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8 MAI 1960 IVId' A NNÉ E L·ECOLE VALAISANNE

L'Ecole valaisanne, mai 1960

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N° 8 - Mai 1960 L'ECOLE VALAISANNE IVe Année

QUE LES PAROLES SOIENT COMPTÉES

Cette belle fo rmule que Maria Montessori souhaitait mettre au fronton de toutes les écoles de petits inspirera notre méditation.

Notre monde moderne a désappris la valeur du silence. Tout conspire aujourd' hui à étourdir l' homme, à l'empêcher de réfléchir, de se recueillir. de se retourver face à lui-même. Dès les premières heures du jour jusque fort tard dans la nuit, la radio dispense à l'univers entier des flots de paroles et des tonnes de Inusique. Paroles oiseuses bien souvent, réclames menteuses autant que tapageuses! Quitte-t-on le thème insipide du dentifrice fleur-de-citron, de la crème à bronzer infaillible ou du shampooing miraculeux, c'est pour se gar­gariser à l'eau de mélisse des parlotes internationales, conférences des Grands At Assemblées de rO.N.V ., dont c'est essentiellement la seule possibilité.

Et quelle musique! L'élève qui écrit aujourd'hui dans sa dissertation que « la musique adoucit les mœurs» est un humoriste à froid ou un dangereux naïf. 0 Jazz divin et consolateur, que n'a-t-on pas écrit sur ton pouvoir d'apaisement universel !

C'est trop peu dire que les producteurs méconnaissent le silence: 'as en ont peur. Un trou dans le programme est intolérable.

Aux hauts-parleurs qui vocifèrent à tous les étages s'ajoutent les mille bruits de la rue: trépidations des voitures, coups de freins geignants, vacarme des moteurs, des k laxons, de la bétonneuse, du compresseur, du vibrateur ...

Et l'on se plaint que les enfants du demi-siècle ont les nerfs à fleur de peau, eux qui étudient dans le bruit permanent.

Mon concierge, pour rien au monde, ne supporterait de faire sa partie de jass devant une radio ouverte; mais ses filles sont autorisées cl faire leurs tâches scolaires en écoutant Luxembourg ou Monte-Carlo. Bien sûr, vous connaissez comme moi ces collégiens et collégiennes cl qui il faut un bruit de fond pour leur version allemande ou leur géométrie.

Le bruit est devenu partie si intégrante de notre humanité qu'on ne peut s'empêch er de l'emporter avec soi en voiture, cl la plage, cl la montagne, voire cl l'école, dan s ces petits transistors portatifs qui pendent aux bras des filles. A quand la radio-bracelet pour échapper cl la solitude d'une descente cl ski ou a une séance de pêche sous-marine?

* - 221-

Je soupçonne quelques éducateurs modernes d'être à l'image de leur temps. Non que leur classe soit bruyante: ils ont de l'ordre et le silence des enfants est exemplaire. Hélas! ce sont eux qui parlent tout le temps . ..

V oici tout d'abord le maître qui met sa complaisance à soigner sa diction, à fleurir ses phrases, à chercher le mot rare. «Il s'écoute parler », disent de lui ses élèves avec un sourire entendu. Cette seule complaisance ruine toute son influence. On ne croit pas les phraseurs. Ce spécimen est rare à l'école primaire, mais se rencontre assez souvent dans les collèges où les leçons ressemblent à des cours académiques.

V oici encore le maître qui monologue pour lui seul, par une espèce de tic. Une longue habitude de l'enseignement a fini par créer en lui cette manie sénile et bizarre. Lui aussi, il a peur des trous de silence ; la classe, pense-t-il, est faite pour parler: il faut donc que ce soit les enfants ou lui. Il ne laisse même plus aux interrogés le temps de réfléchir; il répond le premier, ayant, comme la nature, horreur du vide . ..

Fréquent est aussi le maître bavard, le bavard classique qui parle pour parler, et souvent pour ne rien dire. Déjà à l'Ecole Normale, ses récitations étaient filandreuses; il avait une peine infinie à dégager l'idée essentielle d'un texte. Ses dissertations justifiaient le «déluge de mots dans le désert d'idées» cher à Voltaire. Les professeurs l'avaient mis en garde contre ce travers de sa nature par ailleurs expansive et généreuse. Nommé instituteur dans une classe de montagne, seul maître à bord après Dieu, n'ayant personne pour le diriger et le corriger, sa tendance au verbiage avait dégénéré en inflation du langage, en dyssenterie verbale, selon l'expression réaliste d'un vieux pédagogue. Adjectifs toujours doublés ou triplés par crainte d'omettre le terme juste, pléthore d'ad­verbes, renforcements superflus, commentaires interminables et tissés de digres­sions; cascades de «n' est-ce-pas », de «comment dirai-je? », de «pour ainsi dire », de « quant à moi je », questions imprécises dans leur formulation aux· quelles on pouvait répondre de façons opposées sans le dénaturer, toute cette enflure jetait l'élève dans l'embarras et l'acculait au mutisme. Dans ce fatras, on ne savait plus distinguer l'essentiel de l'accessoire et au maître si prolixe, on avait envie de répondre in petto: « Tais-toi! tu m'énerves ».

Dans la catégorie des bavards, le plus insupportable est le bavard pédant. Celui-là parle pour étaler son savoir, éblouir son auditoire, prouver sa supériorité. Cette pédanterie pédagogique affecte volontiers des prétentions moralisantes. Le maître ne rate pas l'occasion de donner une bonne leçon. La Fontaine l'a immortalisé dans une fable célèbre :

« Un enfant dans l'eau se laissa choir » En badinant sur les bords de la Seine. » Le ciel permit qu'un saule se trouvât » Dont le branchage après Dieu le sauva. » S'étant pris, dis-je, aux branches de ce saule, » Par là passe un maître d'école. » L'enfant lui crie : « A u secours ! je péris ! » » Lr; magister se tourn~nt à ses cris. , . .. »D un ton fort grave, a contre-temps, s aVl,se a le tancer.

S'ensuit une semonce en règle pendant que s'épuise le pauvre enfant. Couplet sur la sottise de cet âge ; un autre sur l'inutilité de l'éducation; un autre encore sur le malheur des parents qui ont une telle engeance!

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» Ayant tout dit, il mit l'enfant à bord. »

Rude leçon pour les bavards, les censeurs, les pédants qui en toute occa­sion ne cherchent que le moyen «d'exercer leur langue» ! et le Bonhomme de conclure :

« Tire-moi d'abord du danger, tu feras après ta harangue! »

* Il nous faut réapprendre la fécondité du silence, entourer notre action

de zones silencieuses comme de récifs protecteurs. Le rythme inhumain de !a vie moderne ne nous permet que rarement une promenade solitaire et matinale en forêt, en campagne, en montagne, une rêverie positive - pourquoi m'écrirais­je pas méditation? - au. bord du torrent. Comme on ne voit bien les choses qu'à, distance, prenons du champ pour «voir» notre classe, penser à notre action, méditer le cas de tel enfant difficile dont le comportement nous échappe. Qu'une bonne petite marche à pied dans la solitude de la nature ferait du bien au maître fatigué, énervé, vidé de son enthousiasme, menacé dans sa santé !

En classe, soyons avares de paroles. Toute littérature est superflue là où un geste suffit. Une subite intonation de voix, un arrêt court au milieu d'une phrase frapperont davantage qu'une surabondante rhétorique. Nous enseignons la réticence, classique figure de style: nous oublions de l'employer.

Contrôlons souvent notre débit. Les digressions, les parenthèses, les che­mins de traverse ralentissent la marche. Comme dit Musset, on part pour ItlJadrid et l'on aboutit à Constantinople! Ayons le culte de la ligne droite, de la phrase directe qui ne gauchit jamais.

Poser des questions est un art qui s'apprend par un incessant contrôle. Mettons-nous souvent à la place de l'élève: nous serions aussi embarrassés que lui ct répondre, tant la question est mal formulée.

Enfin, c'est aux élèves eux-mêmes qu'il nous faut enseigner le recueille­ment à la fourche de l'arbre ou sur la pierre du torrent. La « leçon de silence »

préconisée par Madame Montessori n'est pas l'apanage exclusif des petits. A tous les degrés, nous pouvons l'expérimenter avec profit. Excellent exercice, riche en applications morales, que d'écouter en commun et de noter les bruits de la rue, les bruits du village, ceux du matin, ceux de la forêt. Par sélection, nos enfants découvriront aux bruits de la nature une qualité que ceux des hom­mes n'ont pas et par contraste, ils goûteront ce silence des bois et des champs qui fait mûrir les pensées généreuses. Seul le silence est grand.

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- 223-

JEUNESSE 1960 (Le 30 avril dernier, devant plus de 300 instituteurs du Bas-Valais réunis

à Monthey pour leur assemblée triennale, M. H. SCHAEFER, délégué perma­nent aux anciens Scouts de France, a fait un brillant exposé sur «Les Jeunes d'aujourd'hui à l'heure des loisirs ».

Notre but n'est pas de résumer dans sa totalité cette enrichissante confé­rence, mais de relever en quelques lignes, sans trop trahir l'orateur, un des points de son exposé: le diagnostic porté sur la jeunesse moderne.

Si imparfaites que soient ces lignes, elles aideront le lecteur à mieux com­prendre la jeunesse d'aujourd'hui et à tirer parti des ressource~ remarquables que notre temps offre à l'éducateur).

LA PERTE DU SENS DES VALEURS

La jeunesse moderne - à peu d'exceptions près - est en train de perdre le sens des valeurs. C'est le résultat d'une action savamment concertée qui remonte à Voltaire et à l'Encyclopédie, se poursuit aux beaux jours du Posi­tivisme et se perpétue dans la presse «à sensation» d'aujourd'hui. Sur les quelque 50 millions de magazines qui inondent mensuellement les pays d'expres­sion française, combien savent encore hiérarchiser les réalités selon leur valeur d'humanisme? Primauté du corps, du sexe, de l'instinct, de la beauté animale, du plaisir, de l'argent, du confort ...

