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LE RANDONNEUR PICTO-CHARENTAIS Bulletin bisannuel de l’Amicale des Randonneurs Cyclos-Touristes Picto-Charentais N° 6 Avril 2008 PLUS BELLE LA VIE ! La lecture du calendrier ne laisse aucun doute, nous sommes bien au printemps... et pourtant. Nos trois premiers rendez-vous officiels de l'année 2008 ont été perturbés par un temps plus que capricieux, pluie, vent et froid ayant décidé de s'inviter avec force sur les petites routes des randonnées deux- sèvriennes. Dommage car, outre le désagrément causé par cette situation, nous avons été moins nombreux à nous retrouver, les plus éloignés décidant de rester sagement chez eux. Quantité rimant chez nous avec qualité, il en ressort une légère frustration. Cependant, comme vous pourrez le lire dans ce nouveau numéro de notre bulletin, chaque rencontre a été source de joie et de convivialité et c'est bien là l'essentiel dans la vie de notre Amicale, le tourisme à bicyclette est notre passion, renforcée par des valeurs humaines sans lesquelles cette passion n'aurait pas du tout la même saveur. J'en veux pour preuve le nombre important de nouveaux adhérents qui nous ont rejoints cette année – je profite d'ailleurs de ce bulletin qui sera le premier pour eux pour leur souhaiter beaucoup de plaisir au sein de l'ARC - , sans que nous ne soyons allés les chercher, sans discours moralisateurs et revendicatifs, simplement en étant présents, en montrant la réalité de nos convictions et en les faisant vivre au naturel, à travers des projets fédérateurs, des participations actives aux manifestations de qualité et aussi sûrement à travers l'engagement associatif fort de certain(e)s d'entre nous. Tout cela se voit, est discuté, souvent envié et crée une dynamique dont nous profitons tous. Les six mois passés ont également vu de nombreuses rencontres en interne, une des composantes fortes de notre activité qui fait fi de la saison, de la météo et des caprices de la vie quotidienne, dont vous trouverez la narration dans les pages suivantes. La préparation de la Rencontre Nationale du Randonneur a elle aussi fortement mobilisé les Arctistes pour offrir à nos Amis plus lointains le meilleur des paysages et richesses de notre belle région ; cette préparation se poursuivra jusqu'en mai de l'année prochaine et sera à chaque fois l'occasion de passer ensemble de bons moments sur nos bicyclettes. N'oublions pas non plus notre week-end de juin au Vergeroux qui montrera à tous ceux qui le souhaitent que notre vision du tourisme à bicyclette n'est pas une utopie, qu'il est possible d'organiser en toute simplicité, sans parler de nombre, d'argent ni de performance sportive. Viendra ensuite l'été au cours duquel chacun partira vers des cieux plus ou moins éloignés avant notre week-end estival tant attendu et qui durera cette année 4 jours. Elle est pas belle la vie d'Arctiste ? Jean-Yves SOMMAIRE 1 : Les Arctistes Associés : tout sur la vie de l’Amicale, passée, présente et à venir 8 : La vie d'Arctiste : tout sur l’activité des Arctistes 9 : L'ARC qui rit : un peu d'humour 10 : L'ARC en selle : les Arctistes pratiquent le tourisme à bicyclette Dans l'Ouest canadien Saint-Jacques en Charente-Maritime Au Pays Basque Printemps à Boismé 18 : L'ARC et le Randonneur : les Arctistes participent aux rencontres, nationale et régionales, du Randonneur Damvix 2009 Ronce Les Bains 2008 20 : L'ARC en sécurité : les Arctistes se soucient de leur bien-être à bicyclette 21 : L'ARC gourmand : après l'effort, le réconfort Le Randonneur Picto-Charentais N° 6 – Avril 2008 Directeur de publication : Jean-Yves MOUNIER Comité de rédaction : Valérie GABILLY, Patrice LANDREVIE, Annie LESPRIT, Jean-Yves MOUNIER Ont participé à ce numéro : Christian BAUDIN, Véronique COUTAND, Marie-Claude et André COUDERC, Valérie GABILLY, Gérard GOMY, Patrice LANDREVIE, Annie et Pierre LESPRIT, Réjane MICHAUD, Jean-Yves MOUNIER, Françoise et Michel RENOU Diffusion : 50 exemplaires Imprimé par nos soins Dépôt légal : en cours ISSN : en cours Prochain numéro : octobre 2008 ; envoyez récits, anecdotes, opinions… avant le 15 septembre 2008 2008, année de l'insolite !

LE RANDONNEUR PICTO-CHARENTAIS N° 6 2008 · futur adhérent de l’Amicale, ont reconnu le circuit de la cyclo-découverte de juin. Occasion pour s’imprégner du circuit, en découvrir

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LE RANDONNEUR PICTO-CHARENTAIS

Bulletin bisannuel

de l’Amicale des Randonneurs Cyclos-Touristes

Picto-Charentais

N° 6

Avril

2008

PLUS BELLE LA VIE !

La lecture du calendrier ne laisse aucun doute, nous

sommes bien au printemps... et pourtant. Nos trois premiers

rendez-vous officiels de l'année 2008 ont été perturbés par un

temps plus que capricieux, pluie, vent et froid ayant décidé de

s'inviter avec force sur les petites routes des randonnées deux-

sèvriennes. Dommage car, outre le désagrément causé par cette

situation, nous avons été moins nombreux à nous retrouver, les

plus éloignés décidant de rester sagement chez eux. Quantité

rimant chez nous avec qualité, il en ressort une légère

frustration.

Cependant, comme vous pourrez le lire dans ce nouveau

numéro de notre bulletin, chaque rencontre a été source de joie

et de convivialité et c'est bien là l'essentiel dans la vie de notre

Amicale, le tourisme à bicyclette est notre passion, renforcée

par des valeurs humaines sans lesquelles cette passion n'aurait

pas du tout la même saveur. J'en veux pour preuve le nombre

important de nouveaux adhérents qui nous ont rejoints cette

année – je profite d'ailleurs de ce bulletin qui sera le premier

pour eux pour leur souhaiter beaucoup de plaisir au sein de

l'ARC - , sans que nous ne soyons allés les chercher, sans

discours moralisateurs et revendicatifs, simplement en étant

présents, en montrant la réalité de nos convictions et en les

faisant vivre au naturel, à travers des projets fédérateurs, des

participations actives aux manifestations de qualité et aussi

sûrement à travers l'engagement associatif fort de certain(e)s

d'entre nous. Tout cela se voit, est discuté, souvent envié et crée

une dynamique dont nous profitons tous.

Les six mois passés ont également vu de nombreuses

rencontres en interne, une des composantes fortes de notre

activité qui fait fi de la saison, de la météo et des caprices de la

vie quotidienne, dont vous trouverez la narration dans les pages

suivantes. La préparation de la Rencontre Nationale du

Randonneur a elle aussi fortement mobilisé les Arctistes pour

offrir à nos Amis plus lointains le meilleur des paysages et

richesses de notre belle région ; cette préparation se poursuivra

jusqu'en mai de l'année prochaine et sera à chaque fois

l'occasion de passer ensemble de bons moments sur nos

bicyclettes.

N'oublions pas non plus notre week-end de juin au

Vergeroux qui montrera à tous ceux qui le souhaitent que notre

vision du tourisme à bicyclette n'est pas une utopie, qu'il est

possible d'organiser en toute simplicité, sans parler de nombre,

d'argent ni de performance sportive. Viendra ensuite l'été au

cours duquel chacun partira vers des cieux plus ou moins

éloignés avant notre week-end estival tant attendu et qui durera

cette année 4 jours. Elle est pas belle la vie d'Arctiste ?

Jean-Yves

SOMMAIRE

1 : Les Arctistes Associés : tout sur la vie

de l’Amicale, passée, présente et à venir

8 : La vie d'Arctiste : tout sur l’activité des

Arctistes

9 : L'ARC qui rit : un peu d'humour

10 : L'ARC en selle : les Arctistes

pratiquent le tourisme à bicyclette

● Dans l'Ouest canadien

● Saint-Jacques en Charente-Maritime

● Au Pays Basque

● Printemps à Boismé

18 : L'ARC et le Randonneur : les

Arctistes participent aux rencontres,

nationale et régionales, du Randonneur

● Damvix 2009

● Ronce Les Bains 2008

20 : L'ARC en sécurité : les Arctistes se

soucient de leur bien-être à bicyclette

21 : L'ARC gourmand : après l'effort, le

réconfort

Le Randonneur Picto-Charentais

N° 6 – Avril 2008

Directeur de publication : Jean-Yves MOUNIER

Comité de rédaction : Valérie GABILLY, Patrice

LANDREVIE, Annie LESPRIT, Jean-Yves MOUNIER

Ont participé à ce numéro : Christian BAUDIN, Véronique

COUTAND, Marie-Claude et André COUDERC, Valérie

GABILLY, Gérard GOMY, Patrice LANDREVIE, Annie et

Pierre LESPRIT, Réjane MICHAUD, Jean-Yves

MOUNIER, Françoise et Michel RENOU

Diffusion : 50 exemplaires

Imprimé par nos soins

Dépôt légal : en cours

ISSN : en cours

Prochain numéro : octobre 2008 ; envoyez récits, anecdotes,

opinions… avant le 15 septembre 2008

2008, année de l'insolite !

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LES ARCTISTES ASSOCIÉS

PREMIÈRE RECONNAISSANCE

Samedi 1er décembre, Annie, Pierre, Christian,

Jack et Jean-Yves, accompagnés de Christophe alors

futur adhérent de l’Amicale, ont reconnu le circuit de la

cyclo-découverte de juin. Occasion pour s’imprégner

du circuit, en découvrir les richesses et de mieux faire

connaissance avec Christophe qui n’avait reculé devant

rien pour sa première sortie d’Arctiste, offrant pineau

et Monbazillac lors du pique-nique à l’étang de pêche

de La Vallée. La pause au café de ce village a offert

l’indispensable touche de pittoresque de cette très

conviviale journée.

WEEK-END À VITRÉ

L’idée avait germé à Brion lors du meeting

d’automne : pourquoi ne pas organiser une ultime

rencontre en 2007, histoire de se retrouver encore une

fois avant la nouvelle année ? Après une rapide

consultation des Arctistes, le site de Vitré, près de

Celles sur Belle, avait été choisi et Guy, le régional de

l’étape avait pris en main l’organisation de ces deux

jours de tourisme à bicyclette et d’amitié. Un week-end

qui nous permit de mieux faire connaissance avec les

« petits nouveaux », Marie-Thérèse ainsi que Jeannine

et Pierre, nos premiers Arctistes hors Poitou-Charentes

(mais si peu…).

32 Arctistes avaient répondu présents et malgré

une météo exécrable, tout le monde était là le samedi

après-midi pour la balade prévue ; certes il n’y eut que

4 intrépides pour enfourcher leur bicyclette sous la

pluie et se rendre ainsi à Celles (visite de l’abbaye et de

l’ancienne église) puis à Verrines (église au toit de

lauze et qui renferme en ses murs une source et des

chapiteaux représentant Samson et Dalila) mais ce petit

groupe fut chaque fois complété par les motorisés, bien

décidés à profiter malgré tout du programme.

