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L'Ecole valaisanne, avril 1976

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L'ECOLE VALAISANNE

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ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XXe année Avril 1976 No 8

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-Pierre Rausis.

Le 25 de chaque mois.

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 53 65.

Imprimerie Valprint S.A., Sion.

Fr. 20.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture: 4e page avec 1 couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3 500.-1/2 page Fr. 1 800.-1/4 page Fr. 1 000.-1/8 page Fr. 600.-

2e et 3e pages avec 1 couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

Pages intérieures 1/1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160 . ..-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-

1/1 page Fr. 3 200.- Rabais pour 1/2 page Fr. 1 650.- ordres fermes: 1/4 page Fr. 900.- 5 fois: 5 % 1/8 page Fr. 500.- 10 fois: 10 %

Délai des annonces: le 1er de chaque mois. .Surface de la composition: 150 x 215 mm. Impression: offset.

Publicitas S.A., Sion, téléphone (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A., Sion.

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Sommaire

EDITORIAL:

Poème pour les enfants de lumière 3

EDUCATION ET SOCIETE:

Les activités créatrices manueIIes (ACM) dans l'enseigne-S. Dubois ment primaire. 5

DIDACTIQUE:

J. Moix Matérialisation, thèmes d'activités « Innsbruck », classe de 1re enfantine. 11

J. Gay Le tissage 12

, VIE CORPORATIVE: F. Mottet R. Broccard M. Jourdan R. Salamin

V. Dussex

INFORMATION:

Infonnations officielles Service cantonal de l'enseignement secondaire Office du personnel E. Grichting Secrétariat CDIP Secrétariat CDIP Secrétariat CDIP R. Gerbex SSMG DIP

Informations générales AVL AMES AEPSVR

ODIS - Informations ODIS - MAV G. Jambers

L. Brouyère - Y. Michlig

Les livres - Informations Pro Juventute

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La SPVal propose 14 La SPVal ses structures et ses relations 15 Présentation de la section des maîtres de travaux manuels au CO 16 Correspondance scolaire . 17 Aux enseignants du district de Sion 17

Décision du Conseil d'Etat du 3 mars 1976 concernant le traitement du personnel enseignant dans les classes du CO 18

Analyse des fonctions, Etat du Valais. information 4 , 19 Importantes prises de position et décisions de la CDIP , 20 Les jeunes et le marché de remploi. 20 Rapport enseignement secondaire de demain . 21 Skaum-Cosma 22 Publication des cours d'été 1976 . 23 Suppression des rencontres « Environnement» 26

Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg. 27 Constitution d'une association valaisanne des logopédisœs . 27 Communiqué 28 Programme d'aCtivité 1976 28

L'équipement audio-visuel des CO et des établissements secondaires du 2e degré . 29 Du nouveau à la Centrale du film scolaire 31 Un laboratoire audio-visuel pour les enseignants. 32 Avec nos écrivains, centre d'intérêt pour 5e et 6e primaire. 34

Droit et politique de la jeunesse, Esquisse, Evolutions, pos-tulats 35

A l'occasion de la fête de Pâques, l'Ecole valaisanne soumet à votre méditation ce poème écrit par un prisonnier dans sa cellule et dédié à un chœur de jeunes qui s'était rendu au péni­tencier cantonal pour y apporter un pe~ de sa joie de chanter.

Le message d'espérance et d'amour qu'il véhicule sera notre façon de vous souhaiter de joyeuses fêtes de Pâques.

POEME POUR LES ENFANTS DE LUMIERE

(dédié au Chœur des Jeunes de la Cathédrale de Sion)

A la lueur d'une chandelle Sur cette feuille ma pl ume court Car je trouve la nuit belle Et mon cœur explose d'amour

Rien ne trouble la paix du silence Sinon le chant de la plume sur le papier En cette nuit pleine d'espérances Où je vous invite à oublier

Ainsi commence le voyage Du rêve ou de la réalité Vers un pays sans importance Car dans mille cartes il est cité

Baigné par des milliers d'étoiles Rien ne sert de les compter La porte du rêve se dévoile Et il suffit de se laisser glisser

Alors le temps s'efface Vous vivez dans l'infini Vous êtes de l'autre côté de la glace Et la vie tendrement sourit

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Dans cet endroit si merveilleux Fini les rancunes, la cruauté Plus que l'amour et sa beauté Dans les cœurs brille un soleil radieux

Ralliez-vous sous la lumière Chantez cet air de liberté Donnez-vous la main en signe d'amitié Chantez le refrain des enfants de lumière

L'amour est une prière Que seul le chœur connaît Dans l'amour point de misère Un sentiment plein de bienfaits.

Brisez les chaînes de la solitude Quittez l'auberge de la jalousie Pour des chemins bordés de poésie Qui mènent à la plénitude

Car frères je vous aime Et je vous chante ce poème Afin que vous tous aussi Dans l'amour soyez unis.

Un prisonnier

Les activités créatrices manuelles (ACM) dans l'enseignement primaire

1. IMPORTANCE

L'école a longtemps cultivé d'une manière exagérée les seules facultés intellectuelles, au détriment des disciplines dites secondaires, con­sidérant qu'un« bon élève» est celui qui réussit en français, en mathématique.

Cette attitude intellectualiste est une erreur à l'école primaire en tout cas; elle compromet l'évolution harmonieuse, équilibrée de la per­sonnalité enfantine, l'éloignant du réel, « émoussant son besoin de preuve, la prédis­posant à l'intransigeance et à l'individualisme, détruisant le rapport normal entre savoir et pouvoir, prétention et possibilité ».

La tendance intellectualiste doit se tempérer en reconnaissant aux autres disciplines: chant, gymnastique, dessin, peinture, activités manuel­les, l'importance de leur place dans l'éducation générale de l'enfant.

L'école se doit d'être au service de tous les enfants; elle a le devoir de contribuer à l'épa­nouissement de chacun. L'élève faible pour les disciplines intellectuelles doit pouvoir s'épa­nouir, prendre confiance en lui, se sentir -valo­risé dans d'autres branches du programme; il trouvera ainsi sa place dans la petite société qu'est l'école. Chaque élève est doué au moins pour quelque chose; c'est à l'école de lui faire

_ découvrir ses aptitudes propres et de les déve­lopper.

Une hiérarchie solidement établie doit dispa­raître pour rétablir l'équilibre des valeurs entre les disciplines du programme puisque toutes ont le même but: assurer l'évolution harmonieuse, équilibrée de la formation globale de l'enfant.

L'école primaire se doit de préparer tous les enfants à la vie: ceux qui choisiront des profes­sions libérales comme ceux qui se tourneront vers les activités artisanales ou les métiers ma­nuels.

On n'a pas toujours apprécié ceux-ci à leur juste valeur «comme si le travail des mains était moins imprégné d'intelligence, comme si ce n'était pas le cerveau qui conduit la main, comme si la technique, l'art et l'intelligence n'étaient pas inséparables ».

Il était temps de rétablir la dignité du travail manuel.

2. OBJECTIFS

Que font les enfants à l'école? Du «bricolage»? Non! Car ce terme sous­

entend: faire quelque chose tant bien que mal, sans trop savoir pourquoi.

Des« travaux manuels (TM) »? Exact, mais en partie seulement. Cette appellation est res­trictive; elle laisse supposer que l'école ne vise que les buts suivants:

- développer l'habileté manuelle; - donner le goût du travail exécuté avec soin

et minutie: . - faire acquérir la maîtrise des techniques et

la manière correcte d'utiliser les outils.

Certes, ce n'est déjà pas si mal. Mais l'école primaire n'est pas une école préprofessionnelle. Elle veut donner une autre dimension à cette « discipline ».

Des «activités créatrices manuelles ». Le terme « manuelles» reprend les buts cités plus haut. Quant au mot «créatrices », si vaste, il implique que ces activités ont pour objectif

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l'épanouissement de l'enfant dans la totalité de ses facultés.

Elles cherchent à développer:

- son sens de l'observation: éveiller sa curio­sité, lui apprendre à regarder plus et mieux;

- son imagination: enrichir sa réserve d'ima­ges intérieures, favoriser sa capacité de penser en images, parallèlement à la pensée verbale et mathématique;

- sa capacité de sentir, d'éprouver de l'émo­tion au contact du monde visuel: respecter ses réactions, son intuition dans l'approche de la réalité ;

son raisonnement: l'amener à réfléchir, à comprendre, à tirer parti de ses observa­tions, des informations reçues, à faire preu­ve de logique, de bon sens;

son originalité, sa personnalité, tout ce qui fait de chaque enfant un être unique au monde;

- son esprit de décision, d'initiative, son sens de la responsabilité: le rendre capable de choix personnels et l'aider dans son évo­lution vers l'autonomie;

- sa volonté, sa persévérance;

- son esprit d'invention et de recherche, d'im-provisation et d'expérimentation.

Ce qui implique que l'enfant ne «copie» pas, ne reçoit ni stencils, ni chablons, ne « re­produit» pas un « modèle» exposé arbitraire­ment devant ses yeux. L'enfant doit chercher en lui ce qu'il veut réaliser.

« Ici, l'adulte doit faire preuve d'humilité et se dire que, le domaine de la créativité, l'enfant est très riche, bien plus riche que lui. » (J osy Pont, Ecole valaisanne, septembre 1975).

A l'école, doivent être alternés des activités individuelles. et des travaux de groupes. Ceux­ci ont pour buts d'apprendre à l'enfant:

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à col1aborer, à partager des responsabilités;

à tolérer, à respecter les idées des autres;

- à savoir exploiter celles-ci pour s'enrichir personnel1ement;

- à mieux comprendre les autres; - à critiquer par synthèse et analyse col1ec-

tives, dans un esprit positif et de plus en plus objectif;

- à intégrer les projets individuels dans l'exé­cution du travail sans nuire à l'unité de l'ensemble.

Ces activités permettent, à l'élève, de mieux se connaître en se situant par rapport à un groupe, et au maître, de mieux comprendre chaque enfant par l'étude de son comporte­ment au sein du groupe.

«Les activités créatrices manuel1es se pré­sentent donc comme une discipline fondamen­tale de l'éducation générale.

En tant qu'acte individuel, elles assurent l'éducation personnelle de l'enfant.

- En faisant appel à ses facultés d'invention, elles lui permettent de structurer sa réalité mentale (développement intellectuel) ;

- En lui donnant l'occasion d'extérioriser li­brement sensations et sentiments, elles l'en­traînent à se libérer de ses pulsions affec­tives et à assumer sa sensibilité (dévelop­pement sensible) ;

En exigeant une certaine coordination de ses gestes, elles l'amènent à maîtriser ses mouvements (développement physique).

En tant qu'acte collectif, elles contribuent également à l'éducation sociale de l'enfant.

