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L'escoubo n°15 - mai 2006

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La vie des gens au coeur de notre terroir :Gard rhodanien, Haut-Vaucluse, Drôme provençale, Ardèche méridionale

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L’ESCOUBOLa vie des gens au cœur de notre terroir

Chères lectrices, chers lec-

teurs, le printemps est arrivé

et déjà les fleurs s’ouvrent sur

les arbres fruitiers et dans les

jardins. Le printemps est tou-

jours une saison de renou-

veau. L’été arrive à grands pas

et vous trouverez dans les

pages suivantes de nombreux

rendez-vous à ne pas manquer.

Comme vous pouvez le

constater, L’ESCOUBOMagazine se développe de

plus en plus.

En effet, grâce à son succès, 8

pages s’ajoutent pour encore

plus d’informations.

De nouveaux annonceurs se

pressent pour vous inviter à

de nombreuses découvertes

et beaucoup de lecteurs

optent pour l’abonnement.

Je vous invite à lire le repor-

tage sur les Enfants de la

Lune qui au cœur d’une grot-

te, accompagnés par des spé-

Voici une magnifique planche

de dessins de balais comme à

l’époque où ils étaient fabri-

qués dans notre région. Il est

amusant de noter leur nom et

de se poser les questions sui-

vantes : Qui les nommait de la

sorte, avaient-ils une particu-

larité pour pouvoir porter ce

nom ou était-ce un pur

hasard ? Les baletiers se fai-

sant très rares aujourd’hui,

imaginons que leur nom

vient de leur affectation.

Nous pourrions donc dire que

le « Cuirassé » a servi à bord

d’un navire de guerre que le

« Polka » a été fabriqué pour

nettoyer les pistes de danses

et que le « Savoyard » a très

certainement été utilisé par

des ramoneurs forts connus

dans cette belle région de

montagnes.

En ce qui concerne le « Faux

Américain Plat » je ne me lan-

cerai pas dans une explication

sans savoir afin d’éviter une

possible erreur diplomatique.

léologues chevronnés, ont

enfin pu jouir d’une liberté

de mouvement qui leur

manque tant. À lire aussi sans

modération, le reportage sur

Jacques Rigaud, le Cézanne

des jardins et le fabricant de

manèges.

De nombreuses informations

générales vous permettront

de mieux connaître le patri-

moine ainsi qu’une visite au

salon Inondatec, premier

salon des techniques de pro-

tection contre les inonda-

tions. Quand on voit le

nombre de systèmes pour se

protéger des crues de nos

fleuves et rivières, on se rend

compte que nos anciens, avec

leurs barques toujours dispo-

nibles et leur « recati » qui

permettait de monter à l’éta-

ge matériel et animaux,

avaient eux décidé de vivre

avec leur fleuve mythique : le

Rhône.

Yves Furic Peinture, Musique et Poésie se fondent par magie

>> Éditorial

Magazine

Un ballet de balais

STAGES ADOS-ENFANTS-ADULTESInscrivez vous dès à pré-sent !

Du 3 au 7 juillet (ados-enfants)Peinture et dessin animépar Odile Bonfort de Laidet(Artiste peintre profession-nelle, diplômée de l’écoleMartenot de Paris)

Du 10 au 15 juillet (adultes)Peinture et dessin animépar Odile Bonfort de Laidet

Du 17 au 21 juillet (ados-enfants)Peinture et dessin animépar Odile Bonfort de Laidet

Du 17 au 21 juillet (ados-enfants)Théâtre musical animé parLa compagnie Fredonia

Du 24 au 28 juillet (adultes)Peinture et dessin animépar Odile Bonfort de Laidet

Du 24 au 28 juillet (adultes)Théâtre musical animé parLa compagnie Fredonia

Du 11 au 15 septembre(adultes)Peinture et dessin animépar Odile Bonfort de Laidet

Odile BONFORT de LAIDET, artis-te peintre, Marc VELLA, pianistecompositeur, et Gérard BAIL-HACHE, poète écrivain, ont unisleur génie créatif pour nous pré-senter un livre disque « ÉCLATS »où peinture, musique et poésie sefondent comme par magie.« Quoi de plus émouvant que lafusion de trois sensibilités attachées

à la recherche du « beau ». C’est ainsi que naît ce livrecomme naît un opéra, à la croisée de couleurs, de mots, desons... » Extrait de la préface de Raymond Duffaut, direc-teur général des Chorégies d’Orange.Un cadeau plein de sens à se faire, à offrir à des amis !Pour commander : « Éclats » livre CD à l’atelier d’odile, lalusignane, 84860 CADEROUSSE / Tél. : 04 90 34 13 49 etpar mail : [email protected] Prix : 36 euros (coffretcadeau + 2e)

Renseignements et réservations :Atelier d’odile, la lusigna-ne, 84860 CaderousseTél. : 04 90 34 13 49 e-mail : [email protected]

Page 4: L'escoubo n°15 - mai 2006

>> Reportage

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Fabricant de manèges ! «Pourfaire ce métier, il faut avoirgardé une âme d'enfant». Pas

commun, me direz-vous. En

effet! Ils ne sont plus que

deux en France. Le premier

est dans le nord et l'autre

dans le sud, à Sarrians.

Grégory Stawnikowitz,

puisque c'est de lui dont il

s’agit, a repris, il y a un peu

plus d’un an l'affaire de

Jourdan Manèges à

Carpentras. Une entreprise

qu'il connaît bien puisqu'il y

a travaillé pendant dix-huit

ans. Il l'a rebaptisé aujour-

d'hui SV Créations. S pour

Stawniko-witz, et V pour son

collaborateur, Luc Vinson, fer-

ronnier d'art.

Rien pour autant ne destinait

Grégory à fabriquer des

manèges pour enfants. Il

n'est pas fils de forains. C'est

un pur hasard. Ayant quitté

l'école à 16 ans, il devait tra-

vailler et s’est finalement

retrouvé chez Jourdan

Manèges. «Jacques Jourdanm'a appris l'amour du métieret j'essaie aujourd'hui de letransmettre à mes quatreemployés, tous polyvalents etautonomes.» En effet, tout estfabriqué dans l'atelier deSarrians, excepté les sujets quisont achetés en Italie. «LesItaliens sont très forts pour lafabrication des sujets, maisd'un autre côté nous souffronsde leur concurrence. Ils ven-dent leurs petits manèges sou-vent à prix cassés et se rattra-

Une affaire qui tourne

pent sur les gros métiers. Nousfaisons de la qualité et privilé-gions le service après-vente.Nous nous adaptons égalementaux lieux dans lesquels lesmanèges seront installés.»Tout commence avec un mor-

ceau d’acier qui constitue l'os-

sature et le plateau du manè-

ge. La magie qui fait s'éclairer

les yeux des enfants pendant

le tour s'évanouit ici pour lais-

ser place à la réalité du maté-

riau sombre et froid.

D'ailleurs, quand on pénètre

dans l'atelier, il faut avoir une

sacrée dose d'imagination

pour savoir que dans cet

endroit, des manèges pren-

nent vie. De gigantesques

machines aux mâchoires acé-

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Les Vins de Pays « Coteaux de Montélimar »ont vu le jour officiellement le 4 octobre2004.

La ville de Montélimar et l’Office de Tourisme ontorganisé une fête « Montélimar Côté Jardin » le 11juin 2005 pour le lancement de la 1ère cuvée qui a étéun très gros succès tant par la qualité du produit quepar le nombre de visiteurs.Cette opération est renou-velée puisque la capitale du Nougat est une ville degoût, d’arômes et de saveurs, une ville sucrée et uneville fleurie (3 fleurs au concours national).

Au cœur du printemps, de ses couleurs et bouquetsde senteurs, Montélimar accueille pour la troisièmeédition Montélimar Côté Jardin, le jeudi 25 mai2006 (Ascension), parce que la Drôme Provençaleest porteuse d’une grande variété de plantes aro-matiques et héberge une grande diversité de pro-duits du terroir. (3ème édition, 20.000 visiteurs en2005)Montélimar Côte Jardin, sur les Allées provençales et dans le jardin public,JEUDI 25 mai 2006 de 9 h à 19 h. En plein air. Gratuit.

SAMEDI 27 MAI 2006Animations dans les caveaux avec la sortie officielle du ROSÉ des DAMES et du Viognier.Venez déguster et inscrivez vous pour mangerle taureau à la sauce gardianne

rées alignées les unes à côté

des autres tordent de grands

morceaux de fers de toutes

formes. Le bruit s'ajoute aux

étincelles de la découpe du

matériau, un véritable "enfer".

Et pourtant, après deux mois

de travail, le manège fonction-

ne.

Outre les quatre coins de

l'Hexagone et notamment les

villes de la région Paca,

Grégory est allé encore plus au

sud pour vendre ses manèges.

