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magazine 19 e ANNÉE - MARS-AVRIL 2014 - N° 126 Le magazine de la vente à domicile Santé et diététique magazine En pratique Vendeurs : choisissez l’entreprise qu’il vous faut ! Question d’actu Que vous réserve le Colloque Innovation et Commerce ? DOM-TOM : 7,50 Focus sur… Charlott’ Lingerie :HIKPRH=ZU\UU^:?a@b@m@g@k" M 05775 - 126 - F: 7,00 E - RD Une région à la une Aquitaine La belle endormie de la vente directe ? Dossier

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magazine19e ANNÉE - MARS-AVRIL 2014 - N° 126

Le magazine de la vente à domicile

Santé et diététique

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En pratique

Vendeurs : choisissez l’entreprisequ’il vous faut !

Question d’actu

Que vous réserve le Colloque Innovation et Commerce ?

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Focus sur…

Charlott’Lingerie

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Une région à la une

AquitaineLa belle endormie de la vente directe ?

Dossier

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À travers ma modeste expérience au sein du groupe Courrier Cadres, éditeurdu magazine que vous tenez entre les mains, s’il y a toujours eu quelque chosequi m’a marqué, c’est la difficulté des entreprises de vente directe à communiqueravec Vente Directe Magazine.

Cet état de fait, je ne le vous cache pas, reste un grand mystèrepour moi à une époque où la communication est devenue pri-mordiale pour ne pas dire indispensable pour toute société. Dansd’autres secteurs, certaines entreprises ont fait preuve de leurréussite en montrant de l’habileté dans ce domaine alors queleurs produits et services n’avaient franchement rien de révolu-tionnaires…Pourquoi les acteurs de la vente directe n’en profiteraient-ilspas  ? Il n’y a aucune raison. Les entreprises évoluant sous cemode de distribution nous ont pourtant démontré depuis fortlongtemps leur réactivité, leur enthousiasme et cette propensionà décupler leurs énergies  !

Avec Vente Directe Magazine, tout comme avec notre site Web (www.ventedi-rectemagazine.fr), vous avez l’opportunité de faire parler de vous gracieusementdans toute la France et ailleurs. Si vous êtes chef d’entreprise, n’hésitez doncpas à nous envoyer régulièrement l’actualité de votre réseau, quelle concernela vie interne de votre structure, votre stratégie, vos nouveaux produits... Vousêtes vendeuses ou vendeurs ? Faites-vous connaître auprès de notre rédaction !Vos expériences et témoignages nous intéresseront également  ! Pour cela, jevous redonne notre adresse  : [email protected] existe une règle d’or dans les métiers de la presse  : un journaliste, qu’il leveuille ou non, ne pourra jamais rien faire seul dans son coin. Il a besoind’échanger, d’analyser et de connaître une information pour la transmettreau mieux. Sachez profiter de cette formidable opportunité. Nous comptonssur vous  ! Bonne lecture

www.ventedirectemagazine.fr VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 3

Mathieu Cécé,directeur des rédactions.

“Un journaliste,

qu’il le veuille

ou non, ne

pourra jamais

rien faire seul

dans son coin.”

Communiquerpour exister !

MARS 2014

ÉDITOAVRIL 2014

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Santé et diététique

Actualités4 Zapping 6 Question d’actu“Que vous réserve le ColloqueInnovation et Commerce ?”8 Agenda9 Vu dans les médias

Être distributeur11 En pratiqueÀ l’heure des choix 15 Vie des entreprises 16 À la loupe- Au Moulin Rose- Éléonore déco17 RéglementationDemandeur d’emploi et VDI : le cumul est possible !

Le coindes experts21 Pour ou contre Diversifier ses canaux de distribution

22 Courrier

26 Offre d’abonnement

DOSSIER SPÉCIALu

Jean-Laurent RODRIGUEZ, responsableCommunication et RelationsInstitutionnelles Emploi-Formation de laFVD.

Actualités• Tribune Par Bruno LIBAULT,directeur de l’E2C Paris.

• Livres • Conjoncture

L’AquitaineLa belle endormie de la vente directe  ?

Être distributeur• Nouveaux produits• Focus sur…

Charlott’ Lingerievingt ans d’innovation

UNE RÉGION À LA UNE

Sommaire

Retrouvez l’intégralité de Vente Directe Magazineen kiosque ou par abonnement sur www.ventedirectemagazine.fr

À lire également ce mois-ci :• Jeunes réseaux- Pop your shoes- Loveforce

DOSSIER SPÉCIALDécouvrez les acteurs du marché du SANTÉ ET DIÉTÉTIQUE

Créer envente directe• InterviewPetra Döringde Magnetix Wellness.

“ transformer des accessoires santé en vrais bijoux”

• Les bons conseilsÊtes-vous prêt pour la vente directe ?• MétierLe fournisseur, partenaire de votre société

• PlanèteRoyaume-Uni : un marché hautement concurrentiel

Le coindes experts• EmploiLe marketing relationnel relance l’emploi !• Entrepreneuriat 5 erreurs à éviter en 201458 ContactsLes experts deVente Directe Magazine• Conso

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Sommaire_VDM_126-freemium_sommaire-VDM 05/03/14 16:18 Page5

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Nouveaux adhérents et partenaires

de la FVD

Lors de la réunion du 21 février,les membres du conseil d’admi-nistration de la FVD ont accueillifavorablement les demandesd’adhésion des sociétés suivantes : - Entreprises adhérentes :Astheya (Thés du monde - cosmé-tiques à partir d’actifs de thé), BiotyPure (cosmétiques - maquillage), De-siper / Allumette Paris (Lingerie),Energia (pompes à chaleur - photo-voltaïque - solaire thermique - menui-serie), Sportsprivés (articles de sport[chaussures, vêtements, équipe-ments]).- Entreprises partenaires :Cité Centre de congrès de Lyon, EuroDisney Associés SCA/ Business solutions. ■

Fin janvier 2014, le nombre de demandeursd’emploi inscrits à Pôle emploi en catégoriesA,B,C (tenus d’effectuer des actes positifs derecherche d’emploi, qu’ils aient ou non travaillédans le mois) est encore en hausse. Cette dernièreest de 0,5 %.En ce qui concerne la catégorie A (les personnesn’ayant pas du tout travaillé), l’augmentationest de 0,3 %. Sur un an, elle s’établit à + 4,4 %.Pour la catégorie B (inscrits ayant travaillémoins de 78 heures dans le mois), on observeune baisse de 0,3 % en janvier mais une aug-mentation de 4,1 % sur un an. En catégorie C(personnes ayant travaillé plus de 78 heuresdans le mois) le nombre d’inscrits croît de 1,7 %(+ 9,3 % sur un an). ■

6 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 www.ventedirectemagazine.fr

Microentreprises, à l’écart des TIC

Pôle emploi : augmentation des inscrits en janvier

Alors que toutes les sociétés d’au moins10 personnes utilisent un ordinateur, unquart des microsociétés* ne le faisait pasà la fin 2012, selon une étude de l’Insee.Et si une microentreprise sur quatre ason propre site Web, seules 5 % d’entreelles réalisent des ventes en ligne.Une microentreprise sur cinq utilise leséchanges automatisés de type EDI(échange de données informatisées). Enfin,près d’un tiers des microentreprises seu-lement a dématérialisé une démarcheadministrative dans l’année contre neuf

dixièmes des sociétés d’au moins 10 per-sonnes.Les microentreprises dont le cœur demétier est celui des technologies de l’in-formation et de la communication ont,en revanche, un usage nettement plusimportant que les autres de ces techno-logies, proche de celui des sociétés deplus grande taille. ■

*Les entreprises occupant moins de 10 personnes etréalisant moins de 2 millions d’euros de chiffred’affaires.