Dans tel journal parisien de septembre 1958, citait le conférencier, 487 cm2 (titres et photos) pour narrer un accident d'auto d'Edith Piaf et 14 cm2

seulement pour annoncer le refel'endum français qui devait mettre fin à la ci· devant IVe République ...

Brigitte Bardot est plus importante dans Match que S.S. Jean XXIII et les frasques de la Callas priment l'obscur dévouement d'un garde-barrière qui sauve trois enfants au péril de sa vie ...

C'est peu de parler de bouleversement des valeurs ... il faudrait dire leur complète dévaluation, leuT atrophie.

Devant tel film «qu'il faut aller voir », devant telle production de la TV offerte à toute la famille, les parents éprouvent d'abord indignation et ma­laise ; la deuxième fois, le malaise s'atténue et la protestation est jugée inutile; la troisième fois, tout paraît normal. C'est ainsi que s'endorment les consciences des individus et des foules.

PRE MATURATION DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS

Les techniques de diffusion précèdent de beaucoup l'école.

Dès l'âge de 3 ans, le bambin entend les émissions durant les repas, assiste à 'la TV, parcourt les albums «pour enfants» qui le familiarisent avec les bolides, les fusées, le monde interplanétaire ... Il y a 20 ans déjà les pères de famille étaient battus par leurs gosses sur le chapiti"e des marques de voitures. Aujourd'hui, c'est sur les satellites artificiels et le téléguidage.

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'Jadis, nos parents nous interdisaient le journal, strictement réservé au papa; aujourd'hui, on lit le journal à douze ans et l'on discute presque d'égal à égal avec son père, camarade à peine un peu plus mûr! Le monde de l'adulte est totalement ouvert à l'adolescent. Même le monde de l'amour n'a plu3 de secrets, que l'affiche, le magazine, le cinéma, le laisser-aller de la rue vulga­risent à journées faites, dans tous les sens du mot.

Cette prématuration est d'autant plus regrettable que recule toujours davantage le seui.! de la vie professionnelle. Le temps des études s'allonge, dans le domaine technique surtout; un jeune ne peut plus se marier avant 26-28 ans, ce qui constitue un contraste frappant avec la prématuration de l'adolescent.

HYPERSENSIBILITE DES ADOLESCENTS Parallèlement avec cette prématuration et l'expliquant en partie, on

découvre une sensibilité hypertrophiée dont les causes ne sont que trop généra. lisées. Partout on se plaint de la nervosité des enfants, de leur manque de con­CE'ntration. Les horreurs de la guerre servirent longtemps de causes et d'excuses. On s'aperçoit aujourd'hui que les sources du mal sont ailleurs et durent toujours. La rue et ses affiches, le cinéma, la TV sont une provocation quasi pel'manente. Dans les illustrés et les albums dits «pour enfants», le demi-nu savamment dosé s'offre à la curiosité morbide du jeune âge, exacerbant les instincts ...

DEDAIN DE LA VIE QUOTIDIENNE ET RANGEE La vie quotidienne avec ses humbles tâches monotones, trame habituelle

sur laquelle se tisse la grandeur de l'homme, est totalement dédaignée et méprisée. De l'amour même, on ne montre que le démarrage, poétique et romantique à. souhait, non pas la longue et méritoire fidélité de tous les jours.

Dans tous les magazines de jeunes, on exalte les caïds, les durs, les cham­pions, les vedettes de tout acabit. Faites le relevé des professions mentionnées dans cette presse dite spécialisée, vous n'y trouverez guère que des rois et des princesses, des capitaines (jamais le simple soldat), des détectives chevronnés, des ingénieurs audacieux, des pionniers dont les connaissances techniques égalent le coul'age à toute épreuve. Même le curé, quand d'aventure il intervient, est un curé de choc, survenant à point nommé pour dénouer une situation désespérée ...

Il n'est pas sûr que ce parti-pris d'exceptionnel, ce rendez-vous avec des vedettes soit une école de grandeur d'âme à l'instar du monde cornélien. La fréquentation des héros fausse la vie et fait bon marché des apparentes mes­quines tâches quotidiennes qui sont à la base de toute personnalité. La personna­lité? c'est précisément ce qui manque aux héros qu'on nous propose. Ceux de notre enfance avaient une forte individualité; ceux d'aujourd'hui tiennent la scène durant quelques semaines, puis cèdent la place à d'autres, fabriqués en série, dont on ne connaît ni l' enf ance, ni le milieu familial, ni les luttes obscures, ni les échecs premiers, vedettes créées pour une aventure précise et pour susciter l'intérêt d'un jour ...

MIMETISME COLLECTIF L'instinct d'in:titation est vieux comme le monde des hommes, mais ce

qui est un phénomène typiquement moderne, c'est la rapidité extraordinaire avec laquelle se propage l'imitation. Le yo-yo de 1930 a mis des mois à gagner la Province, mais le hula-hup et le scoubidou se sont généralisés du jour au lendemain ... pour disparaître d'ailleurs avec la même vitesse. Les jeunes sont les plus sensibles à ce mimétisme collectif, qui est d'autant plus attirant qu'il s'écarte des principes posés par la respectabilité des adultes.

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DIMINUTION DES RISQUES

Notre civilisation a encouragé jusqu'à l'excès le besoin de confort et par là même a tué le goût du risque. . . On est assur~ contre tout: maladie, accident, vol, incendie, responsabilité, Inchgence et mauvaI.s temps ... On le sera bientôt contre les indigestions, la chute d~s chevel~x et le dIvorce. Comme il n'y a plus de risques et que la jeunesse est l'ag.e du, rI~q,:,-e, on s'en créera d'artificiels ... Risques qui consistent à braver la poh?e, 1 opInIOn des adultes et des bien-pensants, risques de faire de la casse sans n~otIfs, par, br~vad~: pour son plaisir, par non-conformisme, par lassitude d'une VIe doree ou rIen d Imprévu n'arrive ...

BESOIN DE S'AFFIRMER, DE CHAHUTER, DE SE REVOLTER ... Dès 12-13 ans, le monde des adultes est totalement ouvel·t aux adolescents.

Mo~de, ~es ad~ltes qui n'est trop souvent qu'une jungle où les égoïsmes, les Interets sordIdes, les passions basses se livrent une lutte sans merci. Monde trop l?ur~l à porter p~ur de }eunes épaules de 15 ans. C'est pourquoi adolescents et petIts Je~es gens s organIsent en bandes: Teddy Boys, Demi-Forts, Holigans, Blo?-sons ~OIrS, ,~tc .... La Bande est le milieu naturel et sélectif qui leur permet­tra a la fOlS de s evader et de s'affirmer. La bande est la mise en accusation d'une société adulte, dont la génération montante se désolidarise ouvertement.

CONCLUSION. NOTRE ATTITUDE D'EDUCATEURS

Apparamment, le pronostic porté sur la jeunesse 1960 est bien pessimiste. Au fond, c~tte j~un~sse n'est ni ~e~lleure ni pire que celle de n'importe quel t~mps. Au heu ~ InSIster sur ses defaIllances, ne vaudrait-il pas mieux considérer l'esolument ses Immenses possibilités de générosité, de don de ' soi d'action hé­roïque ? Des faits nombreux montrent que ses réactions premières' peuvent être excellentes. M. Schaefer cite l'enquête à laquelle ont l'épondu 1200 jeunes de Bourg~s, en ~rance,' On leur avait proposé 12 noms de vedettes, grands hommes, cham~I?ns dIvers, a la pointe de l'actualité, en les priant de les placer par ordre de preference. Le classement a été éloquent:

1. Docteur Schweitzer 2. Le Père de Foucauld 3. Maurice Herzog

et, au douzième rang: Françoise Sagan. D'autre part, les éducateurs doivent se persuader des chances exception­

nelles. que leur. offrent. les tech~iques modernes de diffusion. Ne pas médÏl'e de la technI~ue, malS en tIrer partI. Sans le livre, le cinéma, la TV, un Docteur SchweItzer, un Charles de Foucauld seraient-ils si universellement connus et estimés?

Notr~ .attitude doit être franchement positive. PROTEGER, FORMER, AGI~, ,conJOIntement avec la famille, les mouvements de jeunesse, l'école, les autontes. . , Ja~1ais ~o~re d~voir <~ d'appr~ndre à lire» n'a été plus impérieux qu'au­JOlll'd huI. MalS J~mals aUSSI la notIon « apprendre à lire» n'a été plus vaste, allant du syllabaIre au roman à proscrire, de l'album d'enfant à l'affiche de cinéma et à la production de la TV. Apprendre à lire est lourd de responsabilités tant pour le maître que pour l'enfant. Apprendre à lire, c'est apprendre à juger, à choisir, à écart.er ; c'est armer l'esprit et le cœur pour la vie.

E. Claret

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COURS DE PERFECTIONNEMENT 1960

Le 17e Cours Cantonal d~ perfectionnement pour le personnel enseignant des classes

primaires aura lieu à Sion, du 22 au 27 août 1960, selon le programme suivant :

Cours No 1 : Degré supérieur. M. ROSTAN : Développement tIes principes de base d'une école avant tout éducative.

Cours No 2 : Degré supérieur. M. A. ISCHER : L'enseignement au degré supérieur tiré du milieu régional. 1

Cours No 3 : Degré supérieur et degré moyen. Sciences. M ..... (sera désigné sous peu) :

Les sciences à la portée de l'école primaire.