Les Seychelles, l'Île Maurice, La

Réunion ou encore Nouméa

sont des clients réguliers. Mais

le meilleur reste à venir. SV

Créations vient en effet de

recevoir une commande de

manèges pour Dubaï et

Sharjah aux Émirats Arabes,

ainsi qu’au Liban. Des

manèges un peu particuliers,

puisque tous les grands

modèles seront équipés de

sujets couleur locale et rem-

placeront ainsi les Mickey et

Bugs Bunny traditionnels. «Ils

veulent un safari arabe. Je vais

devoir faire fabriquer des dro-

madaires, des zèbres, des lions

et d'autres animaux exotiques

qui ne se trouvent pas d'habi-

tude sur les plateaux clas-

siques. Ça me change du mar-

ché français qui est à la baisse

et assez triste.» Cette petite

entreprise ne connaît donc

pas la crise. Et contrairement à

ce que l'on pourrait penser, la

plupart des clients ne sont pas

des forains. A 75%, ce sont des

investisseurs. Un manège vaut

entre 35 000 et 250 000 euros

suivant la taille. «Les fêtesforaines se perdent de plus enplus, car les tours de manègessont de plus en plus chers. Et

pour les clients, un euro n'estpas un franc. Certains profes-sionnels ne l'ont pas compris etont fait grimper leurs prix. Ducoup, de plus en plus de particu-liers investissent dans nosmanèges fixes.» SV Créations

est une affaire qui tourne plu-

tôt bien, et qui est bien partie

pour faire rêver des généra-

tions d'enfants. S.M.

Page 6: L'escoubo n°15 - mai 2006

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Situés au pied du Mont

Ventoux, Les Vignerons du

Mont Ventoux sont fiers de

vous proposer une excursion

atypique, à la découverte de

nos terroirs.

Accompagné d’un guide, et

au volant d’un buggy, vous

apprendrez à mieux con-

naître l’histoire de leur terroir

et de leur production.

Vous pourrez suivre en toute

tranquillité le parcours grâce

à des talkies-walkies indivi-

duels.

Vous parcourrez les parcelles

de nos produits haut de

gammes tels : Gigantis,

Château Crillon ainsi que les

altitudes 400, 450 et 500.

L’inauguration du nouveau

caveau des Vignerons du

Mont Ventoux a eu lieu le 24

novembre dernier. Plus de 80

personnes étaient présentes.

Principaux clients régionaux

tant du secteur de la Grande

Distribution que du secteur

traditionnel (cavistes, gros-

sistes, restaurateurs), mem-

bres du Syndicat des Côtes du

Ventoux et amis de la cave.

Le Président Yves Favier

(également président du

Syndicat des Côtes du

Ventoux) ainsi que le

Directeur, Bernard Vieubled,

ont pris successivement la

parole afin de présenter le

nouvel Espace « Vins et

Terroir ». Bénéficiant d’un

agrandissement et d’une nou-

velle décoration il assure

dorénavant la mise en avant

de tous les vins de la Cave

mais aussi des produits du

terroir (huile et olives, tape-

nade, calissons, croquants.) et

des objets du Vin (carafes,

verres.). Le jour fut choisi

également pour dévoiler la

toute nouvelle gamme

« Varicolor » qui, tout le

monde en est persuadé, va

faire beaucoup parler des

vignerons du Mont Ventoux :

innovation, couleur, rapport

qualité / prix, c’est de la

graine de succès qui vient de

sortir des chais

Durée : 1h15

Prix : 35 ¤ par Buggy (soit

pour 2 personnes)

4 buggys sont à votre disposi-

tion (7 personnes et un

accompagnateur).

Les visites se font sur réserva-

tion auprès de notre caveau

au 04.90.65.95.72

CAVEAU DES VENTES

Qu. la Salle / 84410 BEDOIN

Tél. : 04 90 65 95 72

Fax : 04 90 65 64 43

Ouverture 7 jours / 7

Été : 9h à 13h et 14h à 19h

Hiver : 9h à 12h et 14h à 18h

Dimanche et jours fériés :

9h à 12h et 15h à 18h

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération

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Visitez nos terroirs en buggyVivez une excursion hors norme

Page 7: L'escoubo n°15 - mai 2006

Pour se protéger, une bonne

adresse au cœur de notre ter-

roir :

SÉCURITÉ CONFORT

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30404 Villeneuve-lez-avignon

Tél. 08 74 50 53 38,

importateur de matériel très

simple afin de se protéger

contre la montée des eaux.

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>> Reportage

Solution des mots croisés p 23

INONDATEC : partager l’expérience,améliorer la prévention

La Communauté de Communes des Pays de Rhône et Ouvèze regroupant les communes de

Bédarrides, Caderousse, Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Jonquières et Sorgues, a organisé du 23

au 25 mars 2006 son 1er salon entièrement dédié aux inondations.

Le principal objectif est de

regrouper l’ensemble des

acteurs économiques et insti-

tutionnels intervenant dans

les domaines de la prévention

et de la protection contre les

inondations. La prévention

regroupe l'ensemble des dis-

positions à mettre en œuvre

pour réduire l'impact d'un

phénomène naturel prévi-

sible sur les personnes et les

biens. En matière d'inonda-

tion, il est difficile d'empê-

cher les événements de se

produire. Les élus locaux, les

techniciens des Collectivités

Territoriales, les dirigeants

d’entreprises et les habitants

manquent d’informations

précises sur les différentes

techniques de protection

contre les inondations, qu’il

s’agisse de prévention, d’in-

formation des populations ou

de protection du patrimoine.

L’inondation constitue le pre-

mier risque naturel en

France. 16 000 communes

françaises sont concernées

par les risques d’inondation

et cinq millions de français

vivent en zone inondable. Au

premier rang des catas-

trophes naturelles dans le

monde, elles font environ 20

000 victimes par an. Ce phé-

nomène naturel connaît diffé-

rentes causes : crue des

rivières, remontée de nappes

phréatiques, ruissellement

urbain.

Visite du salonOn n’a pas besoin d’aller à

Paris pour visiter un salon de

qualité.

Inauguré par Christian

Estrosi, Ministre délégué à

l’aménagement du territoire,

ce 1er salon d’une organisa-

tion parfaite a su, autour d’un

thème aussi délicat, intéres-

ser de nombreux visiteurs. Si

les exposants ont pu démon-

trer l’efficacité de leur maté-

riel, les ateliers débats ont fait

salle comble.

Chacun venait chercher des

réponses à des questions sou-

vent douloureuse après avoir

subit les crues dramatiques

de ces dernières années. On a

pu découvrir des moyens dif-

férents comme le simple bar-

rage de porte ou de garage,

mais aussi des systèmes de

pompage, des digues démon-

tables et un projet de maison

flottante.

Une maison flottante grandeur réelle qui abritera les bureau deBatifl’o est en construction sur un lac artificiel à Pau

Page 8: L'escoubo n°15 - mai 2006

>> Reportage

Face à la Chapelle Saint

Martin, une petite route toute

droite vous amène devant le

jardin de Jacques Rigaud. Ce

caderoussien de naissance

cultive et se passionne pour

deux fleurs qui dès la florai-

son transforment son jardin

en un magnifique arc-en-ciel.

Ce Cézanne de la nature col-

lectionne, bichonne, poupon-

ne les iris et les Hémérocalles.

La diversité des couleurs de

ces deux variétés de fleurs est

à son paroxysme dès le mois

de mai. Déjà fin mars vien-

nent les iris nains, les inter-

médiaires et les grands iris.

Vers le 15 juin, les

Hémérocalles prennent le

relais pendant 2 mois. D’où

une floraison intense et

magique de 3 mois et demie.

C’est en 1980 que Jacques et

son épouse achètent la mai-

son sise au lieudit le pérus-

sier du provençal « pérussié »

qui veut dire le poirier sauva-

ge. Après avoir reconstruit

complètement la ruine, il

ajoute à côté de sa maison un

petit cabanon au milieu du

jardin où il plante des

arbustes et façonne un sen-

tier. Aujour-d’hui, un petit

Comme un Cézanne des jardins,il peint le sien avec des fleurs.

tour sur soi même nous laisse

admirer le grand saule pleu-

reur, le kiosque, la pelouse

digne des plus beaux greens

de golf et la grande diversité

de plantes. C’est en regardant

un catalogue qu’il s’aperçoit

qu’il existe des milliers de

variétés d’iris. Quand on lui

demande pourquoi cette plan-

te lui a plu, il répond que c’est

une plante vivace qui ne

craint pas le gel. La fleur

revient chaque année et se

multiplie indéfiniment. Une

Hémérocalles peut rester au

même endroit pendant plus

de 15 ans. Mais quand on parle

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Page 9: L'escoubo n°15 - mai 2006

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Natif de Velleron dansle Vaucluse, ChristopheCarrié après 4 annéesd’école supérieure decommerce, part envoyage d’études enÉquateur et s’intéresseau monde des fleurs.C’est en 1992 qu’il déci-de d’ouvrir deux maga-sins : le premier àPierrelatte et le secondà Saint-Paul-Trois-Châteaux en Drômeprovençale. Grâce à sa passion,Christophe met sesconnaissances et sonexpérience dans l’ArtFloral à la dispositiondes lecteurs de L’ES-COUBO Magazine ainsivous trouverez sesconseils dans chaquenuméro.

