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L'Ecole valaisanne, mai 1971

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Page 1: L'Ecole valaisanne, mai 1971

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mai 1971 - quinzième année 9

Page 2: L'Ecole valaisanne, mai 1971

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L'école valaisanne

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XVeannée 9 Mai 1971 No

SOMMAIRE

Partie générale

A. Corboz: La méthode Ward

M. Salamin:

P. Curdy

J. D.:

Documents d'histoire valaisanne .

Peau de phoque?

2

4

8

J •• L. Bagnoud:

Deux poèmes de M. Michelet

Pourquoi pas cette année?

Communiqués

33

34

35

Partie couleur

A. Pannatier: XXVIIle session pédagogique d'été du personnel enseignant . 9

RENS EIGN 'EMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et aoftt exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 39365. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 39365.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: PUblicitas, av. de la Gare 25, Sion, tél. (027) 3 71 11.

Pages de couverture (minimum 10 fois): lit page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.­l/S page Fr. 320.-1/4 page Fr. 250.-1/8 page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) l/t page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.­t/s page Fr. 32.­t/4 page Fr. 25.­l/S page Fr. 14.-

Page 3: L'Ecole valaisanne, mai 1971

La méthode Ward But

l..;e but de la Méthode Ward eSlt de donner -à tous les enfants de 6 à 15 ans ùne éduoation Imusioale généra1e leur permettant d"exécUJter lavec iai'Slarroe et goût le ,chant profane ou religieux, uni's'sonique et poQyphonique.

Simplicité de la Méthode Ward

L'originalité de l'a Méthode W'aTid esrt d'être Isimple, navure]lle. BHe englobe, dan's une hiérar.chie eSlslen'Hel1e 'et harmoni'eus'e, tout l'ensei'gnemeut musÏlcal. Elle est simple: 1. 'Pa~ce que, .selon le vœu de 'la sOUls-commi'ssi'On porur Ife ohant !de l,a CIReE,

<œMe fonde Ison ensei.gnement sur ,lia mus~que ltl1aJdirti'01illeIQe de l'Europe O'co~dentJaJle, donc sur le diaton1sme et Isur lia rtona~i,té Iqui len déooullie»;

2. paroe qu"eUe la été 'oonçue pOUT êtl1e m'i's'e à 'cli'sposition de tous les ensei­gran-ts, 'et n'On sleJulement des musilcrelI1:s pro1iessTonnelst,

3. pame que, expéfi.ences fai,tes, tous les maîtres qui l'ont ,appliquée lOyaJle­ment témoignent av'Oi'r renouvelé leur lenseignement du chant et créé une atmosphère joyeuse let di'soiplinée dans t'eur alI31S's'e;

4. parce que l"arpphoa:t<ion de la MétJhode rerroontre, 'au ni'VIelaJU élémentaire, le pllUs gl1and ,succès dans les ol,asses d'Ienfoots hall'diC'apés;

5. par.ce 'qu"el~e ne posTu'l'e, pour l"ens'eignant,aUloune forma:tion ffiusi'calle préa1aljl'e~

6. parc:e que S'on développement suit hi'statiquement oewi :de ,la musli'que et ne s'embanas'se pas de sdenlêi'sme muisli'CIal. La Méthode de pédagogie musioale War;d n"est pas une tthéorÎ'e, Œ1}Ia~S une expérience.

Etablir un horaire régulier L'érode de 'la Méthode W·ard est répaTtj,e ,dans qurutre CO'llr,g de deux 'semaines ch:acun, durant qUaJtne années :S'llJco~s'si-ves. S'On I3JpplIri.lOation dans

les ol31Slses requ~er:t une J.eçon de 20 rninUiVes par jour ou, sllüv,ant 'les prescrip­tions des progr.ammes offidels, troi's foi!s demi-heure pM 1S{~iffilaine ('la 'S'Ou's­commission CIRCE demande 90 mri.nutBs h'ebdJomladaire's). . .

Matériel intuitif Le PTopos de la Méthode Walid étant de cultirver d'abord Il'inslbrument

11!3iturel parr e~ceJHenoe, la voix humaine, :elle n'exige ['empl'Oi d'!afl]Clun maltérieJ de perouss~on 'Ou autre qui dilsltrai't :glouV'ent Il'enflant du but à atteindre et dont l'étulde abs'O!ibe une grande part du temps cOn's'acré 'aJU chant proprement dit

Chant, branche de culture - La ,pratique de l,a Méthode W:ard r'el1Jd ' à la mU'S'~que s'On rôle de branche

dé oultlllre ,et l'i'filtègne 'si parfai'iem'ent dans i'enrsem'b'le du' progmmltne scaLaire

2

t que la leçon de chant rayonne ,sur t~t novœ lenseignement en 'aidant au dévelloppement de toutes les b1.1anches }lmpo1.1tJantJes du programme.

Nécessité d'une méthode, une et homogène Loin de nous l,a pensée d'être lexol1l'sif ou s'eotJailfe, mais il n'Ous paraît ûelf­

tain qu'une méthode issue d'une confronuation ,de pllllJsli'eufs lautJ.'1eS, ;a1UX opi­nions ,souV'ent contradktoires, n'aura Jamais l'unilté, Ilia prO'greslsi'On logique et la ligne de <celle qui a été bâûre sur des pr.in:ciJpes conoO'ldants. M'adame Ward, mUSTO~enrfie prof'essionneU:e doublée d'une pédagogue incomparalb[e, s'est as's'ervi'e, pour ainsi diife, à renseignement du ,céllèbœ Dom MO'cqruerelau, et la synthès:e de cette call1a!bor,atioo. a Mttér,alemenrt Itf'3'l1!s:cendé l'ens'eignement musrcal tI1ad~tionneil et :su prés'entJer les arides dilS'CipHnes (ex'er1C1'oeiS vocaux, nota!tion 'et dés, 'Solfège, etc.) sous f'Ormes de jeux d'ilnütJation, de découverte et d'.invenüon qrui captJent admil1abJ.ement les énergres dei ,l'ê'ûre «eman1:». Elle a prés'enrté, en des plans modèks, 1:e:s 8 ou 10 ex'eriC'Îoes qui 'sont agencés selon l'ordre des moments dida:ctiques. On retrouve l'Eco[le noTma~e. Et, pour le ma~tœ, une des grande's j'Oies :de Il"expéri'enoe W'ardest de redécouvriT sa vérité pédagogique au-deilà dru temps, Ide l'espace 'et d:eJs personnes.

Session Ward d'été A l'a demande de 'la direction du Départem'enl1: de il'ins'truction publique

du oaJnton du Vla:lails, et .dans le oadre du ,r:enouv:eJmement die l'lémSe1gIl!ement du chant à Irécole, lie CentIle ,su~s'S'e de difilus,i'On de la MétJhode W'aJ.'1d organise une 'S'es'slion à l'intention du corps oosei1gnant vaLai:s'an. La durée de ,la seslsion est de deux 's'emaines, di!manche non compris.

Pour permetJtœ au plus gr'and nombre d':ense,igillant d'y p31rticiper, la d3lte en ,est fixée jlUJste avant -le début de La ;ses'sion pédagogique génér-a,ie, soit du 2 au 14 août 1971.

Le cours Wlar;d de première année préparera, d'enteJli~e lavec l,a Comm1's­sion valailsanne de chant 'slColaine, 'l',année S'colaire ohantJante 1971-1972, en déve'loppanrt méthodologvquement ~es principe:s suggérés par le ffcllscl0u[e «Joie de chanter en découvrant la musique». Les c'h3JIl'ÛS prévUB par le pro­gJ1rumme off~oiel :se.rviront de donné concret ,aux }eçons pIlati1q'lles.

Les IieSiponSlaJbl'es dece,ute ,s'e's'sion, diTligée par M. André Oorboz, diil"ecteur du Centre 'Siui's,sle de la Méthode W'ard, et M. Roger Kaf1th, proreslseur, <s'atta­cheront égaLement à donner uneaŒaptation 1111ans,iltoi'fre de l'a Première 'année Wand à ,tous }les degrés de l'errseigrrement.

Depuis pIlill'sioorn années, un oer.tain nombre d"en'Seignanrt!s va4ai:sans par­tioipent 'aux S'es'sions Ward organisées par Ile Centre :su~s'se de dif;buis,iorl de la Méthode Wlard. La réus'site de 'Ieur \ensleignement est notre meiMle'llœ lettre de nobles's'e.

A. Corboz, direoteur du Cerutre suis'S'e de diffusion de l'a Méthode Ward

3

Page 4: L'Ecole valaisanne, mai 1971

Documents d'histoire valaisanne par Michell Salamin

Dès le début du XVIe siècle, la France s'efforce d'établir sa domination sur les territoire& italiens. La papauté, avec Jules II, puis avec Léon X, s'oppose à cette volonté d'hégémonie. Au gré d'alliances successives, elle unit les Etats italiens contre l'envahis. seur français. Grâce à l'influence de Mathieu Schinner, elle s'attache la puissance militaire des Suisses. A la suite de la campagne de 1512, les Confédérés obtiennent le val d'Ossola ainsi que les seigneuries de la vallée de la Maggia, de Locarno, Lugano et M~ndrisio. Les Grisons s'accroissent des territoires de Bormio, de la Valteline et de Chiavenna. Le 6 juin 1513, les Suisses remportent l'une de leurs plus illustres victoires celle de Novare. Mais la fortune des armes ne tarde pas à changer de camp. '

A. Le cardinal Schiner allie les Suisses à la papauté

A l'occasion de la diète du 12 septembre 1514, tenue à Loèche-Ies Bains, le cardinal Mathieu Schiner instruit les députés des dizains sur le contenu de l'alliance qu'il a négociée entre la papauté et la Confédération des XIII cantons. Le document suivant est publié d'après Recès des diètes valaisannes, t. l, 1500 à 1529, 10 avril, pp. 92-94, traduction française par André Donnet et Grégoire Ghika, sur le texte établi par D. Imesch, aux Archives cantonales du Valais, à Sion.

Sa Sainteté prend sous sla -protection et celle du Saint-Siège de Rome lesdits XIII cantons de la Confédérati'On avec le pays du Valais comme un 14e canton, avec tous les sujets et alliés qu'Hs ont en ce m'Ornent; si quelqu'un perpètre un acte de violence contre eux ou veut l,es opprimer, Sa Sainteté les protègera avec le glaive spirituel, l'excommunioation .et l'ill!terdût et punirn leurs adversaires; cette alli'ance durera cinq ans. Le Saint Père prend égal,e­ment sous sa protection le duc de MiLan, son pays et -ses gens let son duché contre quiconque osera l'opprimer, -et, -si c'est nécessaire, Sa Sainteté promet de prendre à son s,ervice et de payer, pour Sa Sainteté et ses alliés l'es fra,is de 8000 fantassins confédérés, et de les garder aus'si longtemps que !la gtlIerre l'exigera. ( ... )

En échange, la Confédération 'S'engage à porter secours et -aide au -Saint Père le pape Léon X, au Saint-Siège de Rome" à l'Eglise rom'aine, à ses droits, libertés, à 'S'es -sujets, pays et gens, seigneuries, par'ltÏ!cuHers et .alJ1iés, en envoyant 12 000 hommes, et les protéger contœ tous ceux qui veulent se séparer de Isa dite Sainteté et de la Sainte Eglise, ou qui veulent leur dresser des embûches. Sa Sainteté d'Oit les -solder, plus ou moins, s'elon -le bes'Oin où -elle -se trouve. (, .. )

Si Sa Sainteté est attaquée fortement dans une guerre par un roi, IS-eigneu­rie, ou une puissance, Sa Sainteté doit être dispensée de donner ks 800 cava-

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Hers pour la proteotion du duché de Mitan ou les 500 pour le secour.s de la ConfédéJ:1ation, mais Sa Sainteté n'-en doirt pas moins conserver 800 fantas's'i'llS. Si la Confédération est attaquée au point qu'elle a besoin de ses soldats pour protéger son propœ territoire et son peuple, eUe S'efia dispensée d'envoyer les 12 000 hommes, mais on doi't néanmoins lui payer la pension de 40 000 ducats d'or.