Cours No 4. : Degré moyen. M. G. BORRY : Connaissances des techniques élémentaires du cartonnage et leur application à toutes

les branches du programme.

Cours No 5 : Degré moyen. M. SAUVAIN: Comment l'école doit et peut s'adapter à la vie. Moyens d'améliorer l'atmosphère d'une

classe, de développer le sens social et l'esprit d'initiative.

Cours No 6 : Degré inférieur. Mlle Y GROSS: Adaptation des techniques de l'école active à la classe des petits.

Cours No 7 : Littérature. MM. les Chanoines VIATTE et VOGEL :

L'Humanisme et la Réforme. La personnalité, l'œuvre et l'entourage de Rabelais et de Calvin .

Côurs No 8 : Dessin. Mlle RIO: Le dessin considéré comme moyen d'expression des enfants et des adultes.

Cours No 9 : Vannet·ie. Degrés moyen et s~périeur. M. P. GLASSEY :

Le travail du rotin à l'école primaire.

Cours No 10 : Calcul. M. L. BIOLLAZ : Emploi de la méthode Cuisenaire au degré inférieur (lère et 2me années). Ses

applications au degré moyen (3e·4e année). Principes de la méthode. Utilisation des réglettes. Leçons pratiques.

Ce dernier cours pou.rra se c01nbiner avec les suivants:

Cours No 10 a : Chant. M. J. BARUCHET : Connaissance pratique du solfège vocal d'après la méthode Martenot adaptée aux

adultes. Cours' 10 h : Education artistique: M. M. VEUTHEY :

Culture personnelle ct introduction de l'art à l'école.

Cours 10 c : Gymnastique. M. P. CURDY : La .gymnastique mieux comprise et mieux pratiquée.

Cours 10 d : Travaux manuels faciles. M. CLARET: Montages faciles pour Noël, Pâques, Fête des Mères. A tous les degrés de l'école

primair.e. Cours 10 e : Civisme pour Institutrices. M. E. CLARET :

Les caractéristiques de notre Démocratie suisse. Le Fédéralisme. Droits et devoirs des

citoyens . Le difficile équilibre entre Confédération et Cantons. La commune. N: B. - Chaque maître ou maîtresse désirant suivre le cours de M. Biollaz devra choisir en

plus l'un OlI l'autre des 5 cours proposés (cours 10 a à 10 e) et subsidiairement un deuxième

pour le cas où les inscriptions seraient insuffisantes ou trop nombreuses. PRIERE D'UTILISER LE BULLETIN D'INSCRIPTION DETACHABLE EN PREMIERE

PAGE DE LA PARTIE VERTE.

- 227-

CAISSE DE RETRAITE DU PERSONNEL ENSEIGNANT

1. RAPPORT DE LA COMMISSION SUR LA GESTION 1959

La gestion administrative de la caisse durant l'année 1959 n'appelle aucune remarque particulière.

En revanche, le compte rendu financier permet d'observer que la d(,rnière revision du règlement a apporté aux retraités des avantages qui se concrétisent par une nette augmentation

de leur rente. La somme globale des pensions a passé de Fr. 263965.- en 1957 à Fr. 369721.­en 1959. Il serait cependant exagéré de prétendre que les intéressés sont comblés. Ils ont obtenu une amélioration considérable, mais cependant bien modeste en égard aux exigences de

la vie actuelle. Dès lors, s'ils ont été jusqu'à maintenant l'objet de la sollicitude des autorités

et des dirigeants de la caisse, il convient de ne pas les oublier à l'avenir. Chaque fois que les

circonstances le permettront, leur sort devra s'améliorer parallèlement à celui des membres

actifs.

Par ailleurs, l'examen des comptes de l'exercice en cause fait constater avec satisfac­tion que les revenus croissent à un rythme constant. Les contributions d'employeur, comme

les cotisations des assurés ont monté de Fr. 258000.- en 1957 à Fr. 335000.- en 1959, non compris les cotisations versées à la caisse des déposants.

Pour un esprit non averti et insuffisamment éclairé sur la structure et l'organisation d'une caisse, cet accroissement de fonds peut, à première vue, apparaître inconséquent et

incompatible avec les prestations aussi bien qu'avec les cotisations exigées des membres. Ce

jugement ne résiste pas à un sérieux examen de la question. Il convient en effet de relever que toute augmentation de la fortune de la caisse crée automatiquement des charges nouvelles.

Ainsi, le maître enseignant dans une classe de six mois est assuré sur un traitement corres­

pondant à son activité professionnelle. S'il est promu dans une classe de 9 mois, il augmente par le fait même, ses cotisations et les charges de la caisse de 50 %. Le compte annuel enregis­

tre les contributions, mais non les charges. Elles n'en existent pas moins, mais elles n'apparaî­

tront qu'au moment de l'établissement du bilan technique. La cause de l'augmentation des .

revenus de la caisse doit être recherchée dans la prolongation de la scolarité et dans l'effectif

des assurés lequel passe de 747 en 1959 à 773 en 1960.

L'ajustement des traitements est aussi un élément de nature à accroître les contribu­

tions à la caisse. C'est ce qui va se produire en 1960.

Par décision du Conseil d'Etat du 22 décembre 1959, le traitement du personnel en­

seignant a été majoré de 12 %.

Le règlement d'application de la décision précitée introduit dans le traitement de

base l'ancienne allocation de renchérissement de 12 % et l'allocation spéciale de renchérisse­

ment. Cependant ces montants ne sont pas compris dans le traitement aSf<uré auprès de la

caisse. En vue de l'intégration ultérieure de cette partie du traitement dans l'assurance, il est

perçu de l'Etat et des membres une cotisation calculée selon les dispositions des art. 9, lettre a, et Il du règlement de la caisse du 31 octobre 1957. Contributions et cotisations sont donc pel'-

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çues actuellement, sur le nouveau traitement de base. La différence entre l'ancienne contri·

bution et la nouvelle est versée au compte des déposants en attendant de servir de rachat,

le moment venu.

Une méthode semblable a permis en 1957 d'introduire dans l'assurance l'augmentation

des traitements alloués au personnel enseignant par décret du 12 mai 1955. Grâce à la réserve

constituée, cette opération a pu se faire sans rachat ni de la part de l'employeur, ni de la part

de l'assuré.

Nous espérons qu'il sera possible de la renouveler dans un avenir pas trop éloigné et

sans appeler à contribution les bailleurs de fonds habituels.

C'est dans ces sentiments que nous terminons ce modeste rapport en renouvelant notre

gratitude aux autorités, Conseil d'Etat et Chef du Département de l'Instruction publique en particulier, qui ont amélioré le statut matériel du personnel enseignant tout en ouvrant des

perspectives encourageantes pour les pensionnaires actuels et futurs.

Sion, 6 avril 1960.

La Commis ion d'Administration de la Caisse

a) Produits:

Contributions des employeurs

Contributions des membres To~al . des rachats

Intérêts de l'année

II. COMPTES

Doit:

Transferts de la caisse des Déposants

Total des produits

b) Charges:

Total des pensions

Remboursements

Frais de gestion

Total des charges

c) Balance:

Total des produits

Total des charges

Excédent de l'année

fr. 369721.75 fr. 36050.55 fr. 10815.65

fr. 416587.95

- 229-

Avoir:

fr. 335953.95 fr. 335953.95 fI'. 52815.20 fr. 398029.55 fr. 25118.70

fr. 1147871.35

fI'. 1147871.35 fr. 416587.95

fr. 731 283.40

Bilan d'entrée au 1er janv ier 1959

Titres et obli gations d'Etat Banque Cantonale: compte à terme AdministratiQll fédérale des contributions Débiteur: Etat du Valais Matériel Capital : solde

Totaux

Actif fI'. 959000.­fI'. 9190830.55 fr. fI'. fr.

46755.-70780.97

1.-

fr. 10267367.52

Bilan de sortie au 31 décembre 1959 Actif

Titres et obligations d'Etat: fI'. 946000.-Banque Cantonale: compte à terme Administration fédérale des contributions Débiteur: Etat du Valais Matériel Capital : solde

Totaux

fr. 9817927.90 fI'. 60956.35 fI' . 173 765.67 fr. 1.-

fr. 10 998 650.92

Effectif 1959: 74·7 Transfert aux déposants Sorties

Statistique générale (année 1959)

Instituteurs 406

Solde

Décès Invalides Pensionnés

Solde Réadmissions Entrée des déposants Entrées

Effectif 1960 : 773

Membres déposants: Membres cotisants : Effectif: 1959: 404 Transferts à la caisse Sorties

Solde

Décès Pensionnés

Solde Transferts de la caisse Entrées

Etf~ctif 1960: 398

1 15

16 6

11

29

- 230-

399

12

387

18

405

192

22

170

12

158

29

187

o 6

33

12 8

22

Passif

fr. 10267367.52

fI'. 10267367.52

Passif

fr. 10998650.92

fI'. 10998650.92

1 nstitutrices 341

335

4

331

37

368

212

20

192

189

22

211

Membres pensionnés:

62 instituteurs retraités 43 institutrices retraitées 13 instituteurs invalides 14 institutrices invalides 6 veufs d'institutrices

47 veuves d'instituteurs 14 enfants de pensionnés 52 orphelins

251

( 62 + 5 - 5) ( 42 + 3 - 2) = ( 8 + 7 - 2) ( 15 + 3 - 4) = ( 6 + 0 - 0) ( 40 + 8 - 1) = ( 21 + 4 - 11) ( 41 + 13 - 2) = (235 + 43 - 27) =

Fonds de secours

Comptes de l'année 1959

Solde de l'année 1958 Intérêts de l'année Virement de la Caisse des Déposants Payements en cours d'exercice Solde au 31 décembre 1959

Totaux

Caisse des Déposants:

Avoir au 1er juillet 1958 Intérêts de l'année Contributions des membres Contributions des employeurs Transferts à la caisse de retraite Total des remboursements Total des avoirs au 1er juillet 1959

Totaux

Caisse de retraite Caisse des Déposants Fonds de secours

Total

Sion, le 20 avril 1960.

