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Soixante-douzième année — N» CINQ centimes le Numéro Mercredi 2 Juillet, 1913 AnON]NEI\IEi>T Un ail: 1 8 fj. Six moix 9 fj. r^is moi- 4,50 l^sERTIO^s Annonces, la iJ(?n6 0.25 néclacces, 0.30 faits divers, ......... 0.7' Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, cTAnnonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LEi> J -^URS, LE D I M A N C H E E X C E P T t > 'losuement eit renonTeii d 'oiflee «i, t TniIlntlOII, le* 1 * " a" se «ont pa» luii.—La qulttanae eit prâientée i l 'abonnâ tant diraagemeii priai. iïJREAîII I I , PLACE m ISilRCfflE-KOIB, SAUMIUR TÉI.ÉPHCNE Ui abonnemsnU et les iniertioni deiveil ttre payéi d'aTanee. La Canipagne contre la Patrir Sous ce titre, notre confrère M. An»' (Iré Tarclieu publie, dans la Revue deê J)eii:r-Mondes,\in article très documen» té, dans lequel il montre,avec une clar^ itc saisissante, l'action tenace etpénéi trante exercée sur l'armée par les orga» iiisations anarchistes. ( Celles-ci, menacées en 1894 par le|; lois répressives que l'on connaît.s'em-' pressèrent de chercher dans le syndi»' calisine, cà l'abri de la loi de 1884, ua' passeport et un instrument, l'impunité cl dos troupes. | Cet envahissement des syiîdicata professionnels par les anarchistes, M.l Tai'diou le suit pas à pas, en démontra la iirogression continue au moyen d»^ nombreux textes empruntés aux jour*' naux et aux résolutions des congrès' anarchistes et socialistes. : « Notre rôle, à nous, anarchistes, s'écriait un orateur au congrès d'Ams-» terdam de 1907. c'est d'être toujours^ aux côtés du prolétariat militant, orga*' nisé dans les Syndicats pour y propager nos méthodes d'action directe. » C'est grâce cà l'action des anarchistes, que certaines formules d'action direc* to, boycottage, sabotage, antimilitaris-' nio, etc., sont devenues les formules ordinaires du socialisme. | C'est grâce à l'action anarchiste que. dans des congrès socialistes on entend des délégués s'écrier : « En cas de mo"^ bilisalion, nous avons étudié le» nioyrns pour tout arrêter. Permettez» moi de ne pas divulguer ces moyens. » « En résumé, dit M. Tardieu, les op»' ganisations socialistes ouvrières et au»! très sont en plein accord avec les ow ganisations anarchistes qui, depui» quinze ans, les pénètrent intimement.' Contre l'armée et contre la patrie, pour l'insoumission, la désertion, l'insurreo»' tien en cas de guerre, l'assassinat del officiers et le sabotage de la mobilisa»' tien : voilà le terrain de cet accord. M Comment cet accord se manifeste» t-il ? .C'est par les congrès,lesmeetings, les affiches, les brochures, les revues, les journaux, que la propagande cora» niune se fait. Le parti unifié, dont l'organe est \I-hunanité, se solidarise chaque jour avecla C. G. T., avec l'organisation du «Sou du Soldat » et poursuit par tou» les moyens la propagande anarchiste; M. Tardieu cité à l'appui de sa dé» monstration une foule de textes dont l'autlienticité n'est pas douteuse. C'est une œuvre salutaire qu'il a entreprisa en démasquant les conspirateurs li- gués contre la Patrie et en demandant au gouvernement de prendre les me _ sures devenues nécessaires. • « A quoi servirait-il, en effet, de de<' mander à la France, contre le risqua du: dehors, le lourd effort militaira qulelle accepte avec fermeté, si la tra* hison des saboteurs devait, à l'heurt du'danger, abattre la défense coup de poignard dans le dos î » | Un professeur de désertion, / W. Paul Passy est maître de confé« rences à l'Ecole des Hautes Etudes. Il est de ces professeurs qui ont leur part flans la rébellion des malheureux éga- rés de quelques-uns de nos régiments. ' Il avait conseillé, dans une revue, la, résistance à la loi de trois ans, par tous les moyens. Dans les régions frontiè^ res, il envisageait la désertion en mas« se. « Oui, messieurs, quelle tête ferez-| ,vous, disait-il, quand 25.000 ou 30.000 conscrits auront passé la frontière ? )> Et il suggérait, dans nos provinces re« culées, l'organisation d'une « chouan-J nerie des réfractaires ». Deux ou trois jeunes gens par commune prenant lé maquis et faisant la nique aux gendar-' mis. I I Cesparoles odieuses appelaient un châtiment. M. Barthou vient de l'infli- ger. Le personnel enseignant de l'Ecole des Hautes Etudes ne pouvant être rér ^'oqué, il a rapporté l'arrêté qui avait •ûommé M. Paul Passy, maître de con-; férénceg. - - , ^ Les pauvres gars qui vont aller à Bi- ribi pour avoir crié : « A bas la loi de trois ans I » trouveront que la punition est douce. On ne pouvait la l endreplus sévère. Le mépris public ajoute: a sa rallonge à la sanction ministérielle. , Les militaires et les meetings / Le général Mercier-IMiion, comman-- dant le 15« corps trarniéo, vient d'infli- ger une punition de 'lO jours de prison, dont 15 de cellule, à un canonnier du 3= régiment d'artillerie coloniale qui, le 21 juin, s'était rendu i I légalement à Ca- A'-aillon, où il avait assisté à une réu- nion publique organisée pour protes- ter contre la loi de trois ans, et contre le maintien de la classe sous lés dra- peaux. : Les Publicistes chrétiens Paris. — Dimanche matin, la corpo- ration des Publicistes chrétiens a ac- compli son pèlerinage annuel à la Ba- silique du Sacré-Cœui-, à Montmartre, l Une assistance nombreuse assistait à la messe qui fut célébrée à onze heu- res par le dévoué dii'ecteur du Cercle du Luxeniboni'g, M. l'abbé Fonssagri. ves. A l'issue delà cérémonie religieu» se, le R. P. Janvier, revêtu de la robe des fils de Saint Dominique, a pronon-t ce une éloquente allocution sur l'EvanT gile, le « statut définitif, seul capable' d'assui'er le bonheur de l'humanité w.i Le sermon sur la Montagne fut de la part du brillant orateur l'objet d'un lu» niineux commentaire. | M. Victor Taunay lut ensuite l'acta de consécration de la Corporation au Sacré-Cœur, puis, après le chant du Tcmtun ergo, M. l'abbé Fonssagrives donna la bénédiction solennelle du' Saint-Sacrement. | Les Publicistes chrétiens se réunirent ensuite au Rocher Suisse,rue Lamarck, où, à la fin d'un déjeuner fort gai et d'une cordialité charmante, l'éminent académicien, M. Jules Lemaître, sut trouver les termes éloquents et chaleu- reux qui con venaient pour célébrer l'an- niversaire du toujours tant regretté Louis Veuillot. J L'anniversaire de Hoche j Versailles. — lia ville de Versailles cèlô- brail diiiKuiclie, avec beaucoup de pompe et d'aniinalion, le anniversaire de la naissance du général lloche, et, à cette oc- casion, un grand banquet avait été présidé samedi par le général Léon Durand et M. Henri Simon, maire de Versailles. Il y eut, dimanche malin, une revue mi- lilaire Irès brillanLe,à laquelle prirent part toutes les troupes de la garnison et qui so déroula au milieu d'une grande assistance de patrioles et de curieux. A midi, un nouveau banquet, organisé par l'Union des comités républicains, était présidé par M. Clémentel, ministre de l'A-l griculture, assisté de MM. Autrand, préfet de Seine-et-Oise; général Michel, gouver- neur militaire de Paris ; Ferdinand Drey- fus, sénateur; Aimard, D^limier, Emile Laiirentet Tludamas, députés. MM. l'"erdinand Dreyftvs et Clémentel prononcèi'ent au dessert des discours ap- l)laudis. J La Commission du Budget , ij Paris. — La commission du budget a entendu lundi,après-midi, le ministre des finances relativement aux crédits du Ma- roc. Avant de parler des crédits sur le Ma- roc, M. Dumont a entretenu la copimis- sion du budget de l'augmentation de taxe qu'il a proposée pour les valeurs étrangè- res. Le, onzième tour de France I Paris. — Cent quarante coureurs ont pris, dimanche, à trois heures du matin, à Boulogne-sur-Seine,le départ de la première étape du il» Tour de Frauce qui s'est con-. •inué lundi. /! Les Élections ÉLECTION SÉ.XATORIALE Dloi'hàhitii Inscrits : 1,01:1. — Volants : 1,009 MM. Guilloleaux, anc.dép. cous.. ELU Le Glohaec, cous, gén, rép .. n3o Il s'agissailde remplacer M. de Goulaine, sénateur, dé.'édé. M. de Goulaine, entre pour la première fois au Sénat le 10 février 1001, avait été réélu au renouvellement du 7 janvier 1906. ÉLECTION LKIÎISLATIVE E.oïi-e AvromUssemcut de Montbrison SIM. Lépine. ancien |)réfet de police républicain démocratique 8.130 P. liobert, radical-socialiste 7.933 Masson, socialiste unilié 29i Ballotlage Cette éleclion avaitlieuen remplacement de M. Chialvo, progressiste, décédé. M. Chialvo avait été élu en 1910, après ballot- tage, par 8.9iS voix contre 8.93â à M. P. Ro- bert, radical socialiste. ISstutc I.oir» Arroiidisseinr-ut de Brionde Inscrit: 23.810. — Votauls : 17.948 AlM. Veyssère, avocal,'rép. de g. . . 7.17o Fayolle, cous. gén. rad. soc. . . 7.332 Guignabert, cons. gén. radical. 3.242 Ballottage j Cette élection avait lieu en remplace- ment de M. Devins, radii-al, devenu séna- teur. M. Devins avait été réélu en 1910, par 12.180 voix contre l.olO à M. Eesson, soc. unilié. ) ÉLECTIONS AU CONSEIH GÉNÉRAL Alger. — Les élections départementales de la série sortante de (|uinze conseillers généraux du département d'Alger ont eu lieu dimanche. D'après les résultats globaux, sont élus ou réélusonze radicaux-socialistes et quatre libéraux. M. Moubé, député d'Alger, est réélu sans concurrent dans la quatrième circonscilp- tion d'Alger. M. Colin, sénateur, qui se présentait dans la sixième circonscription, a été battu par le conseiller sortant, M. Lefebvre, radical- socialiste. Los résultats du vote ne changent pas la composition politique du Conseil général, dont la majorité reste radicale socialiste. Le Conseii des Directeurs des P. T. L Paris.—Dans sa réunion de lundi matin, le Conseil des directeurs des P. T. T., pré- sidé par M. A. Massé, ministre du Com- merce, de l'industrie et des P. T. T. a tout d'abord envisagé les améliorations à ap- porter au service téléphonique de nuit. Puis, en ce qui concerne les conséquences résultant du nouveau classement des bu- reaux, les résolutions suivantes ont été prises : lo Les receveurs des bureaux élevés de classe profiteront de cette élévation lors- au'iU seront inscrits normalement au ta- bleau d'avancement de grade et que leur tour normal de nomination sera arrivé ; | 2» Les receveurs de bureaux déchus de classe seront maintenus, s'ils en expriment le désir, dans leur résidence actuelle; il» ne seront pas diminués de traitement. Ceux qui, pour bénéficier des nouveaux 'avancements de classe, solliciteront leur nomination à un bureau de leur classe pourront, le cas échéant, recevoir une in- demnité de déplacement. D'autre part, des crédits sont demandés au budget de 1914 pour maintenir, dans leur classe actuelle, les bureaux mixtes et certains bureaux télégraphiques qui n'ont pas diminué d'imporlance depuis le classe- ment de 1908, et qui cependant ont perdu leur rang à la suite du dernier classe- ment. -J Banquet de Journalistes Paris. — i.a Presse républicaine départe- mentale avait réuni dimanche ses adlié- rents autour d'un banquet annuel que pré- sidait M. Raymond Poincaré. A la table d'honneur, les présidents du Sénat, de la Chambre, M. Louis Barthou, M. Georges Lecomte, président de ta Socié- té des gens de lettres; les représentants des Associations de presse, des Compagnies de chemins de fer, etc... ^^^cvianf j; Aorôs le discoiu-s de M. Dubat Pïé.çident ^ de l'Association de lu piesse républicaine départementale,qui sut trouver d'heureux mots pour remercier « les Présidents » ré- unis autour de cette table de journalistes, M. Poincaré a rappelé les liens qui l'unis- saient depuis longtemps avec la i)resse de province dont il fut le collaborateur ; « J'ai appris en même temps que la Fran- ce tout entière n'était pas contenue dans mon village. » l.oi scpie,comme moi, on aime passion- némentîson pays natal, on est porté àcroi- re que rien ou iiresque rien n'existe en dehors de lui, ([ue ses intérêts sont les in- térêts généraux, que ses coutumes sont les coutumes universelles. » Pour comprendre ce que cet aspect des choses a, tout de môme, d'un peu fragmentaire, il n'est que de regarder la France par les fenêtres de vos journaux ; elle apparaît alors dans sa variété pittores- que avec le génie dilïérent de ses provin- ces, avec la multiplicité infinie des goûts, des usages et des caractères. » Cette diversité n'est ni désordre, ni in- cohérence; maison n'en peut dégager une synthèse harmonieuse qu'à la condition d'en bien connaître tous les éléments et de mesurer exactement les proportions et les valeurs. » Et tous les verres se levèrent à l'invite du président de la République en l'honneur .de l'Association. Elections aux Conseils Généraux : En i n « e t T i l a i i i c ' Canton nord-ouest de Rennes — Ont ob- tenu : MM- Guérin, rcp., 2.040 voix, élu, Laurent, rad.-soc., 1 24;j voix. Il s'agissait de remplacer M. Pinault, sé- ^ nateur, décédé. Canton de Becherel. — Ont obtenu : MM. Lemoine, rép., 1.198 voix, élu; de la Forêt, cons., 1.M9 voix. D a n s l : i Mayenne Canton d'Evron (scrutin de ballottage).— Ont obtenu : MM. Cavallet de Beaumont, radical, 1.419 voix, élu; Passe, lib., I.IIG voix. En Algérie ! Constantine. — La plupart des conseil- lers généraux sortants sont réélus. Il y a ballottage. Oran. — Le résultat des élections de qua- torze conseillers généraux ne change ))as la composition politi(|ue du conseil, qui reste radical-socialiste. Les Fêtes de Jeanne Hachette Beauvais.— Les traditionnelles fêtes de Jeanne Hachette ont eu lieu dimanche à Beauvais, au milieu du plus grand enthou- siasme. . 15.000 personnes ont assisté a« cortège ue rassaut commemovïiur c.u siege soutenu par la ville en 1471. Les autorités civiles et militaires ont pris part à la cérémonie qui s'est déroulé par un temps superbe. Suivant l'antique usage, des salves d'ar- tillerie lurent tirées par des jeunes filles do Beauvais conduites par les autorités. La statue de l'héroïne a été ornée do lleurs tricolores. ANGLETERRi3 Un Aviateur carbonisé Londres. — L'aviateur Robert Wight vo- lait,dimanche après-midi,à Brighton,quand luie panne de moteur se produisit ; l'appa- reil fut précipité à terre, l'essence prit feu et les llammes enveloppèrent l'aviateur. "Vainement les mécaniciens s'elfbrcèront d'éteindre le l'eu ; Wight, horriblement brûlé, succomba bientôt après à l'hôpi- tal. Le Congrès des Pompiers Grenoble. — l)i manche, s'est ouvert sous la présidence de M. Paul More!, sous-se- crétaire d'Etat à l'intérieur, le r.i» consrfiif de la Fédéi-iition Nationale des Sapeurs- Pompiers de France. . , Une foule énorme a suivi lû concoms des manœuvres dfl pOD'pfis et do sauvetage. On a w les exercices des pompiers de Genève sur 'our vertigineuse échelle aé- "Le'sof, à8 heures, un banquet do 330 couverts a eu lieu au Gymnase Municipal, sons la présideneo de M! l'aui Morel. Six discours ont été prononcés. M Paul Morel, pn'nant lo dernier la pa- role, a fait un vif éloge du dévouement des saueurs-oomniers. I BEKÎIOUB Mort traglqus de Parisot Bruxelles. — Dimanche soir, vers si\h"u. res, l'aviateur Parisot a f.iil une chu:I! I IM'- rible à Bomhaye, près de Visé (arromlisse- inent de Liège). L'aviateur Parisot avait été engagé pour ctlectuer dos vols à l'occasion de la l'èto communale de lionibaye. 1,'aviateur venait d'exêculer pon second vol et se trouvait an-dessus (le la rouliî do Bennaux, lor.s(|u'nne aile tie l'appari'il at- teignit un jonne homme do IG ans (|ui fut tué sur lo coup. L'appareil tomba sur le sol. On se préci-: pita au secours de l'aviateur Parisot. Ii.'s soins lui furent immédiai.ement donm'.î mais ceux-ci furent inutiles, et quelipios instants après l'aviateur expirait. Outre le jeune homme tué par une aile de l'appareil trois autres personnes furciu grièvement blessées : une de celles-ci suc- ^i.Mi.q la soirée. Martin-Gautier extradé San-Remo. — he liquidateur de congré- gations,Martin-Gautier,complice du fameux Dnoz, va pouvoir liquider ses comptes avec la justice. L'oiposition qu'il avait formée, conirn xniecemande d'extradition introiluite par le gouvernement français auprès dos aulo- rités Italiennes, a été rejetée. Il sera con- duit, mardi, 1" juillet, à Vintimille, pour etre remis, à midi, à nos inspecteurs de la Sûreté. I' TURQUIE Une île en flammes Sofia. — L'ile de Thassos est en flammes depuis dimanche soir. L'incendie a commencé sur la côte S lint- Georges, où le feu a été mis dans UIKÎ fo- rêt. LE COMPLOT TURC , Constantinople. — Le capitaine de gen- idarmerie Mehmed, condamné à mort par contumace pourcomplotcontre Mahmoud- Chevket pacha, cerné à Sapendia, dans la région d'Ismidt, et qui refusait de se ren- dre, a été tué. firindejonc des l\/loulinais Copenhague Copenhague. — Continuant son gigan- tesque circuit, Brindejonc dos Moulinais a ? uitté Stockholm, dimanche après-midi, à h. 30, à bord de son Morane-Saulnier, dans l'intention de gagner Copenhague. Il s'est arrêté une première fois à M ilm- Slatt, à 4 h. 3, ayant parcouru environ 200 kilomètres. Bepartià 4 h. 47, il a enfin atterri à Co- penhague à 7 h. 20. Il a été chaleureusement applaudi par une foule énorme. Presque en môme temps que lui est ar- rivé l'aviateur suédoisïhulin, qui était éga- lement parti de Stockholm. ; Les aviateurs danois ont oITert à Brinde- jonc un magnifique aigle en porcelaine de Suède. i blessés par un obus ' Menton. — Un obus, que des enfants ont trouvé aux environs du fort du Mont-AgeL « éclaté sur la place du village de Gori""» près de Menton, blessant grièvement quatre _ enfants. ' m^pqj^py^"' — ' — — ALLEMAGNE Reichstag •"•^erlin. — Le lieiclistag a voté avec les •Dix de la droite, du centre et celles des nationaux-libéraux les 6 régiments de ca- valerie demandés par le gouvernement,au lieu des 3 accordés par la commission du budget. I Le Reichstag a adopté ensuite le projet de loi militaire sans débat. I Les socialistes, les Polonais et les Alsa- ciens-Lorrains ont voté contre. I Le vote dos G régiments de cavalerie que^ le Reichstag avait jusqu'ici refusés prouve! l'impuissance de l'opposition au Parle- ! .ment allemand lorsque le gouvernement est fermeine,nt résolu à imposer le vote ^'une loi à sa docile majorité.

