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Le français n - Fnac

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Le français n’étant que ma seconde langue

(ma langue maternelle est l’arabe), ce livre comporte peut-être quelques fautes de français dont je m’excuse d’avance.

N. Y.

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« Ceux qui se faisaient fort de chasser d’une

âme malade les frayeurs et les troubles étaient eux-mêmes malades d’une crainte risible.

« Et même s’il n’y avait rien de troublant pour leur faire peur, le passage des bêtes et le sifflement des serpents suffisaient à les effrayer :

« ils mouraient de peur, refusant même de regarder cet air auquel il n’y avait pas moyen d’échapper. »

La sainte Bible, Ancien testament, Livre de la Sagesse, 17.8-10,

traduction œcuménique.

« Lis au nom de ton Seigneur qui a créé A créé l’homme d’un lien Lis, et ton Seigneur est le Très Généreux Qui a enseigné par le calame A enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas »

Le noble Coran, traduction française des sens de Sourate Al -Alaq, 1-5.

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Avant-propos L’homme qui valait 13500 livres

« Oh, comme nous sommes heureux, nous, chercheurs de la connaissance, pourvu que nous sachions nous taire assez longtemps !… »

Nietzsche, La généalogie de la morale,

« Avant-propos », § 3, trad. Hildenbrand et Gratien.

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Ma découverte du refoulé originaire – ou « originel » : originel non seulement parce que « premier », mais encore parce que je l’ai trouvé chez Adam !… Ça vous dit quelque chose, ce nom ? Ô médecins de l’âme, vous souvient-il d’« Adam » ? Connaissez-vous ce « premier homme » qui est chacun de nous, et dont les fils d’Œdipe lui-même sont les fils ? – ma découverte du refoulé originel vient d’avoir neuf ans. Ce refoulé, cet « introuvable » refoulé, qu’un simple étudiant en deuxième année de psychologie (qui est aussi biologiste) dit bien avoir

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trouvé, j’ai commencé à le déceler en moi-même depuis le printemps 2003, et vers sa découverte j’ai fait le pas décisif le soir du dimanche 5 octobre 2003, lorsqu’après une longue lutte, au lendemain d’un rêve dans lequel la tête de ma mère – c’est-à-dire moi-même : ne dit-on pas à l’église, lors du sacrement de mariage, que l’homme est la tête de la femme ? – chut après sa décapitation avec une cravate, j’ai découvert ce que symbolise la pomme du mythe d’Adam et Ève.

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« Dans l’Amérique du Sud [les tribus sauvages] faisaient même de l’élevage pour se ravitailler en viande humaine avec la progéniture des femmes captives. Elles entreprenaient des expéditions pour capturer des femmes et elles élevaient les enfants pour leur nourriture comme nous élevons des animaux. »

Général R. G. Burton, Les mangeurs d’hommes,

Paris, Payot, 1932, p. 38, trad. Labouchère.

« Cet air qui m’obsède jour et nuit Cet air n’est pas né d’aujourd’hui »

Henri Contet, Padam padam (chanson d’Édith Piaf).

Six ans moins neuf jours avais-je, le 14 juillet 1984, lorsque la cour « spirituelle » primaire de l’archevêché de Tripoli (ville du Liban), du Koura, et de leurs environs pour les « grecs orthodoxes », célébra la « scission » du mariage de mes parents, – cour qui

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jugera, quand j’aurai sept ans, que 1°) « Mme Salam Kafrouni », dont j’étais et suis toujours l’unique enfant, devrait me livrer à mon père dont on allait très bientôt célébrer le remariage et qui venait d’ouvrir une librairie de laquelle on m’enverra bientôt des livres et des jouets dont une petite « imprimante » et un très bel exemplaire de Blanche-neige, – que 2°) mon père devrait payer à « Mme Salam Kafrouni », qui n’est pourtant pas une pute, la somme de 30 pièces d’argent… « pardon » ! la somme de 13500 livres libanaises, « frais » de ma nourriture depuis la date de la séparation de mes parents jusqu’à celle de la livraison de mon foie et mes poumons aux belles mâchoires de ma « belle-mère », – et que 3°) l’« opération » de ma livraison à mon père et celle de la réception de l’argent par ma mère devraient avoir lieu dans le même temps devant les « autorités compétentes » !… Au nom de la sainte Église « orthodoxe » d’Antioche, la cour « spirituelle » primaire de l’archevêché de Tripoli, du K… Mais arrête, noble livre ! Noble bouche, arrête ! Stop, divin souffle ! Ne perds plus ton temps et celui de tes lecteurs à parler de ces misérables-là : tu as des choses beaucoup plus importantes à écrire ! Mes « orthodoxes » frayeurs, nobles poumons, m’ont déjà fait perdre assez de temps, je vous dispenserai donc et dispenserai mes lecteurs du pestilentiel avant-propos où je voulais leur expliquer, à mots voilés, les causes psychiques qui ont si longtemps retardé la naissance de ma Psychanalyse de la Bible. La compréhension de certains passages de ce livre exigera seulement qu’ils sachent qu’en 1999 j’ai obtenu le diplôme de maîtrise ès sciences en Biologie animale, que des raisons purement financières m’ont empêché de poursuivre