Les conseils de Christophe

J e suis sûr que vous n’avez pas oublié laFête des Mères le Dimanche 28 mai. Pour

cette événement majeur, je vous conseille unefleur magnifique : La Richardia africana callaou Zantedeschia aethiopica plus communé-ment appelée ARUM

Cette plante populaire est vivace, semi aqua-tique à souche tubéreuse noirâtre à feuillesdécoratives larges en forme de fer de lance. Lafleur est curieuse en cornet évasé blanc purentourant un spadice en colonne centralejaune ou orange.En fleurs coupées, elle a une très bonne tenue: environ 15 jours dans très peu d’eau et seraencore plus belle si vous recoupez la tige de 2cm tous les 2 jours. Cette plante existe aussien pot.

de Caderousse, on sait aussi

que parfois le Rhône sort de

son lit et inonde les terres. Eh

bien ! Là aussi Jacques s’est

aperçu que même si les iris

suivant la variété aiment ou

n’aiment pas l’humidité, les

Hémérocalles, elles, font fi

des hauteurs de crues et

repoussent comme si rien

n’était. Cette passion prend

du temps. Toute l’année sauf

en hiver où l’on laisse la natu-

re se reposer, Jacques retour-

ne la terre, bine, arrose, coupe

taille, etc. Comme il dit : « Il

n’y a pas de jardin facile ! ».

Et alors ! La création, trouver

de nouvelles couleurs ne

serait-ce pas une juste conti-

nuité afin de parfaire cette

passion ? Devant cette ques-

tion Jacques est intransi-

geant. Il précise que le jardin

de fleurs demande beaucoup

de travail et que le potager ne

la laisse pas non plus sans

occupation. Oui c’est vrai,

Jacques pourrait « hybrider »

c'est-à-dire créer d’autres

variétés, mais il avoue que sa

passion s’arrête au plaisir des

yeux.

Y.F.

Page 10: L'escoubo n°15 - mai 2006

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Déjà l’été qui arrive. Profitant

d’une de ces journées enso-

leillées que la région sait nous

offrir, chargé d’un petit sac à

dos bien fourni en victuailles

en cas où ma recherche serait

longue, j’enfourche ma bicy-

clette, comptant plutôt sur ma

chance que sur les pauvres

indications que Pilou a pu me

donner en parlant du maset à

un vieux du village, ancien ami

du soi-disant propriétaire. Mais

je suis tout de même ses indi-

cations, on ne sait jamais !

Pris dans la folie furieuse des

véhicules, je n’ai qu’une envie,

celle de m’échapper et de trou-

ver une petite route de cam-

pagne. L’air irrespirable de ces

boulevards irrite ma gorge et

brûle mes yeux. Quand enfin

je me retrouve entouré de ver-

gers, de platanes et de silence,

je m’arrête à l’ombre d’un

arbre et me gave de bon air,

tant il m’a manqué. Je passe

devant plusieurs maisons et

me fiant à mon instinct, j’at-

tends l’inspiration.

Voici un portail qui se présen-

te devant moi comme un vieux

gardien qui attend la retraite.

Les herbes qui recouvrent les

montants n’ont pas dû être

dérangées depuis des années.

Sur la terre ocre du chemin,

une ornière témoigne des

mille ouvertures et fermetures

que les battants ont subies

quand ils servaient encore à

interdire l’accès de la cour. Je

descends de mon destrier et

une main au milieu du gui-

don, j’avance à pas lents dans

l’allée chaude et calme.

Des petites tornades de pous-

sière dansent d’une bordure à

l’autre entraînant avec elles

des feuilles sèches de l’autom-

ne passé. Le bruit de mes pas

sur le gravier a réveillé un gros

chien jaune heureusement

attaché par une chaîne à un

câble qui traverse toute la cour.

J’arrête là ma progression tout

en gardant mes distances :

– « Il y a quelqu’un ? »

Ma voix énerve le gros chien et

courant d’un bout à l’autre du

câble, comme les battants du

portail, il laisse derrière lui une

trace creusée dans le sol ; sans

compter la poussière qu’il sou-

lève et qui va alimenter les

petites tornades de l’allée.

Sous une marquise, une vieille

dame courbée par les années,

vêtue d’un tablier sombre

constellé de petites fleurs,

avance péniblement dans ma

direction en tendant le bras

vers le gros chien qui, la queue

entre les pattes, devient

comme par magie d’une dou-

ceur insoupçonnable. Elle

m’invite à m’asseoir sur une

chaise en fer forgé dont la

peinture verte meurtrie par les

brûlures du soleil et la pluie

cinglante des orages, s’écaille

par plaques. À l’ombre de l’im-

mense micocoulier qui trône

au centre de la cour, la vieille

dame ne s’est pas encore

redressée et je ne peux voir

son visage. Elle semble s’être

endormie brusquement : m'a-

t-elle pris pour une personne

de sa famille ? A-t-elle encore

toute sa raison ? S'est-elle vrai-

ment endormie ? Je ne l’inter-

pelle pas respectant son vieil

âge.

Pendant ce moment de silen-

ce, j’examine les alentours :

dans la grange accolée à la

maison sont accrochées, sur le

mur, des cordes et des tuyaux

d’arrosages, contre la porte,

une table basse où est posée

une vieille balance et au fond

sous des bottes de paille, on

distingue un vieux tracteur

rouillé et poussiéreux.

Un coup de mistral, un peu

plus fort que les autres, soulè-

ve les cheveux blancs qui voi-

lent le visage de la vieille dame

et j’aperçois furtivement deux

petits yeux bien ouverts sur un

visage buriné. Je décide d’en-

gager la conversation :

– « Êtes-vous madame

Berguounin ? »

Alors avec ce bel accent dont

je ne pourrais plus me passer,

la voix rauque, minuscule et

chevrotante la bonne vieille

me répond :

– « Oui ! Je suis madame

Berguounin. »

Mon instinct est récompensé !

Elle ajoute que son fils n’est

pas revenu des terres et me

propose un verre d’eau.

Mais la distance qui sépare sa

chaise de la maison me pousse

à refuser, prétextant que la

gourde de ma bicyclette a suffi

à étancher ma soif. Sa tête se

relève, mais pas ses épaules, ce

qui la force à bien ouvrir ses

yeux vers le haut.

Débarrassant d’un geste lent

les mèches blanches de son

visage, la bonne vieille me sou-

rit :

– « Alors comme ça vous avez

connu mon Pierre quand vous

étiez soldat ? »

Ô terrible vieillesse ! Comme

sa phrase me serre la gorge,

elle me prend pour un ami de

son fils. Je ne la décevrai pas :

– « Oui madame ! C’est un bon

copain. »

– « Il m’a souvent parlé de

vous ! Heureusement que vous

étiez là ! »

Je ne sais pas ce qu’elle veut

dire mais je vois bien que ma

présence la rassure :

– « Mon Pierre va être content.

Je lui disais souvent : tu verras

! Et j’ai eu raison puisque vous

êtes là ! Boudiéu, qu’il va être

content ! »

Elle ne s’arrête plus mélan-

geant son patois au français

des écoles. Je ne comprends

pas grand-chose de ce mono-

logue mais elle a l’air si heu-

reuse que je ne tente rien pour

l’interrompre. Le gros chien

jaune s’est couché non loin de

nous ; la tête allongée sur le

sol, à chaque expiration, l’air

de ses narines soulève un peu

de poussière. Un chat de pas-

sage traverse la grange, grim-

pe sur les bottes de paille et,

aplati comme une carpette, il

attend là qu’une souris sorte

devant lui. Sur la porte d’en-

trée, le rideau de lanières mul-

ticolores frappe le bois et la

petite vieille, relevant sans

cesse les mèches blanches,

continue ses récits d’autrefois.

Mais, à qui les raconte-t-elle ?

Car je le vois bien, elle m’a

oublié.

Soudain, le gros chien jaune

relève ses oreilles, le chat, qui

s’était endormi, bondit et dis-

paraît derrière le vieux trac-

teur :

– « Vé ! Dit la grand-mère, voilà

mon fils ! »

Une vieille camionnette vient

effectivement de passer l’en-

trée. Un homme d’une taille

imposante en descend et enle-

vant sa casquette de toile

bleue, me salue d’une franche

poignée de mains :

– « Adieu ! Vous voulez me

voir ? »

– « Oui ! J’aimerai vous parler

du maset que vous avez sur la

plaine de l’abbaye à

Villeneuve. »

Aussitôt ai-je entamé la

conversation avec le fils que sa

mère se lève péniblement et

s’en retourne traînant les pieds

sur le gravier pour disparaître

dans sa maison.

