LE GUIDE DU MAÎTRE - fnac-static.com · 2011. 11. 3. · tation du texte allant bien au-delà de la seule mise en voix. LE GUIDE L’organisation générale du guide du maître suit

Auteur : Yves Mole

LE GUIDE DU MAÎTRE

CE2cycle 3

1re année

ISBN : 2-84117-383-6

« La maîtrise du langage et de la langue française (…) doit être, pour chaque enseignant du cycle 3, la priorité des priorités et une préoccupation permanente. »« Nature à lire » propose de construire les différents apprentissages sous-jacents à cette priorité, en abordant systématiquement pour chaque texte les trois dimensions que sont la lecture, l’écriture, le parler.

LA LECTURE

Les programmes offi ciels de 2002 insistent sur la nécessaire autonomie que les élèves doivent acquérir dans le domaine de la lecture pour leur future réussite au collège.Pour répondre à cette exigence, « Nature à lire » se propose de structurer les apprentissages autour de quelques principes organisateurs :• En conformité avec les nouveaux programmes, « Nature à lire » offre un éventail structuré de textes littéraires (récits, poèmes, pièces de théâtre…) permettant d’aborder de façon précise le fonctionne-ment de ces textes.• « Nature à lire » apporte systématiquement un éclairage sur l’organisation des écrits présentés, par les bandeaux de questions situés en bas de pages. Le retour de cette structure, d’un texte à l’autre, favorise l’émergence d’habitudes de lecture chez les élèves.Les récits ne sont jamais des morceaux choisis ou des fragments de textes mais le début de l’histoire, sa situation initiale, à quelques exceptions près. Il s’agit, à travers cette option, de construire quel-ques notions-clés : le point de vue du narrateur (qui raconte ?), l’identifi cation et la caractérisation des personnages, le choix du temps… mais aussi d’ouvrir l’appétit vers une lecture plus complète de l’œuvre qui est systématiquement présentée sous plusieurs formes (auteurs, 4e de couverture, l’avis de NAL).L’élève est amené à explorer le péritexte (encadré intitulé « Autour du texte »). La compréhension du récit ou du poème est guidée par un travail organisé dans un questionnaire (Autour de…).• « Nature à lire » offre un découpage unique et original. Pour le CE2, il s’agit d’organiser les lectures en réseau ordonné autour des différents continents.Ce groupement a pour but de rendre concrètes la dimension sociale et la dimension culturelle des écrits, qui, sans cela, perdent une partie importante de leur sens, de leur usage et de la réalité de leur circulation.

L’ÉCRITURE

Chaque module organisé autour d’un continent se termine par un ensemble de situations d’écriture regroupées autour de deux axes :• des activités spécifi ques permettant d’approfondir la nécessaire maîtrise des différentes séquences : narration, description, dialogue…En s’apppuyant sur les textes lus présents dans « Nature à lire » ou en recourant à des textes qui pré-sentent les caractéristiques à approfondir, il s’agit de préciser quelques points essentiels des structures abordées : comment construire un dialogue, rôle et fonctions des personnages d’un récit, temps du réel et temps de la narration…• des activités de production pouvant être conçues comme point de départ d’un projet d’écriture. Ces textes sont à produire à partir de l’observation guidée de textes proposés dans « Nature à lire » et d’outils construits, mis à la disposition des élèves et des enseignants et mettant l’accent sur la macro-structure de l’écrit étudié.Ces outils sont aussi à utiliser, dans leur présentation proposée dans « Nature à lire » ou dans une forme et un contenu propres à la classe et issus des différentes observations, dans les activités de réécriture des textes qui restent un moment fondamental de la production. Ils doivent permettre les réajustements nécessaires, les ajouts, les remplacements, afi n d’aller au plus précis du texte à élaborer.Les consignes sont rédigées de manière à établir des contrats didactiques avec l’élève et à éclairer les procédures de travail effi caces, indispensables, que chaque élève doit intégrer.

LE PARLER

« Nature à lire » intègre, dans les activités proposées dans les bandeaux de bas de page, une troisième dimension de la maîtrise de la langue intitulée « Du lire au dire ». Les situations sont ici centrées sur la pratique de l’oral à partir de situations variées, répondant aux divers aspects du langage oral : dire des textes mémorisés, dire - redire des textes lus et relus, pratiquer la lecture à haute voix devant un auditoire, participer à un débat sur la production orale, sur la compréhension qui en résulte, sur les émotions ressenties… Parfois, lorsque le texte s’y prête, le travail régulier de diction s’accompagne de projets plus ambitieux comme le jeu théâtral. Alors chacun utilise ses ressources corporelles, l’interpré-tation du texte allant bien au-delà de la seule mise en voix.

LE GUIDE

L’organisation générale du guide du maître suit le développement des différentes activités proposées dans le manuel en bas de page dans les bandeaux horizontaux.Sa présentation sous forme de fi ches indépendantes doit permettre de faciliter le travail pédagogique de l’enseignant, de le libérer de son activité de préparation de classe et de recherches de réponses aux questions posées, de le rendre plus disponible pour l’animation des séquences et pour l’aide qu’il peut apporter aux élèves qui manifestent quelques diffi cultés.Chaque texte comporte plusieurs domaines. L’enseignant trouvera donc dans le guide :– Les réponses aux questions proposées dans le bandeau horizontal de fi n de page. Certaines questions, dites « fermées » demandent une réponse complète. D’autres plus ouvertes, laissent une large place à des choix individuels. Les réponses qui sont proposées pour celles-ci sont à concevoir comme des orientations dans lesquelles les apports des élèves doivent trouver leur place. D’autres questions, enfi n, sollicitent des réponses personnalisées que l’enseignant traitera au mieux des intérêts et des besoins de son groupe-classe.– Des propositions d’activités complémentaires. Elles sont à la disposition de l’enseignant pour enrichir sa pratique quotidienne et peuvent être utilisées oralement ou par écrit, de manière facultative ou systématique. Certaines de ces activités, plus ambitieuses, sont présentées sous forme de fi ches indé-pendantes photocopiables, en particulier en ce qui concerne les activités de production écrite. Ainsi, indépendantes, elles doivent servir l’enrichissement de la pratique scolaire et sont à considérer comme des activités venant diversifi er et compléter celles du manuel.Certaines activités sont accompagnées de réponses : ce sont celles qui peuvent être proposées aux élèves collectivement, oralement ou par écrit. D’autres sont vierges de réponses : elles peuvent être photocopiées et proposées comme exercices écrits.