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mes études en Biologie moléculaire et d’y faire de « grandes découvertes », qu’au début de l’an 2000 s’est emparé de moi un trouble obsessionnel-compulsif des plus sévères, qu’en 2001 j’ai « volé » à la librairie-papeterie de mon père quelques centaines de stylos « pour m’inscrire en Psychologie », que je n’ai pas utilisé le prix de mes stylos volés pour m’inscrire à l’université mais pour acheter deux gros livres : Anatomy drawing school et À la découverte du Nil dont le titre sonne un peu comme « À la découverte de Nabil », qu’aujourd’hui je suis enseignant du secondaire en Sciences de la Vie et toujours étudiant en « deuxième » année de Psychologie, et que « Mme Salam Kafrouni », qui n’est ni kidnappeuse d’enfants ni mère porteuse ni pute, ni vendeuse de viande…

Rhéa tendant à Cronos une pierre emmaillotée en lieu et place

de Zeus. Bas relief romain, Ier

siècle av. J.-C. Tiré de

Mythologies. Une anthologie illustrée des mythes et légendes du

monde, ouvrage collectif dirigé par C. Scott Littleton, Paris,

Gründ, 2002, p. 143.

ne m’a pas encore « livré »…

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Ma mère m’embrassant, ou plutôt m’étranglant, m’étouffant, à

mon septième anniversaire de naissance. Quelques années plus

tard, elle changera les 4 bracelets qu’elle porte ici au bras droit

en un bracelet ayant la forme d’un serpent enroulé sur lui-même.

« Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ! »

Jésus d’après Luc, 22.48, trad. École biblique de Jérusalem.

« Le souvenir de mes premières années est lié intimement à cette salle et à ses volumes […]. C’est là que mourut ma mère. C’est là que je suis né. »

Edgar Allan Poe, Bérénice, trad. Baudelaire.

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Je ne m’attarderai pas non plus sur les pensées latentes superficielles (c.-à-d. freudiennes !) de mon cauchemar de la nuit du 4 au 5 octobre 2003, dont voici le contenu manifeste : Mon ami A… portait la cravate que je lui avais offerte quelques jours plus tôt à l’occasion de son anniversaire de naissance. J’étais debout tout près de lui, ma mère apparaît soudain, et, brusquement, une assez grande distance me sépare maintenant de mon ami. Je vois ma mère, de dos, marchant vers A… ; ses pas, auxquels je suis très attentif, ne font pas le moindre bruit. Elle lève les bras vers A…, elle lui enroule le cou de ses bars, elle le tire vers elle, vers le bas, comme pour l’embrasser. Elle tire très fort comme pour l’embrasser malgré lui ou comme si cou était devenu rigide. Pendant que ma mère tire A… avec les deux bras enlacés sur sa nuque, elle le tire aussi avec la cravate. Je sens soudain que la tête d’A… est en train de tomber, mais je ne la vois pas. Je ne vois plus rien… Je n’ai vu ni la séparation de la tête du corps ni la tête pendant sa chute (il se peut donc que ce fût le corps tout entier qui était en train de tomber). Je ne me rappelle pas non plus avoir perçu le choc entre la tête et la terre. Un assez long moment s’est écoulé sans que je voie rien : sauf le noir absolu du sommeil, je ne voyais absolument rien, mais je savais que la tête était là et qu’elle était en train de tomber, je le sentais… et il me semblait, en rêve, que mon rêve était déjà fini… comme si cette chute ne pouvait pas avoir de fin… comme si mon cauchemar ne devait pas avoir de fin… Bien que la hauteur de la chute dût être moins de deux mètres, je n’en soupçonnais pas une fin prochaine, quand soudain, non sans un surplus d’angoisse, il me semble que la tête est déjà sur

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terre… Je vois alors vaguement, par terre, la forme d’une tête humaine, et je suis secoué par la brusque et très nette apparition, sur cette tête de mort gisant sur la sombre toile de mon cauchemar, non pas du visage d’A…, mais de celui de ma mère décapitée ! Je me réveille à demi, je sens que ma propre tête est sur l’oreiller et je me lève en sursaut. – Non, je ne m’attarderai pas sur les latences superficielles, « œdipiennes », de ce rêve que j’ai fait vers les quatre heures du matin : je dirai plutôt.

