12
PHOTO: PIERRE VAUDAN INNOVATION No 3 / Novembre 2010 À HAUTE VALEUR AJOUTÉE EN SUISSE OCCIDENTALE 4 SECTEURS Technologies propres Une utilisation durable des ressources Sciences de la vie La recherche au service des patients Micro-nanotechniques L’extrême précision au cœur des systèmes Technologies de l’info Une révolution des produits et services UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET L’INNOVATION STRUCTURÉE Beat Vonlanthen, Président de la Conférence des Départements de l’Economie Publique de Suisse Occidentale (CDEP-SO). PUBLICITé

no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

Photo: Pierre Vaudan

innOVAtiOnno 3 / novembre 2010

À HAUte VALeUR AJoUtÉe en sUisse

occidentALe

innOVAtiOnÀ HAUte VALeUR

4secteURs

Technologies propresUne utilisation durable des ressources

Sciences de la vieLa recherche au service des patients

Micro-nanotechniquesL’extrême précision au cœur des systèmes

Technologies de l’infoUne révolution des produits et services

UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

l’innovation structurÉe

Beat Vonlanthen, Président de la Conférence des Départements de l’Economie Publique de Suisse Occidentale (CDEP-SO).

pubLicité

Page 2: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

2 · NOvEMBRE 2010 UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

La Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel du World Economic Forum (09.09.10), en grande partie grâce à sa haute capacité d’innova-

tion. En 2009, la Suisse s’est également retrouvée au-dessus de la moyenne in-terne européenne dans la plupart des indicateurs de comparaisons de l’Eu-ropean Innovation Scoreboard (EIS). Le Danemark, la Finlande, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni et la Suisse sont à la pointe des pays les plus innovants d’Europe. Cette position de leader euro-péen est toutefois une tradition, com-me le démontrent les enquêtes sur l’in-novation du KOF/SECO depuis 1990. Au cours des années nonante, la diff érence avec les autres pays d’Europe fortement innovants s’est cependant considéra-blement amoindrie, particulièrement avec les pays scandinaves qui ont réso-lument rattrapé leur retard. Les raisons sont aussi bien de nature conjoncturelle que structurelle, car le facteur économi-que était particulièrement infl uent du-rant cette période. Entre-temps, la situa-tion s’est stabilisée et l’érosion de la po-

sition suisse a cessé, comme l’indique la nouvelle enquête 2008 sur l’innovation. La Suisse se retrouve également dans une position de pointe au niveau mon-dial. Selon le Global Innovation Score-board de l’EIS, la Suisse, la Suède et la Finlande forment le trio de tête devant les États-Unis et le Japon.

Points forts de la suisse dans le domaine de l’innovation

1 L’alliance du secteur des PME, for-tement innovant en comparaison

internationale, avec des entreprises multinationales extrêmement inno-vantes est une caractéristique de la Suis-se. Cette combinaison montre l’appui important des capacités d’innovation de la Suisse et constitue une de ses for-ces structurelles. L’appui important de la capacité d’innovation de l’industrie représente une autre particularité. L’in-dustrie chimique (en particulier le sec-teur pharmaceutique), le domaine des instruments électroniques (en particu-lier les technologies médicales), le génie mécanique et l’électrotechnique for-ment les branches les plus innovantes. Une partie considérable des entreprises suisses est capable de commercialiser

“Les cleantech touchent tous les secteurs de l’économie. Nous assis-tons donc désormais à une révolution transver-sale”

eric PlanSecrétaire général du cluster Clean-techAlps.

NoUS CoNSEilloNS

PAGE 7

iNNoVATioN, TroiSiEME EDiTioN, NoVEMBrE 2010

managing director: fredrick Colfacheditorial director: Benjamin SchwagerRegional manager: Philippe MaurerLayout: Triin Metusalet

Project manager: Grégory Slinntél: +41 21 320 67 29e-mail: [email protected]

distribué avec: le Temps, Novembre 2010impression: ringier Print Adligenswill

contact mediaplanet: tél: +41 320 37 30Fax: +41 320 67 27e-mail: [email protected]

We make our readers succeed!

l’objectif de Mediaplanet est d’amener de nouveaux clients à nos annonceurs en fournis-sant, aux lecteurs, un contenu motivant et de haute qualité rédactionnelle.

cHALLenGe

Walter steinlin, Président de la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI)

transfert technologique p. 10Une rencontre entre microtechniques et tech-nologies propres.

Parc scientifique p. 05Quand une société pharmaceutique améri-caine déménage à lausanne.

p. 08

L’office d’enquête conjoncturelle de l’ePF de Zurich (KOF ETH) est le plus grand Institut suisse de recherche en économie appliquée. Depuis 1990, à la demande du SECO, le KOF e� ectue des enquêtes sur les innovations auprès des entreprises suisses. Ces relevés servent à l’analyse des performances de la Suisse en matière d’innovation.

une culture de l’innovationavec succès des produits technologiques haut de gamme sur le marché mondial, souvent dans des niches.

Le rôle du système de recher-che et de formation

2 La politique suisse place au pre-mier plan l’établissement de condi-

tions-cadres propices et la mise à dispo-sition d’une bonne infrastructure. Un système de recherche et de formation à tous les niveaux constitue un élément important de cette infrastructure. Un des points forts de la Suisse est l’équipe-ment généreux de ses universités, en comparaison internationale, qui se re-fl ète également dans leurs excellentes performances ainsi que dans l’infras-tructure matérielle. Les faiblesses sont occasionnées par l’hétérogénéité du système de formation en dessous du ni-veau tertiaire, une des conséquences du fédéralisme de la formation suisse. La politique (directe) en matière d’’innova-tion se limite aux activités de l’Agence pour la promotion de l’innovation CTI. Contrairement aux pays de l’UE, les en-treprises ne reçoivent pratiquement pas de subvention directe pour les activités d’innovation.

«L’existence d’un secteur de PME hau-tement innovantes en comparaison in-ternationale constitue l’avantage comparatif de la Suisse.»

iNNoVATioN

spyridon ArvanitisResponsable du département des sciences économiques de l’innovation au KOF.

cHALLenGecHALLenGe

sUisse occidentALePar ses différents secteurs à la pointe de l’innovation, la suisse occidentale occu-pe une place à part dans le paysage helvétique.Photo : greater geneVa berne

area (ggba)

pubLicité

Page 3: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

Une petite pharma qui voit grand...

Entreprise familiale basée à Genève, soutenue par une crois-sance organique,TRB Chemedica a su, dès sa fondation en 1980, creu-ser son sillon au sein d’une indus-trie pharmaceutique extrêmement compétitive tout en répondant aux besoins spécifi ques des patients.

Nos trois domaines d’excellence : la rhuma-tologie, l’ophtalmologie et la neurologie.

nos VALeURs FondAmentALes

Une famille, des patients500 collaborateurs dans le monde, un ré-seau comprenant 14 fi liales, deux sites de production et de nombreux partenaires lo-caux.Mettre le patient au centre des préoccupa-tions de l’entreprise, tel est le credo dont les actionnaires familiaux de TRB Cheme-dica ne se sont jamais départis.

Innovation et entrepreneuriatL’innovation (plus de 525 brevets accor-dés) et le dynamisme entrepreneurial de notre groupe familial se conjuguent désor-mais avec la croissance exponentielle des secteurs pharma et biotech du bassin léma-nique.

Qualité et sécuritéOffrir des produits sûrs, de qualité, fruits des dernières recherches, et fabriqués pour la plupart dans l’une de nos usines en Suisse ou en Argentine, certifi ée ISO et GMP: telle est l’une des devises de TRB Chemedica.

