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PHOTO: JENNY FAZAN/PHOVEA/WWW.JENNYFAZAN.COM MAKE ME BEAUTIFUL N°1/Décembre 2010 POUR CHOISIR LE MEILLEUR SPÉCIALISTE 3 ETAPES La gente masculine Les hommes face au miroir Tendances 2011 Quel est l’avenir de la chirurgie esthétique ? Thermage & Lipoaspiration Au service de la qualité de la peau SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉDIGÉ ET PRODUIT PAR MEDIAPLANET SLOW & SUSTAINABLE BEAUTY «Une démarche qui se veut respectueuse, consciente et naturelle» TRAITEMENTS LASER, MÉDECINE ESTHÉTIQUE ET CHIRURGIE PLASTIQUE 8, Rue du 31-Décembre – 1207 Genève Tél.: +41 22 732 22 23 - www.aesthetics-ge.ch

N°1/Décembre 2010 MAKE ME bEAutiFuLdoc.mediaplanet.com/all_projects/6539.pdf · oreilles décollées! Dès la Première Guerre mondiale, en France, ces inter-ventions réparatrices

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Page 1: N°1/Décembre 2010 MAKE ME bEAutiFuLdoc.mediaplanet.com/all_projects/6539.pdf · oreilles décollées! Dès la Première Guerre mondiale, en France, ces inter-ventions réparatrices

Photo: JENNY FAZAN/PhoVEA/WWW.JENNYFAZAN.CoM

MAKE ME bEAutiFuLN°1/Décembre 2010

PoUR CHoISIR LE MEILLEUR

SPÉCIALISTE

PoUR CHoISIR LE

3ETAPES

La gente masculineLes hommes face au miroir

Tendances 2011 Quel est l’avenir de la chirurgie esthétique ?

Thermage & LipoaspirationAu service de la qualité de la peau

SUPPLÉmeNT PUbLIcITAIre rÉdIGÉ eT PrOdUIT PAr medIAPLANeT

SLOW & SUSTAINABLE BEAUTY «Une démarche qui se veut respectueuse,

consciente et naturelle»

TRAITEMENTS LASER, MÉDECINE ESTHÉTIQUE ET CHIRURGIE PLASTIQUE

8, Rue du 31-Décembre – 1207 GenèveTél.: +41 22 732 22 23 - www.aesthetics-ge.ch

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2 · decembre 2010 SUPPLÉmeNT PUbLIcITAIre rÉdIGÉ eT PrOdUIT PAr medIAPLANeT

En ma qualité de président de l’ISAPS (International Society of Aesthetic Plastic Surgery – Société interna-tionale de Chirurgie Plas-tique et Esthétique), c’est pour moi un honneur et un

immense plaisir que de vous présenter ce domaine formidable qu’est la chirurgie es-thétique. En ce qui me concerne, si le choix était à refaire, c’est sans hésitation que j’y consacrerais à nouveau ma carrière pro-fessionnelle. Le champ d’action du chirur-gien esthétique pour embellir les corps est en effet si vaste. Celui-ci peut donner for-me à des seins disgracieux en augmentant ou diminuant leur volume, remodeler une silhouette suite à une perte importante de poids, corriger les effets du vieillissement sur le corps ou le visage, ou encore soigner des malformations congénitales et des lé-sions post-traumatiques.

Tout est question d’expérienceToutes ces opérations ne sont cependant pas des actes banals, et le chirurgien devra disposer d’une solide expérience pratique pour les mener à bien. D’autant qu’une deuxième chance lui sera rarement don-née, un travail raté étant souvent difficile à corriger par la suite. Le chirurgien esthé-tique se doit donc de réussir son geste du premier coup.

Pas de promesses mirobolantesLa chirurgie esthétique pouvant être une activité très lucrative, nombre de méde-cins s’y essaient sans toujours disposer de l’expérience requise. Certains d’entre eux vous feront miroiter des traitements qu’ils prétendent sans risque et sans cica-trice, ce qui s’avère utopique dans un do-maine qui n’est pas à l’abri de tels aléas. Par ailleurs, seul le titre de «spécialiste en chirurgie reconstructive plastique et es-thétique», qui nécessite une formation longue, est aujourd’hui protégé. Ce qui im-plique que tout un chacun peut en revan-che s’approprier celui de «chirurgien de la beauté» par exemple.

L’importance de s’informerCela étant dit, il est primordial que le futur patient s’informe avant le passage à l’acte. En particulier, il sera bien avisé de récolter les avis de plusieurs sources, une seconde opinion paraissant le strict minimum.

L’ISAPS prend la santé des patients et les qualifications des médecins très au sérieux. Ainsi notre organisation colla-bore avec la plupart des Etats européens afin que ceux-ci adoptent des standards qui puissent clarifier les compétences des médecins.

Nous vous encourageons à prendre contact avec un chirurgien plastique avant que des malformations congénita-

«La formidable expansion des techniques et des matériaux existant en dentisterie permet-tent d’offrir de nombreuses solutions adaptées aux deman-des des patients en termes d’esthétique dentaire.»

Dr Philippe GermanierResponsable du centre dentaire de St-François, ancien Chef de clinique et actuel instructeur à l’Université de Zu-rich.