– « Asseyez-vous ! Vous ne

payerez pas plus cher ! »

– « Est-ce que je pourrais utili-

ser votre maset ? »

– « Hé ! C’est que je crois qu’il

>> LectureLes contes du maset par Paul-Alice Clément

Page 11: L'escoubo n°15 - mai 2006

Où se procurer la brochure :Offices de tourisme de l’aire des Côtes-du-

VentouxCaveaux de l’A.O.C. Côtes-du-Ventoux

www.cotes-ventoux.com

V ignoble de la Vallée du Rhône, lesCôtes du Ventoux habillent

d'une robe somptueuse le Géant deProvence. De Vaison-la-Romaine àApt via Carpentras, cinq itinérairess'offrent au voyageur en quête d'au-thenticité. Ils vous invitent à décou-vrir au fil des saisons cinq paysagesoriginaux : entre Ventoux et Dentelles(vin et romanité), le piémont duVentoux (les plus hautes vignes duGéant de Provence), les terrasses duComtat (restanques, bancaus et bel-védères), les coteaux de la Nesque(l’eau, le paysan et le rocher) et lesMonts de Vaucluse (des goûts et descouleurs). Vieux de plus de deux milleans et façonnés par des générations deVignerons-Artistes, vignes, vignobleset paysages sont une palette d'arômeset d'images aux nuances inépuisables.Caves et domaines sont les étapesincontournables qui feront de vousl'amateur averti, le dégustateur com-blé. Entre deux itinéraires, n'hésitezpas : optez pour les deux ! Quel quesoit le lieu d'observation, le Ventouxse contemple au pluriel.

11

– « Non ! De la part de François

! C’est bizarre que vous m’ap-

peliez de ce prénom, c’est mon

père qui s’appelait Pierre ! »

Ô terrible vieillesse !

Finalement chers lecteurs, je

crois que je vais prendre mon

temps avant d’occuper le

maset. Pourquoi ? Eh bien ! Je

vais vous dire la vérité : j’ai

l’impression que si j’en prends

possession, il ne me racontera

plus d’histoires.

Allez ! En attendant, ce soir, je

suis invité à boire l’apéritif

chez Pilou ; vous savez, celui

qu’il fabrique lui-même.

Gagnac et sa femme seront là.

Il ne faut pas que j’oublie mon

bloc-notes car, m’a-t-il dit :

– « Hé ! L’écrivain, j’ai une his-

toire incroyable à vous racon-

ter. » FIN

est occupé le maset ! »

Le grand gaillard soulève de

nouveau sa casquette et se

gratte la tête :

– « Et qu’est ce que vous en

feriez du maset ? »

Alors, je lui raconte ma ren-

contre avec Pilou et Gagnac et

tout le reste de l’histoire. Avec

beaucoup d’attention, il écoute

mon récit. Et je termine, lui

expliquant qu’en contrepartie

je procéderai à un petit entre-

tien de l’endroit.

Il se met à rire :

– « Ah ! Pilou et Gagnac !

Qu’est ce qu’ils deviennent ces

deux là ? »

Et de nouveau je donne

quelques nouvelles des deux

compères. Finalement, après

avoir enlevé sa casquette et

s’être gratté la tête une bonne

Les contes du maset (suite)

douzaine de fois, le grand

gaillard accepte si, bien sûr, le

maset n’est pas occupé. Il

rajoute qu’il n’a pas le temps

de s’y rendre et me laisse inter-

venir pour m’en assurer :

– « Vous pensez bien que si

c’est un pauvre diable sans res-

source qui vit dedans, je ne

pourrais rien dire ! »

– « Ne vous en faîtes pas ! J’ai

la même façon d’agir. »

Accord passé, plusieurs poi-

gnées de mains sont néces-

saires pour nous dire au revoir.

Je reprends ma bicyclette et

juste avant de l’enfourcher, je

m’aperçois que j’ai oublié

quelque chose d’important :

– « Dites monsieur ! Si je dois

parler de vous à Pilou, à

Gagnac et à l’occupant du

maset ; je dis que je viens de la

part de Pierre ? »

Situé sur les contreforts du Mont-Ventoux, le vignoble des Côtes-du-Ventoux s’étend au sud et à l’ouest dumassif. Baignée de soleil et abritée desexcès du Mistral par le Géant deProvence, la vigne donne alors le meilleurd’elle-même. Le vignoble s’inscrit dansune longue tradition liée à la présence dela vigne depuis la plus haute antiquité.

CARTE D’IDENTITÉ■ Accession à l’Appellation d’Origine

Contrôlée en juillet 1973■ 51 communes de Vaucluse■ 15 caves coopératives et 130 caves par-

ticulières■ 8000 ha■ Production moyenne de 300 000 hl■ Rendement : 50 hl / ha■ 80% de vin rouge, 17 % de vin rosé et

3 % de vin blanc■ Cépages : Grenache, Syrah, Carignan,

Cinsault, Mourvèdre, Clairette, Grenacheblanc, Bourboulenc, Roussane, Ugni blanc

Chemins vignerons dans les paysages des Côtes-du-Ventoux......une invitation a la découverte

Page 12: L'escoubo n°15 - mai 2006

12

L’Église se refait une beauté

En dessous de la majestueuse

forteresse de Suze-la-Rousse,

se trouve une place où trône

l’Église Saint Bach. Ce monu-

ment plus récent et plus petit

mais au combien magnifique

est en cours de restauration.

Construite en 1848, l’architec-

ture est de type néo-classique.

Si cet édifice fut consacré en

1852, entre-temps, il du

affronter les grandes gifles du

mistral et de nombreuses

tempêtes qui abîmèrent les

façades, vitraux, portes et por-

tails.

Il aura donc fallut attendre

158 ans pour que sa beauté

d’origine lui soit rendue. Car

après les destructions

anciennes, 6 vitraux avaient

été cachés. Ils seront donc res-

taurés et leur rôle d’éclaire-

ment leur sera rendu. Tout va

être nettoyer et reconstruit :

vitraux, façades, portes mais

aussi le clocher entièrement

refait. Le financement de ce

« monumental » travail est

assuré par le Conseil Général

à hauteur de 25%, la DRAC de

>> Patrimoine

80 ans d’expérience et d’excellence pour la Cave la SuzienneLa Suzienne est aujourd’hui, aux portes de la Drôme provençale, unecave en constante évolution. Elle précède même parfois les grandesinnovations technologiques afin de perfectionner la vinification. Enfournissant à sa clientèle : Côtes du Rhône, Côtes du Rhône Villages etCoteaux du Tricastin, elle est le phare d’une viticulture de qualité,grâce à un fort esprit fédérateur..

Deux rosés à déguster pendant les beaux jours

Le Caveau La Suzienne est ouvert tous les jours, dimanche & jours fériés, de 8h30 à 12h00 & de 14h00 à 18h30, jusqu’à 19h00 en juillet-août.

26790 Suze-la-Rousse – Tél. 04 75 04 80 04 / 04 75 04 48 38 – Fax 04 75 98 23 77 site : www.la-suzienne.com – E-mail : [email protected]

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé – sachez consommer et apprécier avec modération.

9%, l’État et le Député de 8%

et la Commune à qui revient

la palme de la bonne volonté,

un financement à hauteur

excusez le peu de 58% y com-

pris les avances de TVA.

Rappelons que l’Église Saint

Bach protège trois magni-

fiques tableaux restaurés que

sont : La Vierge de Montserrat

d’un peintre hollandais de la

fin du XVIIe, Saint Joseph avec

l’enfant Jésus et La Cruci-

fixion, le plus ancien marqué

1733 le cadre d’origine était

caché par un cadre baroque.

Ajoutons que depuis 5 ans,

l’entrée de l’église sert à des

expositions. Du haut de son

rocher, le château de Suze-la-

Rousse pourra être fier.d

A.O.C COTEAUX DU TRICAS-TIN / LE LUTIN 2005Issu de cépages grenache et cinsault, ce

rosé de saignée possède une robe de cou-

leur rouge clair. De bonne richesse aro-

matique, il est intense et agréable à domi-

nante de fruits rouges : framboises et gro-

seilles ainsi que de fruits secs. En bouche,

il est frais, bien compensé par beaucoup

de souplesse et de générosité. Bonne per-

sistance aromatique et finale épicée. À ser-

vir à 10°C sur des entrées, charcuteries,

entremets, spécialités locales. À boire

dans les 18 mois.

A.O.C COTES DU RHONELE MISTRALOUIssu de cépages grenache et cinsault, ce

rosé possède une belle robe claire, brillan-

te aux reflets orangés ; grande fluidité et

présence de nombreuses larmes : riche en

alcool et glycérol, bonne richesse aroma-

tique essentiellement fruitée et épicée. En

bouche, c’est un vin très enveloppant,

donnant une forte sensation de chaleur

malgré sa rondeur. Une finale poivrée le

rend très rafraîchissant. À servir à 10°C

sur des entrées, des entremets, à l’apéritif,

en cocktail ajouté d’1/8e de crème de myr-

tilles : le « MYRO ». À boire dans l’année.