Partenariat R&D Cette même créativité de TRB Cheme-dica s’associe à la recherche appliquée externe et permet la mise au point de nou-

veaux produits de niche de qualité suisse grâce, entre autres, aux partenariats scien-tifi ques existants entre TRB Chemedica et des universités suisses (UNiGe, EPFL), européennes (Pierre et Marie Curie, Paris), américaines (UCSD), chinoises (Taipeh).TRB Chemedica fait face, depuis sa fonda-tion, à certains choix cornéliens : rester un pionnier thérapeutique, devenir une réfé-rence (comme c’est le cas avec son produit VISMED® destiné à lutter contre la séche-resse oculaire) et optimiser son portefeuille de produits en développement.

TRB CHEMEDICA : UNE QUALITÉ SUISSE QUI S’EXPORTE

Savoir-faire helvétiqueTRB Chemedica continue de bâtir une grande partie de sa renommée grâce à son implantation helvétique.La qualité de la main-d’œuvre locale, ados-sée à un environnement scientifi que de premier ordre nous permettent de créer un socle industriel et commercial en Suisse de tout premier plan.

Rayonnement internationalTRB Chemedica représente une synthèse réussie entre une plateforme d’affaire hel-vétique, légère et mobile, et une expansion réfl échie et contrôlée à l’étranger, avec plus de 14 fi liales du Brésil à Hong Kong, en passant par la France et le Mexique, par exemple. Par ailleurs, la majeure partie du chiffre d’affaires de TRB Chemedica est générée à l’étranger, avec des facteurs de croissance démultipliés dans certains pays comme la Thaïlande ou l’Argentine.Cette distribution multinationale du chiffre d’affaires permet au groupe de se prémunir et résister contre des chocs structurels lo-caux ou même régionaux.La croissance économique globale du grou-pe basée sur le modèle classique pharmaceu-tique se trouve sous la menace de plusieurs dangers: pression gouvernementale sur les prix de remboursement, contraction régle-mentaire des indications thérapeutiques, agressivité accrue des génériqueurs…

Réinvestir dans son outil de recherche et de productionUne grande partie tant des ressources hu-maines et économiques que du temps de l’entreprise sont consacrées à l’élaboration, à l’élargissement et à la consolidation d’un portefeuille de produits (soit des dispositifs médicaux soit des médicaments) qui ont pour objectif d’assurer la pérennité de l’en-treprise familiale.

Rupture et continuitéTout en s’appuyant sur le « know-how » acquis au fi l des ans, comme par exemple avec l’acide hyaluronique (visco-supplé-mentation en cas d’arthrose et lubrifi ant oculaire pour le traitement de l’œil sec),

TRB Chemedica propose des produits thé-rapeutiques classiques (extraction ou fer-mentation) et bientôt une nouvelle appro-che liée au génie génétique.

Un virage biotechL’ébauche d’un produit innovant, encou-ragé par le besoin d’offrir de nouvelles solutions curatives pour le patient et pour le corps médical, est un travail complexe qui requiert un ensemble de compétences regroupées sous un même toit : TRB Che-medica réussit, au quotidien, le pari d’ac-compagner une nouvelle idée thérapeutique de sa naissance conceptuelle (la recherche fondamentale) jusqu’à sa mise en place comme nouvelle offre thérapeutique au pa-tient (le produit pharmaceutique fi ni). De fait, TRB Chemedica poursuit activement une politique d’investissement dans le do-maine biotech.

TRB CHEMEDICA SE CONJUGUE AU FUTUR

Une cohérence stratégiqueCette chaîne de valeurs se crée au travers d’une réactivité de tous les instants et d’une addition de compétences uniques: TRB Chemedica dispose des ressources nécessai-res pour affronter sereinement les nouveaux défi s lancés à l’industrie pharmaceutique. Le maillage dense des fi liales, le réseau scientifi que transnational en place ainsi que la volonté de continuité des actionnaires historiques positionnent TRB Chemedica dans une situation unique dans le paysage pharmaceutique helvétique.

TRB CHEMEDICA INTERNATIONAL S.A.12, rue Michel-Servet / CP 352 CH-1211 Genève 12 / SuisseTel. +41 (0) 22 703 49 00Fax +41 (0) 22 703 49 01

www.trbchemedica.com

Dr Alessandro Di NapoliVice-présidentMarketing

Publireportage

Portefeuille de produits tRB Chemedica

Rhumatologie/orthopédie

OSTENIL® OSTENIL® MiniOSTENIL® PlusvISCOSEAL®ARTRODAR®

ophtalmologie

vISMED® vISMED® GelvISMED® MultivISMED® LightvISMED® WashvISLUBE®LASERvIS®vISIOL®

neurologie

Produit SNC (non vendu en Suisse)

Dermatologie

vISCONTOUR®

Vétérinaire

HYALOvET®

Site de production de TRB Chemedica à Vouvry, Valais.

Page 4: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

news

Avec un taux de croissance annuel moyen de 10 %, les secteurs de la biotech et de la medtech en Suisse connaissent un essor spectaculaire. La Suisse occi-dentale est même devenue une vérita-ble Health Valley, de réputation inter-nationale. Constitué de 750 entreprises dans les domaines des biotech, des med-tech et de la pharma, ce réseau consti-tue aujourd’hui l’un des pôles les plus importants au monde au même titre que San Francisco, Boston, Cambridge, Oxford. D’ailleurs, ce ne sont pas moins de 80 à 90% des technologies médicales produites en Suisse qui sont exportées. Les exportations des produits de techno-logies médicales s’élèvent à environ 10 milliards de francs et elles contribuent aujourd’hui à hauteur de 5% environ aux exportations suisses. Aujourd’hui, en Suisse occidentale, 20 000 personnes sont salariés d’entreprises actives dans les biotech, les medtech et la pharma. En outre, 5000 chercheurs travaillent dans quelques 500 laboratoires dédiés aux sciences de la vie.

L’union fait la forceEn 2001, les acteurs des sciences de la vie de la région ont décidé de s’associer pour partir sous le «label commun» BioAlps, au congrès international BIO aux Etats-Unis. Deux ans plus tard naissait BioAlps sous la forme d’une association subventionnée à la base par les institu-tions académiques de l’Arc lémanique. Aujourd’hui le cluster Bioalps fait partie

des quatre plateformes de promotion de Suisse occidentale. Sa mission: promou-voir l’ensemble des acteurs de la région dans le domaine des sciences de la vie (académiques et industriels), afin de de-venir un pôle européen leader. BioAlps organise et soutient de nombreux évé-nements et voyages d’affaires, et publie régulièrement de la documentation sur l’état du tissu régional. Elle offre ainsi aux représentants du monde académi-que et des milieux industriels, de la fi-nance, de la politique et des médias, de fructueuses opportunités de rencontres autour de thématiques liées aux scien-ces de la vie.

A la fois promoteur, catalyseur et communicateurBioAlps offre une grande visibilité na-tionale et internationale à ses membres par l’intermédiaire de nombreuses ini-tiatives, comme le soutien à la participa-tion à des congrès et la mise en relation avec les acteurs de la région, une com-

munication de ses activités, la publica-tion d’un magazine économique recen-sant les initiatives locales. Mais l’événe-ment majeur de BioAlps en matière de «réseautage» est le BioAlps Networking Day. Chaque année, cette journée mobi-lise l’ensemble des acteurs de la commu-nauté des sciences de la vie de Suisse oc-cidentale. A cette occasion, l’association remet un prix, distinction honorant une personnalité des sciences de la vie qui a grandement contribué à la réputation internationale de la Suisse occidentale dans ce domaine.

Quelles perspectives d’avenir pour le secteur?Dans le futur, l’espoir est de passer à une médecine personnalisée. Une médeci-ne plus adaptée au patient, plus prédic-tive et préventive, susceptible de révolu-tionner les systèmes de santé au niveau planétaire. Améliorer encore et étendre le réseautage est certainement un des piliers majeurs de l’efficacité et du suc-cès, comme l’image Ariane Vlérick, Se-crétaire générale de BioAlps: «Comme la plume, pour écrire un mot, prend son envol dans l’alliance de l’aile, chacune de nos étoiles, quoique brillante dans l’isolement, souffrirait de ne pas contri-buer à la beauté de la constellation.» En 2011, BioAlps développera plus particu-lièrement le thème de la Télémédecine, une discipline qui elle aussi résulte de la convergence de technologies de pointe vers le secteur biomédical. Cette notion de bioconvergence devra rester centra-le pour espérer voir, grâce au principe de fertilisations croisées, émerger de nou-velles perspectives thérapeutiques in-novantes.