La Canipagn contre la Patrie r Les Électionsarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumurois/pdf/1913/...brail diiiKuiclie ave, beaucouc dep pomp e et d'aniinalion

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Soixante-douzième année — N» CINQ centimes le Numéro Mercredi 2 Juillet, 1 9 1 3

AnON]NEI\IEi>T

Un ail: 1 8 fj.

Six moix 9 fj.

r^is moi- 4 , 5 0

l ^ s E R T I O ^ s

Annonces, la iJ(?n6 0 . 2 5

néclacces , — 0 . 3 0

f a i t s divers, — . . . . . . . . . 0 . 7 '

Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, cTAnnonces Judiciaires et d'Avis Divers P A R A I S S A N T T O U S L E i > J - ^ U R S , L E D I M A N C H E E X C E P T t

> 'losuement eit renonTeii d ' o i f l e e «i, t TniIlntlOII, le* 1 * " a " se «ont pa» luii.—La qulttanae eit prâientée i l 'abonnâ tant d i r a a g e m e i i pr ia i . i ï J R E A î I I I I , P L A C E m I S i l R C f f l E - K O I B , S A U M I U R TÉI.ÉPHCNE U i abonnemsnU et les iniertioni deiveil ttre

payéi d'aTanee.

La Canipagne contre la P a t r i r Sous ce titre, notre confrère M. An»'

(Iré Tarclieu publie, dans la Revue deê J)eii:r-Mondes,\in art ic le très documen» té, dans lequel il montre ,avec une clar^

itc sais issante, l 'act ion tenace e t p é n é i trante exercée sur l 'armée par les orga» iiisations anarchis tes . (

Celles-ci, menacées en 1894 par le|; lois répressives que l'on connaît .s 'em- ' pressèrent de chercher dans le syndi»' calisine, cà l'abri de la loi de 1884, u a ' passeport et un ins t rument , l ' impunité cl dos troupes. |

Cet envahissement des syi îdicata professionnels par les anarchis tes , M.l Tai'diou le suit pas à pas, en démontra la iirogression continue au moyen d» nombreux textes empruntés aux jour*' naux et aux résolut ions des congrès ' anarchistes et social is tes . : « Notre rôle, à nous, anarch is tes , s'écriait un orateur au congrès d'Ams-» terdam de 1907. c 'est d'être toujours^ aux côtés du prolétariat mil i tant , orga*' nisé dans les Syndicats pour y propager nos méthodes d'action directe. »

C'est grâce cà l 'action des anarchis tes , que certaines formules d'action direc* to, boycottage, sabotage, antimil i taris- ' nio, etc., sont devenues les formules ordinaires du social isme. |

C'est grâce à l'action anarchis te que. dans des congrès socialistes on entend des délégués s'écrier : « E n cas de mo"^ bilisalion, nous avons étudié l e » nioyrns pour tout arrêter. Permettez» moi de ne pas divulguer ces m o y e n s . »

« En résumé, dit M. Tardieu, les op»' ganisations socialistes ouvrières et au»! très sont en plein accord avec les ow ganisations anarchis tes qui, depui» quinze ans, les pénètrent int imement . ' Contre l 'armée et contre la patrie , pour l'insoumission, la désertion, l'insurreo»' tien en cas de guerre, l ' a s s a s s i n a t d e l officiers et le sabotage de la mobilisa»' tien : voilà le terrain de cet accord. M

Comment cet accord se manifeste» t-il ? .C'est par les c o n g r è s , l e s m e e t i n g s , les affiches, les brochures , les r e v u e s , les journaux, que la propagande cora» niune se fait.

Le parti unifié, dont l 'organe es t \I-hunanité, se solidarise chaque j o u r avecla C. G. T . , avec l 'organisat ion d u «Sou du Soldat » et poursui t par t o u » les moyens la propagande a n a r c h i s t e ;

M. Tardieu cité à l 'appui de s a d é » monstration une foule de textes dont l'autlienticité n 'est pas douteuse. C'est une œuvre salutaire qu'il a entreprisa en démasquant les conspirateurs li-gués contre la Patr ie et en demandant au gouvernement de prendre les m e

_ sures devenues nécessa i res .

• « A quoi servirait- i l , en effet, de de<' mander à la F r a n c e , contre le r i squa du: dehors, le lourd effort mil i taira qulelle accepte avec fermeté, si la tra* hison des saboteurs devait, à l ' h e u r t du'danger, abattre la défense coup de poignard dans le dos î » |

Un professeur de désertion, / W. Paul P a s s y est maî tre de confé« rences à l 'Ecole des Hautes Etudes . Il est de ces professeurs qui ont leur par t flans la rébellion des malheureux éga-rés de quelques-uns de nos rég iments . ' Il avait conseillé, dans une revue, la, résistance à la loi de trois ans , par tous les moyens. Dans les régions frontiè^ res, il envisageait la désertion en mas« se. « Oui, mess ieurs , quelle tête ferez-| ,vous, disait-il, quand 25.000 ou 30.000 conscrits auront passé la frontière ? )> Et il suggérait, dans nos provinces re« culées, l 'organisation d'une « chouan-J nerie des réfractaires ». Deux ou t ro is jeunes gens par commune prenant lé maquis et faisant la nique aux gendar-' mis. I I Cesparoles odieuses appelaient un châtiment. M. Bar thou vient de l 'infli-ger. Le personnel enseignant de l 'Ecole des Hautes Etudes ne pouvant être rér ^'oqué, il a rapporté l 'arrêté qui avai t •ûommé M. Paul Passy , maî tre de con-;

férénceg. - - , ^ L e s pauvres gars qui vont aller à Bi-ribi pour avoir crié : « A bas la loi de trois ans I » trouveront que la punition est douce. On ne pouvait la l e n d r e p l u s sévère .