B. La relation de Jean Barrillon

L'Auvergnat Jean Barrillon, secrétaire du chancelier Antoine Duprat, participe à l'expédition de François 1er en Italie. Au jour le jour, il note dans son journal les étapes de cette campagne militaire. L'extrait suivant est cité dans Emile Couvreu, Les Suisses à Marignan d'après un écrit de l'époque nouvellement publié, le «Journal de Barrillon», dans la Bibliothèque universelle et Revue suisse, 150e année, t. 18, Lausanne, 1900, pp. 85-87. Nous en modernisons quelque peu la forme.

Le lendemain, jour de l'exalbation de la Sainte-Croix, 13e jour de sep­tembre, incontinent que le jour apparut, les Suisses se mirent en oJ:1dre de bataille pour recommencer. Au contraire, le roi et toute-son armée s'e mirent en défense et la bataiHe recommença plus forte que le jour précédent. Et -l'artillerie tirait incessamment, qui -endommageait les Suiss-es. Le roi faisait bien, s'On devoir et n'y épargnait personne, teMement qu'ili eut trois coups de pique et, s'il n'eût été bien armé, il eût été b1en en danger . .

Plusioor:s gentHshommes, ayant pauvre courage, quand ils virent que les Suisses au matin recommençaient lIa batai1le, de peur -et de crainte, ils fuirent vers Marignan, les uns feignant d'êtœ blessés, les autres non. D'autre part, il y eut plusli'eurs . vivandi'ers qui couraient veDS Marignan, criant que tout était perdu, et ils faisaient grand tumulte. Par quoi, on crut qu'il y avait du désordre au bagage.

Environ huit heures du matin, le sieur Barthélemy d'Alviane arriva au camp avec sa compagnie de Vénitiens et donna grand coupage à ceux du bagage, qui étaient fort étonnés de ce qu'ils voyaient aucuns -se retiT'er vers Marignan.

Alors Jes· Su-Ï-ss'es étaient en désordre car l'artillerie, qui incess-amment tirait, les grevait fort, et il y en eut environ quinze cents qui se mirent horrs leur oJ:1dre et ils vinren{ errant parmi les champs jusque près un petit bois, auquel ils furent déf.ai,ts par les aventurier:s français avec l'aide de messire BarthéŒemy d'Alviane. ( .. ,)

A la fin, les Suis-ses furent mis en désarroi car on l,es chargeait vertueuse­ment; mais ce ne fut pas -sans perte de nos gens, car on ne charpente pas sans éclats.

Lesdits Suis'Ses, sans plus tenir ordre, se mirent à la fuite, la plupart d'entre eux bloessés de coups de traits, et un grand nombre d'entre eux se retira dedans I,e village de Saint-Julian, au logis de monsieur le connétabJe, qui était grand, et ils se cachèrent dans les greniers. Mais les lansquenets et avanturiers, qui les -suivaient, mirent le feu dedans le logis, à oause de quoi

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Page 5: L'Ecole valaisanne, mai 1971

une partie s'él'ança par les f.enêtres, oroyant se sauver; mais i,1s étarent reçus par la pointe des piques 'et des épi'eux; les autres furent mi'sél"ablement brûlés.

Quelque temps avant la fin de lia bataiUe, le oardinal de Sion, qui était derrière, averti que les Suisses avaient du pire, s'enfuit à grand OOUŒe de cheval -et ne .s"arrêba auounement à M·~}an, ni n'alilla en 's'On pays de SuislSe mais prit droit chemin vers ,les AHemagnes, par deveI1s Il"emrpereur MaximHien:

c. François 1er raconte à sa mère la bataille de Marignan

Le lendemain de la bataille, François 1er adresse à sa mère, la régente du royaume de ~rance, une longue lettre dans laquelle il décrit par le menu l'une des plus fameuses bat~llles de potre histoire. Nous la reproduisons d'après Eva de Vitray, Henri VIn, Pans, 1964, ed. Julliard, coll. «Il y a toujours un reporter», pp. 33-35.

Madame,

~in~ue vous soyez bi'en infol1mée du fait de notre bavaille, je vous 'avise que ~Ier, a .l'heu!re d'une heure 'alprèlS-midi, notre gUlet, qui étai{ sur 1'es por,tes de ~iJ1!an, nous 'avertit 'Comme Tes Suiss'es .se jevaient hors de la vHle pour nous vemr ,combattre; laquelle -ohose entendue, nous Jetâ'mes nos lansquenets en ordre, c'est à s'avoir en ·troi's troupes, les ·deux de neuf mille hommes et la tÎ'erce d'envi,ron quatre mille hommes ...

J'étais à un trait d'·arc en deux ,troupes de ma gendar.merie, elt à mon dos n:on frère d'Alençon 'avec le demeumnt de 'Son arrière-gavde, et notre afitlillie­ne sur les 'avenues. Et 'au regard des Suisses, ÏI1s étaient en 'hois Tro11pelS, la première de dix mille, la seconde de hui,t mitJ.:I'e hommes, et lIa 'tierce de dix :n~l1e .hommes; vous assurant qu'ils venaient pour 'Châtier un Pifince, s'vI n'eû1 ete bIen 'acoompagné; oar d'entrée de ,ta.b'}te qu'i~s 'sentÏ'rent notre arti1Œerie tirer, ils prirent le pays couvert, alors que ,le 'soleil comm-ençait às'e coucher, de sorte que nous ne leur fîmes pas grand IDlall 'sur l'hooI1e Javec notve arti'llerie: et vous aS'sure qu'il n"est pas pos.s'iblle de y.enir 'en plus grande fureur ni plus ard~mment; ils trouvèrent les gens de Icheval de l'avanrt .... gaI1de 'Par Je côté; ~t bren que lesdi,ts hommes d"aIimes chargeassent bien et gaHlatdement ( ... ), .ds furent rebouté.s sur leurs gens de pied, de -sorte, 'avec la grande pous'sière, que l'on ne -se pouvait voir; aussi bilen lia nuit venait; iil y 'eut quelque peu de dé.sordre; m'ais Dieu me firt ,lia grâoe de venir sUir 1e côté de ceux qui 'lels chas­saient un peu chaudement; il -me :slembla bon de les chaliger,eJt ils Œe furent de sot1te, -e~ 'je ~ous promet, Madame, lbi'en accompagnés 'et quelque gellltÏ'l'S gal'ants qU'lIs sment: deux centJs hommes d'·armes que nous étions en défîmes bien qu.atre mille Suis's'es, et ks repoussâmes assez rudement, 1'eur faisant je4:er leurs pIques :elt ofÎler: «Ffianoe!». lJaqudle chose donna haleine à nos gens, de lia :plupalit de notre bande et oeux qui m-e pUf1ent 'suivre, aHâmes trouver une autr~ bande de huit mine hommes: laque11e, à l'appraoher, nous 'Croyions que Ic'évarent des lansquenets, oaT 1a nllüt éltlait déjà bien noire. . '- Tout~fo~ls, quand on vint à crier: «France!», je vous ·as'sure qu'ills nous Jeterent a SIX oents piques au nez, nous montrant qu'Hs n'étaient point nos

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t amÎ's. Nonobstant cela, ils furent ,chargés et remis au-dedans de leuŒ. tentes, en {elle s'Of1ve qu'il,s laissèrent de sui'vre les lansquenets; 'et nous, voyant la nuit noire, et n"eût été la lune -qui aidait, nous eussions 'été bien ·empêchés à connaître l'un \l'autre; et je m'en allai j'eter dans 'l'arül1leifie let là ra!lllier cinq OU s,ix miUe lansquenets -et quelque ·tf1ais cents hommes d',armes, de td1e sorte que je .tins ferme à -La gros:se bande des Suisses. ( ... ) .

Les Suiss·esse logèrent bien près de noUls; iil n'y aViait qu'un foslSé entre noUS. Toute la nu~t nous demeurâ'mes le cul sur la seilJle, la l'ance au poing, l'armet à la tête et nos liansquenets en ordre pOUif combaDtre; et comme j'étais le pllUJs près de nos ennemis, il m'a ralllu f.aire 1e guet, de sorte qu'i[s ne nous ont point surpris au ·matin. Il faut que vous entendiez que le combat du soir duta depui's les trois heuPels après midi jusqu'en~re onze et douze hela"es que la lune nous fit défaut; et il furt fail{: une trentaine de bellles cha'liges. L'a nuit nous sépara et nous mîmes la pai111e pour recommencer' :au matin; et croyez, Madame, que nous avons été vingt-hui1t heures à cheval,. l'·armet ·à ,la tête, sans boir'e ni manger. ..

Dès le p-oint du jour que nous pÛillles voir, je ,me jetai hof'S du fort... Nous aVons tenu 'en butte, huit heures, toute l'artillerie des Suisses, qui je Vous assure a faLt baisser beaucoup de têtes. A la f.in, cette gross-e bande, qui était vis~à-vi,s de moi, envoya cinq mine hammes, -lesquels renversocent quelque peu de nos gendarmes, qui chassaient ceux que mon frère d'Alençon avait rompus, lesquels vinr,ent jusqu'aux 'lansquenets, qui furent bien 'acoueH­lis à coups de hache, de butes de }ances et de canon qu'ill n'en réchappa la queue d'un, car tourt .le Icamp vint à ~ .. a huée -SUif ceux-ùlà et ISle r.a'l:Iièrent sur eux; et nous fîmes ·semblant de marcher sur les autres, lesquel,s se mirent en désordre, et lais'sèrent leur artillerie, et s'enfui,rent à Milan; et de vingt-hu~t mille hommes qui étaient venus là, il n'en réohappa que troi's 'miM'e, qui ne fussent tous 'mollts et pris; et des nôtres, j'ai fait faire revue, 'et n'en ,trouve à di~e qu'envi,ron 4000. Le tout, je prends tanrt: d'un côté que d'autre, à trente mille hommles. La bataille a été .longue, et dura depuis hier les trois heures après midi, jusqu'aujourd'hui deux heures, sans savoir qui l'·avait perdue cm gagnée, sans cesser de combattre ou de tirer 1'-artHlerÏ'e, jour et nuit; et je vo~s assur,e, Madame, que j'ai vu les lansquenets mesurer la pique aux SUisses, la ilanoe aux gendarmes; et on ne dira plus que Iles gendarmes s'Ont des lièvres armé.s, Icar 's'ans point de faute ce sont eux qui ont fait rexéclltion ... Et tout bien débattu, depuis deux miBe ans on n"avairt vu une -si fière, nI si cruelle bataiHe... Au '~em~uran:t: M.adame, faites bien r.emercier Di'eu, par tout Le royaume, de la vlotOIre qU''1Œ lUI a plu nous ~onner.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, mai 1971

Peau' de phoque? Le ski de piste, avec tout le snobisme de son équipement, ses queues

d'attente, ·ses pistes .encombrées, 'S'es farratiquelS de lIa viteS'se, ne peut plus prétendœ ramener l'homme à lia nature. Une réaotion est déjà fortement amorcée chez les adultes comme chez les jeunes, par une vogue nouveHe du ski de fond ,et surtout de l'excursion à ski.

Soucieuse de maintenir ses membres à l'avant-garde du mouvement sportif, la Société suis'se des maîtres de gymnastique ocganis'e, depuis queJques années, des cours de ski de fond et de tourisme. L'association vaudoise éga. lement, qui, cette ,année, invita.it 'ses me'Inbre's à troi's week-'end en Vralais: vallon de Tanay, M·t-Rogneux, Mt-Vélan. A 'Son tour, fass'Odation d~ maÎtrels de gymnastique du Valais romand eSSIaie d'entraîner ses quelque 200 membres vers le's hauteurs; elle avait mis 'sur pied en mar.s une première excursion, avec départ le dimanche matin vers 8 heures et retour vers 17 heu. res, donc sans frais, Slans problème de logement. L'accueil fut extraordinaire: deux maîtresses ménagères dont une Belge, deux maîtres bientôt retmités ...