En effet, si l'activité créatrice est d'abord une expérience individuelle (recherche d'une réalité intérieure, affirmation de soi), elle se double cependant d'une manifestation sociale dès que la création est communiquée. Il y a alors échange, partage, occasion de comparai­son, de confrontation, donc acte d'intégration dans une collectivité. » 1

1 Plan d'études romand EA p. 1 à 15.

3. ROLE DES PARENTS

(A l'intention des maîtres qui organiseraient une réunion de parents en vue de fournir à ceux-ci des informations sur les activités créa­trices manuelles. A cette occasion, le titulaire de classe invitera la maîtresse spécialisée qui pourra donner des précisions sur l'enseigne­ment des travaux à l'aiguille à l'école pri­maire).

Les parents peuvent participer activement en aidant l'enfant à enrichir ses connaissances:

- par l'observation des formes, des maté­riaux, des couleurs, des objets familiers et surtout par l'observation de la nature: fleurs, oiseaux, nuages, arbres, animaux, etc. ;

- par la description: expliquer à l'enfant les détails des plantes, des animaux, des objets qui nous entourent. Les enfants sont curieux et friands d'explications;

- par la narration: raconter des histoires, écouter des contes sur disques; l'enfant crée en lui tout un cinéma; il invente des images intérieures qu'il .pourra extérioriser par le dessin, la peinture, le découpage et le collage, le modelage, plus tard, par le texte (composition française) ;

- par la documentation: livres, revues: pho,­tos, journaux d'enfants, documentaIres a la télévision. Par exemple: l'odyssée du commandant Cousteau «Entre feu et glace» suscitera la curiosité des enfants pour les pingouins, qu'on pourra dessiner, découper, coudre, tricoter, modeler à l'école;

- par le dialogue avec l'enfant. Celui-ci sera d'autant plus intéressé par un sujet qu'il sentira que papa et maman s'y intéressent aussi. Quelle belle occasion de rapproche­ment entre parents et enfants!

Tout cela sera plus aisé si les élèves con­naissent une semaine à l'avance le programme d'ACM: poissons, hiboux., papillons, véhicu­les, etc.

On aborde ici un point parfois délicat: l'ac­cueil réservé par les parents aux travaux que l'enfant a réalisés lui-même à l'école et qu'il est fier et joyeux de montrer à papa et à ma­man.

- Parents qui ne comprennent pas et accueil­lent malles objets maladroits que leur en­fant rapporte de l'école. D'une phrase en­core plus maladroite, certains parents peu­vent démolir tout l'enthousiasme qui a ani­mé leur enfant durant la création de son œuvre. Ces parents doivent rechercher le dialogue avec le maître (ou la maîtresse) qui leur donnera les explications souhaitées et pourra lui-même tirer profit des ré­flexions des parents.

Travail d'un groupe d'élèves de 3P: panneau col­lectif «Le Village» (papier déchiré, papier découpé, et collage) sur feuille de 100 x 70.

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- Accueil chaleureux, mais pas de l'admira­tion fausse et exagérée.

Laisser l'enfant parler de ce qu'il a fait, des difficultés qu'il a dû surmonter, du plai­sir qu'il a éprouvé.

Mettre en valeur son travail au moins pendant quelque temps; lui proposer mê­me de le refaire à la maison .

Ne pas juger l'objet en soi, mais l'effort que l'enfant a dû fournir et petit à petit les progrès qu'il réalise. Car les travaux sont exé­cutés de A à Z par les enfants. Ils sont le reflet de l'enfant, naïf et spontané de 6 à 8 ans, plus

Matériel de récupération: disamares d'érables . Réalisations d 'un cours de Ire année, garçons et filles.

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curieux des techniques et peut-être moins spon­tané par la suite.

Les parents peuvent aider l'enfant à récupé­rer des matériaux: restes de tissus, de laines, de journaux, débris de bois, fils électriques, cartons, etc.

4. TRAVAUX A L'AIGUILLE (TA)

En 1re et 2e primaires, le programme ro­mand prévoit les mêmes activités créatrices manuelles pour garçons et pour filles; c'est la raison pour laquelle, à ces degrés, les cours sont mixtes.

Dès la 3e primaire, les TA ont une place bien définie dans la grille-horaire du Valais romand: 1 h. 30 par semaine.

Tout en reconnaissant l'importance et la né­cessité de l'enseignement des TA aux filles, les responsables de la coordination romande ont estimé que les ACM ne devaient pas être un . privilège réservé aux garçons. Aussi le Dé­partement de l'instruction publique du Valais a-t-il fait la part des choses en attribuant aux filles 1 h. 30 / semaine pour les ACM et 1 h. 30 / semaine pour les TA, tandis que les garçons ont 3 h. / semaine d'ACM (dessin et peinture non compris).

Dès la 3e primaire, les filles apprennent les techniques de base de la broderie, du crochet, du tricot et de la couture et les appliquent en confectionnant des objets qui répondent à leurs goûts, à leurs intérêts, à leurs capacités, à leur imagination, à leur sensibilité.

1 • •

La machine à coudre apparaît, dès la IVe année, à l'école primaire, et connaît un grand succès.

« Les techniques des TA donnent à la fillette la possibilité de s'exprimer librement dans la réalisation d'objets de son choix. Elles permet­tent une ouverture vers la créativité 1 », ce qui occasionne une modification de l'enseignement traditionnel:

Les écolières ne confectionnent plus toutes le même objet proposé par la maîtresse qui ne laissait souvent à ses élèves que le choix des coloris, de la laine, du tissu.

L'esprit de créativité souffle aussi sur les travaux à l'aiguille comme sur les autres disci­plines du plan d'études.

Exemple: Un carré tricoté deviendra sou­ris, chat, hibou, lapin, fleur, etc. selon l'ima­gination et la sensibilité de chaque élève.

Autre possibilité: ces carrés multicolores et de grandeur différente serviront à la réalisation d'une œuvre col1ective imaginée par le groupe d'élèves: le village, un train, un clown. Les fil­lettes auront appris à tricoter en apprenant la

1 Plan d'études romand EA p. 16.

même technique que leur maman mais en l'ap­pliquant de manière différente.

Autre exemple: les fillettes apprennent au­jourd'hui les mêmes points de broderie qu'au­trefois leur maman. Mais au lieu de broder des lignes ou des motifs «décalqués », les élèves dessinent elles-mêmes un motif sorti tout droit de leur imagination.

Autre possibilité : la broderie se prête ad­mirablement à la création d'une œuvre collec­tive, par exemple : panneau mural.

«Les élèves ne peuvent pas broder ce qu'el­les dessinent, entend-on souvent, car elles ne sa­vent pas dessiner. » A quoi il n'y a qu'une ré­ponse: c'est en dessinant que l'enfant apprend à dessiner. Or le dessin n'entre pas dans les compétences de la maîtresse spécialisée. C'est le titulaire de la classe qui en est responsable en plus des 3 h. / semaine accordées au ACM.

(Ouvrage conseillé aux titulaires de classe: «Mains d'enfants, mains créatrices» de Gott­fried Tritten (buts et moyens, pages 9 à 14, méthodologie, pages 14 à 18, etc.)

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« Une chaussette reste une chaussette, diront certains; il est difficile de demander aux élè­ves de l'imaginer. }) Cette assertion est à la fois vraie et pas vraie.

Vraie: la réalisation d'une paire de chaus­settes ou de chaussons de cabane munis de semelles, est soumise à des lois morphologiques immuables!

Pas vraie: avec de l'imagination, une chaus­sette peut devenir tire-lire, tête de cheval, de lapin, de clown , de fillette à longues tresses, botte de Saint-Nicolas, etc.

La maîtresse spécialisée montrera aux pa­rents réunis les travaux entrepris ou réalisés par les filles de la classe et donnera les explica­tions souhaitées.

5. CONCLUSION

Il est un texte merveilleux que j'aimerais rappeler à l'attention des lecteurs de l'Ecole valaisanne:

EXPRESSION ARTISTIQUE: LA CREATIVITE La tapisserie de la Jeune Egypte L'expérience de Wissa Wassef (Guy Revaz). (Ecole valaisanne de juin 1975 No 10, pages 10, Il et 12) dont voici des extraits:

« ... Les enfants n'ont sous les yeux aucune œuvre d'art à copier.. . L'enfant ne sait pas se défendre contre la critique des grandes per­sonnes ... La tapisserie est (pour Wissa Wassef)

10

Les élèves ne «décalquent» plus; elles dessinent, coupent, brodent ou cousent des personnages, ani­maux ou autres motifs, sortis tout droit de leur imagination .

le moyen ... de créer une activité basée sur une réunion de l'âme et du corps, une fusion équi­librée de l'art et du travail manuel. .. })

S. Dubois

Matérialisation Thème d'activités: «INNSBRUCK}) Classe de 1re enfantine

1. Une situation de vie

A l'occasion des Jeux olympiques d'hiver, nouS avons décidé de faire une maquette.

Au départ de cette situation; un problème. «Comment réaliser ce projet? »

2. Discussion

C'est un gros travail: il faut construire des chalets, des montagnes, des lugeurs, des pati­neurs, des skieurs, des bobeurs, des sapins, des touristes et le téléphérique.

Nous ne pouvons tout faire en une fois, il faudra plusieurs jours.

Nous devons partager le travail, nous ferons des groupes de travail.

3. Observation

Lecture d'images: «Caroline aux sports d'hi­ver » Une histoire ... pour se faire une idée.

Chaque leçon est avant tout un enrichisse­ment de langage.

4. Bricolage

Choix des matériaux

Papier argenté, rocher, ouate Boîtes d'allumettes pour les chalets et les luges Pinces à linge pour les patins et les luges Des poupées en bois de différentes grandeurs l?u carton, du tissu, de la pâte à modeler, plu­Sleurs boîtes et le toit de la maison de poupée pour la piste de luge

1

Mise en place des montagnes

Nous plaçons en premier lieu le décor, avec les boîtes que nous recouvrons de papier rocher, puis d'ouate

Nous faisons tous les éléments.

5. Structuration spatiale

L 'institutrice réunit les enfants devant la re­présentation et non autour car les enfants doi­vent tous avoir une vision identique de la ma­quette.

Nous allons mettre de la vie dans notre ma­quette

X pose le chalet derrière la patinoire

y pose un autre chalet à côté du premier

Olivier place les touristes autour de la patinoire

Sandra met les patineurs sur la glace

La maîtresse place aussi les objets et demande aux enfants de les situer

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Page 8: L'Ecole valaisanne, avril 1976

Elle corrige les erreurs et insiste pour obtenir une réponse précise

Elle invite aussi quelques enfants à placer eux-mêmes leur travail et à questionner les autres enfan ts

Elle invite les élèves à observer un coin de la maquette, puis à se retourner. Elle change un élément, ou elle en ajoute un autre puis de­mande aux enfants d'exprimer l'action accom­plie (mémoire de situation) '" et tout ce qui pourrait encore se faire.

La matérialisation est une activité riche en expériences et en vocabulaire. Les enfants ont eu beaucoup de plaisir et d'intérêt pour cette réalisation parce qu'elle répond au « besoin de construire» propre aux enfants de cet âge.

