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RÉSEAUX D’ENTREPRISES ÉCHANGES PROMETTEURS P. 30 L’ESSENTIEL RESSOURCES HUMAINES P. 36 MAÎTRISEZ VOTRE SYSTÈME D’INFORMATION RH ACTUS FORMATION P. 10 MOBILISATION DES CCI POUR L’APPRENTISSAGE JURI-INFOS BAUX COMMERCIAUX P. 34 RESPECTER LES NOUVEAUX DÉLAIS DE PRÉAVIS 3 – numéro 114 – septembre - octobre 2009 Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines ACTUS COMMERCE ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA RESTAURATION P. 16 BAISSE DE LA TVA, UN CHALLENGE POUR LA PROFESSION

Le Courrier economique n° 114 septembre 2009

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Magazine de la Chambre de commerce et d'industrie de Versailles diffusé aux Chefs d'entreprise et décideurs économiques des Yvelines et du Val d'Oise

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RÉSEAUX D’ENTREPRISES

ÉCHANGESPROMETTEURS

P. 30

L’ESSENTIELRESSOURCES HUMAINES P. 36

MAÎTRISEZVOTRE SYSTÈMED’INFORMATION RH

ACTUSFORMATION P. 10

MOBILISATION DES CCIPOUR L’APPRENTISSAGE

JURI-INFOSBAUX COMMERCIAUX P. 34

RESPECTERLES NOUVEAUX DÉLAISDE PRÉAVIS

3 €€ – numéro 114 – septembre - octobre 2009

Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

ACTUS COMMERCEÉTATS GÉNÉRAUX DE LA RESTAURATION P. 16

BAISSE DE LA TVA,UN CHALLENGE POUR LA PROFESSION

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À la lecture du sommaire de ce numéro de rentrée,vous constaterez l’implication toujours plusforte de votre Chambre de commerce etd’industrie dans tous les domaines importants

qui concernent les entreprises et les territoires desYvelines et du Val-d’Oise.

Afin de soutenir le plan d’urgence pour les jeunesmis en place par l’État qui fait de l’apprentissageun des moteurs de la reprise, la CCIV, leaderde la formation par alternance en Ile-de-France,a mobilisé l’ensemble de ses écoles qui proposentplus de 160 formations adaptées aux besoinsopérationnels des entreprises et aux motivationsde ses 6 000 apprentis.Plus que jamais, et particulièrement en cette périodede crise, tout doit être fait pour favoriser l’emploides jeunes et leur trouver des débouchés à la rentrée.

Donner un coup de pouce aux entreprisesqui embauchent, c’est aussi tendre la main aux jeunes.Ce sommaire rappelle donc tout simplementque nous avons placé l’entreprise au cœurde notre organisation en nous positionnantcomme un acteur économique incontournablede nos deux départements.

En inaugurant les ateliers locatifs de Saint-Gratien,en favorisant la création et la reprise d’entreprises,en développant des communautés de financeurset des réseaux toujours plus actifs, en nous engageantfortement en faveur des éco-activités, nous avonsl’ambition de répondre encore mieux chaque jouraux attentes des 70 000 entreprises de nos territoireset d’accompagner au plus près leur développement.

Nous vous souhaitons une bonne lecture et une rentréeréussie.

3ÉDITO

JJEEAANN--FFRRAANNÇÇOOIISS BBEERRNNAARRDDIINNPrésident de la CCI de Versailles Val-d’Oise/YvelinesE-mail : [email protected]

Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr

LES ENTREPRISESAU CŒUR DENOTRE ORGANISATION

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SOMMAIRE

NN°° 111144 SSEEPPTTEEMMBBRREE -- OOCCTTOOBBRREE 22000099

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Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr

Le Courrier économique,journal bimestrield’information et d’action de l’opinionsocio-économique• Chambre de commerce et d’industrie de VersaillesVal-d’Oise/Yvelines• 21, avenue de Paris,78021 Versailles Cedex(Tél. : 01 30 84 78 78)

• Directeur de la publication :Michel Delamaire

• Directeur de la rédaction :Marie-Pierre Coursat

• Rédacteur en chef :Frédéric Gaudichon

• Rédaction : Nicolas Demare, MartineBousquet, Stéphane Marcovik,Agnès Noël, Patricia Coignard,Céline Zichowski

• Publicité : HSP Tél. : 01 55 69 31 00.

• Conception,réalisation :samourai.fr

• Impression : ETC,avenue des lions,Sainte-Marie-des-Champs,B.P. 198,76196 Yvetot Cedex.Tél. : 02 35 95 06 00.

• Commission paritaire :0507B073 22

• N° ISSN : 0752-1855

• Crédits photos :Getty Images, Cofiroute,Masterfile.

Deuxième réseaude formation en Franceavec 200000 jeunes forméschaque année dont 100000en alternance, les Chambresde commerce et d’industries’engagent aux côtésde l’État pour soutenirle Plan d’urgence pourles jeunes qui, notamment,fait de l’apprentissageun moteur de la reprise.Revue de détails de lamobilisation consulaire etdes dispositifs mis en œuvre.

ACTUS6/ BOURSES ESSEC20 bourses pour lescréateurs et repreneurs

6/ VAL-D’OISESemaine de la création etde la reprise d’entreprise

7/ DÉVELOPPEMENTLancement de lacommunauté desfinanceurs des Yvelines

8/ INAUGURATIONLes ateliers locatifsde Saint-Gratien

9/ COAXION VAL-D’OISELes premières rencontresinterentreprises

10/ FORMATION Apprentissage : mobilisa-tion tous azimuts des CCI

13/ ÉCOLES DE LA 2E CHANCELa CCIV s’engage

ACTUS LOCALES15/ GRIPPE A/H1N1Les précautions faceà la pandémie grippale.

ACTUSCOMMERCE16/ ÉTATS GÉNÉRAUXDE LA RESTAURATIONBaisse de la TVA, unchallenge pour la profession

18/ CONSOMMATIONDe nouvelles habitudesdans la restauration

19/ HÔTELSUne nouvelle classification

20/ YVELINES ENTREPRISESNUMÉRIQUESLes TPE profitentaussi des aides

21/ QUALITÉ DE L’ACCUEILNouvelle charte en 2010

BAROMÈTRE28/ TABLEAU DE BORDÉCONOMIQUE

ACTIONTERRITORIALEET RÉSEAUX30/ RÉSEAUXD’ENTREPRISESÉchanges prometteurs

32/ MOBILITÉLes bienfaits des plans dedéplacement d’entreprise

JURI-INFOS34/ BAUX COMMERCIAUXRespecter les nouveauxdélais de préavis

L’ESSENTIEL36/ RESSOURCESHUMAINESMaîtrisez votre systèmed’information RH (SIRH)

38/ PORTRAITSAffaires de couple

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Depuis le 1er juillet 2009,le taux réduit de TVAà 5,5 % est applicableau secteur de larestauration. Attenduedepuis quinze ans parla profession, cette mesurefiscale représenteune véritable opportunitépour un secteur grospourvoyeur d’emplois.

L’engagement fort de la Chambreen direction des éco-entreprises s’exprimecette fois-ci par la signatured’une convention entre la CCIVet l’association PEXE.

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ACTUSINDUSTRIE22/ RÉSEAU NATIONALDES ÉCO-ENTREPRISESLa CCIV, éco-acteurengagé

24/ ENTERPRISE EUROPENETWORKConvention européenneau salon Pollutec Horizons

25/J2IEPérenniser et créerdes marchés

26/ MESUREXPO 2009Le réseau « Mesure duVal-d’Oise», en premièreligne

27/ ENTREPRISESEXPORTATRICESNouvelles réglementationsdes échanges internationaux

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ÀNOTERLe Forumdépartementalaura lieu le1er octobre 2009à Villiers-le-Bel.

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6 ACTUS

formation de ce niveau », explique Isabelle Kowalski,boursière du Val-d’Oise, porteuse d’un projet d’entre-prise dans la création et la commercialisation d’unemarque de vêtements pour enfants. « Dès le premier jour,nous avons été considérées comme des chefs d’entreprise etcela m’a permis de lever le doute sur mes capacités à l’être. »Autre projet porté par les deux institutions : la créationd’un incubateur pépinière de 1 500 m2 qui permettra decréer des entreprises à fort potentiel d’innovation à par-tir des projets portés par des étudiants ou jeunes diplô-més de l’Essec ou des écoles de la CCIV. n

Contact : Essec au 01 34 43 30 00. CCIV : Géraldine Frobertau 01 30 84 79 20 ou [email protected]

Créé par l’Essec en partenariat avec Intercessio, l’Insti-tut de la transmission d’entreprise (ITE) proposechaque trimestre des cycles de formation à la reprise

d’entreprise réunissant une quinzaine de participants.La CCIV soutient activement ce programme en accor-dant une bourse de 3 000 € à chaque participant permet-tant ainsi d’élargir le panel des entrepreneurs candidats.À l’issue de cette formation, 40 % d’entre eux – un tauxexceptionnel – concrétisent un projet de reprise. La CCIV accorde le même type de soutien au programme« Entrepreneuriat au féminin » : une dizaine de journéesde formation dédiée aux femmes qui se destinent à lacréation d’une entreprise. « Je venais d’être licenciée. Sanscette bourse, je n’aurais pas eu les moyens de suivre une

VAL-D’OISE

SEMAINE DE LA CRÉATIONET DE LA REPRISE D’ENTREPRISE

Les visiteurs pourront y rencontrer les acteurs du réseaud’accueil et d’accompagnement aux créateurs et repreneursd’entreprises du département. À cette occasion, serontremis les prix du Concours de la Jeune Entreprise. n

Informations pratiques :Du 28 septembre au 2 octobre 2009 dans différentescommunes du Val-d’Oise.Forum départemental le jeudi 1er octobre 2009de 10h à 18h à Villiers-le-Bel (espace Marcel Pagnol) www.valdoise.fr

Organisée par le Conseil général du Val-d’Oise, enliaison avec son organisme associé, le Comité d’ex-pansion économique et différents partenaires dont

la CCIV, la Semaine de la création et de la reprise d’entre-prise en Val-d’Oise vous offrira tous les outils pour maté-rialiser vos projets. Pour cela, une trentaine de manifes-tations vous seront proposées sur tout le département. Au programme : des visites de pépinières d’entreprises,des ateliers (étude de marché, financement), des réunionsd’information… et un temps fort : le Forum départemen-tal qui se déroulera le 1er octobre 2009 à Villiers-le-Bel.

Bruno Bouniol,vice-présidentde la CCIVet présidentde la commissionformation initialeaux côtésdes premierscréateurset repreneursbénéficiaires desbourses ESSEC.

BOURSES ESSEC

20 BOURSESPOUR DES CANDIDATSCRÉATEURSET REPRENEURS

En juillet 2009, les premières bourses attribuées par la CCIV ont été remisesaux candidats des programmes de formation créés par l’Essec en faveur des repreneursd’entreprise et des femmes créatrices d’entreprise.

Forum départemental, visites de pépinières d’entreprises, réunions d’information…,de nombreux rendez-vous de proximité sont proposés par le département pour vousdonner les moyens de réaliser et de réussir votre démarche entrepreneuriale.

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Yves Fouchet,premiervice-présidentde la CCIV,président de ladélégation desYvelines àl’origine de ceprojetfédérateur:«Nous espéronsfaciliterles processusd’échanges.Mais c’est auxfinanceursdefaire vivre cettecommunauté.»

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DÉVELOPPEMENT

LANCEMENT DE LA COMMUNAUTÉDES FINANCEURS DES YVELINESCette nouvelle communauté, inaugurée par la CCIV le 17 juin 2009, réunira les acteurs du financement de la création-reprise, du développement des entreprises et de l’innovation dans les Yvelines.

Les structures de financement dans le départementsont très diverses car elles doivent répondre auxbesoins grandissants des entrepreneurs d’être

accompagnés à tous les stades de l’évolution de leurs pro-jets. Avec la création de cette communauté, la Chambreet ses partenaires entendent promouvoir et coordonnerleurs actions, favoriser les échanges entre les financeursmais aussi faciliter l’orientation et les démarches des por-teurs de projets. La « communauté des financeurs » se fixe donc pourobjectifs de mutualiser les réflexions de ses membres,d’harmoniser les méthodes, les outils et d’améliorer lafluidité du parcours entre financeurs et entrepreneurs.Avec, comme conséquence naturelle, l’amélioration del’attractivité des Yvelines.

Des actions coordonnées avec la CCIVAfin d’animer les travaux, un comité de pilotage seraconstitué ; un animateur de la CCIV agissant en coordi-nation avec des membres-référents par domaine.

Durant la première année ces référents sont : • domaine création : Val-de-Seine Initiative et Adie

(Association pour le droit à l’initiative économique) • domaine reprise : Saint-Quentin Initiative et Oseo• domaine innovation : Scientipôle initiatives et le CFI

(Centre des informations industrielles) • domaine développement : Trianon angels et Aface Yve-

lines initiative (Association pour favoriser la créationd’entreprise).

Un label communLors de la soirée de lancement le 17 juin 2009 à Versailles,Yves Fouchet, premier vice-président de la CCIV, prési-dent de la délégation des Yvelines, récemment nomméà la présidence de CCI Entreprendre en France, a exposédevant la cinquantaine de financeurs présents, les moda-lités d’animation et le plan d’actions de cette opération.Différents projets ont été évoqués : labelliser les actionsdes partenaires sous un logo commun et les mettreen avant via une communication dynamique, exposerau salon des entrepreneurs en 2010, lancer le premierForum du financement en Yvelines et décerner unprix « spécial communauté des financeurs » doté d’uneprime de 10 000 €.Pour animer et faire connaître ce réseau, les partenairesutiliseront une e-communauté dotée d’un « espacemembres » dédié aux échanges et aux bonnes pratiqueset un « espace clients » servant à l’information et la prisede contact. «La CCIV est un médiateur entre les entre-prises et les financeurs. Avec cette nouvelle communauté,nous espérons faciliter et améliorer les processusd’échanges. Mais c’est aux financeurs de faire vivre cettecommunauté » a souligné Yves Fouchet. n

Contact CCIV :Géraldine Frobert au 01 30 84 79 20 ou [email protected]

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8 ACTUS

INAUGURATION

LES ATELIERS LOCATIFS DE SAINT-GRATIEN

sur le marché immobilier, des locaux d’activités adaptésà leur taille.Ils proposent des surfaces de 100 m2 à 150 m2, 20 m2 à30 m2 de bureau en mezzanine, « 1 800 m2 au total, quireprésentent un investissement de 3,3 millions d’euros, quenous avons financés avec le concours de subventions etd’aides financières du Conseil régional d’Île-de-France,du Conseil général du Val-d’Oise, de la Communautéd’agglomération de la vallée de Montmorency et de la com-mune de Saint-Gratien », a rappelé Jean-François Ber-nardin au moment de l’inauguration de l’ensembleimmobilier en juin 2009.Ces ateliers offrent de multiples avantages aux entre-prises. Implantés dans un quartier résidentiel et équipésde nombreuses places de stationnement, ils sont desser-vis par des voies rapides comme l’A 15, le BIP (boulevardintercommunal de Parisis) et par la N 14. Ils se situentégalement non loin de la gare de Saint-Gratien. Parailleurs, le rapport qualité/superficie/prix contribue àleur attractivité. Un autre ensemble sera inauguré avant la fin de l’annéedans la zone industrielle de Gonesse. Il obéira au mêmeprincipe et répondra aux mêmes exigences d’unedémarche de Haute Qualité Environnementale. Sa com-mercialisation est également assurée par la société Loi-selet & Daigremont. n

Commercialisation : Loiselet & Daigremont, Mlle Coussonau 01 41 22 55 56 et 06 60 33 03 55 ou [email protected]

Mis à la disposition des professionnels en avril 2009, les ateliers locatifsde Saint-Gratien ont été officiellement inaugurés le 8 juin en présence de nombreusespersonnalités et avec déjà, dans leurs murs, 6 entreprises.

«Je cherchais de nouveaux locaux, avec surtout devraies possibilités de stationnement pour mescamions », explique Jacques Nassif, gérant de Cedrus

espaces verts, installé depuis le premier jour. « Je ne pouvais pas espérer mieux, à proximité immédiatede la plupart de mes chantiers et dans des locaux flam-bant neufs. » Son entreprise s’occupe de création et d’es-paces verts, l’une des quelques premières activitésaccueillies dans les ateliers locatifs conçus et réalisés parla CCIV et ses partenaires. En même temps que lui et à sasuite, sont venus s’installer au 32-40, boulevard Pasteurà Saint-Gratien, un fabricant de charpentes, de vérandaset de meubles, un spécialiste de pose de menuiseries etde fermetures, un autre de production de spectaclesvivants, de sonorisation et d’éclairage, un photographe…« J’étais déjà à Saint-Gratien et je cherchais un second local.Je suis très content d’avoir pu le trouver dans le même péri-mètre pour y installer mon studio à un prix abordable etj’ai saisi l’opportunité dès qu’elle s’est offerte », expliqueYves Boucaux qui assure seul avec un apprenti son acti-vité de reportage photographique et de prises de vues.

