18
2020 BAC MONTAIGNE PARCOUR S : N O T R E M O N D E V I E N T D E N T R O U V E R U N AUTRE > 1588 cannibales » «Des coches » et «Des MO D E R N I S A T I O N E T D O S S I E R P A R C H R I S T I N E B É N ÉVENT

MONTAIGNE cannibales «DesRuptures et idéaux 69 1. 69Sortir du Moyen Âge 2. 69Le retour aux sources 3. 70Autres signes de rupture 3. L’humanisme et la découverte du Nouveau Monde

  • Upload
    others

  • View
    5

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • 2020BAC M O N TA I G N E

    PARCOURS : NOTRE MONDE VIENT D’EN TRO

    UVER U

    N A

    UTRE > 1588

    cannibales»«Des

    coches »et «Des M

    ODERN

    ISATION ET DOSSIER PAR CHRISTINE BÉNÉVENT

  • M I C H E L D E M O N TA I G N E

    « Des cannibales » et

    « Des coches »MODERNISATION ET DOSSIER

    DE CHRISTINE BÉNÉVENT

    LYCÉE

  • Christine Bénévent, ancienne élève de l’ENS Fontenay-Saint-Cloud, est agrégée de lettres modernes.

    © Éditions Gallimard, 2019, pour la modernisation et le dossier.

    Couverture : Rogier Van der Weyden, Polyptyque du Jugement dernier, vers 1445-1448 (détail).

    Musée de l’Hôtel-Dieu, Hospices de Beaune. Photo © Manuel Cohen / Aurimages.

  • Sommaire

    Pourquoi lire « Des cannibales » et « Des coches » au xxie siècle ? 6

    « Des cannibales » et « Des coches » 9« Des cannibales » 11

    Analyse de l’incipit des « Cannibales » 13Commentaire de la fin des « Cannibales » 34

    « Des coches » 37Analyse de l’extrait « Notre monde vient d’en trouver un autre… » 54

    Dossier 651. HISTOIRE LITTÉRAIRE — L’HUMANISME 66

    1. Qu’est-ce que l’humanisme ? 671. Polysémie de l’humanisme 672. L’humanisme, mouvement intellectuel de la Renaissance 683. Un humanisme ou des humanismes ? 69

    2. Ruptures et idéaux 691. Sortir du Moyen Âge 692. Le retour aux sources 693. Autres signes de rupture 70

    3. L’humanisme et la découverte du Nouveau Monde 711. Les grandes découvertes 712. « Notre monde vient d’en trouver un autre… » 71

    4. Culture et barbarie 721. La dignité de l’homme 722. Changer les hommes 733. Des peuples à convertir et à éduquer… 734. … ou des sauvages ? 74

  • 5. L’humanisme et les questions religieuses 741. Quel texte pour la Bible ? 742. Retour aux Évangiles 753. Les guerres de Religion 75

    2. MICHEL DE MONTAIGNE ET SON TEMPS 77

    3. PRÉSENTATION DES ESSAIS, DES « CANNIBALES » ET DES « COCHES » 821. L’ensemble gigantesque des Essais 82

    1. Comprendre le mot « essai » 822. « Je suis moi-même la matière de mon livre » 833. « J’ajoute, mais je ne corrige pas » 84

    2. Les Essais, entre lecture et écriture 861. Montaigne, un grand lecteur 862. L’écriture des Essais 873. La lecture des Essais 88

    3. « Notre monde vient d’en trouver un autre » 911. « Notre monde » et un « autre monde » 922. D’autres hommes : les « cannibales » 93

    4. LES MOTS IMPORTANTS DES « CANNIBALES » ET DES « COCHES » 95Trouver et l’invention 95

    1. Le sens et la nuance 952. En arrière-plan 953. Les mots en contexte 96

    Cannibale et barbare 961. Le sens et la nuance 962. En arrière-plan 973. Les mots en contexte 98

    5. LES EXERCICES ÉCRITS 991. Dissertation 992. Contraction de texte et essai 103

  • 6. LA GRAMMAIRE 1051. La phrase complexe 105

    1. Construire la connaissance grammaticale 1052. La grammaire pour lire 1063. La grammaire pour s’exprimer 107

    2. L’interrogation 1081. Construire la connaissance grammaticale 1082. La grammaire pour lire 109

    3. La négation 1091. Construire la connaissance grammaticale 1102. La grammaire pour lire 1103. La grammaire pour s’exprimer 111