Aux vacances de Pâques, un cours d'ex'cursionsétait organisé au Grand· Saint-Bernard par la société suisse des maîtres de gymnastique. P.articipation: 8 Vaudois (dont 5 institutrioes), 7 Bernois (dont 5 dames), 3 Genevoises, 2 Neuchâtelois, quelques représentants d"aut,res cantons. Mlai's du V'alais, personne. C'est regrettable, pour un cours très intéres,sant, dirigé par des spécialistes du ski et de la montagne ... et ,se déroulant chez nous. NO'tre per­sonnel enseignant serait-il à ce point allergique à l'effort physique? Ou bien sommes-nous seulement un peu re~ardés dans notr'e évolution, encore en plein dans cette ère du ski «de consommati'On», dont vit le tourisme val'ais'an? Souhaitons que l'année prochaine, nos maî-tres et maîtresses soi'ent plus nombroox à profiter de ·ces beHes ocoasions et à regarder un peu plus haut.

Notre page de couverture Château de Loche '(Indre-et-Loire)

Curdy

Edifiés ,en derux étapes (XIVe et XVIe s.), les «Logis royaux» sont placés non loin du puissant donjon bâti au XIe 'sièc1e et renforcé durant les siècles suivants. Le Martelet voisin es1 célèbre par ses cachots où furent enfermés notamment Ludovic le More, duc de Milan, et divers évêques compromis dans des comp!ots contre les roilS de France.

Primitivement édifice fortifié, le château féodal devient, après J1a Guerre de Cent ans, une résidence. II conserve les Itours de s'On modèle médiéval, mais ces tours sont plus décoratives que défensives. Les fenêtres s'élargissent, n'ayant plus à craindre les boulets d'improbables agresseur's, et apportant la lumière à l'intérieur. Finalement, le souci du décor importé lors des Guerres d'Italie envahi,t la façade et les intérieurs.

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Départe.ment de l'instruction pubHque

du eanton du Vtalais

XXVI Ile, ession pédagogique' d'été du personnel enseignant

Sion -

16-21 août 1971

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Page 7: L'Ecole valaisanne, mai 1971

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Au ·personnel enseignant

Le programme de Ir;' XXV/Ile session pédagogique d'été du per­sonnel enseignant se présente" avèc line· richesse et une variété une fois de plus . renouvelées.

.' De quoi satisfaire les goûts les plus 'dive~s, le~ nécessités présentes, les meilleures exigences; de quoi correspondre aux situations multi­ples et différentes des enseign,!nts valaisans. . . .

Développer la connaissance et l'amour de la profession, ouvrir à l'école une fenêtre sur la vie, inviter les gens du dehors à entrer dans n9tre maison, créer les contacts, resserrer les liens favoriser les échanges, tels sont les objectifs que se propose la gr~nde , semaine pédagogique de l'été 1971.

. Merci aux associations professionnelres de leurs suggestions rela­twes au programme des cours; merci par anticipation aux profes­seurs et aux conférenciers.

Et maintenant, à vous, instituteurs et institutrices, maîtres de l'enseignement professionnel, professeurs des écoles secondaires, de répondre à notre appel, d'accepter notre invitation.

Sion, le 29.4.1971.

Le chef du Département de l'instruction publique:

A. Zufferey

1. Obligation de suivre les cours

1.1. Les cours de perfeotionnement sont obl[gatoiœs pour les instituteurs et les im~ütu:êrkelS candidats au brevet pédagogique. Ils tiennent lieu de prestation annueù,le exigée sellon le règ~:emerut de rEcOlle norm'3Jle.

Les maîtres et les maîtresses appartenant à la ' catégorie mentionnée ci-dessus et qui seraient empêchés de prendre part à la session pour des raisons majeures admises par le Département (maladie, service militaire) ont l'obligation d~ s'annoncer au Servicê de l'enseignement primaire et ménager jusqu'au 15 juin 1971 au plus tard ou dès le moment à partir duquel l'empêchement est connu. Des prestations pédagogiques com­pensatoires leur seront demandées.

1.2. La semaine pédagogique est en outre de'srtinée à tous les membres du corps ens'eignant primai1'e, profelSS-Îonnel et secondaire du l ,er degré qui sont mSiuamm'ent inviJté:s à y participer (cf. appel au personnel ens'e,ignant, ci-dessus). Les profeslSoolfs des collèges, des écoles norm1aJ]eis ct des écoles de com­merce qui s'inJtJéres:s'ent à l'un ou l'autre des séminai~"es prévus au pro­gram/me ont aU!Ssi la possibi1lité de s'y inscrire.

1.3. En s'inscrivant . à la session pédagogique, les participants s'engagent à en suivre le pro'gramme d_e manière régulière, précise et complète.

2. Remarques générales

2.1. Les passages d'un cours à ['autre ne sont piets autofoilsé's. HIS oompliquent .l'organisation et gênent le bon dérou~ement du travaiL S'ins'CIrire après réflexion.

2.2. Pour autant qu'ill y ait des pl'ac'es disponibles, ~eiS enseignants étrangers au canton peuvent participer .à ~a s:eJmaine vrulais'runne de perfleCJtionne­ment contre pai'ement d'une finance de Fr. S. 90.- (ins'cripti.on, partici­pation aux fiflaiS . géné[laux). Le logement et }ra pension kur sont fournis ,sur demande (voirr buJilieltin d'inrsoription) pa·r 'l'es 'so[ns du Département. Prix de la pem;rion et du logement en commun pour la durée du cour·s: Fr. S. 80.-.

La finance d'in~,cr~ption, les fvais d'hébergement s'eront perçus liC pre­mier jour, directemeIlJt auprès des intéreslSéls. Les pClf'Sonnes venant d'autres pays prendront leu'l"S dwpO!sitions pOUIf réglelf [eUfS comptes en .argent scisse.

Il

Page 8: L'Ecole valaisanne, mai 1971

2.3. Le Dépallternrent aIstSumera pour les paJl"tJÏ:cipanlts eXeŒ'çalllft leur aotivÎJté en Va~ai;s, les flJ.;ais de pension et de IlogemenJt aux éco[es normaletS et dans d'auûœ;s établi'ssements désignés par la (j.Î'feotion des cours. Il etSt toutefo~s recommandé 'aux l11JIDûres et maÎifJr~s'es qui en ont la pO's'SibÎllit.é de prendre à domicille le repas de midi.

2.4. Les conducteurs de véhiOUJles qui se œndent à l'éco[e normale des insti­tuteurs uüli.slent le parcours ayooue Ri,tz .... rolUlte du Rawyl et rangenrt leurs voiture's aux empl:acemoots suivants: COUT de l'écale norrnaJe, COUT s1ûuée sous 'les olass'es d'appll,ication, coor du petit sémiuai,re. VeilIaler à llaisser :l'es 'entrées lihfies.

2.5. Avec un aviJS d'adm1ssion, les part~oi'Panrts recevront vers le 25 juillet, llia l1ste du ma.téri'el à pIiendre, lie rùablteau dies locaux des cours ainsi que toutes les indioations non oontenues dans ce programme.

Doivent être apportés obligatoirement par tous à la session:

}le programme de t].Ia semaine pédagogique;

de quoi écrire et des's,i'ller.

3. Remarques concernant l'inscription

3.1. Tous Iles participants au cours de perfootionnement doivent s'inscrire dans les délais, au moyen du burlktin <approprié. Des 'e~emplaiifé~s supplémel1itaü.-,es du programme des cours et des for­mU'les d'inS'cr~ption peuvent êtœ obteruus .sur deniande auprès du Service 'oantonal de l'ens;eignement primaire et ménage['.

3.2: Afin -de permeûtre unet répavtiltion équhlihrée detS pa:flticipantJs dans les différentes -seotions, trois cours à option doivent être désignés dans un ordre préférentiel dégressif. La diœootion de La SJession tiendfla compte d~'S dés1Ts exprimés, ceoi 's'elon 1'ordr,e d'·arrivée des inscriptions.

3.3. Le délai pour s'annoncer prend fin le 15 juin 1971. Prière ·est failte à tolUS -de s'y ~enÎ1' rigouroos-emell't. M'erci.

3.4. Les profeSls'eurs de l'lenseignement secondaire adres'slell't ,leur Îlnscripüon dans k délai fixé, et au moyen du bulletin approprié, au Service de l'enseignement secondaire, Etat du Valais, 1951 Sion.

12

Les ,mlaÎ1ires de l"enseignement profuSisionnel 's'i11's'Orivep.,t dans ~e même déLai 'et par 1e même moyen, auprès des directions d'établissements d'enseignement professionnel.

Quant aux autres participants, nous les prions d'envoyer 1es bul'1etins à l 'Iadr.e'sls'e sui'V·ante: Service de l'enseignement primaire et ménager Département de l'instruction publique Etat du Valais 1951 Sion

3.5. Les ·maÊtJres profes.sionneLs s'Ont spéoi'al}lement invÎltés à suivre le cours No 5, s'ils ens'eignent 'le fr.ançaÏ's et le cours No 10 s'il's enseignent les autres disciplines.

4. Activités facultatives à option Comme on le cons1tate:ra, les ·cours de l'après-midi prennent fin à 16 h.

déjà. Le tJemps 1i:bre qUlÏ reslte peut être Té-s~rvé à des aotiv1Jtés f'acu'ltatives à option que nous recommandons.

Voir à :oe 'sujet lels indioaJtioflls contenues au sommairre des OOill'tS 16 et 21. D'laUDfreS infoiimati'Ons s'eront en outœ donnéetS IUJltérieuœmefllt à oe sujet.

5. Education artistiq'ùe En 1969, un accent spéo1aII fut po[,té, durant la 'sesslion pédagogique, su~

l'éduoa,tion physique, la tenue des élèves à J'éoole. L'été de;rnier ~es problèmes d'éduoation routière ont été mis en évidence. -

Ce1Jte lannée, grâoe ·au conoours des p['ofes'seur:s Tritten ·et Hausamann, il sera pos,slible de développer d'une m'anièœ toute pa,pticulière des thèmes d'éducation artistique à l'école.

Gottfried Tritten .eSlt 'l'aUtOOT de deux ouvragetS dont la v.a1leur est connue et .appréciée en Sui'sse :et bien :au-dellà dels frontières de notre pays: «M'ains d'enfants, maÎlns ·créatrioes» 'et «l'éduoation par la forme et par Ja couleur». Proresls'tmr à l'Ecoil'e normale de Thoune ainsi qu'à l'Université de Berne, il présentera, avec 'la coHabofJaJÜon de M. Charles-E:douard Hausamànn, maître de -dessin 'au Co.lJlège de Nyon, toute une ,série d'exposés dont voici les titres: a) le dessin d'enfant; b) -l'enseignemoot du de'sls,1n au Jardin d'enfant;

. c) l'.ens'eignement du de:ssin dans les premières années scoiaires; d) les travaux ,manuels dans les alas1ses; e) di veJ.1S'es techniques; f) 'les tliav'alux des enfants de 11-12 ans; g) les 'ira vaux des enfants de 13 -14 ans; h) les t.ravaux des 'enfants de 14-15 ans; i) l'éducation artÏ1s.ûÎ:que ·aujourd'hui.

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Trois axes complémentaires orienteront le programme des cours et des travaux pendant la session: 1. L'éducation d'une vie de foi chrétienne est au service d'une éducation harmo.

nieu,se et totale d'un enfant; cette conviction détermine l'esprit de la catéchèse chrétienne et sa mise en œuvre concrète.

2. Le nouveau catéchisme pour le cours moyen prend place dans la tradition pas­torale de l'Eglise et la recherche pédagogique et éducative actuelle. Pourquoi de nouveaux instruments de travail? Quel est leur esprit? Quelles en sont les orientations doctrinales majeures?

3. Pour utiliser efficacement les nouveaux instruments de travail, il convient de définir clairement la pédagogie de la foi, le cheminement d'une leçon, l'emploi des signes et du langage; il convient aussi d'harmoniser la collaboration des divers responsables de la catéchèse (parents, enseignants, prêtres, service diocé. sain).