Page 13: L'escoubo n°15 - mai 2006

13

>> BRÈVES de terroir...Jacques Avril,

Prix Albert Golay 2006

La Chine à l’Université du Vin

Le Comité des vignerons de

Vinsobres a créé, depuis 5

ans, afin de rendre hommage

à Albert Golay, un prix qui

porte son nom. Surtout pour

l’amour qu’il a porté toute sa

vie aux vins des Côtes-du-

Rhône et pour lesquels il a

tant œuvré en tant que

Sommelier du « Relais de

l’Empereur » à Montélimar. Il

a été pendant 30 ans profes-

seur à l’Université de Suze-la-

Rousse. Le prix récompense le

professionnel (négociant,

œnologue, sommelier, restau-

rateur ou caviste) qui a le

mieux mis en avant, prescrit

et défendu au cours de l’an-

née écoulée les vins des

Côtes-du-Rhône. Le vainqueur

de l’édition 2006, Jacques

Avril a été dévoilé le 21

février, à Montpellier, à l’occa-

sion de la soirée « Rouge et

Noir » organisée par les

vignerons de Vinsobres pour

fêter la parution du décret

qui fait du Vinsobres un Cru

des Côtes-du-Rhône, le pre-

mier en Drôme provençale

(décret du 17 février 2006). Il

a reçu son trophée et son

diplôme des mains de Jean-

Louis Piallat, en présence de

Mme A.Golay et de sa famille,

des vignerons de Vinsobres et

de nombreux professionnels

français et étrangers.

Un « vinologue » distingué

Jacques Avril, prix Albert

Golay 2006 est comme il le dit

lui-même un « Vinologue »

éclairé. Pour ses 50 ans, pour

fêter l’accession en Cru de

Vinsobres, nul autre que lui

ne méritait d’être le lauréat

du prix Albert Golay 2006.

Un grand Monsieur

Il y avait du beau monde ce

samedi 1er avril à Vinsobres

pour l’inauguration des 51e

Journées Agricoles. Le

Président du Comité Vins et

eaux de vie de l’INAO, René

Renou s’est déplacé pour

fêter avec les vignerons de

Vinsobres le baptême du Cru

Vinsobres dont la naissance

avait été publiée par décret le

17 février dernier. Depuis les

premiers hectolitres ont été

agréés et on a fêté la sortie

des premières bouteilles

numérotées. Le président

René Renou est également

venu honorer celui qui fut,

pendant 15 ans, la cheville

ouvrière du Comité des

Vignerons et l’animateur de

la démarche de classement

en Appellation locale : Jean-

Louis PIALLAT. En lui remet-

tant la médaille de Chevalier

dans l’Ordre du Mérite

Agricole au nom du ministre

de l’agriculture Dominique

Bussereau, René Renou a

dressé le portait d’un huma-

niste éclairé, patient et dis-

cret, aimant parler, écouter et

découvrir les hommes et les

paysages du monde. Mais

aussi un homme heureux de

retrouver à chaque fois son

village et ses vignes de

Vinsobres. Très ému, Jean-

Louis PIALLAT a remercié ses

compagnons qui l’ont soute-

nu tout au long de cette tâche

et souhaité que Vinsobres

brille encore haut et loin.

Michel Grégoire, premier vice-

président du département de

la Drôme a eu l'occasion

d'être en contact avec des

professionnels chinois inté-

ressés pour nouer des rela-

tions avec la filière viticole

française et plus particulière-

ment en Rhône-Alpes. Ceci a

fait l'objet de visites sur place

en présence de Monsieur

Jean Maurice HEBRARD,

directeur de l'antenne ERAI

(Entreprises Rhône-Alpes

International) à Shanghai.

Lors de ces rencontres, il s'est

avéré que des demandes exis-

tent et que des perspectives

sont envisageables en matiè-

re de formation et d'échanges

bilatéraux avec des parte-

naires économiques, en vue

de favoriser ultérieurement

des accords commerciaux

autour de la filière viticole des

deux pays.

Marc Olivier

Page 14: L'escoubo n°15 - mai 2006

>> Lecture

14

Partage au centre de la terreLe ciel est gris ce samedi Pascal.

« Tant mieux, me dit Gérard

Spinnler, le président du Spéléo

Club de Saint-Marcel-

d'Ardèche, les petits n'auront

pas de lumière violente pour

descendre dans la grotte. » En

collaboration avec le comité

départemental de spéléologie

de l'Ardèche, l'équipe de

Gérard a reconnu le parcours

puis l'endroit du bivouac et

aménagé la cavité de la grotte

de Saint-Marcel-d'Ardèche afin

d'accueillir les Enfants de la

Lune dans un confort opti-

mum. Ces spéléos de l'ombre

qui toute l'année découvrent

des centaines de mètres de

réseau supplémentaire, aujour-

d'hui 54 Km dont 800 mètres

aménagés pour les touristes

ont également préparés des

ateliers d'initiation sur cordes

et de connaissance du milieu

souterrain. C'est en regardant

un reportage télévisé sur le cal-

vaire quotidien d’enfants

atteints de la maladie au nom

barbare de « Xeroderma

Pigmentosum » qu'Alain

Soubirane du Groupe

Spéléologique Valentinois a eu

l'idée de ce rendez-vous de par-

tage. Puisque ces enfants ne

peuvent s'exposer aux UV sans

risques graves de complica-

tions et n'ont donc pas la possi-

bilité d'évoluer en plein jour

sans devoir se protéger à l'aide

de cagoules, de lunettes spé-

ciales et de gants, ils évolueront

en toute liberté sans attributs

de protection au cœur des cavi-

tés naturelles que sont les

grottes. Personne auparavant

n'avait eu cette idée géniale. Si

les deux premières années, les

Enfants de la Lune ont pu pas-

ser les trois jours du week-end

Pascal au fond de l'Aven

d'Orgnac, depuis deux ans, c'est

au cœur de la grotte de Saint-

Marcel-d'Ardèche que ces deux

jours de totale liberté sans leur

pesant accoutrement vont

leurs permettre de profiter des

spectacles, des projection de

film, des jeux et de l'incontour-

nable « chasse aux œufs de

Pâques ». Mais les enfants ne

sont pas inactifs car c'est à eux

que revient la tâche de monter

le camp de base, d'installer les

tentes et d'organiser avec l'aide

des accompagnateurs leur

séjour souterrain. Notons que

le magasin Décathlon de

Valence fournit depuis deux

ans tout le matériel comme les

tentes, les duvets et les habits

totalement gratuitement. Dans

cette maladie héréditaire rare

mais très grave, les patients

développent des cancers de la

peau induits par les UV solaires.

En 1870, le Docteur Kaposi, der-

matologue Hongrois, lui donne

son nom en référence à la peau

en parchemin et à la pigmenta-

tion hétérogène des parties

exposées au soleil. Sa fréquence

varie de 1 naissance pour 1 000

000 en Europe et aux Etats-Unis

à 1 naissance pour 100 000 au

Japon ou au Moyen-Orient. En

France le nombre de malades

est estimé entre 30 et 50.

Apparition des symptômes dès

les premiers mois, puis les

lésions dégénèrent précoce-

ment en cancers cutanés (dès 2

ans), en anomalies oculaires

(dès 4 ans) avec une fréquence

4000 fois plus élevée que dans

les population saines. Il n’existe

actuellement aucun traitement

curatif. Si l’association a déve-

loppé les moyens de protection

comme les filtres UV pour les

fenêtres et pour les vitres des

véhicules, il faut savoir qu’il

existe un appareil de contrôle

de la quantité d’UV qui s’appel-

le un dosimètre ou UV mètre et

qui coûte 2500 ¤. Or cet appareil

n’est pas remboursé et ce sont

les familles voire l’événemen-

tiel organisé par l’association

qui ont permis d’en acheter 20

l’année dernière.

Laissons la parole à Amina

atteinte de cette maladie. Elle a

12 ans et demi et habite à Aix-

en-Provence. En classe de 6e ,

elle nous raconte qu’elle doit se

protéger de la maison à l’école

et de l’école à la maison. Mais

elle ajoute avec un grand souri-

re : « Je suis heureuse de retrou-ver mes camarades qui sontatteints de la même maladie quemoi une fois dans l’année. Ça faittrois fois que je viens dans lesgrottes. On est très bien encadréet c’est un beau spectacle. »

Yves Furic

>> Reportage

POUR VOS ENVOIS DE DONS (Donne droit àun reçu fiscal) : établissez un chèque à l’ordredes ENFANTS DE LALUNEÀ l’adresse suivante : ENFANTS DE LA LUNE,

108 rue de Laure 40180 TERCIS.

