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Le Quotidien Mardi 8 décembre 2020 - N°6150 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — issn 1112-3397 — Directeur Fondateur : Ahmed Fattani LE PROCUREUR A RÉVÉLÉ SON IDENTITÉ Lire en page 24 L’ESCROC D’ALGER DÉMASQUÉ L’ARMÉE ALERTE LES ALGÉRIENS SUR UNE GRAVE MENACE À NOS FRONTIÈRES «TENEZ-VOUS PRÊTS !» Lire en page 3 l’article de Brahim Takheroubt «TENEZ-VOUS JUSTICE LOURDES PEINES CONTRE OULD ABBÈS ET BARKAT 2 e REPORT DU PROCÈS DE M ME MAYA UN AN AVEC SURSIS POUR KARIM TABBOU Lire nos articles en page 4 GESTION DES CA T ASTROPHES NA TURELLES L’autre mission de l’Armée UN CNT COURONNE LA TRANSITION AU MALI Lire en page 9 l’article de Kamel Boudjadi ENIEM DE TIZI OUZOU Les travailleurs contre le fait accompli Leur syndicat a, dans une déclaration, réclamé un audit et l’annulation du chômage technique. Lire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci A CHAQUE PARTIE SA PARTITION Lire en page 2 l’article de Smail Rouha ALORS QUE L ’UE ACCENTUE LA PRESSION POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE L’ALGÉRIE REFUSE DE COURBER L’ÉCHINE Lire en page 6 l’article de Hasna Yacoub

L’ARMÉE ALERTE LES ALGÉRIENS SUR UNE GRAVE ...E ncore une fois, une autre sirène charriant un chant funeste digne de la «vaticination» de Cassandre. Il s’agit de Moncef Marzouki

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  • Le Quotidien

    Mardi 8 décembre 2020 - N°6150 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — issn 1112-3397 — Directeur Fondateur : Ahmed Fattani

    LE PROCUREUR A RÉVÉLÉSON IDENTITÉ

    Lire en page 24

    L’ESCROCD’ALGER

    DÉMASQUÉ

    L’ARMÉE ALERTE LES ALGÉRIENS SUR UNE GRAVEMENACE À NOS FRONTIÈRES

    «TENEZ-VOUSPRÊTS !»

    Lire en page 3 l’article de Brahim Takheroubt

    «TENEZ-VOUS

    JUSTICE

    �� LOURDES PEINES CONTREOULD ABBÈS ET BARKAT

    �� 2e REPORT DU PROCÈS DE MME MAYA�� UN AN AVEC SURSIS POURKARIM TABBOU

    Lire nos articles en page 4

    GESTION DES CATASTROPHES NATURELLES

    L’autre mission de l’Armée

    UN CNT COURONNELA TRANSITION AU MALI

    Lire en page 9 l’article de Kamel Boudjadi

    ENIEM DE TIZI OUZOU

    Les travailleurs contrele fait accompli

    Leur syndicat a, dans une déclaration,réclamé un audit et l’annulation du

    chômage technique.

    Lire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci

    A CHAQUEPARTIE

    SA PARTITION

    Lire en page 2 l’article de Smail Rouha

    ALORS QUE L’UE ACCENTUE LA PRESSIONPOLITIQUE ET ÉCONOMIQUE

    L’ALGÉRIE REFUSEDE COURBER

    L’ÉCHINE

    Lire en page 6 l’articlede Hasna Yacoub

  • MARDI 8 DÉCEMBRE 2020L’actualité2

    FF ace à l’accroissement desrisques majeurs et descatastrophes naturelles,le général de corps d’armée,Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationalepopulaire (ANP) a appelé àadopter des méthodes et procé-dés scientifiques modernes àmême de permettre l’élabora-tion d’études prospectives et lamise en place de mécanismesvisant à renforcer la coopéra-tion entre les différentes insti-tutions concernées par la ges-tion des catastrophes.Intervenant à l’ouverture destravaux du Séminaire nationalintitulé « La prévention et lagestion des risques majeurs:pour un renforcement de lacoopération civilo-militaire»,organisé, hier, au Cercle natio-nal de l’armée, le général decorps d’armée a souligné quel’organisation de ce séminairese veut «une occasion pour met-tre en lumière les différentsaspects des risques majeurs etdes catastrophes naturelles»ainsi que «leurs impacts néga-tifs et désastreux, mettant enpéril l’existence des êtreshumains, leurs modes de vie,l’écosystème» d’autant, a-t-ilprécisé que «nous assistions,dernièrement, à un accroisse-ment inédit des catastrophes àtravers le monde, aussi bien en

    nombre qu’en intensité, ce quiconstitue un véritable obstacleau développement durable». Ensomme, il appelle à l’élabora-tion d’un plan de résilience afind’identifier les points faibles àtravers tout le territoire et évi-ter ainsi les catastrophes sou-daines. Pour le chef d’état-major de l’ANP, l’accroissementde ces catastrophes et leur effetsur les personnes et les biens,en sus des enseignements tirésdes catastrophes précédentes

    «nous interpellent tous, aujour-d’hui, afin d’adopter impérati-vement des méthodes et desprécédés scientifiques moder-nes ». Des méthodes à même depermettre d’effectuer des étu-des prospectives sur la base des-quelles seront mis en place desmécanismes visant à «renforcerla coopération entre les institu-tions concernées par la gestiondes catastrophes» notamments’agissant de «l’actualisationcontinue des plans d’interven-

    tion en cas de catastrophes, encoordination avec les interve-nants dans le Plan d’organisa-tion des secours ‘’Orsec’’, laresponsabilité étant partagéepar tous».

    Dans ce contexte, le généralde corps d’armée a souligné lerôle prépondérant que devrajouer l’ANP, au vu de sa richeexpérience, dans la gestion descatastrophes naturelles, ce quifait d’elle « le noyau dur autourduquel s’organise tout le dispo-

    sitif de protection de la viehumaine en Algérie» indiqueSaïd Chanegriha, qui a rappelé,à ce sujet, la participation effi-cace de l’armée lors des trem-blements de terre ayant touchéles villes de Chlef en 1980 etBoumerdès en 2003, ainsi quelors des inondations de Bab El Oued à Alger en 2001.

    En effet, l’ANP a contribué,durant les 50 dernières années,aux opérations de secours et desauvetage lors des différentescatastrophes naturelles qu’aconnues l’Algérie en mobilisanttous ses moyens humains etmatériels. Outre son rôle dedéfenseur de la souveraineténationale et de l’intégrité terri-toriale, l’ANP est souvent solli-citée lors des catastrophesnaturelles en vue de venir enaide aux victimes, protéger lesbiens et préserver la sûretépublique. «De telles positionshonorables ne sont pas étrangè-res aux valeurs de notre ANP,digne héritière de l’Armée deLibération nationale (ALN), quiétait et restera toujours auxcôtés de notre vaillant peuple,glorifiant le lien Armée-Nationet répondant, comme à sonaccoutumée, à l’appel du devoirnational, à travers la mobilisa-tion de toutes ses potentialitéshumaines et matérielles, et lacapitalisation de sa longue etriche expérience» a précisé legénéral de corps d’armée.

    SS..RR..

    L’intervention de l’armée a toujours été salutaire en pareilles circonstances

    GESTION DES CATASTROPHES NATURELLES

    LL’’aauuttrree mmiissssiioonn ddee ll’’AArrmmééeeLL’’AARRMMÉÉEE nationale populaire, qui assure la défense du pays, ne saurait se tenir en marge de la société.

    �� SSMMAAIILL RROOUUHHAA

    IL S’EST ATTAQUÉ À L’ALGÉRIE POUR LA ÉNIÈME FOIS

    MMaarrzzoouukkii eenn ffllaaggrraanntt ddéénniiMMAAIISS quand l’agenda est préétabli, on ne peut pas ne pas dire que ce Marzouki est à la solde du Makhzen et de ceux qui régen-

    tent celui-ci de l’extérieur.

    EE ncore une fois, une autre sirènecharriant un chant funeste dignede la «vaticination» deCassandre. Il s’agit de Moncef Marzoukiet son flagrant déni quant à la positionde l’Algérie par rapport à la question duSahara occidental. Cet ex-président de laTunisie n’hésite pas à s’attaquer àl’Algérie chaque fois que l’occasion seprésente en tissant des séries de baliver-nes et de délires portant ainsi un coupsévère au statut du président de laRépublique dont il se prévalait. Le demi-résident, qui a été désigné lors de cequ’il était appelé à cette époque depériode de transition, s’est fourré dansdes affaires internes de l’Algérie enmontrant son positionnement éhontéaux côtés du Makhzen marocain. Ce qui-dam a déclaré à propos du Sahara occi-dental que «le régime algérien sur ledéclin vend des illusions aux Sahraouisqu’il détient comme otages au serviced’un choix politique fallacieux», a-t-ildit. Cette déclaration montre on ne peutmieux que ce sieur qui s’est retrouvéprésident de la Tunisie par inadvertanceest clément, voire magnanime à l’égarddu Makhzen et le Royaume chérifien.Mais le plus étonnant et hilarant danscette déclaration de celui qui voulaitredevenir président à nouveau en recou-rant à une alliance avec les islamistes dela Tunisie mais en vain, c’est que, à sesyeux, le Makhzen n’est pas sur le déclinet ne vend pas des illusions à son peuple.C’est dire qu’une élite politique qui estincarnée par ce clown politique en

    Tunisie a de quoi ne pas se lamenter ets’acharner contre toute chose suscepti-ble d’apporter la contradiction contre lesapproches charlatanesques telles qu’el-les sont présentées par le sinistreMarzouki. Dans l’éthique et les mœurspolitiques, un ex-président est censérespecter le droit de réserve auquel il estastreint. Mais quand l’agenda est pré-établi, on ne peut pas ne pas dire que ceMarzouki est à la solde du Makhzen etceux qui régentent celui-ci de l’extérieur.

    Marzouki, qui est en perte de vitessedepuis qu’il a été rejeté par lesTunisiens lors de sa candidature à laprésidence ne sait plus à quel saint sevouer pour se venger contre ceux qui ontfreiné ses fantasmes et ses élucubrationspolitiques qui ont failli plonger laTunisie dans une spirale infernale decrise et de violence. Voici une autre inep-tie et vétille rapportée par un supportmédiatique pro-Makhzen qui s’intitule«Maroc-diplomatique» de la bouche dece président raté en indiquant que «lerégime algérien a commis un crimecontre son propre peuple, qui s’estrebellé contre lui, envers l’Union magh-rébine et envers les Sahraouis séques-trés à Tindouf depuis quatre décennies,dans des situations complexes, se ques-tionnant sur les «illusions qu’il est entrain de vendre», (sic). La haine s’ex-prime de la manière la plus abominableenvers l’Algérie, on dirait que Marzoukin’a personne avec qui il doit régler sescomptes hormis le pays frère qui aprouvé maintes fois sa solidarité et sonsoutien au peuple tunisien frère dansdes situations qui engageaient l’avenirde la Tunisie et de son existence en tant

    qu’Etat. Mais quand on constate que sesdéclarations délirantes émanent dessites appartenant à la nébuleuse makh-zénienne, on comprend les tenants et lesaboutissants de ces attaques et de cespropos véhéments et indélicats de cequidam à l’égard de l’Algérie.

    Cette stratégie consistant à s’atta-quer à l’Algérie repose sur l’idée que leMakhzen doit tout faire pour ne pas per-mettre à l’Algérie de jouer un rôle pré-pondérant dans la région comme uneforce qui est en mesure d’apporter lessolutions pacifiques dans le règlementdes conflits en se référant à sa doctrinequi consiste à ne pas interférer dans lesaffaires intérieures des autres pays,

    mais aussi de son principe constant etinaliénable par rapport au processus dedécolonisation comme c’est le cas duSahara occidental que Marzouki déniece droit au peuple sahraoui qui fait faceà la répression coloniale abjecte duMakhzen et ses suppôts là où ils se trou-vent. Marzouki semble avoir perdu leNord, il s’est embourbé dans une affairequi le dépasse, mais apparemment il adû être éberlué par ceux qui lui ont pro-mis un éventuel retour aux commandesà la tête du pays en tant que président.