Tous sont impliqués dans la tâche et chacun est conscient de sa responsabilité.

Jacqueline Moix

Le tissage

Le tissage est un art très ancien; les tissus sont formés par l'entrecroisement des fils ho­rizontaux appelés «trame» avec des fils ver­ticaux que l'on nomme « chaîne». C'est ainsi que sont faits les nappes, les draps et tous les tissus de vêtement, qu'ils soient en laine, en coton, en soie ou en fibres synthétiques.

Une bourse sans ourlet

Un petit« métier à tisser» en carton à bords entaillés comme sur la photo, une aiguille, des bouts de laine. Préparer les fils de la chaîne en entourant complètement le carton ainsi de suite jusqu'à ce que le carton soit entièrement garni, attacher l'extrémité de la laine. Com­mencer à tisser en passant sur etsous la chaîne,

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sur les deux côtés du carton Continuer le tra­vail jusqu'à ce que le carton soit entièrement garni. Glisser les fils de la chaîne sur le fond du carton et retirer la bourse. Terminer en y ajoutant une poignée tressée, un bouton et une bride. Pour faire un tapis à franges, un panneau ou une trousse, attacher une des ex­trémités du fil à l'angle supérieur du carton en passant le fil entre les encoches et non tout autour le long du dos du carton. Les fils sont donc tendus sur un seul côté du carton.

Attacher l'autre extrémité du fil. Passer la laine alternativement dessous et dessus les fils de chaîne. Répéter ce processus jusqu'à ce que le carton soit ainsi complètement recouvert. Soulever les fils de chaîne. Rentrer tous les fils

de terminaison (trame) dans le corps du tissage avec l'aiguille. Plier 2 fils de 12 cm de long en deux, les nouer à chaque extrémité.

Finition de la trousse : plier l'ouvrage en deux, coudre les côtes sur l'envers au point de surjet avec la même laine, coudre là fermeture à glissière.

Couper la doublure pour qu'elle ait 1 cm de plus que la trousse en hauteur et 2 cm en largeur, coudre les côtés;

Retourner la doublure, en «coiffer» la trousse pour coudre le bord après avoir fait un repli sur la bande de la fermeture à glis­sière, par petits points d'ourlet.

J. Gay

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Page 9: L'Ecole valaisanne, avril 1976

La SPVal propose ...

A tous nos collègues enseignants,

Cet été, ,~omme.à son habitude, le Départe­ment de lmstructIOn publique nous offre un large éventail de cours de perfectionnement. P.ourtant, contrairement aux sessions pédago­!?iIques des années précédentes où l'introduc­tIon du programme romand nous imposait un recyclage dans des branches bien détermi­nées,. cette session d'été 76 nous laisse, à part certams qui devront poursuivre leurs efforts dans la seconde langue, devant l'embarras du li bre choix. Chacun en effet va se demander quelle. discipline lui procurera un impact pé­dagogIque plus . efficace pour une éducation complète de l'élève.

Or, i~ e~t une discipline culturelle, trop sou­vent neghgée, qui favorise grandement l'ou­ve!"ture d' es~rit chez le maître et, par le fait meme, contnbue à l'épanouissement de l'en­fant: l'éducation musicale. Combien d'entre no.us n'ont-ils pas déjà vécu l'expérience mer­veIlleuse d'une classe remplie d'enthousiasme pour un chant bien interprété ou pour une œuvre classique présentée sous un aspect at­trayant? Cet enthousiasme, nous l'avons cons­taté avec surprise parfois, se répercute indubi­tablement sur l'ensemble des branches d'étude. Combien aussi, malheureusement, s'étonnent et souvent se plaignent de sentir chez leurs élèves une nervosité excessive ou une apathie décon­certante ? Face à ce problème, n'est-il pas bon, chers collègues, de' nous demander si nous ac­cordons toujours assez d'importance aux dis­ciplines artistiques et en particulier au chant?

14

Conscient de ce phénomène, le Comité SPVal nous lance un appel à tous, férus ou néophites, pour que nous profitions de la « pause », avant l'introduction de l'éducation musicale dans le programme romand.

Profiter de la pause, c'est-à-dire nous mettre en route pour le chant, assimiler ce qui a été fait ou encore nous renouveler dans notre ma­nière d'enseigner cet art difficile.

A cet effet, signalons que le programme des cours de chant facilite notre participation: ces cours ont été décentralisés en partie. Du 21 au 25 juin, Martigny, St-Maurice et Sion accueil­leront les adeptes de Ward (1er degré, 1re par­tie) ; la deuxième partie de ce premier degré sera abordée la semaine suivante, du 28 juin au 2 juillet, à Sion et à St-Maurice. Durant ces deux semaines auront lieu à Sion les cours Ward 2e degré.

Quant à la session pédagogique, elle nous proposera, à côté du premier degré Ward, une nouveauté dans l'enseignement de la musique à l'école primaire : l'initiation musicale par le disque, cours donné par Monsieur Baruchet.

Puissions-nous, chers collègues, nous impré­gner de cette parole de Debussy: «La musique doit humblement chercher à faire plaisir », en étant convaincus que cet art figure parmi les rares plaisirs dignes du qualificatif «VRAI ».

Pour la SPVal : François Mottet

1

SPR J Président

J .. J . Maspéro, Genève

+-1 Section Siw, } ~ Section Month,y 1

COMITE CANTONAL SPVal Président: P.A Carron, Versegères Prés. Prés. AL. Tagan, Massongex Liliane Melly Vice.présidente

C.I.M. C. P. L. Perruchoud, Chalais Présidente Président

Vincent Dussex, Sion Marion Salamin, Veyras Gasp. Fournier, Sierre ~ Section St-M.ud" J 1 Section Hé,,", J Gisèle Muller, Sion Maria Jean, Ayent Hélène Salamin, Sion Prés. Prés.

Fr. Mottet, St·Maurice Maria Jean, Ayent Firmin Riand, Sion R. Broccard, Ardon Michel Pralong, Suen

C. Fumeaux, Premploz M.·J. Solioz, Riddes St. Coudray, Vétroz

r S"tion Sion

r J. Vuignier, Martigny Josina Fellay, Orsières J .·M. Farquet, Levron ~ S"tion Ent"mont J

Prés. A ·M. Moulin, Orsières Fr. Mottet, St·Maurice Marcel Carron, Fully Prés. Daniel Tornay, Orsières Vincent Dussex, Sion

C. Melly, Collonges P.·M. Gabioud, Cl. Coulon, Champéry Troistorrents

Y. Rouiller, Monthey Alexis Emonet,

Et. Vouilloz, Vernayaz

1 Section Conth,y r Délégué du comité secrétaire·caissier,

Délégué du comité ~ Section Ma<tigny J Prés. R. Broccard, Ardon Sem brancher Maria Jean, Ayent Prés. Jean Fontanllaz, Vétroz J .. c. poncioni, Martigny

1

~ J E.N. institutrices, dir. E. N. instituteurs, dir. • 1 Sr J .·B. Bérard Johann Roten F .M.E.F.

C. R. président

A Chastonay, Sion J F.Y.AP. prés.

-' Henri Marin, Sion 1

Prés. Bernard Bornet

J ./. T Secr. Erasme Pitteloud

J C.O.A. prés. 1 C.D.B. p,é, 1 AV.P.E.S. pre.. Il AE.P.S.V.R. p'é,. Rue Pré·Fleuri 9, Sion A Fauchère, Martigny Raphy Héritier: Savièse Charles Borel, Bex J .·P. Michellod, Sierre

Chaque lecteur de l'Ecole valaisanne a pu se renseigner de façon abondante, dans le nu­méro spécial de mars, sur la coordination ro­mande de l'enseignement. Il m'a paru néces­saire, dans ce numéro d'avril, de rappeler à chaque membre de la SPValles structures de sa société.

Par le tableau ci-dessus, j'espère apporter à chacun les renseignements indispensables à un contact aisé avec les différents représentants des enseignantes et enseignants valaisans au sein de leur organisation. Ce schéma permettra en outre de connaître les organisations avec les­quelles la SPVal est en liaison ainsi que les personnes responsables de ces organisations.

Au moment où l'on parle de syndicats d'en­seignants sur le plan romand, alors que les der­nières statistiques concernant la pléthore mon­trent que le Valais est le seul à y échapper pour le moment (cf. Educateur de la fin mars), il se­rait bon que tous prennent conscience de l'im­portance de nos organisations professionnelles et du rôle éminent qu'elles ont joué jusqu'ici. C'est donc un devoir pour chaque enseignante et enseignant valaisans de ' s'y intéresser, ?e participer à leur activité et de les soutemr, puisque c'est tout de même gr~ce à. elles que nous connaissons encore une sItuatIOn stable dans l'enseignement.

EXPLICATION DES SIGLES. D.I.P. Département de l'instruction publique S.P.R. Société pédagogique romande C.R. Caisse de retraite F.M.E.F. Fédération des magistrats, enseignants et fonc­tionnaires C.P. Commision pédagogique C.lM. Commission des intérêts matériels S.P.Val. Société pédagogique valaisanne E.N. Ecole normale A.E.P.S.V.R. Association d'éducation physique scolaire du Valais romand F.V.A.P. Fédération valaisanne des associations péda­gogiques C.O. Cycle d'orientation A.V.P.E.S. Association valaisanne des enseignants secon­daires, 2e degré

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Page 10: L'Ecole valaisanne, avril 1976

Présentation de la section travaux manuels de

des maîtres au CO

Dans le numéro de septembre 1975 de l'Eco­le valaisanne, nous apprenions que les maîtres enseignant au CO division B s'étaient groupés en «Association des enseignants du Cycle d'orientation, division B » (AE. COB).

Un regroupement pour une subdivision im­médiate en sections: - maîtres généralistes - maîtresses techniciennes en économie fa-

miliale - maîtres de travaux manuels

Cette dernière section fut la première à se constituer officiellement. Elle nous présente au­jourd'hui les grandes lignes de ce qu'elle fut avant de le devenir.

Les débuts des travaux manuels au ·niveau secondaire

La mise en place du Cycle d'orientation dans la nouvelle structure de l'Ecole valaisanne a fait apparaître une discipline que d'aucuns con­sidèrent comme nouvelle: les travaux manuels pour garçons.

Pourtant si son introduction ~fficielle date de 1962 (Loi sur l'instruction publique), l'école régionale de Sion (anciennement école indus­trielle) les avait au programme depuis bien longtemps; les écoles de promotion les accen­tuèrent encore; la Suise allemande les avait in­troduHs dix ans plus tôt; Genève, Vaud et Neuchâtel nous précédaient également.

La formation des maîtres de travaux manuels

Tout d'abord confié aux titulaires de classes de promotion, qui étaient tenus de suivre des cours de techniques de cartonage et du travail

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sur bois, cet enseignement imposa, par suite de l'augmentation des effectifs de classes, de la concentration régionale, de la spécialisation des maîtres, la création d'un nouveau poste, celui de maîtres de travaux manuels.