Des sciences de la vie…

JLR

[email protected]

Question: ■■ Qu’est-ce qui fait que la Suisse Occidentale s’est déve-loppée dans le domaine des bio-tech et des medtech?

Réponse: ■■ La présence sur son sol de nombreuses entreprises, la-boratoires, instituts de recherche spécialisés dans les sciences de la vie a contribué à faire de la région un pôle d’excellence dans ce do-maine.

Un secteUR dominAnt. Grâce aux biotech et medtech, le secteur des sciences de la vie se positionne comme un pilier de l’innovation dans l’économie suisse. Photo: ShutterStock

Profil

Ariane VlérickAge:■■ 37 ans.Fonction: ■■ Secrétaire générale de

BioAlps depuis 2009.Formation:■■ Bioingénieur et Doc-

teur en Sciences de la Vie (Université libre de Bruxelles).

Parcours:■■ Arrivée en Suisse en 2005, elle a d’abord été responsa-ble de la communication, de l’orga-nisation d’événements scientifiques et des relations médias pour diver-ses institutions scientifiques jusqu’en 2008 (faculté de Médecine de l’Uni-versité de Genève, faculté des Sciences de la Vie de l’EPfl, fonda-tion Brocher et fondation Dialogue

des Savoirs). Au préalable, elle a éga-lement été responsable éditoriale du secteur Sciences-Technique-Méde-cine des Editions De Boeck pendant trois ans (2002-2004).

Autres intérêts: ■■ En plus de sa profession, elle est aussi passionnée de sports, de danse et de musique.

L’avantage d’un cadre législatif adapté

Si la Suisse occupe une position privilé-giée dans le domaine des sciences de la vie, c’est notamment grâce à la mise en place d’une législation nationale sur les

produits de santé basée sur les Directi-ves Européennes. Ainsi, toute entreprise souhaitant commercialiser un produit de santé innovant, devra au préalable dé-terminer le cadre règlementaire auquel il doit se conformer pour assurer un dé-veloppement sans embûches. Cette tâ-che est désormais de plus en plus ardue, car comme le souligne le Dr Anne Dupraz-Poiseau de la société Voisin Consulting Life Sciences: «De nombreux produits de santé innovants sont aujourd’hui soit is-sus de l’interconnexion entre des domai-nes thérapeutiques différents nécessitant la convergence de plusieurs cadres règle-mentaires, soit non entièrement couverts

par les législations existantes car requé-rant un nouveau cadre législatif spécifi-que». D’où la nécessité de définir le posi-tionnement du produit en amont du dé-veloppement (caractéristiques, indica-tion) et de vérifier le niveau d’exigences des autorités compétentes (Swissmedic en Suisse). L’ensemble des travaux de re-cherche, le résultat des essais non-clini-ques et cliniques viendront ensuite nour-rir le dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché qui doit être déposé auprès des autorités de santé.

rÈGlEMENTATioN

Affaires règlementairesUne étape cruciale vers lacommercialisation.

Linde Integrated Valve (LIV®).La perfection à tout point de vue.

La LIV® est un dispositif portable extrême-

ment léger et prêt à l’emploi permettant

l’approvisionnement rapide en oxygène

medical CONOXIA®.

PanGas: Living healthcare

PanGas AG, Healthcare

Industriepark 10, CH-6252 Dagmersellen

Téléphone 0844 800 300, Fax 0844 800 301

www.pangas-healthcare.ch GRéGoRy SLinn

[email protected]

Ph

oto

: ce

dr

icb

re

gn

ar

d.c

h

Page 5: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

NOvEMBRE 2010 · 5UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

Attirés par l’effervescence régionale

news

Le dynamisme de la recherche biomédi-cale aboutit à des projets innovants dans le domaine des produits de santé. Ce-ci n’est envisageable que par l’intermé-diaire d’infrastructures modernes ainsi que d’un réseau de qualité connectant les institutions de recherche privées et académiques avec les acteurs indus-triels, de la startup à la multinationale. BioAlps off re cela et même davantage, comme le rappelle Benoît Dubuis, pré-sident de BioAlps: «La force d’un orches-tre ne réside pas dans le fait de réunir de bons interprètes et solistes, mais dans la capacité à transcender ses contributions individuelles.»

Une recherche favoriséeLa Suisse est parmi les pays qui allouent les plus gros budgets à la recherche et au développement. Par ailleurs, la législa-tion fédérale a confi é la responsabilité de la promotion de la recherche scienti-fi que à la Confédération elle-même, qui a notamment mis en place le Fond Na-tional Suisse de la recherche scientifi -que. Actuellement, plusieurs pôles de recherche nationaux ont été attribués à des membres de la plateforme de Suisse occidentale.

des domaines d’expertise prio-ritaires pour l’organisation mondiale de la santéParmi les 13 domaines d’expertise de la plateforme BioAlps, les maladies cardio-vasculaires, le cancer (oncologie) et les neurosciences occupent une place de choix. Il faut dire que, selon l’Organisa-tion Mondiale de la Santé (OMS), les ma-ladies cardiovasculaires constituent la

cause n°1 de mortalité avec 30% du total des décès de notre planète. Les maladies neurologiques au sens large, neurodé-génératives et mentales, doivent égale-ment constituer une priorité. Quant aux cancers, ils restent l’une des principales causes de mortalité et le nombre cas est

en constante augmentation. Les préci-sions sont alarmistes et prévoient 11,5 millions de décès en 2030, soit une crois-sance de la mortalité de 45% entre 2007 et 2030.

de prestigieuses institutions et multinationales pour franchir l’étape bench to marketPlusieurs institutions de recherche de réputation mondiale ainsi que des in-dustries biotech, medtech et pharma sont présentes en Suisse occidentale. Outre l’EPFL, les universités et plus par-ticulièrement les Facultés de médeci-ne de Genève et Lausanne, et des indus-tries de renom comme Merck-Serono, Novartis et Edwards Lifesciences sont présentes sur ce territoire et d’autres sociétés viennent s’y installer réguliè-rement. Enfi n, mentionnons la présen-ce de Biocartis, pionnier de la médeci-ne personnalisée, assurément un des secteurs porteurs. Ariane Vlérick, Se-crétaire générale de BioAlps : «Les pers-pectives d’évolution sont très encoura-geantes.» Ce contexte est particulière-ment favorable aux entreprises du fait notamment de règles d’imposition in-téressantes, d’une législation compati-ble avec l’Union Européenne et de lois du travail relativement fl exibles.

Un écosystème propice à l’ex-cellenceLa présence sur son sol de professionnels de renom dans les domaines «omics», c’est-à-dire la génomique, la protéomi-que et la bioinformatique, ainsi que la force de l’EPFL (Ecole Polytechnique Fé-dérale de Lausanne) et du CSEM (Cen-tre Suisse d’Electronique et de Micro-technique) à Neuchâtel dans le domai-ne des biomatériaux a largement contri-bué à faire de la Suisse occidentale une «Health Valley». C’est la conséquence de tout un écosystème.

…au service de la santé des patients

Question:■■ De quelle manière la Suisse contribue-t-elle à l’innova-tion dans le secteur des produits de santé (Healthcare)?

Réponse:■■ La spécifi cité suisse en matière de recherche et déve-loppement, de proximité des ac-teurs et d’expertise facilite la réalisa-tion concrète de projets innovants pour améliorer la vie des patients.

