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Le Mot du Directeur Chère Madame, Cher Monsieur, Nous voilà partis dans une nouvelle aventure car créer un journal en est une, personne ne le niera ! Nous n’abordons toutefois pas une terre totalement inconnue, certains d’entre vous se souviendront en effet qu’il y a une quinzaine d’années nous nous étions déjà lancés dans le « Lien de Bon-Séjour », petit journal qui s’é- tait malheureusement éteint en au- tomne 1993 faute de rédacteurs ! L’équipe actuelle de notre service animation a décidé de relever le défi et de s’engager sur du long terme. Qu’ils en soient vivement remerciés et encouragés. Toutes les initiatives, qu’elles proviennent des rési- dants ou du personnel, sont donc les bienvenues; n’hésitez pas à donner votre avis sur des articles ou des rubriques que vous aimeriez voir traitées. Notre journal doit être un véritable lien entre nous tous et permettre à notre Résidence d’être aussi transparen- te et ouverte que possible. Toutes les questions doi- vent pouvoir y être abordées en toute liberté. Bonne lecture et d’ores et déjà merci pour vos com- mentaires. Philippe MA Portrait 2 Mots fléchés 5 Plaisir des Mots 6 Dans nos coeurs 9 RBS en Zig Zag 10 Mots Manquants 14 Oinouinades 15 Il est un coin... 17 Bienvenues 19 Anniversaires 21 Du côté de chez .. 22 Solutions jeux 24 Courrier des lecteurs 24 SOMMAIRE LE CANARD DES AINES LE CANARD DES AINES LE CANARD DES AINES LE CANARD DES AINES Janvier/Février/Mars/ Avril Année 2008 N°1 IMPRESSUM PARUTION 3 fois Par an TIRAGE 100 Exemplaires REDACTION: Atelier Journal tel : 20 92 20 91 20 90

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Le Mot du Directeur

Chère Madame, Cher Monsieur,

Nous voilà partis dans une nouvelle aventure car créer un journal en est une, personne ne le niera !

Nous n’abordons toutefois pas une terre totalement inconnue, certains d’entre vous se souviendront en effet qu’il y a une quinzaine d’années nous nous étions déjà lancés dans le « Lien de Bon-Séjour », petit journal qui s’é-tait malheureusement éteint en au-

tomne 1993 faute de rédacteurs !

L’équipe actuelle de notre service animation a décidé de relever le défi et de s’engager sur du long terme. Qu’ils en soient vivement remerciés et encouragés. Toutes les initiatives, qu’elles proviennent des rési-dants ou du personnel, sont donc les bienvenues; n’hésitez pas à donner votre avis sur des articles ou des rubriques que vous aimeriez voir traitées. Notre journal doit être un véritable lien entre nous tous et permettre à notre Résidence d’être aussi transparen-te et ouverte que possible. Toutes les questions doi-vent pouvoir y être abordées en toute liberté.

Bonne lecture et d’ores et déjà merci pour vos com-mentaires.

Philippe MA

Portrait 2

Mots fléchés 5

Plaisir des Mots 6

Dans nos coeurs 9

RBS en Zig Zag 10

Mots Manquants 14

Oinouinades 15

Il est un coin... 17

Bienvenues 19

Anniversaires 21

Du côté de chez .. 22

Solutions jeux 24

Courrier des lecteurs 24

SOMMAIRE

LE CANARD DES AINES

LE CANARD DES AINES

LE CANARD DES AINES

LE CANARD DES AINES

Janvier/Février/Mars/ Avril Année 2008 N°1

IMPRESSUM PARUTION

3 fois Par an

TIRAGE

100 Exemplaires

REDACTION:

Atelier Journal

tel : 20 92

20 91

20 90

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M. WEYENETH MARCEL

UNE VIE MOUVEMENTEE

Je suis né à Lausanne en 1912 au Grand Saint Jean, un quartier de la Louve, dans une famille de sept en-fants. A cette époque, le petit ruis-

seau complètement canalisé se jette dans le Flon. Il y a des gros rats d’é-goûts aux dents pointues comme des aiguilles. Je me souviens, à 5, 6 ans, par curiosité, je vais avec les grands et nous essayons de les attraper.Je me fais mordre ! A l’école, les maî-

tres très sévères prennent la règle pour nous taper sur le bout des doigts. Ça fait mal, mais ça les réchauffe. Par-fois ils tirent sur les petits cheveux près de l’oreille.

Malgré tout, je m’applique à apprendre à lire et à écrire. A la sortie de l’école, vers sept huit , ans, je vais faire les courses. Je porte les cols à amidonner de la chemiserie GAUSI jusqu’au do-micile des couturières, tout cela à pied. Je ne gagne pas grand-chose et je don-ne les sous à mes parents. A douze ans, je suis à Chamonix à l’Hôtel Royal et de Saussure, là, je fais la plonge. J’y

travaille comme garçon d’office pen-dant les trois mois d’été. Mon frère plus âgé de quatre ans est employé dans le même hôtel comme garçon de café. Nous sommes nourris et logeons dans des chambres mansardées réser-vées au personnel. Deux gosses de ca-sés sur sept ! Les sports d’hiver n’exis-tent pas sous la forme que nous connaissons aujourd’hui, la station est

PORTRAIT

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Quelques années passent.