Le Département de l'instruction publique édicta alors un règlement de formation de ces maîtres et exigea un cours de :

- technique du cartonnage - technique du bois - technique du métal - dessin technique - vannerie

4 semaines 4 semaines 4 semaines 1 semaine 1 semaine

Cette formation s'acquérait par la fréquen­tation des cours normaux suisses, cours orga­nisés chaque année dans un canton différent. Les frais, à la charge des participants d'abord, furent progressivement pris en compte par no­tre trésorerie d'Etat.

Actuellement, il semble que le bénéfice (tant pour les finances étatiques valaisannes que pour les maîtres) soit plus grand en organisant l'équivalent des cours normaux suisses en Va­lais. Ainsi, durant l'été 1976 déjà, 4 cours de base seront offerts au choix des maîtres: car­tonnage, métal, dessin technique et vannerie.

L'organisation interne des maîtres de travaux manuels

De 6 au début, 17 en 1967, les maîtres de TM sont aujourd'hui 59 en fonction.

En 1963 l'idée d'une amicale était émise et en 1967, un comité fut nommé (pour durer jusqu'en 1976 !) ; il se composait de :

MM. Robert Défago, président Paul Allégroz, vice-président Michel Jourdan, secrétaire-caissier

;p

Le Département de l'instruciton pu blique eut le mérite et le bon sens de consulter cette as­sociation (particlièrement par l'intermédiaire de M. Paul Allégroz) et de se faire conseiller. C'est ainsi que le comité fut appelé à : _ élaborer un projet de programme d'ensei­

gnement des TM - définir les normes pour l'engagement et la

formation des maîtres - étudier l'ouverture et l'équipement des ate­

liers.

Situation actuelle Aujourd'hui, l'on peut résumer la situation

ainsi : - des contacts, nombreux et fructueux, se

sont établis entre le Service cantonal de l'enseignement secondaire et notre Associa­tion;

- la section s'est rattachée à l'AE.COB ; - des responsables de l'enseignement des TM

sont désignés dans chaque centre; - M. Paul Allégroz assumera la responsabilité

de la coordination de cet enseignement en Valais romand, et la liaison avec le service cantonal de l'enseignement secondaire;

- un nouveau comité est en place et se com­pose de : Roger Salamin, Sierre, président Guy Praplan, Sion, vice-président Georges Carraux, Vouvry, caissier Pierre Fellay, Bagnes, secrétaire Cyrille Philippoz, St-Maurice, liaison avec l'Ecole valaisanne;

- du renouveau est dans l'air! Suite au pro­chain numéro.

Michel Jourdan Roger Salamin

AUX ENSEIGNANTS DU DISTRICT DE SION

« Amitié dans la culture Culture de l'amitié »

Come annoncé dans notre dernier message, une rencontre / échange de vues des ensei­gnants du district aura lieu en mai prochain

sur le thème du dernier Congrès SPR de Ge­nève: «ECOLE: PERSPECTIVES NOU­VELLES».

Monsieur Jean-Pierre Rausis et Madame Gertrude Pralong, respectivement président et membre de la Commission du Rapport du Congrès, ainsi que M. Jean-Luc Bagnoud, sous-directeur de l'Ecole normale des garçons, ont eu la gentillesse d'accepter de venir nous présenter en cette occasion une synthèse -ou leurs propres réflexions - sur le thème en question. Nous leur sommes très reconnais­sants.

Lieu de rencontre : Sion, Hôtel du Rhône, rue du Sex 8, 1er étage. Date et heure: Vendredi 7 mai à 20 heures. Plan de la soirée: Exposés et discussion.

Quelques recommandations: - Retenez dès ce jour cette soirée. - Relisez le document du Congrès. - Venez apporter votre point de vue. MERCI.

Comité du district

CORRESPONDANCE SCOLAIRE

Directeur d'une petite école rurale de 40 élè­ves dans le centre de la France, j'ai l'honneur de vous faire savoir que mes élèves ont mani­festé le désir de correspondre avec les élèves d'une petite école de votre canton. (L'adresse m'ayant été fournie par l'Ambassade de Suisse à Paris). Vous serait-il possible, s'il vous plaît, de me communiquer le nom et .l'adresse d'une école de votre région qui désirerait échanger une correspondance scolaire qui, j'en suis sûr, serait fructueuse et enrichissante pour nos élè­ves.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, avec mes remerciements anticipés, l'expression de mes sentiments respectueux.

Claude Griveau, directeur d'école 41330 Saint-Bohaire France

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Page 11: L'Ecole valaisanne, avril 1976

Informations officielles

Service cantonal de l'enseignement secondaire

DECISION DU CONSEIL D'ET A T DU 3 MARS 1976

CONCERNANT LE TRAITEMENT DU PERSONNEL ENSEIGNANT

DANS LES CLASSES DU CYCLE D'ORIENTATION

1. Dans les classes de la division A du cycle d'orientation l'enseignement est assuré, en prin­cipe, par les maîtres secondaires du 1er degré.

2. Dans les classes de la division B du cycle d'orientation l'enseignement est asuré, en prin­cipe, par les maîtres ayant suivi la formation complémentaire prescrite par le Département de l'instruction publique.

3. En casde nécessité, les maîtres secondaires de la division A peuvent également enseigner quelques heures en division B aux mêmes con­ditions qu'en division A.

4. Les maîtres de la division B peuvent être appelés à donner des cours en division A, aux mêmes conditions qu'en division H, dans les branches suivantes: dessin technique et dessin à main levée, chant et musique, travaux ma­nuels et économie familiale, gymnastique, sté­nographie et dactylographie.

5. Les enseignants ayant occupé un poste de maître secondaire du 1er degré avant l'intro­duction du cycle d'orientation (1974-1975) et qui, pour des raisons d'organisation interne, doivent enseigner transitoirement en division B continuent de bénéficier de leur traitement de maître secondaire. Toutefois, la commission scolaire ou la direction d'école est tenue de leur

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restituer une place en division A dès qu'un poste devient libre.

6. Les maîtres secondaires du 1er degré exer­çant leur activité en division B ont droit au traitement d'un maître de division B. Ils peu­vent toutefois, pour des raisons d'organisation, donner quelques heures (10 heures au plus) en division A tout en bénéficiant pour ces der­nières du traitement servi aux maîtres de la division A. Leur traitement est alors calculé proportionnellement au nombre d'heures heb­domadaires effectives dispensées dans chaque degré d'enseignement et la moyenne pluran­nuelle n'est pas applicable. Dans chaque cas, une autorisation préalable du Département de l'instruction publique est exigée.

7. La commission scolaire ou la direction d'école doit obtenir l'accord du Département de l'instruction publiqlJe avant d'ouvrir une nouvelle classe. Avec cette autorisation, la di­rection de l'école reçoit, le cas échéant, l'auto­risation de mettre au concours un nouveau poste pour la division concernée.

8. Toute nouvelle nomination du personnel enseignant doit être soumise à l'agrément du Département de l'instruction publique avec mention des heures attribuées.

9. Les cas non prévus par la présente décision ainsi que les cas exceptionnels sont du ressort du Département de l'instruction publique.

10. Le Département de l'instruction publique est chargé de l'application de la présente dé­cision qui entre en vigueur immédiatement.

Sion, le 15 mars 1976.

Office du personnel ANALYSE DES FONCTIONS

ETAT DU VALAIS (Corps enseignant et administration)

L'analyse générale des fonctions suit son cours.

1. Les résultats intermédiaires dont il a été fai t mention dans 1'« Information 3 », existent sous forme de projet. Ils seront prochainement présentés au Conseil d'Etat. Il s'agit: - du plan de classement:

répartition des fonctions selon les catégories et la ,hiérarchie

- des modèles de classement: attribution d'une position-type dans tous les critères. Celle-ci reproduit ce qu'il y a de commun, d'équivalent ou de typique à toutes les fonctions concrètes ayant à la base cette désignation

- des descriptions de modèles: c'est-à-dire des modèles de classement saisis en mots d'après des règles précises. Ils ser­vent de moyen pour le classement de fonc­tions concrètes.

Après l'approbation de cet instrumenta­rium se déroulera la phase de classement (at­tribution) de toutes les collaboratrices et de tous les collaborateurs dans le plan de classe­ment mentionné ci-dessus. Cela s'exécutera en étroite collaboration avec les supérieurs.

Parallèlement se déroule la calculation du salaire proprement dit, étayé entre autres par des comparaisons globales de salaire hors de l'administration.

Nous voudrions, à cette occasion, vous rap­peler les buts fondamentaux de l'analyse gé­nérale des fonctions . Ils consistent avant tout: - à élaborer un instrument de direction; - à en assurer l'assistance irréprochable dans

le cadre d'une réorganisation permanente; - à provoquer les mesures d'organisations op­

portunes;

Voir les Ecoles valaisannes: No 1 - 1974, No 2 - 1974, No 6 - 1975, No 1 - 1975.

- à permettre au mieux, à long terme, une justice salariale.

2. Comme vous le sa vez déjà, le Conseil d'Etat nous a chargés en sus d'élaborer un concept de salaire intégral.

Son but consiste - à partir du salaire de base - (résultant de l'AGF) à déterminer et à coordonner soigneusement les divers compo­sants du salaire. Un de ces composants du salaire sera probablement aussi la part due à la qualification (en partie existant dans l'ac­tuelle prime au mérite). Pour se déterminer, il est nécessaire de réfléchir sur ce système de qualification et d'en étudier à fond la procé­dure d'exécution.

Afin de remplir ces exigences d'une manière optimale, le Conseil d'Etat a nommé un groupe de travail. Sa composition est la suivante:

Président: M. E. Grichting, chef de l'Office du personnel Remplaçant: M. Dr F. Schiiren, expert du HWI Membres: Mme S. Reichenbach, directrice du Centre mé­dico-éducatif« La Castalie », à Monthey MM. E . Arlettaz, administrateur de la Caisse

publique cantonale d'assurance-chôma­ge et président de l'Association des fonctionnaires P. Bonvin, chef du service administratif du Département de l'instruction publi­que B. Bornet, préposé à l'Office du touris­me et président de la FMEF J.-C. Lugon, chef du service du conten­tieux du Département de l'intérieur G. Magnin, chef du service des Ponts et Chaussées E. Schmid, commandant de la Police cantonale.

Ce groupe s'est mis intensément au travail avec le Comité central d'experts. En temps vou­lu, vous serez informés, d'une façon plus dé­taillée, sur les résultats et les étapes ultérieu-res.

E. Grichting

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Page 12: L'Ecole valaisanne, avril 1976

IMPORTANTES PRISES DE POSITION ET DECISIONS

DE LA CONFERENCE SUISSE DES DIRECTEURS CANTONAUX DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Le Il mars 1976, la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) s'est réunie à Berne en séance plénière sous la présidence du conseiller d'Etat A. Gil­gen, de Zurich, et en présence du conseiller fédéral H. Hürlimann, chef du Département fédéral de l'intérieur.