ACTUALITÉS ZAPPING Par Aline GÉRARD

Soldes d’hiver : les Français ontdépensé plus sur Internet

Concernant la 1ère journée des soldesd’hiver, les analyses de GFK et Certissim soulignaient que les achatseffectués par les e-acheteurs sont enprogression de 6 % par rapport à l’andernier. Par ailleurs, ils achètent desproduits de plus forte valeur.Selon cette analyse effectuée auprèsde 72 e-commerçants, le panier moyenaffiche ainsi une hausse significativepar rapport à 2013. Il se monte à 175 euros, soit 25 euros de plus. Unetendance plus soutenue dans lesrégions Île-de-France, Champagne-Ardenne, Alsace, Languedoc-Roussillon. ■

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Créations d’entreprises :hausse au mois

de janvier

Selon l’Institut national des statistiqueset des études économiques, les créa-tions d’entreprises étaient en hausseau mois de janvier par rapport àdécembre 2013. On compte ainsi + 4,1 % de créations y compris auto-entrepreneurs et + 2,4 % de créationshors auto-entreprises. Le nombrecumulé de créations au cours des troisderniers mois a augmenté par rapportaux mêmes mois un an auparavant(+ 3,5 %). Les secteurs qui contribuentle plus à cette hausse sont le soutienaux entreprises ainsi que l’enseigne-ment, la santé et l’action sociale.En revanche, le nombre de créationsau cours des douze derniers mois areculé de 1,4 % par rapport aux douzemois précédents. À noter qu’en janvier,plus de la moitié (51,1 %) des créationsenregistrées étaient des demandesd’auto-entreprises. ■

Depuis 2008, la crise a amoindri l’en-thousiasme des Français vis-à-vis de leurperception du bien-être au travail. Selonune enquête de l’Institut Think pourl’Institut Great Place to Work, seul unsalarié sur trois se rend au travail avecplaisir. 62 % déclarent que leur niveaude rémunération a stagné, 41 % qu’ilssont plus stressés qu’auparavant et 37 %que la charge de travail a augmenté.42 % des sondés seulement jugent qu’ilfait bon travailler dans leur entreprise.Les salariés ont également une très mau-vaise perception des pratiques sur lesrémunérations, les promotions (23 %)ou le partage des bénéfices (19 %). 27 %des interrogés avancent un manque de

solidarité, 28 % des manipulations ou“coup bas”, 29 % le non respect des pro-messes de l’encadrement et 29 % la pra-tique de favoritismes. Néanmoins, près de 60 % des répondantspensent apporter une contribution per-sonnelle à leur entreprise et 58 % estimentque les nouveaux collaborateurs sont bienaccueillis. Le niveau de sécurité est misen avant par 62 % des salariés et 54 %ont confiance dans l’encadrement pourne licencier qu’en dernier recours.Reste que ces désillusions peuvent repré-senter autant d’opportunités pour lesacteurs de la vente directe qui proposentune autre façon de penser le monde dutravail ! ■

8 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 www.ventedirectemagazine.fr

Pouvoir d’achat : des inquiétudes en baisse

Seul un salarié sur trois se rend au travail avec plaisir

Des Français résignés ou plus optimistes?Le Baromètre Viavoice pour BPCE, LesÉchos et France Inter pointe que 53%des Français estiment que leur pouvoird’achat va diminuer au cours des troisprochains mois. Un chiffre en baisse de6 points par rapport au mois dernier etde 10 points par rapport à novembre.Une tendance d’autant plus intéressantequ’elle émane de nombreux groupes depopulation : les retraités (65 ans et plus :- 9 points), mais également les cadres (- 11 points) et les ouvriers (- 5 points).La loi sur la consommation entraîne desphénomènes d’adhésion. En effet, 85%des Français estiment “vraiment impor-

tante” pour le pouvoir d’achat “la possibilitéde résilier un contrat d’assurance à toutmoment après une première année d’en-gagement”.  63 % jugent “vraiment impor-tante” la tarification des places de parkingspar “quart d’heure et non plus par heure”.Enfin, ils sont 60 % à plébisciter “l’allon-gement du délai de rétractation pour unachat en ligne”.En revanche, seuls 6 % des Français ontl’intention de dépenser “plus d’argentque ces derniers mois”, soit un scorestable par rapport aux données enregis-trées en janvier, et en baisse de troispoints par rapport aux données de novem-bre ou décembre. ■

À NOTER !Le Congrès annuel de la FVD aura lieu les 13 et 14 mai à Disneyland Paris !

ACTUALITÉS ZAPPING Par Aline GÉRARD

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Que vous réserve le ColloqueInnovation et Commerce ?La Fédération de la vente directe organise les 2 et 3 avril 2014 enpartenariat avec l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) le 2e Colloqueeuropéen Innovation et Commerce. Plus de 200 participants sontattendus à cet événement qui aura pour thème “La fonctioncommerciale à l’ère du cross-canal”. Le point avec Jean-LaurentRodriguez, de la FVD.

www.ventedirectemagazine.fr VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 11

Jean-Laurent RODRIGUEZ, responsable Communication et Relations Institutionnelles Emploi-Formation de la FVD.

ACTUALITÉS QUESTION D’ACTU

Comment est née l’idée d’untel colloque et quels sont lesobjectifs de ce typed’événement ?Elle est née en 2012 car nous noussommes rendu compte que lavente directe était peu connue dumonde de l’enseignement. Alorsque ce canal de distribution est deplus en plus utilisé par les créa-teurs d’entreprises qui jusqu’à pré-sent passaient par les canaux clas-siques comme les points de ventephysiques et Internet.Il a vu le jour pour la première foisen 2013. Le but était de créer unévénement ou enseignants-cher-cheurs, responsables d’universitésou d’écoles de commerce, institu-tionnels et chefs d’entreprise pour-raient se rencontrer et débattredans un même lieu. Ce format decolloque, réunissant différents sec-teurs sur le thème de l’innovationcommerciale, n’a jamais existé enFrance.

Pourquoi ce colloque neconcerne-t-il pas uniquementla vente directe ?Nous voulions également par lebiais de cet événement positionnerla vente directe sur un mêmeniveau que les autres secteurs dela distribution. Car nous partonsdu constat que les problématiquesqui touchent les entreprises(comme celles de la fidélisation

des consommateurs et du mana-gement des forces de vente)concernent aussi bien le e-com-merce et la grande distributionque la vente directe. Non seule-ment cela fait connaître cette der-nière sous un nouveau jour maiscela lui donne aussi de l’impor-tance. Et cela permet à nos chefsd’entreprise et à la FVD d’échangeravec d’autres secteurs. Nous fai-sons ainsi d’une pierre, plusieurscoups.L’objectif de cet espace de discus-sion est aussi de montrer que lavente directe est un domaine inno-vant, moderne, qui se pose desquestions et qui sait se tourner versla recherche académique pourprendre de la hauteur et grandirdavantage. Un secteur qui investitdans la recherche est un secteurqui croit en son avenir.