Total des avoirs

fr. fr.

fr.

fI'. fr. fr.

fr.

Doit

4380.80 39844.35

44225.15

Doit

25118.70 30188.-

542873.-

598179.70

fr. 214444.90

fr. 76007.65

fr. 52020.10 fr. 6251.75 fr. 20997.35

fr. 369721.75

Avoir

fr. 30187.40 fr. 1132.-fr. 12 905.75

fr. 44225.15

Avoir

fr. 44,1805.80

fr. 164,02.80

fr. 69985.55 fr. 69985.55

fr. 598179.70

fr. 10998650.92 fr. 542873.-fr. 39844.35

fr. 11 581 368.27

La Commission d'administration de la Caisse de Retraite

- 231-

III. RAPPORT DES VERIFICATEURS DES COlVIPTES

POUR 1959

Nous avons procédé, les 2 et 15 avril 1960, à la vérification des comptes de la Caisse de Retraite pour l'exercice 1959.

Le bilan, connue les comptes ont fait l'objet d'une analyse et d'un pointage complet avec l es différentes pièces justificatives.

La fortune totale de la Caisse figurant aux divers postes du Bilan général est de :

fr. 11 581 368.27 alors qu'elle était, à fin 1958, de fr. 10739360.72

d'où une augmentation, en 1959, de fr. 842007.5G

Cette augmentation est constituée par les postes suivants: 1. Excédent de la Caisse de Retraite: fr. 731283.40 2. Excédent du Fonds de Secours: fr. 9656.95 3. Excédent de la Caisse des déposants: fr. 101067.20

------

soit une augmentation totale de fr. 842007.55

L'accroissement de la fortun e de la Caisse continue sa progression; il était de fr. 757467.55 en 1958, il se monte à fr. 84.2007.55 en 1959.

Compte de gestion de la Caisse Produits : fr. 1147 871.35

Charges: fr. 416587.95

Excédent: fr. 731 283.40

Le montant des frais de gestion qui était, en 1958, de fr. 11 433.20, a été ramené à fr. 10815.65. Vu le travail considérable de la gérance d'une institution aussi importante que celle de notre Caisse de Retraite, on doit considérer actuellement ces charges comme très modestes .

Aucune modification d 'ordre juridique importante n'est survenue au courant de l'année.

Le nombre d es membres cotisants de la Caisse qui était de 74.7 en 1959, a passé à

773 en 1960 ; celui des pensionnés qui était de 235 en 1959 s'est élevé à 251 en 1960.

L'examen détaillé des comptes nous a permis de constater leur parfaite exactitude. C'est pourquoi nous vous proposons :

a) d'adresser à l'administration de la Caisse et à son dévoué caissier -les remerciements et les félicitations que mérite leur bonne gestion.

b) d'approuver les comptes et d'en donner décharge aux organes compétents.

Sion, le 20 avril 1960.

Les V érficateurs :

E. Bourdin A. Zengaffinen

- 232-

-,

1 :

~ANTON DU VALAIS - DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

BULLETIN D'INSCRIPTION

au 17e Cours Cantonal de Perfectionnement SION - 22 au 27 août 1960

Madame '{.. Mademois.elle -:+

Monsieur *

Nom

Domicile, (~'ue, numéro)

Degré d'enseignement, classe

désire être inscrit au cours suivant :

Prénom

Lieu d'enseignement

-No du cours

Désignation du cours: (Pour le cours No 10, indique!' aussi la section complémentaire)

No du cours

Cours suivis jusqu'à ce jour:

ou éventuellement :

Je désire prendre le logement et la pension complète à l'E. N. * Je désire prendre la pension seulement_ *. - Le dîner seulement *.

Date de l'inscription et signaiul'e:

Prière de faire parvenir ce Bulletin soigneusement rempli au Département de l' Instruction Publique à Sion, jusqu'au 15 juin 1960 au plus tard.

Biffer ce qui ne convient pas.

RAPPEL

Les examens du Brevet d e Capacité sont fixés comme suit:

Jeudi 9 juin: dès 8 h. 30 Epreuves écrites et orales (cf. E.V. no 4, janvier 1960).

Vendredi 10 juin: leçons pratiques. (L'horaire sera précisé la veille).

Chaque candidat doit avoir remis les cinq travaux prévus par le règlement avant de se présenter à l'examen.

E. V. nO 8 mai 1960

COURS INFERIEUR

LEÇON DE CHOSES

LA TRUITE Matériel:

2 truites, dont l'une vivante, dans un bocall'empli d'eau, un petit bateau, avec le gouvernail, un éventail, une gravure représentant la disposition des tuiles sur un toit, un peigne.

Marche de la leçon :

Disposer les enfants autour du matériel pour l'observation.

1ère partie (

~

~l § 1 .~

~I 1

1

l

1. Taille, forme

2. Livrée

3. Yeux

4. Bouche

5. Ecailles

6. Nageoires

7. Branchies

a) allongée b) ressemblance avec un bateau c) utilité (fendre les vagues)

a) définition b) couleur (mouchetée noire et grise) c) utilité (passer inaperçue sous l'eau)

a) forme b) ressemblance (billes)

a) observation des dents (scie) b) utilité

a) couleur b) toucher (à peiJ?e des écailles, simples conforma-

tions de la peau c) disposition (tuiles sur un toit)

a) forme (éventail) b) nombre (7 avec la queue) c) utilité (la queue = gouvernail à l'arrière, les

6 autres = rames)

a) observation de la truite vivante b) forme: extérieure == oreille, intérieure == lames

analogues à ceux d'un peigne

c) utilité: poumons d) obsel'vations des bulles d'air et explication du

phénomène respiratoire

Interrogatoire sur l'observation faite

Faire asseoir les enfants autour de la maîtresse pour l'exposé.

E. V. nO 8 mai 1960

2ème partie

Mode de vie de la truite

Synthèse

1. 2.

3.

4.

naissance - œuf - alevin résidence: courants clairs et rapides nature a) vive et vorace, nourriture vivante

b) méfiante ~ pêche difficile chair appréciée

A. Interrogatoire et petit résumé final par un élève.

B. Application - dessin de la truite, avec les organes observés mis en évidence par la couleur.

TEXTE POUR LA LEÇON

Prenons la truite qui est morte et observons-la : Sa taille est allongée, sa forme ressemble à celle d'un bateau, fine et effilée pour

fendre les vagues. Sa livrée, qui est la robe de la truite, est gris argent, mouchetée de noir, de la

couleur des eaux. Ses yeux sont ronds, comme de petites billes. Sa bouche, bien fendue, est munie de dents pointues, à la manière d'une scie,

pour déchirer la nourriture. Les éccâlles disposées sur la livrée, comme les tuiles sur un toit, sont brillante:)

et lisses, mais très peu saillantes. Les nageoires, au nombre de 7, ont la forme d'un éventail. Elles peuvent aussi

s'ouvrir et se fermer en battant l'eau pour avancer. La queue l'emplit le rôle de gouvernail à l'arrière, en indiquant la direction.

Les branchies, qui ont l'aspect de petites oreilles, sont les poumons de la tl'uite.

Vie

L'intérieur est composé de lames analogues aux -dents d'un peigne. L'eau est avalée par la bouche de la truite et rejetée par les branchies. (Obser­vation de la truite" vivante).

La tl'uite n'était d'abord qu'un petit œuf pondu par sa mère et déposé dans les algues d'un ruisseau ou d'une rivière. Puis tout comme pour le poussin, de l'œuf est sorti un petit bébé-truite, appelé alevin, formé d'tme tête et d'un~ longue queue. Il grandit et devient la belle truite que vous voyez.

Comment vit cette truite ? Elle aime les courants clairs et rapides, elle peut l'emonter les torrents et faire des sauts de plus d'un mètre. Elle se nourrit d'êtres vivants, vers, mollusques et même petits poissons, c'est pourquoi, on dit aussi qu'elle est vorace.

Le caractère dé la truite est très méfiant. Voilà pourquoi la pêche est difficile, mais comme la chair de ce poisson est pal,ticulièrèment savoureuse, les pêcheurs ne se découragent pas.

Documentation prise dans «Les Centres d'intérêt pour petits », La truite, par Mlles Eberhard et Séris, Edition Studia, 18 rue LeverTier, Paris.

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AGENCE POUR LE VALAIS

. ~ ~ :J T4I. 026/611 59 ~ MARTIGNY Av. du Gr. nd-Verg er et Place Centrale

-----------------------------------------

E. V. nO 8 mai 1960

TRUITE DE LAC

TRUITE DE RIVIERE (FARIO)

TRUITE ARC EN CIEL

O()QI Ïs 8 °11 0 \f od

'JA 30 3TIUSiT

l'

(OI>lAi) 3SBIVIst 30 3TIUSIT

J31J v13 J)lA ~T!U$lT

E. V. nO 8 mai 1960

DEGRE SUPERIEUR

LA TRUITE

Les pages suivantes, qui forment un petit centre d'intérêt ont pour origine une visite des normaliens à l'aquarium du Landeron et le travail d'un groupe d'instituteurs valaisans il Sion, en été 1958. E. Stucki, normalien, a réuni ces documents épars 0 pour en faire ~n texte ordonné qu'il a beaucoup enrichi personnellement. Le texte a été revu par le Service Cantonal Valaisan de la Pêche.

