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H 2 O Santé Les bienfaits de l’eau sur notre organisme Pollution des eaux Détérioration de notre écosystème Projets de développement Les ONG et fondations se mobilisent Energie hydraulique Véritable richesse en Suisse L’EAU : UN ENJEU POUR L’AVENIR Giorgio Armani s’engage à promouvoir l’accès à l’eau potable. PHOTO: GIORGIO ARMANI PARFUMS UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET No.2/ Mars 2011 Votre nouveau guide sur l’eau PUBLICITÉ 3 RAISONS DE S’ENGAGER POUR LA JOURNEE MONDIALE DE L’EAU

L’EAU : UN ENJEU POUR L’AVENIRdoc.mediaplanet.com/all_projects/7044.pdf · l’eau sur notre organisme Pollution des eaux Détérioration de notre écosystème Projets de développement

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H2O

SantéLes bienfaits de l’eau sur notre organisme

Pollution des eauxDétérioration de notre écosystème

Projets de développementLes ONG et fondations se mobilisent

Energie hydrauliqueVéritable richesse en Suisse

L’EAU : UN ENJEU POUR L’AVENIR

Giorgio Armani s’engage à promouvoir l’accès à l’eau potable.

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No.2/ Mars 2011Votre nouveau guide sur l’eau

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3RAISONS

DE S’ENGAGER POUR LA JOURNEE MONDIALE DE L’EAU

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2 · MARS 2011 UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

Depuis peu, il est établi que la majeure partie de la population mon-diale vit dans les vil-les, soit 3,3 milliards de personnes, et le paysage urbain conti-

nue de croître. Selon l’ONU (World Ur-banization Prospects: The 2009 Revi-sion) [Perspectives de l’urbanisation mondiale: révision 2009], les zones urbaines devraient absorber toute la croissance démographique des qua-rante prochaines années et attirer certaines populations rurales. Le ni-veau d’urbanisation devrait passer de 50 % en 2009 à 69 % en 2050.

Cette année, le thème de la Journée mondiale de l’eau «L’eau et l’urbanisa-tion» et son slogan «L’eau pour les vil-les: répondre au défi urbain» visent à sensibiliser à l’impact de la croissance rapide de la population, à l’industria-lisation et aux incertitudes liées au changement climatique, aux confl its et aux catastrophes naturelles, aux systèmes d’adduction d’eau urbains. Cette journée encouragera les actions des gouvernements, des communau-tés et des individus pour qu’ils répon-dent aux défi s liés à la gestion de l’eau dans les zones urbaines. ONU-HABI-TAT coordonne actuellement l’organi-sation de l’événement au nom d’ONU-EAU.

La Journée mondiale de l’eau a lieu chaque 22 mars et souligne l’impor-tance de l’eau douce et de sa gestion durable. Cet événement est né lors de la Conférence de l’ONU sur l’environ-nement et le développement (CNUED) de 1992 qui la recommandait comme un rappel important pour le monde. L’Assemblée générale de l’ONU a en-suite désigné le 22 mars 1993 comme la

première Journée mondiale de l’eau.Cette année, la commémoration se

tiendra au Cap, en Afrique du Sud. El-le résulte d’une collaboration entre ONU-EAU, le Conseil des ministres africains sur l’eau (AMCOW), le Conseil consultatif pour l’eau et l’assainis-sement auprès du Secrétaire général de l’ONU (UNSGAB), le Programme de l’ONU sur l’Environnement (PNUE) et le Programme de l’ONU pour les éta-blissements humains (ONU-HABI-TAT).

Ces trois jours de commémoration rassembleront environ 1 500 partici-pants locaux et internationaux et pro-poseront plus de 20 sessions thémati-ques, 40 exposants et des groupes de discussion de haut niveau.

Messages principauxONU-HABITAT a travaillé étroite-ment avec ONU-EAU (28 organismes de l’ONU du secteur de l’eau et de l’as-sainissement) et avec d’autres organi-sations partenaires pour développer les messages principaux de la Jour-née. Ceux-ci se divisent en 5 domai-nes thématiques: urbanisation, assai-nissement et pollution, gouvernance et gestion, investissement et fi nance, impact environnemental et change-ment climatique.

Approche de la Journée mondiale de l’eau 2011La JME 2011 comprendra les thèmes suivants:

Engager les hauts dirigeants: En-voyer des messages aux dirigeants mondiaux pour qu’ils reconnaissent l’importance de l’eau et de sa gestion dans les zones urbaines, et pour qu’ils usent de leur infl uence afi n d’inciter les actions positives.

«La problématique de l’eau douce est une question géopolitique des plus stratégiques.»

François Münger, chef de la Section Initiatives Eau à la DDC.

NOUS CONSEILLONS

PAGE 8

H2O, 2ÈME ÉDITION, MARS 2011

Managing Director: Fredrik ColfachEditorial Director: Corinne Meier

Project Manager: Vanessa CannonePhone: +41 (0)21 320 67 24E-mail: [email protected]

Distribué avec: Le TempsImpression: Ringier Print Zofi ngen

Contact Mediaplanet: Philippe MaurerPhone: +41 (0)21 320 67 30E-mail: [email protected]

We make our readers succeed!

Mediaplanet’s business is to create new customers for our advertisers by pro-viding readers with high-quality editorial content that motivates them to act.

CHALLENGE

Picture Josef KasperChef de projet pour la Croix-Rouge suisse

p. 6

ACCÈS À L’EAUChaque jour 5000 enfants dans le monde meurent car ils n’ont pas accès à l’eau potable. PHOTO: SHUTTERSTOCK

Un quart de la population urbaine dans le monde n’a toujours pas accès à l’eau potable. Reconnaître l’importance de l’eau et de sa gestion dans les zones urbaines, tel est le défi de demain.

L’eau et l’urbanisationD’un jour à une année: La JME 2011

servira à lancer des activités et des ap-proches visant à étendre l’initiative sur toute l’année et au-delà.

Impliquer les femmes, les enfants et les jeunes: Toucher toutes les par-ties prenantes, et surtout les femmes, les enfants et les jeunes participant aux activités de célébration.

Large couverture médiatique: En-gager les médias pour élargir la cou-verture médiatique de la JME 2011.

Rapprocher les gens: Relier les évé-nements de la JME 2011 dans le mon-de en utilisant les télé/vidéoconféren-ces, les diff usions en direct, facebook, twitter, etc., pour développer un es-prit de groupe et permettre une parti-cipation en masse.

Echanges des connaissances: En-courager l’apprentissage et les échan-ges d’informations entre les circons-criptions, les villes et les pays. La JME mobilisera les agences et les partena-riats du secteur de l’eau afi n d’attirer leur attention sur les défi s urbains.

Sensibiliser au-delà de l’eau: De nombreuses parties prenantes ne sont pas directement impliquées dans la gestion de l’eau mais sont touchées ou peuvent contribuer à améliorer la gestion de l’eau et l’assainissement. La JME 2011 cherche à atteindre les sec-teurs des aff aires, de la santé, de l’édu-cation, de l’énergie, de l’infrastructure et de l’environnement, pour répondre à la complexité du défi urbain.