Pourquoi avoir choisi cetteannée d’aborder le thème du cross-canal ?Plus exactement, il s’axe sur lafonction commerciale à l’heure ducross-canal. Il s’agit de voir com-ment on imagine la fonction venteet quel rôle donner aux commer-ciaux à une époque où le consom-mateur achète à travers plusieurscanaux différents. Quelle est leurplace dans ce contexte ? Est-cequ’ils se situent plus en amontdans un rôle de prospection ou

plus dans la fidélisation et le main-tien de la relation client ? C’estl’occasion de mettre en avant laforce de la vente directe qui a leplus fort taux de fidélisation carla relation est basée sur l’humain.Ce qui pèche dans bon nombred’autres secteurs, notamment leB to B.

Les acteurs de la ventedirecte ne voient-ils pasInternet comme une menace?Il y a encore trois ou quatre ans,si nous avions posé cette questionaux entreprises, elles n’auraientpas eu véritablement d’avis sur lesujet. Aujourd’hui, c’est vu commeun complément. La grande majo-rité des entreprises de ventedirecte disposent d’un site Internetqui leur sert aussi bien de canal decommunication que de canal devente. L’achat en ligne est condi-tionné dans la plupart des cas à unpremier achat à domicile. Notrecœur de métier reste la relationphysique en face à face. Internetest là pour l’entretenir mais paspour la court-circuiter. ■

Propos recueillis par Aline GÉRARD

À noter :

Ce colloque seraaussi l’occasion pourla FVD derécompenser le travaild’enseignants-chercheurs. Elleremettra le prix de la meilleurerecherche Innovationet Commerce 2014qui est doté de 2 500 euros.

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ACTUALITÉS AGENDAPar Aline GÉRARD

Solutions RessourcesHumaines

Du 18 au 20 mars, le Parc des expositionsde la Porte de Versailles à Paris accueillele salon Solutions Ressources Humaines.L’événement est consacré aux outils etservices dédiés aux dirigeants d’entre-prises, aux responsables des RessourcesHumaines, de la Formation et des Sys-tèmes d’Information. Cette plateformepermettra de mettre en relation plus de250 sociétés exposantes et 7 300 visiteursprofessionnels. Elle abordera quatregrands domaines pour aider les grandscomptes et les PME/ PMI à mettre enplace, développer ou optimiser leurs res-sources humaines : la gestion informatiquedes RH ; Performance & Talents ; For-mation et e-learning ; protection socialeet prévoyance.Paris, Porte de Versailleswww.solutions-ressources-humaines.com

MXL Forum

Les 20 et 21mars, le ParcC h a n o t d eM a r s e i l l eaccuei l le leMXL Forum,

organisé par Génération Entreprendre.L’événement abordera comme chaqueannée des thématiques relatives à la créa-tion et à la reprise (financement, choixdes statuts, entreprendre au féminin,localisation…) mais aussi de nouveauxsujets comme le business développement,l’innovation ou encore l’international…Marseille, Parc ChanotInscription gratuite mais obligatoire surwww.mxl-forum.com

Franchise Expo Paris

La 32e édition dusalon FranchiseExpo Paris aura lieudu 23 au 26 mars,Porte de Versailles.L ’ o c c a s i o n d er e t r o u v e r l e sréseaux qui recru-tent, des conseilsou de participer à

des ateliers.Plus de 500 exposants provenant de 87 secteurs d’activités différents et issusde 22 pays sont attendus. Les organisateursprévoient près de 35 000 visiteurs. Desprofessionnels capables d’accompagner,de conseiller et d’informer les entrepreneursseront présents au travers d’échanges, deconférences et d’ateliers gratuits. Ils ren-seigneront les visiteurs sur la franchise etla création d’entreprise.Toute l’équipe du groupe sera présentepour échanger avec vous. Rendez-voussur notre stand : X50.Paris, Porte de VersaillesTarif : 24 euros sur Internet, 32 euros sur place. www.franchiseparis.com

Salon de l’EntrepriseAquitaine

Le Salon de l’Entreprise Aquitaine accom-pagne et conseille, grâce à 120 expertsde l’entreprise, plusieurs milliers d’en-trepreneurs chaque année dans la concré-tisation de leurs projets, qu’il s’agisse decréation, de reprise ou de transmission.Les 9 et 10 avril, la 16e édition de cetterencontre propose un nouveau lieud’échanges, le Palais des Congrès de Bor-deaux, et un tout nouveau format autourdu concept de “Boîte” pour répondre auxbesoins de chaque visiteur : La boîte àidées, Monte ta boîte et Booste ta boîte.La première proposera notamment detester son idée auprès d’experts pourl’améliorer. Grâce aux “crash tests”, lesporteurs de projets éprouveront leurconcept. La deuxième partie permettrade finaliser la création ou la reprise d’en-treprise. Des entretiens en face à faceavec des experts seront proposés maisaussi des ateliers sur les territoires (com-ment et où s’installer ?) et l’entrepreneuriaten solo (modalités, évolution des régimes).Enfin, la dernière vise à répondre à l’iso-lement et au départ (cession/ transmis-sion) du chef d’entreprise.Palais des Congrès Bordeaux LacVous pouvez vous inscrire sur le site Internet. www.salon-entreprise.com ■

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ACTUALITÉS VU DANS LES MÉDIASPar Julie TADDUNI

La vente directe est régulièrement mise en avant dans la presseécrite ou télévisée. Voici un aperçu de ce que l’on pouvait lire ouvoir entre décembre 2013 et février 2014.(Liste non exhaustive.)Merci à l’agence de relations publiques de la FVD, Boracay, pour sa participation à l’élaboration de cette revue de presse.

Journal télévisé de TF1 20 heures le 12 janvier 2014.

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Emission “La quotidienne” du 20 janvier 2014 sur France 5.

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C ’est décidé, vousallez vous lanceren vente directe.Mais quelle sociétérejoindre ? Le choix

n’est pas si simple car les entre-prises sont nombreuses, mais inu-tile de dire que toutes ne se valentpas. D’ailleurs, même parmi lesmeilleures, certaines sont plusou moins faites pour vous. Alorscomment trouver celle qui vouscorrespond le plus ?

Bien souvent, les distributeursoptent pour une société tout sim -ple ment par le biais du bouche àoreille, parce qu’un ami, un parentleur en a parlé et vendu les mérites.Mais pour Michel Bielikoff, consul-tant, fondateur de la société deconseil en vente directe SGFI, sice système fonctionne très bien,cela ne doit pas “empêcher de pren-dre des garanties par rapport àla société”.Il arrive également que ce soientles clients eux-mêmes qui se lais-sent tenter au bout d’un momentpar l’activité. Mais là encore, Mi-chel Bielikoff nuance : “Souvent,on conseille aux vendeurs de par-rainer leurs clients, ce qu’ils fontpourtant difficilement. En effet,

c’est pour eux une source de revenusqui peut se tarir, même si c’est enréalité une vision à court terme.”