La soirée fut bien remplie avec les anniversaires

de Réjane, Gaby et Gégé et les diaporamas proposés

par Patrice sur « Hendaye – Cerbère » et la saison

cyclo 2007 du club de Brion. Coucher tardif mais

quelle ambiance…

Dimanche matin, le ciel était beaucoup moins

chargé et ce furent 8 bicyclettes qui eurent le plaisir de

poser leurs roues du côté des sources de la Sèvre, des

vieux et pittoresques villages de Bagnault et

d’Exoudun pour se reposer ensuite à La Mothe après

un passage à l’Orangerie. Les piétons, encore très

majoritaires, purent profiter des mêmes découvertes,

bien encadré par Guy. Après le pique-nique, sagement

fixé à la MFR, les uns rentrèrent chez eux pendant que

7 autres, pas forcément les mêmes que le matin,

allèrent braver le vent de plus en plus tempétueux du

côté du Lambon (ô la belle côte !), Mougon et la

paisible vallée de la Belle du côté de La Carte.

Inconscients ? Certes non, juste désireux de profiter au

maximum de ce week-end qui ne fut pas sans rappeler

celui de Pentecôte… avec un peu plus de soleil tout de

même mais autant d’adaptation dans le programme !

Merci Guy pour les circuits, nous les referons sûrement

dans des conditions plus « fédératrices » !

Photo : Jean-Yves

JOURNÉE DE L'AMITIÉ

Adoptée lors de l'AG 2006, l'idée d'une nouvelle

rencontre hivernale « officielle » des Arctistes placée

sous le signe de l'amitié et du souvenir voyait ce

dimanche 13 janvier sa première édition sous la

conduite d'Annie et Pierre pour les pédalants et de

Marie-Claude et André pour les marchants.

26 membres de l'Amicale dont 16 à bicyclette

répondirent présents malgré un temps gris et froid

(alors que la veille, un généreux soleil avait éclairé la

capitale de Charente-Maritime !). Pendant que les uns

arpentaient les rues de La Rochelle, les autres

transportèrent leurs roues dans le nord de la ville, à la

découverte du rivage et des nombreux itinéraires

cyclables du secteur avant de terminer leur excursion

au coeur de l'agglomération.

Il était initialement prévu de pique-niquer sur la

plage mais la grisaille et la température incitèrent les

deux groupes à se retrouver chez Antoinette pour un

déjeuner fort convivial, épine et huîtres venant entre

autres améliorer l'« ordinaire » !

L'après-midi fut consacrée à la très instructive

visite du Muséum d'Histoire Naturelle récemment

rénové et se termina par la traditionnelle galette des

Rois, dégustée bien au chaud rue Pierre Corneille.

Une belle réussite que cette 1ère Journée de

l'Amitié, ne doutons pas qu'elle sera suivie par de très

nombreuses autres et donnons-nous rendez-vous en

2009 en Deux-Sèvres.

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 1p 1

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LES ARCTISTES ASSOCIÉS

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CRAVANS

44 Arctistes étaient présents en cette belle après-midi ensoleillée de février pour assister à l'Assemblée Générale ordinaire de notre Amicale. Impeccablement préparé par Véronique et Christian, ce traditionnel rendez-vous fut l'occasion de mieux faire connaissance avec les nouveaux adhérents, d'apprécier la qualité de l'accueil et des repas de la MFR et de découvrir, à pied ou à bicyclette, les alentours de la petite bourgade saintongeaise de Cravans.

Véronique et Patrice reviennent en détail dans ces pages sur ces deux belles journées placées sous le signe de la convivialité, valeur fédératrice de l'ARC.

DEUXIÈME RECONNAISSANCE

14 Arctistes étaient présents ce vendredi 22 février au matin devant le camping des Sablons pour une nouvelle reconnaissance du parcours de la cyclo-découverte de juin. Sans oublier un hôte de dernière minute, le brouillard, qui ne nous quitta que quelques instants avant le pique-nique, histoire de nous laisser profiter en plein de l'exceptionnelle douceur de ce mois. Une première aussi pour Christiane F. qui découvrait ce jour-là l'ambiance de nos balades.

Une journée qui se termina par un pot sur la Place Colbert et une franche partie de rigolade en bord de Charente lorsque Philippe B. vit son vélo englouti par les eaux du fleuve, suite au passage d'un cargo qui provoqua une belle vague inondant le chemin de Charente à hauteur de Soubise...

JOURNÉES DE PRINTEMPS BOISMÉ

14 Arctistes se pressaient le samedi après-midi dans cette petite commune du Bressuirais qui accueillait cette année la première randonnée officielle du calendrier départemental. Le printemps n'était pas

vraiment au rendez-vous, pluie et vent attendaient les participants qui ne s'en laissèrent pourtant pas compter et purent profiter du programme proposé. À l'initiative de Gaby, une salle avait été mise à la disposition de celles et ceux qui voulaient dormir sur place, facilité qui rendit grand service aux Arctistes présents.

Le dimanche matin, nous recensions 31 Arctistes, à pied ou à bicyclette, jeunes et moins jeunes présents à ce premier rendez-vous, censément printanier ! Les giboulées de mars étaient bien décidées à faire parler d'elles et ce furent sans conteste les vedettes du jour, éclipsant même les élections municipales pourtant très présentes dans les conversations !

La première partie des circuits matinaux conduisaient vers le nord de Boismé et la capitale locale, Bressuire qui nous dévoila tous les charmes ... de sa rocade sud... Quelle idée ont donc eu les organisateurs de nous conduire dans ces zones si inhospitalières pour des touristes à bicyclette avides de nature et de routes paisibles ? La suite du parcours fut par chance plus bucolique avec un passage à Saint-Sauveur Givre en Mai qui fut l'occasion de se rappeler de la légende qui donna son nom au village, un autre à Clessé pour admirer le rond-point cher à André ou encore Herisson, le « nombril du monde » et son château.

Après un pique-nique joyeux malgré la fraîcheur ambiante, un tout petit groupe d'irréductibles remonta sur sa monture pour un parcours digestif... parcouru à l'envers mais qui fut l'occasion d'une visite de la basilique de Pitié, sous l'œil pour le moins dubitatif du curé du coin qui n'avait pas dû voir une aussi joyeuse assemblée depuis longtemps !

Une journée de printemps qui se termina comme il se doit autour du pot de l'amitié, occasion pour les Arctistes de se donner rendez-vous pour de nouvelles aventures... ensoleillées !

Photos : Christian

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 2 p 2

Château de Hérisson (79)

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LES ARCTISTES ASSOCIÉS

RANDONNÉE DE CHAURAY

À l'initiative de Gégé, 9 Arctistes se sont retrouvés dès le samedi après-midi devant la salle des Fêtes de Chauray pour profiter pleinement du généreux soleil du jour et effectuer en commun un petit parcours d'une quarantaine de kilomètres. Au menu : vallée de la Sèvre, châteaux du Coudray Salbart et de Cherveux, le tout avec une dose respectable de bonne humeur ; occasion aussi pour certains de mettre les gambettes à l'air pour la première fois de l'année ! Au retour, le club de Chauray et son Président, Jacky Brosseau, nous attendaient pour une agréable dégustation de la spécialité locale, le fameux kir chauraisien... Merci à Jacky et ses copains pour leur invitation et leur gentillesse. Les neuf pédaleurs voyaient à l'occasion le groupe se renforcer par celles et ceux venus, qui à bicyclette, qui en voiture pour participer au dîner qui réunira 15 participants dans une ambiance des plus conviviales. Margot fêtait son code et Réjane l'arrivée de Léandre, les occasions ne manquent jamais pour festoyer...

Le lendemain matin, changement d'heure... et de temps puisque la grisaille et la pluie attendaient les Arctistes sur les petites routes sélectionnées avec beaucoup de soin pour cette « Randonnée Sèvre et Forêts ». 26 Arctistes, peu impressionnés par cette météo digne de celle d'une Pentecôte thouarsaise, s'élançaient dans la matinée à la découverte de la vallée de la Sèvre puis des reliefs gâtinais par un itinéraire exigeant mais de toute beauté malgré le temps de plus en plus pourri à mesure de l'avancée de la matinée !

Le casse-croûte de mi-parcours ne manquait lui non plus pas de pittoresque avec les cyclos qui se pressaient sous la tente pour s'abriter et les vététistes qui venaient se frotter sur eux, pour le plus grand plaisir des marchands de lessive !

Lors du déjeuner, nouvel arrosage – mais à l'abri celui-ci – proposé par Margot et Réjane, histoire peut-être de faire oublier l'humidité ambiante qui n'empêchera cependant pas 6 irréductibles de l'Amicale accompagnés par 3 copains de La Forêt sur Sèvre de retourner faire un petit tour digestif avant le pot de l'amitié final. Balade commencée par un grain... de toute beauté mais terminée presque sous le soleil et qui permettra de découvrir les restes du pigeonnier de Bougouin qui expose à tous vents ses boulins devenus inutiles.

Merci aux organisateurs pour leur accueil et la grande qualité des parcours ! Mais après Boismé, s'il y a un challenge de la randonnée deux-sèvrienne la plus humide en 2008, il serait bon de prévenir...

NOS RENDEZ-VOUS 2008

Randonnées régionales retenues dans le calendrier

● 5 et 16 mars : Meeting d'ouverture à Boismé.● 30 mars : Randonnée Sèvre et Forêts à

Chauray.● 13 avril : La Brulinoise à Brulain.● 27 avril : Cyclo-découverte®, les châteaux de

la Seugne à Pons.● 4 mai : Randonnée des cagouilles à Saint-

Yrieix.● 11 mai : Randonnée du pineau à Bussac-Forêt.● 8 juin : Randonnée des 4 départements à

Beauvais sur Matha.● 15 juin : Randonnée de Champdeniers.● 28 et 29 juin : Balade vers Fouras et cyclo-

découverte® de l'ARC au Vergeroux.● 6 et 7 juillet : Randonnée de Haute-Saintonge

à Jonzac.● 6 et 7 septembre : Randonnée des Verriers à

Châteaubernard.● 14 septembre : Randonnée de Gâtine à

Parthenay.● 28 septembre : Cyclo-découverte® le bassin

ostréicole à La Tremblade.● 5 octobre : Randonnée des vallées à Bayers.● 18 et 19 octobre : Meeting d'automne à Tercé

(86).

Rencontres en interne

● 18 mai : Saintes. Rendez-vous à l'Abbaye aux Dames. Christian est l'artisan de cette sortie, circuit le matin et visite d'une brasserie l'après-midi.

● 24 et 25 mai : Jean Érisset propose deux jours autour de Saint-Savin. La Gartempe, Angles sur l'Anglin. Prévenir pour trouver des hébergements en dur.

● 4 octobre : journée découverte du village de Tusson en préambule de la randonnée de Bayers ; Philippe se charge de nous balader, hébergement en gîte dès le vendredi soir.

● 11 et 12 octobre : Week-end organisé par les jeunes autour d'Azay le Rideau. Michel Bassereau propose un hébergement à Bréhémont.

Ces rendez-vous ont été établis lors de l'Assemblée Générale, il est bien sûr toujours possible de les compléter par des initiatives tout au long de l'année.