Le mépris public a joute: a sa ral longe à la sanct ion ministériel le . ,

Les militaires et les meetings / Le général Mercier-IMiion, comman--dant le 15« corps trarniéo, vient d'infli-ger une punition de 'lO jours de pr ison, dont 15 de cellule, à un canonnier du 3= régiment d'artillerie coloniale qui, le 21 ju in , s 'était rendu i I légalement à Ca-A'-aillon, où il avait a ss i s té à une réu-nion publique organisée pour protes-ter contre la loi de trois ans, et contre le maintien de la c lasse sous lés dra-peaux. :

Les Publicistes chrétiens P a r i s . — Dimanche matin, la corpo-

rat ion des Publ ic is tes chrét iens a ac-compli son pèler inage annuel à la Ba-s i l ique du Sacré-Cœui-, à Montmartre , l Une a s s i s t a n c e nombreuse ass is ta i t à la m e s s e qui fut célébrée à onze heu-res par le dévoué dii'ecteur du Cercle du Luxeniboni 'g , M. l 'abbé F o n s s a g r i . ves . A l ' i s sue d e l à cérémonie religieu» se, le R . P. J a n v i e r , revêtu de la robe des fils de Saint Dominique , a pronon-t ce une éloquente al locution sur l'EvanT gile, le « s ta tut définitif, seul capable ' d'assui 'er le b o n h e u r de l 'humanité w.i Le sermon sur la Montagne fut de la part du br i l lant orateur l 'objet d'un lu» n i ineux commenta ire . |

M. Victor T a u n a y lut ensuite l 'acta de consécrat ion de la Corporation a u Sacré-Cœur, puis, après le chant du Tcmtun ergo, M. l 'abbé F o n s s a g r i v e s donna la bénédict ion solennelle du' Sa in t -Sacrement . |

Les Publ ic is tes chrét iens se réuni rent ensuite au R o c h e r Suisse , rue L a m a r c k , où, à la fin d'un dé jeuner fort gai et d'une cordialité charmante , l ' éminent académicien, M. J u l e s Lemaître , sut trouver les termes é loquents et chaleu-reux qui con v e n a i e n t pour célébrer l 'an-niversaire du toujours tant regret té Louis Veuillot . J

L'anniversa ire de H o c h e j

Versailles. — lia ville de Versailles cèlô-brail diiiKuiclie, avec beaucoup de pompe et d'aniinalion, le anniversaire de l a naissance du général lloche, et, à cette oc-casion, un grand banquet avait été présidé samedi par le général Léon Durand et M. Henri Simon, maire de Versailles.

Il y eut, dimanche malin, une revue mi-lilaire Irès brillanLe,à laquelle prirent part toutes les troupes de la garnison et qui so déroula au milieu d'une grande assistance de patrioles et de curieux.

A midi, un nouveau banquet, organisé par l'Union des comités républicains, était présidé par M. Clémentel, ministre de l'A-l griculture, assisté de MM. Autrand, préfet de Seine-et-Oise; général Michel, gouver-neur militaire de Paris ; Ferdinand Drey-fus, sénateur; Aimard, D^limier, Emile Laiirentet Tludamas, députés.

MM. l'"erdinand Dreyftvs et Clémentel prononcèi'ent au dessert des discours ap-l)laudis. J

La Commission du Budget , ij

Paris. — La commission du budget a entendu lundi,après-midi, le ministre des finances relativement aux crédits du Ma-roc.

Avant de parler des crédits sur le Ma-roc, M. Dumont a entretenu la copimis-sion du budget de l'augmentation de taxe qu'il a proposée pour les valeurs étrangè-res.

Le, onzième tour de France I Paris. — Cent quarante coureurs ont pris, dimanche, à trois heures du matin, à Boulogne-sur-Seine,le départ de la première étape du il» Tour de Frauce qui s'est con-. •inué lundi. /!

Les Élections É L E C T I O N S É . X A T O R I A L E

D l o i ' h à h i t i i Inscrits : 1,01:1. — Volants : 1,009

MM. Guilloleaux, anc.dép. cous.. ELU Le Glohaec, cous, gén, rép .. n3o

Il s'agissailde remplacer M. de Goulaine, sénateur, dé.'édé.

M. de Goulaine, entre pour la première fois au Sénat le 10 février 1001, avait été réélu au renouvellement du 7 janvier 1906.

ÉLECTION L K I Î I S L A T I V E E.oïi-e

AvromUssemcut de Montbrison SIM. Lépine. ancien |)réfet de police

républicain démocratique 8.130 P. liobert, radical-socialiste 7.933 Masson, socialiste unilié 29i

Ballotlage Cette éleclion avaitlieuen remplacement

de M. Chialvo, progressiste, décédé. M. Chialvo avait été élu en 1910, après ballot-tage, par 8.9iS voix contre 8.93â à M. P. Ro-bert, radical socialiste.

I S s t u t c I . o i r » Arroiidisseinr-ut de Brionde

Inscrit: 23.810. — Votauls : 17.948 AlM. Veyssère, avocal,'rép. de g. . . 7.17o

Fayolle, cous. gén. rad. soc. . . 7.332 Guignabert, cons. gén. radical. 3.242

Ballottage j Cette élection avait lieu en remplace-

ment de M. Devins, radii-al, devenu séna-teur. M. Devins avait été réélu en 1910, par 12.180 voix contre l.olO à M. Eesson, soc. unilié. )

É L E C T I O N S AU CONSEIH G É N É R A L Alger. — Les élections départementales

de la série sortante de (|uinze conseillers généraux du département d'Alger ont eu lieu dimanche.

D'après les résultats globaux, sont élus ou réélusonze radicaux-socialistes et quatre libéraux.

M. Moubé, député d'Alger, est réélu sans concurrent dans la quatrième circonscilp-tion d'Alger.

M. Colin, sénateur, qui se présentait dans la sixième circonscription, a été battu par le conseiller sortant, M. Lefebvre, radical-socialiste.

Los résultats du vote ne changent pas la composition politique du Conseil général, dont la majorité reste radicale socialiste.

Le Conseii des Directeurs des P. T. L

Paris.—Dans sa réunion de lundi matin, le Conseil des directeurs des P. T. T., pré-sidé par M. A. Massé, ministre du Com-merce, de l'industrie et des P. T. T. a tout d'abord envisagé les améliorations à ap-porter au service téléphonique de nuit. Puis, en ce qui concerne les conséquences résultant du nouveau classement des bu-reaux, les résolutions suivantes ont été prises :

lo Les receveurs des bureaux élevés de classe profiteront de cette élévation lors-au'iU seront inscrits normalement au ta-bleau d'avancement de grade et que leur tour normal de nomination sera arrivé ; |

2» Les receveurs de bureaux déchus de classe seront maintenus, s'ils en expriment le désir, dans leur résidence actuelle; il» ne seront pas diminués de traitement.

Ceux qui, pour bénéficier des nouveaux 'avancements de classe, solliciteront leur nomination à un bureau de leur classe pourront, le cas échéant, recevoir une in-demnité de déplacement.

D'autre part, des crédits sont demandés au budget de 1914 pour maintenir, dans leur classe actuelle, les bureaux mixtes et certains bureaux télégraphiques qui n'ont pas diminué d'imporlance depuis le classe-ment de 1908, et qui cependant ont perdu leur rang à la suite du dernier classe-ment. - J

Banquet de Journalistes Paris. — i.a Presse républicaine départe-

mentale avait réuni dimanche ses adlié-rents autour d'un banquet annuel que pré-sidait M. Raymond Poincaré.

A la table d'honneur, les présidents du Sénat, de la Chambre, M. Louis Barthou, M. Georges Lecomte, président de ta Socié-té des gens de lettres; les représentants des Associations de presse, des Compagnies de chemins de fer, etc... ^^^cvianf

j; Aorôs le discoiu-s de M. Dubat Pïé.çident ^

de l'Association de lu piesse républicaine départementale,qui sut trouver d'heureux mots pour remercier « les Présidents » ré-unis autour de cette table de journalistes, M. Poincaré a rappelé les liens qui l'unis-saient depuis longtemps avec la i)resse de province dont il fut le collaborateur ;

« J'ai appris en même temps que la Fran-ce tout entière n'était pas contenue dans mon village.

» l.oi scpie,comme moi, on aime passion-némentîson pays natal, on est porté àcroi-re que rien ou iiresque rien n'existe en dehors de lui, ([ue ses intérêts sont les in-térêts généraux, que ses coutumes sont les coutumes universelles.

» Pour comprendre ce que cet aspect des choses a, tout de môme, d'un peu fragmentaire, il n'est que de regarder la France par les fenêtres de vos journaux ; elle apparaît alors dans sa variété pittores-que avec le génie dilïérent de ses provin-ces, avec la multiplicité infinie des goûts, des usages et des caractères.

» Cette diversité n'est ni désordre, ni in-cohérence; maison n'en peut dégager une synthèse harmonieuse qu'à la condition d'en bien connaître tous les éléments et de mesurer exactement les proportions et les valeurs. »

Et tous les verres se levèrent à l'invite du président de la République en l'honneur .de l'Association.

Elections aux Conseils Généraux : E n i n « e t T i l a i i i c ' Canton nord-ouest de Rennes — Ont ob-tenu : MM- Guérin, rcp., 2.040 voix, é lu , Laurent, rad.-soc., 1 24;j voix.

Il s'agissait de remplacer M. Pinault, sé-^ nateur, décédé.

Canton de Becherel. — Ont obtenu : MM. Lemoine, rép., 1.198 voix, élu; de la Forêt, cons., 1.M9 voix.

D a n s l : i M a y e n n e Canton d'Evron (scrutin de ballottage).—

Ont obtenu : MM. Cavallet de Beaumont, radical, 1.419 voix, é lu; Passe, lib., I .IIG voix.

E n A l g é r i e ! Constantine. — La plupart des conseil-

lers généraux sortants sont réélus. Il y a ballottage. Oran. — Le résultat des élections de qua-

torze conseillers généraux ne change ))as la composition politi(|ue du conseil, qui reste radical-socialiste.

Les Fêtes de Jeanne Hachette Beauvais.— Les traditionnelles fêtes de

Jeanne Hachette ont eu lieu dimanche à Beauvais, au milieu du plus grand enthou-siasme.

. 15.000 personnes ont assisté a« cortège ue rassaut commemovïiur c.u siege soutenu par la ville en 1471.

Les autorités civiles et militaires ont pris part à la cérémonie qui s'est déroulé par un temps superbe.

Suivant l'antique usage, des salves d'ar-tillerie lurent tirées par des jeunes filles do Beauvais conduites par les autorités.

La statue de l'héroïne a été ornée do lleurs tricolores.

A N G L E T E R R i 3 Un Aviateur carbonisé Londres. — L'aviateur Robert Wight vo-

lait,dimanche après-midi,à Brighton,quand luie panne de moteur se produisit ; l'appa-reil fut précipité à terre, l'essence prit feu et les llammes enveloppèrent l'aviateur. "Vainement les mécaniciens s'elfbrcèront d'éteindre le l'eu ; Wight, horriblement brûlé, succomba bientôt après à l'hôpi-tal.

Le Congrès des Pompiers Grenoble. — l)i manche, s ' e s t ouvert sous

la présidence de M. Paul More!, sous-se-crétaire d'Etat à l'intérieur, le r.i» consrfiif de la Fédéi-iition Nationale des Sapeurs-Pompiers de France. . , „

Une foule énorme a suivi lû concoms des m a n œ u v r e s dfl pOD'pfis et do sauvetage. On a w les exercices des pompiers de Genève sur 'our vertigineuse échelle aé-

" L e ' s o f , à 8 heures, un banquet do 330 couverts a eu lieu au Gymnase Municipal, sons la présideneo de M! l'aui Morel. Six discours ont été prononcés.

M Paul Morel, pn'nant lo dernier la pa-role, a fait un vif éloge du dévouement des saueurs-oomniers.

I B E K Î I O U B

Mort traglqus de Parisot Bruxelles. — Dimanche soir, vers si\h"u.

res, l'aviateur Parisot a f.iil une chu:I! IIM'-rible à Bomhaye, près de Visé (arromlisse-inent de Liège).

L'aviateur Parisot avait été engagé pour ctlectuer dos vols à l'occasion de la l'èto communale de lionibaye.

1,'aviateur venait d'exêculer pon second vol et se trouvait an-dessus (le la rouliî do Bennaux, lor.s(|u'nne aile tie l'appari'il at-teignit un jonne homme do IG ans (|ui fut tué sur lo coup.