    7. GROUPEMENT DE TEXTES : « NOTRE MONDE VIENT D’EN TROUVER UN AUTRE » 112

    • André Thevet, Singularités de la France Antarctique 112• Jean de Léry, Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil 115• Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques 119• Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil 121

    8. EXERCICES D’APPROPRIATION 1241. Comprendre le contexte historique 1242. Lectures cursives 1253. Pour réfléchir à l’actualité 1254. Du « village planétaire » aux mondes extraterrestres 1265. Quelques citations à retenir 127

  • Pourquoi lire « Des cannibales » et « Des coches »

    au xxie siècle ?Les deux textes proposés ici ne sont que deux chapitres d’un plus vaste ensemble, intitulé Essais. En choisissant un tel titre, surprenant pour une  œuvre littéraire, Montaigne cherchait d’abord à qualifier une méthode, une manière de vivre enracinée dans l’expérience. L’objet qu’il choisit d’étudier est également surprenant puisqu’il s’agit du « moi » de l’auteur. Or le « moi », sujet « si frivole et si vain », n’était pas considéré à l’époque comme digne d’être étudié, d’autant que Montaigne se présente comme un homme « de moyenne condition », qui n’a rien d’exceptionnel.Pourtant, ces Essais ont traversé le temps et continuent de parler à des générations de lecteurs. Ces lecteurs n’ont d’ailleurs pas nécessairement lu tous les Essais, qui se prêtent particulièrement bien au respect des « droits imprescriptibles du lecteur » définis par Daniel Pennac : droit de ne pas tout lire, de sauter des pages, de ne pas finir un livre, de relire… Comme Montaigne, le lecteur peut aller « à sauts et à gambades », lire un chapitre et sauter le suivant, ouvrir le livre au hasard et glaner çà et là de quoi nourrir ses méditations. Exemples parmi bien d’autres, à la toute fin des Essais (III, 13), ces deux phrases : « C’est une absolue perfection, et comme divine, de savoir jouir loyalement de son être » et « Et au plus élevé trône du monde, si ne sommes-nous assis que sur notre cul »…Nos deux chapitres « Des cannibales » et « Des coches » (autrement dit « Des voitures ») montrent bien comment Montaigne dépasse l’étude du « moi » au profit d’une réflexion large sur « l’humaine condition ». Ils sont souvent rapprochés parce qu’ils abordent l’un et l’autre un événement majeur de l’époque, à savoir la découverte du Nouveau Monde et sa conquête par les Européens au xvie siècle. Le premier, « Des cannibales », sans doute rédigé en 1579 et publié pour la première fois en 1580, invite le lecteur à réfléchir à la notion de « barbarie ». Le second, « Des coches », appartient au troisième livre des Essais, qui n’a été ajouté aux deux premiers livres qu’en 1588. Le développement concernant le Nouveau

  • Monde n’occupe en fait que le dernier tiers du chapitre, et intervient après un ensemble de réflexions dont on peut avoir du mal à comprendre la logique. Le titre même est étonnant, puisqu’il semble annoncer que l’on va traiter des « coches », c’est-à-dire de grandes voitures tirées par des chevaux… Mais sous l’apparent désordre et les digressions, Montaigne nous convie à « essayer » notre propre jugement et à nous libérer des préjugés.

  • « Des cannibales » et « Des coches »

  • Principes d’édition

    Le texte de référence est ici celui de 1595 tel qu’il a été édité par Jean Balsamo, Michel Magnien et Catherine Magnien-Simonin dans la « Bibliothèque de la Pléiade » (Paris, Gallimard, 2007), mais aussi par Denis Bjaï, Bénédicte Boudou, Jean Céard et Isabelle Pantin dans « La Pochothèque » (Paris, Librairie générale française, 2001). En raison du déplacement d’un chapitre dans le livre I, la numérotation des cha-pitres n’est pas identique selon que l’édition s’appuie sur l’exemplaire de Bordeaux (« Des cannibales », I, 31) ou sur l’édition de 1595 (« Des cannibales », I, 30).