Cours No 3 Cours catéc'hétique pour les classes enfantines (5 et 6 ans)

Professeur: Mlle Françoise Destang, responsable du service de la formation chrétienne des tout-petits, Centre national de -l'enseignement religieux, 3, avenue Vavin, Paris 6e. Thèmes d'étude: 1. connaissance de l'enfant et éducation de la foi; 2. la prière du petit enfant; 3. thèmes de vie, activités scolaires et éducation de la foi; 4. éducation chrétienne du sens des autres. Il y aura des temps de conférences, des temps de recherche par carrefours et des temps libres réservés aux questions des éducatrices.

7.2. COURS DE FRANÇAIS

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Quatre cours de français figurent cette année au programme de J-a session pédagogique. Nous sommes heru,reux de cet éventail très lHrge de possi­bilités offertes au personnel enseignant et nous ne doutons pas qu'el'les seront largement utilisées. -

Cours No 4 Cours sur la composition française, destiné à la formation personnelle des maîtres. · A B

Professeur: M. l'abbé Jean Anzévui, professeur au Collège de Sion, Pensionnat de la Sitterie, 1950 Sion. Etude de la genèse de l'œuvre littéraire· par l'analyse de la méthode de composi­tion des grands écrivains, ceux en particulier du XXe siècle.

Cours No 5 L'enseignement de la langue maternelle dans l'optique des nouveaux programmes. C B A

Professeur: M. Gérard Follonier, chef de seçtion au Centre de formation profes­sionnelle de Sion, rue du Chanoine-Berchtold, 1950 Sion.

En vertu des nécessités pédagogiques de l'heure et du nouveau programme~ l'ensei­gnement du français doit être repensé et axé sur les 'Problèmes humains. Ce nou­veau programme a pour but de «développer l'expression orale et écrite, d'étudier les, œuvres littéraires, d'initier à la compréhension d?œuvres d'art, de tirer p~rti des moyens d'information de masse». '; Il s'agit donc tout en la conservant de dépasser l'étude purement technique du fEanç,ais pour lui donner une dimension culturelle. L'effort isolé· du maître ne permettra pas de. mener à bien cette recherche d'où la nécessité d'un trava.i1 de groupe.

N. B. Les cours No 4 et No 5 sont organisés complémentairement. Des échanges auront lieu durant la semaine.

Cours No 6 Enseignement du français aux degrés moyen et supérieur, ay,ec. accent sur la ~omposition française. A

Professeur: M. Pierre Henry, maître de classe d'application à l'Ecole normale des instituteurs, 2900 Porrentruy.

Programme de travail L'enseignement de la lecture et de la récitation: aperçu des méthodes de lecture -de .la lecture courante à la compréhension des textes - la diction et la recherche de l'expression, l'emploi du disque et du magnétophone. L'enseignement de la grammaire et " de l'orthographe: l'orthogEaphe grammaticale et l'orthographe d'usage - les exercices grammaticaux - suggestions concernant l'emploi des «Cours d'orthographe Bled» - les divers types de dictées - la (;orrection des travaux.

L'enseignement de la rédaction: l'élecuüon et le vocabulaire - le choix des sujets - quelques procédés traditionnels - enquêtes et compositions par équipes - le texte libre - la correspondance usuelle - la correction des travaux.

Cours No 7 Fllançais, au degré inférieur (6.7".8 ans).

Professeur: Madame Mina Hubert, institutrice, Condémines 13, 1950 Sion. Nous essayerons de mett're en· commun nos expériences et suiv:ant un. programme, pensé à~ l'avance, IIOUS verrons comment moderniser notre· enseignement. Par l'obsenvation, les jeux et les fiches, nos enfants trayailleront plus joyeusement. Que: chacun apporte un chant nouveau à la portée de nos petits.

7'.3. COURS) DE. MATHEMATIQUE

OeiS cours visent ce't>te année deux objectifs différenJts: ,a) foomer les maîflies et 'les, maîtresseJs appellés à donnerr à ~eJUrrs· col[è­

gueiS des ~eçons de méitJhod()llogie dUfiant a'année scoilairrel 1971/1972; b) donner à ceux ou à ceWles qui n"aiUll1aienJt: pu ISrtlÎ'VifC' les cours de ces

dtmx dernières années ou qui n'auraient pas assilmi[é c.omp~è:rement la matière, l'ocoasion d'un rattrapage. -

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Page 10: L'Ecole valaisanne, mai 1971

',., ,.

Cours No 8 Cours de formation méthodologique. A

Profess~urs: M. François Brunelli, professeur au Collège de Sion, ,rue du Sex 32, 1950 SiOn; , , ' M,. Roger Sauthier; professeur à l'Ecole normale, Vieux-Moulin 7, 1950 Sion.

-L'année scolaiœ 1971/1972 sera réservée à une approche de méthodologie globale pour l'ensëignement des mathématiques aux degrés inférieur et moyen. Des maîtres et maîtresses de ces degrés présenteront devant des collègues leurs classes en activité. ' Pour' c'ès ' maîtres et maîtresses, désignés par le Département ' de ' l'instruction publique, il est prévu un cours cIe mathématique les prépara rit à leurs tâches.

Cours No 9 Cours «le , rattt;apage. A C

Professeur: M. l'abbé Henry Schwéry, pmfesseur au COllège de Sion, 4, chemin de Pellier, 1950 Sion.

Ce cours est prévu pour les enseign~nts' qui désirent 'revoir l~ conténu du «Cours d'initiation à la mathématique moderne» (1970 et 1970-1971).

7.4. COURS DE PSYCHOLOGIE, DE PEDAGOGIE -- ET DE LITTERATURE ' ,

18

Des professeurs de hallite compétence, nouve(lJUX pour la plupart, ont accepté de dilfiger les cours C'Oll'UemlS dans ce chapit're.

COUl'S No 10 , Cours de psychologie et de pédagogie. C B A

Professeurs: M. l'abbé B. TruffeT, directeur de l'Ecole normale des garçons à Sion; M. Henri Hartlmg, fondateur de l'Institut pes sciences et techniques humaines à Paris. ,

Ce c~urs est destiné à tous les maîtres des classes de grands jeunes gens et jeunes , filles et 'particulièrement aux: maîtres professionnels. En première partie, M. l'abbé Truffer traitera des éléments structurels de la personnalité: vue synthétique des thèses anciennes et modernes (Hippocrate, Kretschmer, Le Senn, Jung). Il abordera les problèmes de la puberté et de l'adolescence ainsi que quelques problèmes centraux de là pédagogie. M. Hartung traitera de la notion d'autorité: présentation des grands courants actuels, son évolution, les problèmes posés par les changements de concept en matière d'autorité, les attitudes .envers autrui. Ce cours se déroulera par des exercices de pédagogie active.

Cours No Il Cours de psycho-pédagogie et de littérature. AB

" a) Psycho-pédagogie

'P.rofesseur: Sœur Jean-Baptiste -Bérard, directrice de l'Eco'lé normale des institu­trices, 1950 Sion.

Programme: . , _ la notion de créativité dans l'évolution de la psychologIe et de. l~ pedagogie; _ l'école au service d'une créativité constructive de la personnalIte des élèves; _ la cr.éativité et les projets des nouveaux programmes romands de CIRCE. Lectures préparatoires _ Les projets des nouveaux programmes romands, publiés dans «éducateur». ' _ Eventuellement: «La créativité à l'école», A. Beaudot, Puf, 1969.

b) Littérature: Le Tournant du Siècle , Professeur: Sœur Emmanuelle Carrupt, professeur, Ecole normale des institutrices, 1950 Sion. Programme: ' - le Nouveau Roman face à la littérature tragique, avant 1950; - le tournant du siècle:, affirmation du Nouveau Roman, 1948-1960. , Lectures préparatoires . - Alain Robbe-Grillet: «Dans le labYrInthe», coll. 10-1~, Nos 171-17~. _ 'Nathalie Sarraute: «Le 'Planétarium», coll. livre de poche, No 1452.

Cours No 12 Problèmes de psycho-pédagogie. A B

Professeur: Mme Axelle Adhemar, psychopédago~ue, 89, rue de la Dime, 2000 Neuchâtel. Dans chaque classe, certains enfants. présentent "des problèmes édu~atifs particu­liers. Le but de ce cours est de renseIgner les maltres sur les plus frequ~nts ~e ces problèmes et de rechet-cher, par ~ne réf~e~ion commtme, quelles ~ont lés ' attItudes éducatives qui permettent de mIeux depIster, comp!endre et aIder l~s enfants-problèmes. ' . -- . Au programme: bref rappel de la psychologie de l'enfant. L'observation des élèves. Le retard mental. 'Les troubles du langage. Les troubles de la lecture et de l'orthographe (dyslexie). Les gauchers. La nervosité ch~z l'enfapt. Les problèmes familiaux et leurs répercussions sur l'école. ~a personnalIté ?e l'educate~r: . Les sujets seront présentés dans des exposes et approfondIS dans des dISCUSSIons de groupe.

7.5. COURS D'EDUCATION CIVIQUE

Cours No 13 Education civique. ABC

Professeur: M. Fernand Deslarzes, inspecteur, Pratifori 35, 1950 Sion. Ce cours se propose de dispenser, aux citoye~es et ~~x citoyer:s .de notre p~ys, les notions élémentaires de civisme, tout en faIsant saISIr et appreCler le fonctiOn­nement de nos institutions et leur bien-fondé. Il évitera en principe le recours aux exposés arides mais tent~ra d'instituer le dialogue, de susciter des questions, ' . ' , . L'intervention de spécialistes, en fin de journée, permettra d'éclarrer, de preCIser et de compléter utilement les notions acquises. ., . ' . Thèmes de travail: les droits de l'homme. Les hbertes essentielles et leurs restnc­tiOBS. Dn)its et devoiTs du citoyen. Impôts et assurances'. Budget des Etats. La famille. Le couple. Les régimes matrimoniaux. L'enfant et s~s droits. L'instruc­tion. Les biens de la famille. L'état civil. La séparation des pouvoirs. La com­mune et ses autorités. La bourgeoisie. Les étrangers. Le district. Les partis poli­tiques. Le canton et ses autorités. La justice. Technique du vote et des élections.

19

Page 11: L'Ecole valaisanne, mai 1971

Les formes d'Etats. Nos constitutions. La Confédération suisse et ses autorités. La ·défense nationale. La neutFalité suisse. Les relations extérieures. Les organi­sations 'Ïnter.nationales.

7.@. 'OOURS DE DESSIN

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Cours No 14 Dessin au tableau noir. A B

Professeur: Mlle Rina Rio, professeur, rue d'AIt 14, 1700 Fribourg. But: formation personnelle combinée de méthodologie convenant

Organisation:

Programme: Illustration:

à tous les degrés de l'enseignemènt. préparation du travail sur papier noir ou .blanc, puis exer­cices prolongés au tableau noir. 1

Etude des personnages .(enfants, adultes, mouvements, etc.) sujet convenant à toutes les branches scolaires.

Etude d'après nature: de fleurs, fruits, légumes, objets. Perspective: bases, théorie, applications. Etude d'animaux: croquis. Décoration: motifs 'et compositions.

Cours No 15 Le . dessin :pé.dagogique selon la méthode Martenot. A

Professeur: Mlle Claude Orts, 334, avenue de la Forêt de Seigne s, 1640 Rhode­. St-Genèse, BE. ,En plus d'une -étude 'approfondie de .l'art qui permet auxenfant-s de s'expcimer et ,d'apprécier les œuvres des maîtres, la m.éthode Martenot développe la ·personnalité. Le cours comportera une étude appr.onfondie du dessin, de la lp'einture 'et du modelage ·et expliquera les raisons pédagogiques du choix de .chaque sujet.