Pages préparées par Jean-Yves

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 3 p 3

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LES ARCTISTES ASSOCIÉS

CONCOURS PHOTOS 2007

Le samedi 12 janvier, le jury du concours photos, composé de ses deux membres permanents, Christian et Jean-Yves, et des lauréats 2006, Sylvie, Valérie et Patrice, s'est réuni à Rochefort pour examiner les 15 clichés envoyés par 7 Arctistes sur le thème :

« Cyclotourisme et rond-point ».

Malgré le soleil bien présent, le jury a résisté à la tentation d'une balade à bicyclette, préférant effectuer sa nécessaire digestion autour d'une table ! Le sujet a été cette année parfaitement respecté par les participants et le jury s'est plus particulièrement attaché à l'originalité des clichés présentés. Après une discussion animée, les résultats suivants ont été proclamés :

1 André 9 James

2 ex aequo Paul 10 Paul

2 ex aequo James 11 Paul

4 Pierre 12 Flavien

5 Gérard 13 Flavien

6 Gérard 14 Flavien

7 Gaby 15 Gaby

8 Gaby

André, James et Paul feront donc partie du jury 2008 qui se réunira en janvier 2009 pour délibérer et choisir un nouveau sujet.

Bravo à toutes et tous pour leur participation et la recherche de clichés de qualité !

CONCOURS PHOTOS 2008

Le sujet choisi pour 2008 par le jury est : « L'insolite ».

Le Petit Robert définit l'insolite comme : qui

étonne, surprend par son caractère inaccoutumé,

contraire à l'usage, aux habitudes.

Il vous faudra donc faire preuve d'originalité et d'imagination, le sujet est très vaste et il y a de nombreuses manières de l'aborder !

Seules contraintes : les photos, argentiques ou numériques doivent être prises en 2008 et la présence d'au moins une bicyclette est obligatoire.

À vos appareils et soyez nombreuses et nombreux à participer.

Jean-Yves

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 4p 4

1er prix : André

Clessé (79)

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LES ARCTISTES ASSOCIÉS

2e prix ex aequo : Paul

Les norias à Ganges (30)

2e prix ex aequo : James

Du côté de Saint-Pourçain (03)

4e prix : PierreSaint-Pierre d'Oléron (17)

5e prix : Gérard

Village de Seillans (83)

6e prix : Gérard

L'Espérou (30)

7e prix : Gaby

Pons (17)

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 5p 5

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LES ARCTISTES ASSOCIÉS

Nous sommes arrivés vers 13 heures sous un beau soleil. Christian en a profité pour faire quelques photos

de la MFR en attendant la remise des clés. La responsable de la restauration nous a fait visiter les locaux et les

membres de l’amicale sont arrivés un à un. J’ai accompagné les amis à leurs chambres respectives. Ce qui fut

pour moi l’occasion de muscler mes jambes dans les escaliers. Cet entraînement m’a permis d’avoir de bons

mollets pour pédaler avec vous très prochainement.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE CRAVANS

Après le traditionnel petit quart d’heure

charentais, Jean-Yves a ouvert l’assemblée générale.

Les nouveaux adhérents et les anciens se sont présentés

brièvement afin de mettre un nom sur chaque visage.

L’AG s’est déroulée dans un climat sympathique et les

échanges étaient fructueux. Par contre les aiguilles de

l’horloge en face de moi tournaient trop rapidement sur

l’heure du repas !

Pour ouvrir les papilles, un petit apéro nous a été

servi. Malgré la disposition des tables rondes,

l’ambiance au cours du repas était très conviviale. Il

faut dire que le dîner était succulent. Comme c’était la

Chandeleur, les Arctistes ont apprécié les bonnes

crêpes.

Comme digestif, nous avons eu droit à un

diaporama de notre ami Gégé relatant la rencontre du

Randonneur du Vigan 2007. J’ai beaucoup aimé ce

petit voyage dans les Cévennes, malgré de petits

incidents techniques sans gravité qui ont perturbé

Gérard. Tout le monde est parti se coucher, sauf un

petit comité restreint qui a veillé très tard à cause d’une

projection commentée par Philippe sur le thème de la

Provence. D’après certaines confidences de Christian,

ça valait vraiment le coup de se coucher très tôt le

matin !!!

Après un copieux petit déjeuner, les cyclos sont

partis faire leur circuit en direction de Mortagne sur

Gironde. Tous les marcheurs se sont dirigés en voiture

au même endroit. Nous nous sommes garés sur le

parking face au bureau du port, là où Antoinette et

Brigitte ont concocté le vin chaud.

Par un beau soleil et un vent très froid, j’ai

emmené les marcheurs faire le circuit que j’avais

parcouru une seule fois avec Christian à cause du

mauvais temps des jours précédents. Malheureusement,

je me suis trompée de direction. Nous nous sommes

perdus en plein marais dans une chasse au sanglier. Un

chasseur nous en a informés mais il était incapable de

nous réorienter !!! Comme il y avait peu de chemins, le

bon fut vite retrouvé.

Nous sommes arrivés à la fin de notre petit

périple au moment où les boissons chaudes étaient

prêtes. Le nettoyage des lieux fini, nous sommes

rentrés à la Maison Familiale pour nous réchauffer en

attendant les cyclos.

Suite à un super déjeuner où le dessert a été

fortement apprécié par Gérard, certains sont repartis

chez eux et les autres ont choisi le vélo ou la marche.

Pour les marcheurs, petite balade dans le bourg de

Cravans et pour les cyclos-touristes visite de l’église de

Tanzac.

Juste avant de nous séparer, Réjane et Gaby nous

ont régalés avec d’excellentes merveilles

accompagnées de cidre. Ceci clôturait un merveilleux

week-end rempli de convivialité et qui en appelle

d’autres.

Il est à noter l’excellente prestation du personnel

de la MFR.

Véronique

Photos : Christian

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 6p 6

La MFR de Cravans

Le vin chaud est bienvenu...

La MFR de Cravans

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LES ARCTISTES ASSOCIÉS

CRAVANS OU L'HISTOIRED'UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

2 ET 3 FÉVRIER 2008

La coutume associative veut que chaque année, les adhérents se réunissent pour faire le point sur la vie de la société, activités, finances, projets et éventuellement élections ...

Lorsqu'il s'agit d'une «Amicale» avec tout le sens que l'on peut donner à ce vocable, l'exercice n'est pas si aisé que cela …

Comment en effet peut-on concilier l'amitié, dans une pratique simple et consensuelle, avec un système social qui ne parle que de résultats comptables, de performances et de toujours mieux ou plus, quand ce n'est pas plus et mieux ?

Faut-il que les adhérents, non licenciés, que les licenciés tous adhérents, soient hors du commun (civilité, culture, psychologie très hautes dans l'échelle des valeurs de l'homo erectus) ?

Faut-il que les sages qui gèrent le «trésor» soient un peu beaucoup bonzes offices ?

Faut-il qu'un miracle quotidien enveloppe d'une bulle protectrice cette honorable «confrérie» pour échapper aux nuages nucléaires venant de l'Est, aux courants mercantilistes venant de l'Ouest, aux intégrismes de tout-poil venant de je ne sais pas d'où, puisque sous la bulle, la girouette ne grince pas ?

Nos hôtes en démonstration

Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Pourquoi ne parle-t-il pas de l'accueil sympathique de Véronique et Christian, des « merveilles » de Réjane et Gaby, de la balade fraîche mais agréable vers Mortagne-sur-Gironde, son belvédère, son port, son vin chaud … Pourquoi n'insiste-t-il pas sur les rires, les sourires, cette bosse, ce vent, ces chapelles saintongeaises, les apéros gouleyants, les repas «frugaux», cette soirée photos au chaud… qui ont fait le charme du week-end ?

Mais une assemblée générale ce n'est pas ça ? Si en plus nous devons rappeler que sans se fâcher,

pendant 3 h 30, nous avons écouté notre Président, sa trésorière, sa secrétaire, et même d'autres qui ont osé en rajouter, alors pourquoi ne pas les remercier aussi, pour leur travail ? Non, mais ! Avec tout l'argent qu'ils gagnent en faisant cela !

Un rond-point clin d'œil

Et puis, si je ne tiens pas à radoter tout ça, c'est pour deux raisons.

La première, c'est que, depuis quelques années maintenant, chaque rencontre de l'ARC, est comme ça. Sans flèche empoisonnée, avec sérieux et compétence, mais décontraction et gentillesse, avec des esprits curieux et rieurs, mais sans excès d'intellectualisme, avec une forte dose de simplicité et de convivialité, voilà le quotidien, la normalité …

La deuxième, c'est que j'ai appris à l'école, que pour passer dans les médias, il faut trouver un scoop, tomber dans l'extraordinaire, autant dire que mon objectif étant de paraître dans le «Randonneur Picto-Charentais», vous savez ce média de l'ARC, je ne peux me contenter de ne dire que des vérités …

Alors lecteurs du bulletin, si vous me lisez, c'est que ma théorie n'est pas toute fausse, plus on dit de bêtises, moins on dit de vraies choses, moins on dit de vraies choses, plus on marque l'esprit des rédacteurs qui ne songent bien sûr qu'à l'indice d'écoute …

Pourtant j'aurais bien aimé dire aussi, qu'à Cravans, compte tenu des personnages haut en couleurs qui y étaient présents, c'était bien, sinon un miracle, une bien belle étoile filante qui nous invitait à son voyage, jusqu'en 2009, où d'autres rêves, d'autres comètes, nous transporteront à leur tour. À cette assemblée «d'homos sapiens» (oui, il faut quand même çà) et à leurs moteurs, quel bonheur.

A prendre avec tout l'humour et l'absence de

sérieux dont je suis parfois capable.

Patrice

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 7 p 7

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LES ARCTISTES ASSOCIÉS

Retour dans le Marais Vendéen pour la deuxième session de la « Randonnée en Sud Vendée » concoctée par Hélène et James.

Le dimanche 23 septembre, James et Hélène nous recevaient à Saint-Ouen pour reprendre la randonnée interrompue l’an passé. En effet, 7 d’entre nous avaient cru bon de déraper sur des traces de boue laissées à la sortie d’un champ par un tracteur. Dans cette chute en cascade, deux participants se croyaient obligés de fêler leur casque et un troisième faisait encore mieux, s’accordant une belle coupure sur le crâne, et, par là même, une petite visite au service des urgences, agrémentée par la présence d’une jeune interne !

Donc, tout était repris à zéro. James et Hélène, malgré leur déménagement très récent (la veille ou l’avant veille) avaient bien fait les choses : routes sèches, balayées… parfaites, beau temps, boulangerie et bistrot ouverts

À Marans, le port était toujours aussi fleuri et l’église avait gardé son clocher si particulier.

La route voisine du canal était bien agréable, longeant le pré communal ; là où les vaches de la commune viennent en vacances aux beaux jours mais seulement après avoir fait broder leurs initiales sur leur petite culotte par le maréchal-ferrant du village, si j’ai bien compris les explications de James.

Pour le pique-nique, pas de problème, les glands étant déjà tombés en abondance !