1°) que la cravate bras avec laquelle la tête de ma mère a été arrachée à son corps est aussi les cordes avec lesquelles se sont pendus Jocaste (la mère d’Œdipe) et Judas l’Iscariote (le disciple qui a livré Jésus à la crucifixion) :

« Je suis fils d’un bon peigre ; c’est dommage que Charlot ait pris la peine de lui attacher sa cravate* » : Hugo, Le dernier jour d’un condamné, chap. XXIII. L’astérisque renvoie à cette note d’Hugo traduisant les mots en argot : « Cravate : corde. Charlot : le bourreau ». – Mais ce bourreau s’appelle à peu près comme Charcot, et ma mère est hystérique…

« […] la “fourrure a” doit sans doute son rôle de fétiche à son association avec les poils du Mons Veneris » : Sigmund Freud, Trois essais sur la théorie sexuelle, trad. Philippe Koeppel, Paris, Gallimard, 1987, coll. « folio essais », p. 64-65. En allemand, « fourrure » signifie « pelz », et la lettre « a » ci-dessus renvoie à une note de traduction ou d’édition où il est dit que les guillemets de Freud ne peuvent s’expliquer « que par allusion à l’expression argotique “pelzen”, un des nombreux termes d’argot allemand qui désignent l’acte sexuel ». – Mais l’idée de « fourrure »

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me fait penser à certaines femmes qui laissent ramper sur leur épaule un serpent représentant la séduction féminine, à Cléopâtre qui s’est suicidée en se faisant mordre par un serpent venimeux, et à Dalida qui aimait à porter des fourrures et qui, en 1987, comme Jocaste et Cléopâtre, s’est elle aussi suicidée. Avec une argotique « cravate » (une corde), la mère d’Œdipe s’est suicidée à cause de son fils, alors que Dalida n’a jamais eu d’enfants : oui, mais cela ne signifie pas que le fils de Dalida n’est pas coupable de la mort de sa mère ! car n’oublions pas que la grande artiste s’est elle aussi suicidée un peu à cause de l’enfant qu’elle n’a pas eu… Peu de temps avant la mort de Dalida, j’avais entendu ma mère parler, elle aussi, de se suicider, mais en juin 1987, quelques semaines après le suicide de la chanteuse, ma mère fera connaissance avec M… et ne se suicidera pas. Avocat musulman qui l’aurait aidé à me garder avec elle et sur lequel le « livre » de ma mère ne sera jamais écrit (en Islam, l’« écriture du livre » de quelqu’un sur un autre est l’équivalent du chrétien sacrement de mariage), M…, qui était responsable dans l’un des partis politiques libanais, sera assassiné en 1989, pendant la guerre civile. J’avais une fois porté son costume et sa cravate. C’est chez M… que j’ai vu, pour la première fois, Dalida portant une fourrure. C’est chez lui que j’ai découvert, à l’âge de 9 ou 10 ans, dans un catéchisme appartenant à ses neveux qui étudiaient dans une école chrétienne, la sainte histoire d’Adam et Ève. Et c’est avec le couteau, que j’ai vu par terre au-dessous du ventilateur, lors de ma première entrée dans l’appartement de M…, couteau avec lequel on avait vraisemblablement coupé le fil électrique du

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ventilateur, que s’est gravée dans ma mémoire la sainte histoire d’Adam et Ève…

« Les hommes, je me rappelle l’avoir lu dans je ne sais quel livre où il n’y avait que cela de bon, les hommes sont tous condamnés à mort avec des sursis indéfinis. » (Hugo, Le dernier jour…, chap. III). « Le pourvoi, c’est une corde qui vous tient suspendu au-dessus de l’abîme, et qu’on entend craquer à chaque instant, jusqu’à ce qu’elle se casse. C’est comme si le couteau de la guillotine mettait six semaines à tomber » (ibid., chap. XV). – Loin d’y voir simplement une épicurienne justification du suicide par peur de la mort, Messieurs d’Antioche ne verraient-ils pas surtout, dans ces idées de Victor Hugo, une misogyne invitation, adressée aux pécheresses filles d’Ève (et à la mortelle Ève elle-même, évidemment), à l’auto-arrachement de la tête ? :

« À Dijon, il y a trois mois, on a mené au supplice une femme. (Une femme !) Cette fois encore, le couteau du docteur Guillotin a mal fait son service. La tête n’a pas été tout à fait coupée. Alors les valets de l’exécuteur se sont attelés aux pieds de la femme, et à travers les hurlements de la malheureuse, et à force de tiraillements et de soubresauts, ils lui ont séparé la tête du corps par arrachement » (Victor Hugo, Le dernier jour d’un condamné, préface de 1832).