LE CHOIX DES TEXTES

Au-delà de l’équilibre souhaité, et afi n de rendre à la lecture sa fonction d’activité formatrice de l’intelli-gence, de la sensibilité, et de lui restituer l’intérêt que la fréquentation de textes préfabriqués et trop facile ou de condensés insignifi ants lui a enlevé, les auteurs ont décidé de présenter systématiquement les récits non plus sous forme d’extraits ou de résumés, mais dans l’écriture totale de ce que l’on peut considérer comme la situation initiale. Ce choix délibéré s’inscrit dans la poursuite d’un double objectif :– offrir à l’enfant la possibilité d’entrer dans le récit sans changer les règles d’écriture choisies par l’auteur ;– ouvrir l’appétit de lecture en posant immédiatement ce qui permet de comprendre l’intérêt de l’histoire, la nature et la fonction essentielles des différents personnages, l’enjeu de la situation, le suspens parfois, l’envie d’aller plus loin toujours.L’ensemble des textes est accompagné d’aides et d’informations complémentaires (première et quatrième de couverture, À pleines dents, l’avis de NAL…) facilement repérables par les élèves car présentées dans des bandeaux verticaux et qui sont autant d’appâts lancés en direction du lecteur pour l’engager dans une lecture complète de l’ouvrage.La nature même des textes proposés est conçue pour participer au développement de l’enrichissement personnel par l’ouverture à des mondes nouveaux de connaissance, ce qui devrait doter l’enfant d’une première culture littéraire.Le grand voyage à travers différents pays du monde permet à l’élève de fréquenter tout à la fois des contenus de tradition, des textes de la littérature de jeunesse d’aujourd’hui, des auteurs locaux, afi n de mieux comprendre le monde, d’en aimer la diversité, de découvrir les valeurs universelles que chaque pays exprime à sa façon.

PRÉSENTATION DES TEXTES

Il s’agit de remplacer l’approche traditionnelle (présentation de la leçon, application) par une approche plus dynamique faite d’une analyse proposée aux élèves où chaque texte et son habillage sont transformés en séquence didactique et où, textes, aides, questions sont clairement identifi ables. Il s’agit là d’un nouveau concept de lisibilité : l’enjeu et la partie pédagogique sont directement repérables par l’élève et non plus seulement par l’enseignant.L’ensemble des récits comporte des aides à la compréhension et des compléments d’information présentés dans les bandeaux verticaux.Un bandeau horizontal, en bas de page, accompagne chaque texte. Il est organisé de façon à répondre à des préoccupations pédagogiques claires et à faciliter le travail autonome de l’élève. L’ensemble des contenus des bandeaux répond à des objectifs clairement défi nis : • Un questionnaire centré sur l’approche du type textuel présenté :structure - organisation formelle du texte - mise en page - éléments de production (auteur, éditeur, illus-trateur) - enjeux de la communication (à quoi ça sert ? Pour qui ?). Ce questionnaire est l’occasion de l’apprentissage et de la mise en œuvre de stratégies de lecture différentes à travers un type de lecture particulier (lecture intégrale/lecture recherche).• Un questionnaire plus particulièrement centré sur le traitement de l’information et la compré-hension du texte. Quatre grands groupes de questions sont proposés à l’activité de l’élève.1] Prélèvement direct de l’information dans le texte. Il s’agit de retrouver des éléments directement identifi ables par des activités de repérage.2] Mise en relation d’informations diverses prélevées à différents niveaux du texte.3] Analyse et interprétation des informations.Ces activités font référence aux savoirs déjà construits par l’élève ainsi qu’à l’expression de l’opinion de chacun, à la critique, à l’accord ou au désaccord que l’on peut formuler. Ces activités intègrent le plus souvent possible la comparaison, élément essentiel de la construction d’un savoir ou d’une opinion : ici/ailleurs ; hier/aujourd’hui ; moi/les autres.4] Reformulation et production d’informations sous formes diverses, à l’oral comme à l’écrit, qui partici-pent à la lecture longue du texte, à la mémorisation et à l’expression de la compréhension construite.Cette approche correspond répond aux différentes questions essentielles auxquelles le lecteur doit apporter des réponses afi n de construire une compréhension claire et fi able du texte lu :– le lecteur doit avoir reconnu les objets et les actions dont le texte traite (questions du type 1 : prélèvement de l’information) ;– le lecteur doit avoir explicité les relations établies entre ces objets ou ces actions par l’activité de rédacteur et de producteur (questions du type 2 : mise en relation des informations et du type 3 : analyse et interprétation des informations) ;– le lecteur doit enfi n pouvoir se représenter mentalement ces relations sous la forme d’un réseau cons-tamment disponible en mémoire (question du type 4 : reformulation et production).• Un questionnaire centré sur l’approche du vocabulaire alliant tout à la fois : – la manipulation et la maîtrise du dictionnaire afi n d’accroître le capital-mots dont l’enfant pourra disposer en mémoire afi n de mieux entrer dans la compréhension des textes qui seront de plus en plus diffi ciles au cycle 3 ;– l’étude systématique du vocabulaire issu du texte lu : famille de mots, synonymes, homonymes, sens des mots et utilisation du contexte, maîtrise d’un vocabulaire précis et spécifi que, expressions…• Une rubrique intitulée « Du lire au dire »Elle propose à l’élève des activités concernant la pratique de la langue orale, répondant ainsi aux exi-gences des textes offi ciels qui recommandent de faire du langage oral dans son usage scolaire, un des objectifs majeurs de l’école primaire et ceci, quel que soit le cycle.Au cycle 3, l’élève devient capable de dire des textes lus et relus ou mémorisés en totalité. Les activités proposées dans « Nature à lire » diverses et variées, individuelles ou collectives, doivent aider les élèves à atteindre cet objectif à travers la maîtrise des différentes composantes présentées dans le tableau ci-contre.

Les différents axes de travail organisés dans ce tableau s’inspirent très largement des propositions d’Eveline Charmeux présentées dans son ouvrage « Ap-prendre la parole » – Sedrap ÉducationL’enseignant trouvera dans le guide un ensemble de situations d’entrainement aux différentes compo-santes signalées. Elles sont présentées sous leur aspect le plus ludique et doivent permettre d’atteindre et de développer les capacités nécessaires à une bonne maîtrise de l’oral. Elles sont à pratiquer de manière systématique afi n d’optimiser au maximum leur effi cacité.

Ainsi conçu, le manuel « Nature à lire » place l’élève au cœur du processus d’apprentissage en privilé-giant son activité et son autonomie.• L’élève répond aux différents questionnaires qui le sollicitent dans une exploration systématique mais graduée et organisée. • Il intègre les aides à la compréhension et à la lecture qui permettent une entrée facilitée et adaptée aux différents questionnaires.• Il exerce sa réfl exion et mobilise implication, recherche, construction, rédaction.• Il se retrouve sollicité dans l’expression de réponses personnelles et originales, diverses et variées.• Il organise, structure l’information prélevée.• Il est confronté à l’argumentation, à la justifi cation des solutions proposées.• Il est, le plus souvent possible, placé des situations de recherche, de comparaison, qui le sollicitent dans ce qu’il perçoit, ce qu’il voit, ce qu’il pense.• Autonome, il est confronté à une pratique de manuel dont chaque partie est directement et facile-ment identifi able et à des questionnaires adaptés et progressifs. Le hiérarchie des savoirs est précise, la méthodologie pour leur construction et leur vérifi cation sous-jacente au dispositif proposé.