Je vous souhaite à toutes et à tous la bienvenue aux célébrations de la Journée mondiale de l’eau au Cap. Pour tous ceux qui ne pourraient pas s’y rendre, nous vous invitons à orga-niser un événement près de chez vous ou à y participer.

«Cette journée encouragera les actions des gou-vernements, des communautés et des individus pour qu’ils répondent aux défi s liés à la gestion de l’eau dans les zones urbaines.»

L’EAU

Bert DiphoornDirecteur du département des fi nances, ONU-Habitat

Ecologie p. 5Quel est l’impact sur l’eau des produits qu’on utilise?

Projet humanitaire p. 10Aide aux populations en manque d’eau potable.

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En tant que marraine ou parrain, vous apportez une aide durable. Vos dons réguliers nous permettent d’agir localement et à long terme pour faire avancer certaines causes. Celle de l’approvisionnement en eau de populations déshéritées, par exemple.

Souscrivez sans tarder un parrainage pour un accès à l’eau sur www.redcross.ch/eau et protégez la santé d’enfants cambodgiens comme Nian.

Croix-Rouge suisseCase postale 3001 Berne www.redcross.chCompte postal 30-4945-6

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4 · MARS 2011 UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

INSPIRATION

Les bienfaits de l’eau sur l’être humain sont incontestables, mais les eff ets dramatiques que peut entraîner une déshydratation chronique ou ponc-tuelle sont souvent pris à la légère par la population.

Principal constituant de notre orga-nisme, l’eau est essentielle à la vie. Elle est répartie dans notre corps en deux secteurs. Le secteur intracellulaire, riche en sodium, qui représente 60% de l’eau totale et le secteur extracel-lulaire, pauvre en sodium, qui repré-sente les 40% restants. Pour maintenir une hydratation optimale et s’assurer que les échanges intra et extracellu-laires se fassent normalement, l’ap-port d’eau quotidien doit être égal à la perte (transpiration, urine, etc.), soit environ 1,5 litre à 2 litres d’eau par jour. Quand l’équilibre hydrique n’est pas optimal et que la déshydratation s’installe, la peau se dessèche (vieillis-sement prématuré), les muscles se contractent (crampes), le réseau vei-neux s’aplatit (diminution du volume sanguin, hypotension et tachycardie), le système digestif fonctionne au ra-lenti (constipation) et l’élimination des toxines ne se fait plus correcte-ment. Ces symptômes n’étant qu’un petit aperçu des eff ets que peut engen-drer la déshydratation, l’importance de boire suffi samment et à intervalles réguliers doit entrer dans les réfl exes quotidiens de chacun.

L’eau comme antidouleurDans une étude portant sur plus de 3000 personnes, le Dr Fareydoon Bat-manghelidj dit avoir soulagé ses pa-

tients souffrant d’un ulcère à l’esto-mac juste en les traitant avec de l’eau (augmentation de la quantité quoti-dienne d’eau à 2,5 litres par jour). Les douleurs dyspepsiques constitue-raient ainsi le plus important signe d’alerte indiquant la déshydratation. A l’instar, les maux de tête consécu-tifs à une consommation excessive d’alcool sont directement liés à ce

processus. Pour éliminer les toxines synthétisées par l’alcool, le rein doit aussi éliminer une grande quantité d’eau. Ce qui explique la sensation de bouche pâteuse au réveil et l’aug-mentation de la diurèse (volume des urines). Il est important également de relever que certaines boissons qui comportent de l’eau, comportent éga-lement d’autres composants qui sont

des agents déshydratants et donc né-fastes pour la santé.

Les minéraux et leurs bienfaits sur l’organismeIndispensables à la croissance et au métabolisme, les sels minéraux conte-nus dans l’eau sont une véritable sour-ce de jouvence. Les composants essen-tiels des eaux minérales de qualité sont le calcium, le phosphore (participant à la formation des tissus osseux), le ma-gnésium (muscles et équilibre ner-veux), le potassium, le chlore et le so-dium. Nécessaires en petites quantités, les oligo-éléments tels que le fer, l’io-de et le fl uor accélèrent les réactions chimiques dans les cellules ou les orga-nes. L’eau est donc le constituant essen-tiel des cellules. Elle favorise leur régé-nérescence et permet l’élimination des déchets métaboliques tout en mainte-nant une température constante à l’in-térieur du corps.

Mais l’eau n’a pas que des propriétés curatives à usage interne. Depuis l’An-tiquité, les Egyptiens, les Grecs et les Romains reconnaissent les vertus de la thalassothérapie. L’air marin et son cli-mat favorisent la dilatation des capillai-res sanguins, dynamisent l’organisme et stimulent les fonctions cardio-respi-ratoires. L’eau de mer contient de nom-breux sels minéraux et électrons en dis-solution qui permettent, à son contact, à l’organisme fatigué de se recharger naturellement. Le thermalisme utilise les bienfaits de l’eau minérale chaude de sources souterraines. Riche en sels minéraux, en oligoéléments ou en gaz, cette eau soulage effi cacement les af-fections rhumatismales, respiratoires, digestives et cutanées. La balnéothé-rapie, quant à elle, utilise la vitalité de l’eau douce chauff ée et l’associe à l’utili-sation des huiles essentielles, essences et algues marines pour renforcer les ef-fets bénéfi ques du bain.

Boire de l’eau pour son capital santé

NATACHA GALAN

[email protected]

Question: Pendant combien de temps un être humain normalement constitué, peut-il s’abstenir de s’hy-drater?

Réponse: Sans nourriture, l’être humain peut, en situation extrême, survivre plusieurs semaines, mais sans eau, ses chances de survie n’excèdent pas les trois jours.

SANTE. Un apport d’eau quotidien suffisant doit être bu tous les jours afin d’éviter tout problème lié à la déshydratation. PHOTO: SHUTTERSTOCK

FAITS

160 litres: c’est la consomma-tion quotidienne moyenne par indi-vidu vivant dans un ménage suisse composé de trois personnes. Ils sont répartis comme suit: 47,7 litres pour la chasse des WC, 31,7 litres pour le bain et la douche, 30,2 litres pour le lave-linge, 24,3 litres pour les bois-sons et la cuisson, 20,7 litres pour les soins corporels et la lessive à la main, 3,7 litres pour le lave-vaisselle, 3,6 li-tres pour les diverses utilisations.

14 400 litres: c’est la consomma-

tion par jour d’eau potable qui cou-le dans nos fontaines, soit 10 litres par minute. Une fontaine consom-me autant d’eau en 24 heures que 90 personnes.

170 millions: c’est le nombre de litres d’eau potable fournis en Suisse quotidiennement.

28 millions: c’est le nombre de li-tres d’eau vendus annuellement par le biais de fontaines à eau dans les supermarchés et diverses entrepri-ses en Suisse.

Consommation et gaspillage d’eau en Suisse

MYRIAM GENIER

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On la consomme chaque jour, mais sait-on tout d’elle? Aperçu des fausses opinions les plus répandues sur l’eau.