    Le prix de ces déclarations proféréespar un demi-président pestiféré par lessiens ne vaut que la somme des traîtri-ses et des lâchetés. HH..NN..

    �� HHOOCCIINNEE NNEEFFFFAAHH

    Un ex-président stagiaire

  • MARDI 8 DÉCEMBRE 2020 L’actualité

    PP lus de doute, l’état-major del’armée détient des informa-tions précises sur l’imminenced’une attaque contre l’Algérie. Le tonet la sémantique utilisés dans le der-nier éditorial de la revue El Djeïch tra-duisent l’existence de ce plan ciblantle pays et explique pourquoi l’armée asonné le tocsin. Les Algériens doiventse «tenir prêts » à faire face à lamenace que «font peser certaines par-ties ennemies sur la sécurité de larégion », a prévenu la revue El Djeïchdans son dernier numéro. Même si lapublication ne cite pas nommément lasource de cette menace, l’allusion estclaire. Il s’agit bien du Maroc, ceroyaume «aspiré» par un délire expan-sionniste. Poussée par les monarchiesdu Golfe et Israël, Rabat a mené , il ya bientôt un mois, une agression mili-taire dans la zone tampon d’El-Guerguerat, en violation de l’accord decessez-le-feu avec le Sahara occidental.Cette agression n’a d’autre but que dedéstabiliser la profondeur stratégiquealgérienne. «La menace que font pesercertaines parties ennemies sur la sécu-rité de la région ces derniers temps,ces menaces, même indirectes, nousconcernent et nous devons nous tenirprêts à y faire face», a encore averti ElDjeïch qui a été suffisamment clairquant à la réponse que réservera l’ar-mée algérienne quand il s’agit de ladéfense de la souveraineté nationale.Bien plus, dans la situation actuelle,l’armée algérienne est contrainte àl’action « parce que notre pays a desobligations régionales imposées parson rôle pivot, outre ses positions deprincipe immuables de soutien à tou-tes les causes justes ». Réaffirmant ladétermination de l’ANP et du peupleà « surmonter tous les aléas etcontraintes objectives urgentes », larevue de l’armée a appelé à la consoli-dation du front interne pour faireéchouer les plans ennemis et contrerles campagnes médiatiques haineusescontre l’Algérie. La revue a soulignéégalement, dans son éditorial, que lepeuple algérien «ira de l’avant sur lavoie de l’édification des fondements de

    l’Algérie nouvelle à laquelle ont aspiréles générations de l’indépendance quiont fait le serment de marcher sur lespas de leurs aînés, hommes fidèles, quiont consenti le sacrifice suprême pourleur pays et leur peuple.

    Tout a commencé quand l’Algéries’est farouchement opposée à touteidée de normalisation avec Israël etson soutien irréfutable à la causepalestinienne. Le président Tebbounea clairement et publiquementcondamné cette normalisation, en sou-lignant que le peuple et le gouverne-ment algériens «soutiendraient le peu-ple palestinien, ses aspirations et sarésistance contre le régime d’occupa-tion». Bien sûr, ces positions qui aga-cent les rois, se payent rubis sur l’on-gle. Piquées au vif, les monarchies duGolfe dégainent leurs chéquiers etdésignent aux lobbys maroco-sionistesl’Algérie comme une cible privilégiéeà abattre. Une pluie de torpilles s’a-battait alors sur toute initiative algé-rienne à l’international. Cette hostilitéclairement affichée, visait à isolerl’Algérie au plan diplomatique, enl’empêchant de peser dans les crisesrégionales. En témoignent les tracta-tions dans les crises libyenne et ma-lienne. La crise au Sahara, aura été ledernier acte du scénario belliciste

    contre l’Algérie, fomenté avec la com-plicité du Maroc, des Emirats arabesunis, de la Jordanie, de Bahreïn etd’Israël. Mais c’est méconnaîtrel’Algérie, ce pays exportateur net depaix, comme l’avait qualifié l’ancienministre des Affaires étrangères,Ramtane Lamamra. Une expressionque ne lui avaient jamais pardonné lescomplexes militaro-industriels, en col-lusion avec les émirs du Golfe. On serappelle comment les USA ont pesé detout leur poids pour bloquer la dési-gnation de Lamamra, afin d’empêcherle règlement pacifique de la criselibyenne. C’est aussi méconnaîtrecette armée algérienne qui continuesa «révolution militaire». Après s’êtredotée de missiles balistiques tactiqueshypersoniques 9K720 Iskander M, ducomplexe de missiles sol-air S-400, ellevient de signer avec la Russie unaccord pour l’acquisition initiale de 14 avions de combat de 5e générationSukhoï Su-57, pour un montant de 2 milliards de dollars. C’est clair qu’onposera la question lancinante : contrequi s’arme l’Algérie ? La réponse esttoute simple : l’Algérie s’arme pour nepas courber l’échine et pour ne pasbrader ses principes.

    BB..TT..

    3

    UU n peuple qui cède au chant dessirènes et voit dans l’étrangerun allié contre son Etat, estperdu. Les deux premières décades duXXIe siècle sont riches en exemples depays qui se sont effondrés, pour la sim-ple raison qu’une partie de leur peuple acru au discours d’une démocratie impor-tée. L’Irak, la Syrie et la Libye illustrentparfaitement cet état de fait. Si l’Algériea pu résister aux multiples tentatives dedéstabilisation, c’est principalement enraison d’une farouche opposition de sonpeuple à toute ingérence étrangère.Souvenons-nous, au cœur des événe-ments de Kabylie en 2001, c’était toutela société qui avait rejeté le concept de

    «peuple kabyle» prononcé à dessein parle Parlement européen. C’était aussi l’é-crasante majorité de cette même sociétéqui n’a pas adhéré à la tentative desemer le chaos dans le pays, en 2011. Etc’est aussi le même peuple qui s’estdétourné des appels au soulèvement lan-cés de l’étranger, en 2014 et 2017. Encela, les Algériens qui ont déclenché laplus belle révolution authentiquementpacifique de l’Histoire du mondemoderne, ont très largement démontréleur maturité. L’ANP, qui a la convictionprofonde du rôle de la société dans lastabilité dont jouit l’Algérie dans unocéan de violence, entend «investir dansles capacités du peuple algérien à faireface à toutes les épreuves». Il faut direque l’heure est grave et les attaques detoutes sortes, politiques, médiatiques,diplomatiques… etc. sont trop visiblespour qu’on les ignore. L’institution mili-taire est prête au combat, mais le grandcombat reste celui des Algériens qui se

    doivent «de conforter et de renforcer lefront interne». L’enjeu est aussi impor-tant, si ce n’est plus, que pour les exem-ples cités plus haut. Et pour resterdebout et fier de sa souveraineté et saliberté de parole aux plans régional etinternational, il est impératif de «faireainsi échec à tous les complots ennemiset aux campagnes médiatiques tendan-cieuses orchestrées par des parties hosti-les connues». C’est cela le vrai champ debataille. En Irak et en Libye, la sociétéétait le ventre mou et la faille percéedans le corps des nations avait eu lieudans la tête et l’esprit des citoyens. C’estce que tentent de faire encore une foisles forces de la haine en Algérie. Ellesvisent «à saper l’unité du peuple». Unebrèche qui leur permettrait de mettre endoute «l’orientation nationale sincère,juste et courageuse adoptée par les hau-tes autorités du pays», juge L’Editorialde la revue El Djeïch.

    La menace n’est donc pas factice. En

    ces temps de «détérioration de la situa-tion régionale le long de notre bandefrontalière et la menace que font pesercertaines parties ennemies sur la sécu-rité de la région», les ingrédients d’uneintrusion physique d’éléments terroris-tes est à prendre au sérieux. Et souve-nons-nous encore qu’en Syrie, la baissede vigilance d’une partie des Syriens aété un facteur déclenchant de la violenceterroriste dans leur pays. Les menacesqu’entrevoit l’ANP sont indirectes, mais«nous concernent et nous devons noustenir prêts à y faire face». Ce qu’il fautretenir de L’Editorial de la revue ElDjeïch, un appel sincère et patriotiqueau peuple algérien «d’être conscient desdesseins inavoués que cherchent àconcrétiser ces parties ennemies». Uneprise de conscience qui doit se matériali-ser par une mobilisation du peuple«autour de sa direction pour lesdéjouer».

    SS..BB..

    �� SSAAÏÏDD BBOOUUCCEETTTTAA

    BRUITS DE BOTTES À NOS FRONTIÈRES ET L’ARMÉE ALERTE LES ALGÉRIENS

    ««TTeenneezz--vvoouuss pprrêêttss !!»»TTOOUUTT a commencé quand l’Algérie s’est farouchement opposée à toute idée denormalisation avec Israël et son soutien irréfutable à la cause palestinienne.

    LL’’hheeuurree ddee llaa ggrraannddee bbaattaaiilllleeLLAA MMEENNAACCEE n’est pas factice. Aux Algériens d’être conscients des desseins inavoués que cherchent à concrétiser leurs ennemis.

    LL’’EEDDIITTOORRIIAALL

    � CCHHAAAABBAANNEE BBEENNSSAACCII

    UUnnee ttrraaggééddiieeaamméérriiccaaiinnee

    L’urgence d’un front intérieur

    � BBRRAAHHIIMM TTAAKKHHEERROOUUBBTT Aux Etats-Unis, la pandémie a dépasséles limites du supportable. Ces der-niers jours, le Covid-19 a, en effet,

    battu des records qu’on pensait ultimes,mais dont il semble, désormais, qu’ils consti-tuent la face visible de l’iceberg. De pire enpire, les chiffres commencent à donner levertige puisque, quotidiennement, ce sontenviron 3000 morts que l’on déplore, alorsque les cas de contamination, également aujour le jour, atteignent près de 250 000 dont lamoitié, au moins, doit être hospitalisée. Cesstatistiques ne sont pas sans rappeler lesjours sombres du début de l’épidémie,lorsque la première puissance mondialeenregistrait 2000 morts par jour. Au total, leCovid-19 a, ainsi, tué quelque 280 000 per-sonnes, soit près de cinq fois le nombre desAméricains tombés au Vietnam ou, pour don-ner une idée plus circonscrite, la populationd’une grande ville algérienne, dans sonensemble.

    Plus grave, les membres de la commis-sion chargée du suivi de la pandémie esti-ment que la situation va empirer, au coursdes prochaines semaines. Et pour cause,nombreuses ont été les familles qui ont tenuà fêter Thanksgiving, il y a dix jours, passantoutre les mises en garde pressantes et lesappels, quasi désespérés, du corps médicalcontre des rassemblements hautement préju-diciables, en la circonstance. Résultat, leshôpitaux attendent, dans l’angoisse qu’onimagine, une nouvelle vague de contamina-tions dont ils appréhendent l’impact sur desinfrastructures et des personnels, déjà sévè-rement éprouvés. D’aucuns n’hésitent pas àparler d’un bilan-remake catastrophique del’attentat du 11 septembre , sauf que le nom-bre des victimes serait comptabilisé chaquejour.