Objectifs d’apprentissage

• Expérimentation active de la voix et de ses effets : pauses, intonation, rythme, infl exions, intensité• Utiliser les ressources corporelles pour accompagner l’interprétation.• Articuler convenablement.• Respirer convenablement sur des phrases longues.

• Formuler, reformuler ce qui a été lu ou entendu.• Lire un texte à haute voix.• Participer à un dialogue collectif.• Participer à un débat collectif : écouter, s’exprimer.• Participer à un débat collectif sur l’interprétation d’un texte : Argumenter, justifi er.• Regarder son auditoire et tenir compte de ses réactions.

• Formuler dans son propre langage, développer ou condenser un texte lu par le maître, par un camarade, par soi-même.• Passer d’une reformulation lexicale et syntaxique à une autre pour dire la même chose en fonction de la situation.

• Expliquer, raconter, dire des textes (poèmes, contes, récits…).• Dire d’un ton juste des dialogues.• Dire des textes en proposant une interprétation.• Improviser à partir de notes.

Compétences

PHYSIQUE

Regroupe toutes les activités permettant l’utilisation des ressources corporelles (voix, respiration, posture) qui accompagnent l’interprétation.

COMMUNICATIONNEL

Regroupe tout ce qui concerne l’écoute et la production.

LANGAGIER

Concerne le fonctionnement de la langue (syntaxe - vocabulaire)

ÉNONCIATIF

Concerne toute production orale impliquant des situations d’interactions verbales qu’elles soient des situations dont les enjeux et les conditions pragmatiques sont connus ou des situations d’improvisation ou de jeu.

MANUEL GUIDE

Laissez passer les biquettes ! M. Piquemal 10-11 9 à 13Les ânes de Nasreddin M. Piquemal 12-13 14 à 18Michel Piquemal ou la passion d’écrire 14-15 19 à 22L’autruche J. Prévert 16 à 19 23 à 31Histoires naturelles J. Renard 20-21 32 à 37Les mangeurs de feu R. Delpeuch 22-23 38 à 40Un troll de pari 24-25 41 à 45Gaston Lagaffe Franquin 26-27 46 à 49Les deux gredins Roald Dahl 28-29 50 à 54Poésie T. Corbière • A. Rimbaud • C. Cros • P. Verlaine 30-31 55 à 58PRODUCTION D’ÉCRITS• Faire parler les personnages dans une BD 32 59-60

• Faire parler les personnages dans un texte 33 61-62

• Faire parler les personnages dans une pièce de théâtre 34 63 à 65

• Pour écrire un conte des origines 35 à 38 66 à 69

MANUEL GUIDE

La Force du berger A. Begag 40-41 73 à 78L’âne qui valait de l’or 42 à 45 79 à 83 Elle pilait, pilait, pilait encore 46-47 84 à 86Sacrées cuillers É. Gbeblewo 48 à 50 87 à 93Poésie T. Scotto • T. Ben Jelloun • N. Hikmet 51 94-95Penalty à Ouagadougou Y. Pinguilly 52-53 96 à 98Armand sous les tropiques O. Mau 54 à 57 99 à 106PRODUCTION D’ÉCRITS• Faire le portrait d’un personnage 58-59 107 à 112

• Pour écrire un conte 60 à 64 113 à 116

MANUEL GUIDE

Un garçon désagréable 66-67 119 à 122On l’appelait Tempête C. Thiele 68 à 73 123 à 133Deux amis 74 à 77 134 à 140La création de Tahiti H. Gougaud 78-79 141 à 144PRODUCTION D’ÉCRITS• Reconnaître le début et la fi n d’un récit 80 145 à 147• Éviter les répétitions 81 148-149• Pour raconter une histoire 82 150-151• Pour écrire une histoire 83-84 152

MANUEL GUIDE

Le concours de paresse 86-87 155 à 157Mon pays perdu H. Quang Nhuong 88 à 91 158 à 165Le champion Y-M. Clément 92 à 97 166 à 175Sita et la rivière R. Bond 98 à 101 176 à 182Un tigre stupide 102 à 105 183 à 189Le secret de Chang Lae 106 à 108 190 à 197Poésie Beidao • He Zhizhang • T. Tunkashila 109 198PRODUCTION D’ÉCRITS

• L’ordre dans le récit 110 199 à 201

• Changer de narrateur 111 202-203

• Pour raconter une histoire 112 204

• Pour écrire une histoire 113-114 205

MANUEL GUIDE

Samani, l’Indien solitaire M. Piquemal 116 à 119 209 à 215Poésie Crowfoot • A. Yupanqui • Tecumseh 120-121 216-217Enfant de la samba M. Cohen 122 à 125 218 à 224Le Céleri surveillant G. Anfousse 126 à 129 225 à 231Caraïbes sur Seine G. Pineau 130-131 232 à 234Rêves amers M. Condé 132 à 135 235 à 241La naissance des Amazones Y-M. Clément 136 à 139 242 à 244PRODUCTION D’ÉCRITS• Pour jouer avec le langage poétique 140 à 143 245 à 252

Les ânes de NasreddinMichel Piquemal

À la rencontre du texte…

Question 1

Quels sont les renseignements que tu repères

sur la couverture du livre ?

Donne à chacun d’eux le nom qui lui convient.

Réponse

Titre : Théâtre pour de rireAuteurs : Gérard Moncomble, Michel PiquemalÉditeur : MagnardTexte : Précise le contenu du livre.

Cette question prolonge les activités proposées à partir du texte « Laissez passer les biquettes » concernant le repérage des données pragmatiques d’un texte mais vu sous un angle différent : il s’agit ici de repérer les éléments de la couverture et de les nommer.

Faire apparaître deux particularités :• deux noms d’auteur sur la couverture du livre, un seul pour le texte « Les ânes de Nasreddin ». Pourquoi ?• un texte court qui précise le contenu du livre. Pourquoi ?

> Découverte du texte

Exploration libre de la double page. Donner le temps aux élèves d’exprimer leurs remarques et de formuler leurs questions concernant la mise en page et les contenus proposés.Au cours de cette exploration, faire préciser les diffé-rents éléments repérés :• le texte, son titre, son auteur ;• la présentation de la couverture ;• les illustrations ;

• le questionnaire du bas des pages et ses différentes rubriques ;• la 4e de couverture ;• l’avis de NAL ;• les renseignements sur l’auteur.

À partir des éléments repérés, demander aux élèves individuellement ou par groupes restreints de rédiger quelques phrases sur un contenu possible du texte.

> Autour du texte

Question 2

Quels sont les autres rensei-

gnements que tu trouves

dans la présentation ?

Dis pourquoi l’auteur

a précisé ces éléments.

Réponse

• Le nom des personnages : Nasreddin, le marchand, les amis du marchand. Indique l’ordre de prise de parole. Une pièce de théâtre a pour objectif d’être jouée par des acteurs. L’auteur signale donc qui doit prendre la parole et dans quel ordre.• Du texte écrit en italique : précise :– les mouvements des personnages, individuels ou collectifs ;– la façon de dire le texte. Ces deux éléments sont précisés par l’auteur pour donner quelques directives aux acteurs afi n qu’ils jouent la scène comme il l’a imaginée.