Je prends goût à la montagne et suis des cours comme moniteur de ski en hiver et aspirant-guide en été. Ma vie change complètement. A la montagne, je me sens libre et ressens une grande responsabilité. Je découvre des compagnons, d’au-tres guides de cordée. J’emmène des amis en excursion et je les as-sure en les encordant par groupe de trois jusqu’à la cabane Valot juste en-dessous du sommet du Mont-Blanc que j’ai escaladé trois fois. Je fais toute une série de som-mets dans les Alpes bernoises, en-tre autres la Jungfrau et le Munch, cadeaux de la nature :des levés et couchés de soleil grandio-ses… à se mettre à genoux pour remercier le Créateur.

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fermée l’hiver. Je dois rentrer chez mon oncle, chapelier à Genève, à l’an-gle de la rue Monthoux et de la rue de Neuchâtel. Je fais des chapeaux de paille de couleur expédiés ensuite dans les pays chauds. Je me souviens des petits chapeaux de paille pour les pou-p é e s . J e d o i s c o u d r e l e « bouchon » (haut du chapeau) à la main puis à la machine. Je fixe la ca-

lotte. En 1932 la mode féminine chan-ge. Les chapeaux ne se vendent plus et seules les modistes continuent à les fa-briquer. Le 10 novembre 1932, jour de mes vingt ans, je suis mobilisé une quinzaine de jours avec tous les hom-mes du canton, pour l’affaire « NICOLE » (communiste) cependant il faut vivre, on est sur terre pour tra-vailler et défendre la patrie et son tra-vail. Aussi, très vite, je reprends mon poste.

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Le 14 juillet 1962 je me marie.

Malheureusement quelques mois plus tard, en octobre 1962 je dois abandon-ner la montagne : un accident causé par l’insouciance d’un automobiliste qui ne m’a pas accordé la priorité. Après une année d’hospitalisation, je pars dans un institut français à Bou-loris, puis à Loèche-les-Bains pour la

rééducation, les bains et la reprise de la marche.

Malgré toute ma bonne volonté, je ne peux pas reprendre mon travail à la blanchisserie « Le Lavoir Beu-let » à Saint-Jean. Depuis lors, je me sens miraculé et reste un bon vivant. Je suis heureux d’être au monde et d’y voir clair bien que l’ac-cident m’ait privé de la mémoire. Aujourd’hui je vis à la résidence Bon-Séjour et je peux dire que la patience et le courage m’ont sauvé. La montagne et la nature ont forgé mon caractère et ma volonté de vi-vre.

UN PEU D’HISTOIRE:

Le premier bateau-lavoir remonte à 1690; le dernier disparaîtra entre 1917-1918 à la suite des divers amé-nagements des bords du Rhône. Ce-lui de l'Île sera déplacé derrière le bâtiment des Forces motrices en 1886. Les bateaux-lavoirs avaient souvent un toit plat sur lequel on étendait le linge lavé et rincé dans le fleuve. Au XIXe siècle, les lavandiè-res travaillaient de 7 h 30 à 18 h pour un salaire de 40 centimes l'heu-re. Véritable corporation, elles lais-sèrent de nombreuses traces dans le folklore local. © Archives Borel-Boissonnas

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MOTS FLECHES

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Depuis Plusieurs Années tous les lundis , Mme Monique Janvier anime un Atelier d’écriture à la Résidence de Bon Séjour , une dizaine de personnes se réunissent autour d’un thème choisi . Les consignes portent sur la remémora-tion (souvenirs), la réalité et l’observation, l’imaginaire et le rêve .Différents genres d’écriture sont étudiés: descrip-tion, acrostiche, nouvelle, dialogue, monologue, poème libre, conte, comptine… Certains textes, écrits sur place, favorisent une grande spontanéité. L’enthousiasme et les émotions exprimées librement sont l’apanage de ces séan-ces. jp

Envie d’écrire, de rencontrer d’autres personnes qui écrivent, d’échanger autour des textes ? C’est avec plaisir que nous accueille-rons de nouveaux écrivants au sein de nos ateliers hebdomadaires

Le vieux ceri-

sier : la pruden-ce est de rigueur à l’installation de la grande échelle contre mes branches fragiles. Il est

autorisé de couper quelques bran-ches trop hautes, bien chargées de fruits.

L’arbrisseau : le matin de bonne heure, j’entends le merle chanter en picorant tes cerises. Je vois les ma-raudeurs « s’attaquer » aux branches du bas.

Le vieux cerisier : Eh oui, les ceri-ses non grignotées par les oiseaux et non chapardées par les maraudeurs vont donner des bonnes tartes, des confitures et des clafoutis délicieux.

L’arbrisseau : elles se mangent crues aussi. J’ai vu des frimousses barbouillées et des pendentifs aux oreilles des gamins.