    Aussi, les regards sont-ils tournés vers levaccin miraculeux, en principe distribué findécembre, selon l’annonce de l’administra-tion Trump qui promet 20 millions de doses,« dans un premier temps ». Cela suffira-t-il àinverser la tendance ? Le nombre des per-sonnes infectées est huit fois supérieur àcelui d’avril dernier, lorsque la pandémiecommençait à sévir, et les structures autantque les équipes médicales sont terrasséespar l’épuisement. La gestion du Covid-19 parl’administration Trump aura, de ce fait, cons-titué une véritable tragédie, tant le milliar-daire républicain a, sans cesse, raillé le portdu masque et encouragé ses fans à ignorerles mesures barrière contre la propagation dunouveau coronavirus, lors des rassemble-ments de la campagne électorale.

    C. B .

  • MARDI 8 DÉCEMBRE 2020L’actualité4

    LL e procureur général prèsla cour d’Alger a requis,hier, de lourdes peinescontre les principaux accusésdans l’affaire des deux anciensministres de la Solidarité,Djamel Ould Abbès et SaïdBarkat.

    Le représentant du minis-tère public a considéré que tousles éléments matériels etmoraux de dilapidation etdétournement de denierspublics ont été établis. Unepeine de 10 ans de prisonferme, assortie d’une amended’un million de dinars a étérequise contre l’ancien ministrede la Solidarité nationale(1999-2010), Djamel Ould Abbès.

    Le même parquet a requisune peine de 8 ans de prisonferme et une amende d’unmillion de dinars contre SaïdBarkat, ministre de laSolidarité nationale de mai2010 à septembre 2012. Pour lereprésentant du ministèrepublic, « il y a là des dépasse-ments flagrants dans la gestiondes deniers publics, transférésillégalement à des personnesphysiques ».

    Le parquet a égalementrequis une peine de 5 ans deprison ferme et une amended’un million de dinars à l’en-contre de Bouchenak Kheladi,ancien secrétaire général duministère de la Solidarité natio-nale, du temps de Djamel OuldAbbès. Une peine de 5 ans deprison ferme et une amende de

    500 000 dinars a été requisecontre Ismaïl Benhabyles,Amer Sid Ahmed, fonctionnai-res au ministère de laSolidarité, Hamza Cherif,ancien directeur des études aumême ministère et président del’Unea (Union nationale desétudiants algériens), BouznakiCherif, Zane Omar, ToumiNasreddine et Benouda.

    Le parquet a requis égale-ment une peine de 4 ans de pri-son ferme assortie d’uneamende de 500 000 dinarscontre quatre autres prévenus.Accusé de conflit d’intérêts,Ould Abbès a accordé des som-mes ahurissantes en milliards

    de centimes à quatre associa-tions, dont il présidait aux des-tinées de trois d’entre-elles, etla quatrième par un de ses pro-ches. Avec l’argent puisé dansle Fonds de la Solidarité natio-nale, ces associations ont étéchargées par le ministre de laSolidarité, dans le cadre deconventions, de réaliser desactions à caractère social(acquérir des bus scolaires, desdenrées alimentaires, des trous-seaux scolaires et des ordina-teurs).

    Le représentant de la partiecivile a cité l’association«Pamusk », (présidée par OuldAbbès), qui a empoché une

    somme de 2 milliards de dinars,l’UMA (présidée également parDjamel Ould Abbès), qui abénéficié de 320 millions dedinars, Paix et solidarité, « pré-sidée aussi par Ould Abbès des-tinataire d’un montant de 3,3 milliards de dinars, l’Onea,association estudiantine, prési-dée par un proche d’Ould Abbèsa obtenu une somme de 12,73milliards de dinars. Au total lesquatre associations, composéesde trois à quatre personnes, ontreçu 18 milliards du dinars.

    L’Association de solidarité,de paix et de perspectives (pré-sidée par Ould Abbès) adépensé une somme de

    12 milliards de dinars dans lesoi-disant objectif d’organiserun plan bleu et des colonies devacances destinés aux enfantsdu Sud. « Le ministère adépensé plus de 18 milliards dedinars, octroyé à des associa-tions, pour éviter la procéduredes marchés publics et la traça-bilité», a-t-il déclaré. Sur les1235 ordinateurs destinés auxlauréats du bac session 2008,acquis pour un montant de 860millions de dinars, seuls 226ont été remis à l’Office du bac-calauréat.

    L’Onea a bénéficié aussi, dutemps de Saïd Barkat, d’uneautre subvention pour l’acqui-sition de 800 bus de ramassagescolaire. Les deux ministresont été poursuivis pour deschefs d’inculpation de «dilapi-dation de deniers publics»,«détournement de denierspublics», «conclusion de mar-chés en violation de le législa-tion» et «abus de fonction».Pour rappel, les deux anciensministres de la Solidarité natio-nale, Djamel Ould Abbès etSaïd Barkat, ont été condamnésen première instance par le tri-bunal de Sidi M’hamed à despeines respectives de 8 ans et 4 ans de prison ferme assortiesd’une amende d’un million deDA chacune. Le fils de DjamelOuld Abbès, El Ouafi (en fuite àl’étranger), a été condamné,quant à lui, à 10 ans de prisonferme, une peine assortie d’uneamende d’un million de DAavec émission d’un mandatd’arrêt international à sonencontre. MM.. BB..

    � MMOOHHAAMMEEDD BBOOUUFFAATTAAHH

    LL a présidente de la cour judiciairede Tipasa, a fait l’objet de lademande des avocats de ladéfense, de reporter le jugement deNechineche Zoulikha – Chafika, connuesous le pseudo de « Mme Maya», au12/12/2020 en séance spéciale.Poursuivie pour «blanchiment d’argent,trafic d’influence, octroi d’indus avan-tages, dilapidation de deniers publics,incitation d’agents publics pour l’octroid’indus avantages et transfert illicite dedevises vers l’étranger», l’accusée princi-pale avait écopé de 12 ans de prisonferme, une amende de 6 millions dedinars et la confiscation de tous sesbiens, au même titre que ses deux filles,lesquelles ont été condamnées à 5 ans deprison ferme et la saisie de leurs passe-ports pendant 5 ans. En outre, sont éga-lement impliqués dans cette affaire, lesex-ministres, Abdelghani Zalène, etMohamed el Ghazi, au même titre quel’ex-directeur général de la Sûreté natio-nale, Abdelghani Hamel, qui ont étécondamnés à 10 ans de prison ferme etune amende de 1 million de dinars. Descondamnations qui ont fait l’objet decassation de la part des défenses desaccusés, suite au dénouement du procèsdu 15 octobre dernier au tribunal deChéraga. Il faut préciser, qu’il s’agit du2e report dans cette affaire, du fait quel’audience du 30/12/2020 a été reportéesuite à l’absence de deux témoins princi-paux, en l‘occurrence El Ghazi

    Mohamed et Abdelghani Zalène. Il y alieu de rappeler que les prévenus danscette affaire, se trouvent également sousl’obligation de comparaître dans d’autres affaires de corruption et pourlesquelles le jugement est court. De cefait, la programmation de ce procès a étéfixée à une date où l’activité judiciaireest moins dense, en l’occurrence unsamedi, afin d’éviter toute absence etréunir les conditions optimales pour évi-ter un énième report.

    Par ailleurs, il faut dire , que l’affairede Mme Maya demeure un réel mystère,que la justice tentera d’élucider à tra-vers la confrontation des accusés et destémoins aux faits de l’affaire, de façon àapporter la lumière, sur cette affaire, quia fait l’objet d’une grande polémique. Defait, le personnage représenté par Mme Maya, et son parcours au sein desinstitutions de l’Etat, semble révéler unstatut de pièce maîtresse dans l’émer-gence de l’oligarchie et de la corruption.Et pour cause, les éléments de l’instruc-tion judiciaire et de l’enquête établies,renvoient l’image d’une femme impo-sante qui se faisait passer pour la fille duprésident déchu, et qui, à travers cetattribut, est passée de la parfaiteinconnue, à la femme incontournable,celle par qui les grands hommes d’affai-res devaient passer pour réaliser leursobjectifs. Une notoriété que Mme Mayas’est forgée au fil des années et au nom-bre de services rendus, dont le butintrouvé dans sa villa de Moretti, rensei-gne sur l’importance des interventionseffectuées au profit des oligarques. AA..AA..

    COUR DE TIPASA

    22ee rreeppoorrtt dduu pprrooccèèss ddee MMmmee MMaayyaa

    Djamel Ould Abbès et Saïd Barkat

    UUnn aann aavveecc ssuurrssiiss ppoouurr TTaabbbboouu LL’’EEXX--PPRREEMMIIEERR secrétaire national du FFS a été relaxé

    pour le chef d’accusation d’«atteinte au moral de l’armée ».

    LL e verdict esttombé! KarimTabbou reste enliberté malgré sacondamnation par le tri-bunal de Koléa. En effet,le chef de l’UDS (partinon agréé) a étécondamné, hier, à un ande prison avec sursispour «atteinte à la Sûreténationale», a-t-on apprisauprès d’un de ses avo-cats. Il a également étécondamné à payer uneamende de 100 000dinars. Le juge n’a finale-ment retenu que le chefd’accusation d’«atteinte àla Sûreté nationale». Il aété relaxé pour celuid’«atteinte au moral del’armée». Le procureuravait requis une peine de3 ans de prison ferme etune amende de 100 000dinars. L’ex-premiersecrétaire national duFFS va faire appel de ceverdict. Pour rappel, ils’agit de la deuxièmeaffaire dans laquelle estpoursuivi cet opposant,libéré au mois de juilletdernier après avoir passépresque 10 mois derrière

    les verrous. Dans sa pre-mière affaire, il avait étécondamné, le 11 marsdernier, par le tribunal deSidi M’hamed à unepeine d’une année de pri-son, dont 6 mois ferme et6 mois avec sursis pourles mêmes chefs d’accusa-tion. C’est-à-dire«atteinte à l’intégrité duterritoire national». Ildevait être libéré à la finmars mais le procureur,qui avait requis 4 ans deprison et une amende de200 000 DA, a fait appel.

    Le 24 mars dernier, lacour d’Alger, a revu lejugement à la hausse ! Ila alors été condamné àun an de prison ferme.Au mois de juillet dernier,la justice avait décidé dele relâcher après près de10 mois d’emprisonne-ment. C’est donc librequ’il a comparu danscette seconde affaire. Ilrestera en liberté enattendant la programma-tion de son procès enappel par la cour deTipasa. WW..AA..SS..

    CONDAMNÉS RESPECTIVEMENT À 10 ET 8 ANS DE PRISON

    LLoouurrddeess ppeeiinneess ccoonnttrree OOuulldd AAbbbbèèss eett BBaarrkkaatt TTOOUUSS les éléments matériels et moraux de dilapidation et détournement des deniers publics sont établis.

    � WWAALLIIDD AAÏÏTT SSAAÏÏDD� AALLII AAMMZZAALL

    Karim Tabbou

  • MARDI 8 DÉCEMBRE 2020

    L’attestationd’entréeexceptionnellefait polémiqueLA DÉPUTÉE Amira Slima adressé une requête auPremier ministre,Abdelaziz Djerad, concer-nant l’éventuelle suppres-sion de l’attestation d’en-trée exceptionnelle enAlgérie. Pour la députée,un test PCR négatif estsuffisant pour les entréeset sorties du territoirenational, ajoutant que l’o-bligation de l’attribution decette attestation pèse lourdsur le citoyen, mais aussiles services du ministèrede l’Intérieur, compte tenudu nombre important dedemandes soumises etl’impossibilité de répondreà toutes ces sollicitationsdans un temps court. Dansune déclaration faite ausite visa-parisie.com, ledéputé à l’émigrationNoureddine Belmeddah aindiqué que «supprimercette autorisation d’entréeen Algérie c’est faire dupopulisme». Pour lui, « actuellement les autori-tés sont incapables degérer une arrivée massived’Algériens de l’étranger».