Question 3

Quels sont les différents

personnages qui prennent

la parole ?

Que sais-tu de chacun

d’eux ?

Réponse

Nasreddin :• Il va au marché vendre six ânes.• Il est sur scène tantôt sur le dos d’un âne, tantôt à pied.• Lorsqu’il compte les ânes, il en trouve cinq quand il est assis sur le dos de l’un d’eux, six quand il est debout.• Au début de la pièce, il paraît un peu naïf. À la fi n, il se montre très malin.

Le marchand :• se montre malin et moqueur lorsqu’il compte sept ânes.• Il est piégé et râleur lorsqu’il doit payer.Les amis du marchand :Interviennent une seule fois pour soutenir Nasreddin lorsque le marchand doit payer.

14

Manuelpages 12 et 13

Texte 1

Texte 2

Texte 3

Texte 4

Texte 5

Texte 6


> Autour du texte (suite)

À la fi n de ce premier questionnaire, faire émerger quelques caractéristiques du dialogue de théâtre qui pourront être utilisées lors des activités de productions d’écrits page 58 :• les noms des personnages dans l’ordre de prise de parole ;• des informations complémentaires pour indiquer ce que les personnages font sur scène, comment ils le font, comment ils disent leur texte.

Les ânes de NasreddinManuel

pages 12 et 13

> Activités complémentaires <

A] En feuilletant ton livre, complète le tableau ci-dessous avec les éléments proposés.

JacquesPrévert

MichelPiquemal

Sacréescuillers

Histoiresnaturelles

Sedrap

On l’appelait Tempête

Folio Junior FlammarionSamani, l’Indien solitaire

Contes pour enfants

pas sages

JulesRenard

Lecture en tête

Les catastrophesde Rosalie

Livrede poche

RomanJeunesse

Colin ThieleHachettejeunesse

ÉvelyneGbeblewo

La courteéchelle

Gallimard

MuséeDapper

AnfousseGinette

Castor poche

15

Titre Auteur Collection Éditions

Kitadi L’autruche

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A] Comment Nasreddin entre-t-il en scène ? Justifi e ta réponse.

Nasreddin entre seul en scène et à pied. Il s’adresse au public pour indiquer ce qu’il veut faire : on connaît ainsi la situation dans laquelle la pièce va se dérouler.

B] Relève la phrase qui permet à Nasreddin de justifi er le compte de six qu’il trouve lorsqu’il est descendu de son âne.

« Pendant que je cherchais, ce coquin est peut-être revenu. » (l. 22 et 23 puis l. 35 et 36)

C] « […] Nasreddin se gratte la tête, plus perplexe que jamais. » (l. 61 et 62)Recherche dans le dictionnaire le sens du mot perplexe. Pourquoi Nasreddin semble-t-il perplexe ?Perplexe : qui ne sait que penser, que faire, qui est très embarrassé.

Nasreddin semble perplexe seulement en apparence. Il fait semblant de ne pas comprendre le marchand, avant de lui donner raison pour lui faire payer sept ânes au lieu des six amenés au marché.

D] Pourquoi le marchand râle-t-il ?

Le marchand râle parce qu’il croyait avoir fait une plaisanterie en comptant Nasreddin parmi les sept ânes. Mais cette plaisanterie se retourne contre lui au moment de payer.


Question 1

Pourquoi Nasreddin ne compte-t-il parfois que jusqu’à cinq ? Recopie le renseignement qui te donne la réponse.

Réponse

Lorsqu’il compte jusqu’à cinq, Nasreddin ne compte pas l’âne sur lequel il est assis.« Il les compte en omettant de compter celui sur lequel il est assis. » (l. 15)

> Au fi l de la pièce

Question 2

Pourquoi le marchand compte-t-il sept ânes ?

Réponse

Le marchand compte sept ânes parce qu’il compte Nasreddin pour se moquer de lui.« […] (désignant alors Nasreddin du doigt) » (l. 58)

Question 3

Pourquoi peut-on dire que Nasreddin est plus malin que le marchand ?

Réponse

Nasreddin est plus malin que le marchand parce qu’il accepte d’être compté comme un âne afi n de faire payer le prix de sept bêtes au lieu de six.


pages 12 et 13

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À la rencontre des mots…

Question 1

Recopie l’ensemble ci-dessous. Relie ensuite chaque expression au sens que tu lui donnes.

Réponse

Rire dans sa barbe. • • Marque l’ennui.

La barbe à papa. • • Qu’on n’entend pas.

Parler dans sa barbe. • • Se moquer de quelqu’un.

La barbe ! • • Sans que la personne s’en aperçoive.

Faire quelque chose • • Confi serie faite de sucre

à la barbe de quelqu’un. chaud étiré en fi laments.

> Expressions


pages 12 et 13

Question 2

Trouve deux homonymes de compte. Utilise chacun d’eux dans une phrase.

Réponse

Conte : récit d’aventures imaginaires.

Nature à lire contient plusieurs contes, comme par exemple « Un troll de pari » (pages 24 et 25).

Comte : titre de noblesse.

Monsieur le comte et madame la comtesse se rendent au spectacle.


AU THÉÂTRE

A] Recherche dans le dictionnaire le sens des mots :

scène :Partie du théâtre où jouent les acteurs.

coulisses : Parties du théâtre placées sur les côtés et en arrière de la scène.

côté cour : Le côté droit de la scène par rapport aux spectateurs. Le côté gauche s’appelle le côté jardin.

B] Recherche le sens du mot théâtre dans les expressions ou phrases.

pièce de théâtre : Texte destiné à être joué sur scène.

aller au théâtre : Lieu où l’on donne des spectacles.

coup de théâtre : Changement brusque, inattendu.

Ce pays a été le théâtre d’un grand événement : Lieu où se passent certains faits.

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Du lire au dire…


pages 12 et 13

Situation 1

Avec tes camarades, jouez la pièce de Michel Piquemal.Justifi ez avec le texte votre façon de vous comporter, les gestes que vous accomplissez,le ton des paroles que vous utilisez.


• Placer sa voix. Expérimentation active de la voix et de ses effets : rythme, intonation, pauses, intensité.• Articuler convenablement.• Utiliser les ressources corporelles pour accompagner l’interprétation.

• Formuler, reformuler ce qui a été lu.• Regarder son auditoire et tenir compte de ses réactions.

• Dire un texte en proposant une interprétation.• Dire d’un ton juste des dialogues.

Compétences

PHYSIQUE

COMMUNICATIONNEL

ÉNONCIATIF


TRAVAIL SUR LA VOIX

A] Dire une phrase (des phrases) sur une seule expiration.Exemple : dire les phrases : « Un… deux… trois… quatre… cinq… six… Le compte est bon. » (l. 7-8)

Sur une seule expiration, sans reprendre son souffl e :– d’une voix calme ;– d’une voix puissante, mais sans crier.

B] Dire les phrases :

« Ah, ah, ah ! J’en étais sûr ! Ils veulent me faire tourner en bourrique ! » (l. 38-39)

– d’une voix calme, sur une seule expiration.