La Conférence s'est d'abord prononcée sur le rapport d'un groupe de travail que l'OFIAMT avait chargé d'étudier les problèmes de la jeu­nesse et du marché du travail. Aux termes d'une discussion approfondie, la Conférence a décidé de recommander, à tous les cantons qui ne l'ont pas encore fait, la mise en place de la neuvième année scolaire obligatoire. La di­xième année scolaire doit rester facultative, et il conviendra que l'enseignement y tienne comp­té, d'une part, des élèves désireux d'étendre leurs connaissances et, d'autre part, de ceux qui ont connu des difficultés au cours. d~ leur scolarité; cet enseignement devra serVlf a 1?er­mettre ou faciliter le choix d'une professlOn. En ce qui concerne la pléthore d'enseignants, les cantons entendent procéder d'abord à un relevé de l'état présent et à un échange d'in­formations sur les mesures prises ou projetées pour remédier à la situation.

La consultation sur le rapport «Enseigne­ment secondaire de demain» 1 a fait l'objet d'un rapport d'évaluation. Après en avoir pri connaissance, la Conférence a adopté des re­commandations et des décisions sur la réforme de l'enseignement secondaire; elle a, en outre, chargé sa Commision de l'enseignement secon­daire d'étudier deux questions importantes: la réduction du nombre des disciplines exigées pour la maturité et celle du n~mbre .des types de maturité. Cependant, un pomt dOIt demeu-

1 Voir Ecoles valaisannes No 2 - 1974, No 9 - 1975.

20

rer acquis: l'enseignement secondaire a pour mission de donner aux élèves les connaissances et la maturité d'esprit nécessaires pour qu'ils accèdent sans examen aux études universitai­res, quelle que soit la faculté choisie, et il im­porte que le niveau de la maturité demeure constant ou même qu'il soit amélioré.

La Conférence a ensuite souscrit au principe d'une contribution des cantons sans université à l'augmentation de la capacité d'accueil pour les études cliniques de médecine. Le montant de cette' contribution et la clé de répartition seront arrêtés lors de la prochaine séance plé­nière.

Le secrétaire général de la Conférence, le prof. E. Egger, a enfin renseigné les chefs des départements de l'instruction publique sur l'état des travaux préliminaires concernant les relevés statistiques scolaires en Suisse. Dans la situation actuelle, deux .autres types de statis­tiques s'imposent de toute urgence: la pre­mière, sur la carrière scolaire des élèves du niveau post-obligatoire; la seconde, sur les en­seignants. Par ailleurs, il serait souhaitable d'examiner les modalités de statistiques finan­cières dans le domaine de l'enseignement.

Genève, secrétariat CDIP, 23 mars 1976.

LES JEUNES ET LE MARCHE DU TRAVAIL

1. La CDIP prend acte du rapport «Les jeunes et le marché du travail ».

II. L'exécution des mesures proposées est de la compétence d'instances diverses.

III. Quant aux propositions relatives à la prolongation de la scolarité, la CDIP adopte la position suivante: 1. La durée de la scolarité obligatoire, selon

le Concordat sur la coordination scolaire, est de 9 années.

2. Les cantons qui n'ont pas eücore réalisé la scolarité obligatoire de 9 ans sont invités à faire ce pas dès que possible.

3. Si des cantons étudient ou envisagent l'in­troduction d'une 10e année scolaire, il con­viendra - que cette dixième année soit facultati:,e,; - qu'elle soit destinée, d'une part, aux ele-

ves particulièrement désireux de com­pléter leur formation sc~l~ire et, d'aut,re part, aux élèves défavorIses.o~ .r~tar?es, qui auraient ainsi la POS~l~lhte d ap­prendre par la suite un metler ;

- qu'elle serve avant tout au choix d'une profession.

La Conférence n'envisage pas de porter de manière générale à 10 ans la du:ée ,de la scolarité obligatoire. A longue echea~1ce, une telle mesure se révélerait du reste ma­déquate pour combattre le chômage des jeunes.

IV. La CDIP lance un appel aux milie~x de l'économie et de l'administration pour qu'Ils maintiennent et même, si possible, augmentent le nombre des places d'apprentissage.

V. En ce qui concerne le chômage dans la profession enseignante, à la suite de la réces­sion, il est recommandé aux cantons - d'informer régulièrement le Secrétariat de

la CDIP sur les mesures prises et projetées pour combattre une piéthore d'el:seignant.s ; d'établir une statistique des enseIgnants all1-si que des prévisions sur leurs besoins en enseignants.

Berne, séance de travail de la CDIP, 11 mars 1976.

RAPPORT « ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

DE DEMAIN»

La Conférence adopte - après les avoir amendées -les propositions présentées par le Groupe d'évaluation de la consultation sur « L'enseignement secondaire de demain ». Elle approuve les recommandations et prel:d les dé­cisions suivantes qui concernent ul1lquement ce qui ressort avec évidence de l'examen ap­profondi de l'ensemble des réponses à la consul­tation. Cela revient à dire qu'elles ne corres-

pondent pas dans toutes les parti~s au modèle préconisé dans le rapport « EnseIgnement se­condaire de demain ».

1. La Conférence recommande aux cantons d'appuyer et d'encourager chacun, dans le secteur de son ressort, la réalisation de ré­formes dans les gymnases. De telles réformes doivent être entreprises en fonction des objectifs généraux suivants: a) elles doivent être organisées sous for­

me d'expériences qui permettent une évaluation critique ainsi que les amen­dements correspondants et, le cas éché­ant, l'adaptation à de nouvelles condi­tions;

b) elles doivent tendre à établir un nouvel équilibre entre les discipli~es obl~gatoi­res et les disciplines à optlOn qUI, tout en sauvegardant la validité générale des certificats de maturité, favorise en même temps le développement individuel de la personne ; , . .

c) les plans d'études et les al:~ees s~olaI:es entre la fin de la scolante oblIgatOIre et l'examen de maturité doivent être répartis de manière à permettre une in­dividualisation accrue de l'enseigne­ment;

d) dans les années qui précèdent la fin de la scolarité obligatoire, on prendra, en tenant compte des particularités de cha­que région, les mesures 'pr?pres .à amé­liorer l'observation et 10nentatlOn des élèves dans le sens d'une orientation sur les professions et les études.

2. La Conférence donne à la Commission de l'enseignement secondaire les mandats sui­vants: a) étudier des propositions de modifica­

tions des prescri ptions concernant la maturité en vue de réduire, dans une mesure appropriée, le nombre des disci­plines ou des matières enseignées au profit d'un enseignement plus approfon­di, en garàntissant le niveau général de la maturité;

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Page 13: L'Ecole valaisanne, avril 1976

b) examiner dans quel sens et de quelle manière il serait possible d'introduire une réduction ou une concentration du nombre des types de maturité.

3. La Conférence présente, au moment voulu, au Département fédéral de l'intérieur la pro-

position d'introduire dans l'Ordonnance 1

fédérale sur la reconnaissance de certifi­cats de maturité un nouvel articles qui cons­titue la base légale d'expériences scolaires dans le sens défini aux deux premiers points. Genève, Secrétariat CDIP, 12 mars 1976.

SKAUM - COSMA

En 1975, la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique a adopté les nouveaux statuts de la Skaum-Cosma (Commission suisse des moyens audio-visuels d'enseignement et de l'éducation aux mass­media) .

La Skaum-Cosma est maintenant l'organe consultatif officiel de la Conférence suisse pour tout ce qui concerne les moyens audio-visuels. Disposant d'un budget, la Skaum-Cosma accor­dera des subsides et des appuis à des cours et manifestations qui auront retenu son attention et soutiendra des projets de réalisation qu'ils soient présentés par une institution ou une per­sonne.

Cette politique de subvention sur la base exclusive de projets, présente trois avantages: transparence plus grande, souplesse et écono­mie dans l'engagement des crédits disponibles.

Fonctionnement de la Skaum-Cosma La commission plénière se réunit deux à

trois fois l'an pour arrêter le programme de travail et établir le budget. C'est elle qui prend les décisions.

En revanche, une grande partie des travaux est confiée à des sous-commissions; l'une pour la production et la distribution, l'autre pour l'organisation des cours et manifestations.

Comme on s'est aperçu par ailleurs, qu'un grand nombre de projets n'intéresseront que l'une ou l'autre des régions linguistiques de notre pays, la Skaum-Cosma a décidé, lors de

1 L'ORM. 2 Pour des informations complémentaires, vous pou­vez vous adresser à l'ODIS qui est représenté dans le groupe «Cours et manifestations» de la Suisse ro­mande.

22

sa dernière séance, de constituer deux sections; la première 'pour la Suisse romande et le Tes­sin, la seconde pour la Suisse alémanique. Cette subdivision a été aussi opérée au niveau des sous-commissions. Mais un point subsiste: une importance toute particulière sera accordée aux projets d'intérêt national. C'est au bureau de la Skaum-Cosma qu'il incombe de préserver le caractère national de la commission. Ce bu­reau groupe le président, le secrétaire, les pré­sidents de deux sections de la commission plé­nière et deux des sections des sous-commis­sions.

Les représentants de la Skaum-Cosma sont à la disposition de tous ceux que ce genre d'ac­tivité intéresse pour leur fournir des renseigne­ments, recueillir leurs suggestions et leurs vœux. 2

Composition de la Skaum-Cosma Président: M. Eugène Egger, Palais Wilson, rue des Pâquis 52, 1211 Genève 14 (022) 31 2773. Secrétaire : M. Christian Doelker, Pestalozzianum, Beckenhofstrasse 33, 8006 Zurich (01) 280428 ou 60 1625. Suiss~ romande et Tessin : M. R. Gerbex, DIP, rue de la Barre 8, 1005 Lausanne (021) 20 64 11. Suisse du Nord-Ouest: M. P. Kormann, Berne. Suisse Centrale: M. R. Keiser, St-Miklausen. Suisse orientale: M. H. Wymann.

Lausanne, le 30 mars 1976. R. Gerbex

Société suisse des maîtres de gymnastique Commission technique

PUBLICATION DES COURS D'ETE 1976

No 46 Tennis dans le cadre du sport scolaire facultatif, formation J + SI et CR 5 au 9 juillet en langue française Genève Cours pour la formation de moniteur J +Sl, destiné aux enseignants classés D (ou mieux classés). L'attestation de la classification doit être jointe à l'U1S­cription. Les autres enseignants ayant des no­tions en tennis seront admis au cours dans la mesure où le nombre de places le permettra.

No 47 Tennis dans le cadre du sport scolaire facultatif, formation J + SI et CR 9 au 13 août en langue allemande St-Gall Remarques voir No 36.

No 48 Athlétisme, formation J + SI et 2,

No 49

J + S CR 5 au 10 juillet en langue alle­mande (française) Berne

Perfectionnemen t personnel, didacti­que et méthodologie. Il faut annoncer sur la carte d'inscription si on s'inté­resse à J +S CR, J +SI ou 2.

