limitée au Nord par la FRANCE et la PRINCIPAUTÉ d'ANDORRE, à l'Ouest par l'ARAGON, au Sud par le PAYS VALENCIEN et à l’Est par la MER MÉDITERRANÉE. La CATALOGNE est divisée administrativement, en 4 provinces : BARCELONE, GÉRONE, LERIDA (LLEIDA) et TARRAGONE - la capitale régionale étant BARCELONE. Son drapeau est formé de 9 bandes horizontales jaunes (l'or) et rouges (le sang), les couleurs du ROYAUME d’ARAGON (les descendants des premiers comtes catalans provenaient de ce royaume). Le CATALAN est la langue maternelle d'environ 60 % de la population locale - l'ESPAGNOL, pour près de 35 % Belle région, chère à SALVADOR DALI ...

! LLEIDA en Catalan

Avec 12 150 km2, 231 communes, LERIDA est la plus vaste des 4 provinces de la COMMUNAUTÉ AUTONOME de CATALOGNE. Elle est subdivisée en 12 comarques * dont le VAL D’ARAN (division administrative).

* comarque : division territoriale, culturelle, économique ou administrative - comparable à celui des cantons français. La comarca VAL d’ARAN est donc bordée par la FRANCE au Nord, l’ARAGON à l’Ouest et la CATALOGNE (ALTA RIHAGORCA au Sud et PALLARS SOBIRÀ à l’Est)

25,6 PONTAUTLieu-dit.

23,5 LÈSCommune de la Comarque (c’est une division territoriale, culturelle, économique ou administrative) du VAL d’ARAN. Sur les 2 rives de LA GARONNE (principalement la droite). L’ÉGLISE SAINT-JEAN-BAPTISTE de 1790-1819. Les anciens bains sont devenus, au fil des siècles, un CENTRE THERMAL.

19,5 BOSSòSTAvec un accent sur le 2° ‘’O’’ de son nom. Commune de la Comarque du VAL d’ARAN.

BOSSòST possède un beau patrimoine roman avec de nombreuses chapelles et une église : L’ÉGLISE DE L’ASSOMPTION (ASUNCIóN de MARIA) XI° siècle est une des mieux conservées du VAL d’ARAN. Son clocher, roman également, est considéré comme le plus beau clocher de la vallée. De plan carré, il est terminé par une flèche couverte d’ardoises.

10 COL DU PORTILLON1 320 m. Col frontalier franco-espagnol qui relie la vallée de la GARONNE à celle de LA PIQUE.

!

� (page )

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LA COMMUNAUTÉ AUTONOME DE CATALOGNE

PROVINCE DE LERIDA

F R A N C E

DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-GARONNE

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L'une des 19 tours sarrazines de la région la mieux conservée (hors celle du village d'Oo). Vieille tour à signaux (page ) destinée à la garde de l'ancien Comté de COMMINGES, placée sur son promontoire au confluent du Val de BURBE et de la vallée de LA PIQUE.

2,7 SAINT-MAMETPrit en 1794 le nom de BONNEGARDE, ou de CLEF du PORTILLON

Vallon de BURBE. Rives de la PIQUE. Bornes-frontières L’ÉGLISE SAINT-MAMET, néo-gothique du XIX° avec un portail gothique XVI° orné, carillon.

0,9 BAGNÈRES-DE-LUCHON (ENTRÉE)Important carrefour depuis l'Antiquité La vallée dévastée par les Barbares et les Sarrasins, dépendit d'abord des rois d'ARAGON, puis des comtes de COMMINGES. Village incendié par les Espagnols en 1711, nouvel incendie en 1723 où seule l'église fut conservée.

Ses habitants sont appelés les Luchonnais.

Ville sans feux de circulation, au confluent de LA PIQUE et de L’ONE, construite dans un style Renaissance, ce qui lui donne un cachet particulier.

Le nom de BAGNÈRES est une forme gasconne médiévale qui découle du roman BALNEARIA (site des bains). La divinité pré-romaine ILIXON, dont on a retrouvé des autels votifs de part et d’autre du cours de la PIQUE, a donné son nom au pays de LUCHON

0 BAGNÈRES-DE-LUCHONSources thermales appréciées des Romains

Station thermale relancée à partir de 1785 : grand succès sous le second Empire. 80 SOURCES (de 18 À 66°). 1ère STATION DES VOIS RESPIRATOIRES - 1ère station de MIDI-PYRÉNÉES - 2ème station pour le traitement des enfants, notamment pour l'asthme. Traitement des rhumatismes également. ! Construits de 1854 à 1858 dont les peintures murales du grand hall ont été inscrites Monument Historique par arrêté du 6 octobre 1977 Une partie de la station thermale ont été construits vers 1850 afin d'offrir un lieu de soin, cependant les sources de LUCHON sont exploitées depuis des millénaires. Construits de 1854 à 1858 les peintures murales du grand hall ont été inscrites par arrêté du 6 octobre 1977

Ils ont une architecture très élaborée, édifiés en pierre blanche, et sont entourés d'un immense et magnifique parc où l'on peut se promener lors de sa cure (PARC DES QUINCONCES avec son lac).