13 domaines d’expertise:■■ bioma-tériaux, bioservices, cardiovasculai-re, organismes de soutien, diagnos-tic, endocrinologie, immunologie, medtech, micro- et nanotech, neu-rosciences, «omics», oncologie, cel-lules souches.

■■ 25’000 professionnels interna-tionaux hautement qualifi és du sec-teur biomédical et biotechnologique.

750 entreprises,■■ 500 laboratoires de recherche.

lE ClUSTEr BioAlPS

! A consulter sur internet :

www.bioalps.org

Benoît dubuisPrésident de BioAlps et Directeur d’Eclosion.

”La force d’un orches-tre ne réside pas dans le fait de réunir de bons interprètes et solistes, mais dans la capacité à transcender ses contri-butions individuelle.”

Le parc Biopôle.Un parc dédié aux sciences de la vie pour bé-néfi cier du dynamisme de toute une région.

L’industrie pharmaceutique suisse est ■■connue et reconnue dans le monde en-tier. En témoigne le déménagement, en septembre dernier, de la société améri-caine Eff Rx Pharmaceuticals au Biopôle à Epalinges sur Lausanne. Basée depuis plus de dix ans en Floride, la société est active dans l’amélioration de l’adminis-tration de médicaments existants en re-courant, notamment, par procédé d’eff er-vescence. Elle a récemment décidé de dé-ménager l’ensemble de ses activités ainsi que son siège social dans notre pays.

La proximité, critère de choixPour Christer Rosén, fondateur et CEO de la société, la place de la Suisse au cœur de l’Europe en fait un emplacement pri-vilégié: «La proximité de nombreux ac-teurs de la pharmaceutique off re de mul-tiples possibilités d’interactions». C’est d’ailleurs cette proximité qui a attiré l’en-trepreneur dans la région. Il voulait se rapprocher de l’un de ses principaux par-tenaires Nycomed – qui devra développer, fabriquer et commercialiser l’EX101, un traitement eff ervescent de l’ostéoporo-

se – dont le siège se trouve à Zurich. Mais alors pourquoi ne pas s’installer au plus proche de ce partenaire ? «Lorsque j’ai visité le Biopôle, j’ai apprécié le concept ainsi que le support apporté à des peti-tes entreprises telles que la mienne. C’est une chose que je n’ai pas retrouvé à Zu-rich». Et Christer Rosén d’ajouter: «Lau-sanne est bien placé, pas très loin de l’aé-roport de Genève, ni de Zurich».

Un cadre agréableEst-ce facile de s’installer à Lausanne en venant de Floride? «En Floride, de juin à octobre, la chaleur est insoutenable et c’est justement la bonne période pour apprécier la Suisse. Nous avons conservé notre maison là-bas et nous y retourne-rons». Originaire de Suède, Christer Ro-sén apprécie surtout le climat de travail en Suisse.

Profiter de la présence d’autres sociétés sur le siteAfi n de profi ter au mieux de sa présence sur le parc technologique vaudois, Chris-ter Rosén espère pouvoir développer des synergies avec les autres entreprises. Jean-Marc Tissot, président du Biopôle entend bien l’encourager dans ce sens: «Nous allons prochainement organiser à l’attention des entrepreneurs une pré-sentation de la vingtaine de sociétés éta-blies sur le Biopôle».

SUCCESS STorY

pubLicité

JLR

[email protected]

héLÈne LeLiÈVRe

[email protected]

installée depuis plus de dix ans aux etats-Unis, la société effRx Pharmaceuticals a récemment déménagé son siège social sur le site de Biopôle à epalinges sur Lausanne. Le but: profiter de la proximité des acteurs du secteur de la pharmaceutique.

Thomas RückleDirecteur, Discovery Project ManagementGenève, Suisse

Sans audace, pas d’avancées thérapeutiquesEn Recherche et Développement, nous savons que la science ne peut à elle seule changer la vie des patients. Il nous faut aussi appréhender l’impact humain d’une maladie, faire preuve de responsabilité, d’engagement personnel et de courage.

Nos travaux ne mènent pas toujours à de grandes découvertes ou un à médicament « révolutionnaire ».L’innovation est un travail d’endurance,et nous devons parfois lutter pour la percée d’une nouvelle approche scientifique.

Merck Serono est une division de Merck

Merck Serono est la division biopharmaceutique de Merck, un groupe pharmaceutique et chimique international. En mettant les connaissances scientifiques au profit des avancées thérapeutiques, Merck Serono propose des solutions innovantes dans ses domaines de spécialité : oncologie, maladies neurodégénératives, autoimmunes et inflammatoires, fertilité et endocrinologie.

Retrouvez d’autres témoignages sur :http://stories.merckserono.com

*S’engager pour la science, s’engager pour la vie

Annonce Fr 146 x 290 1 13.10.10 16:57

BiotecH, medtecH et

PHARmA

UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

BiotecH, medtecH et

1secteUR

Ph

oto

: ce

dr

icb

re

gn

ar

d.c

h

Page 6: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

6 · NOvEMBRE 2010 UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

news

La Suisse n’a pas de ressources naturel-les mais elle a des idées et elle est capa-ble de les concrétiser. Et c’est particu-lièrement le cas en Suisse occidentale. La région dispose en effet d’un réseau extraordinairement dense d’univer-sités et de centres de recherche de ré-putation internationale. Elle forme en-viron 50% des étudiants du pays. L’ap-proche entrepreneuriale des univer-sités, comme par exemple l’EPFL, crée une dynamique très forte dans le tis-su économique. Les liens étroits établis entre les centres de recherche et l’in-dustrie permettent au transfert tech-nologique de fonctionner à plein régi-me. Les innovations passent ainsi très rapidement en phase de production et de commercialisation. En outre, l’éco-nomie suisse se concentre sur des pro-duits à haute valeur ajoutée grâce à une main d’œuvre hautement qualifiée. L’ensemble de ces éléments combinés

permet de pousser la compétitivité de la Suisse occidentale.

Une reconnaissance interna-tionaleLa presse internationale reconnaît d’ailleurs cette force : l’an passé, la so-ciété américaine de média Red Her-ring, qui distingue chaque année les 100 sociétés les plus innovantes dans les hautes technologies, a choisi qua-torze start-up helvétiques pour ses Red Herring 100 Europe Awards. Sept d’en-tre-elles ont leur siège social en Suis-se romande. Et début 2010, le pendant mondial de ce classement, le Red Her-ring 100 Global, a sélectionné cinq so-ciétés suisses dont une en Suisse oc-cidentale, la société KeyLemon basée à Martigny et qui développe des logi-ciels de reconnaissance faciale et vo-cale permettant un accès plus facile de l’utilisateur à son ordinateur. Ces dis-tinctions offrent aux gagnants une re-connaissance mondiale. Au regard du nombre d’habitants, cela fait de la Suis-se l’une des régions les plus innovantes du monde. Il est clair que la Suisse occi-dentale a contribué de manière signifi-cative aux excellents résultats suisses en la matière.

Une collaboration inter-canto-nale nécessairePour favoriser ce contexte d’innova-tion, la Conférence des chefs de dé-partement de l’économie publique de Suisse occidentale (CDEP-SO), qui vise à traiter de l’ensemble des questions d’intérêts communs aux sept cantons de Suisse occidentale (Berne, Fribourg,

Vaud, Neuchâtel, Genève, Valais et Jura), a choisi de miser sur la collaboration inter-cantonale, comme axe de bataille crucial. Elle a mis par exemple en place deux programmes d’appui à l’innova-tion au travers des plateformes Platinn et Alliance. Elles offrent notamment des services gratuits – ou à prix avanta-geux – aux entrepreneurs de Suisse oc-cidentale souhaitant améliorer le fonc-tionnement de leur entreprise et leurs collaborations avec les milieux acadé-miques. En outre, la CDEP-SO est à l’ori-gine des quatre plateformes de valori-sation sectorielle : BioAlps, Micronarc, AlpICT et CleantechAlps. Chacun dans leur domaine, ces clusters créent une dynamique d’innovation, encouragent les synergies et favorisent le transfert technologique afin de stimuler le déve-loppement des entreprises et des insti-tuts de la région. Ils visent aussi à don-ner une visibilité aux services et pro-duits des entreprises de Suisse occi-dentale dans le pays comme à l’étran-ger. Ces clusters sont nés d’un manque : les résultats des innovations n’étaient pas convaincants dans chaque can-ton pris séparément. Il fallait donc une ouverture vers les autres régions pour obtenir de meilleurs résultats dans la compétitivité économique de la région. Les clusters créent cette ouverture. Le choix des thèmes n’a pas été anodin. Il y avait un besoin de renforcer les trans-ferts de technologies et de rassembler les forces. En outre, ces thèmes sont tous porteurs d’avenir.