Présidente de l’association : Françoise Séris

Tél. : 05 58 57 67 67 Site : www.orpha.net/nestasso/AXP

Page 15: L'escoubo n°15 - mai 2006

Journée du vin au féminin

Samedi 27 mai, à la Cave Les Coteaux de Visan

15

Toute la journée de 10 h à 19h :

Visite des caves avec dégustation sur fûts à la cave de

vieillissement « Saint Vincent », creusée dans le safre

et initiation à la dégustation.

Animations jeux (adultes et enfants) avec de nombreux

lots à gagner.

Offres spéciales au caveau.

■ Le matin : Un jury féminin, présidé par Isabelle Forêt, sélection-

nera la cuvée Femmes 2005.

■ A midi : Restauration possible sur place et menu spécial « Journée

du vin au féminin » au restaurant « les Troubadours » et à l’hôtel du

midi.

■ L’après-midi : A 16 heures : Isabelle Forêt animera une conférence-

débat sur le thème « Le vin et la santé » et dédicacera son « Fémivin

2006».

■ A 17 h 30 : « La cuisine de l’amour », discussion avec Chantal Malot.

Cuvée Naevus,Côtes du Rhône Villages Visan rouge 2004Spécialement créée par la Cave Les Coteaux de Visan, afin de venir

en aide à l’association Naevus 2000- France Europe, la cuvée Naevus

a été élaborée à partir de cépages Grenache, Syrah et Mourvèdre,

issus de vieilles vignes sélectionnées vendangées à la main, et vini-

fiée avec le plus grand soin selon la méthode traditionnelle.

Dégustation : Belle robe pourpre aux reflets rubis, nez intense et

complexe de fruits rouges frais avec des notes de sous-bois et de

truffes, agréable fraîcheur en bouche, vin chaleureux et onctueux

aux tanins soyeux, arômes de fruits confiturés, puis de fruits rouges,

le tout relevé par une note poivrée, long et bien équilibré avec une

finale de réglisse légèrement mentholée. La Cuvée Naevus se marie-

ra harmonieusement avec les viandes en sauce et les fromages affi-

nés. Toutes ses qualités laissent présager un bel avenir à cette cuvée

que l’on pourra garder de 4 à 6 ans.

Le caveau est ouvert 7j / 7 - informations : Tél. : 04 90 28 50 80 – fax : 04 90 28 50 81 Cave les Coteaux de Visan- BP 22 – 84820 Visan- Email : [email protected] Site : www.coteaux-de-visan.fr

L’abus d’alcool est dangereux

pour la santé

sachez consommer

avec modération

Page 16: L'escoubo n°15 - mai 2006

16

>> LectureLA BULLE DE L’ENCLAVE DES PAPES

« Plongez au Cœur de l’Histoire »

Du 23 au 25 juin 2006, la cité de

Valréas fêtera la Nuit du Petit

Saint Jean !

A cette occasion, de nom-

breuses festivités attendent les

visiteurs : spectacle traditionnel

et historique "Son & Lumières"

du 23 juin, avec 300 personnes

costumées, au cœur de Valréas;

la grande foire du 24 juin et le

bœuf à la broche avec anima-

tions dans la soirée devant le

château de Simiane.

Pour les Beaux Jours…

>> Traditions

La Nuit du Petit Saint-Jean

Pour cette 17ème édition, les épouvantails et les papillons, thème

choisi cette année pour décorer le village, seront à l’honneur. Des

bonhommes et des papillons de toutes les tailles, de toutes les

formes et de toutes les couleurs viendront orner les remparts et les

maisons du village. Environ 80 exposants de fleurs s’installeront à

l’intérieur de la commanderie et tout autour des remparts. Depuis

les plants de fleurs et d’arbres jusqu’aux bouquets de roses, en pas-

sant par les cactées, fleurs exotiques, plantes aromatiques, fleurs en

bois, fleurs séchées, toutes les espèces de fleurs seront présentes et

embaumeront le village ce jour-là.

Avec plus de 8000 visiteurs chaque année, la Foire aux Fleurs de

Richerenches est l’un des rendez-vous incontournables du prin-

temps en Vaucluse.

17ème Grande Foire aux Fleurs de Richerenches

Le dimanche 21 mai 2006, se

tient, cours Tivoli à Valréas, la

Foire des Métiers d'Arts et

Produits Régionaux, unique-

ment réservée aux producteurs

et artisans régionaux.

Sculpteurs sur bois, graveurs,

potiers, autres artistes et arti-

sans, tous seront au rendez-

vous pour vous faire découvrir

leur art et, parfois même vous y

initier.

¨Foire des Métiers d'Arts et Produits Régionaux

Page 17: L'escoubo n°15 - mai 2006

17

L’alliance d’un terroir et d’unsavoir-faire

Au cœur du très ancienvignoble des Côtes-du-Ventoux, la sélection rigoureu-se des terroirs et desméthodes de vinificationalliant l’art ancestral aux tech-niques les plus sophistiquées,permettent aux vignerons de «La Courtoise » d’obtenir desvins dans lesquels s’équili-brent élégance, souplesse etcaractère.

UN RENDEZ VOUS À NE PAS MANQUER

LE SAMEDI 27 MAI 2006 : La cave La Courtoise vous propose ■ Un marché de producteurs toute la jour-

née■ Le concours de boules à partir de 14h00■ À 10h00 un apéritif vous sera offert■ À 13h00 un repas sur place à 20 €Réservation au 04 90 66 01 15

Et venez découvrir :

Le rosé SOLEYE 2005 possède l’éléganced’un sourire féminin. Il se présente sous unecouleur franche teinté de violine. Le nezs’ouvre sur des notes florales puis de fruitsrouges et agrumes. La bouche finement cise-lée est fraîche et remarquablement ronde.C’est le rosé d’apéritif par excellence mais ilsera parfait sur un Gaspacho.

Le Caveau est ouvert le lundi de 9h à 12h et de 14h à 18h et du mardi au samedi de 8h à 12h et de 14h à 18h.

Cave La Courtoise, 84210 Saint-Didier / Tél. : 04 90 66 01 15 / Fax : 04 90 66 13 19.Courriel : [email protected]

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé , sachez consommer avec modération

Ainsi que nos nouveauxbag in boxLa cave « La Courtoise »de Saint-Didier commer-cialise une nouvellegamme de conditionne-ments bag in box identi-fiés par : « LA FONT DEST GENS ».C’est lors d’une grandesécheresse que Saint-Gens vit arriver sa mère.N’ayant ni vin ni eau àlui offrir pour la désal-térer, il fit jaillir durocher deux sources :l’une de vin et l’autred’eau. C’est sur cesmêmes terroirs que lesvignerons de LaCourtoise perpétuent laculture de la vigne etvous invitent à dégusterleurs vins.

Page 18: L'escoubo n°15 - mai 2006

18

>> TraditionsRicherenches :

FESTIVAL MEDIEVAL 12 & 13 AOÛT 2006

PRE-PROGRAMMERestauration et boissons sur placeEntrée 5 euros par adulte, gratuité pour les enfantsToutes les animations sont gratuites

ANIMATIONS PERMANENTES

- Tir à l’arbalète pour adultes et enfants- Frappe de monnaie- Vingt jeux médiévaux géants en bois- Démonstration de

« L’Art Royal », construction au Moyen Age parTheorema

- Démonstration de forge- Démonstration de ferrage de chevaux- Marché médiéval

ANIMATIONS À HEURES FIXES

- Combats et saynètes par la compagnie de Trencavel- Cérémonie celtique d’un vrai mariage (le samedi)- Défilés d’ouverture et de fermeture du festival- Reconstitution templière (le samedi)- Prise du village par enfoncement de la porte au bélier

(le dimanche)- Concerts de chant et musique médiévale par Evelyne

Moser- Concerts de cornemuse des Highlands par le Pipe

Major Mike D. Roy- Cracheur de feu et jonglage par la compagnie les

Saltymbrank

Page 19: L'escoubo n°15 - mai 2006

19

La Véraison 4, 5 et 6 août 2006 / 22ème éditionLa grande fête médiévale du vignoble de Châteauneuf-du-Pape

La Véraison, une fête médiéva-

le autour des vins de

Châteauneuf-du-Pape

Les 4, 5 et 6 août 2006, la Fête

de la Véraison célèbre l’his-

toire d’un vignoble excep-

tionnel. Remontons le

temps et à fêtons les vins de

Châteauneuf-du-Pape !

Durant trois jours,

Châteauneuf-du-Pape renoue

avec une tradition festive et

culturelle au pied des murs du

château dont la silhouette

majestueuse domaine le villa-

ge et son vignoble.

Retour au 14ème siècle : le vil-

lage et ses habitants célèbrent

l’arrivée du Pape Clément VI

dans sa résidence d’été.

L’occasion de découvrir un

patrimoine architectural pré-

servé et les nombreuses ani-

mations qui se succèdent sans

relâche : grand marché et

camp médiéval, dégustations

de vin, défilés et reconstitu-

tions historiques, théâtre de

rue, bals et banquets.