Conçus pour répondre aux besoins des TPELa taille des entreprises installées – d’un gérant uniqueà un effectif de 8 personnes – correspond bien au profilvisé par l’ensemble du projet. Les ateliers de Saint-Gra-tien ont en effet été conçus pour répondre aux besoinsdes artisans et des dirigeants de TPE qui ne trouvent pas,

Frédéric Vernhes,vice-président dela CCIV,présidentde la délégationdu Val d’Oisesouligne :«Avec ce typede locauxde petite surface,la CCIV répondà une très fortedemande desentreprises,faceàune offre quasiinexistante. »

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«L’objectifpremier duréseau :favoriserles échangesentre lesassociationset entre lesentreprises quiles composent »Bruno Didier,vice-présidentde la CCIVet présidentde l’associationdes Entreprisesde Sarcelles –Villiers-le-Bel.

COAXION VAL-D’OISE

LES PREMIÈRES RENCONTRES INTERENTREPRISES

Dernier arrivé, le nouveau présidentde GFE 2, Yves Micoud, gérant deDan’s Médical et Transport, ne cachepas sa satisfaction : « Coaxion est vrai-ment une opportunité d’échangesd’expériences et d’affaires au niveaudu territoire, qui peut permettre auxentreprises locales de se développerplus vite.»Depuis sa création, le réseau a bienentamé son plan d’actions. Recrutéeen octobre 2008 par la Chambre, uneassistante accompagne les présidentsde parcs d’activités membres duréseau dans la gestion quotidiennede leur activité. Un extranet du réseau

Ces premières rencontres inter-entreprises se sont tenues enjuin 2009 au château d’Auvers-

sur-Oise, à l’espace scénographique,et étaient bâties autour d’un « DînerCarroussel », un concept ludique des-tiné à favoriser le contact entre lesreprésentants des entreprises pré-sentes en imposant aux convivesde changer de places et de tables àchaque service.« Il s’agit là d’un nouveau mode derencontres interprofessionnelles, dansune ambiance conviviale et un cadreonirique… La formule est assurémentgagnante, a fortiori en réponse aucontexte macroéconomique morose »,remarque Hélène Gravet, directricegénérale de Muse en Scène, adhé-rente de l’AEPF 1.« L’idée était de mettre en relation lesentreprises adhérentes des associa-tions regroupées dans Coaxion,répondant ainsi à l’objectif premierdu réseau : favoriser les échanges entreles associations et entre les entreprisesqui les composent », souligne BrunoDidier, vice-président de la CCIV etprésident de l’association des Entre-prises de Sarcelles – Villiers-le-Bel.Coaxion Val-d’Oise existe officielle-ment depuis janvier 2008.Ce réseau a été créé par quelquespionniers décidés à s’unir pour satis-faire leur besoin d’échanges et departages d’expériences, pour leurbénéfice mais aussi pour celui desentreprises adhérentes de leurs asso-ciations. Huit présidents se sont ainsiengagés, représentant 366 entreprisesdu centre et de l’est du Val-d’Oise.

COAXION YVELINES

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Pour la première fois depuis la création de leur réseau, les huit présidentsd’associations de parcs d’activités membres de Coaxion Val-d’Oise ont invitéleurs entreprises adhérentes à se rencontrer.

a été mis en place sur Ecobiz. Deuxvisites de parcs d’activités sont pré-vues au dernier trimestre 2009.Enfin, des outils d’animation desparcs d’activités ont été mis au point,tel le guide Créa-ZA, qui sera remisofficiellement aux membres deCoaxion 95 et 78 en novembre 2009 n

Contact :Aude Vautherot au 01 30 75 35 89 ou [email protected]

1 Association des entreprises de l’Ouest

de la Plaine de France (AEPF)2 Garges en France Entreprises (GFE)

Sept associations sont actuellement membres du réseau Coaxion, créédans les Yvelines en octobre 2008. Ensemble, leurs présidents ont élaboréune stratégie autour de quatre axes prioritaires : animation et mobilisationdes membres des associations, développement de synergies entreles associations et la CCIV, actions de lobbying et de communication,échanges inter-associations. D’ores et déjà, trois commissions de travailse mettent en place sous le pilotage d’un ou de plusieurs présidents afin de déterminer les actions début 2010.

Contact : Andrea Zorrilla-Tafur au 01 39 29 23 45 ou [email protected]

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FORMATION

APPRENTISSAGE : MOBILISATIONTOUS AZIMUTS DES CCIDEUXIÈME RÉSEAU DE FORMATION EN FRANCE AVEC 200 000 JEUNES FORMÉS CHAQUE ANNÉEDONT 100 000 EN ALTERNANCE, LES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE S’ENGAGENTAUX CÔTÉS DE L’ÉTAT POUR SOUTENIR LE PLAN D’URGENCE POUR LES JEUNES QUI,NOTAMMENT, FAIT DE L’APPRENTISSAGE UN MOTEUR DE LA REPRISE. REVUE DE DÉTAILSDE LA MOBILISATION CONSULAIRE ET DES DISPOSITIFS MIS EN ŒUVRE.

10 ACTUS

Le Plan Jeunesconcerne500 000 jeuneset représente uninvestissementde1,2 milliardd’euros pourl’État visantun objectif de320 000 contratsd’apprentissageet 170 000contrats deprofession-nalisation du24 avril 2009au 30 juin 2010,soit 15 % de plusqu’actuellementenrythmeannuel.

Pourquoi l’ACFCI s’est-elle si rapidementsaisie du dispositif exceptionnel lancé auprintemps dernier par le gouvernement ?Bruno Bouniol : Le président Jean-François Bernardina, dès l’annonce, écrit à Nicolas Sarkozy pour lui signi-fier l’engagement actif du réseau pour soutenir et pro-mouvoir le Plan Jeunes. En tant que collectivités localesdes entreprises et deuxième formateur après l’Éducationnationale, nous avons le devoir de faire savoir et d’inci-ter à faire. Se mobiliser en cette période difficile est uneresponsabilité sociale.Par ailleurs, nous sommes convaincus qu’en dépit du faitque personne ne sait précisément quand l’embellie

« L’apprentissage est une voied’exigence,d’excellenceet d’efficacité en faveurde l’insertion des jeunes »

M. BRUNO BOUNIOL, vice-présidentde la CCIV et président dela commission formation initiale

Porte-parole du Plan Jeunes initié le 24 avril 2009 et promoteurs des mesuressoutenant l’alternance auprès des entreprises, les Chambres font preuvede leur réactivité, de leur expertise en matière de formation et de leur capacitéà fédérer les énergies. Les explications de Bruno Bouniol, vice-présidentde la CCIV et président de la commission formation initiale.

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«Nous faisonschaque annéela preuve quenos formationsaboutissentin fine àun emploi ce qui,au demeurant,se trouveêtre aussi notrepremier objectifen tantque leader del’apprentissageen Île-de-France»,Renaud Nadjahi,vice-présidentde la commissionformationde la CCIV.

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MESURES DU DISPOSITIFNATIONAL « JEUNESACTIFS » EN FAVEUR DEL’APPRENTISSAGE

n Élargissement du dispositif « zéro charge »aux entreprises de onze salariés et plus pourleur recrutement d’apprentis.

n Prime de 1 800 € pour les entreprises de moinsde 50 salariés qui embauchent un premier apprentiou un apprenti supplémentaire.

n Prime de 1 000 € ou 2 000 € pour l’embauched’un jeune de moins de 26 ans en contratde professionnalisation.

n Prime de 3 000 € pour les entreprises quirecrutent en CDI des jeunes de moins de 26 ansqu’elles ont préalablement accueillis en stage.

n 50 000 contrats initiatives emploi (CIE)supplémentaires pour les jeunes.

n Lancement d’un contrat d’accompagnementformation.

n Mise en place de contrats passerelles vers l’emploidans les collectivités territoriales.

Les formulaires attachés à ces mesures et destinésaux employeurs sont téléchargeables sur le site :www.entreprises.gouv.fr/jeunesactifs

1 Enquête menée en décembre 2008 auprès d’un échantillon

de 1 500 étudiants.

économique sera effective, la reprise se prépare mainte-nant. Et les jeunes y apporteront leur contribution parcequ’ils sont un facteur de modernisation et de compé-titivité indéniable pour les entreprises.

À ce titre, quels sont les atoutsde la formation par alternance ?B. B. : Elle constitue une voie reconnue qui favorise l’in-sertion des jeunes car c’est une voie d’exigence – onassume un poste en même temps que des cours –, unevoie d’excellence – le taux de réussite moyen aux exa-mens est de 85 % du CAP au Bac + 5 avec des pics à 98 %pour certains niveaux –, et d’efficacité avec, en Ile-de-France 1, huit jeunes sur dix sortant des cursus en alter-nance qui trouvent un emploi en moins de trois mois.Enfin, le salaire moyen constaté est de 1 800 € nets en2009 contre 1 400€nets en 2004, soit une progression de26,8 %. Pour l’entreprise, choisir d’embaucher un jeuneen apprentissage, c’est investir dans une personne moti-vée, travailleuse qui saura contribuer à la créativité deséquipes et qui sera formée aux méthodes maison.

Quelles sont les initiatives du réseauconsulaire pour promouvoir les nouvellesmesures du Plan Jeunes ?B. B. : Début juillet, l’ACFCI et l’État ont signé une conven-tion d’objectifs et de moyens pour le développement del’apprentissage. Concrètement, les CCI ont nommé100 développeurs de l’apprentissage, soit le triple dunombre actuel. Chacun a pour objectif de visiter500 entreprises soit près de 50 000 PME de 20 à 250 sala-riés auxquelles vont être présentées les nouvelles mesuresen faveur de l’apprentissage. Le message à dire et redire :les jeunes sont une chance et non une charge.Par ailleurs, l’ACFCI propose, de septembre à findécembre, un Tour de France pour l’emploi des jeunes.Dans la centaine de villes-étapes, nous promouvronsl’alternance en collaboration avec les représentants duMedef, de la CGPME, des fédérations patronales et detous ceux qui travaillent à l’insertion professionnelle.Nous avons eu le plaisir de recevoir à Versailles le 9 sep-tembre 2009, dans le cadre de ce Tour de France, le secré-taire d’État à l’emploi, M. Laurent WauquiezEnfin, l’ACFCI formera 1 000 tuteurs pour accompagnerles apprentis. Il s’agit là d’une mobilisation exception-nelle de l’ensemble du réseau consulaire.

Qu’organise la CCIV localement ?B. B. : Pour accélérer le déploiement du dispositif natio-nal, nous avons organisé des Forums emplois/étudesentre le 4 juin et le 4 juillet dans quasiment toutes nosécoles. Il s’agissait de rendez-vous en face-à-face entre900 futurs apprentis et 170 entreprises. Deux réunions

sont prévues à la rentrée à Pontoise et Versailles pourinformer les entreprises sur les mesures gouvernemen-tales en faveur de l’emploi des jeunes. Nous avons égale-ment lancé une nouvelle campagne de placement desapprentis en juin qui se terminera à l’automne.

Concernant la prochaine rentrée,quels sont les premiers constats ?B. B. : On frôle les 6 000 apprentis, même si les écolespeinent plus souvent que par le passé à trouver des entre-prises désireuses de s’engager dans l’alternance. Enrevanche, les jeunes se sont présentés en nombre dansnos écoles ce qui est un signe encourageant.Enfin, nous constatons une nette augmentation desdemandes de partenariats pour créer des formationssupérieures en alternance, notamment dans les secteursde l’environnement, de l’énergie. Nous sommes en traind’en développer une avec l’université de Versailles. Pourplus d’information, j’invite les jeunes et les entreprises àse connecter sur le nouveau site portail des écoles de laChambre sur www.ecoles.versailles.cci.fr. (Suite p. 12)

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Sup de Pro

UN NOUVEAU PROGRAMMEEN ALTERNANCE TRÈS INNOVANT

Destiné aux titulaires d’un Bac Pro, le dispositif pilote « Sup de Pro »initié par la CCIV permettra d’assurer une continuité entre la formationtechnologique et la formation supérieure. Depuis la rentrée de septembre2009, ces diplômés en alternance ont accès à un BTS comptabilité/gestion des organisations à l’ESCIA et un BTS informatique de gestionà l’ITIN. À la fois prépa intégrée et cursus 100 % apprentissage,le programme pédagogique se déroule en deux étapes réparties sur26 mois : une première phase préparatoire à temps plein (35 h/semaine)sur 6 semaines centrée sur le développement de l’autonomie etle soutien personnalisé, la seconde sur 24 mois étant la préparationeffective au BTS par alternance (1 semaine en entreprise / 1 semaineà l’école). Durant toute la durée de la formation, les jeunes bénéficientd’un accompagnement personnalisé intégrant un tuteur école, un coachchargé du suivi en entreprise en relation avec le maître d’apprentissageainsi qu’un étudiant de la chaire d’entrepreneuriat social du groupeESSEC. « Via ce programme expérimental, nous souhaitons donnerl’opportunité aux diplômés d’un bac pro de renforcer leur niveau desavoirs, d’élaborer un projet personnel de poursuite d’études et in fined’être admis dans l’enseignement supérieur », indique Gilbert Deunf,chargé du projet Sup de Pro. Dès la rentrée de septembre 2011, ledispositif pourrait être étendu à l’ensemble des écoles de la Chambre.

POINT D’ÉTAPEForums emplois/étudesFavoriser la rencontre et les synergies entre les entreprises et lesjeunes, tel était en substance l’objectif des forums emplois/étudesorganisés en juin dernier. « Les 14 forums ont réuni des entreprisesde toute taille, des Grands comptes aux TPE. Toutes ont salué cetteinitiative qui leur permet de gagner du temps dans le recrutementd’apprentis compétents et motivés. La qualité des profils que nousavions sélectionnés a été particulièrement appréciée », indiqueNathalie Maître, directrice du développement et des actionscommerciales pour le département formation à la CCIV.

Campagne de placement des apprentisOrganisée de juin à octobre 2009 pour sensibiliser aux bienfaitsde l’apprentissage, cette campagne de communication utilise différentssupports pour expliquer et inciter les entreprises à recruter desapprentis (dépliants, affichage, site portail www.ecoles.versailles.cci.fr,mailing, dossier spécial sur la plate-forme Internet Ecobiz, etc.).

12 ACTUS

«L’alternancepermet de testerdans la duréeles compétences,la motivationet la rigueurdans le travail»,J. Vazelle,expert-comptable.

QUE PENSENT-ILSDE L’APPRENTISSAGE ?Josette Vazelle, expert-comptableau sein du cabinet Farmagestà Montigny le Bretonneux (78)

« Nous embauchons des BTScomptabilité, des DCG (diplômede comptabilité et de gestion/1er cycle) et des DSCG (diplômesupérieur de comptabilité etde gestion/2e cycle). L’alternancepermet de tester dans la duréeles compétences, la motivationet la rigueur dans le travail etle comportement. Nous formonsla personne à nos méthodesen lui donnant progressivementdes responsabilités afin qu’elles’autonomise. Nous utiliseronsle Plan Jeunes pour recruter aumoins deux autres apprentis. »

Lucile Pesch, apprentie en licencePro au CFA d’Alembert et dans lasociété Île-de-France Revêtements

« Je me forme pour être chef d’équipespécialisé ou conductricede travaux. Je travaille aux côtésde mon tuteur qui est aussi le chefd’entreprise. La formation enalternance me permet à la foisd’apprendre un métier tout en ayantune expérience professionnelle dignede ce nom. Je suis à la fois encadréeet autonome. J’ai des contactsréguliers et personnalisés avecd’autres entreprises du secteur,ce qui ne serait pas possible avecun cursus académique. Pour moi,l’apprentissage est une chancesupplémentaire pour rentrer surle marché du travail et le meilleurmoyen pour démarrer sa vieprofessionnelle. » n

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ÉCOLES DE LA 2E CHANCE

LA CCIV S’ENGAGE

également un outil complémentaire aux autres disposi-tifs existants, notamment à l’apprentissage, largementdéveloppé dans le réseau consulaire. Aussi, les élus n’ontpas hésité à mobiliser la Chambre dans les projets situéssur son territoire, d’abord dans les Yvelines 1 puis dans leVal-d’Oise 2 et de concrétiser son engagement à leur côtéen signant avec elles un contrat d’objectifs. « Cela se tra-duit notamment par une implication forte des chefsd’entreprise élus de la Chambre, et un concours financierde 40 000 € par an pour chaque école, que viendront com-pléter des fonds issus de la taxe d’apprentissage », expliqueYves Fouchet, président de la délégation des Yvelines.

L’École de la deuxième chancedes Yvelines déjà labelliséeL’E2C 78 fait la preuve de l’efficacité et du succès du sys-tème : des 102 jeunes accueillis entre novembre 2007 etnovembre 2008, 42 sont sortis de formation en février 2009et ont connu une issue positive : emploi, contrat en alter-nance, formation qualifiante. L’École 78 a d’ailleursobtenu en décembre 2008 la labellisation « E2C » aprèsplusieurs audits (Afaq-Afnor et réseau des écoles), ce quiest exceptionnel un an seulement après son ouverture. n

Contact : Jean-Pierre Clève au 06 21 05 43 19 ou [email protected]

1 École créée en 2007, 3 sites ouverts depuis.2 École créée en 2008, 1 site ouvert en 2009.

En France, 160 000 jeunes quittent l’école chaque année sans aucune qualification. Les Écoles de la deuxième chance les placent au centre d’un dispositif de formation à leur mesure, qui s’appuie sur un partenariat fort avec les entreprises.

