Le seul magazine d’informations générales de votre terroir ème

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crivain de la terre, autodidacte, il a vécu dans un milieu prosper. Son père Salvado, fut bûcheron dans le Haut-Valespir puis fermier dans la plaine du Roussillon. Il mène

plusieurs tâches de front : acquérir une place au soleil, la propriété, assurer l’avenir et l’installation de ses enfants (Michèle et Lucile), devenir un écrivain. il écrit plusieurs livres : La crue, Le clos Saint-Michel, Le temps des merveilles, Le rêve d’écrire, L’enfant des loups. Des livres paraissent sur lui, dont celui dernièrement de Joseph Ribes.

A obtenu le grand prix Mariette en 1939 (Colette était la Présidente du jury) le Xe grand prix la Provence remis par André Chamson. Plusieurs prix de l’Académie Française.

La vie et l’œuvre de Michel Maurette restent une inépuisable source de vertus humaines.

MICHEL MAURETTEÉcrivain-Paysan

1898-1973

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CURIOSITÉS DE LA LANGUE FRANÇAISE

Bihebdomadaire, signifiait « Qui revient toutes les deux semaines. » et bimensuel, « Qui revient tous les deux mois » ; aujourd’hui, ils signifient « Qui revient deux fois par semaine » et « Qui revient deux fois par mois ».(Le nouveau sens est attesté en 1866 pour bihebdomadaire, en 1939 pour bimensuel)

Bimensuel a donc aujourd’hui le sens qu’avait autrefois bihebdomadaire ; c’est bimestriel qui a aujourd’hui le sens de « Qui revient tous les deux mois ».

Bisannuel n’a pas changé de sens, il signifie toujours « Qui revient tous les deux ans ». Il n’y a –à ma connaissance- pas de mot pour dire « Qui revient deux fois par an » ; semestriel en tient lieu.

Pierre Deloye (Capitaine de vaisseau e.r. Correspondant du « Télégramme ».)

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ÉDITORIALChères lectrices, chers lecteurs,

Quand on parle de terroir, on pense bien sûr au monde rural et agricole. Il n’y a pas si longtemps que cela, lors de la lecture du dernier livre de Michèle Chapuis-Maurette « Traduit des jours », je me suis arrêté sur une phrase de son père qui est pour moi l’exemple même de la pensée paysanne au sens le plus grand du terme : « On ne s’enrichit pas à la terre, s’enrichir c’est la garder. » L’ESCOUBO étant pour nous tous le lien entre le terroir et les gens qui y vivent, j’ai décidé de garder cette phrase et de la faire figurer en tête du sommaire. Afin de mieux connaître Michel Maurette, l’auteur de cette phrase, vous pourrez lire un extrait de sa biographie en page 2.Les fidèles lecteurs qui ont eu la chance de posséder le N°1 de L’ESCOUBO vont certainement remarquer que le reportage sur Jacques Granier, boulanger de son état, a déjà été publié en 2002. Mais il me semblait qu’il était intéressant d’en reparler puisque cet artisan est toujours en activité et continue à créer de nouveau pain. Mis au goût du jour, le reportage vous invite à le rencontrer.

Yves Furic

DOSSIERPain, amour & poésie

FLEURS & TERROIR

Les conseils de Christophe

HISTOIRE

L’affaire Dominici

PAPILLES & OUIE

Quand le vin chanteAmitié, humour et bon vin

SOUVENIRS

L’escoubo de mon enfance

CULTURE

Arti’choseColette

TRADITIONS

Coustadous

LIRE-ÉCOUTER

La Provence en musiqueProsper

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SOMMAIRE

L’Escoubo, On ne s’enrichit pas à la terre. S’enrichir, c’est la garder !

Michel Maurette

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Stage dans les Alpilles

PEINTURE HUILE - ACRYLIQUE - AQUARELLE - PASTEL DESSIN - FUSAIN

Mas Maurane – Petite route d’Arles – 13150 Tarascon-en-ProvenceTél. : 04 90 91 20 36 – Portable : 06 78 57 12 36 - Email : yasminebloch@free.fr ou mas.maurane@free.fr

Dans un mas provençal du XVIIe avec piscine couverte et chauffée de début avril à fin octobre, Yasmine Bloch propose des STAGES

en toute saison « avec ou sans séjour »

ans le cadre de la manifestation Lire en Fête qui se déroulera du 10 au 12 octobre 2008, la Fnac Avignon organise son 2ème Salon

des auteurs en région le samedi 11 octobre de 11h à 19h.