Beat VonLanthen

[email protected]

Favoriser l’innovation en suisse occidentale

Beat VonlanthenPrésident de la Confé-rence des Départe-ments de l’Economie Publique de Suisse Oc-cidentale (CDEP-SO).

Photo: Pierre Vaudan

Question:■■ Qu’est-ce qui fait de la Suisse occidentale une région propice à l’innovation ?

Réponse:■■ Les liens étroits exis-tants entre les centres de recherche et l’industrie ainsi que les importants transferts de technologies forment une combinaison puissante qui «booste» la compétitivité du pays.

pubLicité

Page 7: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

NOvEMBRE 2010 · 7UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

news

Encourager la création de startups est capital pour l’innovation en Suisse. Notre pays est devenu expert dans ce domaine. Avec un budget de 100 mil-lions de francs, l’agence pour la pro-motion de l’innovation (CTI), créée il y a 60 ans par la Confédération, a pour but de faciliter le transfert de savoir et de technologie entre les hautes écoles et les entreprises. Pour cela, elle aide fi nancièrement des projets orientés vers le marché dans le domaine de l’in-dustrie et des services et encourage la création et le développement d’entre-prises dont les activités sont basées sur la science. Elle propose également du coaching pour les jeunes entrepre-neurs. En outre, la Suisse accueille, plus que tout autre pays en Europe, le siè-ge social international ou européen de nombreuses multinationales. Cet éco-système fait de la Suisse le pays ayant la meilleure capacité d’innovation au monde, selon l’Ecole polytechnique fé-dérale de Zurich.

La suisse romande, nouvelle « silicon Valley »La Suisse doit beaucoup à la région lé-manique très innovante dans les domai-nes des sciences de la vie, des biotechno-logies et de l’informatique. Au point que

la région lémanique est en passe d’être reconnue mondialement comme une «Silicon Valley» des biotechnologies. Les connaissances fondamentales en médecine, en biologie, en micro- et na-notechnologies sont présentes dans les universités. Le défi consiste à les combi-ner. La confi ance est toutefois de mise quand on constate l’eff ervescence sur le site de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL): des centres de recher-ches de sociétés renommées telles que Logitech et de Nokia sont bâtis directe-ment sur le campus, favorisant ainsi la communication entre l’industrie et les écoles.

Plus d’indépendance pour encore plus d’innovationDès janvier 2011, un grand change-ment attend la CTI: l’agence pour la promotion de l’innovation devien-dra indépendante. Deux projets se-ront alors développés. D’une part, la CTI entend créer des instruments pour stimuler l’innovation dans l’in-dustrie et pour aider les entreprises à formuler leurs besoins. A noter que jusqu’à maintenant la plupart des projets sont proposés par des uni-versités. Pour atteindre cet objectif, on pourrait imaginer, par exemple, de donner des bons d’échange à des PME afin de financer les universités et les aider à développer leurs projets. D’autre part, elle compte développer les parts réelles et virtuelles d’inno-vation. Pour cela, il s’agira d’investir pour que les entreprises et les univer-sités bâtissent des centres de recher-ches communs, ainsi que de créer une plateforme internet, sponsorisée par la CTI, sur laquelle chercheurs et industriels pourraient se rencontrer pour développer des projets.

Vers une combinaison des savoirs

WaLteR SteinLin

[email protected]

depuis plus de 60 ans, l’agence de la confédération pour la promotion de l’inno-vation (cti) soutient la créa-tion de startup et encourage le transfert de technologies entre les hautes écoles et les entreprises.

Walter steinlinPrésident de la Com-mission pour la tech-nologie et l’innovation (CTI).

PHOTO: PETER RUGGLE

des transferts de technologies primordiaux

1En favorisant la création de liens entre les centres de re-cherche et l’industrie, les

transferts de technologies sont facili-tés.

Une réelle approche entrepreneuriale

2Inciter les universités et les hautes écoles à développer une approche entrepreneuriale

permet d’accroître la dynamique du tis-su économique local.

de l’innovation à la commercialisation

3Les innovations se doivent de passer rapidement en phase de production puis de com-

mercialisation. Cela permet de toujours rester à la pointe de l’innovation.

des produits à haute valeur ajoutée

4Le fait de se concentrer sur des produits à haute valeur ajou-tée grâce à une main d’œuvre

hautement qualifi ée augmente encore la compétitivité de la Suisse.

des clusters thématiques forts

5Favoriser la collaboration inter-cantonale est un axe de bataille crucial pour faire face aux défi s

d’aujourd’hui, parce que l’union fait la force. La mise en place des clusters thé-matiques doit encore favoriser la visibi-lité des entreprises à l’étranger. Il faut s’assurer que leurs fondations soient as-sez solides pour soutenir les développe-ments futurs.

Un soutien des entreprises locales

6La mise en place de deux pro-grammes d’appui à l’innova-tion au travers des plateformes

Platinn et Alliance doit aider les entre-prises de Suisse occidentale en leur of-frant des services visant à améliorer leur fonctionnement et leurs collabora-tions avec les milieux académiques.

CoNSEilS DE B.VoNlANTHEN

6

BeAt VonLAntHenen plus de sa position au cdeP-so, mr Vonlanthen est également membre de l’endK et de la cden.Photo: Pierre Vaudan

Award-Partner

Félicitations!Le Swiss Innovation Forum et ses partenaires félicitent les gagnants du Swiss Technology Award 2010!

Catégorie «seed»

Malcisbo AG, Zürichwww.malcisbo.com

Catégorie «start-up»

Optotune AG, Dübendorfwww.optotune.com

Catégorie «maturity stage»

HeiQ Materials AG, Bad Zurzachwww.oilguard.org | www.heiq.comwww.twe.de | www.beyondst.com

www.swiss-innovation.comfacebook.com/swissinnovationtwitter.com/swissinnovation

pubLicité

Page 8: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

8 · NOvEMBRE 2010 UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

inspiRAtiOn

«Le monde a connu une succession de ré-volutions, notamment la révolution in-dustrielle, explique Eric Plan, secrétai-re général de CleantechAlps. Pendant les dernières décennies, il y a eu une certai-ne accélération avec d’abord la révolu-tion des technologies de l’information et de la communication, puis celles des Bio-tech et des Nanotech. C’est maintenant au tour des Cleantech». Les cleantech se défi -nissent comme l’ensemble des produits, des services et des technologies qui vi-sent à une utilisation pérenne et durable des ressources et à la production de nou-velles énergies. «Les cleantech touchent tous les secteurs de l’économie. Nous as-sistons donc désormais à une révolution transversale». Les éléments déclencheurs de cette révolution résident dans l’accep-tation du fait non seulement que les res-sources énergétiques primaires sont li-mitées mais aussi que le réchauff ement climatique est réel. Les cleantech sont par conséquent un secteur à part entière comme le montrent les chiff res des récen-tes études. Rien qu’en Suisse, ils génèrent chaque année 18 à 20 milliards de francs de la valeur ajoutée brute. Cela représen-te entre 3 et 3,5% du produit intérieur brut (PIB). Les technologies vertes occupent près de 160 000 personnes en Suisse, soit 4,5% de la population active. Ces valeurs sont comparables à celles du tourisme.