    La stratégie d’exportation en stand-byLORS d’un entretien par vidéoconférenceavec le directeur exécutif de la Société inter-nationale islamique de financement du com-merce (Sifc), Hani Salem Sonbol, égalementprésident du conseil d’administration de l’ini-tiative Aide pour le Commerce des États ara-bes, le ministre du Commerce Kamel Rezig asouligné que l’Algérie s’apprêtait à mettre enexécution la Stratégie nationale d’exportation(SNE) et de définir les secteurs prioritairesdevant mener cette démarche ouverte juste-ment à tous les partenariats dans le cadre duprincipe gagnant-gagnant. En chantier deréflexion depuis 2017, la mouture finale de laSNE 2020-2024, élaborée par les différentsacteurs du secteur, n’a toujours pas vu lejour, alors qu’elle devait asseoir une diversifi-cation de l’économie et celle des exportationsnationales pour en renforcer la résilience et ladurabilité. Les secteurs identifiés pour la pro-motion des exportations hors hydrocarburesseraient les industries agroalimentaires, lesproduits pharmaceutiques, les technologiesde l’information et de la communication déve-loppées par les start-up et les pièces déta-chées.

    L’Algérie est invitée à participer à laréunion des ministres des Affairesétrangères du G20 prévue le mois

    de juin prochain. Le ministre italiendes Affaires étrangères et de la

    Coopération internationale, LuigiDi-Maio avait annoncé, lors de sa

    rencontre avec le ministre desAffaires étrangères, Sabri

    Boukadoum, que l’Algérie est invi-tée à prendre part à cette réunion.L’Italie qui préside le G20, a donné

    la priorité à la santé publique aindiqué Luigi Di Maio, en souli-

    gnant que son pays est engagé àtraiter cette question «en toute

    crédibilité».

    L’Algérie invitée au

    sommet du G20

    5

    MêleDe Quoi j’me

    CONFIDENTIEL

    LA FIN D’UNE AVENTURE

    Y a-t-il pénurie demédicaments ou pas ?LE PRÉSIDENT du Syndicat national des phar-maciens d’officines (Snapo) persiste et signe :il y a pénurie d’au moins 400 médicaments.Dans une déclaration au site Sabqpress,Messaoud Belambri qui a annoncé son inten-tion de rendre publique au cours de cettesemaine, la liste des médicaments quiconnaissent une pénurie, appelle les autoritésà prendre des mesures urgentes afin de palliercette situation qui met de nombreux maladesdans une situation critique. Mais le premierresponsable va-t-il entendre son appel surtoutque le ministre de l’Industrie pharmaceutiquea déjà affirmé le contraire, accusant les «lob-bies de l’importation» de semer le doute surles produits fabriqués en Algérie. Selon leministre, les produits cités comme étant enrupture ont généralement leurs équivalentsfabriqués localement.

    Les recommandationsdu Brookings

    Institution SELON l’American

    Brookings Institution, lesréserves de pétrole et degaz algériens tariront en

    2050. Dans une étude derecherche de sa succursale

    de Doha, l’institut prévientque «selon le Fonds moné-taire international, l’Algérie

    épuisera ses réservesactuelles de pétrole et de

    gaz, respectivement, aumilieu des années 30 et

    50». Devant cet état de fait,l’étude soutient que l’Algérie

    aurait dû se préparer avecun plan de diversification de

    l’économie tributaire deshydrocarbures en investis-

    sant dans d’autres secteursdurant les dernières décen-nies, à l’instar d’autres pays

    riches en ressourcescomme l’Indonésie et la

    Malaisie. Néanmoins, l’é-tude note que l’Algérie a

    encore une certaine margede manœuvre pour mettre

    en œuvre des réformespour peu qu’elle réduise la

    consommation intérieure enréduisant les subventions

    aux hydrocarbures. Le tou-risme est l’autre secteur à

    promouvoir.

    LE MAROC est très remonté contre lecommissaire à la Paix et à la Sécurité de

    l’Union africaine, l’Algérien SmaïlChergui. Une colère exprimée par le

    ministère délégué aux Affaires étrangèresmarocain, dans un discours à l’occasion

    du 14e Sommet de l’UA consacré authème «Faire taire les armes» sur le conti-

    nent. «Le commissaire Chergui s’estdonné la liberté de soulever la questiondu Sahara marocain alors que l’examen

    de cette question est encadré par laDécision 693 qui réserve cette attribution

    à la Troïka», a indiqué Mohcine Jazouli.Le Maroc reproche à Smaïl Chergui le fait

    d’avoir inscrit le dossier du Sahara surl’agenda du Conseil de Paix et de

    Sécurité de l’UA. Smaïl Chergui quitterason poste au prochain sommet ordinaire

    de l’UA, prévu au début de 2021. Il devraitêtre remplacé par le représentant du

    Nigeria.

    YASSER Boularès n’entrera pas dans le livreGuinnes des records. Et pour cause ! Après 200 km parcourus, on lui a volé son âne. Ainsiprend fin l’aventure du jeune Algérien YasserBoularès qui s’est fixé le challenge de traverserl’Algérie avec un âne en ralliant Alger à Djanet.L’âne lui a été volé durant la nuit entre AïnLahdjal et Boussaâda pendant que le jeunehomme dormait. Durant son petit parcours,Yasser postait régulièrement sur son compteInstagram des nouvelles de l’avancée de sonpériple à travers l’Algérie. Un périple qui devaitlui permettre de rallier Alger à Djanet (dans la

    willaya d’Illizi, dans le sud-est du Sahara algé-rien) à pied, soit près de 2.300 kilomètres. Il adébuté son aventure lundi 30 novembre à partirde la Grande-Poste d’Alger, où se trouve le pointkilométrique zéro. Tandis que certains habitantsen Algérie et partout dans le monde s’amusentde ce challenge peu commun, d’autres s’inquiè-tent quant au traitement imposé à l’animal quiest, par ailleurs, lourdement chargé tout le longdu périple. Et pour certains, imposer une telleépreuve à un âne est perçu comme un acte demaltraitance. Apparemment, les défenseurs desanimaux seraient passés à l’acte.

    SMAÏL CHERGUI AGACE LE MAROC

  • MARDI 8 DÉCEMBRE 2020L’actualité6

    ACCORD D’ASSOCIATION ALGÉRIE-UNION EUROPÉENNE

    LLEE FFIIAASSCCOOLLAA 1122ee SSEESSSSIIOONN du Conseil d’Association Algérie-UE tombe à point nommé pour rééquilibrer des échanges quipenchent nettement en faveur de l’Europe.

    LL ’Algérie, qui ambition-nait de se positionnersur le marché européen,constate à ses dépens que hor-mis son gaz et son pétrole, sesproduits hors hydrocarburesn’ont pas pu s’y imposer. Lebilan de 10 années d’échangescommerciaux confirme ce cons-tat. Les chiffres sont éloquents.Entre 2005 et 2015 les exporta-tions algériennes hors hydro-carbures vers l’Union euro-péenne n’ont pas atteint 14milliards de dollars tandis queles importations en provenancedu continent européen, se sontélevées à 220 milliards de dol-lars. Un déséquilibre notoire.Fallait-il s’attendre à mieux ?C’est ce qui était espéré, maisforce est de reconnaître quel’Algérie n’était guère arméepour rivaliser avec un parte-naire voire prétendre à mieuxlorsque l’on connaît les dys-fonctionnements qui caractéri-sent son marché intérieur,d’une économie dont la sphèreinformelle y est prédominantedrainant plus de 40% de lamasse monétaire en circulation.Comment faire valoir, mettreen concurrence dans ces cas-làdes produits locaux, ne répon-dant pas aux standards interna-tionaux avec ceux importés,souvent moins chers et norma-

    lisés ? Le fiasco était devenuinévitable. Les statistiques l’at-testent. « Sur 10 années, lecumul les exportations algé-riennes hors hydrocarburesvers l’UE n’a même pas atteintles 14 milliards de dollars alorsque le cumul les importationss’est chiffré à 220 milliards dedollars avec une moyenneannuelle de 22 milliards de dol-lars », indique un rapport de

    l’agence nationale de promo-tion du commerce extérieur(Algex) rendu public le 21 juin2016. Mais il a par contre lemérite de faire la démonstra-tion des errements d’une ges-tion économique prédatricereposant sur la rente pétrolière.Les produits algériens, hormisceux du secteur des hydrocar-bures ou leurs dérivés ont dumal à faire leur trou sur le

    continent européen. « Lesexportations algériennes horshydrocarbures vers les pays del’UE sont passées de 597millions de dollars en 2005 à 2,3milliards de dollars en 2014avant de baisser à 1,6 milliardde dollars en 2015 », souligne ledocument de l’Agence nationalede promotion du commerceextérieur. Le secteur de l’agri-culture que l’on tient pour undes fers de lance de cette écono-mie créatrice de richesses tou-jours en gestation en a fait lesfrais. « S’agissant des exporta-tions algériennes, les produitsadmis sous contingent (0% dedroits de douanes) qui concer-nent les produits agricoles etagroalimentaires, il est observéune consommation quasi nulle», écrivent les rédacteurs dudocument d’Algex. Le mêmeconstat a été observé pourl’huile d’olive dont la qualitépourtant avérée pourrait luifaire une place au soleil sur lemarché européen. Les pâtes ali-mentaires, le couscous, ontconnu pratiquement le mêmesort alors que dans le mêmetemps les importations del’Algérie auprès de l’UE ontreprésenté une moyenne de52% des importations globalesdu pays. « Elles sont passées de10,7 milliards de dollars en2005 à 29,7 milliards de dollarsen 2014 puis à 25,3 milliards dedollars en 2015 », avaient pré-

    cisé les services d’Algex. Signéen 2002, entré en vigueur en2005, l’Accord d’associationAlgérie-UE prévoit l’établisse-ment d’une zone de libre-échange qui devait entrer envigueur le 1er septembre 2020.Reportée, elle est conditionnéepar sa renégociation. Cet accord« a été mal négocié à la base. Àl’époque, l’Algérie l’avait ratifiéavec une Europe de 15 memb-res. Aujourd’hui, ils sont 27 etseront encore plus nombreuxdans quelques années »,indique Ali Bey Nasri, prési-dent de l’Association nationaledes exportateurs. « Le partena-riat Algérie-UE n’a pas tenu sespromesses pour l’Algérie », afait remarquer de son côtéNadji Khaoua, professeur d’éco-nomie à l’université d’Annabaqui plaide pour une renégocia-tion des « relations avec l’UEsur une base d’État à État ». Leprésident de la République,dans cette optique, a confié auministre du Commerce, KamelRezig, le soin de « procéder à une évaluation dudossier sur l’Accord d’associa-tion avec l’Union européenne ».Cet accord « doit faire l’objetd’une attention particulière,faisant valoir nos intérêts pourdes relations équilibrées »,avait recommandé AbdelmadjidTebboune. L’opportunité s’estprésentée, hier.

    MM..TT..

    ALORS QUE L’UE ACCENTUE LA PRESSION POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE

    LL’’AAllggéérriiee rreeffuussee ddee ccoouurrbbeerr ll’’éécchhiinneeLLAA DDÉÉCCIISSIIOONN d’Alger de revoir l’Accord d’association a été considérée comme une rébellion qu’il fallait vite mater pour garder

    la mainmise sur les richesses du pays. C’est via le Parlement européen que l’UE a choisi de faire pression pour garantir la sou-mission économique du pays.

    II l y a trois mois, le démantèlementtarifaire avec l’Union européenne,négocié à l’époque de l’ex-présidentBouteflika, devait entrer en vigueur defait à la fin des deux reports demandéspar l’Algérie. Ce qui n’est pas du tout du«goût» des nouvelles autorités du paysqui espèrent bien pouvoir trouver lemoyen de renégocier un accord préjudi-ciable à l’économie nationale.