Pour être consommée, l’eau minérale naturelle subit des traitementsFaux: Elle ne subit aucun traitement de désinfection et ne reçoit pas d’ad-ditif, la loi l’interdit. Une eau miné-rale est pure d’origine et vierge de toute pollution. La loi exige égale-ment une protection naturelle de la source. Enfi n, l’eau doit être embou-teillée à la source pour garantir sa pureté naturelle.

Toutes les eaux sont bonnes pour l’alimentation des nourrissonsFaux: L’alimentation idéale pour le bébé est le lait maternel. Si le bé-bé n’est pas allaité, il est important d’utiliser une eau peu minéralisée, avec moins de 500 mg/l, et conte-nant un taux en nitrates inférieur à 10 mg/l.

L’eau du robinet et l’eau minérale naturelle, c’est pareilFaux: Elles ne sont pas comparables. L’eau du robinet est d’origine varia-ble, rendue potable par des traite-ments à l’ozone ou au chlore dans 60% des cas en Suisse. L’eau minérale naturelle est – comme son nom l’in-dique – pure de nature.

L’eau minérale naturelle est une riches-se de la nature aux nombreuses vertus.

SANTÉ

Halte aux idées reçues sur l’eau

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MARS 2011 · 5UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

Les produits ménagers, ces grands pollueursLes produits que nous utili-sons dans notre vie de tous les jours sont très nocifs pour la qualité de l’eau. Il est néces-saire d’en prendre conscience et de changer nos habitudes pour le bien de notre planète.

Les sources de pollution de l’eau sont nombreuses: déchets industriels, ma-tières organiques, engrais ou pestici-des, mais également produits ména-gers. Chaque personne rejette en effet quotidiennement dans l’eau diverses substances toxiques. Ce qui n’est pas sans conséquences. La souillure des eaux entraîne la détérioration de l’écosystème et, de fait, peut avoir un impact sur la santé des hommes. En effet, la pollution étant absorbée par les organismes aquatiques, elle est à l’origine de la dégradation de la faune et de la flore vivant dans l’eau, ce qui peut causer la disparition ou la mal-formation de certaines espèces. Et l’homme court des risques d’intoxica-tion ou de malformation en consom-mant l’eau, les plantes et les animaux contaminés.

Acheter des produits écologiquesPrendre soin de l’eau est donc vital. D’où l’importance de privilégier des produits écologiques pour les tâches ménagères. Car ceux-ci contiennent des substances qui ont peu ou pas

d’impact sur les organismes aquati-ques en raison de leur meilleure bio-dégradabilité et de leur écotoxicité ré-duite. Néanmoins, certains consom-mateurs sont freinés dans l’achat de produits écologiques par le prix, qu’ils imaginent être plus élevé que celui des produits d’entretien classiques. Ce qui est partiellement faux puisque certaines marques proposent des ta-rifs équivalents à ceux de l’offre tradi-tionnelle. De plus, les produits écolo-giques sont souvent ultra concentrés, ce qui est une source d’économie pour les consommateurs. La forte concen-tration des produits a un second avan-tage: cela améliore le bilan énergéti-que dans d’autres secteurs, par exem-ple en réduisant les transports.

Diminuez les dosesA l’utilisation de substances plus dou-ces pour l’eau doivent s’ajouter des changements dans nos habitudes quotidiennes. Ajuster le dosage de la lessive en fonction de l’état de salis-sure du linge et du type de machine contribue à une démarche plus verte; l’efficacité du lavage ne sera pas moin-dre et celle du rinçage sera améliorée. Ce sont là des gestes simples mais qui ont des conséquences importantes sur la qualité de l’eau et de l’environ-nement.

En Suisse, l’eau sert à la production d’énergie, au transport, à l’irrigation, voire aux loisirs. Mais sa fonction pre-mière est d’être bue. Chaque eau possè-de une minéralisation et un goût pro-pres, qui sont liés à la nature du sol et des roches qu’elle a traversés.

Apport indispensableSelon les régions, les teneurs en sels minéraux et en oligoéléments varient fortement. Les premiers sont des com-posants chimiques constitués de ma-tière organique, comme les sulfates ou les nitrates dont notre corps a besoin. Les seconds sont des éléments chimi-ques ou encore métalliques présents en très faible quantité, à l’image du so-dium, du potassium ou du calcium: ils sont aussi indispensables au métabo-lisme. A cela, il faut rajouter le calcaire contenu dans l’eau, qui participe à l’ap-port journalier de calcium, permettant la solidification des os et le bon fonc-tionnement des muscles. Estimé à 900 milligrammes pour un adulte, l’apport en calcium est plus important chez l’enfant ou la personne âgée, favorisant notamment le processus de coagula-tion du sang.

Nombreux dangersPourtant, les activités humaines, com-me les transports, l’industrie, ou l’agri-culture, présentent des risques pour les eaux souterraines et peuvent menacer la principale source de notre eau pota-

ble. Ainsi, si les engrais apportent des éléments nutritifs aux plantes et que les herbicides ou insecticides permet-tent de lutter contre les parasites, les activités agricoles peuvent par exem-ple porter atteinte aux eaux. Et ce n’est de loin pas le seul danger. Il arrive par exemple que certaines rivières s’assè-chent car on a dévié leur eau pour pro-duire de l’énergie. C’est le cas d’une par-tie des cours d’eaux qui alimentent les 1600 centrales hydrauliques en Suis-

se. Ces usines détournent l’eau, qu’el-les envoient dans leurs turbines pour produire l’électricité. L’irrigation des champs, le refroidissement d’installa-tions industrielles ou le simple appro-visionnement en eau potable peuvent aussi être source d’assèchement. Autre danger: l’épuration des eaux usées et la présence de micropolluants. En Suis-se, les eaux usées ménagères représen-tent 1450 millions de mètres cubes par an, trois fois plus que celles provenant des industries. La Confédération a défi-ni un cadre légal de protection des eaux alors que les cantons sont chargés de sa mise en œuvre. Les efforts de protec-tion sont eux, définis par l’observatoire national des eaux souterraines (AQUA).

Mesurer la qualité de l’eauPour être bue, l’eau potable ne doit pas contenir de micro-organismes ou de substances pouvant présenter un dan-ger pour l’organisme. C’est à partir de cela que l’on juge de la qualité de l’eau, un des aliments les plus sévèrement contrôlés en Suisse. L’ordonnance sur les denrées alimentaires et les objets usuels (ODAIOUs) définit cette qualité. Par exemple, la réglementation limite à 50 milligrammes par litre, la teneur maximale en nitrates, auxquels sont très sensibles les nourrissons de moins de 6 mois ou les femmes enceintes. L’apport de l’eau est une source très mi-nime d’exposition aux pesticides mê-me si la réglementation limite à 0,1 mi-crogramme par litre, la concentration maximale pour chaque type de pes-ticide. Quant au plomb, le risque d’in-toxication est extrêmement faible en Suisse. Enfin, pour ce qui est de l’alumi-nium, élément naturel présent dans les sols ou les plantes, il n’en faut pas plus de 200 microgrammes par litre.