Vaporarium, bain de vapeur naturel, unique en Europe (avec ses galeries souterraines chauffées à 42°C.). L'eau minérale de LUCHON est commercialisée depuis quelques années dans toute la FRANCE.

! néo-romane XIX° siècle, ayant remplacée la collégiale romane démolie en 1849 avec un portail gothique XVI° siècle, peintures murales XIX° siècle de ROMAIN CAZES

XXX fin, page suivante

LA TOUR DE CASTELVIEIL

LES THERMES CHAMBERT

L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE L’ASSOMPTION

LE CASINO inauguré en 1880. La commune dispose aussi d'un aérodrome, l'aérodrome de BAGNÈRES-DE-LUCHON.

FESTIVAL DES CRÉATIONS TÉLÉVISUELLES de LUCHON, créée en 1998,pour promouvoir les productions audiovisuelles de fictions françaises. L'édition 2018 s'est déroulée du 7 au 11 février derniers.

Quelques personnalités liées à BAGNÈRES-DE-LUCHON

BRITT LAFFORGUE (1948) luchonnaise, ancienne skieuse alpine, fille des skieurs MAURICE LAFFORGUE et MAY NILSSON. Vainqueur de la Coupe du Monde de Slalom 1971 et 1972, 7 victoires : 2 géants et 5 slaloms. 15 podiums.

INGRID LAFFORGUE (1948) sœur jumelle de BRITT, également ancienne skieuse alpine. Sa saison de gloire 1969-1970 avec un titre de championne du monde de slalom et une médaille d'argent en géant aux Championnats du monde à VAL GARDENA, ainsi qu’un Globe de cristal en slalom et 6 victoires en Coupe du Monde (1 géant et 5 slaloms).

GUY LAPÉBIE (1916-2010), coureur cycliste, mort à BAGNÈRES-DE-LUCHON..

EDMOND ROSTAND (1868-1918) passa, à LUCHON, 22 étés de sa jeunesse et y composa Les Musardises. Venu à CAMBO-LES-BAINS, dans les PYRÉNÉES-ATLANTIQUES, il décida de s’y installer. Il fit construire la VILLA ARNAGA (à découvrir page ) dans le style néo-basque (1903-1906). Il y vécut de 1906 à 1918.

! STATION DE SKI, sur la commune de SAINT-AVENTIN, accessible par BAGNÈRES-DE-LUCHON LUCHON 630 m SUPERBAGNÈRES 1 440 - 1 800 - 2 260 m. La station est ouverte depuis le début du XX° siècle, en bénéficiant de la vague de découverte des vertus des PYRÉNÉES notamment par les anglais. La station de cure d'air et de sports d'hiver est l'œuvre du Luchonnais LUDOVIC DARDENNE, président du syndicat d'initiative de la ville (à qui l’on doit, en 1911, avec JEAN-RAOUL PAUL : la société des Chemins de Fer et Hôtels de Montagne aux PYRÉNÉES). La mise en chantier de la Crémaillère (train d’accès) débuta en 1911, le GRAND HÔTEL sera achevé en 1922 (il sera longtemps le principal bâtiment construit au sommet).

32 km de pistes sur trois secteurs (TÉCHOUS, LAC et CÉCIRÉ) 125 ha de domaine skiable 30 pistes dont 5 vertes, 12 bleues, 7 rouges, 6 noires, snowpark, kidpark, piste de luge, 1 bordercross et bien sur des pistes de ski de fond et des itinéraires en forêt plus une boucle d'initiation de 4 km.

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� 3 129 m.Sur la frontière franco-espagnole, entre les départements de la HAUTE-GARONNE et des HAUTES PYRÉNÉES et la province de HUESCA. Gourg, gorga en Occitan a le sens de ‘’lac profond’’. On trouve au pied du pic, sur son versant espagnol, les LACS DES GOURGS BLANCS (à cause de leur couleur d'un bleu laiteux).

! 3 222 m. À la frontière franco-espagnol (HAUTE-GARONNE et Province d'ARAGON) il est le plus haut somme de la HAUTE-GARONNE (et le 22° des PYRÉNÉES). Sa première ascension a été réalisée en 1817, par le médecin naturaliste et explorateur allemand FRIEDRICH PARROT (1792-1841) et par le guide français PIERRE BARRAU qui disparaîtra en 1824 à proximité du sommet de la MALADETA (proche du ANETO).

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LUCHON-SUPERBAGNÈRES

LES PYRÉNÉES

LE PIC DES GOURGS BLANCS

LE PIC DE PERDIGUÈRE

PIC ROYO (gauche), PIC DE PERDIGUÈRE (droite)LAC DU PORTILLON

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