CLASSIFICATION SYSTEMATIQUE

Émbranchement Vertébrés 0

Classe Poissons Famille Salmonidés Genre Truites (Salmo)

Les autr es Salmonidés sont: le saumon, le saumon de fontaine, qui sont du même genr e que la truite, l'omble-chevalier, l'ombre et les corégones, genre qui groupe des espèces étroitement localisées, dont la bondelle et la palée dans le lac de Neuchâtel et la féra du Léman.

La famille des Salmonidés est caractédsée par une nageoire adipeuse, située derrière la nageoire dorsale.

NOS TRUITES

La truite de nVLere (fario). Elle vit dans les eaux courantes, même en montagne. Sa croissai'@é3~1€pè1ièl1-;-des'1.~QndifrOlïs'. , ahlirlèntaires mais est moins r apide que celle de l'espèce suivante. ,

La truite de lac. Sa croissance est plus rapide et elle devient plu ':}gl.!-iinüe que la truite de rivièr~. ·En " cp!. A~ ~efl i Q,Jl!rsJJ.q;,Cfaq , n1:aifi t, • ~ip.:s '€n, ~I951:nt' file l'espèce précédente.

~~VB O~~~I tJ' Li tf')&~c-g"-~iel1i~~ ~ :e,~ Ill . r·. î~' ~1i ·iI1}a· ~~ a} ~tt}(~mR~5~~~ ~~~s ZJttats-u~IS vers 1tiBO. ;Ti'es VOftC~ ~~le ~e l~)~e .prend,re ~r~po, f .. ~? l~~ent et l? COA~gl' at~ ~oaes"c~t ee.. e èc -"posi · W\ pI lî:lfëlhe. e'~~t ·Iai 11'l'lI'te èrelévage, a croissance très rapide et qui fournit la majeure partie-de~ «~'tru.itès'.:.tf6rtions» des restaurants. C'est aussi la truite qu'on voit dans les viviel·s .

• '.Iu 0 h,é!:J.Jfh, 1iiënli !dG,iÎstiVa1nJer » .. u ~ • k Of; O"j ,'1(\ (':?1\jJ.~Uf~ j~'!q 2' ,l ?'1 t>h sUs U olî .1Jl.WAt:t;~ \..flÙle<:!!s\ lll'PP~,~S .tmv.irp:çtp op, ~; jnJ~to,q\\itr::l qW§.J If os' lacs de montagne une truite canadienne dénommée « Cristiv0l!!-er »" d~I\tJes!œfffs furent transportés par avion et immergés dans le lac de Fully (2200 nÎ. d àltitude),

Cette espèc~ rem?rquable .prés~?~e:? '~:~!\tag( d~ e:J 11r.~~J1~~r~ ~..Latu~tflle:wer~~ et de grandIr rapIdement JUsqu a at eIntir (i:;8 . Elle -vIt eit e'au i'rofonde (a 3 ou 4 m. de profondeur) et s'accommoa~Iaîè'ement'" c1:é v '7 à')g· m6i~ ' de Vglace en surface. 00 ',f ; . r. : c) 1;w'0 :,.,' l" (::.., O_)! ,l 1~~')"hO

On l'a introduite dans le"laçl'-~es .~Yit~~X, r)ç~.y-q.S~p, IGd~ . }:Jj~t(~.ce" Zeuzier, Salanfe, les Toules et Tanay. 15000 alevins sont destinés cette année au.x diffé-

. ots~ q . ." h t~g ~ ~ '. a e \ Iar~ êc éî~ tjùe durant 'S'mois' d~té.:. ,l 'i"" •

OFFICE DE L'ENSEIGNEMENT

Rappel:

L'Office de l'Enseignement vient d'éditer ou de rééditer:

CALCULS POUR LA PREMIERE ANNEE :· 25 fiches de calcul de l à 20 avec tous les signes, pour l'evision générale. Format A6. La .pochette des 25 fiches : FI'. l.-.

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E. V. nO 8 mai 1960

LEUR COLORATION Toutes les truites ont le corps couvert d'écailles très petites et parsemé

de points. Leur coloration est très variable, due aux caractères héréditaires et à l'influence du milieu.

La truite de rivière. C'est, pour la couleur, la plus polymorphe. Le corps est moucheté de taches rouges et parfois noires, taches souvent entoul'ées d'un cercle bleuté. La couleur du fond varie du verdâtre au brunâtre et parfois au noirâtre. Les flancs plus clairs sont souvent irisés, voire jaunâtres. La queue et la nageoire dorsale SO!!t quelquefois bordées .de rouge.

La truite de lac. Son corps est moucheté de noir seulement. La couleur du fond va du gris clair argenté au noir, en passant par des tons bleutés et brunâtres. E. Dottrens distingue deux aspects principaux chez cette espèce ; celui de la truite de fond et celui de la truite argentée (voir «Poissons d'eau douce », t. 1. p. 163). Une truite de lac qui a séjourné quelque temps en rivière, finit par prendre la coloration pointillée propre aux truites de rivière.

La truite arc-en-ciel. Comme son nom l'indique, elle est plus irisée que les autres et est caractérisée par une bande latérale pourpre où les ponctuations sont moins serrées. Cette espèce n'a jamais de taches rouges.

La cristivomer a une queue plus effilée, ressemblant à celle de l'ombre.

LEUR POIDS, LEUR GRANDEUR Commercialement, la truite-portion pèse de 150 à 250 gr. et mesure d~

22 à 25 cm. La truite de rivière. Il est difficile d'évaluer son âge avec certitude. On

pense qu'elle peu.t vivre une vingtaine d'années, tandis que dans le lac, elle devient plus âgée et atteint 8-10 kg.

La truite .de lac. Elle atteint parfois 15 kg. et pour la taille, l m. Le record cité par Dottrens (du Muséum de Genève) c'est 23,3 kg. pour le poids et 126 cm. pour la taille, .

La truite arc-en-ciel. Elle est donc capturée dans les étangs d'élevage au moment où elle atteint environ 200 gr. et 23 cm.

CROISSANCE COMPAREE EN MEME MILIEU RICHE

l an 4 ans

Truite de rivière 20 gr.

300 gr.

FORME ET MOUVEMENTS

Truite arc-en-ciel 40 gr,

500 gr,

La truite, princesse des poissons, a une forme élégante et gracieuse. Sa ligne fuselée et aérodynamique lui permet de se maintenir dans des eaux au courant très vif, de se déplacer par des mouvements tl'ès discrets de ses diffé· rentes nageoires. Son allure atteint 18 km./h. Elle aime d'ailleurs à stationner dans les anfractuosités. En s'élançant d'un violent coup de queue, elle peut sauter ou continuer à nager dans le courant d'une chute (1,5 m. )

L'élégance, la rapidité, la fragilité aussi de ce poisson (et des autres) doi­vent leur explication à l'anatomie et à la physiologie de cette classe des ver-tébrés.

i){f;:CJ~'I1)'{ .tL 291Ï 'H[ a~n:J 2,~r,iwJ€lth l"1~wIJo~ 8( 10'.\ 9t U: ;.:CJ !l.nJ ?~l ~')JI10T :L <'3'nrBJÎ J'l'J',r BD' '')binw) X r. '_ Jb t fdnÎ"rflV 89'{ J2.., r:-;' 1.)'1OIo· 'HJ9c.l ,E Hi CI ~~}

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19fIf oÏJ13. 8 11, 2,'HIdffln> SI' iE sUa: .d\.H!1r 8 jrllsJ'j' 'nIJII.s HO:? ,~~ni:Ot)~!;fI G~j[ " 1

.119ft sfh (~nSfJp f} (PlO' .!H9[OÎV ml) lrm:H hI:Y8 H3 .ë't'~ rJjo.\~l1H i?s[ [W;;!J

.. (.!fI è~I) 91I1L~);) D L inwHJo:) s ausb ~~nII S '19lJUj no') L '15J fJH i>

-ioh (H~'111f'; W-} j ')) noaeioq ~!) sI) h.:a s àJi Ï~r;'r1 BI (' JihÏqwI nI ~5~f1Ec:1M9"'I N'!!'}V 89b aa~J; :> o,1e~1 Ïgo 'iJ'"d- sI B je • 'ruo Bf1fl~I f, noi1n~iIq:r:Q 1JJ91 lns',

,3?n/:~j

E. V. nO 8 mai 1960

ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE

Nous renvoyons aux COUI'S gymnasiaux et aux nombreux ouvrages spé. -ci aux, Les notions qui suivent ne sont qu'un rappel vulgarisé cl l'intention d.es enfants de l'école primaire.

Squelette et musculature Alors qu'une partie des poissons de mer se caractérise par un squelette

cartilagineux, les poissons d'eau douce ont en général un squelette osseux. C'ést ce que nous appelons les arêtes. Les os de la tête, plus nombreux que chez les vertébrés supérieurs, sont peu soudés. (impossibilité de pI'éparer un crâne de poisson sans l'econstituter, dans l'espace, la place des os), Les arêtes se prolon­gent, ou plutôt s'articulent par endroits, h01's du corps pour former les na­geoires. Les unes sont paires, les autres impaires (fig. 1).

La -musculature du poisson, c'est tout ce qu'on mange, c'est sa chair.

Organes circulatoires et respiratoires La fig, II montre le schéma très simple de la circulation chez le poisson.

Le cœur n'a qu'une oreillette et un ventricule. Dans les organes, à droite du schéma, le sang artériel devient veineux ; dans les branchies, partie gauche du schéma, il s'oxygène à nouveau.

Animaux à sang froid ou, plutôt, dont le sang a la température de l'eau ambiante.

La fig, III montre les détail de l'appareil respiratoire. . Comme tous les êtres vivants, les poissons respirent de l'oxygène. ns ne

décomposent pas l'eau pour en retirer l'oxygène, ils n'absorbent que l'oxygène dissous (1 % à 0° ; 0,50/0 à 30°). Les branchies, chargées de ce travail, sont au nombre de 4 paires, membranes i1'l'iguées de vaisseaux sanguins, disposées dans 2 cavités symétriques en arrière de la tête; chaque cavité est recouvel'te d'un volet mobile, l'opercule.