Les maîtres ne s'intéressant pas à cette formation seront tout de même admis au cours dans la mesure où le nom bre de places le permettra.

49a football, formation J +SI ou 49b handball, formation J + SI ou 2 12 au 17 juillet en langue alle~an~e (française) HItzktrch

Prière d'indiquer clairement le choix: football ou handball

Activité complémentaire: natation.

No 50 50a natation, formation J + SI, 50b na­tation, formation J + S2, SOc natation J+S CR 2 au 7 août en langue allemande et française Burgdorf

Le travail sera organisé en groupes à niveaux, avec possihilité d'envisager une formation d' instructeur suisse de natation (ISN). Formation de base pour le plongeon, formes d'entraîne­ment pour le sport scolaire facultatif.

Conditions de participation:

50a: bon nageur (dos, poitrine) ; con­naissance des nages ({ crawlées» ;

50b: qualification J +SI ;

SOc: qualification J +SI ou 2.

Les participants qui: ~an~ le cours 50b, obtiendront la quahfIcatIOn J +S2 se­ront proposés à l'IAN pour un cours de formation d'ISN. Un cours de for­mation J +S3 aura lieu en été 1977.

No 51 Natation pour débutants et des ensei­gnants plus âgés 5 au 9 juillet en langue allemande (française) Aarwangen

Cours réservé aux enseignants dési­rant apprendre à nager ou perfection­ner des connaissances rudimentaires; ce cours est également recommandé aux enseignants plus âgés.

No 52 Natation pour débutants et des ensei­gnants plus âgés 2 au 6 août en langue allemande (française) Baar

. Remarques voir No 51.

No 53 Natation: sauvetage (brevet de sauve­teur 1 ou 2), en langue allemande (française)

53a: Maîtrise des brasses poitrine et

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Page 14: L'Ecole valaisanne, avril 1976

53b: Brevet 2, 12 au 17 juillet St-Gall Condition de participation:

53a: Maîtrise des prasses poitrine et dos, plongeon, nage 400 m;

53b: Brevet d~ sauv~tcur 1 et de sc­courisme.

No 54 Cours de formation de directeur de camps et d'excursions en montagne 10 au 16 juillet en langue française Arolla

Excursions avec guide, vie sous tente.

A l'jnscription, sous «remarque », le candidat au cours indiquera s'il choisit l'option:

a) excursions; b) excursions + techni­que alpine.

No 55 Gymnastique dans des conditions dé­favorables de matériel 2 au 6 août en langue allemande (française) Meiringen

Gymnastique et jeux en plein air. Par­ticulièrement recommandé aux ensei­gnants qui ne disposent pas de salle de gymnastique et à tous ceux qui dési­rent perfectionner leur enseignement en plein air. En cas de très mauvais tem ps, un programme de rechange est prévu en bassin de natation et en salle.

No 56 Gymnastiqu~ filles, pour des ensei­gnants avancés

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5 au 10 juillet en langue allemande (française) Wettingen

Didactique et méthodologie de l'édu­cati?n physique aux jeunes filles; per­fectIOnnement personnel, en éducation du mouvement, en éducation rythmi­que, en athlétisme ou agrès, à choix, en basketball. Ce cours s'adresse avant tout aux maîtres d'éducation physique et autres enseignants paritculièrement qualifiés.

No 57 Education physique pour les garçons Se à ge année ' 2 au 7 août en langue allemande (française) Fribourg

Education du mouvement et de la te­nue, athlétisme, éventuellement agrès et jeux. Didactique ct méthodologie adaptée spécialement aux garçons de 5e à ge année, perfectionnement per­sonnel.

Activité complémentaire: natation et jeux.

No 58 Education rythmique pour l'enseigne­ment aux garçons et aux filles 2 au 7 août en langue allemande (française) Fribourg

Education rythmique, formation et ex­pression par le mouvement, accompa­gnement du mouvement en EMT et aux agrès. Activité complémentaire: natation et jeu.

Attention: ce cours est dirigé par une rythmicienne; il s'adresse tant au maî­tre d'éducation physique qu'au maître primaire.

No 59 La danse à l'école 9 au 14 août en langue allemande (française) Wetzikon

1. Des mouvements de base à la danse élémentaire: formation corporelle et du mouvement rythmé, improvi­sation et expression par le mouve­ment.

2. Danse créative d'influence améri­caine: trouver spontanément ou par stimulation extérieure des mou­vements personnels.

Activités complémentaires: natation et jeu.

No 60 Travail en rythme aux agrès (filles et garçons) 5 au 10 juillet en langue allemande (française) Kreuzlingen

Mouvements apparentés et principes rythmiques aux agrès, en EMT et dans la danse. Entraînement des aptitudes, développement de la créativité par l'ac­compagnement rythmique du mou­vement dans des suites ou des combi­naisons d'agrès.

Le cours montre des possibilités pra­tiques pour l'enseignant à tous les de­grés scolaires. Il convient particulière­ment au perfectionnement personnel des maîtres avancés.

Activités complémentaires: danse, vol­leyball, natation.

No 61 Gymnastique aux engins, filles et gar­çons 2 au 7 août en langue allemande (française) Kreuzlingen

Cours destiné au perfectionnement per­sonnel des maîtres(ses) à tous les ni­veaux. L'accent sera porté sur les liai­sons rythmiques dans les suites de mou­vements. Le travail sera organisé en groupes d'aptitudes. Activité complé­mentaire : danse, jeu, natation.

No 62 Introduction du nouveau manuel 2 (Ire à 4e) 12 au 15 juillet en langue française Yverdon

No 63 Introduction du nouveau manuel 2 9 au 12 août en langue allemande Schwyz

No 64 Le judo comme activité du sport sco­laire facultatif 12 au 16 juillet en langue allemande (française) St-Gall

Technique du judo et entraînement spécifique de la condition physique; travail pour débutants et avancés. Les kimonos peuvent être empruntés sur place.

Activités complémentaires: natation et jeu.

No 65 Le canoé comme activité du sport sco­laire facultatif 12 au 17 juillet en langue allemande (française) Bremgarten

Initiation pour débutants, perfection­nement personnel pour avancés; pro­blèmes méthodologiques. Quelques bâ­teaux seront à disposition, mais il est préférable de se présenter au cours avec sa propre embarcation.

Seuls les bons nageurs seront admis au cours. Le nombre des participants est limité. Le logement est prévu éventuel­lement sous tente.

Prière d'indiquer sur la carte d'inscrip­tion le matériel personnel à disposi­tion.

No 66 Gymnastique spéciale de maintien 23 au 28 août en langue allemande Bâle

Introduction théorique et pratique de la gymnastique de maintien.

Attention : cours en allemand !

Délai pour tous les cours d'été: 31 mai 1976.

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Page 15: L'Ecole valaisanne, avril 1976

Remarques:

1. Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officielles, ou reconnues (les maîtres des écoles profes­sionnelles inclus) .

2. Les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille, les institutrices d 'un jardin d'en­fants peuvent être admises aux cours, pour autant qu'elles participent à l'enseignement du sport.

3. Si le nombre de places disponibles est suf­fisant, les candidats au diplôme fédéral d'éducation physique et au brevet secon­daire sont admis au cours.

4. Le nombre de participation est limité pour tous les cours. Les maîtres inscrits rece­vront, une quinzaine de jours après la fin du délai, un avis leur signalant si leur ins­cription est acceptée ou refusée.

5. Seule une modeste contribution aux frais de pension sera versée; les frais de voyage ne seront pas remboursés. Ces règles sont également valables pour les cours J +S.

6. Les inscriptions tardives ou incomplètes ne pourront pas être prises en considération.

7. Il est possible que, pour des raisons finan­cières, la SSMG soit dans l'obligation de raccourcir d'une journée l'un ou l'autre des cours; prière de s'en référer au pro­gramme qui parvient aux maîtres inscrits, quelques semaines avant le début du cours.

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Inscriptions :

Pour tous les cours (les cours de moniteur J +S inclus) au moyen d'une carte bleue d'ins­cription auprès de Hansjorg Würmli, président de la Commission technique, Schlatterstr. 18, 9010 St-Gall.

Les cartes d'inscription peuvent être obte­nues auprès de M. Paul Curdy, Gravelone 12, 1950 Sion:

SSMG / CT / Prés. : Hansjorg Würmli

SUPPRESSION DES RENCONTRES

« ENVIRONNEMENT»

Nous avisons les enseignantes et enseignants de première année primaires que les rencontres « Environnement» prévues

le 10 mai pour le 1er arrondissement

le Il mai pour le Ile arrondissement

le 13 mai pour le Ille arrondissement

le 14 mai pour le IVe arrondissement

sont SUPPRIMES. Des informations complé­mentaires vous seront communiquées concer­nant l'introduction de ce nouveau programme.

Informations

Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg

DIPLOME DE CAPACITE POUR L'ENSEIGNEMENT SPECIALISE

(valable à partir du semestre d'hiver 1975-76)

Conditions d'admission:

Brevet d'enseignement cantonal.

Activités correspondantes à la formation reçue:

Enseignement dans les écoles spéciales (classes spéciales, classes de développement, classes pour déficients mentaux scolarisables et édu­cables sur le plan pratique, classes d'observa­tion) dans les institutions publiques ou privées.

Programme d'études:

- 4 semestres d'études avec élaboration de deux travaux de séminaires écrits;

- deux mois de stages à effectuer durant les vacances semestrielles, dans une école spé­ciale reconnue, dont 4 semaines dans un internat et 4 semaines dans un externat; 1 année de pratique scolaire dans une école spéciale reconnue à effectuer après les étu­des théoriques;

- deux cours de techniques artisanales et un cours d'éducation psychomotrice sont à ef­fectuer selon des consignes particulières et ultérieures.

Examens:

L 'examen pour l'obtention du diplôme com­prend un examen intermédiaire à passer après 2 semestres, 2 travaux de séminaire, des le­çons pratiques et des examens théoriques fi­nals (oraux et écrits) qui seront passés, au plus tôt, après 4 semestres.

générales

Octroi du diplôme:

Après réussite des examens et accomplissement avec succès des stages (inc!. 1 année de prati­que).

Possibilités de formation postérieure:

Licence et doctorat en pédagogie curative.

Un programme détaillé contenant le catalo­gue des branches d'examen sera imprimé au plus tard au printemps 1976.

Constitution d'une Association valaisanne des logopédistes (AVL)

Le 14 janvier 1976, à Sion, s'est constituée une Association valaisanne des logopédistes (A VL) qui regroupe toutes les personnes exer­çant cette profession dans le canton du Valais.

La logopédie a pour objet l'examen et le trai­tement des troubles du langage oral et écrit. Elle est pratiquée notamment dans le cadre des services médico-pédagogiques, des services mé­dico-scolaires, dans le cadre des instituts d'éducation spécialisés ou encore en privé.