Au programme : lectures, dédicaces, rencontre-débat qui nous donneront l’occasion de mettre en lumière la richesse et la diversité de la production éditoriale de notre région.

Programme complet de la journée disponible mi-septembre sur le site :

www.fnac.com/avignon

2ème Salon Fnacdes auteurs en région

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our trouver la route qui mène à « Malaubert» cette ferme au bord du Rhône, sur la plaine de Pierrelatte juste en face de Bourg-Saint-Andéol, il faut connaître

un peu le coin. Encore un virage à gauche et me voilà sur le chemin qui s’élargit sur la prairie où se trouve ce grand mas. C’est alors que j’aperçois sur le pas de la porte, un énorme sourire accroché aux lèvres, Maître Jacques Granier, artisan boulanger de son état, qui m’invite à prendre en sa compagnie un petit verre de blanc revigorant. Je suis arrivé trop tard et le pétrissage lent par respect pour le gluten de la farine est déjà terminé. La pâte est en train de se reposer avant le façonnage. Le frais breuvage est avalé rapidement et Jacques entre dans le fournil. Ah ! C’est sûr, il n’a pas la stature d’un danseur, mais c’est pourtant un ballet qui a lieu devant moi. Tous les pas sont calculés, la gestuelle est précise. La Roberval est prête. Cette balance à deux plateaux est là pour s’assurer du bon poids, mais je peux vous dire que chaque boule de pâte que Jacques présente sur la balance ne demande ni un petit morceau de plus ni un petit morceau de moins, les mains qui déchirent la pâte ont pris la bonne quantité du premier coup. La tourne, plus connue sous le nom de façonnage, demande une certaine dextérité. Les boules de pâte se transforment comme par magie en une sculpture allongée qui n’attend plus que la chaleur du four. Jacques précise que trois heures seront nécessaires pour que le pur levain finisse son travail minutieux de l’intérieur.Sa passion a débuté en 1983, juste après une crue du Rhône. Catherine son épouse et lui-même se retrouvent cernés Par les eaux. Il faut bien manger et le four de la vieille cuisinière se transforme pour l’occasion en four de boulanger.

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DOSSIER

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Ce déclic va vite déboucher sur la passion puisque Jacques construit de ses propres mains, sur les plans qu’un vieux boulanger de l’Ardèche lui fournit, un premier four à bois avec une sole de 1m2 puis un deuxième encore plus grand. De 1986 à 1989, Jacques fabrique son pain et Catherine le vend dans sa petite boulangerie au cœur du village de La Garde Adhémar. Mais en homme de la nature, Jacques ne veut produire que du pain biologique au pur levain. Il part alors en croisade et trouve une clientèle attirée par la qualité de ses produits.

C’est en 1992 que la ferme de Malaubert, la maison de ses ancêtres dont la clé de voûte du fournil indique 1860, le rappelle. Il s’attaque à la construction de son troisième four à bois celui dont il se sert encore aujourd’hui avec, excusez du peu, une sole de 11 m2. Le four est à température et dans un geste précis muni de la grande pelle, Jacques enfourne les futurs pains en les griffant avec une lame. (suite page 6)

Horaires pleine saison 9h > 12h et 14h > 19hjusqu’à 18h les samedis et dimanches

Marina et Thierry VAUTE DOMAINE DE LA PIGEADE

Route de Caromb - 84190 Beaumes de VeniseTél. 04 90 62 90 00 - Fax : 04 90 62 90 90contact@lapigeade.fr - www.lapigeade.fr

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C’est sur la sole chauffée à 220°C que le pur levain, la farine provenant exclusivement de l’agriculture biologique, le sel de Guérande et l’eau vont produire leur alchimie. Il utilise de la poudre de noyaux d’olives pour fleurer la pelle à enfourner. Cette technique de fleurage qui permet aux pains de glisser sur la pelle lui vient d’un boulanger du Diois.