L'appareil tomba sur le sol. On se préci-: pita au secours de l'aviateur Parisot. Ii.'s soins lui furent immédiai.ement donm'.î mais ceux-ci furent inutiles, et quelipios instants après l'aviateur expirait.

Outre le jeune homme tué par une aile de l'appareil trois autres personnes furciu grièvement blessées : une de celles-ci suc-

i.Mi.q la soirée.

Martin-Gautier extradé • San-Remo. — he liquidateur de congré-

gations,Martin-Gautier,complice du fameux Dnoz, va pouvoir liquider ses comptes avec la justice.

L'oiposition qu'il avait formée, conirn xniecemande d'extradition introiluite par le gouvernement français auprès dos aulo-rités Italiennes, a été rejetée. Il sera con-duit, mardi, 1 " juillet, à Vintimille, pour etre remis, à midi, à nos inspecteurs de la Sûreté.

I' TURQUIE

Une île en flammes Sofia. — L'ile de Thassos est en flammes

depuis dimanche soir. L'incendie a commencé sur la côte S lint-

Georges, où le feu a été mis dans U I K Î fo-rêt.

LE COMPLOT T U R C , Constantinople. — Le capitaine de gen-

idarmerie Mehmed, condamné à mort par contumace pourcomplotcontre Mahmoud-Chevket pacha, cerné à Sapendia, dans la région d'Ismidt, et qui refusait de se ren-dre, a été tué.

firindejonc des l\/loulinais Copenhague

Copenhague. — Continuant son gigan-tesque circuit, Brindejonc dos Moulinais a

?uitté Stockholm, dimanche après-midi, à

h. 30, à bord de son Morane-Saulnier, dans l'intention de gagner Copenhague.

Il s'est arrêté une première fois à M ilm-Slatt, à 4 h. 3, ayant parcouru environ 200 kilomètres.

Bepartià 4 h. 47, il a enfin atterri à Co-penhague à 7 h. 20.

Il a été chaleureusement applaudi par une foule énorme.

Presque en môme temps que lui est ar-rivé l'aviateur suédoisïhulin, qui était éga-lement parti de Stockholm. ;

Les aviateurs danois ont oITert à Brinde-jonc un magnifique aigle en porcelaine de Suède. i

blessés par un obus ' Menton. — Un obus, que des enfants ont trouvé aux environs du fort du Mont-AgeL « éclaté sur la place du village de Gori""» près de Menton, blessant grièvement quatre _ enfants. ' m ^ p q j ^ p y ^ " ' — ' — —

A L L E M A G N E

R e i c h s t a g •"•^erlin. — Le lieiclistag a voté avec les •Dix de la droite, du centre et celles des nationaux-libéraux les 6 régiments de ca-valerie demandés par le gouvernement,au lieu des 3 accordés par la commission du budget. I Le Reichstag a adopté ensuite le projet de loi militaire sans débat. I Les socialistes, les Polonais et les Alsa-ciens-Lorrains ont voté contre. I Le vote dos G régiments de cavalerie que^ le Reichstag avait jusqu'ici refusés prouve! l'impuissance de l'opposition au Parle- ! .ment allemand lorsque le gouvernement est fermeine,nt résolu à imposer le vote ^ 'une loi à sa docile majorité.

Page 2: La Canipagn contre la Patrie r Les Électionsarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumurois/pdf/1913/...brail diiiKuiclie ave, beaucouc dep pomp e et d'aniinalion

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D A N S L E S B A L K A N S

La Crise Orientale V

r ï<]atre S e r b e s et B u l g a r e a , Belgrade. — On annonce officiellement que les Bulgares ont attaqué dans la nuit les Serbes sur la ligne Valandovo-Istip-Zle' tovo.et (lu'un combat s'est engagé, auquel de l'arlillerie prend part. jl I Cette nouve le a été connue à la Cham» bre au cours de la discussion sur l'oppor-tunité de la Conférence de Saint-Péters-bourg. I M. Psieliitch r e s t e r a i t a u pouvoir i Belgrade. — On déclare, dans les milieux parlementaires, que les divergences qui s'étaient produites dans le sein du parti; g o u v e r n e m e n t a l se sont arrangées, et qu'ainsi il devient possible au cabinet Pa-cliitcli de demeurer au pouvoir. _ j

Le prince héritier Alexandre est arrivé I dans la nuit d'Usluib. J

L'Espagne au Maroc E s c a r m o u c h e s

, Tétouan. — Des forces indigènes régu-lières et (luatre compagnies d'infanterie ont clfectué samedi un service de recon-naissance vers la colline d'Ersa.

Les troupes arrivèrent jusqu'au village de Beni Salin, où elles rencontrèrent de nombreux groupes hostiles, mais, devant la marche résolue des troupes espagnoles, ces groupes se retirèrent en exécutant des feux. I Un lieutenant espagnol fut tué et un sol-dat fut blessé.

' Les troupes rentrèrent au camp sans nouvel incident, après avoir détruit plu-' sieurs douars. 1 i Madrid. — Une dépèche officielle dé La-radie annonce que la colonne espagnole a rencontré, au cours d'une reconnaissance dans la direction de Souk Telatza, un en-;' nemi nombreux, qui a été dispersé après un combat de cinq heures. j

1 Les Espagnols ont eu un soldat tué e b cinq blessés. Trois Askaris ont été b l e s * sés.

Chamlire des Députés Séance du 30 juin 1913

La séance est ouverte à 3 h. 20, sous la' présidence de M. Deschanel, président. j

La Chambre adopte, sans discussion, un projet de loi relatif à la reconstruction du magasin de transit des tabacs du Havre.

On reprend la suite de la discussion sur le service de trois ans.

M. M o ï l e appuie le contre-projet de M. Augagneur. Il reproche au gouverne-ment de n'avoir pasau moins tenté de faire rendreau service de deux ans le maximum qu'il pouvait donner avant de recourir au service de trois ans qui va peser d'un poids si lourd sur le pays tout entier. ' Il énumère ensuite les avantages qui, se-lon lui, militent en faveur du contre-pro-jet de M. Augagneur. Il se prononce en faveur du recrutement régional, de l'appel du contingent en deux fois et il invite le gouvernement à ne plus distraire ù l'ave-nir les soldats de l'instruction militaire pour les mettre au service des particuliers. « Ce n'est pas le rôle des soldats de se ren-dre dans les pays de grèves ni de rétablir, l'ordre dans la rue. » i i M. A u g a g n e u r succède à M. Molle. Il estime que les orateurs qui ont combattu son contre-projet, depuis M. André Le-l'èvre jusqu'à M. le Président du Conseil,' en passant par M. Leygues, ont fait preuve de beaucoup de talent, mais qu'ils n'ont nullement réfuté les arguments qu'il avait fait valoir. Seul le général Legrand, vice-président du Conseil Sunérieur de latiuer^f

re a sérieusement contèsté ses chilTres et a apporte certiiines précisions dcv.int les-quelles il ne fait aucune diflicullé pour s'incliner, d'autant plus qu'elles ne détrui-sent nullement la dômonstralion(|u'il avait tout d'abord faite. Mais s'il s'incline de-vant certains calculs du commissaire du gouvernement, il en est d'autres dont il conteste absolument l'exactitude.

L'orateur s'efforce alors de démontrer encore une fois que le chiffre de l lo hom-mes par compagnie est suffisant et qu'il n'est pas du tout nécessaire de porter comme le prévolt le projet du gouverne-ment l'effectif des compagnies à liO hom-mes. Il réaliserait ainsi une économie (le plus de .oO.OOO liommes pour l'infanterie seule.

Wlarché de La Villette Du 30 Juin 1913

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Bulletin Commercial Du 30 Juin 1913

FARINES M R S (ifcsiOOR.) BLÉS (100Kilosneis.) pounANT.. . 38 0,5 37 85 COURANT... 28 10 2 8 . . cnocHAiN.. 37 85 37 85 pnocilAlN... 28 05 28 05 4 DERNIERS. 36 75 35 75 4 DERNIERS. 27 10 2 7 . .

A V O I N E S (LESIOOK.UBTS SEIGLES(LESIOOIIIUIBIS) C O U R A N T . . . 2 1 7 5 2 1 1 0 C O U R A N T . . . 1 0 4 0 1 0 4 0 P H O C H A I N . . . 2 1 7 0 2 1 6 0 r R O C i i A i N . . 1 0 4 0 1 0 4 0 I DERNIERS. 20 25 20 25 4 DERNIERS. 18 75 18 75

HUILES Ûe COLZA '100 K. leicomDrk) HUILES de LU COURANT... 75 25 7 5 . . COURANT... TO . . Ô1 50 PROCHAIN... 7 5 . . 7 a . . PROCHAIN.. 6 2.) 01 aO 4 DERNIERS. 73 . . 73 . . 4 DERNIER». 61 la 01 7a

SUCRES BLANCS (les -LOFLK.) ALCOOLS {l'iiecioliire.) COURANT... 30 25 30 . . COURANT... 40 75 40 50 PROCHAIN... 30 37 30 25 PROCHAIN.. 4 1 . . 4 1 7 5 4 DERNIERS 4 DERNIERS. 42 . . 42 . .

OBSERVATIONS SUIl LE MARCHÉ Farines, soutenues. Blés, lourds. Seigles,

calmes Avoines, calmes. Huile de Colza, calme.Huile de Lin, ferme. Alcools, calmes, ^ucres, calmes. i

ET RÉGIONALE Le temps qu'il fera en jaillet

V o i c i , Id'après d e s o b s e r v a t i o n s m é -téi r o l o g i q u e s a d r e s s é e s à QD ] o u r o a l de P a r i s , les p r o b a b i l i t é s p o a r le m o i s d e j u i l l e t :

Du a u 4 , t e m p s t r è s c h a u d , o r a g e s el g r ê l e .

Du 4 a u 1 0 , p l u i e s , t e m p s o r a g e u x , q u e l q u e s r a r e s o r a g e s , a c c o m p a g n é s q u e l q u e f o i s d e g r ê l e , t e m p é r a t u r e n o r -m a l e , v e n t d ' a b o r d m o d é r é , e n s u i t e i r è s f o r t .

Du H a u 1 7 , a l t e r n a t i v e m e n t beau , e t n u a g e u x , la t e m p é r a t u r e d ' a b o r d a s s e ï c h a u d e d e v i e n d r a t r è s é l e v é e , v e n t a s s e z f a i b l e .

D u 1 8 a u 2 1 , a l t e r n a t i v e m e n t et p a r j o u r n é e s , n u a g e u x , b e a u , a v e r s e s , t e m -

p é r a t u r e a s s e z é l e v é e , ^ e n t t a n t ô t fort o u m o d é r é .

Du 2 2 a u 2 5 , o r a g e s a v e c g r ê l e et t e m p ê t e s de v e o t ; la t e m p é r a t u r e d e v i e n -d r a f r a î c h e .

Du 26 a u 31, b e a u , c h a u d , v e n t m o -d é r é , p u i s f o r t .

l i ' o a v e r i n r e d e l a c b a s i u » M. C l é m e o i e l y s o n g e d é j à et o n a

c o m m e n c é à p r é p a r e r r u e d e V a r e n n e un q u e s t i o n n a i r e q u i s e r a a d r e s s é a u x p r é -fets et a u x i n s p e c t e u r s des f o r ê t s s u r l 'é tal d e s r é c o l t e s et du g i b i e r .

L ' e n q u ê t e q u i d\]rera q u a t r e o u c i n q s e m a i n e s , p e r m e t t r a d e d é l i m i t e r les z o n e s d a n s l e s q u e l l e s la c h a s s e p e u t ê t r e s u c c e s s i v e m e n t o u v e r t e .

E o m ê m e t e m p s les m e s u r e s les p l u s s é v é r e s s e r o n t e d i c l é e s c e l t e a n n é e p o u r la r é p r e s s i o n é n e r g i q u e d u b r a c o n n a g e .

P o s t e » , T e l é g r u p i i c s e t T ^ l é p h o n e H Transport des dépêches

L e s e r v i c e d u t ran .<pot t d e s d é p ê c h e s d e S a u m u r à S i - H i l a i r e S i - F l o r e n t e s t m i s e o a d j u d i c a t i o n .

L e i p e r s o n n e s d é s i r e u s e s d e c o n c o u r i r s o n t p r i é e s d e s e p r é s e n t e r à l 'un d e s b u r e a u x d e p o s t o "de S a u m u r o u d e S i -H i l a i r o - S i - F l ( i t f U i t o ù el les p o u r r o n t p r e n d r e c o n o a i 3 > a i i c e d u c a h i e r des c h a r -g e s d e l ' e n l r e p r i o.

Pi. 'urroDt s e u l s ê i r e a d m i s à s o u m i s -s i o n n e r les c a n d i d a t s qui a u r o n t d é p o s é u n e d e m a n d e , é c r i t e d a n s l 'un d e s b u r e a u x d e p o s t e s c i - d e s s u s a v a n t le 2 0 j u i l l e t , 1 6 h e u r e s .