Original et généreux, ce dispositif s’adresse aux jeunesde 18 à 25 ans, sortis du système scolaire sansdiplôme depuis au moins deux ans et en situation

d’échec complet : scolaire, social et professionnel. Il leuroffre une formation de neuf mois à un an permettant deconstruire un projet professionnel, de bénéficier d’uneformation de mise à niveau des savoirs de base (lire,écrire, compter et notions d’informatique) et d’acquérirdes compétences pour les utiliser en entreprise (deux outrois stages ponctuent leur formation). À l’issue de leurparcours, les deux tiers des stagiaires, rémunérés au titrede la formation professionnelle, obtiennent un emploiou une formation, souvent dans des secteurs en déficit derecrutement. « C’est là toute la force du système qui, nonseulement, rend un avenir professionnel à ces jeunes lais-sés-pour-compte, mais aussi donne le moyen aux entre-prises de résoudre de manière prévisionnelle leurs besoinsde personnel qualifié », a rappelé Frédéric Vernhes, pré-sident de la délégation du Val-d’Oise, lors de l’inaugura-tion, à Argenteuil, de la première antenne de l’E2C 95.

Réponse innovante aux questions del’insertion et de la formation des jeunesComme l’ensemble des Chambres de commerce et d’in-dustrie qui ont signé un accord-cadre entre leur assem-blée au niveau national (ACFCI) et le réseau des Écolesde la deuxième chance en 2008, la CCIV a estimé que leconcept apportait une réponse innovante aux questionsde l’insertion et de la formation des jeunes. Il constitue

Edith Cresson(deboutau centre),ancien Premierministreet présidentede la Fondationde l’Écolede la deuxièmechance;Manuel Hacyan(assis,à g.),président d’E2Cet Yves Fouchet(assis,àdr.),vice-présidentde la CCIV,président de ladélégation desYvelines lorsde la signatureà Versaillesdu contratd’objectifs liantl’E2C à la CCIV.

Le financement des E2C est assuré par des fondsprovenant des conseils régionaux, des départements,des municipalités et communautés d’agglomération, du Fonds social européen et d’autres ressources,notamment la taxe d’apprentissage et les donationsd’entreprises. Les principaux membres fondateurs des E2C du Val-d’Oise et des Yvelines, en plus de

la CCIV, sont le Conseil général du Val-d’Oise, lesCommunautés d’agglomération d’Argenteuil-Bezons,de Val de France (pour le 95), de Saint-Quentin-en-Yvelines, de Mantes en Yvelines (pour le 78), laChambre de métiers et de l’artisanat du Val-d’Oise,la RATP, Aéroports de Paris, et les communesconcernées.

LE FINANCEMENT DES E2C

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14 ACTUS LOCALES

les Yvelines, premier port fluvio-maritime d'Ile-de-France, est en passe de devenir un grandpôle français de l'éco-industrie.En 2008, il a accueilli trois nouvelles usinesspécialisées dans le traitement des déchets,dont France Plastiques Recyclage, société dugroupe Sita. n

L’ usine prévoit de recycler sur ce site quel-que 40 000 tonnes de bouteilles plastiquespar an dès 2009. Après avoir été triées,

lavées, broyées et transformées en granuléspar extrusion, les bouteilles trouveront unenouvelle vie et retourneront à l'industriealimentaire. Le port autonome de Limay dans

INAUGURATION

FRANCE PLASTIQUESRECYCLAGES’INSTALLE À LIMAYChantal Jouanno, secrétaire d'Étatà l'écologie a inauguré, le 23 juin 2009,l'usine de recyclage de bouteilles plastiquesde France Plastiques Recyclage.

Construit, financé et exploité par Cofiroute,ce tunnel de 4,5 km de long relie Rueil-Malmaison à l'échangeur de l'A13 sur les

communes de Vaucresson et du Chesnay.Doté des équipements de sécurité et de sur-veillance les plus modernes, le Duplex A86 seraexploité par le centre Cofiroute de Rueil-Mal-maison (100 salariés). Quelque 20 000 véhiculespar jour sont attendus sur la section Rueil-Mal-maison – A13.

Le Duplex A86 devrait permettre de fluidifierla circulation à l'ouest de la capitale (le trajetRueil-Malmaison – A13 - Vaucresson-Le Ches-nay dure cinq minutes) et d'améliorer la qua-lité de vie des riverains grâce à l'allégement dutrafic en surface. À terme, l’ouvrage relieraRueil-Malmaison à Versailles et permettra auxautomobilistes d’accomplir ce trajet en moinsde dix minutes, au lieu des quarante-cinqminutes nécessaires aujourd’hui. n

AUTOROUTE A86

LA PREMIÈRE SECTIONDU DUPLEX A86 MISE EN SERVICELe tunnel entre Rueil-Malmaison et Vaucresson – Le Chesnay ouvert en juin.

SINÉO 78 LAURÉATLe jury de la 8e édition du« Concours de la Création etdes jeunes entreprises » organisépar la Maison de l'entreprisede Saint-Quentin-en-Yvelinesa récompensé 8 lauréats selonles quatre critères : emploi,financement, crédibilité, mériteet communication. Parmiles lauréats, Sinéo 78, installéedans la pépinière d'entreprisesPromopole de Trappes n'emploieque des personnes en réinsertion(8 actuellement). La sociétéest spécialisée dans le lavagede véhicules sans eau et utiliseuniquement des produitsbiodégradables.

Contact :www.sineo.fr

Depuis le 8 juin 2009, l’adressedu RSI Île-de-France Ouestest 2, rue Voltaire, 92532Levallois-Perret Cedex.n Accueil du public : du lundi au

vendredi de 8h30 à 16h30 sansinterruption.

n Accueil téléphonique : du lundiau vendredi de 8h30 à 17h30sans interruption.

n Accès : métro ligne 3, stationAnatole France.Bus lignes : 93 - 174 – 274Parkings publics : le Voltaire etle Général Leclerc (premièreheure gratuite).

Contacts :Cotisations : 0810 009 032Autres motifs : 01 57 64 70 10www.le-rsi.fr : rubrique « nouscontacter » (en haut à droite de lapage d’accueil).

LE RSI A CHANGÉD’ADRESSE

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VALLÉE DE SEINE REJOIGNEZ LECLUB ENTREPRISESMISSISSIPPI

Créé en 1999, le festival Bluessur Seine se déroulera cetteannée du 13 au 28 novembre 2009dans 23 communes dudépartement des Yvelineset devrait rassembler cette annéeprès de 16 000 personnes.Résolument ancré sur sonterritoire, Blues sur Seine a tisséun véritable réseau entreles collectivités locales,les entreprises des Yvelines etles diverses structures associées(culture, éducation, servicessociaux..) dans un esprit decomplémentarité. Une centainede partenaires est engagée dansce projet fédérateur par le biaisdu Club entreprises « Mississippi »parrainé par la Chambrede Commerce ét d’Industriede Versailles Val-d’Oise Yvelines.

Plus d’information sur le ClubEntreprises Mississippi :tél.: 01 34 78 43 [email protected] www.blues-sur-seine.com

Fruit d’une réflexion associant élus et acteurs économiques du territoire,ce document d’orientations a été présenté lors des Secondes assisesdu développement durable de l’économie et de l’emploi en juin 2009.

i

P lus de 160 personnes ont participé durantplusieurs mois à cette réflexion collectiveautour de 15 thèmes de travail. Au total,

115 de ces contributions ont été reprises dansun livre blanc dont 35 auxquelles la CCIV a prisune large part.Les élus de la Chambre ont ainsi pu exprimerleur volonté d’un territoire en phase avec lespréoccupations des entreprises et qui s’enri-chisse des échanges multiples entre ses acteurs,d’un territoire bénéficiant d’un ancrage large etéquilibré des activités et, enfin, d’un territoirecapable de se projeter dans l’avenir et d’antici-per les évolutions économiques.

Pour répondre à ces exigences, la CCIV pro-pose : le développement des réseaux d’entre-prises ; le déploiement de l’usage des nouvellestechnologies et de la formation par l’appren-tissage ; le renforcement du programme derequalification des parcs d’activité, une évolu-tion des formes du commerce ; l’incitation à lamobilité intersectorielle des salariés, etc. « J’airencontré une forte volonté de chacun d’appor-ter sa pierre à une communauté d’intérêts dépas-sant les clivages, souligne Frédéric Vernhes, pré-sident de la délégation du Val-d’Oise à la CCIV.Ces réflexions partagées doivent s’inscrire dansune dynamique à long terme. » n

DÉVELOPPEMENT

LE VAL-D’OISEPRÉSENTESON LIVRE BLANC

A fin de mieux informer les dirigeants desPME/ PMI et de TPE sur la pandémie grip-pale et ses conséquences pour l’activité

économique, le ministère du Travail diffuseune plaquette explicative tirée à plus d’un mil-lion d’exemplaires.Ce document destiné à conseiller les chefsd’entreprise dans la préparation d’un plan deContinuité d’activité est consultable sur :www.pandemie-grippale.gouv.frÉditée par les préfectures des Yvelines et duVal-d’Oise, une information sur les précautionsà prendre par les entreprises est égalementpubliée en supplément de notre magazineLe Courrier économique.

GRIPPE A/H1N1

LES PRÉCAUTIONSFACE À LA PANDÉMIEGRIPPALE

EN SAVOIR PLUS

n www.pandemie-grippale.gouv.frLe site officiel donne toutesles informations et recommandationsface à l'épidémie de grippe A/H1N1En outre, une rubrique est consacréeaux entreprises et administrations,et des guides pratiques sont télé-chargeables.

n Un numéro de téléphone unique0 825 302 302 est aussi à dispositionpour répondre aux questions relativesà l’épidémie.

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ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA RESTAURATION

BAISSE DE LA TVA, UN CHALLENGEPOUR LA PROFESSIONDepuis le 1er juillet 2009, le taux réduit de TVA à 5,5 % est applicable au secteurde la restauration. Attendue depuis quinze ans par la profession, cette mesure fiscalereprésente une véritable opportunité pour un secteur gros pourvoyeur d’emplois.

La dispositionfiscale est labienvenue pourdes entreprisesqui représententun importantgisementde croissanceet d’emplois.

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16 ACTUS COMMERCE

sentatives du secteur. À travers ce contrat, les entreprisess’engagent ainsi à répercuter totalement les gains obte-nus, que ce soit sur les prix, la création d’emplois, lesconditions de travail des salariés ou la modernisationdes établissements.

Baisser les prix sur au moins 7 produitsPremier point, la baisse de la TVA doit être répercutéesur au moins 7 des 10 produits suivants : une entrée, unplat chaud (viande ou poisson), un plat du jour, un des-sert, un menu entrée-plat, un menu plat-dessert, unmenu enfant, un jus de fruit ou un soda, une eau miné-rale, un café, un thé ou une infusion. Pour les restaurantsne disposant que d’une carte limitée, la baisse des prixdoit porter sur des produits représentant au moins

Nous y sommes… enfin ! » s’est exclamé Jean-LucMadec, président des restaurateurs indépendantsd’Ile-de-France, lors des états généraux de la Res-tauration qui se sont tenus le 17 juin 2009 dans

les locaux de la CCIV, pour saluer l’introduction du tauxréduit de TVA applicable au secteur de la restauration.Cette disposition fiscale, qui coûtera environ 2 milliardsd’euros aux finances de l’État, est la bienvenue pour desentreprises qui représentent un important gisement decroissance et d’emplois.Cependant la baisse du taux de TVA n’a rien d’une lar-gesse offerte à la profession. Cette réforme fiscale s’ac-compagne, en effet, de contreparties inscrites dans uncontrat d’avenir de la restauration signé par le gouver-nement et les neuf organisations professionnelles repré-

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En contrepartie,le secteur dela restaurationdoit créer,sur deux ans,40000emploisrépartis pourmoitié entredes postespérenneset l’accueilde jeunes enalternance.

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CALCULER LES NOUVEAUX PRIX

Répercuter intégralement la baisse de la TVA sur un produit revient à diminuer le prix de ce produit de11,8 %. À titre d’exemple, sur un plat vendu à 15 €€ TTC,le restaurateur reversait 2,46 €€ de TVA à 19,6 % àl’État, pour un prix HT de 12,54 €€. Au 1er juillet 2009,sur ce même prix HT, le restaurateur ne reversera plus que 0,69 €€ de TVA à 5,5 %.Le prix de vente TTC s’élèvera donc à 13,23 €€

Le client réalise ainsi une économie de 1,77 €€

sans que le restaurateur ne sacrifie sa marge.n Astuce : pour obtenir le nouveau prix, il suffit

de multiplier l’ancien prix TTC par 0,882.Ainsi 15 €€ X 0,882 = 13,23 €€

POINT DE VUE

30 % du chiffre d’affaires. Les restaurateurs s’engagent,en outre, à identifier de façon lisible les produits qui béné-ficient de la répercussion intégrale de la baisse de TVA.Quant aux cafetiers, ils devront baisser le prix du café,du thé et d’au moins une boisson fraîche, les boissonsalcoolisées restant soumises au taux normal de 19,6 %.Le secteur de la restauration, qui a créé au cours la der-nière décennie près de 15 000 emplois par an en moyenne,s’engage aussi sur un objectif de 40 000 emplois supplé-mentaires sur deux ans, 20 000 emplois pérennes et20 000 jeunes accueillis en alternance. La reprise de lafréquentation apparaît toutefois comme un préalable aurespect de cet engagement. Le contrat d’avenir prévoitaussi des contreparties en faveur des salariés notammentdans les domaines de la rémunération, de la formation etde la protection sociale. Une négociation entre organi-sations professionnelles et partenaires sociaux devraitaboutir d’ici à la fin de l’année.

« Soyons solidaires,appliquons le contrat d’avenir »Le dernier volet des engagements porte sur les mesuresen faveur de la modernisation des entreprises, indispen-sable pour renforcer l’attractivité des établissements etles maintenir en conformité avec les normes d’exploita-tion. Un fonds de modernisation spécifique, probable-ment doté de 1 milliard d’euros, devrait être mis en placepour soutenir les investissements des professionnels dansles domaines de la sécurité, de l’hygiène, de l’accessibi-lité, du confort, de l’informatisation, des actions en faveurdu développement durable.

Le contrat d’avenir n’est pas obligatoire et les profession-nels ne sont pas tenus de diminuer leurs prix. Ceux quirefuseront seront juste privés de la vitrophanie apposéeà l’extérieur de l’établissement en référence aux engage-ments pris dans le cadre des états généraux de la Restau-ration. Jean-Luc Madec, qui est aussi restaurateur à Élan-court, lui, baissera ses prix de façon conséquente etcommuniquera sur le sujet. « Soyons solidaires, appli-quons le contrat d’avenir », implore-t-il. Le risque est eneffet réel que les consommateurs, s’ils ne s’y retrouventpas, ne reprochent demain aux professionnels de ne pasavoir joué le jeu et que l’image de la profession n’enpâtisse. n

Soutenirles 2500 cafetiers,hôteliers etrestaurateursdes Yvelineset du Val-d’Oisepour faire faceà la crise actuelle,c’est la missionde la CCIV.Hôtelier-restaurateur

moi-même pendant quarante-cinqans, je suis persuadé que la baissede la TVA est une belle occasionde rebondir. Cette baisse nous l’avonssouhaitée, aujourd’hui il est

indispensable qu’elle se répercutede manière visible pour nos clients.Sinon, c’est toute notre professionqui sera montrée du doigt parles medias et l’opinion publique.Bien sûr, la baisse de la TVA intervientalors que la situation financièrede nombreux restaurateurs s’est déjàdégradée : 40% des restaurateursne peuvent même plus payer leurscotisations RSI (retraite et santé).Mais il faut tenir les engagementspris lors des états généraux de larestauration. Et surtout communiquerauprès de nos clients sur nos actions,qui sont multiples : baisse des prixsur certains produits mais aussi

augmentations salarialeset investissements. Un simplemot sur le menu est déjà un moyenfacile de le faire savoir.Les consommateurs ne comprendraientpas de n’avoir aucun retour surune mesure qui coûtera 2,4 milliardsd’euros aux Français.Pour vous accompagner et pourque toute la profession joue le jeu,la CCIV s’est engagée dans desactions d’information et de partagedes bonnes pratiques à l’attentionde tous les professionnels.Nos clients attendent de nousd’être inventifs. C’est à ce prixque nous les fidéliserons.

Jean-ClaudeImpens, élude la CCIV.

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18 ACTUS COMMERCE

Les clientséconomesdeviennentexigeantsvis-à-vis desétablissementsmoyen degamme.