L’eau, un aliment indispensable, sévèrement contrôlé

NICOLAS VELLE

[email protected]

Question: Au centre de l’Europe, la Suisse est réputée pour la qualité de ses eaux souterraines. Elles re-présentent près de 80% des eaux potables et industrielles. Quel est son apport?

Réponse: Si les sels minéraux et oligoéléments sont nécessaires à l’organisme, l’eau reste une denrée rare qu’il faut protéger.

En Suisse, la qualité de l’eau est surveillée de manière continue. L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) possède une vingtaine de stations réparties dans toute la Suis-se. Le débit et la température des ri-vières y sont analysés.

Chaque année, plus d’un millier d’inspections indépendantes ont lieu auprès des distributeurs d’eau. Dans 94% des cas, la qualité est jugée d’ir-réprochable ou d’acceptable.

FAITS

CONTROLE. L’eau doit satisfaire à de nombreuses exigences de qualité pour pouvoir être qualifiée d’eau potable. PHOTO: SHUTTERSTOCK

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POLLUTIONDes changements dans nos habitudes quotidien-nes sont nécessaires afin d’éviter la détérioration de l’écosystème.PHOTO: SHUTTERSTOCK

MYRIAM GENIER

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6 · MARS 2011 UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

L’objectif est de fournir plusieurs dizaines de millions de litres d’eau potable aux populations qui n’y ont pas accès.

Est-ce la première fois que vous entreprenez une campagne de ce type et de cette importance?«Je suis toujours très conscient des problèmes liés à l’environnement et en particulier à l’eau, un élément que j’aime beaucoup, car il est régénérateur, précieux et essentiel à la vie. C’est pour cette raison que, l’année dernière, je me suis engagé dans la campagne du Tap Project: un projet important qui vise à collecter, aux États-Unis, des fonds per-mettant d’intervenir de manière posi-tive dans des endroits de la planète où la pénurie d’eau pose un sérieux problè-me touchant surtout les enfants.Cette année, j’ai décidé de poursuivre dans cette voie, mais j’ai voulu contri-buer davantage en m’engageant dans une campagne plus importante en par-tenariat avec l’UNICEF aux États-Unis et avec Green Cross International, acti-ve dans le reste du monde. Il s’agit d’une initiative remarquable qui, je l’espère, entraînera une prise de conscience plus grande de la population».

Pourquoi avez-vous choisi l’eau plutôt qu’une autre problématique?«Fournir un accès universel à l’eau re-

présente sans aucun doute l’un des plus grands défi s du 21e siècle. Un tel accès est essentiel au développement durable et ce n’est qu’une fois cet accès garan-ti que les pays pourront mettre en œu-vre des solutions pratiques dans les do-maines du développement et de l’édu-cation».

Pourquoi vous sentez-vous particulièrement concerné par la menace qui pèse sur les enfants?«Parce que les enfants sont toujours les premières victimes de la pénurie d’eau et de la pollution, parce qu’ils sont plus vulnérables et parce que l’avenir de la planète repose sur leurs épaules».

Pourquoi avez-vous choisi de lier les parfums «Acqua di Giò» et «Acqua di Gioia» à ce projet?«De toutes les fragrances que j’ai créées, ces deux-là sont les plus étroitement liées à une perception des richesses de la nature. Fraîcheur et harmonie envi-ronnementale sont les valeurs qu’elles transmettent, des valeurs qui me sem-blent parfaitement compatibles avec les principes et les initiatives de Green Cross International».

Depuis combien de temps connaissez-vous Green Cross International? Pourquoi avoir choisi cette organisation en particulier?«Je suis Green Cross International de-

puis un certain nombre d’années. J’ai toujours admiré l’image qu’elle donne: celle d’une Croix-Rouge qui agirait pour l’environnement. Le sérieux et l’intégri-té de cette organisation ainsi que les ré-sultats qu’elle atteint en ont fait un par-tenaire naturel de premier choix».

Comment envisagiez-vous la campagne sur le Web et qu’en at-tendez-vous?«Avec le lancement d’Acqua for Life, nous voulions attirer au maximum l’at-tention du grand public. Il était évidem-ment nécessaire de mettre au point une stratégie Web spécifi que à l’aide des si-tes de réseaux sociaux les plus populai-res. La révolution numérique off re des opportunités que nous devons exploi-ter au maximum».

Qu’est-ce que ce genre d’enga-gement implique à un niveau per-sonnel? Qu’est-ce qu’il signifie pour le groupe Giorgio Armani et de quelle manière les membres de votre personnel ont-ils réagi?«Personnellement, je considère cela comme une responsabilité que je ne peux ignorer et je suis convaincu que ma société doit être une force de pro-grès. Ce point de vue est partagé par tous mes collaborateurs qui ont été ex-trêmement enthousiastes à propos de ce projet, et ce depuis le tout début».

GA BEAUTY

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UN ACCÈS UNIVERSEL À L’EAU

Retour aux sources FMB rénove la centrale hydroélectrique de Hagneck, l’une des plus anciennes installations de production d’électricité du pays. Grâce au remplacement du barrage et de la centrale, la production annuelle de l’installation augmentera de plus de 30%.

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MARS 2011 · 7UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

Question: Combien d’utilisateurs dans le monde sont-ils réunis sur le célèbre réseau social Facebook?

Réponse: Plus de 500 millions de personnes au travers le mon-de utilisent quotidiennement leur compte Facebook, l’un des moyens de communication le plus percutant à l’heure actuelle.

En collaboration avec l’Organisation Non Gouvernementale «Green Cross In-ternational», Giorgio Armani a lancé la campagne «Acqua For Life Challenge», dont l’application sur Facebook permet aux utilisateurs de participer active-ment à son objectif principal: fournir 40 millions d’eau potable aux populations qui n’y ont pas accès, à commencer par les enfants.

Depuis le 1er mars, une nouvelle ap-plication a fait son apparition sur la toile Facebook. Intitulée «Acqua for Life Chal-lenge», ce système permet aux adhérents de participer activement à un mouve-ment humanitaire qui a pour but d’ali-menter en eau potable les populations les plus démunies. Simple et effi cace au niveau de l’utilisation, la page Facebook «Acqua For Life Challenge» propose deux options. La première consiste à créer sa propre communauté Facebook en ache-tant un parfum «Acqua Di Giò» ou «Ac-qua Di Gioia» (dont une partie des béné-fi ces permet à l’association d’off rir 100 li-

tres d’eau potable), mais permet surtout à l’acquéreur d’obtenir un code d’accès personnalisé à sa page Facebook, dou-blant ainsi sa donation. Devenant mem-bre actif, l’utilisateur peut créer son pro-pre groupe de soutien et inviter ses amis à le rejoindre dans sa communauté. Cha-que nouvel adhérant à une communau-té devient donateur de 10 litres d’eau sans engagement fi nancier. La deuxiè-me option consiste à adhérer gratuite-ment à une communauté de son choix, sans achat préalable du parfum. Chaque invité ou commentaire postés sur le si-te de la communauté choisie, génère le don d’un litre d’eau. L’idée étant, bien en-tendu, de créer un « buzz » (rumeur sur internet) mondial sensibilisant la popu-lation aux problèmes relatifs à l’appro-visionnement en eau potable. Les dons collectés par cette campagne publici-taire seront en premier lieu destinés au projet «Smart Water for Green Schools» au Ghana. Ce pays anglophone de l’Afri-que de l’Ouest est approvisionné en eau potable qu’à 60%. Il est donc impératif que des actions concrètes telles que fo-rages, puits et constructions de systè-me de collectes d’eau soient entreprises dans ce pays. Les fonds mobilisés servi-ront à fi nancer des opérations similaires dans d’autres pays nécessiteux.