La fin du parcours, le long du canal d’Andilly, avait bien fait descendre le repas de midi et chacun fit honneur à la collation qui nous attendait au foyer du … troisième âge.

Merci à tous les deux pour la journée.

Marie-Claude

LA VIE D’ARCTISTE

• Le 4 novembre, 7 Arctistes ont parcouru les circuits marche ou VTT de la randonnée de Beauvoir sur Niort, organisée de manière toujours aussi conviviale par Robert Rimbault.

• Les 11 et 18 novembre, Christian et Jean-Yves ont achevé leur périple vététiste sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle en Charente-Maritime.

• Le 16 décembre, Françoise, Bruno et Christian bravaient le froid pour aller marcher autour de Niort à l’occasion de la randonnée marche et VTT de l’A. C. Niort. Et pour saluer Gégé occupé par l’organisation.

• Le 20 février, Gaby, Christian et Jean-Yves ont parcouru sur leur VTT les chemins et sentiers de l'île d'Oléron, forêt de Saint-Trojan le matin et des

Saumonards en guise de digestif.

• Le 22 mars, Christian et Jean-Yves sont allés repérer et peaufiner le circuit de la « Randonnée des 4 départements » proposée par la Ligue le 8 juin.

• Pendant ce temps, Gérard réalisait la Randonnée Permanente « La route des Tonneaux et

des Canons » entre Nontron et Rochefort, accompagné dans sa dernière partie par Jean-Yves.

• Pâques a également permis à Réjane et Gaby de parcourir quelques circuits de la Randonnée Permanente « Une semaine en Côte de Beauté ».

Texte et photo : Jean-Yves

N'oubliez pas d'aller consulter régulièrement le site Internet de l'Amicale, remis à jour très

régulièrement par Patrice : http://pagesperso-orange.fr/arc.poitoucharentes/

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 8p 8

Forge d'Étouars

sur la « Route des Tonneaux et des Canons »

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L'ARC QUI RIT

ANIMAL, ON EST MAL

C'est le titre du premier 45 tours de Gérard Manset, c'est aussi le sentiment que j'ai éprouvé en prenant connaissance du thème du concours photos 2007 de la Ligue. Tout de suite j'ai craint qu'il n'y ait chez les cyclos photographes de l'ARC deux camps, deux camps faisant cancan et je sais par expérience que les Arctistes ne détestent pas les canards, qu'ils soient confits ou... dans le cougna !

Comme je m'y attendais, les deux camps ne tardèrent pas à s'exprimer, de manière amicale, comme toujours par minou, mais déter... minet ! Quelques extraits des réflexions, certaines très vaches, entendues de part et d'autre.

Gais comme des pinsons : « Pas si bête ce thème, nous dirions même qu'il a du chien ! Nous allons pouvoir tester l'effet papillon qui voudrait qu'un simple déclic sur le déclencheur de l'appareil modifie la face du cyclotourisme. »

Caractères de cochon : « On n'est pas des boeufs, tout de même ! On a d'autres chats à fouetter ! Il y en a encore qui vont hurler au loup et s'en prendre à ces zèbres mal rayés du jury ! Avouez que ce sont de drôles d'oiseaux pour proposer un sujet pareil ! »

Une fois ces considérations exposées, nos Arctistes, qui ne sont pas des poules mouillées, voulurent tous relever le challenge et durent se mettre au travail et élaborer une stratégie afin de s'assurer le meilleur succès possible.

Les horaires et jours de départ en balade - il fallut éviter les temps de chien - furent aménagés pour partir dès potron-minet et revenir entre chien et loup, l'allure fut adaptée, il ne s'agissait pas d'être fous comme des lapins mais bien plutôt d'adopter la vitesse de l'escargot, fut-il lancé au galop ! Pas question non plus de rentrer sur les genoux comme des hérons qui, comme chacun le sait, sont fatigués...

Quant aux chauds lapins du groupe, ils redevinrent doux comme des agneaux même si la femme qui se voit gazelle, trouve forcément en face d'elle l'homme lion !

La question des itinéraires fut bien entendu au coeur des discussions, il ne s'agissait pas de pipi de chat et chacun sortit ses meilleures cartes pour établir les parcours les plus adéquats.

Voulant s'attribuer la part du lion, ils commencèrent par une petite visite à Saint-Maurice des Lions puis, avec leur faim de loup, les Arctistes continuèrent par recenser les références aux canidés, Saint-Loup, Chanteloup ou bien encore le plus controversé Alloue... garou eurent l'honneur de leur passage.

Jouant ensuite au chat et à la souris, ils se lancèrent sur les traces d'autres félidés du côté de Luchapt et son proche Luchat, de Charroux, Châtain, Chalais, Charron avant de se résoudre à s'arrêter bien fatigués à Chaban où ils posèrent leurs fesses.

La traversée d'Hérisson ne manqua pas de piquant et il y eut un petit malin pour rappeler à Mouton que cette bête est un animal à poil laineux ! Pas vaches, ils ne dédaignèrent pas Montemboeuf, Meux ni même Civaux où ils se réjouirent du caractère régional du concours évitant ainsi un lointain périple

vers le plateau de Millevaches. Visiblement inspirés par les animaux domestiques, l'une de leurs balades les conduisit même jusqu'à La Chèvrerie où personne ne leur posa de lapin !

En sifflotant, nos cyclos photographes rendirent visite à Moutiers sous Chantemerle et sa cousine Chantemerle sur la Soie, Le Vanneau et Geay sans négliger la pacifique Sainte-Colombe.

Le jour se levant, ils écoutèrent les chants de

Montignac le Coq et de Juillac le Coq, redoutant en fin de journée de Bayers... aux corneilles (merci Philippe).

Silencieux comme une huître, une balade maritime les conduisit vers Clam et en traversant des zones de marais, ils entendirent, au large de Saint-Étienne la Cigogne, claqueter la Sigogne et surprirent le « chauk » éraillé du Ayron.

Leur seul regret fut de ne pas rencontrer le boeuf et l'âne lors de leur venue à La Crèche mais nous savons maintenant que leur quête photographique ne fut pas vaine et que le jury ne fut pas vache avec eux, leur attribuant les meilleurs places pour ce concours 2007.

Jury qui a d'ailleurs de la suite dans les idées avec le thème 2008 qui fait déjà redouter à certains de se faire pigeonner !

Jean-Yves

Photo : Christian

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À la vitesse de l'escargot au galop !

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L’ARC EN SELLE

RENCONTRE DANS L’OUEST

CANADIEN

Aucun mérite pour nous deux, cyclos de Brion, devenus simples touristes français, en ces mois de juin-juillet 2007, de faire, en voiture, un périple outre-atlantique de 21 000 km, aller-retour « Montréal -Océan Pacifique » pour découvrir de nombreux parcs nationaux américains et canadiens.

Pourtant, quelle ne fut pas notre surprise et notre admiration de rencontrer deux cyclotouristes retraités. Partis de Sherbrooke au Québec, ils allaient jusqu’à Vancouver sur la Côte Pacifique.

Parcourir, au départ, 4 000 km à vélo, à travers les immenses forêts parsemées de lacs et les interminables plaines du continent nord-américain avant d’arriver au premier grand parc national de Yellowstone, quel défi !

Pas de routes secondaires. Il faut suivre l’unique route transversale à 4 voies où les lignes droites paraissent interminables, sans arbres pour couper le vent, et empruntées par les impressionnants camions, voitures ou véhicules « récréatifs » étonnants qui ressemblent à des bus aménagés en maison avec attelage d’une voiture de tourisme…. Ah , l’Amérique !…..

- « Ces immenses espaces ne vous paraissent-ils pas monotones ? » fut notre première question.

- « Tabernacle ! » nous répondirent-ils dans leur accent si chantant et chaleureux.. Incroyable tout ce que l’on peut entendre ou voir en pédalant : c’est le cri d’un canard huard (emblème du dollar canadien) entendu dans un lac caché dans les denses forêts, un passage d’oiseaux, un train tractant une centaine de wagons, des antilopes, des chiens de prairie…. et quel accueil dans les villages dortoirs… Que du plaisir ! »

Nous les imaginions enfin traverser le Parc de Yellowstone, changement de braquet obligé, émerveillés par ses paysages grandioses où se mêlent

geysers, canyons, eaux fumantes, bassins d’eaux multicolores, fumeroles, lacs, forêts et animaux sauvages tels les bisons, ours, orignaux, wapitis… Un voyage-découverte de l’ARC en ces lieux !… Non, je rêve !!!…

Ces deux québécois nous ont tout de même avoué que le voyage retour se faisait par le train.

Ce Québec nous invite à sillonner ses nombreuses pistes cyclables, véritables routes « miniatures » tracées en grande partie le long du fleuve Saint Laurent et bordées d’érables et de vinaigriers. Les emprunter permet de voir traverser devant soi des marmottes, de regarder les cargos franchir les impressionnantes écluses, de s’arrêter pique-niquer au pied des rapides du Saint Laurent avec en toile de fond la ville de Montréal. L’automne sera propice pour surprendre, dans les lacs, des bernaches du Canada ou des oies blanches s’arrêtant prendre des forces au cours de leur long périple migratoire.

Et quel plaisir de rencontrer un Cousin cyclotouriste qui profite, après les longs mois d’hiver, du moindre rayon de soleil pour s’oxygéner et apprécier son pays où l’eau et la forêt font partie intégrante de sa vie !…..

Françoise et Michel

Si vous avez envie d’en savoir plus sur le Canada et de rêver vous aussi de voyages cyclotouristiques sur de vastes étendues sauvages, je ne saurais trop vous recommander la lecture du récit de Guy Gauthier « Go East » paru en 2002 aux Éditions Theo7. L’auteur a lui aussi longé sur sa bicyclette la frontière entre le Canada et les États-Unis entre Vancouver et Montréal et nous fait partager avec beaucoup d’humanité la richesse de ses découvertes humaines qui font du Canada un pays très accueillant et hospitalier.Renseignements : [email protected]

Jean-Yves

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 10p 10

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L’ARC EN SELLE

En 2006, Christian et moi avions parcouru le chemin de Saint-Jacques de Compostelle en Charente-

Maritime entre Saint-Jean d’Angély et Saint-Genis de Saintonge(voir Draisienne 82 de juin 2007). Il nous restait

donc la partie la plus septentrionale et la plus méridionale à explorer, ce qui fut fait à l’occasion de 2 belles

balades automnales à VTT.

SAINT-JACQUES

EN CHARENTE-MARITIME

CAP AU NORD

Dimanche 11 novembre, nous nous sommes donnés rendez-vous devant l’Abbaye Royale, il n’y a pas de meilleur lieu à Saint-Jean d’Angély pour se mettre dans l’ambiance de ce prestigieux pèlerinage. Roselyne et Élie, les régionaux de l’étape, sont aussi de la partie, ils nous accompagneront sur la route jusqu’au départ du chemin charentais-maritime, légèrement au nord de La Villedieu.

Pour rejoindre la première petite borne blanche installée par le Conseil Général, nous avons choisi de suivre la vallée de la Boutonne et surtout d’aller un peu selon notre inspiration. En cette matinée d’armistice, chaque petit village s’anime au gré d’une commémoration, souvenirs douloureux et universels de l’effroyable boucherie.