CONSOMMATION

DE NOUVELLES HABITUDES

LLee pprriinncciippee eesstt ssiimmppllee :: 22 ccoouuvveerrttss…… 11 ooffffeerrtt..LLee rréésseeaauu ddeess CCaaffééss--HHôôtteellss--RReessttaauurraannttss,, ccrrééééaavveecc ll’’aappppuuii ddee llaa CCCCIIVV eett qquuii rraasssseemmbbllee pplluuss ddee 5500 mmeemmbbrreess àà ttrraavveerrss lleess YYvveelliinneess eett llee VVaall--dd’’OOiissee,,pprrooppoossee aauuxx pprrooffeessssiioonnnneellss ddee llaa rreessttaauurraattiioonn ddeeppaarrttiicciippeerr àà ssaa pprreemmiièèrree ooppéérraattiioonn ddee ccoommmmuunniiccaattiioonniinnssppiirrééee ddee llaa ffaammeeuussee ffêêttee dduu cciinnéémmaa..LLeess 77,, 88 eett 99 ooccttoobbrree 22000099,, lleess ééttaabblliisssseemmeennttssppaarrttiicciippaannttss ooffffrriirroonntt uunn rreeppaass,, hhoorrss bbooiissssoonnss,, ppoouurrcchhaaqquuee rreeppaass aacchheettéé ssuurr uunnee ttaabbllee ddee hhuuiitt ccoouuvveerrttssmmaaxxiimmuumm.. LL’’oobbjjeeccttiiff eesstt ddee ddoonnnneerr eennvviiee aauuxx ggeennssddee ssee rreennddrree aauu rreessttaauurraanntt,, dd’’iinncciitteerr àà llaa ddééccoouuvveerrtteeddee nnoouuvveeaauuxx ééttaabblliisssseemmeennttss oouu ddee rrééccoommppeennsseerr

lleess cclliieennttss ffiiddèèlleess eett,, iinn ffiinnee,, dd’’aamméélliioorreerr ll’’iimmaaggeeddee llaa pprrooffeessssiioonn.. LLeess pprreessttaattiioonnss pprrooppoossééeess ààcceettttee ooccccaassiioonn ddeevvrroonntt ddoonncc êêttrree iiddeennttiiqquueess àà cceelllleessdd’’uunn jjoouurr oorrddiinnaaiirree ttaanntt aauu nniivveeaauu ddee llaa qquuaalliittéé qquuee ddeellaa qquuaannttiittéé.. SSuurrttoouutt,, ll’’ooppéérraattiioonn RReessttoo KKDDOO bbéénnééffiicciieerraadd’’uunnee iimmppoorrttaannttee ccaammppaaggnnee ddee ccoommmmuunniiccaattiioonn pprriisseeeenn cchhaarrggee ppaarr llaa CCCCIIVV,, ccoouuvveerrttuurree mmééddiiaa,, ssiittee IInntteerrnneettddééddiiéé,, kkiitt pprroommoottiioonnnneell ppoouurr cchhaaqquuee ééttaabblliisssseemmeenntt..«« EEnn ccoommppaarraaiissoonn aavveecc lleess mmooyyeennss ddee pprroommoottiioonn mmiisseenn œœuuvvrree,, ll’’iinnvveessttiisssseemmeenntt ddeemmaannddéé,, uunn rreeppaass ooffffeerrtt,,sseerraa llaarrggeemmeenntt rreennttaabbiilliisséé »» eessttiimmee aaiinnssii RRoommaaiinnGGiiccqquueell,, rreessttaauurraatteeuurr àà VVooiissiinnss--llee--BBrreettoonnnneeuuxx qquuii ppaarrttiicciippeerraa àà ll’’éévvéénneemmeenntt..

RESTO KDO, UNE OPÉRATION LANCÉE PAR LESRESTAURATEURS… POUR LES RESTAURATEURS

Invité par Yves Fouchet et Jean-Claude Impens, tousdeux élus de la CCIV, à s’exprimer à l’occasion desétats généraux de la Restauration du 17 juin 2009,Bernard Boutboul, directeur général de Gira, cabinet

de conseil en marketing et développement de la res-tauration, a tracé les perspectives d’avenir d’un secteurprimordial pour l’activité économique des Yvelines etdu Val-d’Oise puisqu’il représente 4 800 entreprises et26 000 emplois.Longtemps coutumiers à voir leur chiffre d’affaires pro-gresser de 10 % par an, les restaurateurs ont pâti d’unerelative désaffection de leur clientèle, notamment à lasuite du passage à l’euro.

Un repas sur 7 est pris hors domicileChaque année, 10 milliards de repas sont pris hors dudomicile en France. Mais « de nouveaux concurrents sontapparus », poursuit Bernard Boutboul, à commencer parles circuits alimentaires alternatifs, comme les grandessurfaces qui proposent une offre de restauration dans leseul but de retenir leurs clients sur place. Ils auraient déjàcapté 13 % du marché. Le fast-food, à condition qu’il soit

à la française, progresse et prend des formes sans cesseinnovantes. Les chefs étoilés ouvrent des sandwicherieshaut de gamme. Un distributeur de plats surgelés ins-talle des fours micro-ondes dans ses boutiques. Et à midi,la gamelle fait un retour remarqué au bureau tandis quede plus en plus de repas sont pris en dehors des horairestraditionnels. Dans ce contexte de contraction desdépenses, les clients seraient devenus particulièrementexigeants vis-à-vis des établissements moyen de gamme,ceux qui proposent des repas entre 20 € et 30 € et qui souf-frent le plus aujourd’hui. Ces restaurants sont amenés àse démarquer, que ce soit au niveau de la qualité, de laquantité, du prix ou de l’innovation.Si des efforts conséquents sont donc demandés à la pro-fession, Bernard Boutboul donne aussi aux restaurateursde bonnes raisons d’espérer. « Un repas sur 7 est pris enFrance hors domicile, c’est encore très peu et même moinsqu’en Espagne », estime le consultant qui s’attend à voircette proportion évoluer fortement dans les cinq ans àvenir. Le taux de retour au domicile le midi s’effondre. Ily a des parts de marché à prendre mais l’achat malin seraprivilégié, il faudra être compétitif. n

Depuis dix ans, la restauration connaît des mutations profondes que la crisene fait qu’accentuer. Les restaurateurs qui sauront adapter leur offre aux aspirationsdes consommateurs tireront leur épingle du jeu lorsque la reprise viendra.

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HÔTELS

UNE NOUVELLE CLASSIFICATIONcarte permettra de tenir compte de la diversité de l’offreet d’éviter ainsi les dérogations. Le classement, attribuépar le préfet pour cinq ans, reste volontaire, la procédureétant engagée auprès de la préfecture 1 et prise en chargepar l’exploitant de l’établissement.Les hôteliers auront trois ans, à partir de la date de paru-tion des décrets d’application, pour faire réaliser desaudits par des réseaux spécialisés : visites à découvertdes établissements de une à trois-étoiles ; visites mys-tères pour les catégories quatre et cinq-étoiles. Les pré-requis à ce nouveau classement, à commencer par le res-pect de nouvelles normes en matière d’hygiène, desécurité et d’accessibilité, vont cependant nécessiter delourds investissements préalables pour de nombreux éta-blissements, élargir les portes pour faciliter la circulationdes fauteuils roulants, par exemple. Des outils financiersspécifiques devraient être mis en place par les pouvoirspublics pour soutenir les hôteliers dans leurs efforts demodernisation. La CCIV organise des réunions sur lesujet et se tient aux côtés des professionnels pour leurapporter toutes les informations nécessaires. n

Contact : www.versailles-ecobiz.fr ou direction du commerce, de l’hôtellerie-restauration et du tourisme au 01 30 75 35 46/01 30 84 79 56 - Fax : 01 30 84 73 75

1Nouveau formulaire de demande de classement (12 000*02).Direction du tourisme. Arrêté du 22 décembre 2008, J.O. du 1er janvier 2009.

Le 1er octobre 2009, le référentiel portantsur le classement des hôtels sera modifié.S’il concrétise un louable effort de clarté,il implique aussi un certain nombred’investissements auxquels les hôteliersdevront se préparer.

F igé depuis 1986, le référentiel portant classementdes hôtels n’était plus adapté aux normes de confortattendues par les consommateurs français et inter-

nationaux. La nouvelle classification qui sera évolutive,devrait permettre d’améliorer la lisibilité de l’offre fran-çaise mais aussi de moderniser les infrastructures hôte-lières et de renforcer l’attractivité de notre destination.La mesure la plus médiatique réside dans la créationd’une catégorie cinq-étoiles pour les hôtels de luxe,comme il en existe dans de nombreux pays, ce qui faci-litera la compréhension de la grille par les étrangers. Maispour la plupart des hôteliers, la réforme se concrétiseavant tout par la nature et le nombre, près de 250 au total,des critères exigés pour être classé dont certains obliga-toires.

Une offre plus lisiblepour les consommateursLà où l’on dénombrait 30 critères pour obtenir une étoile,on en comptera 61. Le nombre de 33 critères pour décro-cher la distinction quatre-étoiles passe à 94. Alors quejusqu’à présent la surface de la chambre était détermi-nante, la grille rénovée intègre de nouvelles spécifica-tions en matière de confort, de service et de développe-ment durable, comme la qualité de la literie, la propretéde l’ensemble de l’établissement, l’accès à Internet, l’ac-cessibilité des personnes handicapées, l’utilisation d’am-poules basse consommation ou de produits d’entretienécologiques. L’introduction d’un système de points à la

Les nouvellesspécificationsmettent l’accentsur l’accès(personneshandicapées,Internet) etsur l’attentiondédiée audéveloppementdurable.

L’HÔTELLERIEDANS LES YVELINES ET LE VAL-D’OISE

Yvelines Val-d’Oise

Nombre d’hôtels 132 106Nombre de chambres 7 552 9 964Part hôtels 4-étoiles 5 % 8 %Part hôtels 3-étoiles 24 % 16 %Part hôtels 2-étoiles 38 % 42 %Part hôtels 1-étoile 8 % 9 %Durée moyenne du séjour 1,7 jour 1,5 jourTaux d’occupation 62,9 % 69,6 %Part clientèle étrangère 35,6 % 35,4 %Part clientèle affaires 51,1 % 55,5 %

Chiffres au 31 décembre 2 008. Source : Insee

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20 ACTUS COMMERCE

Pour les TPE,la subventioncouvre 50 % del’investissementhors taxe etest plafonnéeà 4000€.

YVELINES ENTREPRISES NUMÉRIQUES

LES TPE EN PROFITERONT AUSSI

La mise en place d’un site Internet est devenue égalementindispensable. Le nôtre est en pleine refonte. Nous avonsentendu parler de Yvelines entreprises numériques aucours de réunions organisées à la CCIV en faveur de lacréation d’entreprise. »

Une partie conseil très précieuseCésar Molina, gérant du restaurant Le Molière à Versailles,a également bénéficié de Yvelines entreprises numé-riques en début d’année. Il a changé ses ordinateurs obso-lètes, rafraîchi son site Internet et revu ses systèmesde caisses enregistreuses, de téléphonie et de vidéo sur-veillance. « L’aide financière est capitale, estime-t-il.Sans elle, nous n’aurions pas pu tout faire en même temps.Il aurait fallu procéder au coup par coup. Mais l’aspectfinancier n’est pas seul suffisant. La partie conseil esttrès précieuse pour définir ce qui nous convient le mieux.Enfin, le dispositif comprend un volet formation, pourpermettre à tout le personnel d’exploiter le matériel defaçon optimale. »À la fin du mois de juin, la CCIV avait déjà reçu trente-neuf demandes, ce qui correspond globalement auxobjectifs fixés. « Tous les dossiers sont d’une grande qua-lité, se réjouit Léopold Fernandez. Chaque fois, lesdemandes s’accompagnent d’une véritable vision straté-gique du développement de l’entreprise ». n

Contact et inscription :www.entreprises-numeriques.fr

Le dispositif Yvelines entreprises numériques est désormais étendu aux TPE,ce qui lui permet d’englober le secteur du commerce et de l’hôtellerie-restauration. Il comprend une aide financière et un accompagnement pour développer les équipements numériques de l’entreprise.

D’abord réservé aux PME à sa création en 2006, Yve-lines entreprises numériques est étendu aux TPEdepuis le 1er janvier 2009. Cette aide, initiée par le

conseil général et relayée sur le terrain par la CCIV, viseà accompagner les entreprises dans la modernisation deleurs outils informatiques. Il se compose d’une aide finan-cière fournie par le département et de réunions d’infor-mations collectives mises en place par la Chambre.Pour les TPE, la subvention s’élève à 50 % de l’investis-sement hors taxe et est plafonnée à 4 000 €. « Nous avonsorganisé une série de cinq réunions d’information,explique Léopold Fernandez, responsable du dévelop-pement à la direction du commerce. Nous avons puconstater qu’il existait une réelle demande de la part desentreprises. Les dirigeants souhaitent développer leurs sys-tèmes d’informations. Cela peut concerner aussi bien lamobilité des salariés que la gestion comptable, avec desfactures dématérialisées, ou la simple communicationavec les clients, les fournisseurs, les administrations… »

Outils indispensables« Aujourd’hui, il est impossible de vivre sans informa-tique », confirme Bénédicte Devaux, cogérante de l’agenced’architecture d’intérieur B et C Déco à Châteaufort. Ellea bénéficié d’une aide au début de l’année lors de la créa-tion de sa structure. « Une entreprise ne peut pas fonc-tionner sans ces outils, poursuit-elle. On a toujours besoinde pouvoir montrer un plan en 3D à un client, en face-à-face, ou lui envoyer par courriel.

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21

nariat avec la Chambre, chaque pôle désignera le péri-mètre géographique (quartier, centre-ville, ville entière…)concerné par le dispositif.« Cet accompagnement plus global et plus localisé sera unpoint fort pour nos commerçants. Ils bénéficieront deconseils directement chez eux, et les réunions se feront enmairie. Cet aspect plus “local” nous paraît être une bonnechose », explique Mme Halimi, chargée de mission com-merce pour la mairie de Bezons, déjà partenaire de l’opé-ration depuis 2007. Ces pôles auront aussi la charge d’in-former les commerçants du lancement de l’opération partous les moyens à leur disposition (presse, affichage…),les entreprises ayant le choix d’y participer ou non.À la fin des campagnes d’audit, les résultats individuels,qui resteront confidentiels, seront compilés et remis sousla forme d’un rapport de synthèse. Une réunion d’informa-tion sera alors organisée par chaque pôle pour les entre-prises, afin d’en livrer les conclusions générales. Les com-merçants et prestataires de services seront alors invités àadhérer à la Charte qualité de l’accueil. (Lire encadré ci-dessous) « La perspective d’une adhésion après la livrai-son des résultats globaux semble appréciée par les com-merçants. Et c’est aussi notre avis », confirme Mme Halimi.Ce dispositif se déploiera sur une vingtaine de communesdéjà impliquées dans la démarche et une dizaine decentres commerciaux. Cette Charte qualité de l’accueilnouvelle formule semble séduire les commerçants deBezons, et la mairie « car nous cherchons à soutenir et déve-lopper la professionnalisation du commerce de proximité.Nous comptons en effet une centaine de commerces de détaildans la ville », explique Mme Halimi.Les commerçants et prestataires de services seront aviséspar courrier de la démarche et de ses modalités à partirde fin septembre 2009.

Contact : Damaris Miller au 01 30 84 73 06 ou [email protected]

La Charte qualité de l’accueil seraproposée aux communes et aux centrescommerciaux, pour une étude à la foisplus globale et plus localisée.

M ise en place en 2003 par la Chambre, la Charte qua-lité de l’accueil est une méthode nationale réfé-rencée par plus de quarante CCI. L’objectif est de

souligner les points forts et de révéler les aspects perfec-tibles de l’accueil réservé aux clients par le commerce oule prestataire de services évalué. Grâce à la technique du« client mystère », près de 80 points sont audités concer-nant l’accueil intérieur et extérieur, l’accueil téléphoniqueet dans l’établissement. C’est un outil de mesure simple,objectif et concret qui permet de mettre en place une véri-table stratégie de développement.Après sept années d’exercice, les élus de la CCIV ont décidéune évolution significative des modalités de la Charte àcompter de 2010, afin de faire face à certaines difficultésde développement de ce dispositif sur le territoire et,notamment, à une stagnation des adhésions depuisdeux ans. Au-delà du manque de visibilité de la Charteauprès du public, par sa grande dispersion sur le territoire,cette évolution répond à la demande accrue formulée parles adhérents d’un suivi personnalisé, que ce soit pouraméliorer l’accueil dans leurs points de vente ou pourbénéficier de formations collectives réalisées par la CCIV.Ainsi, pour permettre un véritable programme d’accom-pagnement des adhérents et la mise en œuvre de plansd’actions assurant de meilleurs résultats à l’audit suivant,la Charte qualité de l’accueil aura désormais lieu tous lesdeux ans, et non plus chaque année.

Des pôles territoriauxDès mai 2009 et jusqu’en septembre, les conventionsseront passées avec les communes et les centres commer-ciaux, qui constitueront des « pôles ». Agissant en parte-

QUALITÉ DE L’ACCUEIL

UNE NOUVELLECHARTE EN 2010

Les adhérentssouhaitentun suivipersonnalisé,tant pouraméliorerl’accueil dansleurs pointsde vente quepour bénéficierde formationscollectivesdispenséespar la CCIV.

PROGRAMMED’ACCOMPAGNEMENTPERSONNALISÉ

n Remise du rapport d’audit individuel, détaillantles 83 points examinés ;

n Suivi et conseils personnalisés par un conseillercommerce pour améliorer les points faibles ;

n Participation aux formations collectives dans la villesur les thèmes de l’accueil ;

n Réception d’une newsletter et d’informations périodiques ;n Accès à la plate-forme collaborative Ecobiz.n Prix de l’adhésion : 100 € HT, pour les entreprises

en pôle ou hors pôle.