30 minutes et déjà les pains sortent du four, des gestes précis et rapides lient le jeu de la pelle et de la bouche du four qui s’ouvre et se referme donnant ainsi à cette tâche un rythme avec, en fond, le crépitement des graines de sésame qui éclatent sous la chaleur du four. Chaque geste est un poème.

Depuis 16 ans à Malaubert, il fallait créer un pain digne de ce lieu. Un pain massif comme les murailles du mas et une mie légère comme l’air qui agite les arbres au bord du Rhône, un vrai pain qui fleure le terroir. La Tourte de Malaubert est née. Ce pain de 4 livres porte son nom sur un écusson emprisonné à la cuisson dans la croûte.

Chez Maître Jacques, dans son fournil, c’est un endroit ou les amis viennent de temps en temps chercher ce qui manque le plus aujourd’hui, la convivialité, l’amitié, l’humilité et l’amour du travail bien fait. Pain, amour et poésie.

Yves Furic

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Nous vous accueillons 7j/7 de 8h30 à 19h30 non stop (Dimanche de 8h30 à 12h30)

Pierrelatte : avenue du Gal de Gaulle – Tél. : 04 75 96 48 11 N° indigo : 0825 815 510 – Fax : 04 75 96 48 04

Site internet : www.monfleuriste.eu

Les conseils de CHRISTOPHE

Agapan signifie aimer en grec.

De la famille des Liliacées, l’agapanthe originaire d’Afrique du sud et d’Australie, fleurit en mai juin dans le sud, juillet août ailleurs. Les fleurs sont de couleur bleue, blanche. Cette plante aime le plein soleil et la mi-ombre sur un sol riche et bien drainé. On l’utilise en massif, arrière-plan, bordure,

pot, potée. D’une hauteur de 70 cm avec une inflorescence de plus de 1m, elle possède un feuillage caduc ou persistant. Jusqu’à -5°C, moyennement rustique, à cultiver en pot dans les régions au nord de la Loire. Notez que les espèces au feuillage caduc sont plus rustiques et peuvent être laissées en terre moyennant une protection dans les régions à l’hiver rigoureux. On peut replanter ou rempoter le rhizome au printemps. Elle ne nécessite pas de taille. Plusieurs variétés existent : - Agapanthus africanus aux fleurs bleues.- Agapanthus campanulatus aux fleurs blanches.- Agapanthus Headbourne « Blue triomphator ou Blanc » est résistant dans la région centre.

L’Agapanthe est spectaculaire par ses hampes florales de plus d’un mètre jaillissant de la touffe en juillet. Elles se terminent par une inflorescence en boule de plus de 20 cm de diamètre et aux multiples fleurs bleues ou blanches. En massif, installez-les en groupe pour former de grosses touffes.

FLEURISTE DÉCORATEUR

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Il y a 30 ans, il promet à son père d’écrire un ouvrage pour apporter sa vision du mystère.

près son premier roman fiction « Les Maîtres de l’Ombre », Jacques Arrigoni nous propose « AFFAIRE DOMINICI Enquête sur l’histoire », une enquête policière et une instruction du meurtre d’une famille anglaise dans la vallée de la Durance en plein cœur de l’été 1952. Ce livre est une vision nouvelle à travers une surprenante enquête policière et une instruction de l’histoire de cette affaire. Tulettien de 58 ans,

Jacques Arrigoni, provençal d’origine paysanne, fils d’immigré lombard, imprégné depuis son enfance par la tragédie de Lurs en tire une synthèse édifiante. Profondément sensitif, il vit cette affaire au-delà des circonstances étonnantes de l’histoire de ce livre qui l’amènent à côtoyer un des petits-fils de Gaston Dominici et à aller sur les lieux même de la tragédie. Son ouvrage nous démontre avec précision ce qui n’a pas pu se passer. Presque 4 ans après avoir échangé avec le journaliste Jacques Chapus qui couvre l’affaire dès ses premiers jours pour France-Soir et participe largement à la médiatisation de ce terrible événement, Jacques Arrigoni apporte ici une lumière nouvelle dans ce qui aurait pu s’appeler l’affaire Drummond ou l’affaire D. Ce livre reprend point par point les éléments connus des événements de façon objective pour expliquer la réalité. Plus qu’un témoignage, cet ouvrage illustré de reproductions dessinées et de croquis inédits de l’auteur est un complément indispensable à l’ensemble des documents écrits et filmés sur l’une des plus grandes affaires criminelles de l’histoire du 20e siècle. La Grand-Terre, un coin de Haute Provence où se croisent les destins de deux familles.