Cycler dans le secteur est cependant toujours un plaisir et malgré le temps gris qui ne nous quittera guère pendant cette journée, nous revoyons avec intérêt le château de Vervant, l’église de Nuaillé-sur-Boutonne, nous découvrons même au hasard de nos « tourne à droite, tourne à gauche » quelques beaux manoirs et logis comme celui de Chauvin. La côte à la sortie de Dampierre, elle par contre, nous est bien connue mais les belles couleurs automnales de la forêt environnante nous font vite oublier la rudesse de la pente. En arrivant à la Villedieu, nous quittons, provisoirement, les routards et nous dirigeons à la carte vers Les Vacheries (celles faites aux pèlerins lors de leur passage ? ) avant de trouver les premières bornes en pierre qui nous indiquent que nous sommes bien sur le chemin compostellan.

AU FIL DES BORNES

Histoire de nous repérer précisément, nous vététons jusqu’au premier village deux-sévrien, Ensigné puis tournons nos montures pour entrer au cœur « de l’aventure ».

La toute première borne nous souhaite la bienvenue en Charente-Maritime, le chemin blanc et les feuillages bariolés se prêtent bien à une photo malgré la faible luminosité… mais pour le dinosaure que je suis, point de photo sans pellicule et la dite pellicule est restée à Rochefort… Merci Christian, le numérique marque un point ! Mon appareil aura au moins pris l’air ! Dans cette première partie du chemin, nous traversons le bois d’Ensigné puis la forêt d’Aulnay, ce seront les seuls passages un peu techniques, il faut se méfier des ornières et des pierres qui ont tendance à rouler sous les pneus mais l’ambiance au milieu de ces arbres est enchanteresse et nous en profitons au maximum en

réduisant notre allure et en nous laissant envahir par le silence… seulement troublé par d’intempestifs coups de fusil et les aboiements incontrôlés de chiens qui doivent nous prendre pour du gibier. Tout au plus ressemblons-nous à de gros canaris avec nos coupe-vent mais la chasse aux canaris est fermée en novembre !

Après un nouveau passage à la Villedieu, nous découvrons un changement très

net de paysages : les quelques bois résiduels laissent progressivement place à de grandes collines cultivées et les petites sentes forestières sont peu à peu remplacées par des chemins blancs aisément praticables ! Nous imaginons les pèlerins en plein été sur ces passages surchauffés et regrettons ainsi moins que le soleil ne daigne pas montrer ses rayons.

Après un passage devant la modeste église de Salles-les-Aulnay, nous entrons dans Aulnay, très animé en ce dimanche midi de marché ; il y a même sur la place centrale un bouquiniste qui ne vend que des « english books » à 2 €, « ça fait combien en livres sterling ??? ». D’ailleurs les sujets de sa gracieuse Majesté sont bien les seuls qui, comme nous, occupent la terrasse du café sur laquelle nous dégustons un bon demi en avalant notre pique-nique.

La sortie d’Aulnay se fait naturellement par un passage devant l’église Saint-Pierre que nous ne lassons pas d’admirer sous tous les angles ; même avec une aussi faible lumière, cet édifice reste un des très grands moments du chemin et il est aisé d’imaginer les pèlerins de tous temps découvrant cette merveille de l’art roman.

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L’ARC EN SELLE

Le chemin pique maintenant au sud, les chemins blancs sont de plus en plus larges, il est vrai qu’ils doivent recevoir des engins agricoles de plus en plus imposants et nous découvrons qu’en de nombreux endroits, l’élargissement est tout récent ; ce n’est pas vraiment de notre goût, ce passage perd de son charme et nous nous sentons un peu perdus au milieu de ces champs surexploités. Il est par contre amusant et réconfortant de constater combien les riverains du chemin se sont, par endroits, approprié le pèlerinage et combien ils multiplient les marques d’hospitalité ! Ainsi, dans le petit village de Brie dominé par un imposant château, plusieurs enseignes en fer forgé représentent des scènes de la vie du pèlerin alors qu’à Paillé, un peu plus loin, c’est une fontaine peinte d’un blanc très visible qui porte, au-dessus d’une coquille, l’inscription en lettres bleues « Eau Camino ».

AU BORD DE LA BOUTONNE

À la sortie de Paillé, deux champs attirent notre regard : ils sont en fleurs comme au plus fort du printemps et les petites fleurs jaunes nous font penser à du colza ! Curieux à cette saison ! nous nous approchons pour en avoir le cœur net mais nos connaissances en botanique sont trop réduites et si nous constatons que ce n’est pas du colza, nous ignorons le nom de cette plante ? Une variété transgénique ? une espèce exotique importée en terre charentaise ? Mystère et boule de gomme!

C’est légèrement frustrés par cette ignorance que nous arrivons aux Églises d’Argenteuil où nous attend une nouvelle frustration : il n’y a en ces lieux qu’une seule église, pourquoi donc ce pluriel ? Il faudrait étudier l’histoire locale… Ici commence la troisième partie de la balade, aux larges chemins blancs vont maintenant succéder de toutes petites routes, pour l’essentiel goudronnées, qui cheminent dans la paisible vallée de la Boutonne jusqu’au terme de notre journée. Il est encore tôt lorsque nous arrivons à l’Abbaye Royale et nous décidons de vététer jusqu’à la base de loisirs installée au bord du petit affluent de la Charente.

Nous y découvrons un site charmant agrémenté d’un barrage et d’écluses datant du XVIIIe siècle avant de nous rendre à Saint-Julien de l’Escap où Roselyne et Élie nous attendent pour un petit café et une part de gâteau qui closent agréablement cette belle journée… pour deux drôles de pèlerins !

DIRECTION LA GIRONDE

Il fait –5° le dimanche suivant lorsque je passe chercher Christian à Saintes. La météo a émis un bulletin alarmiste pour l’après-midi, pluie et verglas avant le redoux, il faut donc partir de bonne heure pour rentrer au sec !

Nous avons fixé le départ à Pons même si le tronçon Pons – Saint-Genis de Saintonge nous est déjà connu mais l’envie de profiter au maximum des balades dominicales nous porte plutôt à la gourmandise qu’à la frugalité ! 8 h 30 donc, parking du donjon, nous sommes fin prêts et avons adopté la technique de l’oignon, couche par-dessus couche, pour ne pas avoir froid, ce qui, hormis les extrémités, se révélera bien efficace. Passage devant l’église Saint-Vivien, sur le rond-point des pèlerins et sous la voûte de l’hôpital et c’est la sortie de Pons, cap au sud. Le soleil est voilé et peine à faire remonter la température mais le terrain est très roulant et nous nous réchauffons en appuyant sur les pédales. Peu de relief sur cette partie du chemin, de beaux chemins agricoles, quelques pittoresques passages entre vignes et sous-bois, le plus difficile est de rouler sur la terre gelée et marquée par les crampons des engins agricoles, cela secoue et nous regrettons de ne pas avoir de suspension !

Les petites bornes blanches nous font contourner Saint-Genis, c’est ici que commence véritablement notre découverte compostellane, c’est aussi ici que le chemin change puisque nous allons pénétrer au cœur de la Saintonge boisée et cycler à travers bois et forêts pendant de nombreux kilomètres. Les sentiers sont recouverts de feuilles mortes et il nous faut constamment rester vigilants pour déjouer tous les pièges qui peuvent se dévoiler sous nos roues au dernier moment, pierres, ornières ou bien encore branches mais comme nous savons prendre notre temps et ne sommes pas à la recherche de la moindre performance acrobatique, nous suivons notre chemin sans encombre et avec toujours autant de plaisir. Le redoux tarde à arriver, tant mieux puisque ce froid nous garantit aussi du terrain sec…

Notre premier arrêt se présente au hameau de la Tenaille qui peut s’enorgueillir d’un très bel ensemble architectural, peu connu du fait de son éloignement des principaux axes routiers du secteur. À l’origine, au XIIe

siècle, se tenait ici une importante abbaye bénédictine mais au fil des propriétaires et des vicissitudes de l’Histoire, elle fut transformée en château.

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L’ARC EN SELLE

De l’usage religieux, il ne reste de nos jours qu’une

chapelle dont les livres vantent le portail roman

saintongeais mais il faut bien reconnaître que de la route,

nous ne distinguons pas grand détail architectural ; la

façade du château, fruit de la transformation de l’abbaye

au XIXe et les communs nous incitent cependant à sortir

nos appareils photos (avec pellicule cette fois…) et à

rechercher quelques cadrages originaux à travers les

vergers tout proches.

En repartant, nous oublions de tourner le long du

mur d’enceinte de l’abbaye et visitons quelques hameaux

inconnus avant de revenir sur le droit chemin. Toujours

beaucoup de bois sur le parcours, la température remonte

très légèrement mais en cette presque fin de matinée, il

n’est pas certain que le positif l’emporte ! Dans les

agglomérations, les petites bornes sont remplacées par le

marquage traditionnel rouge et blanc des GR et il n’est

pas facile à bicyclette, surtout lorsqu’il est de l’autre côté

de la chaussée, de le suivre. Ainsi, à l’entrée de

Mirambeau, nous ne voyons aucune indication et nous

nous retrouvons à la sortie du bourg avant de prendre la

carte et de nous apercevoir de notre erreur. Retour à

hauteur du camping, ce passage est fort mal balisé mais le

chemin choisi est très judicieux et permet une traversée à

hauteur du château fort pittoresque.

Nous apprécions d’autant plus ce passage herbeux

que ce sera le dernier du parcours puisqu’à partir de Petit-

Niort, ultime commune de Charente-Maritime sur le

chemin, nous n’emprunterons plus que de petites routes

goudronnées. Pas déplaisantes d’ailleurs, il y a davantage

de relief, les vignes bordelaises prennent peu à peu le

dessus dans le paysage et c’est charmés par cette variété

que nous arrivons à hauteur de la dernière borne

charentaise-maritime du chemin. Une photo s’impose, il

faut au préalable enlever de son support une quille en

plastique fort laide et poser les montures sur le parapet du

petit pont qui enjambe la Guirande, frontière des deux

départements, dommage que l’église en arrière-plan soit

trop éloignée pour l’intégrer dans la composition !

Une fois franchie la rivière, nous sommes en

Gironde, sur la commune de Pleine Selve et nous ne

manquons pas l’occasion d’une petite incursion chez nos

voisins aquitains. Un bel ensemble de bâtiments attire

notre regard, une propriété viticole « Château l’Abbaye »

nous laisse penser que le site a été important, ce que

quelques recherches sur Internet confirmeront. Il y avait

en effet là au XIIe siècle une vaste abbaye qui assurait

entre autres l’accueil et la protection des pèlerins ; nous

faisons le tour de l’église consolidée au XIXe mais elle

garde désespérément porte close, comme toutes celles

dans lesquelles nous tenterons d’entrer ce jour !

LE RETOUR

Nous revenons à Mirambeau par le GR et prenons

le temps de nous amuser de quelques noms de lieux-dits :

Caresse, La Maréchale ou bien encore la Basquette,

apparemment peu de rapport avec le pèlerinage mais allez

donc savoir si, dans des temps passés, une gentille petite

maréchale ne dispensait pas de douces caresses aux

marcheurs fatigués et mal dans leurs baskets!