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FrédéricVernhes, vice-président de laCCIV, présidentde la délégationdu Val-d’Oiseet dirigeantd’une entreprisedu secteur deséco-industries:«Le PEXEest un bonpartenaire pourpromouvoirnotre filièrevers l’export,c’est un clubtrès ouvertqui fédèrebeaucoupde monde.»

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RÉSEAU NATIONAL DES ÉCO-ENTREPRISES

LA CCIV, ÉCO-ACTEUR ENGAGÉ

sident de l’association PEXE. Le secteur profite de la prisede conscience environnementale pour se développer enFrance et dans le monde.La CCIV, pionnière en la matière, a décidé de s’engageraux côtés de l’association. Son président, Jean-FrançoisBernardin, a signé une convention avec le PEXE qui apris effet au premier janvier 2009.

Développement à l’international« Nous souhaitons créer une filière d’excellence basée surdes partenariats public-privé, poursuit Jean-ClaudeAndreini. Notre objectif est de développer l’emploi et lechiffre d’affaires des entreprises. Et principalement celuides PME. Les grands groupes, eux, n’ont pas besoin de notreaide. Ils peuvent, en revanche, être nos partenaires. Notreobjectif ultime est le développement des entreprises à l’in-ternational. L’association PEXE, regroupe les différentsréseaux d’éco-entreprises et apporte son soutien pour enfaire émerger de nouveaux. Elle s’appuie pour cela sur lesChambres de commerce et d’industrie comme celle de Ver-sailles, mais aussi sur d’autres structures comme les pôlesde compétitivité. Les éco-entreprises font aujourd’hui par-

L’engagement fort de la Chambre en direction des éco-entreprises n’est pasune déclaration de principe. Elle vient une nouvelle fois de s’exprimer dans les faitsavec la signature d’une convention entre la CCIV et l’association PEXE 1.

C’est bon pour l’écologie… et c’est bon pour l’éco-nomie. « D’après l’Assemblée des Chambres fran-çaises de commerce et d’industrie (ACFCI), le sec-

teur des éco-entreprises regroupe environ 15 000 sociétésdans notre pays pour un nombre d’emplois compris entre300 000 et 500 000 », rappelle Jean-Claude Andreini, pré-

22 ACTUS INDUSTRIE

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Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr

tie d’une filière à part entière, aussi bien identifiée que lesindustries pharmaceutique ou aéronautique, par exemple.Ce secteur regroupe des domaines d’activité tels que le trai-tement de l’eau, des déchets, de l’air ou des pollutions, maisaussi la maîtrise de l’énergie, les transports, le bâtimentou les énergies renouvelables. »

Un hommage au travail effectué etqui se poursuit dans la coordinationet la promotionLe PEXE regroupe une quinzaine de réseaux en Francepour un total de 2 200 entreprises. L’association en viseune vingtaine d’ici à la fin de l’année. Créé en 2004, leréseau des éco-industries mis en place sous l’égide de laCCIV fait figure de précurseur. Il compte près de200 entreprises, tous secteurs confondus. C’est tout natu-rellement que son animatrice, Marie Lorenz a pris sesnouvelles responsabilités au sein de l’association.« Nous perdons une très bonne déléguée au profit duPEXE, plaisante Frédéric Vernhes, vice-président de laCCIV, mais aussi entrepreneur en assainissement et entraitement des déchets. Cette mise à disposition est uneforme d’hommage au travail effectué. Elle assure le lienentre les trois niveaux : local, régional et national. Le PEXEest le bon partenaire pour promouvoir les éco-entreprisesvers l’export. C’est un club très ouvert qui fédère beaucoupde monde. Il est également ambitieux puisqu’il envisagepour la filière une croissance annuelle à deux chiffres dansun avenir proche ».Frédéric Vernhes reconnaît que le dynamisme du réseaulancé par la CCIV est en partie dû aux spécificités de lazone Val-d’Oise/Yvelines : « Il est vrai que nous comptonsde nombreuses éco-entreprises. Mais ce qui est exemplaire,c’est l’implication des chefs d’entreprise. Ce sont eux quiprennent les initiatives, qui élaborent les plans d’action ».

Quatre objectifs principaux« Pour se développer à l’international, les entreprises doi-vent atteindre une taille critique, prévient Marie Lorenz.Pour cela, elles peuvent compter sur le PEXE. L’associationse fixe quatre objectifs principaux : structurer et promouvoirl’offre sur les marchés français et mondial ; jouer le rôle d’unmoteur de croissance et d’emploi pour les PME et les entre-prises de taille intermédiaire (ETI) ; se placer comme l’in-terlocuteur privilégié des pouvoirs publics ; et, enfin, êtreun centre de ressources pour les membres des réseaux. » Surce dernier point, le PEXE peut se reposer sur l’expertise dela CCIV qui met gracieusement sa plate-forme collabo-rative Ecobiz à disposition. Cet outil de recueil et de par-tage d’information s’est déjà montré précieux pourrépondre à une demande urgente du secrétariat d’État aucommerce extérieur (lire ci-dessous).Le PEXE, ainsi que le réseau des éco-industries Yve-lines/Val-d’Oise seront présents au salon Pollutec qui setiendra en décembre à Paris- Nord Villepinte. n

1 Association pour la promotion et le développementinternational des éco-entreprises de France.

23

Le club Ademe international est le réseau d’entreprisesà l’origine de la naissance du PEXE. À sa créationen 2001, celui-ci est un club informel d’acteursbaptisé : Plan export des eco-entreprises. Enseptembre 2007, il décide de formaliser ses relationset se constitue en association de type loi 1901.Il change alors de nom pour devenir l’Associationpour la promotion et le développement internationaldes éco-entreprises de France.

LA RÉACTIVITÉ SELON ECOBIZ

Début mai 2009, Anne-MarieIdrac, secrétaire d’État aucommerce extérieur organisaitune grande rencontre intitulée :« Eco-entreprises françaises, àla conquête du marché mondial. »Elle souhaitait disposerd’éléments chiffrés sur lespratiques des entrepreneursà l’export pour préparerla rencontre. Elle a donc toutnaturellement fait appel au PEXE.« Le délai était très court,

se souvient Marie Lorenz.Nous nous sommes appuyéssur la plate-forme Ecobiz pourtoucher le plus grand nombrepossible de chefs d’entreprise.Notre appel a été entendu puisquenous avons rapidement obtenu350 réponses. »Au cours de la rencontre,Anne-Marie Idrac a annoncéun plan de mesures destinéesà renforcer le soutien publicaux éco-entreprises françaises

sur les marchés extérieurs. Parmielles, la création d’un logo, d’un siteinternet servant de vitrine à l’offrefrançaise (firmafrance.com) ainsique la mise en place d’un fondsd’étude et d’aide au secteur privé(Fasep) pour soutenir les étudesde faisabilité et les projets pilotesdans les pays émergents.

Contact :Marie Lorenz au 06 74 35 11 13ou [email protected]

Le PEXEregroupeune quinzainede réseauxen Francepour un totalde 2200entreprises.

LES ORIGINES

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À RETENIRLe 3 décembre2009 aura lieula conventiond’affaireseuropéenneorganiséepar EntrepriseEurope Networkdans le cadredu salonPOLLUTECHORIZONSà Paris NordVillepinte.

Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr

ENTERPRISE EUROPE NETWORK

UNE CONVENTION EUROPÉENNE AU SALON POLLUTEC HORIZONSLe salon Pollutec Horizons est une opportunité unique d’établir un premier contactavec les décideurs des secteurs environnement et « green business » en provenancede toute l’Europe afin d’établir une collaboration commerciale ou technologique.

24 ACTUS INDUSTRIE

UNE CONVENTIONPOUR FAIRE DES AFFAIRES

• 3 décembre 2009 à Paris Nord Villepinte /Hall 5Salles 520 A&B

• Inscription en ligne jusqu’au 20 octobre 2009sur www.pollutec.b2bmatchmaking.com

• 44 pays invités• 200 participants attendus• Un planning d’affaires optimisé sur une seule journée• 30 minutes par rendez-vous• Un emplacement dédié

Enfin, grâce à une collaboration cette année avec l’Orga-nisation des Nations Unies pour le DéveloppementIndustriel (Onudi), les participants auront égalementl’opportunité de rencontrer le 2 décembre 2009 des entre-prises d’Afrique et d’Amérique Latine à la recherche detechnologies européennes. n

Contact : Pierre Arribe au 01 72 03 29 68ou [email protected]

Initié en 2008 par la Commission européenne dans lecadre du Programme innovation et compétitivité,Enterprise Europe Network permet notamment aux

entreprises et centres de recherche de participer à desconventions d’affaires dans toute l’Europe. Membre de ceréseau européen au travers du consortium Paris Île-de-France Centre, la CCIV et la CCIP organisent la prochaineconvention d’affaires du salon Pollutec Horizons à ParisNord Villepinte le 3 décembre 2009.

Le rendez-vous des professionnels del’environnement et du « green business »Pollutec Horizons est devenu depuis plusieurs éditionsle salon de référence pour tous les professionnels de l’en-vironnement et du green business, en France comme enEurope. En 2007, le salon avait rassemblé à lui seul prèsde 36 000 visiteurs pour 1 500 exposants, répartis sur plusde 50 000 m2.Afin de permettre aux participants qui le souhaitent de seconcentrer sur des rendez-vous qualifiés et d’augmen-ter les chances de matchmaking, Enterprise Europe Net-work organise pour l’édition 2009 une convention d’af-faires ciblée sur votre secteur d’activité qui vous permetde présélectionner les entreprises et les centres derecherche européens avec lesquels vous souhaitez vousentretenir au cours de l’événement.

Votre prospection préalable par le NetQuatre secteurs incontournables devraient rassemblerde nombreux participants cette année : le recyclage et lavalorisation des matériaux, le traitement de l’eau, l’éco-conception (appliquée aux énergies nouvelles, à laconstruction et à la mobilité), ainsi que le contrôle envi-ronnemental. Le processus d’inscription est ouvert jus-qu’au 20 octobre 2009 et se fait intégralement en ligne àl’adresse www.pollutec.b2bmatchmaking.com.Près de 200 participants sélectionnés en provenance de44 pays européens auront ainsi la chance de cibler leurprospection et leurs prises de contacts avec les profes-sionnels qu’ils auront déterminés.

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Les secondesJournées del’Innovationet del’Intelligenceéconomiqueauront lieudu 12 au 23octobre 2009.

Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr

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Fort du succès des Journées de l’Innovation et de l’In-telligence économique (J2IE) organisée en 2008(53 experts mobilisés, 23 conférences, 900 partici-

pants) et devant l’intérêt affiché par les PME-PMI, le réseaudes CCI de Paris – Île-de-France organisera, du 12 au23 octobre 2009, la seconde édition des J2IE, avec le par-rainage de la préfecture de la région d’Île-de-France et enpartenariat avec Enterprise Europe Network, le Conseilrégional d’Ile-de-France, Oseo Île-de-France et l’Inpi.« Une seconde édition qui devra répondre à la double pro-blématique à laquelle sont confrontés les dirigeants dePME-PMI : comment pérenniser les marchés en période

« Utiliser efficacement Internetpour initier une démarchede veille pertinente. »

Si une démarche de veille reposeavant tout sur un état d’esprit,des réflexes, une organisationpartagés par tous dans l’entreprisesous l’impulsion du dirigeant,elle peut s’organiser autourde solutions simples et peu

onéreuses tels que notammentInternet, flux RSS et agrégateursde type Netvibes, Google Reader,Yahoo Pipes, etc.L’objectif de cet atelier pratiqueest de familiariser les participantsavec le jargon et de les amenerà construire leur propre outilen interne, à partir d’exemplesconcrets.

INTERVENANTSn Régine Castagnet

et Myriam Laurent du pôleInnovation et IntelligenceÉconomique de la CCIV

DATE ET LIEUn Mercredi 14 octobre 2009

à Versailles de 14h30 à 16h30(accueil à 14h00)

LES DEUX RENDEZ-VOUS ORGANISÉSPAR LA CCI DE VERSAILLES VAL-D’OISE / YVELINES

de crise ? Comment en développer de nouveaux grâce àl’innovation et l’intelligence économique ? », annoncePierre Simon, président de la CRCI Paris – Ile-de-France.

Les conférences-ateliers en cinq thèmesn Connaître son environnement pour mieux se position-

ner sur ses marchés.n Valoriser ses savoir-faire.n Protéger ses avantages concurrentiels.n Innover pour se différencier,n Être plus performant grâce à l’innovation.

Inscriptions : www.j2ie.fr

« Comment innover et gagnerdes parts de marchés par despartenariats internationauxefficaces ? »

Des dirigeants de PME et desresponsables de grands groupestémoignent de leur expériencegrâce à Enterprise Europe Network

et présentent leur démarchede veille et de maîtrise des risques.INTERVENANTSn Benoît Magny, Cray Valley,

groupe Total (sous réserve)n Bruno Poyet, Bull Télécom

& Médias, conseiller national auCommerce extérieur de la France

n 2 dirigeants de PMEn Pierre Arribe, CCIVDATE ET LIEUn Mardi 20 octobre 2009 à Pontoise

de 14h30 à 16h30 (accueil à 14h00)Contact : Lucille Lafontaineau 01 30 75 35 82 [email protected]

PÉRENNISERET CRÉERDES MARCHÉSFace à la compétitivité mondiale et pour répondre à la crise, il faut accompagnerles entreprises dans l’appropriation des démarches d’innovation et d’intelligenceéconomique, indispensables vecteurs de croissance et de conquête de nouveaux marchés.

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26 ACTUS INDUSTRIE

MESUREXPO 2009

« MESURE DU VAL-D’OISE »,LE RÉSEAU EN PREMIÈRE LIGNE

Avec 300 exposants et 8 000 visiteurs attendus, Mesur-expo représente une occasion unique de se faireconnaître, de promouvoir ses produits, savoir-faire etinnovations, de rencontrer les décideurs nationaux etinternationaux dans son domaine d’activité et de nouerde nouveaux contacts.Dans le cadre de son plan d’actions, le RMVO prend encharge toute la logistique d’organisation, la négociationdes prix auprès de l’organisateur et des différents presta-taires et fait ainsi bénéficier ses adhérents de tarifs préfé-rentiels. n

Information :au 01 30 75 35 38 ou [email protected] Internet : www.rmvo.comSur le salon Mesurexpo : stand O 40, hall 2.

Pour la sixième année consécutive le réseau Mesure du Val-d’Oise sera présentau salon Mesurexpo qui se déroulera à Paris-Nord Villepinte du 6 au 8 octobre 2009.

A vec un pavillon de 360 m2 (stand O 40, hall 2) abri-tant vingt-quatre PME-PMI adhérentes, pour la plu-part du Val-d’Oise et des Yvelines, le RMVO repré-

sente la première organisation professionnelle sur cesalon international unique pour les fournisseurs d’instru-mentation pour la recherche, les essais et l’industrie.Directement ou indirectement, les entreprises du réseauparticipent toutes à la chaîne d’instrumentation et demesure dans de multiples secteurs : acoustique et vibra-tion, acquisition et traitement des données, capteurs,équipements des laboratoires, mesures mécaniques,mesures dimensionnelles, métrologie et instrumenta-tion générale, traitement du signal, visualisation, infor-matique industrielle, etc.En exclusivité cette année, et en partenariat avec Mesur-expo, le réseau Mesure proposera une animation autourd’un concept innovant : le véhicule laboratoire seraéquipé d’appareils de mesure. Le visiteur découvrira ainsile concept « Plug & Drive » conçu par les spécialistes del’intégration de dispositifs de mesures de Pecan Techno-logies et les fonctionnalités du système de mesure sansfil développé par la société française Beanair.Une visite du pavillon pour une présentation des innova-tions sera organisée le 7 octobre 2009 à 11 h 30 (inscrip-tion obligatoire auprès du RMVO).

Le réseauMesuredu Val-d’Oisereprésente1400 salariéset pèse350 millionsd’euros de CA.

LE RÉSEAUMESURE DU VAL-D’OISELe réseau Mesure du Val-d’Oise est une associationd’entreprises du secteur de la mesure et del’instrumentation créée en 2002. Il compte 43 membres,fabricants, distributeurs, sociétés d’ingénierie, de génielogiciel…, représentant 1 400 salariés et 350 millionsd’euros de chiffre d’affaires. Le RMVO met en œuvredes actions au service des entreprises parmi lesquelles :l’augmentation des compétences « métrologie », la miseà disposition d’informations de veille personnaliséesur des thèmes précis, la participation à des actionsde prospection en France et à l’export, communicationet valorisation de la filière, maillage institutionnel.Par la complémentarité des activités de ses membres,le RMVO constitue un véritable centre de compétencesMesure et Instrumentation pour répondre aux besoinsdes donneurs d’ordres et des clients.Ses partenaires : Chambre de commerce et d’industrie de VersaillesVal-d’Oise/Yvelines (CCIV), Direction régionale de la recherche,de l’industrie et de l’environnement (Drire), Délégationinterministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des territoires(Diact), Club des districts industriels français (CDIF) et Agence dedéveloppement de Cergy-Pontoise.

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EXEMPLE :l’envoide donnéesinformant surla nature desmarchandisesavant leurexportationcontribue àl’améliorationdes contrôles.

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ENTREPRISES EXPORTATRICES

NOUVELLES RÉGLEMENTATIONSDES ÉCHANGES INTERNATIONAUXCertaines règles relatives à la dématérialisation des procédures d’exportationainsi qu’à la justification de la sortie des marchandises hors du territoire de l’Unioneuropéenne sont entrées en vigueur le 1er juillet 2009.