Savourons les vins de

Châteauneuf-du-Pape

Les vignerons avec la

Fédération des Syndicats de

Producteurs vous accueillent

au cœur du Village et dans les

caveaux pour découvrir et

déguster les vins de

Châteauneuf-du-Pape. Le verre

« Fête de la Véraison » vendu

3,50 ¤ donne accès à l’en-

semble des dégustations pro-

posées par les vignerons et les

caveaux du village.

1er Festival de Musique

Médiévale

Pour la première fois,

Châteauneuf-du-Pape présen-

te un festival de musique

médiévale qui accueille les

meilleurs représentants de la

tradition musicale médiévale.

Répertoire et instruments sont

issus en droite ligne de la tra-

dition des troubadours ; ils

accompagnent des chants et

des récits anciens qui explo-

rent l’univers courtois, cocasse

ou féerique des 12ème et

13ème siècle. Le Festival de

Musique Médiévale s’adresse à

tous et vous ouvre les portes

d’un Moyen-âge culturel et

passionnant.

Soirée Spectacle

Vendredi 4 août

19H00 Arrivée du Pape

20H00 Dîner de

Gala & Spectacle

historique

« La Véraison »

Repas gastronomique

Sélection de grands vins de

Châteauneuf-du-Pape

Verre de la Véraison offert

100 comédiens présentent un

spectacle haut en couleurs

Bataille rangée,

Animations équestres

Joutes et combats armés

Grand bal médiéval sous la

houlette du maître à danser et

de la troupe Carlamusa

Réservations soirée : Office de

tourisme – 04 90 83 71 08

Tarif : 48 ¤ (dîner, spectacle,

vins compris)

Samedi 5 août de 10 à 22 H

10H 00 Ouverture des festivités

11H 00 Inauguration de la

22ème Fête de la Véraison

20H 00 Dîner médiéval aux

Lices et dans les restaurants du

village

Bal médiéval Place de la

Renaissance

22H00 Défilé au flambeaux

des troupes médiévales

Et toute la journée :

Marché Médiéval

Village Vigneron (rue de la

République)

Animations de rues

Charrette de dégustation du

vin

Dimanche 6 août de 10 à 20H

10H 00 Ouverture des festivités

10H30 Messe en Provençal à

l’église

20H Défilé historique des

Troupes

20H30 Spectacle de clôture

« L’Assaut de Châteauneuf-du-

Pape »

Et toute la journée :

Marché Médiéval

Village Vigneron (rue de la

République)

Animations de rues

Charrette dégustation du vin

www.chateauneuf.com

Organisation : Ville de Châteauneuf-du-Pape

Comité des Fêtes et Cérémonies

B.P. 56 – rue Joseph Ducos – 84232 Châteauneuf-du-Pape

cedex / Tél. 04.90. 83. 57. 57

Page 20: L'escoubo n°15 - mai 2006

Une promenade exotique

dans le repère des derniers pirates du Rhône.

Venez goûter la fraîcheur au bord de l’eau

sous les bambous géants.

Ouverture de Pâques au 15 septembre (sauf crue) de 10 h 00 à 18 h 00.

Fermé le lundi et le mardi. En juillet – août, ouvert 7 jours / 7.

Entrée du parc sur la D138 à 800 m au nord de Saint-Étienne-des-Sorts

Aire de pique-nique sur l’île principale

Sur plus de 10 hectares, découvrez la végétation subtropicale dans les

îles des seigneurs de Vénéjan et de Caderousse. Forêt de bambous

géants, bananeraie, nénuphars, plantes géantes ; mais aussi : île de

Robinson et ses chèvres, tortues, écrevisses, myocastors, rats musqués,

faisans argentés et faisans dorés, paon, moules géantes du Rhône, bala-

de en barque et en canoë... Aire de pique-nique ombragée au bord de

l’eau, table forestière et barbecue libre (bois fourni). (Attention zone

naturelle, veuillez remporter vos contenants) Pour une journée 100 %

nature, au calme dans une île sans voiture. Premier bateau à 10 heures.

Dernier retour à 17h45.

Que reste t il de nos bambous ?

Il y a plus d’un siècle, suite aux échanges avec l’Asie du sud-est, se déve-

loppait en France un engouement pour les végétaux exotiques et les

bambous en particulier. Notre région a été particulièrement favorisée

lors de ces nouvelles implantations. L’acclimatation de nouvelles

espèces ne date pas d’hier. On construit des salles éclairées de grandes

baies vitrées que l’on appelle orange-

ries. Celle du château de Versailles est

la plus célèbre, mais il en existe aussi

dans la vallée du Rhône. Ainsi les

parcs des châteaux de Piolenc, de

Montfaucon, de Saint-Georges à

Vénéjean sont pourvus d’orangerie

et des bambous y ont été planté il y a

plus de 100 ans.

20

Tél. : 06 33 67 64 83 (de 10 à 18 h)Site internet : www.ileauxfaisans.com

La Véraison... explicationOn réserve le nom de grappe à l'inflorescence fécondée (À l'ensemble des

fleurs devenues baies de raison ou fruit). Après fécondation, on voit appa-

raître les jeunes baies qui atteignent rapidement la grosseur d'un petit

pois. Leur coloration est verte. Pendant cette période de croissance, leur

métabolisme est identique à celui des organes herbacés comme les

feuilles (Fonctions chlorophyllienne, production d'acides). En principe,

vers la fin juillet - début Août, la croissance cellulaire s'arrête et les baies

commencent à perdre leur coloration verte pour se nuancer de rose ou de

rouge suivant les cépages. C'est la véraison. A partir de ce moment là, par

extension des cellules, le grain continuera à grossir en se chargeant de

substances divers tels le sucre et l'eau. Les couleurs s'affermissent et les

parfums ou arômes se développent.

Page 21: L'escoubo n°15 - mai 2006

21

VINS DE PAYS, VINS DU TERROIRQu’est-ce qu'un vin de pays ?

Un vin de table avec une identité géographique, pour lequel le produc-

teur s'engage à respecter les conditions de production légales.

Dans le département de Vaucluse : 4 possibilités

Vaucluse, Principauté d'Orange, Pays d'Aigues, Portes de Méditerranée

Principauté d'Orange : zone restrictive autour de la ville d'Orange

Pays d'Aigues : zone restrictive dans le Luberon

Vaucluse : tout le département

Portes de Méditerranée : vin de pays de région sur 10 départements

(Drôme, Ardèche, Vaucluse, Var, Bouches du Rhône, les 3 Alpes, les 2

Corses).

Les vins de pays enregistrent

depuis quelques années une

progression impressionnante

tant en volumes présentés

qu'agréés (+ 33 %), ce qui s'ex-

plique par une désaffection

partielle et temporaire des

A.O.C.

Le syndicat des vins de pays de

Vaucluse a noté lors de la cam-

pagne la volonté ferme des

producteurs de privilégier les

agréments cépage plus

sévères car ils requièrent :

∑plus de transparence dans la

traçabilité en justifiant de l'ap-

port unique du cépage dans la

cuve,

∑ une vinification spécifique

en fonction des cépages,

∑ un agrément vin de pays +

reconnaissance de la typicité

du cépage.

C'est ainsi que les volumes

agréés en cépage ont augmen-

té : 121 400 hl (pour 65 366 hl

agréés en cépages en 2003)

soit plus de 30 % des volumes

agréés, parmi lesquels le mer-

lot, la syrah, le grenache, le

chardonnay et le viognier ont

toujours la part belle, mais

émergent également des

cépages améliorateurs tels que

marselan, caladoc, roussanne,

marsanne et vermentino,

apportant ainsi au consomma-

teur une nouvelle palette

d'arômes et de goûts. Les pro-

ducteurs vauclusiens ont bien

compris l'effet marketing lié

au cépage et n'ont pas hésité à

modifier la conduite des

vignes afin de répondre au

plus vite à cette attente de la

consommation mondiale.

FESTIVAL OFF D’AVIGNON du 6 au 30 juilletSous la Direction de Monique Cerf, le théâtre les ateliersd’Amphoux présente :

La Compagnie Qué Serà présente: CONTE DE FEES A L’USAGE DESMOYENNES PERSONNES - Auteur: Boris Vian, adaptation MarianneFeignier- Mise en scène :Marianne Feignier- Distribution :Laurie Catrix, Sarah Cottereau,Marianne Feignier, BenjaminLavernhe, Antoine Laurent

Afin de trouver du sucre, denréedevenue rare dans leur contrée,Joseph et son fidèle Palefroi par-tent à la découverte de mondesimaginaires. Au cours de leursaventures ils retrouverontBarthélemy et de nombreux per-sonnages fantastiques. Loufoqueet absurde, cette pièce est uneadaptation du premier texte deBoris Vian

La Compagnie NathalieAlexandre présente : 2084,RETOUR A ITHAQUE - Auteur :Yves Sauton - Mise en scène :Nathalie Alexandre - Distribution :Nathalie Alexandre, OlivierCantaut, Dominique Delhaye -Lumière : Vanina Olivi

Pour échapper à l'étroitesse deleurs cellules aseptisées et à lamorosité des jours, au risque dese faire broyer entre les murs, la

visionnaire Dédalia entraîne dansses délires nocturnes virtuels sonami Préres, acteur contraint àentrecouper de publicité destirades édulcorées, et leur voisinKring fonctionnaire timorédévoué à la voix supérieure quiles gouverne. Retrouve-ront-ils lamythique Ithaque, paradis perduentrevu une nuit dans une ency-clopédie tombée du ciel, ouvragedésiré symbole de culture et deliberté, et qui ne disparaît pas aupetit matin ?