Cours No 16 Cours de dessin «Ca'ran d'Ache». A B

Professeur: M. Jean-Paul Pfeffeiflé, maîtrJ de dessin, rue du Rhône 2, 1950 Sion. Programme: utilisation de la couleur. a) Emploi du Néocolor et ses techniques:

- technique de base; - peinture au Néocolor (térébenthine); - utilisation du -charbon; - Néoco10r à chaud; - Scraffito (grattage); - vitrail; - batick, fonds rugueux et diverses autres techniques.

b) Emploi de la gouache et initiation à la couleur. Bxercices pratiques. c) Emploi du Fibralo. ,d) Présentation d'un nouvel aFticle spécialisé pour le bricolage: DECQ-MAGIC. Par ailleurs, mercredi 18 août et jeudi 19, de 16 heures 30 à 18 heures, Mademoi­selle Monique Badel sera à la disp0sition des maîtresses enfantines et des insti­tuteurs et institutrices des degrés inférieurs de l'enseignement primaire pour des présentations de produits Caran d:Ache, des .projections et des activités de mode­lage et, ,des trav.aux manuels.

7.7. COURS DE TRAVAUX MANUELS

Cours No 17 Cours de vannerie pour débutants. A

Professeur: M~ Paul Glassey, La Crettaz, 1967 Bramois.

Cette activité permet à peu de frais la réalisation d'objets plaisants et utiles. Elle favorise la cencentration et met en jeu l'effort musculaire des deux mains. Elle est accessible aux filles aussi bien qu'aux garçons, dès l'âge de 9 ans environ. N'exigeant qu'un outillage restreint, elle est réalisable partout.

Cours No 18 Cours de travaux manuels: papier, carton, raphia, rotin léger et matériel de fortune. A

Professeur: M. Paul Allégroz, 3941 GrÔne.

But du cours 1. Formation technique élémentaire permettant l'enseignement de la construction

de petits ouvrages avec un matériel réduit aux élèves de 6 à 12 ans. 2. Connaissance de l'outillage. 3. Utilisation des matières suivantes: papier, carte, carton, toile, colle, raphia,

rotin, tissu, cure-pipe, fil de fer, feutrine, matériel récupéré, papier peint à l'a1coÇ>l, etc.

4. Développement de l'initiative personnelle et du goût. Programme Confection d'objets sill1J'les et peu coûteux se rapportant aux centres p'intérêt étudiés "en classe ou aux différentes fêtes (Noël, Pâques, Fête des mères). Travaux ' de rotin léger, raphia, papier peint et matériel récupéré, décoré à la gouache ou au feutre.

Cours No 19 Travaux manuels pour filles et garçons (6-8 ans). A

Professeur: Mlle Julianne Bérard, maîtresse de travaux manuels, avenue de la Gare, 1917 Ardon. ,

Programme 1. Techniques de base pour l'utilisation des matières suivantes:

- difféFents papiers et cartons; - laine, ficelle, cure-pipe; - feutrine;

2. Applications pratiques: travaux personnels laissant libre cours à l'imagination et à la fantaisie de l'enfant, tout en contribuant à la formation du goût; travaux divers pour Noël, Pâques; déguisements d'enfants mobiles simples, marionnettes à exécuter par les enfants.

Cours No 20 Travaux manuels filles (degré moyen). A (tricot-crochet)

Professeur: Sœur ' Brigitte Wehrle, Ecole normale des institutrices" 1950 Sion.

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mai 1971

Programme: Tricot , . . . 1. Techniques: montage des mailles, dessin plein, à jour, avec l'ecnture.

2. Applications: chambre de poupée, animaux. Crochet , . . . . .. 1. Techniques: mailles en l'air, serrees, bndes, pomt tUI~.lSlen, mosalque. 2. Applications diverses (étuis, sacs, écharpes, chaussons, etc.).

Cours No 21 Confection de matériel de démonstration avec application (degré supérieur). A

Professeur: Mlle Christiane Zufferey, maîtresse ménagère, chemin du Repos 10, 3960 Sierre. En vue d'une meilleure démonstration collective, confection de matériel pour le

" tableau ou le flanellographe. . Leçons traitées: - les coutures: simple, anglaise, l'ourlet; - les biais: coupe et pose; - la boutonnière; - la pose des poches; - la pièce incrustée; - des points de broderie ... Toutes ces le.çons seront illustrées par des modèles d'application.

7.8. COURS DE GYMNASTIQUE

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Cours No 22 Education physique. A

Professeurs: M. Paul Curdy, inspecteur, la Glacière, Sion; M. Samuel De1aloye, professeur, Mazerettes, Sion.

Ce cours s'adresse aux institutrices et instituteurs enseignant la gymnastique aux filles ou aux garçons de 7 à 15 ans. Au programme: - éducation de la tenue et du mouvement; - didactique de l'éducation des aptitudes physiques; - progression dans les jeux, initiation sportive; . ' _ organisation d'après-midi de sport (lecture de carte, onentatIOn); - éventuellement, natation. Une alternance entre le travail pratique et la théorie permettra à chacun, quelle que soit sa condition physique, de profiter du cours sans grande fatigue. Dans la mesure du possible, la matière de travail sera ad~ptée aux vœux et aux aptitudes des participants ... Selon le nombre d'inscriptions, le cours pourra être divisé en deux groupes. Entraînement libre Pour tous ceux qui le désirent, le soir de 16 heures 30 à 17 heures 30 selon le programme suivant: - Groupe" a): - Groupe b):

du lundi au vendredi: natation; du lundi au mercredi: volley et basket; jeudi et vendredi: gymnastique en musique.

Cours No 23 Cours pour maîtres d'école de promotion

Responsable: la commission .des écoles de promotion.

. A la demande de la Commission des écoles de promotion, le Département organise, cette année encore, un cours spécial destiné aux maîtres de ces classes. Le Département souligne ainsi l'importance .qu'il attache à ce secteur de la forma­tion. Il attend aussi de la part des maîtres la plus grande participation possible au cours qu'il met en place à leur intention. En accord avec la Commission, le Département de l'instruction publique a prévu trois points essentiels d'étude: a) Buts de l'enseignement du cinéma à l'école, particulièrement à l'école de pro­

motion: -M. Pellegrini en assure l'enseignement durant 3 jours. Nous n'avons pas à souligner sa compétence en la matièrè, ni à insister sur l'importance que revêt ce problème pour des garçons de cet âge.

b) La journée d'un apprenti: il ne s'agira pal? d'une information théorique; le grou,pe suivra, à l'usine de Chippis, une journée pleine d'apprenti. Ici également il sera intéressant pour les maîtres de s'initier à la vie pratique de la plupart de leurs élèves dès la fin de la scolarité obligatoire.

c) «Jeunesse et Sport»: M. Juilland, chef de l'Office cantonal!. P. traitera cette question de premier intérêt pour nos jeunes. Ce problème revêt une importance d'autant plus grande que les élèves des classes de promotion seront très directe­ment concernés par la nouvelle législation en la matière.

Cet ensemble de questions, offert aux maîtres, ne laissera aucun d'eux indifférent nous en sommes certains. '

7.9. COURS D'EDUCATION MUSICALE

Afin de .donner aux enseignants qui le désirent ,la poss,ibil1ité ,d'une forma­tion 'appro~oru:lie danJs le doma~ne de -}a pédagogie musieaie, ,le Dépante-

. ment de finstruction publi:q1l'e O'fgani's'e pOUT lIa pTemière fois une session W'a'fd en V,aLa.ùs. Ce'lilIe~ci comprendTla llies COlUriS dru 1 er degré (rpOUlf

débuuantls) 'et ,du deuxième degré. Eille ,se déromwa à Sion, du 2 au 14 août, s'elon l'horaire suivant: 9 heures à Il hoore!S.30; 14 heures ,à 16 hoores; le dimanche 8 août ,e'SJtl!Îbre. But: prépaf!er, d':eIlltell'te avec ,la Commis'Sion oantonrule d'éducation musi­,oale, 'Ile programme de chant de l'année 1971/1972. La ses'silOn Ward eSIt QibJigatoiife pour les élèves de 4e année A, de 4e an­née B ,dY,l'ENF ainsi que pour ilies élèves de 4e année de fENG. Elle eSlt viv,emenï reca.inJmandée à tous les mavtres eit à toutles Jres maÎtres'ses qui .désiI1eIllt améli'Ü'relf réducation musioa[e à l'école. En plus de c·etre session aUfIa lieu dUf'ant lia 'Semaine pédagogique (16-21.8) un cours de chant dont ile prograrnmre est indiqué 'Oi-après.

Cours No 24 Sessio~ Ward 1er et 2e degré. AB

Direction: Centre suisse de diffusion de la méthode Ward. Durée de la session: du 2 au 14 août 1971.

23

Page 13: L'Ecole valaisanne, mai 1971

Cours No 25 Cours de chant. A

Professeur: M. Roger Karth, Grand-Rue 41, 1630 Bulle. Ce cours a pour but d'initier les enseignants à l'utilisation du fascicule «Joie de chanter en découvrant la musique» par des commentaires et des exercices pratiques n~:m:breux. I~, rt?nseignera les participants sur l'application de ces principes aux dlfferentes pIeces du programme de chant 1971/1972 et ceci pour tous les degrés.

7.10 COURS GENERAUX

24

Ces cours ne visent pas direotemerut le perfectioillnement profess1ionnel. Ils ont pour but de metrtJre ,en contact les enseignants avec les problèmes ext'La'Sco~aires, avec ,~es probaèm'e!S de la v~e.

Cours No 26 Sécurité sociale et marché des capitaux. ABC

Responsable: A. Rey, inspecteur scolaire, 1891 Vionnaz. Ce cours donne une information sur l'état actuel des dispo'sitions prises en Vue d'organiser et de garantir la sécurité sociale dans notre pays. Il précisera à la lumi~r~ des décisions arrêtées par les Chambres fédérales, l'importance de chacun des pilIers sur lesquels repose cette organisation. Par un cycle de conférences et de visites, il touchera à l'AVS, à l'AI, aux assurances aux caJsses de retraitles, à l'épargne, ame marchés des capitaux. ' InterVIendront dans l'ordre les personnalités suivantes: M. Bochatay, conseiller national; M. Hugo, pr.ésident de la Chambre valaisanne des agents généraux œassurance' M. Travel1et~i, directeur de la B.C.V.; . , M. Delaloye, sous-directeur de la C.C.C.; M. le Dr Kaiser, actuaire, conseiller mathématique de la Caisse de retraite du per­sonnel enseignant. L.a co?n~issance exacte de l'organisation du pays dans ce secteur particulier peut aIde!' a dIspenser une éducation scolaire solidement intégré.e à la vie.

Cours No 27 Economie valaisanne. ABC

Responsable: M. Marcel Praplan, inspecteur, 3941 Icogne. On a bien saisi, dès sa création en 1969, les intentions de ce cours: infol'mation sur 1: mouvement actue! et les tendances de l'économie valaisanne, prise de conSCIence de la marche reelle du pays dans ses secteurs vitaux. Ceux qui ont suivi ce cours ont compris l'intérêt d'une meilleure information sur !es for.ces de travail du canton pour assurer une éducation scolaire mkux intégrée a la VIe. A cet égard, on voudra bien éviter tout contre-sens au sujet des visites requises pendant le. cours en raison des secteurs mis à l'étude: si elles 0ffrent un agré­ment cert~m, elles vi.sent directement l'information active, comme toute «école pou~ la VIe». A ce tItre encore, nous souhaiterions que les enseignantes soient aUSSI nombreuses à s'inscrire que les enseignants. Nous devons rappe:1er encore que ce' cours, 0Tganisé en cycle n'est ouvert qu'à ceux qui ne l'ont pas suivi en 1969 et 1970. '

Cours No 28 Administration cantonale et Grand Conseil. ABC

Responsable: M. Lévy Pitteloud, inspecteur, 1961 Haute-Nendaz. Ce cours permet de connaître «de l'intérieur» les responsabilités d'un chef de Département, les tâches de certains services de l'administrat.ion cantonale, les liaisons pratiques entre le Conseil d'Etat et le Grand Conseil ainsi que le fonction-nement du pouvoir législatif cantonal. . La visite d'œuvres financées ou subventionnées par l'Etat complètera et illustrera un certain nombre d'exposés.