Sortie le 25 août 2008Pour vous le procurez : Envoyez votre commande sur papier libre à Éditions TOUSTEMSLIBRE – Jacques Arrigoni, Chemin des sources 26790 Tulette. Tél. : 04 75 98 33 54. En précisant : Le nombre d’exemplaires, votre nom, votre prénom et votre adresse complète. Un chèque du montant de la commande (19 € le livre + 4€ de frais d’envoi). Chaque livre est expédié en un seul exemplaire dans une enveloppe spéciale. Vous recevrez votre commande sous 8 jours avec une dédicace personnelle de l’auteur. Si vous faîtes un cadeau à une personne de votre entourage, précisez le prénom de cette personne.

AFFAIRE DOMINICI :Enquête sur l’histoire

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a Chorales des Côtes du Rhône est née, il y a 15 ans de la volonté éclairée d’un groupe d’homme amateurs de chants et de vins. Omniprésente dans les fêtes

bachiques de la Vallée du Rhône, elle est le produit de la nécessaire rencontre du public et de la générosité chaleureuse du vin plaisir. La chorale est devenue au fil du temps un témoignage vigneron face à la morosité. Par ses chansons françaises ou provençales elle célèbre avec entrain le vin et l’amour. Parmi les noms les plus prestigieux de la filière qui se penchèrent sur son berceau on peut

citer Gérard Pierrefeu et Max Aubert qui ont vivement soutenu les efforts des fondateurs en 1993. La chorale est masculine mais non point misogyne. Par ses voix rudes de ténor, baryton et basse, elle affirme une sonorité grave et chante la gloire du terroir. Son maître de chant, Jean Nubel, a composé pour elle de merveilleuses mélodies et a mis en place de nombreux chants à trois ou quatre voix. Les paroles appartiennent à l’héritage européen ou sont dues à la plume souvent moderne et quelquefois lyrique d’Edmond Maby hélas disparu et de Jean Victor Joubert. La Chorale fédère les amoureux du vin et du Chant.

Elle les lie d’une solide fraternité. Elle se compose de vignerons bien sûr, coopérateurs ou indépendants, directeurs de Cave ou régisseurs de domaine. Mais aussi d’autres hommes qui adhèrent à cette volonté de promouvoir le vin comme boisson porteuse de bon goût, de savoir vivre et « d’estrambord » (d’allégresse) Elle chante dans le sillon de la Commanderie des Compagnons des Côtes du Rhône et fait connaître son talent d’animateur dans les agapes ou elle est conviée. Les divers Présidents qui se sont succédés en exigent un travail sérieux dans une ambiance plus qu’agréable et cherchent à engager l’association vers une plus grande qualification tout en gardant son âme amicale et bachique.

Le CD sorti il y a un an reprend à travers 16 chants l’essentiel de son répertoire. Le livre qui l’accompagne puise dans le patrimoine des chansons bachiques et provençales et en propose les textes complets et la musique.

On peut se le procurer au prix unique de 15 € en téléphonant au 04 66 79 34 77 ou au 04 90 88 37 70

Pierre Galaud

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QUAND CHANTE LE VIN

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a journée du 4 juillet aura été, pour la Commanderie des Costes du Rhône, consacrée entièrement au vin et à ceux qui le servent.