C] Dire les phrases précédentes deux fois sur une seule expiration.

D] Dire un texte un peu plus long sur une seule expirationPar exemple, le texte compris entre les lignes 51 et 55.

Un… deux… trois… quatre… cinq… six… Je n’y comprends rien, seigneur marchand. Mais j’ai l’impression que je compte mieux debout qu’assis. Quand je suis assis j’en compte cinq, et quand je suis debout j’en compte six. Peux-tu m’expliquer ce prodige ?

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Michel Piquemal Manuelpages 14 et 15

À la rencontre des textes…

Question 1

À quoi servent les deux textes présentés pages 14 et 15 ? À qui s’adressent-ils ? Justifi e les réponses que tu proposes.

Réponse

Les deux textes servent à mieux faire connaître un auteur : Michel Piquemal, qui a écrit plusieurs textes présentés dans Nature à lire.Ils s’adressent essentiellement aux élèves qui utilisent Nature à lire.

L’intérêt de cette situation concerne la mise en évidence des caractéristiques de la situation de communication :

quel type d’écrit ? Comment fonctionne-t-il ? Qui le produit ? Pour qui ? Pour quoi ?

Ce genre d’écrit ne sera pas repris dans Nature à lire. On pourra prolonger ce type d’organisation de texte lors

de la préparation d’une enquête ou d’une recherche à la BCD. Quels sont les éléments que nous allons rechercher

(questionnement) ? Quelles sont les réponses que nous avons trouvées (réponses) ?


Exploration libre de la double page.

Laisser les élèves exprimer leurs remarques et leurs questions concernant notamment la présentation des textes.

Au cours de cette première approche, faire apparaître les différentes rubriques déjà repérées lors de séquences

précédentes :

• le texte, son titre, son auteur ;

• les questions de fi n de pages.

Faire apparaître :

• la présentation particulière des textes : deux colonnes ; questions/réponses ;

• l’information supplémentaire de la page 14 : qui a réalisé ce texte et pourquoi ?

• des informations supplémentaires concernant les publications de Michel Piquemal dans la rubrique « bibliographie »

(liste de livres de l’auteur qui comprend le titre du livre et le nom de l’éditeur).

> Autour du texte

Question 2

Comment sont présentés les deux textes ?

Réponse

Les deux textes sont présentés sous forme de questions/réponses.C’est ce qu’on appelle une interview (ou un interview), c’est-à-dire un entretien entre une personne qui pose des questions (journaliste par exemple) et une personne connue pour différentes raisons (auteur, acteur, homme politique, sportif…) qui donne des réponses.

> Au fi l des textes

Question 1

Dans certaines phrases, le pronom « je » est utilisé. Qui est ce je ?

Réponse

La situation de communication analysée dans les questions précé-dentes fait bien apparaître la position de l’intervieweur (des élèves) et la position de celui qui répond (Michel Piquemal).Le pronom « je » se trouve exclusivement dans les réponses. Donc,je ➙ auteur Michel Piquemal.

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A] Quelle est la raison invoquée par Michel Piquemal pour expliquer sa passion pour l’écriture ?

Quand il était enseignant, il inventait des histoires avec ses élèves, ce qui lui a donné l’idée d’écrire un petit roman.

B] À qui sont destinés les livres écrits par Michel Piquemal ?

Les livres sont destinés aux enfants de tous âges.

C] Quel était le rêve de Michel Piquemal lorsqu’il était enfant ?

Michel Piquemal rêvait d’être à la fois maître d’école, poète et archéologue.

D] Comment Michel Piquemal explique-t-il sa passion pour les Indiens ?

C’est la lecture de nombreux livres sur les Indiens puis un séjour au Canada qui expliquent la passion de Michel Piquemal pour les Indiens.

E] Quels sont les détails donnés par Michel Piquemal qui nous renseignent sur le portrait de Samani ?

Portrait physique : peau cuivrée, pommettes saillantes, yeux bridés.Autres : c’est un Indien des forêts.

Il craignait le Monde des Esprits, les forces du tonnerre et de l’orage.Il craignait et respectait la puissance des bêtes sauvages.Il ne savait pas écrire. Il savait tracer des signes sur les arbres.Il connaissait un langage gestuel.


Question 2

Deux livres écrits par Michel Piquemal sont cités. Relève les titres.

Réponse

« Le Jobard » page 14.« Samani » page 15.

> Au fi l des textes (suite)

Question 3

Après la lecture des textes, note sur ton cahier de brouillon ce que tu as appris sur les Indiens.

Réponse

Réponses individuelles.Faire apparaître :• Deux types d’Indiens :– l’Indien des forêts ;– l’Indien des plaines.• Caractéristiques physiques :– peau cuivrée ;– pommettes saillantes ;– yeux bridés.

• Croyances :Les Indiens craignaient le monde des Esprits (tonnerre, orage, animaux sauvages).Ils respectaient les plantes, les animaux, la Terre Mère ;Ils pensaient que la mort était un pas-sage vers un autre monde.• Leur langage :Ils traçaient des signes.Ils avaient un langage gestuel.

Michel PiquemalManuel

pages 14 et 15


ÉCRIVONS !

A] Voici cinq mots de la famille de écrire :

écrit – écrivain – écriture – écriteau – écrivailleur.

Range ces mots par ordre alphabétique :

écrit – écriteau – écriture – écrivailleur – écrivain.

Utilise chacun de ces mots dans une phrase :

écrit :Répondez à ces questions par écrit.Tous les écrits de ce journaliste sont passionnants à lire.

écriteau : Le propriétaire a mis l’écriteau « À louer » sur le balcon de l’appartement.

écriture : Mon voisin de classe a une très belle écriture.

écrivailleur : Cet auteur est un écrivailleur : il écrit beaucoup, mais il a peu de talent.

écrivain : Victor Hugo est un écrivain célèbre.


Question 1

Un archéologue s’intéresse aux vieilles pierres.À l’aide du dictionnaire, cherche à quoi s’intéresse :

Réponse

un volcanologue : aux volcans.un philatéliste : collectionneur de timbres-poste.un météorologue : à la météorologie, c’est-à-dire aux phénomènes atmosphériques (température, nuages, pluie, vents…) pour prévoir les changements du temps.un numismate : collectionneur de pièces et monnaies.un œnologue : au vin du point de vue de sa préparation, de sa conservation, de ses maladies…un cartophile : collectionneur de cartes postales.


pages 14 et 15

Question 2

« Mais quand on est mordu, c’est pour la vie. »Que signifi e le mot mordu ?Piqué par un insecte ou passionné, amoureux ?

« Un rat de bibliothèque. » Que signifi e le mot rat ?Petit rongeur qui peut vivre dans un égout oupersonne qui fréquente beaucoup la bibliothèque ?

Réponse

mordu ➙ Passionné, amoureux.

rat ➙ Personne qui fréquente beaucoup la bibliothèque.