    En effet, l’Algérie enregistre unmanque à gagner annuel de quelque 2,5 milliards de dollars depuis l’entréeen vigueur de l’Accord d’associationavec l’UE en 2005 et aurait demandé àrevoir les termes du contrat. C’est leprésident de la République, AbdelmadjidTebboune qui a annoncé la révision del’accord en déclarant, en septembre der-nier, que l’Algérie ne renoncera certes,pas à l’Accord d’association avec l’Unioneuropéenne (UE), mais procèdera à unerévision du calendrier relatif au déman-tèlement tarifaire en fonction de sesintérêts économiques. «Nous allonsrevoir le calendrier (démantèlement) etils (UE) sont d’accord concernant cetterévision à laquelle s’attellent des écono-mistes», avait alors déclaré AbdelmadjidTebboune insistant sur l’attachement del’Algérie à construire une économieindépendante de la rente. Or, cela n’est

    pas du tout dans l’intérêt de l’Europequi n’a pas honoré son engagement d’in-vestir dans le pays se contentant de letransformer en un grand marché pourécouler ses produits. Les chiffres sont lapreuve de ce contrat gagnant pour l’UE,mais très préjudiciable au pays.L’Algérie a importé pour 320 milliardsde dollars de biens entre 2005 et 2019tandis que ses exportations, hors pétroleet gaz, n’ont atteint que 15 milliards dedollars vers l’Europe durant la mêmepériode. Ce qui laisse le pays toujoursdépendant et sous « tutelle». Il s’agit làd’une «colonisation» des temps moder-nes, ne nécessitant ni invasion niguerre. Ce sont plutôt les pressions poli-tiques qui permettent d’obtenir la sou-mission économique. Raison pourlaquelle, la décision d’Alger de revoirl’Accord d’association a été considéréecomme une rébellion qu’il fallait vitemater pour garder la mainmise sur lesrichesses du pays. Quel moyen plus indi-qué que de faire adopter par leParlement une résolution pour dénoncerle non-respect des droits de l’hommedans le pays. Et il ne s’agit là que d’undébut puisque l’UE s’est dotée, hier, dela capacité de sanctionner les auteurs de«graves violations des droits de l’hommepartout dans le monde». Un outil quisera actionné à chaque fois que les inté-rêts des pays européens seront menacéscar il ne faut pas croire que l’UE puissese soucier des libertés démocratiques enAlgérie ou ailleurs. Ammar Belhimer, leporte-parole du gouvernement, l’a aussidéclaré, en réaction à la résolution du

    Parlement européen. «Il est plus quecertain que si l’Algérie n’avait pas mani-festé une forte volonté de revoir l’Accordd’association pour mettre fin à un mar-ché de dupes et avait accepté d’aligner leprix de son pétrole à celui de son gaznaturel, jamais ces pseudos parlemen-taires n’auraient été poussés à écrire detelles contrevérités», a-t-il affirmé der-nièrement non sans ajouter «il est égale-ment évident que si l’Algérie avait reniéune partie de sa souveraineté, acquisegrâce à un lourd tribut, en acceptant dedevenir la décharge, notamment des voi-tures diesel européennes, devenues unemenace pour l’homme européen et sonenvironnement, car ‘’trop polluantes’’,de telles résolutions n’auraient jamais

    vu le jour». Pour le ministre de laCommunication «c’est parce quel’Algérie campe sur ses nobles positionsen faveur des causes justes, à l’instar decelles des peuples sahraoui et palesti-nien, et refuse toute normalisation avecl’Etat sioniste, très en vogue ces der-niers temps, qu’elle fait et fera l’objetd’attaques médiatiques et de critiquesde la part de mercenaires de tout bord».La résolution était donc bien un moyende pression qui se voulait un avertisse-ment à quelques jours de la 12èmeSession du Conseil d’association Algérie-Union européenne qui s’est tenue, hier ,mais aussi du Sommet européen, prévules 10 et 11 décembre 2020.

    HH..YY..

    L’accord a été trés avantageux pour l’Europe

    Un démantèlement tarifaire préjudiciable

    � MMOOHHAAMMEEDD TTOOUUAATTII

    �� HHAASSNNAA YYAACCOOUUBB

  • MARDI 8 DÉCEMBRE 2020 L’actualité 7

    EE nfin ! C’est dans moinsd’une semaine que les étu-diants retrouveront lesbancs de l’université. Reportée àplusieurs reprises, la rentrée uni-versitaire devrait avoir lieu le 15 décembre prochain. En atten-dant, les préparatifs battent leurplein. « Cette rentrée universitairesera plus dure que celles des autresannées, en raison de la pandémie deCovid-19, mais nous sommes prêtsà relever le défi », a affirmé leministre de l’Enseignement supé-rieur et de la Recherche scienti-fique, hier, lors de son passage surles ondes de la Radio nationaleChaîne 1.

    Le professeur AbdelbakiBenziane révèle, dans ce sens, quela famille universitaire est mobili-sée depuis le mois de juillet dernierpour mettre en place un plan quipermettra la reprise des cours sansque cela ne représente un dangerpour la santé publique.

    Il a ainsi été décidé de mettre enplace un modèle d’enseignement «hybride » qui allie présentiel et dis-tanciel. « Nous avons décidé de par-tager les étudiants en plusieursgroupes restreints. Seuls les coursessentiels et les travaux pratiquesleur seront dispensés dans les sallesde cours», a expliqué le ministre. «Le reste se fera à distance », a-t-ilajouté.

    Le professeur Benziane donnel’exemple du modèle «LMD». « En

    principe, les étudiants ont 24 h decours par semaine. 16 heures seferont à l’université alors qu’ilsauront huit heures à distance », a-t-il souligné. « Au final, on auradispensé 12 semaines de cours enprésentiel pour chaque semestre.Le reste sera enseigné à distance»,a poursuivi le ministre del’Enseignement supérieur.Néanmoins, le staff de chaque uni-versité aura le pouvoir d’adapter lesprogrammes des cours comme ill’entend. « C’est un plan général

    que chaque université adaptera à safaçon, selon ses moyens humains etmatériels », a soutenu AbdelbakiBenziane.

    «« PPlluuss dd’’eennttrraavveess aauu ee--lleeaarrnnnniigg »»

    Un programme très ambitieuxqui doit permettre d’éviter que l’u-niversité ne se transforme en « foyer » du Covid-19, mais a-t-onréellement les moyens de recourirau e-Lerannig dans toutes les uni-versités du pays ? On se souvient de

    l’expérience du mois de mars der-nier, lors du premier confinement.L’enseignement à distance avait été« testé » pour sauver l’année uni-versitaire.

    Cela avait été une réussite danscertains campus, mais un échecdans d’autres, à cause, notammentdu manque de moyens et de la qua-lité de la connexion Internet. Ce «fossé numérique » entre une uni-versité et une autre a-t-il été réglé ?Le premier responsable du secteurde l’enseignement supérieur

    affirme que « oui ! ». Pour lui, tou-tes les entraves ont été levées, enayant analysé les dysfonctionne-ments de l’expérience de mars der-nier. Il parle, entre autres, de lafaçon de dispenser les cours viaécrans interposés. « Les professeurs ont été formés àcet effet », atteste-t-il.

    Le problème du réseau Interneta aussi été levé. « Nous avons élargile réseau dans nos universités et leflux a été augmenté, après lesaccords signés avec Algérie télécom», rassure-t-il en se montrant trèsconfiant sur la réussite du télé-enseignement.

    LLeess ttrraaiinnss ppoouurr ttrraannssppoorrtteerrlleess ééttuuddiiaannttss

    Il fait part des mêmes assuran-ces quant au respect du protocolesanitaire au niveau des universités.Rappelant qu’il avait été mis enplace en collaboration avec le minis-tère de la Santé, Benziane dit avoirinstruit les responsables de chaquestructure universitaire de sa stricteapplication. Tout contrevenant seralourdement sanctionné.

    Une tolérance zéro afin d’éviterla propagation de la maladie dansnos universités. Néanmoins, rienne garantit qu’il ne sera pasimporté de l’extérieur, notammentdans les cités universitaires et lestransports des étudiants, surtoutqu’avec l’arrêt de certains moyensde transport, la demande dépasseral’offre.

    WW..AA..SS..

    ENSEIGNEMENT « HYBRIDE », TRANSPORT ET RESPECT DU PROTOCOLE SANITAIRE

    LLaa rreennttrrééee uunniivveerrssiittaaiirree aauu tteemmppss dduu ccoorroonnaavviirruussLLEE MMIINNIISSTTRREE de l’Enseignement supérieur a détaillé son « plan » afin d’éviter que l’université algérienne ne setransforme en foyer de la pandémie du Covid-19.

    Un défi à relever...

    � WWAALLIIDD AAÏÏTT SSAAÏÏDD

    AIDES FINANCIÈRES POUR LE SECTEUR DE L’ÉDUCATION

    UUNNEE BBOOUUFFFFÉÉEE DD’’OOXXYYGGÈÈNNEECCIINNQQ millions de centimes pour chaque établissement scolaire en plusde l’accord de transfert de chapitre dans le budget de fonctionnement

    des lycées et des CEM.

    D evant les différents crisde détresse des chefs d’é-tablissement scolairequand au manque de moyensconstatés sur le terrain afin defaire face à la crise sanitaire, leministre de l’Education natio-nale, Mohamed Ouadjaout, arépondu favorablement auxdoléances des acteurs de l’éducation en accordant une aide financière de cinq millions de centimes parétablissement scolaire en plusd’une autorisation exception-nelle de la part du Premierministre, afin d’utiliser lesavoirs financiers restants dansles comptes hors budget à l’effetd’acquérir les moyens préventifssanitaires ainsi que les produitshygiéniques et leur distributiondans un cadre organisé entre les

    établissements éducatifs. Autrement dit, pour le secon-

    daire et le moyen, les directeursdes établissements peuvent faireun transfert de chapitre, enconseil de gestion, pour utiliserles avoirs prévus et non utilisésen septembre et en novembre àcause de la rentrée scolaireretardée. Ainsi, en continuantles efforts consentis en matièrede mise à disposition des moyenssanitaires préventifs en raisondu contexte sanitaire exception-nel, le ministre a déclaré que« les aides financières exception-nelles ont été versées à tous lesétablissements éducatifs pourleur permettre de couvrir lesfrais pour les jours restants de cemois ».

    Une bouffée d’oxygène, ensomme, pour les établissementsscolaires des deux cycles, moyenet secondaire. Quant aux écolesprimaires, même si l’accord

    d’une subvention de cinqmillions est la bienvenue, ellereste dérisoire pour une grandepartie des écoles, « c’est unebonne initiative de notre minis-tère certes, mais c’est une aidequi n’est pas équitable puis-qu’elle ne prend pas en compte lenombre d’élèves pas école d’unepart et la situation géographiquede ces derniers d’autre part.

    On ne peut pas accorder unemême subvention pour une écolequi a une centaine d’élèves etl’autre 1200 élèves» nous déclareBelkhir, directeur d’une écoleprimaire à Béjaïa et membre dubureau du Syndicat national desdirecteurs du primaire.

    Un syndicat qui a observé undébrayage national, hier, lundi,pour revendiquer le rattache-ment des écoles primaires auxdirections de l’éducation poursortir de la gestion des APC.

    BB.. CC..

    ÉCOLE

    LLEE MMIINNIISSTTRREE TTEENNDDLL’’OORREEIILLLLEE

    LLEE MMIINNIISSTTRREE de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout,part à l’écoute des divers acteurs à différents niveaux pour

    «parvenir à des solutions», selon ses propos.