Quand Facebook se met au service de l’humanitaire

NATACHA GALAN

[email protected]

FAITS

Au moins 20 litres d’eau propre sont nécessaires à la consomma-

tion journalière de chaque être hu-main. Alors que l’Organisation mon-diale de la santé (OMS) préconise une consommation journalière de 100 li-tres d’eau par personne, les ménages suisses consomment en moyenne 160 litres d’eau par jour. Aux Etats-Unis, cette moyenne journalière se situe à 300 litres.

Le manque d’eau potable et le manque d’hygiène sont à eux

seuls responsables de 80% des mala-dies qui aff ectent les habitants des pays en développement, et sont à l’ori-gine de la mort de 1,8 million d’enfants chaque année.

Ainsi, 800 millions de personnes dans le monde n’ont accès qu’à

une eau polluée, et 2,6 milliard de per-sonnes n’ont pas de toilettes.

Le septième Objectif du Millé-naire de l’ONU pour le dévelop-

pement préconise, d’ici 2015, de rédui-re de moitié le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable ou à un système sanitaire de base.

Bien qu’au niveau mondial l’eau douce à disposition soit suffi san-

te, les ressources s’amenuisent de plus en plus en raison d’une croissance dé-mographique constante et d’une utili-sation toujours plus intensive et sou-vent ineffi cace de l’eau pour l’alimen-tation et la production.

Défi nitions: un pays ou une ré-gion subit un ‘stress hydrique’

lorsque ses ressources en eau sont de moins de 1700 m3 par personne et par an; lorsque ces ressources tombent en dessous de 1000 m3 par personne et par an, on dit que le pays fait face à une ‘pénurie d’eau’.

Actuellement, un tiers de l’hu-manité vit dans des pays en si-

tuation de stress hydrique et une ving-taine de pays dans le monde sont déjà en-dessous du seuil de pénurie grave.

MANQUE D’EAU. Les enfants sont les premiers à être touchés par cette problématique. PHOTO: GIORGIO ARMANI PARFUM

ACCÈS À L’EAU :Fournir un accès univer-sel à l’eau représente sans aucun doute l’un des plus grands défis du 21e siècle. PHOTO: GIORGIO ARMANI PARFUMS

CONSEILS

Vérifi ez régulièrement l’état de vos tuyauteries et robinetteries pour éviter

les fuitesSoyez attentifs au label ‘Energy’ de vos appareils domestiquesUtilisez des régulateurs de débit pour vos robinetsRécupérez l’eau de pluie pour arroser votre jardin

L’EAU

Économie d’eau

INSPIRATION

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8 · MARS 2011 UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

INSPIRATION

Un immense lac asséchéPourtant, les conditions de vie n’ont pas toujours été aussi rudes. Il y a en-core 30 ans, ce lac arrosait de vastes plaines. Si les cartes signalent encore le plan d’eau, il n’en reste aujourd’hui qu’une immense étendue asséchée. Entre autres, la sécheresse de 1973 qui avait causé une grave famine dans tout le Sahel, a eu raison des 630 km2 de cet-te «mer intérieure». Deux autres petits lacs voisins avaient déjà subi le même sort. Mais, avant même le tarissement du Faguibine, les réserves hydrauliques étaient sujettes à de fortes variations saisonnières. Néanmoins, pendant la saison des pluies, le débit d’un bras se-condaire du Niger faisait remonter le niveau des bassins, ayant pour effet le remplissage temporaire de ces der-niers.

Le Niger, troisième plus long fleuve d’Afrique, est une artère vitale pour les Maliens. Dans le centre du pays, sur les terres alluviales agricoles, ses eaux font l’objet d’un pompage intensif. Conju-guée aux changements climatiques et à l’ensablement de certains cours d’eau, cette surexploitation a des conséquen-ces dramatiques en aval: le désert pro-gresse dans cette région autrefois ferti-le. Plusieurs milliers de personnes qui vivaient de l’agriculture et de l’éleva-ge du bétail ont perdu leurs moyens de subsistance.

Faire reculer le désertEn bordure du Sahara, le manque d’eau est chronique. En installant des systè-mes de pompage à énergie solaire per-mettant d’extraire l’eau à plus de 60 m de profondeur, cela permet d’attein-dre des nappes phréatiques contenant des eaux «fossiles». Comme l’explique M. Kasper, «ces eaux sont le résultat de précipitations stockées durant des mil-lions d’années, elles sont d’excellente qualité et donc consommables». Cette source améliore considérablement les conditions de vie de 10 000 personnes vivant dans la région. Le village de Bin-tagoungou est un exemple de ce pro-jet qui s’inscrit dans un programme de santé communautaire global; cette localité est desservie depuis deux ans par un système sommaire d’adduction d’eau fonctionnant à l’énergie solaire. Auparavant, pénurie d’eau et sous-ali-mentation étaient le lot de la popula-tion et les femmes allaient s’approvi-sionner aux puits traditionnels. Mais nombre d’entre eux se sont taris ou af-faissés au fil des ans, contraignant les habitantes à parcourir des distances de plus en plus longues pour remplir leurs seaux.

Villages fantômesDes villages entiers se sont vidés de leurs habitants, partis s’établir sur les rives du lac Oro, à 50 kilomètres. Là-bas, ils prennent des terres en ferma-ge contre la moitié de la récolte. La zo-ne est devenue le grenier d’un vaste ar-rière-pays, aujourd’hui stérile. Chaque année, beaucoup s’y installent pour cultiver le maïs, le sorgho et le millet. Même si la région est fertile, les récol-tes ne couvrent pas les besoins. Les vil-lageois consomment l’eau insalubre du lac et tombent malades. Le seul point d’eau de la commune ne suffit pas à as-surer l’approvisionnement de toute la population.