    La présente édition étant destinée à un public lycéen, il convenait de faciliter autant que possible la lecture de textes dont la forme est souvent déroutante. L’éditeur et nous avons donc pris le parti de moderniser non seulement l’orthographe et les graphies (y compris pour les noms propres lorsque la forme actuelle y était perceptible : « Hespaigne » est devenu « Espagne », mais la « Mer Majour » est identifiée en note comme la « mer Noire »), mais aussi de modifier la ponctuation, adaptée autant que possible à l’usage actuel et de rendre également conforme à l’usage actuel le genre des noms (« la trafique » est ainsi devenue « le trafic »). Nous avons également rétabli quelques pronoms omis par Montaigne et modifié des formes désuètes (« celui » au lieu de « cettui »).

    Nous avons également créé des paragraphes qui facilitent la compré-hension d’un texte dense.

    Les citations latines en prose restent intégrées dans le texte mais sont signalées, comme les citations poétiques (détachées, comme dans les éditions originales), par l’italique. Elles sont traduites en notes, et l’iden-tification de la référence est, sauf exception, réduite au minimum.

    La lecture de ces textes demandera donc un petit effort de concentra-tion, qui permettra aussi de garder conscience de la distance — parfois salutaire — qui nous sépare d’eux.

  • « Des cannibales »

    Quand le Roi Pyrrhus passa en Italie, après qu’il eut reconnu l’ordonnance de l’armée que les Romains lui envoyaient au devant, il dit : « Je ne sais quels barbares sont ceux-ci (car les Grecs appelaient ainsi toutes les nations étran-gères) mais la disposition de cette armée que je vois, n’est aucunement barbare1 ». Autant en dirent les Grecs de celle que Flaminius fit passer en leur pays ; et Philippe, voyant d’un tertre2 l’ordre et distribution du camp romain en son royaume, sous Publius Sulpicius Galba3. Voilà comment il se faut garder de s’attacher aux opinions vulgaires4, et les faut juger par la voie de la raison, non par la voix commune.

    J’ai eu longtemps avec moi un homme qui avait demeuré dix ou douze ans en cet autre monde, qui a été découvert en notre siècle, en l’endroit où Villegagnon prit terre, qu’il surnomma la France Antarctique5. Cette découverte d’un

    1. Anecdote rapportée par Plutarque dans Vie de Pyrrhus. Plutarque (v. 46-v. 125) est un auteur d’origine grecque, connu en particulier pour ses Vies parallèles des hommes illustres, cinquante bio-graphies d’hommes célèbres, que Montaigne a lues assidûment. L’anecdote qui suit et qui concerne Flaminius vient également de Plutarque (Vie de T. Q. Flaminius).2. Du sommet d’une colline, d’en haut.3. Anecdote rapportée par Tite-Live, Histoire romaine.4. Les opinions du vulgus, c’est-à-dire de la foule, du commun des hommes.5. Le seigneur de Villegagnon (1510-1572), chevalier de Malte, eut une importante carrière militaire. Devenu en 1553 vice-amiral de Bretagne, il obtint en 1554 le commandement de la flotte mise à disposition de Gaspard de Coligny (1519-1572) par Henri II pour fonder une colo-nie française (baptisée « France antarctique ») au Brésil, qui avait été découvert par le Portugais Cabral en 1500. Accompagné entre autres d’André Thevet (auteur des Singularités de la France Antarctique : voir p. 112), il atterrit sur une île en baie de Guanabara et y fonda Fort-Coligny à la

    _ 5

    _ 10

    _ 15

    11

  • pays infini semble de grande considération1. Je ne sais si je me puis répondre2 qu’il ne s’en fasse à l’avenir quelque autre, tant de personnages plus grands que nous ayant été trompés en celle-ci. J’ai peur que nous ayons les yeux plus grands que le ventre, et plus de curiosité que nous n’avons de capacité : nous embrassons tout, mais nous n’étreignons que du vent.