Cours No 29 L'économie suisse face au Marché commun. ABC

Professeur: M, Maurice Rohrer, docteur en sciences économiques, professeur à l'Ecole supérieure d"e commerce de Genève, maître de méthodologie aux Etudes pédagogiques secondaires à Genève, rue d'Ermenonville 7, 1200 Genève. Connaissànce des problèmes économiques suisses; les paTtenaires commerciaux de la Suisse, leur économie, le commerce extérieur de la Suisse; le commerce international; l'intégration européenne.

,Cours No 30 a) L'enfant dans notre société de consommation. Vers une formation dans

le cadre de l'école. ABC

Responliable: Fédération romande des consommatrices. , Econom~e d'aujourd'hui, forces en présences; la , distribution, son évolution; la

publicité dans le monde d'aujourd'hui; son influence sur les jeunes et s.ur les enfants; ·étiquetage des marchandises: moyen de développer l'esprit critique et d'observation ainsi que le vocabulaire des enfants; petit aperçu de diététique avec jeux; les associations de consommateurs; la Fédération romande des con­sommatrices. Leçons pratiques sur les thèmes traités.

b) La publicité

Professeurs: - M. Cha'rIes de Preux, dirècteur de Publicitas, Sion; _ M. Joseph Pellegrini, technicien en publicité chef de ventes de Publicitas, ·Sion. Assisté par: . ' '

M. Jean-Gabriel Lathion, conseil en publicité, Lausanne; - M. André Jordan, professeur CSEPI, Bienne, chef Publi-média SA, Genève; - M. Charles Clausen, chef du service technique de Publicitas, Sion; - M. Hermann Pellegrini, professeur, inspecteur de l'enseignement secondaire. Thèmes

bref historique de la publicité; la vente et ses techniques: quelques notions de marketing, étude du marché, relations publiques et publicité; la publicité et ses divers aspects; les principaux supports publicitaires: presse, affiches, PLV, télévision, cinéma, etc.; les associations et les professions de la publiciûé en Suisse; journal et moyens d'impression: techniques et matériel d'impression, diffusion des journaux, etc.; -organisation et activité d.'une agence de publicité; la sélection de média par ordinateur;

25

Page 14: L'Ecole valaisanne, mai 1971

- conception et réalisation d'une campagne de publicité: but, arguments, plans de campagne (illustrés par deux exemples pratiques);

- bienfaits et méfaits de la publicité; - présentation de films et spots publicitaires.

7 .11 COUR~ DIVERS

Cours No 31 Le film au service de l'enseignement. ABC

Chef de cours: M. Edgar Sauvain, rue Dufour 68, 2500 Bienne. A n'importe quel degré, le film éducatif bien exploité en classe constitue un appoint insoupçonné à notre enseignement. Le film est une tranche de vie, une, lucarne ouverte sur le monde. Il permet d'apprendre à voir, à observer, à écouter, à noter, à s'initier au langage cinématographique, à devenir un téléspectateur averti. Le film favorise l'expression verbale et écrite, la recherche, les initiatives, développe le jugement, l'esprit de synthèse. Le film permet surtout d'apprendre à apprendre. ' Les participants aux cours auront l'oé'casion de s'initier à la manipulation des projecteurs, des appareils de prise de vue et d'enregistrement. Le tournage de quelques séquences est prévu avec leur sonorisation. Projection d'une douzaines de courts métrages dont quelques-uns réalisés par des élèves.

Cours No 32 Cours de botanique. A B

Professeur: M. l'abbé René Schweitzer, 69, me Mounié, 92 Antony, France. Connaissance de la flore valaisanne. Etablissement d'un herbier-memento de 200 plantes pour chaque participant.

Cours No 33 Pour éducateurs et éducatrices

Responsable: Section valaisanne de l'AREJI. Programme: initiation et information: - techniques du Néocolor; - technique de la gouache et de l'aquarelle; - le travail sur bois; - la ferronnerie; - la maroquinerie.

7.12 COURS SPECIALEMENT RESERVES AUX MAITRES 'DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

26

Cours No 34 Cours d'allemand WSP pour les maîtres du 1er degré. B C

Responsable: M. l'abbé Michel Bender, inspecteur, chemin du Pellier 4, 1950 Sion. Sous la responsabilité de M. l'abbé Bender, chargé par le Département du con­trôle de l'application de la méthode «Wir sprechen Deutsch», un des auteurs, M. Lang, présentera au cours de séminaires des exposés sur l'enseignement de l'allemand.

En collaboration avec des maîtres ayant quelques années de pratique il abordera les problèmes de cette méthode et procédera à des échanges de vues. ' Horaires: mardi 17, mercredi 18, jeudi 19 août 1971 de 8 heures à 10 heures.

Cours No 35 Mathématique moderne. ' B

Professeurs: M. Marc-André Pichard, professeur, avenue Chanoine-Broquet, 1890 St-Maurice. M. Jean-Çlaude Pont, professeur, route du Rawyl 13, 3960 Sierre.

Deux cours sont prévus: - 1er sycle REVISION ET COMPLEMENT '1) exercices de revis ion; 2) complément au cours de logique; 3) initiation à la théorie des nombres transcmes: 4) discussion sur Il;! mathématique moderne. - 2ème cycle INITIATION AU CALCUL DES PROBABILITES Ce cours qui port~ sur une matière qui fait partie du programme de maturité est conçu de manière à illustrer l'efficacité de l'algèbre des ensembles. Il peut également être suivi par les professeurs qui n'ont pas participé aux cours du 2e cycle. Horaires: lundi 16, mardi, 17, mercredi 18, jeudi, 19, vendredi 20 août, de 10 heures à 12 heures.

Cours No 36 Cours de géographie. B

Professeur: M. Eric Mabillard, rue de Lausanne 69, Sion. ' Le cours traitera surtout du côté «travaux pratiques» de l'enseignement de la géographie durant les deux ans d'école secondaire du 1er degré: - en 1ère: pour que l'élève concrétise l'acquisition du vocabulaire géographique,

exemples et exercices choisis: 1) en relation avec la matière étudiée (généralement l'Afrique); 2) mais surtout dans le milieu naturel mieux connu: région, Suisse; en 2ème: rappel de certaines notions de géographie générale nécessaires à l'étude des pays choisis. '

Horaires: lundi 16 août, de 10 heures à 12 heures, mardi 17, mercredi 18, jeudi 19, vendredi 20 août, de 8 heures 30 à 12 heures.

Cours No 37 Cours dé sciences naturelles. B

Professeur: M. Jean-Claude Georges, 3957 Granges. Partie théorique et partie pratique - Partie théorique

Méthode et procédés d'enseignement, activité des élèves, observations directes. Méthode générale des leçons: Partie répétitoire, introduction du sujet, synthèse, fixation des notions. Emploi du matériel didactique: Echantillons vivants et naturalisés, représentations, présentation diapositives. Emploi 'de livres: Préparation des leçons + promenades, documentati0!l scolaire:

27

Page 15: L'Ecole valaisanne, mai 1971

- Partie pratique Présentation du matériel général, choix des matières à disséquer, quelques dissections' nécessaires: schémas, textes et réalisations des dissections. .

Horaires: lundi 16 août, de 10 heures à 12 heures, mardi 17, mercredi 18, jeudi 19 vendredi 20 'août, de 8 heures 30 à 12 heures. '

8. Horair~ des cours

8.1. HORAIRE GENERAL

08.00 Début delS cours.

09.45 Pause.

10.00 SuÏlte des cours.

Il.45 Fin des 'cours du m'altin. 12.15 Repais die midi.

14.00 &eprrse des COUJl1S.

16.00 Fin des COUflS.

8.2. HORAIRE PARTICULIER

28

Lundi 16 août

08.00 'Ouverture de '~a ses'si'On à la grande ISlaJHe de la M·atze.

10.00 Début des COUliS particuli'ers.

16.30 Verni:s'sage de l"expos'itiofl de de:sls'Ï1ns.

Samedi 21 août

08.00 Séance génémle à lia grande 'siaWle de ~a Matze. Olôture.

XXVIIIe SESSION PEDAGOGIQUE D'ETE DU PERSONNEL ENSEIGNANT

Sion, 16-21 .·aoÛlt 1971

BULLETIN D'INSCRIPTION

à remplir dans le détail et à envoy,er jusqu'au 15 juin 1971 selon Iles indi,oations ·données au chapitre3, IchifflreJs 3.4. oi ... devant

NOM: .............. : ......................................................... .. (Mme, Mlle, M.) PRÉNOM: ................. ... ............................. ..

DOMICILE: .............. .... .. ....... .. ............. ... ... ................ . Degré d'ens .: ... ...... ... .... ........ .. .......... ...... .. (avec No postal)

Adresse précise: .......................................... ............. . . ...... .. ......... ..................... .. ................... ................... .

Lieu d'enseignement: ..... .. ........ .. .. .. ..................... . Event. établiss. scoI.: ....... .. ........... .. .. .. .

Nos des cours désirés, par ordre préférentiel dégressif, de gauche à droite

Inscription à la session Ward (2-14.8.71)

Indication d 'un thème d'éducation artistique qui vous intéresse (voir chapitre 5; indiquer le thème par l'une des lettres a-i.

--~

1

' 1

1 ~xeml:l 'e

X txem~le

a

"

X HEBERGEMENT

Marquer une X dans la case correspondante

a. Je désire logement et pension complète

b. Je désire pension complète sans logement

c. J e dé~ire repas de midi et du soir

d. Je désire repas de midi seul

e. Je ne désire ni pension, ni logement

DEPLACEMENTS - TRANSPORTS

a. Je me dpplace avec mon véhicule privé

b. Je me déplace en véhicule avec un(e) collègue

c. J'utilise les moyens de transports publics --------~------------~~

.29

Page 16: L'Ecole valaisanne, mai 1971

Inculquer aux enfants le sens de

L' ÉPARG N E c'est notre devoir!

CASSE DJEPARGNE DU VALAIS

La même soif 1

de ' renouveau

que l'enseignement

Depuis bientôt un siècle, nous aidons à méttre en pratique les idées des pionniers de la didactique. .

hunziker 30

Hunziker SA, 8800 Tha!wll, (051) 925623 li

XXVlIIe SESSION PEDAGOGIQUE D'ETE DU PERSONNEL ENSEIGNANT

Sion, 16-21 août 1971

BULLETIN D'INSCRIPTION

. à remplir dans k détail 'et à envoyer jusqu'au 15 juin 1971 selon ;l'es indioations données au chapitre3, IchifTIres 3.4. oi..-devant

NOM: ........ : ........ .... .............. .. ... .. .......... .... ...... .. .. .. ....... . (Mme, Mlle, M.) PRÉNOM: .... .. .. .. . " ..................... .......... ..... ..

DOMICILE: ............................................................... . Degré d'ens .: (avec No postal)

Adresse précise: ................ . ........ .... ......................... .

~ieu d'enseignement: Event. établiss. scol.: · .. ... .............. ...... ..

N os des cours désirés, par ordre préférentiel dégressif, de gauche à droite

--~

Inscription à la session Ward (2-14.8.71)

Indication d'un thème d'éducation artistique qui vous intéresse (voir chapitre 5; indiquer le thème par l 'une des lettres a-i.

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1

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1 ~xem~le

X Exem~le

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X HEBERGE!'ŒNT

. Marquer une X dans la case correspondante

a. Je désire logement et pension complète ----·------------------------~----I

b. Je désire pension complète sans logement

c. Je désire repas de midi et du soir

d. Je désire repas de midi seul

e. Je ne désire ni pension, ni logement

DEPLACEMENTS - TRANSPORTS

a. Je me déplace avec mori véhicule privé

b. Je me déplace en véhicule avec un(e) collègue ----·------------------------~----I

c. J'utilise leS moyens de transports publics

BI

Page 17: L'Ecole valaisanne, mai 1971

32

Nous pouvons ...

dè's à présent vous Ilivrer des cha'is'es équipées avelc notre ,fonme orffhopédique «PGHOLZ» en 6 grande·urs différentes, correspondant ainsi parfaitement à l,a ta i'liI e de 1'.u1til isa'Feur.