En effet la soirée d’été a permis d’adouber 4 nouveaux commandeurs et lors d’un chapitre exceptionnel, d’élever au grade d’Officier deux grands défenseurs de l’appellation, de nommer un ambassadeur pour la Grande Bretagne, Sir Jolliffe Anthony , ancien maire de Londres qui va œuvrer sur le 1er marché des Côtes du Rhône afin d’y implanter la Commanderie, et de faire Chevaliers 11 nouveaux membres prêts à défendre haut et loin les vertus des Côtes du Rhône dont l’humoriste Gérald Dahan qui donna à cette soirée sa touche légère. C’est Patrick Galant le grand maître qui a officié pour cette cérémonie suivie d’un dîner de gala réunissant plus de 180 personnes dans la cour d’honneur du château de Suze, siège de la Commanderie.

Marc Olivier

AMITIÉ, HUMOUR ET BON VIN

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armi les objets usuels indis-pensables à la vie ménagère d’autrefois, figure bien sûr l’escoubo (le balai) rangé à portée de main dans quelque placard

ou recoin de la maison. Le matin et aussi après les repas, il fait le tour de la maison puis se pose dans un coin, comme aiment à le faire deviner les enfants, après, bien entendu, qu’avec l’épuisette, traditionnellement percée, du fourneau, on ait arrosé le sol de carreaux rouges qui ont aujourd’hui remplacé la terre battue d’autrefois. Le mil à balais, dit chez nous « panouille », étant une des productions de la ferme, mon père fabrique lui-même tous les balais de la maison. Je dois dire qu’au fil des ans, il avait acquis un savoir-faire réel, si bien que sa production ne devait rien à celle proposée chez le droguiste local. Mais, un peu comme les rats des villes et des champs du bon monsieur de La Fontaine, il y avait à côté du balai majeur d’intérieur, d’autres modèles beaucoup moins évolués, très solides, destinés aux balayages divers d’extérieur (hangars, remises) ou même la cour de la ferme, si l’on attendait quelqu’un ! Ces balais là, plus grossiers, je l’ai dit, étaient faits de branches de bruyère ou de genet et avec leur gros manche de bois me rappelaient la sorcière illustrant l’un des récits de mon livre de lecture à la communale. Ces balais là aussi me rappellent un bien curieux souvenir. Deux ou trois heures du matin, un coup de tonnerre réveille la maisonnée : - « Petits, debout, vite à vos escoubo, l’orage est là ! » Crie mon père. Il s’agissait de balayer l’aire et ainsi amasser en tas le blé imprudemment laissé en l’état après le passage du rouleau. Et l’instant d’après, habillés et dormant plus qu’à moitié, nous voici balayant à qui mieux mieux à la lueur de quelques lampes tempête, bien fatiguées elles aussi.

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L’ESCOUBO DE MON ENFANCE

Une bâche protectrice posée sur le grain, l’escoubo avait rempli sa mission. Les balais usés n’avaient pourtant pas fini de rendre service. Il en est ainsi de certains outils qui soulagent les activités humaines jusqu’à leur fin. Transformés, adaptés à leur nouvelle mission la plupart terminaient leur vie sous forme d’épouvantails dans le jardin potager de la ferme ou, pour l’un d’eux au moins dans les bras du traditionnel bonhomme de neige quand elle se présentait en abondance. Et puis, l’escoubo s’est très vite embelli. Revenant à vélo de chez les cousins d’Orange, je croise à Piolenc, Mornas et Lapalud leur brosse, rouleau, tête de loup, etc. C’était dans les années quarante. À propos d’escoubo dit tête de loup, je pense enfin à celle, impressionnante, sagement appuyée dans un angle au plafond haut de l’école du village qui, allez savoir pourquoi, amorçait de temps à autres une impressionnante descente, bousculant au passage la France physique ou politique et la carte des poids et mesures un instant curieusement mélangées ! Naturellement, personne n’avait touché à rien. On le voit, le plus humble des objets usuels peut être riche en souvenirs, pourvu que l’on « escouba » bien le fond de notre mémoire.

Louis Brun 30 Vénéjan

La Cave Les Coteaux de Visan,Un lieu unique où l’on cultive l’exception...

Créée en 1897 par Ferdinand Delaye, cette cave hors du commun bénéficie d’un terroir exceptionnel. Les vignerons visanais ont su perpétuer la tradition de la qualité et mettent tout en oeuvre pour obtenir des cuvées d’exception.

Nos rosés de l’étéun grand moment de bonheur

à déguster au frais sous la tonnelle !