L’ATELIER PLAISIR DES MOTS

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Le vieux cerisier : je me présente : je pousse généralement en plaine dans les vergers mais je peux être so-litaire dans les jardins privés ou dans les champs. D’une forme arron-die, symétrique, j’atteint entre 20 et 25 mètres de hauteur et je vis entre 50 et 80 ans. Ma ramure, compacte mais fragile, contribue à la beauté du paysage. Je suis cultivé dans un sol riche bien exposé au soleil.

L’arbrisseau : je suis fier de vivre et de prospérer à tes côtés. Tu es mon modèle par la beauté de ta floraison. J’admire la pureté de tes fleurs blan-ches.

Le vieux cerisier : En effet, mes fleurs blanches apparaissent en avril-mai et annoncent le printemps. Puis les fleurs fécondées par les abeilles vont donner de belles et bonnes ceri-ses.

L’arbrisseau : j’en ai déjà vu. Je partage la joie des enfants qui vien-nent participer à la cueillette de tes fruits avec leurs petits paniers.

DIALOGUE plaisir des mots Juin Juillet 2007

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Le vieux cerisier : sais-tu que les cerises crues sont aussi distillées pour en faire du KIRCH ou en-robées de chocolat. Il y a

différentes variétés de cerises dont la merise, acide, qui macérée dans le KIRCH se déguste comme digestif à la fin d’un grand repas. Les bigarreaux ou « cœurs de pigeon » à la chair croquante sont gros et se mangent quand on en a envie en toute discrétion. Il y a aussi les cerises « habitées »… dont on ne de-vine pas toujours l’habitant!

L’arbrisseau : et que deviennent les noyaux ?

vieux cerisier : il y a plusieurs façons de les utiliser :

1. pour chauffer les lits comme le fai-saient les anciens.

On confectionne des sacs en coton de différentes tailles et on les remplit de noyaux propres et secs. On coud les sacs et on les chauffes dans le four de la cuisine. Enfin, on les met tout chauds au fond du lit une bonne demi-heure avant le coucher.

2. pour mettre sur les articulations dou-loureuses par exemple sur les genoux, les hanches, les épaules, la chaleur cal-me les douleurs.

3. pour éviter les nausées des enfants qui ont mal au cœur en voyage. Les sacs sont attachés autour du cou et po-sés sur l’estomac.

4. pour faire des exercices des mains afin de les maintenir souples.

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L’arbrisseau : j’ai entendu dire que ces noyaux étaient aussi utiles en pâtisserie. On les pose sur la pâ-te étendue pour que celle-ci ne gon-fle pas en cuisant dans le four.

Le vieux cerisier :tu es bien ins-truit, bravo ! Sais-tu l’utilisation des queues de cerise ? Employées en décoction, elles sont un remède diurétique efficace et peu coûteux.

L’arbrisseau : je pense que je n’aurai jamais besoin de ces décoc-tions. Je préfère les tartes et les confitures.

Le vieux cerisier : je comprends, tu es gourmand ! Petit arbre, tu ne connais sans doute pas encore l’existence de nos cousins, les ceri-siers du Japon, arbres sacrés.

L’arbrisseau : non

Le vieux cerisier : là-bas, leurs fleurs roses se prêtent particulière-ment à la création des célèbres bou-quets d’Ikebana. Le premier plan représente la terre, le deuxième : l’homme et le troisième : le ciel. La préparation de ces arrangements beaux et aérés est un moment de méditation. Petit arbre, je voudrais encore te dire : là-bas lorsque le ce-risier fleurit, le Japon est en fête et les familles japonaises ont coutume de faire des pique-niques sous ces arbres. Les cerises ne sont pas co-mestibles.

L’arbrisseau : tout cela est poésie et beauté !

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Nous avons été privilégiés de vous connaître de façon personnelle et de vous rencontrer chaque lundi au « Plaisir des mots ». Vous nous avez dit que votre prime enfance avait été heureuse. Puis vous avez beaucoup souf-fert moralement toute votre vie. Vous n’avez jamais eu de parents et dépendiez des orga-nismes sociaux. Votre tutrice de Céligny s’est occupée de vous comme une maman et vous a donnée beaucoup d’amour. Après la mort de celle-ci, Mademoiselle Richard, pré-sidente du Tribunal de l’enfance vous a pro-posé d’être votre marraine. Le dimanche, elle vous invitait à déjeuner après le culte ou vous vous rendiez ensemble bras dessus, bras dessous.

Enfin votre Choupinette, une arrière cousi-ne germaine qui a suivi son mari en Austra-lie, comptait beaucoup pour vous.

Vous êtes allés en Allemagne pour appren-dre le jardinage. Vous avez travaillé pen-dant longtemps à l’entreprise d’horticulture Bodmer annexée au cimetière Saint-Georges. Vous habitiez depuis onze ans à la Résidence Bon Séjour ou vous avez vécu du bon temps.

Vous étiez gentil, unique, extrêmement ori-

ginal. Grand amateur de shopping, vous aimiez faire les courses à Chavannes.

Solitaire, vous aviez l’habitude de prendre votre dessert et votre café dans votre chambre.