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Deux poèmes de Marcel Michelet

Comme on le tSlait, Marcel Michelet vient de' publier une pl1aquette de poèmes intitulée «Le Lotus padumé»* .

Les institutrices et les instituteurs du Y'alars romand en ont été informés personnellement et plusieurs ont désiré se procurer, dès 'S'a parution, cet ouvrage d'un auteur de chez nous , qui nous parle de notre pays et de nos problèmes.

Que de textes magnifiques dans ces cent pages à travers lesquelles nous découvrons d'abord un homme, un artis1:e, un prêtre valaisan de natre temps!

Puisqu'il faut choisir, voici «Le grenier» puis «Reckingen et Mattmark».

Le grenier

Mon âme si pareille au grenier solitaire Gardant le souvenir d'avoir été comblé En toi chantait jadis la prière première Et tu n'as plus un grain de ton cél'este blé.

Mais voici que mon Di'eu vient l'abourer la berre! Le soc de la douleur m'a 'souvent fait trembler Et -le champ portera sa moiss'On coutumière Dont n'Ous 'aurons appris que le poids a doublé.

Greniers de .mon pays convertis en musées Paradis dévoré de feux et de fumée's Où pous'se une Babel d'usines et de tours!

o temples profanés, Je vous 'rends à la gloire De garder à jamais le blé de la Mémoire Que ne soient pas perdus les -travaux et les jours.

Reckingen et Mattmark

o victimes des avalanches , nous qui avons aimé désiré, chanté la neige, nous qui avions cru que la neige était à nous pour l'argent -et le plaisir nous qui bâtissi'Ons une civilis.ation de la neige avec s.es palais, ses chalets, ses routes, ses viUes illuminées sur la montagne qui avions enchaîné nos Alpes avec des chaînes d'o.r, qui changions Ile labeur de nos pères en compétitions sportives qui remplacions la prière par l'équipement, qui montions une marche triomphal1e à l'Olympe des J eux olympiques nous nous souviendrons.

33

Page 18: L'Ecole valaisanne, mai 1971

Nous nous ,souvierudrorrs de vos corrps couchés sous l'ay.a!lanche, victimes, dit-'On, des «farces :de la nature» nous saurons qu'il y a plus fort que n'Ous, plus fort que les forces de :la nature et nous nous souviendrons de vos âmes et nous dùrcmt: «Où 's'Ont-el[les?» et nous nous souviendrons :de ceux qui vous pleurent et nous dirons: Pourquoi? Oar il faut que Ua Croix germe sur votre sang et vos larme;s, et qu'elile monte jusqu"au ciel et qu'eUe étende le~ bras ,sur toures .les Alpes, sur toutes les montagnes du monde.. Et que Dieu dise: «C'est moi qui ai f'élit les montagnes, et per'sonne 'avec moi!» Qu'en subjugant l a nature nous nous souvenions quelile le's't raohe~ée, qu'elNe a coûté 'le S'ang de Dieu. o morts, vous qui voyez maintenant, dÏ'tes à Dieu que n'Ous recommençons à penser, à prier, à adorer à ouvrir nos cœur:s comme UiI1 livre comme ce beHu pays qu'm .tÎ'ent 'OU'vert à lia neige et :au sd1eil à sa mort et à sa Résurrection.

:1: Le Lotus parfumé: dans toutes les librairies. Edition ordinaire Fr. 12.-. Edition bibliophile à tirage limité et numéroté Fr. 30.-. Ou chez l'auteur: Monsieur Marcel Michelet, Vollèges VS.

Pourquoi pas cette année ? Sessions, échanges, recyclage, carr'efours, groupes de réf.lexion... Notre

monde 'semble atveint d'une maJhlJdie nouvelle, la «ses'sioni{e». Devant 'cet éûat de fait, des JalttÏtudeIS diver,ses. Il y a :les gens fatigués,

v~guen!ent in:quiets tout de même: «J',en ai 'assez de ces remi's'e's en questions, dls'ent-Itls. Lalss'ez-nous vivre et ,comprendre 'ce qui nous arrive avant de nous inviter à révi'ser nos jugements et nos atti,tudes.» A .l'écart, il'S refus'ent cet esprit de r-eoherche qu'Us taxent volontiers d'agi'Dation. L'e 'sil'ence leur est d'une néces,sirté vitale pour arriver à suivre, 's,ans trop s'eslsouffler. A ~a montée, on s·e ta1t ...

En faoe d'eux, les enthousiastes, 'ceux à qui Les remis'es 'en questions per­mettent de ~aire de v'flaie's rencontres œHes qui fondent les amiltié:s 1'a fra-ternité. ' ,

Que nous 'soyons, en oe moment, ~atigués ou 'enthousi'as,ves, avildes de refl:cO'ntœs -ou de silence, il est une expérience qui peut œ6pondre aux :aspi­ratIons des uns et des autres: une retraite. Qar la retraite ,est à la fois une halte bienfaÏ'sante qui permet de fair'e le pOLnt avant de pouf'Suivre la marche et un moment de rencontre privilégié aViec le Seigneur, ,avec l'Ami toujours prêt à répondœ à qui l'interroge. ' -

34

L'oooasion 'nous 'est offerte de faire une telle retraite à la fin de oette année scolaire. Spédal1emoot ouverte à 'C,eIJes 'eit à 'ceux qu'intérels'sent les prob.lèm'es d'éducaÜon, eUe sera prêchée par un homme 'qui rayonne visiblement la joie: le Père René Schwdtzer, petÎlt-'cousin ,du Dr Mbert Schweitzer, cousin de J ean-Paui Sartre, dont la prédication es-t le reflet d 'une vk, 'eUe-même témoi­gnage d'une Déoouverte qui bouleverse et oblige à tout reconsidérer -dans une optique nouvelle. J ean-Lu'C Bagnoud

Nous vous proposons donc IleS dates et 'h)s conditions 'suivanœ~: - Dates: du mercredi 23 juin à 18 h. 30 au samedi 26 juin à 17 h. - Lieu: La Maison qu Süence, Sion. - Délai d'inscription: Veuillez vous inscrire à l'a Mai'son du Silence ·aV'élnt Je

samedi 19 juin. Adresse du Père Schweitzer: 69, rue Mounié, 92 Antony, Paris.

AVIS

«Plus l'homme sera homme, ,plus il sentira -la nécessité de se vouer à un plus grand -que lui.»

Teiillialid de Chardin

COMMUN I QUES -1

OOI1Jtrairement à une indication donnée précédemment, les examens de promotion n'auront pas lieu les 21 ,et 22 mai; jJlss'Ont fixés au mardi 25 mai 1971 et dureront tOUJte la j'Ournée.

Servioe de l'ens'eignement primaire et ménager

COMMANDES DE MANUELS SCOLAIRES

En vue ,de faoiliter le travail du personnel enseignant, le Département de l'instruction publique, d'entente avec le dépôt oa'lltonaJldes livre,s s'collai'f:es, donnera prochainement des instruotions aux communes, rel'élltives à l'année scolaire 1971-1972. Si l'on veut que chaque clas's-e pui's'se s'organiser dès les premiers jours dans les meiUeuTes conditions pos'sibles, il faut -que tous IIles manuel1s S'colaires s'Oilent à sa disposition. Ces manuels doivent donc être commandés dès la fin de l'année scolaire en cours.

AMICALE DES INSTITUTRICES DU V ALAIS ROMAND

Une rencontre de not1'e Amioal'e aura IHeu en septembre prochain, avec un programme très intéressant qui sera -communiqué en son temps.

Cette époque -a été choisie pour des raisons pratiques ,af1n de permettre au plus grand nombre d'y participer. En effet, le printemps par aBleurs si agréable par certains côtés, es,t oette année encore tout spédalement 'chargé de plus d'obligations soi,t religieuses 'soit profes'sionneHes, qu'en début de scolar1té.

35

Page 19: L'Ecole valaisanne, mai 1971

Nous nous réjouissons de cette ocoasion de reprendre contact, d'en créer de nouveaux, de prendre conscience du chemin parcouru dans notre nouveau statut social et profes'sionnel et de nous enrichir de l'apport de connaissances que l'aotualité rend de plus en plus néoess,ailres.

En vous donnant 'f'ell'dez-vous 'en ,se'ptembœl, nlOus vous ladressons à toures nos s'allutaltions les plus cardiaks. Pour:le Comité de l'Amicale: Y. Gross

DES NOUVELLES DE L'AMICALE DU PERSONNEL ENSEIGNANT MASCULIN

Comité élu à l'As'semblée constitutive du 22 mars 1969: Monthey Jeaan-Daniel Métrailler St-Maurice Guy Revaz Martigny Charly Delaloye Entremont Maurice Lovey Conthey Charly Cottagnoud

Sion Hérens Sierre Président

Maurice Métral Narcisse Beney Jean Clivaz Pierre Fauchère

Depuis la fondation de l'Amicale, le comité s"est réuni deux fois. De plus, il a organisé deux rencontres des collègues re/trahés et pensionnés.

Plusieurs jeunes membres du comité n'ont pas apprécié la manière cava­lière qui les a, sans leur cons'entement, propulsés membres d'un comité d'une association dont ils 'mettent en doute 0PPOl,tunité et efficacité. Pourtant, grâce à la pressi'On d'un autre groupe de jeunes, plusieurs se 'S'Ont mis géné­reusement à disposition de la collectivité. Toutefois, ,le silence obsrtiné de certains oblige 'le comité à prier instamment chaque district de s'assurer, avant l'Assemblée générale, qu'un collègue accepte une charge au sein du dit comité. La présidence 'est également à repourvoir.

Vu le manque d',enthouSÎ'asme de ses membres, le comité n'a pa's osé convoquer une Ass'emblée générale dsquantt: une palltidpation ridicule. C'était compter 'sans l'intérêt subH >et -inattendu de ce groupe de jeunes qui réclame une As·semblée générale quel qu'en puisse être le résuMait.

Indifférence ... Enthousiasme ... Les prdblèm'es débattus au comité et paraiss'ant d'intérêt général peuvent

se résumer comme suit: œvalorisation des 'salaires: emprunts auprès de la Caiss'e de retraite; revision de la loi des finances: cyo1.e d'onent3!tion.

Ces problèmes doivent être portés devant l'As'Sembl/ée générale. Le comité s'est assuré de Joa participrution de personnaHtés de premier p}an pour nous orienter et éventueUement nous proposeT des 's'Olluti'Ons 'acceptables.

C'est ainsi que le comité convoque l'Assemblée générale pour le mercredi 19 mai à 9 heures à l'Aula du CoJilège de Sion avec l'ordre du jour que voici:

Ordre du jour (9 heures) 1. Bienvenue et quesüons admini'S'traüv'es. 2. Modifioation des statuts (nos collègue·s retraités ont été oubliés au cha­

pitre des membres de l'Amicale). 3. Rev.alofi.s'ation des 'sa'laires (informations par SPVal). Discussion et pro­

positions. 4. Emprunts à la consltruction 'auprès de J'a Oaisse de re1:,rarte (inf'Ormations

par SPVal). Dis'cussion et propositi'Ons.

36

5. ModifIcations à la Loi des Finances par Me François-Joseph Bagnoud, président de la Commission du Grand Conseil chargée de l'étude du proJet. Dès la fin de l'objet no 5: débridée jusqu'à 15 h. 15. Le comité pense qu'un repas général avec discours et tout le tralala ne permet pas les retrouvailles que beaucoup désirent. Il eiXiste, à Si'On et dans les enviTons, assez de bons restaurants pour satisfaire tous les goûts. Le comité souhaite que cette manière de faire permette aux différents groupes d'échanger idées et rumitié. Après la conférence du 'chef du Département de l'ins'truction publique, le comité recevra avec plailsir toutes les propos,jtions qu'on pourrait lui faire; il tentera d'Ien fair.e bon usage. Toutefois, pour ceux qui préfèrent un dîner organisé, Pierre Fauchère se charge de cette tâche à condition que la demande en s'Oit faLte à l"avanoe.