L'eau entre par la gueule et ressort de chaque côté sous l'opercule .

Organes sensibles Les poissons ont des nal'Înes mais leur organe oIf actif paraît peu déve­

loppé, ns n'ont rien de pareil à notre O1'eille externe, mais leur oreille interne,

en relation avec la vessie natatoire qui lui transmet ses impulsions, est assez volumineuse.

La vessie n~tatoire, plus ou moins pleine de gaz, est un orgaqe d'équilibre qui joue le rôle du ballon plus ou moins gonflé, que règle l'aérostier, pour la montée ou la descente.

Nourriture Elle varie selon la saison. En été, ce sont surtout des insectes, mouches,

moustiques, sauterelles et aussi des vers et des chenilles tombées à l'eau; c'est encore toutes les larves aquatiques. En hiver, le menu est plus pauvre : coléop~ tères tombés de la rive, larves et vers du fond. Les 43f'andes truites chassent é,gf1le­ment les poissons. Elles ai~ ' êslbTi~~~ttè~ ~ ' les ~éht Htltà~ti'q\Ç ?,. éll.-l"-S'6 'è J les pie1'l'es.

Les truites d'élevage sont nourri~stragbilmls?sœe< '\ffaHdë~qd'klJ~i'sd~, VJ même de légumineuses. ,OèQ( Iiws " TIl " 3: armh a"ItJo~)f1o") trI:: jn rn1}f'll6H

CONCOURS SCOLAIRE VALAISAN .... sur la CIRCULATION.

Nombreux prix pour chaque classe participante!

Règlement du concours dans E.V. No 7, avril 1960.

E. V. nO 8 mai 1960

LE SYSTEME NATATOIRE

n. dorsale (1) ~///

F;g.1 ~.:~e;::~ H.caudale{ll /f . \S\~ "

n. pectorales (2) 'r n. anale (1)