NOTORIÉTÉLorsque la rencontre avec lasociété ne se fait par aucune deces deux voies, c’est généralementla notoriété qui entre en ligne decompte. Les entreprises mises enavant dans les médias et quise sont lancées en vente directedepuis longtemps attirent spon-tanément les personnes tentéespar ce type d’emploi. Un réflexenaturel pour qui veut s’appuyersur des entreprises solides. PourMichel Bielikoff, ce critère peutêtre bon, mais tout dépend de ceque vous recherchez. “Choisir parrapport à la notoriété n’est à monsens pas une mauvaise chosequand vous voulez simplementorganiser quelques réunions. Maisje considère qu’il est mauvaislorsque vous voulez évoluer dansle développement de votre réseau.Plus une société est importante,plus vous aurez du mal à fairevotre trou. Certes la solidité del’entreprise compte, mais il ne fautpas oublier que la vente directepeut répondre à deux objectifs :compléter ses revenus à traversles réunions et développer un plande carrière. Dans une société plusjeune, vous aurez davantagede chances”.D’ailleurs, l’entreprise doit-elleêtre forcément adhérente à laFédération de la vente directe ?

À l’heure des choixChoisir une société de vente directe n’est pas une mince affaire.De nombreux critères doivent entrer en ligne de compte pour vouspermettre de vous épanouir dans cette activité. Voici quelques clésincontournables à retenir pour éviter au maximum de se tromper.

ÊTRE DISTRIBUTEUR EN PRATIQUE

24 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 www.ventedirectemagazine.fr

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“Pour choisir une bonne société,il faut comprendre son plan

de rémunération.”

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LES ASTUCES DE DOMINIQUE LONGIERAS, conseillère-distributrice et animatricedépartementale pour le LaboratoireBody Nature, à Montauban.

“Si quelqu’un voulait choisir une société,je lui dirais de venir chez Body Nature,c’est une société au Top (rire !).Globalement, il faut prendre contact avecl’entreprise et faire le point sur sa vie,définir ce que l’on cherche. Moi, j’étaisà un tournant. J’avais deux filles en basâges et j’avais envie de faire quelquechose pour l’environnement. C’était mondevoir de les protéger, de ne pas leurmettre n’importe quelle crème sur lapeau, par exemple. C’est aussice qui m’a attiré. Si vous êtes passionnéde cuisine, peut-être vaut-il mieux allervers Demarle ou Tupperware. Pourquoipas ? Il faut être là où l’on se sent bien,c’est une démarche assez personnelle.Moi, je ne me vois pas ailleurs. Si j’arrête,ce sera pour arrêter complètementla vente à domicile. Je n’irai même paschez des concurrents !Avant de rejoindre une entreprise, il fautpasser un coup de fil, avoir un premiercontact avec la société. Les chosess’établissent très vite. Le fait quel’entreprise vienne ou non à vous, qu’ellefasse ou non le déplacement, c’estimportant. Il ne suffit pas d’un contactpar Internet et d’une formation égalementpar ce biais, même si c’est ensuitecomplémentaire. Nous sommes quandmême sur un métier de contact, il ne fautpas le négliger.”

“C’est une bonne question,répond Michel Bielikoff. Les jeunessociétés sont rarement adhérentes,mais pourront l’être par la suite.Et puis, certaines refusent sim-plement d’y adhérer. C’est unequestion de feeling pour elles. Lefait que la société soit adhérenteoffre une certaine sécurité au ni-veau du recrutement mais ce n’estpas une garantie absolue. Ce quicompte, c’est que l’on vous parledu contrat, que l’on vous informesur vos obligations. L’importantest qu’elle remplisse son devoird’information”.

LES PRODUITSLa première question à se poserest finalement : qu’ai-je enviede vendre ? Bijoux, vêtements,produits d’entretien... D’ailleursau-delà de ce qui vous fait envie,demandez-vous également ce quia le plus de chances de se vendre.Vérifiez si le rapport qualité-prixest bon et si cela peut réellementplaire. Il ne suffit pas d’avoir unproduit formidable à vos yeux,encore faut-il que les consomma-teurs y trouvent eux-aussi une uti-lité et soient prêts à débourser lessommes demandées.Pour vérifier la qualité, l’idéal estd’avoir commencé par les com-mander vous-même en tant que

client, afin de les tester. “Mais cen’est pas toujours le cas, commenteMichel Bielikoff. Il faut alorspouvoir les évaluer autrement.Vous devez vous assurer qu’ils sontnovateurs et exclusifs. Pourquoifaire des réunions si l’on peuttrouver quelque chose d’équivalentau supermarché ou si tout lemonde peut acheter ailleurs le pro-duit de la marque Tartempionque vous vendez ?”.L’autre question à se poser, sera“Pourquoi ai-je envie de vendre ?Quelle est ma motivation ?” S’agit-il pour vous de compléter vosrevenus, de faire profiter un maxi-mum de gens de cette crèmeformidable que vous avez décou-verte ou de gagner de l’argent etsi possible beaucoup ? Pour Dominique Longieras,conseillère-distributrice depuissept ans pour le Laboratoire BodyNature, à Montauban (Tarn-et-Garonne), également animatricedépartementale, il fallait claire-ment donner un sens à l’acte devente. “Je ne connaissais pas dutout la vente directe avant deme lancer. Je l’ai découverte avecBody Nature, raconte-t-elle. J’aiessayé les produits et je les aitrouvés super, cela a été un véri-table coup de cœur. Au mêmemoment, j’avais la possibilité de

ÊTRE DISTRIBUTEUR EN PRATIQUE

26 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 www.ventedirectemagazine.fr

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“Au-delà de ce qui

vous fait envie,demandez-vous

égalementce qui a le plus

de chancesde se vendre. ”

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prendre un maga sin de prêt- à-porter en gérance, mon métierà l’origine. Mais j’avais besoind’apporter autre chose que de lavente. Chez Body Nature, nousparlons d’environnement, nousapprenons aux gens à lire lesétiquettes, etc.”Comme elle le souligne, on entendgénéralement dire qu’un vendeurdoit pouvoir tout vendre, mais cen’est pas son cas. “Je ne veux pasmentir. Il se peut qu’un produitne convienne pas à une clientemais je ne lui aurai pas menti.Nous sommes fabricants de nosproduits, cela permet d’être trans-parent. Il y a une véritable traça-bilité des matières premières”.

L’APPROVISIONNEMENTLe message, les valeurs de l’en-treprise sont également des cri-tères à prendre en compte. Maisil ne faut pas non plus oublier des’assurer de l’approvisionnement.“Beaucoup vont acheter en Chine,explique Michel Bielikoff. Ce n’estpas un problème en soi, mais celapeut entraîner des ruptures destock, la qualité peut ne pas êtretoujours au rendez-vous. Il nes’agit pas de n’opter que pour duMade in France, mais il faut s’as-surer que la filière soit solide.”

En somme, si l’entreprise se four-nit à l’étranger, qui plus est dansun pays à bas coûts, vérifiez quis’occupe de contrôler sur le terrainle bon déroulement de la fabri -cation ou des approvisionnements.L’idéal étant qu’une personnede l’entreprise ou un prestatairede confiance soit présent dansle pays. Choisissez également en fonctionde la méthode de vente qui vouscorrespond le plus. Vous sentez-vous à l’aise avec les réunionsou préférez-vous le conseil en indi viduel et la vente en face-à-face ? Renseignez-vous ensuitesur l’investissement de départ :est-il justifié, sera-t-il véritable-ment rentabilisé par la suite, l’en-treprise respecte-t-elle la loi àce sujet ?