6. 15 h. 30. Cycle d'orientation par le chef du Département, Monsieur le conseiller d'Etat Antoine Zuffwey.

7. Nomination du comité. 8. Divers.

Sion, 27 mars 1971 Le comité

COMMUNIQUE DU CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

A l'ocoasion de l'As·s·emblée générale des membres de l'Amicale du per­sonnell 'enseignant primaire mas'culin qui :aura lieu à Sion à ~a date indiquée ci-dessus, le congé du mercredi 19 mai est accordé à tous les ins·tiituteurs qui prendront part à la rencontre.

Ceux qui, par contre, ne désirent pas y parüciper sont priés de pour­suivre normalement leur aotivité comme un m:ercredi ordinaire, à la tête de leur classe.

Sion, le 30 mars 1971. Le chef du Département de :l'insrt:ruotion publique: A. Zufferey

COURS DE FOOTBALL POUR ENSEIGNANTS L'Associrution vaJla~sanne de foatb3!l1 organis·e un 'cours de football pour

insütuteurs, à Rarogne, Sion et Monthey, le samedi 12 juin 1971 de 14 heures à 17 heures 30.

Ces cours décentralisés, organisés :en VIue du footballl à l'école, dans le cadre de jeunesse et sport, pe·rmelttront d"oos,eigner Les rudiments du footbaU aux jeunes, de 9 ans à la fin .de la ·S'coladté. Les fTais de voyage s'eront rem­boursés.

Inscriptions: 1 er juin -I971 à l'Association val'ais'anne de footba:lll et d'athléti&me, case po s'raIe 28, 1951 Sion.

L'As's'Ociation des maîtres de gymnastique du Valais romand recommande aux instituteurs la par·ticipation à ce cours.

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POSTULATS FMEF. OU EN SOMMES-NOUS? A la .suite de l'envoi par Ja FMEF d'un m'essage au Conseil d'Etat en

août 1970, portant sur la réalisaltiondes quatre postulats présentés en résumé dan~ le numéro de m'ars de «l'Ecole valaisanne», une importante ,entœvue a eu / l~,eu en décembre à Sion entre le s:omité direoteurde 'la Fédération, -les pr~s~d~nts des 15 associations affiliées et une délégation du Consei,l d'Btat presIdee par M. Lorétan, chef du Département -des finanoes.

. O~btJe 'séan:ce a permis de faire un 1.a1ige tour d'horizon des différents obJ'eotifs ~ormulés et a donné l'ocoa'sion à tOUiS -les membres prés'entJs d'expri­mer tour a tour, en toute f,ranchise, ,leurs opinions sur le sujet. / Il raut noter, au passage, que de teUes rencontres peuvent être source de

resultat concret, surtout si respr1t qui 'les anirrne ' est empœint préalahlemellit d'ouverture et de vo'lonté réciproque de 1:rouver solution équitable.

O~ peut ;?ir:e que c,e mode de, faire est quelque peu nouveau et il est à Souh~lter qu I:l 'se renouvelLe de façon plus ,large, non 'soo}emen1 dans des questIOns spécifiquement matérielles, comme oe rut ,le oas 'cette fois, mailS d~ns tous ·les pfloblèmese.ntre employeur -et employés .de 'la fonction publique. D autJant plus que nous VIVOn:S dans une ère d',agitation :sociale qui peut avoir des ,effets ,malheureux si le di'crlogue, un di'alogue consùruotif, ne vi'ent pas la dés,amorcer ou -l"atténuer.

/ Cet/échange ,de vue a poussé aotivement l'étrude des différents pos,tulats pl:es~nt~s et apres une nouv,eUe correspondanoe emre les re'siponsables 'de ta FederatlOn et le Dépar.temel1't des finanoes, on 's'e ,trouve à da si,tuation suivante: 1er point: Alignement des traitements SUl' la moyenne suisse et revalorisation de 50/0.

En oe domaine, 'le Consdl d'Etat, par décrsion du 25 novembre 1970 ,a consü~ué UiIle oo:mmis~sion de tr.avail 'et a invité' Je Département compétent à condUl!r~ une étude 'approfondre auprès des différentes chancellerie cantonales sur le.suj'et. Nous 's'erons renseignés 'après .la 'synuhès'e des 'ira'v'aux. 2e pomt: postulat à travail égal, salaire égal.

. ~a nouvelle est ici intéressante puisque le Conseil d'Btat 'en 'a admis le pnnc1ipe, une attente ,devant 'avoir 'lieu en vue de modifier les textes 'en vigueur. 3e point: Assurance maladie. . La FME~ 'a p!-,écisé 's'a façon de l'entrevoir et a proposé que la p3Jfticipa­t~on .dema~l:dee SOIt ver:&ée pour tous ,les 'employés à lia caiss'e ma~adie chré­he.nne somale, 's'eotron de's emrployés d'Etait à Sion, l'admini's'tration de c~te oaIsse se chargeant de 'la répartition des montants revenant aux autres caisses: Concordi'a, Secours mutuels, etc. Postulat annexe: inclusion du 10 % de renchérissement.

Il ,convÎ't:mt de flappeler id que M. J acquo:d, s'ecrmaire fédératif, avait rait un~ suggestion ,en ootobre 1970 d'inclure un 10 % de renchéris:sement dans le trat~ement de ,?ase dès janvier 1971 'au vu -de Il'indke des prix à rIa consom­matron du mOlS de .septembre 1970. La Icote de cet indice 's)élev'ait à cette date à 113.7 points et dépas'sailt :ainsi de 9.7 po1nts le taux de stabiHsation arrêté à 104 points. Ce taux fournis'slaÏJt le renchéris'sement totall iSwivant (en 0/0):

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9.7 X 100 = 9.32 0/0' Or, une réglementation précise que dès que le taux 104 '

de l'allocation :de renohérissementatte'Înt 10 0/0' celui-ci est inclus arutomati­quement dans Le traitement de bas'e et les a~locations ,sociales à paTitir du 1er janvier de l'année 'suiv,ante. '

La fédération, faiSlaÏt valoir, en l'occurœnce, qu'au 1er j-anvier 1971, [es 100/0 ,aul1a~ent oertainemeJllt été atteints et proposait ainsi de l',inclure par anticipation, même si réglementairement nous ne ,pouvions 'le demander.

Le Département :ayant déjà -ar,rêté à 9 '0/0 Je r-enohédsseunent rpl1ovisionnJel pour -l'année 1971 et calculé les traitements pour l'année en cours sur cette bas'e, la Fédération a accepté ,l'échéance régl'ementaire et lIa réalisation de cette inclusion au 1.1.1972.

Je viens d"apprendre que des pourparI'ers plussen·és · se pour,suivent aotue~lement sur les différents obJets ci-dessus. L'information vous parvien­dra dès 'que dels décisions auront été pri:ses. Vincent Dussex

PARC ZOOLOGIQUE «LA GARENNE»

Depuis s'On ouverture en mai 1965, le zoo «La Garenne» à Levaud (nord de Nyon), a enregi'stré le pas'sage de 29 000 écoliers. Si vous choisissez ce but de ·course d'école, vous y trouverez .la plus impoJitante col[ection d'ani­maux ,européens. Rocail1e, aquariums, fleuf'S, bassins, minéraux, fossi1es. Expositions permanentes: - Pollution des eaux,

- Protection de la nature. Conférence 'avelC diapositifs sur demande. ,Remarque: Les handicapés, l.M.C., -infirmes, ainsi que ~es peüts jusqu'à

6 ans, ont rentrée gratuite à «La Garenne». . Pour tous renseignem'ents s'adres'ser à Fam. Erwin Meier 1261 Le Vaud

téléphone (022) 66 Il 14. "

CommLssion nationale suisse pour l'UNESCO CAMP DE TRAVAIL SCIENTIFIQUE POUR DES JEUNES DE 16 A 20 ANS A SAANENMOSERjBE DU 26 JUlliLET AU 7 AOUT 1971

En été 1968, la Commission nationale sruis'S'e pour J'UNESCO a tenté ~ne première expérience de camps scientifiques pour j-eunes genrs et jeunes filles à Vaii V'arus'chjGris'Ons, :expéri'ence -qui s'leSit continuée en 1969 à Si~njVS, puis e~ 197~ aux GenevezjBE ,et à Rüs'senjAndermatt. Ces camps, qUl p.erme~ent a des Jeunes possédant des dons pour 'l'étude ,scientifique de tra/v~I['~e~ hbrement dans !e/ terrain, avec l'aIde et les cons'eüs de professeurs s.pecm:hses, ont connu un re'el ,succes. Cette 'année encore, la CNSU a décidé d'organiser un camp 'S'emblableà SaJanenmoser, oanton ,de Berne.

Direction du camp: M. Jean-J acqueJs Clobtu, insütuteur, C~os-Des'sous 2023 Gorgier jNE (OTgani'sation s'cientifiique et 'pédago'gique). ' Buts du camps: , 1. Comprendre l'u.nité naturelle du lieu d"e.xplora,ti'On (struoture du terrain

- conditions m6téorologiques - {,llOre - faune - ['homme).

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2. Introduotion aux méthodes de flecherche (observer, mesurer, collection­ner, déterminer, systématiser). Thèmes: Les thèm,es évenrtue'hl:ement trairtés par ks grollpes de tflav:arl

seront la géologi'e, la botanique, la zoologie, la géographie humaine, l'écol'O­gie chimique, la photographie .scientifique, l'orni>thalogi'e (baguement).

Participants: 35 jeunes fiHes et jeunes gens de 16 à 20 'ans. Sont admi's les élèves d'institutions reconnues (écoks professionneJUes, de commerce, de jeunes fines, gymnas'es, etc.) et les apprentis. Quelques étrangers partici­peront égah;~ment au camp.

Langue: le français. Logement: dans des chambres à quatfle lits. Frais du camp: Participation 'aux frais du oamp: Fr. 120.- par personne

(logement, subsistance et assurance contre les accidents inclus), payables lors de l'inscription (CCP - 30 954 Commis,sion nationa1e Suiss'e pour l'UNESCO, 3003 Berne, avec la mention, au dos du coupon: Compte 3.099.201.008/2 «Oamp ,scientifique Saanenmoser»).

Voyage: Le billet de 2e clas'se du domicile en Suisse à Saanenmoser et retour sera remboursé par la Commission nationak suisse pour l'UNESCO. Inscription: Commission nationale suisse pour 'l'UNESCO

Département politique fédéral (73, Eigerstrass'e) 3003 Berne . Tél. (031) 61 21 10 et (031) 61 46 63

Les insoriptions seront prises en considération dans l'ordre de leur arrivée. Délai: 21 juin 1971. Les jeunes qui se seront inscrits recevront un programme dénaillé.

JEUNESSE TOURS J eunes'se tours offre, cet été 'enCOfle, des voyages et camps en Suisse et à

l'étr1anger à desrprix bon marché aux jeunes de 14 à 25 ans. Camps ~e navigation à voile Camps balnéaires Mondsee/Autriche Arenys de Mar/Espagne Langweer (Fries.Jand) /Hollande Oervo jltalie Sète/France Sète/France He de' Kaag/HoUande Pays scandinaves Tours à bicyclette Norvège: S'es fJords, vaHées, Rallye des cycliSites en HoUande montagnes vacance,s insulaires sur 2 roues Suède/Laponie au Danemark Camps d'excursions Angleterre Grisons/Lac de Côme Iles de J ers.ey Braunwal'd Vacances linguistiques et balnéaires Dolomites/Tyrol (Lienz) à Canterbury et Westgate-on-Sea (Kent) Luxembourg: à }a découve'rte Camp équestre en Oamargue des ,châteaux

Renseignements: Jeunesse 'tours, Seefe,ldstr. S, tél. (051) 3473 03, case postale 747, 8022 Zurich.

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