n. ventrales (2) ou pelviennes

LE SYSTEME CIRCULATOIRE

Fig. Il

~~/cœur ~ _

t~ ~ '~l~QD -~ organes .~ branchies [

~~~ ~

LE SYSTEME RESPIRATOIRE

eau + oxygène

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E. V. nO 8 mai 1960

Ennemis de la- truite

L'ennem i le plus acharné de la truite est l'homme. D'où la nécessité de limiter le temps de pêche.

D'autre part, l a truite exige tille eau très pure; elle est sensible aux moindres poisons (sulfates, carbures, purin, etc.). La pollution des eaux est pour elle un terrible danger.

A signaler aussi la loutre , le héron, et le martin-pêcheur, heureusement rar es et protégés par la loi fédérale.

Quant aux gros oiseaux carnivores aquatiques (busard, milan noh'), ils se nourrissent avant tout de poissons morts et font en quelque sorte la police sani-taire des eaux. ~

Reproduction

La truite de nVlere fraie de novembre à janvier, dans les courants moyens sur ' galets ou gravier, sous peu d'eau. E. Dottrens signale que la femelle prépare la frayère, soit l'emplacement, tandis que le mâle fait le guet. La femelle pond des œufs gros comme des petits pois, couleur de miel, que le m âle féconde ensuite.

La truite de lac fraie dans la partie aval des rivières. Farouche, elle a rarement été observée. Il semble que les frayères soient aménagées et occupées pal' un groupe de truites.

La truite arc-en-eÏeI. Elle est fécondée, ses œufs plutôt, artificiellement, par la laitance recueillie des mâles.

LEGISLATION

Pêche dans les lacs (truite de lac)

Dans presque tous les lacs suisses (Neuchâtel, Bienne, Morat, Lé~an en p articulier) il est interdit de pêcher une truite de moins de 22 cm. En général la pêche à la truite est fermée, dans les lacs, du 1er octobre au 31 décembre, soit. pendant la période de fraie. (Loi fédérale)

Pêche en rivière (truite de rivière)

Suivant les cantons il est interdit de pêcher des truites de rivière de moins de 20 à 24 cm., en général 22 cm.

La pêche en rivière est fermée du 1er octobre au 31 décembre, d'après la loi fédérale, mais la plupart des cantons ont augmenté cette période de f el'meture. Neuchâtel: 1er octobre - 1er mars. Vaud: 1er octobre - 28 février. Valais: 1er octobre - 31 décembre pour le Rhône, mais seulement au mois d'avril et même au-delà pour les rivières de montagne. Genève: 1er octobre au dernier samedi de janvier . . AptH"!HrzJtlI.I !E-! . :e~r~pf~bî~ §~iJ!dJ?~its.B esq 3[13-J.ÏG'mqbihnq 5ft 3aaab BI ioupm q

Tessin: 1er octobre au 31 :rq~~t!f '13''lv?l1.c; OCI 3:YlYIAaIAJAV 3:JOJa . J) ~ UAd'! 3b 5ra~ili

Pourquoi ta classe ne 'participerait-elle pas à l'Exposition de DESSINS SCOLAIRES sur le

thème de l'EAU? (Cf. ECOLE VALAISANNE no 5, février 1960).

E. V. nO 8 mai 1960

Le Service Cantonal de la Pêche

fait partie du Département de justice et police. Ce service publie chaque année les prescriptions variables, générales et particulières qui l'églementent la pêche dans le canton: dates d'ouverture et de clôture, classification des rivières, ré­serves et interdictions, sortes et pl'Ïx des permis (permis annuel, mensuel, hebdo­madaire, journalier, pour dimanches et fêtes), Inodes de pêche, appâts autorisés ou interdits, etc. A noter qu'il n'est pas délivré de permis de pêche avant 16 ans révolus. Le service cantonal publie chaque année des statistiques de pêche. Les pêcheul"S du Léman sont groupés en une Association de Pêcheurs profession­nels. A l'intél'Ïeur du canton, ils sont groupés en une Fédération cantonale de pêcheurs amateurs qui a son siège à Martigny.

AUTRES POISSONS DE CHEZ NOUS

Dans le Léman: La truite, la perche, le vengeron, le corégone ou féra, le brochet, l'omble chevalier.

Dans le Rhône : la truite de lac et le vengeron jusqu'à St-Maurice, la truite de rivière, le saumon

des fontaines, l'ombre de rivière, le chabot, la chevaine.

Dans les rivières et torrents : La truite de rivière et la truite arc-en-ciel.

Statistiques 1959 pour le Léman La pêche dans les eaux suisses du Léman (VD, GE, VS) a atteint en 1959

388000 kg., représentant une valeur de près de 850000 fr. La perche vient en tête avec 250000 kg. soit plus de fr. 500000.-. Puis viennent les corégones (féra), les ombles chevaliers, les brochets et les truites. La part pêchée dans les eaux valaisannes du Léman est modeste : environ 22 000 kg. qui ont rapporté Fr. 34 000.-. .

SYMBOLISME

LES POISSONS, constellation de l'hémisphère nord, un des signes du zodiaque, c'est-à-dire un des douzièmes du ciel que le soleil paraît traverser. 19 févl'Ïer - 21 mars. A vrai dire, par suite de la précession des équinoxes, les signes n'occupent plus, au bout de quelques années, les mêmes places dans le ciel. (Petit Larousse).

LE POISSON, signe chrétien. Les premiers Chrétiens, pour éviter les poursuites et pour se reconnaître entre eux utilisaient des symboles faisant allu­sion au Christ. Pourquoi le poisson? Probablement parce que les cinq premières lettres du mot grec s.ignifiant poisson (ichtys) , considérées comme initiales, donnent: Jésus-Christ - Fils de Dieu - Sauveur.

(I)esus - (CH)ristos • (TH)eon. (Y)os. (S)oter

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E. V. nO 8 mai 1960

PARTIE PRATIQUE

QUELQUES PROPOSITIONS D'EXTENSION DU CENTRE D'INTERET

1. Les autres poissons d'eau douce 2. Les poissons de mer 3. L'aquarium: les poissons d'aquarium 4. Les 4 respirations des êtres vivants: pulmonaire, brachiale, cutanée,

trachéenne 5, L'évolution des vertébrés 6. Les différentes sortes de pêche à la truite 7. ' Les autres pêches en eau douce 8. Les grandes pêches maritimes (saumon, thon, hareng, etc.) 9. La pêche sous-marine

10. La vie du pêcheur professionnel Il. La pêche en Suisse (statistiques) 12. Lacs et rivières de Suisse

TRAVAUX FORMELS TIRES DE CE CENTRE D'INTERET

Vocabulaire (Pirenne 1 à VIle Année)

Il est possible d'épuiser les listes du vocabulaire fondamental par centres d'intérêt successifs. En fin d'année, le reliquat des listes sera mémorisé sans motivation.

Quelques . textes littéraires

M. le Corbeau me menait à la pêche à la truite dans le Guiers ... Vers Cuailles, en relevant vivement l'hameçon, sa ligne de crin blanc passe sur IDI

arbre et la truite de trois quarts de livre (ce sont les bonnes) nous apparut, pendant à vingt pieds de terre au haut de l'arbre qui était sans feuilles: Quelle joie pour moi!

Stendhal

Il ne mangeait, disait-on, que les ~ruites pêchées à la pr~mière pointe du jour, parce que le repos de la nuit et l'absence d'émotions rendaient la chair de l'animal plus délicate.

Theuriet

Il n'y avait pas un pouce de rivière qui ne lui fût familier dès l'enfance, et chaque truite, à tour de rôle, les l'usées parmi les racines noyées, les pesantes sous l'écume mousseuse ... subirent leur destin, victimes de la main qui feignait si délicatement l'étincelle et ressort d'une mouche prête à pondre!

Kipling

Décidément, le poisson ne veut pas mordre. TI ne sait peut-être pas que c'est aujourd'hui l'ouverture de la pêche.

J. Renard

E. V. nO 8 mai 1960

DEVELOPPEMENT DE L'OEUF · ET DE L'ALEVIN

Germe avant la fécondation

.10 jours après

60 jours après:

alevin à l'éclosion

12 heures après

(agrandissement; 20 fois)

25 jours après

(agrandissement: 2 ~ fois)

24 heures après

50 jours après

alevin 17 jours après l'éclosion

E. V. nO 8 mai 1960

Sa robe, étoilée de points noirs et l'ouges, semble taillée dans du granit, étincelle comme une eau courante et limpide.

Je ne sache pas dans toute la faune aquatique un animal plus vif. Voir filer une truite apeurée, c'est sentir passer l'ombre d'une hirondelle.

Sa force est extl'ême, le pêcheur en sait quelque chose: dans une rivière un peu profonde, il semble, tant la tirée et la secousse sont fortes sur ce poignet, que l'on ait affaire à quelque tronc d'arbre à la dérive entre deux eaux.

Quand elle est amenée à la surface, elle fait des bonds formidables pour se décrocher, frappe l'eau avec le plat de son corps, et, tout à coup repique vers le fond en essayant de s'introduire sous les souches pour y emmêler la ligne et se détacher.

Quelle j oie de la saisir enfin dans l'épuisette ! F. Jammes

Deux textes composés pour servir à une notion grammaticale (6me, les vel'bes irréguliers)

Le soleil luisait. La rivière aux l'ives abruptes offrait au promeneur le spectacle féerique de feux follets s'allumant clans ses flots. Les truites s'en­fuyaient, vives et peureuses. Leur corps d'argent porictué de l'ouge, comme si elles avaient la variole, se glissait entre les pierres. Le promeneur attentif en apercevait parfois qui sautaient hors de l'eau dans un grand battement de queue. Elles peignaient un arc-en-ciel miniature fait des mille gouttelettes qu'elles entraînaient dans leur course. Qu'elles étaient belles les petites truites courant dans l'eau vive!

Nées d'un rayon de lune, elles grandissent au fond des rivières, et, surpri­ses un jour clans leurs ébats, elles terminent leur vie entre des tranches de citron, des bouquets de persil, avant de disparaître pour toujours dans le ventre du goul'met.

P.-A. D. G.-A. M.

(4me, accord des adjectifs)

Je m'appelle la truite agile. Je suis jeune et vigoureuse et je glisse dans l'eau froide et moirée. Comme mes camarades, j'ai des reflets' verts quand je passe sous les grands sapins bordant ma rivière.

P arf ois je ' saute hOl's de l'eau et je vois un enfant bouclé qui me sourit. Il me l'econnaît tout de suite à cause de mes petits points l'ouges sur les flancs ; je passe et repasse devant lui et me sens moins seule dans la grande rivière.

D'autres fois, je trompe un pêcheur impatient, je bondis pour attirer son attention; et, rapide, je me faufile entre les pierres grises, tandis que le pauvre pêcheur immobile entend un éclat de l'ire SOl 'tir de la rivière enchantée.

Vocabulaire: Observons la truite dans l'aquarium Forme fuselée, élégante, allongée - animal fusiforme - nageoire adi­

peuse, dOl'sale, caudale, anale, nageoire ventrales, pectorales - queue homo­cerque - ouïes - branchies - gueule - œil rond, mobile - écailles - ligne latérale - opercule - l'espiration branchiale - couleur argentée, bleuâtre, noirâtre, brunâtre, olivâtre, irisée - robe ponctuée, piquetée, ocellée, auréolée, tachée, pigmentée - se mouvoir, bouger, stationner, frétiller, s'élancer, virer, se heurter, se retourner, attraper, respirer, se cacher, se dérober, etc.

PROMENADES SCOLAIRES AU PARC NATIONAL

Le nombre d'écoles visitant le Parc National de l'Engadine va chaque année en augmentant. Pour les Valaisans, il n'est naturellement pas question de faire cette visite en 'un jour. Force sera de coucher sur place.

Il est bon de savoir que la Commission Fédérale du Parc National entretient à cet effet une cabane de 70 couchettes, à Cluozza.

Le mouvement des visiteurs est très intense au cours de l'été et il semble que la meilleure période soit en septembre.

réserver les places longtemps à l'a~ance auprès de l'intendant de la Cabane de Cluozza, M. Th.

Langen, Hôtel Aurora, à Sechanf, Grisons.

A quand une cabane semblable à Derborence ?

E. V. nO 8 mai 1960

Phraséologie

La truite nage. Le l'eptile ... l'oiseau ... le cheval ... La truite gobe ... le chat .. . le chien ... la souris ... l'homme ... .

(Phrase patron) : Dans l'eau vive, la truite à la robe bdllante, s'élance et disparaît sous les racines du saule.

Dans l'air tranquille ... Sur la banquise blanche .. . Sur le perron du collège .. . (Exercices de conjugaison) : par exemple conditionnel : Si j'avais une truite, je ... , je .. . Si tu possédais un aquarium, tu ... , tu ... Si vous étiez pêcheur, vous ... , vous Par exemple, impératif: La mère truite donne ces conseils à ses truitelles: évite la ligne du

pêcheur, suis le borc1 de la rivière.

Familles de mots

1 ichthys (racine grecque) - ichthyophage - ichthyol'nis - ichthyosaure. II piscis (racine latine) - pisciculture - pisciforme - piscine - piscivore.

III poisson (du bas latin) - poisson-scie .... - poissonneux.

Arithmétique

Suivant le programme, l'instituteur, avec un peu d'imagination, construira toutes les données possibles de problèmes. Voici quelques exemples en vrac.

1. L'aquarium du Landeron contient 16800 l. Combien d'hl., de dal? Poids de cette eau en kg., en q.

2. Prix de revient par personne d'lm repas familial (4 personnes) : 1 kg de truites à fI'. 8.20 ; potage : 3 cubes à fI'. 0.25 ; pommes de terre: 1,5 kg. à fI'. 0.36 ; salade et assaisonnement: fI'. 1.30 ; beurre: 150 gr. à fI'. 1.10 les 100 gr. ; cidre doux: 1 litre à fI'. 1.30; gaz ou électricité: fI'. 0.50.

3. 'Trouver le poids moyen de 8 truites-pol·tions si elles pèsent: 220 gr., 190 gr., 210 gr., 225 gr., 250 gl·., 205 gr., 220 gr., 240 gr.