Les certificats d'études Canton de Germes

Sont- a d m i s : Mlles A g n è s M o n d a i n , F e r o a n d e B o u l e s i r e a i i , A n d r é e G s u l i e r , J e a n n e C e y s s e l , C a m i l l e G a u t i e r , S u z a n n e Stii i ier .

MM. M a r c e l B e s n a r d , M a r c e l ÉfTiay , M a r c e l A u g e r e a u , Alfred C h a r r e t , G e o r g e s P e n a u , G e r m a i n T a t i g n é , J e a n Vié , J o -s e p h P r i o u , L o u i s C h a u y o a u .

Canton de Vihiers Mlles J u l i e t t e L a n d a i s , E m i l i e n n e B o u -

c h e r , J e a n n e S i i r o t , M a d e l e i n e G a b o r i a a , M a r t h e Deoy, E m i l i e n c e C h a r r o n , H e n -r i e t t e D e n i s , M a r i e B o i s s i o o t , L é a B r e c , J o s é p h i n e C h e r b o n n i e r , M a r i e C o r b i n .

MM M a x i m e P r i o u , R o b e r t B e s n a r d , R o b e r i B a u t i n , P i e r r e T u f ï e t , E m i l e C h a r -b o n n i e r , L o u i s B e s n a r d , A n t o i n e G l é -m a i n , J e a n H o u l t , M a r c e l C h e m i n e a u , J e a n R a i m b a u l t , S t i e g l e r , di t V i c t o r H u m e a u , Alfred C h a u v e a u , J e a n G r e l l i e r , L o u i s G î i g n a r d , E u g è n e M a h é , E u g è n e C h a r o n , J o s e p h D a v i e a u , A n d r é S a -m o y a u l t .

Retour de Londres L e s o f f i c i e r s é c u y e r s d e l ' E c o l e d e

c a v a l e r i e q u i o n t c o l l a b o r é a u x fêtes h i p p i q u e s d e L o n d r e s à l ' o c c a s i o n d e la vis i te d e M. P o i n c a r é , e n A n g l e t e r r e , s o n t r e n t r é s à S a u m u r .

q n e c e t of f i c ier é t a i t e n d é t a c h e m e n t d a n s c e t t e c o m m u n e . L e s i g n a l e m e n t d e l ' a n i -m a l a é t é d o n n é a u x b r i g a d e s d e g e n -d a r m e r i e .

C h i e n « « n a c o l l i e r

L e s g e n d a r m e s d e V i h i e r s o n t d r e s s é c o n t r a v e n t i o n a u V o i d e c o n t r e u n e d a m e D e i h u m e a a q u i . la issai t e r r e r s o n c h i e n s a n s c o l l i e r .

P e r t e s e t T r o a v a l l l e s

R é c l a m e r à M. H e n r i S a l i n , 7 , p l a c e D u p e t i t - T h o u a r s , u n e p e t i t e c h i e n n e , t a c h é e b l a n c e t noir, q u ' i l a r e c u e i l l i e .

— R é c l a m e r a u C o m m i s s a r i a t u n f o u e t t r o u v é r u e B e a u r e p a i r e .

— R é c l a m e r a M. i S i c o l a s , 5 , p l a c e S t - P i e r r e , u n c h a p e a u d ' e s s i e u x q u ' i l a t r o u v é .

Etat^Civil de Saumur Le 30 juin. — Gilberte-Marcelle-Emilie

Millon, rue d'Orléans, 4 .

. Fête Communale de St-Hilaire-St-Floreiit, le Dimanche 20 juil-let 1915. Nombreuses attrac-tions.

V o l d ' u n e J u m e n t L a j u m e n t d u l i e u t e n a n t d ' a r i i l l e r i e

M a n c e r o n a é t é v o l é e à F o n i e v r a u l t , a l o r »

C l i a m b r e S y n d i c a l e d e a E n t r e p r e -n e u r a d e l ' a r r o n d i a s i e n i e n t d e S a u m u r .

L a C h a m b r e S y n d i c a l e d e s E n t r e p r e -n e u r s i n f o r m e s e s a d h é r e n t s d e t o u t l ' a r r o n d i s s e m e n t q u ' u n C o n c o u r s d ' a p -p r e n t i s et j e u n e s o u v r i e r s o r g a n i s é p a r la C h a m b r e d e C o m m e r c e d e S a u m u r , s ' o u v r i r a le 1 5 s e p t e m b r e p r o c h a i n et q u e , p o u r p r e n d r e p a r t à c e c o n c o u r s , il faut r e m p l i r les c o n d i t i o n s s u i v a n t e s :

I» A v o i r t r o i s a n n é e s c o n s é c u t i v e s au moins d ' a p p r e n t i s s a g e ( o u d e p r a t i q u e d u m é t i e r p o u r c e u x q u i o n t a c h e v é l e u r a p p r e n t i s s a g e ) ;

2® Ê t r e â g é d e 2 1 a n s a u p l u s a u 1 o e t o b r e 1 9 1 3 ;

3* F o u r n i r un certificat du p a r t r o D c o n s t a t a n t la s i n c é r i t é d e la p r e m i è r e c o n d i t i o n .

L a C h a m b r e S y n d i c a l e d e s E n t r e p r e -n e u r s d e l ' a r r o n d i s s e m e n t d e S a u m u r e s p è r e q u e c e t a p p e l s e r a e n t e n d u e t e n g a g e , d e la f a ç o n la p l u s p r e s s a n t e , l e s j e u n e s g e n s r e m p l i s s a n t l e s c o n d i t i o n s p r e s c r i t e s , d e s e f a i r e i n s c r i r e a u S e c r é -t a r i a t d e la C h a m b r e d e C o m m e r c e , r u e d u T e m p l e , n* 1 1 , a v a n t l e 1 0 j u i l l e t p r o c h a i n ^ d e r n i e r d é l a i .

P o u r la C h a m b r e S y n d i c a l e d e s E n t r e -p r e n e u r s d e l ' a r r o n d i s s e m e n t d e S a u m u r .

R . G U I L L L E M K T ,

Vice-président.

Courses deVerrie-Saumur PROGRAMME DE LA J O U R N É E DU 1 5 J U I L L E T

P r x d e S a i n t - G e o r g e s (Sieeple cha^a m i l i t a i r e , 3* s é r i e ) , — U n p r i x d e la valeur d e 1 5 0 f r . a u p r e m i e r ; m pr ix de la v a l e u r d e 1 0 0 fr . a u d e u x i è m e ; un pnx d e la v a l e u r d e 7 5 f r . a u t r o i s i è m e , ofleris p a r la S o c i é t é d e s C o u r s e s d e Verr ie -S a u m u r , p o u r les s o u s - i f f ic iers de l 'Ecole d ' a p p l i c a t i o n d e c a v a l e r i e , m o n i a o t des c h e v a u x d e celle E c o l e . — Dis tance : 2 , 5 0 0 m é t r é s e n v i r o n .

P r i x M e y e r (Steeplr t c h a s e , g e n t l e m e n -r i d e r ) . — 5 0 0 fr o f f e r t s p a r M, A. Meyer, p o u r t o u s c h e v a u x d e 4 a n s et a u - d e s s u s n ' a y a n t p a s g a g n é d e p u i s le l ' f j anvier 1 9 1 3 , m o n t é p a r d e s g e n t l e m e n n'ayaot p a s g a g n é d e u x c o u r s e s à o b s t a c l e ? .

. E n t r é e : 2 5 fr ; l e s 2 / 3 d e s e n t r é e s au s e c o n d , le t r o i s i è m e r e t i r e r a s o n e n i r é e .

D i s t a n c e : 3 , 6 0 0 m è t r e s e n v i r o n . 4 " P r i x d e la S o c i é t é d e s S t e e p l e - c h a s e s

d e F r a n c e ( P r i x B r a c k ) . ( S i e e p l e - c b a ^ e m i l i t a i r e 2 * s é r i e , o f f i c i e r s é l è v e s ) . — Lq p r i x d e la v a l e u r d e 2 0 0 fr . a a p r e m i e r -u n p r i x de la v a l e u r d e 7 5 fr . a u deuxième-u n p r i x d e la v a l e u r d e 8 0 f r . a u Iroisième-ofiferis p a r la S o c i é t é d e s S l e e p l e - c b a s e s d e F r a n c e p o u r o f f i c i e r s - é l è v e s de l 'Ecole d ' a o ï - l i c a t i o n de c a v a l e r i e .

D i s l a n c e , 3 . 0 0 0 m è i r e s e n v i r o n . P r i x B o u v e i L a d u b a y ( s i e e p l e - c h a s e )

— 2 , 0 0 0 t r a n c s , o f f e r t s : 5 0 0 fr . par MM. A n d r é et P i e r r e G i r a r d B o u v d , el I OOÔ fr p a r la S o c i é t é d e s C o u r s e s de Verrie-S a u m u r p o u r t o u s c h e v a u x de 4 ans ei a u - d e s s u s ; 1 . 8 0 0 fr . a u p r e m i e r , 2 0 0 fr . a u s e c o n d le t r o i s i è m e d o u b l e r a SOÛ e n t r é e . E o î r é e 5 0 fr .

H a n d i c a p R é g i o n a l d e la Société de S p o r t d e F r a n c e ( - t e e p l e - c h a s e , h a n d i c a p , h a . ' k s et h u o t e r s : g e n t l e m e n r i d e r » ) . — 3 0 0 0 fr . uffe i ts p a r la s o c i é t é de sport d e F r a n c e , d o n t 2 . 5 0 0 f r . a u p r e m i e r et 5 0 0 Ir . a u s e c o n d , p o u r h a c k s et hunters d e 4 a n s et a u d e s s u s . E n t r é e 100 fr . , lo r fa i t 2 5 f r . , lo t r o i s i è m e r e c e v r a 2 0 0 f r . s u r les e n t r é e s .

D i s t a n c e , 4 OoO m é t r é s e n v i r o n . Seront s e u l s a d m i s les g e n t l e m e n .

5 e p r i x d e la s o c i é t é d e s S l e e p l e - c h a s e d e F r a n c e ( P n x L a s s a l e ) ; ( s teeple-chase , c r o s s - c o u n t r y m i l i t a i r e , I r e c a t é g o r i e ) . — 1 . 5 0 0 fr d o n t 9 0 0 a u p r e m i e r , 3 0 0 fr» a u d e u x i è m e , 2 0 0 f r . a u t r o i s i è m e . 100 f r , a u q u a t r i è m e , r e p r é s e n t é s p a r des p r i x ; e n o u t r e les p r i m e s s u i v a n t e s sont a i t r i b u é e s : a u n a i s s e u r d u p r e m i e r 3 0 0 fr , d u d e u x i è m e 2 0 0 f r . d u troisième 1 5 0 f r , d u q u a t r i è m e 1 0 0 f r . , offerts par la ^ocléJlé d e s s t e e p l e s - c h a s e s de F r a n c e p o u r o f f i c i e r s e n a c t i v i t é d e s e r v i c e mon-l a n i d e s c h e v a u x d ' a r m e s .

D i s t a n c e : 5 . 0 0 0 m è t r e s a u miDimiim en t e r r a i n v a r i é , 1 0 0 0 m è t r e s seulemeot p o u v a n t ê t r e e m p r u n t é s p o u r l 'arrivée e t le d é p a r t à u n e p i s t e d e l 'hippo-d r o m e .

I V é e r o l o c l e Mort du D' notais

N o u s a p p r e n o n s la m o r t d u D' Motais, m e m b r e c o r r e s p o n d a n t d e l ' Institut ,prO" f e s s e u r à l ' E c o l e d e M é d e c i n e d'Angers , d é c é d é à P a r i s , d e s s u i t e s d ' u n e opéra-t i o n r

5 4 Feuilleton de lEcho Saumurais

LE f l A l i DE JOSIÏÏE p a r P A U L JUiNKA

— E s s a y o n s t o u j o u r s . Il va c e r t a i n e -m e n t v e n i r n o u s f a i r e u n e visi te d e j o u r d e l ' A n , i n v i t o n s - l e à o î n e r , p u i s q u e n o u s n e i->voDs p r e s q u e p a s v u e n c o r e . De c e l t e façon ^^ p o u r r a c a u s e r . . .

Ce n é t a i t pa». r a i s o n , o n lo s a i t , q u e la m a n i è r e d e n u J a c q u e s s u r -p r e n a i t c e s a m i s d e c h o u ^Q'^ta ient p o u r lui M e t M m e D a m v i l l i e r s el m e n t a i t la v i g i l a n t e t e n d r e s s e d e t a n t e C o r y s e .