Une vision à long terme«Les cleantech ne sont pas seulement une thématique à la mode, mais c’est surtout un passage obligé. Nous avons enfi n réa-

lisé que les ressources étaient fi nies. Nous changeons progressivement de paradig-me. Nous entrons réellement dans l’ère du ‘vrai’ développement durable». Etant donnée la croissance de la démographie, la consommation d’énergie, d’eau et d’ali-ments va continuer à augmenter. C’est une évolution inéluctable. Ce secteur n’est tou-tefois pas totalement nouveau. Il s’appuie en partie sur des technologies et concepts éprouvés depuis longtemps (STEP, usine d’incinération, etc.). «Ce n’est pas un feu de paille. C’est un changement sociétal qui va devenir un mode de vie». D’ici à 2020, les cleantech devraient produire, chaque an-née, 2200 milliards d’euros dans le monde, soit une croissance annuelle de 8 à 10%. En

2008, l’industrie de l’eau générait 1,4 mil-liards d’euros de chiff re d’aff aires, d’ici 2011, ce montant devrait atteindre 2,5 mil-liards d’euros.

Une opportunité pour la suisseLa Suisse est pionnière dans le secteur des cleantech. Le tri des déchets y est exem-plaire et l’électricité est majoritairement issue d’énergie renouvelable (hydrauli-que). Les standards de construction écolo-giques, comme par exemple les labels Mi-nergie et Minergie P, existent depuis long-temps dans notre pays. Par ailleurs, outre les fonds d’investissement durable, des concepts novateurs, tels que la «société à 2000 W», sont nés en Suisse. Par ailleurs,

le thème des cleantech est mis en lumiè-re par des projets phares, tous initiés en Suisse occidentale : ainsi, le bateau Pla-net Solar a commencé son tour du monde sans escale uniquement grâce à l’énergie solaire. De son côté la voiture éolio-solai-re, du projet Icare utilisera uniquement les forces du soleil et du vent pour propul-ser deux reporters sur quatre continents. Quant à Solar Impulse, l’avion solaire de Bertrand Piccard, il devrait accomplir son tour du monde par les airs à l’énergie so-laire en 2013.

développer le domaine du cleantechBeaucoup d’initiatives sont actuellement chapeautées par le Masterplan cleantech de la Confédération. La troisième Confé-rence sur l’innovation, qui s’est tenue ré-cemment à l’initiative de la présidente de la Confédération, Doris Leuthard, a ap-prouvé cinquante mesures et recomman-dations proposées dans ce Masterplan. Les mesures couvrent tous les aspects de la chaîne de création de valeur, de la re-cherche au marché en passant par la ré-gulation et la formation. L’ensemble des actions préconisées sera donc mis en œu-vre par la Confédération, les cantons et les milieux économiques et scientifi ques au cours des prochaines années. Le but est de permettre à l’économie suisse de se posi-tionner au mieux à l’échelle mondiale sur le marché en plein essor des technologies propres et respectueuses des ressources. La consolidation des acteurs et des initia-tives est en place et commence à déployer ses eff ets à l’exemple du cluster Clean-techAlps (Suisse occidentale) ou de Clean-tech Switzerland (plateforme nationale tournée principalement vers les activi-tés d’export). Par ces diff érentes mesures, la Suisse s’engage sur la voie de l’écono-mie verte via la diminution de la consom-mation de ressources et entend ainsi dy-namiser l’industrie dans le domaine des cleantech.

La révolution des cleantech est en marche

héLÈne LeLiÈVRe

[email protected]

Question: ■■ A l’heure où la question environnementale est sur toutes les lè-vres, les cleantech prennent de plus en plus d’ampleur. Mode passagère ou révolution durable?

Réponse: ■■ Aujourd’hui, en Suis-se, quelques 160 000 personnes tra-vaillent dans le domaine des cleantech. D’ici 2020, le Conseil fédéral entend faire de la Suisse, le leader dans la re-cherche et la production de cleantech.

”Les cleantech ne sont pas un feu de paille. C’est un chan-gement sociétal qui va devenir un mode de vie.”

eric PlanSecrétaire général de CleantechAlps.

ClEANTECH

lE ClUSTEr ClEANTECHAlPS

cleantechAlps■■ est une initia-tive, lancée en juin 2010, des can-tons de Berne, Genève, Vaud, Va-lais, fribourg, Neuchâtel, Jura et soutenue par le secrétariat d’état à l’économie.

Pour les instituts, start-up ou ■■Pme qu’elle soutient, la plateforme apporte à la fois visibilité et accès aux réseaux industriels spécifi ques.

elle vise à créer des syner-■■gies et à soutenir le développement d’affaires dans les sept fi lières prio-ritaires suivantes: solaire photovol-taïque, petite hydraulique, valorisa-

tion des déchets, eau, smart grid, écologie industrielle et énergétique du bâtiment.

Le cluster assure la coordi-■■nation en Suisse occidentale pour la plateforme nationale «Cleantech Switzerland», outil de soutien à l’ex-portation pour les PME du secteur.

La coprésidence de clean-■■techAlps est assurée par les can-tons de fribourg et du Valais.

! A consulter sur internet :

www.cleantech-fr.chwww.cleantech-alps.com

cLeAntecH

UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

cLeAntecH

2secteUR

SUCCESS SToriES

GramithermIsoler son habitat avec de l’herbe

ecowizzMaîtriser sa consommation d’énergie.

Fabriquer des isolants à usage de ■■construction à partir de l’herbe des prés. C’est l’idée qu’a développé Stefan Grass, fondateur et directeur de la société Gra-mitech, une startup vaudoise créée fi n 2004. Après plusieurs années d’expérien-ces et de développement, une chaîne de production a été installée à Chavornay. Les panneaux isolants en fi bres de cel-lulose extraites d’herbe sont produits et commercialisés depuis 2009 sous le nom de Gramitherm. Grâce à un partenariat avec un agriculteur de la région, le four-nisseur reste naturel et régional sur l’en-semble de la chaîne de valeur. «Nous nous distinguons des autres fournisseurs d’isolants naturels (bois ou chanvre), qui importent en partie leur matière pre-mière ou le produit fi ni, explique Werner Meier, directeur commercial. Nous som-mes compétitifs par rapport aux autres isolants naturels et 10 à 15% plus chers que des laines de verre ou de roche.» La production de ces panneaux nécessite très peu d’énergie grise et le bilan carbo-ne de l’entreprise est très bas voire néga-tif en considérant la capture du CO2 par photosynthèse de l’herbe utilisée. Le pro-duit n’émet ni gaz ni particules fi nes et crée, par sa capacité à réguler l’humidi-té, un climat d’habitat sain. En outre, il ne cause pas de démangeaisons ce qui facili-te et rend la pose plus confortable.

Créée en octobre 2009, la startup valai-■■sanne Geroco entend utiliser le meilleur des technologies de la domotique (solu-tions d’automatisation des bâtiments) en off rant un produit abordable et sim-ple d’utilisation pour réduire sa consom-mation d’énergie domestique. Pour cela, elle commercialise depuis fi n septem-bre un boitier branché sur la prise électri-que qui permet aux utilisateurs de mesu-rer la consommation de leurs appareils et d’en programmer un arrêt complet pour limiter leur consommation en stand-by. «Nous avons déjà enregistré plus de 450 commandes sur notre site internet». Vin-cent Balegno, COO et cofondateur de Ge-roco précise que la société, qui compte dé-jà 10 employés (7 équivalent plein-temps), a déjà lancé, sous le nom d’Ecowizz.net, un site internet informatif sur l’énergie et le développement durable. Les utilisa-teurs utilisent ce site web pour accéder aux relevés de leur consommation et ob-tenir des conseils pour réduire leur dé-pense d’électricité. «Nous avons constaté un réel intérêt des fournisseurs d’énergie, notamment Romande énergie qui fait ac-tuellement la promotion notre solution à ses clients. D’ici l’an prochain, nous pro-poserons notre solution aux entreprises, car leur potentiel d’économies d’énergie est important».