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ÉclatanteCôtes du Rhône rosé AOC 2007

1 médaille d’or à Orange.1 médaille d’or au XXème concours

des vins de la Vallée du Rhône.

La Garde des LionsCôtes du Rhône rosé Visan Villages AOC 2007

1 médaille d’argent à Orange.1 médaille de bronze à Mâcon.

1 médaille d’or au XXème concours des vins de la Vallée du Rhône.

À découvrir au Caveau de dégustation ouvert 7 jours sur 7,

avec possibilité de visite de la belle cave de vieillissement creusée dans le safre

et initiationà la dégustation.

La Cuvée du MarotUne cuvée prestigieuse

qui est élaborée selon la méthode traditionnelle,

à partir de cépages nobles issus de vieilles vignes sélectionnées,

vendangées à la main.

Un nouvel espace lumineux et spacieux, au design contemporain et authentique de par le choix des matériaux (bois et pierre), créé par l’architecte Eric Ordener (Atelier Ordener Architecture), permet de découvrir les cuvées de la Cave Les Coteaux de Visan dans une ambiance chaleureuse.Afin de proposer des services mieux adaptés aux besoins de chacun, cette réalisation se décline en trois parties :

● Création d’un espace vente libre-service, pour répondre aux besoins de la clientèle qui souhaite être servie rapidement.● Nouvel espace de dégustation mieux adapté au confort des clients qui préfèrent prendre leur temps et déguster dans de meilleures conditions.● Création d’une salle d’accueil des groupes qui est également un lieu d’exposition et permet d’accueillir des artistes de renom.

Cette nouvelle structure donne également la possibilité d’organiser des conférences, d’accueillir des séminaires et de développer l’œnotourisme.

Ouvert 7 j/79h-12h et de 14h-18h30 (19h : juillet août)

Tél. : 04 90 28 50 89

Vente en ligne sécurisée sur : www.coteaux-de-visan.frRenseignements et réservations : Tél. : 04 90 28 50 80

E-mail : cave@coteaux-de-visan.fr

Découvrez notre nouvel espace de dégustation vente ouvert 7j/7

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ranck Danger, la cinquantaine fringante, est comédien, publicitaire et journaliste. Aujourd’hui, écrivain public, son travail a

une véritable utilité sociale. Cette activité n’est pas que rédiger ou aider à affronter l’administration, c’est parfois sortir des personnes de la solitude.

Ce constat lui a donné l’idée avec Sophie Caroline Schatz, une amie, chanteuse lyrique, de mettre au point une intervention faisant dialoguer des nouvelles de Colette avec des airs d’opéra populaires.Rapidement ils constatent les bénéfices de l’idée, même auprès des malades d’alzheimer. Grâce à l’intérêt manifesté par la BDP du Gard (Bibliothèque Départementale de Prêt).Peu à peu, ils se produisent dans les maisons de retraite et médiathèques du département. Ils se sont produits dans le « Off » d’Avignon, du 22 juillet au 2 août aux Ateliers d’Amphoux. Entre lui, imprégné de Colette et elle, une des rares sopranos dont on comprend tout ce qu’elle chante. Leur désir est désormais de proposer « une machine à plaisir » en même temps que de transmettre un patrimoine. Contact : O. V. Production - Tél. 06 19 41 79 96

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On les retrouvera au festival « Remue méninges » à Nages-et-Solorgues Près de Nîmes le 13 septembre et à l’hôpital de Ponteils-et-Brésis le 10 octobre prochain.

Les porteurs de projet sont arrivés à bon port.