    LL e ministre de l’Education natio-nale, Mohamed Ouadjaout, areconnu que «l’ensemble desrapports parvenus à son département,un mois après la rentrée scolaire, ontfait apparaître des anomalies dans l’or-ganisation de la scolarisation». C’est cequ’il a indiqué lors d’une conférencetenue par visioconférence, durantlaquelle il a regroupé les directeurs del’éducation des 48 wilayas. Un aveud’échec qui conforte le constat déjàsoulevé par les enseignants et les diffé-rents syndicats du secteur. Ces der-niers avaient prévu que la répartitiondes élèves serait «le sel» de cette annéescolaire au temps du Covid-19, cela dufait que les classes sont «surpeuplés».Pour rétablir l’équilibre dans le nom-bre des groupes éducatifs assignés àchaque enseignant, le ministre a invitéles partenaires sociaux à présenter lebilan préliminaire.

    Après le «diagnostic» des requêtessoulevées par les responsables précités,Ouadjaout a invité «les directeurs desétablissements éducatifs et les inspec-teurs à examiner des difficultés soule-vées par les enseignants pour en trou-ver les solutions adéquates». Celaavant de mettre l’accent sur «la néces-sité d’impliquer l’adaptation de mesu-res adoptées à travers un suivi quoti-dien et continu».

    Ouadjaout a, par la suite, appelé«les partenaires sociaux à présenter lebilan préliminaire pour l’organisationde la scolarité en vue de «parvenir à dessolutions, dont l’équilibre dans le nom-bre des groupes éducatifs assignés àchaque enseignant ». Un pas impor-tant, pour absorber la colère des ses

    détracteurs, dont certains pourraientmême aller jusqu’à demander sa«tête», tout comme les autres premiersresponsables du secteur.

    Mais Ouadjaout semble être trèsconscient de cette situation. Et ildécide de partir à l’écoute des diffé-rents acteurs à différents niveaux nonpas que pour les calmer, mais pour«parvenir à des solutions», selon sespropos. Le ministre a, en effet, appeléles partenaires sociaux à présenter lebilan préliminaire pour l’organisationde la scolarité en vue de «parvenir à dessolutions, dont l’équilibre dans le nom-bre de groupes éducatifs assignés àchaque enseignant».

    S’exprimant sur l’application duprotocole préventif sanitaire,Ouadjaout a rappelé les efforts consen-tis en matière de mise à disposition desmoyens sanitaires nécessaires.

    Cela avant de souligner que «lesaides financières exceptionnelles ontété versées à tous les établissementséducatifs pour leur permettre de cou-vrir les frais pour les jours restants dece mois».

    Il a, à cet effet, souligné que son sec-teur «a obtenu une autorisation de lapart du Premier ministre afin d’utiliserles avoirs financiers restants dans lescomptes hors budget à l’effet d’acqué-rir les moyens préventifs sanitairesainsi que les produits hygiéniques etleur distribution dans un cadre orga-nisé entre les établissements éduca-tifs».

    Le ministre a, par ailleurs, exhortétout un chacun à «se mobiliser et à sui-vre le bilan des actions de chaquewilaya tout en oeuvrant à trouver lessolutions et à pallier les lacunes enre-gistrées». MM..AA..

    � BBOOUUAALLEEMM CCHHOOUUAALLII

    � MMOOHHAAMMEEDD AAMMRROOUUNNII

    Une aide qui vient à point nommé

  • MARDI 8 DÉCEMBRE 2020L’actualité8

    LES PREMIERS FLOCONS DE NEIGE SONT TOMBÉS

    LLeess mmoonnttaaggnneess rreettrroouuvveenntt lleeuurr bbllaanncchheeuurrLLEE FFRROOIIDD devrait encore s’installer dans les jours qui viennent, puisqu’il a neigé. Les avantages de la miséricorde duciel sont inestimables.

    LL ’hiver et ses délices s’ins-tallent. La vague de froidqui touche le pays etselon un Bulletin météo spécial(BMS), persistera dans plu-sieurs régions du pays, a étéaccompagnée de fortes averseset chutes de neige.

    Les premiers flocons sonttombés en abondance sur lesmassifs montagneux dépassantles 1000 mètres d’altitude,selon ledit BMS.

    Les Algériens se sont réjouisdu retour du manteau blanc quia recouvert plusieurs villesd’Algérie comme Bouira, TiziOuzou, Béjaïa, Médéa, Blida,Aïn-Defla, Sétif, Batna,Khenchela, Tissemsilt,Laghouat, Saïda, Tiaret, Djelfaet Bordj Bou Arréridj. Il a neigémême à M’sila, l’une des portesdu Sahara.

    L’épisode neigeux a redonnéespoir aux agriculteurs quantau sauvetage d’une saison agri-cole moyenne, après le retarddes précipitations et la propaga-tion de la pandémie. Les pre-miers flocons ne se limitent pasà l’agriculture.

    La neige qui fond lentement,sert à combler durablement ledéficit important en eau des

    principaux barrages et des nap-pes phréatiques. Elle pénètrelentement les sols et se profilesur les couches les plus profon-des. Les avantages de la miséri-corde du ciel sont inestimables.

    La baisse brusque des tem-pératures présente aussi desinconvénients. Les récentes

    intempéries et la vague de froidqui sévit dans plusieurs wilayasdu pays a affecté le quotidiendes citoyens et perturbé leréseau routier.

    Il a fallu l’intervention del’ANP pour la réouverture desroutes coupées. Suite auxintempéries auxquelles sont

    exposées quelques régions dupays, des détachements del’Armée nationale populaire(ANP) relevant de la 5e Régionmilitaire, sont intervenus auniveau de la commune deLarbaâ, pour désenclaver deslocalités, après les fortes chu-tes de neige, selon le communi-

    qué du ministère de la Défensenationale (MDN), émis à ceteffet.

    La même source a ajoutéque les éléments de l’ANP ontprêté aide et assistance auxcitoyens de la commune préci-tée, en procédant au déneige-ment des routes et des pistesbloquées.

    Des massifs montagneux,comme celui du Djurdjura, ontégalement été recouverts deneige. La station climatique deTikjda, (nord-est de Bouira), arenoué avec la splendeur del’hiver, suite aux importantesquantités de neige tombées surla région, durant les dernières24 heures.

    De nombreuses familles ontpréféré s’y rendre pour profiterde ces moments de neige.

    Mais une randonnée a faillivirer au drame, à la station deTikjda destination très priséedes randonneurs amateurs.

    Deux personnes ont été sau-vées de justesse par les équipesde secouristes de la Protectioncivile de la région après s’êtreretrouvées piégées suite aucumul de la neige à Tikjda,affirme un communiqué rendupublic par ce corps constitué.

    MM..AA..

    Des neiges de bon augure

    � MMOOHHAAMMEEDD AAMMRROOUUNNII

    BÉJAÏA

    LLee ffrrooiidd eett llaa nneeiiggee ssoonntt ddee rreettoouurrAAPPRRÈÈSS une disette de la pluviométrie durant des mois, la poudreuse réapparaît sur les hauteurs sur-

    plombant la vallée de la Soummam.

    LLaa nneeiiggee bbllooqquuee lleess rroouutteess àà TTiisssseemmssiilltt

    LLeess éélléémmeennttss ddee llaa PPrrootteeccttiioonncciivviillee ddaannss llaa wwiillaayyaa ddee TTiisssseemmssiilltt

    oonntt eeffffeeccttuuéé 2233 iinntteerrvveennttiioonnssdduurraanntt lleess ttrrooiiss ddeerrnniieerrss jjoouurrss,,

    mmaarrqquuééss ppaarr ddeess cchhuutteess ddee nneeiiggeeddaannss llaa rrééggiioonn.. IIllss ssoonntt iinntteerrvveennuuss

    ppoouurr llaa rrééoouuvveerrttuurree dd’’aaxxeess ddeeRRoouutteess nnaattiioonnaalleess eett cchheemmiinnss ddee

    wwiillaayyaass aayyaanntt ccoonnnnuu ddeess ddiiffffiiccuullttééssddaannss llee ttrraaffiicc aauuttoommoobbiillee,, àà ccaauussee

    ddee ll’’aaccccuummuullaattiioonn ddee llaa nneeiiggee,,ffoorrmmaanntt uunnee ccoouucchhee ddee vveerrggllaass,,

    nnoottaammmmeenntt ssuurr llaa RRNN 1199,, eennttrree lleessccoommmmuunneess ddee BBoouukkaaïïdd eett

    LLaazzhhaarriiaa,, llee CCWW 5522 eennttrree LLaazzhhaarriiaaeett LLaarrbbaaââ,, llee CCWW 55 eennttrree

    BBoorrddjj BBoouunnaaaammaa eett BBéénnii CChhaaïïbb eettllee CCWW 11,, eennttrree AAmmmmaarrii eett llaa

    wwiillaayyaa ddee TTiiaarreett,, aa--tt--oonn aapppprriissaauupprrèèss ddeess sseerrvviicceess ddee llaa

    PPrrootteeccttiioonn cciivviillee.. LLeess mmêêmmeesssseerrvviicceess oonntt eennrreeggiissttrréé,, aauu ccoouurrss

    ddee llaa mmêêmmee ppéérriiooddee,, ddeeuuxxaacccciiddeennttss ddee llaa cciirrccuullaattiioonn dduuss aauuxx

    iinntteemmppéérriieess aauu nniivveeaauu ddee llaa RRNN 1199,, ddaannss llaa vviillllee ddee LLaarrddjjeemm eettllaa RRNN 6600 eennttrree TThheenniieett EEll HHaadd eett

    BBoorrddjj EEmmiirr AAbbddeellkkaaddeerr,, ffaaiissaanntt uunnbblleesssséé llééggeerr,, aa--tt--oonn iinnddiiqquuéé.. LLeess

    aaggeennttss ddee llaa PPrrootteeccttiioonn cciivviillee ssoonnttééggaalleemmeenntt iinntteerrvveennuuss ppoouurr

    sseeccoouurriirr uunnee ffiilllleettttee ddee 1122 aannss qquuiiaavvaaiitt ppeerrdduu ccoonnnnaaiissssaannccee ppaarr ssuuiittee

    ddee ll’’iinnhhaallaattiioonn dduu mmoonnooxxyyddee ddeeccaarrbboonnee éémmiiss ppaarr llee cchhaauuffffaaggee ddee

    ssaa mmaaiissoonn ffaammiilliiaallee,, ddaannss llee vviillllaaggeeddee SSeellmmaannaa ddaannss llaa ccoommmmuunnee ddee

    LLaaââyyoouunnee,, aa--tt--oonn aajjoouuttéé ppaarraaiilllleeuurrss.. LLeess tteemmppéérraattuurreess,, lloorrss

    ddeess rréécceenntteess cchhuutteess ddee nneeiiggee,, oonnttccoonnnnuu uunnee bbaaiissssee rreeccoorrdd àà 33 ddeeggrrééss

    CCeellssiiuuss,, ttaannddiiss qquuee ll’’ééppaaiisssseeuurr ddeellaa nneeiiggee aa aatttteeiinntt 2200 cceennttiimmèèttrreess

    ddaannss lleess aallttiittuuddeess ddééppaassssaanntt 11 000000 mmèèttrreess,, sseelloonn llaa ssttaattiioonn

    mmééttééoorroollooggiiqquuee rrééggiioonnaallee dd’’AAiinnBBoouucchheekkiiff..

    DD epuis trois jours, la température avéritablement chuté à Béjaïa. Lefroid ressenti même sur le littoraltrouve sa raison d’être dans les chutes deneige enregistrées ces dernières 72 heuressur les sommets des montagnes de Béjaïa.Sur toutes les régions, culminant à plus de900 mètres d’altitude, la neige a légèrementcaressé le sol par-ci et densément pas-là, lerecouvrant tel un manteau blanc immaculé.