    Platon introduit Solon3 racontant avoir appris des prêtres de la ville de Saïs en Égypte, que jadis et avant le déluge, il y avait une grande île nommée Atlantide, droit à la bouche du détroit de Gibraltar, qui tenait4 plus de pays que l’Afrique et l’Asie toutes deux ensemble ; et que les Rois de cette contrée-là, qui ne possédaient pas seulement cette île, mais s’étaient étendus dans la terre ferme, si avant qu’ils tenaient de la largeur d’Afrique, jusqu’en Égypte, et de la longueur de l’Europe, jusqu’en la Toscane, entreprirent d’enjamber jusque sur l’Asie, et sub-juguer5 toutes les nations qui bordent la mer Méditerranée, jusqu’au golfe de la mer Majour6 : et pour cet effet, traversèrent les Espagnes7, la Gaule, l’Italie jusqu’en la Grèce, où les Athéniens les soutinrent8 ; mais que, quelque temps après, et les Athéniens et eux et leur île furent engloutis par le déluge9. Il est bien vraisemblable que cet extrême ravage d’eau ait fait des changements étranges aux habitations de la terre, comme on tient que la mer a retranché la Sicile d’avec l’Italie :

    Haec loca vi quondam, et vasta convulsa ruinaDissiluisse ferunt, cum protinus utraque tellusUna foret10.

    fin de l’année 1555. Fort-Coligny fut attaqué par les Portugais en mars 1560. C’est cette aventure qui sert de base au roman de Jean-Christophe Rufin Rouge Brésil (voir p. 121).1. Importance.2. Si je puis garantir.3. Solon (v. 640-v. 558 av. J.-C.), important homme politique et législateur athénien, faisait partie des Sept Sages de la Grèce. Montaigne évoque le dialogue de Platon intitulé Timée.4. Contenait.5. Mettre sous le joug, dominer.6. La mer Noire.7. Dans l’Antiquité, l’Espagne était divisée en provinces, d’où le pluriel.8. Arrêtèrent.9. À l’époque de Montaigne, on rapprochait souvent cette Atlantide mythique et l’Amérique nouvellement découverte.10. « Ces deux régions, autrefois une seule et même terre, se sont un jour, dit-on, violemment séparées dans les convulsions d’un vaste effondrement » (Virgile, Énéide).

    20 _

    25 _

    30 _

    35 _

    « Des cannibales » et « Des coches »

    12

  • AnalyseTexte 1 : l’incipit des « Cannibales »

    Introduction

    Ce passage constitue l’incipit de l’essai, autrement dit un lieu stratégique du texte, qu’il faut mettre en rapport avec le paratexte. En l’occurrence, comment s’articulent le titre du chapitre « Des cannibales » et cet inci-pit ? On ressent clairement un décalage entre le titre, qui nous laisse attendre une réflexion sur l’anthropophagie, et les trois anecdotes ini-tiales, issues de l’histoire antique, dont Montaigne tire la leçon suivante  : « Voilà comment il se faut garder de s’attacher aux opinions vulgaires, et les faut juger par la voie de la raison, non par la voix commune. » Mon-taigne le souligne dans un essai plus tardif  : « Les noms de mes cha-pitres n’en embrassent pas toujours la matière » (III, 9). Cela ne veut pas dire que les titres n’ont rien à voir avec le contenu de l’essai, mais qu’ils peuvent n’en rendre compte que de façon indirecte ou partielle. Au lec-teur de reconstruire les liens apparemment distendus entre titre et essai.

    C’est à partir de ces réflexions —  et de votre analyse préa-lable de l’ensemble du texte  — que vous pouvez proposer une problématique  : il s’agit de développer clairement votre hypothèse de lecture, les pistes que vous allez suivre pour construire votre interprétation.

    L’introduction sert d’abord à situer le passage dont il va être question dans la structure de l’œuvre. Mais attention, vous ne devez pas en faire un résumé : la situation du texte telle que vous choisissez de la mettre en valeur engage déjà une interpré-tation. L’introduction doit être précise, succincte et orientée.

    13

  • Problématique

    Ici, le terme le plus important à souligner dans cet incipit est celui de « bar-bare », commun aux trois anecdotes rapportées par Montaigne : à trois reprises, des Grecs, qui qualifiaient de « barbares » tous les non-Grecs, reconnaissent la fausseté de ce préjugé. C’est bien contre le préjugé que semble nous mettre en garde Montaigne à l’ouverture d’un essai dont le titre indique qu’il va trai-ter des « cannibales ». Or le cannibalisme a hanté l’imaginaire européen de la Renaissance  : sous l’apparent décalage entre le titre et l’incipit, Montaigne ne livre-t-il pas une clef de lecture pour l’essai qui va suivre, un mode d’emploi auquel le lecteur est invité à réfléchir ?