Arrêt devant l’église préromane de Petit-Niort en

piteux état, le parvis est en cours de réaménagement mais

il va être temps de s’occuper des bâtiments… Sur la

façade, nous admirons tout de même une dalle d‘une

petite fenêtre finement sculptée de dessins géométriques.

Le déjeuner est pris à l’abri dans un petit café tenu

par des Anglais. Nous profitons de la douceur des lieux

pour peaufiner notre circuit retour, le ciel est encore

clément et nous avons bien l’intention d’en profiter.

Passage aux églises de Nieul-le-Virouil et Guittinières,

fermées, à la chapelle de Saint-Paul et ses sources puis

retour par la vallée de la Seugne, Clion, Fléac avec le

curieux clocher de son église gothique et enfin Pons où

des travaux sur un pont nous obligent à un passage

pédestre ! Mais quoi de plus normal en fin de compte

pour deux pèlerins comme nous… La pluie, quant à elle,

n’arrivera qu’en fin de journée alors que nous serons

depuis longtemps à l’abri de nos domiciles !Jean-Yves

Photos : Christian

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 13p 13

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L'ARC EN SELLE

« Eskual Herria », le pays du Labourd résonne de ses traditions d'origine celte, tout en préservant son

patrimoine exceptionnel. Cette petite partie du Pays Basque, là où la mer voisine ici avec la montagne plongeant

dans l'océan, conserve une singulière autonomie à part entière. Partons ensemble pour un voyage de cinq jours

d'une réelle joie.

LE TOUR DU LABOURD

Le village fleuri d'Azkaïne est situé sur la

route romaine de Bordeaux à Astorza. Son église

massive datant du XVIème siècle possède un

impressionnant clocher en forme de tour carrée, la

vue se porte sur le fronton où les pelotaris expriment

leur art devant de nombreux touristes attentifs.

Dès le café du matin servi chez Marixta on

découvre une campagne vallonnée qui me dirige à

Oletta. La montagne de Ciboure se dresse sur la

longue baie d'Hendaye qui allonge ses plages

lumineuses près des « Deux jumeaux ». Ce sont des

rochers abrupts où des milliers de cormorans et

grèbes viennent se réfugier.

Le fort de Socoa se dresse sur le port de pêche

entouré de belles maisons colorées et de nombreux

restaurants qui proposent des plats régionaux

alléchants. La route en corniche me rapproche du

Monté Jaïzkibel culminant à 545 mètres et là, du col,

on découvre des paysages somptueux sur la baie de

Donastia San Sebastian. Cette grande ville bénéficie

d'un large ensoleillement concentré autour des trois

collines mystiques.

Oyartzun est un village très typique

correspondant à l'ancienne appellation romaine

Oiaso. Après la belle église San Esteban, la route

ombragée longe des fermes pittoresques très

sculptées.

La vallée du Rio Oyarzun m'élève au sud sur

les pentes de Penas de Haya vers le col sauvage

d'Aritzxulégui à 752 mètres d'altitude. Trois pointes

originales et spectaculaires se détachent du paysage.

Les trois couronnes ou « Aisako Harriack» sont le

point culminant de cette région désertique et

sauvage.

La vallée de la Bidassoa me rapproche

d'Etxalar qui regroupe ses très belles maisons

fleuries à colombages. Le ruisseau du Sarriko est

traversé pour se diriger vers le col verdoyant de

Lizzarieta. Longtemps frontière douanière, il ne reste

plus qu'une ruine et un bar-restaurant pour une

pause.

Le village de Sare est connu pour ses grottes

préhistoriques mais depuis mai 2007, de grosses

inondations ont dégradé les deux sites ouverts au

public. Nous longeons la Nivelle jusqu'à Ainhoa,

village coquet. Ici bat le cœur du Labourd. Qu'il fait

bon flâner dans le centre.

La montagne se rapproche et l'Ereby, Urzumu

et Artzamendi se distinguent comme « montagnes

sacrées » des Basques. Là commence surtout le

passage des palombes et des vautours, spectacle à ne

pas manquer !

Quittons cette bastide fondée au XIIIe siècle

dont l'enfilade des maisons bâties aux XVIIe et

XVIIIe lui ont donné l'appellation de « Village de

France ». Le col de Pinodieta avec ses 176 m est un

enchantement car le sommet permet d'apercevoir le

pic du Mondarrain, un épouvantail de 748 m.

Situé entre Nive et Nivelle, Espelette

correspond à une ancienne baronnie marquée du

sceau des chevaliers et barons d'Espeleta. Les

guirlandes de piments rouges tapissent les façades

blanchies à la chaux chaque printemps.

Toutes les églises basques sont originales :

richesse du décor intérieur avec deux ou trois

rangées de galeries qui servaient pour agrandir la

surface, puis uniquement pour les hommes qui

laissent retentir leur superbe voix pendant les

offices.

Après une longue journée ensoleillée je

m'approche de l'hôtel pour une nuit calme. De bon

matin, je pénètre dans Cambo les Bains reconnu pour

ses cures thermales où, poètes, écrivains et têtes

couronnées vinrent dès le XVIIe siècle pour la

douceur du climat et les valeurs curatives de ses

sources. La route se rétrécit dès Itxassou reconnu

pour être le Pays des cerises noires servant à

l'élaboration des célèbres gâteaux basques. Ce

charmant bourg conserve l'église Saint-Fructueux

entourée de stèles discoïdales sculptées de croix très

symboliques. Une route sinueuse longe la Nivelle

jusqu'au Pas de Roland dont l'ouverture creusée dans

la montagne permet la continuité du chemin.

Juste à côté l'auberge offre une pause

rafraîchissante. Le paysage sauvage et austère est

unique et tout là-haut l'Arzamendi reste une

montagne redoutable revêtue de ses coupoles

météorologiques. Une pause au village perché de

Bidarray permet d'admirer l'ancienne commanderie,

ses très belles maisons fleuries puis l'église fortifiée.

Après une courte descente, nous franchissons la Nive

au pont de Laminack. Le cimetière est tapissé de

fleurs, toutes les stèles témoignent de l'attachement

des Basques à leur particularisme et à la civilisation

originale celte. Par la D 918 on arrive à Ortzaize

avec ses maisons médiévales.

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 14p 14

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L'ARC EN SELLE

Le village d'Ossès possède une fromagerie où

on affine un AOC de brebis artisanalement. La

dégustation est un moment de bonheur avec en prime

un Irouléguy blanc ou rouge, suivant les goûts de

chacun. Cette région très rurale et verdoyante a du

caractère et chaque parcelle de terre évoque le

« Bien vivre en montagne ». Le Mont Baïgoura avec

ses 892 mètres est surmonté d'une ancienne tour à

signaux.

Plus loin le Moiné Mendia évoque une

montagne magique pyramidale. La route s'enfonce

entre les collines veloutées parsemées de belles

fermes puis voilà l'Ursuya qui impose ses 678 mètres

d'altitude. La route en montagne russe serpente pour

aboutir au village de Lekorne d'où émerge un clocher

ajouré muni d'une passerelle en bois pour accéder

aux trois cloches.

Cinq kilomètres plus loin, Mendionde est

accroché à flanc de montagne. Son église date du

XVè et contient un très beau retable de saint Cyprien.

Pour terminer la visite des villages perchés, voici

Macaye la belle qui dresse sa superbe église et son

curieux fronton à boules situé au milieu du

cimetière. Ce soir je couche chez l'habitant et mange

un repas très typique.

Le nord du Labourd au départ d'Urcuçay me

fait emprunter la « Route Impériale des Cimes »,

construite sous Napoléon. Sur 15 km de crête, les

panoramas s'enchaînent dans un dépaysement total.

Au loin la chaîne des Pyrénées, plus proches les

Landes et ici la campagne fertile. La route se termine

près du vieux village de Mouguerre qui possède une

superbe église supportant un clocher massif.

Plus à l'ouest la croix de Mouguerre offre une

vue imprenable sur les Landes, le massif de la

Rhune, la Nive, l'océan et l'agglomération de

Bayonne. De quoi rester des heures à contempler ce

paysage étonnant. C'est la descente sur Bayonne

pour deux heures de visite. C'est la capitale du

Labourd et le « Petit Bayonne » est à l'honneur. La

porte de Mousserolles permet l'accès au Château

Vieux et à la cathédrale Sainte-Marie, magnifique

vaisseau gothique avec une monumentale entrée

sculptée.

Il fait bon flâner dans les ruelles qui sentent

bon les charcuteries, les herbes et le chocolat.

Et puis il y a Biarritz qui fut à l'époque

napoléonienne une modeste bourgade de pêcheurs ;

maintenant la plage de Miramar étend ses palaces

datant de la reine Eugénie. Beaucoup plus simple, la

plage de l'Atalaye dispose ses rochers percés au teint

ocre pour le plaisir des touristes. Pour finir cette

sortie, place au rocher de la Vierge balayé par le vent

et par les vagues du golf de Gascogne. Là, le

spectacle prend toute sa valeur pour un grand

moment de bonheur.

Après un léger repas au bord du rivage, la côte

basque sera longée pendant 17 km, le décor

changeant annonce le village de Bidart, ancien port

de pêche à la baleine, construit à flanc de colline, ses

maisons à colombages dominent le centre animé par

de nombreux commerces. La chapelle Sainte-

Madeleine borde le sentier littoral qui va d'Hendaye

à Biarritz. Cet édifice blanc est le refuge des marins

qui sont enterrés dans le cimetière attenant.

Par une piste cyclable on arrive à Guétaria,

qui, après avoir été un port baleinier, est devenu une

station à la mode. Sont restés typiques, le port, la

place de la mairie et bien sûr le fronton pour mettre

en valeur la pelote basque qui serait d'origine Grec

ou Maya ? Soirée hôtel après avoir assisté à un

concert de chants basques, grand moment d'émotion.

Au petit jour, passage devant l'église de

Guétary dédiée à saint Nicolas. Une petite route

verdoyante m'entraîne à l'intérieur des terres jusqu'à

Ahetze, petit village charmant et reposant.

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 15p 15

Bayonne

La croix de Mouguerre

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L'ARC EN SELLE

Une piste verte me rapproche de Donibane

Lohitzun qui a su préserver son charme intact malgré

l'affluence des touristes.

Saint-Jean de Luz ou Saint-Jean des Marais se

déguste au grand tour de ville. D'abord, les maisons

des armateurs fortunés qui se sont installés dès le

XVIIè siècle puis la maison de l'Infante qui a vu

Anne d'Autriche. La place Louis XIV a conservé son

hôtel particulier, l'église Saint-Jean-Baptiste est une

des plus belles du Pays Basque.

La longue plage bondée me rapproche de

Zibiburu devenu indépendant d'Urrugne en 1604.

Ciboure mérite une longue halte, le quai Maurice

Ravel fait apparaître la « Maison Hollandaise »

conçue dans le style du XVIIè siècle. Une longue

marche sera bénéfique le long des ruelles du vieux

village de pêcheurs où il fait bon vivre. Les belles

maisons labourdines avec leurs colombages

dissymétriques entourent la fontaine datée de 1676.