S i Jean-Bernard a toujours aimé la peinture c’est bien lors d’une visite au Louvres en passant

devant une toile de Léonard de Vinci qu’il décida de ne plus quitter cette passion. Peintre et sculpteur, Monia, toute petite s’intéresse à l’art et à la création : vêtement créateur, accessoires, bijoux. Ce qui les lie, c’est bien l’amour de l’Art. À travers les différentes salles de leur galerie d’art ARTI’CHOSES, l’objectif de Monia Nabli et de Jean-Bernard Tessier est de promouvoir un maximum de créateurs d’art. Depuis quatre mois en Avignon, ils sont prêts à utiliser l’ensemble des connaissances acquises lors de leurs deux différents parcours professionnels en mettant en pratique leurs compétences complémentaires. Leur leitmotiv : « ne pas suivre la tendance, mais la créer » en vendant des objets artistiques et ou artisanaux, originaux uniques ou numérotés dans différentes disciplines comme : céramistes, sculpteurs, créateurs de mobilier, peintres, créateurs de mode, etc. Monia et Jean-Bernard vont développer également la notion de service et de conseils en conception de décor, création d’objets exclusifs et sur commande des reproductions d’œuvre d’art et des portraits.

Souhaitons longue vie aux artistes qui osent.

Date d’ouverture : 25 juillet 2008

Contact : ARTI’CHOSES17 place des Études – 84000 – Avignon

Tél. : 04 90 82 47 70

FTHÉÂTRE :IL ÉTAIT UNE FOIS COLETTE

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COUSTADOUS plus qu’un groupe, une tradition.

et ensemble de cinq poly-instrumentistes et chanteurs ne s’arrête devant rien, du bal folk

(baleti) où se marient le plaisir de danser et celui d’apprendre les bransles, scottishs, cercles et autres danses des bals populaires aux concert polyphoniques vocaux et instrumentaux inspirés du répertoire traditionnel provençal et occitan, repassé à « la moulinette Coustadousienne » ou encore en costume traditionnel, apporte la touche provençale à toutes les fêtes votives, repas, mariages, vernissages, expositions, etc. Ils peuvent même vous concocter un programme à la carte.

Un CD est disponible à l’adresse suivante :Claude NERI45 rue des micocouliers84860 Caderousse. Tél. : 04 90 11 02 73 ou 06 80 44 69 45Courriel : contact@coustadous.comSite : www.coustadous.com

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Lutinrosé

VIN DES CÔTES DU RHÔNECÔTES DU RHÔNE VILLAGES

COTEAUX DU TRICASTIN

Cave La Suzienne26790 Suze-la-Rousse

www.la-suzienne.come-mail : caveau.la.suzienne@orange.frTél. 04 75 04 80 04 - Fax 04 75 98 23 77

Lutinblanc

médaille d’OrPARIS

Mistralourosé

Lutin rougeMédaille d’Or

ORANGE

2007« Découvrez un grand millésime

dès les beaux jours »

Ouverture du Caveau : Tous les jours de 8h30 à 12h30 et de 14h00 à 19h00

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réé en 1994 par Denis Mortagne et dirigé aujourd’hui conjointement par Nathalie Baumel, l’Orchestre de Guitares de Provence demeure l’un des rares orchestres

de guitares existant en France. L’exceptionnel éventail de ses instruments (guitares octaves, tierces, basses et contrebasse créées par le luthier Christophe Schuetz) aux cotés de guitares traditionnelles, accentue son originalité et donne à l’ensemble une couleur inédite. Composé d’une vingtaine de jeunes musiciens et d’amateurs passionnés, l’OGP donne de nombreux concerts dans la région et participe régulièrement à de grands festivals, Budapest, Barcelone, Trondheim, Belfort. Il privilégie également les rencontres avec d’autres orchestres de guitares, les orchestres de l’Yonne, Deinze - Belgique, l’Arc Alpin, l’orchestre de cythares d’Anyksciai - Lituanie. Le répertoire de l’OGP s’étend de la musique baroque à la création d’œuvres. L’orchestre accompagne avec bonheur des solistes de talent comme Eric Franceries : Concerto n°2 de D. Mortagne - Vincent Barthélémy au hautbois : Concerto de Marcello et Vivaldi - dernièrement Vincent Martinez - 11 ans dans Candid Concerto de Denis Mortagne. En avril dernier, l’Orchestre s’est rendu à Prague à l’invitation du Conservatoire de Prague et donné 2 concerts en des lieux prestigieux. En 2009, l’Orchestre de Guitares de Provence fêtera ses 15 années

d’existence et envisage de célébrer cet anniversaire en organisant un Festival-Rencontre d’ Orchestres de Guitares. Rendez-vous est d’ores et déjà pris du 1er au 3 mai 2009.