NOUS CONSEILLONS

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MakE ME BEaUtIFUL, 1ÈRE EdItION dÉCEMBRE 2010

Managing Director: Frederik ColfachEditorial Director or Production Manager: Corinne MeierBenjamin Schwager

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L’objectif de Mediaplanet est d’amener de nouveaux clients à nos annonceurs en four-nissant aux lecteurs un contenu motivant et de haute qualité rédactionnelle.

Sociologie de la beauté p. 3En quête de la beauté idéale

Témoignage d’une patiente p. 5Entretien sur un choix réfléchi qui aide à mieux se sentir dans son corps et dans sa tête

p. 6

Dans la plupart des pays, le titre de médecin qualifié en chirurgie plastique, esthétique et reconstructive s’obtient au terme d’une formation d’au moins huit ans, dont le volet es-thétique constitue la partie la plus exigeante. La chirurgie esthétique se pratiquant essen-tiellement à la surface du corps, le chirurgien plastique se doit d’être très rigoureux dans son travail, puisque celui-ci sera visible par tous.

L’essentiel est de faire le bon choix

les, des parties déplaisantes de votre corps, ou les effets du vieillissement deviennent source de douleur pour de nombreuses années. Dans la plupart des cas, il sera en notre pouvoir de vous aider, avec des ré-sultats parfois fabuleux. Avant une éven-tuelle opération, il importe cependant que toutes vos questions aient trouvé une ré-ponse, puisqu’il risque ensuite d’être trop tard. Surtout, soyez très prudent dans le choix de votre chirurgien. Ainsi, dès que vous aurez trouvé le bon, toutes les chan-ces seront de votre côté afin que le résultat final vous enchante.

Les objectifs de l’ISAPSFondée il y a 40 ans sous l’égide de l’Orga-nisation des Nations Unies à New York, la mission de l’ISAPS est d’offrir à ses chirur-giens membres une formation continue qui amène ceux-ci à maîtriser les techni-ques et procédures de pointe; de mettre à disposition du public et des médias une information fiable et actuelle et de pro-mouvoir une pratique sûre de la chirurgie esthétique. En espérant que cette édition richement documentée vous en appren-ne davantage sur ce domaine passion-nant qu’est la chirurgie esthétique, je vous souhaite une bonne lecture et vous invite à contacter la Société suisse de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, pour tout complément d’information.

“La chirurgie plasti-que et la médecine esthétique permettent des résultats formi-dables mais la déci-sion d’y recourir doit être prise avec le plus grand des sérieux”

RÉFLÉChIR avaNt dE PaSSER à L’aCtE

Dr Jan PoëllPrésident de la Société Internationale de chirurgie esthétique et Plastique

pubLiCité

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decembre 2010 · 3SUPPLÉmeNT PUbLIcITAIre rÉdIGÉ eT PrOdUIT PAr medIAPLANeT

«La beauté est quelque chose de socia-lement inscrit dans la société. Le goût est construit. La beauté d’aujourd’hui est différente de celle de la Renais-sance.» Pour Gianni Haver, sociologue de l’image et historien des médias à l’Université de Lausanne, la beauté est en constante redéfinition. «D’ailleurs, Marilyn Monroe aurait probablement dû perdre quelques kilos pour fai-re carrière aujourd’hui.» Depuis tou-jours, l’Homme intervient sur son corps pour le sublimer. En effet, les transformations corporelles (tatoua-ges par exemple) remontent à des temps très anciens. «Les progrès de la médecine, couplés à une société capi-taliste, ont créé un besoin, un marché pour la chirurgie esthétique.»

Une pratique qui reste cachée…Les transformations liées à la chirur-

gie esthétique sont désormais consi-dérées comme sûres et acquises. Les proches ne sont plus étonnés de voir des personnes y recourir et ne consi-dèrent plus ces personnes comme des tricheurs. Toutefois la beauté res-te culturellement liée au naturel et la publicité pour la chirurgie esthétique met toujours en avant ses résultats «naturels». Les personnes qui y ont recours évitent le plus souvent d’en parler. Ou quand elles le font, elles se sentent obligées de se justifier. «C’est probablement dû à une certaine rete-nue helvétique, à notre héritage pro-testant. C’est encore mal vu car l’idée de triche est sous-jacente. Au Brésil au

contraire, on aborde le sujet comme si on était allé chez le coiffeur. Cette pra-tique est clairement intégrée et elle est un symbole de richesse et d’un sta-tut social élevé.»

… mais qui s’est banaliséeLes facteurs qui amènent à recourir à la chirurgie ou à la médecine esthé-tique (Botox, peeling, etc.) sont mul-tiples. D’abord, il y a des motivations liées à un défaut nécessitant de fai-re de la chirurgie reconstructive: «Ce type d’interventions est globalement bien accepté par la société. D’ailleurs, on ne voit plus personne avec des oreilles décollées! Dès la Première

Guerre mondiale, en France, ces inter-ventions réparatrices étaient prises en charge pour les mutilés du visage que l’on appelait les ‘gueules cassées’.» Ensuite, la baisse des coûts et la multi-plication de lieux dédiés a rendu cet-te pratique accessible au plus grand nombre. «En Suisse, nous avons les Rolls de la chirurgie. Mais les classes moyennes se rendent dans les pays de l’Est ou du Maghreb, non seulement pour des raisons de tarifs, mais aussi parce que cela leur permet de rentrer dans un cocon pour sortir papillon en évitant l’étape du bandage devant les collègues de travail.» La métamorpho-se du vilain petit canard en un magni-fique cygne est ainsi cachée et facili-tée.