Vous avez participé avec plaisir et fidélité aux ateliers « Peinture » « Plaisir des mots ». Vous étiez attiré par les fleurs, la nature.

Dès que le temps le permettait, vous alliez méditer ou rêvasser près de l’étang, admi-rer les nénuphars.

En sortant de la prière œcuménique, vous nous invitiez à prendre un café.

Croyant, vous avez puisé bien des forces dans votre foi et la prière.

Texte lu au recueillement de Monsieur Horber, le jour même.

Résidence Bon-Séjour, Versoix.

Atelier « Plaisir des mots ». 5 novembre 2007.

A NOTRE CHER AMIA NOTRE CHER AMIA NOTRE CHER AMIA NOTRE CHER AMI

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Et ces quelques lignes de

Monique Janvier :

Je vous suis profondément reconnaissante pour ce magnifique album tout blanc que vous m’avez offert. Pendant des mois et des mois, vous avez collé avec patience les textes écrits en groupe et les avez illustrés de fleurs, de plantes découpées dans les revues et magazines. C’est un cadeau pré-cieux pour moi.

Vous venez de nous quitter. Je suis émue de votre décès, c’est vraiment un deuil pour moi.

Cher ami, je vous souhaite le repos. Vous continuerez à vivre dans mon cœur.

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DANS NOS COEURSDANS NOS COEURSDANS NOS COEURSDANS NOS COEURS

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Mme Meylan Marguerite

Mr Horber Roger

Mr Bosson Gabriel

Mr Schilplin Gustave

Mr Craissati Charles

Mme Bouvrot Charlotte

Mme Thevenaz Suzanne

Mr Drivet John

Mme Comin Antonia

Mme Jeandupeux Jeanne

Mme Favez Aurélie

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Une heure de promenade sur le Lac Léman—16 août 2007

Nous voila quittant le débarcadère du Pont du Mont-Blanc. A peine sur la pas-serelle Madame Maria Savoy, mal-voyante,reconnaît le vapeur Rhône, cela avec la dextérité d’ un œnolo-gue, devinant un bon vin. D’em-blée, par son aisance et en dépit de sa cécité, nous nous rendons compte qu’elle a navigué d’innombrables fois et cela presque chaque week-end du bon vieux temps. Sur le « Vevey », le « Simplon », La « Suisse » ou « Ville de Genève » et ce au point raconte-t-elle qu’en pé-né t rant par exemple sur

« Le Rhône » (c’est notre bateau) il lui arrivait souvent de tendre la passerelle aux marins « d’eau douce » .( elle fait le geste).

Notre groupe bien installé dans la grande salle à manger lam-brissé du dit « Rhône » passé la rade, doucement prend le large, Nous bavardons autour d’un ex-cellent goûter et surtout admi-rons les environs du lac, en par-ticulier les paysages superbes de la côte Suisse.

Stupéfaite par les connaissances batelières de ma voisine de table, je la laisse me narrer souvenirs et randonnées lacustres d’autrefois:

J ’étais toujours avec maman, malvoyante comme je le suis moi-même deve-nue, nous flânions souvent de long en large et de bas en haut, à regarder les machines, puis monter vers la cabine du capitaine si bien qu’une fois il me pro-posa sur une courte distance de tenir la barre. Enflée de bonheur et d’assu-rance, par cette nouvelle responsabilité je l’interrogeais ?

PROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOURPROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOURPROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOURPROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOUR

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Une heure de promenade sur le Lac Léman—16 août 2007

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« Pourquoi n’allez-vous pas tout droit ? ».

Réponse du capitaine: Nous avons nos routes sur le lac, pour éviter d’éventuels obstacles, par exemple certains grands filets de pêcheurs , des plongeurs, etc ...

J’ai pu photographier mes périples sur le lac Léman à en remplir plu-sieurs albums commentés. Mes plus grandes craintes c’était au mo-ment du Bol d’Or, j’avais un peu peur à cause de ces centaines de voiliers qui nous frôlaient. Il y eut bien des accidents… me raconta le capitaine.

Quant à maman, je la plaçais souvent à l’arrière du bateau, à l’abri des cou-rants d’air, et moi je me mettais plus à l’avant et de là, je lui faisais de petits signes d’encouragement lorsqu’elle n’avait pas les yeux fermés. Nous ne man-quions jamais de passer la nuit du 1er août au Bouveret pour les feux d’artifi-ces. Nous logions alors dans une charmante pension dont la patronne, deve-nue une amie, nous accueillait les bras ouverts. Elle nous avait réservé son unique chambre du 6ème étage pour pouvoir admirer les feux dans toute leur beauté! Vous comprendrez maintenant l’amour toujours renouvelé que j’éprou-

vais en admirant les rives su-perbes de la côte, du Lavaux, de la Riviera Suisse et de nos voisins français à partir de Saint-Gingolf. Aujourd'hui je ne vois plus mais, ralentisse-ments, abordages, accostages, bruits et odeurs font surgir à ma mémoire ces superbes images et souvenirs de ce bon vieux temps .

. D. Perrot

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PROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOURPROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOURPROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOURPROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOUR

Nous voilà partis à Malval pour une promenade et dégustation automna-le , un petit rafraîchissement au Res-taurant Les Granges anciennement « Chez Moustaches » .