L’Orchestre de Guitares de Provence a enregistré un CD consacré à la musique baroque et un CD « Voyages »

Pour vous le procurer : Denis Mortagne 5 rue Berbiguier 84860 Caderousse Tél. : 06 19 57 15 56

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La Provence en musique

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ROSPER est un magazine bimestriel qui fonctionne par abonnement. Né en janvier

2007, à l’initiative d’Olivia Gazzano, ce nouveau venu dans la presse régionale est disponible dans les médiathèques, bibliothèques, musées, théâtre et autres librairies. Tiré à 3000 exemplaires, cet incontournable de la culture est présent en Drôme Provençale et dans tout le Vaucluse. Pourquoi Prosper ? Si de nombreux sites historiques et culturels ont été préservés, c’est grâce en grande partie à Prosper Mérimée (1803 – 1870) qui fut inspecteur des monuments historiques, archéologue, traducteur, critique et historien. Amateur éclairé, il a fait œuvre de création aussi bien dans le domaine

littéraire que dans celui de la réhabilitation et la restauration du patrimoine. Un tel personnage ne pouvait que donner son prénom pour ce magazine au cœur de l’actualité culturelle.Contact : Olivia Gazzano04 90 37 68 54

PLongue vie et prospérité

DÉPÔT VENTE DU PARTICULIER

L’entrepôtMEUBLES, BROCANTE, ANTIQUITÉS,

ÉLECTROMÉNAGER, MENUISERIE, LITERIE...

1395, ROUTE DE BÉDOIN – 84200 CARPENTRASTél. : 04 90 60 34 22 – Fax : 04 90 60 05 56

Site internet : www.brocante-lentrepot.comCourriel : brocante-lentrepot@orange.fr

« L’ingratitude est une variété de l’orgueil »

(Eugène LabicheLe voyage de monsieur Perrichon)

La phrase à méditer

Giengen (Allemagne), 1902 : Richard Steiff fabrique un ours-jouet en peluche de mohair d’après des croquis qu’il a exécutés au Zoo de Stuttgart. Il est le neveu de Margarete Steiff, poliomyélite et créatrice de jouets en feutre depuis 1877. Le 55 PB est né, et c’est sans doute le premier ours en peluche du monde. Ses articulations sont encore rudimentaires et il présente toutes les caractéristiques des vrais ours : la bosse dans le dos, les bras longs, les grands pieds et les griffes brodées. Le nez et la bouche sont également brodés et les yeux sont faits de boutons de bottines.

Les collectionneurs d’ours en peluche sont des « arctophiles »

Le saviez-vous ?

L’ESCOUBO 15

Trimestriel Numéro 24Août 2008Directeur de la publication Rédacteur en chef Publicité Yves Furic 9, rue Saint Louis - 84860 Caderousse

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Le parler que j’aime, c’est un parler simple et naïf,

tel sur le papier qu’à la bouche.Je parle au papier

comme je parle au premier que je rencontre.Michel de Montaigne

(1533 - 1592)

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Bonne lecture !

L

c’est à lire

e conte a toujours été une spécialité provençale. Les plus célèbres conteurs, d’Alphonse Daudet à Rodolphe Bringer, étaient souvent des

provençaux exilés à Paris qui n’avaient trouvé que ce moyen pour voyager dans leur tête et se rapprocher un peu, par ce biais, du pays. Il est donc singulier de constater que « Les Contes du Maset » ont été écrits par Yves Furic qui lui est tout ce qu’il y a de parisien d’origine, bien qu’il vive depuis quelques décades dans notre région et qu’il ne semble pas pressé d’en partir. On ne sait qu’à la fin du livre si cette quête a trouvé une fin mais elle aura permis à l’auteur de nous raconter quelques histoires peu communes, frisant parfois le surnaturel mais toutes frappées du sceau du vécu. Dans une langue proche de nous, ces contes nous emmènent à la rencontre de provençaux toujours énigmatiques à la découverte de secrets mignons ou graves. À lire sans modération pour se balader en Provence, du Gard au Luberon et même plus loin encore sans se fatiguer.

Marc Olivier

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Les Contes du Maset