Le sérieux, notamment sur unplan légal, doit cela va sans direêtre un critère fondamental.Contrat, statut... tout doit êtreclair et bien ficelé. On ne badinepas avec la loi sans prendre lerisque de se brûler les ailes. Votrepremier contact avec la sociétésera généralement votre parrainou marraine. Posez lui toutes vosquestions et regardez de quellemanière il y répond. Si cette per-sonne est compétente, si son dis-cours est précis, si elle vous exposeles bases du statut sans mêmeattendre vos questions, etc., celasignifie qu’elle a été bien forméepar une entreprise sérieuse et quevous pouvez logiquement atten -dre la même chose. Vous devezégalement vous sentir bien avecles personnes que vous avez enface de vous. L’entreprise doit êtreaccessible et répondre au téléphonequand vous avez besoin d’elle.

LA RÉMUNÉRATIONMichel Bielikoff ajoute égalementun autre point : “Pour choisir unebonne société, il faut aussi com-prendre son plan de rémunération.Certains sont difficilement com-préhensibles et vous devez fuir sipersonne n’est capable de vous expliquer clairement ce que vousallez pouvoir gagner”.À ce sujet, méfiez-vous de cellesqui vous font espérer des gainsfaramineux et faciles. Rien n’estaisé en vente directe. “Il faut fuirà grands pas ceux qui vous jettentde la poudre aux yeux. Si vousvoyez sur les flyers de recrutementune Mercedes ou une Porsche...évitez ! Mes clients américainsadorent ça, mais cela ne passepas bien en France. L’entreprisedoit vous faire comprendre que lavente directe exige du travail etdu temps, qu’au début la rémuné-ration sera modeste et que cela dé-pendra de vous. Vous serez accom-pagné et formé, mais pour réussir,il y a aussi un minimum de com-pétences requises ! ” ■

Aline GÉRARD

“Il faut fuir à grands

pas ceux qui vous jettentde la poudreaux yeux.”

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Vous devez vous assurerque les produits sont novateurs et exclusifs.

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Envoyez-nous vos actualités !

N’hésitez pas à nous faire parvenir vos communiqués depresse concernant l’actualité et la vie interne de votreentreprise. Nous les présenterons dans un prochain numérode Vente Directe Magazine. Avec le communiqué, envoyez-nous également des photos sous format Jpeg. Notre adresse  : [email protected]. ■

ÊTRE DISTRIBUTEUR VIE DES ENTREPRISES Par Mathieu CÉCÉ

Qui sera la nouvelle Miss Charlott’ ?

À l’occasion des 20 ans de la société,Charlott’ Lingerie a lancé son 3e grand

concours national. Après son succèsen 2012 et 2013, l’élection Miss Charlott’,via un grand casting national, donnel’occasion aux jeunes femmes de 18 à 28 ans d’exprimer leur beauté, leur élé-gance et leur charme et d’accomplirleur rêve de devenir mannequin enpostulant à ce concours grand publiconline.Les candidates avaient jusqu’au 26 février 2014 pour s’inscrire gratuitementet poster leurs photos sur www.miss -charlott.com. Du 27 février au 10 mars,les votes en ligne sont ouverts pourtous les inscrits. Les 150 favorites

accèderont aux demi-finales. Les 21 et22 mars s’effectuera la sélection des 12 demi-finalistes retenues par le juryparmi ces candidates. Enfin, c’est le 1er avril prochain que l’élection MissCharlott’ 2014 se déroulera au CésarPalace à Paris. La gagnante sera dési-gnée par un jury composé de profes-sionnels de la mode et du secteur de lacommunication. La finale sera d’ailleursretransmise en live streaming sur lesite Miss Charlott’, sur les réseaux sociaux et les sites partenaires.

Isabelle Bartholemot-Sy, nouvelle directrice générale de Nutrimetics

C’est avec une nouvelle directrice générale, Isabelle Bartholemot-Sy, que Nutrimetics,spécialiste en France de produits de nutrition et de cosmétiques haut de gammeen vente à domicile, a commencé l’année 2014. Née dans les années 50, la sociétén’a cessé depuis de grandir et ses gammes de s’étoffer avec du make-up et dessoins aux formulations innovantes et aux packagings modernes. ■

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En bref…Charlott’ Lingerie a décidément une actualité chargée.Du 10 au 28 mars, ce sera au tour de la Tournée Bus JobDating d’entrer en scène. Il s’agit d’une tournée de recru-tement de 1 000 conseillères dans 44 villes de France. ■

Témoignage de Caroline, Miss Charlott’ 2013

Quelles ont été vos motivations ?Le principe du casting Miss Charlott’est innovant et permet aux jeunesfemmes qui ne sont pas dans une agencede mannequin, comme moi, de tenterleur chance.

Qu’avez-vous le plus aimé dansl’élection de Miss Charlott’ ?L’équipe était aux petits soins : les pho-tographes, coiffeurs, maquilleurs et

organisateurs ont su nous mettre àl’aise. L’ambiance entre les filles étaitparfaite, nous étions toutes solidaireset aucune mesquinerie ne s’est fait res-sentir. C’était une superbe journée.

Que signifie pour vous être MissCharlott’ ?C’est une grande fierté. Je me retrouvedans la femme Charlott’ : sympathique,souriante, accueillante et naturelle, auxvaleurs pures et sincères. ■

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ÊTRE DISTRIBUTEUR À LA LOUPEPar Innocentia AGBE

En fait, Éléonore Déco n’a jamais vraimentcomplètement déserté la Belgique. “Onavait un partenaire qui nous représentaitmais cela ne fonctionnait pas”, expliqueChristian Le Mintier, président. L’entre-prise a donc décidé de reprendre les rêneset a ouvert une filiale dans le pays avecsa propre équipe. “Il y a un fort potentielen Belgique. Quand on a créé la sociétéon y habitait. On connaît bien le pays”.Christian Le Mintier explique que lesBelges sont très friands de décorationd’intérieur. “Et le style français passebien”, ajoute-t-il. Il souhaite se développercomme en France avec un système deconseillers. “Nous démarrons avec notrefiliale à Liège. Notre première volonté estde se développer dans la partie franco-

phone avant de se répartir ensuite ducôté néerlandophone”, explique-t-il. Ence qui concerne le recrutement, là aussiles choses ont déjà été pensées. Dans unpremier temps, Éléonore Déco peut comp-ter sur des vendeurs qui connaissaientdéjà la marque et qui attendaient le signalde l’entreprise pour la représenter. Ilssont environ six pour l’instant. “L’objectifest d’atteindre entre 20 et 30 conseillerssur l’année 2014”, explique Christian LeMintier. Pour rappel, en France, ÉléonoreDéco compte 270 vendeurs et est aussiprésent en Italie. L’entreprise est égale-ment en train de s’installer en Suisse. ■

ÉLÉONORE DÉCO S’INSTALLE EN BELGIQUEC’est un peu un retour aux sources pour l’entreprise de décoration ÉléonoreDéco. Elle a vu le jour en Belgique avant de se développer en France. Depuisle 1er janvier, elle est de nouveau installée dans le plat pays.