Une société sous influenceLes médias et la société influencent aussi clairement l’image que chacun se fait de la beauté ainsi que la démo-cratisation de la chirurgie esthétique. En effet, que ce soit dans le milieu pro-fessionnel ou même tout simplement dans la rue, très vite chacun est classé selon qu’il est beau ou non. A compé-tences égales, une personne au physi-que agréable trouvera plus facilement un emploi. Dans le monde politique aussi, la beauté revêt aussi une impor-tance particulière. «La beauté est un ca-pital symbolique supplémentaire pour les personnalités publiques. Cela a clai-rement été le cas pour Obama et peut-

être encore plus pour Kennedy lors de son débat face à Nixon.» Et Gianni Ha-ver d’ajouter: «Les médias montrent ré-gulièrement Berlusconi sortant d’une clinique de chirurgie esthétique et les bourrelets de Sarkozy sont effacés grâ-ce à Photoshop.» Le professeur cite en-core toutes ces émissions de téléréali-té qui misent uniquement sur la beau-té pour faire de l’audience, voire, aux Etats-Unis, proposent directement des programmes de chirurgie esthétique. Par ailleurs, en présentant des manne-quins filiformes et infantilisés qui ne sont plus que des «cintres», les médias valorisent une beauté presque mysti-fiée, irréelle, et ce, par Photoshop inter-posé. «Le chirurgien esthétique est le Photoshop de la réalité.»

Une standardisation de la beauté«Si une personne se sent mieux en se faisant refaire le nez, on ne peut pas la blâmer. Mais d’un autre côté, c’est aus-si une fumisterie qui risque de condui-re à une standardisation de la beauté. A ouvrir la boîte de Pandore, le risque est de dépasser la frontière entre le beau et le trop, comme l’ont fait Mickaël Jack-son ou Lolo Ferrari. Pour certains, cela ne sera jamais assez beau et la démar-che en deviendrait presque pathologi-que.»

NEws

Atteindre l’image de la perfection

Hélène lelièvre

[email protected]

A voir le nombre croissant d’établissements qui le propo-sent, le recours à la chirurgie ou à la médecine esthétique est devenu plus fréquent ces der-nières années. Quelles sont les motivations profondes des personnes qui sautent le pas? Que ce soit pour corriger des défauts ou pour améliorer son apparence, la recherche de la beauté idéale est au cœur de la question.

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«Les progrès de la médecine, couplés à une société capitaliste, ont créé un besoin, un marché pour la chirur-gie esthétique.»

Gianni Haver Spécialiste de l’image et sociologue des médiasPhoto: HL

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4 · decembre 2010 SUPPLÉmeNT PUbLIcITAIre rÉdIGÉ eT PrOdUIT PAr medIAPLANeT

NEws

Ces dernières années, les domaines de la médecine et de la chirurgie esthéti-ques ont été le théâtre d’avancées tech-nologiques remarquables. Fini le temps des implants invasifs et autres liftings agressifs, pour un résultat souvent fi gé que le patient risquait de regretter par la suite. Aujourd’hui, les techniques se sont adoucies et assouplies dans leur application comme dans leur résultat, en s’eff orçant d’obéir à un principe fon-damental: que toute intervention soit réversible.

‘Slow and Sustainable Beauty’«La tendance actuelle s’inscrit dans une démarche que l’on peut qualifi er de «Slow and Sustainable Beauty», nous ex-plique le docteur Luigi Polla. «En trois adjectifs, cette démarche se veut respec-tueuse, consciente et naturelle. Cela si-gnifi e d’abord que les patients aspirent à ce que leur intégrité corporelle, autant qu’émotionnelle, soit préservée; ensui-te, qu’ils doivent être informés de façon optimale sur les processus et produits qui leur sont appliqués; enfi n, que ces derniers doivent être le moins invasifs possibles». Une démarche qui entraîne une réelle démocratisation de ce type de soins. «Nous constatons que ces traite-ments sont entrés dans les mœurs, sans toutefois que cela refl ète une tendance

au jeunisme, précise encore le docteur Polla, mais bien plutôt un désir de culti-ver sa beauté comme condition de sa propre dignité».

Des soins à réadapter continuellementConcrètement, les traitements de la ten-dance actuelle s’inscrivent en général dans un programme suivi, impliquant une palette de soins que l’on compose avec son médecin pour une période de 6 à 12 mois. Dans ce cadre, les traitements de la peau ont récemment bénéfi cié de l’arrivée de nouveaux produits qui of-frent des alternatives moins invasives aux liftings chirurgicaux. Ainsi le Botox doux et non fi geant, ou l’acide hyaluro-nique que l’on injecte à l’aide de micro-canules à extrémité arrondie qui traver-sent le tissu cutané sans le traumatiser. De nouveaux instruments sont aussi ve-nus perfectionner les traitements, com-me des lasers hyper sélectifs dans l’ef-facement de cibles indésirables telles que taches solaires ou autres petits vais-seaux dilatés.