    Les photos partagées sur les réseauxsociaux témoignent d’un accueil chaleureuxde ce phénomène naturel hivernal. Enjetant un coup d’œil, hier, sur les réseauxsociaux, l’on a remarqué un changement de

    contenu des posts et commentaires. Dans la rue, les gens adoptent leurs

    tenues vestimentaires et pour cause : lapluie et la neige ont fait leur retour et lestempératures ont baissé. Ce changement detemps marque la fin de la période d’untemps digne d’un mois d’été que nousconnaissions depuis plusieurs semainesavec un soleil généreux et des températuresélevées, au-dessus des normales de saison.

    Le retour à une météo «normale» esttoutefois une bonne nouvelle pour la naturequi a besoin d’eau pour recharger les nap-pes phréatiques, en prévision de l’été.

    Même si les quantités restent limitées,les précipitations qui ont fait leur retour etqui ont persisté durant deux jours, s’an-

    noncent bénéfiques, dans un contexte desécheresse déjà inquiétant dans pratique-ment l’ensemble des régions du pays.

    Pour preuve, la ville de Béjaïa n’a pasreçu une seule goutte de pluie depuis prèsde deux mois. Cela permettra également,dans une moindre mesure, le renouvelle-ment des ressources hydriques ou, en toutcas, la stabilisation du niveau des nappesainsi que des barrages déjà orientés vers labaisse. Un froid sibérien couvre toutes lesrégions montagneuses, atteignant les villescôtières, obligeant ainsi les habitants às’habiller du mieux qu’ils peuvent pour seprotéger contre cette vague de froid.

    Le retour inespéré de la pluie et de laneige est tant attendu par les populationsqui appréhendaient l’entame de la nouvelleannée.Eparpillés sur les monts del’Akfadou, d’Adekar, Chellata, Aït Smail, Kendira et les Babors, lesmilliers de villages et bourgades s’acclima-tent du mieux qu’elles peuvent aux aléasclimatiques. Les premiers flocons de neigeayant affecté les villages juchés sur les hau-teurs dépassant les 1000 mètres d’altitude,avant d’affecter ceux situés plus bas, sanspour autant causer de soucis aux habitants,ni entraver la circulation des véhicules etdes usagers. La fine couche s’est ensuitedensifiée. Avec le retour du soleil, les habi-tants ne manqueront pas de sortir poursavourer ces moments de bonheur à obser-ver de près la poudreuse. Pour les citadins,le retour de la pluie est synonyme du net-toyage général : terrasses, toitures, rues,trottoirs, ruisseaux et rivières. La joierevient avec la neige. Le retour à la normalefait du bien au moral et on se prend à espé-rer une quiétude dans tous les domaines.

    AA..SS..

    Il était temps !

    � AARREEZZKKII SSLLIIMMAANNII

  • MARDI 8 DÉCEMBRE 2020 L’actualité 9

    LL e syndicat des tra-vailleurs de l’Eniemaccuse le directeur géné-ral de l’entreprise de dilapida-tion des budgets destinés à larelance de l’activité. En effet,alors que les travailleurs onttenu, hier, un sit-in devant lesiège de la wilaya, le syndicat arendu publique une déclarationpour, dit-il, éclairer l’opinionpublique et lever certaineséquivoques où ils demandent ledépart immédiat du P-DG, l’en-voi d’un commission audit etl’annulation immédiate du chô-mage technique. Le syndicatréclame, par ailleurs l’interven-tion du Premier ministre et duministre de l’Industrie.

    Le document, rendu publicpar le syndicat d’entreprise affi-lié à l’Ugta, explique, en effet,que «dans un passé récent, l’en-treprise a enregistré dans deuxexercices des bénéfices (2011 et2013). Elle n’est pas un gouffrefinancier, comme certains lecroient mais seulement uneentreprise qui souffre de mau-vaise gestion flagrante» ; le«syndicat ajoute que ce n’estcertainement pas la faute des

    travailleurs si les budgetsalloués pour la relance de l’en-treprise ont été dilapidés avecune légèreté déconcertante ».Chose pour laquelle les repré-sentants des travailleurs signa-lent dans leur déclaration,qu’aucune enquête n’estouverte pour confondre et sanc-tionner les responsables.

    Le syndicat de l’Eniemaffirme ainsi : «Nous sommes,

    en fait, en présence d’un vérita-ble crime économique qu’on nepeut raisonnablement pasimputer aux travailleurs. En cesens, nous réclamons une com-mission audit pour situer lesresponsabilités de ce désastre àmultiples facettes caractérisépar de nombreux travers, dontle détournement des fonds duPLD de leur vocation, dilapida-tion de deniers publics dans un

    projet mort-né censé dévelop-per la gamme des réfrigéra-teurs.» Chargeant le directeurgénéral, les représentants destravailleurs ajoutent, dans leurdéclaration que «nous trouvonsaberrant, voire indécent quel’actuel P-DG de l’Eniem se per-mette de toucher une primevariable de 120 millions de cen-times alors que l’entreprisepatauge dans les déficits ».

    Par ailleurs, le syndicat, sansciter ses sources, évoque pour lapremière fois le projet de licen-ciement de quelque 800 tra-vailleurs, tout en rappelant quele syndicat d’entreprise Eniem«reste engagé derrière les tra-vailleurs pour mettre en échecle sinistre projet de compres-sion d’effectifs (d’après dessources sûres, il s’agirait de 800 travailleurs à licencier) ques’apprêtait à exécuter en doucel’actuel P-DG de l’Eniem. Parconséquent, le départ de celui-ciest une revendication scellée etnon négociable autant que celledu congé technique».

    Enfin, il est à rappeler queles travailleurs ont organisé, lasemaine dernière, une marchevers le siège de la wilaya pourdénoncer la décision de les met-tre au chômage technique pourun mois à partir du 1er décem-bre. L’action de protestation afait réagir le ministère del’Industrie qui a dépêché, le len-demain, une délégation pourdiscuter avec les représentantsdes travailleurs, ce qui a étésuivi par l’intervention duministre de l’Industrie qui aappelé les dirigeants du groupeà entamer en urgence un plande redressement. KK..BB..

    ENIEM DE TIZI OUZOU

    LLeess ttrraavvaaiilllleeuurrss rreeffuusseenntt llee ffaaiitt aaccccoommpplliiLLEEUURR syndicat a, dans une déclaration, réclamé un audit et l’annulation du chômage technique.

    Les travailleurs ont organisé un sit-in devant le siège de la wilaya

    � KKAAMMEELL BBOOUUDDJJAADDII

    LL es directeurs des écoles primaires, lestravailleurs dans le cadre du disposi-tif Dais (ex-AIG) et les travailleurs del’Etrhb-Haddad ont observé, hier lundi,trois actions de protestation dans la wilayade Tizi Ouzou. Ainsi, les directeurs des éco-les primaires ont tenu un rassemblement deprotestation devant le siège de la directionde l’éducation au chef-lieu de wilaya.

    Les concernés ont tenu à déplorer plu-sieurs problèmes auxquels ils font face,depuis des années, dans le cadre de l’exer-cice de leurs fonctions de responsabilitétout en exigeant que la gestion des écolesprimaires soit détachée des Assembléespopulaires communales (APC) et rattachéeà la direction de l’éducation. Les directeursdes écoles primaires qui ont pris part à l’ac-tion de protestation d’hier ont déploré plu-sieurs problèmes dont le principal est celuide la faiblesse des moyens dont disposentces écoles. Un problème qui s’est exacerbéavec la pandémie de coronavirus qui aimposé la mise en place d’un protocole sani-taire depuis la rentrée scolaire 2020-2021.

    Mais, ont indiqué les directeurs d’écoleen question, les écoles n’ont pas les moyensde faire respecter les mesures édictées dansle cadre de ce protocole. Ils précisent qu’unegrande partie des écoles primaires ne dis-pose même pas d’eau courante.

    De même que le personnel devant veillerau respect de la mesure de distanciationsociale sur les esplanades des écoles ainsique le port de la bavette, en dehors des sal-les de classe, fait cruellement défaut. Enoutre, les directeurs des écoles primairesont déploré d’autres problèmes, à l’imagede celui du logement d’astreinte qu’ils n’ontpas pu occuper à leur prise de fonction cardéjà squatté par des enseignants n’exerçantplus, voire par des personnes étrangères àla profession, selon les affirmations dequelques directeurs d’établissements faiteshier, en marge du sit-in en question. Parailleurs, les employés exerçant dans le cadre

    du dispositif d’aide à l’emploi des jeunesDais (ex-AIG) ont signé une action de pro-testation, hier. Il s’agit de travailleurs qui sebattent depuis plus d’une année pour arra-cher un statut ainsi que leur droits socio-professionnels comme celui du droit à laretraite dont ils ne bénéficient pas pourl’instant.

    Les protestataires qui se sont rassem-blés, pour la énième fois devant le siège dela wilaya, revendiquent un statut quidevrait être déterminé, selon eux, en fonc-tion de leurs diplômes et de leur expérience.«Certains parmi nous travaillent depuis desdécennies dans le cadre du dispositif Dais età ce jour, ils n’ont pas de statut et n’aurontpas droit à la retraite», a affirmé l’un desreprésentants de cette catégorie de tra-vailleurs qui demandent aussi que lesannées qu’ils ont travaillées leur soientcomptabilisées à la retraite avec effetrétroactif.

    Toujours dans le cadre des actions deprotestation, les travailleurs de l’Etrhb-Haddad, qui exercent dans différents chan-tiers de la wilaya de Tizi Ouzou, ont observéun sit-in devant leur direction, hier. Les tra-vailleurs en question déplorent le fait qu’endépit du fait qu’ils n’ont pas cessé de tra-vailler à ce jour, ils n’ont pas perçu desalaire depuis 10 mois.

    Des promesses leur ont été données il y aquelques semaines, pour que leur soit verséun salaire et le reste des mensualités leurserait versé progressivement. Mais à ce jour,rien n’y fit, déplorent les protestataires quidisent vivre une situation professionnelledes plus floues. Ils demandent ainsi l’inter-vention des responsables concernés au plushaut niveau de l’Etat pour la prise encharge de leurs revendications légitimes.Les concernés disent que si la situationl’exige, ils sont prêts à répondre positive-ment à une mesure de départ volontaire.L’essentiel, c’est qu’une solution leur soitesquissée, concluent-ils.

    AA..MM..

    TTrrooiiss pprrootteessttaattiioonnss eenn uunnee jjoouurrnnééeeLLEE PPEERRSSOONNNNEELL devant veiller sur le respect de la mesure de distanciation

    sociale dans les esplanades des écoles fait cruellement défaut.

    LL eess ddiirreecctteeuurrss ddeess ééccoolleess pprrii--mmaaiirreess oonntt mmaanniiffeessttéé,, hhiieerr,,lleeuurr mmééccoonntteenntteemmeenntt ddeevvaannttllaa ddiirreeccttiioonn ddee ll’’éédduuccaattiioonn ddee llaawwiillaayyaa ddee BBééjjaaïïaa.. LLeess ddiirreecctteeuurrss ffrroonn--ddeeuurrss aavvoouueenntt nnee pplluuss ssuuppppoorrtteerrll’’eexxeerrcciiccee ddee lleeuurr ffoonnccttiioonn ddaannss lleessccoonnddiittiioonnss aaccttuueelllleess..