L’énergie solaire au service de la survieDans quelques villages, des puits tradi-tionnels ont été remis en état. Mais le niveau de la nappe phréatique est sou-vent trop faible. Au terme d’évaluations minutieuses, six villages ont été équi-pés de puits profonds, pourvus de pom-pes photovoltaïques. Très performants, les puits disposent chacun de trois sys-tèmes d’alimentation séparés: une ad-duction d’eau potable, un réservoir pour l’abreuvement du bétail et un bassin d’irrigation pour les potagers. Les coûts d’entretien des puits sont couverts par

la vente d’eau dont le prix, modique, est fixé par l’assemblée villageoise. «Avec l’objectif d’assurer la pérennisation des œuvres, comme l’indique M. Kasper de la CRS à Berne, les puits sont gérés par des comités de gestion d’eau locaux. Ini-tiés à la réparation des pannes les plus courantes, les hommes et les femmes qui en font partie peuvent recourir à l’aide d’intervenants externes en cas de problèmes techniques plus complexes.» Pour la CRS au Mali, l’investissement – de l’ordre de 60 000 CHF par puits – a été payant: le rayonnement solaire intense, qui fait des pourtours du Sahara une ré-

gion si hostile à l’homme, est ainsi uti-lisé pour sa survie. Chaque installation a fait rejaillir l’espoir chez des milliers de personnes.

L’eau, la vieL’eau et le temps nécessaires aux cultu-res maraîchères sont désormais dispo-nibles, il y a maintenant des potagers ga-rants de la sécurité alimentaire, y com-pris avec les semences distribuées par la Croix-Rouge. Pourtant, la production sert principalement à l’autosubsistance, le surplus étant écoulé sur le marché.

Ailleurs, des puits existants ont été de même remis en état. L’accès à l’eau po-table dépend d’autres avancées: amélio-ration de l’hygiène et culture de jardins potagers.

Une fête solidaireUn seul des six systèmes d’eau sommai-re a été choisi pour la cérémonie d’inau-guration, car il était impossible d’orga-niser un événement pour chacun d’en-tre eux, c’est donc une population en masse qui s’est déplacée sur le site re-présentatif. Selon M. Kasper, hormis la présence des autorités locales et des re-présentants de la Croix-Rouge, la fête a réuni des populations autant sédentai-res que semi-nomades, avec la présen-ce des Touaregs vêtus du costume tradi-tionnel. «La joie se lisait sur tous les vi-sages, leur donner de l’eau, c’était leur faire le plus beau des cadeaux», conclu M. Kasper.

Eu égard à la détresse qui, même les bonnes années, sévit dans la région, la Croix-Rouge suisse a décidé de péren-niser son engagement. Elle intervient ainsi dans 70 villages pour y améliorer la santé et les conditions de vie des habi-tants, ce qui passe par la sécurisation de l’accès à l’eau.

Une source de vie

MANQUE D’EAULes habitants de la ré-gion du Sahel vivent sous la menace constante de l’avancée du désert.PHOTO: CRS

RENZO STROSCIO

[email protected]

Dans la région de Tombouc-tou, au nord du Mali, le lac Fagui-bine s’est asséché il y a une tren-taine d’années. Depuis, la famine s’aggravait sur de vastes territoires. Dans cette région difficile d’accès, la Croix-Rouge suisse (CRS) œuvre depuis plusieurs années à l’amélio-ration des conditions de vie de ses habitants.

«La joie se lisait sur tous les visages, leur donner de l’eau, c’était leur faire le plus beau des cadeaux.»

Josef Kasper responsable de projets à la Croix-Rouge suisse

HUMANITAIRE

FAITS

Le Mali compte 13 millions d’ha-bitants.

Superficie: 1 240 192 km2 / 30 fois plus grand que la Suisse.

Espérance de vie: 52 ans.Médecins pour 100 000 habi-

tants: 8.Accès à l’assainissement: 46

% de la population.Au Mali, seules 4% des grandes

étendues de terre peuvent être culti-vées.

Les habitants de la région

du Sahel vivent sous la menace constante de l’avancée du désert.

La Croix-Rouge suisse œu-vre à l’amélioration du système sa-nitaire, répare les puits et creuse de nouveaux points d’eau équipés de pompes solaires. Elle encoura-ge également la culture potagère et participe à la construction de ban-ques de céréales. Quelque 64 000 personnes habitent cette région peu hospitalière.

Situation du Mali

POUR AMÉLIO-RER LES CONDI-

TIONS DE VIE

2RAISON

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Concours Mondial

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10 · MARS 2011 UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

UNE MOBILISATION MONDIALE POUR UNE TERRE ASSOIFFÉELa problématique de l’eau douce est une question géopolitique des plus stratégiques. En dépendent le dévelop-pement humain, économique, et la sta-bilité politique de nombreuses régions du monde.

Une crise est actuellement en marche, provoquée par plusieurs facteurs. Parmi ceux-ci : une utilisation des ressources en eau supérieure, dans beaucoup de pays, au renouvellement des ressources; une dégradation de la qualité des eaux liée aux pollutions et aux rejets sans traitement des eaux usées; des déficits en matière de gouvernance et des rivali-tés politiques dans la répartition des dé-bits des cours d’eau entre les pays d’un même bassin hydrographique.

Population mondiale sous stress hydrique«Au cours du XXe siècle, la population mondiale a triplé et la consommation d’eau a été multipliée par six, alors que les ressources sont restées inchangées», nous explique François Münger, chef de la Section Initiatives Eau à la DDC. «Ain-si, un tiers de l’humanité vit aujourd’hui dans des régions confrontées à des pé-nuries d’eau, et selon les projections, près de la moitié de la population mon-diale vivra en 2025 dans un pays où les

ressources d’eau douce seront insuffi-santes pour répondre à la demande».

Les changements climatiques aggra-vent cette situation. «Même si les modè-les sont encore imprécis, il ressort que la plupart des pays, suivant leur locali-sation, seront confrontés à une aggra-vation des problèmes liés à l’alimenta-tion en eau, exprimée par un assèche-ment sensible et/ou l’accroissement des crues».

Face à ces risques, la communauté in-ternationale s’organise. Ainsi des comi-tés pour la gestion de bassins hydrogra-

phiques importants se mettent en place depuis une quinzaine d’années, servant de base pour échanger des données, coo-pérer dans le développement des bas-sins, et partager les bénéfices socio-éco-nomiques.

Les objectifs de l’ONU pour le millénaire et l’eau comme droit humainLa question de l’eau potable fait partie de cette crise. Dans ce contexte, ce n’est pas la quantité d’eau disponible qui est en cause, mais bien le manque d’inves-

tissements pour construire des infras-tructures vitales, ainsi que des déficien-ces dans l’exploitation et la maintenan-ce des systèmes.

Des progrès remarquables ont tou-tefois pu être réalisés ces dernières dé-cennies. «Depuis 1990, environ 2 mil-liards de personnes ont pu accéder pour la première fois à un service d’eau, mê-me si près d’un milliard de personnes demeurent encore privés d’eau potable et 2,6 milliards n’ont pas accès à de sim-ples toilettes», nous apprend François Münger.

D’autre part, l’eau occupe une place centrale dans les Objectifs du Millénai-re de l’ONU, lesquels visent entre autres à réduire de moitié d’ici 2015 le nom-bre des personnes dépourvues d’accès à l’eau et à l’assainissement.