Vers 15h 30 après un agréable verre de moût de rigueur nous nous bal-ladons le long de L’Allondon , traver-sant ce merveilleux paysage baigné

de soleil , nous avons pu observer et pour certains d’entre nous, pour la première fois Le Muscardin, il loge là ! dans un prunier sauvage, il squat également les haies, les ronces, les noisetiers. Sa grandeur est de 14 à 16 cm. Sa queue est fournie tout le long

long mais bien plus modeste que celle de l’é-cureuil. Le muscardin est nocturne mais parfois rode le jour. Son sommeil hivernal est

d’octobre à avril. Il s’endort enroulé sur lui-même, la queue par-dessus la tête. Il est vulnérable durant son hi-bernation.

Il est la proie de la pie, du corbeau, du renard, du blaireau, de l’hermine, de la belette et du rat. Dans la vallée de l’Allondon, on estime que 4 à 5 meu-rent durant leur hibernation.

Sa nourriture se compose de noix, de noisettes, de châtaignes, de fruits, d’insectes et parfois d’œufs et de pe-tits oiseaux. Il est appelé aussi croque noisettes, rat d’or, en Romandie sou-ris rouge et à Genève malagnou.

Le saviez vous ?

MALAGNOU: Nom local du muscardin

• Quartier de la ville de Genève, du nom de la fa-mille Malagniod, Malagniou, ou encore Mala-gnioud, qui y possédait des immeubles aux XVème et XVIème siècle.

• Le nom de cette famille viendrait du mot régional malagnou

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2007 en Images

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Sortie à Prangins Expo silhouettes et papiers

découpés

Nous nous sommes ren-dus à la Sixième Ex-p o s i t i o n suisse de dé-c o u p a g e s qui proposait , d'une part, un accrocha-ge historique permettant de retracer le développement et l'essor de cet artisanat en Suisse et, d'autre part, un ensemble de 200 découpages contemporains.

Un peu d’histoire : Dans l’art populaire on appelle « découpage » toute œuvre de papier découpé, que ce soit au scalpel ou aux ciseaux, qu’il soit composé d’une ou de plusieurs pièces de papier, qu’il soit en noir blanc ou multicolore. Le « découpage traditionnel » puise son inspiration dans le folklore de la vie à la montagne, car c’est au Pays-d’Enhaut et dans le Ges-senay que les Hauswirth, Saugy, Schwizgebel ont dé-veloppé cet art de la manière la plus authentique, en s’inspirant directement de la vie vécue. La tradition n’a donc rien à voir avec la technique ; un découpage n’est pas davantage traditionnel parce qu’il est en noir-blanc, symétrique et taillé dans une pièce de pa-pier. À la fin du XVIIIe siècle, alors qu’il n’y avait ni radio, ni TV, on se divertissait souvent avec du papier découpé qui avait aussi atteint des régions reculées des montagnes. De nombreuses découpures anonymes de cette époque ont été retrouvées, dans des livres le plus souvent. On s'inspirait beaucoup du folklore et de la culture locale: animaux de la ferme, personnages, fêtes religieuses ou champêtres,et fleurs en pots.

œuvre de Jean-Jacques Hauswirth

Visite de la TSR.

Musée Jenish Sortie exposition François

Bocion.

Château de

Prangins.

Thé à Rolle.

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Mots manquants: Le Corbeau et le Renard

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Maître - - - - - - - , sur un arbre - - - - - - ,

- - - - - - en son bec un - - - - - - - .

Maître- - - - - - - , par l'odeur - - - - - - - -,

Lui - - - - à - - - près ce langage :

"Hé ! bonjour, - - - - - - - du - - - - - - - -.

Que vous - - - - - - - - - -! - - - - - - semblez - - - - - !

Sans - - - - - -, si votre- - - - - - - -

Se - - - - - - - - à votre - - - - - - - -,

Vous êtes le - - - - - - - des hôtes - - - - - - - --. "

A ces mots le - - - - - - - -ne se sent - - - - - - - - - - - ;

Et pour - - - - - - - sa belle voix,

Il ouvre un - - - - - - - - - -, laisse tomber sa proie.

Le - - - - - - - s'en saisit, et dit : "Mon bon - - - - - - -

- - - - - - - - - que tout - - - - - - -

Vit aux - - - - - - -de celui qui l'- - - - - - - :

Cette - - - - - vaut bien un - - - - - - -, sans - - - - -. "

Le - - - - - - -, honteux et - - - - - -,

- - - - , mais un peu - - - - , qu'on ne l'y - - - - - - plus.

Solution dernière page

2007 en Images

Sortie Musée

Gruyérien à Bulle.

Sortie Musée des

automates à Sainte

Croix.

Sortie Jardin d’Iris

Château de

Vullierens.

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Année 2008 N°1 Page 15

2007 en Images

Sortie filets de perches

à Nernier.

Où vécu Jean Jacques

Rousseau,

Lamartine ,Lord Byron

et Mary Shelley.