L'association regroupe une vingtaine de membres répartis dans tout le canton. Le co­mité a été formé comme suit:

Membres:

Michel Evrard, Institut Ste-Agnès, Sion Gaby Moos-Glassey, Service médico-pédagogi­que, Sion Agnès Rossier, privé, Sion Françoise Zingg, privé, Sion

Présidente :

Claire Vuignier-Farner, Service médico-péda­gogique, Martigny.

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Page 16: L'Ecole valaisanne, avril 1976

COMMUNIQUE Au début mai, aura lieu à Sierre, l'exposi­

tion-vente de dessins, organisée par l'A.M.E.S. Nous comptons sur la collaboration de tous

les maîtres et maîtresses de classes de dévelop­pement, classes spéciales, classes d'enfants I.M.C. etc.

Les travaux manuels, de toutes catégories, seront ausi les bienvenus.

Le lieu exact et la date vous seront com­muniqués ultérieurement. Indications : 1. Pas plus de 10 dessins par classe, collés

sur papier fort, prêts à être exposés.

2. Nombre de travaux manuels, illimités. 3. A mettre au verso:

Nom, prénom de l'élève Genre -de classe Nom, prénom de l'instituteur (trice) Ceci, pour faciliter le renvoi des travaux invendus.

4. Envoyer le tout à l'adresse suivante, jus­qu'au 30 avril: Madame Monique Délèze Chemih des Vendanges 51 3960 SIERRE Au travail, tous et BONNE CHANCE!

Le groupe Sierre-Montana

PROGRAMME D'ACTIVITE 1976 DE L'AEPSVR

Date Lieu Matières Directeur 25. 4.76 Super-St-Bernard Sortie à ski et slalom géant Dany Darbellay 1. 5.76 Vouvry Cours de football Roger Joris 12. 5.76 Monthey Tournoi de basket filles Roger Joris 19. 5.76 26. 5.76

Monthey Sion

Tournoi de basket garçons Roger Joris

18. 6.76 St-Gall Journée valaisanne de sport scolaire Dany Darbellay

21-23.6.76 Brigerbad Journée suisse de sport scolaire Natation

24-25.6.76 Sion Introduction au nouveau manuel Pierre Bruchez

années 1-4 Pierre Bruchez 1-4.7.76 Cabane Cours alpinisme Dany Darbellay 25. 9.76 Sion Gym - Jazz Dyonis Fumeaux 30.10.76 Finges Cross 10 km Pierre Bruchez 13.11.76 Tournoi de basket Pierre Bruchez 4.12.76 Martigny

3.77 Vissoie Cours de hockey 20.21.22. Sierre Tournoi de volley

2.77 Zermatt Cours de ski

Ces différents cours sont ouverts à tous les membres du personnel enseignant. Venez-y et invitez vos collègu.es.

N.B. Les membres de l'Association peuvent participer à des séances de jeu et de travail cha­que semaine à : Monthey, Martigny, Le Châ­ble, Sion, Sierre, Conthey, Vissoie, Montana.

Les renseignements peuvent être obtenus au­près des maîtres de gymnastiques locaux.

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Pierre Bruchez Pierre Bruchez Pierre Bruchez

Informations concernant la sortie à ski avec slalom géant du 25.4.1976 au Super-St-Ber­nard. Inscription: chez M. Dany Darbellay, tél. (026) 72876, maître de gymnstique, Le Châble.

Dernier délai: le 23.4.1976.

Rendez-vous: de 9 h. 30 à 10 h. au départ des installations d~ remontées mécaniques.

Distribution de l'a bonneemnt et du dossard. Finance d'inscription: Fr. 20.-.

o D IS-Informations

L'EQUIPEMENT AUDIO-VISUEL DES CYCLES D'ORIENTATION

ET DES ECOLES SECONDAIRES DU DEUXIEME DEGRE

Pendant le mois de janvier 1976, ODIS­MA V a mené auprès des CO, des écoles de commerce, des écoles normales et des collè­ges, ulle enquête dont le but était de faire une sorte d'inventaire des appareils AV dont bénéficient ces institutions dans le Valais ro­mand.

Cette enquête se révèle intéressante à plus d'un titre car elle permet:

1. de conseiller, si nécessaire, les achats éven­tuels afin d'éviter une trop grande dispa­rité dans l'équipement (surtout en ce qui concerne la vidéo) :

2. de pourvoir les ODIS régionaux d'une do­cumentation et d'un équipement corres­pondant aux besoins locaux:

3. d'ajuster la production de documents (dias, . cassettes, transparents, films super-8 en cas­

settes vidéo ... ) à l'équipement existant:

4. d'équiper éventuellement chaque centre sc~­laire de certains documents de base utI­lisés fréquemment;

5. de permettre aux écoles qui veulent s'équi­per, de demander l'avis d'autres c~ntres scolaires avant de se lancer dans 1 achat d'un appareil qui ailleurs n'est plus du tout ou mal utilisé:

6. au service des moyens audio-visuels de l'ODIS (ODIS-MA V) de jouer son rôle d'in­formation, de documentation AV, et de coordination, et cela à tous les niveaux sco­laires.

Le résumé de l'enquête présenté ci-dessous est le résultat d'un travail qui a été réalisé auprès de 7 centres scolaires du secondaire deuxième degré, soit 125 classes, et 14 cycles d'orientation soit 316 classes.

désignation des appareils

J)Cinéma - projecteur 16 mm - projecteur Bmm, muet - projecteul' 35 mm

2) Photographie - diascope - épiscope -appareil reflex 24X36 -laboratoire photo

3) Son - magnétophone bande -magnétophone

= ~!:~:roPhones

5 lRétroprojecteurs - à haut voltage et

-à bas voltage et

&)Ouplicateurs -à alcool - manuel

;(VCR)

- électrique

~ec ::~~ ~égatif

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Page 17: L'Ecole valaisanne, avril 1976

Remarque:

1. Pour se faire une bonne idée de l'équipe­ment existant, il faut comparer le nombre d'appareils avec le nombre de classes et non avec le nombre de centres scolaires (sauf pour les points 1, 6, 7 et 8) ;

2. Certains points peuvent paraître satisfai­s~nts dans l'ensemble, cependant il faut te­mr compte du fait que plusieurs centres sont suréquipés par rapport à d'autres.

ANALYSE PONCTUELLE

1. Cinéma

1.1 Il ya assez de projecteurs 16 mm.

1.2 On peut constater que toutes les écoles du secondaire 1er degré et du 2e degré ne dis­posent en tout et pour tout que d'un pro­Jecteur 8 mm, sans même disposer d'une caméra ...

1.3 L'.ODIS se met à disposition pour tout ren­seIgnement concernant la location de films à la Centrale de Berne ainsi qu'à d'autres centrales.

2. Photographie

2.1 Environ 1 classe sur 5 dispose d'un diasco­pe (projecteur de dias). Les diascopes sont dans l'ensemble assez bien utilisés.

2.2 On remarque que les épiscopes sont peu nombreux, ce qui vu le poids et l'encom­br~ment de cet appareil, se comprend par­faItement.

2.3 En ce 9ui conçel11e les appareils et les la­boratOIres photos, il est évident qu'il ne sert à rien d'en équiper les centres s'il n'y a pas. qu~lqu'~n qui puisse s'en occuper; malS n oublIons pas qu'il s'agit là d'un exceIlent moyen qui peut être mis à dis­position de nos élèves pour qu'ils puissent connaître, comprendre et dominer un des domaines des mass média.

30

2.4 Plusieurs milliers de dias sont en service d~ prêt à l'?DIS, et un laboratoire audio­vIsuel ~st mIS à disposition des enseignants. (cf. article sur le laboratoire audio-visuel).

3. Son

3.1 Une fois de I?lus nous remarquons que la cassette a prIS le dessus face à la bande magnétique, ce qui rejoint l'option prise par l'ODIS d'exécuter tous les enregistre­ments sur cassette.

3.2 Sept radios p~)ur 125 classes, cela se passe de commentaIres! Les cycles d'orientation ne sont pas beaucoup mieux équipés si l'on sait que dans plusieurs centres on peut écouter la radio dans toutes les classes à partir d'un poste central et d'une diffusion par haut-parleur.

3.3 L'ODIS met en prêt plusieurs centaines de documents sonores, composés essentiel­lement d'émissions radio-scolaires.

4. Télévision et vidéo

4.1 P~u de télévisions, mais cela provient du fait que les émissions TV qui pourraient être utilisées en classe ne pouvaient être enregistrées. La venue du magnétoscope permettra une plus large utilisation de la télévision en classe.

4.2 Seulement 2 magnétoscopes VCR (Vidéo­cassette-recorder) sont utilisés dans nos écoles.

Il est important que les écoles qui veulent s'~quiper p~issent acheter un matériel qui SOIt compatible avec celui de l'ODIS.

4.3 Dès septembre 1976, l'ODIS enregistrera des émissions TV et plus tard, probable­ment dès septembre 1977, des émissions de T~ scolaires. sur cassettes video Yz pouce qUI seront mIses en service de prêt.

5. Rétroprojecteurs

5.1 On peut remarquer que les «rétros» sont plus et mieux utilisés dans les CO que dans les écoles secondaires du 2e de-

gré. 5.2 Il est regrettable de constater qu'il y a un

assez grand nombre de rétroprojecteurs à 1 lentille, la définition de l'image n'étant pas parfaite. (Les exceptions confirme­ront la règle).

5.3 L'ODIS possède actuellement de beaux transparents sur les mathématiques, les sciences, la géographie, et l'histoire de l'art.

6. Duplicateurs

On peut constater un sous-équipement as­sez frappant dans les duplicateurs à al­cool: 20 appareils manuels pour 315 clas­ses de CO !

DU NEUF A LA CENTRALE DU FILM SCOLAIRE

A BERNE

Un troisième supplément du catalogue «1900 films gratuits », entièrement consacré au film canadien, a été édité en août 1975.

Environ 400 films en version française, al­lemande, italienne et internationale, nous fe­ront découvrir le Canada, sa géographie et son histoire, sa population, son économie, etc.

Je me permets également de vous renvoyer à la page 42 de l'Ecole valaisanne de novem­bre 1975 où vous trouverez de plus amples renseignements sur ce que la Centrale peut vous offrir.

ODIS -MAV

7. Photocopieuses

Comparé au nombre de centres scolaires, le nombre de photocopieuses montre aussi une lacune dans l'équipement de base de certaines écoles.

8. Thermocopieuses

La thermocopieuse est certainement l'appareil qui offre aux enseignants la plus grande possi­bilité de travail, et le plus grand choix de ma­tériel.

Cet appareil fera l'objet d'une étude plus appro­fondie dans le prochain numéro de l'Ecole va­laisanne.

Toute personne désirant de plus amples rensei­gnements ou des conseils techniques peut s'adresser à ODIS-MA V (moyens audio-vi­suels), tél. (027) 21 53 65.