A la v é r i t é , il é ta i t c h a n g é p l u s q u ' i l n e le c o n c e v a i t l u i - m ô m e . P r e s s é p a r c e b e -s o i n d e d é p l a c e m e n t q u i h a r c è l e les p l u » i n s u p p o r t a b l e s o b s e s s i o n s , il a v a i t c r u q u ' u n e f u g u e d a n s c e l t e vie p a r i s i e n n e t a n t a i m é e n a g u è r e , r e p o s e r a i t p a r la d i v e r s i o n s o n àmë f a t i g u é e .

i l n e t a r d a p o i n t à s ' a p e r c e v o i r qu ' i l

s ' é t a i t t r o m p é . Il r e v i t a v e c a m e r t u m e le petit l o g i s d e g a r ç o n o ù il a v a i t é t é si h e u r e u x d a n s s o n i g n o r a n c e d e s v r a i s t r o u b l e s d u c œ u r e l le r e g r e t d e c e t e m p s e n v o l é fit p a r a î t r e p l u s i n a c c e s s i b l e , p l u s c r u e l l e m e n t n o s t a l g i q u e la p a i x q u i le f u y a i t .

D a n s s o n o b s t i n é v o u l o i r d e d i s t r a c t i o n e t d ' o u b l i , il a l l a r e t r o u v e r s e s a n c i e n s c o m p a g n o n s d e p l a i s i r et d e s p o r t , et s a n s i n t é r ê t c o m m e s a n s e n n u i , i n d i f f é -r e n t , il les s u i v a i t p a r t o u t o ù il l e u r p l u t d e le c o n d u i r e . T r o i s s e m a i n e s d u r a n t il r e v é c u t s o n e x i s t e n c e d ' a u t r e f o i s , m a i s r i e n d e c e q u i l ' a t t i r a i l a u p a r a v a n t n ' e u t le d o n d e le c a p t i v e r u n i n s t a n t : il aliasv, u a c c o m p l i s s a i t d e s g e s t e s — l ' â m e é t a i t a i l l e u r s .

- •

Ce fut a v e c ce\\<» s o r t e d e m a r a s m e , q u ' i l a p p o r t a i t m a i n t e n a i i \ 4 t o u t e s c h o s e s , q u e le j e u n e h o m m e a c c e p t a ^ i n v i t a t i o n à d î o e r d e M. e t M m e D a m v i l l i e r s , e t ^ j t q u ' i l n e s e s e n t î t p a s l e n t r a i n n é c e s -s a i r e p o u r s o u t e n i r u n e c a u s e r i e p e n d a n t la s o i r é e q u i s u i v r a i t , s o i t q u ' a u c o n -

t r a i r e il v o u l u t é v i t e r la p r o p e n s i o n a u x c o n f i d e n c e s o ù l ' e n t r a î n e r a i t l ' int i -m i t é d e c e l l e m ê m e c a u s e r i e , il a c c o m -p i g n a la g e r b e d e f l e u r s q u ' i l e n v o y a i t à M m e D a m v i l l i e r s d ' u n c o u p o n d e l o g e p o u r u n e « P r e m i è r e » à s e n s a t i o n q u i a v a i t l ieu c e s o i r - l à .

L e r e p a s s e d é p ê c h a d o n c d a n s l e s g é n é r a l i t é s d ' u n e c o n v e r s a t i o n b a n a l e . A u t h é â t r e c e fut p i s e n c o r e . V a g u e m e n t d é p i t é e , d é ç u e d a n s s o u a f f e c t u e u x e s p o i r d e p é n é t r e r l e s s e c r è t e s p r é o c c n p a t i o D s d e J a c q u e s , M m e D a m v i l l i e r s n e d i s a i t r i e n : s o n m a r i r e g a r d a i t la s a l l e , é b l o u i s -s a n t e d e l u m i è r e s et d e t o i l e t t e s ; M . d ' H o r m o y r e g a r d a i t e n l u i - m ê m e , et c e q u ' i l y v o y a i t n ' é l a i t p a s fait p o u r l ' é g a y e r b e a u c o u p .

L e p r e m i e r a c t e s ' a c h e v a i t a u m i l i e u d ' a p p l a u d i s s e m e n t s c o r r e c t s , d é d i é s à l ' a u i e u r p l u s q u ' à l ' i n t é r ê t d e la p i è c e , q u a n d J a c q u e s q u i , m a i n t e n a n t , l o r g n a i t

h a s a r d p a r c o n t e n a n c e , t r e s s a i l l i t t o u t a t o u p et s ' a v a n ç a v i v e m e n t v e r s le b o r d d e la l o ^ e .

E n f a c e , d a n s u n e a v a n t - s c é n e , i l v e n a i t d e v o i r a p p a r a î t r e u n e j e u n e f e m m e b r u n e , à la i n e t è t e a l t i é r e t o u t e s c i n t i l -l a n t e d e d i a m a n t s , q u ' e s c o r t a i t g a l a n t e t e m p r e s s é , q u e l q u ' u n q u ' i l lu i s e m -b l a i t n e p a s v o i r p o u r la p r e m i è r e f o i s . . .

O u i , il avai t d é j à a p e r ç u c e j o l i v i s a g e a u x t r a i t s m o u s , c e b u s t e d ' u n e m a i g r e u r é l é g a n t e , a c t u e l l e m e n t m o u l é d a n s u n f r a c à la m o d e d u s u r l e n d e m a i n , il a v a i t d é j à r e n c o n t r é le r e g a r d f u y a n t d e c e s y e q x p â l e s , v i b r é d e s o u r d e a n t i p a t h i e d é d a i g n e u s e d e v a n t c e g r a n d a i r a l a n g u i e t h a u t a i n .

Il c h e r c h a d é s e s p é r é m e n t a u fond d e s a m é m o i r e , et s o u d a i n l ' é c l a i r a p p e l é j a i l l i t , u n e v is ion s ' é v o q u a : le g r a n d s a l o n d u C h â t e a u - F l e u r i , o ù , a u p r è s d e J o s e t t e r a y o n n a n t e , s e t e u a i t l e c o m t e A n d r é d e N e s t a l a s .

L ' a m i d ' e n f a n c e d e J o s e t t e . C ' é t a i t b i e n l a i q u i s e m o n t r a i t là , d a n s u n e s i g n i f i -c a t i v e a t t i t u d e d e s o u p i r a n t , à la v u e d e t o n t e u n e s a l l e c o n t e n a n t l ' é l i te d e c e

m o n d e c o m p l e x e e t m é l a n g é , c o u r a m -m e n t a p p e l é le T o u t P a r i s , et dont Mm» M a u s e r , la j e u n e f e m m e a u x i n c o m p a -r a b l e s d i a m a n t s é ta i t l ' u n e d e s persooDa* l i lés l e s p l u s r é p a n d u e s .

J a c q u e s n e d o u t a i t p l u s , u n e curiosité b r u s q u e s ' é v e i l l a en l u i . Il allait ques-t i o n n e r ; M m e D a m v i l l i e r s le préviotl A p r è s u n c o i i p d'oeil j e t é à l ' avant - scéne , e l le d e m a n d a i t à s o n m a r i :

— Q u e l e s t d o n c c e j e u n e h o m m e , q u ' o n voit p a r t o u t a v e c la belle Mme M a u s e r , d e p u i s q u e l q u e t e m p s ?

(A suivre.

Re g i s t r e s ,

DE COMPTABILITE! 1 Tous formats et toutes réglunt papeterie P . GODET

Travail prompt - Prix modéré.

Page 3: La Canipagn contre la Patrie r Les Électionsarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumurois/pdf/1913/...brail diiiKuiclie ave, beaucouc dep pomp e et d'aniinalion

L e D' Motais avai t é t é le p r é s i d e n t fon-d a l f u r du S y o d i c a l d ' I o i l i a l i v e d ' A o j o u et collabc r â l e u r de la « R e v a e A n g e v i n e » , des « A r c h i v e s M é d i c a l e s d ' A n g e r s » et de [ l .- .sienrs r e v u e s m é d i c a l e s de P a r i s et de l ' é t r a n g e r .

Appel à la Populatloo Saiyroise Le Syndicat de la Boulangerie de la

Ville de Saumur et des communes en-nronnantexjur l initiative de beaucoup d'autres villes, a décidé de former une Société de Secours Mutuels en nature sous te nom de

P A I M M U T U E I i qui réalise pour les membres partici-nnts de beaux avantages, vu le prix de a cotisation mensuelle Cette cotimtion

sera portée à la somme de 0 . 4 5 mois , prix très minime, et qui penne au sociétaires de toucher en cas de ma-ladies. la livraison gsatuite du pain nécessaire pendant trois mois pour la famille.

De ce fait, une R É U N I O N P U B L I O L ' E el r ; R 4 T t l I T E aura lieu le Dimanche 6 Jnil l let 1 9 1 3 , à 2 heures, au foyer du Théâtre, sous la présidence ej-fective de M. le Maire de la Ville de Saumur Une causerie sera faite à ce sujet par le président du Pain Mutuel d'Angers.

L e S y n d i c a t de la B o u l a n g e r i e .

L'église du Puy-Notre-Dame

On c o m m e n c e en c e m o m e n l - c i les travaux de r e s i a u r a i i o n d e la m e r v e i l l e u s e église d a P u y - N o l r e - D a m e , u n e des beautés a r t i s t iques d e n o i r e A n j o u . Des crédits i m p o r t a n t s o n t é t é a l l o u é s à c e t effet par le Conseil m u n i c i p a l d u P u y -Notre-Dame, par le Consei l g é n é r a l d e Maine-et -Loire et par l ' E i a t .

A plusieurs r e p r i s e s , M. de G r a o - -m a i s o n s 'est o c c u p é de c e t t e a f f a i r e , ainsi qu'en t é m o i g n e la le t t re c i - d e s s o u s r e ç u e l'an p a s s é .

MINISTÈRE BE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

ET DES BEAUX-ARTS

P a l a i s - R o y a l , le 2 2 j u i l l e t 1 9 1 2 . Monsieur le D é p u t é et c h e r C o l l è g u e ,

Vous avez b i e n v o u l u a p p e l e r m o c attention s u r l ' é g l i s e d u P u y - N o l r e D a m e et s u r l ' intérêt q u ' i l y a u r a i t à e n t r e -prendre , le p l u s tôt p o s s i b l e , les t r a v a u x pri je tés a u c l o c h e r d e c e t édi f i ce .

Le devis a p p r o u v é s ' é l è v e à 3 6 , 0 0 0 f r . Sa dotation s e r a e n t i è r e m e n t a s s u r é e d è s que le Conseil g é n é r a l d e M a i n e - e t - L o i r e aura voté s a p a r t c o n t r i b u t i v e d a n s la dépense, fixée à 2 , 0 0 0 fr . Mais il ne r e s t e plus s u r les c r é d i t s d e s m o n a m e n i s h i s -toriques de l ' e x e r c i c e e n c o u r s a u c u n e disponitniité. Il n e m e s e r a d o n c p a s possible d ' a u t o r i s e r l ' e x é c u t i o n d e s t r a -vaux avant le d é b u t d e l ' a n n é e p r o c h a i n e .

Veuillez a g r é e r , M o n s i e u r le D é p u t é et c h e r C o l l è g u e , l ' a s s u r a n c e d e m a c o n -sidération la p l u s d i s t i n g u é e .

L e S o u s - S e c r é t a i r e d ' E t a t d e s B e a u x - A r t s ,

LÉON B É R A R D

Le ministre tient ses promesses puisque les travaux sont commencés.

CHEMINS D E F E R D E I ^ ' É T A T

M. de G r a n d m a i s o n a r e ç u la le t t re suivante :

P a r i s , le 2 0 j n i n 1 9 1 3 . M o n s i e u r le D é p o t é ,

Vous avez b i e n v o u l u a p p e l e r t o u t spécialement m o n a t t e n t i o n s u r l ' i n t é r ê t q a e p r é s e n t e r a i t p o u r p l u s i e u r s l o c a l i t é s desservies p a r M a r t i g n é - B r i a n d , l ' a r r ê t à cette station de l ' e x p r e s s 1 8 5 6 .

J 'a i I h o n n e u r d e v o u s f a i r e c o n n a î t r e que j'ai (ait p r o c é d e r i m m é d i a t e m e n t à une nouvel le é t u d e r e l a t i v e m e n t à c e t t e question déjà e x a m i n é e p r é c é d e m a i e n t à plusieurs r e p r i s e s .

Cette é t u d e a m o n t r é q u e le t r a i n 1 8 3 6 a été c r é é s p é c i a l e m e n t p o u r é t a b l i r d e s relations r a p i d e s r é c l a m é e s d e p u i s l o n g -t e m p s , d ' u n e p a r t e n t r e P o i t i e r s e t Angers, e t , d ' a u t r e p a r t , e n t r e le s u d du résean, A n g e r s et s e s a u - d e l à .