21

22

Du lire au dire…


pages 14 et 15

Situation 1

Reprends avec tes camarades le texte de la page 14 sous forme d’interview comme cela pourrait se dérouler à la télévision.Un élève joue le rôle du journaliste, l’autre joue le rôle de Michel Piquemal.Attention : on ne lit ni les questions, ni les réponses.Donc, préparez votre jeu sérieusement.


• Placer sa voix : pause, intonation.• Articuler convenablement.

• Reformuler ce qui a été lu.• Regarder son auditoire.

• Formuler dans son propre langage un texte lu.• Passer d’une formulation lexicale et syntaxique à une autre.

• Dire un texte lu.• Improviser à partir de notes ou de souvenirs.

Compétences

PHYSIQUE

COMMUNICATIONNEL

LANGAGIER

ÉNONCIATIF


TRAVAIL SUR LA VOIX

A] Dire les phrases suivantes, sans effort, d’une voix calme, sur une seule expiration :

– Les biquettes du berger broutent la bonne herbe du pré.

– Les dindons dodus et dédaigneux de la duchesse.

– Quand les caravanes de cars quittent le camps les clients crient.

B] Dire deux fois en suivant les phrases précédentes sur une seule expiration, sans effort.

119

Un garçon désagréableAdapté d’un conte australien





Au cours de cette première approche, laisser les élèves exprimer leurs remarques et leurs questions concernant la mise en page, les différentes rubriques, les contenus proposés.

À partir des éléments repérés et la phrase « En ce temps-là, les koalas n’existaient pas… » (l.4),demander aux élèves de rédiger, individuellement ou par groupes restreints, quelques phrases sur un contenu possible du texte (voir question 1 – Autour du texte).

Question 1

À partir des éléments (titre, illustrations) que tu peux observer, imagine un contenu possible de l’histoire. Écris-le.Quand tu auras lu le texte, repère ce qui est identique et ce qui est différent entre le conte et ce que tu as imaginé.

Réponse

Activité de production individuelle.Voir proposition précédente « Découverte du texte ».

> Autour du texte

Question 1

Comment sais-tu que cette légende remonte aux temps lointains ? Relève les éléments du texte qui justifi ent ta réponse.

Réponse

« En ce temps-là… » (l. 1-2-4)« … cette immense île était peuplée uniquement de tribus

aborigènes » (l. 3-4)« … les Koalas n’existaient pas. » (l. 4)« Pour vivre, hommes, femmes et enfants, pêchaient,

chassaient, cueillaient… » (l. 5-6)

> Au fi l de la légende

Question 2

Quel est l’évènement qui fait que toute l’histoire du jeune garçon peut se dérouler ?

Réponse

« Mais un jour, tous en eurent assez. Ils cachèrent leurs

réserves d’eau avant de partir qui à la chasse, qui à la

cueillette. » (l. 13 à 15).

Question 3

Relève dans le texte deux évènements extraordinaires qui te paraissent ne pas pouvoir exister.

Réponse

« … L’arbuste se mit à pousser, pousser, jusqu’à toucher le ciel. » (l. 26-27)« Le corps du garnement se couvrit d’une épaisse fourrure. Son nez

se transforma en une grosse truffe noire luisante et humide ; ses oreilles

s’arrondirent ; ses membres s’armèrent des griffes. » (l. 47 à 50).

Un garçon désagréable


A] Dis ce que tu sais du personnage principal au début et à la fi n du récit.

Au début

• C’est un jeune garçon aussi paresseux que désagréable (l. 7).• Orphelin (l. 7).• N’aide pas les autres (l. 8).• Il préfère jouer, rêvasser, mendier (l. 11).

À la fi n

• Le jeune garçon est transformé en koala.

B] Quelle est l’astuce imaginée par le jeune garçon pour se venger des autres membres de la tribu ? Pourquoi ?

Le jeune garçon décide d’aller cacher les outres qui contiennent l’eau de la tribu tout en haut d’un eucalyptus.

Il voulait se venger des membres de la tribu qui avaient caché l’eau pour qu’il ne puisse pas boire en leur absence.

C] Relève dans le texte ce que tu apprends sur le koala.Recherche dans le dictionnaire ce qu’est un koala.Compare les deux productions.

Recherches dans le texte :

Il vit en Australie (l. 1 et 4).Le corps est couvert d’une épaisse fourrure (l. 48).Son nez est une grosse truffe noire luisante et humide (l. 49).Ses oreilles sont arrondies (l. 49-50).Ses membres se terminent par des griffes (l. 50).Il ressemble à un petit ourson (l. 51).Le koala vit dans les branches des eucalyptus (l. 55).Le koala se désaltère en mâchouillant des feuilles d’eucalyptus (l. 57-58).Le koala geint et pleurniche (l. 59).

Recherche sur le dictionnaire :

koala :

Mammifère d’Australie au pelage très fourni, aux oreilles rondes, sans queue, long d’environ 80 cm.Le koala est un animal nocturne, il vit dans les arbres et se nourrit essentiellement de bourgeons d’eucalyptus.Le koala est un marsupial : la femelle a une poche ventrale, contenant les mamelles et où restent les petits.


120



Question 1

Cherche trois synonymes du mot épuisé (l. 29).Utilise chacun d’eux dans une phrase.

Réponse

exténué : Ils sont revenus exténués de leur longue randonnée.fatigué : Ce travail de terrassement l’a beaucoup fatigué.harassé : La longue marche en montagne avait harassé l’ensemble des promeneurs.usé : Cet homme s’est usé dans son travail.

> Synonymes et contraires

Un garçon désagréableManuel

pages 66 et 67

Question 2

Donne le contraire de : • paresseux (l. 7),• lointain (l. 10),• épaisse (l. 48).Utilise chacun de ces contraires dans une phrase.

Réponse

paresseux ➙ travailleur

Max est un élève travailleur.

lointain ➙ proche

L’école est proche de mon domicile.

épaisse ➙ mince

La route est recouverte d’une mince couche de neige.


A] Désagréable signifi e qui n’est pas agréable.Forme les mots qui signifi ent :

• qui n’est pas crépi ➙ ................................ • qui n’est pas armé ➙ .......................................

• qui n’est pas collé ➙ ................................ • qui n’est pas couvert ➙ ...................................

• qui n’est pas scellé ➙ ............................... • qui n’est pas servi ➙ ........................................

• qui n’est pas réglé ➙ ................................

Recherche l’orthographe des mots formés dans le dictionnaire.

B] Quel sens donnes-tu aux mots suivants ?

• défroissé ➙ .....................................................................................................................................

• dégivré ➙ .......................................................................................................................................

• dessoudé ➙ ....................................................................................................................................

• déchaussé ➙ ...................................................................................................................................

• décoiffé ➙ .....................................................................................................................................

• désorienté ➙ ..................................................................................................................................

• désodorisé ➙ ..................................................................................................................................

C] Dans chaque ligne, barre le (ou les) intrus.

➙ • désavoué • décousu • déshérité • désempli • décrit • déformé

➙ • désastre • découpé • désengagé • dépeuplé • désherbé • désirable

121

122

Du lire au dire…

Un garçon désagréable

Situation 2

Tu choisis un paragraphe

du texte qui te plaît.