Sortie à la Roseraie du

Parc La Grange.

Sortie Repas à

Cuvaloup de Crans.

L’AMI CORBEAU ET L’AMI RENARD

C't ami Corbeau, sur un arbre ganguillé

Tenait à plein bec une tomme.

C't ami Renard, le tarin chatouillé

Lui tint ce discours à la gomme :

Hé! salut c't ami Corbeau,

T'es rude joli, t'es même fin beau!

Crénom de sort, si ta batoille

Vaut ce plumage qui pendoille,

T'es le tofin des forêts du Jorat.

A ces mots, le Corbeau qui trouve ça estra

Ouvre tout grand son four

Et lâche ses dix heures.

Le renard chippe la tomme et dit:

Pauvre niolu, méfie-toi toujours des lulus

Qu'ont la langue bien pendue.

Cette leçon vaut bien une fondue!

Le Corbeau dépité, conclut:

Ch'us tondu, j'ai perdu, plus jamais je s'rai eu!

le Cabaret Show 7

Une toute bonne, enfin retrouvée. venant de nulle part, si ce n’est du terroir…. Il me semble bien que c’était dans les bois du Jorat

LES OINOUINADES

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Extrait du JOURNAL POETIQUE. E.d commune de Versoix 1983

Jeanne Charbonnier immortali-sée par son amie Émilienne Perriraz

La Jeanne

Jeanne Charbonnier 1895/1992

Il est un coin dans mon village Où j’aime encore à revenir, Car, en ces murs, de mon jeune âge J’évoque les vieux souvenirs.

Je te salue, chère vieille pompe

Honneur de nos anciens pompiers

Qui de leurs mains fortes et promptes

Pompaient, pompaient sans se lasser.

Tu a vécu ta longue vie;

Il est temps de te reposer.

Reste à jamais propre et jolie!

Nous venons tous pour t’admirer:

En souvenir de tous ses braves

Je ne peux que vous répéter ,

d’un cœur ému, d’une voix grave:

Vive la pompe et les pompiers.

Ces vers de circonstance ont ete créés par Jeanne Charbonnier pour fêter la

restauration de le vieille pompe à bras de 1890. La compagnie des sapeurs-

pompiers de Versoix avaient choisi notre poétesse comme marraine d’honneur.

L’antique et respecté engin s’appelle désormais « la Jeanne »

Il est un coin et des souvenirs, de mon Village

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La route de Sauverny fut construite par les troupes françaises en 1768 et 1770 sous le nom de route de « Franche-Comté ». Le hameau de Sauverny qui a prêté son nom à la route possède une partie fran-çaise sur la rive droite de la Versoix. La partie gauche est suisse depuis 1816. Le hameau ainsi qu’une famille noble du nom de « Soverney » est connu depuis le douzième siècle . Henri Jaccard propose comme étymologie « sous vernaie », c'est-à-dire sous les bois des vernes. Le mot vernes du pa-tois local est dérivé du celtique « guern » et signifie aulne. En fait, le cour de la Versoix est accompa-gné d’une impressionnante procession de vernes noires. En 1886 la route devient cantonale.

Route de Sauverny

Le bâtiment qui borde la route de Suisse date de la construction de Versoix-la-Ville et est appelé la « Villa Choiseul » et par moquerie la « Préfecture » l’annexe du pensionnat qui comporte d’immenses caves abrita la brasserie Mundinger jusqu’à 1910. Le petit bâtiment à gauche fut une forge. Tout à droite le cèdre du Liban planté en 1785, fut déraciné dans la nuit du 10 au 11 novembre 1940 par une violente bise.

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Sortie Bateau.

Les Apéros à Port

Choiseul.

Fête du 1er Août.

Expo. Fantin

Latour.

Cette route part de la place Jean-Georges-Mussard formant la limite extérieure de Versoix-la-Ville, avant de se diriger en ligne droite vers le hameau de Sauverny .

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E F B Z A G R E B S K O P J E B B J I B

L O N D R E S M G W C X S A M R A B S E

K C H T R B E J A A M A U M R A Ç G T R

H X C X E E T K N D I E M O R T Y O S N

V Ç U N Y R K O M N R O G N L I L G E E

A R H Y K L M L T L Z I X J B S I T R L

R X F G J I C M I B O U D C U L S L A S

S S C N A N A Y O B I H P X H A B N C S

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TIRANA BERLIN EREVAN BRUXELLES SARAJEVO NICOSIE ZAGREB COPENHAGUE MADRID TALLINN HELSINKI PARIS TBILISSI

SKOPJE VALETTE CHISINAU MONACO AMSTERDAM VARSOVIE LISBONNE BUCAREST LONDRES MOSCOU SAINTMARIN BELGRADE DUBLIN

BERNE KIEV LUXEMBOURG

VILNIUS

ROME

REYKJAVIK

STOCKHOLM

BRATISLAVA

BUDAPEST

ATHENES

MOTS CACHES : Les Villes d’Europe

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à Mme Renée Tavel arrivée à la résidence en novembre 2007. Née à Bâle, originaire de Mulhouse, ses parents viennent vivre en Suisse lorsqu'elle a 10 ans. A l'âge de 15 ans, elle partira à Zürich pour suivre une école à la fois ménagère et commerciale. Une fois ses études terminées elle se mariera, de cet union naîtront deux filles. Son mari, de part son métier d'impresario, voyagera beaucoup. Elle l'accompagnera souvent, ils vivront plus de 20 ans à Paris. Aujourd'hui Mme Tavel est très entourée par ses deux petits-enfants qui vivent aux Etats-Unis mais sont souvent en Europe. Elle apprécie tout particulière-ment, la lecture, la peinture et assister à des conférences.