Le coup d’envoi du début de ce tour n’apas été choisi au hasard. Il a commencéle 8 mars, date de la journée de la femme.Les objectifs de cet événement sont mul-tiples. Le premier est d’échanger avec lesvendeurs. “Cela permet de rencontrer tousles ambassadeurs et tous ceux qui ne peu-vent pas venir aux sessions de formation”,explique Stéphanie Dias. Elle compteaussi sur ce tour pour renflouer sestroupes. “Nous en profitons pour faireune grande campagne de recrutement in-tensif. Nous embauchons 1 000 vendeurs.Nous allons donc promouvoir notre en-treprise”, illustre la fondatrice. En tout,ce sont 18 villes qui vont être parcouruesen passant par Paris, Lille ou encoreCaen. “Nous arriverons dans la ville lematin. L’après-midi on donnera rendez-vous au centre-ville. Nous allons distribuer

des flyers et prospecter avec les ambassa-deurs. Le but est aussi d’aller en régionpour vivre leur quotidien”, détaille Sté-phanie Dias. Pour le soir, la marque amis en place 18 partenariats avec deslieux connus dans chaque commune, desrestaurants, des bars ou des boîtes denuit. “Plutôt que de louer une salle, ons’est dit qu’on allait faire vivre le tissu local”. Un cadre un peu atypique où AuMoulin Rose recevra aussi les candidatspour des sessions de recrutement appelées“les boudoirs de l’emploi”. ■

AU MOULIN ROSE FAIT SON TOUR DE FRANCEL’entreprise de produits coquins et de bien-être lance son tour de France.Jusqu’au 29 mars, Stéphanie Dias, la fondatrice et directrice de la marque,sillonnera l’Hexagone dans une voiture à l’effigie de l’enseigne.

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Demandeur d’emploi et VDI : le cumul est possible !Un demandeur d’emploi qui se lance en vente directe peut continuer de percevoir des allocations chômages telles que l’ARE ou l’ASS. Il devra néanmoinsse soumettre à certaines conditions, comme rester inscrit à Pôle emploi, continuerd’effectuer des recherches et ne pas dépasser un certain revenu.

ÊTRE DISTRIBUTEUR RÉGLEMENTATION

M ême si la vented i r e c t e p e u t occuper à pleintemps et avecune rémunéra-

tion tout à fait correcte, il n’estpas évident pour tout le mondede parvenir à cet équilibre dès lelancement de l’activité. Pour lespersonnes inscrites à Pôle emploiqui souhaitent se lancer tout enpercevant une partie de leurs allocations, sachez que c’est pos-sible  ! Le Guide pratique du VDI2013 rappelle en effet que la législation autorise le cumul del’allocation avec une rémunérationtirée de l’exercice d’une activitéde vendeur à domicile indépen-dant (VDI). En toute logique, cemaintien est soumis à quelquesconditions.

CUMUL LIMITÉ DANS LE TEMPS

Dans le cadre de la perception del’Aide au retour à l’emploi (ARE),le vendeur doit demeurer inscritsur la liste des demandeurs d’em-ploi et doit continuer d’accomplir“des actes positifs et répétés de recherche d’emploi.” Il doit aussiêtre vigilant à ce que les revenusdéclarés au titre des assurancessociales (les commissions brutesou les marges brutes sur lesquellesest basé le calcul de cotisationssociales par l’entreprise) ne dépassent pas 70% de la rému-nération antérieure à la fin du

contrat du travail qui a rendu pos-sible l’ouverture du droit à l’ARE.Le vendeur est également obligéde déclarer son travail de VDI àPôle emploi. Attention  ! Si cetteactivité a commencé après la pertede l’emploi salarié, Pôle emploirecalcule le montant de l’allocation

chômage en prenant en compteles revenus1 bruts issus de la ventedirecte. Le nombre de jours indemnisables est diminué, maisla période totale d’indemnisationest prolongée d’autant - ces joursne sont donc pas perdus. Pour lesallocataires de moins de 50 ans,il n’est pas possible de cumulerplus de 15 mois l’activité de VDIavec l’ARE. Pour les demandeursd’emploi de plus de 50 ans, il n’ya pas de date limite à ce cumul.Par ailleurs, le montant des reve-nus dus aux ventes pour réduire

l’allocation est diminuée de 20%pour les seniors.

5 ANS D’ACTIVITÉ SALARIÉE MINIMUM

De la même façon, l’Allocationde solidarité spécifique (ASS),perçue en fin de droit au titre del’ARE et dans certaines condi-tions2, est cumulable avec uneactivité de VDI. Le vendeur doitégalement continuer à accomplirdes actes positifs et répétés derecherche d’emploi, de créationou de reprise d’entreprise com-merciale. Il doit aussi “pouvoirjustifier de 5 ans d’activité salariéedans les 10 ans précédant la findu contrat de travail ouvrantdroit à l’allocation, ou de 4 ou 3 ans pour les personnes ayantinterrompu leur activité pour éle-ver respectivement un ou plusd’enfants à charge.” Le vendeurne doit pas non plus dépasser desplafonds de ressources mensuellesfixées par réglementation. ■

Chloé GOUDENHOOFT

1 Le Guide indique qu’il s’agit “desmarges brutes ou des commissions brutesavant abattement des 10 % pour fraisprofessionnels telles qu’elles apparaissenten tête du bulletin de précompte remispar l’entreprise.”

2 L’ASS concerne aussi les demandeurs d’emploi en fin de droit au titre de laRémunération de fin de formation (RFF),les artistes non-salariés non bénéficiairesde l’ARE et les demandeurs d’emploi de 50ans et plus qui choisissent de bénéficier decette allocation plutôt que de l’ARE.

“Si l’activité de VDI commence

après la perte de l’emploi salarié,

Pôle emploirecalcule

le montant de l’allocation.”

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L e secteur de la minceura généré entre 2,6 et 3milliards d’euros en2011 selon les estima-tions de l’institut Xerfi-

Precepta. Mais il connaît diversesfortunes comme le précise lecabinet : “Alors que cer-tains marchés suscitentl’engouement, à l’instardes produits allégésdans la foulée du succèsdu régime Dukan, d’au-tres sont remis en causebrutalement au gré destendances et autres avis desexperts. Attractif, le créneau de laminceur est donc également com-plexe et instable avec des retour-nements de cycles parfois bru-taux”*. Très présents en ventedirecte, les compléments alimen-taires enregistrent de bonnes per-formances. En 2012, le chiffre d’af-faires du secteur s’est élevé à un

peu plus d’un milliard d’euros, soitune progression de 3 % par rap-port à l’année précédente. Dans lesecteur de la santé, il ne s’agit pasque de maigrir mais aussi demieux vivre comme l’atteste lamultitude des catégories de pro-

duits qui composent le marché descompléments alimentaires. LeSynadiet (Syndicat national descompléments alimentaires)recense par exemple des produitspour le bien-être (grossesse, os,urinaire), pour les défen ses immu-nitaires, le tonus et la vitalité ouencore le sommeil et le stress. Envente en parapharmacie, le seg-

ment minceur et drainage est toutde même loin devant (37 %), suivipar le tonus et la vitalité à 12 %(voir le graphique p. 44 pour leschiffres en détail). Par circuit dedistribution ce sont les pharmaciesqui se classent en première posi-

tion (59 %) suivies par la catégorie “autres”(13 %) qui comprendla vente par correspon-dance, le e-commerceet les ventes directes.Les magasins spécia-lisés (bio et diététique)

arrivent en troisième (11 %). PourClaudie Villard, responsable com-munication de Fleurs des Mauges(qui appartient au même groupeque les marques Pure et Armille),plusieurs facteurs expliquent larelative santé de ce secteur  : “Lemarché des compléments alimen-taires se redresse depuis 2011. Lamontée des préoccupations en

Le secteur de la santé et de la diététique correspond bien à certainsenjeux, plus ou moins assumés, de notre société : être minces,performants et toujours en forme. Mais attention, les consommateursmieux informés sont exigeants et la concurrence est rude.