Plus loin l'église forteresse date de 1575, elle est

dédiée à saint Vincent de Huesca. Petit arrêt buvette

dans un café typique sur la place du port car la

chaleur me suit depuis quatre jours.

Dès la sortie de Ciboure je ne peux manquer le

couvent des Récollets, une pure merveille avec son

cloître très orné du XVIè. La dernière halte

s'effectuera dans le quartier de Socoa, petit port de

pêche bien gardé par son fort élevé sous Henri IV

pour préserver ce lieu baleinier contre les incursions

espagnoles.

Le voyage se termine par une dernière journée

de montagne. La Corniche basque très déchiquetée

est une succession de côtes agrémentée d'un bon

vent. La pointe Sainte-Anne permet d'avoir un beau

point de vue sur le Capo Higuer et son sémaphore et

sur la longue baie d'Hendaye noire de monde. Plus

haut Notre Dame de Soccori est perchée sur un

promontoire rocheux veillant pour toujours sur les

marins disparus.

Après 5 km de descente, on est attiré par le

château d'Abbadia de style néo-classique. Véritable

forteresse grise, son accès est ouvert aux touristes

avec un guide sur mesure. Je retrouve Hendaye et sa

longue baie urbanisée. La ville s'est développée

après 1864, date d'arrivée du chemin de fer entre

l'Europe et l'Espagne. Le centre est animé, l'église

Saint-Vincent mérite un détour, elle contient des

richesses des XVI, XVII et XVIIIè siècles provenant

des églises de Guipuzcoa.

Passage à Irun avec ses hautes habitations

fleuries et voici la grande côte pour accéder à

l'ermitage San Martial du XIIIè, panorama splendide

sur cette région superbe. La riante vallée de la

Bidassoa me rapproche de Biriatou qui élève son

église du bout de l'hexagone sur la base de rotation

de milliers de camions prenant l'autoroute. C'est là

aussi que commence le GR10 traversant les Pyrénées

jusqu'à Cerbère.

Beaucoup plus calme sera longé le rio

Bidassoa sur 12 km jusqu'à Vera de Bidassoa. Ce joli

bourg très typique, richement fleuri est gardé par son

vieux château du XIIIè. Belles maisons décorées

avec des balcons en fer forgé. C'est après le pont

roman que je me dirige vers le col d'Ibardin pour 6

km de bonheur. De l'ombre, pas de voitures et des

vues saisissantes. Par contre, le sommet avec ses 317

m aboutit à une venta et là je déguste une bière

d'Espagne, loin de la foule agglutinée plus haut entre

les commerces locaux. Petite promenade pédestre

vers le lac d'Ibardin situé dans une belle nature

préservée. Retour au col avant l'ultime descente vers

Oletta et enfin Ascain, terme d'un voyage de 460 km.

Le dernier regard se porte sur la Rhune avec

ses 960 m d'altitude qui est considérée à juste titre

comme la « Montagne sacrée des Basques », tout un

symbole ...Gérard Gomy

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 16p 16

Biarritz

Saint-Jean de Luz

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L'ARC EN SELLE

Réjane revient sur notre première rencontre officielle 2008 à Boismé (79).

MEETING DE PRINTEMPS

Déjà le meeting de printemps ! C'est décidé, nous irons à Boismé dans les Deux-Sèvres parce que ce jeune club nous propose des randonnées sur les deux jours.

Gaby partira de Dolus vendredi matin, de bonne heure, de bonne humeur ; et de bonheur avec quelques menus bagages puisqu'il fera la route en deux jours en bicyclette ; et moi, travail oblige, je ne partirai que samedi matin avec le fourgon. Au passage, je prendrai notre amie Marie-Thérèse et comme deux canes – surnom que Bibi nous a donné – nous cancanerons de choses et d'autres pendant le trajet !

Il est 11 heures, nous arrivons à Boismé ; la première tête de cyclo que nous apercevons est celle de notre Bibi, il nous fait faire demi-tour et nous emmène sur le terrain de sport où déjà quelques cyclos sont installés. Après quelques embrassades et après avoir manifesté le plaisir de se revoir, nous dressons la table à l'abri du vent et au soleil, qui ne durera pas, pour un menu festin suivi d'une petite sieste de notre cher Bibi. Puis nous nous dirigeons vers la salle omnisports pour un départ groupé et guidé par quelques cyclos du club de Boismé.

Le ciel a l'air menaçant mais nous décidons de l'ignorer. Après quelques kilomètres parcourus dans une campagne vallonnée, traversant des bois dont les bordures sont garnies de primevères et autres fleurs qui annoncent le printemps, les premières gouttes se font sentir pour donner place carrément au déluge. Quelques-uns feront même demi-tour et c'est trempés jusqu'aux os que nous arrivons pour la visite d'un moulin à eau qui servait autrefois à fabriquer la farine nécessaire pour la confection du pain ; notre hôte de plus de 90 printemps ne tarissait pas d'éloges sur son moulin et la guerre de 39 – 45 qu'il avait faite mais j'étais trop frigorifiée pour l'apprécier à sa juste valeur (dommage !). Avec Marie-Thérèse, nous décidons de rentrer à Boismé pour nous changer et nous réchauffer un peu, deux cyclos sympas nous proposent de faire sécher nos vêtements dans leur camping-car pendant la nuit.

Il est 18 h 30, nous allons au pot de l'amitié offert par le club puis, en petit comité, nous dînerons dans la salle omnisports, la petite laine sur le dos car il ne faisait pas chaud ; puis, à l'heure du dodo, nous irons, nous, dormir dans le fourgon, les autres iront dans une petite

salle bien chauffée mise si gentiment à leur disposition par la commune de Boismé.

Le dimanche matin, le temps ne me paraît pas plus encourageant que la veille et j'affiche une mine peu réjouie pour passer une bonne journée ; tant pis ! J'enfourche quand même ma bicyclette pour une nouvelle randonnée, après tout je suis venue pour ça et puis, vaille que vaille ! Marie-Thérèse, Gaby et moi nous partirons donc sur le circuit qui affiche 40 kilomètres ; au bout de 23, nous arrivons bien trempés au casse-croûte qui se trouve au lac de Boismé où des pêcheurs endurcis sous leurs abris de pêche taquinent le goujon. Dommage, il n'y a pas de soleil et pas de café non plus pour nous réchauffer mais un organisateur du club nous propose d'aller le prendre à la salle omnisports, ce que nous faisons... et là, il est devenu hors de question pour moi de reprendre ma bicyclette, je reste au chaud et je laisse les plus courageux finir leur randonnée.

À 12 h 30, nous prendrons à nouveau le pot de l'amitié et nous passerons à table. Bon ! C'est pas tout mais il reste encore à faire un circuit de 28 kilomètres environ, je laisse partir les plus motivés et moi, je reste collée à mon siège où je ferai même une petite sieste !

La fin de la journée approche, les cyclos arrivent pour l'incontournable discours du Président suivi d'un vin d'honneur. Il faut penser à prendre le chemin du retour, je partirai comme je

suis venue, avec Marie-Thérèse, car Gaby ira dormir chez Paul. Ils ont décidé de faire le lendemain un bout de chemin ensemble jusqu'à Aulnay où Paul pointera le BPF. Ils dormiront chez une amie puis, le mardi matin, Paul repartira vers les Sables d'Olonne où il prendra sûrement une photo insolite (caboteur de haute mer échoué sur la plage) et Gaby rentrera au bercail le mercredi.

Des regrets ? Sûrement ! Le premier de ne pas avoir été au mieux de ma forme, le deuxième que le soleil ne soit pas un peu plus au rendez-vous car le club de Boismé nous avait préparé de jolis circuits que nous aurions pu apprécier davantage. Mais, malgré tout cela, ce nouveau club a su nous accueillir et nous leur souhaitons - comment dites-vous ? - longévité et prospérité. Quant à moi, je vous dis à très bientôt pour de nouvelles randonnées sur des routes convergeant vers le clocher d'une église souvent vide mais voisinant avec un café souvent plein.

Réjane

Photo : Christian

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 17p 17

Une belle tablée d'Arctistes !

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L'ARC ET LE RANDONNEUR

Depuis que nous avons eu confirmation de l'organisation de la Rencontre Nationale du Randonneur en

2009, notre petit groupe, composé de Valérie, Patrice, Paul et moi-même s'est mis au travail pour proposer à nos

amis du Randonneur le meilleur des environs de Damvix (85) Aperçu des premiers préparatifs sur le terrain..

2009, C'EST PARTI !

Nous avions décidé en janvier des grandes lignes

des parcours : un à la découverte des différents aspects

du marais, un autre vers le massif de Mervent, un

troisième en direction de l'Océan et le dernier vers la

Venise Verte et Niort. Une première reconnaissance de

deux parcours est programmée pour février, une

ébauche de parcours est établie et c'est parti...

Le 11 février, ce sont 12 Arctistes qui se

retrouvent devant le Village Vacances de Damvix par

un temps très frais mais bien ensoleillé. Au programme

du jour, le circuit vers Niort qui sera proposé le

dimanche suivant l'Ascension 2009, circuit final de la

Rencontre qui doit permettre une dernière balade dans

le marais et la découverte des bords de Sèvre. Le

Village de la Sèvre, Nessier et Coulon – où le café est

le bienvenu - sont au menu du jour, suivis de Magné et

de la Roussille que nous atteignons par le nouvel

itinéraire cyclable qui prend source à la sortie de

Magné et longe de manière fort agréable la Sèvre.

Arrivés aux écluses de la Roussille, nous galérons

ferme pour sortir de Niort et aller sur Saint-Maxire,

notre idée de départ étant de ne pas passer dans la

capitale deux-sèvrienne. Idée que nous abandonnerons

là pour prévoir un pique-nique au jardin des Plantes et

une arrivée dans Niort par chemins blancs et petites

routes. L'expertise de Valérie a été précieuse pour ce

tronçon urbain peu évident...

Devant la mairie de Saint-Maxire, nous nous

posons pour le pique-nique attendu à cette heure déjà

tardive, l'épine de Paul et le Côtes du Ventoux de

Philippe rencontrent un vif succès ! Nous prenons le

café à Saint-Rémy - établissement pittoresque mais qui

devrait apprendre à préparer un petit noir ! - et

rejoignons Benet puis Courdault pour une découverte

du petit port et du cheminement cyclable le long du

canal de Vieille Autize. L'église de Liez viendra

compléter le programme du jour avant un dernier pot à

Damvix qui clôt cette belle journée de tourisme à

bicyclette entre amis. Reste à peaufiner le circuit mais

l'ossature est plaisante !