PAnneAUX soLAiResAvec une croissance moyenne de 40% sur ces 10 dernières années, le secteur du photovoltaïque reste le plus dynamique des cleantech.Photo: ShutterStock

héLÈne LeLiÈVRe

[email protected]

héLÈne LeLiÈVRe

[email protected]

Page 9: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

NOvEMBRE 2010 · 9SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉDIGÉ ET PRODUIT PAR MEDIAPLANET

Page 10: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

10 · NOvEMBRE 2010 UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

news

Dans une montre portée au poignet, dans un verre coloré, dans un dentifrice, dans un lecteur MP3… Si les micro- et na-notechnologies restent méconnues du grand public, elles font partie de notre quotidien. «Les microtechnologies recou-vrent toutes les technologies faites dans des dimensions telles que les forces de surface l’emporte sur les forces de l’iner-tie». Et Jacques Jacot, professeur à l’EPFL et membre du groupe d’experts du clus-ter Micronarc, de préciser: «Lorsque les dimensions sont inférieures au millimè-tre, le poids des objets peut être oublié». A l’heure actuelle, en Suisse, la microtech-nique génère environ 28 milliards de PIB, dont 14 milliards pour le seul secteur de l’horlogerie.

Un potentiel en croissance per-manenteLe potentiel des micro- et nanotech-nologies est énorme et surtout il est en constante progression aux dires de Jac-ques Jacot: «Il y a 20 ans, ces technologies n’étaient pas utilisées dans le domaine médical par exemple. Aujourd’hui nous travaillons sur des capteurs qui pour-raient être ingérés et activés par la suite à l’aide d’une télécommande. Nous trou-vons régulièrement des nouveaux do-maines d’applications».

Une notion récente pour une technologie éprouvéeQuant aux nanotechnologies, elles re-groupent le contrôle et l’analyse des phé-nomènes qui s’eff ectuent à une échelle nanoscopique, c’est-à-dire à une échelle de 10-9 mètres. «Un nanomètre par rap-port à un mètre, cela équivaut à la taille d’un enfant de sept ans environ par rap-

port à celle du soleil», explique Dr Stefan Hengsberger, Professeur à l’Ecole d’in-génieurs et d’architectes de Fribourg et coorganisateur du Réseau nanotechno-logies de Fribourg. Jacques Jacot estime que le terme «nanotechnologies» a été

inventé à l’usage des journalistes et que les nanotechnologies font partie des mi-crotechnologies. Stefan Hengsberger, de son côté, considère les nanotechnologies comme un domaine transversal qui a un impact dans une multitude de secteurs, entre autre dans les microtechnologies. «En eff et, les nanotechnologies ne four-nissent pas forcement de nouveaux pro-duits mais aident souvent à améliorer les propriétés des produits existants». Et Ste-fan Hengsberger de préciser que les na-notechnologies existent depuis plusieurs centaines d’années: «La couleur des vi-traux était déjà fabriquée à partir de mi-nuscule particule d’or, c’est déjà de la na-notechnologie. Et pourtant, ce n’est que plus récemment que le terme ‘nanotech-nologies’ a fait son apparition». L’amélio-ration des moyens techniques d’observa-tion microscopique et maintenant na-noscopique a fortement contribué à une meilleure compréhension de ces techno-logies.

se regrouper pour être plus visible«La concentration d’expertise et de compétences présentes dans la région est inégalée». Pour Edward Byrne, chef de projet Micronarc, c’est une réelle plus-value puisqu’elle off re aux entre-preneurs la possibilité d’accéder direc-tement et facilement au tissu industriel local. Jacques Jacot remarque que dans le monde de la science, il n’existe plus de frontières tant le nombre de spécialistes dans un domaine est limité. Les cher-cheurs de tous les pays sont en contacts les uns avec autres. Il s’agit pour les PME suisses de trouver des ouvertures à l’étranger. C’est la raison d’être de la pla-teforme Micronarc. Il s’agit de montrer que la microtechnique existe en Suis-se et de présenter les diff érentes com-pétences présentes sur le sol suisse. Le cluster met en avant le «made in Swit-zerland» qui reste, selon Edward Byrne, une référence au niveau mondial.

La suisse de l’infi niment petit

héLÈne LeLiÈVRe

[email protected]

Question: ■■ Qu’est-ce qui fait de la Suisse un des pays les mieux pla-cés en matière d’innovation dans les micro- et nanotechnologies?

Réponse: ■■ Historiquement no-tre pays a développé un savoir-faire spécifi que dans les microtechno-logies particulièrement grâce à son secteur horloger.

La contraction ■■ de trois notions-clés Micro, Nano et Arc forme la pla-teforme Micronarc

Région de■■ haute culture industriel-le, la Suisse occidentale s’est déve-loppée comme un centre d’excellen-ce en micro et nanotechnologies

micronarc offre ■■ une meilleure vi-sibilité aux entreprises par une pré-sence communes sur des salons et conférences scientifi ques.

lE ClUSTEr MiCroNArC

! A consulter sur internet :

www.micronarc.ch www.cluster-precision.ch www.nano-net.ch

micRo et nAnotecH

UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

micRo et nAnotecH

3secteUR

simplifi er le contrôle de la qualité de l’eau

capteurs de chlore.les puces en silicium des capteurs représen-tent les éléments clés de la mesure du chlore.

développé à neuchâtel, un capteur en silicium permet de mesurer précisément la concentration en chlore de l’eau

Seulement 3 % de l’eau présente sur la surface de la Terre est douce. Cela fait de l’eau une ressource précieuse. «Le plus grand défi actuellement réside dans l’eau» Et Nico de Rooij, vice-président de la division Microsystems Techno-logy au CSEM (Centre suisse d’électro-nique et de microtechnique) et profes-seur à l’EPFL, de préciser: «Il s’agit d’as-surer partout dans le monde la distri-bution d’eau potable de qualité». Pour assurer la production et le traitement d’une eau saine, le CSEM a développé, sur la base de travaux de recherche de base et de faisabilité menés par l’Ins-titut de Microtechnique (IMT) de l’EP-FL, un capteur en silicium permettant de mesurer la concentration en chlore dans l’eau. «Le chlore est utilisé dans la désinfection de l’eau. C’est un élément nécessaire mais il ne doit pas être pré-sent en quantité trop importante ou in-suffi sante. Ce capteur permet donc de mesurer précisément la concentration de chlore». Nico de Rooij explique qu’il existait jusqu’ici des systèmes de me-sures mais ils étaient encombrants et donc peu pratique pour une utilisation à grande échelle: «Notre capteur est no-vateur dans le sens où nous avons ré-duit considérablement la taille du pro-

cédé permettant ainsi de généraliser les contrôles de la qualité de l’eau».

Vers une fabrication indus-trielleAprès plusieurs années de développe-ment, le capteur de chlore a été mis en production. «Selon les projets, cela peut prendre entre cinq et dix ans depuis la première idée jusqu’à la commercia-lisation». Seul capteur sur le marché à eff ectuer une mesure fi able dans des conditions particulières (pression va-riable dans le réseau, risque d’encras-sement…), ce capteur est désormais in-clus dans une sonde multi-paramètres commercialisée par Neroxis SA sise à Neuchâtel en collaboration avec Veo-lia Eau, Solutions & Technologies. Avec la mondialisation et des contraintes pesant de plus en plus sur le temps, la gestion de la qualité de l’eau doit se fai-re de manière à la fois plus rapide, plus automatique et plus précise afi n d’évi-ter au maximum d’interprétation sub-jective dans les programmes de détec-tion microbiologique. Ce capteur per-met non seulement de répondre à ces besoins mais il vise aussi à étendre les procédés d’analyse de l’eau à l’usage du plus grand nombre. «En contribuant à la qualité de l’eau, nous contribuons de la même manière à la qualité de la vie».