Des traitements s’intégrant dans la physiologie de l’organismeAutre innovation, les traitements ac-tuels tendent à puiser dans les ressour-ces organiques du corps de chacun di-verses ‘matières premières’ régénérati-ves. Par exemple, la technique des injec-tions de PRP (Plasma riche en plaquet-tes) consiste à prélever un échantillon sanguin qui sera centrifugé pour en ex-traire un concentré de plaquettes riche

en facteurs de croissance. Réinjecté en-suite dans les paupières inférieures par exemple, ce concentré régénérera fi bro-blastes, capillaires et autres éléments nécessaires à une peau saine et belle.

Selon la même philosophie, la techni-que dite des ‘cellules souches’ consiste à extraire d’un tissu adipeux une sus-pension de cellules enrichies en cellu-les souches multipotentes. Relocalisées dans la peau, ces cellules abandonnent leur identité de cellules graisseuses pour se transformer en de jeunes fi bro-blastes qui contribuent à augmenter la masse des cellules actives capables de fabriquer du collagène, de l’élastine et de l’acide hyaluronique.

Pas de douleur, pas d’interruption de travail Enfi n, en matière de traitement de la sil-houette, la cryolipolyse (ou ‘CoolSculp-ting’) est une nouvelle technique qui utilise le froid pour éliminer des bour-relets de graisse, off rant une alternative non invasive à la liposuccion. En abais-sant de façon contrôlée la température de la graisse sous-cutanée, ce traitement induit la mort sélective des cellules adi-peuses, tout en épargnant le tissu extra-cellulaire, les petits nerfs, les vaisseaux sanguins et lymphatiques. Suivant un processus naturel et non toxique – appe-lé apoptose – qui s’étend sur deux mois, ce traitement est indolore, n’occasionne pas d’eff ets secondaires et ne nécessite pas d’interruption de travail.

YveS BonZon

[email protected]

LES TENDANCES 2011 DE LA MÉDECINE ESTHÉTIQUE: VERS UNE PATIENTE RECHERCHE D’HARMONIE

Question : ■■ Vers quel avenir tend la discipline chirurgicale et médicale vouée à l’esthétisme ?

Réponse : ■■ des traitements sou-ples et doux, pour une beauté har-monieuse sur le long terme.

CHoISIR UN MÉ-DECIN AGRÉÉ ET RECoNNU

SUPPLÉmeNT PUbLIcITAIre rÉdIGÉ eT PrOdUIT PAr medIAPLANeT

CHoISIR UN MÉ-

1ETAPE

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Top 5 des interventions chirurgicales :La liposuccion (18,8%)■■L’augmentation mammaire (17%)■■La blépharoplastie, lifting des paupières ■■

(13,5%)La rhinoplastie, remodelage du nez (9,4%)■■L’abdominoplastie (7,8%)■■

Top 5 des interventions non-chirurgi-cales :

Les injections de toxines et neuromodula-■■teurs, Botox, dysport (32,7%)

Les injections d’acide hyaluronique (20,1%)■■L’épilation des poils au laser (13,1%)■■L’injection de graisse autologue (5,9%)■■

Le traitement laser IP (4,4%)Photo: ShUttERStoCK

statistiques mondiales sur la chirurgie plastique (isAps – international society of Aesthetic plastic surgery)

tIPPS

iNspiRAtiON

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decembre 2010 · 5SUPPLÉmeNT PUbLIcITAIre rÉdIGÉ eT PrOdUIT PAr medIAPLANeT

NEws

Témoignage d’une femme qui pourrait être vous ou votre compagne. Une fem-me pleine de vie et qui a su garder un sourire naturel tout en ayant eu recours à la chirurgie plastique (augmentation mammaire) et à la médecine esthétique (Botox) afin de se sentir mieux dans son corps et dans sa tête.

Madame Hertig, quelles sont les ■■raisons qui vous ont incitée à avoir recours à la chirurgie plastique (augmentation mammaire) et à la médecine esthétique (Botox)?Après avoir eu mes deux enfants, j’ai eu naturellement envie de retrouver ma poi-trine d’avant.

Pour les injections de Botox, je désirais atténuer les petites rides marquant mon front et le contour de mes yeux. Cela fait du bien de voir les rides et ridules dimi-nuer et en plus c’est agréable de se regar-der le matin dans le miroir et de se trou-ver une si bonne mine. Le Botox permet de garder le visage tel qu’il est, en évitant que des zones se creusent.

Comment se sont déroulées vos ■■différentes interventions? Les injections se sont très bien passées. Le plus important est de choisir un médecin de confiance. Il y a des endroits précis où il ne faut absolument pas piquer, la tech-nique est tout de même très compliquée,

c’est pourquoi il est essentiel de choisir un médecin qualifié.

S’agissant de ma poitrine, il n’y a eu aucun souci et le résultat est tout à fait sa-tisfaisant. J’ai très vite pu reprendre un rythme de vie normal.