Dossier réalisé par Innocentia AGBE

“Il faut faire face auxréglementations de plus en plus

sévères et rigoureuses.”

Santé et diétun marché résolument m

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matière de santé, le vieillissementde la population ou encore l’imagefavorable des produits naturels ycontribuent”.

DES PRODUITS PRATIQUES ET NOMADESLes différents acteurs du marchéde la santé et de la diététique envente directe constatent que lemarché est porteur car il corres-pond aux préoccupations maisaussi aux modes de vie de leursclients. “Il devient de plus en plusdifficile de jongler avec lescontraintes de la vie quotidienneet les exigences de son corps. Toutle monde a conscience qu’il fauts’alimenter de manière équilibréemais une minorité y parvient réel-lement. La plupart des Françaissavent qu’il faut consommer aumoins 4 fruits et légumes par jour,mais moins de la moitié d’entreeux passent à l’acte. On peut aisé-

ment conclureque la théorieest difficile àmettre en pra-tique et que l’utili-sation de substituts derepas peut être une solutionsaine et pratique pour pallier unrythme de vie compliqué”,témoigne Daniel Durand, direc-teur délégué d’Herbalife France.La praticité des produits est doncimportante comme l’explique Syl-vain Bonnet, président de NLInternational France : “Je penseque la tendance vraiment émer-gente est celle du produit efficace,mais aussi pratique, nomade etsavoureux”. De plus, les différentsmessages sanitaires et gouverne-mentaux s’ils ne poussent pasdirectement à la consommationde produits diététiques ou desanté, amènent les consommateursà faire davantage attention à eux :

“Le marché de lasanté et du bien-

être se porte bienet cela est dû à des

campagnes d’infor-mations répétitives sur

de nombreux médias quant à laprévention de la santé et à la néces-sité d’avoir une bonne hygiène devie tout au long de sa vie”, com-mente Ali Boukhatem, directeurgénéral de MonaVie France. Maisattention, les consommateurs sontaussi mieux informés et donc plusprudents.

RETROUVER LA CONFIANCEEn effet, le secteur de la santé etde la diététique doit faire face àla défiance des potentiels clients.“Les marchés de la cosmétique etde la diététique ont un point com-mun en Europe  : les consomma-teurs en quelques années ont acquisune connaissance considérable…

ÊTRE DISTRIBUTEUR DOSSIER SPÉCIAL

t étiquemoderne

“Les consommateurs, en quelquesannées, ont acquis une connaissanceconsidérable des ingrédients, de leursactions, de l’importance du bio, dunaturel ou encore des conservateurs”.

Retrouvez la suite de cedossier dans le numéroactuellement en kiosque oupar abonnement surwww.ventedirectemagazine.fr

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Diversifier ses canaux de distribution

Propos recueillis par Julie TADDUNI

Thibault Monnoyeur, associé fondateurAmbre & Louise, qui distribue la marqueam&lo (accessoires et bijoux).

“La première raison est que nous sommes une maison de modequi souhaite innover en ajoutant un créneau de distributionqui est la vente directe. Nous partons du principe que les dif-férents canaux s’aident les uns les autres. Toute la communi-cation que nous faisons sur la marque, qui a pignon sur rue,profite indubitablement ànos stylistes*. Nous expo-sons les différentes lignesdans nos boutiques ce quicontribue à rendre la mar -que attractive tant pour nos stylistes que pour nosclientes. Nous sommes convaincus que cela rend le travail des ambas-sadrices beaucoup plus facile car les clientes se disent parexemple : “Ah oui, j’ai aperçu ce bijou dans Grazia”. À monsens il n’y a pas de cannibalisation. Il y a seulement quelquespièces qui sont communes à Ambre & Louise et am&lo. Maisil y a surtout des produits réservés à nos stylistes qui sont lesseules à les distribuer pour qu’il n’y ait pas de concurrence. Ces pièces communes permettent cependant une cohérencedans les différentes collections, de comprendre que l’on estdans le même univers. Cela permet de faire le lien entre lesboutiques et les ventes privées organisées à domicile. Les deuxunivers ne sont vraiment pas incompatibles et se complètentparfaitement au contraire.” ■

*Nom donné à leurs distributrices.

Muriel Pantuso, distributrice privilégiéepour Frédéric M (beauté et bien-être) et fondatrice de la société Capréussite.

“Je trouve que cela dénature totalement le principe même denotre forme de commerce. Ce qui fait la force de la vente directe,c’est qu’elle est basée sur le bouche-à-oreille et pas sur desvitrines. Ce qui en fait l’état d’esprit, c’est que créer sa sociétéde vente à domicile est à la portée de tous. Or, pour fonder son

entreprise et vendre dansdes boutiques, il faut plusde moyens ! Je pense quecela peut fortement per-turber les distributeurs quiperdent leurs repères. Celaremet en question tout le

bien fondé de la vente directe, ne serait-ce que par rapport àla concurrence entre les différents canaux. Selon moi, c’est un vrai retour en arrière dans un monde oùl’on ne parle que de réseaux en général et ce n’est pas du toutle principe de la vente directe dont la force est la recomman-dation, de se déplacer pour aller montrer ses produits… Lorsquel’on croit à son affaire, on n’a pas besoin de toute cette publicité.Cela n’est pas nécessaire au départ, c’est pourquoi la ventedirecte n’a aucun intérêt à vouloir retomber dans ce type decommerce, d’avoir pignon sur rue. Se développer via ce système est tellement plus intéressantque de posséder des boutiques. Le rapport au client est toutautre et cela permet de sortir des inconvénients liés à la gestiond’un point de vente. Ce n’est définitivement pas notre modede fonctionnement.” ■

“Nous partons du principeque les différents canaux

s’aident les uns les autres.”

“Je pense que cela peutfortement perturber lesdistributeurs.”

LE COIN DES EXPERTS POUR OU CONTRE

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COURRIER

Nos articles vous interpellent ? Une question concernant vos droits, votrequotidien... vous trotte dans la tête ? Cette rubrique est faite pour vous !Envoyez-nous vos témoignages, expériences, interrogations... c’est ici quenous les publierons !