10 jours plus tard, nous sommes 18 pour partir à

la reconnaissance du circuit qui sera proposé le Jeudi

de l'Ascension, circuit inaugural à la découverte de

certains coins de marais moins connus que Coulon ou

La Garette. Nouveau départ par le Village de la Sèvre

mais cette fois, nous franchissons la passerelle d'Irleau,

très glissante par ce temps brumeux, au grand plaisir

des cyclos photographes à l'affût de l'insolite ! Sainte-

Sabine, Arçais et Saint-Georges de Rex - encore un

café qui ne manque pas de saveur mais qui... - voient le

passage des Arctistes qui ne vont pas tarder à tourner

en rond dans le marais à la recherche d'une liaison vers

Amuré, finalement abandonnée et au plus grand

amusement de forestiers occupés à compter le nombre

de tours effectués par ces curieux cyclistes ! C'est une

nouvelle fois fort tard que nous pique-niquerons autour

de l'église de Deyrançon avant de repartir pour un petit

café à Mauzé et un retour fort plaisant par Cram, La

Névoire et la Grève. Occasion de repérer de nouveaux

chemins blancs qui devraient faire la joie des Amis du

Randonneur. Nous remontons enfin par La Caillaude et

Bazoin pour le traditionnel pot de l'amitié... et pour

reconstituer le groupe scindé en deux depuis Cram !

Encore un parcours plaisant qui nécessite

quelques réglages et une belle journée qui sera suivie

par de nouvelles reconnaissances en avril qui vous

seront contées dans le prochain numéro de notre

bulletin.Jean-Yves

Photos : Paul et Christian

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 18p 18

Sur la passerelle d'Irleau

Le port de Courdault

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L'ARC ET LE RANDONNEUR

Marie-Claude et André préparent pour le mois de septembre prochain une Rencontre Régionale des Amis du

Randonneur et nous livrent ci-dessous le programme de ce week-end.

RENCONTRE RÉGIONALE6 ET 7 SEPTEMBRE 2008

C’est après avoir participé à la Rencontre des

« Amis du Randonneur » en Médoc, à la mi-septembre

l’an passé, que nous avons pris la décision d’organiser

une randonnée de même nature dans notre région. Pour

tout dire, certains cyclos nous avaient un peu tendu la

perche…

Notre projet allait donc s’inscrire comme un

prolongement à la sortie médocaine, dans la mesure où

après la découverte de l’estuaire de la Gironde nous

allions proposer de randonner sur les rives de la

Seudre, au pays des huîtres.

Nous avons retenu la date des 6 et 7 septembre

et tracé un circuit en forme de « huit », le point central

des deux boucles étant Ronce les Bains, localité offrant

de bonnes solutions d’hébergement (hôtels,

campings…).

Le samedi sera consacré à la découverte des

claires et des marais, entre Seudre et estuaire de la

Charente. Cette formule permettra ainsi d’avoir un

aperçu du patrimoine architectural local (Fort Louvois,

Brouage, Port des Barques, transbordeur du Martrou,

église d’Echillais, Moulin des Loges) et de contempler

à loisir la mosaïque des marais et des canaux.

Le dimanche conduira les participants à Royan,

après avoir traversé la forêt de La Coubre sur une piste

cyclable parfois un peu déformée en raison des

nombreuses racines soulevant le revêtement. Il faudra

donc être prudent, à moins que d’ici là ces aspérités

soient gommées, ce dont nous doutons. Cependant,

pour être tout à fait honnêtes, nous devons reconnaître

que cette piste semble bénéficier d’une attention

particulière : nous y avons, au cours d’une

reconnaissance, rencontré un employé communal

occupé à souffler les feuilles !

Au passage, grand bol d’air à la Pointe

Espagnole et le long de la Grande Côte avant de

retrouver les rivages plus calmes de La Seudre où nous

visiterons quelques ports ostréicoles.

Conformément au règlement intérieur des

« Amis du Randonneur », seuls les abonnés à la revue

« Le Randonneur » peuvent participer à cette

rencontre, dont les modalités figureront dans le

prochain numéro.

Signalons que l’abonnement annuel (trois

numéros) au prix de 18 € en individuel, 17 € pour un

couple et 16 € pour une famille est à souscrire auprès

des « Amis du Randonneur, BP 43, 62390 Auxi-le-

Château ».

André et Marie-Claude

NDLR : Vous pouvez également aller rendre

visite au site Internet du Randonneur à l'adresse

suivante :

http://lerandonneur.celeonet.fr/

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 19p 19

Port ostréicole

Pontons typiques

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L'ARC EN SÉCURITÉ

Le samedi 23 février 2008 a eu lieu à Champdeniers la réunion « médicale et sécurité » organisée

annuellement par le CoDep des Deux-Sèvres et regroupant les Délégués Sécurité des clubs du département

Pour la première partie de la réunion sur la

sécurité, Daniel Madier revient sur les éternels

problèmes de déclaration en Préfecture lors de

l'organisation de randonnées et sur la nécessité d'une

« autorisation d'ouverture temporaire d'un débit de

boissons » quand le point de convivialité propose des

boissons alcoolisées dans un lieu public ou sur la voie

publique.

Il aborde ensuite la nécessité du respect du

code de la route, l'équipement et l'entretien du vélo

(éclairage, appareil avertisseur, dispositifs de freinage

efficaces, etc...), l'habillement du cyclotouriste avec

des couleurs claires et/ou réfléchissantes et les

différentes routes, voies cyclables et voies vertes.

En fin de réunion, un débat s'engage sur les

équipements routiers en ville et la difficulté pour les

usagers à se faire entendre. Récemment sur Niort lors

d'une réunion de quartier avec présentation des travaux

d'un futur rond-point, malgré la demande d'un

équipement pour la sécurité des vélos et un avis oral

favorable des services municipaux, la réalisation

définitive a été faite selon les premiers plans présentés

et sans protection pour les cyclistes.

NDLR : Lors de nos sorties, je n'ai jamais

repéré de comportements à risque de la part des

copains cyclotouristes de notre Amicale, mais il est

vrai qu'il faut rester vigilants par rapport aux autres

usagers de la route.

Avant d'aborder le sujet sur la diététique,

le Docteur Jean-François Moreau à la demande de

certains délégués présents, revient sur l'examen

médical et sur l'intérêt pour les cyclotouristes à partir

de 50 ans de faire un test d'effort, seul examen pouvant

prévenir un accident cardiaque, tous les 5 ans.

Puis, il détaille et simplifie au maximum les

« combustibles de l'effort » :

− les glucides pour l'effort intense,

− les lipides pour l'effort prolongé,

− les protides pour l'architecture de la masse

musculaire,

− les vitamines pour les enzymes,

− les sels minéraux qui interviennent au niveau des

cellules,

− et l'eau.

Il fait un rappel sur l'alimentation qui pendant

l'effort doit être facilement assimilable et la règle des

421 pour la composition de chaque repas :

− 4 glucides : légumes crus, légumes cuits, féculents,

chocolat,

− 2 protides : viande (de préférence blanche),

fromage,

− 1 lipide : beurre ou huile.

En soulignant que le chocolat est un produit

intéressant pour les cyclos, ainsi que la bière comme

reconstituant après un effort.

Au niveau de l'hydratation, il souligne que 2 à

3 % de perte d'eau représentent 20 % de perte de

rendement physique et que lors d'un effort l'on

commence par perdre de l'eau. Pour la quantité d'eau à

boire pendant un effort, il faut bien sûr tenir compte de

la température et des besoins de chacun.

Néanmoins, il propose un test pour ceux qui

souhaitent déterminer la quantité à boire sur une

période de 2 heures : se peser, pédaler pendant 2 heures

sans boire et au retour la perte de poids représente la

quantité d'eau dont le corps a besoin.

Autre recette pour le contenu du bidon compte-

tenu du fait que l'on commence par perdre du glucose,

il faudrait rajouter du sucre dans l'eau en fonction de la

température :

− de 0 à 10°C : 40 g de sucre par litre d'eau,

− de 10 à 20°C : 20 g de sucre par litre d'eau,

− plus de 20°C : 10 g de sucre par litre d'eau.

En sachant que le sucre peut être remplacé par

du miel (sucre naturel) plus quelques gouttes de citron

et que le bidon, pas trop frais, ne doit pas être bu en

une seule prise mais par petites gorgées et avant d'avoir

soif.

Il indique également qu'il faudrait ne pas

manger et boire sucré 3 heures avant l'effort, mais par

contre après l'effort, privilégier les boissons sucrées et

l'eau gazeuse.

NDLR : Lors de nos rencontres, l'arrêt dans un

café pour une boisson sucrée ou à base de houblon est

donc à continuer et dans la composition de notre

« buffet royal » si convivial, nous retrouvons

certainement sans problème la règle des « 421 ».

Valérie, Déléguée Sécurité

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 20p 20

Page 22: LE RANDONNEUR PICTO-CHARENTAIS N° 6 2008 · futur adhérent de l’Amicale, ont reconnu le circuit de la cyclo-découverte de juin. Occasion pour s’imprégner du circuit, en découvrir

L'ARC GOURMAND

COURGETTES FROIDES - RECETTE D'HÉLÈNE

– 1 kg de petites courgettes non pelées, coupées en

rondelles fines,– 1/4 l de vin blanc sec,

– 1/8 l d'huile d'olive,

– 1/8 l d'eau,

– 1 petit boîte de concentré de tomates à 28% (70 g),

– 50 g de raisins de Corinthe (voire un peu plus),

– Thym, laurier, basilic, sel, poivre,

Mélanger le tout dans une casserole. Porter à ébullition et

cuire à tout petit feu pendant environ 45 minutes, voire un peu

plus.

Ajouter une pointe de Cayenne et mettre au réfrigérateur.

Servir froid avec des grillades.

SEICHE - RECETTE DE MARIE-CLAUDE

Pour 2 personnes :

– 3 blancs de seiche, ne pas choisir les gros,

plus longs à cuire

– 2 oignons

– 3 tomates

– 2 carottes

– 1 petit piment

– 1 petit verre de pineau

Essayer de peler la seiche (enlever le film

transparent le plus possible).

Couper en morceaux et fariner (farine, sel,

poivre et thym).

Faire revenir dans l'huile d'olive, puis

ajouter le pineau.

Pendant ce temps, faire revenir oignons,

tomates pelées, petits dés de carottes et petits

piments -genre Espelette « ceux qui sont

accrochés aux balcons et qu'on voit en passant à

vélo » pour ces derniers y aller doucement.

Mélanger le tout et cuire doucement jusqu'à

ce que la seiche soit tendre.

Au moment de servir, on peut ajouter un

peu de crème fraîche liquide. Se mange bien avec

du riz.

TARTE AU PINEAU - RECETTE DE RÉJANE

Pour 6 à 8 personnes :

– 300 g de pâte brisée

– 4 œufs

– 100 g de sucre en poudre

– 2 cuillères à soupe rases de maïzena

– 25 cl de Pineau blanc

– 20 cl de crème liquide

Chauffer le four à 180° (thermostat 6).

Mettre la pâte brisée dans un moule, la

piquer avec une fourchette, placer dessus une

feuille de papier cuisson, répartir des haricots secs

à l'intérieur et cuire à blanc 15 minutes.

Pendant ce temps, fouetter les jeunes

d'œufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange

blanchisse et gonfle.

Délayer la maïzena avec le pineau, puis la

crème et mélanger aux jaunes.

Monter les blancs en neige ferme et ajouter

délicatement à la crème précédente.

Sortir le fond de pâte précuit du four,

retirer les haricots, verser la crème au pineau et

remettre au four 20 minutes en surveillant.

Quand la crème est prise et dorée, sortir du

four.Page préparée par Valérie

Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008Le Randonneur Picto-Charentais – avril 2008 p 21p 21