«S’il est probable que l’on atteigne les objectifs en matière d’accès à l’eau, avec néanmoins de grandes disparités sui-vant les régions, ce ne sera de loin pas le cas en ce qui concerne l’assainisse-ment».

En outre, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté en juillet 2010, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement de ba-se comme ‘droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l’homme’, attribuant ainsi une importance supplémentaire à l’eau potable en comparaison à d’autres usages, agricoles ou industriels.

Sécurité alimentaireUn autre axe d’actions important concerne l’approvisionnement en eau pour l’agriculture. Sachant que ce sec-teur accapare 70% des ressources mon-diales en eau, des efforts visent à déve-lopper des politiques agricoles à même de diminuer les pertes sur irrigation et la contamination des eaux par des fer-tilisants ou des pesticides. «Il ne s’agit pas de stigmatiser les producteurs agri-coles, mais bien de les accompagner dans des démarches de gestion durable des ressources en eau. A terme, c’est un facteur clé de la sécurité alimentaire mondiale», explique à ce propos Fran-çois Münger

NEWS

YVES BONZON

[email protected]

Question: Comment la commu-nauté internationale aborde-t-elle la problématique de l’approvisionne-ment mondial en eau?

Réponse: En se mobilisant autour de projets globaux, dans lesquels la Direction du dévelop-pement et de la coopération (DDC) joue un rôle central.

Notre force au niveau international s’ap-puie en outre sur la cohérence et des sy-nergies d’intervention au niveau natio-nal. Grâce à une collaboration interdé-partementale efficace entre différents organes de la Confédération actifs dans le domaine de l’eau (comprenant la DDC, le SECO, l’OFEV, l’OFAG et l’OFSP), la Suis-se peut exercer une influence significa-tive dans les enceintes de gouvernance globale, où sa voix est entendue.

Quels types de projets la DDC mène-t-elle dans le domaine de l’eau?Nos projets s’inscrivent dans trois champs d’intervention principaux. Le premier s’intéresse à la gestion équi-table et durable des ressources en eau dans les bassins hydrographiques; le deuxième concerne l’accès à l’eau po-table, à l’assainissement et à l’hygiè-ne; enfin, le troisième vise à promou-voir une utilisation efficace de l’eau dans l’agriculture familiale.

Dans la gestion des ressources en eau, notre action consiste entre autres à soutenir diverses commis-sions de bassin et à renforcer la di-plomatie de l’eau, afin de contribuer à atténuer les rivalités dans la réparti-tion des débits et l’utilisation des res-sources transnationales en eau sou-terraine.

En ce qui concerne l’accès à l’eau

potable, à l’assainissement et à l’hy-giène, la DDC y consacre la moitié de ses financements dédiés au domaine de l’eau. Nos interventions se concen-trent sur les zones rurales et les peti-tes villes, alors que le SECO intervient lui dans les zones urbaines. Une étu-de indépendante a relevé que grâce à ces engagements quelques 370’000 personnes bénéficient chaque année

d’un meilleur accès à l’eau potable et à l’assainissement. Cette même étude estime en outre que chaque franc in-vesti dans ce secteur apporte aux po-pulations concernées une plus-value (en terme de santé, force de travail etc..) d’au moins 3 à 5 francs.

La Suisse soutient aussi le monito-ring mondial de l’accès à eau et à l’as-sainissement, réalisé par l’UNICEF

et l’OMS, qui est la base de toutes les analyses du secteur.

S’agissant enfin du domaine agri-cole, mentionnons un projet en cours qui vise à faciliter l’acquisition de systèmes d’irrigation performants et bon marché pour les petits agri-culteurs tels que l’irrigation goutte à goutte. Ces technologies peuvent être acquises par les paysans par le biais du microcrédit et remboursées sur les bénéfices réalisés en une année. No-tre objectif est que d’ici quelques an-nées environ 350’000 familles pay-sannes pauvres en Amérique latine, en Afrique et en Asie irriguent leurs champs avec ces équipements.

Quelle place occupe la DDC dans le cadre de la coopération internationale dans le domaine de l’eau?

YVES BONZON

[email protected]

L’aide suisse au développement a plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de l’eau. Elle y a bâti sa réputation et son in-fluence en parvenant à articuler des projets concrets de terrain, qui servent de modèles, avec le renforcement des capacités institutionnelles et un dialogue politique sectoriel national et international.

EAU POTABLE «Le manque d’eau potable et le manque d’hygiène sont à eux seuls responsables de 80% des maladies qui affectent les habitants des pays en développement.» PHOTO: DDC

POUR GARANTIR

UN MEILLEUR AVENIR À NOS

ENFANTS

3RAISON

«Nos projets s’inscrivent dans trois champs d’intervention principaux.»

François MüngerChef de la Section Initiatives Eau à la DDC

Page 11: L’EAU : UN ENJEU POUR L’AVENIRdoc.mediaplanet.com/all_projects/7044.pdf · l’eau sur notre organisme Pollution des eaux Détérioration de notre écosystème Projets de développement

MARS 2011 · 11UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

NEWS

En Suisse, l’énergie hydraulique, c’est comme les banques ou le chocolat: c’est une longue tradition. C’est un pi-lier de l’approvisionnement énergéti-que suisse. Dès 1894, les 40 plus grandes communes de Suisse étaient alimen-tées en électricité par de petites cen-trales locales. Il existe aujourd’hui près de 1600 centrales hydrauliques, qui produisent environ 36 térawattheures d’électricité par an. L’énergie hydrauli-que fournit près de 20% de l’électricité produite dans le monde, 57% en Suisse, contre 90% en Norvège ou 83% en Is-lande. Dans notre pays, l’eau qui sert à produire de l’électricité est accumulée dans les lacs des Alpes et des Préalpes. Sa qualité repose sur ses centrales à ac-cumulation qui représentent près de 55% de la puissance totale. Grâce à leurs lacs, elles off rent une grande souples-se de production: une grande partie du courant peut être livré aux heures de pointe selon les besoins.

Record de barragesQu’elles soient au fi l de l’eau, à accu-mulation ou à pompage-turbinage, les centrales hydrauliques fonctionnent toutes de la même façon. Elles utilisent la force de l’eau qui coule. Par exem-ple, la centrale au fi l de l’eau se sert de l’énergie retenue par la centrale qui fait barrage sur la rivière. Cette masse s’en-gouff re dans une conduite qui l’amène aux turbines. En termes de barrages, la Suisse est un des pays qui en compte le plus. En tout, 160 qui se répartissent en montage, notamment en Valais. Ils sont soumis à des règles très strictes de sécurité. En eff et, ils doivent non seule-

ment résister à leur propre poids, mais aussi à la pression de l’eau qui s’exerce proportionnellement à la profondeur. Les experts doivent veiller aux infi ltra-tions d’eau, mais aussi aux variations de température dans le matériau, tout comme aux crues, à la formation du gel ou aux séismes, même si les risques sont minimes en Suisse.