4. Le menu « truite au bleu» coûte fr. 7.-, service 150/0' En réalité, il revient à combien?

5. Combien de litres d'oxygène dissous dans l'aquarium du problème No 1 ? (0,80/0)'

6. Vitesse-horaire d'une truite: 21 km. Chemin parcouru en 1 sec. 7. Une truite femelle pond 1500 œufs par kg. de son propre poids. Combien

pond-elle d'œufs si elle pèse 3 200 gr. ? 8. Menu poisson: fI'. 5.-, service: fI'. 0.50, prix du repas pOUl' 19 personnes? 9. Le pêcheur vend 38,6 kg. de truites à fI'. 4.60 le kg. à l'hôteliel'. Etablir la

facture. 10. L'hôtelier venel la truite-portion ft .. 4.-. Elle pèse 225 gr. ,Pl'ix du kg. de

truites apprêtées. Il. La différence du p rix par kg. des problèmes 9 et 10 ne constitue pas pour

l 'hôtelier un benéfice net. Pourquoi? 12. L'œuf de truitè mesure 5 mm. de diamètre. Il est globuleux. Nombre appro<

ximatif d'œufs dans un cdstallisoir rectangulaire de 18 cm. de long, de , Il cm. de large, de 42 cm. de haut, s'il est rempli au %. (Au verso !;

13. Réfléchissez bien et dites pourquoi le problème précédent est artificiel et pourquoi le nombre d'œufs total est sensiblement supéûeur à celui que vous avez trouvé dans le Pl'oblème no 12.

14. Volume d'un œuf de truite en mm3• Voir la dimension au no 12.

15. Addition au restaurant: 5 convives plus un enfant qui ne paie que l'assiette (fr. 1.-). Potage à fr. 0.80 (4 le prennent) ; truite meunière garnie à fr. 4.80 ; dessert à fI'. 0.60 ; 2 cafés marc à fI'. 1.20 ; 3 cafés nature à fI'. 0.60 ; vin : une bouteille de blanc à fI'. 5.50, une limonade à fI'. 0.80. Service 100/0 (un dixième).

Autres branches

Il sera facile de trouver des travaux d'association qui comprendront la géographie. Voir en particulier les centres d'intérêt no 1, 2 et 8. Le no 12 est purement géographique.

Sciences et dessin

V oir centres d'intérêt nos l, 2, 3. Inutile d'insister sur les nombreuses pos­sibilités qui vont s'offrir: croquis devant l'aqual'ium (à Sion , la truite était simplement placée dans l'évier de la salle, sous l'eau courante) ; dessin de la truite achetée, dessins d'après des documents, pour les plus grands, dessin du squelette.

Dessin artistique

Un aquarium, d'imagination; .un fond sous-marin après présentation de documents ou après la projection d'un film, par exemple «Le monde du silence» du commandant Cousteau ; frise ou panneau décoratif destinés à un menu ou à l'entrée du restaurant.

Travaux manuels Dissection, étude microscopique de l'œuf; monter un aquarium; mon­

ter une ligne ; inventer des «mouches » ; modelage, plâtre, travail au couteau dans un bois tendre, fer coupé. .

Enseignement ménager Les différentes recettes; place de la truite dans le menu. Comment apprê­

ter une tl'uite dans un feu de camp. Les autres spécialités chi pays romand.

Musique Schubert: quintette op. 114, « La truite ». Nombreuses éditions en disque

par ex. : Is Master Voice 1733. La mélodie principale a donné un chant enfantin répandu dans les recueils scolaires. Ne pas confondre avec l'amusante fantaisie des Frères Jacques, qui n'a pas sa place à l'école.

L'ART A TRAVERS LES AGES IV

LA CRETE

Avançant dans le temps et dans l'espace, nous allons aborder la civilisa­tion grecque, base de notre culture occidentale. Les Grecs, peuple marin, ont ray~mné très tôt sur les côtes de la Méditerranée, y créant une unité culturelle que la nature prévoyante avait préparée depuis longtemps, établissant tout autour de. la Méditerranée une certaine similitude de paysage, de climat et de végétation.

L'histoire grecque commence hors de la Grèce elle-même: en Crète et dans les îles de la IVrer Egée. C'est donc là que nous allons faire une étape préli­minaire, particulièrement importante pour l'histoire' de l'art. Une histoire simple

La Crète fut peuplée dès la période néolithique par une race active et douée pour les arts. Vers 3000, une invasion de peuples marins apporte le cuivre, puis les autres . métaux. Dès lors se développe la fabrication d'outils, d'armes et de bijoux. La céramique donne d'autre part à la Crète un rôle de premier plan sur le marché de la poterie.

Un niveau très élevé de civilisation est atteint· dès le Ile millénaire, comme en: témoignent les découvertes faites à la fin du siècle dernier par l'ar­chéologue anglais Evans (Cnossos, le Labyrinthe). Vers 1750, on relève en toutes les villes crétoises des traces de violents incendies, causés peut-être par des invasions ou par des luttes intestines.

Mais le développement de la Crète reprend aussitôt, aboutissant à l'Empire minoen (1700-1400). Sous Minos - roi légendaire ou nom commun à. plusieurs rois d'une dynastie - se reconstruisent les principaux palais fOl·ti­fiés, luxueux et confortables (Cnossos, Phaistos, villa princière d'Hagia Triada). Cnossos devient un important centre politique et artistique.

Pendant ce temps, les Achéens, barbares venus du Nord, envahissent la Grèce. Peu familiers de la mer, ils se contentent d'apprécier les produits importé~ de la civilisation et de l'art crétois. Mais, devenus forts et bons navigateurs, ils finissent par envahir la Crète, détruisant Cnossos et mettant fin à l'ère de prospérité de l'Empire minoen. Rudes et pillards, ils sont tout de même assez évolués pour apprécier les bienfaits de la civilisation et c'est chez eux, en Argolide, que les découvertes crétoises vont survivre durant environ deux siècles (1400-1200), en attendant que l'invasion des Doriens vienne tourner 'cette pre­mière page de l'histoire grecque. Une civilisation de luxe

Grâce à la mer, la Crète put profiter des leçons de l'Egypte et de la Mésopotamie.

Comme celle de l'Egypte, l'écriture crétoise est constituée par des hiéro­glyphes (signes stylisés, nés d'une sorte de représentation des êtres et des objets), mais personne jusqu'ici n'est parvenu à la déchiffrer.

La Crète .se caractérise par le souci du confort des habitations: dans la construction, on note ' une judicieuse distribution de la lumière et de la ventila­tion, un savant système de canalisations amenant l'eau potable et évacuant les matières ' destinées à l'égoût.

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Contrairement à la plupart des peuples orientaux, les Crétois sont très féministes. Leur culte principal s'adresse à la Déesse Mère, symbole de la fécondité, dont on a retrouvé de nombreuses statuettes. Les femmes jouissent de nombreux droits: elles sortent librement et peuvent jouer au théâtre.

S'opposant au régime de vie rude des peuples venus du Nord, toute la société crétoise, très raffinée, trahit un penchant inné pour la douceur de vivre et le luxe. L'art crétois

L'art crétois sut rester authentique tout en utilisant certaines techniques égyptiennes (fresques, tête de profil sur torse de face) ou mésopotamien~es (motifs d'animaux symboliques - génies, griffons -, formules architecturales, orf èvrerie ) .

L'architecture se caractérise par la puissance et le confort de ses palais fortifiés (Cnossos, Phaistos).

Mais ce sont les fresques (Cnossos, Phaisto, Hagia Triada) qui surtout méritent notre attention. Que les peintres crétois s'inspirent directement de la nature - animaux, hommes ou femmes - ou qu'ils en stylisent les formes en motifs géométriques, ils font preuve d'une finesse, d'un sens de la composition, d'un art de combiner les couleurs absolument étonnants. Ils peignent d'abord des fleurs, des animaux ou d'élégants personnages qui sont de véritables por­traits. Avec l'évolution politique, l'art devient officiel. De grands panneaux représentant des griffons (thème mésopotamien) entourent le trône du prince, des scènes de processions avec des personnages en grandeur naturelle, des courses de taureaux évoquent l'atmosphère des fêtes crétoises. Enfin, des mèches de cheveux aux courbes élégantes et des tentacules sinueuses des poulpes, on abstrait la ligne ondulante et la spirale, un art de formes géométriques caracté­;isant la dernière période.

Peu tournés vers la sculpture, les Crétois se contentent de produire des statu~ttes d'argile (hommes vêtus d'un pagne, femmes en jupe large, à taille très serrée) ou des figures taillées ou gravées dans des pierres précieuses (scènes ou portraits). En ronde bosse de plus grande dimension, on n'a retrouvé que quel­ques représentations d'animaux. . ,

Cet art de tailler les pierres précieuses nous aide à comprendre l'habllete et la finesse de l'orfèvrerie crétoise : épées et poignards ont le manche ciselé, bijoux pour hommes et pour femmes sont travaillés avec un luxe raffi~é ..

Mentionnons enfin la céramique. Dès le IIIe millénaire; elle se caracterIse par la pureté de ses signes et l'équilibre de son décor. Souvent, les Crétois cher­chent à donner à leurs vases l'apparence du métal, grâce à un vernis sombre cuivré ou bronzé. Les motifs décoratifs sont géométriques, végétaux ou animaux; souvent, les sujets sont marins (coquillages, poissons, poulpes). Parfois, la déco­ration est polychrome (jaune, gris, blanc et rouge, sur fond noir ou brun). , Ayant pénétré en Grèce vers 1600 ,l'art crétois y survit encore après la chute de l'Empire minoen: les Achéens construisent en Argolide, d'après les leçons de la Crète, les édifices d'Argos, de Mycènes et de Tirynthe. Cette période mycJenne nous vaut notamment la célèbre Porte des lionnes, sculptée en bas­relief à l'acropole de Mycènes. La décoration s'enrichit de motifs nouveaux, dus au caractère des Achéens: scènes de chasse et de guerre. Mais, d'une façon générale, cet art exporté décline et s'alourdit. Tout devient conventionnel et froid, sauf l'orfèvrerie: on a retrouvé dans le trésor d'Atrée, à Mycènes, des bijoux très riches qui sont de véritables chefs-d'œuvre. . M. V.

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Lieu du cours : Baden. Organisateur : Dr E. Strupler, Geroldswil.

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Cours pour la formation de chefs d'excursions, exercices dans le terrain.

Lieu du cours: Meiringen, Organisateur: M, P. Haldemann, Worb.

Du 11 au 16 juillet :

Cours pour l'enseignement de la gymnastique féminine aux II et III degrés en insistant

sur la course d'orientation et le volley-baIl. Lieu du cours : Langenthal. Organisateur : M. Willi Müller, Zofingue.

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Cours pour sœurs et institutrices de toute la Suisse, Programme : matière des 1 et II degrés.

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Cours pour l'enseignement de la natation et du jeu, L'accent sera porté principalemenl

sur la natation, Le cours comprendra deux classes préparatoires au cours de brevet de

natation et une classe de débutants. Lieu du cours : St-Gall. Organisateur: M. H. Würmli, St-Gall.

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tique comme moyen d'expression, engins, athlétisme et jeux.

Lieu du cours : Zoug. Organisateur : E. Burger, Aarau.

Remarques:

Participants: les cours sont réservés aux instituteurs et institutrices, au personnel enseignant des écoles privées placées sous la surveillance de l'Etat, aux candidats au brevet d'enseigne­

ment pour les écoles secondaires et supérieures, aux candidats au diplôme fédéral de maître de gymnastique. Les cours sont mixtes, excepté le cours réservé aux sœurs et institutrices.

Toute inscription préalable entraîne naturellement la participation au cours. Indemnités: indemnité journalière de fr. 9.-, indemnité de nuit de fl'. 7.- et le rembour·

sement des frais de voyage, trajet le plus direct du domicile où l'on enseigne au lieu du cours.

Inscription: Les formules d'inscription sont à demander à M. Paul Curdy, Sion. Cette formule d'inscription dûment remplie sera retournée à M. Max Reinmann pour

le 11 juin au plus tard. Tous les maîtres inscrits recevront une réponse jusqu'au 29 juin. Nous

les prions de bien vouloir s'abstel~ir de toute démarche inutile. Lausanne, avril 1960, Le président de la C.T. : N. Yersin

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Cours de perfectionnement 1960 227

Caisse de retraite du personnel enseignant:

Rapports et Comptes 228

Michel Veuthey L'Art à travers les âges 233

Société suisse des maîtres de gymnastique 235

RENSEIGNEMENTS

«L'Ecole valaisanne » paraît à Sion le 15 de chaque mois de octobre à juillet. Reprise le 15

septembre.

Rédaction

Edition et administration

Impression et expédition

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Page de couverture :

Page ordinaire :

E. Claret, Ecole Normale

Département de l'Instruction publique, Sion

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