    «« LLee ddiirreecctteeuurr dd’’ééccoollee pprriimmaaiirree nneess’’ooccccuuppee ppaass sseeuulleemmeenntt ddee llaa ggeessttiioonnaaddmmiinniissttrraattiivvee,, ppééddaaggooggiiqquuee ddee ssoonnééccoollee mmaaiiss iill vveeiillllee àà llaa ccoonnccrrééttiissaattiioonnddeess pprrooggrraammmmeess eett ddeess rreessssoouurrcceess ddeell’’ééccoollee,, eett aassssuurree llaa ffoorrmmaattiioonn ccoonnttii--nnuuee ddee sseess eennsseeiiggnnaannttss ddoonntt llaa ffiinnaa--lliittéé eesstt ddee ggaarraannttiirr llaa rrééuussssiittee ddee ttoouusslleess ééllèèvveess »»,, iinnddiiqquuee MMoohhaanndd AArreezzkkiiBBoouurrddjjiill,, eenn mmaarrggee ddee cceettttee mmaanniiffeess--ttaattiioonn,, aajjoouuttaanntt qquu’’ «« aauujjoouurrdd’’hhuuii,,nnoouuss ccoonnssttaattoonnss ll’’eexxiisstteennccee ddee bbeeaauu--ccoouupp dd’’oobbssttaacclleess eett dd’’iinnssuuffffiissaanncceessqquuii eemmppêêcchheenntt llee rreessppoonnssaabbllee dd’’uunneeééccoollee ddee ppaarrvveenniirr aauuxx oobbjjeeccttiiffss qquuii lluuiissoonntt aassssiiggnnééss »»..

    CC’’eesstt ppoouurrqquuooii,, cceess ddiirreecctteeuurrss oonnttiinniittiiéé uunn ssiitt--iinn,, hhiieerr,, ssoouuss llaa hhoouulleetttteedduu ssyynnddiiccaatt ddeess ddiirreecctteeuurrss dd’’ééccoolleesspprriimmaaiirreess,, llee SSnnaaddeepp.. UUnnee aaccttiioonn qquuiissee vveeuutt uunn mmooyyeenn dd’’eexxiiggeerr «« llaa ssééppaa--rraattiioonn ddee ll’’ééccoollee pprriimmaaiirree ddee llaa ccoomm--mmuunnee,, llee rraattttaacchheemmeenntt ddee ll’’ééccoollee pprrii--mmaaiirree aauu mmiinniissttèèrree ddee ll’’EEdduuccaattiioonnnnaattiioonnaallee,, àà ll’’iinnssttaarr ddeess ccoollllèèggeess eettddeess llyyccééeess,, llaa rrééhhaabbiilliittaattiioonn dduu ppoosstteeddee ddiirreecctteeuurr,, ll’’aaffffeeccttaattiioonn ddeess aaggeennttssdd’’aaddmmiinniissttrraattiioonn,, llee ddrrooiitt aauuxx rreettrraaii--tteess pprrooppoorrttiioonnnneellllee eett aannttiicciippééee,, lleeddrrooiitt aauu llooggeemmeenntt dd’’aassttrreeiinnttee eett lleerrèègglleemmeenntt ddeess ssiittuuaattiioonnss ccoonnfflliiccttuueell--lleess,, llaa ddoottaattiioonn ddeess ééccoolleess eenn pprroodduuiittsseett mmooyyeennss ppoouurr ll’’aapppplliiccaattiioonn ssttrriicctteedduu pprroottooccoollee ssaanniittaaiirree »»..

    AAuuttaanntt ddee ppooiinnttss qquuii nnee ccoonncceerr--nneenntt ppaass sseeuulleemmeenntt lleess ddiirreecctteeuurrssddeess ééccoolleess pprriimmaaiirreess ddee BBééjjaaïïaa mmaaiiss

    ll’’eennsseemmbbllee ddeess ééttaabblliisssseemmeennttss dduuppaayyss.. AAuuttaanntt ddee rreevveennddiiccaattiioonnss qquuiirreellèèvveenntt ddee llaa ttuutteellllee..

    HHiieerr,, iillss ééttaaiieenntt nnoommbbrreeuuxx ppoouurr«« ddiirree hhaallttee aauuxx ddééppaasssseemmeennttss eett aauuxxssoolluuttiioonnss ddee rreeppllââttrraaggee »».. EEnnsseemmbbllee,,iillss vveeuulleenntt vvaaiinnccrree ppoouurr qquuee «« nnoottrreeééccoollee ssooiitt uunn lliieeuu ddee ssaavvooiirr,, ddee ssaavvooiirr--ffaaiirree eett ddee ssaavvooiirr--êêttrree »»,, ssoouulliiggnneennoottrree iinntteerrllooccuutteeuurr,, qquuii eesstt ééggaallee--mmeenntt mmeemmbbrree dduu bbuurreeaauu ddee wwiillaayyaacchhaarrggéé ddeess aaffffaaiirreess aaddmmiinniissttrraattiivveess..

    LLaa pprréésseennccee eenn mmaassssee ddeess ddiirreecc--tteeuurrss dd’’ééccoolleess pprriimmaaiirreess,, aauu ssiitt--iinndd’’hhiieerr,, iilllluussttrree ppaarrffaaiitteemmeenntt llee mmaallaaiissee qquuii pprréévvaauutt aauu sseeiinn ddee nnoossééttaabblliisssseemmeennttss..

    DDaannss uunnee ccoonnjjoonnccttuurree ddee ccrriisseessaanniittaaiirree,, ccee mmaallaaiissee ss’’eesstt eennccoorreeaapppprrooffoonnddii aavveecc llee ppeeuu ddee mmooyyeennssmmiiss àà lleeuurr ddiissppoossiittiioonn ppaarr lleess ccoolllleeccttii--vviittééss llooccaalleess,, lleessqquueelllleess ssoonnttdd’’aaiilllleeuurrss,, eett ppoouurr llaa pplluuppaarrtt ddaannssll’’iinnccaappaacciittéé ddee rrééppoonnddrree aauuxx mmooiinnddrreess bbeessooiinnss ddeess ééttaabblliissssee--mmeennttss,, qquuii ccoonnttiinnuueenntt àà ssoouuffffrriirr ddeennoommbbrreeuusseess iinnssuuffffiissaanncceess..

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    ÉCOLES PRIMAIRES DE BÉJAÏA

    LLee ccoouurrrroouuxx ddeess ddiirreecctteeuurrssLLEE DDIIRREECCTTEEUURR d’école primaire ne s’occupe pas seulement de la gestion

    administrative, pédagogique de son école.� AARREEZZKKII SSLLIIMMAANNII

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  • MARDI 8 DÉCEMBRE 2020

    S SAÏD MEKKI

    Après avoir battu aussibien en aller qu’auretour, la modesteéquipe libyenne d’Al-

    Nasr (2-0), avant-hier, au Caire,le CR Belouizdad aura en facelors du premier tour de la Liguedes champions, l’équipekenyanne, Gor Mahia.

    En effet, avant-hier, le CR Belouizdad avait bienconfirmé sa suprématie sur l’é-quipe libyenne d’Al-Ahly deBenghazi qu’elle a battue (2-0),au stade Petrosport du Caire(Egypte), pour le compte du tourpréliminaire retour de la compé-tition. C’est Keddad qui a ouvertla marque pour les Belouizdadisdès le quart d’heure du jeu etplus précisément à la 17e minute du jeu. Les Rouge etBlanc ont débuté la rencontre en

    trombe, nel a i s s a n taucune placeà une quel-c o n q u esous-estima-tion de cetteé q u i p elibyenne qui, enréalité n’avait rien àperdre après avoir été défaite aumatch aller, à Alger (2-0). Enseconde mi-temps, les joueursdu coach Franck Dumas ontquelque peu baissé de régime etc’est une remarque que les fansdes Rouge et Blanc ont bienenregistrée. En effet, des sup-porters du CRB ont fait le pointcomparativement au matchgagné contre l’USM Alger enSupercoupe. Et bien qu’ils aientbaissé de régime, Sayoud et ses

    coéquipiers ont tout de mêmebien géré le match en marquantun seconde but à la dernièreminute du jeu. Cette secondréalisation a été signée par lejoueur Libyen Salah Fekroune(90’+3) contre son camp.LeCRB est donc bien sur sa lan-cée, en confirmant son succèsdécroché, dimanche dernier, au5-Juillet (2-0) et du coup afficherses ambitions pour son grandretour en C1 après presque 20 ans d’absence. Lors de lapremière manche disputéedimanche dernier, au stade du 5-Juillet (Alger), le CRB s’étaitimposé sur le même score,

    grâce à des réalisa-tions signées par

    la nouvellerecrue béninoiseM a r c e l l i nKoukpo et lec a p i t a i n eC h a m s e d d i n eNessakh.

    À noter quepour ce match retour

    au Caire, le coach du ChababFranck, Dumas a dû se passerencore une fois des services du milieu de terrain, BillelTarikat, en raison d’une blessureaux adducteurs, contractée lorsdu match de Supercouped’Algérie face à l’USM Alger (2-1). Et c’est aussi le cas pourl’autre milieu Housseyn Selmi,de retour de blessure et qui aressenti des douleurs, ce qui aconduit Dumas à le remplacerlors du match aller. Il était doncévident qu’il devait le ménager

    pour ce deuxième match, afin dele préserver pour la suite descompétitions qui attendent leclub avec, entre autres cechampionnat de la Ligue 1 avecses 38 matchs. Suite donc àcette qualification face à Al-Nasrde Benghazi, lors de la doubleconfrontation pour le compte dutour préliminaire de la Ligue deschampions, le CR Belouizdad affrontera au 1er tour Gor Mahia du Kenya.Cette dernière s’est qualifiée audétriment de l’Armée patriotiquerwandaise (aller : 1-2, retour : 3-1). Ainsi la rencontre allercontre l’équipe kenyanne auralieu au stade du 5-Juillet entre les 22 et 23 décembre. Quant au matchretour, il se jouera au Kenya etprobablement à Nairobi entre les5 et 6 janvier de l’année pro-chaine. Il est utile de rappelerenfin que cette équipe kenyanede Gor Mahia est bien habituéeà jouer contre les clubs algé-riens dont sa dernière doubleconfrontation contre une équipealgérienne a eu lieu au mois deseptembre 2019.

    Cela s’est passé contrel’USM Alger. Et pour rappel, aumatch aller, l’USM Alger avaitbattu cette équipe de Gor Mahiaà Alger (4-1) avant que lesRouge et Noir ne subissent unedéfaite au match retour (2-0). Etc’est finalement les Algérois quise sont qualifiés à la phase depoule de cette ChampionsLeague.

    S.M.

    LIGUE DES CHAMPIONS AFRICAINE

    11

    ports

    Au prochain tour, le CR Belouizdadaffrontera l’équipekenyane de GorMahia. Le match

    aller aura lieu austade du 5-Juillet

    entre les 22 et 23 décembre tandis

    que le retour estprévu à Nairobi

    entre les 5 et 6 janvier de

    l’année pro-chaine.

    Ce sera CR Belouizdad - Gor Mahia (Kenya) au 1er tour

    L’ équipekenyane est

    habituée à jouercontre les clubs

    algériens.

    Franck Dumas adû se passer desservices du milieu

    de terrain, BillelTarikat, blessé.

  • MARDI 8 DÉCEMBRE 202012 Sports

    I l était temps qu’on profes-sionnalise l’arbitrage sur leplan africain. Il y a bien long-temps que l’on parle des joueursprofessionnels et on ne penseque rarement aux arbitres.

    Voilà qu’aujourd’hui, laConfédération africaine de foot-ball (CAF) qui franchit enfin lapremière étape de la profession-nalisation de l’arbitrage sur lecontinent en sélectionnant ungroupe pilote de 20 arbitres quiseront engagés pour unepériode d’un an avec commeprincipal objectif de développerles techniques d’arbitrage .

    C’est ainsi qu’on apprenddonc que l’arbitre internationalalgérien, Mustapha Ghorbal, aété retenu par la commissiond’arbitrage de la Confédérationafricaine de football (CAF) danscette liste de 20 referees, dontdeux femmes, dans le cadred’un projet de «professionnalisa-tion» pour une durée d’un an.C’est ce qu’a bien annoncé l’ins-tance continentale sur son siteofficiel en p