Tu le présentes à tes camarades

soit en le lisant à haute voix,

soit en le racontant.

Tu dis pourquoi tu l’as choisi.

Situation 1

Tu es un homme de la tribu.

Tu racontes l’histoire jusqu’à :

– Venez la chercher,

si vous la voulez !


• Articuler convenablement.

• Reformuler ce qui a été lu.• Participer à un débat sur l’interprétation d’un texte : s’exprimer, écouter.• Regarder son auditoire.

• Formuler dans son propre langage, condenser, un texte lu.• Passer d’une formulation lexicale et syntaxique à une autre pour dire la même chose en fonction de la situation.

• Raconter un texte lu.


• Reformuler ce qui a été lu.• Participer à un débat collectif : s’exprimer, écouter.

• Formuler dans son propre langage un texte lu.

• Raconter un texte.• Dire à haute voix un texte.• Dire un texte un proposant une interprétation.

Compétences

PHYSIQUE

COMMUNICATIONNEL

LANGAGIER

ÉNONCIATIF

PHYSIQUE

COMMUNICATIONNEL

LANGAGIER

ÉNONCIATIF


À partir d’un texte inconnu communiqué oralement formuler des propositions analysées selon trois axes : exactes, fausses, incomplètes.

Harry est fou, page 106.


150

Question 1

Reproduis et complète le tableau suivant.Réponse

Pour raconter une histoire

Je manipule

Le héros

Comment il est au début du récit.

Comment il est à la fi n du récit.

Ce qu’il fait au début du récit.

Ce qu’il fait à la fi n du récit.

Orphelin, paresseux,

désagréable.

Son corps se couvre

d’une épaisse fourrure.

Son nez se transforme

en une grosse truffe.

Ses oreilles s’arrondissent.

Ses membres s’arment

de griffes.

Il est devenu une sorte

de petit ourson.

Il vit dans une tribu.

Il n’aide jamais les autres.

Il refuse d’aller chercher

de l’eau et préfère jouer,

rêvasser puis mendier

quelques gouttes d’eau

quand il a soif.

Il vit dans les branches

de l’eucalyptus.

Question 2

Sur ton cahier de brouillon, reproduis le schéma ci-dessous et complète les cases avec les phrases du texte suivant qui conviennent.

Réponse

Élément modifi cateur

Un jour tous en eurent assez :

ils cachèrent les réserves d’eau.


Alors que le chasseur allait le saisir, le jeune homme

se transforma en un animal poilu, une sorte de petit ourson.

Situation initiale

Dans une tribu, hommes,

femmes, enfants pêchaient,

chassaient, cueillaient et

vivaient heureux. Tous, sauf

un jeune homme paresseux

et désagréable.

Actions

Le jeune homme chercha et trouva

les outres pleines d’eau.

Il décida de cacher les autres

dans un eucalyptus.

Mais au moment de mettre pied à terre,

il sentit que l’arbre se mettait à grandir.

Le garnement resta prisonnier tout là-haut

avec les outres.

Des chasseurs grimpèrent à l’arbre

pour attraper le garçon.

Les outres tombèrent au sol.

Situation fi nale

Les koalas vivent dans

les branches des eucalyptus.

Manuelpage 82

Pour raconter une histoire


Situation initiale Actions Situation fi nale



A] Complète les cases du schéma suivant avec les phrases du texte qui conviennent.

Les méfaits du brouillard

Dimanche 6 h 30. Un épais brouillard enveloppe

la ville alors que le car transportant des touristes

étrangers s’engage sur la voie rapide. Soudain,

alors que la visibilité est pratiquement nulle,

surgit, à contre sens, une voiture qui vient heurter

de plein fouet l’avant du car.

Un bruit effroyable traverse la nuit. Le chauffeur

du car, quoique sonné, se précipite vers la voiture

accidentée. Les voyageurs, choqués, essaient de

retrouver leurs esprits. Certains ont déjà emboîté

les pas du chauffeur et se précipitent vers la voi-

ture.

Hélas ! ils ne seront pas d’un grand secours.

Deux ou trois se lancent à la recherche d’aide.

Après un temps qui paraît une éternité, pompiers

et ambulances sont sur les lieux de l’accident. Les

secours peuvent s’organiser. Les deux passagers

de la voiture sont miraculeusement encore en vie.

Après avoir été dégagés, ils sont conduits à l’hô-

pital tout proche. Dimanche 8 h 25. Le car repart

pour son voyage.

151

Manuelpage 82

Pour écrire une histoire

Question 2

Avant de débuter l’écriture du récit, reproduis le tableau ci-dessous et complète la colonne de droite lorsque c’est possible.

Réponse

Écrire un histoire, c’est… Dans le texte des pages 66 et 67, c’est…

• donner un titre qui correspond à l’histoire ;

• Un garçon désagréable.

• préciser au début du récit le lieu, l’époque, comment sont les personnages ;

• L’époque : en ce temps-là…Le lieu : dans une immense île.Les personnages :– hommes, femmes, enfants, pêchaient, chassaient, cueillaient ;– un jeune homme orphelin, paresseux et désagréable.

• imaginer ou raconter un évènement qui déclenche l’histoire ;

• Un jour les membres de la tribu en eurent assez : ils cachèrent les outres contenant les réserves d’eau.

• construire une suite d’actions présentées dans un certain ordre ;

• Le jeune garçon prend les outres d’eau et les cache dans un petit eucalyptus.• Au moment de mettre pied à terre, le garçon sent l’arbuste grandir jusqu’au ciel.• Les villageois découvrent l’énorme arbre avec le garçon et les outres.• Les villageois grimpent à l’arbre pour attraper le garçon. Les outres tombent.

• terminer le texte en précisant ce que sont devenus les person-nages ;

• Le jeune garçon est transformé en un koala qui vit dans les branches de l’eucalyptus.

• reconnaître facilement les personnages :– dont on parle ;– qui parlent ;

• Utilisation d’un groupe nominal qui permet de reconnaître facilement les personnages. … les hommes (l. 36) ; … le jeune garçon (l. 38)

• désigner les personnages de plusieurs façons ;

• Hommes, femmes, enfants : – membres de la tribu – tous – ils – villageois – ces derniers – les chasseurs ;– le jeune garçon – il – le gourmand – le voleur.

• utiliser les temps du passé.

• Essentiellement :– Imparfait :Exemples : chassaient – pêchaient…

– Passé simple :Exemples : chercha – but…

J’écris – Je réécris

152

Manuelpage 83

Caraïbes sur SeineGisèle Pineau





Au cours de cette première approche, laisser les élèves exprimer leurs remarques et leurs questions concernant la mise en page, les différentes rubriques, les contenus possibles.À partir des éléments repérés et de la phrase : « Plusieurs fois la voix de Maman avait traversé l’appartement » (l. 7 et 8), demander aux élèves de rédiger, individuellement ou par groupes restreints, quelques phrases sur un contenu possible du texte.