Nombreux avantagesL’utilisation de l’eau présente de nom-

breux avantages. Matière première in-digène, elle est totalement renouvela-ble et propre. Les petites centrales ne rejettent pas de CO2 ni de substances polluantes et ont des frais de fonction-nement peu élevés. De plus, elles ont un excellent bilan énergétique. Pen-dant leur vie, qui peut dépasser cent ans, leur construction peut être amor-tie jusqu’à 150 fois. Autre argument de taille: l’énergie hydraulique fournit des revenus considérables aux pou-

voirs publics, puisqu’elle représente environ 10% des recettes fi scales des cantons suisses de montagne (jusqu’à 20% pour Uri). A cela, il faut ajouter la valeur de l’énergie fournie à des tarifs préférentiels ou gratuitement, ce qui peut représenter un avantage non né-gligeable dans les zones périphériques. Cependant, les grands barrages sont souvent controversés: ils entraînent de gros dommages environnementaux et humains par l’inondation de vallées. Le paysage est parfois dégradé par les murs de retenue ou les conduites. En-fi n, les rejets d’eaux peuvent provoquer des dépôts de sédiments nuisibles à l’écosystème proche de la centrale.

Expansion limitéeSelon une étude de l’Offi ce fédéral de l’énergie (OFEN) publiée en 2008, l’éner-gie hydraulique dispose d’un potentiel de développement limité. Selon les dif-férents scénarios, ce chiff re pourrait osciller entre une baisse de 3% et une hausse de 16%. En réalité, la croissance ne devrait guère dépasser 5% d’ici 2050, ne suffi sant pas à couvrir l’augmenta-tion des besoins en électricité. Un tiers de cette croissance peut être atteint par des travaux de transformation, le reste par la construction de nouvelles installations. En cause, les possibles mises hors service des centrales nu-cléaires de Mühleberg et de Besnau I et II, qui entraîneraient une insuffi sance croissante de l’off re d’électricité. Pour-tant, les chambres fédérales veulent augmenter la part de la production is-sue d’énergies renouvelables. Ainsi, dès 2030, la part de production verte devrait augmenter de 5400 Gwh. Dans ce cadre, la force hydraulique jouerait un rôle de premier plan. La construction et le dé-veloppement de petites centrales hy-droélectriques décentralisées sont aus-si une solution, même si chaque unité présente un coût élevé.

La Suisse, château d’eau au centre de l’Europe

NICOLAS VELLE

[email protected]

Question: Avec ses 1600 cen-trales hydrauliques, la Suisse pro-duit plus de la moitié de son énergie grâce à l’énergie hydraulique. Quels en sont les avantages?

Réponse: Energie renouvela-ble et non polluante, cette énergie a montré ses limites en Suisse, où sa production risque de diminuer ces prochaines années.

ENERGIE. La Suisse est un des pays qui compte le plus de barrages. PHOTO: SHUTTERSTOCK

FAITS

57% de l’électricité suisse pro-vient de l’énergie hydraulique, devant les centrales nucléaires (39%). Il exis-te 1600 centrales hydroélectriques en Suisse: 31% sont des centrales d’ac-cumulation et 25% des usines au fi l de l’eau.

L’énergie hydraulique produit 97% de l’électricité issue du renouve-lable.

Il existe 190 barrages en Suis-se, dont 39 en Valais et 33 aux Gri-sons. Le plus haut est celui de la Grande Dixence (285 mètres) avec sa

retenue d’eau de 401 millions de mè-tres cubes.

D’ici 2050, il est probable que la production d’électricité des installa-tions n’augmente pas plus de 5%.

Raisons invoquées: baisse des précipitations en raison du change-ment climatique et des règles plus strictes en matière de protection des eaux. Cette diminution sera atténuée par le remplacement de l’équipement, les rénovations et les transformations, ainsi que par la construction de nou-velles petites centrales hydrauliques.

FANNY CHAVAZ

[email protected]

Comment mettre la science au ser-vice de ceux qui n’ont pas accès à l’eau potable? L’ajout de chlore dans l’eau insalubre est la solution la plus effi cace et la plus économique pour l’assainir. Conçus par Antenna Technologies pour les besoins des pays en développement, les électro-lyseurs WATA permettent de pro-duire facilement et localement du chlore, là où les pastilles de chlore ou l’eau de javel ne sont pas toujours disponibles. Cet appareil, simple et économique, fonctionnant sur panneau solaire ou sur générateur, transforme par électrolyse l’eau et le sel de cuisine en chlore.

A Haïti, près de 25 organisations, dont Helvetas, Terre des Hommes, Action contre la Faim et Entrepre-neurs du Monde ont déjà intégré les appareils WATA dans leurs activi-tés de reconstruction. Des progrès considérables sont réalisés grâce à la mise sur pied de petites usines de production de chlore. Associée à une sensibilisation aux mesures d’hy-giène, cette production permet de renforcer durablement l’autonomie des populations les plus démunies en matière de potabilisation d’eau.

Suite à son expérience positive au Pakistan lors des inondations d’août dernier, l’Aide Humanitaire Suisse recommande la production et la distribution de chlore grâce aux WATA. Afi n de coordonner les actions des ONG avec les stratégies nationales de reconstruction, An-tenna Technologies et la Direction haïtienne de l’eau potable et de l’as-sainissement comptent travailler ensemble pour off rir à tous les ac-teurs la possibilité de partager leur expérience en matière de formation et d’utilisation, afi n d’optimiser à long terme l’installation des WATA.

TECHNOLOGIE

AssainissementLa destruction des réseaux d’approvisionnement en eau et l’épidémie de choléra qui ont suivi le tremblement de terre à Haïti pourraient lais-ser la place à une amélio-ration durable de l’accès à l’eau potable.

L’eau minérale naturelle d’Evian

jaillit depuis 20’000 ans dans les

préalpes de Haute-Savoie. Pour

conserver la pureté et la dura-

bilité de cette merveille de la

nature, Evian a mis sur pied, avec

le concours des communes et des

habitants des environs, un pro-

gramme exemplaire de protection

de la source.

Tous ensemble pour l’environnement

Dans les préalpes françaises : la source Cachat

Evian protège l’eau minérale naturelle de demainEngagement d’Evian

Evian partage sa compétence en matière de gestion des ressources en eau à travers différents projets dans le monde. Au Sénégal, Evian soutient ainsi en partenariat avec l’UICN et la Convention de Ramsar un vaste projet de replantation de mangroves, ces arbres des zones côtières tropicales essentiels dans le cycle de l’eau. « De 2009 à 2010, c’est plus de 90 millions de plants de palétuviers qui auront été plantés sur une superficie dépassant 5000 hectares » explique Nicolas Dhers.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le site www.evian.ch

La pureté à long terme

Gâtées par la nature : les zones humides protégées du domaine de captage d’Evian.

Nicolas Dhers,

Manager Développement Durable Evian.

PUBLIREPORTAGE

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UN PARFUM = 100 LITRESD’EAU POTABLE POUR LES ENFANTS

REJOIGNEZ LE MOUVEMENT SUR WWW.FACEBOOK.COM/ACQUAFORLIFE

JOURNÉE MONDIALE DE L’EAU

22 MARS 2011