Avec le recul, referiez-vous ■■cette opération chirurgicale? Et auriez-vous à nouveau recours à des injections de Botox?Pour ce qui est de l’augmentation mam-maire, oui sans hésitation. Je n’ai pas eu trop de douleur, tout s’est bien déroulé. Quant aux injections, je viens justement d’en refaire! Cela fait 5 ans que je me fais injecter ce produit. Plus on le fait réguliè-rement, moins on a besoin de le faire sou-vent. Au début, je faisais deux injections par année et maintenant je n’en fais plus qu’une.

C’est d’ailleurs là le seul souci que je pourrais évoquer quant à la toxine botu-lique… quand on commence, il est diffi-cile de s’arrêter! Le résultat est tellement chouette que l’on a forcément envie de garder cette bonne mine en permanence.

Souvent la chirurgie plastique ■■et/ou la médecine esthétique sont mal vues – les gens disent vouloir paraître naturels – comment avez-vous vécu ceci?Je trouve dommage que les gens aient un a priori si négatif au sujet du Botox. Cer-tes c’est une toxine, mais elle n’est nocive ni pour la peau ni pour le corps. Bien sûr, il est indispensable de bien choisir le mé-decin qui nous fera les injections, car en cas de mauvaise manipulation, un sourcil peut rester levé ou baissé quelques jours. Mais heureusement, le Botox n’est pas immuable, il disparaît au bout de quelque temps, donc rien n’est définitif.

De plus, cette méthode ne compor-te quasiment pas de risques médicaux – encore une fois, du moment que cela est bien fait – il n’y a pas d’accoutumance, pas de résistance. Au contraire, pour les gens qui ont régulièrement des migraines, le Botox est recommandé. En Allemagne par exemple, le Botox est remboursé par certaines caisses maladies pour les mi-graineux chroniques.

Confidence d’une patiente

Aude Bongi

[email protected]

Question: ■■ Quelles sont les mo-tivations d’une personne souhai-tant recourir à la chirurgie plasti-que ou à la médecine esthétique pour corriger petits défauts, com-plexes ou combattre l’avancée de l’âge?

Réponse: ■■ Une recherche de bien-être physique qui influen-ce aussi le moral et qui, dans no-tre société, a encore de la peine à s’assumer.

Carole HertigA 43 ans, elle assume parfaitement le fait d’avoir eu recours à la chirurgie plastique et esthétique. elle préci-se toutefois, qu’il faut le faire vraiment pour soi et pour personne d’autre. Photo: Jenny Fazan/PHOVeA

DR LUIGI PoLLADirecteur du Forever La-ser Institut à Genève Grâ-ce à ses voyages dans le monde entier, ses patients bénéficient des dernières techniques.Photo: FLI

1Se protéger des rayons du soleil : Les principaux ef-fets du vieillissement cuta-

né sont liés à l’exposition aux UVA et aux UVB (naturels ou artificiels). Pour s’en protéger, il suffit d’appli-quer quotidiennement un écran so-laire avec un indice de protection 15 minimum.

2Eviter la cigarette : Le taba-gisme est connu pour être un facteur de vieillisse-

ment cutané comparable aux rayons du soleil.

3Avoir une bonne alimenta-tion : Une alimentation ri-che en fruits et légumes est

une source de vitamines, d’oligo-éléments et d’anti-oxydants néces-saires à l’élimination des radicaux libres, impliqués dans le processus de vieillissement.

4Bien s’hydrater : Boire 1.5 à 2 litres d’eau par jour, per-met une bonne hydratation

de l’organisme, et, donc, de la peau.

5Faire de l’exercice : L’activi-té physique stimule la cir-culation sanguine, contri-

buant ainsi à l’oxygénation de la peau.

6Traitements médicaux pré-ventifs : Dès l’apparition des premiers signes de

vieillissement cutané, le médecin peut proposer un peeling superfi-ciel aux acides naturels ou chimi-ques (AHA, acide glycolique, ect.) qui permettra de libérer la peau de ses cellules mortes, accélérant ainsi le renouvellement cellulaire. La mésothérapie anti-âge est égale-ment préconisée. Par l’injection de vitamines, d’oligo-éléments, d’an-ti-oxydants et d’acide hyaluronique au sein même du derme, la peau est nourrie en profondeur.

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6 · decembre 2010 SUPPLÉmeNT PUbLIcITAIre rÉdIGÉ eT PrOdUIT PAr medIAPLANeT

NEws

Votre sourire. Votre carte de visite

L’esthétique occupe aujourd’hui dans notre société moderne une place pré-pondérante dont les répercussions sont multiples. Les notions de santé, d’aspect extérieur, d’insertion sociale, de séduc-tion, de beauté, de jeunesse et de bien-être restent les principaux motifs de consultation des patients visant à amé-liorer leur sourire. Aujourd’hui, la for-midable expansion des techniques et des matériaux existant en dentisterie permettent d’off rir de nombreuses so-lutions adaptées aux demandes des pa-tients en termes d’esthétique dentaire. C’est ce que nous explique le Docteur Philippe Germanier, médecin-dentiste à Lausanne, ancien Chef de clinique et actuel instructeur à l’Université de Zu-rich.