PARRAINAGE

J’aurais souhaité solliciter votre expertise à propos duparrainage en vente directe. Au moment d’imprimernos catalogues et livrets destinés aux VDI, nous nousinterrogeons...Nos VDI auront le statut acheteur-revendeur. Chacuntouche une remise en pourcentage sur ses ventes men-suelles. Sur cela, on a bien compris le principe.Ensuite, concernant le parrainage, notre plan de rémunération prévoit un pourcentage évolutif en fonc-tion du chiffre d’affaires généré par ses filleuls (troistranches proposées).Nous avons un doute sur ce dernier point : le VDI vatoucher un pourcentage sur le chiffre d’affaires dugroupe parrainé ou va-t-il bénéficier d’une remise surses ventes (de 3% par exemple) qui viendra s’ajouterà sa première remise ? Ou notre entreprise peut-elle librement choisir de pratiquer une remise supplémen-taire ou attribuer une somme supplémentaire en fonc-tion des ventes réalisées par les filleuls (en fonction deleur chiffre d’affaires)? Ou n’y a-t-il aucune régle-mentation sur le mode de rétribution du VDI ?J’espère avoir été clair dans ma question. Merci beau-coup de me tenir au courant, cela nous permettra definaliser notre catalogue.

Clément S.

Réponse de la rédactionLes deux solutions sont possibles (remise ou com-mission en pourcentage), la loi ne précisant pas clai-rement les modalités de rémunération du vendeuren cas de parrainage et d’animation de ses équipes.Tout dépendra donc de ce que vous aurez indiquédans votre contrat. Bien entendu, il vous faut choisir,et être précis dans les documents remis aux vendeurs.L’article L. 135-2 du Code de commerce souligned’ailleurs : “Le contrat précise la nature [des actions

À votre écoute !

magazine

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125, rue Aristide Briand 92300 Levallois-PerretTél. : 01 84 16 56 60www.courriercadres.comREVUE BIMESTRIELLE N° 126Mars-Avril 2014Le numéro : 7 €Abonnement 10 numéros 70 € [email protected]

VENTE DIRECTE MAGAZINE édité par GECOMSARL au capital de 400 000 eurosSiret 440 442 564 RCS NanterreCode A.P.E. : 5814 Z

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DIRECTEUR DES RÉDACTIONSMathieu CÉCÉ

RÉDACTEUR EN CHEFMathieu CÉCÉ

RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTEAline GÉRARD

RÉDACTIONMathieu CÉCÉ, Aline GÉRARD, Julie TADDUNI, Innocentia AGBE, Chloé GOUDENHOOFTEmail :[email protected]

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JOURNALISTE REPORTER D’IMAGES Mickaël ICARD

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du VDI visant au développement et à l’animationdu réseau], en définit les conditions d’exercice et lesmodalités de rémunération.”Néanmoins, nous ne connaissons pas d’entreprisequi accorderait, pour les actions de parrainage etd’animation, des remises en fonction du chiffre d’af-faires de l’équipe recrutée. Les sociétés attribuentgénéralement une commission. Je vous invite à interroger la personne qui vous a aidé à rédigervotre contrat pour être certain de votre choix. ■

CARTE D’IDENTIFICATION PROFESSIONNELLEExiste-t-il une carte professionnelle de vendeur àdomicile ? Je crois en avoir entendu parler...

Marine V.Réponse de la rédactionEn effet, il existe bel et bien une telle carte, accessibleuniquement aux entreprises adhérentes de la FVD(Fédération de la vente directe).Outre la fierté pour les conseillers de détenir un teldocument attestant du sérieux de leur profession,cette carte nominative renforce l’image de l’entrepriseet certifie que le distributeur qui la possède a suiviune formation sur les règles légales et déontologiquesapplicables à la profession. Elle offre ainsi septgaranties au consommateur, inscrites au verso dudocument : une société et un vendeur clairementidentifiés, une information détaillée et sincère, unservice consommateur de qualité, un bon de com-mande précis et facile à lire, un délai de réflexion, unservice après-vente, enfin un conseil et une médiationgratuite.On retrouve également sur cette carte : l’identité del’entreprise, celle du vendeur, sa photo et sa signature,l’année, le logo de la FVD et ses coordonnées.Renseignez-vous auprès de votre entreprise. Si elleest membre de la Fédération, elle aura la possibilitéd’acquérir des cartes pour ses vendeurs. ■

“Cherche ménagère de moins de 50 ans”. “Cherche client sensible au rapport qualité/ prix”. Des petites annonces ? Fictives certes mais que lespublicitaires ou marques aimeraient pouvoir passer dans un support imaginaire pour toucher le client désiré. Ce client est aujourd’hui devenu insaisissable et les“vendeurs” sont désorientés, ils perdent leurs repèrestraditionnels. Il faut s’y résoudre, le client type n’existe plus ! Le message type qui fera mouche non plus. Le parcours type ? Encore moins ! Que s’est-il donc passé ? Le consommateur achète en grande parfumerie le lundi et chez un hard discounter le mardi, se fait plaisir avec unproduit de marque une fois par an et consomme une marquede distributeur chaque semaine. Compliqué ? La sollicitation de consommation estpermanente. Elle passe par de multiples canaux tels queWeb, smartphone, tablette et non plus uniquement la pub du 20 h ou l’affiche publicitaire du coin de rue. Difficile de s’y retrouver mais un constat s’impose : le matchmarque/ consommateur tourne à l’avantage de ce dernier. Le pouvoir bascule. Internet est passé par là, un contexteéconomique plus difficile, un public plus éduqué, uneinformation vérifiable à tout moment… Le consommateur est devenu le pilote et les marques doivents’adapter. Une adaptation qui passe par l’ajout de 3 nouveauxcritères aux traditionnels éléments Qualité/ Prix : l’expérience,le sens et le service ! Respect de la planète, éthique, made in France… Lesmarques qui œuvrent en la matière sont bien des marquesd’avenir car elles donnent du sens à ce consommateur quicherche à maîtriser sa relation aux produits et sélectionne les canaux de distribution et marques qui sont les plus à même de le satisfaire sur ces aspects. Quand cette quête de sens passe en plus par uneexpérience de consommation unique, c’est encore mieux ! L’expérience du produit, la démonstration de son usagepermettent d’enrichir cette relation, “l’humanité” de la relationet le bon moment passé sont autant de points favorables quicomptent dans cette expérience. Enfin, le service, au sens large, permet au client de sefidéliser à sa marque : une personne attitrée et connue qui répond au téléphone, satisfait ou remboursé, livraison à domicile… Une palette qui va au-delà de la simple vente du produit. Au même titre que le caméléon est sensible aux variations de température, d’hygrométrie ou de luminosité, leconsommateur est sensible aux facteurs Prix/ Qualité/ Sens/Expérience/ Service. Selon son humeur, le contexte deconsommation, le moment dans le mois, il change d’attitude ! La bonne nouvelle, c’est que ces 5 paramètres sont l’essencemême de la vente à domicile. C’est ce qui explique certainement son succès croissant et ce bel avenir. Encore faut-il tenir son discours à l’épreuvedes faits. Alors, prêt à affronter ce caméléon ?

*Société de vente directe proposant des produits biologiques pour la maison, la santé et la beauté.

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UN VÉRITABLE CAMÉLÉON

BILLET D’HUMEURD’OLIVIER GUILBAUD,

Co-dirigeant du Laboratoire Body Nature*

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