à Mr Jean-Charles Doebeli, entré à Bon-Séjour en octobre 2007.D'origine genevoise, M. Doebeli, après une formation de 3 ans à l'école d'horticulture de Châtelaine, a travaillé pendant 35 ans dans ce domaine. Il a également voyagé aux Antilles, comme à Cuba, Haïti ou Saint Domin-gue. Il aime les différentes cultures et leurs traditions. Il partage toujours très volontiers sa passion pour les oiseaux et la nature. M. Doebeli possède de grandes connaissances en ornithologie. Il a collaboré pour la revue ornithologique

« Nos Oiseaux » avec 12 articles de 1950 à 1982.

BIENVENUE CHEZ NOUS

à M. René Koenig entré à Bon - Séjour en Octo-bre 2007. D'origine bernoise, né à Genève, M. Koenig après avoir effectué son apprentissage de droguiste, intègre à Neuchâtel l’ unique école de Droguerie . Assez rapidement, il est attiré par le voyage. Il s'engagera dans la marine au Canada et passera 5 ans sur les grands lacs canadiens. A son retour, ses centres d'intérêts s'orienteront vers la presse écrite. Après avoir obtenu sa carte de presse, il travaillera

plus de 20 ans à Tribune de Genève. En 1974, il partira à pieds de Genève à Saint Jacques de Compostelle. Une marche de 4 mois qui l'enrichira autant intérieurement qu'extérieurement. Aujourd'hui ses passe-temps favoris sont l'écriture, la lecture, la peinture et la musique.

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À Madame Aebi Tamaro engagée comme aide soignante à Bon-Séjour en novembre 2007.

D'origine éthiopienne Mme Tamaro, après avoir suivi une école de secrétaire, est arrivée en Suisse en 1983.

Elle débutera ses activités professionnelles dans le domaine administratif et travaillera pour de grandes multinationales (l'anglais est sa deuxième langue). En 2000 elle décide de se réorienter et de suivre une formation d'aide-soignante. Avant la Résidence Bon-Séjour elle a travaillé aux Maronniers et à

la maison de retraite du Petit-Saconnex. Elle a eu deux fils aujourd'hui âgés de 18 et 20 ans. Tous les deux étudiants. Mme Tamaro travaille à 80% à la Rési-dence. En dehors de son travail et de sa famille elle parraine plusieurs enfants via une ONG qui mobilise des ressources locales pour lutter contre l'épidémie du sida.

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à Mme Inès Kaiser entrée à la résidence en Octobre 2007. D'origine italienne, Mme Kaiser est arrivée à Genève à l'âge de 8 ans. A 15 ans elle com-mencera un apprentissage de couturière en haute couture. Elle se marie à 20 ans, deux garçons naî-tront. Veuve encore jeune, elle consacrera une gran-de partie de sa vie à l'éducation de ses deux fils qui feront de hautes études. Aujourd'hui Mme Kaiser se

sent bien à Bon - Séjour. Elle apprécie tout particulièrement la musique, sur-tout l'opéra. Aveugle, Mme Kaiser aime qu'on lui fasse la lecture.

À M. Jean Cartier, entré à Bon-Séjour en no-vembre 2007.

Apprend le métier de boulanger-pâtissier chez son père dans l'entreprise familiale créée en 1858.

Ensuite, il se marie et fonde une famille. Il aura 3 enfants : deux fils et une fille. En 1948, il reprend le commerce et après 20 ans de dure labeur il remet l'entreprise à un de ses fils. De-puis là, M. Cartier va profiter de sa retraite et va commencer à voyager. Pendant plusieurs années il se rendra régulièrement aux Canaries. Ensuite, il fera des voyages culturels en Afrique du Sud, au Skri-Lanka, au Cap Nord et aux Etats-Unis. Entre deux voyages, M. Cartier aimait recevoir ses amis dans son jardin, il cuisinait des broches…

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Doux Tendres et Joyeux Anniversaires

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Mr Doebeli Jean Charles le 06.02

Mme Perrot Denise le 13.02

Mme Voltenauer Gertrud le 27.02

Mme Duchoud Yvonne le 28.02

Mme Gimeno Marie le 03.03

Mme Campiche Lydia le 05.03

Mme End Denise le 08.03

Mme Savoy Maria le 10.03

Mme Fernandes Maria Theresa le 20.03

Mme Cuenin Andrée le 25.03

Mme Schurter Germaine le 25.03

Mme Stauffer Mariette le 29.03

Mme Deschenaux Violette le 17.04

Mme Carrard Madeleine le 18.04

Mr Cohanier Henri le 21.04

À Madame Marjorie Dumas engagée en temporaire comme aide soignante pendant 2 ans puis en fixe depuis novembre 2007. Après sa scolarité obligatoire, elle effectue un certificat fédéral de capacité de libraire. Par la suite, elle fera des remplacements pen-dant plus de 20 ans en école enfantine .