SUCCESS STorY

pubLicité

fischer connectorssolutions connectiques haute performance

www.fischerconnectors.ch

HeadquartersFischer Connectors SASaint-Prex - SuisseTél. +41 21 800 95 [email protected]

SA

wwwwww

”La concentra-tion d’expertise et de compétences présentes dans la région est incroya-ble.”edward Byrne Chef de projet Micronarc

héLÈne LeLiÈVRe

[email protected]

Page 11: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

NOvEMBRE 2010 · 11UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

news

«La Suisse dispose à la fois d’instituts de recherche et hautes écoles reconnus mondialement, d’entreprises innovan-tes et de structures de soutien à la créa-tion d’entreprise très actif. Beaucoup de pays nous envient». Pour Didier Mes-nier, secrétaire général de la plateforme de promotion des nouvelles technolo-gies Alp ICT, la Suisse est un terrain fer-tile et très dynamique en termes d’in-novation. La huitième édition du «Ta-bleau de bord européen de l’innovation» de l’Offi ce fédéral de la statistique en té-moigne, puisque notre pays a amélioré ses performances dans le domaine de l’innovation et se situe dorénavant en tête des pays européens. Et c’est parti-culièrement le cas dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Un écosystème propice à l’innovation La capacité d’innovation dans ce secteur en Suisse occidentale est importante. El-le est renforcée par la présence de struc-tures d’accompagnement à la création d’entreprise, de programmes de soutien à l’innovation ou encore de formations à l’usage des petites et moyennes en-treprises (PME). Présents dans chaque canton de Suisse occidentale, des incu-bateurs tels que The Ark, Neode, Fri-up, Creapole, le PSE ou Fongit favorise le dé-veloppement des PME. «L’intérêt porté à la région par des groupes tels que Nokia, Logitech et Credit Suisse, qui viennent d’installer leur centre de recherche sur le campus de l’EPFL à Lausanne, ren-

force encore la possibilité de mettre en place des projets collaboratifs entre les Hautes écoles et les entreprises». Cela accroît encore l’attractivité et le dyna-misme de la région dans le secteur des TIC, créant ainsi un écosystème propice à l’innovation.

Une progression importante«Plus d’une douzaine d’entreprises parte-naires d’Alp ICT ont été répertoriées dans

le «Red Herring 100 Europe 2009» (ndlr : Top 100 des entreprises technologiques en Europe), notamment Arimaz, KeyLe-mon, NetGuardians et Sobees». Le secteur des TIC ne cesse de progresser dans notre pays. En 1998, il générait moins de 10 mil-liards de francs au titre de la création de valeur, soit environ 4 % du PIB suisse. Dé-sormais, ces chiff res dépassent les 25 mil-liards de francs, soit environ 5 % de l’en-semble de la valeur générée en Suisse.

Un potentiel à exploiterLes technologies de l’information et de la communication sont au cœur des bouleversements de demain. Dans le fu-tur, elles seront encore davantage sour-ce d’innovations notamment dans les applications vertes, qui représentent un potentiel économique de 1400 milliards de francs suisses annuel au niveau mon-dial. La plateforme de promotion des nouvelles technologies Alp ICT se foca-lise donc surtout sur des projets ayant un potentiel de déploiement à l’inter-national. Son objectif est d’une part de promouvoir et valoriser les acteurs du domaine et, d’autre part, de les accom-pagner sur les marchés de proximité et internationaux et de valoriser la région dans le domaine des TIC afi n d’inciter des investisseurs étrangers à s’implan-ter en Suisse.

naissance de projets collaboratifsDepuis sa création, la plateforme a fa-cilité la concrétisation d’aff aires et de partenariats des entreprises de Suis-se occidentale en participant à la nais-sance d’un réseau collaboratif. Les diff é-rents événements auxquels elle a parti-cipé, notamment l’ITU Telecom World 2009, les Mobile Monday, les conféren-ces Technoark et Lift ainsi que le World Mobile Congress à Barcelone ou Le Web à Paris, ont permis aux entreprises pré-sentes de découvrir les acteurs écono-miques de leur région. Des synergies ont alors pu émerger entre les entreprises mais également avec les instituts de re-cherche et de formation. C’est par exem-ple le cas de Fontself, dont la plateforme basée sur le cloud-computing permet aux utilisateurs d’Internet de person-naliser leurs messages avec des polices de caractères individuelles et qui a dé-veloppé sa solution avec l’Institut Idiap en Valais.

un secteur à l’imagination frénétic

héLÈne LeLiÈVRe

[email protected]

Question:■■ Qu’est-ce qui fait de la Suisse occidentale une place re-connue pour les Technologies de l’information et de la communica-tion ?

Réponse: ■■ La présence sur son sol de nombreux instituts de forma-tion, de centres de recherche de groupes reconnus mondialement ainsi que de programme de soutien à l’innovation favorise la création de valeur dans ce secteur.

inFotecH

UN SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

inFotecH

4secteUR

Un secteUR d’AVeniR. La rapidité et l’amplitude de la croissance du secteur des tic en suis-se laissent présager de nombreuses futures synergies. Photo: ShutterStock

héLÈne LeLiÈVRe

[email protected]

Installée à Genève, la société Sensome-trix a développé un algorithme uni-que, qui permet d’authentifi er à hau-te vitesse des individus par analyse du réseau sanguin de la main. Les per-sonnes peuvent être reconnues rapi-dement parmi une population de plu-sieurs centaines de milliers voire plu-sieurs millions. Au printemps dernier, Sensometrix a fi nalisé un accord mon-dial de licence, de promotion et de dis-tribution de la technologie SensoBrain, signé avec Fujitsu lors du salon ITU Te-lecom World à Genève en octobre 2009. «La technologie SensoBrain est em-barquée dans la SensoBox distribuée d’abord en Suisse et qui commence à rayonner en Europe. Mais nous visons aussi les marchés internationaux». Ré-cemment, Nicolas Rebetez a bénéfi cié du soutien d’Alp ICT pour prospecter au Brésil: «C’est un marché intéres-sant pour nous car le pays va accueillir la Coupe du monde de football en 2014 et Rio de Janeiro a été sélectionné pour organiser les Jeux olympiques d’été de 2016. Notre technologie pourrait être utilisée pour sécuriser les accès aux événements avec un avantage certain: la rapidité d’identifi cation et le confort d’utilisation puisqu’aucune carte n’est nécessaire».

sensometrixSensobox de Sensometrix qui permet d’analyser les individus par analyse du ré-seau sanguin de la main.

SUCCESS STORY

sensometrix, La biométrie au service de la sécuritéinstallée à Genève, la société sensometrix a développé un algorithme unique, qui per-met d’authentifier à haute vi-tesse des individus par ana-lyse du réseau sanguin de la main.

Profil

didier mesnierFonction:■■ Secrétaire général d’Alp

iCT depuis 2003.mission:■■ Construire, en Suisse oc-

cidentale, un réseau d’entreprises in-novantes dans le domaine des TiC et plus particulièrement le cloud com-puting, la sécurité, les applications mobiles, les télécommunications, les médias sociaux...

domaine d’expertise: ■■ Technolo-gies de l’information et de la commu-nication, technologies vertes et coa-ching pour des startups innovantes

Parcours: ■■ Conseiller en entreprise à l’oPi, certifi é coach Platinn et CTi start-up depuis 2003, il a précédem-

ment cofondé et dirigé KeySoft En-tellect, active dans les logiciels inter-net mobile pour les entreprises.

pubLicité

Page 12: no 3 / novembre 2010 innOVAtiOndoc.mediaplanet.com/all_projects/6042.pdf · a Suisse se trouve à la tête du classement des pays les plus compétitifs selon le dernier rapport annuel

§ § 0 § §