L e Code des douanes communautaire a en effet étémodifié par le règlement (CE) n°648/2005, dit« amendement sûreté », afin d’intégrer les disposi-

tions concernant le système communautaire ECS (ExportControl System) destiné à améliorer le contrôle des expor-tations. Il s’agit notamment d’obliger les opérateurs éco-nomiques à fournir aux autorités douanières des infor-mations sur les marchandises préalablement à leurexportation. Le dépôt de la déclaration sommaire de sor-tie par voie électronique reste cependant encore unefaculté pour les opérateurs pendant une période transi-toire qui devrait se terminer en 2013.Le système ECS permet un échange électronique desdonnées d’exportation entre un bureau d’exportation,où la déclaration d’exportation est déposée, et un bureaude sortie par lequel les marchandises quittent le terri-toire douanier de la Communauté européenne, l’un etl’autre pouvant se situer dans deux États membres diffé-rents.La phase fiscale de mise en œuvre d’ECS en Franceest opérationnelle depuis le 1er juillet 2009 et impliquepour certains opérateurs la dématérialisation du justifi-catif export lors du dédouanement (exemplaire 3 dudocument administratif unique).Les règles de la mise en œuvre d’ECS sont détailléesdans le Bulletin officiel des douanes (BOD) n°6830 du1er juillet 2009 1.

Est également applicable, depuis le 1er juillet 2009, lenuméro unique d’identifiant communautaire EORI (enre-gistrement et identification des opérateurs écono-miques), attribué à l’ensemble des opérateurs écono-miques devant accomplir des formalités douanières.Reconnu par toutes les autorités douanières de la Commu-nauté européenne, il sert de référence commune pourleurs échanges d’information et évite ainsi aux opérateursconcernés de s’enregistrer dans chacun des États. n

1 Référence du BOD n°6830 : http://www.douane.gouv.fr/data/file/5867.pdf

RÉUNION D’INFORMATIONLa CCI de Versailles Val-d’Oise / Yvelines,membre d’Enterprise Europe Network, organiserale 5 octobre 2009 une réunion d’informationsur les échanges internationaux : quelles démarcheset formalités pour :1. importer ou exporter des marchandises

hors Union européenne ?2. acheter et vendre à l’intérieur de l’Union européenne ?

Pour tout renseignement complémentaire :Enterprise Europe Network,[email protected] ou 01 72 03 29 65/67

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28 BAROMÈTRE

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LES MIGRATIONSRALENTISSENT LE VIEILLISSEMENTDE L’ÎLE-DE-FRANCELes migrations permettent de limiter le vieillissement de la population de la région : les jeunes viennent encores’y installer pour étudier ou pour débuterdans la vie active. Sans migration,la part des 18-24 ans dans la population francilienne aurait diminué alors qu’elle est restée stable. La part des Franciliensâgés de plus de 40 ans a, quant à elle,moins augmenté que s’il n’y avait pas eude migration. Les départs de retraités,beaucoup plus importants que leurs arrivées dans la région, sont en partie à l’origine de ce phénomène. La région compte davantage de cadres qu’en 1 999 (+2,3 %). C’est la seule catégoried’actifs dont les échanges sont positifs. À l’inverse, la part des ouvriers a baissé de 9 % en 1999 à 7,9 % en 2006. (Source Insee)

L’EMPLOI FRANCILIENN’EST PLUS ÉPARGNÉ PAR LA CRISESelon l’Insee, l’emploi francilien a diminuésensiblement en début d’année pour la première fois depuis quatre ans. L’Ile-de-France, qui compte 4,1 millions de salariés dans le secteur concurrentielhors agriculture, selon Pôle emploi, a perdu30 000 emplois au premier trimestre 2009. Ce recul est plus tardif qu’enFrance métropolitaine où il a débutédès le deuxième trimestre 2008 et restede moindre ampleur (- 0,7 % contre - 1,1 % au niveau national).

Indice du coût de la construction(publié par l’Insee – base 100 en 1953)

1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim.

1991 972 992 996 10021992 1 006 1 002 1 008 1 0051993 1 022 1 012 1 017 1 0161994 1 016 1 018 1 020 1 019

1995 1 011 1 023 1 024 1 0131996 1 038 1 029 1 030 1 0461997 1 047 1 060 1 067 1 0681998 1 058 1 058 1 057 1 0741999 1 071 1 074 1 080 1 065

2000 1 083 1 089 1 093 1 1272 001 1 125 1 139 1 145 1 1402 002 1 159 1 163 1 170 1 1722 003 1 183 1 202 1 203 1 2142004 1 225 1 267 1 272 1 2692005 1 270 1 276 1 278 1 3322006 1 362 1 366 1 381 1 406

2007 1 385 1 435 1 443 1 4742008 1 497 1 562 1 594 1 5232009 1 503

Mois Indice

Janv. 2009 802,9Fév. 2009 803,6Mars 2009 796,4Avril 2009 797,8

Indice national bt01

Sources : service financementet assistance juridiquede la CCIV

Sur les 4 derniers mois

décembre2008

janvier2009

février2009

mars2009

830

820

810

800

790

Rappel : calcul d’un loyer commercialpar la variation de l’indice Insee du coûtde la construction :Ancien loyer x nouvel indice = nouveau loyer

Ancien indice

EN CHIFFRES

Variation de l’indice du coût de la constructionTrimestre Sur 1 an Sur 3 ans

(révision)

2001 1er 3,88 % 6,33 %2e 4,59 % 7,66 %3e 4,76 % 8,32 %4e 1,15 % 6,15 %

2002 1er 3,02 % 8,22 %2e 2,11 % 8,29 %3e 2,18 % 8,33 %4e 2,81 % 10,05 %

2003 1er 2,07 % 9,23 %2e 3,35 % 10,38 %3e 2,82 % 10,06 %4e 3,58 % 7,72 %

2004 1er 3,55 % 8,89 %2e 5,40 % 11,24 %3e 5,73 % 11,09 %4e 4,53 % 11,31 %

2005 1er 3,67 % 9,58 %2e 0,71 % 9,72 %3e 0,47 % 9,23 %4e 4,96 % 13,65 %

2006 1er 7,24 % 15,13 %2e 7,05 % 13,64 %3e 8,06 % 14,80 %4e 5,56 % 15,82 %

2007 1er 1,69 % 13,06 %2e 5,05 % 13,26 %3e 4,49 % 13,44 %4e 4,84 % 16,15 %

2008 1er 8,09 % 17,87 %2e 8,85 % 22,41 %3e 10,46 % 24,73 %4e 3,32 % 14,34 %

2009 1er 0,40 % 10,35 %

Trimestre Indice Progression

1er trim. 2009 102,73 2,73 %4e trim. 2008 103,01 4,16 %3e trim. 2008 102,46 4,48 %2e trim. 2008 101,20 3,85 %1e trim. 2008 100,00 –

Indice des loyers commerciaux (ILC)1

Révision des loyers / baux commerciaux.

1 L’ILC peut être choisi par les parties d’un commun accord pour remplacer l’indice INSEE du coût de la construction.

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Plafond de la Sécurité sociale 2009Plafond annuel : . . . . . . . . . . . . . 34 308 €Plafond trimestriel : . . . . . . . . . . 8 577 €Plafond mensuel : . . . . . . . . . . . . . 2 859 €

SMICÀ compter du 1er juillet 2009 : SMIC horaire : 8,82€

SMIC mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés)

Horaire hebdo SMIC mensuel

35 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 337,73 €36 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 385,49€37 heures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 433,25€38 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 481,12€39 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 528,88€40 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 576,64€41 heures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 624,51€42 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 672,27€43 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 720,03€44 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 777,45€

Minimum garantiÀ compter du 1er juillet 2009 = 3,31 €

Régime complémentaire de retraite des cadres

Plafond mensuel 2009

Tranche A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de 0 à 2 859 €Tranche B . . . . . . . . . . . . de 2 859 à 11 436 €Tranche C. . . . . . . . . . . de 11 436 à 22 872 €

Taux d’usureLa réglementation de l’usure n’est plus applicable aux prêts consentis aux sociétéset aux entreprises individuelles.

1er trim. 2009 2e trim. 2009 3e trim. 2009

Découverts en compte 14,55 % 14,13 % 13,45 %Crédit gratuit. 1er semestre 2009 : 6,69 %. Taux de base bancaire 2009 : 6,60 %

Frais de nourriture

Sur le lieu de travail................................... 5,60 €En cas de déplacement ........................... 16,60 € par repasHors locaux ..................................................... 8,10 €

Indemnités forfaitaires de grand déplacement

Nourriture......................................................... 16,60 € par repasLogement région IDF ............................... 59,60 €Logement autres départements ....... 44,20 €

Indemnités de grand déplacement

De 4 à 24 mois

Nourriture ........................................................................................................................ 14,10 € par repasLogement région IDF ............................................................................................... 50,70 €Logement autres départements....................................................................... 41,70 €

De 25 à 72 mois

Nourriture ........................................................................................................................ 11,60 € par repasLogement région IDF ............................................................................................... 41,70 € par jourLogement autres départements....................................................................... 30,90 € par jourIndemnité logement et nourriture durée > 9 mois .................................... 65,20 € par jourIndemnité pour frais d’installation dans un nouveau logement .................................................... Limite de 1325,10€majorée de 110,40 € par

enfant à charge dans la limite de 3 enfants

SOCIAL

Intérêts des comptes courants d’associés(Taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois)

Dates de clôture taux déductibles

À partir du 31 août 2009 . . . . . .À partir du 31 juillet 2009 . . . . .À partir du 30 juin 2009 . . . . . . .À partir du 31 mai 2009 . . . . . . .À partir du 30 avril 2009 . . . . . .Taux d’intérêt légal : 3,79 % pour l’année 2009. Taux REFI (ou REPO) : 1 % au 13 mai 2009.

6,32 %

6,35 %

6,11 %

5,95 %

5,75 %

Frais professionnelsLimite d’exonération de charges sociales et fiscales 2009

Évaluation kilométrique des frais de voiturePrix de revient kilométrique 2009Applicable pour la déclaration des revenus perçus en 2008

Puissance Jusqu’à De 5 001 à Au-delà de fiscale 5 000 km 20 000 km 20 000 km

3 CV et moins 0,38 € x d (0,23 € x d) + 778 € 0,27 € x d

4 CV 0,46 € x d (0,26 € x d) + 1 020 € 0,31 € x d

5 CV 0,51 € x d (0,28 € x d) + 1 123 € 0,34 € x d

6 CV 0,53 € x d (0,30 € x d) + 1 178 € 0,36 € x d

7 CV 0,56 € x d (0,31 € x d) + 1 218 € 0,37 € x d

8 CV 0,59 € x d (0,33 € x d) + 1 278 € 0,40 € x d

9 CV 0,60 € x d (0,35 € x d) + 1 278 € 0,41 € x d

10 CV 0,63 € x d (0,37 € x d) + 1 323 € 0,44 € x d

11 CV 0,65 € x d (0,39 € x d) + 1 298 € 0,45 € x d

12 CV 0,68 € x d (0,40 € x d) + 1 383 € 0,47 € x d

13 CV et plus 0,69 € x d (0,42 € x d) + 1 363 € 0,49 € x dd = distance parcourue dans l’année 2008, à titre professionnel.

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RÉSEAUX D’ENTREPRISES

ÉCHANGES PROMETTEURS

de Azevedo, directrice réseaux d’entreprises et filières àla CCIV et organisatrice de la soirée. Une minute trente,pas plus, l’animatrice veillant efficacement au respect dutemps de parole de chacun. Ainsi, pendant plus de deuxheures, les participants se sont employés à se présenter,à l’aide du produit phare de leur société ou d’un petitmémo soigneusement préparé à l’avance.

Se présenter en moins de 1 minute 30Échanges de cartes de visites, convivialité et profession-nalisme étaient les maîtres mots de la soirée, comme lesouligne Didier Desoubry, dirigeant des établissementsDesoubry, membre du réseau Plato depuis 2004, duComité mécanique d’Île-de-France et du réseau Ravy :« En participant, je venais chercher des partenaires, desfournisseurs. Cet objectif est atteint grâce à un maximumd’échanges professionnels, dans une ambiance conviviale.Cette forme de réunion est inhabituelle mais nous permetde faire un condensé de nos activités. » Même constat pour Patrick Souhait, de SABMC, membredu réseau Ravy, qui attendait de cette soirée de « prendredes contacts pour développer mon activité, et trouver despartenaires. Ces buts sont pleinement atteints, et le “speedmeeting” oblige à savoir se présenter en une minute trente.C’est fondamental. »Quant à Stéphane Claudel, responsable de Cintromeca,une PME de 20 personnes, membre des réseaux Ravy,Managers de l’environnement et du Comité Mécaniqued’Île-de-France, il est satisfait de la soirée : « Je suis venupour rencontrer des clients potentiels mais aussi pour déve-lopper des synergies afin d’étoffer mes offres et d’être accom-pagné dans mes démarches environnementales, à l’export,etc. Ces réunions sont un bon moyen de travailler en par-tenariat à moyen et long termes, explique-t-il. Et le “Speedbusiness meeting” m’a permis de prendre beaucoup de

contacts en “local”. On n’est pas là pourvendre, mais pour rencontrer. »D’autres, comme David Cohen, Engi-neering mesures, membre de RMVO,ont trouvé la réunion intéressantemais ont été un peu désarçonnés par

Plus de 180 dirigeants de PME des Yvelines et du Val-d’Oise, se sont retrouvésle 25 juin 2009 à Guerville dans les locaux des Ciments Calcia. Objectif de cettepremière soirée « Speed business meeting » organisée par la CCIV : favoriser leséchanges et les courants d’affaires entre les membres de ses réseaux d’entreprises.

Convaincue que le travail en réseau est une clé dudéveloppement économique des entreprises, laCCIV développe depuis près de dix ans son expé-

rience et son savoir-faire via la mise en place et l’anima-tion de réseaux autour de trois axes principaux : lesmétiers et filières ; les territoires ; les thématiques. Désor-mais bien intégrés par les chefs d’entreprise – plus de

1 000 d’entre eux en font déjà partie –, lesréseaux offrent de multiples avantagescomme le partage des expériences, lamutualisation des coûts, un position-nement réaliste par rapport à la concur-rence, une stimulation de la créativité…Avec, à terme, la possibilité de dévelop-per la compétitivité de l’entreprise et unaccroissement de son chiffre d’affaires.Ainsi, l’objectif de la Chambre est-il depoursuivre le développement des réseauxet de mailler quelque 3 000 entreprises surle territoire des Yvelines et du Val-d’Oise. Pour faciliter le rapprochement desmembres des réseaux, la CCIV a déjà mis

en place différents outils, dont en 2007, Ecobiz, plate-forme collaborative en ligne d’échanges entre les diffé-rents réseaux, véritable « e-communauté » des acteurséconomiques de l’Ouest francilien.Le 25 juin 2009, dans ce même but, la CCIV proposait auxmembres de ses réseaux une rencontre originale et inno-vante, autour d’une soirée « Speed business meeting » orga-nisée au sein de l’entreprise Ciments Calcia, à Guerville.Pas moins de 180 chefs d’entreprise, appartenant auxneuf réseaux de la CCI, avaient répondu présent à l’invi-tation.. « Par petits groupes de dix, tous réseaux confondus,chaque entrepreneur disposait d’une minute trente pourprésenter son activité à ses voisins de table », précise Odette

30 ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX

Directriceréseauxd’entrepriseset filièresà la CCIV,Mme Odettede Azevedo,organisatricede la soirée,veille au respectdu (court)temps de parole.

Exercice inhabituel pour les dirigeants de PME,le « Speed business meeting » est basé sur une formuleinnovante, rapide et concise. Il favorise un maximumde rencontres professionnelles.