La Compagnie des 100 Têtes pré-sente : REFLEXIONS CANINES -Auteur : Grégoire Aubert - Miseen scène & Lumières : FrédéricRodier - Distribution : GrégoireAubert - Régisseur : RonanDucolomb - Photographe : MaïtéJolly

En pleine crise existentielle, unquadragénaire décide de changerde vie, de tout abandonner.L’incroyable se produit alors ; neserait-il pas en train de devenirun chien ? Théâtre de l’absurde ?Son instinct animal brise le cadrehabituel de la raison. Il frétille, ilfait le beau, il court, il courtise, ilmord, il joue, il pense ! La misan-thropie le guette. Va t’il rester un

petit toutou docile ou se compor-ter enfin comme ce que d’aucunappelle un homme ? Une mise enabîme de nos propres démons, uncomique à effet miroir, une décla-ration d’amour tonitruante !

La compagnie Le Cap rêvé pré-sente : DES PAPILLONS SOUS LESPAS - Auteur : Jean Cagnard - Miseen scène : Julia Zimina -Distribution : Marie Mosser enalternance avec SarahLecarpentier , & Catherine Valla -Lumière : Marie Lausser - Musique: Mickaël Kandelman - Costumes :Danielle Richard - Photographe :Jean-Paul Lozouet

Un enfant tibétain, accompagnéde son guide, traverse l'immensi-té de l'Himalaya. L'envahisseurles poursuit, ils doivent avancer,passer la frontière et retrouver laliberté. Un parcours initiatiquedurant lequel ils feront la ren-contre d'un mystérieux Yak et dedeux enfants sur le bord du che-min.

Page 22: L'escoubo n°15 - mai 2006

glacé qui rehausse

Peindre un rayure horizonta-

le souligne l’espace, le carré

marron viendra le délimiter.

Apporter de la chaleur : le

carré de peinture marron

glacé réchauffe l’ambiance, le

tableau floral apporte la dou-

ceur

Accessoiriser : mettre un bou-

quet de fleurs sur la table est

la base de sa mise en valeur.

Jacques étant souvent en

déplacement, j’ai opté pour

des fleurs naturalisées, à la

fois esthétiques et pratiques.

Maintenant il n’y a plus qu’à

faire la cuisine !

Chez Jacques un senior, céli-

bataire et toujours en activité

professionnelle. Ses envies :

rendre son espace repas plus

convivial, tout en conservant

la table qui lui plait particu-

lièrement.

Mes idées de relooking :

Changer les chaises que

Jacques n’aime plus et qui ne

mettent pas la table en verre

en valeur

Définir l’espace repas en

associant murs et mobilier

Bannir le blanc impersonnel,

au profit d’un crème plus

chaleureux et d’un marron

Anne-Sophie CARLIOZRelooking d’intérieurFranckd.06 80 99 82 60www.franckd.com

La Peinture crèmeet marron glacée,

couleur de laneutres, mais s’ac-

cordant à merveillepour créer un arriè-

re plan neutremais luxueux

>> Déco

22

re, l’économie, la communica-

tion, les achats, etc. Attention

! Car ceci peu entraîner aussi

tout un panel d’arnaques à la

consommation : infos men-

songères, achats en ligne non

sécurisés voir des sites à ne

pas montrer à des enfants. On

peu découvrir l’informatique

dans des cybercafés, des asso-

ciations, des écoles et on peut

se connecter presque n’im-

porte où. Le constat est

simple l’informatique fait par-

tie intégrante de notre vie. La

première connexion a été réa-

lisée en 1969 en pleine guerre

froide. Ce fut ensuite un outil

de recherche qui liait les uni-

versités et les chercheurs. Le

réseau s’est développé et

Internet est né comme une

toile d’araignée. C’est en 1995

qu’a lieu aux États Unis la pre-

L’informatique c’est pratique, mais !À l’initiative de la confédéra-

tion syndicale des familles et

de l’association L.I.R.E (Lire,

Informer, Rapprocher, Édu-

quer) le salon du consomma-

teur du 10 au 13 avril a permis

de se familiariser avec les

NTIC (Nouvelles techniques

de l’information et de la com-

munication). Que vous vou-

liez un billet de trains, vérifier

vos remboursements CAF ou

sécu, gérer vos comptes ban-

caires, demander une fiche

d’état civil, régler vos impôts,

Internet met tout à la disposi-

tion de chacun. Pour cela il

faut bien sûr des équipe-

ments, mais aussi et surtout

savoir s’en servir. Aujourd’hui

être familiariser a l’informa-

tique est un atout indéniable

dans des domaines aussi

variés que le scolaire, la cultu-

d’internautes à 1 milliard. Si

je n’ai pas internet je fais

comment ?

Comment ne pas laisser cer-

taines personnes au bord du

chemin. Le salon du consom-

mateur avec une exposition

d’affiches explicatives simples

ainsi que du matériel mis a

disposition par l’association

L.I.R.E encadré par des ani-

mateurs a répondu à ces

demandes.

mière cotation en bourse

d’une société. La folie

Internet venait de naître. Des

lois prennent place afin d’évi-

ter des marchés parallèles

comme avec la musique ou la

vidéo. 60 % des liaisons

Internet seraient utilisées

pour le téléchargement. Le

développement d’Internet a

été le plus rapide de toutes les

technologies connues. En

2005 on estime le nombre

Relooking d’intérieur : un espace repas plus chaleureux

>> Informatique

Page 23: L'escoubo n°15 - mai 2006

Phrase célèbre

« On a beau avoirune santé de fer,on finit toujourspar rouiller. »

Jacques Prévert

23

Journal trimestriel :numéro 15

mai 2006

Directeur de la publication

Rédacteur en chef

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Yves Furic

9, rue Saint Louis

84860 Caderousse

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Création : novembre 2002

Dépôt légal : mai 2006

ISSN : 1638 – 0088

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Fax : 04 66 04 98 59

L’ESCOUBO

Le parler que j’aime,c’est un parler simple et naïf,

tel sur le papier qu’à la bouche.

Je parle au papiercomme je parle

au premier que je rencontre.

Michel de Montaigne

(1533 - 1592)

2

La vie des gens au cœur de notre terroir Les mots croisés de Jeannine Poirier

Horizontalement

1 Salle pour voyageurs.

2 Qualifie une fissure, rapport constant.

3 Pièce d’échecs, Peur des planches.

4 Aidera.

5 Indien, Pas en campagne.

6 Pronom, Prison.

7 Mesure chinoise, marquer pour hausser.

8 Revenu régulier, note.

9 Conjonction, vingt-troisième en grec.

10 montagnes en fête, des états mal rangés.

Verticalement

A Agréable pour un sens, transport parisien.

B Préfixe privatif, singe sans toile.

C Méchante, en soin.

D Saint orfèvre, élimines.

E Coup lancé à dessein.

F Symbole, forment la charpente.

G Qualité propre.

H Songes, participe passé.

I Réduit en poudre et en désordre, prénom

féminin.

J Rirais à demi.

(solution page 7 )

A

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

B C D E F G H I J

Mais qu’est ce que c’est ?

Abonnez-vous

De part son succès grandissant, vous n’êtes pas sûr de trouver

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villes et villages où celui-ci est diffusé.

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10 ¤, couvrant uniquement les frais d’envoi pour quatre

numéros,

à l’ordre de L’ESCOUBO à l’adresse suivante :

L’ESCOUBO Magazine / 9, rue Saint-Louis, / 84860 Caderousse.

Bonne lecture !

Magazine

Ce « travail » ou « ferradou »

servait à ferrer les bœufs. Il

est situé sur le foirail, près du

poids public où se tenaient

les treize foires annuelles de

Florac. On y trouvait les «

bêtes à cornes » (bovins) et le

« bêtes à laine » (ovins), les

cochons, les chevaux et toutes

sortes de marchandises.

Autrefois, ces foires

drainaient toute la popula-

tion paysanne des alentours

et constituaient un élément

essentiel de la vie

économique et culturelle du

pays.

Elles étaient un lieu

d’échanges entre les régions

voisines. Aujourd’hui, le

bétail n’est plus commercial-

isé de cette manière mais, des

foires plus modestes

demeurent, chaque mois,

ainsi qu’un marché hebdo-

madaire.

Page 24: L'escoubo n°15 - mai 2006