A-t-on encore arraché la tête à cet autre condamné de la préface de 1832 ? : « Dans le Midi, vers la fin du mois de septembre dernier […] on vient trouver un homme dans sa prison […] on lui signifie qu’il faut mourir dans deux heures […] on le rase, on le tond, on le garrotte, on le confesse […] Arrivé à l’échafaud, le bourreau le prend au prêtre, l’emporte, le ficelle sur la bascule, l’enfourne, je me sers ici du mot d’argot, puis

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il lâche le couperet. Le lourd triangle de fer se détache avec peine, tombe en cahotant dans ses rainures, et, voici l’horrible qui commence, entaille l’homme sans le tuer. L’homme pousse un cri affreux. Le bourreau, déconcerté, relève le couperet et le laisse retomber. Le couperet mord le cou du patient une seconde fois, mais ne le tranche pas. Le patient hurle, la foule aussi. Le bourreau rehisse encore le couperet, espérant mieux du troisième coup. Point. Le troisième coup fait jaillir un troisième ruisseau de sang de la nuque du condamné, mais ne fait pas tomber la tête. Abrégeons. Le couteau remonta et retomba cinq fois, cinq fois il entama le condamné, cinq fois le condamné hurla sous le coup et secoua sa tête vivante en criant grâce ! » (ibidem). – Mais qui mériterait pareil châtiment plus que Jane Wilkinson qui, pour épouser son amant, a planté un canif dans la nuque de son mari ? (Cf. Agatha Christie, Le couteau sur la nuque. – Bien sûr, quand j’ai fait ce rêve, j’avais déjà lu Le couteau sur la nuque et Le dernier jour d’un condamné).

2°) que l’arbre auquel l’Iscariote s’est pendu après avoir livré Jésus est l’arbre de la science du bien et du mal, et que la cravate bras-corde-fourrure avec laquelle ma mère-Dalida-Jane-Jocaste-Judas s’est arrachée la tête est le serpent de la Genèse :

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Gravure de Langlois tirée de Baudelaire, Les Fleurs du Mal

(extraits), Paris, Bordas, 1984, p. 15. J’avais reproduit ce dessin

en 1994.

René Magritte, Fils de l’homme (en habit…). C’est aussi chez

M… que j’ai vu ce tableau pour la première fois.

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3°) que la tête qui a été arrachée, en rêve, au corps de ma mère, et qui est aussi, d’ailleurs,

a) ce crâne néandertalien (retrouvé en Italie) dont une photo figure à la première page du mensuel no 960 (septembre 1997) de la revue Science & vie, en tête d’un article intitulé « Le complexe d’Adam » :

Notons que le tout premier fossile découvert d’un « homme de Neandertal » l’a été en Allemagne en 1856, c.-à-d. en l’année même où Freud est né, et que, « depuis la découverte de ses premiers ossements, ce pauvre Neandertal ne cesse d’être balloté d’une branche à l’autre de l’arbre des hominidés ».

b) les têtes des deux amoureux de la page 116 du même numéro de Science & Vie, celle de la jeune femme et celle du jeune homme aux membres coupés du « Pygmalion 39 » de Paul Delvaux dont un détail figure en couverture des Trois essais sur la théorie sexuelle aux éd. Gallimard, coll. folio essais :

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« Il semble aussi qu’elle se rebute et qu’elle rechigne, cette hideuse machine, ou plutôt ce monstre fait de bois et de fer qui est à Guillotin ce que Galatée est à Pygmalion » (Hugo, Le dernier jour…, préface de 1832).

c) la pierre qui est sur le sol tout près de l’ombre des têtes des deux amoureux du Pygmalion 39, devant la porte : en 1985, je ne connaissais pas encore le mythe de la naissance de Zeus, mais cela ne m’a pas empêché de dire à ma mère que, si les autorités compétentes viennent me prendre de force, je monterai sur le toit de notre maison et je leur livrerai de là-haut, sur la tête, pendant qu’elles attendent devant le portail qu’on leur ouvre, une grosse pierre qui se trouvait justement tout près du bord du toit, juste au dessus du portail.

d) la tête de statue de La mémoire de Magritte que j’avais reproduite en 1994 et qui fut victime de mon agressivité déplacée sur elle lors d’une dispute avec ma mère en 2001, et la tête-pomme du Fils de l’homme (en habit…) :

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« Chapeaux bas ! Chapeaux bas ! criaient mille bouches ensemble. – Comme pour le roi.

« Alors j’ai ri horriblement aussi, moi, et j’ai dit au prêtre :

« – Eux les chapeaux, moi la tête. » Le dernier jour…, XLVIII.

e) celle de la statue de l’ex-président irakien Saddam Hussein qu’on avait renversée en avril 2003, sur la place de Bagdad, et qui avait été dévoilée un an plus tôt à l’occasion du 65ème anniversaire de naissance du dictateur.