    Plan de l’extrait : on distinguera deux mouvements successifs

    — les trois anecdotes antiques et la leçon que l’on peut en tirer ;— un témoignage en première personne dont le rapport avec ce qui pré-cède est a priori difficile à comprendre  : l’explication sera l’occasion de suggérer des liens possibles non seulement avec ce qui précède mais aussi avec le titre de l’essai.

    Analyse du texte

    • De façon un peu déroutante par rapport à ce que laisse attendre son titre, l’essai débute par trois apophtegmes (des paroles, des sentences mémorables de personnages de l’Antiquité) de Grecs se trouvant face aux Romains dans un contexte guerrier.Dans le premier d’entre eux et le plus développé, se lit la perplexité du locu-teur : la seule information positive dont il dispose, c’est celle que lui fournit le préjugé. S’il qualifie ses adversaires de « barbares », c’est en effet parce que, comme l’explicite Montaigne entre parenthèses, « les Grecs appelaient ainsi toutes les nations étrangères ». Or ce préjugé est démenti par ce qu’il constate de ses propres yeux : le substantif « barbares », qui servait de sujet à l’interro-gative indirecte, est repris sous forme adjectivale pour être démenti (« n’est aucunement ») en tant qu’attribut de « l’organisation de cette armée ».Les deux autres « dits » (« autant en dirent les Grecs […] et Philippe »), non cités, sont présentés comme mimétiques du premier par l’outil de comparaison « autant » et par la construction similaire des propositions

    14

  • M O N TA I G N E

    Au fil du recueil : • 2 analyses de textes • 1 commentaire de texte

    Le dossier est composé de 8 chapitres : 1 Histoire littéraire : L’humanisme 2 Michel de Montaigne et son temps 3 Présentation des Essais, des« Cannibales » et des « Coches » 4 Les mots importants des « Cannibales » et des « Coches » (trouver et l’invention ; cannibale et barbare) 5 Les exercices écrits (dissertation ; contraction de texte et essai) 6 La grammaire 7 Groupement de textes : « Notre monde vient d’en trouver un autre » André Thévet Singularités de la France Antarctique Jean de Léry Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil Claude Lévi-Strauss Tristes tropiques Jean-Christophe Rufin Rouge Brésil 8 Exercices d’appropriation

    Ces deux chapitres tirés des Essais ont en commun de traverser l’Atlantique pour aller à la rencontre du « Nouveau Monde ». Qui sont-ils, ces Indiens, ces Incas, ces Aztèques que les Européens découvrent si différents d’eux ? Que nous apprennent-ils de nous et de l’humanité ? Rien de tel que la pensée sautillante de Montaigne pour mettre en doute nos préjugés et sortir de cette lecture la main tendue vers l’autre.

    cannibales»«Des

    coches »et «Des

  • « Des cannibales » et « Des coches » Michel de Montaigne

    2020BAC M O N TA I G N E

    PARCOURS : NOTRE MONDE VIENT D’EN TRO

    UV

    ER UN

    AU

    TRE > 1588

    cannibales»«Des

    coches »et «Des

    MO

    DERN

    ISATION

    ET DOSSIER PAR CHRISTINE BÉNÉVENT

    Cette édition électronique du livre« Des cannibales » et « Des coches » de Michel de Montaigne

    a été réalisée le 17 septembre 2019 par les Éditions Gallimard.Elle repose sur l’édition papier du même ouvrage

    (ISBN : 9782072858963 - Numéro d’édition : 356285).Code Sodis : U28549 - ISBN : 9782072858970.

    Numéro d’édition : 356286.

    CouvertureTitreCopyrightSommairePourquoi lire « Des cannibales » et « Des coches » au XXIe siècle ?« Des cannibales » et « Des coches »« Des cannibales » Analyse de l’incipit des « Cannibales »

    PrésentationAchevé de numériser