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31

la forme des rencontres : « Les domaines de compétencedes uns et des autres étaient très variés. C’était génial, maisun peu curieux, un peu trop mélangé peut-être. »

« Cette forme de rencontresest un gain de temps, et donc d’argent. »Des grands groupes étaient également représentés lors decet événement. Stéphane Cornu, directeur techniquerégional de la Lyonnaise des Eaux, membre du réseaudes Éco-industries, était venu avec trois objectifs en tête :« Tout d’abord, trouver des partenaires dans les domainesde l’eau, de l’électricité…, rencontrer des petites entreprisesfabriquant des produits innovants pour les accompagnerdans leur développement, et enfin entrer en contact avecdes bureaux d’études environnementales. Ces buts sontpartiellement atteints : sur 40 entreprises rencontrées, nousen recontacterons 8, ce qui est plutôt bien, se réjouit-t-il.Il est vrai que nous sommes un grand groupe, mais faire du

développement durable en travaillant avec les entrepriseslocales est tout à fait cohérent avec nos objectifs. » Quantau « Speed business meeting », Stéphane Cornu le trouve« très efficace. Cela va vite et on reprend contact plus tard. »Même enthousiasme pour Ludovic Dilmi, fondateur deTeam performances en 2008 et adhérent du réseau RJE(Réseau des jeunes entreprises): « Je propose des objetspublicitaires et j’ai pris énormément de contacts en untemps record. Cette forme de rencontres est un gain detemps, et donc d’argent. Le lieu est convivial… Bref, mercila CCIV ! » conclut le jeune entrepreneur.Le questionnaire de satisfaction distribué en fin de soi-rée est sans appel : les notes vont de 15 à 20 sur 20. Aufinal, un beau succès pour ce premier « Speed businessmeeting » qui en appelle d’autres. n

Contact : Valérie Marsault au 01 30 75 35 83ou [email protected]

n RÉSEAUX PLATO : réseaux fondéssur l’accompagnement des dirigeantsde PME-PMI par des cadres de grandesentreprises, par parrainage.

n RÉSEAU AUTOMOBILEVAL-D’OISE YVELINES (RAVY) :a pour vocation de fédérer et traitercollectivement les problématiquescommunes aux entreprisesde cette filière.

n RÉSEAU DES ÉCO-INDUSTRIES :il s’agit de réunir les entrepriseséco-industrielles : traitementdes déchets, préventiondes nuisances environnementales…

n COMITÉ MÉCANIQUE ILE-DE-FRANCE :a pour rôle de prendre en compteles besoins des entreprisesde mécanique industrielle, d’établirdes synergies entre elles et favoriserleur développement.

n RJE (Réseau des jeunes entreprises) :a pour but de fédérer autour d’unedynamique forte les entreprisesdu territoire de moins de trois ans.

n RMVO (Réseau Mesure du Val-d’Oise) :réseau associé, pour bénéficier deservices et de financements dans diversdomaines : ressources humaines,export, veille technologique…

n RME (Réseau des managersde l’environnement) :réservé aux entreprisesqui ont engagé une démarchede management environnementalpour leur propre compte.

n RÉSEAU CHR (Réseaudes cafés, hôtels, restaurants) :défense des intérêts du secteur.

n COAXION 78 (Réseau desprésidents de parcs des Yvelines) :maintenir et développerl’attractivité des parcs d’activitésdes Yvelines.

LES NEUF RÉSEAUX PARTICIPANTS ET LEUR MISSION

M. YvesFouchet,premier vice-président dela CCIV, donnele coup d’envoide la rencontre.Regroupépar groupesde dix,tous réseauxconfondus,chaqueentrepreneurprésente sonactivité à sesvoisins de table.

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économique – l’entreprise peut, par exemple, diminuer lescoûts imputés aux transports, optimiser son fonctionne-ment à travers ses déplacements et donc augmenter sa pro-ductivité –, une telle démarche, à la fois responsable etcitoyenne, est également un “plus” en termes d’image »,souligne Emmanuel Veiga, responsable du service amé-nagement transport à la CCIV.

Des Plans de déplacement d’entrepriseaux Plans de déplacement interentreprisesUn double contexte a permis à la Chambre d’expéri-menter l’accompagnement de ce processus dynamiqueet innovant dans les Yvelines.«En matière d’accès et de transports en commun, la grandecouronne est considérablement désavantagée par rapportà Paris et la petite couronne qui bénéficient d’un maillageradial conséquent. Ces conditions difficiles, auxquelless’ajoutent la saturation et le dysfonctionnement des infra-structures de transports en commun, constituent un freinà l’accès à l’emploi des populations et pénalisent les capa-cités de recrutement des entreprises », rappelle PatrickDevergies, vice-président de la CCIV en charge du dos-sier Transport. Après avoir mené dès 2007 une expériencepilote sur Vélizy avec l’association Horizon Employeur,

Un PDE conçoit et coordonne un ensemble demesures visant à optimiser les déplacements liésaux activités professionnelles. Le principe direc-

teur : favoriser l’usage des modes de transport alterna-tifs à la voiture individuelle comme les transports en com-mun, le vélo, le covoiturage, les véhicules propres, voirela marche à pied ! Pour Guy-Francis Parmentier, copré-sident du groupe de travail interne à la CRCI sur la Révi-sion du Plan de déplacements urbains d’Ile-de-France(PDUIF, placé sous la responsabilité du Stif 1), « l’un desintérêts de la démarche, c’est qu’elle est globale et impliqueune toute nouvelle approche non seulement du transportmais également une refonte plus ou moins importante decertaines pratiques de management, de l’organisation dutravail et des relations sociales dans une logique de projettransversal d’entreprise. » Quelques illustrations concrètes de l’impact important dece management de la mobilité : l’encouragement à l’uti-lisation des transports publics, l’aménagement deshoraires de travail, la mise en place d’un service de parcautomobile partagé, l’incitation au covoiturage, la promo-tion du vélo, etc.« La mise en œuvre d’un PDE répond à une logique dedéveloppement durable car si les bénéfices sont d’ordre

32 ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX

MOBILITÉ

LES BIENFAITS DES PLANSDE DÉPLACEMENT D’ENTREPRISE Démarche innovante et pragmatique, les Plans de déplacement d’entreprise (PDE)et leurs corollaires, les Plans de déplacement interentreprises (PDIE), visent à mettreen œuvre des outils d’organisation et de management de la mobilité des employés.

Innovatriceen la matièreen Île-de-France,la CCIVaccompagnequelque 1400entreprisesfédéréesen bassinsd’emploi dansces démarchesmutualisées dedéveloppementdurable.

À Saint-Quentin-en-Yvelines,du 14 AU 18 SEPTEMBRE 2009,dans le cadre de la Semaineeuropéenne de la mobilitéoù la Chambre organise aux côtés

de la Communauté d’Agglomérationde Saint-Quentin-en-Yvelinesdes forums thématiques au seindes entreprises membres d’un Plande déplacement interentreprises

LE 23 SEPTEMBRE 2009, la CCIVorganise, en partenariat avec HorizonEmployeur et la ville de Vélizy-Villacoublay, une réunion deprésentation et de restitution du PDIE.

DEUX RENDEZ-VOUS AUTOUR DES PDIE

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la Chambre a été contactée en 2008 par la Communautéd’agglomération de Saint-Quentin en Yvelines qui souhai-tait recalibrer son offre de transport en fonction desbesoins des salariés.

La CCIV, cheville ouvrièrede la démarcheLa CCIV en lien avec la CASQY a proposé aux entreprisesune méthode de travail appliquée sur trois secteurs géo-graphiques ciblés disposant d’une forte concentrationd’emplois : Pissaloup-Clef Saint-Pierre à Trappes-Élan-court, les Saules-Chênes-Sangliers et le secteur Techno-centre-Mérantais à Guyancourt. « Les PDE auxquels sontsoumis les grands groupes ont permis de les fédérer avec desentreprises plus petites dans le cadre de démarches mutua-lisées entre entreprises d’un même bassin d’emploi, per-mettant des échanges très constructifs », confirme LaurentSchlaeintzauer, directeur transports à la CASQY. À ce jour, la Chambre impulse et accompagne quatrePDIE sur les secteurs de Vélizy et de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ceux-ci sont parmi les plus importants de la

région, en nombre d’entreprises impliquées (1 400) et desalariés concernés (environ 70 000). L’action de la CCIV ?Impulser et développer des groupes de travail transportset mobilité, contribuer à les animer, les informer et lesconseiller, proposer une expertise méthodologique (dia-gnostics, définition des objectifs de reports modaux, éla-boration et déclinaison des plans d’action à trois ans),favoriser la mise en relation avec les acteurs locauxconcernés. Cette valeur ajoutée à la fois technique et organisation-nelle positionne la Chambre comme un acteur centraldes démarches de PDIE. « Nous sommes parvenus à trans-former une contrainte réglementaire en une opportunitépour les entreprises, à la fois pour contribuer à leur déve-loppement et susciter leur mise en réseau », se réjouitEmmanuel Veiga. Rendez-vous en 2010 pour la mise enœuvre des plans d’actions triennales. n

Contact : Émilie Aumont au 01 30 84 79 46ou [email protected]

1 Syndicat des transports d’Ile-de-France

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Les secteursde Vélizy et deSaint-Quentin-en-Yvelines.sont parmi lesplus importantsde la région,en nombred’entrepriseset de salariésimpliqués.

TROIS PORTE-PAROLE DE PLANS DE DÉPLACEMENTINTERENTREPRISES TÉMOIGNENT

DIDIER LEPITRE, directeurde l’établissement EADSd’Élancourt / PDIE du secteurde Pissaloup-Clef Saint-Pierreà Saint-Quentin-en-Yvelines«Nous nous réunissons un moissur deux avec comme objectifspérennes d’affiner le plan d’actiondu PDIE et de découvrir lesdifférents moyens de transportalternatifs à la voiture. En amont,je prépare la réunion avec unreprésentant de la communautéd’agglomération et Émilie Aumontde la CCIV. Les avancées déjàobtenues telles que la réductionde 30 % du temps de trajet en busentre la gare de Saint-Quentinet la zone d’activité sontintimement liées à la politique dela communauté d’agglomérationen la matière. Nos axes de travailsont l’amélioration des transportsen communs, la réduction destrajets professionnels au profitde la mutualisation des outils

d’audio et de visioconférencesentre les membres du PDIE,le développement de la circulationdouce et la mise à dispositionde services (pressing, coiffeur…)sur le lieu de travail. »

STÉPHANE TORREZ, élu de la CCIV,président de l’Association HorizonEmployeur / PDIE de Vélizy« Si nous n’avons pas de vued’ensemble à l’échelle d’un bassind’emploi, une action sur la mobilitén’a que peu d’intérêt. À cet égard,on mesure l’impact et la cohérenceglobale de l’action de notreassociation qui concerne34 000 salariés sur les 42 000que compte la zone. Notreregroupement a permis une prisede conscience forte des problèmeset des enjeux en matière detransport. Grâce aux négociationsmenées avec les transporteurslocaux et le STIF, nous avonsobtenu une modification du schéma

de transport en commun,plus structuré, comportantune amélioration des fréquenceset des débits ».

CHRISTINE GREZES, directricedu développement durable chezBouygues Construction / PDIE dusecteur des Saules-Chênes-Sangliersà Saint-Quentin-en-Yvelines« La réflexion conduite dans lecadre de notre PDE et celle menéedans le cadre du PDIE auquelnous participons sous l’impulsionde la Chambre constituentdeux approches qui se nourrissentl’une de l’autre. L’objectif estd’accroître l’impact de certainesactions en les mutualisant,en particulier pour ce qui concerneles transports en commun, l’usagedu vélo ou le covoiturage. En tantque porte-parole, il m’incombede faire connaître puis de fédérerle plus d’entreprises autour despistes d’amélioration envisagées. »

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JURIS-INFOS

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BAUX COMMERCIAUX

RESPECTER LES NOUVEAUXDÉLAIS DE PRÉAVIS

Les règles de ce préavis s’appliquent tant au congé à déli-vrer en fin de bail qu’à l’échéance de la période triennale. La lecture de ces nouvelles règles n’est pas évidente et lesecrétaire d’État chargé du commerce, de l’artisanat, despetites et moyennes entreprises, du tourisme et des ser-vices a heureusement précisé les modalités du calcul 1.À défaut d’une disposition particulière prévue par laconvention, le locataire souhaitant résilier son bail, devra,par exploit d’huissier faire signifier le congé au bailleurpour le dernier jour du trimestre civil et au moinssix mois à l’avance. Ce délai de six mois (deux trimestres),doit être respecté, délai auquel on ajoute le délai néces-saire pour atteindre la fin du trimestre suivant. « Si un locataire entend quitter les lieux et qu'il envoie, parexemple, son préavis un 4 avril 2009, l'effet de ce préavissera le 31 décembre 2009 (délai de six mois, du 4 avril au4 octobre, augmenté du délai nécessaire pour atteindre la

La modification essentielle de la loi porte sur le préavis à respecter lorsquele locataire souhaite obtenir le renouvellement de son bail ou lorsque le bailleurentend délivrer un congé.

L a loi de modernisation de l’économie (LME) a sup-primé pour le congé et la demande de renouvel-lement la notion d’usages locaux pour les remplacer

par le principe du terme civil. Il n’est plus fait désormaisréférence aux usages locaux mais au dernier jour du tri-mestre civil en matière de congé, plus de terme d’usagemais du premier jour du trimestre civil en matière dedemande de renouvellement. Ainsi, un congé ou unrenouvellement sera toujours donné pour le 31 mars, le30 juin, le 30 septembre ou le 31 décembre à conditionque plus de six mois séparent cette date de la signification. Les baux ne cessent donc que par l’effet d’un congé donnépour le dernier jour du trimestre civil et au moins six moisà l’avance. Et le nouveau bail prend effet à compter del’expiration du bail précédent et si une demande derenouvellement a été faite, le premier jour du trimestrecivil qui suit cette demande.

34

La loi demodernisationde l’économiea apportéplusieursmodificationsau statutdes bauxcommerciaux.

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fin du trimestre civil) ». (Extrait de la réponse ministé-rielle.) Il s’agit de considérer ce délai minimum de sixmois et le dernier jour du trimestre civil cumulativement. Un locataire n’ayant pas reçu de congé avec offre derenouvellement de la part de son bailleur, pourra prendrel’initiative de solliciter le renouvellement. Dans ce cas lademande en renouvellement devra être faite soit dansles six mois qui précèdent l’expiration du bail, soit à toutmoment au cours de sa reconduction. Le nouveau bailprendra dans ce cas effet le premier jour du trimestre civilqui suivra cette demande : six mois et le temps néces-

saire pour atteindre le premier jour du trimestre suivant.Lors de la conclusion ou du renouvellement de baux com-merciaux, il sera judicieux de fixer la date de prise d’effetdu nouveau bail sur le premier jour d’un trimestre civilpour éviter de laisser courir un trimestre entier aumoment de la résiliation. n

Contact : Claire Deboissy au 01 30 75 35 31ou [email protected]

1 Réponse ministérielle, Journal officiel du 5 mai 2009, p. 4326

LA LOI DE MODERNISATION DE L’ECONOMIE A MODIFIED’AUTRES POINTS DU STATUT DES BAUX COMMERCIAUX

RÉVISION DU LOYEROn peut désormais faire référencedans le bail à l’indice des loyerscommerciaux (ILC) susceptiblede moins augmenter que l’indiceINSEE du coût de la construction.Mais pour opter pour l’ILC, les partiesdoivent parvenir à un accord,notamment parce qu’il s’agitd’une modification de la convention.La modification unilatéraleest impossible.

DROIT AU RENOUVELLEMENTL’immatriculation de tous lespreneurs ou indivisaires au registredu commerce et des sociétés

n’est plus obligatoire pour obtenirle renouvellement d’un bail accordéà plusieurs preneurs.L’immatriculation de l’exploitantdu fonds de commerce suffitpour qu’il bénéficie du statutdes baux commerciaux. En casde décès du titulaire d’un bail,les héritiers qui n’exploitent pasle fonds de commercepeuvent demander le maintiende l’immatriculation pourles besoins de la succession.

APPLICATION DU STATUTÀ UN LOCAL PROFESSIONNELLes parties peuvent décider

de se placer sous le régime des bauxcommerciaux pour des locaux à usageexclusivement professionnel.

BAUX DE COURTE DURÉELe code de commerce prévoitdésormais la possibilité de conclureplusieurs baux successifs dans lalimite d’une durée totale de deux ans.

FORCLUSIONLe locataire qui souhaite contesterle refus de renouvellement deson bail ou demander le paiementd’une indemnité d’éviction et laissepasser le délai de deux ans n’estplus sanctionné par la forclusion.

BAILLEUR LOCATAIRECONGÉ AVEC OFFRE DEMANDE DATE D’EFFET

DE RENOUVELLEMENT DU BAIL DE RENOUVELLEMENT DU BAIL DU NOUVEAU BAIL

DELAI Donné pour le dernier jour À faire dans les six mois qui précédent Six mois + le temps nécessaire

À du trimestre civil et au moins l’expiration du bail ou à tout moment pour atteindre le premier jour

RESPECTER six mois à l’avance au cours de sa tacite prorogation du trimestre civil suivant.

BAILLEUR LOCATAIRECONGÉ AVEC REFUS DE RENOUVELLEMENT DU BAIL RÉSILIATION DU BAIL

DELAI Donné pour le dernier jour du trimestre civil Congé donné pour le dernier jour du trimestreÀ RESPECTER et au moins six mois à l’avance civil et au moins six mois à l’avance

DATE D’EXPIRATION Dernier jour du trimestre civil suivant le terme contractuel Délai de six mois + le temps restant à courirDU BAIL soit six mois + le délai nécessaire pour atteindre la fin du trimestre jusqu’au dernier jour du trimestre civil

RENOUVELLEMENTORIGINE DE LA DEMANDE (à faire signifier par exploit d’huissier)

RÉSILIATION

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L’ESSENTIEL

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RESSOURCES HUMAINES

MAÎTRISEZ VOTRE SYSTÈMED’INFORMATION RH (SIRH)

ger le plan de formation déjà réalisé(sous Excel). La réforme de la forma-tion y est présentée sous forme defiches pratiques imprimables.

La gestion décentraliséeprévoit un accès sécuriséDes messages d’information avantchaque échéance légale (date dedépôt 2483…) ainsi que des courrierstypes (ex : acceptation/refus d’unedemande de DIF) sont mis à disposi-tion.C’est également un outil d’aide à lagestion des compétences et desentretiens professionnels. Il permet

le suivi en temps réel des heuresacquises et consommées au titre duDIF, la catégorisation du plan de for-mation (conformément à la loi demai 2004).La gestion décentralisée est possiblepour les organisations multisitesavec un accès sécurisé et individua-lisé par site. Une mise à jour auto-matique de l’application selon l’évo-lution de la législation est prévue.Un outil dont vous ne pourrez plusvous passer. n

Renseignements :[email protected]

La CCIV vous propose une méthodologie et un outil directement transposablepour construire un plan de formation avec les projets de votre entrepriseet les besoins en compétences de vos salariés.