Comment illuminer un sourire ■■de manière simple et efficace?Une demande très souvent rencontrée par les médecins-dentistes en matiè-re d’esthétisme dentaire est le blanchi-ment ou éclaircissement des dents. Et à ce propos qu’en est-il de la nocivité des produits de blanchiment? Le Comité scientifi que des produits de consomma-tion (CSPC) de la Commission européen-ne a évalué ces produits pour connaître leur éventuelle nocivité. Contrairement à ce que pensent encore aujourd’hui de nombreux patients, les produits de blanchiment n’altèrent pas les tissus dentaires, pas même l’émail. Ces pro-duits libèrent principalement de l’eau oxygénée qui passe à travers l’émail et atteint l’intérieur de la dent pour éclair-cir les pigments de coloration.

Comment s’opère le ■■traitement?C’est un traitement qui peut s’eff ectuer soit au cabinet «Offi ce bleaching», soit à la maison «Home bleaching», selon le désir du patient. Nous privilégions cet-te deuxième solution qui permet un éclaircissement des dents tout en dou-

ceur avec des produits moins concen-trés sur une période de 10 à 15 jours pré-férablement consécutifs. Ce traitement pourra être répété si dans le temps les résultats s’estompent. La solution au ca-binet nécessite environ de 1 à 3 séances selon le degré de coloration et on utilise le même type de produit à des concen-trations beaucoup plus fortes, d’où la nécessité d’un contrôle direct du pro-duit afi n qu’il ne brûle pas les gencives. On peut également y associer l’apport d’une lampe UV ou LED qui accélérera le processus chimique. Les eff ets néga-tifs du blanchiment peuvent être prin-cipalement des irritations des muqueu-ses et des sensibilités accrues aux diff é-rences de température, mais qui restent totalement réversibles dès la fi n du trai-tement.

Et qu’en est-il lorsque la dent ■■est plus abîmée?En cas de dents plus abîmées et lorsque le patient poursuit une réelle envie d’un «sourire idéal», la technique des facet-tes ou veneers en céramique représen-te aujourd’hui le traitement de choix. Auparavant, les médecins-dentistes uti-lisaient beaucoup les couronnes, qui les obligeaient à tailler une dent sur toute sa circonférence et à enlever une épais-seur d’environ 1.5 à 2 mm suivant le type de matériau utilisé. Aujourd’hui, les fa-cettes permettent de travailler avec une épaisseur d’un demi-millimètre seule-ment. La facette est réalisée sur mesure au laboratoire par un prothésiste, et en-suite collée défi nitivement sur les dents préalablement limées, uniquement sur leur face avant. Tout ceci est possible grâce au développement des techniques de collage garantissant une fi xation dé-fi nitive des facettes en céramique qui deviennent partie intégrante de la dent

ESthÉtISME dENtaIRE

pubLiCité

La médecine esthétique n’est pas qu’une aff aire de femmes. Aujourd’hui, on esti-me qu’en Suisse 20% des interventions sont pratiquées sur des hommes, une tendance à la hausse. Si les besoins de ces derniers en matière de traitements diff èrent de ceux des femmes, il en va souvent de même de leurs motivations et de leur démarche.

Une clientèle masculine ■■en augmentation«La culture du corps et les préoccupa-tions esthétiques de la gent masculine n’ont rien de nouveau», remarque Ste-phan Hägeli, directeur d’Acredis. «Son-gez seulement à l’émergence de la mo-de du fi tness dans les années huitan-te. Aujourd’hui, la palette des moyens à disposition s’est simplement élargie, et l’intérêt de plus en plus marqué des hommes pour la médecine esthétique s’explique avant tout grâce aux progrès accomplis par les traitements. Ceux-ci ont gagné leur confi ance».

Autre phénomène expliquant cet en-gouement, les médias ont également contribué à banaliser l’acte médical, qui tend à être perçu comme un bien de consommation courante, la beauté pou-vant désormais s’acheter.

Une démarche raisonnée pour ■■plus de sécuritéFace à ce qui s’apparente donc à une démarche d’achat, les hommes se dis-tinguent par une attitude très critique et rationnelle. «Alors que les femmes se laissent plus facilement guider par leurs émotions, le bouche-à-oreille ou les conseils de leurs proches, les hom-mes recherchent davantage la sécurité. C’est pourquoi ils tiennent en général à se procurer une information objective

et complète sur les traitements, laquel-le scellera ensuite leur détermination à acquérir les services correspondants», explique à ce propos Stephan Hägeli.

Des motivations d’ordre souvent ■■pragmatiqueAutre caractéristique, les hommes sont souvent mus par des considérations pragmatiques dans leur quête de soins esthétiques. «Chez les femmes, un trai-

tement pourra répondre à une nécessi-té intérieure, un besoin d’améliorer la relation intime que l’on entretient avec son corps et ainsi regagner une certai-ne confi ance en soi. Les hommes par contraste réagissent plutôt à des inci-tations extérieures, liées à la séduction ou au paraître», observe encore Stephan Hägeli. «En particulier, ils seront davan-tage exposés à la pression de leur envi-ronnement professionnel, qui pourra les obliger à projeter une image de suc-cès et de dynamisme».