> Autour du texte

Question 1

Relève sur la couverture du livre

tous les éléments que tu repères.

Donne le nom de chacun d’eux.

Réponse

Titre : Caraïbes sur SeineAuteur : Gisèle PineauÉditeur : Dapper jeunesseCollection : Au bout du mondeIllustration

Question 2

Recherche page 144 le nom de l’illustrateur ou de l’illustratrice

du texte. Donne le titre des textes illustrés aussi par ce même

illustrateur ou cette même illustratrice.

Réponse

François Foyard.– La Force du berger p. 40 et 41– Poésie : masque p. 51– Armand sous les tropiques p. 54 à 57– Un garçon désagréable p. 66 et 67– Le secret de Chang Lae p. 106 à 108

Question 3

Combien de fois les personnages prennent-ils la parole ?

Comment le repères-tu rapidement ?

Réponse

3 fois.On peut le repérer facilement par la présence du tiret au début de chaque réplique.

Question 1

Qui raconte cette histoire ?

De qui parle-t-il ou parle-t-elle ?

Réponse

Le Je utilisé pour raconter l’histoire représente Lindy, jeune fi lle de douze ans.Elle parle de sa maman.

> Au fi l du récit

Question 2

Quel mensonge doit inventer la petite

fi lle pour ne plus entendre sa mère ?

Pourquoi est-ce la « réponse imparable » ?

Réponse

Pour être tranquille Lindy laisse croire à sa mère qu’elle fait son travail scolaire.La maman de Lindy, qui travaille dans un magasin se transforme en ins-titutrice inquiète le samedi. Le fait de savoir que Lindy étudie ses leçons l’amène à faire silence et à laisser l’enfant travailler tranquillement.

Question 3

Relève dans le texte tous les termes qui montrent

que la maman de Lindy n’aime pas quitter la maison

pour aller travailler.

Réponse

« À partir du moment où Maman avait commencé à tra-vailler, elle avait regretté de ne plus être une mère au foyer. Son visage, les matins où elle allait au magasin, était fermé à double tour comme un vieux coffre-fort. Elle ne riait pas, passait son temps à crier… » (l. 41 à 45)

232

> Expressions

Question 1

Cherche dans le dictionnaire le sens du mot imparable.Dis comment il est formé.Forme à ton tour les mots qui signifi ent :– qui n’est pas possible ;

– qui ne meurt jamais ;

– qui n’est pas prudent ;

- qu’on ne peut pas palper ;

– qui ne se laisse pas traverser par l’eau ;

– qu’on ne peut pas pardonner.

Réponse

imparable : impossible à éviter.Ce mot est formé du :– préfi xe : im, privé de …,– radical : parer,– suffi xe : able, possibilité.imparable : privé de la possibilité de parer.

– impossible– immortel– imprudent– impalpable– imperméable– impardonnable


Caraïbes sur SeineManuel

pages 130 et 131


A] Que fait Lindy dans sa chambre ?

Lindy lit une lettre de son père et la revue Girl qu’elle cache quand sa mère l’appelle.

B] Relève page 131 les verbes et expressions qui montrent que la maman de Lindy est énervée au moment de partir travailler.

Son visage était fermé à double tour… (l. 44) ; Elle ne riait pas… (l. 45) ; … passait son temps

à crier… (l. 45) ; Dépêchez-vous ! (l. 47) ; Assez traîné ! (l. 47) ; J’en ai marre ! Marre ! Marre ! (l. 48) ; Que des bons à rien ! (l. 48) ; Elle nous tirait du lit,… (l. 51) ; … nous poussait… (l. 51) ; … nous bourrait dans le dos… (l. 52) ; … elle arrachait… (l. 61) ; … balançait les cuillères… (l. 63 et 64) ; … pester contre notre père… (l. 65) ; … elle nous bousculait… (l. 66)


A] Réécris le texte suivant en remplaçant les mots soulignés par : douloureusement – jeter – en silence – rouspéter – grosseur – épuisé.

Attention aux modifi cations orthographiques.

Et, sans un mot, elle arrachait d’entre nos mains fl apies les bols où, ramollies, les céréales avaient triplé de volume et commençaient cruellement à nous rappeler celles de notre chien Bingo. Maman balançait les cuillères dans l’évier et, sans jamais oublier de pester contre notre père reparti en Guadeloupe, elle nous bousculait jusqu’à la porte qui se refermait dans un bruit de fi n du monde. (…)


233

Du lire au dire…

Caraïbes sur Seine


APPRENDRE À ARGUMENTER

A] À partir des travaux de rénovation entrepris, la cour de l’école pourrait être aménagée en terrain de jeux.À cet effet les élèves doivent rencontrer le directeur.Choisis parmi les arguments suivants ceux qui peuvent être retenus pour le convaincre.

• Le terrain de jeux existant est trop étroit.• Sur un terrain plus grand, les petits ne gêneront plus les grands.• Sur un terrain plus grand, on pourrait jouer au foot.• En EPS, on pourrait pratiquer différents sports.• Si on avait plusieurs terrains, les fi lles pourraient jouer entre elles et les garçons entre eux.• La nouvelle cour permettrait d’organiser pendant les récréations des jeux calmes et des jeux plus actifs.• La discipline serait plus facile à assurer.• Les limites des terrains tracées au sol faciliteraient les déplacements : il y aurait moins d’accidents.

Dispositif pédagogique

1) En groupes restreints, choix des arguments à présenter.

2) Choix de la façon dont on va présenter son argumentation : dans quel ordre présenter les arguments retenus ?

3) Présentation orale.

4) Discussion générale

Éléments d’évaluation qui peuvent être retenus :– Les arguments présentés répondent bien au problème posé ;– Le présentateur s’est montré convaincant dans son argumentation orale.


Situation 2

Choisis un paragraphe du texte et présente-le à tes camarades.Donne les raisons de ton choix.

Situation 1

Tu es la maman de Lindy.Imagine puis dis les paroles qu’elle pourrait prononcer le matin avant de partir travailler.

Situation 3

Raconte un de tes matins, avant de partir pour l’école.


• Placer sa voix.• Expérimentation active de la voix et de ses effets : pauses, rythme, infl exions, intonation, intensité.• Articuler convenablement.

• Formuler dans son propre langage.

• Dire un texte en proposant une interprétation.


• Reformuler ce qui a été lu.• Regarder son auditoire.• Participer à un débat collectif : s’exprimer, écouter.

• Formuler dans son propre langage un texte lu.

• Raconter, expliquer, justifi er.


• Regarder son auditoire.

• Raconter.

Compétences

PHYSIQUE

LANGAGIER

ÉNONCIATIF

PHYSIQUE

COMMUNICATIONNEL

LANGAGIER

ÉNONCIATIF

PHYSIQUE

COMMUNICATIONNEL

ÉNONCIATIF

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LE GUIDE DU MAÎTRE - fnac-static.com · 2011. 11. 3. · tation du texte allant bien au-delà de la seule mise en voix. LE GUIDE L’organisation générale du guide du maître suit