C et outil permet de bâtir et struc-turer un plan de formation cen-tré sur les priorités de l’entre-

prise et les besoins des salariés, deconcrétiser l’élaboration du plan etla gestion du DIF (droit individuel àla formation). Il permet égalementde définir des priorités, recenser lesbesoins (individuel et collectif), chif-frer et valider le budget.Son tableau de bord et ses nom-breuses fonctions permettent d’ac-céder à une offre de formation, deplanifier les actions, suivre le budget,accéder au bilan pédagogique,consulter un bilan financier, téléchar-

L’applicationest mise à jouren fonction dela législationen vigueur.

BILAN

FAITES LE POINT SURVOS COMPÉTENCESComment mieux gérerles carrières et favoriser la mobilité?En développant les bilans decompétences dans votre entreprise.

L e bilan de compétences permetaux salariés de définir un projetprofessionnel, d’entamer une

formation ou d’entreprendre unedémarche de validation des acquisde l’expérience. La CCIV dispose deconseillers et de consultants expéri-mentés, et de moyens informatiquesspécifiques pour analyser les poten-tialités de vos salariés et vous accom-pagner au long du processus.Première étape : confirmer l’enga-

gement du bénéficiaire dans ladémarche, le volontariat étant unecondition première. C’est égalementà ce stade que va être définie et ana-lysée la nature de ses besoins.

La durée est en générald’un mois et demiDans la seconde phase, on recenseles motivations et intérêts profession-nels personnels, les compétences etaptitudes et les possibilités d’évolu-

tions professionnelles. La synthèsedes résultats est ensuite transmise ausalarié qui peut dès lors évaluer la fai-sabilité de son projet et les conditionsde sa mise en œuvre.Un bilan de compétences s’étale engénéral sur une période d’un mois etdemi (soit vingt-quatre heures dontquinze avec un consultant). Il peutêtre effectué dans le cadre d’un congéindividuel de bilan de compétences,du plan de formation de l’entrepriseou du droit individuel à la formation(DIF).La démarche peut être prise encharge par les organismes paritairesagréés au titre du congé individuelde formation (Opacif) si la demandeémane du salarié ou par l’entreprisedans le cadre de son plan de forma-tion. n

Renseignements :[email protected]

LE BILAN ENTROIS ÉTAPES1. Analyserles besoins.2. Recenserles motivationset lescompétences.3. Évaluerla faisabilitédu projet.

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D’OCTOBRE À MI-NOVEMBRE 2009

ZOOM SUR DES FORMATIONS À VENIRFormations dispensées dans nos quatre centres de formation du Val-d’Oise et des Yvelines.Bureautique et systèmesd’informationDe nombreuses formations chaque moisdans les logiciels suivants : Windows, Word,Excel, Access, Photoshop et Internet. Nousconsulter.

Comptabilité / Gestion /Finance / Fiscalité• Fondamentaux de la comptabilité, les 6, 8,

13 oct. à Saint-Quentin en Yvelines• Travaux comptables quotidiens les 15, 20,

22 oct. à Saint-Quentin en Yvelines• Pratique de la paie : la fiche de paie les 19,

21, 23 oct. à Cergy-Pontoise, les 5, 10, 12nov. à Saint-Quentin en Yvelines

• Pratique de la TVA les 9, 13 nov. à Cergy-Pontoise, les 17, 19 nov. à Saint-Quentinen Yvelines

• Travaux d'inventaire et états de synthèseles 4, 5, 6 nov. à Cergy-Pontoise

• Comptabilité des associations les 12,13 oct. à Poissy

• Contrôle de gestion : Déterminer et maî-triser les coûts les 5, 6, 12 nov. à Cergy-Pontoise

• Pratique de l'analyse financière les 8, 9,15 oct. à Cergy-Pontoise

Sécurité / Hygiène / Conditionsde travail / Qualité / Logistique• Pratique et fonctionnement du CHSCT, les

7, 8, 9 oct. à Poissy, les 12, 13, 14 oct. àSaint-Quentin en Yvelines

• Habilitation électrique B1-H1, B2-H2, BRles 19, 20 oct. à Roissy PN2

• Recyclage habilitation électrique le13 oct.à Cergy-Pontoise,

• Sauveteur Secouriste du Travail les 5,6 oct. à Poissy, les 13, 14 oct. à Roissy PN2,les 9, 10 nov. à Poissy

• Recyclage Sauveteur Secouriste du Travaille 12 oct. à Saint-Quentin en Yvelines, le16 oct. à Poissy, le 20 oct. à Cergy-Pon-toise, le 23 oct. à Roissy PN2, le 12 nov. àRoissy PN2

• Gestes et postures le 3 déc à Cergy-Pon-toise

• Sécurité incendie le 15 oct. à Poissy• La démarche 5S le 2 oct. à Poissy• Gestion des stocks les 19, 20, 21 oct. à

Poissy

Communication / Efficacitéprofessionnelle• Écriture rapide les 7, 14, 21 oct. à Roissy

PN2• De la prise de notes au compte-rendu de

réunion les 13, 14 oct. à Cergy-Pontoise• Conduire une réunion les 1er, 2 oct. à

Roissy PN2• Lecture rapide et efficace les 22, 23 oct. à

Saint-Quentin en Yvelines• Affirmation de soi les 6, 13, 20 nov. à Saint-

Quentin en Yvelines

Direction d’entrepriseet management• Perfectionner son management d'équipe

les 22, 23 oct. à Poissy• Agir avec son intelligence émotionnelle

les 14, 15, 16 oct. à Poissy• Management pour agent de maîtrise les

28, 29, 30 sept., 12, 13 oct. à Poissy• Management intergénérationnel les 1er, 2

oct. à Cergy-Pontoise• Management de la diversité les 22, 23 oct.

à Poissy• Gérer les conflits les 5, 6 oct. à Cergy-Pon-

toise

Marketing / Vente / Achats /Relations clients• Concevoir et rédiger des supports marke-

ting performants les 8, 9 oct. à Poissy• La Communication Évènementielle les 5,

6 nov. à Cergy-Pontoise• Maîtriser les techniques de vente, 8, 9 oct.

à Cergy-Pontoise, les 5, 6, 16, 17 nov. àPoissy

• Répondre à un appel d'offres public les 12,13 nov. à Poissy

• Prospecter et vendre par téléphone les 1er,2, 19 oct. à Poissy

• La relation client au téléphone les 15, 16oct. à Cergy-Pontoise

• Technicien, améliorez votre relation clientles 8, 9 oct. à Roissy PN2

Le planning des formations interentreprises du second semestre 2009 est disponible gratuitement sur simpledemande à l’aide du coupon ci-dessous à faxer au 01 30 17 19 67 ou par téléphone au

M./Mme/Mlle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Société : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Siret : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Effectif : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Naf (Ape) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code Postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Commerce / Hôtellerie /Restauration• La vente en commerce, hôtellerie, restau-

ration les 19, 20 oct. à Cergy-Pontoise• Valoriser l'accueil client et fidélisation, les

22, 23 oct. à Cergy-Pontoise• Prévenir et gérer les conflits en commerce,

hôtellerie, restauration les 20, 21 oct. àPoissy

• Le Guide des bonnes pratiques d'hygiènele 7 oct. à Poissy, le 10 nov. à Roissy PN2

Développement international• Les incoterms le 15 oct. à Roissy PN2, le

9 nov. à Saint-Quentin en Yvelines• Transports internationaux les 5, 6, 13 nov.

à Roissy PN2• TVA intracommunautaire et Déclaration

d'Échange de Biens (DEB) les 21, 22 oct. àRoissy PN2

• Approche interculturelle et relation clientle 1er oct. à Poissy

Gestion des ressourceshumaines et des compétences• Les délégués du personnel le 5 nov.

à Poissy• L'essentiel du droit social les 9, 10, 12 nov.

à Cergy-Pontoise• Mieux recruter les 9, 10 nov. à Poissy• La fonction tutorale les 29, 30 sept. à

Cergy-Pontoise, les 12, 13 oct. à Roissy PN2

Développement personnelet vie pratique• Améliorer son écriture et sa lecture les 6,

13, 20 nov. à Poissy• Maîtriser les opérations de la vie quoti-

dienne les 1er, 6 oct. à Cergy-Pontoise• Gérer son budget familial les 19, 20 oct. à

Cergy-Pontoise

LanguesLa formation continue à la CCIV, c’est aussiun Centre d’étude des langues, avec desparcours « Inter » entreprises, « Intra »entreprise et « Intra » Blended. N’hésitezpas à nous contacter.

!

Consulteznotre guideinteractif :www.formationcontinue.versailles. cci. fr

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L’ESSENTIEL

Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr

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L’entreprise deMaguy Schæfer,établie à Saint-Germainde la Grangefait travailler27 personnes.Daniel Schaefer,PDG de Kalis,emploieune dizainede consultants,à Trappes.

PORTRAITS

AFFAIRES DE COUPLE

export, qualité, contrôle de gestion, conseil en producti-vité, immobilier d’entreprise…) auprès de grandes entre-prises comme Lesieur, L’Oréal ou Baxter. « J’ai suivi uneformation en gestion d’entreprise mais ma première idéede jeunesse était d’entrer dans une école d’assistantessociales à Strasbourg », souligne la créatrice de la Viesimple. Lorsqu’elle décide de ce lancer dans le service àla personne, elle commence par adhérer à un réseau(Vitame) qui lui permet d’obtenir des conseils, d’acqué-rir des savoir-faire et de nouer des contacts.

Maguy Schæfer acquiert une légitimitédans un secteur peu exploité par le privé« J’ai démarré ma propre activité en 2004 en commençantpar le portage de repas aux personnes âgées. Après l’ob-tention de l’agrément qualité auprès du Conseil général,j’ai pu développer un service d’auxiliaires de vie. C’est àpartir de là que l’entreprise a vraiment pu décoller. »Se faire admettre en tant qu’entreprise privée dans unsecteur où l’esprit associatif et le bénévolat dominent n’apas toujours été simple reconnaît Maguy Schaefer. Maisdans son esprit, la recherche de la rentabilité ne doit plusêtre un mot tabou dans un secteur qui se professionna-lise de plus en plus. Une idée qu’elle défend notammentauprès du réseau Amadom, plateforme de modernisa-tion du secteur de l’Aide à domicile du Sud-Yvelines, dontelle est la vice-présidente. « Ma volonté est d’axer mon“produit” sur la qualité. Je suis parfois plus chère qued’autres mais le prix correspond au niveau de mes presta-tions. » Implantée à Saint-Germain de la Grange, La Viesimple fait travailler 27 personnes. n

Contacts :Kalis : www.kalis.fr ; La Vie simple : www.viesimple.fr

Elle s’appelle Kalis, elle se nomme La Viesimple. L’une œuvre dans l’informatique,l’autre dans le social. A priori, rien decommun entre ces deux jeunes poussesyvelinoises à une nuance près, tout demême: c’est un couple, Daniel et MaguySchaefer qui est à l’origine de la créationde chaque entreprise.

A près avoir mis ses compétences au service degrandes entreprises telles que Bull, la CSEE, DanielSchaefer a souhaité donner plus de sens à son acti-

vité dédiée à l’informatique en fondant, en mai 2005, sapropre société dans un domaine pour lequel il y a fort àfaire, la Qualité du Système d’Information. Kalis comme« K » lité du Système d’Information articule son offreautour de quatre pôles : le conseil aux directions des sys-tèmes d’information (SI) ; l’amélioration de la qualité duSI ; les tests et qualification du patrimoine applicatif ; etle cycle de vie du système applicatif.

Daniel Schæfer mise sur le traitementdes logiciels OOppeenn ssoouurrcceeMembre du pôle de compétitivité System@tic – et de sondirectoire – et du projet Hélios (Thales, Alcatel-Lucent,Madriva, Kalis), Daniel Schaefer a fait du traitement deslogiciels Open source l’une des principales valeurs ajou-tée de son entreprise. « Les DSI connaissent les enjeux del’Open source pour leur système d’information et les intè-grent de plus en plus dans leur stratégie projet mais utili-ser massivement des logiciels libres nécessite un niveau dematurité que les DSI n’ont pas toutes atteint », souligne-t-il. Soutenue par le Conseil général des Yvelines (230 K€

de financement) et par un prêt Aface, l’entreprise, instal-lée dans la Zone franchise urbaine de Trappes, emploieune dizaine de consultants et compte parmi ses princi-paux clients des banques, des sociétés d’assurance et decrédit et de grands noms de l’industrie (Total, Thalès,Vallourec, BNP Paribas, Sofinco, etc.)Si le fondateur de Kalis est resté dans la droite ligne deson métier d’origine, son épouse a, quant à elle, suivi unitinéraire beaucoup plus atypique. Pendant une quin-zaine d’années elle a exercé de multiples activités (import-

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SOIRÉE DE LA CRÉATION-REPRISED’ENTREPRISE (à partir de 16 h 30)• à Pontoise, le 29 septembre 2009, dans le cadre de

la semaine de la création et de la reprise d’entreprises en Val-d’Oise (28 septembre – 2 octobre 2009), et le 17 novembre 2009

• à Versailles, le 13 octobre et le 8 décembre 2009Contact : L’Espace Entreprendre• Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98 ou [email protected]• Yvelines, au 01 30 84 73 90 ou [email protected]

PERMANENCES« PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE »Ces permanences, gratuites, sont organisées par la CCIV enpartenariat avec l’Institut national de la propriété industrielle(Inpi). Elles permettent lors d’un entretien individuel de 45 minutes de s’informer sur les enjeux et les démarches de la propriété industrielle. Prochaines dates :• les 17 septembre, 15 octobre, 19 novembre et

17 décembre 2009 à Versailles• les 1er octobre, 12 novembre et 3 décembre 2009

à PontoiseInscription : au 01 30 75 35 82 ou [email protected]

INFORMATION SPÉCIALEREPRENEURS« Comment et pourquoi reprendre une PME-PMI? » (de 9h30 à 11h30, dans les locaux de la CCI)• à Pontoise, le 18 septembre et le 20 novembre 2009• à Versailles, le 16 octobre et le 11 décembre 2009

Contact : Luce Aouad, au 01 30 75 35 61 ou [email protected]

Réunions extérieures

APÉRITIFS CONTACTSOrganisées par le Comité d’expansion économique du Val-d’Oise (Ceevo), ces réunions à thèmes sont destinées à répondre aux interrogations des chefs d’entreprise sur les sujets qui les préoccupent. Elles sont gratuites et ont lieu un mercredi chaque mois, entre 12h30 et 14h30autour d’un buffet léger dans les salons du Conseil général du Val-d’Oise, 2 avenue du Parc, à Cergy-Pontoise (Bât. F).Prochaines rencontres 2009 : « Essaimage, commentpermettre et accompagner la mobilité des salariés pour la création d’entreprise? », le mercredi 30 septembre ;« Dématérialiser les documents et les processus : comment en faire une obligation qui rapporte? », le mercredi 21 octobre ; et « Le télétravail, comment en faire une nouvelle opportunité sociale et professionnelle pour les PME-PMI? », le mercredi 25 novembre.

Contact et inscription :au 01 34 25 32 43 ou [email protected] (inscription au plus tard une semaine avant la date)

EN BREF

La Chambrede commerceet d’industriede VersaillesVal-d’Oise/Yvelinesaccompagneles créateurset repreneursd’entreprisessur l’ensemblede leurparcours.Rencontresd’information,formationscourtes(initiation)ou plusapprofondies(longues),ces interventionsconstituentla basede travailpour tousles porteursde projet.

Formations, stages et séminaires

5 jours pour entreprendre Initiation à la création d’entrepriseFormation organisée par la CCIV dans le cadre du réseau « CCI Entreprendre en France » et en partenariat avec la Direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services.• Pontoise, du 21 au 25 septembre et

du 2 au 6 octobre 2009• Versailles, du 5 au 9 octobre et

du 23 au 27 novembre 2009

2 jours CHRStage spécial café-hôtel-restaurant (CHR)• Pontoise, les 28 et 29 septembre 2009• Versailles, les 30 novembre et 1er décembre 2009.

17 jours pour réussir Séminaire de création et de direction d’entrepriseen partenariat avec le Conseil régional Ile-de-France(CRIF)• Pontoise : du 23 septembre au 3 novembre 2009• Versailles : du 26 octobre au 11 décembre 2009

16 jours pour reprendreFormation spéciale repreneur en partenariat avec le Conseil régional Île-de-France (CRIF)• Versailles : du 5 octobre au 29 octobre 2009

5 jours pour reprendreInitiation à l’acquisition d’une entreprise• Pontoise, du 16 au 20 novembre 2009

Contact : [email protected] [email protected] au 01 72 03 29 62 (Fabienne Maléama)

Réunions d’information

Après-midi d’information(de 14h00 à 17h00 – inscription préalable obligatoire)• les 24 septembre, 8 et 22 octobre 2009,

à Pontoise et à Versailles

Contact : L’Espace Entreprendre• Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98 [email protected]• Yvelines, au 01 30 84 73 90 [email protected]

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