ODIS - MAV - G. Jambers

EXPOSITION OOIS Sion

du 26 avril au 16 mai

RETRO~ PROJECTEURS

& DiASCOPES

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Page 18: L'Ecole valaisanne, avril 1976

Un laboratoire audio-visuel pour les enseignants L'OD~S met ~ disposition des enseignants un

la?OratOlre ~UdIO-visuel où ils pourront eux­memes. ~abnquer les supports audio-visuels (= logICIel ou software) dont ils ont besoin.

, ~i l'expérience se révèle positive, les ODIS ~egIOnauX de Brigue et de St-Maurice seront egalement équipés d'un tel laboratoire.

Très. sommairement, voici quels seront les appareils mis à disposition et j'u lilisalion que 1'011 peut en faire :

- Un électrophone (pick-up) couplé à un ma­gnét?phone à cassettes. Il sera également pOSSIble de copier les bandes sur les casset­tes et vice-versa.

- Un .copieur de cassettes rapide avec présé­lectIOn de pistes. V~tesse d'enregistrement: 76 cm/sec. Vitesse de rembobinage : 178 cm/sec. Fréquence d'enregistrement: 30 à 10000 Hz.

- Un appareil de photo reflex monté sur pied de reproduction Rowy avec deux projec­~eur~ de 500 watts. Cet appareiIIage sert a faIre des photos de documents ou d'ob­jets quelconques.

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- Une mal~ette Kodak dans laqueIIe se trou­ve?t .2 pIeds .de reproduction et un appa­reIl mstamatIque: Cet appareil est prévu pour la reproductIOn de documents et d'ob­jets quelconques.

- Un copieur de diapositives qui . permet de faire des duplicatas ou des copies noir-blanc ou couleur à partir d'une diapositive.

- Une photocopieuse 3M. - Un thermocopieur pour la fabrication de

transparen ts, de matrice à alcool ou à en­cre, et de thermocopies sur papier.

- Un rétroprojecteur et un petit écran pour contrôler les transparents. ,

- Un microscope muni d'une adaptation pour appareil de photo, ce qui permet de faire des dias ou des photos de préparation microscopique

Remarques: 1. Ces appareils ne sont pas mis en service

de prêt. 2. Chaque enseignant, quel que soit le degré

où il enseigne, peut avoir accès à ces appa­reils moyennant une formation de 2 après­midi pendant lesquels ils sera initié à l'utili­sation de ces appareils.

3. Chaque enseignant qui a suivi cette forma­tion préalable, recevra une carte lui don­nant libre accès au laboratoire à n'importe quel moment de la journée (pendant les heures d'ouverture de rODIS).

4. Tout le matériel nécessaire peut être · ache­té à rODIS (cassettes, films noir-blanc, films couleur, films diapositives, transpa­rents, stencils ... ) .

5. Une taxe modique sera demandée pour l'utilisation du laboratoire.

6. Tout enseignant désirant se former à l'uti­lisation de ces appareils peut demander un formulaire d'inscription en téléphonant à l'ODIS de Sion (027) 21 53 65).

ODIS - MA V - G. Jambers

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Page 19: L'Ecole valaisanne, avril 1976

(SU1Vent.

e·IEnrichis t on vocabUlaire!'

1. A quels mots du texte correspondent ce s petites définitions?

DE rINITI ONS

C., ~~:~~~~~~:n:1~!e ~ é~!g:~~t~:~a~~~~C~:~:bf~iv~~t s~~~~~~~n:;i ~: 1. ~~~~~~~e~ aî: ~:~l!!~n:~i~a~t~ les in formatio ns qui te permet

LUC BROUYERE

YVAN MICHLIG

DOIS 1 JACQUES DAREELLAY 1 ! r'IAUR I CE ZERr'IATTEN !

!u:!a~~:~~i~~i!n~O~~r c~:z p:;~:m~n ~e~~l ~~h~~~a~ r~ a s~~~~~e p~~re7~~e:~i!~t.

ll ayez pas cette clef?

. ( ~~~~~~:j~~~:~~~~~~~;~ ~ ~;;~~~~ion~;~;fi~on

:ri!i!;fil;!lijli:!i!!ijiili!iJ!ti;; chercher l e pas se-partout. os ordres, chef .

; t! ' :rf~i~~ ;n~~n~~~:e~~r~e~~e ~ a r tie. Si dans le corridor mal éclairé de madame

'sous-sol ne sentait pas la rose .

~lTIS ~ '" ;;~i ~ ~ ~ ::~:~; ~ ~ ~~:~: :f~: !~f ~ ::~; ~: ~~ !:~ .:: ~~~~:~t D~~u~:~: qui. tout 11 l' heure

lermis. On a toujours des histoires,

lurluberlu? ,' aurais e n tendu aboyer.

~L;11'11.~ 1~1 ~

AVEC NOS ECRIVAINS Dans la ligne du centre d'intérêt « En piste »,

nous proposons maintenant aux maîtres de Se et 6e, un nouveau travail intitulé « Avec nos écrivains ».

En plus des buts proposés lors de la pu bli~ cation du' précédent fascicule, nous aimerions que par le truchement de cet ouvrage, les en~ fants apprennent au moins à connaître le nom de quelques écrivains de notre canton qu'ils pourraient côtoyer un jour ou l'autre (si ce n'est déjà fait pour certains).

Il est bien évident que nous ne pouvions les présenter tous et que notre choix est loin d'être exhaustif.

Notre sélection' se limite donc à une dou~ zaine de textes tirés des œuvres de Corinna Bille; Jacques Darbellay; Germain Clavien . Gabriel Pont; Maurice Zermatten; George~ Borgeaud; Maurice Métral; Maurice Chap~ paz; Jean Follonier ...

Ces extraits sont exploités dans les quatre domaines suivants :

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- compréhension

.lé. leu de s trychnine: ct est bien co nnu.

IBur? ln peu, comment? Original. 1 une vraie épidémie. :8S? Vous avez vu le billet?

l~;!l~~r:~g~!~ant qu'il était tombé.

lZ.!l e n avait déjà vu de toutes les ' . vlnat - ci no ans outil trafiou",it. ri::.n""

- enrichissement du vocabulaire exercices grammaticaux

- travail de style et de rédaction - orthographe.

A cette recherche, nous joignons un test de 100 points qui permet d'évaluer le niveau des enfants dans les différentes disciplines du pro­gramme de français.

L'ensemble «Avec nos écrivains », présenté sous forme de quelque quatre~vingts fiches des~ tinées aux élèves peut servir de point de départ d'une révision pendant le troisième trimestre

N.B. Pour les maîtres qui le désireraient, nous pouvons envisager la rédaction d'un corrigé, tout au moins pour les études de textes ~t ~ertains points de vocabulaire; ceux que cela l!~teresseralt peuvent prendre contact télépho­mquement avec Luc Brouyère (027) 22 80 83 à partir du 26 avril. "

Ce document destiné aux élèves peut être obtenu à rODIS au prix de Fr. 4.-.

Les livres-information

DROIT ET POLITIQUE DE LA JEUNESSE

Esquisse, évolution, postulats

Après les révoltes des jeunes des années 60, la « politique de la jeunesse» s'est trouvée de­puis des années au centre des discussions dans les nations occidentales industrialisées. En au­tomne 1971 le Département fédéral de l'inté­rieur a chargé un groupe d'étude d'examiner les problèmes relatifs à une politique de la jeu­nesse en Suisse. Le rapport de ce groupe d'étu­de publié le 16 juillet 1973, a été soumis à une procédure de consultation longue et vaste. L'évaluation des opinions exposées n'est pas encore publiée.

Entre temps, les problème économiques na­tionaux et internationaux, de même que les difficultés financières des services publics ont conduit la discussion dans le domaine social, sur de nouvelles voies. Dans la liste des prio­rités de la politique de la jeunesse, le chô­mage des jeunes est passé au premier plan des préoccupations. Le Conseil fédéral accorde aussi, semble-t-il, une grande importance à la politique de la formation et au système des bourses. Enfin la révision, qui touche à sa fin, des textes de lois sur la filiation, mérite une mention particulière. Malgré les impulsions mentionnées, la situation politique actuelle dans notre pays risque d'entraîner la reléga­tion au second plan ou un grand retard de l'examen des problèmes essentiels de la jeunesse d'aujourd'hui - du petit enfant au jeune adul­te. Certes, la situation financière précaire des services publics et la diminution du rendement de l'économie exigent une révision de la ca­dence de la liste des priorités en matière de politique sociale. Il est donc d'autant plus né­cessaire de réaliser maintenant une coordina­tion et une concentration accrues des forces et des moyens, ainsi que de repenser la réparti­tion des tâches entre la société et l'Etat, les

cantons et la Confédération. Ces considérations sont tout particulièrement valables également en ce qui concerne le domaine de la politique de la jeunesse.

Soucieuse d'apporter une contribution à la poursuite conséquente de tels efforts, la fon­dation Pro Juventute vient de publier une bro­chure sur le thème: ({ Droit et politique de la jeunesse / esquisse, évolution, postulats. » La première partie de cette brochure expose les secteurs de la politique de la jeunesse et la deuxième traite des organismes responsables de cette politique et de leurs fonctions.

Dans l'exposé des secteurs de la politique de la jeunesse sont esquissées tout d'abord les grandes lignes des dispositions légales sur la filiation dont la révision touche actuellement à sa fin. Cette étude décrit ensuite, sous le titre «éducation extra~familiale », les problè­mes de l'éducation préscolaire, de l'assistance éducative individuelle et générale, de l'éduca­tion sanitaire, de l'autonomie accrue des jeu­nes et de l'encouragement de la formation du jugement politique.

Sous le titre ({ protection de la jeunesse », cette brochure traite de la protection de la jeu­nesse par la loi sur le travail, de la protection contre les abus de stupéfiants, de la protection de droit pénal des enfants et des adolescents contre les mauvais traitements et le surmenage, de la protection des jeunes concernant la fré­quentation des cinémas et manifestations pu­bliques de même que des prescriptions princi­pales pour la réalisation de places de jeux. Suit un exposé sur la formation, la documentation, l'information et la recherche.

Sous le titre ({ les responsables de la politique de la jeunesse et leurs fonctions» sont analy­sées tout d'abord les fonctions de la société (famille, école, églises, institutions de droit pri­vé) et indiquées les possibilités d'améliorer ces

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fonctions. Cette étude traite ensuite en détail des activités présentes et futures des commu­nes, des cantons, de même que de la Confédé­ration, en matière de politique de la jeunesse. Cette deuxième partie donne en substance un résumé de la prise de position de Pro Juven­tute qui a éveillé un grand intérêt dans les milieux spécialisés, lors de la consultation sur le rapport précité de la commission d'étude pour les problèmes relatifs à une politique de la jeunesse en Suisse.

Le texte est complété par 4 schémas donnant une vue d'ensemble de la politique de la jeu­nesse, de ses différents secteurs, ainsi que de la composition systématique du domaine de droit pénal défini comme «Droit de la jeu­nesse ».

On peut se procurer cette brochure aux édi­tions Pro J uventute, case postale 8022, Zurich, au prix de Fr. 7.-.

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