Types d’interventions et ■■tendancesQuant à la demande masculine propre-ment dite, à chaque tranche d’âge ses types d’intervention. Ainsi les plus jeu-nes patients (entre 20 et 30 ans) ont fré-quemment recours à une correction de la poitrine (ou réduction mammaire), pour cause de dérèglement hormonal ou d’excès de graisse. Dans le premier cas, on ôte une partie de la glande mammai-re par acte chirurgical, alors que dans le second on extrait l’excès de graisse par liposuccion. Cette dernière technique est également largement pratiquée chez les 30 à 45 ans, qui souhaitent se débar-rasser de certaines graisses bloquées au niveau du ventre qu’un régime alimen-taire ou l’exercice physique ne suffi sent pas à éliminer.

S’agissant ensuite des hommes de 45 à 60 ans, dont le tissu du visage peut per-dre en élasticité et donner une expres-sion de fatigue, une opération chirur-gicale fréquente consiste à retendre les paupières et les conduits lacrymaux. Enfi n, dès 45 ans également, les hom-mes ont recours de façon croissante aux nouveaux traitements non invasifs (qui n’impliquent pas d’incision) de sup-pression des rides. Ces traitements s’ef-fectuent par des injections d’acide hya-lurique ou de Botox qui doivent être ré-pétées tous les 6 à 8 mois.

Les traitements esthétiques au masculin

YveS BonZon

[email protected]

Aude Bongi

[email protected]

Question: ■■ Quel est le rapport des hommes à la médecine esthé-tique?

Réponse: ■■ des motivations et une démarche souvent différentes de celles des femmes.

Les 5 pays ■■ qui pratiquent le plus d’interventions esthétiques chirurgi-cales et non chirurgicales sont dans l’ordre : Les États-Unis, la Chine, Le Brésil, l’Inde et le Mexique.

Le nombre ■■ d’interventions prati-quées à l’échelle mondiale par des plasticiens certifi és dans le domaine se chiffre à : 17’295’557 (sans comp-ter celle réalisées par des chirurgiens autres que des plasticiens)

FaItS

! Pour plus d’information, veuillez consulter le site

www.acredis.com.

STEFAN HÄGELI. Directeur d’Acredis, un cen-tre d’orientation et de conseils en matière de médecine esthétique à Zurich. Pour plus d’in-formation, veuillez consulter le site : www.acredis.com. Photo : ACCREDIS

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decembre 2010 · 7SUPPLÉmeNT PUbLIcITAIre rÉdIGÉ eT PrOdUIT PAr medIAPLANeT

NEws

«Dans une société qui accorde de plus en plus d’importance à l’apparence, les femmes ne sont plus obligées de vieillir malheureuses de voir s’affi cher sur leur corps les signes du temps. Aujourd’hui il existe une réponse pour mieux accepter son vieillissement.» Pour le Docteur Pa-tricia Delarive, dermatologue et méde-cin, la médecine ou la chirurgie esthé-tique peuvent faciliter cette accepta-tion. «Sur ce marché porteur, des inves-tissements très élevés ont été alloués à la recherche et ont permis de faire avancer cette science très rapidement.» Aujourd’hui les chirurgiens plasticiens cherchent au maximum à éviter de re-courir au bistouri lorsque c’est possible. Les techniques se font moins invasives pour limiter les cicatrices disgracieu-ses.

Le thermage, remobiliser les cellules naturellesA partir de 30 à 40 ans, certaines cellules présentes naturellement dans la peau cessent de travailler. Traitement non in-

vasif, le thermage permet de les réacti-ver pour raff ermir la peau. Il peut être utilisé pour le visage, le cou, les cuisses, les bras ou encore le ventre. Les eff ets se manifestent après un à deux mois et atteignent leur pic après six mois. «Jusqu’ici, nous savions travailler sur la peau, sur sa couleur, sur les rides de sur-face, mais moins sur la tonicité. Le ther-mage est la pierre manquante.» Patri-cia Delarive explique que le développe-ment de cette technique s’est fait aux Etats-Unis. Les médecins utilisaient des lasers de resurfaçage au CO2 pour brûler la peau afi n qu’elle se régénère. En ob-

servant les patients sur les six mois qui suivaient l’opération, ils se sont aperçus qu’un eff et de lifting était observé sans recourir à la chirurgie. «En fait, les pa-tients se mettaient à fabriquer à nou-veau du collagène grâce à la stimulation thermique subie par les fi broblastes au cours de la procédure » Le thermage vise à reproduire cette technique sans bru-ler l’épiderme. Pour cela, le derme pro-fond est chauff é au moyen d’une élec-trode pour provoquer un processus de raff ermissement. Parallèlement, l’épi-derme est refroidi par de l’azote liqui-de, permettant ainsi d’éviter toute lé-

sion en surface. La peau travaille à l’in-térieur sans aucune marque visible à l’extérieur.