En 2000, Mme Dumas décide de s'orienter vers le social et com-mence à suivre la formation d'aide-soignante pour personnes âgées. Elle a énormément de plaisirs dans sa nouvelle profession. En dehors de son travail, Mme Dumas adore broder et faire de la couture.

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DU CÔTE DE CHEZ MANUEL

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Une lente somnolence

Comme à chaque fin d’automne, il y en eut pas mal parmi nos résidants pour se lamenter sur la vitesse, estimaient-ils, avec laquelle s’écoule le temps. « On ne le voit plus passer. C’était hier Noël, ce l’est à nouveau aujourd’hui. On vieillit plus vite. On va plus rapidement vers notre fin » gémissaient certains pessimistes dont c’est la vocation de se plaindre pour un oui, pour un non.

Aussi, dans leur fixation d’idée noire où ils baignaient, avaient-ils oublié de regarder du côté de chez Ma-nuel. Le domaine de notre jardi-nier; celui qui sait ajouter ce qu’il faut pour que s’embellissent les lieux. Ils auraient vu que le temps y tournait au ralenti, comme figé. Pour une lente somnolence néces-saire, silencieuse mais dont les pulsations de vie, dans la nuit gri-sâtre de la terre, battaient en pro-fondeur. Pour un éternel recom-mencement. Ce recommencement

qu’inaugurerait le prochain prin-temps. D’ici là, le temps prendrait son temps. Ainsi contredirait-il ce que l’ima-gination galopante de nos résidants avait eu de téméraire. L’ordonnance du temps pour que montent enfin les sèves.

Mais à y regarder de plus près, on pouvait déjà remarquer que les gem-mes du magnolia se nacraient d’un orient prometteur. Que certains rameaux buissonniers se teintaient de nuances annonciatrices d’une vigueur nouvelle. Et, que selon Manuel, la taille de certains d’entre eux se faisait dans l’ordre. Manuel qui m’assurait aussi que tout était décidé, dans sa tête, quant à l’écritu-re végétale qui signerait , en saison, les tabliers de nos balcons. Il en gardait, pour l’instant, secrètes les nuances et les variétés. Mais que tout cela serait très beau. A la convenance de chacun, espérait-il.

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Alors, chers résidants, n’imaginez rien de ce que seront les décorations de nos façades. Ni jon-chées de capucines; ni brassées de géraniums; en-core moins berceaux de campanules, gerbes de tagètes ou bouquets de sauges.

Mais en attendant ce temps béni, promenez-vous d’en celui d’à présent. Et, à défaut d’une floraison hors saison, contemplez en silence la jeune femme nue coulée dans le bronze, bien seu-lette sur son gazon resté vert et dont l’épiderme couleur d’airain semble attendre, avec impatien-ce, un improbable partenaire.

Heurtebise

2007 en Images

La Compagnie 1602.

Musée de L’Ariana .

Vacances à Rolle.

Sortie des Aînés visite du parc aux oiseaux dans les Dombes.

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Un nouveau journal est né à la résidence Bon-Séjour .

Bienvenue au nouveau né: que les bonnes fées , résidants, familles, personnel, bénévoles, se pen-chent avec amour et générosité sur ce journal !

Que beaucoup de vœux se réalisent : longue vie, succès, prospérité, joie d’exister !

Ce nouveau CANARD DES AÎNES, sera un lien convivial entre les résidants, donnera les nouvel-les concernant les hôtes et la vie de la « maison »: diverses activités, ateliers et autres informations, offrira la possibilité de connaître mieux tous ceux et celles qui vivent ou travaillent à Bon-Séjour, éveillera l’intérêt, les souvenirs et la curiosité pour ce qui se passe en communauté. Souhaitons que chaque lecteur trouve plaisir à lire et relire ces pages, et suggère moult projets pour la vie future du Canard des aînés. Atelier plaisir des mots

COURRIER DES LECTEURS

Solutions des jeux Maître corbeau,surun arbre perché, Tenoit en son bec un fromage. Maître renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : "Hé ! bonjour, Monsieur du corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ;Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. Le cor-beau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendroit plus

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Pour prochain N° : dernier délai pour les textes le 30 juin 2008

CES PROCHAINS MOIS

CONCERTS ET FÊTES CALENDAI-RES A LA RESIDENCE

Février

Le 1er, Crêpes et concert de la Chandeleur

Mardi Gras: Bugnes et concert d’accordéon

Le 23, Chœur mixte de Céligny

Mars

Le 20, Concert d’accordéon et Goû-ter

Avril

Le 25, Mr Lanchet Henry homme

orchestre

ATELIER JOURNAL LES 2eme ET 4eme JEUDI DE 15 H à 17H SALLE POLYVLENTE