En d e h o r s d e P e r r a y - J o n a o D e t , o ù s o n ar rê t est n é c e s s i t é p a r la p r i s e d ' e a u , c e irain ne d e s s e r t e n t r e M o n t r e u i l - B e l l a y

et A n g e r s q u e D o u é - ! a F o n t a i o e e t Q u i n c é -B r i > s a c , g a r e s d o n t le m o u v e m e n t est r e s p e c t i v e m e n t d e 4 8 . 2 4 0 et de 3 7 . 7 7 g voyageur. ' ! , lan l i s q u e c e l a i de M a r t i g u é -B r i a n d n ' a l i e i o t q u e 3 0 3 1 5 v o y a g e u r s , m o u v e œ e u t de b e a u c o u p i o l é n e u r a u x p r é c é d e D l < .

SI n o u s fai>iiins d e s s e r v i r M a n i g n é -B r i a o : l p a r le t r a i o l « o 6 , n o u s i e r i o n s c e i i a i n e m e o t a m e n é s à a c c o r i J e r le m ê m e t r a i t e m e n t a u x d i v e r s e s s t a t i o n s qui l 'ont d é j à s o l l i c i t é et d o n t U d i f f é r e o c n , a u point de v u e du m o u v e m e n t d e s v o y a -g e u r s , est bien m o m J r e q u e c e l l e 'le c e t t e s ta t ion a v e c D o u é - l a - F o n t a i n e o^i m ê m e O i i o c é - B r i s s a c .

L e t ra iu 1 8 3 6 , o b l i g é d ' a s s u r e r ainsi d e s r e l a t i o n s l o c o c a l e s p o u r iesqi )el les les v o y a g e u r s o n t d ' a i l l e u r s à l e u r d i s p o -sitiorj , c o m m e a v a n t sa c r é a t i o n , les t r a i n s 1 8 6 8 et 4 8 6 8 , o e r l rai t .^on c a r a c t è r e d ' e x p r e - s et n ' a u r a i t plus s a r a i s o n d ' ê t r e e n t r e M o n t r e u i l Bel ay et A n g e r s .

Dans c e s c o c d i t i o n s , il o e n o u s es t pas p o s s i b l e d e r é a l i s ( r le n o u v e l a r r ê t d e m a n lé et j e v o u s en ( x p i i m e t o u s m e s r e g r e t s .

Veui l lez a g r é e r , M o n s i e u r le D é p u t é , l ' a s s u r a n c e d e m a h a u t e c o n s i d é r a t i o n .

Le Virecttur des Chemins de fer de l Etat.

fLAVEILLE

C u n r « « « d e B o c l i e f o r t - a a r - L i . o i r e Les. c o u r s e s de H o c l i n f o r t - s u r L o i r e

a u r o n t lieu le d i m a n c h e 3 a o û t , s u r l ' h i p p o i r o m e du Marai>'.

Le s o i r , à 5 h e u r e s , c o o c e r t s u r la p ' a c e e l ' E g l i s e .

A 8 h e u r e s , feu d ' a r t i f i c e .

P o u r q u o i N . Ntiscuraui l s ' ( H f u i v o y a g e r a a M a r o c

On sait q u e le .«sénateur M a s c u r a u d fut v o y a g e r r é c e m m e n t a u M a r o c .

A v e c a n g o i s s e , o n s e d e m a n d a i t quel m o t i f l'y avai t a t t i r é .

E n f i n , n o u s s o m t p e s r e n s e i g n é s . N o u s l i s o n s , en effet, d a n s VOfjîciel q u e , p a r o r d r e d u s u l t a n d u M a r o c , e n d a t e d u 2 s a f e r 1 3 3 1 ( 2 ^uio 1 9 1 3 ) , u n e d é c o r a t i o n n o u v e l l e a é t é c r é é e s o u s le n o m d e « O u i s s a m A l a o u i t e » .

El. 'e c o n i p r p o ' l c i n q c l a s s e s . V o i c i , d ' a p r è s le Bulletin O/^^cieZ du p r o t e c t o -r a t m a r o c a i n , la d e s c r i p t i o n d u g r a n d c o r d o n .

Ce g r a d e c o m p o i t e : la p l a q u e à c i n q f a i s c e a u x d e r a y o n s d ' a r g e n t s u r m o n t é e d ' u n e é to i le d o r é e à c i n q b r a n c h e s é m a i l -lées de b l a n c , u n fiiet r o u g e p o r t a n t , d o r é e c e l t e l é g e n d e , d i v i s é e s e n t r e les c i n q b r a n c h e s : « Il n 'y a d e Dieu q u e lui s e u l , M o t i a m e d e s t s o n p r o p h è t e » , A u c e n t r e , c e l t e l é g e n d e d o r é e s u r fond é m a i l r o u g e : « S a M a j e s t é Y o u s s o u -fienne > .

Cet te p l a q u e es t p o r t é s s u r le c ô t é g a u c h e d e U p o i t r i n e .

U n déta i l : les d r o i t s d e c h a n c e l l e r i e s ' é l è v e n t à 1 . 0 0 0 fr. p o u r la l " " c l a u s e , e t d e s c e n d e n t à 7 5 f r . , u n e m i s è r e , p o u r la 50 c l a s s e .

A l l o n s , t o u t es t b i e n . E t M. M a s c u r a u d n e s e r a p a s o b l i g é d 'of f r i r a u x sol l i c i -t e u r s u n i q u e m e n t le N i c h a m - S f t i k a r o u l ' E t o i l e d ' A n g o r a .

Q u e l b e a u t i t r e à m e t t r e s u r u n e c a r t e d e visite p o u r o n m a r c h a n d d e p e a u x d e l a p i n : O u i s s a m A l a o u i t e I

a h e s t g r a n d et M a s c u r a u d est s o n Al p r o p h è t e . L . T .

B U L L E T I N F I N A N C I E R 3 0 j u i n 1 9 1 3 .

L a l i q u i d a t i o n s ' e s t e f f e c t u é e d a n s d e s c o n d i t i o n s f a v o r a b l e s . L ' a r g e n t é t a i t a b o n d a n t et n e valai t g u è r e p l u s d e 2 0 / 0 a u P a r q u e t . 4 0 / 0 e n c o u l i s s e . On a u r a i t é t é b e a u c o u p p l u s a c t i f si l ' o n a v a i t e u d ' i n t é r e s s a n t e s n o u v e l l e s Mais p u i s q u e l 'on n e savai t r i e n e n c o r e d e s r é s u l t a t s d e l ' a s s e m b l é e d e S k o u p c h t i n a , n o n p l u s q u e d e s n o u v e l l e s e s c a r m o u c h e s e n t r e S e r b e s et B u l g a r e s o n n e p o u v a i t q u e r e s t e r d a n s l ' e x p e c t a t i v e . Des r a c h a t s s e s o n t p r o d u i t s s u r c e r t a i n e s v a l e u r s s p é -c u l a t i v e s . S e n l s les m i n e s d ' o r s e s o n t t a s s é e s a u b r u i t d ' u n e a u g m e n t a t i o n s e n -s i b l e d u n o m b r e des g r é v i s t e s d a n s le R a n d .

N o t r e r e n t e s e fixe a u c o u r s d e 8 4 f r . A u g r o u p e d e s f o n d s é t r a n g e r s , l ' E x t é -r i e u r e s ' a d j u g e 8 0 c e n t i i s e s , le S e r b e u n d e m i - p o i n t , les R u s s e s C o n s o l i d é , le 1 8 9 1 e l l e 1 9 0 9 u n point e n v i r o n .

Aux é t a b l i s s e m e n t s de c r é d i t , la B a n -q u e de P a r i s g a g n e 1 5 fp», le C r é d i t L y o n -nais 9 fr , a l o r s q u e les B a n q u e s é t r a n -

g è r e s s e c o n t e n t e n t p o u r la p l u p a r t de r e p r o d u i r e l e u r s c o u r s d e s a m e d i .

L ' E s t s'avaLce à 8 8 0 , le N o r d à 1 6 8 0 . L e s c h e m i n s e s p a g n o l s f o u r n i s s e n t u n e i n t é r e s s a n i e é t a p e d e h a u s s e , la p l u s -v a l u e est d e 3 f r a n c s p o u r les A n d a l o u s , 6 p o u r le N o r d - E s p a g n e et 7 p o u r le S a r r a g o s s e

M é t r o p o itain fiuit à 6 1 4 , l ' O m n i b u s et la T h o m s o n p r e n n e n t 5 p o i n t s N o r d -S u d s o u t e n u à 1 7 2 .

La Dl^trlbution p r o g r e s s e à 6 3 7 el l ' E l e c t r i c i t é de P a r i s c o t e 7 3 5 .

S ) s o u W ( c e 1 4 6 0 , B r i a n s k p r e n d 6 f r a n c s , le N a p h t e 4 , P r o v o . l u i k 3 L e R i o T i n t o s ' é l è v e de t 8 u 9 à 1 8 3 3 el fi iit a u plus h a u t .

F r a n c o - W y iming 5 5 et 1 3 7 s u i v a n t le l i t r e .

C h i u o 1 8 2 . 5 0 , Utah 2 2 4 5 0 . De B e e r s 5 3 0 .

MâliZ iff g a g n e u n e v i n g t a i n e d<i p o i n t s . PHILOOZII e t WADDINGTON,

2 0 , r u e L e P e l e t i e r .

L A EEmm Dangers de la Hernie

pendant l 'Eté. Les nouveaux Appareils CLA V E B I E de Paris

Pour la majorité des personnes qui souffrent de I l e r n l c H , e i f o r t M , D « « r < * n t t > « , U ^ v l a -t l o i m ut^ r ine» ,e tc . , l ' é tées t la saison terrible.

C'est l'époque où, sous l'influence de la chaleur, et de la transpiration,la tumeur gonfle, s'alourdit, s'enflamme et s'ulcère,ofi les complications de tous genres surviennent compromettant toute améliora-tion et amenant avec elles un surcmit de souffrances.

Aussi est-il de toute nécessité pour les Hernieux et surtout pour tes traviilleurt, pendant les longs et pénibles labeurs de l'été, de s'assurer le concours d'un appareil vraiment perfectionné qui les mettent à l'abri de tout malaise et de toute complication.

Seul l e s n o u v e a u x A p p M r e i i n p n e a -m u i i q u e s , I m p e r m e a b l e e t aaDii Ki^NHort» inventés par t ; i iA.TE:RIB, le grand Spécialiste de Paris, procurent ce bien-être et ce soulagement définitif une façon immédiate, quel que soient l'âge et l'ancienneté de l'affection.

Apres avoir obtenu la Médaille d'or à l'exposition de lurin 1911, ils ont remporté un succès consi-dérable auprès du Jury particulièrement difficile de l'Exposition de Londres 1912 qui leur a attribué leti p l u s buut^H r é c o m p e n s e » : u n firaua P r i x e t a u C r a n t l U i p l ô m e u ' I I o i i n e n r .

On sait que M. A. C K i A V E B I B parcourt ré-gulièrement notre Région depuis de longues années, pour se mettre à la disposition des malades, et nous ne saurions trop recommander à tous ceux qui souffrent de se rendre à ses visites, pour profi-ter des bons conseils de sa haute expérience pro-fessionnelle. M, A. t, LAVE RIE recewà de 9 h. à 5 h. à :

ANGERS,Mnrdi « et Mercredi 9 Juillet H Ô T E L DE F R A N C E (en face la gare St-Laud). S A U M D R , S a m e d i 12,tloTEL D E L O N D R E S . A toute demande de conseils et renseignements, il sera répondu discrètement par retour du courrier,

H . A . C l . A W B a i E , Spécialiste Breveté, 23'i, Faubourg St-Martin, à Pans.

A Travers la P r e ^ L a loi de trois a n s

VEclair, M. E r n e s t J u d e t : Les avertissemenls que nous avons mul-

tipliés depuis 1897 n'ont pas servi, l iélasi aux premiers intéressés qui s'abandonnè-rent à la contagion des hérésies antipatrio-liqites et des concessions prodiguées aux dépens de l 'année. De faute en faute, de sophisme en sophisme, ils sont descen-dus au bord de l'abîme, obligés de remon-ter la pente avec l'énergie du désespoir ou de faire la suprême eu bute.

Les mêmes politiciens qui ont le plus trempé dans cette incroyable aberration sont aujourd'hui exposés à périr, écrasés, sous les ruines dont ils sont les autours inconscients, tTiais dont ils ne veulent plus être les victimes résignées.