La lipoaspiration au laser, limiter les cicatricesInspiré de la technique du thermage, la lipoaspiration au laser vise non seu-lement à aspirer la graisse mais égale-ment à retendre la peau. Née dans les années 1970, la lipoaspiration était une véritable révolution. Depuis lors, les évolutions n’avaient été qu’anecdoti-ques (utilisation des vibrations, des ul-trasons, de l’eau). Cette nouvelle techni-que consiste à placer sous la peau une fi bre optique qui va émettre deux fais-ceaux laser. Le premier, à 924 nanomè-tres, vise à détruire les cellules graisseu-ses. Le second, à 975 nanomètres, est ab-sorbé par l’hypoderme et le derme pour provoquer un resserrement des tissus à plus long terme. Par la suite, les cellules détruites sont aspirées. Cette technique est peu invasive et la cicatrice est quasi-ment invisible. «Quand la peau est relâ-chée, il est dommage de faire une gran-de cicatrice. Cette technique permet-tra d’aider la peau à se rétracter sans avoir à la couper.» Et le Docteur Sabri Derder, médecin consultant au Centre de chirurgie plastique de la clinique La Prairie d’ajouter: «L’eff et sera durable dans le temps à condition de conserver un poids stable pour ne le faire qu’une seule fois dans une vie.»

Assurer la sécurité des patientsPour le thermage comme pour la lipoas-piration au laser, les deux médecins s’ac-cordent à dire que les résultats dépen-dront de chacun. Et c’est d’un examen préalable que sera déterminée la possi-bilité ou non d’avoir recours à ces tech-niques. Pour Patricia Delarive, les méde-cins, en collaboration avec l’industrie, se doivent de faire le tri dans les nouvelles techniques pour assurer la sécurité des patients. De son côté, Sabri Derder rap-pelle que si les risques sont bien pré-sents, il est de la responsabilité des pra-ticiens de maîtriser ces pratiques pour limiter au maximum ces risques.

une peau raffermie pour effacer les marques du temps

Hélène lelièvre

[email protected]

Question:■■ A l’heure où la chirur-gie et la médecine esthétiques ne sont plus taboues, comment évo-luent les techniques?

Réponse:■■ Pour aider les femmes à mieux accepter leur vieillissement, les techniques se font moins invasi-ves, avec notamment le thermage et la lipoaspiration au laser.

La chirurgie ■■ esthétique comprend l’ensemble des interventions qui modi-fi ent, réparent ou embellissent la peau et les formes. Elle nécessite un recours à une anesthésie.

La médecine ■■ esthétique englobe les techniques non invasives telles que l’in-jection de Botox, les traitements de com-blement des rides, les peelings, les injec-tions d’acides ayluronique, le thermage.

FaItS

! En savoir plus sur le web :

http://www.thermage.com/www.slimlipo.com

MÉFIEZ VoUS DES PRoMES-SES MIRoBo-

LANTES

decembre 2010 · 7

MÉFIEZ VoUS

3ETAPE

TECHNIQUE DE THERMAGE. Dr Delarive, médecin consultant à la clinique de La Prairie, en pleine application du traitement avec une patiente Photo: CLP

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Une noUvelle techniqUe non-invasive de rédUction de graisse

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Enfin, il existe la Cryolipolyse™ ! Ce traitement approuvé par la FDA utilise une méthode de refroidissement précise et contrôlée pour éliminer les cellules graisseuses, sans toucher aux tissus environnants. Cette procédure non douloureuse est une technique innovante en matière de réduction des bourrelets abdominaux et des poignées d’amour. Elle aide à corriger cet excès de graisse disgracieux et rebelle, résistant autant aux régimes qu’au sport.

QuEl Est lE prinCipE Du trAitEmEnt ?La recherche a démontré que les cellules adipeuses sont plus vulnérables aux effets du froid que les autres tissus environnants et qu’elles peuvent ainsi être éliminées de façon sélective. A la suite d’une exposition au froid unique à la Cryolipoplyse™, la zone traitée évoluera vers la destruction naturelle des cellules graisseuses. Cette régression est définitive et sans risque de récidive à condition de maintenir des habitudes alimentaires équi-librées. Deux mois après le traitement, une moyenne de 20% de la graisse de la zone traitée aura disparu et ce de façon uniforme. Certains patients estiment qu’un seul traitement répond à leurs attentes, d’autres sollicitent des séances supplémentaires.

CE trAitEmEnt vous ConviEnt-il ?Cette technique s’adresse aux hommes et aux femmes qui ne souhaitent pas avoir recours à la chirurgie esthétique. Elle est conseillée aux personnes en bonne

santé physique et dont le poids est stable et « normal » ou légèrement en excès.

QuEls sont lEs AvAntAgEs DE lA CryolipolysE ?▶ Son efficacité est scientifiquement prouvée▶ Il s’agit d’un traitement indolore▶ Il s’agit d’une alternative non-invasive à la liposuccion▶ Il n’y a pas d’éviction sociale

56 rue du rhône . genève +41 (0) 22 319 09 60 www.forever-beauty.com

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Vous pouvez être accueilli à la Clinique La Prairie avec votre assurance de base pour tout traitement ou examen ambulatoire,et pour une hospitalisation d’une journée. Pour une hospitalisation en division privée ou demi-privée, une assurance complémentaire est nécessaire.

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