L' intervent ion r o u m a i n e Du Bappel, M. A l b e r t M i l h a u d : Au moment où les Serbes et les Bulga-

res, si l'on en juge par des escarmouches d'avant-postes, semblaient vouloir en de-coudre, la Roumanie, à la cantonnade, fait entendre sa grosse voix. Cette fois, ce n'est pas pour arracher quelque lambeau de ter-ritoire à la Bulgarie, c'est pour l 'empecher de s'assurer une hégémonie qui suivrait une victoire sur les Serbes. I La Roumanie manœuvre donc pour le maintien de l'équilibre balkanique qui se-rait rompu à ses dépens. I I On assure que les Autrichiens, accoutu-més à considérer les Roumains comme des alliés, exhalent leur mécontentement,sans 1 dissimuler leur irritation contre ces amis, imprévus, des Serbes.

De VEvénement, édi tor ia l : A ceux qui disaient en Serbie qu'il était

fnutile de chercher une solution dans un arbitrage informe et que seule la gueire inévitable, voulue par la Bulgarie, pouvait r(?g!er !e différend actuel, M. Pacbltch, fort de l'appui de la Roumanie, aura beau jeu de montrer qu'au contraire son pays a tout avantage à préconiser et à défendre une politique de conciliation. '

Il faut espérer que la Skoupchtina qm doit se réunir aujourd'hui pour décider dé-flnjtivement si la Seriiie dott participer » 'A conférence de Saipt-Pétersboiirg çompr^"» pra ces rajsons,

De V Aurore, éd i tor ia l : , L'attitude de la Roumanie, d'après cer-taines dépêches, lui aurait été suggérée, dictée, par la Russie, que mécontentent, bon droit, les {jrétentions bulgares.Le gou-verneiuent de St-Pétersbourg n'assisterait pas sans inquiétude à la formation d'une Bulgarie, agrandie aux dépens de la Serbie et de la Grèce, gui verraient ainsi leur échapper des territoires sur lesquels elles croient avoir des droits inattaquables. I.a Roumanie ne jouerait donc là qu'un rôle d'épouvantail.

De la RépuUiqueFrançaUe, ]NL Geor* ges W e i l :

Toutes les fautes se payent, le cabinet de Sofia risque d'en faire bientôt la cruelle expérience. L'essentiel d'ailleurs, c'est q-'O le conflit soit évité, et il est plus que pro-bable qu'il le sera, mais il ne faut pas se dissimuler que de nombreuses difficultés surgiront encore avant que le dift'érend serbo-bulgare, et le différend greco-bulga-re,qui n'est pas raoinsimportant,soient dé-finitivement liquidés.

Chronique Scientifique ' La Morphologie dynamique dea

oiseaux | M. Ed. Perrier a présenté la semaine

dernière à l'Académie des Sciences le ré-sultat des recherches de M. A. Magnan, di-recteur à l'Ecole des Hautes Etudes, sur la iiiorphologie dynamique des oiseaux et son application à la construction des aviet-tos.

M. Magnan, qui a recueilli de nombreux documents personnels sur les dimensions de plus de deux cents oiseaux, a déjà mon-tré qu'il était possible d'appliquer directe-, iiiciil les calculs obtenus par l'étude des dimensions des oiseaux planeurs à la cons-truction de iuonoplans rentrant dans les conceptions actuelles. Ses recherches, qui sont d'un précieux renseignement, vien-nent de lui perinettre de procurer des in-dications très importantes pour l'établisse-' ment d'une aviette suivant son poids en' ordre de marche. (

M. Jlagnan a calculé, à l'aide de la for-mule qu'il a trouvée, les dimensions d'une aviette pesant 100 kilogrammes avec son pilote, ce qui représente un poids mini-mum, en admettant que l'aviette soit,com-nie le monoplan, un appareil planeur. Voi-ci les chiffres qu'il a donnés :

Surface alaire : 4 mq 98; "poids des ai-les : 19 k. 700 ; envergure : G m. 17 ; lar-geur de l'aile : 1 m. 09 ; longueur de la queue : 1 m. 20 ; longueur de l'appareil : 2 m. 7o. I

Mais M. Magnan a utilisé, pour établir ces chilfres, les documents fournis par l'é-tude des meilleurs planeurs, les Rapaces.' Par l'examen des autres groupes d'oiseaux, il a montré que les corbeaux, dont la sur-face relative des ailes n'est que de 18,8 alors qu'elle est de 23,.3 chez les rapaces diiirnos, représentent le premier groupe des vrais oiseaux rameurs. A partir et au-dossous d'une surface portante relative de 18,8 le vol ramé est seul possible ; le vol plané est impraticable pour un oiseau.

Lorsque la surface alaire relative, c'est-à-dire le rapport de la surface alaire en centimètres carrés à lasurface du corps est supérieur à 18,8, le vol plané devient pos-sible. •

Donc la limite inférieure des dimensions que devra posséder une aviette de 100 ki-logrammes sera, en utilisant les dimen-sions de corbeaux :

Surface alaire : 3 mq 04 ; poids des ailes : 13 k. G;iO ; envergure : 4 m. 91 ; largeur de* l'aile : 1 m. 11 ; longueur de la queue : 1 m. 34; longueur de l'appareil : 3 m. 06.

Une aviette voulant copier les oiseaux planeurs devra donc posséder pour un poids de 100 kilogrammes en ordre de mar-che des caractéristiques supérieures à ces dernières. |

La stabilité sera d'autant meilleure que ces caractéristiques se rapprocheront da-, vantage de celles fournies par l'emploi de dimensions des oiseaux planeurs. /

L ' a é r o p l a g e

, L'aéroplage dont la vogue sera considé-; rable vient de faire son apparition sur nos plages. C'est un appareil en forme de ba-| teau, se composant d'un châssis de bois ou de métal, monté sur trois ou quatre roues, caoutchoutées ou non, et gréé com-me un canot à voile. Deux personnes,trois au plus, peuvent y prendre place, l 'une au volant de direction, l'autre à la ma-nœuvre à voile. Une seule peut, à la ri-gueur, suffire aux deux tâches.

Une fois l'appareil amené sur le rivage, le mât est dressé, la voile hissée et, sous l'impulsion du vent, l'appareil file à toute allure. L'impression est exquise : sous la poussée de 1 air un glissement doux sur le sable fin, la vitesse sans heurts ni cahots, La manœuvre de J 'aéroplage demande du coup d'œil et de la dextérité autant chez le pilote que chez le voilièr, pour bien pren-dre les virages, tirer des bordées, évoluer en un mot dans des espaces relativement étroits, mesurés qu'ils sont par le flot et la côte. L'aéroplagiste est une manière de marin, marin de terre ferme si l'on peut ainsi parler, mais bien plus marin tout de même que le marin d'eau douce. |

Des courses de vitesse ont déjà eu lien dans lesquelles les premiers ont dén-^'^j 50 kilomètres à l'heure, |

J .

CHEMIN DF F E B D ' O R L É A N S

Bains de U e r Billets d'aller et retour à prix réduit

Pendant la période du jeudi qui précède la Fête des Jlameaux, au 31 octobre de chaque année, il est délivré, les vendredi, samedi et dimanche de phaque semaine, pour les stations de Saint-Na-zaire, Pornichet, Escoublac-la-Baule, Le Pouliguen,

Batz, Le Croisic et Guérande, des billets aller et retour de toutes classes, avec réduction de 40 0/U en Ire classe, de 35 0/0 en 2e classe et de 30 0/0 en 3e classe sur le double du prix des billets sim-ples, au départ de : La Chapelle-du-Chêne, Méze-ray, Arnage, Neuillé-Pont-Pierre, Baugé (via La Flèclie) ; Saint-Antoine-du-Rocher (via Tours) ; Brion-Jumelles (vid Saumur) ; Châteaubriand, ainsi qu'aux gares stations intermédiaires (Nantes, la Bourse et Chantenay exclus), La Basse-Indre et Couëron comprises entre ces divers points et Saint-Nazaire (inclus).

En outre il est délivré par la gare de Tours, les Vendredi, samedi et dimanche de chaque semaine, pour les mêmes stations balnéaires, des billets aller et retour de Ire et 2e classes aux prix réduits ci-après :

Ire classe': 31 francs ; 2e classe ; 23 francs par place, aller et retour compris.

Ces billets sont valables pour le retour, jusqu'au mardi suivant inclusivement.

En aucun c^s la durée de validité desdits billets ne peut être inférieure à celle des billets aller et retour délivrés aux conditions du tarif G. V. n" 2 (y compris la prolongation supplémentaire des dimanches et jours de fêtes, et en tenant compte de la faculté de prolongation moyennant supplément telle (Qu'elle est fixée par ledit Tarif G. V. no 2 le supplément est, dans ce cas, perçu sur les prix ci-dessus.

CHEMIN DE F E R D ' O R L E A N S Fête Nationale du 1 4 Juillet

Validité exceptionnelle des billets aller et retour

A l'occasion de la Fête Nationale du 14 juillet 1913, lo Compagnie d'Orléans rendra valables du jeudi 3 au dernier train du Vendredi 18 juillet :

1° Les billets aller et retour ordinaires, à prix réduits, délivrés aux prix et conditions vies tarifs spéciaux G. V. n®» 2 et 102.

2" Les billets aller et retour de bains de mer dits de semaine, à prix réduits, excep-tionnellement délivrés tous les jours pendant les périodes précitées, aux prix et conditions du tarif spécial G . V. n« 6, chap II , § 1er, savoir :

Aux gares de Baugé (vià La Flèche), Brion-Jumellles (vià Saumur), ainsi qu'aux gares et stations intermédiaires comprises entre ces divers points et Saint-Nazaire (inclus) pour les stations balnéaires de Saint-Nazaire, Pornichet, Escoublac-la-Baule, Le Pouliguen, Batz, Le Croisic et Guérande.

N O T A . — Ces billets conserveront leur durée normale de validité lorsqu'elle expi-rera après le 18 juillet.

C H E M I N D E F E R D ' O R L É A N S Abonnements individuels et de famille pour les Côtes Nord et Sud de Bretagne

Afin de permettre aux touristes ainsi qu'aux fa-milles de s'installer sur une des plages rie Breta-gne et de rayonner de li sur les autres localités de cette région si variée et si intéressante, la Cmi pa-gine d'Uriéans, délivre du jeudi qui précède la lête des Rameaux au 31 octobre, au clépart de toute gare de son réseau, des abonnements individuels et de famille de Ire et 2e classe pour les côtes Sud et Nord de Bretagne (gares des lignes du Croisic et de Guérande à Brest et de Brest à Gran-ville par Lamballe, Dol et Folligny et des lignes d'embranchement vers la mer).

Ces abonnements comportent, en outre du trajet d'aller et retour à ces cotes avec arrêts intermé-diaires facultatifs, la faculté de circuler à volonté sur les lignes des côtes Sud et Nord de Bretagne ; validité 33 jours ; faculté de prolongation moyen-nant supplément.

Prix des caries d'abonnement : Côtes-du-Nord, et Sud de la Br- tagne 130 fr en Ireclasse, Côtes-du-Nord et Sud de la Bretagne et lignes d'embran-ébement vers la mer, 'reclasse I50fr. 2e 110 fr.

Ces prix sont perçus lorsque la distance pour les parcours (aller et retoui) n'excède pas 1,000 kilomètres en dehors des points de libre circulation) Au-delà de l,tiOOkilomètres, le pnx est augment. de G fr. 065 et de 0 fr. 045 ( en Ire et 2e classesé par kilomètre en sus.

Réductions pour les familles allant jusqu'à 500/0.

e c o N o i v i i B — e u Ê G A f i c a

L A M O D E I L L U S T R É E

Journa l d e la FamillQ T R A N S F O R M A

AGRANDI i o o » LA [>1»ECT10« M AUna RAYUOim

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Papiers a Lellre et Caries Correspondance dernières nonTeanies. Etude de Me SIMONNEAU, notaire

à Saumur, rue d'Orléans, n» 72, successeur de Me Le B A R O N .

Suivant acte devant M' Simonneau, du 15 Juin 1913, M. Viclor-Auguste Gasnault,entrepreneur de maçonnerie, et Mme Rose-Blanche Tremblay, son épouse, demeurant ensemble à Sau-mur, rue d'Orléans, n" 83, ont vendu à M. Norbert Prudent Moisnard, en-trepreneur de maçonnerie, et Mme Stéphanie-Joséphine-Eugénie Mauny, son épouse, demeurant ensemble à Saumur, ci-devant rue du Pressoir, n"37, actuellement rue d'Orléans, 83, le fonds de commerce d'entrepreneur de maçonnerie que M. et Mme Gas-nault^ exploitaient à Saumur, rue d'Orléans, n» 83.

Jouissance du l " J u i n 1913. Domicile est élu en l'étude de M

Simonneau, où les oppositions, s'il y a lieu, devront être faites dans les dix jours de la présente insertion.

(La première parue dans le n" du 20 juin 1913)

Pour deuxième insertion. S I M O N N E A U .

Etude de Me BONNEAU, avoué à Saumur, rue des Payens, n" 20.

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Elude de Me COURAULT, notaire à Saumur.

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